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Eric Ouellet

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  1.  

    Soumettons-nous fidèlement à l’autorité établie par Dieu, attention à l’orgueil et à la présomption

    “ Jéhovah est notre Juge, Jéhovah est notre Législateur, Jéhovah est notre Roi. ” — ISAÏE 33:22.


    EN 1513 avant notre ère, la nation d’Israël est venue à l’existence. À ce moment-là, elle n’avait ni capitale, ni territoire, ni roi visible. Ses sujets étaient d’anciens esclaves. Néanmoins, sous un autre rapport encore, cette nouvelle nation était unique. Elle avait pour Juge, Législateur et Roi invisible Jéhovah Dieu (Exode 19:5, 6 ; Isaïe 33:22). Aucune autre nation ne pouvait en dire autant.

    Jéhovah étant un Dieu d’ordre ainsi qu’un Dieu de paix, il est logique qu’une nation dirigée par ses soins soit bien organisée (1 Corinthiens 14:33). Tel était le cas d’Israël. Mais comment une organisation terrestre et visible pouvait-elle être administrée par un Dieu invisible. Il est instructif d’examiner comment Jéhovah gouvernait cette nation de l’Antiquité ; nous constaterons en particulier que ses manières d’agir envers Israël soulignent l’importance de se soumettre fidèlement à l’autorité qu’il établit.

    Le gouvernement de l’Israël antique

    Jéhovah était le Roi invisible d’Israël, mais il a établi des hommes fidèles au rang de représentants visibles. Des chefs, des chefs de maison paternelle et des anciens remplissaient les fonctions de conseillers et de juges (Exode 18:25, 26 ; Deutéronome 1:15). N’en concluons pas que, sans la direction divine, ces hommes étaient capables de juger avec un discernement et une intelligence sans faille. Ils n’étaient pas parfaits et ne pouvaient pas lire dans le cœur de leurs coreligionnaires. Toutefois, les juges qui craignaient Dieu étaient aptes à donner des conseils utiles, dans la mesure où ceux-ci étaient fondés sur la Loi de Jéhovah. — Deutéronome 19:15 ; Psaume 119:97-100.
    Seulement, pour être juge, il ne suffisait pas de connaître la Loi. En raison de leur imperfection, les anciens devaient refréner leurs tendances mauvaises (l’égoïsme, la partialité, l’avidité) qui risquaient de faire dévier leur jugement. Moïse leur a dit : “ Vous ne devez pas avoir de partialité dans le jugement. Vous entendrez le petit comme le grand. Il ne faut pas que vous preniez peur à cause d’un homme, car le jugement appartient à Dieu. ” Les juges d’Israël jugeaient donc à la place de Dieu... un honneur redoutable ! — Deutéronome 1:16, 17.

    Jéhovah a pris d’autres dispositions pour combler les besoins spirituels de ses serviteurs. Avant même leur arrivée en Terre promise, il leur a ordonné de bâtir le tabernacle, centre du vrai culte. Il a également établi une prêtrise qui devait enseigner la Loi, offrir des animaux en sacrifice et brûler de l’encens matin et soir. Il a installé Aaron, le frère aîné de Moïse, à la fonction de grand prêtre et a chargé les fils d’Aaron d’aider leur père à s’acquitter de ses devoirs. — Exode 28:1 ; Nombres 3:10 ; 2 Chroniques 13:10, 11.
    La tâche était gigantesque : il s’agissait de satisfaire les besoins spirituels de plusieurs millions de personnes, et les prêtres étaient relativement peu nombreux. Dieu a donc prévu que d’autres membres de la tribu de Lévi les secondent. Il a dit à Moïse : “ Tu devras donner les Lévites à Aaron et à ses fils. Ce sont des donnés, donnés à lui, d’entre les fils d’Israël. ” — Nombres 3:9, 39.
    Les Lévites étaient bien organisés. Ils étaient divisés d’après leurs trois familles, les Guershonites, les Qehathites et les Merarites, qui chacune avait un travail à accomplir (Nombres 3:14-17, 23-37). Certaines tâches semblaient peut-être plus importantes que d’autres, mais toutes étaient indispensables. Étant donné leur travail, les Lévites qehathites évoluaient à proximité de l’arche de l’alliance et du mobilier du tabernacle. Il n’empêche que tous les Lévites, qehathites ou non, avaient des privilèges extraordinaires (Nombres 1:51, 53). Malheureusement, quelques-uns ne leur ont pas accordé le prix qu’ils méritaient. Au lieu de se soumettre fidèlement à l’autorité établie par Dieu, ils sont tombés dans le mécontentement et ont cédé à l’orgueil, à l’ambition et à la jalousie. Parmi eux figurait un Lévite du nom de Qorah.

    “ Faut-il donc que vous cherchiez aussi à vous emparer de la prêtrise ? ”

    Qorah n’était pas le chef de la maison paternelle de Lévi ni le chef des familles des Qehathites (Nombres 3:30, 32). Il était cependant un chef respecté en Israël. Ses devoirs l’amenaient peut-être à côtoyer de près Aaron et ses fils (Nombres 4:18, 19). Aux premières loges pour observer leurs imperfections, il s’est peut-être dit : " Ces prêtres sont décidément imparfaits. Et je suis censé me soumettre à eux ! Il n’y a pas si longtemps, Aaron a fabriqué un veau d’or. En adorant ce veau, notre peuple a succombé à l’idolâtrie. Et maintenant, cet Aaron, le frère de Moïse, est grand prêtre. Quel favoritisme ! Et ses fils, Nadab et Abihou ? Ils ont tellement manqué de respect pour leurs privilèges de service que Jéhovah les a mis à mort ! " (Exode 32:1-5 ; Lévitique 10:1, 2). On ignore quel raisonnement Qorah a tenu ; en tout cas, il a commencé à regarder la prêtrise avec des yeux humains, ce qui l’a amené à se rebeller contre Moïse et Aaron et, finalement, contre Jéhovah. — 1 Samuel 15:23 ; Jacques 1:14, 15.

    Comme il était influent, Qorah n’a pas eu de mal à rallier d’autres hommes qui avaient le même état d’esprit. Soutenu par Dathân et Abiram, il a recruté 250 sympathisants, tous des chefs de l’assemblée. Ils sont allés ensemble trouver Moïse et Aaron et leur ont dit : “ Toute l’assemblée, eux tous sont saints, et Jéhovah est au milieu d’eux. Pourquoi donc vous élevez-vous au-dessus de la congrégation de Jéhovah ? ” — Nombres 16:1-3.
    Les rebelles auraient dû savoir qu’il valait mieux ne pas remettre en question l’autorité de Moïse. En effet, peu de temps avant, Aaron et Miriam s’y étaient risqués. Ils avaient eu le même genre de pensée que Qorah. D’après Nombres 12:1, 2, ils avaient demandé : “ Est-ce uniquement par Moïse que Jéhovah a parlé ? N’est-ce pas aussi par nous qu’il a parlé ? ” Jéhovah écoutait. Il a ordonné à Moïse, Aaron et Miriam de se rendre à l’entrée de la tente de réunion afin qu’il leur indique quel chef il avait choisi. Puis il a déclaré en des termes qui ne laissaient aucun doute : “ S’il y avait parmi vous un prophète pour Jéhovah, c’est dans une vision que je me ferais connaître à lui. C’est dans un rêve que je lui parlerais. Il n’en est pas ainsi de mon serviteur Moïse. Il se voit confier toute ma maison. ” Ensuite, Jéhovah a temporairement frappé Miriam de la lèpre. — Nombres 12:4-7, 10.

    Qorah et les hommes qui se sont rangés de son côté devaient connaître cet incident. Leur rébellion était donc inexcusable. Pourtant, Moïse a essayé patiemment de raisonner avec eux. Il les a invités à montrer davantage de reconnaissance pour leurs privilèges. Il leur a dit : “ Est-ce si peu de chose pour vous que le Dieu d’Israël vous ait séparés de l’assemblée d’Israël pour vous présenter à lui ? ” Non, ce n’était pas “ peu de chose ”. Les Lévites avaient déjà beaucoup. Que pouvaient-ils désirer de plus ? Les paroles suivantes de Moïse ont dévoilé les raisonnements qu’ils tenaient dans leur cœur : “ Faut-il donc que vous cherchiez aussi à vous emparer de la prêtrise? ” (Nombres 12:3 ; 16:9, 10). Quelle a été la réaction de Jéhovah à cette rébellion contre l’autorité qu’il avait établie ?

    Le Juge d’Israël intervient

    Lorsqu’il a donné la Loi aux Israélites, Jéhovah leur a dit que s’ils lui obéissaient ils deviendraient “ une nation sainte ” et que leur nation demeurerait sainte aussi longtemps qu’ils se soumettraient à ses dispositions (Exode 19:5, 6). Or, une rébellion ouverte éclatait. Le Juge et Législateur d’Israël se devait d’intervenir. Moïse a dit à Qorah : “ Toi et toute ton assemblée, soyez présents demain devant Jéhovah, toi, eux et Aaron. Prenez chacun votre récipient à feu, et vous devrez mettre sur eux de l’encens, puis vous devrez présenter chacun votre récipient à feu devant Jéhovah : deux cent cinquante récipients à feu ; de même toi et Aaron, chacun votre récipient à feu. ” — Nombres 16:16, 17.
    D’après la Loi divine, seuls les prêtres étaient autorisés à offrir de l’encens. L’idée même qu’un Lévite, qui n’était pas prêtre, en offre devant Jéhovah aurait dû ramener les rebelles à la raison (Exode 30:7 ; Nombres 4:16). Qorah et ses partisans n’ont pas réagi. Le lendemain, il a “ réuni toute l’assemblée contre [Moïse et Aaron] à l’entrée de la tente de réunion ”. Le récit raconte : “ Jéhovah alors parla à Moïse et à Aaron, en disant : ‘ Séparez-vous du milieu de cette assemblée, pour que je les extermine en un instant. ’ ” Mais Moïse et Aaron le supplièrent d’épargner le peuple. Jéhovah accéda à leur requête. Quant à Qorah et à ses gens, “ un feu sortit de la part de Jéhovah et se mit à consumer les deux cent cinquante hommes qui offraient l’encens  ”. — Nombres 16:19-22, 35.

    Il est étrange de constater que les Israélites qui ont vu la fin que Jéhovah a réservée aux rebelles n’en ont pas tiré leçon. “ Le lendemain, toute l’assemblée des fils d’Israël se mit à murmurer contre Moïse et Aaron, en disant : ‘ C’est vous qui avez fait mourir le peuple de Jéhovah. ’ ” Les Israélites prenaient le parti des conspirateurs ! La patience de Jéhovah avait atteint sa limite. Personne, pas même Moïse et Aaron, ne pouvait plus intercéder pour le peuple cette fois. Jéhovah a frappé d’un fléau ceux qui désobéissaient, et “ ceux qui étaient morts du fléau se montèrent à quatorze mille sept cents, en plus de ceux qui étaient morts à cause de Qorah ”. — Nombres 16:41-49.
    Tous ces gens auraient pu éviter de perdre la vie. Il leur aurait suffi de réfléchir. Ils auraient dû se poser ce genre de questions : " Quels hommes sont allés au-devant de Pharaon au péril de leur vie ? Lesquels lui ont demandé de libérer les Israélites ? Qui seul a été invité à gravir le mont Horeb après la délivrance d’Israël, afin de parler face à face avec l’ange de Dieu ? " Les actions remarquables que Moïse et Aaron avaient accomplies jusqu’alors prouvaient leur fidélité à Jéhovah et leur amour pour le peuple (Exode 10:28 ; 19:24 ; 24:12-15). Jéhovah n’a eu aucun plaisir à mettre les rebelles à mort. Mais quand il est apparu que le peuple persisterait dans sa rébellion, Dieu a agi avec détermination (Ézékiel 33:11). Tout cela est très instructif pour nous aujourd’hui. Pourquoi ?

    Reconnaissons le canal aujourd’hui

    Il existe aujourd’hui une nouvelle “ nation ” dont Jéhovah est le Juge, le Législateur et le Roi invisible (Matthieu 21:43). Cette “ nation ” est venue à l’existence au Ier siècle de notre ère. Le tabernacle du temps de Moïse avait été remplacé par un temple magnifique à Jérusalem, où les Lévites officiaient toujours (Luc 1:5, 8, 9). Cependant, en l’an 29, un autre temple, un temple spirituel, est apparu, qui avait pour Grand Prêtre Jésus Christ (Hébreux 9:9, 11). La question de l’autorité établie par Dieu s’est de nouveau posée. De qui Jéhovah se servirait-il pour guider sa nouvelle “ nation ” ? Jésus a démontré qu’il était d’une fidélité absolue à Dieu. Il aimait les gens. Il a également opéré des signes extraordinaires. Malgré tout, comme leurs ancêtres au cou raide, la majorité des Lévites ont rejeté Jésus (Matthieu 26:63-68 ; Actes 4:5, 6, 18 ; 5:17). Finalement, Jéhovah a remplacé la prêtrise lévitique par une autre, très différente : une prêtrise royale. Cette prêtrise royale est toujours en place.

    Qui forme la prêtrise royale aujourd’hui ? L’apôtre Pierre répond dans sa première lettre divinement inspirée. Il a écrit aux membres oints du corps du Christ : “ Vous, vous êtes une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une propriété particulière, pour que vous annonciez les vertus ’ de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa prodigieuse lumière. ” (1 Pierre 2:9). Il ressort nettement de ce passage que la “ prêtrise royale ”, que Pierre appelle aussi “ une nation sainte ”, se compose de l’ensemble des disciples oints de Jésus. Ces disciples constituent le canal par lequel Jéhovah instruit et dirige spirituellement son peuple. — Matthieu 24:45-47.
    La prêtrise royale est représentée par des anciens nommés qui assument des responsabilités dans les congrégations des serviteurs de Jéhovah du monde entier. Ces hommes méritent notre respect et notre soutien sincère, qu’ils soient oints ou non. Pourquoi ? Parce que c’est Jéhovah qui les a établis par le moyen de son esprit saint (Hébreux 13:7, 17). Comment cela ?
    Les anciens remplissent les conditions énoncées dans la Parole de Dieu, qui est une production de l’esprit saint (1 Timothée 3:1-7 ; Tite 1:5-9). On peut donc affirmer qu’ils sont établis par l’esprit saint (Actes 20:28). Les anciens sont tenus de bien connaître la Parole de Dieu. Comme le Juge suprême qui les a nommés, ils doivent haïr tout ce qui ressemble à de la partialité dans le jugement. — Deutéronome 10:17, 18.
    Loin de contester leur autorité, nous apprécions vraiment nos anciens dévoués. Leur service fidèle, depuis des dizaines d’années souvent, nous inspire confiance. Ils préparent fidèlement les réunions de la congrégation et les dirigent, ils prêchent à nos côtés la “ bonne nouvelle du royaume ” et ils nous donnent des conseils fondés sur les Écritures quand nous en avons besoin (Matthieu 24:14 ; Hébreux 10:23, 25 ; 1 Pierre 5:2). Ils nous rendent visite lorsque nous sommes malades et nous réconfortent lorsque nous sommes en deuil. Ils défendent fidèlement et avec désintéressement les intérêts du Royaume. L’esprit de Jéhovah repose sur eux ; ils ont l’approbation de Dieu. — Galates 5:22, 23.
    Bien entendu, les anciens ne sont pas parfaits. Conscients de leurs limites, ils n’essaient pas de commander en maîtres le troupeau, “ l’héritage de Dieu ”. Ils se considèrent au contraire comme ‘ des compagnons de travail pour la joie de leurs frères ’. (1 Pierre 5:3 ; 2 Corinthiens 1:24.) Les anciens qui sont humbles et qui travaillent dur aiment Jéhovah et savent que, plus ils l’imitent, plus ils font du bien dans la congrégation. En gardant cette idée présente à l’esprit, ils s’efforcent constamment de cultiver des qualités divines telles que l’amour, la compassion et la patience.

    Le récit de Qorah a-t-il renforcé votre confiance en l’organisation visible de Jéhovah 

    Ne sommes-nous pas heureux d’avoir pour Chef invisible Jéhovah, pour Grand Prêtre Jésus Christ, pour enseignants les membres de la prêtrise royale ointe, et pour conseillers des chrétiens qui sont de fidèles anciens ? Certes, aucune organisation dirigée par des hommes ne peut être parfaite. Mais nous sommes ravis de servir Dieu aux côtés de compagnons fidèles, qui se soumettent avec joie à l’autorité établie par Dieu.

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