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Eric Ouellet

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Everything posted by Eric Ouellet

  1.  

    DONNONS À JÉHOVAH CE QU'IL Y A DE MEILLEUR

    BEAUCOUP de gens sont prêts à faire de gros efforts pour des choses qu’ils trouvent importantes. On dit qu’ils font des sacrifices. Par exemple : les parents utilisent leur temps, leur argent et leurs forces pour faire du bien à leurs enfants. De jeunes athlètes qui veulent participer aux Jeux olympiques s’entraînent pendant des heures chaque jour alors que leurs amis s’amusent. Jésus a aussi fait des sacrifices pour des choses qu’il trouvait importantes. Son but n’était pas de vivre dans le luxe ou d’avoir des enfants. Au contraire, il voulait utiliser toutes ses forces pour le Royaume de Dieu. (Matthieu 4:17 ; Luc 9:58) Ses disciples aussi ont fait des sacrifices parce que le Royaume de Dieu était la chose la plus importante dans leur vie. (Matthieu 4:18-22 ; 19:27) Posons-nous cette question : « Qu’est-ce qui est le plus important dans ma vie ? »

    Certains sacrifices sont essentiels pour tous les vrais chrétiens. Nous devons faire ces sacrifices si nous voulons rester amis avec Dieu. Par exemple : nous utilisons notre temps et nos forces pour prier, pour lire la Bible, pour faire le culte familial, pour aller aux réunions et pour prêcher. Ce sont des sacrifices que nous devons tous faire.(Josué 1:8 ; Matthieu 28:19, 20 ; Hébreux 10:24, 25) Jéhovah bénit nos efforts. Quel est le résultat ? La bonne nouvelle est prêchée de plus en plus. Et donc, de plus en plus de personnes viennent adorer Jéhovah dans « la montagne de la maison de Jéhovah ». (Isaïe 2:2) Beaucoup de chrétiens font d’autres sacrifices en plus. Ils vont travailler au Béthel, ils construisent des Salles du Royaume et des Salles d’assemblées, ils organisent des assemblées ou ils aident quand il y a des catastrophes naturelles. Jéhovah ne nous oblige pas à faire ces sacrifices supplémentaires pour avoir la vie éternelle. Mais c’est grâce à ces sacrifices que les activités du Royaume progressent.

    Aujourd’hui, il est encore plus important qu’avant de faire tout ce que nous pouvons pour les activités du Royaume. Nous sommes très contents que beaucoup de frères et sœurs soient prêts à faire des sacrifices pour Jéhovah. (lire Psaume 54:6) Si nous faisons nous aussi des sacrifices, nous serons heureux en attendant que le Royaume de Dieu vienne. (Deutéronome 16:15 ; Actes 20:35) Réfléchissons tous sur notre vie et posons-nous ces questions : « Est-ce que je peux faire plus de choses pour le Royaume ? Comment est-ce que j’utilise mon temps, mon argent, mes forces et ce que je sais faire ? À quoi est-ce que je dois faire attention quand je fais des sacrifices ? » Dans cet article, nous allons parler de quelques sacrifices volontaires qui se faisaient en Israël et nous verrons ce que nous pouvons apprendre. Cela nous aidera à être plus joyeux.

    LES SACRIFICES DANS L’ANCIEN ISRAËL

    Dans l’ancien Israël, le peuple devait offrir des sacrifices pour que ses péchés soient pardonnés. Ces sacrifices étaient nécessaires pour plaire à Jéhovah. Certains sacrifices étaient obligatoires. D’autres étaient volontaires : on les faisait si on en avait envie. (Lévitique 23:37, 38) On pouvait offrir à Jéhovah des holocaustes comme sacrifices volontaires, c’est-à-dire comme des dons. Par exemple, à l’inauguration du temple de Salomon, on a offert beaucoup de sacrifices à Jéhovah. (2 Chroniques 7:4-6)

    Jéhovah savait que tout le monde ne pouvait pas donner la même chose. Par amour, il demandait aux Israélites de donner seulement ce qu’ils pouvaient. La Loi de Jéhovah demandait de faire des sacrifices d’animaux et de verser par terre le sang des animaux. Ces sacrifices étaient « une ombre (un modèle) des bonnes choses » qui allaient venir grâce à Jésus. (Hébreux 10:1-4) Mais Jéhovah appliquait cette règle de façon raisonnable. Par exemple, il acceptait des tourterelles comme sacrifice si quelqu’un n’avait pas assez d’argent pour offrir un animal plus cher, comme un bélier ou un bouc. Donc, même les pauvres pouvaient offrir des sacrifices à Jéhovah et être joyeux. (Lévitique 1:3, 10, 14 ; 5:7) Jéhovah acceptait des animaux différents comme sacrifice, mais il demandait 2 choses à ceux qui faisaient des sacrifices volontaires.

    Jéhovah demandait aux Israélites de donner seulement ce qu’ils pouvaient.

    Premièrement, la personne qui faisait un sacrifice devait offrir le meilleur animal. Si un animal était malade ou s’il avait un défaut, Jéhovah n’acceptait pas le sacrifice. (Lévitique 22:18-20) Deuxièmement, la personne qui faisait le sacrifice devait être pure comme c’était expliqué dans la Loi. Si elle n’était pas pure, elle devait d’abord faire un sacrifice pour son péché ou pour sa faute. Ce n’est qu’à ce moment-là que Jéhovah pouvait accepter son sacrifice volontaire. (Lévitique 5:5, 6, 15) C’était très important. Jéhovah avait dit que si une personne impure mangeait la viande d’un sacrifice, elle devait être tuée. (Lévitique 7:20, 21) Mais si une personne était pure et si son sacrifice n’avait pas de défaut, elle pouvait avoir une bonne conscience et une grande joie. (lire 1 Chroniques 29:9)

    LES SACRIFICES AUJOURD’HUI


    Aujourd’hui, beaucoup de nos frères et sœurs sont prêts à faire de gros efforts pour servir Jéhovah. Cela lui fait plaisir. Quand nous travaillons dur pour aider nos frères et sœurs, cela nous rend joyeux nous aussi. C’est le cas d’un frère qui fait partie d’une équipe qui construit des Salles du Royaume. Il a aussi aidé les victimes d’une catastrophe naturelle. Il dit que c’est difficile d’expliquer le bonheur qu’il ressent quand il aide ses frères : « Quand je vois la joie des frères et sœurs qui vont dans leur nouvelle Salle du Royaume ou qui ont reçu de l’aide après une catastrophe, je me dis que ça vaut la peine de faire tout ce travail. »

    L’organisation de Jéhovah a toujours cherché à faire progresser les activités du Royaume. En 1904, frère Russell a expliqué que nous devons tous utiliser notre temps, notre influence, notre argent et tout ce que nous avons pour rendre gloire à Jéhovah. Ce sont des sacrifices pour Jéhovah. Même si cela nous demande des efforts et de l’argent, cela nous apporte beaucoup de bénédictions. (2 Samuel 24:21-24) Est-ce que nous pouvons mieux utiliser ce que nous avons pour faire des sacrifices pour Jéhovah ?

    Est-ce que nous pouvons mieux utiliser notre temps, notre argent, nos forces et ce que nous savons faire ?

    Notre temps. Il faut beaucoup de temps et d’efforts pour traduire et imprimer nos livres et nos revues, pour construire des Salles du Royaume et des Salles d’assemblées, pour préparer les assemblées et pour aider les victimes de catastrophes naturelles. Nous n’avons que 24 heures dans chaque journée. Mais Jésus a donné un conseil qui peut nous aider à bien utiliser notre temps. Quand il a envoyé ses disciples prêcher, il leur a dit : « En chemin ne serrez personne dans vos bras en signe de salut. » (Luc 10:2-4) Pourquoi Jésus a-t-il dit cela ? À l’époque de Jésus, quand les gens se saluaient, ce n’était pas simplement en s’inclinant ou en se donnant une poignée de main. Ils se serraient dans les bras plusieurs fois et ils s’inclinaient jusqu’au sol. Tout cela prenait beaucoup de temps. Jésus ne disait pas à ses disciples d’être impolis. Il les aidait à se rendre compte qu’ils n’avaient pas beaucoup de temps et donc qu’il leur fallait bien utiliser leur temps et faire ce qui était le plus important. (Éphésiens 5:16) Est-ce que nous pouvons suivre ce conseil pour avoir plus de temps pour participer aux activités du Royaume ?
    Poussé par l’esprit saint de Jéhovah, Paul a écrit un principe qui peut nous servir quand nous faisons des offrandes. (lire 1 Corinthiens 16:1, 2) Il a conseillé à ses frères de Corinthe de ne pas attendre la fin de la semaine pour voir ce qui leur restait. Il a dit qu’il valait mieux décider au début de la semaine combien d’argent ils pourraient donner. Comme à l’époque de Paul, aujourd’hui les frères et sœurs sont généreux et prévoient à l’avance de donner ce qu’ils peuvent. (Luc 21:1-4 ; Actes 4:32-35) Cette générosité a beaucoup de valeur pour Jéhovah.
    Nos forces et ce que nous savons faire. Jéhovah nous aide quand nous faisons des efforts pour utiliser nos forces et ce que nous savons faire pour participer aux activités du Royaume. Est-ce que tu as l’impression de ne plus avoir de force ? Jéhovah promet de t’aider. (Isaïe 40:29-31) Est-ce que tu penses que tu n’es pas capable de participer aux activités du Royaume ou que d’autres le feront mieux que toi ? N’oublie pas que Jéhovah peut améliorer ce que nous savons faire. Il l’a déjà fait pour Betsalel et Oholiab. (Exode 31:1-6) 

    Rien ne doit nous empêcher de donner à Jéhovah ce que nous avons de mieux. C’est Jéhovah lui-même qui nous le demande. (Proverbes 3:27) Pendant la reconstruction du temple, Jéhovah avait dit aux Juifs de Jérusalem de réfléchir sérieusement à ce qu’ils faisaient pour participer aux travaux. (Haggaï 1:2-5) Ils étaient devenus distraits et le travail demandé par Jéhovah n’était plus la chose la plus importante dans leur vie. Posons-nous cette question : « Est-ce que le plus important pour moi est de faire ce que Jéhovah me demande ? » Nous sommes dans les derniers jours. Alors, réfléchissons sérieusement à notre vie : est-ce que nous pouvons prévoir de faire davantage pour participer aux activités du Royaume ?


    DES SACRIFICES SELON CE QUE NOUS AVONS


    Beaucoup de personnes habitent dans des pays où la vie est très difficile et où il y a beaucoup de pauvreté. L’organisation de Jéhovah essaie d’aider les frères de ces pays. (2 Corinthiens 8:14) Pourtant, même nos frères et sœurs qui sont pauvres trouvent qu’il est important de donner. Jéhovah se réjouit quand il les voit donner avec joie ce qu’ils peuvent. (2 Corinthiens 9:7)
    Dans un pays d’Afrique très pauvre, des frères choisissent une partie de leur jardin où ils cultivent des produits pour les vendre. Puis ils font des offrandes avec l’argent qu’ils gagnent en vendant les produits de cette partie du jardin. Dans le même pays, des frères et sœurs voulaient participer à la construction d’une Salle du Royaume. Mais c’était au moment où ils ont beaucoup de travail pour semer dans leurs champs. Comme ils voulaient vraiment aider, ils ont travaillé à la Salle du Royaume pendant la journée et ils semaient le soir. Quelle générosité ! Cela nous rappelle les frères et sœurs de Macédoine il y a très longtemps. Ils étaient dans une « profonde pauvreté », mais ils ont insisté pour donner de l’argent à d’autres frères et sœurs pauvres. (2 Corinthiens 8:1-4) Nous aussi, donnons ce que nous pouvons pour montrer que nous remercions Jéhovah pour les bénédictions qu’il nous a données. (lire Deutéronome 16:17)

    Quand nous faisons des sacrifices, nous devons faire attention de ne pas oublier les choses les plus importantes, par exemple notre famille. Comme les Israélites, nous devons vérifier que nos sacrifices volontaires plaisent à Dieu. Comment faire ? Souvenons-nous que notre famille et le culte que nous rendons à Jéhovah sont nos responsabilités les plus importantes. Quand nous donnons notre temps et ce que nous avons pour aider les autres, nous ne devons pas oublier notre famille : elle aussi a besoin d’aide pour adorer Jéhovah et elle a besoin de choses nécessaires pour vivre. Ce n’est pas possible d’offrir à Jéhovah le temps, les forces et les choses que nous n’avons pas. (lire 2 Corinthiens 8:12) Nous devons aussi continuer de rendre notre amitié avec Jéhovah plus forte. (1 Corinthiens 9:26, 27) Soyons sûrs que si nous appliquons les principes de la Bible dans notre vie, nos sacrifices nous rendront heureux et seront « agréés » par Jéhovah, c’est-à-dire qu’ils lui plairont.

    Nous devons vérifier que nos sacrifices volontaires plaisent à Dieu.

    NOS SACRIFICES ONT BEAUCOUP DE VALEUR

    Beaucoup de nos frères et sœurs donnent de leur temps, de leurs forces et de leur argent pour participer aux activités du Royaume. (Philippiens 2:17) Nous apprécions vraiment ceux qui ont cette générosité. Nous félicitons aussi les femmes et les enfants des frères qui dirigent les activités du Royaume pour leurs sacrifices généreux.
    Il faut beaucoup d’efforts pour participer aux activités du Royaume. Prions et réfléchissons sérieusement pour voir comment donner tout ce que nous pouvons à Jéhovah. Si nous faisons cela, nous aurons beaucoup de bénédictions maintenant et encore plus dans le monde nouveau. (Marc 10:28-30)

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  2.  

    Quel espoir pour les pauvres ?

    IL N’Y A rien d’anormal à travailler dur pour gagner sa vie, pourvu qu’on reçoive en échange un salaire correct. D’ailleurs, un rédacteur biblique a observé : “ J’ai appris qu’il n’y a rien de mieux [...] que de se réjouir [...] et aussi que tout homme mange, oui qu’il boive et qu’il voie le bien pour tout son dur travail. C’est le don de Dieu. ” — Ecclésiaste 3:12, 13.

    Toutefois, comme nous l’avons vu, le système économique mondial exige un dur travail mais rémunère souvent mal. Beaucoup de ceux qui peinent restent pauvres et obligés de lutter jour après jour pour survivre. Ils ont rarement envie de “ se réjouir ” et de ‘ voir le bien ’, à cause de la vie qu’ils ont. La richesse du monde est devenue fabuleuse, mais la moitié de l’humanité n’y a aucune part.

    Dieu s’intéresse aux pauvres

    Le Créateur de l’homme, Jéhovah Dieu, n’est pas satisfait de la situation. Il porte sur les pauvres un regard compatissant. On lit dans la Bible : “ Non, [Dieu] n’oubliera pas la clameur des affligés. ” (Psaume 9:12). Jéhovah est un Dieu qui se soucie des indigents.

    La Bible dit encore au sujet de Jéhovah : “ À toi s’abandonne le malheureux, l’orphelin de père. Tu es devenu, toi, celui qui lui vient en aide. ” (Psaume 10:14). Remarquez que ce verset parle des affligés en tant qu’individus*. En effet, Jéhovah regarde chaque être humain et prend en compte ses besoins. Pour lui, chacun est précieux et digne d’attention. Il invite des gens de tous niveaux de vie à apprendre de lui et à être ses amis.

    Il leur enseigne notamment à manifester de la compassion et de la sympathie. Les Témoins de Jéhovah se considèrent comme une grande famille spirituelle. Ils s’apprécient en tant qu’individus ; parmi eux s’épanouit le véritable amour chrétien. Le Seigneur Jésus Christ a déclaré un jour à ses disciples : “ Vous êtes tous frères. ” (Matthieu 23:8). Par conséquent, tous ceux qui adoptent le vrai culte entrent dans une communauté de frères qui ne regardent pas à la situation financière de chacun. Ils se soucient les uns des autres et s’encouragent en temps de difficultés.

    La Bible contient des principes qui peuvent atténuer les effets de la pauvreté. Elle indique que Dieu condamne le fait de souiller son organisme — comme par l’usage du tabac — et qu’il réprouve l’abus d’alcool (Proverbes 20:1 ; 2 Corinthiens 7:1). En suivant ces recommandations, on ne gaspille pas son argent dans des habitudes nuisibles. On s’épargne les maladies causées par le tabagisme et l’ivrognerie, ainsi que les dépenses médicales qu’elles entraînent. Les Écritures enseignent en outre à rejeter la mentalité matérialiste et l’avidité (Marc 4:19 ; Éphésiens 5:3). En respectant la Parole de Dieu dans ces domaines, on ne perd pas non plus son argent au jeu.

    La Bible énonce des principes pour la vie quotidienne qui sont efficaces, même en cas de pauvreté extrême. Considérez le fait suivant.

    Dans un pays où le chômage sévit, une ouvrière d’usine a joué son poste en demandant un congé pour assister à des réunions chrétiennes. Son contremaître aurait pu facilement la renvoyer. Pourtant, à sa grande surprise et à celle de ses collègues, elle a obtenu ce qu’elle voulait. De plus, il lui a dit qu’il souhaitait la garder, la qualifiant d’“ employée modèle ”. Pourquoi ?

    L’employée, qui est Témoin de Jéhovah, se conformait aux principes bibliques. Désirant se “ conduire d’une manière droite en toutes choses ”, elle ne mentait ni ne volait, et avait ainsi acquis la réputation d’être honnête (Hébreux 13:18). En accord avec Colossiens 3:22, 23, elle effectuait son travail ‘ de toute son âme ’, ce qui signifie qu’elle obéissait à son employeur et veillait scrupuleusement à remplir chaque journée de travail qu’il lui payait.

    Il est certain que nous vivons dans un système économique où l’égoïsme est loi et où le profit passe avant le reste. Peut-être ceux qui respectent profondément les principes de la Bible doivent-ils quand même lutter pour se procurer la nourriture, le vêtement et le logement. Néanmoins, ils ont une bonne conscience devant leur Créateur et attendent, confiants, un avenir meilleur grâce à Jéhovah, “ le Dieu qui donne l’espérance ”. — Romains 15:13.

    Une solution définitive à la pauvreté

    La Bible révèle que Jéhovah déteste les hommes qui favorisent l’oppression des pauvres. “ Malheur à ceux qui promulguent des prescriptions malfaisantes, déclare-t-elle, et à ceux qui, rédigeant constamment, ont transcrit le malheur, pour écarter du procès les petits et arracher la justice aux affligés [...], pour que les veuves deviennent leur butin et pour qu’ils puissent piller les orphelins de père. ” (Isaïe 10:1, 2). Qu’ils négligent les pauvres volontairement ou par ignorance, ceux qui sont aux commandes de la machine économique font partie d’un système oppressif que le Dieu Tout-Puissant va remplacer.

    Le prophète Isaïe pose à ces oppresseurs une question sérieuse : “ Que ferez-vous le jour où l’on s’occupera de vous et lors de la ruine, quand elle viendra de loin ? ” (Isaïe 10:3). Jéhovah leur fera cesser toute activité en détruisant le système injuste qu’ils perpétuent.

    Mais le dessein divin ne s’arrête pas là. Dieu offrira aux humains droits une existence exempte d’injustice. Au moyen d’une forme de gouvernement supérieure, il leur permettra de mener une vie pleinement satisfaisante, joyeuse, sans pauvreté. Pour prospérer alors, il ne sera nécessaire ni de faire un gros héritage ni d’avoir des relations influentes ou le sens des affaires. Comment être sûr que ces changements auront bien lieu ?

    Jésus Christ, celui que Jéhovah a établi pour gouverner l’humanité, a parlé de cet avenir merveilleux comme d’une “ recréation ”. (Matthieu 19:28.) Ce terme évoque un renouveau, un nouveau départ de la vie humaine. En l’employant, Jésus soulignait que notre Créateur bienveillant donnera aux humains justes la possibilité de vivre comme Il le veut. Parmi les nombreux bienfaits qu’Il leur accordera figure la suppression définitive du fardeau économique qui écrase tant de personnes.

    La Bible déclare prophétiquement au sujet de la domination de Jésus Christ : “ Il délivrera le pauvre qui crie au secours, ainsi que l’affligé et quiconque n’a personne pour lui venir en aide. Il s’apitoiera sur le petit et le pauvre, et il sauvera les âmes des pauvres. De l’oppression et de la violence il rachètera leur âme, et leur sang sera précieux à ses yeux. ” — Psaume 72:12-14.

    Cet avenir radieux peut être le vôtre. Cependant, afin de remplir les conditions requises pour cela par le vrai Dieu, il vous faut absolument apprendre quelle est sa volonté, puis l’accomplir. Prenez de sages décisions fondées sur la connaissance de la Parole de Dieu. Vivez dans l’attente de ce que Dieu propose à tous les humains. Vous ne serez pas déçu. Sa Parole nous promet : “ Le pauvre ne sera pas toujours oublié, et l’espoir des humbles ne périra jamais. ” — Psaume 9:18.

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  3.  

    « Le monde est en train de passer, et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours » (1 JEAN 2:17).

    DANS une prison, un dangereux criminel avance dans un couloir, pendant que ses gardiens crient : « Laissez passer le mort ! » Pourquoi ces mots ? Parce que, même si le criminel est vivant et semble en bonne santé, c’est un condamné qui va être exécuté quelques instants plus tard. C’est comme s’il était déjà mort.

    Le système actuel, c’est-à-dire le monde méchant dans lequel nous vivons, est comme ce criminel qui va bientôt être exécuté. La Bible dit : « Le monde est en train de passer (va bientôt prendre fin) » (1 Jean 2:17). Puisque Jéhovah a décidé que le système actuel va prendre fin, il ne fait aucun doute que cela arrivera. Mais il y a une différence importante entre l’exécution d’un criminel et la fin de ce système. Dans le cas d’un criminel, certains pourraient penser que sa condamnation est injuste, et protester en espérant qu’il ne soit pas exécuté. Mais dans le cas du système actuel, la décision de le détruire est tout à fait juste, car Jéhovah est un juge parfait (Deutéronome 32:4). Son exécution ne sera pas remise à plus tard. Après sa destruction, toutes les personnes au ciel et sur la terre seront d’accord pour dire que le jugement de Jéhovah était juste. Quel soulagement ce sera pour elles !

    De quoi est fait « le monde » qui « est en train de passer » ? De beaucoup de choses mauvaises qui existent depuis longtemps dans la vie. Mais bientôt, ces choses n’existeront plus. Cette information fait partie de la « bonne nouvelle du royaume » (Matthieu 24:14). Dans cet article, nous parlerons de quatre problèmes qui prendront fin quand le Royaume de Dieu viendra : les méchants, les organisations corrompues, les pratiques mauvaises, et les conditions de vie difficiles. Pour chaque problème, nous verrons 1) quel effet il a sur nous, 2) ce que Jéhovah fera pour l’enlever, et 3) par quoi Jéhovah le remplacera.

    LES MÉCHANTS

    Quel effet les méchants ont-ils sur nous ? L’apôtre Paul a expliqué que, dans les derniers jours, il y aurait « des temps critiques, difficiles à supporter ». Puis il a ajouté : « Les hommes méchants et les imposteurs (les menteurs) avanceront vers le pire » (2 Timothée 3:1-5, 13). As-tu constaté cela ? Beaucoup d’entre nous ont déjà été victimes de personnes méchantes, comme des harceleurs violents, des racistes pleins de haine ou des criminels dangereux. Certains ne cachent pas leur méchanceté. D’autres font semblant d’aider les gens, alors qu’en réalité ils sont méchants. Même si nous n’avons pas été victimes d’un crime, les méchants ont un effet sur nous. Nous sommes dégoûtés quand nous apprenons qu’ils traitent cruellement des enfants, des personnes âgées, et d’autres qui ne peuvent pas se défendre. Ces méchants agissent d’une façon qui les fait ressembler à des animaux sauvages, ou même à des démons (Jacques 3:15). Heureusement, la Bible nous donne une espérance.

    Que fera Jéhovah ? En ce moment, Jéhovah donne aux méchants l’occasion de changer (Isaïe 55:7). Ce système va bientôt être détruit, mais les gens n’ont pas encore été jugés. Qu’arrivera-t-il à ceux qui ne voudront pas changer et qui défendront ce système jusqu’à la grande tribulation ? Jéhovah a promis qu’il supprimera de la terre tous les méchants (lire Psaume 37:10). Aujourd’hui, beaucoup de gens ont appris à cacher leurs mauvaises actions, et souvent ils ne sont pas punis (Job 21:7, 9). Mais la Bible nous rappelle (en résumé) : « Les yeux de Dieu sont sur la conduite de l’homme, et il voit tous ses pas. Il n’y a pas de ténèbres où ceux qui font le mal peuvent se cacher » (Job 34:21, 22). C’est donc impossible de se cacher de Jéhovah. Il voit tout ce que les méchants font. Après Har-Maguédôn, quand on regardera là où ils étaient, on ne les verra plus. Ils auront disparu pour toujours ! (Psaume 37:12-15).
    Lorsqu’il n’y aura plus de méchants sur la terre, qui restera-t-il ? Jéhovah promet : « Les humbles posséderont la terre, et vraiment ils se délecteront de l’abondance de paix. » Plus loin dans le même Psaume, on lit : « Les justes posséderont la terre, et sur elle ils résideront pour toujours » (Psaume 37:11, 29). Qui sont « les humbles » et « les justes » ? Les humbles sont les personnes qui apprennent volontiers les enseignements de Jéhovah, et qui lui obéissent. Les justes sont les personnes qui aiment faire ce qui est bien aux yeux de Jéhovah. Dans le monde d’aujourd’hui, il y a beaucoup plus de méchants que de justes. Mais dans le monde nouveau, il y aura seulement des personnes humbles et justes, et elles feront de la terre un paradis !

    LES ORGANISATIONS CORROMPUES

    Quel effet les organisations corrompues ont-elles sur nous ? La plupart du temps, le mal qu’il y a dans le monde n’est pas causé par des personnes qui agissent seules, mais par des personnes organisées en groupe. Les religions trompent des millions de gens. Elles disent des choses fausses sur Dieu, elles affirment qu’on ne peut pas croire en la Bible, et elles mentent à propos de l’avenir de la terre et des humains. Des dirigeants encouragent les personnes de pays ou de races différents à se battre. Ils dominent durement les gens pauvres et sans défense. Ils deviennent plus riches et plus puissants en faisant du favoritisme et en acceptant de l’argent en secret. Voulant toujours plus d’argent, des entreprises polluent l’environnement, détruisent les ressources de la nature, et profitent des humains pour enrichir quelques personnes. Il est clair que les organisations corrompues sont responsables de la plupart des souffrances du monde.

    Que fera Jéhovah ? Il fera que les puissances politiques attaquent l’ensemble des organisations religieuses, comparé à la prostituée Babylone la Grande. Cet évènement sera la première partie de la grande tribulation (Révélation 17:1, 2, 16 ; 18:1-4). Ces organisations religieuses seront complètement détruites. Mais qu’arrivera-t-il aux autres organisations corrompues ? La Bible les compare à des montagnes et à des îles parce qu’elles paraissent solides (lire Révélation 6:14). Mais la Bible ajoute que les gouvernements et toutes les autres organisations qui ne défendent pas le Royaume de Jéhovah seront détruits. Cet évènement sera la dernière partie de la grande tribulation (Jérémie 25:31-33). Après cela, il n’y aura plus aucune organisation corrompue !

    Qu’est-ce qui remplacera les organisations corrompues ? Après Har-Maguédôn, y aura-t-il des organisations sur la terre ? La Bible répond : « Nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, et dans ceux-ci habitera la justice » (2 Pierre 3:13). Les anciens cieux et l’ancienne terre sont les gouvernements corrompus et les gens qu’ils dirigent. Quand ils n’existeront plus, qu’est-ce qui les remplacera ? « De nouveaux cieux et une nouvelle terre. » L’expression « nouveaux cieux » désigne un nouveau gouvernement : le Royaume formé de Jésus Christ et de ses 144 000 adjoints. La « nouvelle terre » désigne les humains dirigés par le Royaume de Dieu. Jésus et ses adjoints imiteront parfaitement Jéhovah, notre Dieu qui aime l’ordre (1 Corinthiens 14:33). Ainsi, la « nouvelle terre » sera organisée. Guidés par Jésus et les 144 000, des hommes bons s’occuperont des affaires de la terre (Psaume 45:16). Imagine l’époque où toutes les organisations corrompues seront remplacées par une seule organisation unie, que personne ne pourra jamais corrompre !

    LES PRATIQUES MAUVAISES

    Quel effet les pratiques mauvaises ont-elles sur nous ? Nous vivons dans un monde où les actions immorales, malhonnêtes et violentes sont habituelles. L’industrie des divertissements rend ces choses attirantes, et elle donne l’impression que les normes du bien et du mal de Jéhovah sont ridicules (Isaïe 5:20). Les parents doivent lutter pour protéger leurs enfants de ces influences mauvaises. En fait, tous les vrais chrétiens doivent lutter pour protéger leur relation avec Jéhovah dans un monde qui ne respecte pas ses normes.

    Que fera Jéhovah ? Réfléchissons à ce que Jéhovah a fait contre les pratiques mauvaises des habitants de Sodome et de Gomorrhe (lire 2 Pierre 2:6-8). Lot était un homme juste. Sa famille et lui étaient très peinés par les choses mauvaises que les gens autour d’eux faisaient. Quand Jéhovah a détruit toute la région, c’était pour mettre fin à ces pratiques mauvaises. Mais cela devait aussi servir d’« exemple » pour les méchants d’aujourd’hui. Tout comme Jéhovah a mis fin aux pratiques immorales à l’époque, il y mettra fin aussi quand il détruira le système actuel.

    Qu’est-ce qui remplacera les pratiques mauvaises ? Dans le monde nouveau, il y aura beaucoup d’activités joyeuses à faire. Par exemple, nous transformerons la terre en paradis, et nous construirons des maisons pour nous-mêmes et notre famille. De plus, nous accueillerons des millions de personnes ressuscitées, nous leur ferons connaître Jéhovah, et nous leur enseignerons tout ce qu’il a fait pour les humains (Isaïe 65:21, 22 ; Actes 24:15). À cette époque-là, nous aurons beaucoup d’activités qui nous rendront heureux et qui glorifieront Jéhovah !

    LES CONDITIONS DE VIE DIFFICILES

    Quel effet les conditions de vie difficiles ont-elles sur nous ? Un monde rempli de méchants, d’organisations corrompues, et de pratiques mauvaises rend les conditions de vie difficiles. Tous, nous subissons les effets de la guerre, de la pauvreté, du racisme, de la maladie et de la mort. Ces conditions difficiles ont commencé parce qu’en Éden, Satan, Adam et Ève se sont opposés à Jéhovah. Tous, nous subissons les conséquences de leur rébellion.
    Que fera Jéhovah ? Il promet de mettre fin aux guerres (lire Psaume 46:8, 9). Il supprimera la maladie (Isaïe 33:24). Il fera disparaître la mort pour toujours (Isaïe 25:8). Il mettra fin à la pauvreté (Psaume 72:12-16). Et il supprimera toutes les autres conditions qui gâchent la vie aujourd’hui. Jéhovah mettra fin même à l’influence mauvaise de Satan et de ses démons ! (Éphésiens 2:2).

    Imagine comment la vie sera dans un monde où il n’y aura plus la guerre, ni la maladie, ni la mort. Il n’y aura plus d’armées, ni d’armes, ni de monuments aux morts ! Nous n’aurons plus besoin d’hôpitaux, de médecins, d’infirmières, de morgues et de cimetières ! Puisqu’il n’y aura plus de criminels, nous n’aurons plus besoin de police, d’alarmes, ni même de serrures ou de clés ! Toutes les conditions de vie qui nous causent beaucoup d’inquiétude disparaîtront pour toujours.

    À quoi ressemblera la vie lorsque les conditions difficiles n’existeront plus ? Ce n’est pas facile à imaginer. Nous vivons dans ces conditions depuis si longtemps que nous ne remarquons peut-être pas à quel point elles nous pèsent. Prenons un exemple. Souvent, les personnes qui vivent près d’une gare ne font plus attention au bruit des trains. Et celles qui vivent près d’une décharge ne font plus attention à l’odeur des déchets. Mais quand Jéhovah supprimera toutes les conditions de vie difficiles à Har-Maguédôn, ce sera un grand soulagement !
    Par quoi seront remplacés tous les soucis qui nous pèsent aujourd’hui ? Psaume 37:11 dit : « Ils se délecteront de l’abondance de paix. » Quelle consolation de savoir que Jéhovah veut cela pour nous ! En attendant, fais tout pour rester proche de lui et de son organisation. Ton espérance est précieuse. Alors réfléchis-y en profondeur, fais qu’elle soit réelle pour toi, et parles-en à d’autres personnes (1 Timothée 4:15, 16 ; 1 Pierre 3:15). Si tu fais cela, sois sûr que, quand le monde passera, tu resteras en vie et tu seras heureux pour toujours !

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  4.  

    Des sacrifices qui plaît à Dieu, s'exprime par le coeur.

    “ Tout grand prêtre [...] est établi pour offrir et des dons et des sacrifices. ” — HÉBREUX 8:3.


    “ LE SACRIFICE, écrit l’historien de la Bible Alfred Edersheim, semble aussi  "naturel" que la prière ; le premier est révélateur de ce que l’homme pense de lui-même, la seconde de ce qu’il pense de Dieu. ” Depuis que le péché est entré dans le monde, dans son sillage sont apparus des sentiments douloureux — de culpabilité, d’éloignement de Dieu, d’impuissance. Il est compréhensible que le désir d’échapper à cette condition pénible incite l’homme à rechercher le secours de Dieu. — Romains 5:12.

    La première fois qu’il est fait mention d’offrandes à Dieu dans la Bible, c’est à propos de Caïn et d’Abel : “ Il arriva, au bout d’un certain temps, que Caïn se mit à apporter des fruits du sol en offrande à Jéhovah. Mais quant à Abel, il apporta, lui aussi, quelques premiers-nés de son petit bétail, et même leurs morceaux gras. ” (Genèse 4:3, 4). C’est plus tard Noé qui se sentit poussé à " offrir des holocaustes sur l’autel " après que Jéhovah l’eut protégé du déluge qui venait d’engloutir la génération méchante de l’époque (Genèse 8:20). C’est aussi Abraham, sensible aux promesses et aux bénédictions de Dieu, qui, plusieurs fois, " bâtit un autel et invoqua le nom de Dieu ". (Genèse 12:8 ; 13:3, 4, 18.) Plus tard, Dieu mit grandement à l’épreuve la foi de son serviteur fidèle et ami en lui demandant d’offrir son fils Isaac en holocauste (Genèse 22:1-14). Comme nous allons le voir, ces récits, quoique brefs, sont pleins d’enseignement sur la notion de sacrifice.

    Ils établissent que les sacrifices sous une forme ou sous une autre étaient un aspect fondamental du culte longtemps avant que Jéhovah n’édicte des lois précises à ce sujet. Un ouvrage de référence définit le sacrifice comme “ une offrande rituelle à une divinité pour mettre, garder ou remettre l’homme en bonne relation avec l’ordre sacré ”. Voilà qui soulève des questions importantes : Pourquoi le sacrifice est-il nécessaire dans le culte ? Quels sacrifices Dieu agrée-t-il ? Et quelle signification les sacrifices d’autrefois ont-ils pour nous aujourd’hui ?

    Pourquoi des sacrifices ?

    Adam a péché en toute connaissance de cause. Quand il a pris et mangé le fruit de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, il a désobéi de propos délibéré. Or Dieu l’avait averti : “ Le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr. ” (Genèse 2:17). Adam et Ève ont donc reçu en son temps le salaire du péché : la mort. — Genèse 3:19 ; 5:3-5.

    Ayant hérité le péché et l’imperfection d’Adam, ses descendants sont, eux aussi, éloignés de Dieu, sans espérance et condamnés à mort (Romains 5:14). Mais Jéhovah, parce qu’il est juste, puissant et surtout amour, a pris l’initiative d’une réconciliation (1 Jean 4:8, 16). C’est pourquoi, après avoir rappelé que “ le salaire que paie le péché, c’est la mort ”, la Bible ajoute : “ Mais le don que Dieu donne, c’est la vie éternelle par Christ Jésus notre Seigneur. ” — Romains 6:23.
    Pour garantir ce don, Jéhovah Dieu a fourni de quoi couvrir la perte imputable à la transgression d’Adam. On pense que le vocable hébreu kaphar signifiait primitivement “ couvrir ”, peut-être même “ effacer ” ; il est également traduit par “ faire propitiation ”. Cela signifie que Jéhovah a fourni un moyen approprié de couvrir le péché hérité d’Adam et d’en effacer les dommages, de sorte que les bénéficiaires de ce don soient libérés de la condamnation du péché et de la mort. — Romains 8:21.

    L’espérance de cette libération, Jéhovah l’a esquissée juste après le péché du premier couple, dans sa condamnation de Satan (représenté par le serpent). “ Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, lui a-t-il dit, entre ta semence et sa semence. Il te meurtrira à la tête et tu le meurtriras au talon. ” (Genèse 3:15). Avec cette déclaration prophétique, Jéhovah allumait une lueur d’espérance à l’intention de tous ceux qui y attacheraient foi. L’affranchissement du péché et de la mort aurait cependant un prix. La Semence promise ne viendrait pas tranquillement détruire Satan ; il faudrait qu’elle soit meurtrie au talon, c’est-à-dire mise à mort, mais pas de manière définitive.
    Adam et Ève ont dû beaucoup s’interroger sur l’identité de la Semence promise. Quand, à la naissance de son premier-né, Ève dit : “ J’ai produit un homme avec l’aide de Jéhovah ”, envisageait-elle que Caïn devienne la Semence (Genèse 4:1) ? Quoi qu’il en soit, Caïn, à l’image de son offrande, se révéla décevant. Son frère, par contre, eut foi dans la promesse divine, ce qui l’incita à offrir en sacrifice à Jéhovah quelques premiers-nés de son petit bétail. Ainsi lisons-nous que, “ par la foi, Abel a offert à Dieu un sacrifice de plus grande valeur que celui de Caïn, foi grâce à laquelle témoignage lui a été rendu qu’il était juste ”. — Hébreux 11:4.

    Abel n’avait pas simplement foi en Dieu ; cette foi-là, sans doute Caïn aussi l’avait-il. Abel avait foi dans la promesse de Dieu de susciter une Semence qui sauverait les humains fidèles. Quoiqu’il ne lui ait pas été révélé comment les choses se passeraient, il savait que quelqu’un allait devoir être meurtri au talon, ce qui l’avait, semble-t-il, amené à la conclusion qu’une effusion de sang serait nécessaire — la notion même du sacrifice. Abel offrit donc à la Source de la vie un don de vie et de sang. Probablement a-t-il agi ainsi en ayant en vue la réalisation de la promesse de Jéhovah et pour montrer qu’il l’attendait ardemment. Outre qu’elle fut l’élément qui plut à Jéhovah dans le sacrifice d’Abel, cette manifestation de foi a donné une certaine idée de ce qu’est fondamentalement un sacrifice, à savoir un moyen par lequel des humains pécheurs peuvent s’avancer vers Dieu pour obtenir sa faveur. — Genèse 4:4 ; Hébreux 11:1, 6.
    En demandant à Abraham d’offrir son fils Isaac en holocauste, Jéhovah dévoila de manière frappante la signification profonde du sacrifice. Même si ce sacrifice-là n’eut finalement pas lieu, il préfigura le plus grand sacrifice qui ait jamais été, celui que Jéhovah ferait en offrant son Fils unique-engendré pour accomplir Sa volonté envers les hommes (Jean 3:16). En ce qui concerne les sacrifices et les offrandes de la Loi mosaïque, ils furent des modèles prophétiques établis par Jéhovah pour enseigner à son peuple choisi ce qu’il fallait faire pour recevoir le pardon des péchés et affermir l’espérance du salut. Voyons ce qu’ils nous apprennent.

    Des sacrifices agréables à Jéhovah

    “ Tout grand prêtre, dit Paul, est établi pour offrir et des dons et des sacrifices. ” (Hébreux 8:3). Remarquez que l’apôtre divise les offrandes que faisait le grand prêtre d’Israël en deux catégories : les “ dons ” et les “ sacrifices ” (ou “ sacrifices pour les péchés ”). (Hébreux 5:1.) De même que l’on fait généralement des dons (des cadeaux) par affection et reconnaissance, pour entretenir une amitié ou encore pour gagner la faveur ou l’approbation de quelqu’un (Genèse 32:20 ; Proverbes 18:16), de même nombre d’offrandes prescrites par la Loi pouvaient être considérées comme des “ dons ” faits à Dieu pour obtenir son approbation et sa faveur . En cas de transgression, la Loi exigeait une restitution, et on offrait des “ sacrifices pour les péchés ” pour faire réparation. Le Pentateuque (en particulier l’Exode, le Lévitique et les Nombres) parle abondamment de plusieurs sortes de sacrifices et d’offrandes. Bien qu’il puisse être très difficile d’en assimiler et d’en retenir tous les détails, quelques caractéristiques des différents types de sacrifices méritent notre attention.

    Les sept premiers chapitres du Lévitique décrivent séparément cinq grands types de sacrifices (dont certains étaient offerts simultanément) : holocauste, offrande de grain, sacrifice de communion, sacrifice pour le péché et sacrifice de culpabilité. Chacun est expliqué deux fois : d’abord sous l’angle de ce qui devait être offert sur l’autel (Lévitique 1:2 à 6:7) ; puis en précisant les portions réservées aux prêtres ou à l’offrant (Lévitique 6:8 à 7:36). Par ailleurs, en Nombres chapitres 28 et 29, on trouve une sorte de calendrier de ce qu’il fallait offrir chaque jour, chaque semaine, chaque mois ou lors des fêtes annuelles.
    Les holocaustes, les offrandes de grain et les sacrifices de communion comptaient parmi les offrandes volontaires qu’on faisait à Dieu comme dons ou pour s’avancer vers lui afin d’obtenir sa faveur. Des biblistes donnent au mot hébreu pour “ holocauste ” le sens d"offrande de montée ” ou d"offrande montante ”, ce qui correspond bien au fait qu’une bonne odeur, une odeur reposante, montait vers Dieu quand on brûlait l’animal sur l’autel. L’holocauste avait ceci de particulier que l’animal, dont on avait préalablement fait l’aspersion du sang autour de l’autel, était offert à Dieu en entier. Les prêtres faisaient “ fumer le tout sur l’autel, comme holocauste, sacrifice par le feu d’une odeur reposante pour Jéhovah ”. — Lévitique 1:3, 4, 9 ; Genèse 8:21.
    L’offrande de grain est décrite en Lévitique chapitre 2. Cette offrande volontaire se composait de fleur de farine généralement arrosée d’huile et accompagnée d’oliban. “ Le prêtre [devait] en empoigner une pleine poignée, tant de sa fleur de farine que de son huile, avec tout son oliban ; et il [devait] faire fumer cela sur l’autel comme mémorial de l’offrande, comme sacrifice par le feu d’une odeur reposante pour Jéhovah. ” (Lévitique 2:2). L’oliban entrait dans la composition de l’encens sacré qu’on brûlait sur l’autel de l’encens dans le tabernacle ou le temple (Exode 30:34-36). C’est sans doute ce à quoi le roi David pensait quand il a écrit : “ Que ma prière soit préparée comme l’encens devant toi, l’élévation de mes paumes comme l’offrande de grain du soir. ” — Psaume 141:2.

    Une autre offrande volontaire est décrite en Lévitique chapitre 3 : le sacrifice de communion, ou “ sacrifice d’offrandes de paix ”. En hébreu, le mot “ paix ” signifie bien plus que l’absence de guerre ou de troubles. “ Dans la Bible, explique le livre Études des institutions mosaïques (angl.), il exprime en plus l’état ou les relations de paix avec Dieu, la prospérité, la joie et le bonheur. ” On ne faisait donc pas des sacrifices de communion pour être en paix avec Dieu, comme pour l’apaiser, mais pour le remercier, pour célébrer la condition bénie dont jouissent ceux qui sont en paix avec lui parce qu’il les approuve. Une fois le sang et la graisse offerts à Jéhovah, les prêtres et l’offrant consommaient le sacrifice (Lévitique 3:17 ; 7:16-21 ; 19:5-8). Symboliquement, l’offrant, les prêtres et Jéhovah Dieu partageaient ainsi un repas, belle image des liens de paix qui les unissaient.

    Quand il s’agissait d’obtenir le pardon d’un péché ou de faire propitiation pour des violations de la Loi, on présentait un sacrifice pour le péché ou un sacrifice de culpabilité. Contrairement à l’holocauste, on n’offrait pas à Dieu l’animal tout entier ; on ne brûlait sur l’autel que la graisse et certains morceaux, le reste étant éliminé hors du camp ou, dans certains cas, consommé par les prêtres. Cette différence, importante, tient au fait que, l’holocauste étant un don fait à Dieu pour avoir accès auprès de lui, on le lui offrait exclusivement et intégralement. D’ailleurs, on le faisait généralement précéder d’un sacrifice pour le péché ou d’un sacrifice de culpabilité, signe que Dieu n’agréait le don d’un pécheur que s’il y avait eu d’abord pardon du péché. — Lévitique 8:14, 18 ; 9:2, 3 ; 16:3, 5.

    On n’acceptait de sacrifice pour le péché que pour les péchés commis contre la Loi involontairement, à cause de la faiblesse de la chair. "Si une âme péchait par erreur en l’une quelconque des choses qui, comme l’avait ordonné Jéhovah, ne devait pas se faire", le pécheur devait offrir un sacrifice pour le péché, proportionné à sa position dans la communauté (Lévitique 4:2, 3, 22, 27). Les pécheurs non repentants étaient, eux, retranchés ; aucun sacrifice n’était prévu pour eux. — Exode 21:12-15 ; Lévitique 17:10 ; 20:2, 6, 10 ; Nombres 15:30 ; Hébreux 2:2.

    Les chapitres 5 et 6 du Lévitique nous éclairent sur la signification et le but des sacrifices de culpabilité. Même si c’était involontairement, peut-être un transgresseur avait-il violé les droits de son semblable ou de Jéhovah Dieu, ce qui demandait réparation. Plusieurs sortes de péchés sont mentionnées. Certains étaient d’ordre privé (5:2-6), d’autres étaient des péchés “ contre les choses saintes de Jéhovah ” (5:14-16), d’autres encore, sans être dus entièrement à l’ignorance, résultaient de mauvais désirs ou de faiblesses de la chair (6:1-3). Non seulement le transgresseur devait confesser ces péchés, mais il lui fallait aussi, quand les circonstances l’exigeaient, compenser le préjudice, puis présenter un sacrifice de culpabilité à Jéhovah. — Lévitique 6:4-7.

    Quelque chose de meilleur à venir

    En leur donnant accès auprès de Dieu, la Loi mosaïque, avec son système de sacrifices et d’offrandes, devait permettre aux Israélites d’obtenir et de conserver la faveur et la bénédiction divines jusqu’à l’arrivée de la Semence promise. “ La Loi, confirme Paul, lui-même Juif, est devenue notre précepteur menant à Christ, pour que nous soyons déclarés justes en raison de la foi. ” (Galates 3:24). Malheureusement, la nation a dédaigné cette tutelle et abusé de son privilège, si bien que ses multiples sacrifices sont devenus répugnants aux yeux de Jéhovah. “ J’en ai assez, a-t-il déclaré, des holocaustes de béliers et de la graisse des animaux bien nourris ; je ne prends pas plaisir au sang des jeunes taureaux, des agneaux et des boucs. ” — Isaïe 1:11.

    Le système de choses juif, axé sur le temple et la prêtrise, a disparu en 70 de notre ère. Après cela, il n’a plus été possible d’offrir des sacrifices selon les modalités de la Loi. Est-ce à dire que ces sacrifices indissociables de la Loi ne sont plus d’aucun intérêt pour ceux qui adorent Dieu aujourd’hui ? 

  5.  

    Jéhovah enseigne la miséricorde avec loyauté 

    JÉHOVAH confie une mission à son prophète Jonas. Nous sommes au IXe siècle avant notre ère, et Yarobam II règne sur Israël. Jonas est originaire de Gath-Hépher, une ville zéboulonite (Josué 19:10, 13 ; 2 Rois 14:25). Dieu envoie Jonas à 800 kilomètres de là, vers le nord-est, à Ninive, la capitale de l’Assyrie. Il le charge de prévenir les Ninivites qu’ils vont au-devant de la destruction divine.

    "Comment? Aller vers cette nation, dans cette ville ! se dit peut-être Jonas. Vers des gens qui ne servent même pas Dieu ; des Assyriens assoiffés de sang qui n’ont jamais conclu d’alliance avec Jéhovah, contrairement à nous, les Israélites. En plus, ils sont si terribles qu’ils sont capables de prendre mon avertissement pour une menace et d’envahir Israël. Ah ça non ! pas question ! Je vais plutôt prendre un bateau à Joppé pour aller le plus loin possible ; tiens ! jusqu’à Tarsis, à l’autre bout de la Grande Mer. "— Jonas 1:1-3.

    Un navire en perdition

    Voilà Jonas à Joppé, sur la côte méditerranéenne. Il paie sa place à bord d’un navire en partance pour Tarsis (l’Espagne, comme on l’admet généralement), à 3 500 kilomètres à l’ouest de Ninive. Une fois en mer, il descend dans la cale et s’endort, épuisé. Jéhovah déclenche alors une tempête, si bien que les marins effrayés se mettent à implorer leurs dieux, chacun à sa façon. Le bateau se met à rouler et à tanguer si fort que l’on cherche à l’alléger en jetant la cargaison par-dessus bord. Mais le naufrage semble imminent, et le capitaine affolé vient trouver Jonas : “ Qu’as-tu, dormeur ? Lève-toi, crie vers ton dieu ! Peut-être que le vrai Dieu se souciera de nous, et nous ne périrons pas. ” Jonas se lève et monte sur le pont. — Jonas 1:4-6.

    “ Venez, disent les matelots, et jetons les sorts, pour savoir à cause de qui nous avons ce malheur. ” Le sort tombe sur Jonas. Imaginez son appréhension quand ils lui disent : “ Indique-nous, s’il te plaît, à cause de qui nous avons ce malheur. Quelles sont tes occupations, et d’où viens-tu ? Quel est ton pays, et de quel peuple es-tu ? ” Jonas explique qu’il est hébreu, qu’il craint et adore “ Jéhovah le Dieu des cieux, Celui qui a fait la mer et la terre ferme ”. Puis de leur dire que la tempête fait rage parce qu’il s’est enfui de devant Jéhovah, au lieu de lui obéir et d’aller à Ninive porter son message. — Jonas 1:7-10.

    “ Que devons-nous te faire pour que la mer s’apaise pour nous ? ” lui demandent les marins. Comme la tempête redouble, Jonas dit : “ Soulevez-moi et lancez-moi à la mer, et la mer s’apaisera pour vous, car je sais que c’est à cause de moi que cette grande tempête est sur vous. ” Sachant qu’en jetant le serviteur de Jéhovah à l’eau, ils le voueraient à une mort certaine, les hommes tentent de ramener l’embarcation vers la terre ferme. En vain. Ils crient alors vers Jéhovah en disant : “ Ah ! Jéhovah, puissions-nous, s’il te plaît, ne pas périr à cause de l’âme de cet homme ! Et ne mets pas sur nous du sang innocent, puisque toi, ô Jéhovah, tu as agi selon ce en quoi tu as pris plaisir. ” — Jonas 1:11-14.

    Un homme à la mer !

    Sur ce, les marins jettent Jonas par-dessus bord. À peine a-t-il disparu dans les eaux en furie que la tempête tombe peu à peu. En voyant cela, " les hommes commencent à avoir très peur de Jéhovah, et se mettent à lui offrir un sacrifice et à faire des vœux ". — Jonas 1:15, 16.

    On peut penser qu’au moment où Jonas s’enfonce dans les flots, il est en train de prier. Il se sent soudain glisser dans un tuyau flasque, puis dans une sorte de poche plus grande. Il s’étonne de pouvoir encore respirer ! Des algues enroulées autour de la tête, Jonas est vraiment dans un endroit peu banal ! Il s’avère que ‘ Jéhovah a préposé un grand poisson pour avaler Jonas, si bien qu’il se trouve à l’intérieur trois jours et trois nuits ’. — Jonas 1:17.

    Jonas prie avec ferveur

    Dans le ventre de l’énorme poisson, Jonas a tout le loisir de prier. Quelques-unes de ses expressions rappellent certains Psaumes. Plus tard, Jonas mettra sa prière par écrit, une prière où il exprime son désespoir et ses remords. Par exemple, il compare le ventre du poisson au shéol, autrement dit à sa tombe : “ De ma détresse j’ai crié vers Jéhovah, et il m’a alors répondu. Du ventre du shéol j’ai crié au secours. Tu as entendu ma voix. ” (Jonas 2:1, 2). On retrouve des pensées similaires dans deux Chants des montées, psaumes que les Israélites entonnaient sans doute lorsqu’ils se rendaient à Jérusalem pour les fêtes annuelles. — Psaumes 120:1 ; 130:1, 2.

    Repensant au moment où il s’enfonçait dans l’eau, Jonas dit : “ Quand [toi, Jéhovah,] tu m’as jeté dans les profondeurs, au cœur de la haute mer, alors un fleuve m’a encerclé. Toutes tes vagues déferlantes et tes flots — sur moi ils ont passé. ” — Jonas 2:3 ; voir aussi Psaumes 42:7 ; 69:2.

    Jonas a peur que sa désobéissance lui coûte la faveur divine et l’empêche de revoir un jour le temple de Jéhovah : “ Et quant à moi, j’ai dit : ‘ J’ai été chassé de devant tes yeux ! Comment contemplerai-je encore ton saint temple ? ’ ” (Jonas 2:4 ; voir Psaume 31:22). La situation lui paraît si désespérée qu’il dit : “ Les eaux m’ont encerclé jusqu’à l’âme [mettant ma vie en danger] ; l’abîme d’eau m’entourait. Des algues s’enroulaient autour de ma tête. ” (Jonas 2:5 ; voir Psaume 69:1). Ce qu’il ajoute donne une idée de son affliction : “ Jusqu’aux bases des montagnes je suis descendu [à l’intérieur du poisson]. Quant à la terre, ses barres [comme celles de la tombe] étaient sur moi pour des temps indéfinis. Mais de la fosse tu as fait remonter ma vie [le troisième jour], ô Jéhovah mon Dieu ! ” — Jonas 2:6 ; voir Psaume 30:3.

    Même s’il se trouve dans le ventre du poisson, Jonas ne prétend pas être trop déprimé pour prier. Bien au contraire, il dit : “ Quand mon âme défaillait en moi [quand j’étais à deux doigts de mourir], c’est de Jéhovah que je me suis souvenu [avec foi, car sa puissance et sa miséricorde sont sans égales]. Alors ma prière est parvenue jusqu’à toi, jusqu’à ton saint temple. ” (Jonas 2:7). De son temple céleste, Jéhovah a entendu cette prière et il a sauvé Jonas.

    Jonas achève sa prière en disant : “ Quant à ceux qui observent les idoles de mensonge (en faisant confiance à des statues inanimées de faux dieux), ils abandonnent leur bonté de cœur (en quittant Celui qui manifeste cette qualité). Mais quant à moi, avec la voix de l’action de grâces, je veux sacrifier pour toi (Jéhovah Dieu). Le vœu que j’ai fait (en cette occasion ou auparavant), je veux m’en acquitter. Le salut appartient à Jéhovah. ” (Jonas 2:8, 9 ; voir Psaumes 31:6 ; 50:14). Conscient que seul Dieu peut le faire échapper à la mort, le prophète exprime son repentir, comme les rois David et Salomon avant lui, en attribuant son salut à Jéhovah. — Psaume 3:8 ; Proverbes 21:31.

    Jonas obéit

    Au terme de toutes ces réflexions et de sa prière fervente, Jonas se sent aspiré dans le conduit par lequel il était entré. Finalement, il est rejeté sur la terre ferme (Jonas 2:10). Voulant se montrer reconnaissant d’avoir été délivré, il obéit quand Dieu lui dit : “ Lève-toi, va à Ninive la grande ville, et proclame-lui la proclamation que je te dis. ” (Jonas 3:1, 2). Jonas se met en route. Renseignements pris, il se rend compte qu’il est resté trois jours dans le ventre du poisson. Après avoir passé l’Euphrate au niveau de sa grande boucle ouest, puis traversé le nord de la Mésopotamie d’ouest en est, le prophète arrive au Tigre pour atteindre finalement la capitale assyrienne. — Jonas 3:3.

    La ville est immense. Jonas y déambule une journée entière, avant de proclamer : “ Encore quarante jours, et Ninive sera renversée. ” Impossible de savoir si Jonas est miraculeusement doté de la faculté de parler assyrien ou si un interprète traduit de l’hébreu. Toujours est-il que sa proclamation porte. Les Ninivites commencent à avoir foi en Dieu ; un jeûne est proclamé, et tous, du plus petit jusqu’au plus grand, revêtent le sac. Quand la proclamation parvient au roi de Ninive, il se lève de son trône, enlève ses vêtements officiels pour se couvrir d’une toile de sac et s’asseoir dans la cendre. — Jonas 3:4-6.

    Jonas n’en revient pas ! Le roi assyrien envoie des messagers annoncer : “ Ni homme ni animal domestique, ni gros bétail ni petit bétail, ne doivent goûter quoi que ce soit. Personne ne doit absorber de la nourriture. Même de l’eau, ils ne doivent pas en boire. Qu’ils se couvrent de toiles de sac, l’homme et l’animal domestique ; qu’ils crient vers Dieu avec force et qu’ils reviennent chacun de sa voie mauvaise et de la violence qui était dans leurs mains. Qui sait si le vrai Dieu ne reviendra pas, si vraiment il n’aura pas de regret et ne reviendra pas de son ardente colère, en sorte que nous ne périssions pas ? ” — Jonas 3:7-9.

    Les Ninivites tiennent compte du décret royal. Constatant qu’ils sont revenus de leurs mauvaises voies, Dieu regrette le malheur qu’il avait envisagé de leur causer, au point d’y renoncer (Jonas 3:10). En raison de leur repentance, de leur humilité et de leur foi, il décide de ne pas leur infliger la condamnation qu’il leur réservait.

    Le prophète boude dans son coin

    Quarante jours passent, et rien ne se produit (Jonas 3:4). Jonas comprend que les Ninivites ne vont pas être détruits. Cela lui déplaît tellement qu’il s’enflamme de colère : “ Ah ! Jéhovah, n’était-ce pas là mon affaire, alors que j’étais sur mon sol ? C’est pourquoi je suis allé de l’avant et me suis enfui à Tarsis ; car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur, et qui regrette le malheur. Et maintenant, ô Jéhovah, s’il te plaît, enlève-moi mon âme, car mieux vaut pour moi mourir que vivre. ” Dieu lui répond alors par une question : “ Est-ce avec raison que tu t’es enflammé de colère ? ” — Jonas 4:1-4.

    À ces mots, Jonas prend les choses de haut et quitte la ville, vers l’est. Il se construit une hutte dans l’intention d’attendre à l’ombre ce que va devenir la ville. Avec bonté, Jéhovah ‘ prépose alors une plante, un lagenaria, pour qu’elle monte de façon à devenir une ombre sur sa tête et pour qu’elle le délivre de son malheur ’. Jonas se réjouit beaucoup au sujet du lagenaria. Mais le lendemain matin, à l’aube, Dieu charge un ver de frapper la plante, qui ne tarde pas à se dessécher complètement. Parallèlement, il fait souffler un vent d’est brûlant. Le soleil frappe maintenant sur la tête du prophète, qui commence à s’évanouir. Jonas se remet alors à demander la mort. “ Mieux vaut pour moi mourir que vivre ”, ne cesse-t-il de répéter. — Jonas 4:5-8.

    C’est au tour de Jéhovah de prendre la parole. “ Est-ce avec raison que tu t’es enflammé de colère au sujet du lagenaria ? ” lui demande-t-il. À quoi Jonas répond : “ C’est avec raison que je me suis enflammé de colère, jusqu’à la mort. ” Jéhovah lui dit alors : ‘ Toi, tu t’es apitoyé sur le lagenaria pour lequel tu n’as pas peiné et que tu n’as pas fait grandir, pour une plante qui a poussé et qui est morte en une nuit. ’ Puis de le faire raisonner : ‘ Et moi, ne devrais-je pas m’apitoyer sur Ninive la grande ville où vivent plus de 120 000 hommes qui ne connaissent pas la différence entre leur droite et leur gauche, sans compter des animaux domestiques en grand nombre ? ’ (Jonas 4:9-11). La réponse tombe sous le sens.

    Jonas se repent. Il écrira plus tard le livre de la Bible qui porte son nom. Comment a-t-il su que les marins ont craint Jéhovah, qu’ils lui ont offert un sacrifice et fait des vœux ? Soit par inspiration divine, soit de la bouche d’un des matelots ou d’un autre passager rencontré au temple. — Jonas 1:16 ; 2:4.

    “ Le signe de Jonas ”

    Lorsque les scribes et les Pharisiens demandèrent un signe à Jésus Christ, il leur dit : “ Une génération méchante et adultère recherche sans cesse un signe, mais aucun signe ne lui sera donné si ce n’est le signe de Jonas le prophète. ” Et d’ajouter : “ Car, de même que Jonas a été dans le ventre de l’énorme poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le cœur de la terre trois jours et trois nuits. ” (Matthieu 12:38-40). Pour les Juifs, la journée commence au coucher du soleil. Christ est mort le vendredi après-midi 14 Nisan de l’an 33. Ce même jour, avant le coucher du soleil, son corps a été mis dans la tombe. Le 15 Nisan commençait ce soir-là et courait jusqu’au coucher du soleil du samedi, septième et dernier jour de la semaine juive. Le 16 Nisan allait durer, lui, jusqu’au coucher du soleil suivant, soit le dimanche pour nous. En conséquence, Jésus est resté mort, dans la tombe, une partie du 14 Nisan, toute la journée du 15, et la nuit du 16. Le dimanche matin, quand des femmes sont venues au tombeau, sa résurrection avait déjà eu lieu. — Matthieu 27:57-61 ; 28:1-7.

    Le séjour de Jésus dans la tombe s’est donc étalé sur trois jours. Ses adversaires ont ainsi reçu “ le signe de Jonas ”. Mais Christ a dit : “ Les hommes de Ninive se lèveront, lors du jugement, avec cette génération et la condamneront ; parce qu’ils se sont repentis à la prédication de Jonas, mais, voyez, ici il y a quelque chose de plus que Jonas. ” (Matthieu 12:41). Comme il disait vrai ! Les Juifs avaient devant eux Jésus Christ, un prophète bien plus grand que Jonas. Si Jonas a constitué un signe suffisant pour les Ninivites, Jésus, lui, a prêché avec bien plus grande autorité et a donné des preuves autrement plus convaincantes. Pourtant, dans leur ensemble, les Juifs ne l’ont pas cru. — Jean 4:48.

    En tant que nation, ils n’ont pas eu l’humilité d’accepter le prophète plus grand que Jonas, ni exercé la foi en lui. Mais que dire de leurs ancêtres ? Eux aussi ont manqué de foi et d’humilité. En fait, la prédication de Jonas soulignait que, contrairement aux Ninivites repentants, les Israélites étaient entêtés et manquaient cruellement de foi et d’humilité. — Voir Deutéronome 9:6, 13.

    Quant à Jonas lui-même, il a appris l’étendue de la miséricorde de Dieu. De plus, la réaction de Jéhovah à la mauvaise humeur de Jonas apprenant qu’Il avait pris les Ninivites repentants en pitié devrait nous retenir de reprocher à notre Père céleste de faire preuve de miséricorde aujourd’hui. Au contraire, réjouissons-nous de voir chaque année des milliers de personnes se tourner vers lui avec foi et humilité de cœur !

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Jonas fut un prophète humble devant Jéhovah, il fut un exemple de courage même devant la peur qui l'envahissait. Il démontre dans son histoire sa vrai personnalité et comment il était lié à Jéhovah.

      Jéhovah est un Dieu ferme, Il forme ses serviteurs à accomplir le travail demandé. Il donne de la force en temps voulu mais il faut accomplir notre travail que Dieu nous demande sans restriction. Jonas écrivit ses faiblesses devant tous les serviteurs de Dieu. Il écrivit ses peurs, ses craintes envers les hommes. Jonas a montré de la détermination pour annoncer sans relâche pendant 40 jours le destin que vivraient tous les habitants de cette grande cité. Jonas devait changer les manières de "penser" de ce peuple difficile et ouvrir le coeur de chaques habitants de 120000 hommes à l'Amour entre chacun.

      Jonas a accomplis l'oeuvre que Dieu lui avait donné, Jéhovah a enseigné à Jonas la miséricorde non seulement pour aider un peuple entier à changer mais aussi à purifier le coeur et l'esprit de penser de son serviteur Jonas.

      Nous avons des pensées différentes, nous avons tous des faiblesses et de grandes forces en nous. Jonas est devenu avec le temps un homme accomplit au service de Dieu.

      Jonas un prophète humble car il n'a jamais caché devant Jéhovah ses défauts, il est pour beacoup un modèle de foi pour grandir comme serviteur agréé devant Jéhovah le Très Haut, cela jusqu'aux grand jour de Dieu. Soyons humble comme Jonas ainsi nous seront transparent devant notre Dieu, laissons nous guider et former à la grande école de Dieu sans restriction.

      Tout dois venir de notre coeur et comment, avec joie.

  6.  

    Connaissez vous Dieu telle qu'Il est?


    LORSQUE vous contemplez le ciel par une nuit claire, n’êtes-vous pas émerveillé de voir autant d’étoiles ? Comment expliquez-vous leur existence ? Que dire de tout ce qui vit sur la terre : les fleurs multicolores, les oiseaux aux chants ravissants, les énormes baleines qui plongent dans les océans ? On pourrait continuer indéfiniment. Tout cela n’a pas pu apparaître par hasard. Il n’est pas étonnant que de nombreuses personnes souscrivent à ces premières paroles de la Bible : “ Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. ” — Genèse 1:1.
    La question de Dieu divise profondément les hommes. Certains pensent qu’il est une force impersonnelle. Des millions de gens adorent leurs ancêtres, croyant que Dieu est trop lointain pour que l’on puisse s’adresser à lui. Mais la Bible révèle que le vrai Dieu est une personne réelle qui s’intéresse chaleureusement à nous, individuellement. C’est pour cette raison qu’elle nous encourage à ‘ chercher Dieu’, car, dit-elle, ‘ il n’est pas loin de chacun de nous’. Quelle apparence Dieu a-t-il ? Quelques-uns de ses serviteurs ont vu sa glorieuse présence dans des visions où il se présentait de façon symbolique assis sur un trône, rayonnant d’un éclat impressionnant. Ceux qui ont contemplé de telles visions n’ont cependant jamais décrit un visage particulier (Daniel 7:9, 10 ; Révélation 4:2, 3). Cela s’explique puisque “ Dieu est un Esprit ”, dépourvu d’un corps physique (Jean 4:24). En réalité, il est impossible de nous faire une image physique exacte de notre Créateur, car “ aucun homme n’a jamais vu Dieu ”. (Jean 1:18 ; Exode 33:20.) Pourtant, la Bible nous apprend beaucoup de choses sur Dieu.

    LE VRAI DIEU A UN NOM

     Dans la Bible, le vrai Dieu est identifié par des expressions telles que “ Dieu Tout-Puissant ”, “ le Très-Haut ”, “ Grand Créateur ”, “ Grand Instructeur ”, “ Souverain Seigneur ” et “ Roi d’éternité ”. (Genèse 17:1 ; Psaume 50:14 ; Ecclésiaste 12:1 ; Isaïe 30:20 ; Actes 4:24 ; 1 Timothée 1:17.) Si nous méditons sur ces titres, nous pourrons accroître notre connaissance de Dieu.
    Cependant, Dieu possède un nom unique qui apparaît près de 7 000 fois dans les Écritures hébraïques, plus souvent que n’importe lequel de ses autres titres. Il y a environ 1 900 ans, les Juifs ont, par superstition, cessé de prononcer le nom divin. Comme l’hébreu biblique s’écrivait sans voyelle, il est impossible de savoir exactement comment Moïse, David ou les autres fidèles du passé prononçaient les quatre consonnes (יהוה) composant le nom divin. Certains biblistes pensent, sans toutefois en être certains, que le nom de Dieu se prononçait “ Yahweh ” ou “ Yahvé ”. La prononciation francisée “ Jéhovah ”, forme usuelle pendant des siècles, est encore utilisée aujourd’hui. — Voir Exode 6:3 et Isaïe 26:4 dans la Bible de Crampon 

    Que dit Psaume 83:18 à propos de Jéhovah, et pourquoi devrions-nous employer son nom ?
    Le nom unique de Dieu, Jéhovah, permet de le distinguer de tous les autres dieux. C’est pour cette raison que ce nom apparaît si souvent dans la Bible, en particulier dans le texte hébreu. De nombreux traducteurs n’utilisent pas le nom divin ; pourtant, Psaume 83:18 dit clairement : “ Toi, dont le nom est Jéhovah, tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ! ” Il est donc tout à fait approprié d’utiliser le nom personnel de Dieu lorsque nous parlons de lui.

    Le nom Jéhovah est une forme d’un verbe hébreu dont le sens est “ devenir ”. En conséquence, le nom de Dieu signifie “ Il fait devenir ”. Jéhovah se présente lui-même comme le Dieu qui a un dessein grandiose. Il fait toujours devenir réalité ce qu’il a décidé. Seul le vrai Dieu peut, en toute légitimité, porter ce nom, car les humains ne peuvent jamais être sûrs que leurs plans se réaliseront (Jacques 4:13, 14). Seul Jéhovah peut dire : “ Ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche. (...) À coup sûr, elle aura du succès dans ce pour quoi je l’ai envoyée. ” — Isaïe 55:11.
    Les patriarches hébreux Abraham, Isaac et Jacob ont chacun ‘ invoqué le nom de Jéhovah ’, sans toutefois comprendre toute la signification du nom divin (Genèse 21:33 ; 26:25 ; 32:9 ; Exode 6:3). Par la suite, lorsque Jéhovah a révélé son intention de libérer leurs descendants, les Israélites, de l’esclavage en Égypte et de leur donner “ un pays ruisselant de lait et de miel ”, cela a pu paraître impossible (Exode 3:17). Cependant, Dieu a souligné la signification éternelle de son nom en disant à son prophète Moïse : “ Voici ce que tu diras aux fils d’Israël : ‘ Jéhovah le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’a envoyé vers vous. ’ C’est là mon nom pour des temps indéfinis et c’est là mon mémorial de génération en génération. ” — Exode 3:15.
    Moïse demanda à Pharaon, le souverain d’Égypte, de laisser les Israélites partir dans le désert afin qu’ils rendent un culte à Jéhovah. Mais Pharaon, adorateur de dieux égyptiens et lui-même considéré comme un dieu, lui répondit : 
    “ Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix en renvoyant Israël. Je ne connais pas du tout Jéhovah ; d’ailleurs je ne renverrai pas Israël. ” — Exode 5:1, 2.
    Jéhovah entreprit alors une action progressive pour réaliser son dessein, agissant ainsi en harmonie avec la signification même de son nom. Il fit venir dix plaies sur les Égyptiens. La dernière plaie tua tous les premiers-nés d’Égypte, dont le fils de l’orgueilleux Pharaon. Les Égyptiens étaient alors impatients de voir partir les Israélites. Toutefois, certains d’entre eux furent si impressionnés par la puissance de Jéhovah qu’ils quittèrent l’Égypte en compagnie des Israélites. — Exode 12:35-38.
    Pharaon s’entêta et sortit avec son armée de plusieurs centaines de chars pour récupérer ses esclaves. Comme les Égyptiens se rapprochaient, Dieu ouvrit miraculeusement la mer Rouge, afin que les Israélites puissent la traverser à pied sec. Alors que les poursuivants s’engageaient dans le lit de la mer, Jéhovah “ ôtait les roues de leurs chars, si bien qu’ils les conduisaient avec difficulté ”. Les guerriers égyptiens se mirent à crier : “ Fuyons, évitons tout contact avec Israël, car à coup sûr Jéhovah combat pour eux contre les Égyptiens. ” Mais c’était trop tard. Les immenses murailles d’eau s’effondrèrent et “ recouvrirent les chars et les cavaliers appartenant à toutes les forces militaires de Pharaon ”. (Exode 14:22-25, 28.) Jéhovah se fit ainsi un grand nom, et à ce jour cet événement n’a pas été oublié. — Josué 2:9-11.

    Dieu s’est fait un nom qui revêt une grande signification pour nous. Son nom, Jéhovah, est la garantie qu’il exécutera tout ce qu’il a décidé, notamment son dessein originel de faire de la terre un paradis (Genèse 1:28 ; 2:8). Pour le réaliser, Jéhovah détruira tous ceux qui s’opposent à sa souveraineté aujourd’hui, car il a déclaré : “ Il faudra [que les nations] sachent que je suis Jéhovah. ” — Ézékiel 38:23.
    Tous ceux qui veulent recevoir la faveur de Dieu doivent apprendre à invoquer son nom avec foi. La Bible fait cette promesse : “ Tout homme qui invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé. ” (Romains 10:13). Assurément, le nom de Jéhovah est riche de sens. Invoquer le nom de Jéhovah, votre Dieu et Libérateur, vous mènera au bonheur éternel.

    LES QUALITÉS DU VRAI DIEU

    Un examen de la façon dont Israël a été délivré d’Égypte met en valeur quatre qualités fondamentales de Dieu qui s’équilibrent parfaitement. Sa manière d’agir avec Pharaon a révélé sa puissance impressionnante (Exode 9:16). En traitant cette situation difficile de façon magistrale, Dieu a fait preuve d’une sagesse incomparable (Romains 11:33). Il a manifesté sa justice en châtiant les ennemis et les oppresseurs obstinés de son peuple (Deutéronome 32:4). L’amour est une des principales qualités de Dieu. Jéhovah a montré un amour remarquable en réalisant sa promesse concernant les descendants d’Abraham (Deutéronome 7:8). Il a fait preuve d’amour en permettant à un certain nombre d’Égyptiens d’abandonner leurs faux dieux et de prendre position pour le seul vrai Dieu, ce qui leur a valu de recevoir de grands bienfaits.

    Vous remarquerez, en lisant la Bible, que l’amour est le principal attribut de Dieu, et il le manifeste de nombreuses façons. Par exemple, c’est par amour qu’il est devenu Créateur et qu’il a partagé le bonheur de vivre, en tout premier lieu avec les créatures spirituelles. Ces centaines de millions d’anges aiment Dieu et le louent (Job 38:4, 7 ; Daniel 7:10). Dieu a également révélé son amour en créant la terre et en la préparant pour que les humains y vivent heureux. — Genèse 1:1, 26-28 ; Psaume 115:16.
    Les bienfaits que nous procure l’amour de Dieu sont trop nombreux pour être cités. Pour ne prendre qu’un exemple, avec amour il a fait notre corps d’une façon si merveilleuse que nous pouvons apprécier la vie (Psaume 139:14). Il nous manifeste également son amour en nous donnant ‘ du ciel pluies et saisons fécondes, comblant nos cœurs de nourriture et de gaieté ’. (Actes 14:17.) Dieu fait même “ lever son soleil sur les méchants et sur les bons et (...) pleuvoir sur les justes et sur les injustes ”. (Matthieu 5:45.) C’est encore l’amour qui pousse notre Créateur à nous aider à le connaître et à le servir joyeusement en qualité d’adorateurs. Assurément “ Dieu est amour ”. (1 Jean 4:8.) Mais sa personnalité présente bien d’autres facettes.

    UN “ DIEU MISÉRICORDIEUX ET COMPATISSANT ”

    Après la traversée de la mer Rouge, les Israélites devaient encore apprendre à mieux connaître Dieu. Conscient de cette nécessité, Moïse a prié ainsi : “ S’il te plaît, si j’ai trouvé faveur à tes yeux, fais-moi connaître tes voies, s’il te plaît, pour que je te connaisse, afin que je trouve faveur à tes yeux. ” (Exode 33:13). Moïse est parvenu à mieux connaître Dieu quand il l’a entendu déclarer : “ Jéhovah, Jéhovah, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité, conservant la bonté de cœur à des milliers, pardonnant la faute et la transgression et le péché, mais en aucun cas il n’accordera l’exemption de punition. ” (Exode 34:6, 7). L’amour de Dieu est équilibré par sa justice ; ainsi, il ne protège pas les pécheurs volontaires des conséquences de leurs transgressions.

    Comme Moïse l’a constaté, Jéhovah fait preuve de miséricorde. Une personne miséricordieuse a pitié de ceux qui souffrent et s’efforce de leur apporter un soulagement. Ainsi, Dieu a fait preuve de compassion à l’égard des humains en prenant des dispositions pour les libérer définitivement des souffrances, de la maladie et de la mort (Révélation 21:3-5). Il peut arriver que les adorateurs de Dieu subissent des malheurs, en raison des conditions qui règnent dans ce monde méchant, ou qu’ils s’attirent des ennuis en agissant inconsidérément. Mais s’ils demandent humblement de l’aide à Jéhovah, celui-ci les réconfortera et les soutiendra. Pourquoi cela ? Parce qu’avec miséricorde il prête une tendre attention à ses adorateurs. — Psaume 86:15 ; 1 Pierre 5:6, 7.
    Souvent, les gens qui détiennent un certain pouvoir traitent les autres avec dureté. Jéhovah, en revanche, se montre extrêmement compatissant envers ses humbles serviteurs. Bien qu’étant la plus haute autorité de tout l’univers, d’une façon générale il témoigne une bonté remarquable à tous les humains (Psaume 8:3, 4 ; Luc 6:35). Jéhovah se montre également compatissant envers ceux qui le supplient pour obtenir faveur en exauçant leurs requêtes (Exode 22:26, 27 ; Luc 18:13, 14). Naturellement, Dieu n’est pas obligé de manifester de la faveur ou de la compassion à n’importe qui (Exode 33:19). En conséquence, nous devons être profondément reconnaissants à Dieu pour sa miséricorde et sa compassion. — Psaume 145:1, 8.

    LENT À LA COLÈRE, IMPARTIAL ET JUSTE

    Jéhovah est lent à la colère. Mais cela ne signifie pas qu’il n’agit pas. Il a bel et bien détruit l’obstiné Pharaon et son armée dans la mer Rouge. En outre, Jéhovah est impartial. Ainsi, les Israélites, le peuple qui avait sa faveur, ont fini par perdre son approbation en raison de leur persistance à faire le mal. Dieu accepte que des gens de toutes nations l’adorent, mais à condition qu’ils se soumettent à ses voies justes. — Actes 10:34, 35.
    Le livre biblique de la Révélation souligne l’importance de connaître les “ décrets justes ” de Dieu. Ce livre nous dit que des créatures célestes chantent : “ Grandes et prodigieuses sont tes œuvres, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant. Justes et vraies sont tes voies, Roi d’éternité. Qui ne te craindra vraiment pas, Jéhovah, et qui ne glorifiera pas ton nom, parce que toi seul tu es fidèle ? Car toutes les nations viendront et adoreront devant toi, parce que tes décrets justes ont été manifestés. ” (Révélation 15:2-4). Nous manifestons une crainte salutaire de Jéhovah, du respect, en conformant notre vie à ce qu’il déclare juste. Cela nous sera plus facile si nous nous souvenons de sa sagesse et de son amour. Tous les commandements de Dieu sont pour notre bien. — Isaïe 48:17, 18.

    “ JÉHOVAH NOTRE DIEU EST UN SEUL ”

    Les Égyptiens de l’Antiquité adoraient de nombreux dieux, mais Jéhovah est “ un Dieu qui exige un attachement exclusif ”. (Exode 20:5.) Moïse a rappelé aux Israélites que “ Jéhovah notre Dieu est un seul Jéhovah ”. (Deutéronome 6:4.) Jésus Christ a répété ces paroles (Marc 12:28, 29). En conséquence, ceux qui voient en la Bible la Parole de Dieu n’adorent pas une Trinité composée de trois personnes ou trois dieux en un. En fait, le mot “ Trinité ” n’apparaît même pas dans la Bible. Le vrai Dieu est une seule Personne, distincte de Jésus Christ (Jean 14:28 ; 1 Corinthiens 15:28). L’esprit saint de Dieu n’est pas une personne. C’est la force agissante de Jéhovah, que le Tout-Puissant utilise pour réaliser ses desseins. — Genèse 1:2 ; Actes 2:1-4, 32, 33 ; 2 Pierre 1:20, 21.
    Comment votre amour pour Dieu grandira-t-il ? b) Qu’a déclaré Jésus sur l’amour de Dieu ? Que devons-nous apprendre au sujet de Jésus ?
     Ne pensez-vous pas qu’un Dieu aussi merveilleux que Jéhovah mérite votre adoration ? En étudiant sa Parole, la Bible, vous apprendrez à mieux le connaître, et vous découvrirez à quelles conditions il vous accordera un bonheur éternel (Matthieu 5:3, 6). De plus, votre amour pour Dieu grandira ; et il convient qu’il en soit ainsi, car Jésus a dit : “ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force. ” (Marc 12:30). Jésus éprouvait manifestement un tel amour pour Dieu. Suivons son modèle car il est l'exemple à suivre par excellence.

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  7.  


    Restons fidèle et intègre à Jéhovah en toutes choses 


    "Moïse fut un fidèle serviteur de Jéhovah”, lit-on en Hébreux 3:5. En quoi ce prophète a-t-il été fidèle ? Lors de la construction et de l’installation du tabernacle, “ Moïse se mit à faire selon tout ce que Jéhovah lui avait ordonné. Ainsi fit-il, exactement ”. (Exode 40:16.) Nous qui adorons Jéhovah, nous nous montrons fidèles en le servant avec obéissance. C’est particulièrement le cas lorsque nous traversons des moments difficiles ou de dures épreuves. Cependant, que nous surmontions des difficultés ne suffit pas à prouver notre fidélité. “ Celui qui est fidèle dans ce qui est tout petit est fidèle aussi dans ce qui est beaucoup, a déclaré Jésus, et celui qui est injuste dans ce qui est tout petit est injuste aussi dans ce qui est beaucoup. ” (Luc 16:10). Il nous faut rester fidèles même dans ce qui semble être de petites choses.

    AVEZ-VOUS déjà remarqué comment évolue l’ombre d’un arbre sur le sol à mesure que le jour avance ? Son étendue et sa direction ne cessent de changer. Souvent, les entreprises et les promesses des hommes sont aussi changeantes qu’une ombre. Jéhovah Dieu, en revanche, ne change pas avec le temps. Le disciple Jacques parle de lui comme du “ Père des lumières célestes ” et précise : “ Chez lui il n’y a pas de variation de la rotation de l’ombre [ou : “ de variation ou d’ombre due à une rotation. ” (Jacques 1:17). Jéhovah est constant et digne de confiance, jusque dans les moindres détails. Il est un “ Dieu de fidélité ”. — Deutéronome 32:4.
    Est-il important pour Dieu que ses adorateurs soient dignes de confiance ? Oui, ainsi que David le souligne en ces termes : “ Mes yeux sont sur les fidèles de la terre, pour qu’ils habitent avec moi. Celui qui marche d’une manière intègre, c’est lui qui me servira. ” (Psaume 101:6). Jéhovah prend effectivement plaisir à la fidélité de ses serviteurs. C’est donc avec juste raison que l’apôtre Paul a écrit : “ Ce qu’on cherche chez les intendants, c’est qu’un homme soit trouvé fidèle. ” (1 Corinthiens 4:2). Mais que signifie être fidèle ? Dans quels domaines devrions-nous agir avec fidélité ? Et quels avantages y a-t-il à "marcher d’une manière intègre" ?

    Il est important que nous nous montrions chaque jour obéissants dans “ ce qui est tout petit ” pour deux raisons. Premièrement, nous révélons ainsi ce que la souveraineté de Jéhovah représente pour nous. Songez à l’épreuve à laquelle a été soumise la fidélité du premier couple humain, Adam et Ève. Il s’agissait d’une exigence qui ne leur était en rien pénible. Le jardin d’Éden leur offrait toute sorte de nourriture. Ils devaient simplement ne pas manger du fruit d’un arbre, un seul, “ l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais ”. (Genèse 2:16, 17.) La fidélité qu’ils auraient manifestée en obéissant à ce commandement simple aurait prouvé qu’ils étaient pour la domination de Jéhovah. En suivant les instructions de Jéhovah dans notre vie quotidienne, nous montrons que nous prenons parti pour sa souveraineté.
    Deuxièmement, notre comportement à l’égard de “ ce qui est tout petit ” a une incidence sur celui que nous adopterons “ aussi dans ce qui est beaucoup ”, c’est-à-dire face à des situations plus graves. À ce propos, voyez ce qui est arrivé à Daniel et à ses trois fidèles compagnons hébreux, Hanania, Mishaël et Azaria. Ils ont été emmenés en exil à Babylone en 617 avant notre ère. Alors qu’ils étaient encore jeunes, probablement adolescents, ils se sont retrouvés tous les quatre à la cour du roi Neboukadnetsar. On “ fixa pour eux une ration quotidienne des mets délicats du roi et du vin dont il buvait, oui pour les entretenir pendant trois ans, afin qu’au terme de ces années ils puissent se tenir devant le roi ”. — Daniel 1:3-5.

    Cependant, les mesures prises par le roi babylonien plaçaient les quatre jeunes Hébreux dans une situation embarrassante : les mets délicats du roi comprenaient vraisemblablement des aliments interdits par la Loi mosaïque (Deutéronome 14:3-20). Peut-être les animaux n’avaient-ils pas été correctement saignés ; leur consommation constituerait alors une violation de la loi divine (Deutéronome 12:23-25). La viande pouvait aussi avoir été offerte à des idoles, conformément à la coutume observée par les Babyloniens avant un repas de communion.Pour la maison royale de Babylone, les interdits alimentaires ne devaient pas être une préoccupation majeure. Daniel et ses amis n’en étaient pas moins déterminés à ne pas se souiller en mangeant des aliments condamnés par la Loi que Dieu avait donnée à Israël. Il en allait de leur fidélité à Dieu. C’est pourquoi ils ont demandé qu’on ne leur serve que des légumes et de l’eau, ce qui leur a été accordé (Daniel 1:9-14). Aujourd’hui, certains jugeraient peut-être dérisoires les réticences de ces quatre jeunes. Pourtant, leur obéissance à Dieu a montré quelle était leur position sur la question de la souveraineté de Jéhovah.
    La fidélité des trois amis de Daniel dans un domaine que d’autres auraient jugé négligeable les a préparés à affronter une épreuve plus difficile. Ouvrez votre Bible au chapitre 3 du livre de Daniel, et lisez comment les trois Hébreux ont risqué la peine de mort pour avoir refusé d’adorer l’image d’or que le roi Neboukadnetsar avait érigée. Amenés devant le roi, ils ont fait preuve d’une grande confiance en affirmant leur détermination : “ Si cela doit être, notre Dieu que nous servons est capable de nous sauver. Il nous sauvera du four de feu ardent et de ta main, ô roi ! Sinon, qu’il te soit fait connaître, ô roi, que tes dieux ne sont pas ceux que nous servons, et l’image d’or que tu as dressée, nous ne l’adorerons pas. ” (Daniel 3:17, 18). Jéhovah les a-t-il sauvés ? Les trois fidèles Hébreux sont sortis vivants du four de feu, sans la moindre brûlure, tandis que les gardes qui les y avaient jetés ont péri. La constance avec laquelle ils avaient été fidèles jusque-là les a préparés à tenir ferme lors de cette épreuve. Cela n’illustre-t-il pas l’importance de se montrer fidèle dans les petites choses ?

    La fidélité à l’égard des “ richesses injustes ”

    Avant d’énoncer le principe selon lequel celui qui est fidèle dans les choses jugées petites est aussi fidèle dans les grandes, Jésus a donné à ses auditeurs ce conseil : “ Faites-vous des amis au moyen des richesses injustes, afin que, lorsqu’elles disparaîtront, ils vous reçoivent dans les demeures éternelles. ” Il a enchaîné avec sa déclaration au sujet de la fidélité dans ce qui est tout petit, puis il a conclu : “ Si donc vous ne vous êtes pas montrés fidèles pour les richesses injustes, qui vous confiera le bien véritable ? [...] Aucun domestique ne peut être esclave de deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez être esclaves de Dieu et de la Richesse. ” — Luc 16:9-13.
    D’après le contexte, les paroles de Jésus consignées en Luc 16:10 concernaient d’abord l’utilisation des “ richesses injustes ”, autrement dit de nos ressources ou biens matériels. Elles sont qualifiées d’injustes parce que les richesses matérielles, l’argent notamment, sont sous le contrôle d’humains pécheurs. Qui plus est, le désir d’acquérir des richesses risque de mener à des actions injustes. Nous faisons preuve de fidélité en usant de sagesse dans la façon dont nous employons nos biens matériels. Au lieu de les utiliser égoïstement, nous voulons les utiliser pour servir les intérêts du Royaume et aider ceux qui sont dans le besoin. En étant fidèles à cet égard, nous nous faisons des amis de Jéhovah Dieu et de Jésus Christ, les propriétaires des “ demeures éternelles ”, qui nous y accueilleront et nous accorderont la vie sans fin, soit au ciel, soit dans le Paradis sur terre.

    Songez également à ce que nous apportons aux personnes à qui nous laissons une bible ou des publications qui l’expliquent lorsque nous prêchons le message du Royaume, et quand nous leur précisons que nous acceptons des offrandes pour soutenir l’œuvre mondiale accomplie par le peuple de Jéhovah. Ne leur fournissons-nous pas ainsi l’occasion de faire une sage utilisation de leurs ressources ? Bien que l’application première de Luc 16:10 concerne l’utilisation de ces ressources en particulier, le principe qui y est énoncé trouve également une application dans d’autres domaines.

    L’honnêteté est vraiment importante

    L’apôtre Paul a écrit : “ Nous avons la conviction d’avoir une conscience droite, étant donné que nous voulons nous conduire d’une manière droite en toutes choses. ” (Hébreux 13:18). L’expression “ toutes choses ” englobe assurément toutes les questions relatives à la gestion de nos revenus. Nous payons nos dettes et nos impôts sans tarder et honnêtement. Pourquoi ? À cause de notre conscience et avant tout par amour pour Dieu et par obéissance à ses instructions (Romains 13:5, 6). Comment agissons-nous lorsque nous trouvons quelque chose qui ne nous appartient pas ? Nous nous efforçons de le rendre à son propriétaire légitime. Il en résulte un excellent témoignage quand nous expliquons ce qui nous a poussés à agir ainsi.

    Si nous voulons être fidèles et honnêtes en toutes choses, il nous faut l’être sur notre lieu de travail. Notre honnêteté dans nos habitudes de travail attire l’attention sur le genre de Dieu que nous représentons. Nous ne “ volons ” pas du temps en étant nonchalants. Au contraire, nous travaillons dur, comme pour Jéhovah (Éphésiens 4:28 ; Colossiens 3:23). Dans un certain pays d’Europe, on estime qu’un tiers des employés qui demandent un arrêt de travail à un médecin le font pour des motifs non valables. Les véritables serviteurs de Dieu ne se fabriquent pas d’excuses afin de s’absenter de leur travail. Il arrive que des Témoins de Jéhovah se voient proposer une promotion parce que leur employeur a constaté leur honnêteté et leur ardeur au travail. — Proverbes 10:4.

    La fidélité dans notre ministère chrétien

    Comment nous montrons-nous fidèles dans le ministère qui nous est confié ? “ Offrons toujours à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui font une déclaration publique pour son nom ”, lit-on dans la Bible (Hébreux 13:15). Le meilleur moyen de montrer notre fidélité dans le ministère est d’y prendre part régulièrement. Pourquoi laisserions-nous passer un mois sans rendre témoignage à Jéhovah et à son dessein ? Une participation régulière à la prédication nous aide en outre à améliorer nos compétences et notre efficacité.

    Un autre bon moyen de montrer notre fidélité dans le ministère est de mettre en pratique les suggestions faites dans La Tour de Garde ou dans Le ministère du Royaume. Lorsque nous nous préparons et que nous utilisons les présentations suggérées, ou d’autres également réalistes, n’avons-nous pas le sentiment que notre ministère est plus productif ? Quand nous rencontrons quelqu’un qui est réceptif au message du Royaume, retournons-nous le voir rapidement ? Qu’en est-il des études bibliques que nous pourrions commencer avec des personnes attirées par la vérité ? Sommes-nous dignes de confiance ? Les dirigeons-nous fidèlement ? Notre fidélité dans le ministère peut nous valoir la vie, à nous et à ceux qui nous écoutent. — 1 Timothée 4:15, 16.

    Tenons-nous séparés du monde

    Dans une prière, Jésus a dit au sujet de ses disciples : “ Je leur ai donné ta parole, mais le monde les a haïs, parce qu’ils ne font pas partie du monde, comme moi je ne fais pas partie du monde. Je te demande, non pas de les retirer du monde, mais de veiller sur eux à cause du méchant. Ils ne font pas partie du monde, comme moi je ne fais pas partie du monde. ” (Jean 17:14-16). Peut-être sommes-nous fermes et déterminés à nous tenir séparés du monde dans des domaines importants tels que la neutralité, les fêtes et les coutumes religieuses, ainsi que l’immoralité sexuelle. Mais qu’en est-il des questions plus anodines ? Se pourrait-il que, sans même nous en apercevoir, nous soyons influencés par les manières d’agir du monde ? Par exemple, si nous n’y prenons pas garde, notre tenue vestimentaire risque très facilement de perdre de sa dignité ou de devenir inconvenante. La fidélité exige de notre part “ modestie et bon sens ” en matière d’habillement et de coiffure (1 Timothée 2:9, 10). De fait, “ nous ne donnons en quoi que ce soit aucune occasion de trébucher, pour que notre ministère ne soit pas critiqué ; mais à tous égards nous nous recommandons comme ministres de Dieu ”. — 2 Corinthiens 6:3, 4.
    Par désir d’honorer Jéhovah, nous nous habillons dignement pour nos réunions chrétiennes, ainsi que pour nos assemblées, où nous nous retrouvons en plus grand nombre. Notre tenue doit être adaptée et présentable. Elle constitue un témoignage pour ceux qui nous voient. Même les anges nous observent, tout comme ils observaient Paul et ses compagnons chrétiens (1 Corinthiens 4:9). À vrai dire, notre tenue devrait toujours être convenable. Certains pourraient considérer que la fidélité dans le choix des vêtements est une question secondaire, mais aux yeux de Dieu elle a de l’importance.

    Les bienfaits de la fidélité

    Quels bienfaits découlent de la fidélitéLes vrais chrétiens sont qualifiés d’“ excellents intendants de la faveur imméritée de Dieu, laquelle se manifeste de manières diverses ”. En tant que tels, nous ‘ dépendons de la force que Dieu fournit ’. (1 Pierre 4:10, 11.) De plus, en qualité d’intendants, nous nous voyons confier des choses qui ne nous appartiennent pas : spirituellement parlant, des expressions de la faveur imméritée de Dieu, au nombre desquelles figure le ministère. Pour être d’excellents intendants, nous nous appuyons sur la force que Dieu fournit, la “ puissance qui passe la normale ”. (2 Corinthiens 4:7.) C’est là une très bonne formation qui nous aidera à affronter n’importe quelle épreuve que nous pourrions traverser à l’avenir.
    Le psalmiste a chanté : “ Oh ! aimez Jéhovah, vous tous ses fidèles ! Jéhovah préserve les hommes loyaux. ” (Psaume 31:23). Soyons déterminés à nous montrer fidèles, pleinement confiants que Jéhovah est “ un Sauveur de toutes sortes d’hommes, surtout des fidèles ”. — 1 Timothée 4:10.

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

       Pour recevoir les bontés de Dieu, il nous faut donner aux autres ce qui est excellent.

      Aimer est donné ce qu'il y a de meilleur à son prochain avec impartialité.

      Donner comme Jéhovah donne, nous rend excellent, l'humilité est la clef.

       

  8.  

     

    Que vos prières soit préparées comme une encens apaisante pour Jéhovah


    Chez les Israélites, l’offrande d’encens était un symbole approprié pour désigner les prières que Dieu entend. C’est pourquoi le psalmiste David a chanté à Jéhovah : 


    “ Que ma prière soit préparée comme l’encens devant toi. ”

    — Psaume 141 : 2

    JÉHOVAH DIEU a chargé son prophète Moïse de préparer un encens sacré à l’usage du culte qui lui était rendu dans le tabernacle d’Israël. Il a donné lui-même la formule de ce mélange composé de quatre ingrédients aromatiques qui dégageaient une bonne odeur. — Exode 30:34-38.
    L’alliance de la Loi dans laquelle la nation d’Israël avait été admise prévoyait de faire brûler quotidiennement de l’encens (Exode 30:7, 8). Ce geste avait-il une signification particulière ? Oui. En témoignent ces paroles du psalmiste : “ Que ma prière soit préparée comme l’encens devant toi [Jéhovah Dieu], l’élévation de mes paumes comme l’offrande de grain du soir. ” (Psaume 141:2). De plus, dans le livre de la Révélation, l’apôtre Jean dit de ceux qui se tiennent autour du trône céleste de Dieu qu’ils ont des bols d’or pleins d’encens. “ Et, précise le récit inspiré, l’encens représente les prières des saints. ” (Révélation 5:8). Il apparaît donc que la combustion d’encens odorant symbolise les prières agréées que les serviteurs de Jéhovah offrent jour et nuit. — 1 Thessaloniciens 3:10 ; Hébreux 5:7
    Pour que Dieu agrée nos prières, nous devons le prier au nom de Jésus Christ (Jean 16:23, 24). Au demeurant, comment pouvons-nous améliorer la qualité de nos prières ? L’examen de quelques exemples pris dans les Écritures devrait nous aider à préparer nos prières comme l’encens devant Jéhovah. — Proverbes 15:8.

    Prions avec foi

    Si nous voulons que nos prières montent vers Dieu comme un encens de bonne odeur, il nous faut les lui offrir avec foi (Hébreux 11:6). Lorsque des anciens ont affaire à une personne spirituellement malade qui réagit bien à leurs conseils bibliques, ‘ leur prière de foi rétablit celui qui est souffrant ’. (Jacques 5:15.) Notre Père céleste prend plaisir à voir quelqu’un le prier avec foi et étudier consciencieusement sa Parole. Un psalmiste qui manifestait cet excellent état d’esprit a écrit : “ Je lèverai mes paumes vers tes commandements que j’ai aimés, et je veux m’intéresser à tes prescriptions. Enseigne-moi la bonté, le bon sens et la connaissance, car j’ai exercé la foi en tes commandements. ” (Psaume 119:48, 66). ‘ Étendons nos paumes ’ en priant avec humilité et exerçons la foi en observant les commandements de Dieu.

    La prière un lien véritable à la sagesse divine

    Supposons que nous manquions de sagesse pour surmonter une épreuve ; par exemple, nous pourrions ne pas être convaincus qu’une certaine prophétie soit déjà en train de se réaliser. Plutôt que de laisser cette incertitude nous déstabiliser spirituellement, prions pour recevoir de la sagesse (Galates 5:7, 8 ; Jacques 1:5-8). N’escomptons pas cependant que Dieu nous réponde d’une manière spectaculaire, mais démontrons la sincérité de nos prières en faisant ce qu’il attend de tous ses serviteurs : qu’ils bâtissent leur foi en étudiant les Écritures à l’aide des publications fournies par l’intermédiaire de “ l’esclave fidèle et avisé ”. (Matthieu 24:45-47 ; Josué 1:7, 8.) Nous avons besoin également d’augmenter notre connaissance en prenant part régulièrement aux réunions du peuple de Dieu. — Hébreux 10:24, 25.
    Certains chrétiens semblent avoir perdu de vue que nous sommes à un stade avancé du “ temps de la fin ”. (Daniel 12:4.) C’est ce que révèlent l’orientation qu’ils donnent à leur vie et leurs centres d’intérêt. Il convient de prier pour que ces chrétiens ravivent ou affermissent leur foi dans les preuves que fournit la Bible que la présence du Christ a commencé en 1914 et que, ayant été intronisé au ciel par Jéhovah cette année-là, il règne depuis lors au milieu de ses ennemis (Psaume 110:1, 2 ; Matthieu 24:3). Nous devrions tous être bien conscients du fait que des événements annoncés, tels que la destruction de la fausse religion (“ Babylone la Grande ”), l’attaque satanique de Gog de Magog contre les serviteurs de Jéhovah et l’intervention salvatrice de Dieu le Tout-Puissant lors de la guerre d’Har-Maguédôn, peuvent survenir avec une rapidité saisissante et s’enchaîner sur une période relativement courte (Révélation 16:14, 16 ; 18:1-5 ; Ézékiel 38:18-23). Aussi, prions Dieu de nous aider à rester spirituellement éveillés. Puissions-nous tous prier avec conviction pour que le nom de Jéhovah soit sanctifié, pour que son Royaume vienne et pour que sa volonté se fasse sur la terre comme elle est faite au ciel ! Puissions-nous aussi continuer à exercer la foi et à démontrer par des actes la sincérité de nos prières (Matthieu 6:9, 10) ! Que tous ceux qui aiment Jéhovah puissent vraiment chercher d’abord le Royaume et Sa justice, et participer le plus possible à la prédication de la bonne nouvelle avant que vienne la fin ! — Matthieu 6:33 ; 24:14.

    Louons et remercions Jéhovah

    Une manière importante de ‘ préparer nos prières comme l’encens ’ consiste à louer et à remercier Dieu du fond de notre cœur. Le roi David a prononcé une prière de ce genre quand lui et le peuple d’Israël ont fait des contributions pour la construction du temple de Jéhovah. Il s’est exprimé ainsi : “ Béni sois-tu, ô Jéhovah le Dieu d’Israël notre père, depuis des temps indéfinis et pour des temps indéfinis. À toi, ô Jéhovah, sont la grandeur, la puissance, la beauté, la supériorité et la dignité ; car tout, dans les cieux et sur la terre, est à toi. À toi est le royaume, ô Jéhovah, Celui qui t’élève aussi en chef au-dessus de tout. La richesse et la gloire sont grâce à toi, et tu domines tout ; dans ta main il y a force et puissance, et dans ta main est le pouvoir de rendre grand et de donner de la vigueur à tous. Et maintenant, ô notre Dieu, nous te remercions et nous louons ton nom magnifique. ” — 1 Chroniques 29:10-13.

    Quelles splendides expressions de louange et de reconnaissance ! Même si nos prières ne sont pas aussi éloquentes, elles peuvent témoigner de la même sincérité. Les actions de grâces et les louanges abondent dans le livre des Psaumes. Les Psaumes 148, 149 et 150, en particulier, louent Dieu en des termes particulièrement choisis. La gratitude envers Dieu imprègne également de nombreux psaumes. “ J’ai demandé une chose à Jéhovah, a chanté David, — c’est ce que je chercherai : Que j’habite dans la maison de Jéhovah tous les jours de ma vie, pour contempler le charme de Jéhovah et pour regarder avec admiration son temple. ” (Psaume 27:4). Agissons en harmonie avec de telles prières en participant avec zèle à toutes les activités des “ foules rassemblées ” par Jéhovah (Psaume 26:12). Ajoutons à cela la méditation quotidienne de sa Parole, et nous aurons quantité de raisons de louer et de remercier sincèrement Jéhovah.

    Recherchons humblement l’aide de Jéhovah

    Nous avons l’assurance que Jéhovah entend les appels à l’aide de ses Témoins qui le servent d’un cœur entier (Isaïe 43:10-12). C’est ce qu’illustre un épisode de la vie d’Asa, qui a été roi de Juda pendant 41 ans (977-937 av. n. è.). Après dix premières années de règne marquées par la paix, le pays a été envahi par une armée de un million d’hommes conduite par Zérah l’Éthiopien. Bien qu’infiniment moins nombreux, Asa et ses hommes sont sortis à la rencontre de l’ennemi. Cependant, avant de livrer bataille, Asa a prononcé une prière fervente, dans laquelle il a exprimé sa confiance dans le pouvoir salvateur de Jéhovah. Implorant son aide, il a dit : “ Sur toi nous nous appuyons et c’est en ton nom que nous sommes venus contre cette foule. Ô Jéhovah, tu es notre Dieu. Que le mortel ne conserve pas de vigueur contre toi. ” En conséquence, Jéhovah a sauvé Juda à cause de son grand nom ; il a donné aux Israélites une victoire totale (2 Chroniques 14:1-15). Qu’il nous délivre de l’épreuve ou qu’il nous donne la force de l’endurer, il est hors de doute que Dieu entend nos appels à l’aide.

    Soyons certains que Jéhovah entend tout autant nos requêtes lorsque nous ne savons pas comment agir dans une certaine situation critique. C’est ce qu’a pu vérifier le roi de Juda Yehoshaphat, dont les 25 ans de règne ont commencé en 936 avant notre ère. Quand Juda s’est trouvé menacé par les armées coalisées de Moab, d’Ammôn et de la région montagneuse de Séïr, Yehoshaphat a fait cette supplication : “ Ô notre Dieu, n’exécuteras-tu pas le jugement sur eux ? Car en nous il n’y a pas de force devant cette foule nombreuse qui vient contre nous ; et nous, nous ne savons que faire, mais nos yeux sont tournés vers toi. ” Jéhovah a répondu à cette prière humble : il a combattu en faveur de Juda en semant la confusion dans les rangs des ennemis de sorte que ceux-ci se sont entretués. À la suite de cela, la crainte a saisi les nations d’alentour, et Juda a connu la paix (2 Chroniques 20:1-30). Lorsque nous manquons de la sagesse nécessaire pour résoudre une grave difficulté, reconnaissons, comme Yehoshaphat : ‘ Nous ne savons que faire, mais nos yeux sont tournés vers toi, Jéhovah. ’ L’esprit saint peut nous rappeler alors à la mémoire des pensées bibliques qui nous donneront la solution, à moins que l’aide divine ne revête une forme qui dépasse l’entendement humain. — Romains 8:26, 27.

     Avant de recevoir l’aide de Dieu, peut-être nous faudra-t-il persévérer dans la prière. Nehémia a mené deuil, a pleuré, jeûné et prié pendant des jours à propos de la muraille en ruine de Jérusalem et de la situation pitoyable des habitants de Juda (Nehémia 1:1-11). Ses prières sont manifestement montées vers Dieu comme un encens de bonne odeur. Devant la mine abattue de Nehémia, le roi perse Artaxerxès lui a un jour demandé : “ Que cherches-tu donc à obtenir ? ” “ Aussitôt, raconte Nehémia, je priai le Dieu des cieux. ” Cette requête courte et silencieuse a été exaucée : Nehémia a reçu l’autorisation d’accomplir ce qui lui tenait à cœur : se rendre à Jérusalem pour y rebâtir la muraille. — Nehémia 2:1-8.

    Jésus nous apprend à prier

    De toutes les prières qui ont été conservées dans les Écritures, il en est une particulièrement instructive ; c’est la prière modèle, que Jésus Christ a présentée comme un encens de bonne odeur. Voici ce que nous lisons dans l’Évangile de Luc : “ Un [des] disciples [de Jésus] lui dit : ‘ Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean aussi l’a appris à ses disciples. ’ Alors il leur dit : ‘ Quand vous priez, dites : “ Père, que ton nom soit sanctifié. Que ton royaume vienne. Donne-nous notre pain pour le jour selon les besoins du jour. Et pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes aussi nous pardonnons à tous ceux qui nous doivent ; et ne nous fais pas entrer en tentation. ” ’ ” (Luc 11:1-4 ; Matthieu 6:9-13). Cette prière n’était pas destinée à être récitée, mais plutôt à donner une indication de ce pour quoi il faut prier. 

     “ Père, que ton nom soit sanctifié. ” Jéhovah accorde à ceux qui le servent et lui sont voués le privilège spécial de l’appeler Père. Comme des enfants qui confient tout à un père qu’ils savent miséricordieux, nous devrions prendre régulièrement le temps d’adresser à Dieu des prières empreintes de dignité et de vénération (Psaume 103:13, 14). Nos prières devraient traduire l’intérêt que nous portons à la sanctification de son nom, que nous aspirons à voir lavé de tout l’opprobre dont il a été couvert. Oui, nous voulons que le nom de Jéhovah soit mis à part et tenu pour saint, ou sacré. — Psaumes 5:11 ; 63:3, 4 ; 148:12, 13 ; Ézékiel 38:23.

    “ Que ton royaume vienne. ”

    “ Que ton royaume vienne. ” Le Royaume représente la domination que Jéhovah exerce par l’intermédiaire du gouvernement céleste messianique qu’il a confié à son Fils, Jésus, et aux “ saints ” qui lui sont associés (Daniel 7:13, 14, 18, 27 ; Révélation 20:6). Bientôt, ce Royaume ‘ viendra ’ contre tous ceux sur la terre qui s’opposent à la souveraineté divine et il les fera disparaître (Daniel 2:44). Après cela, la volonté de Jéhovah sera faite sur la terre, comme elle l’est au ciel (Matthieu 6:10). Quelle joie ce sera pour toutes les créatures qui servent fidèlement le Souverain de l’univers !

     “ Donne-nous notre pain pour le jour selon les besoins du jour. ” En demandant à Jéhovah la nourriture “ pour le jour ”, nous montrons que nous ne cherchons pas à avoir abondance de biens, mais seulement de quoi satisfaire nos besoins quotidiens. Tout en comptant sur Dieu, nous travaillons et mettons à profit les moyens à notre disposition pour nous procurer la nourriture et les autres choses nécessaires à la vie (2 Thessaloniciens 3:7-10). Nous devrions évidemment remercier notre Bienfaiteur céleste, car c’est grâce à son amour, à sa sagesse et à sa puissance que nous avons tout cela. — Actes 14:15-17

     “ Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes aussi nous pardonnons à tous ceux qui nous doivent. ” Étant donné que nous sommes imparfaits et pécheurs, il nous est impossible de nous conformer absolument aux normes parfaites de Jéhovah. Nous avons donc besoin de le prier de nous accorder son pardon en vertu du sacrifice rédempteur de Jésus. Mais pour que ‘ Celui qui entend la prière ’ applique le mérite de ce sacrifice à nos péchés, il nous faut également nous repentir et accepter toute discipline qu’il juge bon de nous administrer (Psaume 65:2 ; Romains 5:8 ; 6:23 ; Hébreux 12:4-11). Enfin, nous ne pouvons nous attendre à ce que Dieu nous pardonne que si nous “ avons remis à nos débiteurs ”, c’est-à-dire à ceux qui ont péché contre nous. — Matthieu 6:12, 14, 15.

     “ Ne nous fais pas entrer en tentation. ” Quand la Bible dit que Jéhovah fait telle ou telle chose, c’est parfois simplement pour dire qu’il permet qu’elle se produise (Ruth 1:20, 21). Ce n’est pas lui qui nous tente pour nous faire pécher (Jacques 1:13). Les tentations de commettre le mal viennent du Diable, de notre chair imparfaite et du monde. Satan est le Tentateur qui essaie par ses manœuvres de nous faire pécher contre Dieu (Matthieu 4:3 ; 1 Thessaloniciens 3:5). Lorsque nous prions Dieu de ‘ ne pas nous faire entrer en tentation ’, nous lui demandons en fait de ne pas permettre que nous cédions si nous sommes tentés de lui désobéir. Il peut nous indiquer la voie à suivre pour ne pas succomber ni nous laisser vaincre par Satan, le “ méchant ”. — Matthieu 6:13 ; 1 Corinthiens 10:13.

    Agissons en harmonie avec nos prières

    Comment pouvons-nous agir en harmonie avec les prières dans lesquelles nous demandons à être heureux en mariage et dans notre vie de famille?

    La prière modèle de Jésus aborde les points principaux, mais il y a toutes sortes de choses qui peuvent faire l’objet de nos prières. Ce peut être, par exemple, le désir d’être heureux en mariage ; ou bien celui de rester pur jusqu’au jour des noces. Dans ce cas, prions pour avoir de la maîtrise de soi. Mais soyons également conséquents avec nos prières en rejetant les lectures et les divertissements impurs. Soyons déterminés aussi à ‘ nous marier seulement dans le Seigneur ’. (1 Corinthiens 7:39 ; Deutéronome 7:3, 4.) Une fois mariés, ne nous contentons pas de prier pour être heureux : appliquons les conseils venant de Dieu. Si nous avons des enfants, aspirons-nous à les voir devenir de fidèles serviteurs de Jéhovah ? Alors, tout en priant dans ce sens, faisons tout notre possible pour leur inculquer les vérités divines en étudiant la Bible avec eux et en les emmenant régulièrement aux réunions chrétiennes. — Deutéronome 6:5-9 ; 31:12 ; Proverbes 22:6.

    Prions-nous pour que Dieu bénisse notre ministère ? Agissons en harmonie avec ces prières en participant de façon significative à la prédication du Royaume. Si nous prions pour avoir des occasions d’aider les autres à emprunter le chemin de la vie éternelle, ayons soin de bien prendre note des personnes qui manifestent de l’intérêt et soyons prêts à adapter notre programme pour y inclure des études bibliques. Enfin, si nous poursuivons l’objectif de devenir pionniers afin de prendre part à l’œuvre d’évangélisation à plein temps, allons dans le sens de nos prières en augmentant notre participation au ministère et en prêchant avec des pionniers. Nous montrerons ainsi que nous agissons en harmonie avec nos prières.
    Si nous servons Jéhovah fidèlement, nous pouvons être certains qu’il répondra aux prières conformes à sa volonté que nous lui adresserons (1 Jean 5:14, 15).. Faisant une comparaison avec l’odeur agréable de l’encens que les prêtres offraient dans le temple, la Parole de Dieu nous donne cette assurance : “ La prière des hommes droits est pour lui un plaisir. ” — Proverbes 15:8.

     

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  9.  


    Apprenons à craindre Jéhovah

    “ La crainte de Jéhovah est le début de la sagesse. ” — PROVERBES 9:10.


    IL FUT un temps où dire de quelqu’un craignait Dieu était un compliment. Beaucoup jugent aujourd’hui désuète et illogique l’idée de craindre Dieu. " Pourquoi craindre Dieu s’il est amour?" s’étonnent-ils. C’est que la crainte est à leurs yeux un sentiment forcément négatif, voire paralysant. Or, la crainte de Dieu, la vraie, est bien autre chose que de la peur et, comme nous allons le voir, elle ne se résume pas à un sentiment.

     La Bible présente la crainte de Dieu sous un jour positif (Isaïe 11:3). Craindre Dieu, c’est éprouver envers lui un profond respect et désirer vivement ne pas lui déplaire (Psaume 115:11). C’est aussi accepter ses normes morales et s’y conformer strictement, appliquer dans notre vie ses critères du bien et du mal. Un ouvrage de référence indique que cette crainte salutaire exprime “ un rapport à Dieu, une disposition d’esprit dominante, qui incite à se conduire avec sagesse et à rejeter le mal sous toutes ses formes ”. La Bible dit d’ailleurs que “ la crainte de Jéhovah est le début de la sagesse ”. — Proverbes 9:10.
    La crainte de Dieu influe sur de nombreux domaines de l’existence. Outre la sagesse, elle favorise la joie, la paix, la prospérité, la longévité, l’espoir, la confiance (Psaume 2:11 ; Proverbes 1:7 ; 10:27 ; 14:26 ; 22:4 ; 23:17, 18 ; Actes 9:31). Elle est étroitement liée à la foi et à l’amour. Pour tout dire, elle touche tous les aspects de nos relations avec Dieu et avec les humains (Deutéronome 10:12 ; Job 6:14 ; Hébreux 11:7). Craindre Dieu, enfin, c’est avoir la ferme conviction que notre Père céleste se soucie de nous personnellement et qu’il est disposé à pardonner nos transgressions (Psaume 130:4). Il n’y a donc qu’aux pécheurs non repentants que Dieu devrait inspirer de la terreur. — Hébreux 10:26-31.

    APPRENONS À CRAINDRE DIEU

    Puisqu’il est indispensable de le craindre pour prendre de sages décisions et recevoir ses bénédictions, comment "apprendre à craindre Jéhovah"
    dans le bon sens du terme (Deutéronome 17:19) ? De nombreux exemples d’hommes et de femmes qui craignaient Dieu ont été consignés dans les Écritures “ pour notre instruction ”. (Romains 15:4.) Intéressons-nous à la vie de l’un de ces personnages, le roi David.

    Saül, le premier roi d’Israël, avait la crainte du peuple, mais pas la crainte de Dieu. Cela lui a valu d’être rejeté par Jéhovah (1 Samuel 15:24-26). David, lui, était un homme qui craignait vraiment Dieu ; sa vie et son intimité avec Jéhovah en témoignent. Les nombreuses nuits à la belle étoile qu’il avait passées dans sa jeunesse à faire paître les moutons de son père l’avaient certainement aidé à comprendre ce qu’est la crainte de Jéhovah (1 Samuel 16:11). De l’immense univers, il n’avait contemplé qu’une infime partie, mais cela lui avait suffi pour saisir l’essentiel : Dieu mérite respect et adoration. “ Quand je vois tes cieux, les œuvres de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as préparées, écrira-t-il plus tard, qu’est-ce que le mortel pour que tu penses à lui, et le fils de l’homme tiré du sol pour que tu t’occupes de lui ? ” — Psaume 8:3, 4.
    Il était normal que David soit impressionné quand il comparait sa petitesse à l’immensité des cieux étoilés. Mais, loin de l’effrayer, cette connaissance le portait à louer Jéhovah. “ Les cieux proclament la gloire de Dieu, a-t-il écrit ; et l’œuvre de ses mains, l’étendue l’annonce. ” (Psaume 19:1). Ce profond respect le rapprochait de Jéhovah ; il lui donnait envie d’apprendre ses voies parfaites et de les suivre. Percevez-vous les sentiments qui l’habitaient quand il chantait ce psaume : “ Tu es grand et tu fais des choses prodigieuses ; tu es Dieu, toi seul. Instruis-moi de ta voie, ô Jéhovah ! Je marcherai dans ta vérité. Unifie mon cœur pour craindre ton nom. ” — Psaume 86:10, 11.

    Quand les Philistins ont envahi le pays d’Israël, leur champion, Goliath, a provoqué les Israélites du haut de ses trois mètres. " Envoyez donc quelqu’un m’affronter en combat singulier ! les narguait-il. S’il me bat, nous serons vos serviteurs. " (1 Samuel 17:4-10). Saül et toute son armée étaient terrifiés. Mais pas David. S’il devait craindre quelqu’un, c’était Jéhovah, et non un homme, si fort soit-il. “ Je viens vers toi avec le nom de Jéhovah des armées, a-t-il lancé à Goliath. [...] Et toute cette assemblée saura que ce n’est ni par l’épée ni par la lance que Jéhovah sauve réellement, car à Jéhovah appartient la bataille. ” Grâce à Jéhovah, une fronde et une pierre ont suffi à David pour abattre le géant. — 1 Samuel 17:45-47.

    Il peut arriver que nous nous trouvions devant des obstacles ou des ennemis aussi intimidants que ceux qu’a dû affronter David. Que faire alors ? Imiter David et d’autres fidèles du passé en s’armant de la crainte de Dieu. La crainte de Dieu l’emporte sur la crainte de l’homme. À ses compatriotes en butte à l’opposition, le fidèle Nehémia a adressé cette exhortation : “ N’ayez pas peur à cause d’eux. Souvenez-vous de Jéhovah le Grand et le Redoutable. ” (Nehémia 4:14). C’est parce qu’ils avaient son soutien que David, Nehémia et d’autres ont réussi à faire ce que Jéhovah attendait d’eux. Nous le pourrons également si nous craignons Dieu.

    Après celle sur Goliath, Jéhovah a accordé d’autres victoires à David. Jaloux, Saül a tenté de tuer le jeune homme, d’abord dans un geste de colère, puis par des moyens détournés, enfin en mobilisant toute une armée contre lui. Même si David avait reçu l’assurance qu’il serait roi, pendant des années il a dû fuir, se battre, et attendre le moment fixé par Jéhovah. Dans toutes ces situations, il ne s’est jamais départi de sa crainte du vrai Dieu. — 1 Samuel 18:9, 11, 17 ; 24:2.

    À un moment donné, David s’est réfugié auprès d’Akish, le roi de Gath, ville philistine d’où était originaire Goliath (1 Samuel 21:10-15). Les serviteurs d’Akish l’ont dénoncé comme ennemi. Comment a-t-il réagi à cette situation périlleuse ? Il s’est confié à Jéhovah de tout son cœur (Psaume 56:1-4, 11-13). Il s’est finalement sorti du guêpier en simulant la démence, mais il était bien conscient de devoir son salut à Jéhovah, qui avait béni son stratagème. David a prouvé qu’il craignait vraiment Dieu en plaçant toute sa confiance en lui. — Psaume 34:4-6, 9-11.

    À l’exemple de David, nous montrerons que nous craignons Dieu en ayant confiance en sa promesse de nous aider dans les épreuves. “ Roule ta voie sur Jéhovah, compte sur lui, et c’est lui qui agira ”, a affirmé David (Psaume 37:5). Cela ne veut pas dire qu’il faut mettre nos problèmes entre les mains de Jéhovah sans rien faire d’autre qu’attendre son intervention. David ne s’est pas contenté de prier et de voir venir. Il a cherché une solution à son problème en utilisant les capacités physiques et intellectuelles dont Jéhovah l’avait doté. Pour autant, il ne pensait pas que ses efforts d’humain suffiraient. Cette façon de voir devrait aussi être la nôtre. Faisons tout ce qui est en notre pouvoir, puis laissons Jéhovah se charger du reste. Cela étant, il est fréquent que nous ne puissions rien faire d’autre que compter sur Jéhovah. C’est là que la crainte de Dieu revêt un caractère très personnel. Combien est réconfortante cette réflexion de David : “ L’intimité avec Jéhovah appartient à ceux qui le craignent. ” — Psaume 25:14.

    Il s’agit donc de ne pas banaliser nos prières et nos relations avec Dieu. Lorsque nous nous ‘ avançons ’ vers Jéhovah, nous devons “ croire qu’il est, et qu’il devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement ”. (Hébreux 11:6 ; Jacques 1:5-8.) Et quand il vient à notre aide, il nous faut, conformément au conseil de l’apôtre Paul, ‘ nous montrer reconnaissants ’. (Colossiens 3:15, 17.) Ne ressemblons jamais à ceux dont un chrétien oint expérimenté a dit : “ Ils prennent Dieu pour une sorte de garçon de café. Ils aimeraient qu’il réponde à un claquement de doigts dès qu’ils ont besoin de quelque chose, et qu’il disparaisse dès qu’ils ont eu ce qu’ils voulaient. ” Où est leur crainte de Dieu ?

    Le fait que Jéhovah l’ait secouru a augmenté la confiance et la crainte que David éprouvait envers lui (Psaume 31:22-24). Trois fois, cependant, David a mis notablement sa crainte de Dieu entre parenthèses, ce qui a eu des conséquences tragiques. La première fois, c’est quand il a décidé de faire transporter l’arche de l’alliance à Jérusalem sur un chariot, et non sur les épaules des Lévites comme le prescrivait la Loi. Ouzza, qui conduisait le chariot, a saisi l’Arche pour l’empêcher de tomber. Dieu l’a fait mourir sur le champ pour cet “ acte d’irrévérence ”. Certes, Ouzza avait commis un péché grave, mais c’est bien David qui, pour n’avoir pas respecté la Loi divine, était responsable de ce drame. Craindre Dieu suppose que l’on fasse les choses comme lui l’entend. — 2 Samuel 6:2-9 ; Nombres 4:15 ; 7:9.

    Une autre fois, sous l’impulsion de Satan, David a procédé au dénombrement des hommes de guerre en Israël (1 Chroniques 21:1). Là encore, il a cessé momentanément de craindre Dieu, ce qui a coûté la vie à 70 000 de ses compatriotes. Bien qu’il se soit repenti devant Jéhovah, lui et le peuple ont beaucoup souffert en la circonstance. — 2 Samuel 24:1-16

    C’est aussi parce qu’il avait oublié sa crainte de Dieu que David a couché avec Bath-Shéba, la femme d’Ouriya. David savait qu’il était mal, non seulement de commettre l’adultère, mais aussi de désirer la femme d’un autre (Exode 20:14, 17). Tout a commencé quand il a aperçu Bath-Shéba qui se baignait. La crainte de Dieu lui commandait de détourner son regard immédiatement et de maîtriser ses pensées. Mais il a manifestement ‘ continué à regarder ’, si bien que la passion l’a emporté sur sa crainte de Dieu (Matthieu 5:28 ; 2 Samuel 11:1-4). David a oublié que Jéhovah devait être présent dans tous les domaines de sa vie. — Psaume 139:1-7.

    De son adultère avec Bath-Shéba est né un fils. Peu après, Jéhovah a envoyé le prophète Nathân dénoncer le péché de David. Retrouvant la crainte de Dieu en même temps que la raison, celui-ci s’est repenti. Il a supplié Jéhovah de ne pas le rejeter et de ne pas lui retirer son esprit saint (Psaume 51:7, 11). Jéhovah lui a pardonné et a atténué le châtiment, mais il ne lui a pas épargné toutes les conséquences de ses actes. Le fils de David est mort ; les malheurs se sont succédé dans sa famille. Quel prix à payer pour avoir momentanément fait abstraction de la crainte de Dieu ! — 2 Samuel 12:10-14 ; 13:10-14 ; 15:14.

    Aujourd’hui de même, ne pas craindre Dieu dans le domaine de la moralité peut avoir des conséquences graves et durables. Imaginez la douleur de cette jeune femme qui découvre que son mari chrétien l’a trompée lors d’un déplacement professionnel à l’étranger. Choquée, anéantie par le chagrin, elle enfouit son visage dans ses mains et pleure toutes les larmes de son corps. Combien de temps faudra-t-il au mari infidèle pour regagner la confiance et le respect de sa femme ? Des situations aussi pénibles peuvent être évitées grâce à la crainte de Dieu. — 1 Corinthiens 6:18.

    Satan détruit les valeurs morales de la société humaine les unes après les autres, et il cherche particulièrement à corrompre les vrais chrétiens. Pour ce faire, il exploite le chemin le plus direct vers le cœur et l’esprit : nos sens, avec une prédilection pour l’ouïe et la vue (Éphésiens 4:17-19). Comment réagissez-vous quand, involontairement, vous vous trouvez exposé à des images ou à des paroles obscènes, ou encore en présence d’individus immoraux ?

    Voyez le cas d’André. Cet ancien et père de famille est médecin dans un pays d’Europe. Quand il était de garde de nuit à l’hôpital, des collègues féminines avaient pris l’habitude d’épingler sur son oreiller des mots doux ornés de petits cœurs pour l’inviter à coucher avec elles. André s’interdisait résolument d’accorder la moindre pensée à ces avances. Mieux, pour se soustraire à cet environnement malsain, il a changé d’établissement. Sa crainte de Dieu s’est révélée sage et lui a valu des bénédictions, puisqu’il effectue aujourd’hui une partie de ses activités au siège des Témoins de Jéhovah de son pays.

    Troquer nos précieuses relations avec Jéhovah contre quelque chose auquel nous n’avons pas droit : voilà où nous risquons d’en arriver en cultivant de mauvaises pensées (Jacques 1:14, 15). Si nous craignons Jéhovah, en revanche, nous nous tiendrons éloignés — et même nous nous écarterons délibérément — des gens, des lieux, des activités ou des divertissements qui pourraient nous faire baisser notre garde (Proverbes 22:3). Quel que soit l’inconvénient ou le sacrifice que cela implique, il n’est rien à côté de la perte de la faveur divine (Matthieu 5:29, 30). La crainte de Dieu nous commande de ne jamais nous exposer intentionnellement à quoi que ce soit d’immoral — à commencer par la pornographie sous toutes ses formes —, mais aussi de faire en sorte que nos yeux “ passent sans s’arrêter à la vue de ce qui n’est que néant ”. Soyons convaincus que Jéhovah, alors, nous ‘ gardera en vie ’ et nous donnera tout ce dont nous avons réellement besoin. — Psaume 84:11 ; 119:37.

     Assurément, c’est toujours faire preuve de sagesse que de laisser la crainte de Dieu dicter nos actions. C’est aussi la source du vrai bonheur (Psaume 34:9)

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Le corps humain doit être accordé selon Sa volonté.

      Cela est comme Jésus disait dans le passé, laissez vous modeler à ses exigences. Ainsi la sagesse, la vraie entrera en vous.

      Faire ces actions intérieurs, rend Dieu Heureux et il vous protège sous les plûmes de son ailes.

       

    2. folens

      folens

      Bonjour Eric, il arrive souvent que mes réponses reviennent sans avoir étaient distribuées. Bizarre bizarre 

      Que penses tu du sujet :le but des sacrifices à la vcm du 10/11/2020?

      Bonjour Eric.doc 1 Le but des sacrifices et des offrandes.doc orchidees_du_vietnam.pps Regal_yeux_et_esprit.pps

    3. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      En cliquant sur les onglets rien ne se voit, sûrement la cause, bonne journée Michel.

  10.  

     

    Prière de Moïse qui nous apprend un message important pour les enfants de Dieu de nos jours.

     

    Ô Jéhovah, tu as été notre demeure de génération en génération.

    Avant que les montagnes soient nées

    ou que tu aies donné naissance à la terre et au sol productif,

    depuis toujours et pour toujours, tu es Dieu.

    Tu fais retourner le mortel à la poussière ;

    tu dis : « Vous, fils des hommes, retournez à la poussière. »

    Car, à tes yeux, mille ans sont comme le jour d’hier quand il est passé,

    comme une veille pendant la nuit.

    Tu emportes les humain ; ils deviennent comme un instant de sommeil.

    Au matin, ils sont comme l’herbe qui germe.

    Le matin, elle fleurit et se renouvelle,

    mais le soir, elle se flétrit et se dessèche.

    Oui, nous sommes consumés par ta colère

    et terrifiés par ta fureur.

    Tu mets nos fautes devant toi ;

    à la lumière de ton visage, nos secrets sont dévoilés.

    Nos jours déclinent à cause de ta fureur ;

    nos années s’achèvent tel un murmure.

    La durée de notre vie est de 70 ans,

    ou de 80 ans si l’on est particulièrement robuste.

    Mais elle est remplie de malheur et de chagrin ;

    elle passe vite, et nous nous envolons.

    Qui peut sonder la puissance de ta colère ?

    Ta fureur est aussi grande que la crainte qui t’est due.

    Apprends-nous à compter nos jours

    pour que nous puissions acquérir un cœur sage.

    Reviens, ô Jéhovah ! Jusqu’à quand cela va-t-il durer ?

    Aie pitié de tes serviteurs.

     

    "Au matin, rassasie-nous de ton amour fidèle,

    pour que nous puissions crier de joie et nous réjouir tous les jours de notre vie.

    Réjouis-nous pendant autant de jours que ceux où tu nous as affligés,

    pendant autant d’années que celles où nous avons connu le malheur.

    Que tes serviteurs voient ton action

    et que leurs fils voient ta splendeur.

    Que la faveur de Jéhovah notre Dieu soit sur nous !

    Puisses-tu faire réussir l’œuvre de nos mains,

    oui, fais réussir l’œuvre de nos mains. "

     

    Celui qui habite dans le lieu secret du Très-Haut

    logera à l’ombre du Tout-Puissant.

    Je veux dire à Jéhovah : « Tu es mon refuge et ma forteresse,

    mon Dieu en qui j’ai confiance. »

    Car il te délivrera du piège de l’oiseleur

    et de l’épidémie destructrice.

    Avec ses plumes il te couvrira,

    et sous ses ailes tu te réfugieras

    Sa fidélité sera un grand bouclier et un mur protecteur.

    Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit,

    ni la flèche qui vole pendant le jour,

    ni l’épidémie qui rôde dans l’obscurité,

    ni la destruction qui ravage en plein midi.

    Mille tomberont à tes côtés

    et dix mille à ta droite,

    mais rien de cela ne s’approchera de toi.

    Toi, tu ne feras que voir cela de tes yeux

    quand tu assisteras à la punition des méchants.

    Puisque tu as dit : « Jéhovah est mon refuge »,

    tu as fait du Très-Haut ta demeure ;aucun désastre ne t’arrivera

    et aucun fléau ne s’approchera de ta tente.

    Car il donnera à ses anges un ordre à ton sujet,

    pour te protéger où que tu ailles.

    Ils te porteront sur leurs mains,

    pour que ton pied ne heurte pas de pierre. 

    Sur le jeune lion et le cobra tu marcheras ;

    tu piétineras le lion à crinière et le gros serpent.

    Dieu a dit : « Parce qu’il a de l’affection pour moi, je vais le délivrer.

    Je vais le protéger parce qu’il connaît mon nom.

    Il m’appellera à l’aide, et je lui répondrai.

    Je serai avec lui en temps de détresse.

    Je le délivrerai et le glorifierai.

    Je le rassasierai d’une longue vie

    et je lui ferai voir mes actes sauveurs. »

     

    "Au matin, rassasie-nous de ton amour fidèle,

    pour que nous puissions crier de joie et nous réjouir tous les jours de notre vie.

    Réjouis-nous pendant autant de jours que ceux où tu nous as affligés,

    pendant autant d’années que celles où nous avons connu le malheur.

    Que tes serviteurs voient ton action

    et que leurs fils voient ta splendeur.

    Que la faveur de Jéhovah notre Dieu soit sur nous !

    Puisses-tu faire réussir l’œuvre de nos mains,

    oui, fais réussir l’œuvre de nos mains." 

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Psaumes 90-91 prière en chant intérieur, cette prière de Moïse est magnifique et nous démontrent la sagesse que Moïse avait acquis auprès de Dieu, un langage puissant et qui se ressent quand nous prenons le temps de chanter cette prière dans nos études individuelles à l'occasion.

       

  11.  

     

    JÉHOVAH SON NOM EST JALOUX, IL FAIT PARTIE DE SON NOM, POURQUOI?

    Exode 34:14 bible 1985 

    JÉHOVAH SON NOM EST JALOUX POURQUOI ?

    Jéhovah est le Dieu de la création de lui toutes choses est venue à l'existence, car il est le Créateur universel et le Père de tout les vivants, de tout ce qui existent dans l'univers. Quand nous lisons sa parole, beaucoup de versets et de chapitres nous démontrent, comment il voit notre existence et comment il nous guide vers le chemin de la lumière et de la vérité.

    EN PROVERBE CHAPITRE 2 JÉHOVAH PAR SON ASSISTANT, NOUS TRANSMET UNE LETTRE INSPIRANTE PAR SALOMON ET QUI TÉMOIGNE DE LA GRANDEUR DE SA PERSONNE, COMMENT IL EST UN PÈRE AIMANT, LE PÈRE DE TOUT LES VIVANTS ET DE TOUTES CHOSES, VOICI CE QU'IL RÉVÈLE À SALOMON:
    Mon fils (NOUS), si tu fais bon accueil à mes paroles et si tu gardes précieusement mes commandements, en prêtant une oreille attentive à la sagesse et en inclinant ton coeur vers le discernement, si , de plus, tu appelles l'intelligence et si tu élèves la voie pour obtenir le discernement si tu continues à chercher cela comme de l'argent et si tu le recherches sans relâche comme des trésors cachés, alors tu comprendras ce que signifie craindre Jéhovah et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car Jéhovah lui-même donne la sagesse: de sa bouche viennent connaissance et discernement.

    PROVERBE 2 :1-6

    Dans ces versets Jéhovah nous enseigne, un fondement primordial à notre vie, une clef pour atteindre la connaissance et la sagesse, la logique, atteindre la pleine conscience.  Sa parole, la bible nous donne une vision par le fait d'acquérir la vision justes , les paroles justes, les pensées justes, la concentration justes,  les efforts justes, les actions justes, les moyens existences justes.

    Tout ce fondement de cette lois que Jéhovah a fondé est régis sur une vertue, qui est le fruit de l'Amour, car Dieu est Amour. Galates 5:22,23 et 1 Jean 4:8
    1cor 13:4 à 8 première ligne.
    Il est écris:
    L'amour est patient et bon. L'amour n'est pas jaloux, il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil.
    N'agit pas de façon inconvenante,  ne cherche pas ses propres intérêts, ne s'irrite pas.
    Il ne tient pas compte du mal subi. Il ne se réjouit pas de l'injustice, mais se réjouit avec la vérité.
    Il supporte tout, croit tout, endure tout.
    L'amour ne disparaît jamais.
    JÉHOVAH est un Dieu qui montre l'exemple à suivre. Il démontre par sa création qu'Il est un Dieu d'équilibre et il n'impose à personne ce que lui même ne ferait. Jéhovah connaît toutes choses car tout ce que l'on vit dans notre existence maintenant, il connaît le bien d'une action et la conséquence d'une mauvaise action et cela en toutes actions bonnes ou mauvaises.

    Pendant sa méditation sur la création, avant qu'il ait créé notre univers, Jéhovah a créé une matrice du bien et une matrice du mal. De ces deux matrices, il maria les deux essences, LE BIEN ET LE MAL, dans sa pensée créatrice mais cela fut comme une assemblage de tout les possibilités combinables, ainsi créer une symbiose parfaite entre le mal et le bien.  Il fonda une loi pour ces lois du mal et du bien. Cela fut pour créer la loi de toutes les énergies connues et inconnues à notre pensée, pour que seul le bien soit unanime entre chacunes d'elles. (Genèse 3:22a)
    Ces deux matrices devaient être maitrisées par Jéhovah lui même, avant de créer sa première création qui fut dévoilé en Proverbe 8:22à36. Jéhovah médita sur le bien de toutes choses et la conséquences de chaque choses. Il a vu comment la mauvaise union de deux éléments ou plus, pourrait devenir un danger pour l'équilibre de sa création et une bienfaisance parfaite dans un mariage uni et parfait DE TOUTES CHOSES.
    JÉHOVAH EST L'INSTIGATEUR  DU MARIAGE.

    Prenons une exemple: Imaginons un évènement où en assemblant deux liquides, qui sont opposés l'un à l'autre, qu'est ce qui pourrait en résulter et voir la conséquence de leur union, si nous ne prenons pas de précaution en les mélangent que se passera t'il?
    Voilà vous décidez de mélanger du lait avec du chlore, si vous feriez cela sans prendre conscience avant votre action, le danger de mélanger ces deux liquides. Votre vie pourrait être changé, par une conséquence très néfaste de cette action et résulter de brûlure sévèrent aux poumons et voir votre peau être brulée au troisième degrés pendant toute le reste de votre vie. Car en mélangeant ces deux liquides ensembles vous créez un réaction chimique qui créerait une bombe effervescente très dangereuse. Quand Jéhovah a médité sur le mariage de chaques éléments de son univers physique, particules, atomes et molécules, énergies, ect. Il a bien calculé chaques choses à sa pleine minutie, avant de commencer le début de sa création. Jéhovah usa de minutie et regarda toutes les formes de conséquences que l'union de deux contraires pourrait résulter dans le mariage de deux éléments ou qu'apporterait l'utilité de leur union à sa futur création. Alors Jéhovah qui est le Dieu de la création connaît toutes choses entre le bien et le mal, il connaît le chemin de l'équilibre parfait entre chaque formes d'énergies, matières, actions, pensées, désirs, émotions et sentiments...,.etc

    Allons ensemble en Exode 34:14 et dans ce verset je vais utilisé la version de 1985 ( Les saintes écritures traduction du monde nouveau) pour élaborer le thème de ce discours. 
    Exode 34 :14 allons lire  ensemble la partie b de ce verset.
    Moïse écrit: Par ce que Jéhovah dont le Nom est Jaloux,  c'est un Dieu jaloux.

    Comment dans ce verset, pouvons nous dire que Son Nom est Jaloux, car il est un Dieu jaloux ?

    Dans la bible nous distinguons Jéhovah comme un Dieu d'Amour et qu'il est la personnification de l'Amour mais ici, il est écris, qu'il est un Dieu jaloux et même son nom est "Jaloux "avec une majuscule. Dans le passage de 1 cor 13:4 à 8 a, il est écris que l'Amour véritable n'est pas jaloux.
    POURQUOI JÉHOVAH DIEU EST JALOUX ET QUE SON NOM EST JALOUX AVEC UNE MAJUSCULE? 
    COMMENT LA JALOUSIE PEUT - ELLE ETRE UNE QUALITÉ DE DIEU?
    Le thème "Jaloux" étymologiquement fait référence à une définition différente de notre pensée.
    "Jaloux" veut dire le sens étymologique (Le premier de toute chose, L'Unique.) Alors nous pouvons par cette définition dire que notre Dieu dont son nom est "Jaloux" représente véritablement son nom car il est le Premier Dieu et qu'Il est l'Unique Dieu universel, Créateur de l'univers et qu'il est le Seul à avoir toujours existé et qu'il est le seul vrai Dieu,  À PART LUI IL N'Y A PAS DE DIEU AUTRE QUE LUI. En pensant que Jéhovah son Nom serait "Jaloux" ce nom serait approprié car il est le seul Dieu et Unique Dieu de l'univers, IL EST LE SEUL À CONNAÎTRE TOUTES CONNAISSANCES ET SAGESSES, ETC. VOILÀ POURQUOI SON NOM EST JALOUX, PERSONNE NE CONNAÎT, LA CONNAISSANCE DE DIEU.

    Quand Jéhovah a créé Adam, il lui donna le nom de "Adam" dont son Nom est: "homme tiré du sol". Quand Jéhovah a assemblé, Eve , par l'assemblage d'une création moléculaire, car "Eve" fut issue de l'adn d'Adam, elle est devenue, la femme compatible parfaite pour Adam. Cette femme porta le nom de "Eve" qui veut dire : "vivre" car d'elle toutes les génération futur des humains seraient créé en son sein de procréation par le début de la naissances de ces enfant et de ces petits enfants. 
    Alors là signification du nom de Dieu "Jaloux" qui signifie "Premier de toute choses et l'Unique" Jéhovah le Dieu de l'Univers" le nom Jaloux devient réaliste à notre compréhension. Jéhovah veut que nous comprenions son Nom. Comprendre ainsi la raison de ce Nom "Jaloux" dans (Exode 34:14 partie b) QUI FUT RÉVÈLÉ PAR MOÏSE.
    Pourquoi Jéhovah est un Dieu jaloux et comment le thème de jaloux peut être une qualité de Jéhovah et comment le prouver?

    COMME AU DÉBUT DE CE DISCOURS, J'AI FAIT SORTIR UN POINT IMPORTANT DE PROVERBE 2:1 À 6  JÉHOVAH EST UN PÈRE AIMANT ET DANS CE PASSAGE CELUI QUI SUIT SON CHEMIN CONNAÎTRA LA SAGESSE, L'INTELLIGENCE ET LE DISCERNEMENT.
    Alors voyons ensemble comment la terme jaloux est une qualité de Jéhovah. 
    Le terme que Dieu est "jaloux" est apporté dans le verset d'Exode 34:14 comme une adjectif de protection. Ce terme"jaloux"est basé sur le fait que son Amour est parfait et l'Amour que Jéhovah apporte envers les humains de la terre et envers toutes sa Création et fait partie de la qualité du terme "jaloux". JÉHOVAH  a créé son dessein pour le voir grandir et vivre la joie de voir toute sa création jouïr de la vie et non de la mort. 

    Quand le Fils de Dieu est venu au monde qu'elle était l'émotion qui s'animait en lui.
    Allons en proverbe 8 :22 à 31 et regardons les paroles de Jésus:
    Dans ce texte, Jésus est détaillé au féminin car il est le complément de la création, et à la fin, il montre qu'il est un mâle.  Je vais approfondir ce point par la suite.
    Il est écris: Jéhovah m'a( produite) ( féminin) comme le commencement de son action (oeuvre), la plus ancienne de ses oeuvres, d'autrefois. Depuis des temps antiques on m'a établie dans ma position, depuis le début, depuis des temps antérieurs à la terre. J'ai été (enfantée)( féminin), quand il n'y avait pas de mer profonde,  quand il n'y avait pas de sources débordantes d'eau. Avant que les montagnes furent misent en place, avant les collines, j'ai été (enfantée)( Féminin),  alors qu'il n'avait fait la terre et ses champs, ou la première motte de son sol. Quand il a préparé le ciel, j'étais là. Quand il a dessiné l'horizon à la surface de l'eau, quand il a placé les nuages en haut, quand il fondé les sources des profondeurs, quand il a imposé à la mer un décret interdisant à son eau d'aller au delà de ce qu'il ordonnait, quand il a posé les fondement de la terre, j'étais alors près de lui comme (un habile ouvrier)( masculin). J'étais (celle) ( féminin) à qui il était particulièrement( attaché)( masculin), jour après jour. JE ME RÉJOUISSAIT TOUT LE TEMPS DEVANT LUI: je me réjouissait au sujet de sa terre devenue habitable et j'étais particulièrement (attachée) (comme une mère) aux fils des hommes. Esprit Saint COMME JÉSUS  LE FILS DIEU EST FÉMININ ET AUSSI COMME LE PÈRE MASCULIN CAR JÉHOVAH RESPECTE LE PRINCIPE DE L'OEDIPE DE LA VIE.

    LE FILS DE DIEU ÉTAIT COMME DÉTAILLÉ COMME UNE FEMME (VIERGE AVISEE) SOUMISE À DIEU ( ATTACHÉE) ( ATTACHÉ) À LUI EN TOUT TEMPS COMME UN ENFANT QUI AIME SON PÈRE. DANS LE verset 30 LÀ, IL MONTRE QU'IL EST UN HABILE OUVRIER. ALORS NOUS VOYONS QUE JESUS À CETTE ÉPOQUE était UN MÂLE TRAVAILLANT SA FÉMINITÉ, et sa MASCULINITÉ, pour quelle raison? Car Jéhovah est le Dieu Createur et Jésus est le complément de la création, IL EST LA LUMIÈRE , quand le Fils de Dieu réalisait les oeuvres que Jéhovah lui donnait, il travaillait sa masculinité (HOMME). Dans le verset 30 il, le Fils de Dieu, devient au masculin car il utilise un pronom masculin "Un." Alors le Fils de Dieu fut la première oeuvre de Dieu. Nous voyons ce même détaille dans sa dernière prière avec ses douze apôtres. En Jean 17:24 à  la fin du verset il est écris:  TU M'AS AIMÉ AVANT LA FONDATION DU MONDE. NOUS VOYONS ICI  QUE JÉSUS LUI MÊME DÉMONTRE QUE JÉHOVAH L'AIMAIT ET QU'IL ÉTAIT SA PREMIÈRE CRÉATION.  NOUS SAVONS QUE LE FILS DE DIEU SUIVAIT LES PAS DE SON PÈRE, CAR IL DIT: QU'IL ÉTAIT (ATTACHÉE)(féminin), AU FILS DES HOMMES. ALORS NOUS POUVONS AFFIRMER QUE JÉHOVAH NOUS AIMENT VRAIMENT CAR LE FILS AIME LES HOMMES ( femme et homme) PAR UNE ATTACHEMENT PARTICULIÈRE. COMME JÉHOVAH AIME SON FILS D'UN ATTACHEMENT PARTICULIER ( comme un Père)

    EN PROVERBE 8 : 30,31 LE FILS DE DIEU DÉMONTRE PAR SA PLEINE VOLONTÉ QU'IL SE RÉJOUISSAIT EN TOUT TEMPS AVEC SON PÈRE. IL AIMAIT ÊTRE AVEC LUI CAR IL DIT QU'IL ÉTAIT (ATTACHÉE et ATTACHÉ) EN PENSÉE (MASCULIN ET FÉMININ)
    À LUI, D'UNE MANIÈRE PARTICULIÈRE. ALORS NOUS POUVONS DISTINGUER QUE LE FILS AVAIT LE LIBRE ARBITRE ET AUSSI QU'IL AIMAIT JÉHOVAH CAR IL RESSENTAIT ÊTRE AIMÉ PAR SON PÈRE ET DIEU CRÉATEUR. 
    ALORS SI NOUS DISONS QUE JÉHOVAH EST UN DIEU JALOUX NOUS VOYONS ICI QUE LE FILS ÉTAIT HEUREUX ET NON EN PRISON OU DOMINÉ PAR DIEU D'UNE MANIÈRE POSSESSIVE. SON ATTACHEMENT À SON PÈRE ÉTAIT DE SA PROPRE VOLONTÉ. ÊTRE AVEC DIEU EST UN BONHEUR IMMENSE ET JÉSUS LE DÉMONTRE DANS CES VERSETS ET AUSSI QUE LE FILS PARTICIPAIT À L'OEUVRE DE SON PÈRE ET IL PARTICIPAIT À LA JOIE DU PÈRE ÉTERNEL ET VIVANT UN BONHEUR CONSTANT.
    (DANS LA LETTRE DE JEAN en Jean chapitre 1) JEAN nous révèle que Jésus participa à la création de toutes choses, il est devenu lumière  ( devenu UN PARTICIPANT EN TOUTES CHOSES DANS EXISTENCES DE TOUTES ÉLÉMENTS, QUE CONSTITUENT LA CREATION DE DIEU,  dans le monde physique de notre univers. Alors comme un enfant est enfantée par une mère, Jésus est une mère et un homme en action sur le modelage de tout ce qui fut créé sous la loi du Père Créateur de toutes choses , notre DIEU JÉHOVAH LE TOUT PUISSANT DONNA À SON FILS LA POSSIBILITÉ DE PARTICIPER AU DESSEIN DE DIEU CAR L'ESPRIT SAINT DE DIEU LUI DONNAIT LA PUISSANCE DE LE FAIRE ET DE PLUS DIEU PAR L'ESPRIT SAINT PRÉCISAIT TOUTES CRÉATIONS DU FILS SOUS LA LOI DE SON DESSEIN.
    LA TERME JALOUX EST UNE QUALITÉ DE DIEU. VOIR LE NOM JALOUX EN MAJUSCULE, EST QUE JÉHOVAH EST L'UNIQUE DIEU DE TOUT L'UNIVERS ET LE SEUL QUI A TOUJOUR EXISTÉ et LE SEUL QUI CONNAÎT TOUTES ASSEMBLAGES DE TOUTES CHOSES CAR SON FILS OINT FUT UN PARTICIPANT AU DESSEIN DE DIEU.

    COMMENT NOUS ENFANTS DE DIEU, POUVONS NOUS BÉNÉFICIER DE LA JALOUSIE DE NOTRE CRÉATEUR  ET DE LA PROTECTION DE SON NOM "JALOUX"

    NOUS QUI AIMONS JÉHOVAH, POUR BÉNÉFICIER DE SA QUALITÉ PROTECTRICE NOUS DEVONS SUIVRE CELUI QUI FUT LE PREMIER CRÉÉ DE LA CRÉATION. CES PAROLES NOUS INSPIRENT DE VOIR QUE LE FILS DE DIEU VIVAIT ET VIT TOUJOUR UN BONHEUR ULTIME AVEC NOTRE DIEU CRÉATEUR QUI EST JÉHOVAH. JÉSUS QUAND IL ÉTAIT SUR LA TERRE A DÉMONTRÉ LES PRINCIPES LES PLUS IMPORTANT POUR CONNAÎTRE LA JOIE D'ÊTRE AIMÉ ET ATTACHÉ À NOTRE CRÉATEUR, ÊTRE AIMER PAR JÉHOVAH.

    Jésus à dit: Jean 8 :32 et proverbe 2 :1 à 6 Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libèrera. Quand aux versets de ( proverbe 2:1 à 6) ce passage nous dévoile que nous devons avoir le désir de l'écouter, avoir une oreille attentive à sa sagesse, CRAINDRE JÉHOVAH, ouvrir son coeur à lui, de montrer notre intention à le connaître et demander par la prière la sagesse, l'intelligence et le discernement. 

    EN EXODE 34:14  NOUS DEVONS AIMER JÉHOVAH NOTRE DIEU ET DE L'ADORER LUI SEUL ET PERSONNE D'AUTRE, CAR IL N'Y AUCUN AUTRE DIEU, QUE LUI SEUL. ALORS NOUS VOULONS ÊTRE AIMÉ DE JÉHOVAH, NOUS DEVONS L'AIMER COMME UN FILS ET UNE FILLES DE TOUT CE QUI EST EN NOUS D'UN AMOUR VÉRITABLE.

    En (Proverbe 2: 7 à 11) Jéhovah précise sa jalousie,comme qualité positive, et démontre à qui Jéhovah partage la sagesse et ,à qui, il donne Sa protection. Lisons ces versets ensemble, il est écris: Il garde précieusement sa sagesse pratique pour les hommes droits; il est un bouclier pour ceux qui se conduisent avec intégrité. Il veille sur le sentier des justes, et il protègera le chemin des fidèles. Alors tu comprendras aussi ce qui est juste et droit et équitable et tu comprendras quelle est la bonne voie à suivre. Quand la sagesse entrera dans ton coeur et que la connaissance deviendra agréable à ton âme la capacité de réflexion veillera sur toi et te préservera tout les jours de ta vie.
    Nous voyons dans ces versets que Jéhovah est attaché aux hommes femmes et enfants, qui ont des qualités particulières.  Il garde précieusement la sagesse pratique pour les hommes droits. Jéhovah use de son adjectif de protection (Jaloux) de Dieu aux hommes qui manifestent,  non seulement la qualité de la droiture mais aussi celle de la qualité de l'intégrité. Il est un bouclier "" Jaloux"" contre le méchant . 

    JÉHOVAH EST UN DIEU JALOUX COMME RELATE EXODE 34:14: JÉHOVAH DEMANDE UN ATTACHEMENT SANS PARTAGE. JÉHOVAH EST UN DIEU DONT SON NOM EST JALOUX  CAR IL PARTAGE LA SAGESSE DE LA VÉRITÉ, DE L'INTELLIGENCE ET DU DISCERNEMENT VÉRITABLE AUX HOMMES , FEMMES ET ENFANTS AUX COEUR DROIT ET QUI AGISSENT AVEC INTÉGRITÉ VENANT DU COEUR ET D'UN AMOUR SINCÈRE .

    À TOUT CEUX QUI VEULENT DEVENIR ENFANT DE JÉHOVAH , LE SEUL VRAI DIEU, RESTONS COURAGEUX, OBÉISSANT, INTÈGRE, AVEC UNE CRAINTE SALUTAIRE DEVANT LE SEUL VRAI ET UNIQUE DIEU ET QUE NOTRE AMOUR POUR JÉHOVAH, SOIT FERME POUR AINSI BÉNÉFICIER DE VIVRE LA PROMESSE DE NOTRE ROI JÉSUS CHRIST SON OINT ET AINSI DE VIVRE HEUREUX DANS LE PARADIS DE LA PROMESSE DE VIVRE SUR UNE TERRE NOUVELLE  POUR TOUJOUR. PSAUME 37:29 .
    NE RENONÇONS DE AUCUNE MANIÈRE DE SERVIR NOTRE DIEU AVEC VIGUEUR D'UN COEUR REMPLIS D'AMOUR VÉRITABLE.

    ERICO

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Bonjour, je m'excuse la bible est 1995 en français, version anglaise 1984. J'ai un problème de vue à cause d'une accident majeur dans mon passé. Désolé des petites fautes. 

      Mon humilité me montre que je dois toujours grandir en minutie pour grandir comme nous tous.

      Bonne journée Erico

  12.  

    Qu’est-ce que le Jour du Jugement ?


    La Bible dit que Dieu “ a fixé un jour où il va juger la terre habitée ”. (Actes 17:31.) Pour beaucoup, l’idée d’être soumis à un jugement, quel qu’il soit, est désagréable. Voyez-vous les choses ainsi ?

    SI C’EST le cas, rassurez-vous : le Jour du Jugement est une disposition pleine d’amour qui apportera de grands bienfaits à la famille humaine, y compris aux morts (Matthieu 20:28 ; Jean 3:16). Mais pourquoi est-il nécessaire ? Et que se passera-t-il réellement pendant ce “ jour ” ?

    Pourquoi le Jour du Jugement est nécessaire
    Lorsque Dieu a placé les humains sur la terre, il ne la destinait pas à n’être qu’un lieu d’épreuve en vue d’une existence dans un autre monde. Il a créé les humains pour qu’ils y vivent éternellement. Bien que parfaits physiquement et mentalement, Adam et Ève, le premier couple, se sont rebellés contre Dieu. Ils ont alors perdu la perspective de la vie éternelle pour eux-mêmes, et ont transmis le péché et la mort à tous leurs descendants. — Genèse 2:15-17 ; Romains 5:12.

    Le Jour du Jugement sera une période de mille ans durant laquelle les hommes auront la possibilité de retrouver ce qu’Adam et Ève ont perdu*. Remarquez que, selon Actes 17:31, cité plus haut, ce “ jour ” concerne les personnes qui vivent sur “ la terre habitée ”. Celles qui recevront un jugement favorable vivront sur la terre, éternellement et dans des conditions parfaites (Révélation 21:3, 4). Le Jour du Jugement contribue donc à l’accomplissement du dessein originel de Dieu pour l’homme et pour la planète.

    Le Juge que Dieu a établi est Christ Jésus. La Bible révèle qu’il va “ juger les vivants et les morts ”. (2 Timothée 4:1.) Qui sont “ les vivants ” qui seront jugés ? Comment les morts vont-ils revenir à la vie sur “ la terre habitée ” ?

    Jésus juge “ les vivants ”
    Nous sommes maintenant proches de la fin annoncée du présent système de choses, où Dieu va détruire tous les éléments de la société humaine corrompue et supprimer les méchants. Les personnes qui réchapperont seront “ les vivants ” qui seront jugés. — Révélation 7:9-14 ; 19:11-16.

    Durant la période de jugement qui durera mille ans, Christ Jésus ainsi que 144 000 hommes et femmes ressuscités pour vivre dans les cieux dirigeront la terre. Exerçant les fonctions de rois et de prêtres, ils dispenseront les bienfaits du sacrifice rédempteur de Jésus et amèneront progressivement les humains fidèles à la perfection physique et mentale. — Révélation 5:10 ; 14:1-4 ; 20:4-6.

    Pendant le Jour du Jugement, Satan et ses démons ne seront plus libres d’influencer l’activité humaine (Révélation 20:1-3). Toutefois, à la fin de ce “ jour ”, Satan sera autorisé à éprouver la fidélité de tous les humains alors en vie. Ceux qui resteront fidèles à Dieu passeront avec succès l’épreuve à laquelle Adam et Ève ont échoué. Ils seront jugés dignes de recevoir la vie éternelle sur la terre redevenue un paradis. Ceux qui décideront de se rebeller contre Dieu seront détruits pour toujours, de même que Satan et ses démons. — Révélation 20:7-9.

    Le jugement des “ morts ”
    On lit dans la Bible qu’au Jour du Jugement les morts “ se lèveront ”. (Matthieu 12:41.) Jésus a dit : “ L’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront sa voix et sortiront, ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une résurrection de vie, ceux qui ont pratiqué des choses viles, pour une résurrection de jugement. ” (Jean 5:28, 29). Il n’est pas question ici des âmes désincarnées des défunts. Ces derniers sont totalement inconscients et n’ont pas d’âme qui survive à la mort (Ecclésiaste 9:5 ; Jean 11:11-14, 23, 24). Jésus relèvera sur la terre tous ceux qui se sont endormis dans la mort.

    Seront-ils jugés sur la base de ce qu’ils ont fait avant leur mort ? Non. Les Écritures enseignent que “ celui qui est mort a été acquitté de son péché ”. (Romains 6:7.) Ainsi, tout comme les survivants de la fin du système actuel, les ressuscités pour la vie sur la terre seront jugés “ selon leurs actions ” au cours du Jour du Jugement (Révélation 20:12, 13). En fonction de l’issue de leurs actions, leur résurrection se révélera aboutir soit à l’éternité, soit à la destruction. Nombre de ces ressuscités découvriront Jéhovah Dieu et ses exigences pour obtenir la vie. Ils auront la possibilité de se conformer à la volonté de Dieu et de recevoir la vie éternelle sur la terre.

    Aucune raison d’avoir peur
    Le Jour du Jugement ne sera pas seulement un temps d’instruction divine, mais aussi un temps où tous les vivants appliqueront ce qu’ils apprendront et en verront les bienfaits. Imaginez la joie que vous ressentirez quand vous retrouverez vos chers disparus et progresserez à leurs côtés vers la perfection !

    Imaginez la joie que vous ressentirez quand vous retrouverez vos chers disparus.

    Au terme du Jour du Jugement, Dieu permettra à Satan d’éprouver la fidélité des êtres humains. Il n’y a cependant pas lieu d’être inquiet ou d’avoir peur. Tous seront alors solidement armés pour faire face à cette dernière épreuve. Ainsi, le Jour du Jugement est une étape dans l’accomplissement du dessein divin qui effacera toutes les conséquences de la rébellion originelle contre Dieu dans le jardin d’Éden.

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  13. Chantons avec coeur et allégresse 

    Psaumes

    146 Louez Jah!

    Que tout mon être loue Jéhovah !

     2 Je veux louer Jéhovah toute ma vie.

    Je veux chanter des louanges à mon Dieu aussi longtemps que je vivrai.

     3 Ne mettez pas votre confiance dans les princes,

    ni dans un fils d’homme, qui est incapable de sauver.

     4 L’esprit de l’homme sort, l’homme retourne au sol ;

    ce jour-là, ses pensées périssent.

     5 Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob

    et dont l’espoir est en Jéhovah son Dieu,

     6 Celui qui a fait le ciel et la terre,

    la mer, et tout ce qui s’y trouve,

    celui qui reste fidèle pour toujours,

     7 celui qui garantit la justice aux spoliés,

    celui qui donne du pain aux affamés.

    Jéhovah libère les prisonniers ;

     8 Jéhovah ouvre les yeux des aveugles ;

    Jéhovah relève ceux qui sont courbés ;

    Jéhovah aime les justes.

     9 Jéhovah protège les résidents étrangers ;

    il soutient l’orphelin de père et la veuve,

    mais il contrecarre les projets des méchants

    10 Jéhovah sera Roi pour toujours,

    ton Dieu, ô Sion, de génération en génération.

    Louez Jah !

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  14.  

    LES QUALITÉS D'UN BERGER ET LES ASSISTANTS DE L'ASSEMBLÉE 


    PREMIÈRE LETTRE DE TIMOTHÉE


    3 La parole suivante est digne de foi : Si un homme aspire à être un responsable, il désire une belle œuvre. 2 Il faut donc qu’un responsable soit irréprochable, mari d’une seule femme, modéré dans ses habitudes, réfléchi, ordonné, hospitalier, capable d’enseigner, 3 que ce ne soit pas un ivrogne ni un homme violent, mais un homme raisonnable, non querelleur, non ami de l’argent, 4 un homme qui dirige d’une belle façon sa propre famille, qui tienne ses enfants dans la soumission en toute dignité 5 (car si un homme ne sait pas diriger sa propre famille, comment prendra-t-il soin de l’assemblée de Dieu ?), 6 que ce ne soit pas un homme récemment converti, de peur qu’il se gonfle d’orgueil et tombe sous le coup de la condamnation portée contre le Diable. 7 D’autre part, il faut aussi qu’il reçoive un beau témoignage des gens extérieurs à l’assemblée, afin de ne pas tomber dans le déshonneur et dans un piège du Diable.

    8 De même, il faut que les assistants soient des hommes dignes, qu’ils n’aient pas un langage double, qu’ils soient modérés dans la consommation de vin, non avides d’un gain malhonnête, 9 attachés au saint secret de la foi avec une conscience pure.
    10 De plus, qu’ils soient d’abord mis à l’épreuve quant à leurs aptitudes ; puis, s’ils sont exempts d’accusation, qu’ils servent comme ministres.
    11 De même, il faut que les femmes soient dignes, non calomniatrices, modérées dans leurs habitudes, fidèles en toutes choses.

    12 Les assistants doivent être maris d’une seule femme et diriger d’une belle façon leurs enfants et leur propre famille. 13 Car les hommes qui servent d’une belle façon acquièrent une belle réputation et une grande confiancepour parler de la foi en Christ Jésus.

    14 Je t’écris ces choses, bien que j’espère venir bientôt chez toi, 15 pour que, au cas où je serais retardé, tu saches comment tu dois te conduire dans la maison de Dieu, qui est l’assemblée du Dieu vivant, colonne et soutien de la vérité. 16 Oui, il faut avouer qu’il est grand, le saint secret de l’attachement à Dieu : « Il a été manifesté dans la chair, a été déclaré juste dans l’esprit, est apparu aux anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, a été enlevé dans la gloire. »

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  15.  

    Bergers, imitez les Grands Bergers
     

    Christ [...] a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez fidèlement ses traces » (1 PIERRE 2:21)


    QUAND un berger s’intéresse de près au bien-être de son troupeau, les moutons se portent bien. Selon un manuel sur l’élevage ovin, « l’homme qui se contente de mener le troupeau au pré puis n’y prête plus attention risque fort, en quelques années, d’avoir de nombreuses bêtes malades qui ne rapportent rien ». Par contre, quand les moutons reçoivent l’attention voulue, le troupeau prospère.

    La qualité des soins et de l’attention que les bergers du troupeau de Dieu prodiguent à chaque brebis dont ils sont responsables influera sur la santé spirituelle de toute la congrégation. Tu te souviens peut-être que Jésus a eu pitié des foules parce qu’« elles étaient dépouillées et éparpillées comme des brebis sans berger » (Mat. 9:36). Pourquoi se trouvaient-elles en si piteuse condition ? Parce que les hommes chargés d’enseigner la Loi de Dieu au peuple étaient durs, exigeants et hypocrites. Au lieu de soutenir et de nourrir les membres de leur troupeau, les guides spirituels d’Israël posaient sur leurs épaules de « lourdes charges » (Mat. 23:4).
    Les bergers chrétiens d’aujourd’hui, les anciens, ont donc une lourde responsabilité. Les brebis du troupeau sous leur garde appartiennent à Jéhovah ainsi qu’à Jésus, qui s’est présenté comme « l’excellent berger » (Jean 10:11). Les brebis ont été « acheté[e]s à un prix », que Jésus a payé avec son propre « sang précieux » (1 Cor. 6:20 ; 1 Pierre 1:18, 19). Jésus aime tellement les brebis qu’il a bien voulu sacrifier sa vie pour elles. Les anciens ne devraient jamais oublier qu’ils sont des sous-bergers sous la surveillance du Fils bienveillant de Dieu, Jésus Christ, « le grand berger des brebis » (Héb. 13:20).

    Comment les bergers chrétiens devraient-ils traiter les brebis ? Les membres de la congrégation sont exhortés à « obéi[r] à ceux qui [les] dirigent ». De leur côté, les anciens ne doivent pas « commande[r] en maîtres ceux qui sont l’héritage de Dieu » (Héb. 13:17 ; lire 1 Pierre 5:2, 3). Alors comment peuvent-ils diriger le troupeau sans le commander en maîtres ? Autrement dit, comment peuvent-ils répondre aux besoins des brebis sans abuser de l’autorité dont Dieu les a investis ?

    « IL LES PORTERA SUR SON SEIN »

    Parlant de Jéhovah, le prophète Isaïe a déclaré : « Comme un berger il fera paître son troupeau. De son bras il rassemblera les agneaux ; et sur son sein il les portera. Il conduira doucement celles qui allaitent » (Is. 40:11). Cette comparaison montre que Jéhovah se soucie des besoins des membres de la congrégation faibles et vulnérables. De même qu’un berger connaît les besoins particuliers de chaque brebis de son troupeau et se tient prêt à les combler, Jéhovah connaît les besoins des membres de la congrégation et est heureux de leur apporter le soutien voulu. À l’image d’un berger qui, si nécessaire, porte un agneau nouveau-né dans le pli de son vêtement, « le Père des tendres miséricordes » nous portera, ou nous consolera, quand nous serons durement éprouvés ou rencontrerons un besoin particulier (2 Cor. 1:3, 4).


    Quel exemple admirable pour un berger chrétien ! Comme son Père céleste, il lui faut être attentif aux besoins des brebis. S’il est au courant des difficultés qu’elles rencontrent et des besoins qui méritent une attention immédiate, il sera en mesure d’offrir l’encouragement et le soutien nécessaires (Prov. 27:23). Il doit donc bien communiquer avec ses compagnons chrétiens. Tout en respectant la vie privée de chacun, il s’intéresse à ce qu’il voit et entend dans la congrégation, avec amour, il se rend disponible pour « venir en aide aux faibles » (Actes 20:35 ; 1 Thess. 4:11).
    Parlons de la mentalité de bergers que Jéhovah a désapprouvés. Aux jours d’Ézékiel et de Jérémie, Jéhovah a dénoncé ceux qui auraient dû s’occuper de ses brebis, mais ne le faisaient pas. Quand personne ne surveillait les brebis, le troupeau devenait la proie de bêtes sauvages et se dispersait. Ces bergers exploitaient les brebis et, plutôt que de les faire paître, « ils se paissaient eux-mêmes » (Ézék. 34:7-10 ; Jér. 23:1). Le reproche que Dieu leur a fait est tout aussi valable pour les chefs de la chrétienté. Mais il souligne également combien il est important qu’un ancien s’occupe avec sérieux et amour du troupeau de Jéhovah.

    « JE VOUS AI DONNÉ L’EXEMPLE »

    En raison de l’imperfection humaine, certaines brebis peuvent être lentes à comprendre ce que le Berger suprême attend d’elles. Elles ne se conforment pas toujours à un conseil biblique ou ont un comportement trahissant un manque de maturité spirituelle. Comment les anciens doivent-ils réagir ? Ils devraient imiter la patience qu’a eue Jésus envers ses disciples quand ils cherchaient à savoir qui parmi eux serait le plus grand dans le Royaume. Au lieu de perdre patience, Jésus a continué à les enseigner et à leur donner des conseils bienveillants sur la pratique de l’humilité (Luc 9:46-48 ; 22:24-27). En leur lavant les pieds, il leur a fait une démonstration d’humilité, qualité que les surveillants chrétiens sont tenus de manifester (lire Jean 13:12-15 ; 1 Pierre 2:21).

    Le point de vue de Jésus sur le rôle du berger n’était pas le même que celui que Jacques et Jean ont un jour manifesté. Ces deux apôtres cherchaient à s’assurer une place en vue dans le Royaume. Mais Jésus a rectifié cet état d’esprit ainsi : « Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles, et que les grands usent d’autorité sur elles. Il n’en sera pas ainsi parmi vous ; mais quiconque voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur » (Mat. 20:25, 26, Bible de Darby). Les apôtres devaient résister à l’envie de « commander en maîtres » leurs compagnons ou de « dominer sur » eux.
    Jésus tient à ce que les bergers chrétiens traitent le troupeau comme lui le traitait. Ils doivent être disposés à servir leurs compagnons, pas les dominer. Paul a manifesté une telle humilité. Il a dit en effet aux anciens de la congrégation d’Éphèse : « Vous savez bien comment, depuis le premier jour où j’ai mis le pied dans le district d’Asie, j’ai été avec vous tout le temps, travaillant comme un esclave pour le Seigneur, avec la plus grande humilité. » L’apôtre souhaitait que ces anciens soutiennent les brebis avec dévouement et humilité. Il a ajouté : « Je vous ai montré en toutes choses que c’est en peinant ainsi que vous devez venir en aide aux faibles » (Actes 20:18, 19, 35). Il a par ailleurs dit aux Corinthiens qu’il ne dominait pas sur leur foi. Il était plutôt leur humble compagnon de travail, pour leur joie (2 Cor. 1:24). C’est un bel exemple d’humilité et de courage pour les anciens de notre époque.

    « FERMEMENT ATTACHÉ À LA PAROLE FIDÈLE »

    Un ancien doit être « fermement attaché à la parole fidèle pour ce qui est de son art d’enseigner » (Tite 1:9). Mais il le sera « dans un esprit de douceur » (Gal. 6:1). Un bon berger chrétien ne force pas une brebis à agir de telle ou telle façon. Non, il réfléchit à la manière dont il stimulera son cœur. Il attirera peut-être son attention sur les principes bibliques à considérer avant de prendre une décision importante. Il reverra avec elle ce que les publications ont dit sur la question. Il l’exhortera à réfléchir aux conséquences de tel ou tel choix sur ses relations avec Jéhovah. Il pourra aussi insister sur l’importance de demander à Dieu sa direction avant de prendre une décision (Prov. 3:5, 6). Ensuite, il la laissera prendre elle-même sa décision (Rom. 14:1-4).
    La seule autorité que les surveillants chrétiens détiennent leur vient des Écritures. Alors ils doivent absolument se servir de la Bible avec habileté et adhérer à son contenu. Ils se garderont ainsi d’un éventuel abus de pouvoir. Car ils ne sont que sous-bergers ; chaque membre de la congrégation est responsable devant Jéhovah et Jésus de ses propres décisions (Gal. 6:5, 7, 8).

    « DES EXEMPLES POUR LE TROUPEAU »

    Après avoir déconseillé aux anciens ( prêtres )« commander en maîtres ceux qui [leur] sont échus en partage », l’apôtre Pierre les exhorte à « devenir des exemples pour le troupeau » (1 Pierre 5:3, note). De quelle façon sont-ils des exemples pour le troupeau ? Prenons deux des choses requises d’un frère qui « aspire à une fonction de surveillant ». Il lui faut être « sain d’esprit » et « présider de belle façon, sa propre maisonnée ». S’il a une famille, il doit la présider de manière exemplaire, car « si quelqu’un [...] ne sait pas présider sa propre maisonnée, comment prendra-t-il soin de la congrégation ( assemblée) de Dieu ? » (1 Tim. 3:1, 2, 4, 5). Il doit également être sain d’esprit, c’est-à-dire comprendre clairement les principes divins et savoir comment les appliquer dans sa propre vie. Il est calme et équilibré et se garde de porter des jugements hâtifs. Autant de qualités qui inspirent confiance aux membres de la congrégation.

    Les surveillants donnent également l’exemple en prenant la tête dans l’œuvre de prédication. Jésus lui-même leur a donné l’exemple à cet égard. La prédication de la bonne nouvelle du Royaume a occupé une grande partie de son activité terrestre. Il a montré à ses disciples comment il fallait l’accomplir (Marc 1:38 ; Luc 8:1). Qu’il est encourageant, de nos jours, de prêcher aux côtés des anciens, de constater leur zèle pour cette œuvre salvatrice et d’apprendre de leurs méthodes d’enseignement ! Leur détermination à consacrer du temps et de l’énergie à la prédication malgré un emploi du temps chargé insuffle du zèle à toute la congrégation. Enfin, les anciens donnent l’exemple en préparant les réunions de la congrégation et en y participant, mais aussi en prenant part à des activités comme le nettoyage et la maintenance de la Salle du Royaume (Éph. 5:15, 16 ; lire (Hébreux 13:7) 

    « SOUTENEZ LES FAIBLES »

    Quand une brebis se blesse ou tombe malade, un bon berger vole à son secours. Pareillement, quand un membre de la congrégation souffre ou a besoin d’une aide spirituelle, les anciens doivent réagir rapidement. Un chrétien âgé ou malade a sans doute besoin d’une aide pratique, mais il a surtout besoin d’un soutien spirituel et d’encouragements (1 Thess. 5:14). Les jeunes rencontrent peut-être des difficultés. Résister aux « désirs de la jeunesse » en est une (2 Tim. 2:22). Le berger doit donc rendre régulièrement visite aux membres de la congrégation dans le but de comprendre les épreuves qu’ils traversent et de les encourager par des conseils bibliques bien choisis. Quand ces visites pastorales sont faites au bon moment, beaucoup de problèmes peuvent être résolus avant qu’ils ne s’aggravent.
    Et si les difficultés d’un chrétien s’aggravent au point de menacer sa santé spirituelle ? « Quelqu’un parmi vous est-il malade ?, a demandé le rédacteur biblique Jacques. Qu’il appelle à lui les anciens de la congrégation, et qu’ils prient sur lui, l’enduisant d’huile au nom de Jéhovah. Et la prière de la foi rétablira celui qui est souffrant, et Jéhovah le relèvera. De plus, s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné » (Jacq. 5:14, 15). Même quand un chrétien « souffrant » « appelle à lui les anciens », ces derniers doivent lui venir en aide dès qu’ils sont au courant de son état. Les anciens qui prient avec sont là pour le fortifier et aussi tout frères en difficulté, et ils les soutiennent, se révèlent une source de réconfort et d’encouragement (lire Isaïe 32:1, 2).
    Dans tout ce qu’ils font au sein de l’organisation de Jéhovah, les bergers s’efforcent d’imiter « le grand berger », Jésus Christ. Grâce à l’aide de ces hommes dignes de confiance, le troupeau se fortifie et prospère. Tout cela nous réjouit profondément et nous pousse à louer le plus Grand Berger sans pareil,  notre Dieu Jéhovah

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Dans ce partage j'ai fait mention de l'exclusion. L'exclusion est une pénitence envers celui qui ne veut pas se repentir de son péché, pour les témoins de Jéhovah l'exclusion est une grande tristesse pour tous. L'exclusion est temporaire et toutes personnes sincère à Dieu est repris au sein de l'assemblée si sa faute est pardonné avec un coeur vrai. Comme Jéhovah est un Dieu d'amour, Dieu pardonne à tous ceux qui reconnaissent leurs fautes avec sincérité du coeur.

      Par exemple votre enfant fait un vole dans un magasin, tout bon parent va punir son enfant et chaques parents prendront un certain temps avant de redonner confiance en leur enfant.

      Quand la confiance est rebâtit tous sont heureux de lui redonner confiance comme autrefois et tous festoient à son retour en total liberté. 

      Cela est très rare qu'une personne est exclus. L'Amour et unité est à la première place au sein des témoin de Jéhovah.

      Merci de comprendre avec amour cette éclaissiment sur le terme exclusion. 

       

  16.  

    LE GRAND JOUR DE DIEU EST IMMINENT, ÊTES-VOUS PRÊT 


    SI VOUS deviez traverser une mer agitée, quel type de bateau choisiriez-vous : un frêle esquif, ou bien un navire robuste ? Votre choix se porterait sans aucun doute sur ce dernier, car il serait mieux à même d’affronter la violence des vagues.

    Alors que nous traversons ce système de choses agité et dangereux, nous rencontrons des difficultés déstabilisantes. Les jeunes, par exemple, peuvent parfois être désorientés et anxieux à cause des idées et des tendances déroutantes de ce monde. Ceux qui se sont récemment engagés dans la course chrétienne peuvent encore se sentir mal affermis. Même ceux qui sont fermes et qui ont de nombreuses années de service fidèle pour Dieu derrière eux peuvent être mis à l’épreuve, parce que leurs attentes ne se sont pas encore entièrement réalisées.
    De tels sentiments ne sont pas nouveaux. Des fidèles serviteurs de Jéhovah tels que Moïse, Job et David, se sont eux aussi parfois sentis troublés (Nombres 11:14, 15 ; Job 3:1-4 ; Psaume 55:4). Malgré cela, leur mode de vie était marqué par un ferme attachement à Jéhovah. Si le bel exemple qu’ils nous ont laissé nous encourage à la fermeté, Satan le Diable, quant à lui, veut nous détourner de la course pour la vie éternelle (Luc 22:31). Comment donc pouvons-nous rester fermes, “ solides dans la foi ” ? (1 Pierre 5:9.) Et comment affermir nos compagnons chrétiens ?

    Jéhovah veut que nous soyons fermes

    Si nous sommes fidèles à Jéhovah, il sera toujours là pour nous aider à conserver notre équilibre. Le psalmiste David a rencontré quantité de situations difficiles, mais il espérait en Dieu, ce qui lui a permis de chanter : “ [Jéhovah] s’est mis en outre à me faire remonter d’une fosse mugissante, de la vase du fond. Puis il a dressé mes pieds sur un rocher ; il a solidement établi mes pas. ” — Psaume 40:2.
    Jéhovah nous affermit pour que nous menions “ le beau combat de la foi ” et qu’ainsi nous " saisissions fermement la vie éternelle ". (1 Timothée 6:12.) Il nous donne également les moyens de demeurer équilibrés et de sortir victorieux de notre guerre spirituelle. L’apôtre Paul a exhorté ses compagnons chrétiens à  " continuer d’acquérir de la puissance dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ", ainsi qu’à " revêtir l’armure complète de Dieu pour qu’ils puissent tenir ferme contre les manœuvres du Diable ". (Éphésiens 6:10-17.) Mais qu’est-ce qui pourrait nous déstabiliser ? Et comment éviter ces influences dangereuses ?

    Prenons garde aux facteurs déstabilisants

    Il est sage de se rappeler ce fait essentiel : les décisions que nous prenons auront au bout du compte un effet, soit positif, soit négatif, sur notre équilibre chrétien. Les jeunes doivent faire des choix en ce qui concerne leur emploi, la poursuite de leurs études et le mariage. Les adultes devront peut-être décider s’ils déménageront ou non, ou s’ils prendront un emploi supplémentaire. Chaque jour, nous décidons de l’usage que nous faisons de notre temps et de bien d’autres choses encore. Qu’est-ce qui nous aidera à prendre des décisions sages, qui contribueront à notre équilibre en tant que serviteurs de Dieu ? Une chrétienne de longue date a déclaré : “ Quand je prends des décisions, je demande l’aide de Jéhovah. Je crois qu’il est important d’accepter et d’appliquer les conseils donnés par l’intermédiaire de la Bible, des réunions chrétiennes, des anciens et des publications bibliques. ”

    Lorsque nous prenons des décisions, il serait bon de nous demander : ‘"Dans cinq ou dix ans, aurai-je à me féliciter des décisions que je prends aujourd’hui, ou aurai-je à les regretter ? Est-ce que je veille à ce que mes choix ne me déstabilisent pas spirituellement, mais contribuent plutôt à mes progrès spirituels ? ’"— Philippiens 3:16.
    Parce qu’ils ont cédé aux tentations ou flirté avec les limites des lois de Dieu, des chrétiens baptisés ont une vie instable. Certains, après avoir été renvoyés de la congrégation en raison de leur mauvaise conduite et de leur refus de se repentir, ont fait de vigoureux efforts pour être réintégrés, mais ont été exclus à nouveau, parfois peu après, à cause d’une faute similaire. Se pourrait-il qu’ils n’aient pas prié Dieu de les aider à " avoir en aversion ce qui est mauvais et à s’attacher à ce qui est bon " ? (Romains 12:9 ; Psaume 97:10.) Nous avons tous besoin de " continuer à faire des sentiers droits pour nos pieds ". (Hébreux 12:13.) 
    Examinons donc quelques points qui peuvent nous aider à conserver notre équilibre spirituel.

    Restons fermes grâce à l’activité chrétienne

    Un moyen de conserver une allure régulière dans la course pour la vie consiste à avoir beaucoup à faire dans l’œuvre de prédication du Royaume. En effet, le ministère chrétien est d’une aide précieuse pour garder nos cœurs et nos pensées fermement fixés sur l’accomplissement de la volonté de Dieu et sur le prix, la vie éternelle. À ce propos, Paul a adressé cet encouragement aux Corinthiens : “ Mes frères bien-aimés, devenez fermes, inébranlables, ayant toujours beaucoup à faire dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre labeur n’est pas vain pour ce qui est du Seigneur. ” (1 Corinthiens 15:58). " Ferme ’" signifie " que rien n’ébranle. " " Inébranlable " peut vouloir dire " qui ne se laisse pas détacher de ses amarres ". Ainsi, si nous sommes occupés dans le ministère, cela aura un effet stabilisant sur notre mode de vie chrétien. Aider autrui à connaître Jéhovah donne un sens à notre vie et nous procure le bonheur. — Actes 20:35.
    Pauline, une chrétienne qui a passé plus de 30 ans dans l’activité de prédication à plein temps, notamment dans le service missionnaire, fait cette remarque : “ Le ministère est une protection, parce que le fait de donner le témoignage à autrui me confirme que je suis dans la vérité. ” Cette conviction s’acquiert également par la participation régulière aux autres activités chrétiennes, comme l’assistance aux réunions pour le culte et l’étude individuelle et assidue de la Bible.

    Équilibrés grâce à une communauté de frères unie par l’amour

    L’appartenance à une organisation mondiale de pratiquants du vrai culte peut avoir un puissant effet stabilisant sur nous. Quelle bénédiction pour nous d’être associés à cette communauté mondiale de frères et soeurs unie par l’amour (1 Pierre 2:17) ! Nous pouvons nous aussi avoir un effet stabilisant sur nos compagnons chrétiens.
    Notons comment Job, un homme droit, a aidé ses semblables. Éliphaz, pourtant un de ses faux consolateurs, a été obligé d’admettre : “ Quiconque trébuchait, tes paroles le relevaient, et les genoux qui fléchissaient, tu les affermissais. ” (Job 4:4). Que faisons-nous à cet égard ? Chacun de nous a la responsabilité d’aider ses frères et sœurs spirituels à persévérer dans le service de Dieu. Dans nos rapports avec eux, nous pouvons agir en harmonie avec ces mots : “ Fortifiez les mains qui sont faibles, affermissez les genoux qui vacillent. ” (Isaïe 35:3). Pourquoi donc ne pas nous fixer pour objectif de fortifier et d’encourager un ou deux de nos compagnons chrétiens chaque fois que nous sommes avec eux (Hébreux 10:24, 25) ? Des félicitations et des remerciements encourageants pour leurs efforts constants en vue de plaire à Jéhovah les aideront à coup sûr à demeurer fermes afin de gagner la course pour la vie.
    Les surveillants chrétiens feront beaucoup de bien en encourageant les nouveaux. Pour cela, ils peuvent leur offrir des suggestions pratiques et des conseils judicieux basés sur la Bible, et prêcher avec eux. L’apôtre Paul a toujours saisi les occasions d’affermir ses compagnons. Il désirait ardemment voir les chrétiens de Rome afin de les fortifier sur le plan spirituel (Romains 1:11). Il considérait ses frères et sœurs bien-aimés de Philippes comme"‘ sa joie et sa couronne ", et il les exhorta à " tenir ferme de cette façon dans le Seigneur ". (Philippiens 4:1.) Ayant entendu parler des difficultés que rencontraient ses frères de Thessalonique, il a envoyé Timothée pour " les affermir et les consoler, pour que personne ne soit ébranlé par ces tribulations ". — 1 Thessaloniciens 3:1-3.

    Les apôtres Paul et Pierre reconnaissaient les efforts fidèles de leurs compagnons et ils y attachaient de la valeur (Colossiens 2:5 ; 1 Thessaloniciens 3:7, 8 ; 2 Pierre 1:12). Comme eux, concentrons-nous, non sur les faiblesses de nos frères, mais sur leurs qualités et sur leur combat pour rester fermes et honorer Jéhovah.
    Si nous adoptons une attitude négative ou critique, nous risquons sans le vouloir d’ajouter aux difficultés qu’éprouvent certains à demeurer fermes dans la foi. Il est bon de nous rappeler que nos frères sont ‘"épouillés et éparpillés " dans ce système de choses (Matthieu 9:36). Ils s’attendent à bon droit à trouver consolation et réconfort au sein de la congrégation chrétienne. Puissions-nous donc tous faire de notre mieux pour les bâtir et les aider à rester fermes !
    Certains peuvent parfois nous traiter d’une manière qui risquerait d’ébranler notre fermeté. Permettrons-nous à une remarque désagréable ou à un geste blessant de nous ralentir dans notre service pour Jéhovah ? Ne laissons personne nous priver de notre fermeté. — 2 Pierre 3:17.

    Les promesses de Dieu : une influence stabilisante

    La promesse faite par Jéhovah d’un avenir merveilleux sous la domination du Royaume nous donne une espérance qui nous aide à demeurer fermes (Hébreux 6:19). Et la conviction que Dieu tient toujours ses promesses nous motive à " rester éveillés et à tenir ferme dans la foi ". (1 Corinthiens 16:13 ; Hébreux 3:6.) Un retard apparent dans l’accomplissement de certaines des promesses de Dieu peut mettre notre foi à l’épreuve. Il est donc impératif que nous soyons sur nos gardes pour ne pas être égarés par de faux enseignements et ne pas bouger de notre espérance. — Colossiens 1:23 ; Hébreux 13:9.
    Le mauvais exemple des Israélites qui ont péri pour n’avoir pas eu foi dans les promesses de Jéhovah devrait nous servir d’avertissement (Psaume 78:37). Plutôt que de les imiter, soyons fermes, servons Dieu en ayant conscience qu’il n’y a pas de temps à perdre en ces derniers jours. “ Je vis chaque jour comme si le grand jour de Jéhovah était pour demain ”, a déclaré un ancien très expérimenté. — Joël 1:15.

    Effectivement, le grand jour de Jéhovah est imminent. Nous n’avons cependant rien à craindre, aussi longtemps que nous restons proches de Dieu et que notre coeur est droit et ferme au service de Jéhovah. Si nous adhérons fermement à ses principes justes et demeurons fermes, nous achèverons avec succès la course pour la vie éternelle. — Proverbes 11:19 ; 1 Timothée 6:12, 17-19.

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  17.  

    Déchargez-vous sur Jéhovah de toute votre inquiétude

    “Humiliez-vous (...) sous la main puissante de Dieu pour qu’il vous élève en temps voulu, tandis que vous vous déchargez sur lui de toute votre inquiétude, parce qu'il se soucie de vous.” — 1 PIERRE 5:6, 7.

    L’INQUIÉTUDE peut perturber profondément notre vie. Elle est comparable aux parasites qui perturbent l’audition d’une belle mélodie à la radio. En l’absence de toute interférence, de doux accords créent une atmosphère reposante. Seulement, le bruit agaçant des parasites peut dénaturer le plus mélodieux des sons, et ainsi irriter ou contrarier l’auditeur. L’inquiétude est susceptible d’avoir le même effet sur notre sérénité. Elle peut à ce point nous accabler que nous ne sommes plus en mesure de nous occuper de questions importantes. En effet, “l’inquiétude dans le cœur de l’hommel'oppresse, alors qu'une bonne parole le réjouit”. — Proverbes 12:25.

    Jésus Christ a parlé du danger de se laisser distraire par une inquiétude excessive. Dans sa prophétie concernant les derniers jours, il a formulé cet avertissement: “Prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans les excès de table, les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et que soudain ce jour-là ne soit tout de suite sur vous, comme un piège. Car il viendra sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Tenez-vous donc éveillés et suppliez en tout temps, pour que vous parveniez à échapper à toutes ces choses qui sont destinées à arriver, et à vous tenir debout devant le Fils de l’homme.” (Luc 21:34-36). Tout comme les excès de table et de boisson peuvent provoquer un état de léthargie mentale, de la même manière celui qui se laisse alourdir par les “inquiétudes de la vie” risque de perdre sa clairvoyance mentale, et il s’ensuivrait des conséquences tragiques.

    Signification de l’inquiétude

     Le mot “inquiétude” est défini comme suit: “État pénible déterminé par l’attente, la crainte d’un événement redouté, d’un mal, d’une souffrance appréhendés.” (Grand Robert de la langue française). C’est une “préoccupation ou un intérêt marqués par la peur”, ou encore un “état anormal et irrépressible d’appréhension et de peur, souvent accompagné de manifestations physiologiques (comme la transpiration, la tension nerveuse ou l’accélération du pouls), de doutes concernant la réalité et la nature du danger, et d’un sentiment d’incapacité à l’affronter”. L’inquiétude peut donc être un problème complexe. Parmi ses nombreuses causes se retrouvent la maladie, l’approche de la vieillesse, la peur d’être victime de criminels, la perte d’un emploi et le souci du bien-être de sa famille.
    Naturellement, l’inquiétude est de degrés divers, tout comme varient les conditions et les circonstances qui la déclenchent. Tous n’ont pas la même réaction face à une situation donnée. Il nous faut donc comprendre que ce qui ne nous trouble pas spécialement peut en revanche susciter une vive inquiétude chez un autre adorateur de Jéhovah. Que faire si l’inquiétude prend une acuité telle que nous n’arrivons pas à nous concentrer sur les harmonieuses et agréables vérités de la Parole de Dieu? Que faire si l’inquiétude nous accable au point que nous ne comprenons plus clairement la question de la souveraineté de Jéhovah ou celle de l’intégrité du chrétien? Il ne nous est peut-être pas possible de modifier notre situation. Par contre, il nous faut considérer des pensées bibliques qui nous aideront à affronter une inquiétude excessive causée par les grandes difficultés de la vie.

    Jéhovah supporte ceux qui le recherchent

    Les chrétiens qui ont besoin d’aide spirituelle ou qui sont rongés d’inquiétudes peuvent puiser du réconfort dans la Parole de Dieu. Elle donne des conseils sûrs et nous rappelle maintes fois que les fidèles serviteurs de Jéhovah ne sont pas seuls. Par exemple, le psalmiste David chanta: “Jette ton fardeau sur Jéhovah de ton fardeau, et lui, il te soutiendra. Il ne permettra jamais que le juste tombe (chancelle).” (Psaume 55:22). Comment agir en harmonie avec ces paroles? En nous déchargeant sur notre Père céleste aimant de toutes nos inquiétudes, préoccupations, craintes et déceptions. Cela suscitera en nous un sentiment de sécurité et apaisera notre cœur.

     Si nous voulons nous décharger sur Jéhovah de notre fardeau, et donc de toute notre inquiétude, il est essentiel de le prier régulièrement et de tout cœur. Cela fera naître en nous la paix, selon ce qu’écrivit l’apôtre Paul: “Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses, par la prière et la supplication avec action de grâces, faites connaître à Dieu vos requêtes; et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par l’entremise de Christ Jésus.” (Philippiens 4:6, 7). L’incomparable “paix de Dieu” est une tranquillité hors du commun que ressentent les serviteurs voués de Jéhovah même dans les circonstances les plus éprouvantes. Elle découle de relations personnelles et étroites avec notre Dieu. Quand nous prions pour recevoir l’esprit saint et le laissons nous diriger, nous ne sommes pas débarrassés de toutes les difficultés de la vie, mais nous connaissons la paix, qui est un fruit de l’esprit (Luc 11:13; Galates 5:22, 23). Nous ne sommes pas submergés par l’inquiétude, car nous savons que Jéhovah fait “habiter en sécurité” tous ses serviteurs fidèles et ne laissera advenir rien qui puisse leur causer un dommage irréparable. — Psaume 4:8.

    Maintenant, que faire si notre inquiétude persiste quand bien même nous méditons sur les Écritures et persévérons dans la prière (Romains 12:12)? Les anciens de la congrégation constituent également une disposition de Jéhovah prévue pour nous venir en aide sur le plan spirituel. Ils peuvent nous réconforter et nous donner leur appui en se servant de la Parole de Dieu et en priant avec nous et pour nous (Jacques 5:13-16). L’apôtre Pierre a encouragé des anciens comme lui à faire paître le troupeau de Dieu de bon gré, avec empressement et en donnant l’exemple (1 Pierre 5:1-4). Ces hommes ont à cœur notre intérêt et désirent nous venir en aide. Bien sûr, pour bénéficier pleinement de l’aide des anciens et pour notre épanouissement spirituel dans la congrégation, nous devons tous appliquer ce conseil de Pierre: “Jeunes hommes, soyez soumis aux anciens. Mais tous, ceignez-vous d’humilité d’esprit les uns envers les autres, car Dieu s’oppose aux hautains, mais il donne sa faveur imméritée aux humbles.” — 1 Pierre 5:5.
    Pierre ajoute: “Humiliez-vous donc sous la main puissante de Dieu pour qu’il vous élève en temps voulu, tout en vous déchargeant sur lui de toute votre inquiétude, car il prend soin de vous. Gardez votre équilibre, soyez vigilants. Votre adversaire, le Diable, comme un lion rugissant, circule cherchant à dévorer quelqu’un. Mais tenez-lui tête, solides dans la foi, sachant qu’en fait de souffrances les mêmes choses s’accomplissent dans la famille entière de vos frères dans le monde. Et, après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute faveur imméritée, qui vous a appelés à sa gloire éternelle en union avec Christ, parachèvera lui-même votre formation, il vous affermira, il vous rendra forts. À lui la puissance pour toujours! Amen.” — 1 Pierre 5:6-11.
    Qu’il est réconfortant de comprendre que nous pouvons ‘nous décharger sur Dieu de toute notre inquiétude, car il prend soin de nous’! Et si nous sommes en partie inquiets parce que le Diable cherche à briser nos relations avec Jéhovah par la persécution ou d’autres souffrances, n’est-il pas merveilleux de savoir que les choses tourneront bien pour les hommes intègres? Oui, après que nous aurons souffert un peu de temps, le Dieu de toute faveur imméritée parachèvera notre formation, il nous affermira et nous rendra forts.

    Le passage de 1 Pierre 5:6, 7 évoque trois qualités qui nous aideront à affronter l’inquiétude. L’une est l’“humilité d’esprit”. Le verset 6 1P 5:6 se termine par l’expression “en temps voulu”, ce qui sous-entend qu’il faut de la patience. Le verset 7 1P 5:7 montre que nous pouvons sans crainte nous décharger sur Dieu de toute notre inquiétude, ‘car il prend soin de nous’, et ces paroles engagent à avoir une entière confiance en Jéhovah. Voyons donc comment l’humilité, la patience et une entière confiance en Dieu peuvent nous aider à atténuer notre inquiétude.

    L'humilité nous aide à devenir fort devant l'inquiétude 

    Si nous sommes humbles, nous reconnaîtrons que les pensées de Dieu sont de loin supérieures aux nôtres (Ésaïe 55:8, 9). L’humilité nous permet d’avoir conscience que nos capacités mentales sont bien limitées comparativement à celles de Jéhovah, à qui aucun aspect, aucun détail n’échappe. Il voit des choses que nous ne discernons pas, comme dans le cas du juste Job (Job 1:7-12; 2:1-6). En nous humiliant “sous la main puissante de Dieu”, nous admettons notre position d’infériorité par rapport au Souverain suprême. En retour, cette attitude nous aide à faire face aux situations qu’il tolère. Notre cœur aspire peut-être à un soulagement immédiat, mais, parce que les qualités de Jéhovah s’équilibrent parfaitement, il sait exactement comment et quand agir en notre faveur. C’est pourquoi, à la manière de petits enfants, avec humilité, tenons sans la lâcher la main puissante de Jéhovah, assurés qu’il nous aidera à affronter nos inquiétudes. — Ésaïe 41:8-13.
    L’humilité implique la promptitude à appliquer les conseils de la Parole de Dieu, qui peuvent souvent atténuer l’inquiétude. Pour prendre un exemple, si nous sommes inquiets parce que nous sommes très pris par des ambitions matérielles, nous ferions bien de réfléchir au conseil que donna Paul: “Que votre mode de vie soit exempt de l’amour de l’argent; contentez-vous de ce qu’il y a. Car [Dieu] a dit: ‘Non, je ne te quitterai pas; non, je ne t’abandonnerai pas!’” (Hébreux 13:5). Beaucoup se sont défaits de la vive inquiétude qui les habitait à propos de leur sécurité matérielle en appliquant avec humilité ce conseil. Leur situation financière ne s’est peut-être pas améliorée, mais du moins elle n’accapare plus leurs pensées au détriment de leur spiritualité.

     La patience qualité indispensable

    L’expression “en temps voulu” en 1 Pierre 5:6 laisse entendre qu’il est nécessaire d’endurer patiemment. Parfois un problème persiste longuement, et cela peut ajouter à notre inquiétude. C’est particulièrement dans ce genre de situation qu’il faut s’en remettre à Jéhovah. Le disciple Jacques écrivit: “Nous proclamons heureux ceux qui ont enduré. Vous avez entendu parler de l’endurance de Job et vous avez vu l’issue que Jéhovah lui a ménagée, et vous avez constaté que Jéhovah est plein de tendre affection et miséricordieux.” (Jacques 5:11). Job s’est retrouvé ruiné financièrement, il a perdu ses dix enfants, a subi une maladie répugnante et a été accusé à tort par de prétendus consolateurs. On conçoit aisément que dans de telles circonstances on puisse ressentir une certaine inquiétude.
    Quoi qu’il en soit, Job fut un exemple pour ce qui est d’endurer patiemment. Si notre foi est durement éprouvée, il se peut que le soulagement se fasse attendre, comme ce fut le cas pour Job. Mais Dieu a bel et bien agi en sa faveur; il l’a finalement soulagé de ses souffrances et l’a récompensé abondamment (Job 42:10-17). En attendant patiemment que Jéhovah agisse, nous acquérons une endurance plus tenace et démontrons la profondeur de notre attachement à Dieu. — Jacques 1:2-4.

    Ayons confiance en le Seul vrai Dieu Jéhovah

    Pierre a invité ses compagnons chrétiens à ‘se décharger sur Dieu de toute leur inquiétude, car il prend soin d’eux’. (1 Pierre 5:7.) La même possibilité s’offre à nous, et nous devrions avoir une entière confiance en Jéhovah. On lit en Proverbes 3:5, 6: “Fait confiance à Jéhovah de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence. Dans toutes tes voies tiens compte de lui, et lui, il rendra droits tes sentiers.” En raison de ce qu’ils ont vécu par le passé, certains sont d’un naturel inquiet et ont du mal à faire confiance aux hommes. Mais nous avons toutes les raisons de faire confiance à notre Créateur, Lui, la Source de la vie et Celui qui l’entretient. Même si nous ne sommes pas sûrs de notre réaction dans un domaine particulier, nous avons l’assurance que Jéhovah nous délivrera de nos malheurs. — Psaumes 34:18, 19; 36:9; 56:3, 4.

    La confiance en Dieu inclut l’obéissance à son Fils, Jésus Christ, qui a enseigné ce qu’il avait appris de son Père (Jean 7:16). Jésus a exhorté ses disciples à ‘amasser des trésors dans le ciel’ en servant Jéhovah. Qu’en est-il des besoins matériels, par exemple la nourriture, le vêtement et le logement? “Cessez de vous inquiéter”, conseilla Jésus. Il fit remarquer que Dieu nourrit les oiseaux, et qu’il habille magnifiquement les fleurs. Les humains qui servent Dieu ne valent-ils pas plus que des fleurs ou des oiseaux? Si, bien sûr. C’est pourquoi Jésus donna cet encouragement: “Continuez donc à chercher d’abord le royaume et Sa justice [celle de Dieu], et toutes ces autres choses vous seront ajoutées.” Et de poursuivre: “Aussi ne vous inquiétez jamais du lendemain, car le lendemain aura ses inquiétudes à lui.” (Matthieu 6:20, 25-34). C’est vrai, manger, boire, s’habiller, avoir un logement sont des nécessités, mais si nous avons confiance en Jéhovah, nous ne nous inquiéterons pas outre mesure de ces choses.

    Suivons le conseil de Jésus relater en Mathieu 6 :33

    Chercher d’abord le Royaume signifie placer sa confiance en Dieu et discerner les vrais priorités. Un plongeur est peut-être capable de descendre sans bouteille à la recherche d’une huître perlière. C’est pour lui le moyen de nourrir sa famille, une vraie priorité, c’est incontestable. Mais qu’est-ce qui est plus important encore? L’air! Il doit remonter régulièrement à la surface pour reprendre son souffle. L’air est une priorité supérieure. De même, nous sommes peut-être liés dans une certaine mesure au système de choses actuel parce qu’il nous faut assurer la subsistance de notre famille. Cependant, les considérations spirituelles doivent être en première position parce que la vie même de notre foyer en dépend. Pour éviter de nous inquiéter excessivement des choses matérielles, nous devons avoir une entière confiance en Dieu. Par ailleurs, avoir “beaucoup de travail dans l’œuvre du Seigneur” peut nous aider à atténuer notre inquiétude, car “la joie de Jéhovah” sera notre forteresse. — 1 Corinthiens 15:58; Néhémie 8:10.

    Continuons à jetter notre inquiétude sur Jéhovah

    Pour rester concentrés sur les considérations spirituelles, il nous faut continuer de nous décharger sur Jéhovah de toute notre inquiétude. Rappelons-nous sans cesse qu’il veille réellement sur ses serviteurs. En voici une illustration: parce que son mari la trompait, une chrétienne était devenue inquiète au point de ne pouvoir trouver le sommeil (voir Psaume 119:28). Cependant, quand elle se couchait, elle se déchargeait sur Jéhovah de toute son inquiétude. Elle épanchait son cœur devant Dieu, lui exprimant toute sa souffrance et celle de ses deux petites filles. Quand elle avait imploré l’aide de Dieu par une prière fervente, elle arrivait toujours à s’endormir, car elle était confiante que Jéhovah prendrait soin d’elle et de ses enfants. Cette femme a, par la suite, divorcé d’avec cet homme dans le respect des Écritures; elle vit aujourd’hui un mariage heureux avec un ancien.
    Les serviteurs de Jéhovah disposent de divers moyens pour lutter contre l’inquiétude. La mise en pratique de la Parole de Dieu est particulièrement bénéfique. Nous tirons profit de la nourriture spirituelle riche à laquelle Dieu pourvoit par le moyen de “l’esclave fidèle et avisé”, entre autres les articles pratiques et encourageants qui paraissent dans La Tour de Garde et Réveillez-vous! (Matthieu 24:45-47.) L’esprit saint de Dieu nous soutient. Les prières régulières et ferventes nous font beaucoup de bien. Les anciens de la congrégation chrétienne sont désireux de nous aider et de nous consoler sur le plan spirituel.

    L’humilité et la patience sont précieuses pour combattre l’inquiétude qui, peut-être, nous accable. Il est très important d’avoir une entière confiance en Jéhovah, car notre foi est affermie lorsque nous ressentons son aide et sa direction. En retour, la foi en Dieu peut nous préserver de l’inquiétude exagérée (Jean 14:1). La foi nous pousse à chercher d’abord le Royaume et à rester très occupés dans l’œuvre joyeuse du Seigneur, ce qui peut nous aider à lutter contre l’inquiétude. Une telle activité donne un sentiment de sécurité en compagnie de ceux qui chanteront les louanges de Dieu pour l’éternité (Psaume 104:33). C’est pourquoi continuons de nous décharger sur Jéhovah de toute notre inquiétude.

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  18. DIEU AIME LES HUMAINS JUSTES DE LA TERRE.

    En une journée de printemps, voilà presque 2 000 ans.  Un homme est jugé, condamné pour des crimes qu’il n’a pas commis, un innocent est supplicié. Ce n’est pas la première exécution cruelle et injuste de l’Histoire, ni malheureusement la dernière. Mais cette mort-là ne ressemble à aucune autre.

    Tandis que l’homme agonise, le ciel témoigne de l’importance de l’événement. Bien qu’on soit au beau milieu de la journée, des ténèbres couvrent soudain le pays. “ La lumière du soleil avait disparu ”, écrira un historien (Luc 23:44, 45). Dans son dernier souffle, l’homme prononce ces paroles inoubliables : “ Cela s’est accompli ! ” En donnant sa vie, il vient en effet d’accomplir quelque chose d’extraordinaire : le plus bel acte d’amour jamais fait par un humain. — Jean 15:13 ; 19:30.
    Cet homme, vous l’aurez reconnu, c’était Jésus Christ. Nul n’ignore la mort et les souffrances atroces qu’il a subies en cette sombre journée du 14 Nisan 33. Mais on oublie souvent un fait essentiel : quelqu’un a souffert encore plus que lui, a consenti un sacrifice encore plus grand, a accompli ce jour-là le plus bel acte d’amour de tous les temps. Quel acte ? La réponse à cette question nous offrira la meilleure des introductions au plus capital des sujets : l’amour de Jéhovah.

    Le plus bel acte d’amour

    Les ténèbres s'obscursissent avant la mort de Jésus, un violent tremblement de terre juste après se fait ressentir, des entrailles de la terre: le centurion romain chargé de l’exécution  est abasourdi. “ Vraiment, dit-il, celui-ci était le Fils de Dieu. ” (Matthieu 27:54). Jésus, en effet, n’était pas un homme ordinaire. C’est à la mort du Fils unique-engendré du Dieu Très-Haut que ce soldat vient de participer. Mais à quel point ce Fils était-il aimé de son Père ?

    La Bible appelle Jésus “ le premier-né de toute création ”. (Colossiens 1:15.) Cela signifie qu’il existait avant l’univers physique ! Combien de temps le Père et le Fils ont-ils passé ensemble ? L’univers, estimé par les scientifiques, aurait 13,7 milliards d’années. Cela vous dépasse-t-il ? Pour faire comprendre au public l’énormité de ce chiffre, dans un planétarium on a matérialisé le temps par une ligne de 110 mètres de long. Un pas le long de cette ligne correspond à environ 75 millions d’années d’existence de l’univers. Au bout de la ligne, un trait fin comme un cheveu : voilà le détail de l’histoire humaine. Or, même si ce chiffre de 13,7 milliards est juste, la ligne tout entière est encore trop courte pour représenter la vie du Fils de Jéhovah ! Qu’a-t-il fait durant tout ce temps ?

     À cette époque  " l’habile ouvrier ” se réjouissait en tout temps devant son Père (Proverbes 8:30). “ En dehors de lui, révèle la Bible, pas même une chose ne vint à l’existence. ” (Jean 1:3). Jéhovah et son Fils ont donc travaillé ensemble à tout amener à l’existence. Quelle période exaltante et joyeuse ! On sait combien l’amour entre un père ou une mère et son enfant peut être incroyablement fort. L’amour “ est un lien d’union parfait ”. (Colossiens 3:14.) Alors imaginez la force que doit avoir un lien tissé sur un temps aussi considérable ! De toute évidence, le plus puissant lien d’amour jamais formé unit Jéhovah Dieu et son Fils.

    Pourtant, bien qu’il ait dû pour cela se priver pendant plusieurs dizaines d’années de la compagnie de son Fils bien-aimé au ciel, Jéhovah l’a envoyé sur la terre, où il est né humain. Avec quel intérêt il l’a observé grandir pour atteindre l’état d’adulte parfait ! Vers l’âge de 30 ans, Jésus s’est fait baptiser. Que pensait de lui Jéhovah à ce moment précis ? Nous n’avons pas besoin de le deviner, car il l’a fait savoir en s’exprimant personnellement depuis le ciel : “ Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai agréé. ” (Matthieu 3:17). Quel plaisir il devait ressentir à voir Jésus accomplir fidèlement tout ce qui avait été prophétisé, tout ce qu’il attendait de lui ! — Jean 5:36 ; 17:4.

    Mais qu’a ressenti Jéhovah le 14 Nisan 33 ? Qu’a-t-il éprouvé en voyant Jésus trahi, puis arrêté en pleine nuit par une foule ? Jésus abandonné par ses amis et jugé illégalement ? Jésus tourné en ridicule, couvert de crachats, frappé à coups de poing ? Jésus fouetté, le dos en lambeaux ? Jésus cloué par les mains et les pieds sur un poteau en bois et laissé pendu ainsi, exposé aux insultes ? Qu’a ressenti ce Père quand son Fils bien-aimé a crié vers lui dans les affres de l’agonie ? Quand il a rendu son dernier souffle et que, pour la première fois depuis le début de la création, son cher Fils a cessé d’exister ? — Matthieu 26:14-16, 46, 47, 56, 59, 67 ; 27:38-44, 46 ; Jean 19:1.

    “ Dieu [...] a donné son Fils unique-engendré. ” Nous n’avons pas de mots pour l’exprimer. Puisque Jéhovah éprouve des sentiments, indicible pour nous est la douleur qu’il a ressentie à la mort de son Fils. Il y a un mot en revanche pour exprimer la raison pour laquelle il a permis cette mort. Pourquoi le Père s’est-il soumis à un tel tourment ? Jean 3:16 nous révèle quelque  chose d’extraordinaire. Ce verset est si fondamental qu’on l’a appelé “ l’Évangile en miniature ”. Il déclare : “ Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. ” Le mobile de Jéhovah tient donc en un mot : amour. En envoyant son Fils afin qu’il souffre et meure pour nous, Jéhovah a vraiment accompli le plus bel acte d’amour de tous les temps.

    Ce qu’est l’amour de Dieu

    Le besoin le plus essentiel de l’homme, dit-on. De fait, du berceau à la tombe, on le recherche avidement et on s’épanouit à sa chaleur — mais on s’étiole et on meurt aussi d’en être privé. Paradoxalement, l’amour est difficile à définir. Ce n’est pourtant pas faute de parler de lui. De combien de livres, de chansons, de poèmes n’est-il pas le thème ? Mais on n’est pas forcément plus avancé sur sa définition. Pire, à force de citer ce mot à tort ou à raison, il semble plus malaisé que jamais d’en cerner le véritable sens.

    Ce que la Bible enseigne sur l’amour est pourtant limpide. Dans son Dictionnaire interprétatif des mots du Nouveau Testament (angl.), William Vine observe que “ l’amour ne peut être connu que par les actions qu’il suscite ”. De fait, les récits bibliques des actions de Jéhovah nous en disent long sur son amour, sur l’affection bienveillante qu’il porte à ses créatures. Prenez le suprême acte d’amour qu’il a accompli pour nous : quelle définition plus complète de l’amour pourrait-on donner ? Le vocabulaire biblique nous éclaire également. Le grec ancien avait quatre mots pour rendre la notion d“amour” . Le plus utilisé dans les Écritures grecques chrétiennes est agapê, qu’un dictionnaire biblique qualifie de “ mot le plus puissant qu’on puisse imaginer pour exprimer l’amour." Pourquoi ?
    Agapê (nom féminin en grec) désigne l’amour guidé par des principes. Elle n’est donc pas une simple réaction affective à quelqu’un. Son étendue est plus large ; agapê repose davantage sur la réflexion et la volonté. Et puis surtout, elle est totalement désintéressée. Revenons sur Jean 3:16, par exemple. Qu’est-ce que “ le monde ” que Dieu a tellement aimé, au point qu’il a donné son Fils unique-engendré pour lui ? Il s’agit du monde des humains rachetables, monde composé de nombreux individus vivant dans le péché. Jéhovah aime-t-il chacun d’entre eux comme un ami personnel, comme il aimait le fidèle Abraham (Jacques 2:23) ? Non. En revanche, il témoigne de la bonté envers tous, même s’il lui en coûte énormément. Il veut que tous se repentent et renoncent à leurs mauvaises voies (2 Pierre 3:9). Beaucoup le font ; il est alors heureux de les accueillir comme amis.
    Agapê n’est pas l’amour froid et purement intellectuel que certains croient. Elle s’accompagne fréquemment d’une chaleureuse affection personnelle. Ainsi, quand Jean a écrit : “ Le  Père aime le Fils ”, c’est une forme du mot agapê qu’il a utilisée. Cet amour est-il dépourvu de chaleur et d’affection ? Notons que Jésus a dit : “ Le Père a de l’affection pour le Fils. ” Et là, c’est une forme du mot philéô qui apparaît (Jean 3:35 ; 5:20). L’amour de Jéhovah est donc souvent chargé de tendre affection. Seulement, il n’est pas dominé par les sentiments. Jéhovah ne passe jamais outre à ses principes justes.

    “ Dieu est amour ”

     La Bible fait une distinction entre l’amour et les autres attributs de Jéhovah. Nulle part elle ne dit que Dieu est puissance, justice ou sagesse. Il possède ces qualités, il en est à l’origine, et personne ne peut lui être comparé dans ces trois domaines. Mais à propos du quatrième attribut, elle dit quelque chose qui va plus loin : “ Dieu est amour. ” * (1 Jean 4:8). Qu’est-ce que cela signifie?
    “ Dieu est amour ” n’est pas une simple équation, comme si on écrivait “ Dieu = amour ”. On ne peut inverser la proposition et dire que “ l’amour est Dieu ”. Jéhovah n’est pas une qualité abstraite, mais une personne avec des sentiments  et des traits distinctifs nombreux qui s’ajoutent à son amour. Cela étant, l’amour est ancré profondément en lui. À propos de ce verset, un ouvrage de référence dit que “ l’amour est l’essence, la nature, de Dieu ”. On pourrait schématiser les choses ainsi : la puissance de Jéhovah est son moyen d’action, sa justice et sa sagesse le guide de ses actions, mais son amour le moteur de ses actions. Il y a donc toujours de l’amour dans la manière dont il manifeste ses autres attributs.
     Jéhovah personnifie l’amour, dit-on souvent. C’est donc en apprenant à le connaître qu’on apprend l’amour fondé sur ses principes. Cependant, cette qualité n’est-elle pas également visible chez des humains ? Effectivement. Mais pourquoi ? Lors de la création, Jéhovah a déclaré, s’adressant vraisemblablement à son Fils : “ Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. ” (Genèse 1:26). De toutes les créatures de la terre, seuls les hommes et les femmes ont la faculté d’aimer par choix, et d’imiter ainsi leur Père céleste. Vous vous rappelez que Jéhovah a représenté plusieurs de ses grands attributs par des animaux. Mais qu’a-t-il choisi pour incarner sa qualité principale, l’amour ? Son chef-d’œuvre sur la terre, l’homme. — Ézékiel 1:10.

    Jéhovah a pris l’initiative

    L’amour n’est pas une nouveauté. Pourquoi Jéhovah s’est-il mis un jour à créer ? Sentiment de solitude ? Besoin de compagnie ? Rien de tout cela, car Jéhovah est complet et il se suffit à lui-même ; il n’y a rien dont il ait besoin et qu’on puisse  lui fournir. C’est son amour, qualité active, qui l’a poussé naturellement à vouloir partager les joies de la vie avec des créatures intelligentes qui seraient capables d’apprécier ce don. “ Le commencement de la création de Dieu ” fut son Fils unique-engendré (Révélation 3:14). Puis Jéhovah utilisa cet habile Ouvrier pour amener toutes les autres choses à l’existence, à commencer par les anges (Job 38:4, 7 ; Colossiens 1:16). Dotés de la liberté, de l’intelligence et de sentiments, ces esprits puissants pouvaient nouer des liens d’amour — entre eux et, surtout, avec Jéhovah Dieu (2 Corinthiens 3:17). Ils l'aimaient donc parce qu’ils avaient été aimé le premiers.

     Il en fut de même avec les humains. Dès le départ, Adam et Ève ont littéralement baigné dans l’amour. En Éden, partout où ils posaient le regard, le Paradis témoignait de l’amour de leur Père. Notez ce que la Bible dit : “ Jéhovah Dieu planta un jardin en Éden, vers l’est, et il y mit l’homme qu’il avait formé. ” (Genèse 2:8). Vous êtes-vous déjà promené dans un jardin ou un parc vraiment magnifique ? Qu’est-ce qui vous a le plus charmé ? Le clair-obscur d’une tonnelle (porte arche à l'ouverture d'un jardin)? L’éblouissante palette d’un tapis de fleurs ? Le murmure d’un ruisseau, un gazouillis d’oiseaux, un bourdonnement d’insectes ? Les senteurs entremêlées des arbres, des fruits et des fleurs ? Et pourtant, aucun parc d’aujourd’hui ne soutiendrait la comparaison avec celui d’Éden. Pourquoi ?
     Ce jardin avait été planté par Jéhovah lui-même ! Sa beauté devait être saisissante. Il n’y manquait aucun arbre exquis, que ce soit par la forme ou par le fruit. Il était bien arrosé, vaste et animé par une fascinante variété d’animaux. Adam et Ève avaient tout pour mener une existence riche et heureuse, y compris un travail passionnant et une compagnie parfaite. Jéhovah les avait aimés le premier, et ils avaient toutes les raisons de l’aimer en retour. Mais ils ne  l’ont pas fait. Au lieu d’obéir par amour à leur Père céleste, ils ont choisi, par égoïsme, de se rebeller. — Genèse, chapitre 2.

    Quelle peine Jéhovah a dû ressentir ! Mais cette rébellion l’a-t-elle aigri ? Non, car “ sa bonté de cœur [ou : “ son amour fidèle ”, note] est pour des temps indéfinis ”. (Psaume 136:1.) Aussi a-t-il immédiatement prévu de racheter tous les descendants d’Adam et Ève qui seraient dans de bonnes dispositions. Comme nous l’avons vu, ce rachat plein d’amour a exigé le sacrifice rédempteur de son Fils bien-aimé, sacrifice qui Lui a tant coûté. — 1 Jean 4:10.
     Ainsi, dès le commencement Jéhovah a pris l’initiative de manifester son amour aux hommes. “ Il nous a aimés le premier ” d’une multitude de manières. L’amour favorise l’harmonie et la joie, voilà pourquoi Jéhovah soit appelé le “ Dieu heureux ” ? ( 1Timothé1:11 )

    N'oublions jamais c'est mots d'amour de notre Dieu Jéhovah relate en(Jean 3:16) “ Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. ” Le mobile de Jéhovah tient donc en un seul mot : Amour.

     

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  19. Moïse, l’homme au visage du vrai Dieu”

    AVEZ-VOUS déjà fourni l’effort nécessaire pour voir ou rencontrer un homme célèbre par ses exploits, sa réputation ou ses richesses ? Avez-vous tiré vanité de l’avoir vraiment rencontré ? Mais avez-vous pensé un seul instant qu’il vous était possible, à tout moment, de rencontrer les personnages les plus éminents qui aient jamais vécu, rien qu’en vous reportant à la Bible ?

    Certes, rencontrer ces personnages dans un livre peut ne pas être aussi exaltant pour les sens ni aussi flatteur pour la vanité, mais cela se révélera tout aussi intéressant et agréable et bien plus salutaire pour le cœur et l’esprit. Le fait de consulter ce Livre augmentera notre amour et notre compréhension à l’égard de Jéhovah Dieu et des nobles personnages, hommes et femmes, que nous rencontrons dans ses pages. En même temps, nous serons incités à suivre leur bel exemple et pourrons tirer des leçons des erreurs qu’ils ont commises afin d’être à même de les éviter. — Rom. 15:4.

    Tout cela est particulièrement vrai de Moïse, “l’homme du vrai Dieu”. Il servit Dieu et son peuple d’une main puissante et dans toutes sortes de domaines. Pendant quarante ans, Dieu l’employa comme prophète, pour délivrer son peuple, servir de médiateur entre Lui et l’homme, donner ses lois à Israël, juger et conduire ce peuple, bâtir le sanctuaire et diriger les campagnes militaires victorieuses des Israélites. Et surtout, Jéhovah Dieu l’employa comme premier rédacteur de la Bible, et dans ce domaine, la beauté et l’étendue de ses écrits ne furent jamais surpassées ni même égalées. — Esdras 3:2,.
    À maintes reprises, il est parlé de lui comme de “l’homme du vrai Dieu” et, environ quarante fois, comme du serviteur de Dieu. Il est cité huit cents fois environ dans près de la moitié des livres des Écritures hébraïques et chrétiennes. Il vécut jusqu’à un âge avancé, 120 ans, à une époque où la durée normale de la vie humaine était de soixante-dix ou quatre-vingts ans et, au moment de sa mort, “sa vue n’était point affaiblie, et sa vigueur n’était point passée”. — Deut. 34:7 ; Ps. 90:10.
    Il mérita bien l’épitaphe suivante : “Il ne s’est plus levé en Israël de prophète semblable à Moïse, que Jéhovah connaissait face à face, ni quant à tous les signes et miracles que Dieu l’envoya faire, dans le pays d’Égypte, sur Pharaon, sur tous ses serviteurs et sur tout son pays, ni quant à sa main puissante et à toutes les choses terribles qu’il accomplit sous les yeux de tout Israël.” — Deut. 34:10-12, .

    QUATRE-VINGTS ANNÉES DE PRÉPARATION

    Il y a environ un siècle, un défi à l’authenticité des écrits de Moïse fut porté pour la première fois, mais les archéologues palestiniens des temps modernes ont fait paraître si absurdes les hypothèses de ces partisans de la “haute critique” qu’il est inutile de consacrer du temps et de l’espace à leur réfutation. Il n’est pas question non plus de prêter attention aux contes fantasques de Flavius Josèphe et d’autres qui tentèrent d’ajouter au récit biblique concernant Moïse, puisqu’ils sont en contraste frappant avec le récit scriptural, sobre, logique et positif.
    Moïse naquit apparemment en 1593 av. J.-C., de parents craignant Dieu, Amram et Jokébed, de la tribu de Lévi. C’était au temps où le décret génocide de Pharaon était mis en vigueur : “Tout fils qui naîtra, jetez-le dans le fleuve .” Mais, à cause de leur foi en Jéhovah Dieu, “Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau, et qu’ils ne craignirent pas l’ordre du roi”. — Ex. 1:22, Da ; Héb. 11:23.

    Quand il lui fut impossible de cacher plus longtemps l’existence de l’enfant, Jokébed fit un coffret ou arche en papyrus, l’enduisit de poix, y mit le bébé et le déposa parmi les roseaux du Nil ; en même temps, elle ordonna à Marie, la sœur du petit garçon, d’observer ce qui lui arriverait. Par une intervention providentielle, la fille de Pharaon, venue se baigner dans le fleuve, aperçut l’enfant. À la vue du bébé, si beau et qui pleurait, prise de pitié, elle accepta l’idée que lui suggéra Marie : aller chercher une femme israélite pour lui servir de nourrice. C’est ainsi que Moïse fut élevé dans un foyer craignant Dieu, celui de ses propres parents. Quand il eut grandi, il fut amené à la fille de Pharaon qui lui donna le nom de Moïse, “car, dit-elle, je l’ai retiré des eaux”. — Ex. 2:10.
    Les parents élevèrent si bien l’enfant “dans la discipline et les conseils autorisés de Jéhovah” que, lorsqu’il devint vieux, il ne s’en détourna pas, même après avoir été “instruit dans toute la sagesse des Égyptiens”. À l’âge de quarante ans, Moïse avait atteint sa pleine maturité ; c’était un homme fort d’esprit et de corps, “puissant en paroles et en actes”. — Éph. 6:4, ; Prov. 22:6 ; Actes 7:22, .

    C’est alors que Moïse prit la décision la plus importante de sa vie, “choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt que d’avoir la jouissance temporaire du péché, estimant l’opprobre du Christ [serviteur établi de Dieu] comme une richesse supérieure aux trésors de l’Égypte”. Ayant aperçu un Égyptien qui frappait injustement un Israélite, il intervint et tua l’Égyptien puis, se rendant compte que ses efforts pour prendre fait et cause pour son peuple n’étaient pas compris de ses frères, il jugea utile de prendre la fuite. — Héb. 11:25, 26,  ; Actes 7:25-29.
    Fuyant vers l’est, il arriva au pays de Madian où il fut bien accueilli par l’un des cheiks-prêtres de la région, un certain Jéthro, dont il avait secouru les filles et abreuvé le bétail qu’elles faisaient boire. Moïse demeura auprès de Jéthro dont il fit paître les troupeaux pendant quarante ans. En qualité de berger pendant toute cette période, il s’exerça à la patience, à l’humilité et à la douceur, et apprit à espérer en Jéhovah. Dans le pays de Madian où il résidait, il épousa l’une des filles de Jéthro et eut d’elle deux fils. À son insu, Dieu le préparait à servir son peuple d’une façon des plus saisissante. Que de fois, au cours de ces quarante années, les pensées de Moïse ont-elles dû aller vers ses frères, esclaves en Égypte ! — Ex. 2:15-25 ; Actes 7:30.

    LES MIRACLES DE MOÏSE

    Puis, un jour, Moïse reçut de Jéhovah Dieu l’ordre de faire cela même qu’il aurait tant aimé faire quarante ans plus tôt : délivrer son peuple. L’ordre n’avait rien d’imprécis ou d’obscur. Ce n’était pas une invention de Moïse ; sinon aurait-il hésité avant d’accepter la mission que lui confiait l’ange de Jéhovah, l’ange qui lui apparut dans un buisson ardent non consumé ? Pour la première fois dans les Écritures, nous lisons le récit relatif à un homme à qui plein pouvoir était donné pour accomplir des miracles ; la première fois, il changea une verge en serpent puis le serpent de nouveau en verge, afin de prouver à son peuple que Jéhovah lui était réellement apparu. — Ex. 3:1-4:31.
    Et Moïse continua à accomplir des miracles. Il fut l’instrument choisi pour faire venir sur l’Égypte les dix plaies surnaturelles. Il est impossible d’attribuer à ces plaies des causes naturelles, sinon pourquoi se sont-elles abattues au moment même annoncé par Moïse et ont-elles cessé sur son ordre seulement ou à l’instant précis qu’il avait indiqué ? Vint ensuite la grande délivrance de son peuple qui traversa la mer Rouge à pied sec tandis que les poursuivants égyptiens étaient engloutis dans les flots. Le miraculeux se manifesta encore au cours des quarante années de pérégrinations dans le désert où, entre autres choses, le peuple obtint la nourriture et la boisson. Il y eut la manne, qui tomba six jours par semaine et qu’on ne pouvait garder jusqu’au lendemain à moins que ce jour-là ne fût un jour de sabbat ; dans ce cas, il n’y avait pas de manne. Pendant tout ce temps-là, les chaussures et les vêtements des Israélites ne s’usèrent pas ! — Ex. 7:19 à 16:36 ; Deut. 29:5.
    Le spectacle terrifiant qui s’offrit à la vue des Israélites quand Jéhovah Dieu lui-même leur donna la Loi mérite d’être signalé tout particulièrement : il y eut un tremblement de terre, du feu, de la fumée, des éclairs, un son de trompette et une voix puissante, tous phénomènes appropriés à un tel événement. Dans la suite, Moïse passa deux fois quarante jours sur la montagne sacrée, en présence de Dieu et de ses anges, recevant des instructions concernant l’adoration que devait pratiquer Israël. Il entrevit de la gloire de Dieu tout ce qu’un homme sur la terre pouvait voir sans mourir, et quand il descendit de la montagne et alla vers le peuple, son visage était si rayonnant qu’il dut le voiler pendant quelque temps. Sans aucun doute, avant la venue du Fils de Dieu, aucun homme, autre que Moïse, ne fut employé d’une façon si puissante et si étendue, en rapport avec les miracles divins. — Ex. 19:1-25 ; 33:20 ; 34:27-35.

    “TRÈS DOUX, PLUS QUE TOUS LES HOMMES”

    La personnalité de Moïse, elle-même, était remarquable car il “était très doux, plus que tous les hommes qui étaient sur la face de la terre”. (Nomb. 12:3, .) Certains se sont étonnés de cette déclaration mais, si on considère les faits, on se rappellera qu’elle a été écrite sous inspiration divine.
    Au sens des Écritures, la douceur n’a rien à voir avec la faiblesse ; elle en est juste le contraire ; elle implique la force. Être doux, cela signifie être patient, indulgent, endurer le mal sans garder rancune, être maître de soi et docile, se fâcher ou s’irriter rarement, et être constamment doux ou docile. Il s’ensuit qu’une personne de disposition douce est aussi une personne qui se laisse enseigner.

    Moïse démontra sa douceur en servant patiemment en qualité de juge, du matin au soir, en supportant à maintes reprises les murmures de son peuple, depuis le temps où les Israélites étaient encore en Égypte jusqu’au moment qui précéda leur entrée en Terre promise. Homme imparfait, comme nous, il eut à supporter une charge qui était parfois presque au-dessus de ses forces, néanmoins il ne cessa jamais de porter les fardeaux de son peuple. À plusieurs reprises, il se heurta à l’insubordination de la part de son propre frère et de sa propre sœur, des chefs de sa tribu, voire de la nation tout entière. Pourtant, une fois seulement, ils l’irritèrent à tel point qu’“il parla légèrement de ses lèvres” et “il en arriva du mal à Moïse à cause d’eux”. — Nomb. 11:10-15 ; Ps. 106:33, 32, .
    Cet incident, notons-le, sert à souligner le fait que la douceur de Moïse n’était pas imputable à de la faiblesse. Il avait une personnalité marquante. En effet, nous lisons qu’il était puissant en paroles et en actes ; c’était sans aucun doute un homme très fort physiquement. Il avait aussi une grande instruction, supérieure à celle de n’importe quel Israélite. D’ordinaire une instruction de ce genre rend moins doux, mais ce ne fut pas le cas pour Moïse.
    C’était un homme doux et pourtant courageux. Il lui fallut du courage pour se présenter devant Pharaon à plusieurs reprises, conduire son peuple hors d’Égypte, à travers la mer Rouge et le désert. En même temps, il avait le sens très vif de la juste indignation ; cela l’amena à tuer un Égyptien qui frappait injustement l’un de ses frères, à intervenir quand l’un de ces derniers en maltraitait un autre et à se ranger du côté des filles de Jéthro contre les bergers. Et surtout, le fait qu’il brisa les tables de la Loi, à la vue de l’idolâtrie à laquelle Israël s’était livrée, démontre la juste et vive indignation qui l’agitait. Ce trait rend sa douceur d’autant plus remarquable. — Actes 7:23-28.

    Et ce n’est pas tout. Que dire de la compétence dont il fit preuve en organisant son peuple en armée et nation, bien ordonnées, en le menant à la victoire sur les nations hostiles qui sortirent pour lui livrer bataille ? Ne fut-il pas employé d’une façon remarquable pour accomplir des miracles ? Qui fut inspiré comme lui pour écrire une si grande partie de la Parole de Dieu* ? Et qui d’autre eut le privilège de passer quatre-vingts jours en la présence même de Dieu et de ses anges, parlant au Créateur, face à face, en quelque sorte ? Et doux néanmoins ! “Très doux, plus que tous les hommes qui étaient sur la face de la terre.” Est-ce possible ? Indubitablement !

    Qu’est-ce qui permit à Moïse d’être doux ? Tout d’abord, sa foi. À cause de sa foi robuste, il pouvait se remettre entre les mains de Dieu plutôt que de penser à résister et à tenter de se justifier lui-même. Pour lui, Jéhovah Dieu existait réellement, comme on le voit dans les conversations qu’il eut fréquemment avec Dieu. Son humilité fut un autre facteur puissant. Sa réponse à Josué qui cherchait à empêcher certains Israélites de prophétiser, comme si Moïse avait eu ce privilège exclusif, peint bien ce trait de son caractère : “Est-tu donc jaloux pour moi ? Plût à Dieu que tout le peuple de Jéhovah fût prophète, et que Jéhovah mît son esprit sur eux !” — Nomb. 11:29, .
    Il est certain que Moïse n’aurait pu être doux sans l’esprit de Jéhovah, et surtout sans le fruit de l’esprit qu’est l’amour. Il aimait Jéhovah de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force vitale, il était jaloux pour son nom et pour sa pure adoration. Grâce à l’amour, il lui était possible de se soumettre à tout ce que Dieu permettait.
    L’amour du prochain, de son peuple, l’aidait à rester humble, à supporter tant de choses de la part des siens, sans éprouver le moindre ressentiment. Quelle ne fut pas l’ingratitude des Israélites à son égard ! Bien que, dans sa juste indignation à la vue de l’idolâtrie qu’ils pratiquaient, il brisât les tables de la Loi, la première chose qu’il fit ensuite, ce fut de plaider pour eux, comme il le fit aussitôt après qu’ils eurent parlé de le lapider quand les espions firent un mauvais rapport. C’est surtout dans le livre du Deutéronome que l’on découvre tout l’amour que Moïse portait à son peuple. Ce fut comme une lettre d’amour qu’il leur adressait. Quelle affection, quelle ardeur, quelle sollicitude, il leur témoigne dans ce livre ! Avec quels accents il les supplie de faire le bien afin de réussir, quand il leur rappelle de quelle façon merveilleuse Jéhovah les avait conduits !

    Comme il convenait, Moïse fut un type de Jésus-Christ. Ce qu’il fit à une échelle relativement petite, Jésus le fit à l’échelle de la terre, ou, de l’univers, en qualité de justificateur du nom de Jéhovah, de libérateur, et de médiateur entre Dieu et l’homme. — Actes 3:22, 23.

    Moïse servit sans recevoir de récompense matérielle. Il eut la satisfaction de faire la volonté de Dieu et d’obtenir son approbation. Sans aucun doute il s’attendait à recevoir une récompense dans l’avenir ; cette récompense lui sera accordée dans le nouvel ordre de choses de Dieu.
    Moïse fut, pour tous les serviteurs de Jéhovah, un exemple remarquable de foi, d’humilité, de zèle pour la justice, de service constant, de douceur et d’amour pour Jéhovah et son peuple. Il est vrai qu’il n’était pas parfait et qu’il pécha en différentes occasions. Tout en nous efforçant de ne pas commettre les mêmes fautes que lui, nous ne pouvons faire autrement que d’éprouver une crainte respectueuse devant ce qu’il eut le privilège de faire, et de chercher à imiter ses belles qualités.
    Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, un service sacré avec votre faculté de raisonner. — Rom. 12:1, .

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  20. Q

    AYONS UN COEUR PUISSANT AU SERVICE DE DIEU 

     

     

    Le cœur moral

    Dans la bible, le mot hébreu pour cœur est appelé "lev" (לב) deux consonnes qui distingue le coeur moral, la première "Lamed" et la deuxième est "Beth" pour comprendre le mot en sa langue originale, nous devons la lire de droite vers la gauche. Le mot coeur "Lev" est utilisé des centaines de fois dans la Bible. Dans la mentalité biblique, "lev" l'utilisation du mot coeur est bien plus que l'organe qui pompe inlassablement le sang dans nos veines. "Lev" est l'organe humain central des actions de l'homme. Il représente "le moi intérieur", en d'autre terme, il représente la personne intérieure qui se manifeste de l'intérieur vers l'extérieur. Le coeur est l'action de ce qui nous fait aimer, pleurer, pécher et compatir. Un mot qui représenterait bien celui de("Lev""coeur")en français, est le mot « psyché ». Pour cette raison, dans le texte original hébreu de la Bible, d'innombrables qualités morales sont exprimées en utilisant le mot "lev". 

    Qu’y a-t-il dans le cœur "lev" ?

    Voici un exemple de la façon dont la Bible utilise le mot lev pour exprimer une grande variété de personnalités humaines : 
    • une personne honorable est décrite comme yashar-lev, « (ceux) dont le cœur est droit » (Psaumes 7:11)
    • une personne obstinée est kashe-lev, « cœur endurci » (Ézéchiel 3 :7)
    • une personne arrogante est coupable de gevah-lev, « cœur hautain » (Proverbes 16:5)
    • une personne malhonnête a un lev va-lev, un « cœur et cœur » ou un « cœur double » (Psaumes 12:3)
    • une personne courageuse est qualifiée de amitz-lev, « au cœur puissant » (Amos 2:16)


    La Bible traduite en français a pris la fascinante langue hébraïque et l'a aplanie, pour la rendre plus fluide à sa lecture. Ceux qui traduisent les Écritures de sa langue original qui est l'hébreu, en la transformant en la langue française, ces traducteurs doivent être "très sévère" dans les choix des mots pour que les versets de chaques chapitres" garde leur pouvoir vital ". Une figure héroïque comme le roi David est non seulement « courageuse », mais aussi « au cœur puissant ». Le cœur occupe une place importante dans la grande majorité des cas où le mot “ cœur ” s'exprime dans les Écritures par plusieurs émotions, sentiments, expressions et actions qui se manifeste en la personne décrite. Le mot coeur est employé au sens figuré dans la majorité du temps. Nous utilisons le mot "Lev/ coeur" pour représenter " l’homme intérieur" tel qu’il se manifeste dans toutes ses diverses activités, dans ses désirs, ses sentiments, ses émotions, ses passions, ses buts, ses pensées, sa perception, son imagination, sa sagesse, sa connaissance, ses capacités, ses croyances, ses traditions, ses raisonnements, ses souvenirs et sa conscience qui le distingue en tant que personne unique devant Dieu ”. (Prov 4:23)
    Dans un certain nombre de passages bibliques où figure, le terme “ cœur ” il concentre apparemment l’attention sur la faculté de réflexion, mais pas dans un sens qui séparerait cette faculté des autres composantes de la personne intérieure. Moïse adressa cette exhortation aux Israélites : “ Il faut que tu rappelles à ton cœur que Jéhovah est le vrai Dieu. ”  (Dt 4:39). Dans les Écritures hébraïques comme dans les Écritures grecques chrétiennes, le cœur englobe parfois l’intellect ; on le voit dans les cas où il est associé à la ‘ pensée ’ (Mt 9:4), "au raisonnement " (Mc 2:6)," à l'intelligence " (1R 3:12 ; Mc 6:52) et à la “ connaissance ”. — Pr 15:14

    Ainsi, dans les Écritures, le cœur au sens figuré ne désigne pas seulement le siège des affections, des motivations, et de l’intellect. Le mot "coeur" désigne la relation et la perception de la vue d'ensemble d'une personne aux yeux de Dieu, car Seul Jéhovah notre Dieu à la faculté d'examiner au-delà du cœur (Pr 17:3 ; 24:12 ; Ps 17:3 ; 1S 16:7). C’est pourquoi les Écritures donnent ce conseil : “ Préserve ton cœur( de toutes actions mauvaises), car de lui jaillissent les sources de la vie. ” (Pr 4:23)

    Les motivations, les forces qui déterminent la conduite, constituent un autre aspect essentiel de la personne intérieure représentée par le “ cœur ”. Hébreux 4:12 explique que la parole de Dieu, parole de promesse, telle une épée acérée, peut “ discerner les pensées et les intentions du cœur ”. Jésus aussi déclara que du cœur vient la force qui motive la conduite, bonne ou mauvaise (Mt 15:19) 1Tm 6: 9,10)
    Pour que ses lecteurs cultivent de bonnes motivations, la Bible nous encourage plutôt à cultiver pour Dieu un amour sincère, qui nous pousse à le servir d'un coeur complet(1Jn 5:3 ; Dt 11:13), et de manifester un amour empreint d’abnégation, qui nous guide dans nos rapports avec les autres compagnons de la foi (Jn 15:12, 13) ; Les Écritures nous encourage aussi à se fixer pour règle d’aimer notre prochain comme soi-mêmes (Lc 10:27-37 ; Ga 6:10). De toute évidence, pour cultiver de telles motivations, il faut faire usage de nos facultés de réflexion. — Ps 119:2, 24, 111.

    La condition du cœur symbolique se reflète dans l’état d’esprit, qu’il soit orgueilleux ou humble (Pr 16:5 ; Mt 11:29). Les sentiments et les émotions font aussi partie de l’homme intérieur. Ce sont entre autres l’amour (Dt 6:5 ; 1P 1:22), la joie (Dt 28:47 ; Jn 16:22), la douleur et l’affliction (Ne 2:2 ; Rm 9:2), la haine (Lv 19:17). Par exemple, le cœur peut être “ inquiet ” (Is 35:4), “ transpercé ” par la douleur (Ps 109:22), il peut “ fondre ” par crainte des malheurs (Dt 20:8). Dans les Écritures grecques chrétiennes, quand la pensée et le cœur sont mentionnés ensemble, la “ pensée ” désigne l’intellect tandis que le “ cœur ” se rapporte aux émotions, aux désirs et aux sentiments de la personne intérieure. Par exemple, Jésus déclara : “ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. ” (Mt 22:37). Par ces paroles, il montra que les désirs, les sentiments et les émotions d’une personne doivent exprimer l’amour qu’elle éprouve pour Dieu, mais qu’il lui faut aussi exprimer cet amour par la manière dont elle utilise ses facultés mentales, en apprenant à connaître Dieu et le Christ par exemple. — Jn 17:3

    Allons lire le passage d'un homme de foi qui rechercha inlassablement à servir Jéhovah d'un coeur complet.
    (Psaume119:1-8)
                                                                                                    א {ʼAlèph}

    Heureux ceux qui sont intègres dans [leur] voie, ceux qui marchent dans la loi de Jéhovah.  2 Heureux ceux qui observent ses rappels ;de tout cœur ils le recherchent sans relâche.  3 Vraiment ils n’ont pas pratiqué l’injustice. Dans ses voies ils ont marché.  4 Tu as toi-même édicté tes ordres pour qu’on les garde avec soin.  5 Ah ! puissent mes voies être solidement établies pour garder tes prescriptions !  6 Alors je n’aurai pas honte quand je regarderai vers tous tes commandements.  7 Je te louerai avec droiture de cœur, quand j’apprendrai tes justes décisions judiciaires.  8 Tes prescriptions, je continue à les garder. Oh ! ne m’abandonne pas complètement ! 

    Ces paroles nous démontrent que cet homme avait confiance en Jéhovah, d'une manière extraordinaire. Cette force de persuasion le guidait à rester ferme dans la voie qu'il avait inscrit sur son coeur. Il comprenait que certaine fois, il serait mit à l'épreuve pour démontrer sa valeur en tant que serviteur de Dieu. Il voulait servir avec pureté car il voulait que quand il lirait les paroles et ses prescriptions, il ne rougirait de rien et n'aurait pas honte devant son Dieu.
    Marcher dans la loi de Jéhovah signifie se soumettre volontairement à la direction divine. 
    La Bible contient de nombreux exemples de serviteurs de Jéhovah qui, comme ce psalmiste, ils se sont conformés à sa loi et se sont appuyés sur elle et qui veut dire, qu'ils ont marché dans la voie de Dieu.

    L'AUTEUR du Psaume 119 chérissait la parole de Jéhovah. Pour être vraiment heureux, nous devons marcher dans la loi de Dieu (Psaume 119:1-8). Si nous le faisons, Jéhovah nous tiendra pour ‘ intègres dans nos voies ’. (Psaume 119:1.) Être intègre, ce n’est pas être parfait ; c’est s’efforcer de faire la volonté de Jéhovah et suivre son chemin avec droiture d'esprit. Un fidèle serviteur de Jéhovah que tous se souviennent est " Noé “. NOÉ se montrait intègre parmi ses contemporains ” car il “ marchait avec le vrai Dieu ”. Ce patriarche fidèle et sa famille ont survécu au déluge parce qu’ils suivaient le mode de vie préconisé par Jéhovah (Genèse 6:9 ; 1 Pierre 3:20). De la même façon, pour survivre à la fin du présent monde, nous devons faire la volonté de Dieu en ‘ gardant avec soin ses ordres ’. — Psaume 119:4.

    Si nous ‘ le louons avec droiture de cœur et que nous continuions à garder ses prescriptions ’, Jéhovah ne nous abandonnera jamais (Psaume 119:7, 8). Il n’a pas abandonné Josué. Ce chef israélite qui avait en effet suivi le conseil de "lire le livre de la loi",  jour et nuit, afin de faire selon tout ce qui y est écrit ’ ; aussi a-t-il pu réussir sa voie et agir sagement (Josué 1:8). Vers la fin de sa vie, il louait toujours Dieu ; il a pu rappeler aux Israélites CES PAROLES: “ Vous savez bien de tout votre cœur et de toute votre âme que pas une parole n’a failli de toutes les bonnes paroles que vous a dites Jéhovah votre Dieu. ” (Josué 23:14). Comme Josué et l’auteur du Psaume 119, nous serons heureux et nous réussirons notre voie si nous "le louons avec droiture de cœur" et que nous continuions à garder ses prescriptions, ainsi Jéhovah ne nous abandonnera jamais.
    Josué a manifesté une confiance totale en Jéhovah. Il savait que, pour être heureux et pour réussir sa vie, il devait faire confiance à Jéhovah de tout son "cœur". Comme Noé même dans les épreuves que subit lui et sa famille, ils ont resté ferme et obéissant à leur Dieu car tout ce que Jéhovah avait demandé, ils suivirent Noé et firent avec fermeté tout ce que Jéhovah avait demandé, jusqu'au jour où la porte de l'arche fut fermé et ils vurent que la parole de la prophétie de Jéhovah annoncé par Noé, s'accomplissait en ce jour là. En ce jour funeste s'accomplissa l'anéantissement de l'humanité et seulement 8 personnes fidèles de Jéhovah ont survécut à ce cataclysme que la terre a connu.
    Pensez vous à quelle point Noé et sa famille furent heureux d'avoir obéis et écouter Jéhovah ce jour là. Pendant près de cent ans, Noé et sa famille annoncaient la venue du déluge et construisaient tous ensemble l'immense navire que Jéhovah avait demandé de construire, même sous les avertissements répétés, personnes n'ont écouté Noé, seul lui et sa famille ont survécu.

    Après le déluge, Jéhovah  déclara concernant l’humanité pécheresse en général : “ L’inclination du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse. ” — Gn 8:21. Au temps de Jérémie, Dieu dit à la nation rebelle de Juda : “ Traître est le cœur, plus que toute autre chose, et il est extrêmement mauvais. ” (Jr 17:9). Cette déclaration constitue un sérieux avertissement montrant que quiconque veut plaire à Dieu doit se soucier non seulement de ce que les autres humains voient, mais aussi du genre de personne, de l’homme intérieur, qu’il est réellement. Quelqu’un peut être chrétien depuis de nombreuses années, posséder une excellente connaissance de la Bible et être convaincu de pouvoir affronter n’importe quelle situation en toute sécurité. Cependant, bien qu’il sache parfaitement qu’un acte est mauvais et clairement condamné par la loi divine, les pensées et les désirs qu’il entretient en secret risquent de l’amener à pécher.
    Pour ces raisons, bien qu’il connaisse la vérité et se croie peut-être mûr, le chrétien doit se rappeler que son cœur peut le trahir ; il doit donc veiller soigneusement à ne pas s’engager sur la voie de la tentation. — Mt 6:13 ; 1Co 10:8-12.Comment servir Jéhovah  d"un cœur complet ”. Le cœur proprement dit doit être complet pour fonctionner normalement, mais le cœur symbolique peut être divisé. David pria en ces termes : “ Unifie mon cœur pour craindre ton nom ”, ce qui laisse entendre qu’on peut avoir le cœur divisé quant à ses sentiments et à ses craintes (Ps 86:11). Une telle personne peut avoir ‘ le cœur partagé ’, c’est-à-dire adorer Dieu avec tiédeur (Ps 119:113 ; Ré 3:16). Quelqu’un peut aussi avoir “ un cœur double ” (littéralement : “ un cœur et un cœur ”), essayant de servir deux maîtres ou déclarant faussement une chose tout en pensant autre chose (1Ch 12:33 ; Ps 12:2, note). Jésus condamna fermement l’hypocrisie de ceux qui ont le cœur double. — Mt 15:7, 8. 
    Quiconque désire plaire à Dieu ne doit pas avoir le cœur partagé, ni un cœur double, mais le servir d’un cœur complet (1Ch 28:9). Cela requiert des efforts diligents, car le cœur est extrêmement mauvais et enclin au mal (Jr 17:9, 10 ; Gn 8:21). Pour garder un cœur complet, il est utile de prier sincèrement (Ps 119:145 ; Lm 3:41), d’étudier régulièrement la Parole de Dieu (Ezr 7:10 ; Pr 15:28), de participer avec zèle à la prédication de la bonne nouvelle (voir Jr17:10,7,8) et de fréquenter d’autres personnes dont le cœur est complet à l’égard de Jéhovah. — Voir 2R 10:15, 16,17. Voici une bénédiction que Jéhovah donne à celui qui se laisse diriger par Jéhovah voir (Jr17:10,7,8)" Moi, Jéhovah, je scrute le cœur, j’examine les reins, oui pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses manières d’agir. Béni est l’homme robuste qui place sa confiance en Jéhovah, et dont Jéhovah est devenu l’assurance.  8 À coup sûr, il deviendra comme un arbre planté près des eaux, qui envoie ses racines près du cours d’eau ; et il ne verra pas quand la chaleur arrivera, mais son feuillage sera bel et bien luxuriant. Dans l’année de la sécheresse, il ne s’inquiétera pas, et il ne cessera pas de produire du fruit."


    Que votre plaisir soit dans “ la loi de Jéhovah ”

    Allons voir deux verset important pour garder un coeur moral en santé. Voici ce qui est écrit en ( Psaume 1:1,2,3)
    "Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne se tient pas sur le sentier des pécheurs et qui ne s'assied pas sur le sentier des moquers. "Son" plaisir est dans la loi de Jéhovah, et dans sa loi, il lit à voix basse jour et nuit.  3 À coup sûr, il deviendra comme un arbre planté près de ruisseaux d’eau, qui donne son fruit en son temps et dont le feuillage ne se flétrit pas, et tout ce qu’il fait réussira.

    JÉHOVAH nous soutient et nous bénit parce que nous lui sommes fidèles. Bien sûr, nous rencontrons de nombreuses épreuves, mais nous connaissons aussi un bonheur profond. Cela n’a rien de surprenant, puisque nous servons “ le Dieu heureux ” et que son esprit saint nous inspire de la joie (1 Timothée 1:11 ; Galates 5:22). Par ailleurs, la joie est le sentiment de bonheur véritable que produit l’attente ou l’obtention de quelque chose de bon ; or, notre Père céleste nous fait de beaux dons (Jacques 1:17). Il est donc logique, là encore, que nous soyons heureux.
    Pour être véritablement heureux, il nous faut satisfaire aux justes exigences de Jéhovah. Zekaria et Élisabeth, qui ont eu la joie et l’honneur d’être les parents de Jean le baptiseur, “ étaient justes devant Dieu, parce qu’ils marchaient de façon irréprochable selon tous les commandements et exigences légales de Jéhovah ”. (Luc 1:5, 6.) Nous serons heureux si nous adoptons la même ligne de conduite et si nous refusons fermement de ‘ marcher dans le conseil des méchants ’, autrement dit de suivre leurs recommandations impies.
    En rejetant la pensée des méchants, nous ‘ ne nous tiendrons pas dans la voie des pécheurs ’. Pour tout dire, on ne nous verra pas là où on les trouve bien souvent — dans des lieux de divertissements immoraux ou de mauvaise réputation. Mais que faire si nous sommes tentés de suivre des pécheurs dans une conduite que les Écritures réprouvent ? Prions Dieu de nous aider à agir en accord avec ces paroles de l’apôtre Paul : “ Ne formez pas d’attelage disparate avec des non-croyants. Car quels rapports ont la justice et l’illégalité ? Ou quelle participation la lumière a-t-elle avec les ténèbres ? ” (2 Corinthiens 6:14). Si nous nous appuyons sur Dieu et si nous avons “ le cœur pur ”, nous rejetterons l’état d’esprit et les mœurs des pécheurs, nous aurons des désirs et des mobiles purs, manifestant ainsi “ une foi sans hypocrisie ”. — Matthieu 5:8 ; 1 Timothée 1:5.

    Pour plaire à Jéhovah, nous ne devons pas non plus ‘ nous asseoir sur le siège des moqueurs ’. Si certains se moquent de la pratique religieuse en elle-même, en ces “ derniers jours ”, d’anciens chrétiens devenus apostats profèrent des moqueries qui trahissent souvent un profond mépris. L’apôtre Pierre a prévenu ses compagnons chrétiens en ces termes : “ Bien-aimés, [...] vous savez d’abord ceci : que dans les derniers jours il viendra des moqueurs avec leur moquerie, allant selon leurs propres désirs et disant : ‘ Où est sa présence promise ? Oui, depuis le jour où nos ancêtres se sont endormis dans la mort, toutes choses demeurent exactement comme depuis le commencement de la création. ’ ” (2 Pierre 3:1-4). En ‘ ne nous asseyant jamais sur le siège des moqueurs ’, nous nous épargnerons le désastre qui s’abattra sur eux à coup sûr. — Proverbes 1:22-27.
    À moins de prendre à cœur les paroles d’introduction du Psaume 1, nous risquons de perdre la spiritualité que nous avons acquise grâce à notre étude des Écritures. À vrai dire, tout risque d’aller de mal en pis. Pour amorcer cette spirale descendante, il suffit de suivre le conseil des méchants. Puis de les côtoyer régulièrement. Au bout du compte, nous risquons de devenir des apostats, des moqueurs dépourvus de foi. Manifestement, l’amitié pour les méchants est susceptible de nous insuffler un état d’esprit impie et de briser nos relations avec Jéhovah Dieu (1 Corinthiens 15:33 ; Jacques 4:4). Ne laissons jamais ce malheur nous arriver !

    Gardons l’esprit fixé sur des choses spirituelles

    La prière nous aidera à garder l’esprit fixé sur les choses spirituelles et à ne pas devenir le compagnon des méchants. “ Ne vous inquiétez de rien, a écrit Paul, mais en tout, par la prière et la supplication avec action de grâces, faites connaître vos requêtes à Dieu ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par le moyen de Christ Jésus. ” L’apôtre encourageait ses lecteurs à considérer des choses qui sont vraies, dignes, justes, pures, qui méritent d’être aimées, qui ont bon renom, qui sont vertueuses et dignes de louanges (Philippiens 4:6-8). Suivons cette recommandation et ne nous abaissons jamais au niveau des méchants.

    Le fait de rejeter les manières d’agir des méchants ne nous empêche pas de donner le témoignage avec tact, à l’exemple de l’apôtre Paul qui a parlé au gouverneur romain Félix “ de justice, de maîtrise de soi et du jugement à venir ”. (Actes 24:24, 25 ;Colossiens 4:6.) Nous prêchons la bonne nouvelle du Royaume à toutes sortes de personnes, et nous le faisons avec gentillesse. Nous sommes convaincus que ceux qui sont “ dans la disposition qu’il faut pour la vie éternelle ” deviendront croyants et prendront plaisir à la loi de Dieu. — Actes 13:48.
    Que notre plaisir soit dans la loi de Jéhovah

    Imprégnons notre cœur et notre esprit sur les fondements sûr la Parole de Dieu.

    Voici ce que nous lisons en  2Tim 3:16,17 "Toute l'Écriture est inspiré de Dieu et utile pour enseigner, pour reprimander, pour redresser les choses, pour former à une conduite juste, pour que l'homme de Dieu soit pleinement qualifié, parfaitement équipé pour toute oeuvre bonne."
    Au sujet de l’homme heureux, le psalmiste dit également : “ Son plaisir est dans la loi de Jéhovah, et dans sa loi il lit à voix basse jour et nuit. ” (Psaume 1:2). Pour nous qui sommes serviteurs de Dieu, ‘ notre plaisir est dans la loi de Jéhovah ’. Lorsque nous étudions et méditons la Bible individuellement, pourquoi, ne pas lire “ à voix basse ”, en prononçant les mots et en l'est dirigeant vers notre "coeur" "lev"? Quelle que soit la portion des Écritures lue quotidiennement, notre esprit et notre cœur s'imprégneront davantage de la pureté des lois de Jéhovah.
    “ L’esclave fidèle et avisé ” nous encourage à lire la Bible chaque jour (Matthieu 24:45). Elle nous animera d’un vif désir de mieux connaître le message que Jéhovah nous adresse personnellement. Nous pouvons très bien lire la Bible “ jour et nuit ”, par exemple lorsque le sommeil nous fuit, pour une raison ou d'une autre. Pierre nous exhorte en ces termes : “ Comme des enfants nouveau-nés, ayez un ardent désir pour le lait non frelaté de la parole, pour que grâce à lui vous grandissiez pour le salut. ” (1 Pierre 2:1, 2). Éprouvez-vous du plaisir à lire la Bible chaque jour, et à méditer la nuit sur les paroles et les desseins de Dieu ? C’était le cas du psalmiste. —"Sur mon lit, je me souviens de toi; je médite sur toi durant les veilles de la nuit"- Psaume 63:6.


    Prenons plaisir à la loi de Jéhovah

    Notre bonheur éternel dépend du plaisir que nous trouvons dans la loi de Dieu. Celle-ci est parfaite et juste, et il y a une grande récompense à la garder (Psaume 19:7-11). Le disciple Jacques a écrit : “ Celui qui plonge les regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui y persiste, cet homme, parce qu’il est devenu, non pas un auditeur oublieux, mais quelqu’un qui fait l’œuvre, sera heureux en la faisant. ” (Jacques 1:25). Si nous prenons réellement plaisir à la loi de Jéhovah, nous ne laisserons pas passer une journée sans réfléchir à des questions spirituelles. Pour tout dire, nous aurons envie de ‘ scruter les choses profondes de Dieu ’ et de maintenir les intérêts du Royaume à la première place dans notre vie. — 1 Corinthiens 2:10-13 ; Matthieu 6:33.

    Devenons comme un arbre luxuriant

    Affinant un peu plus son portrait du juste, le psalmiste poursuit : “ À coup sûr, il deviendra comme un arbre planté près de ruisseaux d’eau, qui donne son fruit en son temps et dont le feuillage ne se flétrit pas, et tout ce qu’il fait réussira. ” (Psaume 1:3). Bien que nous servions Jéhovah, nous rencontrons des difficultés dans la vie, comme tous les autres humains imparfaits (Job 14:1). Peut-être subissons-nous en plus la persécution ou d’autres épreuves à cause de notre foi (Matthieu 5:10-12). Cependant, avec l’aide de Dieu nous sommes en mesure de tenir bon, tout comme un arbre robuste résiste à des vents relativement forts.
    Un arbre planté près d’une source d’eau intarissable, ne se dessèche pas sous le coup de la chaleur, ni en période de sécheresse. Notre force, à nous qui craignons Dieu, vient elle aussi d’une source intarissable : Elle vient de Jéhovah Dieu. L'apôtre Paul avait l’habitude de rechercher l’aide de Dieu ; il pouvait donc dire à bon droit : “ Pour toutes choses j’ai cette force grâce par Celui [Jéhovah] qui me donne de la puissance. ” (Philippiens 4:13). Guidés et soutenus spirituellement par l’esprit saint de Jéhovah, nous ne risquons pas de nous ‘ dessécher ’ jusqu’à devenir stériles ou spirituellement morts. Au contraire, nous portons du fruit dans le service de Dieu et nous produisons le fruit de son esprit. — Jérémie 17:7, 8 ; Galates 5:22, 23.
    En recourant à l’expression hébraïque rendue par “ comme" un arbre”verset ps1:3a, le psalmiste emploie une comparaison. Il rapproche deux choses qui, bien que différentes, ont une caractéristique particulière en commun. L’homme n’a rien d’un arbre, mais apparemment, un arbre luxuriant planté près d’un endroit où l’eau abonde rappelait au psalmiste la prospérité spirituelle de ceux dont le “ plaisir est dans la loi de Jéhovah ”. Si nous prenons plaisir à la loi de Dieu, nos jours seront comme ceux d’un arbre. En réalité, nous pourrons vivre éternellement. — Jean 17:3.

    Comme nous menons une vie droite, Jéhovah nous aide à endurer les épreuves et les difficultés. Nous sommes dès lors joyeux et productifs à son service (Matthieu 13:23 ; Luc 8:15). ‘ Tout ce que nous faisons réussit ’ parce que nous cherchons avant tout à faire sa volonté. Comme ses desseins n’échouent jamais et que nous prenons plaisir à ses commandements, nous prospérons spirituellement (Genèse 39:23 ; Josué 1:7, 8 ; Isaïe 55:11). Cela reste vrai même dans l’adversité. — Psaume 112:1-3 ; 3 Jean 2.

    La lecture de la Parole de Jéhovah est un trésor inestimable, elle est une délivrance à notre âme, elle est une lumière de pureté de l'esprit et elle nous aide à cultiver en nous la force de percevoir nos faiblesses et de renoncer aux actions mauvaises sous toutes ses formes.
    Tous ceux qui prennent plaisir à la loi de Jéhovah, seront alors abondamment bénis. Cultivons avec force à développer notre coeur moral par une étude journalière de la Parole de Dieu, qui nous aidera à demander à Jéhovah de scruter notre coeur pour qu'Il nous porte conseil à nos intérrogations de la vie ainsi nous cultiverons et nous forgerons notre coeur en  un" Coeur Puissant." Devant toutes adversités.

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  21.  

    La voie de l'intégrité.

     

    Juge-moi, ô Jéhovah car je veux marcher dans votre intégrité. Je veux mettre ma confiance en vous pour ne pas tomber dans ce monde enténébré. Examinez-moi, ô Jéhovah mon Dieu et mettez moi à l'épreuve pour que je voie de mes propres yeux la force intérieure qui se manifeste quand je suis votre voie tout au long du jour.

    Examinez moi au mon Dieu, affinez mes reins et mon coeur. Car votre bonté de coeur est devant mes yeux quand suis cette voie et dont je veux marcher dans votre vérité pour que votre sagesse devienne une lumière de vérité en mon esprit et qu'elle illumine mon âme de votre pureté.

    Je veux laver mes mains dans l'innocence, et je veux pouvoir marcher autour de votre autel, au Dieu de mon salut.

    Je veux faire entendre avec force l'action de grâces, ô Dieu de l'Amour infini. Je veux proclamer toutes vos oeuvres avec véracité à la grandeur de votre savoir, car parfaite est votre voie.

    Jéhovah au Dieu de mon salut, EL BETH EL, YHWH est son sanctuaire, la voie que je veux avancer sans renoncer, la voie qui mène à ce Lieu où réside votre gloire et que tous ceux qui empruntent ce chemin resserré, trouve la vie éternelle, car telle est votre promesse depuis le début de votre dessein.

    Vers vous, Ô JÉHOVAH je veux élever mon âme et faire votre volonté.

    Ô Dieu de mon salut, en vous je veux placer ma confiance, faites moi connaître vos voies au Créateur de toutes créations. Enseignez moi, je vous supplie, les sentiers de la justice, de la sagesse et de la connaissance de l'Amour véritable.

    JÉHOVAH, LE Seul vrai Dieu est droit et remplis de bonté de coeur , car Jéhovah instruit le pécheur repentant dans la voie de l'Amour et de la liberté parfaite.  De tout mon coeur, je souhaite que vous puissiez faire marcher les humbles et affligés de la terre dans la voie de LA VIE ÉTERNELLE, OUI POUR TOUJOURS. 

    Béni soit Jéhovah le seul vrai Dieu. YHWH

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Ce qui est écrit; est le reflet de prendre les paroles de la bible et demander avec coeur une conversation avec Dieu être examiné par Dieu lui même. Le coeur et les reins.

      Les paroles doit venir de vous et non imiter les mots d'une autres personnes. Cela est une exemple de supplicaion à la manière du roi David qui demande à Jéhovah d'être scruter et être redresser au normes de Jéhovah. 

      L'intégrité est une essence de notre coeur qui ne se voit pas, mais avec le temps, elle devient un pilier de force et de courage dans les épreuves qui se manifeste de l'intérieure de nous et vers l'extérieure de nous et qui fait lumière devant l'obscurité en temps difficiles.

      Ceci est une exemple et une joie personnelle avec Dieu et non des mots à apprendre par coeur. Car ce que Jéhovah recherche en vous est ce qui distingue votre cheminement et la qualité de votre travail individuel vers une similitude d'union relier à la compréhension de l'Amour qui révèle notre vérité devant Jéhovah Lui-même et prouver que votre amour pour autrui à une valeur réelle devant les yeux de Dieu. Craindre Dieu de tout notre coeur d'amour est notre délivrance.

      Ceci est seulement une exemple. 

      Merci de votre compréhension

      Je vous partage ce qui réjouit mon coeur quand j'applique ces histoires, ces modèles qui ont laissé Dieu les guider et les bonheurs que procure à certaines occasions les ressenties de voir Dieu être là comme, une protection et une force, qui anime son soutien en temps d'épreuves en nous, à tous ceux qui se laisse guider par Jéhovah pour grandir en son dessein d'une durée éternelle.

      La promesse pour les justes de la terre.

      😊

       

  22.  

      Éprouvons de la gratitude envers Jéhovah tout au long du jour


    Chacun a besoin d’encouragements spirituels, qu’il fasse ou non partie de l'assemblée chrétienne. En effet, pensons aux membres d’une même famille, aux frères et aux sœurs nouveaux dans la vérité ainsi qu’à ceux qui sont plus anciens, aux personnes déprimées ou à celles qui font face à des problèmes (I Thess. 5:14, 15). Nous pouvons nous montrer une véritable bénédiction pour beaucoup d’entre eux. Comment cela? En prenant l’initiative de leur parler de choses spirituelles.
    Au Psaume 145:2, le roi David déclara à Jéhovah: “Tout au long du jour je te bénirai.” Combien un tel état d’esprit devait être stimulant pour les personnes qui entouraient David et dont l’esprit était tourné vers les choses spirituelles! Selon David, il y avait beaucoup à dire au sujet de Dieu, car au Ps 145 verset trois il poursuit en ces termes: “Jéhovah est grand et infiniment digne d’être loué, et sa grandeur est inscrutable.” Tous ceux qui accroissent leur gratitude envers Jéhovah pour sa grandeur ne sont-ils pas animés des mêmes sentiments?

     Comment acquiert-on cette reconnaissance qui vient du cœur envers Jéhovah? David répond au Psaume 145:5: “La glorieuse splendeur de ta dignité et les choses de tes œuvres prodigieuses, voilà de quoi je ferai ma préoccupation.” En effet, pour être animé du désir de louer Jéhovah “tout au long du jour”, il faut prendre le temps de méditer sur les œuvres qu’il a créées. Si nous étudions régulièrement les “œuvres prodigieuses” que Jéhovah a faites dans le passé et que décrit la Bible, notre cœur se remplira de reconnaissance. De plus, en incluant sans cesse des expressions de louange dans nos prières à Jéhovah, nous nous rapprocherons intimement de lui. Cependant, prenons garde à tout ce qui pourrait consumer notre temps inutilement ou mettre notre spiritualité en danger. Par exemple, regardons-nous la télévision de façon excessive? Il est bon aussi de nous rappeler que nos conversations sont un excellent reflet de ce qu’il y a dans notre cœur. Grâce à une bonne ‘alimentation’ spirituelle, chacun se révélera être une bénédiction pour les autres. — Luc 6:45.
    Si notre reconnaissance pour les merveilleuses qualités de Jéhovah, dont sa bonté, grandit en nous, elle "débordera" de notre cœur et nous incitera à parler de Dieu, selon Psaume 145:7. Il ne sera pas nécessaire que quelqu’un nous pousse à converser sur des choses spirituelles avec ceux qui nous entourent dans la congrégation chrétienne ou bien avec les personnes de l’extérieur. Nous louerons Jéhovah à chaque occasion et avec notre cœur parce que nous lui sommes profondément attachés; cette affection vient de la connaissance que nous avons de Lui et de son Fils et de la gratitude qui nous anime à leur égard. — Col. 2:6, 7.

    LES BIENFAITS

    Qu’arrivera-t-il si nous exprimons fréquemment des louanges à Jéhovah? Notre famille en sera encouragée et affermie. Par nos paroles, nos frères et sœurs seront incités “à l’amour et aux belles œuvres”. (Héb. 10:24, 25.) Il se peut aussi que des personnes qui reçoivent le témoignage développent la foi en Jéhovah et, ce faisant, "regardent vers lui avec espoir". (Ps. 145:15.) En outre, tous ceux qui sont attentifs à ces louanges s’épargneront les frustrations qu’engendrent les problèmes économiques, les distractions malsaines ainsi que toutes sortes de pressions qui minent la foi et font perdre de vue l’importance de garder de bonnes relations avec Jéhovah. — Prov. 18:10.
    Au sein de la famille, les enfants avec qui les parents ont régulièrement des conversations d’ordre spirituel apprendront à aimer Jéhovah. En répondant aux besoins spirituels de la congrégation avec, par exemple, des paroles "consolantes pour les âmes déprimées", nous ferons du bien à nos frères chrétiens. Saisissons chaque occasion de donner le témoignage. Cherchons à converser avec les gens à propos de Jéhovah et de ses desseins. En agissant ainsi, notre service du champ apportera des bienfaits à davantage de personnes.

    Celui qui éprouve une profonde gratitude pour Jéhovah recherchera des occasions de le “bénir”. Il a quelque chose dans le cœur qu’il désire exprimer (Ps. 40:8-10). Nous serons richement bénis et nous nous serons une bénédiction pour les autres si, à l’instar du roi David, notre désir est de bénir Jéhovah “tout au long du jour”.

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Prenons le temps de méditer sur les paroles complètes du Psaumes 145 :1 à 21.

  23.  

    א [Aleph]

    145 Je veux te glorifier, ô mon Dieu le Roi,

    je veux louer ton nom à tout jamais.

    ב [Beth]

     2 Tout au long du jour, je veux te louer;

    je veux louer ton nom à tout jamais.

    ג [Guimel]

     3 Jéhovah est grand et infiniment digne de louanges;

    sa grandeur est inscrutable.

    ד [Daleth]

     4 Une génération après l’autre louera tes œuvres ;

    elles raconteront tes actes puissants.

    ה [Hé]

     5 Elles parleront de la glorieuse splendeur de ta majesté,

    et je veux méditer sur tes œuvres prodigieuses.

    ו [Vav]

     6 Elles parleront de tes actes redoutables,

    et je veux proclamer ta grandeur.

    ז [Zayin]

     7 Au souvenir de ton abondante bonté, elles déborderont de louanges,

    et elles pousseront des cris de joie au sujet de ta justice.

    ח [Heth]

     8 Jéhovah est compatissant et miséricordieux,

    lent à se mettre en colère et abondant en amour fidèle.

    ט [Teth]

     9 Jéhovah est bon pour tous,

    et sa miséricorde est manifeste dans toutes ses œuvres.

    י [Yod]

    10 Toutes tes œuvres te glorifieront, ô Jéhovah,

    et tes fidèles te loueront.

    כ [Kaph]

    11 Ils proclameront la gloire de ta royauté

    et parleront de ta puissance,

    ל [Lamed]

    12 pour faire connaître aux hommes tes actes puissants

    et la glorieuse splendeur de ta royauté.

    מ [Mem]

    13 Ta royauté est une royauté éternelle

    et ta domination subsiste de génération en génération.

    ס [Samek]

    14 Jéhovah soutient tous ceux qui tombent

    et relève tous ceux qui sont courbés.

    ע [Ayin]

    15 Les yeux de tous se tournent vers toi avec espoir ;

    tu leur donnes leur nourriture en temps voulu.

    פ [Pé]

    16 Tu ouvres ta main

    et tu combles le désir de toute créature vivante.

    צ [Tsadé]

    17 Jéhovah est juste dans tous ses actes

    et fidèle dans tout ce qu’il fait.

    ק [Qoph]

    18 Jéhovah est près de tous ceux qui l’appellent,

    de tous ceux qui l’appellent avec vérité.

    ר [Resh]

    19 Il comble le désir de ceux qui le craignent ;

    il entend leur appel au secours, et il les sauve.

    ש [Shin]

    20 Jéhovah veille sur tous ceux qui l’aiment,

    mais il anéantira tous les méchants.

    ת [Tav]

    21 Ma bouche proclamera la louange de Jéhovah ;

    que toute créature vivante loue son saint nom à tout jamais.

    Psaumes 145

  24.  

    Les hommes modestes forment et délèguent 

     La bible est un livre complet sur l'histoire de la terre , l’histoire biblique nous fait remonter le temps bien avant l’époque du poète grec Homère. Ainsi, elle nous apprend qu’au seizième siècle avant notre ère, Jéhovah ordonna à Moïse de retourner en Égypte et de conduire les Israélites hors de ce pays où ils étaient esclaves. Mais à qui Moïse, qui avait vécu loin de ses frères pendant quelque 40 ans, allait-il s’adresser pour les convaincre que c’était Jéhovah qui l’envoyait? “Va, lui dit Dieu, et tu devras réunir les aînés, “conseil des anciens”d’Israël (...). Et ils écouteront assurément ta voix, et tu devras venir, toi et les aînés ou anciens d’Israël, vers le roi d’Égypte.” — Exode 3:16, 18.

    Yithro enseigne à Moïse les qualités requises des anciens d’Israël et responsables en fonction

     Une fois que les Israélites, délivrés de leur asservissement par les Égyptiens, furent dans le désert, les responsabilités de Moïse en matière judiciaire devinrent écrasantes. C’est ce que comprit très bien Yithro, son beau-père, un jour qu’il lui rendait visite. Aussi offrit-il à Moïse une suggestion qui était manifestement approuvée par Jéhovah. Il lui dit: “Elle n’est pas bonne, ta façon de faire. À coup sûr tu t’épuiseras, et toi et ce peuple qui est avec toi, car cette tâche est trop lourde pour toi. Tu ne peux l’accomplir à toi seul. À présent, écoute ma voix. Je te conseillerai et Dieu sera avec toi. Toi, sers de représentant au peuple devant le vrai Dieu (...). Mais toi, tu dois choisir d’entre tout le peuple des hommes capables, qui craignent Dieu, des hommes sûrs, qui haïssent le gain injuste (...), et ils devront porter la charge avec toi. ” (Exode 18:17-23). Cette réorganisation de la justice en Israël permit à Moïse de partager sa charge avec d’autres hommes capables. Le peuple d’Israël avait donc désormais un collège d’anciens organisé, un groupe d’hommes capables de régler les questions judiciaires et les différends.

    Quel contraste avec le présent système mondial dans lequel si peu de gens apprécient les principes élevés et où la corruption nuit aux gouvernants et aux gouvernés! Dans l’ancien Israël, les hommes appelés à collaborer avec Moïse pour rendre la justice devaient être choisis avec sérieux. Yithro dit en effet: “Tu discerneras, dans tout le peuple, des hommes de valeur, craignant Dieu, dignes de confiance, incorruptibles et tu les établira sur eux. Moïse n’allait pas se contenter de choisir des hommes d’âge mûr, mais "discerner" des hommes capables et incorruptibles qui remplissaient certaines conditions. N’est-ce pas là un excellent modèle pour ceux qui, aujourd’hui, doivent veiller sur le peuple de Jéhovah?
    Quelque temps après, les Israélites dans le désert se plaignirent de leur sort. Se rendant compte que la direction de la nation était devenue une charge trop lourde pour lui, Moïse exposa son problème à Jéhovah. Quelle solution Dieu proposa-t-il? Nous lisons: “Alors Jéhovah dit à Moïse: ‘Rassemble-moi soixante-dix hommes d’entre les aînés [ou anciens] d’Israël, dont tu sais qu’ils sont des aînés du peuple et ses préposés (...); et je devrai enlever une partie de l’esprit qui est sur toi et la mettre sur eux, et ils devront t’aider à porter la charge.’” — Nombres 11:16, 17.
    Moïse fit donc comme Jéhovah le lui avait ordonné. “Alors Jéhovah descendit dans une nuée, et lui parla, et enleva une partie de l’esprit qui était sur lui et la mit sur chacun des soixante-dix aînés. Et il advint, dès que l’esprit se fut posé sur eux, qu’ils se conduisirent alors en prophètes.” (Nombres 11:24, 25). C’était la preuve évidente que ces “anciens” avaient été établis théocratiquement. Jéhovah avait organisé son peuple d’une certaine manière pour le délivrer de la captivité et maintenant il se servait d’‘hommes capables, sûrs et craignant Dieu’ pour partager avec Moïse la responsabilité de conduire et de diriger Israël.

    Quel rôle les anciens jouèrent-ils une fois que les Israélites furent installés en Terre promise?

    Plus tard, les Israélites nomades firent la conquête de la Terre promise et reprirent leur vie sédentaire dans des villes et des villages, comme en Égypte. Les anciens devinrent donc responsables des communautés israélites dans lesquelles ils vivaient. Ils constituaient dans chacune d’elles un collège de surveillants qui exerçaient les fonctions de juges et de préposés à la justice, et qui veillaient au maintien de la paix, de l’ordre et de la santé spirituelle de la communauté. — Deutéronome 16:18-20; 25:7-9; Ruth 4:1-12.
    Ce que nous venons de voir montre à l’évidence que depuis le passé lointain Jéhovah s’est servi d"anciens” remplissant certaines conditions requises pour diriger son peuple. Lorsque Jésus était sur la terre, les Juifs avaient mis en place à Jérusalem un collège central de prêtres et d’anciens, connu sous le nom de Sanhédrin. C’était leur tribunal suprême (Matthieu 26:57-68). Cependant, les faits indiquent qu’il y avait encore à cette époque-là des collèges d’anciens qui s’occupaient des affaires des communautés juives dans les villes et pas seulement au niveau national. — Luc 7:3-5.
    Si l’on garde présent à l’esprit ce contexte historique, il est facile de comprendre de quelle manière la congrégation primitive a continué à utiliser un système théocratique identique à celui que Jéhovah avait approuvé aux jours de Moïse. Grâce à la direction de l’esprit saint de Dieu, les chrétiens établis “aînés” ou “anciens” dans la congrégation étaient des ‘hommes capables, craignant Dieu, sûrs et haïssant le gain injuste’.

     À partir de la Pentecôte de l’an 33, la congrégation des croyants augmenta rapidement en nombre (Actes 2:41; 4:4). Ceux-ci ne s’organisaient pas en groupes indépendants coupés du reste du monde, comme le faisaient certains Esséniens. Le christianisme n’était pas une affaire personnelle; il devait au contraire être connu du public, annoncé aux nations (Matthieu 5:14-16; 28:19, 20). C’est pourquoi il fallait que des hommes capables et actifs soient à la tête de l’organisation chrétienne. Il était logique que ce soient les “anciens”.

    Les qualités requises des “anciens”

    Quelles sont les qualités requises des anciens selon Pierre ?

    Il ne fait aucun doute que les qualités spirituelles requises des anciens appelés à diriger l'assemblée chrétienne avaient déjà été définies dans les années 60 au milieu du 1 siècle.. Les apôtres Pierre et Paul en parlent beaucoup dans leurs écrits. Ainsi, Pierre écrivit:
    “J’adresse donc aux aînés [anciens] qui sont parmi vous l’exhortation que voici (...): Faites paître le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais de bon gré; non par amour du gain déshonnête, mais avec empressement; non pas comme des gens qui commandent en maîtres à ceux qui sont l’héritage de Dieu, mais en devenant des exemples pour le troupeau.” (I Pierre 5:1-3).
    Il est logique de penser que lorsque Pierre soulignait que les “anciens” devaient servir “non par amour d’un gain déshonnête, mais avec empressement”, il faisait écho au conseil que Yithro avait donné à Moïse, à savoir de choisir des "hommes capables, craignant Dieu, sûrs et haïssant le gain injuste". — Exode 18:21.

    Quelles qualités requises d’un “ancien” Paul a-t-il énumérées?

    Dans une lettre qu’il adressa à Tite, son collaborateur qui servait dans l’île méditerranéenne de Crète et en qui il avait toute confiance, Paul lui donna pour instruction de "mettre de l'ordre à ce qui laissait à désirer" dans les congrégations et d’‘établir des aînés [ou anciens], de ville en ville". Nous noterons avec intérêt que le terme grec traduit par “aîné” ou “ancien” désigne “un homme mûr qui, en raison de son expérience et de sa sagesse, est apte à diriger sa famille ou d’autres personnes”. Cette intelligence du mot est également confirmée par Paul quand, dans sa lettre à Tite, il énumère les qualités requises des chrétiens aptes à servir comme surveillants; nous lisons:

    “S’il y a quelqu’un qui soit exempt d’accusation, mari d’une seule femme et qui ait des enfants croyants qui n’ont été ni sous le coup d’une accusation de débauche, ni insoumis. En effet il faut qu’un surveillant soit exempt d’accusation, comme intendant de Dieu, qu’il ne soit pas obstiné, pas irascible, que ce ne soit pas un ivrogne querelleur, ni quelqu’un qui frappe, qu’il ne soit pas avide de gains déshonnêtes, mais hospitalier, ami du bien, plein de bon sens, juste, fidèle, maître de soi, fermement attaché à la parole fidèle pour ce qui est de son art d’enseigner, afin d’être capable d’exhorter par l’enseignement qui est salutaire, et de reprendre les contradicteurs.” (Tite 1:5-9).
     
    À la différence de “ celui qui manque de cœur ”, l’homme de discernement sait quand garder le silence. Au lieu de révéler les propos confidentiels, il couvre l’affaire. Sachant qu’une langue non maîtrisée peut causer beaucoup de tort, celui qui a du discernement a l’‘ esprit fidèle ". Il fait preuve de fidélité envers ses compagnons chrétiens et ne divulgue pas des choses confidentielles qui risqueraient de leur faire du tort. De telles personnes intègres sont une bénédiction pour l'assemblée. Pour nous aider à marcher dans la voie des hommes intègres, Jéhovah nous fournit une abondante provision de nourriture spirituelle préparée sous la direction de l’“ esclave fidèle et avisé ”. (Matthieu 24:45.) Nous recevons également un soutien individuel non négligeable par l’intermédiaire des anciens des congrégations, que l’on peut comparer à des villes (Éphésiens 4:11-13). Nous leur en sommes d’ailleurs reconnaissants, car “ quand il n’y a pas l’art de diriger, le peuple tombe ; mais il y a salut dans la multitude des conseillers ”. (Proverbes 11:14.) Quoi qu’il arrive, soyons déterminés à " marcher dans notre intégrité ". — Psaume 26:1.

    Pour terminer ce partage prenons le temps de méditer sur les mots venant de l' apôtre Paul relater en 1 Timothée 3: 1-7: Cette parole est fidèle. Si quelqu’un aspire à une fonction de surveillant, il désire une belle œuvre.  2 Il faut donc que le surveillant soit irréprochable, mari d’une seule femme, modéré dans ses habitudes, sain d’esprit, ordonné, hospitalier, capable d’enseigner,  3 que ce ne soit pas un ivrogne querelleur, pas un homme qui frappe, mais qu’il soit raisonnable, non belliqueux, non ami de l’argent,  4 que ce soit quelqu’un qui préside de belle façon sa propre maisonnée, qui tienne ses enfants dans la soumission en toute dignité  5 (si quelqu’un, en effet, ne sait pas présider sa propre maisonnée, comment prendra-t-il soin de la congrégation de Dieu ?)  6 que ce ne soit pas un homme récemment converti, de peur qu’il ne se gonfle [d’orgueil] et ne tombe dans le jugement porté contre le Diable.  7 D’autre part, il faut aussi qu’il reçoive un beau témoignage de gens du dehors, afin qu’il ne tombe pas dans l’opprobre et dans un piège du Diable.
     

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  25.  

    Un jeune homme au coeur droit choisis par Jéhovah


    “ MOÏSE mon serviteur est mort, a dit Jéhovah ; maintenant donc, lève-toi, traverse le Jourdain que voici, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je leur donne. ” (Josué 1:2). Quelle tâche attendait Josué ! Il avait servi Moïse pendant près de 40 ans. Dieu lui demandait à présent de prendre la place de son maître et de conduire en Terre promise les fils d’Israël, un peuple souvent difficile.

    En réfléchissant à l’avenir, Josué a peut-être repensé aux épreuves qu’il avait rencontrées et surmontées. Ses souvenirs lui ont sans aucun doute été d’une aide précieuse, comme ils peuvent l’être aux chrétiens d’aujourd’hui.

    De l’esclavage au commandement

    Les longues années d’esclavage étaient ancrées dans la mémoire de Josué (Exode 1:13, 14 ; 2:23). On peut seulement imaginer ce qu’il a vécu à cette période, puisque la Bible ne l’indique pas. Josué a peut-être appris à être un bon organisateur en servant en Égypte ; il se peut qu’il ait participé à la coordination de la fuite des Hébreux et du “ peuple mêlé, immense ”. — Exode 12:38.

    Josué appartenait à une famille de la tribu d’Éphraïm. Son grand-père, Élishama, était le chef de la tribu et dirigeait apparemment 108 100 hommes armés de l’une des divisions de trois tribus d’Israël (Nombres 1:4, 10, 16 ; 2:18-24 ; 1 Chroniques 7:20, 26, 27). Néanmoins, quand les Amaléqites ont attaqué Israël peu après son départ d’Égypte, c’est à Josué que Moïse a demandé de s’occuper de la défense (Exode 17:8, 9a). Pourquoi Josué et pas son grand-père ou son père ? Voici une explication : “ Étant un chef de l’importante tribu d’Éphraïm, déjà connu pour son sens de l’organisation et pour la confiance totale que le peuple avait en lui, [Josué] était aux yeux de Moïse le chef le mieux placé pour choisir et pour disposer les combattants. ”

    Quoi qu’il en soit, une fois choisi, Josué a fait exactement ce que Moïse lui a ordonné. Même si Israël n’avait aucune expérience de la guerre, Josué était convaincu de bénéficier du soutien de Dieu. Quand donc Moïse lui a dit : “ Demain je me posterai sur le sommet de la colline, avec le bâton du vrai Dieu dans ma main ”, il ne lui en fallait pas davantage. Josué a dû se souvenir que Jéhovah venait d’anéantir la puissance militaire la plus forte de l’époque. Le lendemain, quand Moïse a levé les mains et les a gardées ainsi jusqu’au coucher du soleil, aucun ennemi n’a résisté à Israël ; les Amaléqites ont été vaincus. Jéhovah a ensuite ordonné à Moïse d’écrire son décret dans un livre et de ‘ l’énoncer aux oreilles de Josué ’ : “ J’effacerai complètement le souvenir d’Amaleq de dessous les cieux. ” (Exode 17:9b-14). Jéhovah exécuterait sa sentence à coup sûr.

    Serviteur de Moïse

    L’épisode avec Amaleq a dû rapprocher encore Josué et Moïse. Josué a eu l’honneur d’être le serviteur personnel de Moïse, son “ ministre ”, “ depuis son jeune âge ”, jusqu’à la mort de Moïse, soit une quarantaine d’années. — Nombres 11:28.

    Sa fonction lui valait des privilèges et des responsabilités. Par exemple, lorsque Moïse, Aaron et ses fils ainsi que 70 anciens d’Israël sont montés sur le mont Sinaï et ont eu une vision de la gloire de Jéhovah, Josué était probablement parmi eux. En qualité de serviteur, il a accompagné Moïse plus haut dans la montagne, mais il est apparemment resté à distance lorsque Moïse est entré dans le nuage qui symbolisait la présence de Jéhovah. Notons que Josué semble être resté 40 jours et 40 nuits dans la montagne. Il a fidèlement attendu le retour de son maître, car, lorsque Moïse est descendu avec les tablettes du Témoignage, Josué était là pour l’accueillir. — Exode 24:1, 2, 9-18 ; 32:15-17.

    Après l’incident du veau d’or idolâtré par Israël, Josué a continué de servir Moïse à la tente de réunion en dehors du camp. Jéhovah y parlait à Moïse face à face. Mais lorsque Moïse retournait au camp, Josué “ ne s’éloignait pas du milieu de la tente ”. Peut-être devait-il y rester pour empêcher les Israélites d’y entrer en état d’impureté. En tout cas, il prenait sa responsabilité à cœur. — Exode 33:7, 11.

    La fréquentation de Moïse, qui d’après l’historien Josèphe était de 35 ans son aîné, a dû fortifier considérablement la foi de Josué. Quelqu’un a appelé leur relation “ le coudoiement de la maturité et de la jeunesse, du maître et de l’élève ”, qui a fait de Josué “ un homme solide et affermi ”. Nous n’avons pas de prophètes tels que Moïse parmi nous aujourd’hui, mais les congrégations du peuple de Jéhovah comptent des éléments âgés qui, en raison de leur expérience et de leur spiritualité, apportent force et encouragement. Les appréciez-vous ? Et profitez-vous de leur compagnie ?

    Espion en Canaan

    Un épisode déterminant de la vie de Josué s’est déroulé peu après qu’Israël a reçu la Loi. Il a été choisi comme représentant de sa tribu pour espionner la Terre promise. L’histoire est connue. Les 12 espions ont admis que le pays ‘ ruisselait de lait et de miel ’, conformément à la promesse de Jéhovah. Néanmoins, dix ont manqué de foi : ils craignaient qu’Israël ne parvienne pas à déposséder les habitants du pays. Seuls Josué et Caleb ont recommandé au peuple de ne pas se rebeller par crainte, car Jéhovah serait assurément avec eux. Toute l’assemblée a alors protesté et a parlé de les cribler tous deux de pierres. Peut-être serait-elle passée à l’acte si Jéhovah n’était pas intervenu par une manifestation de gloire. En raison de leur manque de foi, Dieu a décrété qu’aucun enregistré d’Israël depuis l’âge de 20 ans et au-dessus n’entrerait en Canaan. Uniquement Josué, Caleb et les Lévites ont survécu. — Nombres 13:1-16, 25-29 ; 14:6-10, 26-30.

    Tout le peuple n’avait-il pas vu les actes de puissance de Jéhovah en Égypte ? Pourquoi donc Josué a-t-il eu foi dans le soutien de Dieu alors que la majorité en a douté ? Josué a dû garder présent à l’esprit tout ce que Jéhovah avait promis et accompli, puis il a médité dessus. Des années plus tard, il a déclaré que ‘ pas une parole n’avait failli de toutes les bonnes paroles que Jéhovah avait dites à Israël. Toutes s’étaient réalisées ’. (Josué 23:14.) D’où sa foi que Jéhovah tiendrait aussi toutes ses promesses concernant l’avenir (Hébreux 11:6). Cela n’incite-t-il pas à se demander : ‘ Et moi ? Les efforts que j’ai fournis pour étudier les promesses de Jéhovah et pour y réfléchir m’ont-ils convaincu de leur véracité ? Suis-je certain que Jéhovah pourra me protéger avec ses autres serviteurs pendant la grande tribulation qui approche ? ’

    Josué n’a pas seulement exercé la foi ; il a aussi fait preuve de courage. Caleb et lui étaient seuls, et l’assemblée entière parlait de les cribler de pierres. Qu’auriez-vous ressenti ? Auriez-vous été intimidé ? Pas Josué. Caleb et lui ont exposé avec conviction ce qu’ils croyaient. Peut-être devrons-nous un jour faire la même chose par fidélité à Jéhovah.

    L’histoire des espions révèle également que le nom de Josué a été changé. À son nom de départ, Hoshéa, qui signifie “ Salut ”, Moïse a ajouté la syllabe qui évoquait le nom divin ; il l’a appelé Yehoshoua ou Yoshoua : “ Jéhovah est salut. ” La Septante rend son nom par “ Jésus ”. (Nombres 13:8, 16, note.) Conformément à ce nom prestigieux, Josué a proclamé avec hardiesse que Jéhovah est salut. Le changement de nom de Josué n’a pu être effectué par hasard. Il traduisait l’estime de Moïse pour le tempérament de Josué et correspondait au rôle privilégié que celui-ci tiendrait en menant une nouvelle génération en Terre promise.

    Jusqu’à ce que leurs pères soient morts les uns après les autres, les Israélites ont erré dans le désert pendant 40 années laborieuses. Nous ne savons rien de Josué durant cette période. Il n’empêche qu’elle a dû beaucoup lui apprendre. Il a probablement été témoin du jugement de Dieu contre les rebelles Qorah, Dathân, Abiram et leurs partisans, et contre ceux qui se livraient au culte dépravé du Baal de Péor. Josué a sans doute appris avec une grande tristesse que Moïse non plus ne vivrait pas dans la terre de la promesse, pour n’avoir pas sanctifié Jéhovah à propos des eaux de Meriba. — Nombres 16:1-50 ; 20:9-13 ; 25:1-9.

    Établi successeur de Moïse

    À l’approche de sa mort, Moïse a demandé à Dieu de lui préposer un successeur, afin que les Israélites ne deviennent pas “ comme des brebis qui n’ont pas de berger ”. Le choix de Jéhovah ? Josué, “ homme en qui il y a de l’esprit ”, devait être établi dans cette charge sous les yeux de toute l’assemblée. Tous devaient l’écouter. Quelle recommandation ! Jéhovah avait vu la foi et les capacités de Josué. Israël n’aurait pu être confié à des mains plus qualifiées (Nombres 27:15-20). Néanmoins, Moïse savait que Josué rencontrerait des difficultés gigantesques. Il a donc invité son successeur à se montrer “ courageux et fort ”, car Jéhovah resterait avec lui. — Deutéronome 31:7, 8.

    Dieu en personne a répété le même encouragement à Josué, en ajoutant : “ Pour avoir soin de faire selon toute la loi que t’a ordonnée Moïse mon serviteur. Ne t’en écarte ni à droite ni à gauche, afin d’agir sagement partout où tu iras. Ce livre de la loi ne doit pas s’éloigner de ta bouche ; il faudra que tu y lises à voix basse jour et nuit, afin d’avoir soin de faire selon tout ce qui y est écrit ; car alors tu feras réussir ta voie et alors tu agiras sagement. Ne t’ai-je pas donné ordre ? Sois courageux et fort. Ne tremble pas et ne sois pas terrifié, car Jéhovah ton Dieu est avec toi partout où tu iras. ” — Josué 1:7-9.

    Avec les paroles de Jéhovah qui résonnaient à ses oreilles et l’expérience qu’il avait déjà acquise, comment Josué aurait-il douté ? Le pays serait conquis. Certes, des difficultés se présenteraient, dont l’une des premières, et pas la moindre, serait la traversée du Jourdain en crue. Mais Jéhovah lui-même avait donné cet ordre : “ Lève-toi, traverse le Jourdain. ” Dès lors, où était le problème ? — Josué 1:2.

    Les événements suivants de la vie de Josué (la conquête de Jéricho, l’assujettissement progressif des ennemis et la répartition du pays) attestent qu’il n’a jamais perdu de vue les promesses de Dieu. Vers la fin de ses jours, alors que Jéhovah avait livré à Israël les derniers de ses ennemis, Josué a rassemblé le peuple pour passer en revue avec lui les manières d’agir de Dieu et l’inciter à le servir de tout cœur. En conséquence, Israël a renouvelé solennellement son alliance avec Jéhovah et, sans aucun doute inspiré par l’exemple de son guide, “ Israël servit Jéhovah durant tous les jours de Josué ”. — Josué 24:16, 31.

    Josué constitue un exemple pour nous. Les chrétiens de notre époque voient leur foi éprouvée de bien des façons. Il est indispensable de surmonter les épreuves si l’on veut garder l’approbation de Jéhovah et finalement hériter de ses promesses. La réussite de Josué dépendait de la solidité de sa foi. Il est vrai que nous n’avons pas vu, comme lui, des actes de puissance de Dieu, mais, si quelqu’un doutait, le livre biblique qui porte le nom de Josué renferme un témoignage oculaire que la parole de Jéhovah est digne de foi. Comme Josué, nous aurons sagesse et réussite si nous lisons la Parole de Dieu chaque jour et si nous prenons soin de la mettre en pratique.

    Êtes-vous parfois blessé par la conduite d’autres chrétiens ? Pensez à l’endurance de Josué pendant les 40 années où il a été obligé, alors qu’il n’y était pour rien, d’errer dans le désert avec des compagnons sans foi. Avez-vous du mal à affirmer vos croyances ? Rappelez-vous Josué et Caleb. Leur foi et leur obéissance leur ont valu une récompense magnifique. Oui, Josué avait foi que Jéhovah réaliserait toutes ses promesses. Qu’il en soit de même en ce qui nous concerne ! — Josué 23:14.

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