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alessandro1

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    Perles spirituelles (10 min) : Ruth 3-4


    Ruth 4:6 : En quel sens un racheteur risquait-il de « ruiner » son héritage en procédant au rachat ? (w05 1/3 29 § 3)

    « Le racheteur répondit : « Je ne peux pas le racheter, car je risque de ruiner mon héritage. Rachète-le pour toi avec mon droit de rachat. Moi, je ne peux pas le racheter. »

    En premier lieu, si une personne tombée dans la pauvreté avait vendu son héritage foncier, le racheteur devait consacrer une certaine somme d’argent au rachat de la propriété, dont le prix était calculé selon le nombre d’années devant encore s’écouler jusqu’au prochain Jubilé (Lévitique 25:25-27). Cette transaction réduisait d’autant la valeur de son propre patrimoine. En second lieu, si un fils naissait à Ruth, c’est ce fils-là, et non un quelconque parent proche que le racheteur pouvait avoir au moment du rachat, qui hériterait le champ racheté. - w05 1/3 29 § 3


    Elimélek mourut, ainsi que ses deux fils, laissant veuves Noémie et ses deux belles-filles. Un homme appelé “ un tel ” dans la Bible était un proche parent d’Elimélek, un frère peut-être. Étant le plus proche parent, il était appelé le goʼél, c’est-à-dire le racheteur. Il refusa de remplir son devoir, mais ôta sa sandale et la donna sans doute à Boaz, qui était le plus proche parent après lui, lui abandonnant ainsi le droit de rachat. Boaz acheta alors la terre d’Elimélek et prit de ce fait Noémie, mais comme Noémie avait passé l’âge d’enfanter, c’est Ruth, sa belle-fille veuve, qui devint la femme de Boaz afin d’élever un enfant pour le nom d’Elimélek. À la naissance de l’enfant, Obed, les voisines dirent : “ Un fils est né à Noémie ”, car elles considéraient l’enfant comme le fils d’Elimélek et de Noémie. Boaz et Ruth accomplirent un service pour Jéhovah, le nom donné à leur fils signifiant “ Serviteur, Quelqu’un qui sert ”. Jéhovah bénit cette action puisqu’Obed devint l’ancêtre de David et figure ainsi dans l’ascendance directe de Jésus Christ – it-2 Mariage léviratique


    Retirer ou oter la sandale d’un homme qui refusait de consommer le mariage léviratique confirmait donc qu’il avait renoncé à sa position et à son droit d’engendrer un héritier pour son frère décédé. Cela était honteux


    Boaz a respecté scrupuleusement la disposition que Jéhovah avait instaurée


    L’homme ne dit pas au juste comment il ‘ruinerait son propre héritage’, mais s’il dépensait de l’argent pour acheter le champ, il diminuerait sa fortune. De plus, c’est le fils de Ruth, et non pas un des fils qu’il a peut-être déjà, qui recevra ce champ.


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    De la moisson des orges en avril jusqu’à celle des blés en juin, Ruth glane dans les champs de Boaz. Les semaines passent. Noémie pense sans doute à ce qu’elle pourrait faire pour sa belle-fille. En Moab, elle était convaincue qu’elle ne pourrait jamais aider Ruth à se remarier (Ruth 1:11-13). Mais maintenant, elle n’en est plus si sûre. « Ma fille, dit-elle un jour à Ruth, ne dois-je pas chercher pour toi un lieu de repos ? » (Ruth 3:1). La coutume à l’époque veut que les parents trouvent un conjoint pour leurs enfants. Noémie désire par conséquent procurer à Ruth, qui est devenue comme une fille pour elle, « un lieu de repos », autrement dit la sécurité et la protection qu’offrent un foyer et un mari. Que peut-elle bien faire ?

    Noémie prépare donc un plan d’action. On imagine que Ruth ouvre tout grand les yeux lorsque sa belle-mère lui en parle. La Loi de Jéhovah est un peu nouvelle pour elle. La jeune femme ne connaît pas encore toutes les coutumes des Israélites. Mais comme elle a beaucoup de respect pour Noémie, elle l’écoute très attentivement. Ce que Noémie lui conseille de faire lui semble peut-être étrange, gênant, voire humiliant. Pourtant, Ruth accepte humblement : « Tout ce que tu me dis, je le ferai » (Ruth 3:5).

    Les jeunes ont parfois du mal à écouter l’avis de ceux qui sont plus âgés et plus expérimentés. Ils pensent souvent que ceux qui sont plus vieux ne comprennent pas vraiment leurs difficultés. L’exemple d’humilité de Ruth nous rappelle qu’il est de notre intérêt d’écouter quelqu’un de sage qui nous aime et qui veut notre bien – ia p44


    Sur l’aire de battage - Le travail touche à sa fin. Boaz supervise le vannage de son grain. Après avoir mangé avec appétit, il s’allonge près du grand tas de céréales. Apparemment, cette pratique courante permet de protéger la récolte contre les voleurs. Boaz s’est installé pour la nuit. C’est le moment de mettre à exécution le plan de Noémie. Ruth s’approche. Son cœur bat à toute vitesse. L’homme dort profondément. Comme Naomi le lui a demandé, elle découvre les pieds de Boaz et se couche là. Le temps passe. Cette attente doit lui sembler une éternité. Enfin, vers minuit, Boaz s’étire. Tremblant de froid, il se redresse, sûrement pour recouvrir ses pieds. Mais il se rend compte que quelqu’un est près de lui. « Voyez, une femme était couchée à ses pieds ! » dit le récit (Ruth 3:8).

    « Qui es-tu ? » demande Boaz. Une voix sans doute tremblante répond : « Je suis Ruth, ton esclave ; tu dois étendre sur ton esclave le pan de ton vêtement, car tu es racheteur » (Ruth 3:9). Lorsque Boaz finit par se réveiller, l’action symbolique de Ruth lui permet certainement de comprendre la signification de sa requête, car il ‘ étend le pan de son vêtement sur son esclave ’. Par son geste, Ruth fait prendre conscience à ce Judéen âgé qu’il a une responsabilité en tant que racheteur, puisqu’il est un parent de Mahlôn, son mari décédé. Ruth a agi selon les coutumes de l’époque, disparues depuis longtemps. Juger ce qu’elle a fait en fonction des valeurs perverties d’aujourd’hui n’a donc pas de sens. La réaction de Boaz montre clairement que pour lui l’attitude de Ruth était tout à fait pure et honorable.

    Se coucher aux pieds de quelqu’un. Quand Ruth voulut rappeler à Boaz sa position de racheteur, elle vint de nuit et se coucha à ses pieds après les avoir découverts. Quand il se réveilla, elle lui dit : “ Je suis Ruth ton esclave ; tu dois étendre sur ton esclave le pan de ton vêtement, car tu es racheteur. ” Elle montrait ainsi qu’elle était disposée à contracter un mariage léviratique (Le mot français « lévirat » vient d’un mot latin qui veut dire « beau-frère ». Le mariage léviratique était une coutume qui voulait qu’un homme se marie avec la veuve de son frère si celui-ci était mort sans avoir eu de fils. On considérait que les enfants qui naissaient de cette union étaient les descendants de son frère décédé. Cette coutume a plus tard été intégrée à la Loi mosaïque). — Ruth 3:6-9. – ia p45

    Le ton doux et apaisant de Boaz rassure probablement Ruth : « Bénie sois-tu de Jéhovah, ma fille. Tu as montré ta bonté de cœur encore mieux la deuxième fois que la première, en ne courant pas après les jeunes gens, qu’ils soient d’humble condition ou riches » (Ruth 3:10). Il est évident que, aux yeux de Boaz, les manières d’agir de Ruth étaient tout à fait pures. C’est en effet « la deuxième fois » que Ruth fait preuve d’amour fidèle. « La première », c’est lorsqu’elle est partie en Israël avec Naomi pour prendre soin d’elle. Boaz est conscient qu’une jeune femme comme Ruth aurait très bien pu se chercher un mari beaucoup plus jeune, riche ou pauvre. Au lieu de cela, elle veut faire du bien non seulement à Noémie, mais aussi au mari décédé de Naomi. Elle souhaite perpétuer le nom d’Élimélek. Pas étonnant que Boaz soit impressionné par cette jeune femme qui fait passer les intérêts des autres avant les siens 

    Boaz poursuit : « Et maintenant, ma fille, n’aie pas peur. Tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car tout le monde dans la porte de mon peuple sait que tu es une excellente femme » (Ruth 3:11). La voix de Ruth a dû laisser transparaître une certaine anxiété, ce qui a incité Boaz à la rassurer en ces termes : “ Maintenant, ma fille, n’aie pas peur. Tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car tout le monde dans la porte de mon peuple sait que tu es une excellente femme. ” Il se réjouit à l’idée d’épouser Ruth. Peut-être qu’il n’est pas totalement surpris par cette demande de rachat. Cela dit, Boaz est quelqu’un de droit. Il ne va pas agir uniquement selon sa préférence. Il informe Ruth qu’il existe un racheteur plus proche que lui dans la famille du mari de Noémie. Il va tout d’abord aller voir cet homme pour lui proposer d’épouser Ruth.

    Quelle satisfaction pour Ruth d’entendre de la bouche de Boaz qu’elle est connue parmi le peuple comme “ une excellente femme ” ! Il y a de grandes chances pour que son empressement à connaître Jéhovah et à le servir ait largement contribué à cette réputation. Elle a également fait preuve d’une grande bonté et de beaucoup de sensibilité envers Noémie et son peuple en s’adaptant volontiers à un mode de vie et à des coutumes qui lui étaient étrangères. Pour imiter la foi de Ruth, nous chercherons à témoigner un profond respect à nos semblables quelles que soient leurs habitudes de vie et leurs coutumes. Cela nous vaudra certainement une bonne réputation. – TG2012  1/10 p23

    Ruth 3:11 — Qu’est-ce qui valait à Ruth sa réputation d’“ excellente femme ” ? Ruth était admirée non pour une ‘ parure extérieure qui consiste à se tresser les cheveux ’ ou à “ mettre des ornements en or ou bien à porter des vêtements de dessus ”. Non, c’était en raison de “ la personne cachée du cœur ”, sa fidélité et son amour, son humilité, son application au travail et son abnégation. Toute femme qui craint Dieu et souhaite se forger une réputation semblable à celle de Ruth doit s’efforcer de cultiver ces qualités – TG2010/4

    Boaz demande à Ruth de se recoucher et de se reposer jusqu’au matin. Elle pourra alors rentrer chez elle sans être remarquée. Il souhaite protéger la réputation de Ruth ainsi que la sienne ; les gens pourraient les accuser d’avoir commis un acte immoral. Ruth se recouche donc aux pieds de Boaz. Elle est certainement plus détendue maintenant qu’elle a reçu de lui une réponse si gentille. Puis, avant le lever du jour, elle se lève. Boaz remplit la cape de Ruth d’une bonne mesure d’orge, et elle retourne à Bethléhem (Ruth 3:13-15).

    Quelle satisfaction pour Ruth de repenser à ce que Boaz lui a dit ! Elle est connue parmi le peuple comme « une excellente femme ». Il y a de grandes chances que son vif désir de connaître Jéhovah et de le servir y soit pour quelque chose. Elle a également fait preuve d’une grande bonté et de beaucoup de sensibilité envers Naomi et son peuple, notamment en s’adaptant volontiers à un nouveau mode de vie et à des coutumes qui lui étaient étrangères. Pour imiter la foi de Ruth, respectons profondément nos semblables, quels que soient leurs modes de vie et leurs coutumes. Cela nous vaudra certainement une bonne réputation.

    Ruth 3:14 — Pourquoi Ruth et Boaz se sont-ils levés avant l’aurore ? Ce n’était pas pour tenir secret un acte immoral qui aurait eu lieu durant la nuit. Les actions de Ruth durant cette nuit correspondaient apparemment à ce que prévoyaient les usages lorsqu’une femme souhaitait que s’exerce le lévirat. Elle a agi en conformité avec les recommandations de Naomi. Qui plus est, la réponse de Boaz montre clairement qu’il ne voyait aucun mal dans l’attitude de Ruth (Ruth 3:2-13). Il semble que Ruth et Boaz se soient levés tôt pour ne donner à personne des raisons de répandre des rumeurs sans fondement.

    Le lévirat - Le mot français « lévirat » vient d’un mot latin qui veut dire « beau-frère ». Le mariage léviratique était une coutume qui voulait qu’un homme se marie avec la veuve de son frère si celui-ci était mort sans avoir eu de fils. On considérait que les enfants qui naissaient de cette union étaient les descendants de son frère décédé. Cette coutume a plus tard été intégrée à la Loi mosaïque

    Ruth 3:15 — Qu’indique le fait que Boaz ait donné à Ruth six mesures d’orge ? Ce geste laissait peut-être entendre que, de la même façon que six journées ouvrées étaient suivies d’un jour de repos, Ruth connaîtrait bientôt un jour de repos. Boaz allait veiller à ce qu’elle ait “ un lieu de repos ” dans la maison de son mari (Ruth 1:9 ; 3:1). Mais il se peut aussi que les six mesures d’orge aient correspondu au poids maximum que Ruth était en mesure de porter sur sa tête.

    Lorsque Ruth arrive, Naomi lui demande : « Qui es-tu ma fille ? » Pourquoi cette question ? Peut-être parce qu’il fait encore sombre ou qu’elle souhaite savoir si la situation de Ruth est sur le point de changer et si un mariage se prépare. Ruth raconte immédiatement à sa belle-mère tout ce qui s’est passé. Elle lui montre aussi la belle quantité d’orge que Boaz lui a offerte (Ruth 3:16, 17).

    Naomi conseille à Ruth de rester tranquillement à la maison ce jour-là au lieu d’aller glaner. Elle affirme : « Cet homme n’aura de repos qu’il n’ait terminé l’affaire aujourd’hui même » (Ruth 3:18).

    Naomi ne s’est pas trompée. Boaz se rend à la porte de la ville, où les anciens ont l’habitude de se réunir. Il attend que le parent le plus proche d’Élimélek passe par là. Devant témoins, Boaz lui offre la possibilité d’être le racheteur et d’épouser Ruth. Mais l’homme refuse parce qu’il a peur de ruiner son propre héritage. Boaz annonce alors à tous qu’il sera le racheteur : il achètera tout ce qui appartenait à Élimélek et épousera Ruth, la veuve de Malhôn, qui était fils d’Élimélek. Il explique qu’il désire ainsi « faire se lever le nom du mort sur son héritage » (Ruth 4:1-10). C’est véritablement un homme droit qui fait passer les intérêts des autres avant les siens.

    Ruth se marie avec Boaz. Le récit ajoute : « Jéhovah lui accorda de concevoir et elle mit au monde un fils. » Les femmes de Bethléhem reconnaissent que Noémie est bénie et que Ruth vaut mieux pour elle que sept fils. Le fils de Ruth sera un ancêtre du célèbre roi David (Ruth 4:11-22). Et David sera un ancêtre de Jésus Christ (Mat. 1:1).

    Ruth a vraiment été bénie. Noémie aussi. Elle a en effet participé à l’éducation de l’enfant comme si c’était le sien. Les exemples de ces deux femmes nous rappellent que Jéhovah remarque tous ceux qui le servent fidèlement parmi son peuple et qui humblement travaillent dur pour prendre soin de leur famille. Comme le montre l’histoire de Boaz, de Noémie et de Ruth, il récompense toujours les hommes et les femmes de foi. –ia p45

    Le lendemain matin, Boaz appelle “ un tel ”, un parent plus proche de Noémie. Devant les habitants et les anciens de la ville, Boaz déclare : ‘ J’ai pensé que je devais t’informer de ton droit de racheter à Noémie la parcelle de terre qui appartenait à son mari, Elimélek, car elle doit la vendre. La rachèteras-tu ? Sinon, je ferai le rachat. ’ Sur ce, un tel lui dit qu’il fera le rachat. — Ruth 4:1-4.

    Mais un tel va être surpris. En effet, Boaz le prévient devant tous les témoins : “ Le jour où tu achèteras le champ de la main de Noémie, c’est aussi de Ruth la Moabite, la femme du mort, que tu devras l’acheter, pour faire se lever le nom du mort sur son héritage. ” Craignant de dilapider son propre héritage, le parent proche perd son droit de rachat quand il répond : “ Je ne peux pas faire le rachat. ” — Ruth 4:5, 6.

    Selon la coutume, celui qui refusait un rachat devait ôter sa sandale et la donner à son compagnon. Quand donc le racheteur dit à Boaz : “ Achète-le pour toi ”, il ôte sa sandale. Boaz déclare alors aux anciens et à tout le peuple : “ Vous êtes témoins aujourd’hui que j’achète bel et bien de la main de Noémie tout ce qui appartenait à Elimélek et tout ce qui appartenait à Kiliôn et à Mahlôn. Et aussi Ruth la Moabite, la femme de Mahlôn, oui je l’achète pour moi comme femme, pour faire se lever le nom du mort sur son héritage [...]. Vous êtes témoins aujourd’hui. ” — Ruth 4:7-10.

    Tout le peuple qui était dans la porte dit à Boaz : “ Que Jéhovah accorde à la femme qui entre dans ta maison d’être comme Rachel et comme Léa, qui ont toutes deux bâti la maison d’Israël ; et toi, montre ta valeur en Éphratha et fais-toi un nom remarquable dans Bethléhem. ” — Ruth 4:11, 12.

    Avec la bénédiction du peuple, Boaz prend Ruth pour femme. Elle lui donnera un fils du nom d’Obed, et c’est ainsi qu’elle et Boaz deviendront des ancêtres du roi David et donc de Jésus Christ. Alors les femmes se mettent à dire à Naomi: “Béni soit Jéhovah, qui ne t’a pas laissé manquer aujourd’hui de racheteur, pour que son nom soit proclamé en Israël! Et il est devenu celui qui rétablit ton âme et qui aura à sustenter ta vieillesse, car ta belle-fille l’a enfanté, elle qui t’aime et qui vaut mieux pour toi que sept fils naturels.” Transportée de joie, Noémie met l’enfant sur son sein et lui sert de nourrice. Ruth 4:13-16  - TG2003 15/4 p25

    “Un fils est né à Noémie”, disent les voisines. Elles considèrent l’enfant comme le fils d’Elimélek et de sa veuve. Et pourquoi pas? Ruth est devenue la femme de Boaz à la place de Noémie, qui est âgée, conformément à la loi du lévirat. Boaz et Ruth ont donc servi Jéhovah. Notons en passant que les voisines appellent l’enfant du nom d’“Obed”, qui signifie “serviteur” ou “celui qui sert”. Il est l’héritier légal de la maison d’Elimélek le Judéen. Il est plus tard devenu le grand-père du roi David — Ruth 4:17. Imagine la joie que Noémie devait ressentir quand elle tenait le petit Obed dans ses bras ! Elle devait certainement remercier Jéhovah de tout son cœur. Mais le meilleur est encore à venir pour Noémie et Ruth. Lors de la résurrection, elles découvriront qu’Obed a été un ancêtre du Messie, Jésus Christ !

    La leçon pour nous ? Quand nous rencontrons des épreuves, il peut nous arriver de nous sentir découragés et même d’avoir le cœur brisé. Et la situation peut être encore plus difficile si nous avons l’impression qu’il n’y a pas de solution à nos problèmes. Dans ces moments-là, comptons entièrement sur notre Père céleste et restons proches de nos frères et sœurs. Jéhovah ne fera peut-être pas disparaître nos épreuves. Il n’a pas ressuscité le mari et les fils de Noémie. Mais il nous aidera à endurer, par exemple en incitant nos compagnons à nous manifester un amour fidèle

    Plusieurs mois ont passé depuis que Boaz a dit à Ruth: “Que Jéhovah récompense ta façon d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah!” (Ruth 2:12). Maintenant, en engendrant Obed, Boaz est devenu un instrument de la bénédiction qu’il avait souhaitée à la jeune Moabite. Plus tard, Obed, descendant de Juda par Pérès, Hesron, Ram, Amminadab, Nahschon, Salmon et Boaz, aura lui-même un fils du nom de Jessé qui deviendra le père de David, deuxième roi d’Israël. — Ruth 4:18-22.

    Cette histoire authentique prouve que Jéhovah dirigeait le choix des individus qui devaient préserver la plus importante lignée humaine, celle qui allait aboutir au Messie, Jésus Christ. Certes, les femmes israélites mariées aux hommes de la tribu de Juda pouvaient espérer contribuer à la lignée humaine du Messie. Mais le fait qu’une Moabite eut ce privilège illustre bien le principe selon lequel “cela dépend, non pas de celui qui souhaite ni de celui qui court, mais de Dieu qui a pitié”. (Rom. 9:16.) Ruth a choisi Jéhovah pour Dieu et celui-ci dans sa grande pitié, lui a accordé “un salaire parfait” en permettant que cette humble femme devienne un maillon de la chaîne humaine des ancêtres du Messie. —

    Tout au long de ce récit, depuis sa première salutation bienveillante à l’adresse des travailleurs jusqu’au moment où il a accepté la responsabilité de perpétuer le nom de famille d’Elimélek, Boaz s’est montré un homme remarquable, un homme d’action et de décision, néanmoins maître de lui-même et intègre, qui avait la foi. De plus, il était généreux et bon, moralement pur et il obéissait sans réserve aux commandements de Jéhovah.

    Ruth est un modèle d’amour pour Jéhovah, d’amour fidèle envers Naomi, ainsi que de zèle et d’humilité. On comprend pourquoi on la considérait comme “ une excellente femme ”. Elle ne mangeait pas “ le pain de la paresse ”. Grâce à son dur travail, elle avait de quoi partager avec sa belle-mère dans le besoin. En s’occupant de Noémie, Ruth a certainement goûté au bonheur de donner. - TG2003 15/4 p25

    Ce “salaire parfait” que Dieu accorda à la fidèle Ruth doit très certainement inciter les gens réfléchis à s’approcher de Jéhovah avec une foi absolue, confiants qu’il existe et qu’il “se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent réellement”. (Héb. 11:6.) Oui, le livre de Ruth représente Jéhovah comme un Dieu d’amour qui intervient en faveur de ceux qui se sont voués à lui. De plus, il prouve que le dessein de Dieu n’échoue jamais. Par conséquent, nous pouvons et nous devons adopter la même attitude d’esprit que David, qui déclara: “Nous pousserons des cris joyeux à cause de ton salut, et au nom de notre Dieu nous élèverons nos bannières. Que Jéhovah accomplisse toutes tes demandes! À présent je sais que Jéhovah sauve assurément son oint. Il lui répond de ses saints cieux par les puissants actes sauveurs de sa droite.” — Ps. 20:5, 6.

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