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JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU   18-24 mars 2019 Recherchons des perles spirituelles  1 CORINTHIENS 1-3


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                                                                                                                     JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU
                                                                                                                  Recherchons des perles spirituelles 
                                                                                                                                 
18-24 mars 2019
                                                                                                                             1 CORINTHIENS 1-3

 

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1Co 1:20 : Comment Dieu a-t-il « rendu stupide la sagesse du monde » ? (it-2 854 § 5).
Comment Dieu considère-t-il la “sagesse” des philosophies humaines?
I Cor. 1:19-25: “Il est écrit: ‘Je ferai périr la sagesse des sages et je rejetterai l’intelligence des intellectuels.’ Où est le sage? Où est le scribe? Où est le raisonneur de ce système de choses? Dieu n’a-t-il pas rendu sotte la sagesse du monde? Puisque en effet, dans la sagesse de Dieu, le monde, par le moyen de sa sagesse, n’est pas parvenu à connaître Dieu, c’est par la sottise [du point de vue du monde] de ce qu’on prêche que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. (...) Parce qu’une chose sotte de Dieu [selon le point de vue du monde] est plus sage que les hommes et qu’une chose faible de Dieu [selon le point de vue du monde] est plus forte que les hommes.” (Le point de vue de Dieu à cet égard n’est à coup sûr ni arbitraire ni déraisonnable. Jéhovah a fait consigner dans la Bible, l’ouvrage le plus répandu dans le monde, un exposé très clair de son dessein. Il a envoyé ses témoins le prêcher à tous ceux qui veulent bien l’écouter. Ce serait sottise pour une créature, quelle qu’elle soit, de se croire plus sage que Dieu!)
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                                                                                                                    Jéhovah utilise la “sottise” pour sauver ceux qui croient


“Puisque (...) dans la sagesse de Dieu, le monde, par le moyen de sa sagesse, n’est pas parvenu à connaître Dieu, c’est par la sottise de ce qu’on prêche que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient.” — 1 CORINTHIENS 1:21.
COMMENT! Jéhovah utiliserait-il la sottise? Non, on ne peut pas le dire. Mais il utilise ce qui semble sot au monde. Cela pour sauver des gens qui le connaissent et qui l’aiment. Par le moyen de sa sagesse, le monde ne peut parvenir à connaître Dieu. C’est ce que Jésus Christ a clairement affirmé dans une prière: “Père juste, le monde n’est pas parvenu à te connaître.” — Jean 17:25.
2 Ces paroles de Jésus montrent que les voies de Jéhovah diffèrent de celles du monde. Superficiellement, il semble peut-être que le dessein de Dieu et celui du monde aillent dans le même sens; que les buts du monde aient la bénédiction de Dieu. Par exemple, la Bible dit que Dieu s’est proposé d’établir un gouvernement juste qui apporterait la paix, le bonheur et la prospérité aux habitants de la terre (Ésaïe 9:6, 7; Matthieu 6:10). Pareillement, le monde claironne son intention de procurer aux gens la paix, la prospérité et un bon gouvernement au moyen de ce que l’on appelle le nouvel ordre mondial. Mais les desseins de Dieu et ceux du monde ne sont pas les mêmes. Le dessein de Jéhovah est de se justifier en tant que Souverain Suprême de l’univers. Ce qu’il fera grâce à un gouvernement céleste qui anéantira tous les gouvernements terrestres (Daniel 2:44; Révélation 4:11; 12:10). Dieu n’a donc rien de commun avec ce monde (Jean 18:36; 1 Jean 2:15-17). Voilà pourquoi la Bible parle de deux sortes de sagesse: “la sagesse de Dieu” et “la sagesse du monde”. — 1 Corinthiens 1:20, 21.


                                                                                                                                 Le défaut inhérent à la sagesse du monde


3 La sagesse du monde impressionne ceux qui ne sont pas guidés par la sagesse de Dieu. Les philosophies pompeuses du monde captivent les esprits. Des milliers d’établissements d’enseignement supérieur diffusent une connaissance provenant de ce que beaucoup tiennent pour les plus brillants des humains. D’immenses bibliothèques sont remplies de l’expérience accumulée pendant des siècles d’histoire humaine. Malgré cela, toutefois, le nouvel ordre mondial que proposent les chefs de ce monde ne pourrait jamais être qu’une domination exercée par des humains imparfaits, souillés par le péché et mortels. Cet ordre serait donc imparfait; il répéterait les nombreuses fautes commises dans le passé et ne pourrait jamais satisfaire tous les besoins des humains. — Romains 3:10-12; 5:12.
4 Le nouvel ordre mondial proposé par l’homme est soumis, non seulement à la fragilité de l’homme, mais aussi à l’influence de créatures spirituelles méchantes, Satan le Diable et ses démons. Satan a aveuglé l’esprit des gens afin qu’ils ne croient pas à “la glorieuse bonne nouvelle au sujet du Christ”. (2 Corinthiens 4:3, 4; Éphésiens 6:12.) En conséquence, le monde accumule les maux. Dans sa tentative désastreuse de se gouverner sans l’aide de Dieu et sans égards pour sa volonté, le monde connaît bien des déboires (Jérémie 10:23; Jacques 3:15, 16). Ainsi, comme l’a dit l’apôtre Paul, “le monde, par le moyen de sa sagesse, n’est pas parvenu à connaître Dieu”. — 1 Corinthiens 1:21.
5 Quel est donc le défaut inhérent à la sagesse de ce monde, et qui touche même ses projets de nouvel ordre mondial? C’est que le monde fait fi d’une donnée que l’on ne peut écarter impunément: la souveraineté suprême de Jéhovah Dieu. Le monde refuse avec arrogance de reconnaître la souveraineté de Dieu. Il laisse volontairement Jéhovah en dehors de ses projets, ne comptant que sur ses propres capacités et sur ses propres plans (voir Daniel 4:31-34; Jean 18:37). La Bible dit clairement que “la crainte de Jéhovah est le début de la sagesse”. (Proverbes 9:10; Psaume 111:10.) Cependant, le monde n’a même pas appris cette condition élémentaire à l’acquisition de la sagesse. Dès lors, comment peut-il réussir sans le soutien de Dieu? — Psaume 127:1
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                                                                                                                          Êtes-vous le genre de personne que Dieu choisit?
“Dieu a choisi les choses sottes du monde pour faire honte aux hommes sages.” — 1 CORINTHIENS 1:27.
ÉCARTERIEZ-VOUS, en prétendant qu’elle est insignifiante, une tâche que vous savez pourtant importante, simplement parce que d’autres estiment que ceux qui l’accomplissent sont fous et faibles? Certes, personne n’aime être qualifié de fou ou de faible, pas même un enfant. Mais supposez maintenant que l’ordre d’accomplir cette tâche importante vienne d’une autorité extrêmement intelligente. Ne ravaleriez-vous pas votre orgueil et n’accepteriez-vous pas la mission? C’est ce qu’ont fait des millions de gens au cours de l’Histoire. Mais quelle tâche ont-ils acceptée, et qui la leur a confiée? La réponse nous est donnée dans la première lettre de Paul aux chrétiens de Corinthe.
2 Avertissant ces chrétiens de ne pas choisir le fondement de leur culte uniquement en fonction de sa popularité, Paul écrivit: “Le langage du poteau de supplice, en effet, est sottise pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes en train d’être sauvés, il est puissance de Dieu. Car il est écrit: ‘Je ferai périr la sagesse des sages et je rejetterai l’intelligence des intellectuels.’ Où est le sage? Où est le scribe? Où est le raisonneur de ce système de choses? Dieu n’a-t-il pas rendu sotte la sagesse du monde? Puisque en effet, dans la sagesse de Dieu, le monde, par le moyen de sa sagesse, n’est pas parvenu à connaître Dieu, c’est par la sottise de ce qu’on prêche que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient.“ — I Corinthiens 1:18-21.
3 Pour les prétendus sages et intellectuels du monde, le langage du Christ, qui a répandu son sang, sa vie, sur un poteau de supplice, est folie. Ils se moquent de l’idée selon laquelle quiconque exerce la foi dans le sacrifice du Christ peut espérer jouir de la vie éternelle dans un nouveau système juste. Pour eux, Christ ressuscité d’entre les morts et maintenant Roi puissant du Royaume céleste de Dieu relève de l’imagination. Et pourtant, le dessein du Dieu Tout-Puissant est de faire connaître dans le monde entier ce message réconfortant. Aussi, à quiconque souhaite devenir son serviteur, il confie la mission de prêcher cette bonne nouvelle de son Royaume. Puisque ce message est folie pour les sages et les intellectuels du monde, qui Dieu emploie-t-il pour le prêcher? Lisez la réponse tirée de la Parole de Dieu:
4 “Car vous voyez votre appel, frères: il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair qui ont été appelés, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de gens de haute naissance; mais Dieu a choisi les choses sottes du monde pour faire honte aux hommes sages; et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour faire honte aux choses fortes; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont pas, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.” — I Corinthiens 1:26-29.
5 Êtes-vous le genre de personne que Dieu choisit pour accomplir l’œuvre qu’il désire voir s’effectuer aujourd’hui sur toute la terre? Si oui, alors cela signifie que vous devez être prêt à passer pour fou aux yeux du monde. “La sagesse de ce monde est sottise devant Dieu”, dit encore la Bible (I Corinthiens 3:19). Si donc vous voulez être un serviteur agréé de Jéhovah Dieu, il vous faut être disposé à vous engager dans une voie qui vous vaudra d’être jugé insensé par le monde. Mais y a-t-il des exemples historiques montrant non seulement que les serviteurs de Dieu passaient pour fous aux yeux de leurs contemporains, mais aussi que la sagesse du monde était folie aux yeux de Dieu?
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                                                                                                                          Christ attaché sur un poteau, “la sagesse de Dieu”


“Où est le sage? Où est le scribe? Où est le raisonneur de ce système de choses? Dieu n’a-t-il pas rendu sotte la sagesse du monde?” — I Cor. 1:20.
LA NATION juive était sous la Loi de Moïse depuis plus de quinze siècles, et les scribes avaient, en plus, élaboré de nombreuses traditions orales qui étaient sensées interpréter cette Loi et en définir l’application quotidienne. Tout cela avait pour but de tenir les Juifs séparés des non-Juifs, donc d’empêcher que la religion juive soit contaminée par les doctrines païennes. Puis vint l’homme Jésus qui prétendit être le Messie. Il condamna les traditions orales des hommes sages et des scribes de la nation juive, il déclara qu’il allait mettre un terme à la Loi de Moïse en l’accomplissant, et il finit par être attaché sur un poteau comme un blasphémateur. Après cela, ses disciples, appelés chrétiens, prêchèrent sa résurrection et répandirent son enseignement en Palestine et dans tout le monde romain. Des Juifs mais aussi des non-Juifs se joignirent à eux par milliers, et de nombreuses congrégations chrétiennes virent le jour un peu partout. L’alliance de la Loi avait pris fin, mais elle avait rempli son rôle de tuteur menant à Christ, après quoi elle fut clouée au poteau de supplice du Messie. Désormais, les adorateurs de Jéhovah se trouvaient dans une nouvelle alliance. La loi de Dieu n’était plus écrite sur des tablettes de pierre, mais dans des cœurs humains. — Gal. 3:10-25; Héb. 10:15-18.
2 Ces événements très importants ébranlèrent le monde religieux. Certains de ceux qui, parmi les Pharisiens et les autres Juifs, étaient devenus chrétiens avaient du mal à accepter le fait que Jésus avait accompli la Loi de Moïse et que, par conséquent, il n’était plus nécessaire de l’observer. Ils essayèrent d’introduire certaines de ses exigences dans la congrégation chrétienne (Actes 15:1-19). Paul, apôtre des nations, s’opposa à cette tentative en présentant de puissants arguments. Il déclara par exemple: “C’est pour une telle liberté que Christ nous a libérés. Tenez donc ferme et ne vous laissez pas remettre sous le joug de l’esclavage. Voici que moi, Paul, je vous le dis: si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien. Et je l’atteste encore une fois à tout homme qui se fait circoncire, qu’il est tenu d’accomplir la Loi tout entière. Vous êtes séparés de Christ, vous qui cherchez à être déclarés justes grâce à la loi; vous êtes déchus de sa faveur imméritée.” (Gal. 5:1-4; 3:10-14). Les Juifs qui ne s’étaient pas convertis au christianisme ‘rendaient le poteau de supplice du Christ inutile’ en comptant sur les œuvres de la Loi au lieu de comprendre que “Christ attaché sur un poteau” est le sacrifice propitiatoire indispensable. De leur côté, les convertis juifs qui restaient attachés à certaines parties de la Loi se soumettaient en réalité à toute cette Loi et rendaient ainsi ‘le poteau de supplice du Christ inutile’. — I Cor. 1:17.


                                                                                                                                               PAUL ET LES PHILOSOPHES GRECS


3 Paul mit également en garde les chrétiens contre toute tentative d’imiter le comportement des philosophes grecs. Rome avait supplanté la Grèce comme puissance mondiale, mais c’était toujours la culture et la philosophie grecques qui prédominaient à l’époque. Juifs et Grecs de ce système de choses avaient leurs hommes sages, leurs scribes ou hommes de lettres, et leurs raisonneurs. Paul souleva ces questions: “Où est le sage? Où est le scribe? Où est le raisonneur de ce système de choses? Dieu n’a-t-il pas rendu sotte la sagesse du monde?” Les philosophes grecs, tout comme les rabbins juifs, étaient bien connus pour leurs qualités de raisonneurs. Aussi Paul associa-t-il ces deux groupes en disant: “Les Juifs demandent des signes et les Grecs cherchent la sagesse, or nous, nous prêchons Christ attaché sur un poteau, sujet d’achoppement pour les Juifs et sottise pour les nations.” (I Cor. 1:20, 22, 23). Ayant eu affaire à eux à Athènes, Paul connaissait bien les philosophes grecs et leur prédilection pour les débats. C’est ce que montre Actes 17:16-21, où nous lisons:
“Or, pendant que Paul les attendait à Athènes, son esprit s’irrita au-dedans de lui, en voyant que la ville était pleine d’idoles. Il raisonnait donc, dans la synagogue, avec les Juifs et les autres gens qui adoraient Dieu et, chaque jour, sur la place du marché, avec ceux qui s’y rencontraient. Mais quelques-uns des philosophes épicuriens et stoïciens se mirent à débattre avec lui et certains disaient: ‘Que veut dire ce bavard?’ D’autres: ‘Ce paraît être un annonceur de divinités étrangères.’ Il annonçait, en effet, la bonne nouvelle de Jésus et la résurrection. Ils se saisirent donc de lui et le menèrent à l’Aréopage en disant: ‘Pourrions-nous savoir quel est ce nouvel enseignement dont tu parles? Car tu introduis là des choses qui sont étrangères à nos oreilles. Nous voudrions donc savoir ce qu’elles signifient.’ Tous les Athéniens, en effet, et les étrangers séjournant chez eux ne passaient leur temps de loisir à rien d’autre qu’à dire ou à écouter du nouveau.”
4 Les philosophes qualifièrent avec mépris Paul de bavard, mot qui traduit le grec spermologos, lequel signifie “picoreur de graines”. Ce terme désignait un corbeau ou tout autre oiseau qui picore des graines, mais il était aussi appliqué à un homme qui passait dans les rues et sur les places de marché pour ramasser les débris qui tombaient des denrées transportées. Il désignait donc un parasite qui vivait aux dépens des autres. Dans l’argot des Athéniens, on employait ce mot au sens figuré pour parler d’un homme qui ramassait çà et là des bribes de connaissance dont il se servait pour impressionner les autres, alors qu’il n’était en réalité qu’un plagiaire ignorant.
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Différente de la sagesse du saint secret de Dieu. Au fil des siècles, le monde des hommes s’est constitué un fonds de sagesse, dont beaucoup est transmis dans ses écoles et par d’autres moyens d’enseignement, tandis qu’une partie s’acquiert personnellement au contact d’autrui ou par l’expérience. Les chrétiens doivent savoir quelle attitude adopter à l’égard de cette sagesse. Dans un exemple mettant en scène un intendant injuste qui avait falsifié les comptes de son maître concernant certains débiteurs afin d’assurer son propre avenir, Jésus déclara que l’intendant “ avait agi avec sagesse pratique [phronimôs, “ avec prévoyance ”] ”. Cette prévoyance astucieuse était cependant la sagesse pratique des “ fils de ce système de choses-ci ”, non celle des “ fils de la lumière ”. (Lc 16:1-8, Int.) Jésus avait, par le passé, loué son Père céleste d’avoir caché certaines vérités ‘ aux sages et aux intellectuels ’ et de les avoir révélées à ses disciples, qui en comparaison étaient comme des “ tout-petits ”. (Lc 10:21-24.) Les scribes et les Pharisiens, instruits dans les écoles rabbiniques, faisaient partie de ces sages et de ces intellectuels. — Voir Mt 13:54-57 ; Jn 7:15.


En ce Ier siècle, les Grecs étaient particulièrement réputés pour leur culture et leur somme de connaissances, leurs écoles et leurs groupes philosophiques. C’est probablement pour cette raison que Paul mit en parallèle ‘ les Grecs et les Barbares ’ avec ‘ les sages et les insensés ’. (Rm 1:14.) Comme il le fit fortement valoir aux chrétiens de Corinthe (en Grèce), le christianisme n’a pas pour appui ni pour caractéristique “ la sagesse [sophian] du monde ”, c’est-à-dire du monde des hommes éloignés de Dieu (1Co 1:20 ; voir MONDE [Le monde éloigné de Dieu]). Cela ne signifie pas qu’il n’y ait rien d’utile ni de bénéfique dans les multiples facettes de la sagesse du monde, puisque Paul lui-même fit parfois usage de son habileté acquise dans la fabrication de tentes et cita aussi, de temps à autre, des œuvres d’auteurs profanes pour illustrer certains aspects de la vérité (Ac 18:2, 3 ; 17:28, 29 ; Tt 1:12). Toutefois, dans leur ensemble, l’optique, les méthodes, les principes et les objectifs du monde, autrement dit sa philosophie, ne s’accordaient pas avec la vérité, mais étaient contraires à “ la sagesse de Dieu en un saint secret ”.


C’est ainsi que dans sa sagesse le monde a rejeté comme étant une sottise le don de Dieu fait par le moyen de Christ ; ses chefs avaient beau être des administrateurs capables et judicieux, ils allèrent jusqu’à ‘ attacher sur un poteau le Seigneur glorieux ’. (1Co 1:18 ; 2:7, 8.) Cependant, Dieu prouvait désormais que la sagesse des sages du monde était sottise, et il leur faisait honte en utilisant ce qu’ils considéraient comme “ une chose sotte de Dieu ” pour réaliser son dessein invincible, ainsi que des personnes qu’ils jugeaient ‘ sottes, faibles et sans distinction ’. (1Co 1:19-28.) Paul rappela aux chrétiens de Corinthe que “ la sagesse de ce système de choses ” et “ celle des chefs de ce système de choses ” seraient réduites à rien ; cette sagesse n’avait donc pas sa place dans le message spirituel de l’apôtre (1Co 2:6, 13). Il mit en garde les chrétiens de Colosses contre le piège de “ la philosophie [philosophias, littéralement : “ amour de la sagesse ”] et d’une vaine tromperie selon la tradition des hommes ”. — Col 2:8 ; voir aussi v. 20-23.
Malgré ses bienfaits et ses succès temporaires, la sagesse du monde était condamnée à conduire à l’échec. Mais la congrégation chrétienne des oints de Dieu avait la sagesse spirituelle qui menait à “ l’insondable richesse du Christ ”. Parce que la congrégation faisait partie de son saint secret, par ses manières d’agir envers elle et par ses desseins réalisés en elle, Dieu porta à la connaissance ou révéla “ la sagesse infiniment variée de Dieu ” par le moyen de la congrégation ; il la révéla même aux ‘ gouvernements et autorités dans les lieux célestes ’. (Ép 3:8-11 ; 1:17, 18 ; voir aussi 1P 1:12.) Ayant “ la pensée de Christ ” (voir Ph 2:5-8), ses membres possédaient une connaissance et une intelligence bien supérieures à celles du monde, et donc ils parlaient “ non pas avec des paroles qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec celles qu’enseigne l’esprit ”, avec “ une bouche et une sagesse ” que leurs adversaires ne pouvaient réfuter, quand bien même ces chrétiens étaient méprisés parce que ‘ sans instruction et ordinaires ’ selon les critères du monde. — 1Co 2:11-16 ; Lc 21:15 ; Ac 4:13 ; 6:9, 10.
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1Co 2:3-5 : Comment l’exemple de Paul peut-il nous aider ? (w08 15/7 27 § 6).


2:3-5. Alors qu’il donnait le témoignage à Corinthe, un haut lieu de la philosophie et de l’érudition grecques, Paul s’est peut-être demandé s’il parviendrait à persuader ses auditeurs. Cependant, il n’a pas permis à une quelconque faiblesse ou crainte de l’empêcher d’accomplir le ministère que Dieu lui avait confié. Pareillement, nous ne devons pas permettre à des circonstances inhabituelles de nous empêcher d’annoncer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Comme Paul, nous pouvons nous tourner vers Jéhovah avec confiance pour qu’il nous aide.w08 15/7 27
Paul et ses compagnons d’activité étaient pécheurs et avaient des inclinations imparfaites. Cependant, ils ne firent pas appel aux armes de la chair déchue : la tromperie, la ruse ou la fourberie (II Cor. 11:3, 13 ; 12:16). Ils ne se confiaient pas dans les capacités, la sagesse ou le pouvoir des hommes. Rejetant l’extravagance de langage et évitant d’utiliser la sagesse et la force humaines pour convaincre, ils pouvaient aider leurs semblables à édifier leur foi grâce à l’esprit et à la puissance de Dieu (I Cor. 2:2-5). Pour renverser les faux raisonnements, leur arme principale était la “parole” ou ‘message’ de Dieu. — Héb. 4:12 ; Tite 1:9.
Leur profond amour pour leurs semblables et l’intérêt qu’ils leur portaient les incitaient à mener ce combat spirituel. Leurs mobiles n’étaient en aucun cas charnels. Ils ne recherchaient ni l’honneur, ni les richesses, ni l’influence. Paul déclara aux Corinthiens : “Si nous avons semé chez vous des choses spirituelles, est-ce beaucoup si nous moissonnons chez vous des choses pour la chair ? Si d’autres hommes ont part à ce droit sur vous, n’y avons-nous pas part davantage ? Toutefois nous n’avons pas usé de ce droit, mais nous supportons toutes choses afin de ne pas faire obstacle à la bonne nouvelle sur le Christ.” (I Cor. 9:11, 12). “Nous n’avons fait de tort à personne, nous n’avons corrompu personne, nous n’avons exploité personne.” — II Cor. 7:2.
On peut donc voir que les “armes” utilisées par Paul étaient justes et n’étaient que des moyens permettant d’étendre le vrai culte malgré n’importe quelle attaque.

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. L’apôtre Paul fit des conversions, même parmi les païens, non par “ des paroles persuasives de sagesse ”, mais par “ une démonstration d’esprit et de puissance ”. (1Co 2:4.) Les paroles qu’il prononça sous l’influence de l’esprit saint de Dieu, et qui s’appuyaient sur les Écritures, la Parole de Dieu, opérèrent avec puissance pour provoquer ces conversions it-2 494
Maintenant que la fin du présent ordre de choses est si proche, il est particulièrement nécessaire de parler avec conviction et foi. Est-ce ce que vous faites quand vous avez le privilège de servir la congrégation ou de vous entretenir de questions spirituelles avec vos frères ? Imitez-vous Paul, qui n’est pas venu “avec extravagance de langage ou de sagesse” humaine, mais qui parlait et prêchait “avec démonstration d’esprit et de puissance”, afin que la foi de ses auditeurs fût “non dans la sagesse des hommes, mais dans la puissance de Dieu” ? (I Cor. 2:1, 4, 5.) Ce n’est pas grâce à notre intelligence personnelle ou en usant de belles paroles que nous pourrons agir ainsi, mais en acquérant une solide connaissance de ses principes et en étant pleinement conscients de la nécessité de représenter fidèlement cette Parole et d’y adhérer avec respect.
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                                                                                                                  CE QUE SIGNIFIE FAIRE DES DISCIPLES


4 Mais que signifie au juste faire des disciples ? Cela signifie apprendre à nos semblables ce que Jésus a lui-même enseigné, afin de les aider à observer tout ce qu’il a commandé. Les gens qu’enseigne un chrétien authentique ne deviennent pas ses disciples à lui et ils ne le considèrent pas comme leur maître. Quoi qu’il fasse pour les aider, le chrétien reconnaît qu’il n’est qu’un serviteur ou esclave de Dieu et de Jésus Christ.
5 L’exemple de l’apôtre Paul montre bien quelle doit être l’attitude du chrétien quand il fait des disciples. Dans sa première lettre aux Corinthiens, Paul explique qu’il n’a pas cherché à impressionner ses auditeurs par des paroles présomptueuses, mais qu’il voulait que ceux-ci fondent leur foi sur Jésus Christ et non sur la sagesse des hommes, et qu’ils l’affermissent grâce à l’esprit et à la puissance qui vient de Dieu (I Cor. 2:4, 5). Puis, parlant de son rôle et de celui d’Apollos, il ajoute : “Qu’est-ce donc qu’Apollos ? Et qu’est-ce que Paul ? Des ministres [“serviteurs”, Jérusalem] par le moyen desquels vous êtes devenus croyants, oui, comme le Seigneur a accordé à chacun d’eux. Moi j’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu le faisait croître ; si bien que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui le fait croître.” (I Cor. 3:5-7). Paul accordait donc tout l’honneur de la croissance de la congrégation chrétienne à Jéhovah Dieu et il se considérait humblement comme un simple ministre ou serviteur ou esclave qui s’efforçait de faire des disciples non pas pour lui-même, mais pour Jésus Christ. Pareillement, les chrétiens qui participent aujourd’hui à cette même œuvre veilleront à ce que les futurs disciples considèrent Jéhovah Dieu et Jésus Christ, et non eux-mêmes, comme leurs véritables enseignants.
6 Ils doivent également surveiller leur enseignement. Chacun peut ainsi se demander s’il enseigne vraiment toutes les choses que le Christ a commandées. w77 465; 

Évidemment, quand on s’adresse à quelqu’un dans des circonstances inhabituelles, on peut avoir le souci de présenter la vérité de Dieu d’une manière convenable et efficace. Ce fut le cas même de l’apôtre Paul quand il se rendit à Corinthe, centre de la philosophie et de l’enseignement grecs. Aux chrétiens de cette ville, il écrivit : “Je suis venu chez vous dans la faiblesse, dans la crainte et avec grand tremblement.” (I Cor. 2:3). Pourquoi Paul éprouvait-il de tels sentiments ? Étant Juif et se rendant dans le centre de la culture grecque, il s’inquiétait de toute évidence de savoir si sa présentation de la vérité dans des circonstances exceptionnelles accomplirait le dessein de Dieu et toucherait le cœur de ses auditeurs.
Grâce à l’esprit de Dieu, Paul réussit parfaitement à aider des Corinthiens sincères à devenir disciples de Jésus Christ. Bien qu’étant lui-même très instruit, Paul ne les attira pas par un langage déraisonnable ni par l’emploi de la sagesse humaine, mais avec la vérité enseignée par l’esprit de Dieu.
Comme Paul, en tant que vrais chrétiens, nous pouvons également aider avec succès d’autres personnes à parvenir à la connaissance de la volonté et des desseins de Dieu. Le manque de connaissance à propos de certaines questions profanes ne nous désavantage pas. Quels que soient leur instruction, leur passé et leur position sociale, les gens ont en réalité besoin de la vérité contenue dans la Bible. Or, l’esprit de Dieu nous aidera à communiquer cette vérité avec exactitude en agissant envers nous comme un enseignant.

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