Jump to content
The World News Media

Eric Ouellet

Member
  • Posts

    7
  • Joined

  • Last visited

About Eric Ouellet

  • Birthday 10/29/1973

Recent Profile Visitors

27,837 profile views

Eric Ouellet's Achievements

Single Status Update

See all updates by Eric Ouellet

  1. Les perles spirituelles de Genèse 36 et 37

     

    Édom

    (Rouge), édomites.

    Édom était le deuxième nom ou le surnom qu’on donnait à Ésaü, le frère jumeau de Jacob (Gn 36:1). Il lui fut donné parce qu’il avait vendu son droit d’aînesse contre un plat lentilles rouge (Gn 25:30-34). Par coïncidence, à sa naissance Ésaü était apparu très roux [même mot que « rouge » en hébreu] (Gn 25:25), et une couleur semblable était dominante dans certaines parties du pays qu’Ésaü et ses descendants habitèrent par la suite.

    it-1 964

    Garde

    Lorsqu’un berger ou un gardien de troupeau disait qu’il surveillerait un troupeau, il indiquait qu’il acceptait de garder ces animaux aux conditions prévues par la loi. Il garantissait au propriétaire que les animaux seraient nourris, qu’ils ne seraient pas volés et que dans le cas contraire il paierait une compensation. Toutefois, la responsabilité du gardien n’était pas absolue, car la loi citée plus haut dégageait sa responsabilité si la situation dépassait la compétence humaine, par exemple en cas d’attaque par des bêtes sauvages. Néanmoins, pour que soit dégagée sa responsabilité de gardien, il devait fournir un témoignage au propriétaire, par exemple le cadavre de l’animal déchiré. Après l’examen de ce témoignage, le propriétaire était tenu de déclarer le gardien innocent.

    Le même principe s’appliquait à n’importe quel bien confié à quelqu’un, y compris dans une même famille. L’aîné, par exemple, était considéré comme le gardien légal de ses frères et sœurs. Cela permet de comprendre le souci qu’avait Ruben, le fils aîné, de la vie de Joseph lorsque ses frères parlèrent de le tuer, ce que rapporte Genèse 37:18-30. « Il dit : “Ne frappons pas son âme à mort.” [...] “Ne répandez pas le sang. [...] ne portez pas la main sur lui.” Son intention était de le délivrer de leur main, afin de le faire retourner vers son père. » Et, lorsque Ruben découvrit l’absence de Joseph, son angoisse fut telle qu’« il déchira ses vêtements » et s’écria : « L’enfant a disparu ! Et moi, où faut-il donc que j’aille ? » Il savait qu’il pouvait être tenu pour responsable de la disparition de Joseph. Pour qu’il n’en porte pas la responsabilité, ses frères fabriquèrent astucieusement un témoignage donnant à penser que Joseph avait été tué par une bête sauvage. Ils trempèrent le vêtement rayé de Joseph dans du sang de bouc. Puis ils présentèrent ce témoignage à Jacob, leur père et juge patriarcal, qui dégagea Ruben de toute responsabilité, car à la vue du vêtement de Joseph taché de sang il conclut que Joseph avait été tué (Gn 37:31-33).

    Dans les Écritures, le nom Arabe est essentiellement employé au sens large ; il désigne un habitant de l’Arabie, le vaste pays qui s’étend à l’E. et au S. de la Palestine. Parfois, le contexte et l’usage consacrent ce terme à une tribu ou à un groupe ethnique particulier. — 1R 10:15 ; 2Ch 9:14 ; 21:16.

    Un certain nombre de tribus arabes étaient sémites, puisqu’elles descendaient de Sem par Yoqtân ; d’autres étaient chamitiques, descendant de Cham par son fils Koush (Gn 10:6, 7, 26-30). Certains descendants d’Abraham par Agar et Qetoura s’installèrent aussi en Arabie, comme les fils de Yishmaël, qui “ campaient depuis Havila près de Shour, qui est en face de l’Égypte, jusqu’à l’Assyrie ”. (Gn 25:1-4, 12-18.) On rangeait aussi parmi les Arabes les descendants d’Ésaü qui habitaient la région montagneuse de Séïr. — Gn 36:1-43.

    Avec le temps, il y eut très probablement des mariages entre les Yishmaélites et les descendants d’Abraham par Qetoura (Gn 25:1-4), ce qui peupla des parties de l’Arabie. Puisque Yishmaël et Madiân étaient demi-frères, il est possible que les mariages entre leurs descendants respectifs, avec le mélange de leur sang, de leurs coutumes, de leurs caractéristiques et de leurs activités, soient à l’origine de l’utilisation interchangeable des noms “ Yishmaélites ” et “ Madianites ”, comme dans la description de la caravane qui vendit Joseph comme esclave en Égypte (Gn 37:25-28 ; 39:1). Les hordes qui envahirent Israël aux jours de Guidéôn furent qualifiées tant de Madianites que de Yishmaélites, ces derniers se reconnaissant à leurs anneaux de nez en or. — Jg 8:24 ; voir aussi Jg 7:25 et 8:22, 26.
    Yishmaël “ Il deviendra un zèbre d’homme. Sa main sera contre tous et la main de tous sera contre lui ; et il campera devant la face de tous ses frères.
    Ses descendant deviendront comme la descendance Ésaü.
    L’animosité que Yishmaël nourrissait envers Isaac semble s’être transmise à ses descendants, au point même que ceux-ci haïssaient le Dieu d’Isaac. En effet, le psalmiste cite les Yishmaélites lorsqu’il énumère ‘ ceux qui haïssent intensément ’ Jéhovah (Ps 83:1, 2, 5, 6). Mais, bien sûr, il y eut des exceptions. Par exemple, dans l’organisation mise sur pied par David, Obil, dont il est dit qu’il était Yishmaélite, était préposé aux chameaux du roi. — 1Ch 27:30, 31.

    Mahomet, qui vécut au 570 à 632 de n. è., prétendit être un descendant yishmaélite d’Abraham.
    La prophétie que sa population serait sans nombres. Elle compte à ce jour 2 milliards adeptes.

    La plupart des Arabes étaient des nomades qui menaient une vie pastorale et vivaient sous des tentes (Is 13:20 ; Jr 3:2). D’autres faisaient toutefois du commerce, et certains sont qualifiés de marchands au service de Tyr (Éz 27:21). Les serviteurs de Dieu avaient souvent affaire à eux. Les marchands madianites lié par Yishmaël en route pour l’Égypte auxquels Joseph fut vendu étaient des Arabes, de même que les Sabéens venus du S. de l’Arabie qui firent une incursion et prirent les bovins et les ânesses de Job (1:15) 
    Job 1:15
    La Bible. Traduction du monde nouveau (édition d’étude)
    15 lorsque les Sabéens se sont là même ligné Madianite, Yishmaëlite, Chamite ( Arabe ) ( Ismael, Madianite, Cham)  se sont jetés sur eux et les ont pris, et ils ont tué les serviteurs par l’épée. Je suis le seul à m’être échappé, pour te l’annoncer


    Genèse 36:1 : Pourquoi Ésaü était-il aussi appelé Édom ? (it-1 693).
    « Voici l’histoire d’Ésaü, aussi appelé Édom. »

    Édom était le deuxième nom ou le surnom qu’on donnait à Ésaü, le frère jumeau de Jacob (Gn 36:1). Il lui fut donné parce qu’il avait vendu son droit d’aînesse contre un mets rouge. Par coïncidence, à sa naissance Ésaü était apparu très roux [même mot que “ rouge ” en hébreu], et une couleur semblable était dominante dans certaines parties du pays qu’Ésaü et ses descendants habitèrent par la suite.

    Genèse 37:29-32 : Pourquoi les frères de Joseph ont-ils montré à Jacob le vêtement déchiré et taché de sang qui appartenait à Joseph ? (it-1 964).
    « Plus tard, quand Ruben retourna à la citerne, il vit que Joseph n’y était plus. Alors il déchira ses vêtements. Il alla voir ses frères et s’écria : « L’enfant a disparu ! Et moi, que vais-je faire ? » Alors ils prirent le vêtement de Joseph, tuèrent un bouc et trempèrent le vêtement dans son sang. Puis ils envoyèrent le beau vêtement à leur père, avec ce message : « Voilà ce que nous avons trouvé. S’il te plaît, examine si c’est le vêtement de ton fils ou non. »

    Lorsqu’un berger ou un gardien de troupeau disait qu’il surveillerait un troupeau, il indiquait qu’il acceptait de garder ces animaux aux conditions prévues par la loi. Il garantissait au propriétaire que les animaux seraient nourris, qu’ils ne seraient pas volés et que dans le cas contraire il paierait une compensation. Toutefois, la responsabilité du gardien n’était pas absolue, car la loi citée plus haut dégageait sa responsabilité si la situation dépassait la compétence humaine, par exemple en cas d’attaque par des bêtes sauvages. Néanmoins, pour que soit dégagée sa responsabilité de gardien, il devait fournir un témoignage au propriétaire, par exemple le cadavre de l’animal déchiré. Après l’examen de ce témoignage, le propriétaire était tenu de déclarer le gardien innocent.

    Le même principe s’appliquait à n’importe quel bien confié à quelqu’un, y compris dans une même famille. L’aîné, par exemple, était considéré comme le gardien légal de ses frères et sœurs. Cela permet de comprendre le souci qu’avait Ruben, le fils aîné, de la vie de Joseph lorsque ses frères parlèrent de le tuer, ce que rapporte Genèse 37:18-30. “ Il dit : ‘ Ne frappons pas son âme à mort. ’ [...] ‘ Ne répandez pas le sang. [...] ne portez pas la main sur lui. ’ Son intention était de le délivrer de leur main, afin de le faire retourner vers son père. ” Et, lorsque Ruben découvrit l’absence de Joseph, son angoisse fut telle qu’“ il déchira ses vêtements ” et s’écria : “ L’enfant a disparu ! Et moi, où faut-il donc que j’aille ? ” Il savait qu’il pouvait être tenu pour responsable de la disparition de Joseph. Pour qu’il n’en porte pas la responsabilité, ses frères fabriquèrent astucieusement un témoignage donnant à penser que Joseph avait été tué par une bête sauvage. Ils trempèrent le vêtement rayé de Joseph dans du sang de bouc. Puis ils présentèrent ce témoignage à Jacob, leur père et juge patriarcal, qui dégagea Ruben de toute responsabilité, car à la vue du vêtement de Joseph taché de sang il conclut que Joseph avait été tué - it-1 964

    Les gens déchiraient leurs vêtements pour montrer des émotions fortes, comme la honte, la colère ou bien le deuil. Quand Ruben a appris que son frère Joseph avait été vendu comme esclave, il a été bouleversé et il a « déchiré ses vêtements ». Jacob a cru que son fils Joseph avait été tué par un animal sauvage. Alors lui aussi a déchiré ses vêtements. – WS2014 15/8 p32

    On imagine l’angoisse et la tension que cette situation a occasionnées à Joseph. La haine de ses frères est devenue si intense qu’ils ont fini par le vendre en esclavage. Ses frères aînés le jalousaient tellement qu’“ ils ne pouvaient lui parler paisiblement ”. Ils ont eu la cruauté de le vendre en esclavage et de faire croire à Jacob qu’il avait été tué par une bête sauvage.
    L’envie peut avoir des conséquences dévastatrices. Elle mène parfois à la haine, à l’injustice et au meurtre. Sans compter que, dans chaque cas, la victime ne méritait pas le traitement qu’on lui infligeait.
    La haine criminelle que les demi-frères de Joseph manifestèrent avec tant de violence et leur manque d’égards cruel pour leur père constituent un exemple servant d’avertissement pour tous ceux qui, aujourd’hui, pourraient cultiver de l’animosité à l’égard de leurs frères dans l’assemblée. – TG2011 15/8

    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    LES RÊVES DE JOSEPH - Joseph a eu deux rêves extraordinaires. Dans le premier, il s’est vu avec ses frères en train de lier des bottes de céréales. Celles de ses frères ont alors entouré la sienne et se sont prosternées devant elle tandis qu’elle se tenait debout. Dans le second, le soleil, la lune et 11 étoiles se prosternaient devant Joseph (Genèse 37:6, 7, 9). Que devait faire le garçon : en parler ou se taire ?
    Ces rêves venaient de Jéhovah. Ils avaient une valeur prophétique et Dieu voulait que Joseph transmette le message qu’ils contenaient. En un sens, Joseph devait faire ce que tous les prophètes à venir feraient : annoncer les messages et les jugements de Dieu à son peuple rebelle.
    Avec tact, Joseph a dit à ses frères : « Écoutez, s’il vous plaît, ce rêve. » Quand ils ont compris la signification du rêve, cela ne leur a pas plu du tout. Ils ont répliqué : « Vas-tu vraiment être roi sur nous, ou bien vas-tu vraiment dominer sur nous ? » Le récit poursuit : « Ainsi ils eurent de nouveau sujet à le haïr à propos de ses rêves et à propos de ses paroles. » Lorsque Joseph a raconté son second rêve à son père et à ses frères, la réaction n’a pas été meilleure. « Son père se mit à le réprimander et lui dit : “Que signifie ce rêve que tu as rêvé ? Allons-nous vraiment venir, moi, ainsi que ta mère et tes frères, nous prosterner à terre devant toi ?” » Toutefois, Jacob a continué à réfléchir à cette affaire : Jéhovah communiquait peut-être avec le garçon... (Genèse 37:6, 8, 10, 11).
    Joseph n’était pas le premier — et il ne serait pas le dernier — à qui Jéhovah demandait de relayer un message prophétique qui serait impopulaire et même source de persécutions. Jésus, le plus grand de ces messagers, a dit à ses disciples : « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15:20). Les chrétiens, quel que soit leur âge, peuvent beaucoup apprendre de la foi et du courage du jeune Joseph. – TG2014 1/8 p13
    Les dix demi-frères de Joseph ne manifestaient pas le même attachement aux principes justes que lui-même laissa apparaître dès son jeune âge. À dix-sept ans il faisait paître les moutons avec les fils que Jacob avait eus de Zilpah et de Bilhah. Bien qu’étant plus jeune que ses demi-frères, Joseph montra plus de zèle qu’eux pour les intérêts de son père et, accomplissant son devoir, il fit à son père un mauvais rapport à leur sujet (Gen. 37:2). Il n’agissait pas de façon impitoyable, car ses frères suivaient une mauvaise voie que son père était en droit de connaître. Son attachement aux principes justes a pu contribuer à le faire aimer de Jacob. Mais au lieu de tirer profit de l’exemple de Joseph, ses demi-frères se montrèrent jaloux et manifestèrent la même dureté de cœur que celle qui les avait incités, sous la conduite de Siméon et de Lévi, à massacrer les hommes de Sichem, qui s’étaient efforcés de nouer des relations amicales avec eux et qui étaient alors sans défense. Bien que Siméon et Lévi les meneurs, aient prétendu que ce massacre était justifié, leur père Jacob leur dit : “Vous avez attiré sur moi l’ostracisme, en faisant de moi une puanteur pour les habitants du pays.” Des années plus tard, Jacob maudit la colère de Siméon et de Lévi, “car elle est cruelle, et leur fureur, car elle se montre dure”. (Gen. 34:1-31 ; 49:7.) À cause de leur manque de compassion, quand les demi-frères de Joseph virent que leur père l’aimait plus qu’eux et qu’il lui avait fait un long vêtement rayé du genre chemise (qui ressemblait peut-être à celui que portaient les personnes de haut rang), “ils ne pouvaient lui parler paisiblement”. — Gen. 37:3, 4.

    Plus tard, Joseph fit un rêve qu’il rapporta à ses frères. Dans ce rêve, ses frères étaient en train de lier des gerbes au milieu du champ quand sa gerbe à lui se leva et se tint droite ; les gerbes de ses demi-frères entourèrent sa gerbe et se prosternèrent devant elle. Alors ses frères lui dirent : “Vas-tu donc être roi sur nous ?” Ils eurent ainsi un nouveau sujet de le haïr. Le récit ajoute : “Après cela, il eut encore un autre rêve, et il le raconta à ses frères et dit : ‘Voici que j’ai encore eu un rêve, et voici que le soleil et la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi.’ Puis il le raconta à son père, ainsi qu’à ses frères, et son père le tança et lui dit : ‘Que signifie ce rêve que tu as rêvé ? Allons-nous donc, moi et aussi ta mère et tes frères, venir nous prosterner à terre devant toi ?’ Et ses frères devinrent jaloux de lui, mais son père nota la parole.” Jacob reconnaissait de toute évidence que ces rêves pouvaient avoir une signification. Certes, il pouvait sembler que Joseph manifestait une attitude de supériorité par rapport à ses frères. Mais en réalité, il ne faisait que rapporter ce que Jéhovah lui avait révélé, ce qui donna l’occasion à ses frères de dévoiler l’état de leur cœur. — Gen. 37:5-11.

    La jalousie engendre la haine meurtrière

    Or ses demi-frères allèrent faire paître le petit bétail de leur père dans la région de Sichem, tandis que Jacob résidait à Hébron. Pensant peut-être à l’animosité que les habitants de cette région avaient développée contre ses fils et lui quand ils étaient sortis de Syrie, Jacob s’inquiéta de leur sort. Bien que ce dût être une tâche peu agréable pour lui en raison de l’animosité de ses demi-frères, Joseph n’hésita pas à s’en acquitter pour Jacob, et il alla voir s’ils étaient sains et saufs et si le petit bétail était aussi sain et sauf. Finalement, il les trouva vers Dothan. Mais avant qu’il les ait vus, ses demi-frères l’avaient déjà reconnu et ils commençaient à comploter sa mort. — Gen. 37:12-20.

     Ruben, premier-né de Jacob, essaya de délivrer Joseph des mains de ses frères, “afin de le faire retourner vers son père”. Étant le fils premier-né, il était conscient de sa responsabilité envers Joseph (Gen. 37:22-30). Ruben était sans doute absent quand une caravane d’Ismaélites qui venait de Galaad et se rendait en Égypte passa à proximité. Juda proposa alors de leur vendre Joseph plutôt que de le tuer et de couvrir son sang. Malgré les prières de Joseph pour qu’ils se montrent miséricordieux, ses frères acceptèrent et le vendirent aux Ismaélites pour vingt pièces d’argent. Puis ils égorgèrent un bouc et trempèrent dans son sang le long vêtement qu’ils avaient pris à Joseph. Quand Jacob vit plus tard le vêtement il fut convaincu qu’une bête sauvage mauvaise avait dévoré son fils. Son chagrin était si grand qu’il refusait de se laisser consoler. Finalement, les marchands emmenèrent Joseph en Égypte où ils le vendirent comme esclave à Potiphar, chef des gardes du corps de Pharaon. — Gen. 37:21-36.
    Plus tard, une caravane de Yishmaélites étant en vue, Juda, en l’absence de Ruben, persuada ses frères de vendre Joseph à ces marchands de passage plutôt que de le tuer. — Gn 37:21-27.

    La haine criminelle que les demi-frères de Joseph manifestèrent avec tant de violence et leur manque d’égards cruel pour leur père constituent un exemple servant d’avertissement pour tous ceux qui, aujourd’hui, pourraient cultiver de l’animosité à l’égard de leurs frères dans la congrégation chrétienne. Jésus déclara : “Quiconque continue d’être courroucé contre son frère en répondra au tribunal.” (Mat. 5:22). Mais Joseph se préparait ainsi à devenir la source d’une grande bénédiction pour son peuple, et les souffrances qu’il endurait devaient l’affiner en vue de cette grande responsabilité.
    Jacob aimait tous ses fils, mais il avait une affection particulière pour Joseph. Comment les frères de Joseph ont-ils réagi ? Ils sont devenus envieux et se sont mis à haïr Joseph. Ce dernier n’avait pourtant rien fait pour mériter cela. Mais alors qu’il avait 17 ans, ils l’ont vendu comme esclave, et ils ont menti à leur père : ils lui ont dit qu’un animal avait tué son fils préféré. L’envie les a amenés à briser la paix de la famille, ainsi que le cœur de leur père (Gen. 37:3, 4, 27-34).
    L’exemple des frères de Joseph montre que l’envie peut détruire de bonnes relations et troubler la paix d’une famille. Même si nous n’allons jamais faire ce que les frères de Joseph ont fait, nous avons tous un cœur imparfait et traître. Il n’est donc pas étonnant que nous devions parfois lutter contre l’envie. – TG2020/2 p1 §3

    À la lumière de Genèse 37:12-17, quel parallèle peut-on établir entre la mission de Joseph et celle de Jésus ? Il se trouva que les frères de Joseph faisaient paître des brebis près de Sichem. Leur père avait des raisons d’être inquiet, parce que c’était à cet endroit que Sichem avait souillé Dinah, et que Siméon et Lévi, en compagnie de leurs frères, avaient tué les hommes de la ville. Jacob demanda à Joseph d’aller voir s’ils allaient bien et de l’en informer. Malgré l’animosité que ses frères lui témoignaient, Joseph se mit immédiatement à leur recherche.
    Pareillement, Jésus accepta avec joie la mission que Jéhovah lui confia sur la terre, même si cela devait impliquer de grandes souffrances pour qu’il soit rendu parfait et devienne le principal Instrument de salut. Quel excellent exemple d’endurance Jésus a été pour nous tous – TG1987 1/5 p10 §12

    Jéhovah n’évite pas à ses serviteurs d’être éprouvés. À mesure que la fin de ce système approche, nous aurons sans doute à affronter encore plus de difficultés. L’histoire de Joseph le montre bien. Quand il était jeune, ses demi-frères sont devenus jaloux de lui. Alors ils l’ont vendu en esclavage, et il a été emmené en Égypte (Gen. 37:28). Jéhovah voyait ce qui se passait, et il a certainement été très peiné par la façon dont son fidèle serviteur et ami Joseph était traité. Mais il n’a pas empêché que cela arrive. Plus tard, quand Joseph a été accusé d’avoir essayé de violer la femme de Potiphar et a été jeté en prison, Jéhovah n’est pas intervenu non plus. Mais a-t-il pour autant abandonné Joseph ? Bien au contraire : « Jéhovah faisait réussir ce qu’il faisait » (Gen. 39:21-23). – TG2018/1 p7 §19

    Jacob a cru que son fils Joseph avait été tué par un animal sauvage. Il l’a pleuré « pendant de longs jours », et les membres de sa famille n’ont pas réussi à le consoler. Des années plus tard, l’absence de Joseph le faisait toujours souffrir. Le décès d’un membre de la famille proche déclenchait une période de deuil, mais la mort d’un père, d’une mère ou d’un fils unique apparaît comme un drame encore plus douloureux (Genèse 37:34, 35). Aujourd’hui aussi, beaucoup de personnes qui perdent un proche ressentent un chagrin tenace. Il est naturel d’éprouver ce genre de sentiments pendant longtemps. Chacun vit son deuil différemment ; il serait donc absurde de juger la façon dont quelqu’un réagit à cette terrible épreuve. Ajoutons que celui qui semble avoir une réaction excessive ne devrait pas se le reprocher. – wp2016/3 p4

    Un épisode de la vie de Jacob nous permet également de saisir, dans une certaine mesure, ce que la rançon a coûté à Jéhovah. De tous ses fils, celui que Jacob aime le plus est Joseph. Malheureusement, les frères de Joseph l’envient et le détestent. Un jour, à la demande de son père, Joseph accepte pourtant d’aller voir comment vont ses frères qui, à ce moment-là, font paître le troupeau à une centaine de kilomètres au nord de Hébrôn, où ils vivent habituellement. Imaginez la douleur de Jacob lorsqu’on lui apporte le vêtement de Joseph maculé de sang. “ C’est le long vêtement de mon fils ! ” s’exclame le patriarche. “ Une bête sauvage malfaisante l’aura dévoré ! Certainement Joseph a été mis en pièces ! ” Cette tragédie affecte profondément Jacob, qui mènera deuil sur son fils pendant de nombreux jours (Gen. 37:33, 34). Jéhovah ne réagit pas exactement comme les humains imparfaits. Mais cet épisode de la vie de Jacob nous donne une idée de ce que Dieu a pu ressentir quand, sur la terre, son Fils a été maltraité et soumis à une mort cruelle – TG2010 15/8 §14

    C’est en Genèse 37:35 que le mot “ shéol ” apparaît pour la première fois dans la Bible. Inconsolable à l’idée d’avoir perdu son fils Joseph, Jacob s’exclame : “ Je descendrai en deuil vers mon fils au shéol ! ” Persuadé que son cher Joseph est mort, le patriarche veut mourir pour aller au shéol. Quelques années plus tard, lors d’une famine, neuf de ses autres fils veulent se rendre en Égypte pour s’y ravitailler. Ils demandent à emmener leur plus jeune frère, Benjamin, mais Jacob refuse : “ Mon fils ne descendra pas avec vous, car son frère est mort et il est resté seul. S’il lui arrivait un accident mortel sur le chemin où vous iriez, alors, à coup sûr, vous feriez descendre, dans le chagrin, mes cheveux gris au shéol. ” (Genèse 42:36, 38). Notons que dans ces deux passages la mort n’est pas associée à une sorte d’au-delà, mais au shéol. – TG2005 1/5 p13 §5


    En Genèse 36:20, 21 (ainsi que v. 36:29, 30), il est question de sept cheiks “ fils de Séïr le Horite ”, à savoir Lotân, Shobal, Tsibéôn, Ana, Dishôn, Étser et Dishân. Puis, des versets 36:22 à 28 est établie la liste des sept cheiks avec leurs fils. Au verset 36:25, un des fils de Ana est appelé Dishôn. Certains pensent que ce Dishôn est un petit-fils de Séïr et un neveu du cheik Dishôn, considérant que les sept cheiks sont tous “ fils ” de Séïr au sens strict du terme, c’est-à-dire tous de la même génération.

    D’autres, cependant, prennent le mot “ fils ” au sens large et pensent que le récit présente les sept cheiks simplement comme des descendants de Séïr, et non comme étant de la même génération. C’est pourquoi ils sont d’avis que le Dishôn dont il est question au verset 36:25 est le cheik Dishôn (Gn 36:21, 26) lui-même et non pas son neveu. D’après eux, bien que Dishôn soit effectivement le fils du cheik Ana, il est cité avec les six autres cheiks non parce qu’il est leur frère, mais parce qu’il est leur égal au titre de cheik.

    Titre donné d’ordinaire aux chefs de tribu édomites et horites, les fils d’Ésaü et les fils de Séïr le Horite (Ex 15:15). Le mot hébreu est ʼallouph, “ chef ”, “ chef de millier ”. (Voir Gn 36:15, note.) Cet ancien titre édomite et horite correspond à celui de “ cheik ” qu’aujourd’hui encore les Bédouins donnent aux chefs de tribu. Dans certaines traductions de la Bible, on trouve à la place de “ cheik ” les titres “ chef ”, “ prince ” ou “ duc ”.

    Sept cheiks des Horites sont nommés, tous “ fils de Séïr ”. (Gn 36:20, 21, 29, 30.) Les cheiks d’Édom étaient, semble-t-il, 14 cheiks en tout : sept petits-fils d’Ésaü par Éliphaz, son premier-né qu’il eut de sa femme Ada ; quatre petits-fils par Réouël, qu’il eut de sa femme Basmath ; et trois par les fils que lui donna sa femme Oholibama (Gn 36:15-19). On se demande toutefois s’il faut compter le cheik Qorah, qui est inclus parmi les fils d’Éliphaz. Si la mention de ce cheik est due à une erreur de scribe, comme certains le pensent, c’est qu’il n’y avait que 13 cheiks d’Édom (Gn 36:16, note). Les clans qui se formèrent à partir de ces différents cheiks prirent leurs noms.

    En Genèse 36:40-43 et en 1 Chroniques 1:51-54, on trouve une énumération différente des “ cheiks d’Ésaü [Édom] ”. Il s’agit peut-être de cheiks qui vécurent après ceux de la première liste. Toutefois, certains commentateurs pensent que ces noms ne désignent pas des personnes, mais les villes ou les régions où était centré le territoire de ces différents cheiks. S’en tenant à cette interprétation, la Bible de Crampon (1905), par exemple, traduit ainsi : “ Le chef de Thamna, le chef d’Alva ”, etc.

    TIMNA

    1. Concubine d’Éliphaz le fils d’Ésaü et mère d’Amaleq (Gn 36:10-12). Dans la généalogie de 1 Chroniques 1:36 sont d’abord énumérés cinq fils d’Éliphaz, fils d’Ésaü. Puis sont ajoutés “ Timna et Amaleq ”. Le professeur C. Keil fait à ce propos cette remarque : “ Il apparaît donc que l’addition des deux noms Timna et Amaleq dans la Chronique est simplement un raccourci, que l’auteur pouvait tout à fait se permettre puisque ses lecteurs connaissaient les descendants d’Ésaü par la Genèse. Par ailleurs, de par sa forme (de formation féminine), le nom Timna devait écarter l’idée de quelques exégètes modernes selon laquelle Timna était aussi un fils d’Éliphaz. ” (Commentary on the Old Testament, 1973, vol. III, 1 Chronicles, p. 53). Les six fils d’Éliphaz furent donc cités, mais avec la précision que l’un d’eux, Amaleq, était de Timna, concubine d’Éliphaz. Il faut se souvenir qu’Amaleq devint une nation qui haïssait le peuple de Dieu et dont Jéhovah dit : “ Pour Jéhovah ce sera la guerre avec Amaleq de génération en génération. ” (Ex 17:8-16). Ainsi, les récits, tant de la Genèse que des Chroniques, donnent ce détail concernant l’origine d’Amaleq. Cette Timna est peut-être la même que la no 2.

    2. Fille de Séïr le Horite, donc sœur de Lotân et des autres fils de Séïr (Gn 36:20-22 ; 1Ch 1:39). Peut-être identique à la no 1.

    3. Premier nom figurant dans la liste des 11 “ cheiks d’Ésaü ” ou Édom (Gn 36:40-43 ; 1Ch 1:51-54). De l’avis de nombreux traducteurs, Timna et les autres noms cités sont des noms de personnes (Jé ; Li ; Os ; Sg ; TOB). Toutefois, il est généralement admis que l’expression “ selon leurs familles, selon leurs lieux, d’après leurs noms ” indique qu’il est question d’une tribu ou d’une région. Certaines versions préfèrent par conséquent des expressions comme “ le chef de Thamna ”. (AC.) En fait, en Genèse 36:41, dans la même liste, figure un nom de femme, Oholibama, ce qui pourrait signifier que Timna est un nom de femme. Eusèbe et Jérôme identifient Timna à une localité édomite appelée “ Thamna ”, qui existait à leur époque (Onomasticon, 96, 24-27). Cependant, on ne connaît aujourd’hui l’emplacement d’aucune région qui aurait porté le nom de Timna.

    1. “ Horite ” dont les sept “ fils ” étaient cheiks dans le pays de Séïr avant qu’il ne soit occupé par Ésaü (Édom) (Gn 36:20, 21, 29, 30 ; 1Ch 1:38 ; voir aussi Gn 14:4-6). Il est possible que Séïr ait vécu dans la région montagneuse au S. de la mer Morte et que son nom ait été donné à cette région. On ne sait pas avec certitude si les sept “ fils ” de Séïr étaient ses enfants immédiats ou s’ils comprenaient des descendants plus éloignés. — Voir ANA ; DISHÔN.

    2. Région montagneuse située entre la mer Morte et le golfe d’Aqaba (Gn 36:8, 30 ; Dt 2:1, 8). À l’époque d’Abraham, les Horites habitaient Séïr (Gn 14:6). Plus tard, Ésaü, petit-fils d’Abraham, acquit des terres en Séïr, pendant la période où son frère jumeau Jacob résidait en Paddân-Aram (Gn 32:3). Mais il semble qu’Ésaü ne finit de s’installer à Séïr que quelque temps après le retour de Jacob en Canaan (Gn 36:6-9). Finalement, les Édomites, descendants d’Ésaü, dépossédèrent les Horites (Dt 2:4, 5, 12 ; Jos 24:4), et le pays en vint à être appelé Édom. Toutefois, l’ancien nom Séïr fut également employé pour les descendants d’Ésaü et la région où ils vivaient (Nb 24:18 ; voir aussi 2R 14:7 ; 2Ch 25:11). Il apparaît que durant le règne du roi Hizqiya des hommes de la tribu de Siméon se rendirent au mont Séïr, et que, après avoir anéanti les rescapés des Amaléqites, des Siméonites commencèrent à y résider (1Ch 4:41-43). Pour des détails au sujet de la géographie et de l’histoire de Séïr, voir 

    AMALEQ, AMALÉQITES

    Fils d’Éliphaz, premier-né d’Ésaü et de sa concubine Timna (Gn 36:12, 16). Amaleq étant un des petits-fils d’Ésaü, il était un des cheiks d’Édom (Gn 36:15, 16). Son nom désignait aussi la tribu de ses descendants. — Dt 25:17 ; Jg 7:12 ; 1S 15:2.

    L’opinion de certains, selon laquelle les Amaléqites auraient une origine bien antérieure à Amaleq et ne descendraient pas de ce petit-fils d’Ésaü, n’est pas solidement fondée. L’idée que les Amaléqites existaient avant Amaleq reposait sur la parole proverbiale suivante de Balaam : “ Amaleq fut la première des nations, mais sa fin par la suite, ce sera quand il périra. ” (Nb 24:20). Toutefois, Balaam ne parlait pas ici de l’histoire des nations en général ni de leur origine, sept ou huit siècles plus tôt. Il faisait seulement allusion aux faits historiques relatifs aux Israélites qu’on le chargeait de maudire, moyennant finance, et qui étaient sur le point d’entrer en Terre promise. C’est pourquoi, après avoir cité Moab, Édom et Séïr parmi les ennemis d’Israël, Balaam ajouta qu’Amaleq était en réalité “ la première des nations ” à s’être opposée aux Israélites après leur sortie d’Égypte, quand ils marchaient vers la Palestine, et que sa fin, pour cette raison, “ ce sera quand il périra ”.

    Par conséquent, lorsque Moïse, dans son récit des événements de l’époque d’Abraham, avant la naissance d’Amaleq, parle de “ toute la campagne des Amaléqites ”, c’est selon toute vraisemblance la région que connaissaient ses contemporains qu’il nomme ainsi ; il ne laissait pas entendre que les Amaléqites précédèrent Amaleq (Gn 14:7). Le centre du territoire des Amaléqites se situait au N. de Qadesh-Barnéa, dans le désert du Négueb, au S. de la Palestine, mais tout autour, jusque dans la péninsule du Sinaï et le N. de l’Arabie, des camps leur payaient tribut (1S 15:7). À une certaine époque, ils étendirent peut-être même leur influence jusque dans les collines d’Éphraïm. — Jg 12:15.

    Après l’Exode, les Amaléqites furent “ la première des nations ” à attaquer les Israélites sans avoir été provoquée, et ce à Rephidim, près du mont Sinaï. C’est pourquoi Jéhovah décréta qu’ils seraient finalement anéantis (Nb 24:20 ; Ex 17:8-16 ; Dt 25:17-19). Un an plus tard, quand les Israélites tentèrent d’entrer en Terre promise malgré la parole de Jéhovah, ils furent refoulés par les Amaléqites (Nb 14:41-45). Au temps des juges, par deux fois ces ennemis des Israélites prirent part à des attaques contre eux. D’abord aux jours d’Églôn, roi de Moab (Jg 3:12, 13), puis aux côtés des Madianites et des Orientaux, lorsqu’ils pillèrent le pays d’Israël pendant sept ans, avant que Guidéôn et ses 300 hommes ne leur infligent une défaite écrasante. — Jg 6:1-3, 33 ; 7:12 ; 10:12.

    Eu égard à cette haine persistante, Jéhovah ‘ s’en prit ’ aux Amaléqites quand, dans la période des rois, il ordonna à Saül de les abattre, ce qu’il fit “ depuis Havila jusqu’à Shour, qui est en face de l’Égypte ”. Cependant, Saül passa outre au commandement de Jéhovah : il épargna Agag, leur roi. Mais Dieu ne fut pas bafoué, car “ Samuel tailla en pièces Agag devant Jéhovah, à Guilgal ”. (1S 15:2-33.) David fit plusieurs incursions dans des villages amaléqites. Quand, à leur tour, ceux-ci attaquèrent Tsiqlag et emmenèrent les femmes et les biens de David, ce dernier, accompagné de 400 hommes, les rattrapa et recouvra tout ce qu’ils avaient volé (1S 27:8 ; 30:1-20). Sous le règne de Hizqiya, des hommes de la tribu de Siméon abattirent le reste des Amaléqites. — 1Ch 4:42, 43.

    Après cela, l’histoire biblique ou profane ne fait plus aucune mention directe des Amaléqites. Toutefois, “ Hamân le fils de [...] l’Agaguite ” était probablement un de leurs descendants. En effet, “ Agag ” était le titre ou le nom que portaient certains rois amaléqites (Est 3:1 ; Nb 24:7 ; 1S 15:8, 9). Ainsi, les Amaléqites, comme d’autres peuples désignés nommément, furent exterminés “ pour qu’on sache que toi, dont le nom est Jéhovah, tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ”. — Ps 83:6-18.

    Avez-vous parfois du mal à pardonner ? Cela peut être particulièrement difficile quand quelqu’un nous a fait du tort délibérément. Mais si nous pardonnons de tout cœur à ceux qui sont sincèrement repentants, nous contribuerons à guérir de nombreuses blessures, y compris les nôtres. De plus, nous imiterons la foi de Joseph et l’exemple de son Père miséricordieux, Jéhovah. w15 1/5 p. 15

     Le père de Joseph, Israël, l’aima plus que tous ses frères et lui fit faire un long vêtement rayé semblable à une chemise. À cause de cela, ses demi-frères “se mirent à le haïr et ils ne pouvaient lui parler paisiblement”. Ils trouvèrent une raison supplémentaire de le détester dans les deux rêves qu’il fit; d’après leur interprétation, ces rêves signifiaient qu’il les dominerait un jour. De la même manière, les chefs religieux juifs en vinrent à haïr Jésus parce qu’il était fidèle, que son enseignement était convaincant et qu’il jouissait manifestement de la bénédiction de Jéhovah. — Genèse 37:3-11; Jean 7:46; 8:40. Par la suite, il se trouva que les frères de Joseph faisaient paître des brebis près de Sichem. Leur père avait des raisons d’être inquiet, parce que c’était à cet endroit que Sichem avait souillé Dinah, et que Siméon et Lévi, en compagnie de leurs frères, avaient tué les hommes de la ville. Jacob demanda à Joseph d’aller voir s’ils allaient bien et de l’en informer. Malgré l’animosité que ses frères lui témoignaient, Joseph se mit immédiatement à leur recherche. Pareillement, Jésus accepta avec joie la mission que Jéhovah lui confia sur la terre, même si cela devait impliquer de grandes souffrances pour qu’il soit rendu parfait et devienne le principal Instrument de salut. Quel excellent exemple d’endurance Jésus a été pour nous tous! — Genèse 34:25-27; 37:12-17; Hébreux 2:10; 12:1, 2.

     Les dix demi-frères de Joseph le virent venir de loin. Immédiatement, leur colère s’enflamma contre lui et ils se mirent d’accord pour se débarrasser de lui. Ils avaient d’abord l’intention de le tuer. Mais Ruben, qui craignait de porter la responsabilité du meurtre parce qu’il était l’aîné, les décida à jeter Joseph dans une citerne asséchée: il espérait revenir le chercher plus tard et le libérer. Pendant ce temps, toutefois, Juda persuada ses frères de le vendre comme esclave à des Ismaélites dont la caravane passait. Les frères de Joseph prirent ensuite son long vêtement, le trempèrent dans le sang d’un bouc et l’envoyèrent à leur père. Après l’avoir examiné, Jacob s’exclama: “C’est le long vêtement de mon fils! Une bête sauvage mauvaise l’aura dévoré! Joseph a sûrement été mis en pièces!” Jéhovah doit avoir ressenti une peine semblable à la vue des souffrances de Jésus, lorsqu’il s’est acquitté de sa mission sur la terre. — Genèse 37:18-35; I Jean 4:9, 10.

     C’est alors que la femme de Potiphar tenta de séduire Joseph. Celui-ci la repoussait sans cesse. Un jour, elle saisit son vêtement, qu’il lui abandonna en s’enfuyant. Devant Potiphar, cette femme accusa Joseph de lui avoir fait des avances, et Potiphar le fit jeter en prison. Pendant quelque temps, il fut lié par des entraves de fer. Néanmoins, dans cette prison, en butte à l’adversité, Joseph confirma qu’il était un homme d’intégrité. Ainsi le préposé de la prison lui confia-t-il la responsabilité de tous les prisonniers. — Genèse 39:7-23; 
    Nous ne devons pas conclure de notre examen que le pendant de ces événements dramatiques a lieu suivant l’enchaînement chronologique exact dans lequel Joseph les a vécus. C’est plutôt une série de modèles prophétiques que nous offrent ces événements, modèles qui sont pour notre instruction et qui nous encouragent aujourd’hui. Comme le déclare l’apôtre Paul, “tout ce qui a été écrit jadis a été écrit pour notre instruction, afin que par notre endurance et par la consolation qui vient des Écritures nous ayons l’espérance. Et que le Dieu qui donne l’endurance et la consolation vous accorde d’avoir entre vous la même attitude d’esprit qu’avait Christ Jésus, pour que d’un commun accord et d’une seule bouche vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ”. — Romains 15:4-6.

×
×
  • Create New...

Important Information

Terms of Service Confirmation Terms of Use Privacy Policy Guidelines We have placed cookies on your device to help make this website better. You can adjust your cookie settings, otherwise we'll assume you're okay to continue.