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Eric Ouellet

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  1.  

    Perles spirituelles Genèse 38-39

     

    Ensuite, Juda s’associa également à ses frères pour faire croire à Jacob que Joseph avait été tué par une bête sauvage (Gn 37:31-33). Juda avait alors environ 20 ans.

    La famille de Juda. Il semble qu’après cet incident Juda quitta ses frères. Il dressa sa tente près de Hira l’Adoullamite avec lequel, apparemment, il noua des relations amicales. Durant cette période-là, Juda épousa la fille du Cananéen Shoua, laquelle lui donna trois fils : Er, Onân et Shéla. Ce dernier, le plus jeune, naquit à Akzib. — Gn 38:1-5.

    Selon Genèse 38:15, 16, quelles circonstances ont amené Juda à avoir des relations sexuelles avec une femme qu’il avait prise pour une prostituée ?

    Juda a bel et bien eu des relations sexuelles avec une femme qu’il pensait être une prostituée ; et pourtant, ce n’en était pas une ! Voici ce qui s’est passé, d’après le chapitre 38 de la Genèse :

    Avant que le fils aîné de Juda ait eu un fils de sa femme, Tamar, il fut mis à mort parce qu’il “ était mauvais aux yeux de Jéhovah ”. (Genèse 38:7.) À l’époque, on observait la coutume du mariage léviratique. Ainsi, lorsqu’un homme mourait sans héritier, son frère était tenu d’épouser la veuve, de façon à lui susciter une descendance. Le fait est que le second fils de Juda, Onân, s’est dérobé à son devoir. Il est donc mort, à la suite du jugement de Dieu. Juda a alors fait retourner sa belle-fille Tamar chez son père en attendant que son troisième fils à lui, Shéla, ait l’âge de l’épouser. Les années ont passé ; seulement, Juda n’a pas donné Shéla en mariage à Tamar. Aussi, lorsque la femme de Juda est décédée, Tamar a imaginé un stratagème pour obtenir un héritier de l’Israélite qui était son beau-père. Elle s’est donc déguisée en prostituée du temple et s’est assise au bord de la route par laquelle elle savait que Juda passerait.

    N’ayant pas reconnu Tamar, Juda a eu des relations avec elle. En contrepartie de ses faveurs, elle a habilement obtenu de sa part des gages dont elle s’est servie par la suite pour attester qu’elle était enceinte de lui. Quand la vérité a été connue, Juda n’a pas condamné Tamar, mais a déclaré humblement : “ Elle est plus juste que moi, puisque je ne l’ai pas donnée à Shéla mon fils. ” Comme il convenait, ‘ il n’a plus eu de relations avec elle ’. — Genèse 38:26.

    Juda a mal agi en ne donnant pas Tamar à son fils Shéla, comme il en avait fait la promesse. Il a également eu des relations avec une femme qu’il prenait pour une prostituée du temple. Cela était contraire à la volonté de Dieu, selon laquelle un homme ne devait avoir des relations sexuelles que dans le cadre du mariage (Genèse 2:24). Dans les faits, Juda n’a toutefois pas couché avec une prostituée. Au contraire, il a pris sans le savoir la place de son fils Shéla en consommant le mariage léviratique, et a conçu une descendance légitime.

    Tamar, de son côté, n’a pas commis d’acte immoral. Ses jumeaux n’ont pas été tenus pour des fils de fornication. Lorsque Boaz de Bethléhem s’est uni à Ruth la Moabite par mariage léviratique, les anciens de Bethléhem ont parlé en bien du fils de Tamar, Pérets, en disant à Boaz : “ Que, de la descendance que Jéhovah te donnera de cette jeune femme, ta maison devienne comme la maison de Pérets que Tamar a donné à Juda. ” (Ruth 4:12). Pérets est également inclus dans la liste des ancêtres de Jésus Christ. — Matthieu 1:1-3 ; Luc 3:23-33.

    MARIAGE LÉVIRATIQUE

    “ Léviratique ” vient du latin levir, “ beau-frère ”. Le mariage léviratique est donc la coutume selon laquelle un homme épousait la veuve de son frère décédé qui n’avait pas eu de fils pour lui engendrer une descendance, afin de perpétuer sa lignée. Le verbe hébreu qui signifie “ consommer le mariage léviratique ” ou “ accomplir son devoir de beau-frère ” est yavam ; il est apparenté aux termes hébreux traduits par “ beau-frère ” et ‘ veuve du frère ’. — Gn 38:8 ; Dt 25:5 (note), Dt 25:7.

    La loi relative au mariage léviratique énoncée en Deutéronome 25:5, 6 déclare : “ Si des frères habitent ensemble et que l’un d’eux soit mort sans avoir de fils, la femme du mort ne peut pas devenir au-dehors la propriété d’un homme étranger. Son beau-frère ira vers elle, il devra la prendre pour femme et consommer avec elle le mariage léviratique. Et voici ce qui devra arriver : le premier-né qu’elle mettra au monde devra succéder au nom de son frère à lui, qui est mort, afin que son nom ne soit pas effacé d’Israël. ” Sans aucun doute, cette loi était appliquée que le frère survivant soit marié ou non.

    Jéhovah est celui “ à qui toute famille au ciel et sur la terre doit son nom ”. (Ép 3:15.) Il attache du prix à la préservation du nom de famille et de la lignée familiale. Ce principe avait été suivi à l’époque patriarcale avant d’être inclus dans l’alliance de la Loi contractée avec Israël. La femme ne devait pas “ devenir au-dehors la propriété d’un homme étranger ”, autrement dit elle ne devait pas se marier avec quelqu’un d’extérieur à la famille. Une fois que son beau-frère l’avait prise pour femme, le premier-né portait le nom du défunt et non celui du beau-frère. Cela ne veut pas dire que l’enfant portait automatiquement le même prénom, mais qu’il perpétuait la lignée familiale et que la possession héréditaire demeurait dans la maisonnée du défunt.

    L’expression “ si des frères habitent ensemble ” ne voulait apparemment pas dire qu’ils habitaient dans la même maison, mais à proximité. Cependant, selon la Mishna (Yebamot II, 1, 2) cette expression désigne la même époque et non le même endroit. Il va de soi que si les frères vivaient loin l’un de l’autre, le survivant avait du mal à s’occuper à la fois de son héritage et de celui de son frère jusqu’à ce qu’un héritier puisse s’en charger. Cela dit, les héritages familiaux étaient habituellement dans la même région.

    Le cas de Juda constitue un exemple de mariage léviratique à l’époque patriarcale. Il prit Tamar comme femme pour Er, son premier-né, mais celui-ci se révélant méchant aux yeux de Dieu, Jéhovah le fit mourir. “ Alors Juda dit à Onân [le frère d’Er] : ‘ Aie des rapports avec la femme de ton frère, consomme avec elle le mariage léviratique et suscite une descendance à ton frère. ’ Mais Onân savait que cette descendance ne serait pas à lui ; voici donc ce qui se produisit : quand il lui arrivait d’avoir des rapports avec la femme de son frère, il laissait le sperme se perdre à terre, pour ne pas donner de descendance à son frère. ” (Gn 38:8, 9). Comme Onân refusa de remplir son obligation en rapport avec la disposition qu’était le mariage léviratique, Jéhovah le fit mourir. Juda dit alors à Tamar d’attendre que son troisième fils, Shéla, grandisse, mais il ne demanda pas à Shéla d’accomplir son devoir envers Tamar.

    À un moment donné, après que la femme de Juda fut morte, Tamar provoqua une situation qui lui permette d’obtenir un héritier par son beau-père. À cet effet, elle se déguisa en se mettant un châle et un voile, puis elle s’assit au bord de la route par laquelle elle savait que Juda passerait. Juda la prit pour une prostituée et eut des rapports avec elle. Tamar obtint de lui des gages comme preuve de leurs relations et, lorsque la vérité se fit jour, Juda ne la condamna pas, mais déclara qu’elle était plus juste que lui. Le récit précise qu’il n’eut plus de relations avec elle quand il apprit qui elle était. Ainsi, Juda lui-même donna involontairement un héritier à Er par sa belle-fille. — Gn 38.

    Sous la Loi, dans le cas où un beau-frère refusait d’accomplir son devoir, la veuve devait porter l’affaire devant les anciens de la ville et les en informer. Le beau-frère devait comparaître devant eux et déclarer son refus d’épouser la veuve. Là-dessus, celle-ci devait lui retirer la sandale du pied et lui cracher au visage. Après cela, ‘ le nom dont on devait appeler cet homme en Israël était : “ La maison de celui à qui l’on a retiré la sandale ” ’, expression d’opprobre à l’égard de sa maisonnée. — Dt 25:7-10.

    Le geste consistant à enlever la sandale tire peut-être son origine du fait que, lorsqu’un homme prenait possession d’un terrain, il le signalait en posant le pied sur le sol et affirmait son droit de possession en se tenant sur ce terrain, chaussé de ses sandales. En retirant sa sandale pour la tendre à quelqu’un d’autre, il renonçait à sa position et à son bien en présence de témoins officiels, les anciens à la porte de la ville. — Ru 4:7.

    Le livre de Ruth donne davantage d’éclaircissements sur le sujet. Un Judéen du nom d’Élimélek mourut, ainsi que ses deux fils, laissant veuves Naomi et ses deux belles-filles. Un homme appelé “ un tel ” dans la Bible était un proche parent d’Élimélek, un frère peut-être. Étant le plus proche parent, il était appelé le goʼél, c’est-à-dire le racheteur. Il refusa de remplir son devoir, mais ôta sa sandale et la donna sans doute à Boaz, qui était le plus proche parent après lui, lui abandonnant ainsi le droit de rachat. Boaz acheta alors la terre d’Élimélek et prit de ce fait Naomi, mais comme Naomi avait passé l’âge d’enfanter, c’est Ruth, sa belle-fille veuve, qui devint la femme de Boaz afin d’élever un enfant pour le nom d’Élimélek. À la naissance de l’enfant, Obed, les voisines dirent : “ Un fils est né à Naomi ”, car elles considéraient l’enfant comme le fils d’Élimélek et de Naomi. Boaz et Ruth accomplirent un service pour Jéhovah, le nom donné à leur fils signifiant “ Serviteur, Quelqu’un qui sert ”. Jéhovah bénit cette action puisqu’Obed devint l’ancêtre de David et figure ainsi dans l’ascendance directe de Jésus Christ. — Ruth 4.

    De toute évidence, le droit du mariage léviratique allait au parent masculin le plus proche, comme cela ressort de la loi sur l’héritage, c’est-à-dire au frère aîné, aux autres frères selon leur âge, puis à l’oncle paternel, etc. (Nb 27:5-11.) Selon Matthieu 22:23-28 et Luc 20:27-33, où il est question du mariage léviratique, le devoir d’épouser une veuve sans enfant incombait successivement aux frères du défunt, dans le cas où ils mouraient l’un après l’autre. Un des frères ne pouvait manifestement pas supplanter le frère aîné, qui était le premier à devoir s’acquitter de cette obligation, à moins qu’il n’ait refusé de l’assumer.

    TAMAR

    (Palmier).

    1. Belle-fille de Juda le fils de Jacob. Tamar épousa Er, le fils aîné de Juda, mais Jéhovah le fit mourir à cause de sa méchanceté et Tamar se retrouva veuve. On la donna à Onân, mais il n’accomplit pas son devoir de beau-frère, raison pour laquelle Jéhovah le fit également mourir, si bien que Tamar resta encore veuve et sans enfant.
    Tamar dissimula alors son identité, se déguisant en prostituée afin d’amener Juda lui-même à avoir des relations sexuelles avec elle. Elle eut en outre l’intelligence de prendre en gage son anneau à cachet, son cordon et son bâton. Lorsque Juda apprit que Tamar était enceinte, il ordonna aussitôt qu’on la brûle après l’avoir lapidée (voir Jos 7:15, 25). Mais quand il s’aperçut que Tamar, grâce à une ruse, avait conçu un héritier et qu’il en était le père, il s’exclama : “ Elle est plus juste que moi. ” Tamar eut un accouchement difficile et mit au monde des jumeaux, Pérets et Zérah (Gn 38:6-30). La ligne généalogique qui aboutit au Messie passe par son fils Pérets. — Ru 4:12, 18-22 ; 1Ch 2:4 ; Mt 1:3.

    Pour recevoir la vie éternelle il faut avoir une attitude raisonnable, celle de Dieu, non seulement à l’égard de l’argent, mais également à l’égard des questions sexuelles. Or la Bible les aborde avec franchise et vérité. En fait, la Bible est un livre qui raconte la vie de nombreux hommes ; or la sexualité fait partie intégrante de la vie humaine. Si les Écritures relatent les joies que procure un mariage honorable (Gen. 26:8 ; Prov. 5:15-20 ; I Cor. 7:1-5), elles traitent aussi des perversions sexuelles. Ainsi, dans le livre de la Genèse, il est question des passions homosexuelles des habitants de Sodome, des relations de Lot avec ses filles alors qu’il était ivre, du viol de Dinah, fille de Jacob, de Juda, qui coucha avec sa belle-fille qu’il avait prise pour une prostituée, et de la femme de Potiphar qui tenta de séduire Joseph. — Gen. 19:4, 5, 30-38 ; 34:1, 2 ; 38:12-26 ; 39:7-16.

     Certains critiquent la Bible parce qu’elle dépeint la vie sous ses couleurs véritables et qu’elle révèle la corruption des hommes. Mais la Bible ne le fait pas dans le but de stimuler les passions ou d’encourager le mal. Bien au contraire, elle indique très souvent les conséquences fâcheuses de la mauvaise conduite. Si ces récits ont été consignés, c’est également pour que nous en tirions des leçons vitales. Voyons, par exemple, ce qui se passa dans la maison du roi David.

    Loi

    Mœurs. La fornication était déshonorante et passible d’un châtiment, particulièrement dans le cas de personnes fiancées ou mariées (un adultère) (Gn 38:24-26 ; 34:7). Quand un homme mourait sans avoir de fils, on observait le mariage léviratique. Le frère du défunt avait le devoir d’épouser la veuve, et le premier-né de cette union héritait des biens du défunt et perpétuait son nom. — Dt 25:5, 6 ; Gn 38:6-26.

    Propriété. En règle générale, il semble que la propriété individuelle n’existait pas, à l’exception de quelques biens personnels. La famille possédait en commun tous les troupeaux, les biens meubles de la maisonnée, et l’équipement. — Gn 31:14-16.

    Sous la Loi. La Loi que Dieu donna à Israël condamnait la prostitution, même s’il y avait des prostituées dans le pays (Pr 7). La Loi ordonnait : “ Ne profane pas ta fille en en faisant une prostituée, de peur que le pays ne se livre à la prostitution et que le pays ne soit rempli de mœurs déréglées. ” (Lv 19:29 ; 21:9). Le septième commandement condamnait l’adultère (Ex 20:14 ; Dt 5:18) ; la peine était la mort pour les deux partenaires (Lv 20:10). Une jeune femme reconnue coupable de s’être mariée en se prétendant faussement vierge devait être mise à mort par lapidation (Dt 22:13-21). La fille fiancée qui commettait la fornication avec un autre homme était considérée de la même façon qu’une femme adultère, et elle était mise à mort (Dt 22:23, 24). La fille célibataire qui commettait la fornication devait se marier avec l’homme qui l’avait séduite, à moins que son père ne consente pas au mariage. — Ex 22:16, 17 ; Dt 22:28, 29.

    Genese 39 

     Considérons maintenant le chapitre 39 de la Genèse. Il est consacré à Joseph, arrière-petit-fils d’Abraham, qui avait été vendu comme esclave en Égypte. Néanmoins, “ Jéhovah fut avec Joseph ”. (Gn 39 Versets 1, 2.) Même Potiphar, son maître égyptien, s’est rendu compte que “ Jéhovah était avec ” Joseph (Gn 39 verset 3). Ce dernier a cependant subi une épreuve très pénible. Il a été accusé faussement de tentative de viol sur la femme de Potiphar et a été emprisonné (Gn 39 versets 7-20). Il s’est retrouvé “ dans le cachot ” ; “ on tortura ses pieds par des entraves, son âme entra dans les fers ”. — Genèse 40:15 ; Psaume 105:18.

     Que s’est-il produit durant cette épreuve particulièrement rude ? “ Jéhovah resta avec Joseph, et il étendait sur lui sa bonté de cœur. ” (Gn 39 Verset 21a). Un certain acte de bonté de cœur a provoqué une série d’événements qui ont abouti au soulagement de Joseph. Jéhovah a permis à Joseph de “ trouver faveur aux yeux du fonctionnaire principal de la maison d’arrêt ”. (Gn 39 Verset 21b.) Ce fonctionnaire lui a du coup confié des responsabilités (Gn 39 verset 22). Puis Joseph a rencontré l’homme qui a finalement attiré sur lui l’attention de Pharaon, le roi d’Égypte

    Joseph, fils de Jacob, a joué un rôle marquant en sauvant les Israélites. Sa vie était-elle prophétique? Souvenons-nous que Joseph a enduré les mauvais traitements injustifiés de ses frères; qu’il a affronté diverses épreuves sur un sol étranger; que grâce à sa foi inébranlable, il est demeuré intègre; enfin, qu’il a été élevé à la fonction d’administrateur — dont il s’est acquitté avec sagesse — au temps d’une famine désastreuse (Genèse 39:1-3, 7-9; 41:38-41). Ne percevons-nous pas le parallèle avec la vie de Jésus?

    9 C’est dans l’adversité que Jésus est devenu le Pain de Vie au sein d’un monde affamé “d’entendre les paroles de Jéhovah”. (Amos 8:11; Hébreux 5:8, 9; Jean 6:35.) Dans leurs relations avec Joseph, Jacob et Pharaon nous font tous les deux penser à Jéhovah et à ce qu’il accomplit par l’entremise de son Fils (Jean 3:17, 34; 20:17; Romains 8:15, 16;Luc 4:18). D’autres personnes encore ont pris part à ce drame vécu, et nous examinerons avec intérêt le rôle qu’elles ont joué. À cette occasion, nous nous souviendrons que nous dépendons du Grand Joseph, Christ Jésus. Combien nous lui sommes reconnaissants de nous préserver de la famine mortelle en ces “derniers jours” qui vont en empirant! — II Timothée 3:1, 13.

    Archéologie

    Égypte. C’est à propos de la venue de Joseph en Égypte puis de l’arrivée et du séjour de toute la famille de Jacob dans ce pays que la Bible fournit les renseignements les plus détaillés sur l’Égypte. Les découvertes archéologiques démontrent que l’image qu’en donnent les Écritures est on ne peut plus fidèle et qu’elle n’aurait raisonnablement pas pu être présentée ainsi par un écrivain qui aurait vécu longtemps après les événements relatés (comme certains critiques l’ont affirmé à propos du rédacteur de cette partie de la Genèse). Aussi J. Duncan, dans son livre New Light on Hebrew Origins (1936, p. 174), écrit-il à propos de l’auteur du récit concernant Joseph : “ Il fait un emploi exact des titres authentiques en usage à l’époque dont il parle, et là où il n’y a pas de terme hébreu équivalent, il adopte tout simplement le mot égyptien et le transcrit en hébreu. ” Les noms égyptiens, la fonction de gérant domestique de Potiphar confiée à Joseph, les maisons d’arrêt, les titres de “ chef des échansons ” et de “ chef des panetiers ”, l’importance que les Égyptiens accordaient aux rêves, l’habitude des boulangers (panetiers) égyptiens de porter les corbeilles de pain sur la tête (Gn 40:1, 2, 16, 17), la fonction de premier ministre et d’administrateur des vivres que le pharaon accorda à Joseph, la façon dont il l’investit de cette fonction, l’horreur que les gardiens de moutons inspiraient aux Égyptiens, la forte influence des magiciens à la cour égyptienne, l’installation des Israélites dans le pays de Goshèn, les coutumes funéraires des Égyptiens, toutes ces indications et bien d’autres contenues dans la Bible sont clairement corroborées par les découvertes archéologiques faites en Égypte. — Gn 39:1–
    Joseph en prison.
    Joseph utilisera un terme qui signifie littéralement « fosse », ce qui évoque un endroit obscur où ne perce aucune lueur d’espoir (Genèse 40:15, note). Le livre des Psaumes nous apprend que Joseph subit d’autres mauvais traitements encore : « On lui imposa des chaînes aux pieds, on lui passa le cou dans un collier de fer » (Psaume 105:17, 18, BFC). Comment les Égyptiens traitaient-ils leurs prisonniers ? Parfois, ils leur ramenaient les bras derrière le dos pour les attacher au niveau des coudes. Ou alors, ils leur mettaient un collier de fer qui leur enserrait le cou. 

    JOSEPH n’avait que 17 ans à l’époque où il fut emmené en Égypte. Arrivé dans le pays, il fut vendu à Potiphar, fonctionnaire de la cour de Pharaon, roi d’Égypte.

    Joseph servait fidèlement Potiphar. Quand il fut plus âgé, son maître fit de lui le chef de sa maison. Pourquoi alors est-il ici en prison? C’est à cause de la femme de Potiphar.

    Joseph était bel homme. Or il arriva que la femme de Potiphar le sollicita: elle voulait qu’il couche avec elle. Sachant que c’était très mal, Joseph refusa. La femme en fut très mortifiée. Quand son mari fut revenu à la maison, elle lui mentit en disant: ‘Joseph a tenté de coucher avec moi!’ Potiphar crut sa femme. Il s’indigna grandement contre Joseph et le fit jeter en prison.

    Le chef de la prison ne tarda pas à s’apercevoir que Joseph était un homme de valeur. Il lui confia la garde de tous les prisonniers. Un jour, Pharaon s’irrita contre son échanson et son panetier et les fit enfermer en prison. Une nuit, les deux hommes firent chacun un rêve spécial dont ils ignoraient la signification. Le lendemain, Joseph leur dit: ‘Racontez-moi vos rêves.’ Ils les lui racontèrent et Joseph les leur interpréta.

    Voici ce que Joseph dit à l’échanson: ‘Dans trois jours, Pharaon te fera relâcher et tu retrouveras ton emploi.’ Joseph lui dit encore: ‘Quand tu seras libre, parle de moi à Pharaon et tâche de me faire sortir de prison.’ Mais voici ce que Joseph dit au panetier: ‘Dans trois jours, Pharaon te fera décapiter.’

    Et juste comme Joseph l’avait dit, ainsi arriva-t-il. Au bout de trois jours, Pharaon fit décapiter le panetier, mais l’échanson, lui, fut libéré et reprit son service. L’échanson oublia Joseph. Il ne dit rien à Pharaon et Joseph resta en prison.

    Genèse 39:1-23; 40:1-23.
    La patience de Joseph
    Toutefois, deux ans plus tard, il fut libéré et devint finalement le deuxième personnage de l’Égypte. Au lieu d’être impatient, Joseph a attendu Jéhovah. Cela lui a valu d’être béni d’une façon qui a permis la survie tant des Israélites que des Égyptiens. — 

    Ruben, le premier-né, voulut déjouer le complot meurtrier de ses frères. Il leur conseilla de ne pas tuer Joseph, mais de le jeter dans une citerne asséchée. Quand Joseph arriva, ses frères le dépouillèrent de son long vêtement rayé et suivirent la suggestion de Ruben. Plus tard, une caravane de Yishmaélites étant en vue, Juda, en l’absence de Ruben, persuada ses frères de vendre Joseph à ces marchands de passage plutôt que de le tuer. — Gn 37:21-27.

    Vendu en esclavage. Bien que Joseph les ait supplié de faire preuve de compassion, ses frères le vendirent pour 20 pièces d’argent (Gn 37:28 ; 42:21). Plus tard, ils trompèrent Jacob en lui faisant croire que Joseph avait été tué par une bête sauvage. Le chagrin que Jacob, alors avancé en âge, éprouva à cause de la perte de son fils fut tel qu’il refusa de se laisser consoler. — Gn 37:31-35.

    Les marchands emmenèrent finalement Joseph en Égypte et le vendirent à Potiphar, le chef de la garde personnelle de Pharaon (Gn 37:28, 36 ; 39:1). Cet achat de l’Égyptien Potiphar n’avait rien d’inhabituel. En effet, des papyrus anciens indiquent que les esclaves syriens (Joseph était à demi syrien [Gn 29:10 ; 31:20]) étaient très prisés en Égypte.

    Tout comme Joseph avait servi diligemment les intérêts de son père, de même il se montra un esclave travailleur et digne de confiance. Tout ce qu’il faisait réussissait, car Jéhovah le bénissait. Potiphar finit donc par lui confier la gestion de toute sa maison. Il semble donc que Joseph ait été établi surintendant, une fonction mentionnée dans les récits égyptiens en rapport avec les grandes maisons des Égyptiens influents. — Gn 39:2-6.

    Il résiste à la tentation. Entre-temps, Joseph était devenu un très beau jeune homme. Aussi la femme de Potiphar s’éprit-elle de lui. Elle lui demanda à maintes reprises d’avoir des relations avec elle. Mais Joseph, éduqué dans la voie de la droiture, repoussa ses avances, en disant : “ Comment [...] pourrais-je commettre ce grand mal et pécher vraiment contre Dieu ? ” Toutefois, Joseph n’était pas pour autant à l’abri du danger. Comme le révèlent les découvertes archéologiques, les demeures égyptiennes étaient conçues de telle façon qu’il fallait en traverser la partie principale pour accéder aux magasins. Si la maison de Potiphar était construite selon cet agencement, il était impossible à Joseph d’éviter toute rencontre avec la femme de son maître. — Gn 39:6-10.

    Finalement, la femme de Potiphar profita de ce qu’elle jugea être le bon moment. Un jour qu’il n’y avait aucun autre homme dans la maison, excepté Joseph qui faisait son travail, elle saisit son vêtement, en disant : “ Couche avec moi ! ” Mais Joseph abandonna son vêtement dans sa main et prit la fuite. Alors elle se mit à crier, puis fit croire que Joseph lui avait fait des avances immorales. Quand sa femme lui raconta l’incident, Potiphar entra en fureur et fit jeter Joseph dans la maison d’arrêt, celle où étaient détenus les prisonniers du roi. — Gn 39:11-20.

    En prison. Il semble qu’au début Joseph ait été traité durement dans la prison. “ On tortura ses pieds par des entraves, son âme entra dans les fers. ” (Ps 105:17, 18). Mais, par la suite, sa conduite exemplaire dans l’adversité et la bénédiction de Jéhovah valurent à Joseph d’être placé par le fonctionnaire principal de la maison d’arrêt à une position de confiance au-dessus des autres prisonniers. À cette fonction, Joseph se montra, là encore, un administrateur capable qui veillait à ce que tout le travail soit exécuté. — Gn 39:21-23.

    Plus tard, deux fonctionnaires de Pharaon, le chef des échansons et le chef des panetiers, furent mis dans la même prison, et Joseph fut chargé de les servir. Par la suite, chacun de ces deux hommes eut un rêve que Joseph, après en avoir attribué l’interprétation à Jéhovah, leur expliqua. Le rêve de l’échanson annonçait qu’il serait rétabli dans sa fonction trois jours après. C’est pourquoi Joseph, dans l’espoir d’être libéré de prison, le pria de se souvenir de lui et de faire mention de lui à Pharaon. Il expliqua que c’était par un rapt qu’il avait été enlevé du “ pays des Hébreux ”, et qu’il n’avait rien fait qui mérite la prison. Probablement pour ne pas présenter sa famille sous un mauvais jour, Joseph préféra taire l’identité de ses ravisseurs. Il interpréta ensuite le rêve du panetier, disant qu’il serait mis à mort dans les trois jours. Les deux rêves se réalisèrent trois jours plus tard, à l’occasion de l’anniversaire de Pharaon. Sans aucun doute, ces événements donnèrent à Joseph une plus grande confiance en la réalisation de ses propres rêves et l’aidèrent à endurer

    Joseph endure grâce à la miséricorde de Jéhovah

    Joseph ne permit jamais à ces moments pénibles de l’aigrir ni de le détourner du vrai Dieu. Bien au contraire, il se confia entièrement dans la force salvatrice et protectrice de Jéhovah, ce qui lui valut d’être béni dans tout ce qu’il faisait. Son service zélé pour Potiphar lui valut par la suite d’être élevé au rang de premier intendant de sa maison. À diverses reprises la femme de Potiphar essaya vainement de séduire Joseph, qui resta fermement déterminé à ne pas pécher contre son Dieu. Ayant échoué dans sa tentative, la femme de Potiphar accusa faussement Joseph d’avoir essayé de la violer. Potiphar crut le récit de sa femme et Joseph fut jeté en prison. — Gen. 39:1-20.


    Pendant un certain temps, Joseph fut traité durement (Ps. 105:17, 18). Toutefois, son application au travail et sa confiance en Jéhovah furent récompensées. Il reçut de nouvelles responsabilités, et sa conduite exemplaire malgré les difficultés lui valut d’être placé à une position de confiance au-dessus des autres prisonniers. Parmi ceux-ci, il y eut bientôt deux serviteurs de Pharaon : le chef de ses échansons et le chef de ses panetiers. Plus tard, ils eurent chacun un rêve. Le lendemain, ils étaient abattus, car personne ne pouvait interpréter leurs rêves. Sensible à leur peine et tout en rendant l’honneur à Jéhovah Dieu, Joseph les leur interpréta. Les choses se passèrent exactement comme il leur avait dit. Trois jours plus tard, le chef des échansons retrouva la faveur de Pharaon, tandis que le chef des panetiers fut pendu. Sans aucun doute encouragé par la faveur que Jéhovah lui témoignait en lui donnant l’interprétation de ces rêves et convaincu de l’origine divine de ses propres rêves, Joseph pria le chef des échansons de parler à Pharaon en sa faveur, ce qu’il accepta. Mais une fois libéré il oublia, jusqu’au moment où, deux ans plus tard, Pharaon lui-même fit des rêves qu’il ne put interpréter. Tous les prêtres-magiciens d’Égypte s’étant montrés incapables de les expliquer, le chef des échansons se souvint de sa propre expérience avec Joseph et il la rapporta à Pharaon. On fit sortir immédiatement Joseph de la prison pour qu’il interprète les rêves de Pharaon. — Gen. 39:21

    Cela n’indique-t-il pas clairement que nous avons tout intérêt à nous montrer miséricordieux ? Paul nous certifie que “chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même”. (Rom. 14:12.) Qu’il est réconfortant de savoir que “la miséricorde, triomphante, se glorifie aux dépens du jugement” ! Que ce soit aujourd’hui, dans un moment critique, ou lors du Jour du Jugement, qui approche rapidement (II Pierre 3:7), quand il s’agira de rendre compte pour nous-mêmes à Dieu et à Jésus Christ, le Juge qu’il a établi, notre situation dépendra entre autres choses de la miséricorde que nous aurons témoignée au cours de notre vie passée. C’est par conséquent l’obéissance au commandement de Jésus nous ordonnant d’aimer en toutes circonstances qui nous aidera à mener une vie riche en miséricorde, contribuant ainsi à la louange de Jéhovah et à la paix dans la congrégation.
    En vérité, Joseph fut un fidèle témoin de Jéhovah. Il attira l’honneur sur son Dieu par sa conduite envers ses frères, dans la maison de Potiphar, dans la prison du roi et en sa qualité d’organisateur du ravitaillement en Égypte. Jamais il ne laissa échapper une occasion de rendre témoignage à la suprématie de Dieu : à la femme de Potiphar, à ses compagnons de captivité, à Pharaon et, à maintes reprises, à ses frères. Sans aucun doute le récit de sa vie contribue à nous équiper complètement pour toute bonne œuvre.

    Outre sa vie exemplaire, Joseph offre pour nous un intérêt du fait que Jéhovah Dieu l’employa pour préfigurer le véritable Sauveur du monde, Jésus-Christ, le grand Administrateur de la nourriture spirituelle. Et, pour sa conduite fidèle, Joseph sera, lors de la résurrection, l’un de ceux que le Christ, celui qu’il préfigurait, établira princes sur toute la terre. — Ps. 45:17.
    Le récit fournit cette réponse rassurante : « Jéhovah resta avec Joseph, et il étendait sur lui sa bonté de cœur » (Genèse 39:21). Aucun mur de prison, aucune entrave, aucun cachot ne peut empêcher la bonté de cœur de Jéhovah d’atteindre ses serviteurs (Romains 8:38, 39). Nous imaginons très bien Joseph confier ses angoisses à son cher Père céleste dans la prière, puis ressentir la paix et la sérénité que seul « le Dieu de toute consolation » peut offrir

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