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misette

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  1. Perles spirituelles - Semaine du 23 Octobre - Job 8 - 10.docx Perles spirituelles - Semaine du 23 Octobre - Job 8 - 10.pdf Perles spirituelles (10 min) : Job 8 - 10 Job 9:32 : Que faire si un passage biblique que nous ne comprenons pas nous arrête ? (w10 15/10 6-7 § 19-20). « Car il n’est pas un homme comme moi pour que je lui réponde, pour que nous allions en justice ensemble.» 19 Que retenir de ce que nous avons examiné ? Qu’il faut laisser les Écritures façonner notre compréhension de “ la pensée de Jéhovah ”. Nous ne devrions jamais juger Jéhovah d’après notre vision limitée des choses, nos critères ou notre mode de pensée. Job a reconnu : “ [Dieu] n’est pas un homme comme moi pour que je lui réponde, pour que nous venions ensemble en jugement. ” (Job 9:32). Quand nous commençons à pénétrer la pensée de Jéhovah, nous nous sentons poussés à nous exclamer, comme Job : “ Voyez ! Ce sont là les bords de ses voies, et quel murmure de la chose a-t-on entendu à son sujet ! Mais son puissant tonnerre, qui peut montrer qu’il le comprend ? ” — Job 26:14. 20 Que faire quand, au cours de notre lecture de la Bible, un passage nous arrête parce que la pensée de Jéhovah nous semble difficile à saisir ? Livrons-nous à des recherches et, si nous ne trouvons pas d’explications satisfaisantes, considérons que nous avons là l’occasion de jauger notre confiance en Dieu. Rappelons-nous que certains passages nous offrent la possibilité de manifester notre foi dans ses qualités. Admettons humblement que nous ne comprenons pas tout ce que Jéhovah fait (Eccl. 11:5). Nous souscrirons alors volontiers aux paroles de l’apôtre Paul : “ Ô profondeur de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont inscrutables et ses voies introuvables ! Car ‘ qui est parvenu à connaître la pensée de Jéhovah, ou qui est devenu son conseiller ’ ? Ou : ‘ Qui lui a donné le premier, pour devoir être payé de retour ? ’ Parce que c’est de lui, et par lui, et pour lui que sont toutes choses. À lui la gloire pour toujours. Amen. ” — Rom. 11:33-36. - w10 15/10 6-7 § 19-20 La prise en compte du contexte d’une phrase facilite sa compréhension. C’est pourquoi, lorsqu’on étudie un verset biblique, il est toujours sage de l’analyser dans son contexte pour mieux saisir la pensée du rédacteur. Fais des recherches. À l’aide des outils disponibles, nous pourrions rechercher les renseignements suivants : ▪ Qui a rédigé cette partie des Écritures ? ▪ Où et quand a-t-elle été écrite ? ▪ Quels évènements importants se sont produits à l’époque où ce livre a été écrit ? De telles informations sur le contexte peuvent faire apparaître des leçons qui ne sont pas visibles à la première lecture. Index Bible À mesure que les prophéties bibliques s’accomplissent, notre compréhension des Écritures s’affine. Nous pourrions cependant estimer qu’un certain éclaircissement se fait attendre. Si une explication ne nous est pas fournie au moment où nous le jugerions approprié, sommes-nous disposés à attendre ? Souvenons-nous que Jéhovah a jugé bon de révéler le “ saint secret du Christ ” petit à petit, et sur une durée d’environ 4 000 ans (Éphésiens 3:3-6). Avons-nous donc la moindre raison de nous impatienter ? Doutons-nous qu’un “ esclave fidèle et avisé ” ait été établi pour donner aux serviteurs de Jéhovah “ leur nourriture en temps voulu ” ? (Matthieu 24:45.) Pourquoi nous priver de la joie qui vient de Dieu sous prétexte que nous ne comprenons pas encore tout ? Rappelons-nous : c’est Jéhovah qui décide quand et de quelle manière il révèle ‘ ses affaires confidentielles ’. — Amos 3:7. – TG2000 1/9 p12 Attardez-vous sur les passages difficiles et leur explication. Réservez-vous suffisamment de temps pour bien comprendre ce que vous étudiez. Il se peut que vous tombiez sur des questions très intéressantes qui demandent des recherches. Regardez dans un dictionnaire le sens des mots que vous ne connaissez pas. Penchez-vous sur les notes et les renvois à d’autres versets. Plus vous comprendrez et appliquerez ce que vous lisez, plus vous vous régalerez de la Parole de Dieu. - TG2011 15/5 p4 Le cas d’une sœur qui a suivi les cours de l’École de Galaad a déclaré : En présence d’un verset difficile, nous considérions : 1) le contexte, 2) les circonstances ayant entouré sa rédaction, 3) le sens de certains mots clés du texte. Nous nous demandions sans cesse: ‘Qu’est-ce que cela nous apprend concernant Jéhovah et ses qualités?’ Nous nous sommes aperçus qu’il y avait toujours quelque chose qui nous renseignait sur sa personne.” – TG1987 1/ 4 p6 Même si nous ne comprenons pas un passage biblique, nous continuerons à faire confiance à Jéhovah et à faire preuve de foi dans ce qu’il nous a partagé et ce qu’il nous a laissé dans les Écritures. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Mettons notre confiance en Dieu, et non dans les richesses - Bildad a soulevé des questions au sujet de la confiance de Job, en laissant entendre que ce dernier avait oublié Dieu et qu’il avait mis sa confiance ailleurs (Job 8:13, 14). Toutefois, bien que Job ait reçu de nombreux biens matériels, il ne mettait pas sa confiance en eux. Son intégrité n’a pas du tout été ébranlée lorsqu’il a perdu toutes ses possessions. Et nous? Est-ce en Jéhovah que nous avons mis notre confiance, ou dans nos possessions matérielles? Si nous devions être pesés sur une balance exacte, ce à quoi Job aspirait, Dieu nous trouverait-il intègres dans ce domaine? Notre principal souci dans la vie est-il de demeurer intègres afin de permettre à Jéhovah de répondre aux provocations de Satan? Ou sommes-nous très accaparés par le désir de plaisirs et de biens matériels? Comme il serait souhaitable que nous imitions Job et que nous réjouissions le cœur de Jéhovah en mettant notre confiance en lui, et en évitant d’accorder une importance excessive à notre propre personne et aux biens matériels que nous pouvons acquérir! À condition de s’en remettre à lui et d’accorder la première place aux intérêts du Royaume, Jéhovah nous promet qu’il ne nous quittera ni ne nous abandonnera jamais. — TG1986 1/3 §15,16 Si nous, chrétiens, permettons au monde de nous entraîner de nouveau dans son “bourbier de débauche”, nous risquons d’être engloutis spirituellement. Cela peut débuter par la simple curiosité. Peut-être commencerons-nous à nourrir notre esprit et notre cœur de pensées impures propres au monde par le moyen de lectures et de divertissements condamnés par les Écritures. La Parole de Dieu nous exhorte à être “des tout-petits quant à la malice” en ne cherchant pas à connaître les choses impures ou mauvaises. Cependant, notre curiosité pourrait nous entraîner dans un tourbillon de corruption et nous risquerions d’arriver à la conclusion insensée que nous sommes assez mûrs ou assez forts spirituellement pour éviter de nous souiller. Devenant orgueilleux, nous n’accepterons peut-être pas que quelqu’un d’autre, pas même Dieu, ‘nous dise ce que nous devons faire’. Les conséquences seront alors désastreuses, car personne ne peut défier Dieu en rejetant obstinément son conseil et “s’en tirer indemne”. — Job 9:1-4. – TG1984 15/1 §9 Jéhovah Dieu ne laissera les coupables impunis ni qu’il ferme les yeux sur les transgressions flagrantes de ses commandements. Sa Parole déclare : “Jéhovah est un Dieu qui réclame un attachement exclusif et qui se venge ; Jéhovah se venge et est enclin à la fureur. Jéhovah se venge de ses adversaires, et il a du ressentiment contre ses ennemis. Jéhovah est lent à la colère et grand par la force, et Jéhovah ne se retiendra nullement de punir.” (Nahum 1:2, 3). “ Il est sage de cœur et extrêmement puissant. Qui peut lui résister et s’en sortir indemne ?” (Job 9:4). Même ceux qui se disent membres de son peuple mais se rendent coupables de transgression, ne resteront pas impunis. Si quelqu’un essaie de cacher son péché, Dieu ne lui épargnera pas les tourments d’une conscience coupable. David en fit l’expérience. Il écrivit : “Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée ; car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi, ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été.” — Ps. 32:3, 4. – TG1973 15/10 ‘La grandeur de Jéhovah est inscrutable.’ Aussi imposant soit-il, sa grandeur réside dans le genre de Dieu qu’il est. En effet, les choses qu’il a créées sont trop merveilleuses pour que nous puissions les comprendre, et nous sommes nous-mêmes ‘faits d’une manière merveilleuse’. (Psaume 139:14; Job 9:10 « il fait des choses grandes et inscrutables, d’innombrables choses prodigieuses » En outre, de quelle grandeur Jéhovah ne témoigne-t-il pas dans ses façons d’agir! Il tient fidèlement ses promesses et révèle avec amour ses desseins. Pourtant, nous ne saurons jamais tout sur Dieu. Durant toute l’éternité, nous pourrons apprendre à mieux le connaître, lui, sa création et ses desseins. — TG1990 15/9 §7 Ceux qui perdent la foi dans la venue du jour de jugement divin commettent une grave erreur. De quelle façon ? En cessant de croire fermement que “ le grand jour de Jéhovah ” est proche, ils contestent en réalité la capacité de Dieu à être fidèle à ses promesses. Or, personne ne peut contester à bon droit la fidélité de Dieu (Job 9:12 Quand il saisit quelque chose, qui peut lui résister ? Qui peut lui dire : “Que fais-tu ?” Il convient plutôt de se poser cette question pertinente : ‘ Resterai-je fidèle ? ’ C’est précisément l’idée que Jésus aborde en conclusion de son exemple – TG2006 15/12 p25 §14 Il se peut qu’à l’instar de Job nous ne gardions pas toujours le bon point de vue. Quelqu’un qui souffre beaucoup ou qui est déprimé pourrait dire: ‘Pourquoi Dieu m’afflige-t-il ainsi? Pourquoi permet-il une telle chose?’ Cette personne pourrait même en venir à se demander: ‘À quoi bon servir Dieu?’ Ignorant ce qui lui valait ses souffrances, Job doutait de l’utilité immédiate de vivre selon la justice, du fait que le juste semblait souffrir autant, sinon plus, que le méchant (Job 9:22 « Il n’y a aucune différence. C’est pourquoi je dis : “Il supprime l’innocent comme le méchant.”). D’après Élihu, Job avait dit: “Que me sert mon innocence? Qu’ai-je de plus que si j’avais péché?” (Job 35:3). Mais nous ne pouvons pas nous permettre de nous laisser tellement absorber par nos problèmes personnels que nous en viendrions à perdre le bon point de vue et à douter de l’utilité de servir Dieu. – TG1986 1/10 §10 Job déclara fort justement: “La terre a été livrée en la main du méchant.” (Job 9:24). Nous traversons actuellement l’époque la plus décisive de toute l’histoire humaine. Pourquoi cela? Parce qu’il s’agit des “derniers jours” de la domination démoniaque de Satan sur la terre. Rien d’étonnant si, sous l’influence de Satan, ‘les hommes méchants et les imposteurs progressent toujours plus vers le pire, égarant et étant égarés’. De plus, les persécutions, les injustices, les actes de cruauté, la criminalité, les difficultés économiques, les maladies incurables, les angoisses du grand âge, les dépressions et autres problèmes peuvent nous préoccuper sérieusement. – TG1995 1/1 p5-10 §1 Les créatures ailées glorifient Jéhovah - Les aigles peuvent dépasser les 130 kilomètres-heure. Job a comparé la vie à un aigle à la recherche d’une proie, en raison de la vitesse à laquelle elle passe (Job 9:25, 26 Maintenant, mes jours sont plus rapides qu’un coureur ; ils s’enfuient sans voir le bien. 26 Ils glissent comme des bateaux de roseaux, comme des aigles qui s’abattent sur leur proie »). Dieu nous donne la force d’aller de l’avant, comme si nous étions sur les ailes apparemment infatigables d’un aigle (Isaïe 40:31). Quand il vole, l’aigle tire parti des courants thermiques, c’est-à-dire des colonnes d’air chaud ascendant. Il s’élève en spirale dans une colonne, se laissant porter par le courant. Quand il atteint une certaine hauteur, il plane jusqu’à un autre courant thermique, de sorte qu’il peut rester dans les airs des heures durant, avec une déperdition minimale d’énergie. – TG2006 15/1 p13 Job 9:25 « Maintenant, mes jours sont plus rapides qu’un coureur ; ils s’enfuient sans voir le bien. » Ce verset met en évidence que la vie est éphémère et passe vite, comme un coureur qui se déplace rapidement. Cela nous laisse avec une grande leçon : l’importance de profiter de notre temps et d’apprécier chaque jour que nous passons de la meilleure façon. Confiez-vous à un ami mûr en qui vous avez confiance. La Bible affirme : “ Un véritable compagnon aime tout le temps et c’est un frère qui est né pour les jours de détresse. ” (Proverbes 17:17). En plein désarroi, le juste Job s’est épanché. Éprouvant du “ dégoût pour [s]a vie ”, il s’est exclamé : “ Je veux exhaler mon inquiétude pour moi. Je veux parler dans l’amertume de mon âme ! ” (Job 10:1). Vous confier à quelqu’un peut apaiser votre angoisse et vous permettre d’envisager vos problèmes sous un autre angle. Mais n’est-il pas mal pour un chrétien de désirer la mort? Souvenez-vous de ce que Job ressentait lorsqu’il était abattu? Il souffrait d’une maladie cruelle, il était harcelé par ses prétendus amis et il croyait que Jéhovah l’avait abandonné. Aussi gémit-il: “Mon âme éprouve assurément du dégoût pour ma vie.” (Job 10:1; 14:13). À ses yeux, la mort était un moyen d’échapper à ses souffrances et de retrouver la paix. Elle ne lui apparaissait plus comme une ennemie, bien qu’elle en soit objectivement une. Si Job avait décidé de prendre les choses en main et d’attenter à ses jours pour mettre fin à son supplice, c’est alors qu’il aurait commis un péché grave. Mais quand quelqu’un est désespéré, malheureux, ou en proie à un grand trouble affectif, il ne peut pas toujours maîtriser les pensées qui lui viennent à l’esprit. Toutefois, si nous nous surprenions à songer continuellement à la mort ou à l’appeler sans cesse, il nous faudrait considérer ces symptômes comme un signal d’alarme. Il serait grand temps de faire quelque chose. . Mais quoi? Demander de l’aide – TG1983 1/11 La confusion, la colère et le défaitisme sont des réactions tout à fait normales quand la souffrance s’empare de nous ou d’un être cher. Mais sachez que Jéhovah comprend nos sentiments. À l’exemple des hommes fidèles du passé, nous pouvons lui ouvrir notre cœur et lui confier nos doutes et nos inquiétudes Job 10:1-3 « J’ai ma vie en horreur. Je veux donner libre cours à mes plaintes. Je veux parler dans ma détresse amère ! 2 Je dirai à Dieu : “Ne me déclare pas coupable. Dis-moi pourquoi tu me combats. 3 Retires-tu un avantage à opprimer, à mépriser l’œuvre de tes mains tout en favorisant les projets des méchants ? ». Jéhovah ne fera pas forcément disparaître nos épreuves de façon miraculeuse, mais, en réponse à nos prières sincères, il nous accordera la sagesse et la force pour les supporter. Nous comprendrons mieux jusqu’à quel point nous pouvons être influencés, si nous nous souvenons des paroles suivantes que Job adressa à Jéhovah : “Souviens-toi que tu m’as façonné comme de l’argile.” (Job 10:9). Tout comme l’argile peut être malaxée et modelée, nous pouvons être impressionnés et influencés par la fréquentation assidue d’autres personnes. C’est ce que reconnut Salomon lorsqu’il déclara : “Celui qui fréquente les sages devient sage, mais celui qui se plaît avec les insensés s’en trouve mal.” (Prov. 13:20). Il est donc important que nous choisissions avec soin nos fréquentations pour que celles-ci exercent une bonne influence sur nos décisions. – TG1969 15/7 §5 Au juste Job, le Diable a fait subir de graves problèmes financiers, la perte d’êtres chers, l’opposition familiale, la souffrance physique et la critique injustifiée de la part de faux amis. Job est tombé dans la dépression et a pensé que Dieu l’avait abandonné (Job 10:1, 2 « « J’ai ma vie en horreur. Je veux donner libre cours à mes plaintes. Je veux parler dans ma détresse amère ! 2 Je dirai à Dieu : “Ne me déclare pas coupable. Dis-moi pourquoi tu me combats »). Si aujourd’hui Satan n’est pas systématiquement à l’origine de ce genre de difficultés, en tout cas elles fragilisent de nombreux chrétiens, et il peut en profiter. – mwbr2019/11 p1-7 Job a pu conserver son intégrité parce qu’il aimait Jéhovah, et parce que Jéhovah l’aimait et l’aidait. Il a rapporté : “ [Jéhovah,] tu as produit chez moi vie et bonté de cœur [ou, selon la note, “ amour fidèle ”], et tes soins ont gardé mon esprit. ” (Job 10:12). De plus, Job témoignait de l’amour à son prochain, conscient que celui qui refuse son amour fidèle à son semblable finit par ne plus éprouver la crainte révérencielle due au Tout-Puissant (Job 6:14). Les personnes intègres aiment Dieu et leur prochain. — TG2010 15/11 p28 §20 Un entraîneur compatissant - D’après un commentateur, une des tâches des entraîneurs de l’Antiquité consistait “ à déterminer la sorte et la quantité d’exercices spécifiquement adaptés à l’athlète et au sport qu’il pratiquait ”. Lorsqu’il nous forme, Dieu tient compte de notre situation, de nos capacités, de notre constitution et de nos limites. Bien souvent durant notre formation, nous implorons Jéhovah à l’exemple de Job : “ Souviens-toi, s’il te plaît, que tu m’as fait d’argile. ” (Job 10:9). Comment notre entraîneur compatissant réagit-il ? David dit de lui : “ Il sait bien de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière. ” — Psaume 103:14. – TG2002 1/10 p28 Job 10:13, 14 « Mais tu projetais secrètement de faire ces choses. Je sais que ces choses viennent de toi. 14 Si je péchais, tu le verrais, et tu ne m’acquitterais pas de ma faute. » Job reconnaît que Dieu voit tout, même nos erreurs. Cela peut nous rappeler et en même temps nous laisser une leçon : c'est le fait que nos actions ne passent pas inaperçues devant Jéhovah et que nous devons être conscients de nos choix et de nos actions, puisque rien n'est caché devant Jéhovah, nous ne pouvons pas le tromper.
  2. Perles spirituelles - Semaine du 16 Octobre - Esther 6 -7.docx Perles spirituelles - Semaine du 16 Octobre - Esther 6 -7.pdf Perles spirituelles (10 min) : Job 6-7 Job 6:29 : Qu’est-ce qui peut nous aider à ne pas nous tromper sur le compte de nos frères et soeurs ? (w20.04 16 § 10) « Reconsidérez la question, s’il vous plaît. Ne vous trompez pas sur mon compte. Oui, reconsidérez la question, car ma justice reste intacte.» Nous pouvons imiter Jéhovah en essayant de nous comprendre les uns les autres. Apprends à connaître tes frères et sœurs : parle avec eux avant et après les réunions, prêche avec eux et, si possible, invite-les pour un repas. Tu découvriras alors peut-être qu’une sœur qui n’a pas l’air très amicale est timide, qu’un frère que tu pensais être matérialiste est hospitalier ou qu’une mère qui arrive souvent en retard aux réunions endure l’opposition de son mari (Job 6:29). Bien sûr, nous ne voulons pas nous « mêler des affaires des autres » (1 Tim. 5:13). Mais il est bien de chercher à connaître nos frères et sœurs et de savoir ce qui a pu modeler leur personnalité. - w20.04 16 § 10 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Quand une cuisinière oublie de mettre du sel dans un plat, celui-ci peut être tellement fade que les convives refuseront d’en manger. Job disait déjà: “Les choses fades se mangeront-elles sans sel?” (Job 6:1, 6). Le sel met en valeur le goût des aliments. Or si les Écritures parlent du sel dans un sens figuré, c’est autant à cause de cette propriété que pour son pouvoir conservateur. Elles le font notamment pour décrire la façon dont le chrétien doit s’exprimer. Si les paroles des chrétiens sont “assaisonnées de sel”, non seulement elles permettront à ceux qui les écoutent de goûter toute la saveur du message biblique, mais encore elles concourront à préserver leur vie. Oui, tout comme le sel est nécessaire à la vie, de même les paroles des serviteurs de Jéhovah peuvent sauver la vie de ceux qui prêtent attention à ce qu’ils disent au sujet du dessein et du Royaume de Dieu. — TG1985 15/5 §7 Job 6:2, 3 « Si seulement ma détresse était entièrement pesée et mise avec mon malheur sur une balance ! 3 Car elle est maintenant plus lourde que le sable des mers. C’est pourquoi mes paroles ont été des propos en l’air » Job a parfois eu des « propos en l’air ». Mais il a ensuite ‘retiré’ certaines des choses qu’il avait dites. Comme Job, une personne qui vit une situation stressante peut avoir des paroles maladroites, qu’elle regrettera plus tard. Comment faut-il réagir alors ? Plutôt que de la critiquer, nous devons avoir de la compassion pour elle. Souviens-toi que Jéhovah n’avait pas prévu dans son projet que les humains soient confrontés à des problèmes stressants. On peut donc comprendre qu’un fidèle serviteur de Dieu parle sans réfléchir quand il se sent angoissé. Même s’il dit des choses fausses sur Jéhovah ou sur nous, nous ne devons pas rapidement nous irriter contre lui ou le juger. Une des meilleures manières de venir en aide à votre ami est de l’écouter lorsqu’il a envie de parler. Ne croyez pas que vous êtes obligé de répondre à tout ce qu’il dit. Prenez en compte ses propos et efforcez-vous de rester compatissant. Gardez l’esprit ouvert et évitez de tirer des conclusions hâtives ou de lui faire la morale. Soyez conscient qu’il risque de dire des choses qu’il ne pense pas et qu’il regrettera ensuite – TG2019/6 p22 §10 Job 6:2 « Si seulement ma détresse était entièrement pesée et mise avec mon malheur sur une balance ! » Job exprime ouvertement son angoisse et son désespoir. Cela montre que parfois, partager nos sentiments et nos souffrances avec les autres peut nous aider à mieux faire face à nos difficultés. Ce texte nous enseigne que nous ne devons pas avoir peur ou avoir peur de parler de nos luttes émotionnelles, car ce faisant, en plus de nous sentir mieux, nous pouvons aider la personne qui n'écoute pas à comprendre notre situation et ainsi pouvoir mieux nous aider. Job 6:2 Nous pouvons également voir que Job recherche compréhension et soutien au milieu de sa souffrance. Cela nous rappelle l’importance de faire preuve d’empathie envers ceux qui traversent des moments difficiles. Parfois, le simple fait d’être là pour écouter quelqu’un peut être d’un grand soutien Job n’était pas parfait. Il a sèchement réprimandé ses faux consolateurs et, comme il l’a plus tard reconnu, il a parlé sans réfléchir. Il a essayé de prouver qu’il était juste plutôt que de mettre en avant la justice de Dieu (Job 6:3). Cependant, même au pire de son épreuve, il a refusé de rejeter Jéhovah. Il a refusé de croire les mensonges de ses faux amis. Il s’est exclamé : « Il est impensable que je vous déclare justes ! Jusqu’à ce que je meure, je ne renoncerai pas à mon intégrité ! » (Job 27:5). Ces paroles démontrent que Job était déterminé à rester intègre, quoi qu’il arrive. Nous le pouvons aussi. En quoi es-tu concerné par l’accusation que Satan a prononcée contre Job ? En fait, il a étendu cette accusation à tous les humains. Il affirme en quelque sorte que tu n’aimes pas vraiment Jéhovah, que tu arrêterais de le servir pour sauver ta vie, et donc que tu n’es pas réellement intègre ! Que penses-tu de cette accusation ? Elle est blessante, n’est-ce pas ? Mais pense à ceci : Jéhovah a tellement confiance en toi qu’il permet à Satan de mettre à l’épreuve ton intégrité. Il est sûr que tu peux rester intègre et il t’offre ainsi une magnifique occasion de prouver que Satan est un menteur. De plus, il promet de t’y aider. Quel privilège d’avoir la confiance du Souverain de l’univers ! Comprends-tu pourquoi l’intégrité est vraiment nécessaire ? Elle nous permet de prouver que Satan est un menteur, de défendre la réputation de Jéhovah et de soutenir sa façon de diriger. – TG2019/2 p2 §9 Job 6:3 « Car elle est maintenant plus lourde que le sable des mers. C’est pourquoi mes paroles ont été des propos en l’air » Job reconnaît que ses paroles ont été hâtives, ce qui signifie qu’il a parlé sans vraiment réfléchir à ce qu’il disait. Parce que sa douleur et sa souffrance étaient si intenses qu'il exprimait ses sentiments de manière impulsive et hâtive. Cela nous enseigne que des paroles impulsives et hâtives peuvent survenir dans des moments de douleur et de détresse, et qu’il est important de les considérer attentivement. Job 6:9 « Que Dieu veuille bien m’écraser, qu’il tende la main et m’élimine ! » Job exprime le désir que Dieu mette fin à ses souffrances, révélant son désir de soulagement et de réconfort au milieu de l'affliction. Ce verset reflète la profonde souffrance et le désespoir que vivait Job. Et une leçon qui rappelle que la souffrance fait inévitablement partie de l’expérience humaine et que chacun, à un moment donné de la vie, peut se sentir submergé par la douleur et le chagrin. Job 6:9 Dans ce texte, nous voyons également que Job dirige ses pensées et ses sentiments vers Jéhovah, même dans son désespoir. Cela montre que, même dans les moments les plus difficiles de la vie, nous pouvons communiquer avec Dieu et exprimer nos émotions et nos désirs par la prière, car grâce à ce moyen de communication nous pouvons exprimer nos préoccupations et nos désirs les plus profonds à Jéhovah. Job 6:25 « Les paroles véridiques ne sont pas douloureuses ! Mais de quel profit est votre réprimande ? » Nous voyons que Job s’interroge également sur l’utilité de la correction qu’il reçoit de ses amis. Cela nous enseigne une leçon : la correction ou la critique constructive doit être formulée avec soin et empathie. Souligner simplement les erreurs de quelqu'un sans offrir de soutien ou de solutions peut ne pas être utile et causer plus de mal que de bien. C'est pourquoi nous devons faire preuve de tact lorsque nous prodiguons des encouragements et du réconfort Job ignorait les raisons de ses souffrances. Pendant un temps, il crut à tort que Dieu en était responsable (Job 6:4; 7:17-20). En proie au découragement, il pensait que le seul lieu où il éprouverait un soulagement immédiat était la tombe (Job 7:21). Là, du point de vue de ses contemporains, il serait caché, ne retournerait pas à sa maison, ne serait plus reconnu, ne reviendrait pas ni n’en aurait le moindre espoir avant le temps fixé par Dieu. Par lui-même, sans l’intervention divine, Job et tous les autres descendants d’Adam étaient dans l’impossibilité de se lever d’entre les morts. — Job 7:9, 10; Comment une connaissance exacte de Dieu a été utile à Job. Job comprenait très bien les principes de Dieu. Il connaissait vraiment Jéhovah, et cela le poussait à agir avec droiture. Par exemple, il savait qu’il ne pouvait pas dire « j’aime Dieu » et en même temps traiter les autres durement (Job 6:14). Il ne se croyait pas mieux que les autres mais se préoccupait de tous, riches et pauvres, comme s’ils étaient de sa famille. Il disait : « Celui qui m’a fait dans le ventre, ne [les] a-t-il pas fait[s] aussi ? » (Job 31:13-22). Même quand Job était riche et puissant, il n’est pas devenu orgueilleux. Peu de personnes dans sa situation se comportent ainsi aujourd’hui.Comment développer la même foi que Job. Là encore, nous devons bien connaître Jéhovah et laisser cette connaissance influencer toutes nos actions. – TG2018/2 p8 §18 La crainte de Dieu signifie se détourner du mal, mais elle implique aussi faire le bien. Ainsi Job se souciait-il avec bonté des aveugles, des boiteux et des pauvres. Il comprenait que “ quiconque refuse la bonté de cœur à son compagnon, il abandonnera aussi la crainte du Tout-Puissant ”. (Job 6:14.) Refuser la bonté de cœur, ce peut être refuser de pardonner, garder rancune. Alors que ses trois compagnons lui avaient causé bien du chagrin, Job, sur l’instruction de Dieu, pria en leur faveur. Pourrions-nous pardonner de la sorte à l’un de nos frères qui nous a peinés ? Le fait de dire une prière sincère en faveur de celui qui nous a offensés nous permettra plus facilement de surmonter le ressentiment. La crainte que Job avait de Dieu lui a valu des bénédictions qui nous donnent une idée de ‘ la bonté abondante que Jéhovah a conservée avec soin pour ceux qui le craignent ’. — TG2001 1/12 p19 §16 Parce que ses frères ne l’ont pas aidé quand il était dans le besoin, Job a comparé leur conduite à “un torrent d’hiver”. (Job 6:15.) Un tel torrent peut être très important lorsqu’il est gonflé par la fonte des glaces et des neiges. Mais, en été, alors qu’on a vraiment besoin d’eau, il est parfois asséché et incapable d’apporter un rafraîchissement aux hommes et aux bêtes. Job compara ses trois compagnons qui ne lui avaient apporté aucun réconfort véritable à un torrent d’hiver, grossi par la fonte des glaces et des neiges des montagnes, mais qui se tarit dans la chaleur de l’été (Job 6:15-17) Job 7:1 « La vie du mortel sur terre n’est-elle pas comme une corvée, et ses jours ne sont-ils pas comme ceux d’un salarié ? » — Qu’entend-on par “ corvée ” ? Job était tellement affligé qu’il a comparé la vie à une corvée, un service pénible et ardu. Le temps qu’un mort passe dans le shéol (de sa mort à sa résurrection) lui étant imposé, Job l’a comparé à une corvée. – TG2006 15/3 p14 Job a utilisé de nombreuses fois l’expression “l’homme mortel”. Il comprenait que l’homme est une âme vivante. Il rejetait la conception babylonienne selon laquelle l’homme possède une âme immortelle. Job croyait que l’homme est mortel, et que lorsqu’il meurt, il est réellement mort (Job 7:1, 17). En outre, Job dit qu’à sa mort l’homme expire . Le fait qu’il possédât le point de vue juste sur cette question fondamentale permit à Job de faire allusion à son espérance en la résurrection, son retour à la vie en tant qu’homme sur la terre. Nous remarquons que les trois faux amis de Job ont gardé le silence au sujet de la résurrection. – TG1966 15/12 §20 As-tu parfois l’impression que tes difficultés sont trop lourdes à porter ? Si oui, tu n’es pas le seul. La Bible révèle que des serviteurs fidèles de Jéhovah se sont sentis à bout de force (Job 7:7). Cependant, au lieu d’abandonner, ils ont demandé à Jéhovah de les soutenir. Ils n’ont pas été déçus, car notre Dieu « donne de la force à celui qui est épuisé » (Is. 40:29). Malheureusement, certains pensent que, face aux difficultés, le mieux est de faire une « pause spirituelle », comme si nos activités chrétiennes étaient un poids et non une bénédiction. Ils arrêtent donc de lire la Bible, d’assister aux réunions et de prêcher, exactement ce que Satan veut les voir faire. Satan sait très bien que nous devenons plus forts quand nous participons pleinement aux activités chrétiennes, et ce n’est pas ce qu’il veut. Alors si tu te sens épuisé physiquement ou moralement, ne t’éloigne pas de Jéhovah. Au contraire, rapproche-toi toujours plus de lui, car il promet de te rendre ferme et fort – TG2018/1 p7 §2,3 Job 7:9, 10 « Comme un nuage qui se dissipe et disparaît, celui qui descend dans la Tombe n’en remonte pas. 10 Il ne reviendra plus chez lui, et sa demeure ne le reconnaîtra plus » Ces déclarations indiquent-elles que Job ne croyait pas en la résurrection ? Dans ces passages, Job évoque son avenir immédiat. Que voulait-il dire au juste ? Une explication possible est que, s’il venait à mourir, ses contemporains ne le verraient plus. Ils ne s’attendraient d’ailleurs pas à ce qu’il revienne à sa maison. Job a également pu vouloir dire que personne ne peut revenir du shéol de lui-même. Le texte de Job 14:13-15 indique clairement qu’il croyait à une résurrection future TG2006 15/3 p14 Voyons comment Jéhovah est venu en aide à Job. Job a subi plusieurs épreuves terribles sur une courte période. En l’espace d’une seule journée, il a appris qu’il avait perdu tout son bétail, que ses serviteurs avaient été tués et, pire encore, que ses enfants bien-aimés étaient morts (Job 1:13-19). Peu de temps après, alors qu’il était encore accablé de chagrin, il a été frappé d’une maladie douloureuse qui lui a causé des plaies de la tête aux pieds (Job 2:7). Sa situation était tellement insoutenable qu’il s’est exclamé : « J’ai ma vie en horreur ; je n’ai plus envie de vivre » (Job 7:16). Toutefois, Jéhovah veillait sur Job. Par amour, il lui a apporté le soutien dont il avait besoin pour endurer ses épreuves et lui rester fidèle. Il s’est adressé à lui pour lui rappeler qu’il possède une sagesse infinie et qu’il prend soin de ses créatures Mais comment Jéhovah nous soutient-il aujourd’hui quand nous traversons des épreuves ? Jéhovah ne nous parle pas directement, comme il l’a fait avec Job. Mais il s’adresse à nous par le moyen de la Bible. Il nous réconforte en nous donnant un espoir pour l’avenir. Il nous donne aussi l’assurance qu’il « est près de tous ceux qui l’appellent » en le priant. La Parole de Dieu nous rappelle également que nos épreuves sont temporaires et courtes par rapport à la récompense éternelle qui nous est promise. – TG2022/8
  3. Perles spirituelles - Semaine du 9 Octobre - Esther 4 - 5.docx Perles spirituelles - Semaine du 9 Octobre - Esther 4 - 5.pdf Perles spirituelles (10 min) : Job 4 - 5 Job 4:4 : Quel bel exemple Job laisse-t-il aux chrétiens d’aujourd’hui ? (w03 15/5 22 § 5-6) « Tes paroles relevaient celui qui trébuchait, et tu affermissais ceux dont les genoux pliaient » L’appartenance à une organisation mondiale de pratiquants du vrai culte peut avoir un puissant effet stabilisant sur nous. Quelle bénédiction pour nous d’être associés à cette communauté mondiale de frères unie par l’amour (1 Pierre 2:17) ! Nous pouvons nous aussi avoir un effet stabilisant sur nos compagnons chrétiens. Notons comment Job, un homme droit, a aidé ses semblables. Élifaz, pourtant un de ses faux consolateurs, a été obligé d’admettre : “ Quiconque trébuchait, tes paroles le relevaient, et les genoux qui fléchissaient, tu les affermissais. ” (Job 4:4). Que faisons-nous à cet égard ? Chacun de nous a la responsabilité d’aider ses frères et sœurs spirituels à persévérer dans le service de Dieu. Dans nos rapports avec eux, nous pouvons agir en harmonie avec ces mots : “ Fortifiez les mains qui sont faibles, affermissez les genoux qui vacillent. ” (Isaïe 35:3). Pourquoi donc ne pas nous fixer pour objectif de fortifier et d’encourager un ou deux de nos compagnons chrétiens chaque fois que nous sommes avec eux (Hébreux 10:24, 25) ? Des félicitations et des remerciements encourageants pour leurs efforts constants en vue de plaire à Jéhovah les aideront à coup sûr à demeurer fermes afin de gagner la course pour la vie. - w03 15/5 22 § 5-6 Quand on subit des malheurs, qu’il est agréable d’entendre de bonnes paroles d’un ami fidèle! La Bible dit: “Un vrai compagnon aime en tout temps et est un frère né pour quand il y a de la détresse.” (Proverbes 17:17). Le fidèle Job était connu pour être ce genre d’ami. Pour imiter Job, nous pouvons adopter une attitude de compassion et de soutien envers ceux qui rencontrent des difficultés dans leur vie. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Élifaz parla du “ fouet de la langue ”. (Job 4:1 ; 5:21.) Apparemment, il faisait allusion à l’emploi de la langue pour blesser, entre autres en calomniant ou en parlant en mal. — Quelle leçon en tirons-nous ? Quand nous demandons à notre Père céleste de nous accorder de l’esprit saint, nous pouvons être convaincus qu’il souhaite plus que tout répondre à nos requêtes. Même si nous le harcelons de prières, Jéhovah ne dira jamais : “ Cesse de me causer des ennuis. La porte est déjà verrouillée. ” (Luc 11:7). Bien au contraire, Jésus a dit : “ Continuez à demander, et on vous donnera ; continuez à chercher, et vous trouverez ; continuez à frapper, et on vous ouvrira. ” (Luc 11:9, 10). Oui, Jéhovah “ nous répondra au jour où nous appellerons ”. — Psaume 20:9 L’exemple du père attentionné souligne également que la bonté de Jéhovah est bien plus grande que celle de n’importe quel parent humain. Par conséquent, personne d’entre nous ne devrait s’imaginer que ses épreuves sont l’expression de la défaveur divine. C’est notre grand ennemi, Satan, qui veut nous le faire croire (Job 4:1, 7, 8). Des pensées culpabilisantes de ce genre n’ont aucun fondement biblique. Jéhovah ne nous éprouve pas “ par des choses mauvaises - TG2006 15/12 p23§14 Job 4:2 « Si on tente de te parler, t’impatienteras-tu ? Car qui peut se retenir de parler ? » Il nous enseigne l'importance de la patience face aux autres et nous rappelle qu'il est parfois difficile de rester calme face aux difficultés. La leçon ici est que nous devons nous efforcer d’être patients et compréhensifs envers les autres. Job 4:4 « Tes paroles relevaient celui qui trébuchait, et tu affermissais ceux dont les genoux pliaient. » Il montre comment les paroles peuvent avoir un impact positif en relevant ceux qui ont trébuché et en fortifiant ceux qui sont faibles. La leçon est que nos paroles peuvent être des outils pour décourager, mais au lieu de décourager, nous voulons qu’elles soient des paroles puissantes pour soutenir et encourager les autres. Job 4:8 « D’après ce que j’ai vu, ceux qui labourent ce qui est mauvais et ceux qui sèment le malheur récoltent la même chose » Ce verset montre comment ceux qui sèment le mal récoltent le malheur. La leçon est que nos actions et décisions ont des conséquences, et nous devons être conscients de ce que nous semons Souvenons-nous de Job et des nombreux malheurs dont il a souffert. Il était “ un homme intègre et droit ”. (Job 1:8.) Imaginez le découragement qui a dû l’envahir quand Éliphaz l’a accusé de faire le mal (Job, chapitres 4, 5, 22). Ne tirons donc pas hâtivement la conclusion que nous subissons des malheurs parce que nous avons déçu Jéhovah de quelque manière ou parce qu’il nous a retiré sa bénédiction. Dans la tribulation, les pensées négatives risquent d’affaiblir notre foi. Lorsque nous sommes en proie à la détresse, mieux vaut méditer sur le fait que Jéhovah et Jésus, quoi qu’il arrive, sont proches des justes. TG1997 1/7 §14 Quelles étaient quelques-unes de ces opinions irritantes? Élifaz tenait froidement ce raisonnement: ‘Toi qui as encouragé les autres, tu te troubles quand des ennuis t’arrivent! Ne devrais-tu pas avoir confiance en ta propre intégrité?’ Et Bildad d’ajouter: ‘Si seulement tu te tournais davantage vers Dieu, il te rétablirait’ Ces hommes faisaient preuve d’une incompréhension manifeste, car Job se reposait bel et bien sur Dieu. Quels auraient été vos sentiments en pareille circonstance? Loin de le consoler, ces paroles apparemment bien intentionnées ‘écrasaient’ Job. Comment s’étonner qu’il se soit écrié: ‘Si seulement vous étiez à ma place!’ — Job 4:3-6; 8:5, 6; 16:2, 4, 5; 19:2. Aucun ancien dans l’assemblée veut refléter l’attitude des “amis” de Job ni leur philosophie d’inspiration démoniaque (Job 4:15, 16). Néanmoins, les bergers qui essaient de réconforter une “âme déprimée” ont parfois besoin de se rappeler les erreurs à éviter. Ils s’enquerront sans doute des raisons pour lesquelles leur compagnon est si abattu. Parfois, celui-ci pense qu’il a perdu l’esprit de Dieu. Ayant appris, par des exemples bibliques comme celui de David, que la dépression peut être la conséquence d’une mauvaise conduite, les anciens vont alors lire avec la personne déprimée des passages de la Bible qui traitent de la conduite chrétienne et ils lui demanderont peut-être: ‘Compte tenu de ce que la Bible dit, as-tu des raisons valables de penser que Dieu t’a retiré son esprit?’ Plutôt que de dire au chrétien qu’il n’a rien fait de mal ou, à l’inverse, de lui laisser entendre qu’il a péché, il est bien de le laisser tirer ses propres conclusions. Ou bien il comprendra qu’il n’a aucune raison de se sentir coupable, ou bien, s’il a effectivement péché, les anciens pourront l’aider à ‘faire pour ses pieds des sentiers droits’ et à retrouver l’approbation de Jéhovah. Les conseils devraient être fondés sur la Parole de Dieu, non sur des idées personnelles — TG1982 1/9 p94 Celui qui se croit juste pourrait aussi répandre l’idée que les chrétiens aux prises avec de nombreuses difficultés personnelles ont forcément des lacunes spirituelles. C’était précisément ce qu’ÉliFaz, Bildad et Zofar, des hommes imbus d’eux-mêmes, pensaient du fidèle Job. Comme ils n’avaient qu’une vision partielle de la situation, il était bien présomptueux de leur part d’accuser Job d’avoir mal agi. Ils ont reçu la discipline de Jéhovah pour n’avoir pas su jauger les épreuves de Job. Job chapitres 4, 5, 8, 11, 18, 20. La Bible nous met en garde: “Ne deviens pas juste à l’excès et ne te montre pas excessivement sage. Pourquoi causerais-tu ta désolation?” (Ecclésiaste 7:16). Dans l’assemblée, un chrétien est peut-être animé des meilleures intentions, mais ce désir de bien faire et son zèle peuvent l’amener à rechercher sa propre justice. Quand il se laisse guider par la sagesse humaine et non par la justice de Jéhovah, le zèle religieux peut faire du tort. – TG1995 15/10 On imagine aisément que Job se soit demandé : ‘ Pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? ’ Ses compagnons lui ont donné des explications complètement déroutantes. Ils prétendaient que Job avait provoqué lui-même tous ses malheurs en commettant un péché grave. “ Quel innocent a jamais péri ? raisonnait Élifaz. D’après ce que j’ai vu, ceux qui forgent le méfait et ceux qui sèment le malheur en feront eux-mêmes la moisson. ” — Job 4:7, 8. Évidemment, des difficultés peuvent surgir si nous semons selon la chair plutôt que selon l’esprit . Toutefois, dans le présent système, nous pouvons rencontrer des problèmes, quelle que soit notre conduite. De plus, il est faux de dire que l’innocent est protégé de toute calamité. Le raisonnement faussé d’Élifaz et de ses deux compagnons a poussé Job à défendre sa réputation et à clamer haut et fort son innocence. En s’entêtant à prétendre que Job méritait ses souffrances, ils ont peut-être même influencé sa vision de la justice divine. Quelle leçon dégageons-nous de ce que nous venons de voir ? Tragédies, maladies, persécutions peuvent nous paraître terriblement injustes, d’autant plus que les gens autour de nous semblent souvent y échapper. Ne laissons jamais les commentaires irréfléchis des uns et des autres nous faire douter de notre Père céleste. Aujourd’hui, nous possédons une compréhension des tactiques de Satan que Job ne possédait pas. “ Nous n’ignorons pas ses intentions ”, ou ses machinations diaboliques – TG2006 15/8 p20 L’épreuve d’endurance de Job se fit plus cruelle encore. Il reçut la visite de trois compagnons. Élifaz, Bildad et Zofar. Ils étaient censés venir “le plaindre et le consoler”. (Job 2:11.) Mais leur visite n’eut vraiment rien de réconfortant. De l’avis de ces trois hommes, la maladie de Job était une punition de Dieu pour des péchés graves (Job 4:7-9). Selon Élifaz, Bildad et Zofar, la situation d’une personne, prospère ou malheureuse, est une indication de la valeur morale de cette personne. Ils étaient convaincus que la maladie de Job était une preuve de sa mauvaise conduite et ils insistaient pour qu’il se repente. Job ne trouvait évidemment aucune consolation dans leurs fausses accusations. Job est un bel exemple pour les adorateurs de Dieu d’aujourd’hui. Il a subi de dures épreuves pour des raisons qu’il ignorait, et cependant il a refusé de s’irriter contre Dieu. Quoique ne comprenant pas pourquoi il souffrait ainsi, il reconnaissait que tout ce que Dieu permet doit servir à une fin utile. – TG1979 15/9 p25 Arrêtons-nous sur ce qui est arrivé à Job, dont le nom signifie “ Objet d’hostilité ”. En plus de lui faire perdre ses moyens de subsistance, ses enfants et sa santé, Satan lui a taillé une réputation de pécheur que Dieu punissait. Alors qu’il était très respecté, Job s’est retrouvé méprisé, même par les membres de sa famille et par ses amis proches. De plus, au moyen de faux consolateurs, Satan a cherché à ‘ écraser Job avec des paroles ’ : il a d’abord insinué qu’il avait certainement commis un péché grave, puis il l’a carrément condamné (Job 4:6-9). Comme cela a dû être décourageant pour Job Quand nous sommes gravement outragés pour notre foi, nous risquons de nous décourager et de nous convaincre que nous n’avons plus la force de servir Dieu. Qu’est-ce qui peut nous aider à garder notre équilibre spirituel ? Cherchons à voir notre situation comme Jéhovah la voit. Pour lui, ceux qui restent fidèles dans l’épreuve sont des vainqueurs, pas des victimes. Essayons d’imaginer ceux qui ont soutenu la souveraineté de Jéhovah malgré tous les coups que le Diable leur a portés. TG2004 15/8 p12 §8,13 Se souvenant d’un événement surnaturel qu’il a vécu, Élifaz dit : “ Un esprit alors est passé sur ma face ; les poils de ma chair se hérissaient. Puis il s’est arrêté, mais je n’ai pas reconnu son aspect ; une forme était devant mes yeux ; il y eut un calme, puis j’entendis une voix. ” (Job 4:15, 16). Quel genre d’esprit a influencé la manière de penser d’Élifaz ? Le ton critique des paroles qu’il prononce ensuite montre que cet esprit n’était certainement pas un des anges justes de Dieu (Job 4:17, 18). Il s’agissait d’une créature spirituelle méchante. Sinon, d’ailleurs, pourquoi Jéhovah aurait-il plus tard reproché à Élifaz et à ses deux compagnons d’avoir proféré des mensonges (Job 42:7) ? Élifaz s’est bel et bien laissé influencer par un démon. Ses déclarations reflètent des raisonnements contraires à la pensée de Dieu. Malgré les souffrances que Satan le Diable lui a infligées, Job affirme : “ Jusqu’à ce que j’expire, je ne me dessaisirai pas de mon intégrité ! ” (Job 27:5). Parce qu’il aime Dieu, Job est déterminé envers et contre tout à ne pas renoncer à son intégrité, et rien ne le fera changer d’avis. C’est là que réside un des moyens essentiels de résister aux raisonnements négatifs. Il nous faut acquérir une compréhension exacte de l’amour de Dieu et nourrir une profonde gratitude pour cet amour. Nous devons également approfondir l’amour que nous portons à Dieu. Pour y parvenir, il nous faut étudier régulièrement la Parole de Dieu et méditer sur ce que nous apprenons, en recourant à la prière. – TG2005 15/9 p26 Par ses ruses, Satan s’emploie à saper notre dignité, à éveiller des sentiments de honte, d’inutilité et de désespoir. Voyez comment il s’est servi d’un homme pour susciter des pensées négatives chez le fidèle Job. Élifaz a prétendu hypocritement: “Voici [que Jéhovah] ne se fie pas à ses serviteurs, et à ses messagers [les saints anges] il impute des défaillances. Combien plus à ceux qui habitent dans des maisons d’argile [les humains pécheurs], dont le fondement est dans la poussière! On les écrase plus vite qu’une mite.” (Job 4:18, 19). Il insinuait donc qu’aux yeux de Dieu, Job n’avait pas plus de prix qu’une mite. Incontestablement, les propos d’Élifaz et de ses compagnons, loin d’être édifiants, auraient même privé Job du souvenir des jours heureux. Selon leurs déclarations, les années de fidélité de Job, l’éducation qu’il avait donnée à ses enfants, ses relations avec Dieu et ses dons de miséricorde n’avaient aucune valeur. De même aujourd’hui, les transgresseurs repentants sont particulièrement enclins à éprouver de tels sentiments et ils risquent d’être ‘engloutis par leur tristesse excessive’. Anciens, lorsque vous conseillez de telles personnes, ‘confirmez votre amour’ pour elles en les aidant à conserver une certaine dignité. “Il est difficile d’accepter un conseil quand on est traité sans considération”. Il est indispensable de donner à nos compagnons l’assurance qu’ils ont de la valeur aux yeux de Dieu. Rappelez-leur que Jéhovah ‘n’est pas injuste pour oublier leur œuvre et l’amour qu’ils ont montré à l’égard de son nom’ durant leurs années de service fidèle. — TG1994 1/ 2 p29 Dans chacune de ses trois interventions, Élifaz a laissé entendre que Dieu est si exigeant que rien de ce que font ses serviteurs ne le satisfait réellement. S’adressant à Job, il lance : “ Vois ! En ses serviteurs il n’a pas foi, et à ses anges il impute du défaut. ” (Job 4:18, note). Élifaz dira plus tard de Dieu : “ En ses saints, il n’a pas foi, et les cieux mêmes ne sont pas purs à ses yeux. ” (Job 15:15). Et il posera cette question : “ Le Tout-Puissant a-t-il quelque plaisir parce que tu es juste ? ” (Job 22:3). Bildad partage ce point de vue, car il déclare : “ Il y a même la lune, et elle est sans éclat, et les étoiles ne sont pas apparues pures à ses yeux. ” Job 25:5. Nous devons veiller à ne pas nous laisser influencer par de tels raisonnements. Cela risquerait de nous donner le sentiment que Dieu attend trop de choses de nous. Cette façon de voir les choses sape en fait nos relations avec Jéhovah. De plus, si nous nous laissions gagner par ce genre de raisonnements, comment réagirions-nous si un jour on nous infligeait une réprimande méritée ? Au lieu de l’accepter humblement, notre cœur risquerait d’‘ entrer en fureur contre Jéhovah lui-même ’, et nous pourrions avoir de la rancœur contre lui. Quel désastre ce serait sur le plan spirituel - TG2005 15/9 p26 Dans la détresse, que devrions-nous faire plutôt que de cultiver des pensées négatives ? Souvenons-nous de Job et des nombreux malheurs dont il a souffert. Il était “ un homme intègre et droit ”. (Job 1:8.) Imaginez le découragement qui a dû l’envahir quand Élifaz l’a accusé de faire le mal (Job, chapitres 4, 5, 22). Ne tirons donc pas hâtivement la conclusion que nous subissons des malheurs parce que nous avons déçu Jéhovah de quelque manière ou parce qu’il nous a retiré sa bénédiction. Dans la tribulation, les pensées négatives risquent d’affaiblir notre foi. Lorsque nous sommes en proie à la détresse, mieux vaut méditer sur le fait que Jéhovah et Jésus, quoi qu’il arrive, sont proches des justes. – TG1997 1/7 p8 §14 Celui qui se croit juste pourrait aussi répandre l’idée que les chrétiens aux prises avec de nombreuses difficultés personnelles ont forcément des lacunes spirituelles. C’était précisément ce qu’Élifaz, Bildad et Zofar, des hommes imbus d’eux-mêmes, pensaient du fidèle Job. Comme ils n’avaient qu’une vision partielle de la situation, il était bien présomptueux de leur part d’accuser Job d’avoir mal agi. Ils ont reçu la discipline de Jéhovah pour n’avoir pas su jauger les épreuves de Job.Job chapitres 4, 5 – TG1995 15/10 p29 On notera avec intérêt que Job, serviteur de Dieu, a été confronté à des “pensées troublantes” que Satan a fait passer par Élifaz et Zofar (Job 4:13-18; 20:2, 3). C’est pourquoi Job a ressenti du “déplaisir”, ce qui l’a amené à avoir des “propos en l’air” en rapport avec les “terreurs” qui affligeaient son esprit (Job 6:2-4; 30:15, 16). Élihu a écouté calmement Job et l’a aidé sincèrement à discerner comment Jéhovah, dans sa sagesse infinie, voyait les choses. De même aujourd’hui, des anciens compréhensifs montrent qu’ils prennent soin des affligés en ne leur ajoutant aucune “pression” supplémentaire. Au contraire, à l’instar d’Élihu, ils les écoutent patiemment et leur appliquent une huile adoucissante, la Parole de Dieu (Job 33:1-3, 7; Jacques 5:13-15). De la sorte, un chrétien qui souffre de troubles émotionnels, réels ou imaginaires, ou qui est “terrifié par des rêves, et par des visions”, comme l’a été Job, pourra puiser du réconfort au sein de la congrégation par l’effet adoucissant des Écritures. — TG 1995 1/1 p5 §19 Satan veut que nous craignions Jéhovah d’une manière qui nous serait nuisible. Il répand l’idée selon laquelle Jéhovah est un Dieu vengeur, coléreux et impossible à satisfaire — idée que l’on retrouve exprimée par Élifaz dans le livre de Job (Job 4:18, 19). Il souhaite que nous ayons tellement peur de Jéhovah que nous en venions à arrêter de le servir. Pour que cela n’arrive pas, nous devons éprouver envers Dieu le genre de crainte qui convient. Une personne qui craint Dieu de la bonne manière l’aime et ne veut rien faire qui fragiliserait son amitié avec lui. Nous éprouvons un grand respect et une profonde admiration pour Jéhovah parce qu’il est plein d’amour, sage, juste et puissant. Nous savons également que comme il nous aime énormément, il n’est pas indifférent à la façon dont nous réagissons à son enseignement. Notre réaction peut soit le réjouir, soit le peiner – TG2023/6 p14 Quand les pensées négatives s’installent, l’idée de vivre heureux « de nombreuses années » paraît souvent irréaliste. L’existence ressemble plutôt à une succession de journées très sombres (Eccl. 11:8).Ces sentiments négatifs peuvent être provoqués par une déception, la maladie ou certains effets de la vieillesse; De plus, tout chrétien se heurte à cette réalité : le cœur est traître et peut nous condamner alors que Dieu nous approuve (Jér. 17:9). Le Diable répand de fausses accusations contre les serviteurs de Dieu. Et des individus partageant le point de vue de Satan, comme Élifaz, qui manquait de foi, peuvent essayer de nous faire adopter l’idée que nous n’avons aucune valeur aux yeux de Dieu. C’était un mensonge à l’époque de Job, et ça le reste aujourd’hui (Job 4:18, 19). – TG2014 15/3 p12 Job 5:3, 4 « J’ai vu le stupide étendre ses racines, mais soudain sa demeure est maudite. 4 Ses fils sont loin d’être en sécurité, et ils sont écrasés à la porte de la ville sans que personne les sauve. » Ces versets enseignent que la vie peut être incertaine et que les circonstances peuvent changer soudainement. La leçon est donc que nous ne devons pas prendre notre sécurité pour acquise et être sages dans nos propres actions et décisions. L’expression ‘ écraser l’affligé dans la porte ’ avait trait à la corruption des juges, car c’est là que se tenaient les procès Job 5:8, 9 « Mais, à ta place, j’en appellerais à Dieu, et c’est à Dieu que je soumettrais ma cause, 9 à celui qui fait des choses grandes et inscrutables, d’innombrables choses prodigieuses. » Ces versets soulignent l’importance de mettre notre confiance en Dieu dans les moments difficiles. Cela nous apprend sur Jéhovah est capable de faire des merveilles et de nous aider dans les situations difficiles Job 5:12-14 « Il déjoue les complots des rusés, si bien que l’œuvre de leurs mains ne réussit pas. 13 Il attrape les sages à leur propre ruse, de sorte que les plans des astucieux sont contrecarrés. 14 De jour, ils se heurtent à des ténèbres et, en plein midi, ils tâtonnent comme s’il faisait nuit. » Ces versets montrent que ceux qui préparent des plans malveillants subiront souvent des conséquences négatives. Cependant, la leçon est que cela nous met en garde sur l’importance d’agir avec droiture et d’éviter la méchanceté La vérité de la Bible fait, de nos jours, grandement défaut, car la vérité n’est plus acceptée comme telle. La théorie scientifique, la philosophie politique et les fausses traditions religieuses constituent les autorités reconnues dans le domaine de la connaissance. Les voies de l’homme n’ont pas apporté d’éclaircissements ; au contraire, les ténèbres se sont posées sur la terre tout entière. Selon les paroles du prophète Job, les hommes “ rencontrent les ténèbres au milieu du jour, ils tâtonnent en plein midi comme dans la nuit ”. (Job 5:14.) Et comme Isaïe énonça : “ Les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples. ” (Isaie 60:2). Le tâtonnement de l’humanité dans cette obscurité mentale a suscité une grande agitation et la crainte. Il n’y a qu’une issue pour l’humanité : la voie prescrite par Dieu, la Bible. L’humanité doit reconnaître que la Bible est la Parole de Dieu, l’étudier pour s’informer des instructions de Dieu, et elle doit les suivre jusqu’à ce que la liberté soit obtenue, finalement. Il n’y a point de raccourcis. Il n’y a aucune autre issue à cette impasse humaine. – TG1953 1/6 p325 Le conseil, et même la réprimande, sont les bienvenus quand ils sont donnés avec amour par un véritable ami. L’un des prétendus amis de Job, un serviteur de Dieu, lui a dit d’un air satisfait: “Heureux l’homme que Dieu reprend.” Bien que cette déclaration soit juste, ce qu’Élifaz laissait entendre par ces paroles (que Job était coupable de graves méfaits) ne l’était pas. Quel ‘pénible consolateur’! Cependant, quand, par la suite, Jéhovah a repris Job avec amour, celui-ci a humblement accepté la réprimande, ce qui lui a permis d’accéder à un plus grand bonheur. — Job 5:17; 16:2; 42:6, 10-17. Aujourd’hui, Dieu ne parle pas directement à ses serviteurs, comme il l’a fait pour Job. Il les reprend au moyen de sa Parole et de son organisation dirigée par son esprit. Mais souvent, les chrétiens qui poursuivent des buts matérialistes n’ont ni le temps, ni la force, ni l’envie d’étudier régulièrement la Bible et d’assister à toutes les réunions prévues par l’organisation de Jéhovah. Un vrai chrétien ne se laissera jamais entraîner à vouloir “faire comme le voisin” sur le plan matériel. Il sait que la vraie valeur ne se calcule pas selon ce que l’on a, mais selon ce que l’on est. Il n’y a aucun doute dans son esprit sur ce qui est nécessaire au bonheur, au vrai bonheur: jouir de bonnes relations avec Jéhovah et rester occupé à Son service.- TG1993 1/6 p21 Job 5:17 « Heureux est l’homme que Dieu réprimande ; ne rejette donc pas la correction du Tout-Puissant ! » La discipline de Dieu peut être douloureuse, nous ne devrions pas la voir comme une punition, mais comme un signe de l'amour de Jéhovah. C'est pourquoi le verset dit que nous sommes bénis et que nous devons être prêts à l'accepter et à en tirer des leçons
  4. Perles spirituelles - Semaine du 2 Octobre - Job 1 - 3.docx Perles spirituelles - Semaine du 2 Octobre - Job 1 - 3.pdf Perles spirituelles (10 min) : Job 1-3 Job 1:10 : Comment ce verset nous aide-t-il à comprendre les paroles de Jésus contenues en Matthieu 27:46 ? (w21.04 11 § 9) « . N’as-tu pas élevé une haie protectrice autour de lui, de sa maison et de tout ce qui lui appartient ? Tu as béni l’œuvre de ses mains, et son bétail s’est considérablement multiplié dans le pays » Qu’a dit Jésus ? Peu avant de mourir, Jésus a crié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mat. 27:46). La Bible n’explique pas pourquoi Jésus s’est exprimé ainsi. Mais voyons ce que ces paroles nous apprennent. Tout d’abord, en les prononçant, Jésus a réalisé la prophétie que l’on trouve en Psaume 22:1. De plus, elles indiquent que Jéhovah n’élevait pas de « haie protectrice » autour de son Fils (Job 1:10). Jésus avait compris que son Père permettait que ses ennemis lui fassent subir les pires épreuves — des épreuves qu’aucun autre homme ne subirait jamais. Enfin, ces paroles confirmaient qu’il n’avait commis aucun crime qui méritait la mort. - w21.04 11 § 9 Jéhovah a permis que Jésus souffre pour répondre à une question importante : un humain restera-t-il fidèle à Dieu s’il subit des épreuves extrêmes ? Satan prétend que non. Il affirme que les humains qui servent Dieu le font pour des raisons égoïstes et que, comme leur ancêtre Adam, ils ne l’aiment pas sincèrement. Jéhovah était convaincu que son Fils lui resterait fidèle. Il a donc permis qu’il subisse les pires épreuves qu’un humain puisse endurer. Jésus est resté intègre et a ainsi démontré que Satan est un menteur. Pourquoi, juste avant de mourir, Jésus a-t-il cité les paroles de David que l’on trouve en Psaume 22:1 ? Parmi les dernières paroles que Jésus a prononcées avant sa mort figurent celles qui sont rapportées en Matthieu 27:46 et en Marc 15:34 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Jésus reprenait les paroles de David que l’on trouve en Psaume 22:1 et qui avaient un caractère prophétique. Il serait faux de croire que Jésus a prononcé ces paroles parce qu’il était déçu ou parce qu’il a momentanément manqué de foi. Il savait très bien qu’il devait donner sa vie en sacrifice, et il était prêt à le faire. Il savait aussi qu’au moment de sa mort, Jéhovah lui enlèverait toute protection (Job 1:10). Resterait-il alors fidèle, quelles que soient les circonstances de sa mort ? Jéhovah lui donnait l’occasion de prouver sa fidélité de manière incontestable Satan a concentré son attention sur Jésus, oui, il en a fait le principal objet de son hostilité. La preuve que Jéhovah avait enlevé la “haie” de protection dont il entourait Jésus, c’est que, sur le poteau, celui-ci s’est écrié: “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?” (Matthieu 27:46; Psaume 22:1). Quoique pleinement conscient que Dieu lui avait retiré sa protection, Jésus, à l’instar de Job, “ne pécha pas et n’attribua à Dieu rien qui fût inconvenant”. (Job 1:22.) Il imita Job en restant parfaitement intègre et fidèle à Dieu, et il prouva par là même qu’‘il n’y avait personne comme lui sur la terre’. (Job 1:8.) Ainsi, l’exemple de Jésus permet à Jéhovah d’opposer un démenti complet et éternel à l’affirmation mensongère de Satan selon laquelle le Créateur ne pourrait jamais susciter sur la terre un homme qui lui reste fidèle dans les pires épreuves. Quelles leçons pouvons-nous tirer des paroles de Jésus ? Une première leçon est que nous ne devons pas nous attendre à ce que Jéhovah nous protège de toutes les épreuves. Comme Jésus, nous devons être prêts à rester fidèles même si notre vie est menacée. Bien sûr, nous savons que Dieu ne permettra pas que nous soyons éprouvés au-delà de ce que nous pouvons supporter. Une autre leçon est qu’il peut nous arriver de souffrir alors que nous n’avons rien fait de mal. Si certains s’opposent à nous, c’est parce que nous ne faisons pas partie du monde et que nous défendons les vérités bibliques, et non parce que nous avons commis quelque chose de mal. Jésus comprenait pourquoi Jéhovah permettait qu’il souffre. Par contre, d’autres serviteurs fidèles de Jéhovah se demandent parfois pourquoi ils subissent des épreuves. Mais Dieu est miséricordieux et patient. Il sait qu’ils ne manquent pas de foi ; ils ont simplement besoin du réconfort que lui seul peut apporter Souvenons-nous que Satan prétend que les humains servent Dieu pour des raisons purement égoïstes (Job 1:9, 10 ; 2:4). Si Dieu protégeait ses serviteurs de toutes les formes d’oppression, ne donnerait-il pas raison à Satan ? Et s’il protégeait tous les humains, ne se rendrait-il pas coupable d’un mensonge encore plus grave ? Avec une telle protection, beaucoup pourraient croire que les humains sont tout à fait capables de se diriger eux-mêmes. Mais la Parole de Dieu dit exactement l’inverse : l’homme est incapable de se gouverner lui-même. Nous avons besoin que le Royaume de Dieu vienne. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’injustice disparaîtra. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Job 1:4 « Chacun de ses fils donnait un banquet à tour de rôle. Ils invitaient leurs trois sœurs à manger et à boire chez eux » Les enfants de Job célébraient-ils les anniversaires de naissance ? Absolument pas. Dans la langue originale, les termes rendus par “ jour ” et par “ anniversaire de naissance ” ne sont pas les mêmes ; chacun d’eux a un sens particulier (Genèse 40:20). En Job 1:4, c’est le mot “ jour ” qui est utilisé pour désigner la période qui va du lever au coucher du soleil. Il semble que les sept fils de Job organisaient une réunion de famille une fois l’an et que, cette fête durant une semaine, chacun des fils recevait la famille chez lui à “ son jour ”– TG2006 1/3 Job avait une famille nombreuse, 7 fils et 3 filles, et il était extrêmement riche, avec d'immenses troupeaux de bétail et de nombreux serviteurs. Satan a commencé par priver Job de son bétail. Celui-ci avait de la valeur et, selon toute apparence, il constituait pour Job une source de revenu. Mais ce n’est pas tout : il servait aussi à Job pour adorer Dieu. Après qu’il eut sanctifié ses enfants, “ il se leva de bon matin et offrit des holocaustes, d’après leur nombre à tous, car, dit Job, ‘ peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils maudit Dieu dans leur cœur ’. Ainsi faisait Job toujours ”. (Job 1:4, 5.) Job offrait donc régulièrement à Jéhovah des animaux en sacrifice. Quand les épreuves ont commencé, cela n’a plus été possible. Job ne disposait plus de “ choses de valeur ” avec lesquelles honorer Jéhovah. Néanmoins, il pouvait glorifier Dieu avec ses lèvres, et il ne s’en est pas privé ! – TG2009 15/4 p9 Job 1:5 « À la fin d’une série de banquets, Job les faisait venir pour les sanctifier. Puis il se levait de bon matin et offrait des holocaustes pour chacun d’eux. Car il disait : « Peut-être que mes fils ont péché et qu’ils ont maudit Dieu dans leur cœur. » Telle était l’habitude que Job avait prise ». Job s'est réveillé tôt et a offert des holocaustes pour chacun d'eux, c'est-à-dire chacun de ses enfants, car il a dit que peut-être ses enfants avaient péché. C’'est une grande leçon pour les parents, car cela leur rappelle la responsabilité qu'ils ont : guider spirituellement leurs enfants et se soucier de leur relation avec Dieu. Le chef de famille se soucie non seulement de sa propre foi, mais aussi de celle de sa famille. Job 1:6 ; 2:1 — Qui fut autorisé à se présenter devant Jéhovah ? Le Fils unique-engendré de Dieu (la Parole), les anges fidèles et les ‘ fils angéliques de Dieu ’ désobéissants, dont Satan le Diable. Ce n’est que peu après l’établissement du Royaume de Dieu en 1914 que Satan et ses démons furent chassés du ciel. En permettant à ces derniers de se placer devant lui, Jéhovah exposa à l’ensemble des créatures spirituelles le défi lancé par Satan et les questions ainsi soulevées Satan le Diable fut autorisé à demeurer au ciel pendant des millénaires et, en certaines occasions (de toute évidence pour quelque raison précise), à se présenter dans l’assemblée des fils de Dieu (Job 1:6, 7 ; 2:1). Mais si Jéhovah Dieu toléra la présence de Satan au ciel, c’était uniquement parce qu’une question d’ordre moral devait être tranchée. Comme le montre clairement le livre de Job, Satan prétendait que toutes les créatures intelligentes étaient foncièrement égoïstes et qu’elles se montreraient infidèles à Dieu si leur obéissance ne se révélait plus une source de profit personnel ou matériel (Job 2:4, 5). Pour que cette question d’importance universelle puisse être tranchée, Dieu permit à Satan de faire tout ce qui était en son pouvoir pour prouver ses dires. Il l’autorisa à user de son influence pour persuader d’autres fils angéliques à affirmer leur indépendance, mettant ainsi à l’épreuve leur fidélité à Dieu. - TG2006 1/3 Jéhovah demanda à Satan "d'où viens-tu ?" Job 1 :7 La réponse insolente est " Je rôdais sur la terre et j’y circulais". Il était occupé à observer les humains. Et que cherche-t-il exactement ? 1 Pierre 5:8 nous le dit : il cherche à dévorer quelqu'un. Il nous surveille et observe ce que nous faisons, exploite nos faiblesses et profite de nos mauvaises tendances. Nous ne devons jamais oublier qu'il est « comme un lion rugissant » et qu'il nous dévorera si nous lui en donnons l'occasion Un fait dont Jéhovah est bien conscient. Job 1:7 ; 2:2 — Jéhovah parlait-il à Satan directement ? La Bible ne nous donne pas beaucoup de détails quant à la façon dont Jéhovah communique avec les créatures spirituelles. Cela étant, le prophète Mikaïa eut une vision dans laquelle un ange communiquait directement avec Jéhovah. Il semblerait donc que Jéhovah parlait à Satan sans intermédiaire. Tous les chrétiens rencontrent des épreuves. Les épreuves suscitées par Satan sont destinées à nous amener à en faire moins, à négliger notre ministère, voire à cesser de servir Dieu (Job 1:9-11). Le fait de rester forts et de poursuivre notre ministère en dépit de l’opposition nous procure la paix de l’esprit. Nous savons que les épreuves sont temporaires (2 Cor. 4:17, 18). Elles nous donnent l’occasion de démontrer la profondeur de notre amour pour Jéhovah. Par notre endurance, nous apportons également un démenti aux accusations de Satan. – km2007/7 p1-2 Job 1:21 — En quel sens Job retournerait-il dans le ‘ ventre de sa mère ’ ? Jéhovah Dieu ayant formé l’homme “ avec de la poussière tirée du sol ”, le mot “ mère ”, dans ce passage, désigne figurément parlant la terre Même si vous vous sentez anéanti, restez concentré sur Dieu. Dans l’épreuve, Job s’est exclamé : « Que le nom de Jéhovah reste béni » (Job 1:21, 22). Comme lui, placez le nom et la volonté de Jéhovah au-dessus de vos propres inquiétudes. Si les choses ne se passent pas comme vous l’auriez souhaité, n’abandonnez pas tout espoir. Faites entièrement confiance à Dieu. hf part.8 encadré Job ignorait que ses épreuves étaient provoquées par Satan, qui avait mis en doute son intégrité devant Jéhovah. Ainsi, lorsque sa femme le reprit en lui disant: “Tiens-tu encore ferme ton intégrité? Maudis Dieu et meurs!”, il répondit simplement: “Accepterons-nous du vrai Dieu seulement ce qui est bon et n’accepterons-nous pas aussi ce qui est mauvais?” Ne connaissant pas la cause véritable de ses tribulations, il considérait apparemment qu’elles venaient de Dieu et qu’il devait donc les accepter. L’intégrité de Job fut donc très sévèrement éprouvée. — Job 1:21; 2:9, 10. Il est important de remarquer que Satan reconnut être impuissant face à l’ordre formel de Dieu, car il ne contesta pas la puissance et l’autorité de Dieu quand celui-ci lui interdit d’ôter la vie à Job. — Job 2:6 « Alors Jéhovah dit à Satan : « Vois ! Il est entre tes mains ! Seulement, ne lui ôte pas la vie ! » Satan frappa Job “ de furoncles malins, depuis la plante de son pied jusqu’au sommet de sa tête ”. (Job 2:7.) Nous ne pouvons même pas imaginer l'agonie ! Job ne peut pas s'asseoir, se tenir debout ou s'allonger sans ressentir de douleur. Il est assis dans les cendres et au supplice Job se gratte la peau avec un morceau de poterie, un tesson. On ne connaît pas la désignation médicale de la maladie dont Job souffrait. (Job 2:8). Sa chair était couverte de larves comme des asticots, sa peau de croûtes. Il avait une haleine repoussante, souffrait terriblement, et sa peau noircissait et se détachait. . Il devint si malade et d’un aspect si répugnant que sa femme incrimina Dieu. Aucun médecin humain n’aurait réussi à le soulager de cette affliction terrible, douloureuse, répugnante et humiliante, car elle était provoquée par le pouvoir de Satan. Seul Jéhovah pouvait guérir Job Job 2:9 — Quels sentiments animaient sans doute la femme de Job lorsqu’elle lui a dit de maudire Dieu et de mourir ? Au départ, la femme de Job a été frappée par les mêmes malheurs que son mari. Nul doute qu’elle a été anéantie par la perte de ses enfants et des ressources familiales. Et quelle n’a pas dû être sa peine en voyant son mari souffrir d’une douloureuse maladie ! Elle lui a crié : “ Est-ce que tu tiens toujours ferme ton intégrité ? Maudis Dieu et meurs ! ” Puis sont arrivés trois hommes : Éliphaz, Bildad et Tsophar. En théorie, ils étaient venus réconforter Job. Dans la pratique, ils ont usé de raisonnements trompeurs et se sont révélés être de “ pénibles consolateurs ”. Bildad, par exemple, a laissé entendre que les enfants de Job avaient mal agi et qu’ils méritaient leur sort. Éliphaz a insinué que les souffrances de Job étaient la rétribution de ses fautes passées. Il a même mis en doute le fait que Dieu attache du prix à ceux qui restent intègres (Job 2:9, 11) Malgré ce harcèlement, Job a tenu bon. Certes, on pourrait lui reprocher d’avoir “ déclaré juste son âme plutôt que Dieu ”. (Job 32:2.) Il n’empêche qu’il est resté fidèle jusqu’au bout – TG2009 15/4 p4§7 Job a eu l’occasion de révéler qui était la personne la plus importante dans sa vie. Quand Jéhovah a fait l’éloge de l’intégrité de Job, Satan a rétorqué : “ Est-ce pour rien que Job a craint Dieu ? ” Job 1:7-10. Le Diable n’a pas nié que Job obéissait à Dieu, mais il a mis en doute ses mobiles. Il a sournoisement accusé cet homme de servir Jéhovah, non par amour, mais par intérêt. Seul Job pouvait apporter un démenti à cette accusation. Jéhovah a permis à Satan de frapper Job d’une série de malheurs (Job 1:12-19). Comment Job a-t-il réagi à ce revirement de situation ? La Bible rapporte qu’il “ ne pécha pas et n’imputa rien d’indigne à Dieu ”. Job 1:22. Mais Satan n’avait pas dit son dernier mot. “ Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme ”, a-t-il affirmé Job 2:4. Selon lui, si Job souffrait dans sa chair, il reléguerait Jéhovah au second plan. Job a été défiguré par une maladie répugnante. À un moment donné, sa femme lui a lancé : “ Maudis Dieu et meurs ! ” Par la suite, trois pseudo-consolateurs l’ont accusé de s’être mal conduit (Job 2:11-13). Malgré toutes ses souffrances, Job a refusé de se départir de son intégrité. Job 2:9, 10. Par son endurance fidèle, il a prouvé que Jéhovah était la personne la plus importante dans sa vie. Il a aussi prouvé qu’un humain imparfait, malgré ses limites, est capable d’apporter une réponse aux accusations mensongères du Diable Job est une source d’encouragement exceptionnelle pour quiconque endure des épreuves comparables. L’heureux dénouement de son épreuve démontre que lorsque nous endurons l’adversité cela réjouit le cœur de Jéhovah, à condition d’être motivés par un attachement sincère à Dieu plutôt que par la recherche d’avantages personnels. — Job, chapitres 1, 2; Ce récit biblique contient aussi des leçons de valeur sur la manière d’aborder les difficultés. Il montre de façon frappante comment il convient (ou ne convient pas) de conseiller quelqu’un qui endure des épreuves. Par ailleurs, l’expérience vécue par Job peut nous aider à réagir de façon raisonnable quand nous affrontons des situations adverses. Trois imposteurs arrogants - Dans ce qui s’avéra être un nouveau plan satanique, trois “compagnons” de Job vinrent sous couleur de le consoler. L’un était Éliphaz, sans doute un descendant d’Abraham par Ésaü. C’était probablement le plus âgé, puisqu’il prit la parole en premier. Était également présent Bildad, qui descendait de Schuah, un des fils d’Abraham par Kéturah. Le troisième était Zophar, appelé le Naamathite en rapport avec sa famille ou son lieu de résidence, peut-être situé dans le nord-ouest de l’Arabie (Job 2:11). Comme ceux qui incitent aujourd’hui les Témoins de Jéhovah à renier Dieu, ce trio était manipulé par Satan dans une tentative visant à convaincre Job des crimes dont ils l’accusaient faussement et à briser son intégrité. Les trois hommes exprimèrent leurs condoléances par une véritable mise en scène; ils pleurèrent, déchirèrent leurs vêtements, et lancèrent de la poussière sur leurs têtes. Mais ensuite ils restèrent assis avec Job, sept jours et sept nuits, sans prononcer une seule parole consolante (Job 2:12, 13) Ces trois imposteurs arrogants manquaient tant de spiritualité qu’ils étaient incapables d’exprimer quelque pensée consolante à propos de Jéhovah et de ses promesses. En fait, ils étaient en train de tirer des conclusions erronées et se préparaient à s’en servir contre Job une fois passé le temps rituel du chagrin. Il est à noter qu’avant la fin des sept jours de mutisme, le jeune Élihu s’assit à portée de voix. Job finit par rompre le silence. La visite des trois hommes ne lui avait procuré aucune consolation; il maudit donc le jour de sa naissance et se demanda pourquoi sa vie misérable se prolongeait. Il aspirait à trouver la paix dans la mort, n’imaginant pas même de connaître une joie réelle avant de mourir, maintenant qu’il était sans ressources, endeuillé et gravement malade. Mais Dieu n’allait pas permettre qu’il soit frappé à mort. — Job 3:1-26. Job mentionna différentes sortes de fausses couches, qui lui paraissaient de toute manière préférables aux souffrances qu’il connaissait. Ainsi, il déclara qu’il aurait pu être “un avorton caché”, auquel cas il ne serait “pas venu à l’existence, comme les enfants qui n’ont pas vu la lumière”. (Job 3:16.) Par ces mots, il évoquait peut-être la situation de la femme qui fait une fausse couche avant même de se rendre compte qu’elle est enceinte, à un stade où l’embryon n’est pas viable Emploi figuré. Lorsque Job, dans ses souffrances, exprima le souhait de trouver le soulagement dans la mort, il compara celle-ci à une libération pour les affligés. Faisant sans doute allusion à la vie pénible des esclaves, il déclara : “ Dans la mort l’esclave est libéré de son maître. ” — Job 3:19
  5. Perles spirituelles - Semaine du 25 Septembre - Esther 9 -10.docx Perles spirituelles - Semaine du 25 Septembre - Esther 9 -10.pdf Perles spirituelles (10 min) : Esther 9-10 Esther 9:15, 16 : Pourquoi les Juifs ne se sont-ils emparés d’aucun bien de leurs ennemis ? (w06 1/3 11 § 4). « Les Juifs qui étaient à Suse se regroupèrent de nouveau le 14e jour du mois d’adar. Ce jour-là, ils mirent à mort 300 hommes à Suse. Mais ils ne prirent aucun de leurs biens. 16 Les autres Juifs, ceux qui vivaient dans les provinces du roi, se rassemblèrent eux aussi et se défendirent. Ils se débarrassèrent de leurs ennemis : ils tuèrent 75 000 personnes parmi les gens qui les haïssaient. Mais ils ne prirent aucun de leurs biens.» Même si le décret les autorisait à mettre la main sur les biens de leurs ennemis, pourquoi les Juifs s’en sont-ils abstenus ? Ce faisant, ils ont clairement montré que leur but n’était pas l’enrichissement, mais la survie de leur peuple. - w06 1/3 11 § 4 Accorder plus d’importance à la vie qu’aux biens matériels. La Bible reconnaît : « Nous n’avons rien apporté dans le monde, et nous ne pouvons rien en emporter non plus » (1 Timothée 6:7, 8). Aujourd’hui, nous vivons dans un monde matérialiste. Si nous avons un point de vue équilibré sur l’argent et les biens matériels, comme les principes bibliques nous y encouragent, nous renforcerons notre détermination à rester intègres. Nous devrions être prêts à abandonner notre maison et nos biens pour sauver notre vie. N’oublions jamais que la vie est plus importante que les choses matérielles Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Esther 9:3 Et tous les princes des provinces, les satrapes, les gouverneurs et ceux qui géraient les affaires du roi soutenaient les Juifs, car ils avaient peur de Mardochée ». Nous voyons que, malgré son autorité et sa renommée croissante, Mardochée n’est ni devenu arrogant ni vaniteux. Il a maintenu son humilité et est resté une figure respectée. Cela nous enseigne l’importance de l’humilité même lorsque l’on atteint des niveaux élevés de réussite et de reconnaissance Esther 9:4 « En effet, Mardochée était devenu un homme important dans le palais du roi. Il devenait célèbre dans toutes les provinces, car il était de plus en plus puissant ». La renommée de Mardochée continua de croître dans toutes les provinces. Cela montre à quel point une influence positive peut avoir un impact à long terme sur une communauté. La réputation de Mardochée était excellente et ne cessait de croître. Cela montre à quel point une bonne réputation est précieuse dans la vie d'une personne. Une solide réputation peut ouvrir des portes, gagner le respect et créer des opportunités. Si nous nous efforçons de faire de bonnes actions comme Jéhovah et Mardochée nous l'ont enseigné, nous laisserons un bon impact en tant que serviteur de Jéhovah, ce qui contribuera à exalter le nom de Jéhovah. Les Juifs captifs de la Perse remportèrent une grande victoire. Après que les courriers eurent publié dans le pays l’édit du roi autorisant les Juifs à combattre pour leur vie, une chose étrange se produisit. Le récit sacré rapporte en effet ce qui suit : “ Personne ne put leur résister, car la crainte qu’on avait d’eux s’était emparée de tous les peuples. Et tous les chefs des provinces, les satrapes, les gouverneurs, les fonctionnaires du roi, soutinrent les Juifs, à cause de l’effroi que leur inspirait Mardochée. Dans chaque province et dans chaque ville, partout où arrivaient l’ordre du roi et son édit, il y eut parmi les Juifs de la joie et de l’allégresse, des festins et des fêtes. Et beaucoup de gens d’entre les peuples du pays se firent Juifs, car la crainte des Juifs les avait saisis. ” — Esther 9:2, 3 Connaissons-nous aujourd’hui une prospérité semblable dans notre lutte pour la liberté de prêcher dans le monde entier ? La prédication dans le monde entier est une grande œuvre. Elle ne s’effectue pas par la puissance d’un homme ou d’un groupe d’hommes. C’est l’esprit de Jéhovah et la puissance de sa Parole qui interviennent dans cette prédication mondiale et lui font porter des fruits. La lutte pour la liberté de prêcher cessera-t-elle ? Non ! Elle doit continuer. Que ce soit dans les pays démocratiques où il existe une grande mesure de liberté, ou dans les pays où la prédication est restreinte, ou bien encore dans les pays sous régime dictatorial qui suppriment toute liberté, jetant les témoins en prison, la lutte pour la liberté de prêcher doit se poursuivre dans le monde entier. Si nous ne sommes pas libres pour aller de maison en maison, nous devons prêcher comme prisonniers dans les chaînes. La prédication ne doit pas cesser, même dans les pays asservis à des dictateurs. On ne peut réduire les témoins au silence, même dans les prisons communistes. Nous continuerons de prêcher hardiment hors de prison et en prison. – TG1955 1/5 Une femme modeste, qui craint Dieu, ne se met pas ambitieusement en avant et ne cherche pas à rivaliser avec son mari. Bien qu'elle soit elle-même reine, elle respecte l'autorité du roi Assuérus et agit dans les limites de cette autorité. Arrêtons-nous sur l’exemple de la reine Esther. Bien que d’une grande beauté physique, elle était modeste et soumise. . Une fois mariée, elle a manifesté un profond respect pour son mari, le roi Assuérus, contrairement à Vashti, l’ex-femme de ce roi. Avec courage, elle a dénoncé Aman, homme puissant et cruel qui avait comploté d’anéantir les Juifs. Jéhovah a utilisé de manière remarquable Esther pour protéger son peuple. — Esther 9:13 « Esther lui répondit : « Si cela paraît bon au roi, que le décret qui s’applique aujourd’hui continue de s’appliquer demain encore pour les Juifs qui sont à Suse. Et que les dix fils d’Aman soient pendus au poteau. ». Il est manifeste qu’autant dans le passé qu’à notre époque des femmes ont donné la preuve de leur attachement exclusif à Jéhovah et à son culte. Les femmes qui craignent Dieu sont donc précieuses à ses yeux – TG2003 1/11 §20 Esther 9:13 « Esther lui répondit : « Si cela paraît bon au roi, que le décret qui s’applique aujourd’hui continue de s’appliquer demain encore pour les Juifs qui sont à Suse. Et que les dix fils d’Aman soient pendus au poteau. ». Dans ce texte on voit que la vengeance n’est pas toujours la meilleure option. Bien qu'elle ait eu l'occasion de se venger, Esther a demandé au roi de permettre que les corps des fils d'Aman soient pendus plutôt que de riposter violemment. Cela nous enseigne que nous ne devons pas nous venger nous-mêmes, ce n’est pas la solution, car se rappeler que la vengeance appartient à Jéhovah nous aide à tout laisser entre ses mains Notre lutte pour la liberté de prêcher a-t-elle eu son parallèle dans l’Antiquité ? Cette lutte mondiale a eu son parallèle dans l’Antiquité. Au cinquième siècle avant Jésus-Christ, l’empire perse était passé au rang de puissance mondiale. Il était gouverné par Assuérus, plus connu dans l’Histoire sous le nom de Xerxès. Le peuple de Dieu se trouvait captif et disséminé dans cet empire. Le premier ministre Aman voulait le détruire (Esther 3:6). Il amena le roi par ruse à signer un décret immuable ordonnant l’extermination de ce peuple. Jéhovah se servit alors de la nouvelle femme du roi, Esther. Sur les instances de Mardochée, elle intervint. Elle demanda au roi de délivrer son peuple de l’extermination qu’il avait ordonnée. Le souverain fit droit à sa requête. Il ne révoqua pas l’édit, mais donna aux Juifs dans chaque province la permission de se rassembler et de défendre leur vie (Esther 8:11, 12). Les Juifs se groupèrent dans les villes et les provinces et défendirent leur vie dans tout l’empire. — Esther 9:16. Les témoins actuels de Jéhovah ne se trouvent-ils pas dans la même situation que ces anciens serviteurs de Dieu ? Exactement. Nous devons défendre notre vie dans le monde entier. Comme notre vie est en jeu, nous luttons pour la liberté de prêcher. Jéhovah nous ordonne de prêcher la bonne nouvelle. Notre vie dépend de notre obéissance à cet ordre. Ce n’est qu’en proclamant, pour leur salut, la bonne nouvelle à nos semblables que nous pouvons espérer être sauvés TG1955 1/5 p131 Esther 9:19,22 « Mais les Juifs qui vivaient dans les villes des districts éloignés avaient décidé d’organiser des banquets et des réjouissances le 14e jour du mois d’adar. Ce fut un jour de fête, un moment où les gens s’offraient de la nourriture les uns aux autres car ce sont ces jours-là que les Juifs furent débarrassés de leurs ennemis, et c’est ce mois-là que leur chagrin céda la place à la réjouissance, et leur tristesse à la fête. Ces jours-là, ils devaient organiser des banquets et des réjouissances, s’offrir de la nourriture les uns aux autres et faire des dons aux pauvres » L’amour fidèle nous pousse à prendre des initiatives. Aujourd’hui comme dans le passé, beaucoup de chrétiens font preuve d’amour fidèle envers leurs frères et sœurs, même envers ceux qu’ils ne connaissent pas personnellement. Par exemple, quand ils apprennent qu’une catastrophe naturelle a eu lieu, ils demandent immédiatement ce qu’ils peuvent faire. N’oubliez pas de faire le bien et de partager (Héb. 13:16). Partager ce que l’on a en temps de besoin engendre un climat de générosité, dont on sera peut-être un jour le bénéficiaire Aux jours de la reine Esther, c’est tout bonnement pour sa survie que le peuple de Dieu a dû lutter. L’infâme premier ministre Aman avait recommandé au roi perse Assuérus que tous les Juifs du royaume soient tués parce que « leurs lois [étaient] différentes de celles de tout autre peuple » (Est. 3:8, 9, 13). Jéhovah a-t-il abandonné ses serviteurs ? Au contraire. Il a béni l’intervention d’Esther et de Mardochée auprès du roi afin que les Juifs soient protégés (Est. 9:20-22). Et à notre époque ? Des gouvernements s’en sont régulièrement pris à nous. Comme Esther et Mardochée à leur époque, les citoyens du Royaume luttent pour être libres d’adorer Jéhovah de la manière dont il le demande. – kr chap15 p157 On commémorait les événements importants une fois l’an (Esther 9:21, 27 « 21 Il imposa aux Juifs de célébrer chaque année une fête le 14e ainsi que le 15e jour du mois d’adar, 27 les Juifs s’imposèrent l’obligation, à eux, à leurs descendants et à tous ceux qui se joindraient à eux, de célébrer sans faute ces deux jours et de respecter ce qui était écrit au sujet de ces jours, chaque année, aux dates fixées ». Jéhovah avait ordonné aux Israélites de célébrer chaque année leur libération miraculeuse de l’esclavage en Égypte. La Bible appelle cette fête la Pâque. Les Israélites l’observaient une fois par an, à la date précise à laquelle ils avaient été sauvés. De même, quelques heures seulement avant de mourir, Jésus a instauré la manière de commémorer sa mort. En général, on commémore les événements importants une fois par an. - TG2011 1/ 2 p21 Esther 9 :22 « car ce sont ces jours-là que les Juifs furent débarrassés de leurs ennemis, et c’est ce mois-là que leur chagrin céda la place à la réjouissance, et leur tristesse à la fête. Ces jours-là, ils devaient organiser des banquets et des réjouissances, s’offrir de la nourriture les uns aux autres et faire des dons aux pauvres ». Nous lisons qu'à cette époque les Juifs se sont débarrassés de leurs ennemis. Il est également mentionné que le mois de chagrin s'est transformé en réjouissance. Cela nous enseigne que la vie est pleine de hauts et de bas, et que même dans les moments les plus sombres, il peut y avoir une lueur d’espoir qui finit par se transformer en joie. Cette histoire n’est pas un grand éloge, car nous pouvons pleinement croire que Jéhovah transformera bientôt la terre en paradis et que tout ce qui nous fait souffrir et nous afflige actuellement sera transformé en moments heureux. Aman se servit de quelqu’un (selon toute évidence un astrologue) pour ‘jeter le pur, c’est-à-dire le sort (...) pour chaque jour et pour chaque mois’, afin de déterminer le moment qui serait le plus favorable pour exterminer le peuple de Jéhovah. Obéissant à ses conseillers démoniaques, Aman mit aussitôt à exécution son cruel dessein. Toutefois, Jéhovah manifesta encore une fois son pouvoir de délivrer son peuple, et Aman, qui s’était confié en la divination, fut pendu au poteau même qu’il avait préparé pour Mardochée. — Esther 9:24, 25. Quand l’homme se détourne de Jéhovah et se détache de Celui qui, seul, connaît l’avenir, il succombe facilement à l’influence des démons qui favorisent le spiritisme – TG1970 1/7 Esther 9:27 « les Juifs s’imposèrent l’obligation, à eux, à leurs descendants et à tous ceux qui se joindraient à eux, de célébrer sans faute ces deux jours et de respecter ce qui était écrit au sujet de ces jours, chaque année, aux dates fixées ». Nous voyons que les Juifs s’engageaient à suivre ce qui était écrit dans les Écritures. C’est un bon conseil pour nous, car il souligne l’importance que nous devons accorder à la Parole de Dieu et à l’obéissance à ses commandements. Esther 9:28 « Ces jours devaient être commémorés et observés de génération en génération, par chaque famille, chaque province et chaque ville. Jamais les Juifs ne devaient abandonner la célébration de ces jours de Pourim, et jamais leurs descendants ne devaient cesser de les commémorer. Il est mentionné que toutes les familles de chaque génération devaient se souvenir et célébrer ces jours dans toutes les provinces et dans toutes les villes. Les Juifs ne cesseraient jamais de célébrer ces jours de Pourim, et leurs descendants ne cesseraient jamais de s'en souvenir et de les célébrer. Pour nous ce verset souligne l’importance de persévérer et de transmettre les vérités bibliques à travers les générations. Tout comme les Juifs se sont engagés à se souvenir et à célébrer les jours de Pourim, cela nous aide à garder notre foi vivante au fil des années Pourim - Fête annuelle juive célébrée les 14 et 15 adar. Elle commémore l’épisode où les Juifs ont échappé à l’extermination à l’époque de la reine Esther. Cette fête tire son nom du mot pour, qui signifie « sort ». La fête de Pourim, c’est-à-dire « fête des sorts », a été appelée ainsi parce qu’Aman avait jeté le pour (c’est-à-dire tiré le sort) afin de déterminer le jour le plus propice pour réaliser son projet d’extermination des Juifs Le “ travail forcé ” était manifestement très courant aux temps bibliques, car souvent on réduisait en esclavage les peuples conquis Esther 10 :1 « Le roi Assuérus imposa le travail forcé aux habitants du pays et des îles de la mer « Parfois, des travailleurs israélites étaient enrôlés pour faire face à une situation urgente ou pour terminer un travail spécial qui ne pouvait être retardé indéfiniment
  6. Perles spirituelles - Semaine du 18 Septembre - Esther 6 -8.docx Perles spirituelles - Semaine du 18 Septembre - Esther 6 -8.pdf Perles spirituelles (10 min) : Esther 6 - 8 Esther 7:4 : En quoi l’anéantissement des Juifs aurait-il ‘causé du tort au roi’ ? (w06 1/3 11§ 1).) « Car, moi et mon peuple, nous avons été vendus pour être tués, détruits, oui, exterminés. Si encore nous avions simplement été vendus comme esclaves, j’aurais gardé le silence. Mais il ne faut pas que ce malheur se produise, car il causerait du tort au roi. » En évoquant avec tact la possibilité de vendre les Juifs comme esclaves, Esther a montré que leur disparition porterait préjudice au roi. Les 10 000 pièces d’argent que Aman avait promises pour le trésor n’étaient rien à côté des richesses qui auraient pu être engrangées s’il avait fait vendre les Juifs comme esclaves. Par ailleurs, la réussite du complot aurait entraîné la perte de la reine.- w06 1/3 11§ 1 L’exemple d’Esther nous en dit long sur l’art de la persuasion. S’il nous arrive de devoir présenter un grave problème à un proche ou à une personne haut placée, imitons Esther et soyons à la fois patients, respectueux et francs. Ayons le courage de nous faire connaître comme Témoins de Jéhovah, même si cela risque de nous valoir des persécutions ? Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Que signifie accorder de l’honneur? - Le principal mot hébreu traduit par honneur, kavôdh, signifie littéralement “lourdeur”. Ainsi, une personne qui est honorée est considérée comme quelqu’un qui a du poids, qui fait une forte impression, qui représente quelque chose. En outre, kavôdh est souvent traduit dans les Écritures par “gloire”, ce qui confirme le prestige ou l’importance attachés à celui qui est honoré. Il existe un autre mot hébreu, yeqar, qui est parfois traduit par “honneur” dans la Bible, mais aussi par “précieux” et “choses précieuses”. Ainsi, dans les Écritures hébraïques, le mot qui signifie honneur a un rapport avec la gloire et ce qui est précieux. Par conséquent, on honore quelqu’un en ayant pour lui une estime et un respect profonds. Ce qui est arrivé au fidèle Mardochée, dont la vie est relatée dans la Bible, nous permet d’en juger. Un jour, ce Juif avait révélé un complot tramé contre la personne d’Assuérus, roi de la Perse antique. Plus tard, une nuit où le roi ne parvenait pas à trouver le sommeil, l’action de Mardochée lui a été rappelée. Aussi a-t-il demandé à ses serviteurs: “Quel honneur et quelle grande chose a-t-on faits à Mardochée pour cela?” Ils ont répondu: “On n’a rien fait pour lui.” Voilà qui était étonnant. Mardochée avait sauvé la vie du roi, et celui-ci ne lui en avait pas été reconnaissant! — Esther 6:1-3. Aussi, à un moment opportun, Assuérus a demandé à son premier ministre, Aman, ce que l’on pouvait faire de mieux pour honorer l’homme en qui le roi avait pris plaisir. Immédiatement, Aman a tenu en son cœur ce raisonnement: “À quel autre plus qu’à moi le roi prendrait-il plaisir à rendre un honneur?” Aman a donc répondu qu’il fallait revêtir cet homme de “vêtements royaux” et le faire monter sur ‘un cheval que montait le roi’. Il a enfin dit: “On devra le faire monter sur le cheval, sur la place publique de la ville, et l’on devra crier devant lui: ‘Voici comment on fait à l’homme dans l’honneur duquel a pris plaisir le roi lui-même.’” (Esther 6:4-9). Un homme ainsi honoré serait tenu en haute estime par tout le peuple. Jéhovah mérite qu’on l’honore en lui témoignant de la crainte et de la révérence, en lui obéissant, en tenant compte de lui dans toutes nos voies. Nous pouvons honorer Jéhovah de deux manières : d’une part en lui témoignant un grand respect et d’autre part en l’exaltant publiquement par notre participation et notre soutien à l’œuvre publique qui consiste à proclamer son nom. – TG1991 1/ 2 p10 Même les rois passent des nuits sans dormir. Ce fut le cas d’Assuérus. Pensant peut-être avoir négligé une responsabilité, une nuit il ordonna qu’on lui lise les annales royales. Il y apprit que Mardochée, l’un de ses fidèles serviteurs, avait déjoué un complot visant à le tuer mais n’avait pas été récompensé. Assuérus décida de réparer immédiatement cet oubli. Les bienfaits qui en découlèrent pour le peuple de Dieu indiquent que son insomnie avait été divinement provoquée. — Esther 6:1-10. Elle s’exprime avec courage - Esther n’ose pas mettre davantage à l’épreuve la patience du roi ; au second banquet, elle doit lui dire tout. Mais comment s’y prendre ? C’est le roi qui lui en donne l’occasion en lui demandant quelle est sa requête (Esther 7:2). Le “ temps pour parler ” est venu. On imagine qu’Esther fait une prière silencieuse à son Dieu avant de prononcer ces mots : “ Si j’ai trouvé faveur à tes yeux, ô roi, et si vraiment cela paraît bon au roi, qu’à ma requête on m’accorde mon âme, et mon peuple à ma demande. ” (Esther 7:3). Notons qu’elle assure au roi qu’elle accorde du prix à son jugement. Quel contraste avec Vashti, l’ex-femme du roi ! Souvenez-vous, c’est elle qui avait humilié volontairement son mari (Esther 1:10-12). Qui plus est, Esther ne reproche pas au roi d’avoir fait confiance à Aman Elle le supplie plutôt de la protéger d’un danger qui menace sa vie. Nul doute que le roi est ému et surpris par cette requête. Qui oserait mettre sa reine en péril ? Esther poursuit : “ Nous avons été vendus, moi et mon peuple, pour être anéantis, tués et détruits. Si encore nous avions été vendus comme esclaves mâles et comme servantes, j’aurais gardé le silence. Mais la détresse ne se justifie pas quand il en résulte du dommage pour le roi. ” (Esther 7:4). Notons qu’Esther expose franchement le problème, tout en ajoutant qu’elle n’en aurait pas parlé s’il ne s’était agi que d’une menace d’esclavage. Mais ce génocide serait si lourd de conséquences pour le roi qu’elle ne peut se taire. L’exemple d’Esther nous en dit long sur l’art de la persuasion. S’il nous arrive de devoir présenter un grave problème à un proche ou à une personne haut placée, imitons Esther et soyons à la fois patients, respectueux et francs. — TG2012 1/1 p24 Assuérus demande à Esther : “ Qui est-ce, et où est-il, celui qui s’est enhardi à agir ainsi ? ” Représentez-vous Esther, le doigt pointé, qui lance : “ L’homme, l’adversaire et l’ennemi, c’est Aman, ce mauvais. ” L’accusation est lâchée. La terreur envahit Aman. Voyez-vous le visage du monarque rougir quand il se rend compte que le conseiller en qui il a confiance l’a trompé pour lui faire signer un décret qui éliminerait sa femme bien-aimée ! Fou de rage, le roi sort dans le jardin pour retrouver son sang-froid. — Esther 7:5-7. Démasqué, Aman, le lâche manipulateur, s’abaisse servilement devant la reine pour implorer sa pitié. Quand le roi revient dans la pièce et voit Aman auprès d’Esther sur son lit, il se remet en colère et accuse Aman d’avoir tenté de violer la reine dans le palais du roi. Voilà qui sonne le glas de Aman. Il est emmené, le visage recouvert. Un des fonctionnaires du roi parle alors du poteau géant que Aman a fait dresser pour Mardochée. Assurérus ordonne immédiatement que Aman y soit pendu. — Esther 7:8-10. Aujourd’hui, dans ce monde injuste, on a vite fait de conclure qu’il n’y aura jamais de justice. Vous êtes-vous déjà fait cette réflexion ? Esther n’a jamais désespéré, ne s’est jamais révoltée, ni n’a perdu sa foi. Au moment voulu, elle s’est exprimée avec courage pour la bonne cause et s’en est ensuite remise à Jéhovah. Faisons de même ! Jéhovah n’a pas changé depuis l’époque d’Esther. Il est tout autant capable de prendre les méchants et les fourbes à leurs propres pièges, comme il l’a fait pour Aman – TG2012 1/1 Aman, un homme odieux rempli de l’esprit du Diable, s’avéra un adversaire acharné des Juifs aux jours de la reine Esther (Esther 7:6 « Esther répondit : « L’adversaire et l’ennemi, c’est Aman, cet homme ignoble ! Aman fut saisi de terreur à cause du roi et de la reine.». Les chrétiens aujourd’hui doivent être vigilants, aux aguets, sur leurs gardes, et mener un dur combat pour la foi contre les manœuvres de l’Adversaire L’homme peut légitimement exprimer sa colère si elle repose sur des principes. On peut à bon droit manifester une juste indignation. La Bible fournit de nombreux exemples d’indignation justifiée. Assuérus demande alors : “ Qui est-ce, et où est-il, celui qui s’est enhardi à agir ainsi ? ” Représentez-vous Esther, le doigt pointé, qui lance : “ L’homme, l’adversaire et l’ennemi, c’est Aman, ce mauvais. ” L’accusation est lâchée. La terreur envahit Aman. Voyez-vous le visage du monarque rougir quand il se rend compte que le conseiller en qui il a confiance l’a trompé pour lui faire signer un décret qui éliminerait sa femme bien-aimée ! Fou de rage, le roi sort dans le jardin pour retrouver son sang-froid. Esther 7:7 « Le roi, furieux, quitta le banquet pour aller dans le jardin du palais. Aman se leva pour supplier la reine Esther de lui sauver la vie, car il comprenait que le roi était bien décidé à le punir. Le roi découvre enfin qui est Mardochée : l’homme qui, par fidélité, l’a sauvé de l’assassinat mais également le père adoptif d’Esther. Assuérus accorde à Mardochée la place de premier ministre qu’occupait Aman. Il donne à Esther la grande maison de Aman, ainsi que son immense fortune. Et Esther établit Mardochée sur la maison de Aman. — Esther 8:1, 2. Esther 8 :3 « De plus, Esther parla de nouveau au roi. Elle tomba à ses pieds, pleura, et le supplia de réparer le mal commis par Aman l’Agaguite et d’empêcher son complot contre les Juifs » Une bonne conduite ne suffit pas toujours. Il est parfois nécessaire de défendre avec hardiesse nos positions fondées sur la Bible, ce qui peut nous amener à faire appel aux gouvernements et aux tribunaux pour garantir notre protection Esther 8 :5 « Puis elle dit : « Si cela paraît bon au roi et si j’ai sa faveur, si cela convient au roi et si j’ai son estime, qu’on écrive un ordre qui annule les documents qu’Aman fils de Hamedata l’Agaguite, ce comploteur, a écrits pour exterminer les Juifs dans toutes les provinces du roi. » Esther a soigneusement pesé ses mots quand elle a fait appel au roi pour qu’il annule les documents du projet de Aman, “ceux qu’il a écrits”. Elle a eu le tact de ne pas rappeler la responsabilité du roi dans le décret visant à l’anéantissement de son peuple. Nous devrions nous aussi faire preuve de tact lorsque nous donnons le témoignage à de hauts personnages de l’État. TG2006 1/3 Esther 8:17 « Dans toutes les provinces et dans toutes les villes, partout où parvenaient le décret du roi et sa loi, les Juifs se réjouissaient, oui, leur joie était immense. Ils organisaient des banquets et des fêtes. Par peur des Juifs, beaucoup de gens qui appartenaient à d’autres peuples disaient qu’ils étaient Juifs. » — En quel sens ‘ beaucoup parmi les peuples du pays se faisaient-ils passer pour Juifs ’ ? Interprétant l’amendement du décret comme un signe que les Juifs avaient la faveur de Dieu, de nombreux Perses sont manifestement devenus des prosélytes juifs. Le même principe s’applique à la réalisation de cette prophétie contenue dans le livre de Zacharie : “ Dix hommes de toutes les langues des nations saisiront, oui ils saisiront vraiment le pan du vêtement d’un homme, d’un Juif, en disant : ‘ Nous voulons aller avec vous, car nous avons entendu dire que Dieu est avec vous. ’ ” — Zacharie 8:23. – TG2006 1/3
  7. Perles spirituelles - Semaine du 11 Septembre - Esther 3 - 5.docx Perles spirituelles - Semaine du 11 Septembre - Esther 3 - 5.pdf Perles spirituelles (10 min) : Esther 3 - 5 Esther 4:12-16 : À l’exemple d’Esther et Mardochée, comment luttons-nous pour la liberté de culte ? (kr 160 § 14).) « Quand Mardochée entendit la réponse d’Esther, 13 il lui fit dire : « Ne t’imagine pas que, parce que tu appartiens à la famille royale, tu risques moins que les autres Juifs de te faire tuer. 14 Car si tu gardes le silence maintenant, c’est par un autre moyen que les Juifs recevront de l’aide et seront sauvés, mais toi et la famille de ton père, vous mourrez. Et qui sait si ce n’est pas en vue d’une situation comme celle-ci que tu es devenue reine ? » 15 Alors Esther répondit à Mardochée : 16 « Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi. Ne mangez pas et ne buvez pas pendant trois jours et trois nuits. Moi et mes servantes, nous jeûnerons aussi. Je me présenterai devant le roi, même si c’est contraire à la loi. Et si je dois mourir, alors je mourrai. » Comme Esther et Mardochée à leur époque, les citoyens du Royaume luttent pour être libres d’adorer Jéhovah de la manière dont il le demande (Est. 4:13-16). Pouvez-vous participer à cet effort ? Oui, en priant régulièrement pour vos frères et sœurs qui, victimes de lois injustes, passent par des moments difficiles, voire sont persécutés. Vos prières leur sont d’une grande aide. Ont-elles une influence sur l’action de Jéhovah ? Nos victoires devant les tribunaux en témoignent largement ! kr 160 § 14 Soyez sûr que Jéhovah soutient le vrai culte - Il est incontestable que Jéhovah bénit les combats que nous menons pour la liberté de culte. Ces batailles nous offrent souvent l’occasion de donner un puissant témoignage tant devant les tribunaux qu’auprès du grand public. Il n’est pas rare que nos victoires aient aussi pour effet de renforcer les droits civils de nombreux non-Témoins. Ceci dit, les serviteurs de Dieu ne cherchent pas à réformer la société ni à avoir gain de cause uniquement par intérêt personnel. S’ils vont en justice pour faire reconnaître leurs droits, c’est avant tout pour établir le culte pur et en favoriser le développement. Ceux qui luttent pour la liberté d’adorer Jéhovah nous donnent une belle leçon de foi. Accordons du prix à leur exemple ! Imitons leur foi, convaincus que Jéhovah soutient notre œuvre et nous accorde constamment la force de faire sa volonté – kr chap15 Nous qui sommes chrétiens, nous ne devrions pas penser que notre situation est différente de celle de Mardochée et d’Esther. Nous aussi, nous vivons sous la domination d’“ autorités supérieures ” dans un monde étranger. Quel que soit le pays où nous résidons, nous souhaitons être des citoyens soumis aux lois, mais en même temps nous voulons établir une démarcation entre ‘ les choses de César à rendre à César, et les choses de Dieu à rendre à Dieu ’. (Rom. 13:1 ; Luc 20:25.) Le premier ministre Mardochée et la reine Esther ont laissé un bel exemple d’attachement et d’obéissance à Dieu dans l’exercice de leurs responsabilités profanes. Toutefois, Mardochée se démarqua courageusement lorsqu’il s’est agi d’obéir à l’ordre royal qui imposait de se prosterner devant Aman, l’Agaguite méprisable. De plus, il veilla à ce qu’on demande justice quand Aman complota l’extermination des Juifs. si chap17 Au Ve siècle av. n. è., la reine Esther s’est illustrée par son courage et sa foi. Le fourbe Aman avait planifié l’extermination des Juifs de l’empire. Ces derniers avaient mené deuil, jeûné, et sans doute prié intensément (Est. 4:1-3). La situation a terriblement affligé la reine. Mardochée, son cousin, lui a envoyé une copie de la loi autorisant le massacre des Juifs et lui a imposé de se présenter devant le roi pour l’implorer en leur faveur. Or, quiconque entrait devant le roi sans y avoir été invité était mis à mort... — Est. 4:4-11. Mais Mardochée a averti Esther : ‘ Si tu te tais, la délivrance viendra d’ailleurs. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la dignité royale ? ’ Esther a alors supplié son cousin de rassembler les Juifs de Suse et demandé qu’ils jeûnent pour elle. “ Je jeûnerai pareillement, a-t-elle précisé ; puis j’entrerai chez le roi, ce qui n’est pas selon la loi ; et si je dois périr, je devrai périr. ” (Est. 4:12-17). Esther s’est montrée hardie, et le livre qui porte son nom confirme que Dieu a délivré son peuple. Aujourd’hui, les chrétiens, qu’ils soient oints ou non, manifestent un courage semblable face aux épreuves ; et ‘ Celui qui entend la prière ’ est constamment avec eux. — TG2012 15/2 §14,15 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Résumé d’Esther 3-5 Esther est restée en rapport avec Mardochée et continue à suivre ses instructions. Tandis qu’il est assis à la porte du roi, deux fonctionnaires de cour, Bigthan et Téresch (qui semblent garder la porte de l’appartement privé du roi), s’indignent et cherchent à porter la main sur Assuérus. Quand il apprend le complot, Mardochée en informe immédiatement Esther, qui en parle ensuite au roi au nom de Mardochée. Une enquête est ouverte, les deux traîtres sont exécutés, et, ces hommes ayant commis des crimes de lèse-majesté, leurs corps sont ensuite exposés sur un poteau. Si Mardochée ne reçoit alors aucune récompense, son acte de fidélité est toutefois enregistré dans le livre des affaires courantes. — Esther 2:21-23. Mardochée est fidèle et respecte comme il se doit l’autorité du gouvernement. Mais il n’est pas homme à transiger avec sa conscience. Le temps passe, et, pour une raison quelconque, Assuérus vient à nommer comme premier ministre un homme riche du nom d'Aman. À la porte du palais, tous les serviteurs du roi s’inclinent profondément et se prosternent devant Aman, comme le roi l’a ordonné. Mais regardez donc Mardochée. Lui refuse obstinément de se prosterner devant le nouveau premier ministre, au profond dépit de celui-ci. — Esther 3:1-5. Pourquoi Mardochée a-t-il adopté une attitude si catégorique? Parce que Aman est un Agaguite, c’est-à-dire vraisemblablement un descendant de la lignée royale des Amalécites. Ces gens, qui avaient autrefois manifesté leur haine à l’égard de Dieu et de son peuple en attaquant les Israélites dans le désert, étaient sous le coup d’un décret d’extermination de la part de Jéhovah. Mardochée étant pieux, il refuse résolument de se prosterner devant Aman. Plus qu’une marque de respect, ce serait faire la paix avec l’Amalécite, voire lui rendre hommage. Or, Mardochée ne peut céder sur une question qui met en cause son intégrité envers Dieu. Dans sa fureur, Aman cherche donc à détruire Mardochée et tous les Juifs de l’empire. Pour ce faire, l’Agaguite n’a aucun scrupule à recourir à la divination. Au mois de Nisan, le premier mois de la douzième année du règne d’Assuérus, il demande à ‘quelqu’un [sans doute un astrologue] de jeter le Pur, c’est-à-dire le Sort’, pour connaître le jour le plus propice à l’extermination du peuple de Jéhovah. — Esther 3:6, 7. Aman va maintenant voir Assuérus et lui dépeint les Juifs comme des gens indésirables qui n’obéissent pas aux lois. L’Agaguite assortit cela d’un appât financier et dit: “Qu’on écrive l’ordre de les détruire; et je verserai dix mille talents d’argent [plusieurs millions de nos francs] entre les mains de ceux qui font le travail, en les apportant au trésor du roi.” — Esther 3:8, 9. Assuérus va-t-il croire ces fausses accusations? Oui. Il ôte l’anneau sigillaire avec lequel il scelle les documents officiels et le donne à Aman. “L’argent t’est donné, ainsi que le peuple, pour en faire selon ce qui est bon à tes yeux”, dit le souverain perse. Aman s’empresse de dicter aux secrétaires du roi les lettres contenant le décret d’extermination des Juifs. Le sombre personnage se sert à son tour de l’anneau sigillaire qui porte le sceau personnel du monarque. Il l’applique sur la cire, ou sur toute autre matière à cacheter, et authentifie ainsi les documents. — Esther 3:10-12. Bientôt, ces lettres sont entre les mains des courriers qu’emmènent de rapides chevaux de poste. Le décret, publié en différentes langues et porté dans tout l’empire, autorise le pillage et l’anéantissement des Juifs. Quand cela? En hiver, le treizième jour du mois d’Adar (février-mars). Beaucoup de Juifs vivent à Suse, et l’on comprend qu’au moment où Assuérus et Aman s’assoient pour boire, la ville soit plongée dans la confusion. — Esther 3:13-15; 9:18. Quand Mardochée apprend le génocide qui se prépare, il déchire ses vêtements, revêt une grossière toile de sac et se couvre de cendres en signe de deuil, puis il se met à crier avec amertume. L’imminence du malheur est également cause d’un grand deuil chez les Juifs de tous les districts juridictionnels. Eux aussi jeûnent et font sans nul doute monter de nombreuses prières vers Jéhovah Dieu. — Esther 4:1-3. Esther s’en attriste. Elle envoie des vêtements à Mardochée pour lui faire ôter son sac, mais il les refuse. Questionné sur son attitude, il fait parvenir à la reine une copie de la loi qui vient d’être promulguée et il lui commande d’aller trouver le roi et d’implorer sa faveur pour tous les Juifs. Esther répond: ‘Tout le monde sait que l’homme ou la femme qui entre vers le roi sans avoir été appelé sera mis à mort, à moins que le roi ne lui tende son sceptre d’or. Quant à moi, il ne m’a pas appelée depuis trente jours.’ (Esther 4:4-11). Oui, Esther perdra la vie si le roi Assuérus ne montre pas nettement qu’il approuve sa présence en lui tendant son sceptre, emblème de son autorité royale. Entrer ainsi devant le monarque sans y avoir été invité serait certainement une preuve de courage et de foi en Jéhovah. Mais Mardochée réplique: “N’imagine pas au-dedans de ton âme que la maisonnée du roi échappera, plutôt que tous les autres Juifs. Car si vraiment tu te tais en ce temps-ci, le soulagement et la délivrance surgiront pour les Juifs d’un autre lieu; mais quant à toi et à la maison de ton père, vous périrez. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la dignité royale?” (Esther 4:12-14). Mardochée est convaincu que si Esther a reçu la dignité royale en cette période particulière, c’est dans un dessein bien précis: afin de délivrer son peuple. Fera-t-elle preuve de désintéressement, de courage et de foi? En réponse, Esther demande à Mardochée de rassembler tous les Juifs de Suse et de jeûner pour elle. “Moi aussi, (...) je jeûnerai pareillement, dit-elle, et puis j’entrerai vers le roi, ce qui n’est pas selon la loi; et si je dois périr, je devrai périr.” Cette femme avisée va risquer sa vie, mais elle est déterminée à se conduire avec courage et désintéressement envers son peuple. Esther, Mardochée et tous les Juifs de Suse joignent le jeûne à la prière, dans l’espoir que Jéhovah les délivrera. Esther 4:15-17 Voici bientôt trois jours que dans leur affliction, les Juifs de l’Empire perse se sont mis à jeûner et à prier Jéhovah. Avec courage et désintéressement, la reine Esther a revêtu ses habits royaux et vient, sans y avoir été conviée, se placer dans la cour intérieure de la maison du roi. De son trône, Assuérus la voit. Est-elle perdue? Non. Il lui tend le sceptre d’or, et Esther s’approche pour en toucher le bout. Elle s’est attirée la faveur du roi et s’entend demander: “Qu’y a-t-il, ô Esther, la reine, et quelle est ta demande? Jusqu’à la moitié de la royauté — qu’elle te soit donnée!” En réponse, elle invite Assuérus et Aman, le premier ministre, à un banquet. L’aimable invitation est acceptée. — Esther 5:1-5. Le souverain Perse et Aman, l’Agaguite, sont effectivement présents au banquet du vin qu’Esther organise ce même jour. Mais le roi finit par demander à Esther: “Quelle est ta requête?” Elle invite alors Assuérus et Aman à un autre banquet qui aura lieu le lendemain. Aman s’en va joyeux. Toutefois, en passant devant Mardochée, ce Juif intègre qui ne tremble pas devant lui, l’Amalécite a du mal à maîtriser la fureur qui l’envahit. En rentrant chez lui, Aman appelle sa femme et ses amis. Il ne peut résister à l’envie de se vanter et de leur raconter comment Assuérus l’a élevé au-dessus de tous les princes et de tous les serviteurs du roi. — Esther 5:6-11. Bien plus, poursuit Aman, Esther, la reine, n’a fait venir avec le roi personne d’autre que moi au banquet qu’elle avait fait, et demain encore je suis invité chez elle avec le roi.” Mais quelque chose contrarie profondément l’orgueilleux Agaguite, car il ajoute: “Mais tout cela — rien de cela ne me satisfait tant que je vois Mardochée, le Juif, assis à la porte du roi.” Zéresch, sa femme, et ses amis sont convaincus d’avoir trouvé la solution et ils lui en font part en ces termes: “Qu’on fasse un poteau haut de cinquante coudées! Puis, au matin, dis au roi qu’on y pende Mardochée. Ensuite, entre tout joyeux avec le roi pour le banquet.” Rendez-vous compte! Le corps de Mardochée pendu à un poteau de vingt-deux mètres! ‘Excellent’, se dit Aman. Et il fait dresser le poteau. — Esther 5:12-14. En attendant de savoir quelle tournure vont prendre les événements du lendemain, méditons sur la conduite d’Esther et de Mardochée. Tous deux ont mis leur confiance en Jéhovah et ont recherché sa direction. Par amour pour le peuple de Dieu, Esther est allée jusqu’à risquer sa vie en se présentant courageusement devant le roi sans y avoir été invitée. À notre époque, les chrétiens oints manifestent pour le peuple de Dieu tout entier un amour semblable à celui d’Esther et de Mardochée et ils gardent une confiance totale en Jéhovah malgré les persécutions de leurs adversaires religieux À notre époque moderne, les disciples oints de Jésus Christ, les Juifs spirituels, et leurs compagnons doivent aussi affronter courageusement les épreuves et les adversaires. Le Roi régnant Jésus Christ peut permettre aux ennemis du peuple de Dieu d’aller jusqu’au bout des efforts qu’ils font pour le détruire. Comme il devient alors vital pour les chrétiens oints et pour leurs compagnons voués à Dieu de faire preuve de courage, de solliciter la sagesse divine et de manifester une foi victorieuse TG1979 15/6 p12-22 Un homme appelé Aman accède à une position très élevée : il devient premier ministre. C’est le conseiller principal du roi et le second personnage de l’empire. Assuérus décrète même que tous ceux qui croisent ce haut fonctionnaire doivent se prosterner devant lui (Esther 3:1-4). Cette loi pose un problème à Mardochée. Il veut bien obéir au roi, mais pas au point de manquer de respect à Dieu. Mardochée refusa fermement d’agir ainsi en expliquant qu’il était Juif. Il comprenait qu’en se prosternant devant Aman il aurait fait plus que tomber à terre pour un personnage élevé. Aman est un Agaguite. C’est manifestement un descendant d’Agag, le roi amaléqite qui a été exécuté par le prophète Samuel. Les Amaléqites se sont faits les ennemis de Jéhovah et d’Israël. Ce peuple est donc condamné par Dieu. Comment un Juif fidèle pourrait-il se prosterner devant un Amaléqite ? Impossible pour Mardochée. Il refuse catégoriquement. Jusqu’à aujourd’hui, des hommes et des femmes de foi ont risqué leur vie au nom de ce principe : « Nous devons obéir à Dieu, en sa qualité de chef, plutôt qu’aux hommes » - Livre ia p131 Esther 3:4 « Jour après jour ils lui posaient la même question, mais il ne les écoutait pas. Comme Mardochée leur avait révélé qu’il était Juif, ils en informèrent Aman pour voir s’il tolérerait son comportement. » Dans certaines situations, il peut être prudent de ne pas révéler notre identité, comme l’a fait Esther. En revanche, lorsqu’il s’agit de prendre position sur des questions importantes, telles que la souveraineté de Jéhovah ou notre intégrité, nous ne devons pas avoir peur de faire savoir que nous sommes Témoins de Jéhovah. – TG2006 1/3 p10 Jéhovah ne manque jamais de sauver ses serviteurs quand ils sont fidèles à son nom. Considérez ce qui s’est passé aux jours de la reine Esther, au Ve siècle avant notre ère. Aman est le premier ministre du roi Assuérus (Xerxès Ier). Furieux de ce que le Juif Mardochée refuse de s’incliner devant lui, Aman complote sa destruction, ainsi que celle de tous les Juifs de l’Empire perse. Après les avoir fait passer pour des transgresseurs de la loi et avoir proposé de financer lui-même l’opération, Aman est autorisé à utiliser l’anneau sigillaire du roi pour sceller un document qui décrète leur extermination. Courageusement, Esther révèle au roi qu’elle est Juive et dévoile la machination meurtrière d’Aman. Aman est pendu au poteau qu’il réservait à Mardochée, lequel est nommé premier ministre à sa place et reçoit l’autorisation de permettre aux Juifs de se défendre. Ceux-ci remportent alors une grande victoire sur leurs ennemis (Esther 3:1–9:19). Cet événement devrait affermir notre foi dans le fait que Jéhovah accomplira des actes sauveurs en faveur de ceux qui aujourd’hui lui obéissent. – TG1998 15/12 p10 §16 Esther 3:7 « Dans la 12e année du règne d’Assuérus, le 1er mois, c’est-à-dire le mois de nisan, on jeta le pour (c’est-à-dire le sort) devant Aman pour déterminer le jour et le mois les plus propices. Le sort désigna le 12e mois, c’est-à-dire le mois d’adar » Que signifiait jeter le Pour? Pour” est un mot perse qui veut dire “sort”. Les astrologues jetaient souvent les sorts pour pratiquer la divination. Vraisemblablement, Aman y a recouru afin de déterminer quel moment serait le plus propice pour exécuter son projet de génocide. – TG1986 15/3 p24 Le mois adar Nom donné après l’exil à Babylone au 12e mois du calendrier religieux juif (6e mois du calendrier civil). Ce mois correspond à la période allant de la mi-février à la mi-mars Connaissant la date qui avait été choisie d’une manière superstitieuse, Aman présenta sa requête au roi ; il prétendit que les Juifs formaient un peuple séditieux et dangereux et qu’ils n’obéissaient pas aux lois du roi, ayant leurs propres coutumes, différentes de celles du peuple perse. Aman déclara qu’il fournirait l’argent nécessaire pour couvrir les frais de cette action criminelle — elle ne coûterait rien à la couronne —, et que dix mille talents d’argent iraient au trésor du roi. Le roi répondit favorablement à sa requête. Une loi fut promulguée pour qu’on tuât les Juifs de tout l’Empire perse le treizième jour du mois d’adar. Il semblait qu’Aman était parvenu à l’apogée de sa gloire ; mais les choses changèrent rapidement. — Esther 3:9-15. Grâce à l’intervention courageuse de la reine Esther, elle-même une Juive, on promulgua une loi contraire qui garantissait aux Juifs le droit de “défendre leur vie, de détruire, de tuer et de faire périr (...) tous ceux (...) qui prendraient les armes pour les attaquer (...), le treizième jour du douzième mois, qui est le mois d’Adar”. Sous l’excellente direction du fidèle Mardochée, les Juifs se préparèrent à la défense. Quand le jour prévu arriva, ils furent aidés non seulement par le peuple perse, mais, selon le récit historique, par ‘tous les chefs des provinces, des satrapes, des gouverneurs, des fonctionnaires du roi, (...) à cause de l’effroi que leur inspirait Mardochée (...). Ils tuèrent soixante-quinze mille de ceux qui leur étaient hostiles’. Dans Suse la citadelle, le combat se poursuivit le jour suivant, et un total de 810 ennemis furent tués, y compris les dix fils d’Aman. Tout comme les Juifs du temps de Mardochée, le petit nombre des frères spirituels de Christ encore sur la terre, le “reste” de l’Israël spirituel, a été accusé de sédition et d’être un danger pour la sécurité de l’État. Leur extermination en tant que témoins de Jéhovah a été décrétée par la classe de l’Aman moderne, les conducteurs religieux de la chrétienté. Tout comme Assuérus dominait sur l’Empire perse, Jésus-Christ exerce le pouvoir légal sur toute la terre depuis 1914. Il a permis que des attaques haineuses semblables, sous la forme de fausses accusations de toute sorte, soient lancées pour attenter à la vie du reste, afin de le soumettre à une épreuve sévère. Tout comme le roi de Perse avait donné aux Juifs la possibilité de défendre leur vie, Jésus-Christ a, lui aussi, permis aux membres du reste de lutter contre leurs ennemis pour survivre en tant que témoins de Jéhovah. – TG1967 1/11 p649 §20-22 Bien que son mari ne fût pas un adorateur de Jéhovah, la reine Esther lui témoigna du respect et fit preuve d’un grand discernement quand elle lui exposa une affaire qui concernait les serviteurs de Jéhovah (Esther 3-8). Dans certains cas, comme dans nos rapports avec des membres non Témoins de notre famille, le tact consistera à laisser notre conduite plutôt qu’une explication de nos croyances leur recommander la voie de la vérité. — be p197 Esther 4:3 « Or, dans toutes les provinces où étaient parvenus la déclaration du roi et son décret, les Juifs menaient grand deuil : ils jeûnaient, pleuraient et se lamentaient. Beaucoup étaient étendus sur de la toile de sac et de la cendre » Pourquoi Mardochée et les Juifs ont-ils jeûné? Étant donné qu’un malheur allait frapper leur nation, c’était un temps pour réfléchir très sérieusement. Ils avaient grandement besoin de la direction de Dieu. En jeûnant, ils montraient qu’ils se tournaient vers Jéhovah pour recevoir la force et la sagesse nécessaires en cette circonstance. Lorsque vous rencontrez des épreuves, vous tournez-vous aussi vers Dieu à l’aide de la prière? — TG1986 15/3 p24 Esther 4 :12-14 « Quand Mardochée entendit la réponse d’Esther, 13 il lui fit dire : « Ne t’imagine pas que, parce que tu appartiens à la famille royale, tu risques moins que les autres Juifs de te faire tuer. 14 Car si tu gardes le silence maintenant, c’est par un autre moyen que les Juifs recevront de l’aide et seront sauvés, mais toi et la famille de ton père, vous mourrez. Et qui sait si ce n’est pas en vue d’une situation comme celle-ci que tu es devenue reine ? » Esther avait une décision importante à prendre : parler ou non au roi. Sa vie était impliquée dans cette décision. Lorsque nous prenons des décisions importantes comme celle-ci, nous ne devons pas seulement penser au court terme, mais aussi au long terme : comment cette décision affecte-t-elle les autres et comment elle affecte-t-elle notre relation avec Jéhovah. Mardochée a raisonné Esther pour l’aider à comprendre qu’elle était responsable devant Jéhovah. L'exemple d'Esther nous apprend comment elle a pris cette décision et comment cela s'est avéré à son avantage. Nous pouvons voir comment Jéhovah a béni sa décision. Esther 4:16 « Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi. Ne mangez pas et ne buvez pas pendant trois jours et trois nuits. Moi et mes servantes, nous jeûnerons aussi. Je me présenterai devant le roi, même si c’est contraire à la loi. Et si je dois mourir, alors je mourrai. » Animée d’une confiance totale en Jéhovah, Esther a affronté fidèlement et courageusement une situation qui aurait pu lui coûter la vie. Il est indispensable que nous apprenions à nous appuyer sur Jéhovah et non sur nous-mêmes. – TG2006 1/3 p10 La Bible nous rapporte qu’un jour la reine Esther dut se présenter devant le roi, son mari. Apparaître devant le roi sans y avoir été invitée pouvait lui coûter la vie. Esther pria sans doute Dieu avec ferveur, mais elle pensa aussi à soigner son aspect et “revêtit le vêtement royal”, ce qui était adapté à la circonstance. “Et il advint, dès que le roi vit Esther, la reine, se tenant dans la cour, qu’elle s’attira de la faveur à ses yeux.” — Esther 5:1, 2. Quand vous devez vous présenter à un employeur, il est préférable d’avoir une tenue agréable mais modeste – yp p95 Esther était très préoccupée par le sort de son peuple. Elle aurait pu ne rien dire et espérer échapper elle-même au malheur qui menaçait les Israélites, mais elle n’en fit rien. À l’instigation de son cousin Mardochée, elle prépara la voie avec tact, afin d’avoir avec son époux royal un entretien à cœur ouvert. Grâce à cela, elle et son peuple ont été épargnés. Esther 5:1 à 7:10. Si nous avons l’impression qu’il y a un désaccord entre nous et une autre personne, nous avons le devoir de susciter une entrevue franche. C’est là un principe sur lequel la Bible insiste à maintes reprises. D’une part, si nous savons que quelqu’un a un grief contre nous, nous devrions prendre l’initiative d’éclaircir la situation. D’autre part, si une autre personne nous a gravement offensés, il nous faut discuter franchement de la question avec elle. Un entretien à cœur ouvert mettra les choses au point, pour le bien des deux parties. – RV1972 8/12 p3 Discernez ce qu’il ne faut pas dire - Quand elle a voulu demander à son mari de déjouer le complot tramé par Aman pour exterminer les Juifs, la reine Esther a arrangé les choses avec tact, de façon à ce qu’il soit de bonne humeur. C’est alors seulement qu’elle a abordé cette question délicate. Mais il est aussi intéressant de remarquer ce qu’elle n’a pas dit. Le tact lui a fait éviter toute allusion à la part de responsabilité que son mari avait dans ce plan malveillant. — Esther 5:1-8 ; 7:1, 2 ; 8:5. De même, lorsque vous rendez visite au mari d’une chrétienne, qui n’est pas Témoin, pourquoi ne pas chercher avec tact à savoir ce qui l’intéresse, plutôt que de sortir tout de suite la Bible ? Lorsqu’un inconnu vient à la Salle du Royaume en tenue décontractée ou que quelqu’un revient après une longue absence, souhaitez-lui la bienvenue plutôt que de faire une remarque sur sa tenue ou son absence. Et quand vous notez qu’une personne nouvellement intéressée par la Bible a un point de vue erroné, il serait préférable de ne pas rectifier son point de vue tout de suite. Avoir du tact, c’est aussi savoir ce qu’il ne faut pas dire. – TG2003 1/8 p29 Elle choisit “ un temps pour parler ”- Esther devrait-elle parler du problème au roi devant toute sa cour ? Cela risque d’humilier le monarque et de permettre à Aman de contester les accusations de la reine. Alors que faire ? Si vraiment cela paraît bon au roi, dit-elle, que le roi, avec Aman, vienne aujourd’hui au banquet que je lui ai préparé. ” (Esther 5:4). Le roi accepte et fait appeler Aman. Voyez-vous la sagesse dans les paroles d’Esther ? Elle préserve la dignité de son mari et suscite un cadre plus adapté pour lui dévoiler ses inquiétudes. Nul doute qu’Esther a soigneusement préparé ce banquet et s’est assuré que les goûts de son mari ont été respectés dans les moindres détails. Elle a prévu un vin fin pour favoriser la bonne humeur (Psaume 104:15). Assuérus passe un bon moment. Soudain il demande de nouveau à Esther quelle est sa requête. Est-ce là le moment de parler ? Esther estime que non. Elle invite plutôt le roi et Aman à un second banquet, le lendemain (Esther 5:7, 8). Pourquoi attend-elle ? Souvenez-vous, tout le peuple d’Esther encourt la mort. En effet, Aman a reçu du roi l’autorisation d’émettre un décret ordonnant l’extermination des Juifs. Compte tenu de l’enjeu, Esther doit être certaine que le moment est bien choisi. Elle patiente donc et crée une autre occasion de montrer à son mari toute l’estime qu’elle a pour lui. La patience est une qualité rare et précieuse. Bien qu’affligée et pressée de s’exprimer, Esther attend patiemment le bon moment. Son exemple est riche d’enseignement pour nous ; nous avons tous certainement été témoins de mauvaises actions qui méritaient d’être redressées. Si nous cherchons à convaincre quelqu’un qui a de l’autorité de s’attaquer à un problème, il nous faudra probablement imiter Esther et être patients. Proverbes 25:15 affirme : “ Par la patience on persuade un commandant, et la langue douce peut briser un os. ” Si nous attendons patiemment le bon moment et parlons avec douceur, comme Esther, même une opposition aussi dure qu’un os peut se briser. – TG2012 1/1 p24
  8. Perles spirituelles - Semaine du 4 Sepyembtr - Rsther 1 -2.docx Perles spirituelles - Semaine du 4 Sepyembtr - Rsther 1 -2.pdf Perles spirituelles (10 min) : Esther 1 - 2 Esther 2:5 : Quelle preuve semble confirmer l’exactitude du récit biblique relatif à Mardochée ? (w22.11 31 § 3-6) « Or, à Suse la citadelle se trouvait un certain Juif qui s’appelait Mardochée. C’était le fils de Jaïr, lui-même fils de Shiméï, fils de Kish, un Benjaminite.» Des chercheurs ont mis au jour un texte cunéiforme perse qui parle d’un homme appelé Marduka (Mardochée en français). Il était administrateur, peut-être comptable, à Suse. Arthur Ungnad, historien et spécialiste des civilisations orientales, a fait remarquer que ce texte était à l’époque « la seule référence à Mardochée en dehors de la Bible ». Depuis, des experts ont traduit des milliers d’autres textes cunéiformes perses. Parmi ces textes, il y a les tablettes de Persépolis, qui ont été découvertes dans les ruines du Trésor, près des murailles de la ville. Ces tablettes datent du règne de Xerxès Ier. Elles sont écrites en langue élamite et contiennent plusieurs noms figurant dans le livre d’Esther. Plusieurs tablettes de Persépolis parlent d’un homme qui était nommé Marduka et qui était scribe du roi au palais de Suse durant le règne de Xerxès Ier. Une de ces tablettes le présente comme un traducteur. Ce détail est en accord avec la description que la Bible fait de Mardochée : C’était un haut fonctionnaire à la cour du roi Assuérus (Xerxès Ier) et il parlait au moins deux langues. Il était régulièrement « assis à la porte du palais du roi », à Suse (Est. 2:19, 21 ; 3:3). Cette porte était un bâtiment imposant où travaillaient les hauts fonctionnaires du palais. Il existe donc des ressemblances frappantes entre le Marduka des tablettes et le Mardochée de la Bible : ils ont vécu à la même époque et au même endroit, et ils ont occupé un poste de haut fonctionnaire dans le même palais. Toutes ces ressemblances révélées par les découvertes archéologiques laissent à penser que Marduka et Mardochée sont la même personne. - w22.11 31 § 3-6 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Résumé du livre d’Esther 1-2 - Esther est orpheline. Nous savons très peu de choses au sujet de ses parents, si ce n’est qu’ils l’ont appelée Hadassa, mot hébreu qui signifie « myrte ». Le myrte est un joli petit arbre aux fleurs blanches et parfumées. Lorsqu’Esther a perdu ses parents, son cousin Mardochée bien plus âgé qu’elle, l’a prise chez lui. Cet homme bon l’a élevée comme si c’était sa fille - Esther 2:5-7, 15. La Bible parle d’Esther, une femme qui fut élevée par un “tuteur” ou père adoptif à la mort de ses parents. Bien qu’il ne fût pas son vrai père, Mardochée ‘lui donnait des ordres’, et elle lui obéissait, même devenue adulte (Esther 2:7, 15, 17, 20)! L’un comme l’autre sont des exilés juifs dans la capitale perse. Ils font probablement face à un certain mépris en raison de leur religion et de la loi qu’ils essaient de suivre, la Loi de Moïse. Mais Esther doit apprécier que Mardochée lui parle de Jéhovah, le Dieu miséricordieux qui a secouru son peuple de nombreuses fois dans le passé, et qui le fera encore. On comprend qu’un lien d’amour et de fidélité se tisse entre Esther et son cousin. Il semble que Mardochée a un poste de fonctionnaire au château de Suse, car il s’assoit régulièrement « dans la porte du roi » avec d’autres serviteurs (Esther 2:19, 21 ; 3:3). Quelles sont les occupations de la jeune Esther ? Elle prend sans doute soin de son cousin et de sa maison, située dans les quartiers modestes sur la rive opposée au palais. Elle aime sûrement aller au marché, où les orfèvres et autres commerçants exposent leurs marchandises. Esther est loin d’imaginer que ces produits de luxe feront plus tard partie de son quotidien. Un jour, le bruit court dans toute la ville qu’un scandale secoue la maisonnée du roi. Lors d’un grand festin au cours duquel il régalait ses nobles de plats et de vins excellents, Assuérus a décidé d’appeler la reine, Vashti, qui festoyait de son côté avec les femmes. Mais la splendide Vashti a refusé de venir. Humilié et furieux, le roi a demandé à ses conseillers comment la punir. La sanction est tombée : la reine a été détrônée. Les serviteurs du roi sont maintenant à la recherche de belles vierges dans tout le territoire. Le roi choisira une nouvelle reine parmi elles (Esther 1:1–2:4). Mardochée regarde affectueusement Esther. Il se rend compte avec un mélange de fierté et d’inquiétude que sa petite cousine a grandi et qu’elle est très belle. « La jeune personne était belle de forme et belle d’apparence », dit le récit (Esther 2:7). La Bible présente une vision équilibrée de la beauté : elle est appréciable, mais elle doit s’accompagner de sagesse et d’humilité. Sinon, elle peut nourrir la vanité, l’orgueil et d’autres vilains défauts. Pour Esther, la beauté sera-t-elle un atout ou un piège ? Les serviteurs du roi remarquent Esther et l’emmènent au palais, de l’autre côté du fleuve (Esther 2:8). La séparation doit être difficile, car Mardochée et Esther sont comme père et fille. Il ne souhaite pas que sa fille adoptive se marie avec un homme qui, même s’il est roi, n’adore pas Jéhovah. Cependant, Mardochée n’est pas maître des évènements. Esther écoute certainement avec attention ses conseils avant de le quitter. Alors qu’on la conduit au château, les questions se bousculent dans son esprit. Quel genre de vie l’attend ? Esther se retrouve dans un monde entièrement nouveau pour elle. Elle fait partie des « nombreuses jeunes personnes » qui ont été rassemblées des quatre coins de l’Empire perse. Leurs coutumes, leurs langues et leurs comportements sont très variés. Placées sous la responsabilité d’un fonctionnaire nommé Hégaï, les jeunes filles vont recevoir durant une année des soins de beauté intensifs comprenant des massages avec des huiles parfumées (Esther 2:8, 12). Cet environnement et ce mode de vie pourraient facilement faire naître chez ces demoiselles de l’orgueil, une obsession pour leur physique et l’esprit de compétition. Comment Esther va-t-elle réagir ? Personne sur terre ne se préoccupe davantage d’Esther que Mardochée. Nous lisons que, jour après jour, il s’approche aussi près que possible de la maison des femmes pour savoir comment se porte sa fille adoptive (Esther 2:11). Alors qu’il obtient petit à petit quelques nouvelles, peut-être grâce à des serviteurs, il doit être très fier d’elle. Pourquoi ? Hégaï est tellement impressionné par Esther qu’il la traite avec bonté de cœur en lui donnant sept servantes et le meilleur endroit de la maison des femmes. Le récit ajoute : « Pendant tout ce temps Esther obtenait sans cesse faveur aux yeux de tous ceux qui la voyaient » (Esther 2:9, 15). La beauté à elle seule peut-elle éblouir tout le monde à ce point ? Non, Esther n’est pas seulement belle. Par exemple, nous lisons qu’« Esther n’avait révélé ni son peuple ni sa parenté, car Mardochée lui avait imposé l’ordre de ne rien révéler » (Esther 2:10). Mardochée lui a dit de ne pas parler de ses origines juives. Il a certainement observé qu’à la cour de Perse, les préjugés contre son peuple sont répandus. Quelle joie pour lui d’apprendre qu’Esther, bien que séparée de lui, est toujours aussi obéissante et pleine de sagesse ! De nos jours aussi, les jeunes peuvent rendre heureux leurs parents — ou ceux qui les élèvent. Même si leurs parents ne les voient pas, ils peuvent résister aux mauvaises influences et faire ce qui est droit, y compris quand ils sont entourés de personnes superficielles, immorales ou violentes. De cette façon, comme Esther, ils réjouissent le cœur de leur Père céleste Esther et la reine Vashti illustrent bien le contraste qui peut exister entre deux femmes. Vashti était, semble-t-il, persuadée que le roi Assuérus, sous le charme de sa beauté, accéderait à tous ses désirs. Mais sa beauté était très superficielle, ‘ épidermique ’. Vashti manquait fort de modestie, de féminité, car elle ne s’est pas montrée soumise à son mari et roi. Celui-ci l’a rejetée et a choisi pour reine une femme représentative de la vraie féminité, une femme qui craignait Jéhovah. — Esther 1:10-12 ; 2:15-17. Esther est un exemple remarquable pour les chrétiennes. Tout en étant “ belle de forme et belle d’apparence ”, elle possédait les ornements de “ la personne cachée du cœur dans la parure incorruptible de l’esprit doux et paisible ”. (Esther 2:7 ; 1 Pierre 3:4.) Elle ne donnait pas la primauté aux parures voyantes. Elle avait du tact et de la retenue, et elle s’est montrée soumise à son mari, Assuérus, même quand son peuple a été en danger de mort. Elle a gardé le silence quand la sagesse le lui a dicté, mais elle a pris la parole avec courage quand c’est devenu nécessaire, tout en choisissant le bon moment (Esther 2:10 ; 7:3-6). Elle a suivi les conseils de son cousin Mordekaï, un homme mûr (Esther 4:12-16). Elle a démontré son amour et sa fidélité pour son peuple Quel est le secret de la vraie féminité ? La crainte révérencielle de Dieu est primordiale ; par ailleurs, la bonté de cœur, l’amabilité, la modestie et la douceur dans le langage contribuent bien plus à la féminité que la beauté physique. TG1997 15/6 §9 Quand arrive pour Esther le moment d’être présentée au roi, elle a le droit de choisir n’importe quel accessoire qui lui semble utile, peut-être pour paraître plus belle encore. Mais avec modestie, elle ne demande rien de plus que ce que lui propose Hégaï (Esther 2:15). Elle a sûrement compris que la beauté ne suffit pas à gagner le cœur d’un roi. À la cour, l’humilité et la modestie seront des atouts bien plus rares. A-t-elle raison ? Le récit apporte la réponse : « Le roi aima Esther plus que toutes les autres femmes, si bien qu’elle obtint faveur et bonté de cœur devant lui plus que toutes les autres vierges. Alors il mit le diadème royal sur sa tête et la fit reine à la place de Vashti » (Est. 2:17). Comme il doit être difficile pour cette humble Juive de s’adapter à ce changement de vie ! Elle est la nouvelle reine, la femme du dirigeant le plus puissant de la terre à cette époque. Devient-elle orgueilleuse pour autant ? Esther reste obéissante à son père adoptif. Elle continue de garder le secret sur ses origines. Par ailleurs, lorsque Mardochée découvre un complot d’assassinat contre Assuérus, elle accepte de transmettre l’avertissement au roi, et les conspirateurs sont démasqués (Esther 2:20-23). Une fois de plus, Esther démontre sa foi en son Dieu par son humilité et sa soumission. À notre époque, la désobéissance et la rébellion sont monnaie courante, et l’obéissance est rarement considérée comme une qualité. L’exemple d’Esther est donc vraiment précieux. Comme elle, ceux qui ont une foi sincère accordent du prix à l’obéissance. – Livre Imitez (ia) chap15 Esther 1:3-5 « Dans la troisième année de son règne, il offrit un banquet à tous ses princes et ses fonctionnaires. Les officiers de l’armée de Perse et de Médie, les nobles et les princes des provinces vinrent au banquet. 4 Et, pendant de nombreux jours, 180 jours, il leur montra la richesse de son glorieux royaume, ainsi que la grandeur et la splendeur de sa puissance. 5 Après cette période, le roi offrit un banquet de sept jours à toutes les personnes présentes à Suse la citadelle, de la plus importante à la plus modeste, dans la cour du jardin du palais royal » — Le banquet a-t-il duré 180 jours ? Le texte ne dit pas que le banquet a duré aussi longtemps, mais que pendant 180 jours le roi a montré à ses grands les richesses et la beauté de son glorieux royaume. C’était probablement dans le but d’impressionner les nobles et de les convaincre de sa capacité à mener à bien ses projets que le roi a fait longuement étalage de la gloire de son royaume. Et dans ce cas, les versets 3 et 5 pourraient s’appliquer au banquet de 7 jours qui a eu lieu à la fin des 180 jours. – TG2006 1/3 p8 Esther 1:10-12 — Pourquoi la reine Vashti (femme d’Assuérus (Xerxès Ier) le roi de Perse) a-t-elle refusé obstinément de se présenter devant le roi ? Certains biblistes avancent l’idée que la reine a refusé d’obéir parce qu’elle ne voulait pas s’abaisser à paraître devant les invités avinés du roi. Mais peut-être cette reine manifestement belle était-elle insoumise de nature. Bien que la Bible ne donne pas de détails sur ses motivations, les sages de l’époque ont considéré que l’obéissance d’une femme à son mari était une question sérieuse et que l’exemple donné par Vashti aurait une mauvaise influence sur toutes les femmes des provinces de Perse. Pour ce qui est du port de bijoux et de l’utilisation du maquillage, que doivent garder présent à l’esprit les femmes chrétiennes? La Bible ne condamne pas l’utilisation de bijoux ou de cosmétiques (Exode 32:2, 3; Esther 2:7, 12, 15). Cependant, c’est la modestie qui doit l’emporter. Une femme pourrait en arriver facilement à imiter les habitudes du monde, et faire un usage excessif de rouge à lèvres, de fard à joues ou de fard à paupières, tout comme Jézabel (2 Rois 9:30). Il faut veiller à ne pas avoir la main lourde lorsqu’on se maquille et à ne pas porter des bijoux trop voyants. — TG1991 15/8 Esther 2:15 « Un jour, ce fut au tour d’Esther, la fille d’Abihaïl l’oncle de Mardochée, que Mardochée avait adoptée, d’entrer chez le roi. Elle ne demanda rien d’autre que ce que lui avait recommandé Hégaï, l’eunuque du roi et gardien des femmes. (Pendant tout ce temps, Esther avait gagné l’estime de tous ceux qui la voyaient.) ». Esther a fait preuve de modestie et de maîtrise de soi en ne demandant pas de bijoux supplémentaires ni de vêtements plus raffinés que ceux fournis par Hégaï. Sa beauté tenait à “ la personne cachée du cœur dans la parure incorruptible de l’esprit doux et paisible ”, ce qui lui a valu la faveur du roi. cahier2016/2 Notre modestie peut être mise à l’épreuve quand nous sommes l’objet de flatteries ou d’éloges. Réfléchis à l’excellente réaction qu’a eue Esther quand sa vie a pris un tournant inattendu. Elle était d’une beauté saisissante et, pendant une année, elle a été l’objet de soins luxueux. Elle côtoyait au quotidien des jeunes femmes de tout l’Empire perse qui se disputaient l’attention du roi. Mais elle est restée respectueuse et posée. Elle n’est pas devenue vaniteuse ni présomptueuse, même après avoir été choisie par le roi pour être reine (Est. 2:9, 12, 15, 17). – TG2017/1 §11 Une femme vraiment soumise a trouvé la faveur du roi. Mais même assise sur le trône de Perse, Esther continue de suivre les instructions de Mardochée (Esther 2:19, 20). Aujourd’hui, nous pouvons certes nous représenter Esther comme une femme ravissante vêtue d’habits royaux. Mais sa parure résidait surtout dans “la personne cachée du cœur, dans le vêtement incorruptible de l’esprit calme et doux, qui est d’une grande valeur aux yeux de Dieu”. (I Pierre 3:3, 4.) Les femmes chrétiennes du vingtième siècle ont de bonnes raisons de repousser l’égoïsme de l’ex-reine Vaschti et d’imiter la soumission et le désintéressement de la pieuse Esther
  9. Perles spirituelles - Semaine du 28 Août - Néhémie 12-13.docx Perles spirituelles - Semaine du 28 Août - Néhémie 12-13.pdf Perles spirituelles (10 min) : Néhémie 12-13 Néhémie 13:10 : Puisque les chanteurs du Temple étaient des Lévites, pourquoi étaient-ils énumérés séparément ? () « aussi appris que les Lévites n’avaient pas reçu les portions qui leur étaient destinées. C’est pourquoi les Lévites et les chanteurs qui effectuaient le service étaient partis travailler chacun dans son champ.» - it-2 359 § 7 Au temple, on accordait une place considérable au chant. On en a pour preuve les nombreux passages des Écritures où il est question des chanteurs, et le fait qu’ils étaient “ libérés de tout service ” commun aux autres Lévites, afin qu’ils se consacrent entièrement à leur tâche (1Ch 9:33). Ils demeurèrent un groupe spécial de Lévites, puisqu’ils furent énumérés séparément parmi ceux qui revinrent de Babylone (Esdras 2:40, 41). Même le roi de Perse Artaxerxès (Longue-Main) fut amené à agir en leur faveur : il les exempta, ainsi que d’autres groupes particuliers, ‘ d’impôt, de tribut et de droit de passage ’. (Esdras 7:24.) Plus tard, le roi ordonna qu’il y ait “ un salaire fixe pour les chanteurs, selon les besoins de chaque jour ”. Bien que cet ordre soit attribué à Artaxerxès, il est très probable que ce fut Esdras qui le donna, en vertu du pouvoir que lui avait conféré le souverain (Ne 11:23 ; Esdras 7:18-26). On comprend dès lors pourquoi la Bible parle des “ chanteurs, et [des] Lévites ”, faisant des chanteurs un groupe à part, alors qu’ils étaient tous Lévites. — Ne 7:1 ; 13:10. - it-2 359 § 7 Quelle était l’importance du groupe des musiciens au temple de Jérusalem ? Parallèlement aux préparatifs pour le temple de Jéhovah, David mit 4 000 Lévites à part pour le service musical (1Ch 23:4, 5). Parmi eux, 288 étaient “ exercés au chant pour Jéhovah, tous gens experts ”. (1Ch 25:7.) L’ensemble de l’organisation fut dirigé par trois musiciens accomplis, Asaph, Hémân et Yedouthoun (apparemment aussi appelé Éthân). Comme chacun de ces trois hommes descendait d’un des trois fils de Lévi, respectivement de Guershom, de Qehath et de Merari, les trois grandes familles lévites étaient représentées dans l’organisation de la musique au temple. Le total des fils de ces trois hommes était de 24 ; tous faisaient partie des 288 musiciens capables déjà mentionnés. Chaque fils fut établi, par le sort, chef d’une division de musiciens. Chacun avait sous sa direction 11 autres “ experts ” choisis parmi ses fils et les autres Lévites. Ainsi, les 288 musiciens lévites experts étaient, comme les prêtres, répartis en 24 classes. Si les 3 712 autres, les ‘ élèves ’, étaient divisés de la même façon, chacune des 24 divisions comptait en moyenne 155 hommes supplémentaires ; dans ce cas, chaque expert avait avec lui environ 13 Lévites arrivés à différents stades de leur formation musicale (1Ch 25:1-31). Puisque les trompettistes étaient des prêtres, ils s’ajoutaient aux musiciens lévites. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Quand le gouverneur Néhémie a dirigé la reconstruction de la muraille de Jérusalem, il a aussi organisé les chanteurs lévites avec un orchestre complet. Et quand la muraille a été inaugurée, un spectacle musical spécial a beaucoup contribué à la joie de l’évènement. Deux grandes chorales chantant des remerciements ont marché sur la muraille dans des directions opposées. Puis elles se sont rejointes au niveau du temple, et leur chant était si puissant qu’on pouvait l’entendre de loin (Néhémie 12:27, 28, 31, 38, 40, 43). Jéhovah s’est certainement réjoui en entendant ses adorateurs lui chanter des louanges avec enthousiasme. Nous devrions chanter les « chants spirituels » de nos cantiques d’un cœur rempli de reconnaissance pour Jéhovah. Ils font partie de la nourriture spirituelle fournie par « l’esclave fidèle et avisé » - TG2017/11 p4 §6 Néhémie 13:3 « Dès que le peuple a entendu la Loi, il s’est mis à séparer d’Israël tous ceux qui étaient d’origine étrangère ». — Qui compose ce “mélange de gens”? Le “mélange de gens” comprend apparemment des étrangers, tels des Moabites, des Ammonites et les enfants des Israélites qui s’étaient mariés avec des étrangères (13:1, 2). C’est ce que suggère le fait que, quelque temps plus tôt, les Juifs avaient chassé à la fois leurs épouses étrangères et leurs fils (Esdras 10:44). Mais ils avaient de nouveau pris des femmes étrangères. Il fallait donc qu’ils les renvoient, elles et leurs enfants, de leur communauté, du pays lui-même, leur ôtant ainsi le privilège de pratiquer le culte de Jéhovah avec son peuple. — Néhémie 13:23-31. Leçon pour nous: Les Juifs qui sont retombés dans le péché constituent pour nous un avertissement. Nous devons toujours être vigilants pour éviter que le matérialisme, la corruption et l’apostasie ne gagnent du terrain. – TG1986 15/2 p26 Rejetons les mauvaises fréquentations - Néhémie 13:4-9. Nous sommes exposés à quantité d’influences malsaines. Il n’est donc pas facile de rester saints. Prenons le cas d’Éliashib le grand prêtre et de Tobia l’Ammonite. Tobia était sans doute un fonctionnaire du roi de Perse qui travaillait à l’administration de Juda. Lui et d’autres se sont opposés à Néhémie, qui voulait rebâtir les murailles de Jérusalem. Selon la Loi donnée par Dieu, un Ammonite n’avait pas le droit d’entrer dans le temple. Or, le grand prêtre Éliashib a réservé une salle à manger du temple pour Tobia. Pourquoi donc ? Tobia était un ami intime d’Éliashib. Tobia et son fils Yehohanân avaient tous deux épousé des Juives, et beaucoup d’Israélites parlaient en bien de Tobia. De plus, un petit-fils d’Éliashib s’était marié avec une fille de Sânballat, un ami de Tobia qui était gouverneur de Samarie (Néhémie. 13:28). Le fait que Tobia était un ami de la famille d’Éliashib explique en partie pourquoi ce dernier s’est laissé influencer par quelqu’un qui ne servait pas Jéhovah et qui s’opposait même à lui. En jetant tout le mobilier de Tobia hors de la salle à manger, Néhémie, lui, s’est montré fidèle à Jéhovah. Comme nous faisons partie d’un peuple voué à Dieu, c’est avant tout à Jéhovah que nous devons être fidèles. Nous resterons sanctifiés seulement à condition de suivre ses principes justes. Ne laissons pas les liens que nous avons avec nos proches nous empêcher de respecter les normes divines. Les anciens se laissent guider par la pensée de Jéhovah, pas par leurs opinions ou leurs sentiments. Ils rejettent tout ce qui pourrait les amener à perdre leurs bonnes relations avec Dieu - TG2013 15/8 p5-7 Le culte qui se pratiquait au temple devait être soutenu en permanence. — Néhémie 13:9-14 Ceux qui soutenaient la maison de Dieu recevaient les bénédictions divines. Cela exigeait du temps, des efforts, des dépenses, mais tous s’acquittaient de leurs responsabilités pour maintenir le culte pur de Jéhovah et glorifier son nom. À l’exemple des Israélites fidèles, de nos jours, chaque Salle du Royaume devrait être présentable à l’intérieur comme à l’extérieur et constituer ainsi un témoignage silencieux rendu au nom de Jéhovah. Nous devrions être fiers de notre Salle du Royaume et heureux d’inviter les personnes à y venir pour étudier la Bible en notre compagnie. Jéhovah nous bénira tandis que nous lui donnerons nos “prémices” pour soutenir son culte. — km1978/12 p2-3 Les lois sur la dîme imposée à Israël n’étaient pas excessives. Il ne faut pas non plus oublier que Dieu avait promis de faire prospérer Israël en ouvrant “ les écluses des cieux ” si ces lois sur la dîme étaient observées. Quand les Israélites négligeaient de payer la dîme, la prêtrise en souffrait, car les prêtres et les Lévites étaient obligés de passer du temps à des travaux profanes, et par conséquent de délaisser leur ministère (Néhémie 13:10). Pareille infidélité entraînait le déclin du vrai culte. Malheureusement, quand les dix tribus d’Israël dévièrent de leur culte pour celui du veau, elles utilisèrent la dîme pour soutenir cette fausse religion. En revanche, quand Israël était fidèle à Jéhovah et avait à sa tête des administrateurs justes, le prélèvement de la dîme en faveur des Lévites était rétabli et, conformément aux promesses de Jéhovah, la nation ne manquait de rien. Les chrétiens ne paient pas la dîme. À aucun moment il ne fut ordonné aux chrétiens du Ier siècle de payer des dîmes. Dans le cadre de la Loi, le but premier du système de la dîme était le soutien du temple et de la prêtrise d’Israël. Par conséquent, l’obligation de prélever des dîmes cesserait lorsque l’alliance de la Loi mosaïque arriverait à son terme après avoir été accomplie grâce à la mort du Christ sur le poteau de supplice. Les disciples du Christ étaient encouragés à apporter leur soutien au ministère chrétien, tant en y participant eux-mêmes qu’en y contribuant matériellement. Au lieu de donner une somme précise, fixée, afin de couvrir les dépenses de la congrégation, le principe était d’apporter “ selon ce que quelqu’un a ”, de donner comme chacun “ l’a résolu dans son cœur, non pas à regret ou par contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie – it-1 p647 Dime Néhémie 13:10-13. Au moment où Néhémie est retourné à Jérusalem, il semble que très peu d’offrandes parvenaient encore au temple. Privés de ce soutien, les Lévites se sont mis à travailler dans leurs champs et n’assumaient plus leurs tâches. C’est aux chefs adjoints que Néhémie a adressé des reproches. Manifestement, ces hommes ne remplissaient pas leur rôle : soit ils ne recueillaient pas la dîme qu’offrait le peuple, soit ils ne la faisaient pas parvenir au temple (Neh. 12:44). Néhémie a donc pris des mesures pour qu’on recueille la dîme. Il a demandé à des hommes de confiance de gérer les réserves du temple et d’organiser les distributions. Quelle leçon tirer de cet épisode ? Gardons à l’esprit que nous pouvons honorer Jéhovah grâce à nos choses de valeur. Lorsque nous faisons des offrandes en faveur de son œuvre, nous ne faisons que donner à Jéhovah ce qui lui appartient déjà Pensons-nous que nous n’avons pas grand-chose à offrir ? Dans ce cas, rappelons-nous que, s’il en a le désir, chacun peut donner, quels que soient ses moyens – TG2013 15/8 p5 §9,10 Montre-toi digne de confiance en faisant avec soin tout travail qui t’est confié. À l’époque où les serviteurs de Jéhovah reconstruisaient le temple, Néhémie a eu besoin d’hommes pour leur confier des responsabilités. Il a choisi des hommes qui avaient bonne réputation. Il savait que ces hommes aimaient Jéhovah et qu’ils feraient avec zèle n’importe quel travail qu’on leur confierait (Néhémie 13:12, 13). De même aujourd’hui, les chrétiens fidèles et travailleurs ont une bonne réputation, et ils peuvent recevoir plus de responsabilités. Alors, que tu sois un frère ou une sœur, fais toujours de ton mieux les travaux qu’on te confie – ws2016/8 p15-20 §12 DONNONS LA PRIORITÉ AUX CHOSES SPIRITUELLES. Néhémie 13 :15-21 - Si nous nous laissons accaparer par les choses matérielles, nous risquons de perdre petit à petit nos bonnes relations avec Jéhovah. Selon Exode 31:13, le sabbat rappelait aux Israélites qu’ils étaient un peuple sanctifié. Ils devaient réserver ce jour pour le culte en famille, la prière et la méditation sur la loi de Dieu. Mais pour certains contemporains de Néhémie le sabbat était devenu un jour d’activité comme les autres. Et le culte n’avait plus la priorité. Face à ce constat, Néhémie a chassé les marchands à la fin du sixième jour et a fermé les portes de la ville avant le début du sabbat. Gardons à l’esprit que nous avons été sanctifiés et demandons-nous : « Mon mode de vie montre-t-il que j’ai été mis à part pour servir Jéhovah ? » - TG2013 15/8 p5-7 §13-15 Préservons notre identité chrétienne - Néhémie 13:23-27. À l’époque de Néhémie, des Israélites se mariaient avec des étrangères. Lors de la première venue de Néhémie à Jérusalem, les anciens s’étaient pourtant engagés par écrit à ne pas se marier avec des non-Juives . Après quelques années, Néhémie a constaté non seulement que les Israélites n’avaient pas tenu parole, mais aussi qu’ils étaient en train de perdre leur identité de peuple sanctifié par Dieu. Les enfants des étrangères ne savaient ni lire ni parler l’hébreu. En grandissant, allaient-ils se considérer comme des Israélites ? Ou plutôt comme des Ashdodites, des Ammonites ou des Moabites ? Comment pourraient-ils comprendre la loi de Dieu s’ils ne comprenaient pas l’hébreu ? Étant donné que leurs mères servaient de faux dieux, comment pourraient-ils apprendre à connaître Jéhovah et choisir de le servir ? Il était urgent que Néhémie prenne des mesures énergiques. Et c’est ce qu’il a fait (Néhémie. 13:28). Quant à nous, il nous faut prendre des mesures pour aider nos enfants à développer leur identité chrétienne. Demande-toi : « Mes enfants parlent-ils correctement la “langue pure” qu’est la vérité biblique ? (Sophonie 3:9). Leurs conversations reflètent-elles l’influence de l’esprit de Dieu ou de l’esprit du monde ? » Ne te décourage pas si tu vois qu’ils ont besoin de s’améliorer. Il faut du temps pour apprendre une langue, surtout si les sources de distraction sont nombreuses. Sois conscient que tes enfants subissent d’énormes pressions. Utilise patiemment le culte familial et d’autres occasions pour les aider à développer des relations étroites avec Jéhovah. Mets en valeur les bienfaits qu’on retire à être différent du monde de Satan Efforce-toi de toucher leur cœur. Au final, c’est à chaque enfant de choisir s’il servira ou non Jéhovah. Mais les parents ont un grand rôle à jouer. Ils peuvent entre autres donner le bon exemple, établir des limites claires et faire réfléchir sur les conséquences de telle ou telle décision. Parents, vous êtes les mieux placés pour préparer vos enfants à se vouer à Jéhovah. Ils ont besoin de vous pour développer puis préserver leur identité chrétienne. Cela dit, n’oublions pas que chaque chrétien doit veiller à garder ses « vêtements de dessus », c’est-à-dire les qualités et les normes qui caractérisent les disciples du Christ - TG2013 15/8 p5-7 §16-18 La 32e année du règne d’Artaxerxès, Néhémie quitta Jérusalem. À son retour, il découvrit que les Juifs ne subvenaient plus aux besoins des prêtres et des Lévites, que le sabbat était transgressé, que beaucoup de Juifs avaient épousé des étrangères et que les enfants issus de ces mariages mixtes n’étaient même pas capables de parler la langue des Juifs (Ne 13:10-27). Une situation aussi dégradée indique que l’absence de Néhémie dura longtemps. Mais il n’existe aucun moyen de déterminer avec exactitude à quel moment après 443 av. n. è. Néhémie acheva le livre qui porte son nom. – it-2 p391 Néhémie s’inquiéta grandement en apprenant que les fils nés des mariages mixtes contractés par les Juifs rapatriés ne connaissaient pas “ le juif ”, c’est-à-dire l’hébreu (Ne 13:23-25). C’était du culte pur qu’il se souciait, car il savait l’importance de comprendre les Saintes Écritures (jusque-là disponibles uniquement en hébreu) quand on les lisait et qu’on les commentait. L’unicité de langue en elle-même constituerait aussi une force unificatrice parmi le peuple. Les Écritures hébraïques étaient sans nul doute un facteur important de la stabilité de l’hébreu. Durant la période de mille ans que dura leur rédaction, on ne note pour ainsi dire aucun changement dans la langue. Plus tard certaines des parties de la Bible furent écrites en araméen. Au Ier siècle de n. ère, le reste des Saintes Écritures fut rédigé en koinè, ou grec commun (encore que Matthieu ait d’abord écrit son Évangile en hébreu). Entre-temps les Écritures hébraïques avaient été également traduites en grec. Cette traduction, appelée la Septante, n’avait pas été inspirée par Dieu, mais les rédacteurs chrétiens de la Bible la citèrent quand même maintes fois. Pareillement, les Écritures grecques chrétiennes, et finalement toute la Bible, furent traduites en d’autres langues, à commencer par le latin, le syriaque, l’éthiopien, l’arabe et le perse. Aujourd’hui, la Bible est disponible dans son intégralité ou en partie en plus de 2 000 langues. Cela a facilité la prédication de la bonne nouvelle et a contribué à renverser la barrière que constituent les divisions linguistiques, afin d’unir les habitants de nombreux pays dans le culte pur de leur Créateur. – it-2 p110 Langue Au nombre de ceux qui se sont bien acquittés de leurs responsabilités devant Dieu figure Néhémie, l’échanson du roi perse Artaxerxès (Longuemain) (Néhémie 2:1). Nommé gouverneur des Juifs, Néhémie rebâtit les murailles de Jérusalem malgré les ennemis et les dangers. Zélé pour le vrai culte, il fit appliquer la Loi de Dieu et se soucia des opprimés (Néhémie 5:14-19). Il exhorta les Lévites à se purifier régulièrement, à garder les portes et à sanctifier le jour du sabbat. C’est donc à bon droit qu’il pouvait prier en ces termes : “ De cela aussi, souviens-toi en ma faveur, ô mon Dieu, et veuille t’apitoyer sur moi selon l’abondance de ta bonté de cœur. ” Il n’y avait non plus rien de déplacé à ce qu’il conclût son livre divinement inspiré par cette requête : “ Souviens-toi de moi, ô mon Dieu, pour le bien. ” — Néhémie 13:22, 31. Quelqu’un qui fait le bien est vertueux et accomplit des actions droites au profit des autres. Néhémie était ce genre d’homme. Il avait une crainte révérencielle de Dieu et beaucoup de zèle pour le vrai culte. De plus, il était reconnaissant à Jéhovah des privilèges qu’il lui donnait dans son service et il s’acquittait remarquablement de ses responsabilités devant lui. Réfléchissons à son exemple et demandons-nous quelle valeur nous accordons aux privilèges et aux responsabilités que Dieu nous a confiés, ou encore comment nous nous acquittons de nos responsabilités devant Jéhovah Dieu et Jésus Christ TG1996 15/9 p16 Qu’est-ce que Néhémie demandait à Jéhovah de faire ? Néhémie 13:31 « Et j’ai pris des dispositions pour la fourniture du bois aux moments fixés, et pour les premiers produits des récoltes. « Souviens-toi de moi et bénis-moi, ô mon Dieu ! » Néhémie fait cette prière : “ Souviens-toi de moi, ô mon Dieu, pour le bien. ” Craint-il que Dieu n’ait pas remarqué ses bonnes actions ou qu’il ne l’oublie ? Non. Néhémie sait sans aucun doute ce que les rédacteurs bibliques ont dit concernant le vif intérêt que Jéhovah porte à ses adorateurs fidèles et à leurs bonnes actions. Alors, que demande-t-il à Dieu ? Selon un spécialiste, le mot hébreu traduit par “ se souvenir ” désigne “ des pensées affectueuses et l’action qui accompagne le souvenir ”. Avec une foi totale dans le pouvoir de la prière, Néhémie demande à Dieu de garder de lui un souvenir affectueux et de le bénir. — Jéhovah répondra-t-il à la prière de Néhémie ? D’une certaine façon, il y a déjà répondu. Le simple fait qu’il ait jugé utile de la faire consigner dans les Écritures inspirées, lui conférant ainsi un caractère permanent, est la preuve qu’il se souvient de son serviteur avec affection. Mais Celui “ qui entend la prière ” fera davantage encore pour répondre à cette requête sincère. — Dieu continuera de récompenser Néhémie pour tout le bien qu’il a réalisé en faveur du culte pur (Hébreux 11:6). Dans le monde nouveau juste qu’il promet, Jéhovah le bénira en le ressuscitant. Néhémie aura la perspective de vivre éternellement dans le paradis terrestre et verra alors que Jéhovah s’est effectivement souvenu de lui pour le bien – TG2011 1/ 2 p14
  10. Perles spirituelles - Semaine du 21 Août - Néhémie 10-11.docx Perles spirituelles - Semaine du 21 Août - Néhémie 10-11.pdf Perles spirituelles (10 min) : Néhémie 10-11 Néhémie 10:34 : Pourquoi a-t-il été demandé au peuple de fournir du bois ? (w06 1/2 11 § 1) « Nous avons aussi procédé à un tirage au sort pour déterminer à quel moment fixe de chaque année chaque groupe de familles des prêtres, des Lévites et du peuple devait apporter du bois pour la maison de notre Dieu, pour qu’il soit brûlé sur l’autel de Jéhovah notre Dieu, selon ce qui est écrit dans la Loi.» Ce n’est pas la Loi mosaïque qui ordonnait les offrandes de bois. Cette exigence était seulement dictée par les circonstances. Il fallait en effet de grandes quantités de bois pour brûler les sacrifices sur l’autel. Il semble que les Nethinim, ces non-Israélites esclaves au temple, étaient trop peu nombreux. Les sorts ont donc été jetés afin d’assurer une provision constante de bois. - w06 1/2 11 § 1 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Néhémie 10:30 « Nous ne donnerons pas nos filles aux peuples du pays et nous ne prendrons pas leurs filles pour nos fils. Les Israélites avaient accepté de ne pas contracter d'alliances par mariage avec " les peuples du pays ". C'était une protection car, comme nous l'avons vu à maintes reprises, ces femmes étrangères pouvaient empêcher leur mari de servir Jéhovah. De même, aujourd'hui, il nous est dit dans 1 Corinthiens de se marier « uniquement dans le Seigneur ». Au fil des siècles, les Israélites ont eu le privilège de pourvoir aux besoins du tabernacle, puis des temples, ainsi que des services de prêtres et de Lévites qui y officiaient. Aux jours de Néhémie, par exemple, les Juifs ont pris la résolution de contribuer aux dépenses nécessaires du culte pur, car ils savaient qu’ils ne devaient pas négliger la maison de Dieu (Néhémie 10:32-39). Pareillement aujourd’hui, les Témoins de Jéhovah font joyeusement des offrandes volontaires pour la construction et l’entretien de leurs lieux de réunion, ainsi que pour le soutien du vrai culte. – TG1992 15/1 p14 §5 L’ensemble du peuple fait ensuite le serment de respecter l’“ engagement ferme ” mis par écrit. Ils ‘ marcheront dans la loi du vrai Dieu ’. Ils acceptent également de ne pas s’allier par mariage aux “ peuples du pays ”. (Néhémie 10:28-30.) Ils s’engagent enfin à observer le sabbat, à offrir une contribution financière annuelle pour soutenir le vrai culte, à fournir du bois pour l’autel du sacrifice, à donner les premiers-nés de leur gros bétail et de leur petit bétail pour les sacrifices et à apporter les prémices de leurs récoltes aux salles à manger du temple. De toute évidence, ils sont bien décidés à ‘ ne pas négliger la maison de leur Dieu ’. — Néhémie 10:32-39 De nos jours, les serviteurs de Jéhovah doivent veiller à ne pas négliger le privilège qui leur est accordé d’‘ offrir un service sacré ’ à Jéhovah dans les cours de son grand temple spirituel. TG1998 15/10 p19§11 Ne négligeons pas la maison de Jéhovah : Néhémie encouragea ceux qui s’étaient dépensés pour rebâtir les murailles de Jérusalem à ‘ ne pas négliger la maison de leur Dieu ’. (Neh. 10:39.) Négliger d’apporter les choses nécessaires à l’entretien des serviteurs du temple et ne pas veiller au bon fonctionnement de l’organisation du temple équivaudrait à négliger la maison ou temple de Jéhovah Dieu. Dès lors que les Israélites avaient pris ce ferme engagement mis par écrit, qu’ils s’étaient liés en jurant par serment avec malédiction divine, ils n’auraient aucune excuse s’ils se rendaient une fois encore coupables de négligence. Néhémie, le gouverneur de Juda, se plaça lui-même sous cette obligation quand il déclara : “Nous [et non vous] ne négligerons pas la maison de notre Dieu.” — Néh. 10:31-40. Aujourd’hui, la “ maison ” de Jéhovah représente les dispositions qu’il prend en matière de culte. – km2000/5 p3 Les impôts pour l’entretien du sanctuaire de Jéhovah. Le service au sanctuaire était assuré grâce à l’impôt. La dîme, obligatoire, constituait la principale provision pour l’entretien des prêtres descendant d’Aaron et des Lévites. En une occasion au moins, ils reçurent une part des prises de guerre, conformément à une taxe prescrite par Jéhovah. Aux jours de Néhémie, les Juifs s’imposèrent de payer chaque année un tiers de sicle pour le service du temple. – it-1 p1178 Néhémie 11 :2 « De plus, certains hommes se portèrent volontaires pour habiter à Jérusalem, et le peuple les félicita. » Quitter ses possessions héréditaires et s’établir à Jérusalem allait entraîner des dépenses et certains désavantages. Ceux qui vivaient dans cette ville étaient peut-être aussi exposés à différents dangers. Dans ces conditions, d’autres Juifs considérèrent que les volontaires étaient dignes d’éloges et prièrent sans aucun doute pour que Jéhovah les bénisse. Aujourd’hui, beaucoup de possibilités s’offrent pour son temps, ses ressources matérielles et ses compétences pour aider tes frères et sœurs. Cela procure une grande joie et de nombreux bienfaits. Les volontaires qui travaillent sur des chantiers de construction se font souvent de nouveaux amis. Egalement, comme nous le savons, notre Salle du Royaume est le centre du vrai culte. En tant que telle, elle mérite que nous l’entretenions et la nettoyions avec amour. Par notre conduite et le soutien que nous apportons aux dispositions prises pour le nettoyage de notre Salle du Royaume, puissions-nous tous contribuer à la dignité du lieu où nous adorons Jéhovah. Le nom de Dieu étant apposé sur ces bâtiments, aussi est-il important qu’elle reste propre et accueillante, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et que la conduite de ceux qui viennent y adorer soit irréprochable – TG1986 15/2 p25 Pourquoi les volontaires furent-ils ‘bénis’? Néhémie 11 :2 - Quitter ses possessions héréditaires et s’établir à Jérusalem allait entraîner des dépenses et certains désavantages. Ceux qui vivaient dans cette ville étaient peut-être aussi exposés à différents dangers. Dans ces conditions, d’autres Juifs considérèrent que les volontaires étaient dignes d’éloges et prièrent sans aucun doute pour que Jéhovah les bénisse – TG1986 15/2
  11. Perles spirituelles - Semaine du 14 Août - Néhémie 8-9.docx Perles spirituelles - Semaine du 14 Août - Néhémie 8-9.pdf Perles spirituelles (10 min) : Néhémie 8-9 Néhémie 8:2, 8 : Puisque toutes les personnes présentes « étaient en âge de comprendre » la lecture de la Loi, pourquoi les Lévites ont-ils également expliqué la Loi ? (it-1 151 § 7). 8:2 – « Le prêtre Esdras apporta donc la Loi devant l’assemblée composée d’hommes, de femmes et de tous ceux qui étaient en âge de comprendre ce qu’ils entendaient. C’était le premier jour du septième mois ». 8:8 – « Ils lisaient le livre, la Loi du vrai Dieu, à voix haute. Ils l’expliquaient clairement et en donnaient le sens. C’est ainsi qu’ils aidèrent le peuple à comprendre ce qui était lu. » Des années après que les Juifs furent revenus de l’Exil, Esdras le prêtre lut le livre de la Loi aux Juifs rassemblés à Jérusalem, et des Lévites l’expliquèrent au peuple. On lit en Néhémie 8:8 : “ Ils lisaient à haute voix dans le livre, dans la loi du vrai Dieu ; elle était expliquée, et on en donnait le sens ; et ils faisaient comprendre la lecture. ” Peut-être cette explication ou interprétation comprenait-elle la paraphrase du texte hébreu en araméen, les Hébreux ayant peut-être adopté cette langue lorsqu’ils étaient à Babylone. Sans aucun doute, cette explication consistait aussi à commenter afin que les Juifs, même s’ils comprenaient l’hébreu, saisissent la signification profonde de ce qu’on lisait. - it-1 151 § 7 Néhémie 8:8 dit qu’on “ donnait le sens ” de la lecture de la Loi et qu’on la ‘ faisait comprendre ’. Certains ont émis l’idée que, les Juifs revenus d’exil ne comprenant pas parfaitement l’hébreu, on paraphrasait certaines choses en araméen. Toutefois, selon le texte lui-même, il s’agissait plus d’exposer le sens et l’application de l’enseignement tiré de la Loi que de clarifier une terminologie linguistique ou des formes grammaticales. — it-1 p1090 Nous qui enseignons la Parole de Dieu, nous ‘ en donnons le sens ’ en parlant distinctement et en ayant une bonne accentuation. Nous le faisons aussi en expliquant correctement les Écritures et en montrant clairement comment appliquer ce qu’elles disent. Les publications et les réunions chrétiennes servent à ‘ donner le sens ’ de la Parole de Dieu. TG2006 1/ 2 p11 Ne pas comprendre les vérités bibliques qui nous sont enseignées dans une langue étrangère, c’est très dangereux pour notre relation avec Jéhovah. Par exemple, quand Néhémie est revenu à Jérusalem, il a remarqué que certains des enfants ne parlaient pas hébreu. Comme ces enfants ne comprenaient pas la lecture de la Parole de Dieu, leur relation avec Jéhovah s’affaiblissait. Dans certaines familles qui font partie d’assemblées étrangères, les parents remarquent que la relation de leurs enfants avec Jéhovah s’affaiblit. Comme leurs enfants ne comprennent pas bien ce qui est enseigné aux réunions, cet enseignement ne les fait pas réagir. Quand nous lisons quelque chose dans une langue étrangère, nous sommes peut-être moins touchés que si c’était dans notre langue. De plus, communiquer dans une autre langue est difficile, et cela peut tellement nous fatiguer qu’on arrive moins bien à adorer Jéhovah. C’est pourquoi, même si nous voulons vraiment servir dans une assemblée étrangère, nous devons aussi protéger notre relation avec Jéhovah. Ce sont les parents qui doivent décider ce qui est le mieux pour leurs enfants et leur relation avec Jéhovah – ws2016/10 p9 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Depuis les temps bibliques, les rassemblements du peuple de Dieu ont toujours été un moyen efficace de transmettre l’instruction venant de Jéhovah. À l’époque d’Esdras et de Néhémie, le peuple écouta la lecture de la Loi “ depuis l’aube jusqu’à midi ”. (Neh. 8:2, 3.) Étant parvenu, à cette occasion, à une meilleure compréhension de la Loi, le peuple se livra à “ une grande réjouissance ”. (Neh. 8:8, 12.) Nous aussi nous nous réjouissons que les assemblées nous fournissent une bonne occasion de recevoir une instruction de qualité et une nourriture spirituelle “ en temps voulu ” de la part de Jéhovah, grâce à “ l’esclave fidèle et avisé ”. Les assemblées sont indispensables à notre bien-être spirituel, car Jésus a dit que l’homme doit vivre “ de toute parole qui sort par la bouche de Jéhovah ”. – km2001/5 p3 Les Écritures nous parlent des “petits” qui écoutaient avec le reste de la nation quand la Loi de Dieu était lue à Israël. Aux jours de Néhémie, “tous ceux qui avaient assez d’intelligence pour écouter” se sont tenus debout “depuis l’aube jusqu’à midi” pour entendre la Loi (Néhémie 8:1-8). Même si les petits ne saisissaient pas tout, ils pouvaient comprendre qu’ils devaient aimer Jéhovah Dieu, l’adorer et lui obéir. Quel que soit votre âge, avez-vous écouté aux assemblées où l’on parlait de la Parole de Dieu? Avez-vous appris l’importance d’obéir à Dieu, comme le faisaient ces jeunes Israélites? Est-il possible pour des jeunes aujourd’hui de se montrer fidèles? Oui. Il est vrai que de nombreux jeunes ne pensent qu’à se donner du bon temps. Mais d’autres profitent sagement de leur jeunesse pour apprendre à connaître Dieu et sa volonté à leur égard. Ces jeunes gens font preuve d’une sagesse remarquable pour leur âge, puisque Dieu peut les aider à réussir leur vie présente et leur assurer un avenir radieux dans le monde nouveau à venir – TG1990 1/8 p4 Quand de nombreux Juifs qui avaient regagné leur pays furent encouragés à rebâtir Jérusalem et à rétablir le culte pur, le prêtre Esdras et d’autres leur firent une lecture publique du “livre de la loi de Moïse”. (Néhémie 8:1-8.) C’était donc qu’il y avait des copies des écrits originaux. D’où les tenait-on ? Quand Moïse avait annoncé le temps où Israël serait gouverné par un roi, il avait transmis cet ordre spécial: “Lorsqu’il s’assiéra sur le trône de son royaume, (...) il devra écrire pour lui sur un livre une copie de cette loi, d’après celle qui est sous la garde des prêtres, les Lévites.” (Deutéronome 17:18). Ainsi, il allait falloir faire des copies des Écritures. Copier les Écritures finit par devenir une profession en Israël. Ces copies étaient-elles fidèles? Oui, elles étaient d’une extrême fidélité. Des copistes professionnels des Écritures hébraïques, appelés sopherim, veillaient scrupuleusement à ne faire aucune faute. Pour vérifier leur travail, ils comptaient les mots, et même les lettres, de chaque manuscrit qu’ils copiaient. Par conséquent, Jésus, l’apôtre Paul et d’autres qui citaient souvent les anciens rédacteurs de la Bible n’avaient aucun doute quant à la fidélité des copies qu’ils utilisaient. Certes, les copistes juifs et, par la suite, les copistes chrétiens, n’étaient pas infaillibles. Des erreurs se sont glissées dans les textes, mais les nombreuses copies qui existent encore nous aident à les repérer. De quelle manière? En partant du principe que des copistes différents ne faisaient pas les mêmes fautes. Ainsi, en comparant le travail de différents copistes, nous pouvons retrouver nombre de leurs erreurs. Certes, il serait exaltant de retrouver les tout premiers documents écrits de la main de Moïse ou d’Ésaïe. Cependant, nous n’avons vraiment pas besoin des originaux. L’important n’est pas le document, mais son contenu. Et, par miracle, malgré le passage de nombreux siècles d’agitation, bien que copiée et recopiée si souvent, la Bible, nous pouvons en être sûrs, contient toujours les renseignements qui figuraient dans ces manuscrits originaux de l’Antiquité. – TG1990 15/7 p27 La joie que Jéhovah donne est une forteresse infaillible pour ceux qui marchent avec intégrité dans sa voie. Naturellement, pour posséder la joie de Dieu, les humains doivent faire la volonté divine. À ce propos, notons ce qui se passa à Jérusalem en 468 avant notre ère. Le copiste Esdras et d’autres hommes donnèrent de l’intelligence au peuple par une lecture constructive de la Loi. Puis le peuple reçut cette invitation: “Allez, mangez les choses grasses et buvez les choses douces, et envoyez des portions à celui pour qui on n’a rien préparé; car ce jour est saint pour notre Seigneur, et ne soyez pas peinés, car la joie de Jéhovah est votre forteresse.” Il se produisit une “grande réjouissance” lorsque les Juifs mirent en application la connaissance acquise et célébrèrent une joyeuse fête des Huttes (Néhémie 8:1-12). Ceux qui avaient ‘la joie de Jéhovah pour forteresse’ reprirent des forces en vue de l’adorer et de le servir. Puisque la joie de Jéhovah était leur forteresse, nous devrions nous attendre à trouver la même joie parmi les serviteurs de Dieu à notre époque. Quelles raisons entre autres ont-ils d’être joyeux aujourd’hui? Une raison majeure d’être joyeux réside dans nos rassemblements, voulus par Jéhovah en faveur de notre santé spirituelle – TG1995 15/1 p10 §3 Aux jours de Néhémie, tout le peuple rassemblé à Jérusalem pour entendre la Loi comprit qu’il n’avait pas entièrement respecté les instructions qui y étaient écrites. En cette occasion, il mit promptement en application ce qu’il apprit. Quels en furent les effets? “Une très grande réjouissance.” (Néhémie 8:13-17). Lors de cette fête, au bout d’une semaine de lecture quotidienne de la Bible, les Israélites avaient pris conscience que Dieu exigeait plus de leur part. Une prière rappela les manières d’agir de Jéhovah envers ses serviteurs depuis les jours d’Abraham. Tout cela incita le peuple à faire le serment de se conformer aux exigences de la Loi, de ne pas contracter de mariages avec des étrangers et d’endosser les obligations liées au fonctionnement du temple et du service sacerdotal. De même, dans la famille, les parents n’enseigneront pas les Écritures aux enfants par pur formalisme. Les Juifs sont tombés dans un pur formalisme, arborant des extraits des Écritures dans des cassettes comme des porte-bonheur. Leur culte ne venait plus du cœur, et Jéhovah le rejeta — TG1995 1/5 p8 §14. Néhémie leur dit : « Allez, mangez de bonnes choses et buvez des boissons douces, et donnez des portions de nourriture à ceux qui n’ont rien de prêt, car ce jour est saint pour notre Seigneur. Et ne soyez pas tristes, car la joie qui vient de Jéhovah est votre forteresse. » - Néhémie 8:10 Ils devaient prendre un grand plaisir de déguster des portions riches, succulentes et savoureuses. Tout comme notre nourriture spirituelle, qui fait que la joie de Jéhovah est notre forteresse. En Néhémie 8:10, les Juifs ont été invités à “ manger les mets gras ”, alors qu’en Lévitique 3:17 la Loi stipulait : “ Vous ne devez manger aucune graisse. ” Comment concilier ces deux déclarations ? Dans la langue originale, les mots traduits par “ les mets gras ” en Néhémie 8:10 et “ graisse ” en Lévitique 3:17 sont différents. . Le terme hébreu ḥélèv, rendu par “ graisse ” en Lévitique 3:17, s’emploie à propos de la graisse soit animale, soit humaine. Le contexte du verset 17 montre que les Israélites ne devaient manger ni les couches de graisse recouvrant les intestins et les rognons des animaux destinés au sacrifice ni la graisse qui était sur les lombes, parce que “ toute la graisse appartient à Jéhovah ”. Ainsi, la graisse des animaux qui allaient être offerts à Jéhovah ne devait pas être consommée. Le mot traduit par “ les mets gras ” en Néhémie 8:10 est mashemannim, et c’est là sa seule occurrence dans les Écritures hébraïques. Il dérive du verbe shamén qui signifie “ être gras, engraisser ”. L’un des dérivés les plus courants de ce verbe est le nom shèmèn, qui est souvent traduit par “ huile ”, y compris dans l’expression “ huile d’olive ”. (Deut. 8:8 ; Lév. 24:2.) Mashemannim, tel qu’il est employé en Néhémie 8:10, semble emporter l’idée d’aliments préparés avec une bonne quantité d’huile et qui peuvent même contenir de la viande d’animaux purs sur laquelle il y avait encore des traces de gras, mais pas des couches de graisse. S’il est vrai que les Israélites n’avaient pas le droit de consommer les couches de graisse animale, ils pouvaient néanmoins manger une nourriture de choix et savoureuse. Certaines préparations, comme les gâteaux à base de grain, étaient cuites, non dans de la graisse animale, mais dans de la graisse végétale — généralement de l’huile d’olive (Lév. 2:7). À ce propos, l’ouvrage Étude perspicace des Écritures explique qu’ici “ ‘ les mets gras ’ représentent des morceaux de choix, des choses qui n’étaient ni maigres ni sèches, mais succulentes, y compris des mets savoureux confectionnés avec des huiles végétales ”. Bien entendu, les chrétiens gardent présent à l’esprit le fait que l’interdiction de manger de la graisse figurait dans la Loi. Ils ne sont pas sous la Loi, et donc ne sont pas concernés par ses exigences relatives aux sacrifices d’animaux – TG2008 15/8 p32 Le deuxième jour de ce mois particulier, ‘ les chefs des pères de tout le peuple, les prêtres et les Lévites se réunissent auprès d’Esdras le copiste, oui pour devenir perspicaces dans les paroles de la loi ’. (Néhémie 8:13.) Esdras est parfaitement qualifié pour présider cette réunion, car il a “ préparé son cœur à consulter la loi de Jéhovah, à la pratiquer et à enseigner en Israël la prescription et la justice ”. (Esdras 7:10.) Il est probable qu’on y aborde les domaines dans lesquels le peuple de Dieu a besoin de se conformer plus étroitement à l’alliance de la Loi. Dans l’immédiat, il faut penser aux préparatifs de la fête des Huttes qui approche. Cette fête d’une semaine va se dérouler conformément à la manière prescrite : toute la population habite dans des abris temporaires construits avec des branches et des feuilles de différents types d’arbres. Les gens installent ces huttes sur leurs toits en terrasse, dans leurs cours, dans les cours du temple et sur les places publiques de Jérusalem (Néhémie 8:15, 16). Quelle belle occasion de réunir le peuple pour lui lire la Loi de Dieu ! C’est ce qui est fait chaque jour, “ depuis le premier jour jusqu’au dernier jour ” de la fête, ce qui provoque “ une très grande réjouissance ” parmi le peuple de Dieu. — Néhémie 8:17, 18. Néhémie 9:1 « Le 24e jour de ce mois-là, les Israélites se réunirent. Ils s’étaient habillés avec de la toile de sac et s’étaient mis de la poussière sur la tête, et ils jeûnaient » — Pourquoi les Israélites mirent-ils sur eux des sacs et de la terre? Lorsqu’on se couvrait d’un sac, c’est-à-dire d’un vêtement de couleur sombre tissé de poil de chèvre, c’était en signe de chagrin. De même, si l’on mettait de la terre ou des cendres sur sa tête ou sur son corps, cela signifiait que l’on était profondément affligé ou que l’on s’humiliait. Les Juifs firent cela pour montrer qu’ils regrettaient leurs péchés et en prenaient humblement conscience. Ils établirent ensuite un ‘acte’ de confession, “un engagement ferme”. (9:38.) De même, nous devons reconnaître et confesser nos péchés humblement si nous voulons sauvegarder nos relations avec Dieu. — TG1986 15/2 Comment Jéhovah a-t-il prouvé qu’il prend soin de ses serviteurs ? Jéhovah subvenait à leurs besoins élémentaires. « Leurs vêtements ne se sont pas usés et même leurs pieds ne se sont pas enflés. » Non, « ils n’ont manqué de rien » (Neh. 9:19-21). Les serviteurs de Dieu d’aujourd’hui sont aux portes d’un monde nouveau et juste. Sommes-nous convaincus que Jéhovah nous fournira le nécessaire pour survivre à la « grande tribulation » imminente ? Bien sûr, Jéhovah ne nous guide pas vers le monde nouveau par une colonne de nuage ou de feu. Il se sert plutôt de son organisation pour entretenir notre vigilance. Par exemple, nous sommes encouragés avec de plus en plus d’insistance à fortifier notre spiritualité par une lecture individuelle de la Bible, le culte familial et la régularité aux réunions comme dans le ministère. Avons-nous fait les changements nécessaires afin de suivre ces instructions ? Cela nous aidera à acquérir le genre de foi qui nous maintiendra en vie pour entrer dans le monde nouveau. – TG2013 15/9 p7 §9,10 Quelles leçons peut-on tirer de la prière des Lévites ? Le porte-parole du peuple, les Lévites ont adressé à Jéhovah une prière bien préparée (Neh. 9:1-4). Nul doute que leur lecture assidue de la Loi a aidé les Lévites à préparer cette prière profonde. Le début de la prière (les dix premiers versets) met exclusivement l’accent sur les œuvres et les qualités de Jéhovah. Le reste souligne à maintes reprises l’« abondante miséricorde » de Dieu tout en reconnaissant explicitement que les Israélites ne méritaient pas une telle bonté (Neh. 9:19, 27, 28, 31). Comme ces Lévites, méditons chaque jour sur la Bible. C’est une façon d’écouter Jéhovah nous parler. Nous aurons alors, nous aussi, beaucoup de choses nouvelles et profondes à exprimer à notre Dieu. La prière ne contient qu’une modeste demande. Elle figure dans la deuxième partie du verset 32 : « Maintenant, ô notre Dieu, le Dieu grand, fort et redoutable, qui gardes l’alliance et la bonté de cœur, que n’apparaissent pas comme peu de chose devant toi toutes les tribulations qui nous ont trouvés, nous, nos rois, nos princes, nos prêtres, nos prophètes, nos ancêtres et tout ton peuple, depuis les jours des rois d’Assyrie jusqu’à ce jour. » Ainsi, les Lévites ont loué et remercié Jéhovah avant de lui adresser une demande personnelle. Ils nous laissent en cela un excellent exemple. – TG2013 15/10 p21 §5-7 Leur prière avait beau être bien préparée, ces Lévites humbles reconnaissaient manquer de mots pour exprimer pleinement à Jéhovah la louange qu’il méritait. C’est pourquoi ils ont d’abord adressé cette supplication modeste en faveur du peuple : « Qu’ils bénissent ton nom glorieux qui est élevé au-dessus de toute bénédiction et louange » (Neh. 9:5). « Tu es Jéhovah, toi seul », poursuit la prière, « c’est toi qui as fait les cieux, oui le ciel des cieux, et toute leur armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qui s’y trouve ; et tu les gardes tous en vie ; et l’armée des cieux se prosterne devant toi » (Neh. 9:6). Jéhovah Dieu a en effet créé l’univers entier et ses innombrables galaxies. Avec le même talent, il a créé tout ce qui se trouve sur notre magnifique planète. Il a de plus doté la terre de l’extraordinaire capacité d’entretenir une stupéfiante variété de formes de vie, des vies qui continuent ainsi à se reproduire, selon leurs espèces. Aux premières loges se trouvaient les saints anges de Dieu, qui eux aussi sont parfois appelés « l’armée des cieux ». Les anges font par ailleurs humblement la volonté de Dieu en servant les humains pécheurs « qui vont hériter du salut » (Héb. 1:14). Quel exemple magistral pour nous qui, telle une armée aguerrie, servons Jéhovah dans l’unité - TG2013 15/10 p21 §8,9 Lorsqu’il fait une promesse ou conclut une alliance, Jéhovah peut fixer des exigences, des conditions auxquelles doivent satisfaire ceux que concerne la promesse ou l’alliance. Ainsi, il promit aux Israélites qu’ils deviendraient son “ bien particulier ” et “ un royaume de prêtres et une nation sainte ” à condition qu’ils obéissent strictement à sa voix et à condition qu’ils gardent vraiment son alliance (Ex 19:5, 6). Dieu respecta ses engagements dans cette alliance, mais pas les Israélites ; ils violèrent cette alliance à de nombreuses reprises (Ne 9:16-19, 26-31). C’est donc en toute justice que Dieu annula finalement cette alliance, et la responsabilité de la non-réalisation de la promesse en revenait totalement aux Israélites infidèles – it-2 p764 ILS ONT ÉTÉ PRÉVENUS PAR DIEU - On pourrait comparer l’exécution des jugements de Dieu à une tempête. Dans les temps bibliques, Jéhovah a fait venir plusieurs « tempêtes » sur ceux qui désobéissaient volontairement à ses commandements. Mais à chaque fois, il les a prévenus. À chaque fois, il a averti les personnes concernées à l’avance, et il leur a clairement dit quels changements elles devaient faire pour vivre en accord avec sa volonté (Néh. 9:29, 30). Pour les encourager à réagir de la bonne façon, il a souvent demandé à des humains qui le servaient fidèlement de leur annoncer ses jugements et de leur faire comprendre qu’il était urgent d’agir. Jéhovah a toujours veillé à ce que les gens aient assez de temps pour réagir à ses avertissements. Aujourd’hui encore, tous les humains doivent répondre à un appel urgent qui est lancé dans le monde entier. Pour aider les humains à avoir foi dans ses promesses, il leur fait connaître un message qui peut leur sauver la vie : la « bonne nouvelle du Royaume », qui, comme l’a dit Jésus, serait « prêchée sur toute la terre, en témoignage pour toutes les nations » Dieu a organisé ses vrais adorateurs pour qu’ils transmettent son message, ce qu’ils font en ‘témoignant’ dans environ 240 pays et territoires. Il désire qu’un maximum de personnes tiennent compte de ses avertissements et échappent ainsi à la « tempête » à venir, c’est-à-dire à l’exécution de son jugement juste – TG2019/10 p6 Perles spirituelles - Semaine du 14 Août - Néhémie 8-9.docx
  12. Perles spirituelles - Semaine du 7 Août - Néhémie 5-7.docx Perles spirituelles - Semaine du 7 Août - Néhémie 5-7.pdf Perles spirituelles (10 min) : Néhémie 5-7 Néhémie 6:13 : Pourquoi Néhémie aurait-il commis un péché s’il s’était caché dans le Temple ? (w07 1/7 30 § 15) « Ils l’avaient payé pour me faire peur et me pousser à commettre un péché. Ainsi ils auraient pu salir ma réputation et avoir quelque chose à me reprocher.» Troisièmement, les ennemis de Néhémie se sont servis d’un traître, l’Israélite Shemaïa, pour tenter d’amener Néhémie à transgresser la Loi de Dieu. Shemaïa a dit à Néhémie : “ Rencontrons-nous sur rendez-vous à la maison du vrai Dieu, à l’intérieur du temple, et fermons les portes du temple, car ils viennent pour te tuer. ” À l’en croire, on allait tenter d’assassiner Néhémie, mais il pourrait échapper à la mort en se cachant dans le temple. Seulement, n’étant pas prêtre, Néhémie commettrait un péché s’il se cachait dans la maison de Dieu. Enfreindrait-il la Loi de Dieu dans le but de sauver sa vie ? Néhémie a répondu : “ Quel homme tel que moi pourrait entrer dans le temple et vivre ? Je n’entrerai pas ! ” Pourquoi Néhémie n’est-il pas tombé dans le piège qui lui avait été tendu ? Parce qu’il savait que, même si Shemaïa était Israélite comme lui, “ ce n’était pas Dieu qui l’avait envoyé ”. D’ailleurs, un véritable prophète ne lui conseillerait jamais de violer la Loi de Dieu. Une nouvelle fois, face à l’adversité, Néhémie ne s’est pas laissé vaincre par le mal. Peu de temps après, il a pu écrire : “ Finalement la muraille fut terminée le vingt-cinquième jour d’Éloul, en cinquante-deux jours. ” — Néhémie 6:10-15 ; Nombres 1:51 ; 18:7. - w07 1/7 30 § 15 Néhémie savait que ses ennemis utilisaient un traître, pour essayer de faire en sorte que Néhémie enfreigne la loi de Dieu en entrant dans le temple .Dans Nombres 18:7, seuls tout ceux qui sont de la prêtrise sont autorisés et s'ils ne le sont pas, il y a une sanction : il est dit que " personne non autorisée qui s'approche doit être mise à mort ". Shemaïa a dit que Néhémie était sur le point d'être assassiné mais qu'il pouvait sauver sa vie en se cachant dans le temple. Cependant, Néhémie n'était pas prêtre; Il commettrait un péché en se cachant dans la maison de Dieu. Néhémie n'est pas tombé dans le piège parce qu'il savait que même si Shemaïa était un compagnon israélite, “ ce n'était pas Dieu qui l'avait envoyé ”. Après tout, un vrai prophète ne lui conseillerait jamais d'enfreindre la Loi de Dieu. Encore une fois, Néhémie ne s'est pas laissé conquérir par de mauvais opposants Tout comme Néhémie, nous pouvons nous aussi être confrontés à différentes formes d’opposition, venant de soi-disant amis, de calomniateurs ou de faux frères. Certaines personnes peuvent nous inviter, pour ainsi dire, à les rencontrer à mi-chemin, autrement dit à transiger avec notre foi. Elles peuvent chercher à nous convaincre de servir Jéhovah avec un peu moins de zèle, de façon à poursuivre en même temps des objectifs que le monde propose L’opposition peut venir de ceux qui disent servir Jéhovah. De même que l’un de ses frères juifs a cherché à persuader Néhémie de violer la Loi de Dieu pour sauver sa vie, de même d’anciens Témoins devenus apostats tenteront peut-être de nous amener à transiger d’une façon ou d’une autre avec notre foi. Cependant, nous rejetons les apostats, car nous savons que ce n’est pas en désobéissant aux lois divines que nous sauverons notre vie, mais au contraire en les observant (1 Jean 4:1). Assurément, avec l’aide de Jéhovah, nous pouvons vaincre le mal sous toutes ses formes. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Néhémie 5:7 « Alors j’ai réfléchi attentivement à ces choses, et j’ai réprimandé les nobles et les magistrats. Je leur ai dit : « C’est à vos propres frères que vous demandez de vous payer des intérêts ! . De plus, j’ai organisé un grand rassemblement à cause d’eux En quel sens Néhémie s’est-il mis à “ faire des reproches aux nobles et aux chefs adjoints ” ? Ces hommes pratiquaient l’usure au détriment de leurs compagnons juifs, violant ainsi la Loi mosaïque (Lévitique 25:36 ; Deutéronome 23:19). Par ailleurs, les intérêts réclamés étaient élevés. Si l’intérêt d’un “ centième ” était exigé tous les mois, il se montait alors à 12 % par an (Néhémie 5:11). Il était cruel d’imposer cela à des gens que les impôts et la famine accablaient déjà. Néhémie a fait des reproches aux riches en ce sens qu’il a utilisé la Loi de Dieu pour les reprendre, les réprimander et dénoncer leur mauvaise conduite.- TG2006 1/ 2 p9 En qualité de gouverneur, Néhémie dut aussi régler maints problèmes au sein du peuple de Dieu. Ces problèmes étaient pour lui comme des épines qui le blessaient, car ils avaient une incidence sur les relations du peuple avec Jéhovah. Les riches exigeaient des intérêts abusifs, si bien que leurs frères pauvres, pour payer leurs dettes ainsi que l’impôt à l’État perse, étaient contraints d’abandonner leur terre et même de vendre leurs enfants en esclavage (Néhémie 5:1-10). De nombreux Juifs transgressaient le sabbat et ne faisaient pas d’offrandes pour les Lévites ni pour le temple. Certains s’étaient en outre mariés avec “ des femmes ashdodites, ammonites et moabites ”. Néhémie en était profondément peiné. Pourtant, aucune de ces épines ne l’amena à renoncer. Il se posa encore et encore en défenseur zélé des lois justes de Dieu. Comme lui, ne laissons pas l’infidélité d’autres personnes nous dissuader de servir fidèlement Jéhovah. — TG2002 15/2 §15 Alors que la reconstruction progresse et que la muraille s’élève, le travail se fait plus ardu. C’est à ce moment que surgit un problème qui menace de semer le découragement parmi les bâtisseurs à la peine. Du fait d’une pénurie alimentaire, certains Juifs ont du mal à nourrir leur famille et à acquitter leurs impôts auprès du gouvernement perse. Ils empruntent donc de la nourriture et de l’argent à leurs compatriotes plus riches. Mais, contrairement à ce que prévoit la Loi de Dieu, ces Israélites appauvris doivent gager leurs terres et leurs enfants pour garantir qu’ils rembourseront l’argent avec intérêts (Néhémie 5:1-5) Et voilà que leurs créanciers menacent de saisir leurs terres et de les obliger à vendre leurs enfants comme esclaves. Néhémie est révolté par cet état d’esprit froid et matérialiste. Il prend rapidement des mesures, afin que Jéhovah continue de bénir le travail de reconstruction de la muraille. Il organise “ une grande assemblée ” au cours de laquelle il fait clairement comprendre aux Israélites fortunés que leur manière d’agir déplaît à Jéhovah. Puis il invite les coupables, au nombre desquels figurent quelques prêtres, à rembourser tous les intérêts qu’ils ont prélevés et à restituer les terres qu’ils ont prises illégalement à ceux qui n’étaient pas en mesure de payer d’intérêts. Les fautifs ont une réaction digne d’éloges. “ Nous allons les rendre, promettent-ils, et d’eux nous ne réclamerons rien. Nous allons faire exactement comme tu dis. ” Ce ne sont pas des paroles en l’air. Le récit biblique rapporte en effet que “ le peuple se mit en devoir d’agir selon cette parole [celle de Néhémie] ”. Et toute la congrégation de louer Jéhovah. — Néhémie 5:7-13. Qu’en est-il de nos jours ? Les Témoins de Jéhovah ne sont pas des exploiteurs ; ils sont bien connus au contraire pour la générosité dont ils font preuve envers leurs frères chrétiens et d’autres personnes frappés par l’adversité. Comme à l’époque de Néhémie, cette attitude donne lieu à de nombreuses expressions de gratitude à la louange de Jéhovah. En même temps, “ l’esclave fidèle et avisé ” juge nécessaire de rappeler ce que disent les Écritures sur les relations d’affaires et sur l’importance de ne pas chercher à exploiter les autres. Dans certains pays, il est courant d’exiger des dotes exorbitantes, mais la Bible dit sans ambages que les gens avides et les extorqueurs n’hériteront pas du Royaume de Dieu. La bonne réaction de la majorité des chrétiens à ces conseils rappelle celle de ces Juifs qui ont compris qu’en exploitant leur frères pauvres ils commettaient un péché. – TG1998 15/10 §16-18 Qui dit plus de responsabilités dit souvent plus de pouvoir, ce qui peut éprouver la modestie. Quand Néhémie a su que le peuple à Jérusalem était dans une situation critique, il a supplié Jéhovah. Jéhovah a répondu à sa prière : le roi Artaxerxès l’a établi gouverneur de la région. Mais malgré sa position importante, sa richesse et un pouvoir considérable, Néhémie ne s’est jamais reposé sur son expérience ni ses capacités. Il n’a pas cessé de marcher avec Jéhovah. Il a continuellement recherché sa direction en consultant sa Loi. Il n’a pas agi en maître sur les autres ; il les a servis à ses propres frais (Neh. 5:14-19). L’exemple de Néhémie montre que la modestie nous retient de compter sur nous-mêmes quand nous recevons une nouvelle affectation ou des responsabilités supplémentaires. S’il ne se fie qu’à son expérience, un ancien pourrait se mettre à traiter des questions relatives à l’assemblée sans d’abord prier Jéhovah. D’autres chrétiens pourraient d’abord prendre une décision et ensuite seulement prier Jéhovah de la bénir. Mais est-ce se montrer modeste ? Une personne modeste se rappelle toujours sa place par rapport à Dieu et le rôle qu’elle occupe dans son organisation. Ce ne sont pas nos capacités qui importent. Nous devons veiller, surtout quand nous rencontrons une situation ou un problème qui nous sont familiers, à ne pas compter sur nous-mêmes. Étant membres de la maisonnée de Dieu, nous apprenons à raisonner en termes de rôle à remplir dans la famille ou l’assemblée plutôt qu’en termes de rang auquel accéder ou d’échelons à gravir – TG2017/1 §7 Si une décision s’appuie réellement sur notre conscience éduquée, elle sera l’expression de notre crainte de Dieu et non de nos désirs personnels. Illustrons cette pensée par un exemple marquant. Le fidèle gouverneur Néhémie avait le droit d’exiger des habitants de Jérusalem le paiement de certaines contributions et de certaines taxes. Pourtant, il n’a pas voulu le faire. Pourquoi ? Parce qu’il ne voulait surtout pas risquer de déplaire à Jéhovah en opprimant le peuple de Dieu. Il a expliqué : “ Je n’ai pas agi de la sorte, à cause de la crainte de Dieu. ” (Néhémie 5:15). Une crainte sincère de Dieu, une crainte profonde de déplaire à notre Père céleste, est donc essentielle. Cette crainte respectueuse nous incitera à rechercher les indications de la Parole de Dieu quand nous avons des décisions à prendre.- lv chap2 §9 Néhémie 5:18 "Chaque jour, un taureau, six moutons de choix et des oiseaux étaient cuisinés à mes frais, et une fois tous les dix jours nous avions toutes sortes de vins en abondance. Malgré tout cela, je n’ai pas réclamé la ration de nourriture à laquelle le gouverneur avait droit, car le peuple accomplissait déjà de lourdes tâches." Jéhovah ne s'attend pas à ce que nous fassions plus que ce que nous pouvons. Si nous portons déjà nos fardeaux, il peut nous aider avec les charges supplémentaires qui nous arrivent, tout comme Néhémie qu’il a aidé. Devant l’échec de leurs attaques frontales, les ennemis de Néhémie ont choisi d’employer des formes d’opposition plus subtiles. Ils ont eu recours à trois manœuvres spécifiques Premièrement, ils ont tenté de tromper Néhémie. Ils lui ont dit : “ Viens, et rencontrons-nous ensemble sur rendez-vous dans les villages de la vallée-plaine d’Ono. ” Ono se situait entre Jérusalem et Samarie. Les ennemis ont donc proposé à Néhémie de se rencontrer à mi-chemin pour mettre fin à leurs désaccords. Néhémie aurait pu se dire : ‘ Cette proposition semble raisonnable. Il vaut mieux parler que de se battre. ’ Toutefois, il a décliné l’offre. “ Eux méditaient de me faire du mal ”, a-t-il expliqué. Il avait deviné leurs intentions et n’est pas tombé dans leur piège. À quatre reprises il a dit à ses ennemis : “ Je ne peux pas descendre. Pourquoi le travail cesserait-il pendant que je le quitterais pour descendre vers vous ? ” Les tentatives visant à amener Néhémie à faire des compromissions ont échoué. Il est resté concentré sur la construction de la muraille. Néhémie 6:1-4 – Deuxièmement, les ennemis de Néhémie se sont mis à répandre des rumeurs calomnieuses ; ils l’ont accusé de ‘ méditer de se rebeller ’ contre le roi Artaxerxès. Une fois de plus, Néhémie a reçu cette invitation : “ Consultons-nous ensemble. ” De nouveau, il a refusé, ayant deviné les intentions de ses adversaires. Il a expliqué : “ Eux tous [...] essayaient de nous faire peur, en disant : ‘ Leurs mains retomberont de ce travail, de sorte qu’il ne se fera pas. ’ ” Cette fois, cependant, Néhémie a réfuté leur accusation par ce message : “ Il ne s’est pas produit de choses semblables à ce que tu dis, mais tu les inventes dans ton cœur. ” De plus, Néhémie s’est tourné vers Jéhovah pour obtenir son soutien, demandant dans la prière : “ Fortifie mes mains. ” Il était convaincu qu’avec l’aide de Jéhovah il parviendrait à déjouer ce ténébreux complot et à faire avancer la construction de la muraille. — Néhémie 6:5-9. Troisièmement, les ennemis de Néhémie se sont servis d’un traître, l’Israélite Shemaïa, pour tenter d’amener Néhémie à transgresser la Loi de Dieu — Néhémie 6:10-15 Tout comme Néhémie, nous pouvons nous aussi être confrontés à différentes formes d’opposition, venant de soi-disant amis, de calomniateurs ou de faux frères. Certaines personnes peuvent nous inviter, pour ainsi dire, à les rencontrer à mi-chemin, autrement dit à transiger avec notre foi. Elles peuvent chercher à nous convaincre de servir Jéhovah avec un peu moins de zèle, de façon à poursuivre en même temps des objectifs que le monde propose. Toutefois, parce que le Royaume de Dieu a la priorité dans notre vie, nous refusons les compromissions. Par ailleurs, ceux qui s’opposent à nous répandent des accusations mensongères sur notre compte. Dans certains pays, on prétend que nous constituons une menace pour l’État, de la même façon qu’on a prétendu que Néhémie se rebellait contre le roi. Certaines de ces accusations ont été réfutées devant les tribunaux. Cependant, dans n’importe quelle affaire, et quelle qu’en soit l’issue, avec confiance nous prions Jéhovah de diriger les événements selon sa volonté. L’opposition peut enfin venir de ceux qui disent servir Jéhovah. De même que l’un de ses frères juifs a cherché à persuader Néhémie de violer la Loi de Dieu pour sauver sa vie, de même d’anciens Témoins devenus apostats tenteront peut-être de nous amener à transiger d’une façon ou d’une autre avec notre foi. Cependant, nous rejetons les apostats, car nous savons que ce n’est pas en désobéissant aux lois divines que nous sauverons notre vie, mais au contraire en les observant. Assurément, avec l’aide de Jéhovah, nous pouvons vaincre le mal sous toutes ses formes. – TG2007 1/7 p27 Néhémie 6:5 « Alors Sânbalath a envoyé son assistant me transmettre une cinquième fois le même message. L’assistant avait une lettre ouverte à la main »— Pourquoi parle-t-on d’une “lettre ouverte”? Les lettres confidentielles étaient souvent placées dans des pochettes soigneusement scellées. Ainsi, lorsque Sanballat envoya une “lettre ouverte” à Néhémie, il avait probablement l’intention de lui faire un affront. Ou bien, puisque l’accusation contenue dans une “lettre ouverte” pouvait être lue par d’autres personnes, il espérait peut-être que Néhémie serait si contrarié qu’il quitterait Jérusalem pour venir se justifier de ces accusations. Il est possible aussi que Sanballat ait pensé que cette lettre inquiéterait les Juifs au point qu’ils cesseraient leur travail. Leçon pour nous: Nous ne devons pas considérer qu’il est humiliant d’exécuter un dur travail ni refuser de le faire tout comme les “majestueux” d’entre les Técoïtes. Nous devons plutôt nous dépenser à l’exemple des autres Técoïtes qui ont accompli une double portion de travail. — TG1986 15/2. Malgré la forte opposition, la muraille de Jérusalem est achevée en 52 jours. Comment les opposants prennent-ils la chose ? Néhémie raconte : “ Dès que tous nos ennemis apprirent cela et que toutes les nations qui étaient autour de nous le virent, aussitôt ils tombèrent beaucoup à leurs propres yeux, et ils surent que c’était de par notre Dieu que ce travail s’était fait. ” — Néhémie 6:16. De nos jours, l’opposition à l’œuvre de Dieu continue sous différentes formes et en différents endroits. Toutefois, des millions de personnes ont compris qu’il était vain de s’opposer aux Témoins de Jéhovah. – TG1998 15/10 §19,20 En 455 avant notre ère, après avoir reconstruit la muraille de Jérusalem, le gouverneur Néhémie a recherché des hommes fiables qui pourraient gérer avec soin les affaires de la ville. Il avait besoin d'hommes pour l'aider à s'acquitter de diverses responsabilités. Néhémie a choisi ceux qui avaient bonne réputation. Il savait qu'ils aimaient Dieu et qu'ils s'occuperaient de toute tâche qu'il leur confierait. Il avait choisi entre autres, le chef de la forteresse, Hanania. La Bible présente Hanania comme « un homme digne de confiance et qui craignait le vrai Dieu plus que beaucoup d’autres » (Néh. 7:2). Son amour pour Jéhovah et sa crainte de lui déplaire le poussaient à prendre au sérieux toute tâche qui lui était confiée. C’est également cet amour et cette crainte qui nous pousseront à être dignes de confiance dans notre service pour Dieu. Aujourd'hui c’en est de même. Si un frère est fidèle et travaille dur, il gagnera une bonne réputation. Alors vous pouvez recevoir plus de responsabilités. Que nous soyons un frère ou une sœur, nous devons nous acquitter de notre mieux de toute tâche théocratique qu’on nous confie – TG2022/9 §5 Les guetteurs collaboraient étroitement avec les portiers. Ensemble, ils protégeaient la ville en veillant à fermer les portes à chaque fois qu’un ennemi approchait (Néh. 7:1-3). Notre conscience éduquée par la Bible peut nous servir de guetteur et nous avertir quand Satan essaie d’envahir notre cœur, c’est-à-dire d’influencer nos pensées, nos sentiments, nos motivations et nos désirs. À chaque fois que notre conscience sonne l’alerte, écoutons-la et fermons la porte de notre cœur pour le protéger. TG2019/1 p14 §11 Néhémie 7:3 « Alors je leur ai dit : « Les portes de Jérusalem ne seront pas ouvertes avant le moment le plus chaud de la journée. Et pendant que les portiers monteront la garde, ils fermeront les battants et mettront les verrous. Vous désignerez aussi des habitants de Jérusalem qui monteront la garde, certains aux postes de garde qui leur seront confiés, d’autres devant leur maison. ».-Les portiers sur les murs montaient la garde jour et nuit pour garantir la sécurité de la ville et donner l'alerte à la population. À notre époque, Jéhovah se sert de ses gardes oints pour indiquer aux humbles le chemin de la liberté qui les affranchira de la fausse religion. Il invite les humbles à entrer dans son organisation, pour y être protégés des souillures spirituelles, des influences impies et de sa désapprobation. Dans cette œuvre de protection. La classe du garde, “ l’esclave fidèle et avisé ”, joue un rôle essentiel dans cette protection ; elle fournit en effet la “ nourriture [spirituelle] en temps voulu ”.En collaborant avec la classe du garde, la “ grande foule ” contribue également de façon non négligeable à ce que Sion soit mise “ en louange sur la terre ”. — Révélation 7:9. – ip2 chap23 §14 Néhémie 7:5 « Mon Dieu m’a incité à réunir les nobles, les magistrats et le peuple pour qu’ils soient inscrits sur les registres généalogiques. Puis j’ai trouvé le livre de l’enregistrement généalogique de ceux qui étaient revenus les premiers » Nous voyons que la décision de prendre un registre généalogique n'était pas une décision personnelle de Néhémie. Les Juifs avaient coutume de tenir soigneusement des registres des familles et des tribus d’Israël. Si quelqu’un était inscrit dans un registre, cela indiquait qu’il était en vie, car à sa mort son nom était effacé. Nous voyons que Jéhovah a mis dans le cœur de Néhémie de faire cela. Encore une fois, cela montre que Jéhovah peut mettre quelque chose dans le cœur de l'homme pour accomplir sa volonté. Nous pouvons être sûrs que Jéhovah obtiendra sa volonté concernant Babylone la Grande en incitant le cœur des gouvernements à : éteindre toutes les fausses religions – TG2019/1 p17§10,11 Néhémie 7 :6,25 - Voici la liste des exilés qui revinrent de la captivité, ceux de la province que le roi Nabuchodonosor de Babylone avait exilés et qui plus tard revinrent à Jérusalem et en Juda, chacun dans sa ville, verset 25 les fils de Gabaon Les Israélites et les étrangers qui adoraient Jéhovah bénéficieraient du même héritage. Jéhovah allait accorder une place égale à tous, aux Israélites de naissance comme aux étrangers. Ces instructions ont confirmé que tous ses serviteurs ont la même valeur pour Jéhovah, tous ses serviteurs sont précieux et c'est une vérité qui ne changera jamais tant pour ceux qui ont l’espérance céleste ou terrestre. – rr chap20 §15 Les ennemis de Néhémie ont utilisé 3 tactiques différentes : 1. Ils ont tenté de tromper Néhémie (disant en quelque sorte allons, parlons simplement). Néhémie 6 :2 2. Ils ont utilisé de fausses rumeurs, disant que Néhémie s'érigeait en roi. Néhémie 6 :6,7 3. Ils ont soudoyé un traître pour essayer de l'effrayer pour qu'il se cache dans le temple. Néhémie 6 :10 Nous aussi sommes frappés par la tromperie, la désinformation et les tactiques de peur. Néhémie n'a pas été la proie des pièges de Satan ; il a préservé sa réputation devant les hommes et devant Dieu. Nous ne devons pas écouter les mensonges, donner du crédit à ce que des hommes infidèles et impies disent de nous, ni même faire confiance à quelqu'un qui est ostensiblement un serviteur de Jéhovah si ce qu'il dit contredit la Parole de Dieu. Que retenir de l’exemple de Néhémie ? Nous devrions laisser les affaires commerciales à la place qui leur revient. Autrement, nous risquons d’être distraits, voire partagés, surtout si nous aimons notre travail. Jésus nous a mis en garde contre le fait de servir deux maîtres. Néhémie n'a jamais « alourdi » la tâche des Juifs en exigeant une indemnité de gouverneur, ce à quoi il avait droit. Néhémie était à l’aise financièrement, mais que faisait-il de ses journées à Jérusalem ? (Neh. 5:14-18). Au lieu de faire du commerce avec les Tyriens ou d’autres personnes, il se consacrait à aider ses frères et il cherchait à sanctifier le nom de Jéhovah. – TG2013 15/8 p6 §14
  13. Perles spirituelles - Semaine du 31 Juillet - - Néhémie 3-4.docx Perles spirituelles - Semaine du 31 Juillet - - Néhémie 3-4.pdf Perles spirituelles (10 min) : Néhémie 3-4 Néhémie 4:17, 18 : Comment était-il possible de travailler à la reconstruction en ne se servant que d’une main ? (w06 1/2 9 § 1). « qui reconstruisaient la muraille. Ceux qui portaient les charges faisaient leur travail d’une main, tout en tenant une arme de l’autre main. 18 Ceux qui construisaient travaillaient tous avec une épée attachée à la ceinture, et celui qui était chargé de sonner du cor se tenait à côté de moi. .» 4:17, 18 — Comment pouvait-on participer à la reconstruction en ne travaillant que d’une main ? Ce n’était pas un problème pour les porteurs de charges. Une fois leur charge placée sur leurs épaules ou sur leur tête, ils pouvaient facilement la maintenir en équilibre d’une main “ tandis que l’autre main tenait l’arme de jet ”. Les bâtisseurs qui avaient besoin de leurs deux mains pour travailler étaient “ ceints — chacun son épée à la hanche — tandis qu’ils bâtissaient ”. Ils étaient prêts à entrer en action en cas d’attaque ennemie. - w06 1/2 9 § 1 Nos armes, bien sûr, sont spirituelles. Mais nous aussi nous portons à la main, ou « sur la hanche », notre propre épée : "l'épée de l'esprit, c'est-à-dire la Parole de Dieu". Ep 6:17. Combien il est important de se servir de la Bible en prédication et aux réunions, et non seulement de s’en servir, mais aussi de l'avoir dans notre esprit et notre cœur. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Rappelons-nous que « les mauvaises compagnies ruinent les habitudes utiles » (1 Cor. 15:33). À un moment, Éliashib avait donné un bon exemple en soutenant pleinement la reconstruction des murailles de Jérusalem menée par Néhémie (Neh. 3:1). Mais la mauvaise influence de Tobia et d’autres l’ont finalement amené à ne plus être saint. Peut-être que certains de nos proches n’ont pas une bonne influence sur nous. Il est préférable de fréquenter des personnes qui nous poussent à avoir de bonnes habitudes, comme lire la Bible, assister aux réunions et prêcher. Nous aimons particulièrement nos proches qui nous encouragent à faire le bien. – TG2013 15/8 p3 §8 Néhémie 3:5 « Et à côté de lui, les habitants de Tekoa effectuaient les réparations. Mais les hommes importants de Tekoa ne s’abaissèrent pas à participer aux travaux sous les ordres de leurs surveillants ». Néhémie 3:27 « À côté d’eux, les habitants de Tekoa réparaient une autre section, qui allait de l’endroit situé en face de la grande tour en saillie jusqu’à la muraille d’Ofel ». Contrairement aux “ majestueux ” d’entre les Teqoïtes, qui étaient des Juifs qui occupaient une position importante parmi les habitants ou d’anciens résidents de Tékoa, ville située à 16 km au sud de Jérusalem. Ces “majestueux” étaient apparemment trop fiers pour s’humilier et travailler sous le joug des surveillants nommés par Néhémie. Ils ne constituèrent qu’une exception. Nous ne devrions pas considérer comme humiliant le travail manuel effectué pour favoriser les intérêts du vrai culte. Nous pouvons imiter les autres Teqoïtes, qui ont été disposés à se dépenser dans ce genre d’activités. – TG2006 1/ 2 p10 Quelques jours seulement après son arrivée à Jérusalem, Néhémie avait déjà élaboré un plan pour relever toute la muraille. Il répartit cette tâche colossale entre de nombreuses familles, dont tous les membres travaillèrent côte à côte. On confia à plus de 40 équipes la réparation d’une “ section mesurée ” chacune. Quel en fut le résultat ? En donnant de leur temps et de leur énergie, tous ces ouvriers — parmi lesquels figuraient des parents accompagnés de leurs enfants — permirent de réaliser une tâche qui semblait insurmontable (Néhémie 3:11, 12, 19, 20). En moins de deux mois de travail acharné, la muraille fut entièrement réparée. Même ceux qui s’étaient opposés à la reconstruction furent obligés de reconnaître, pour citer Néhémie, que “ c’était de par notre Dieu que ce travail s’était fait ”. Il est réjouissant de voir qu’aujourd’hui les serviteurs de Jéhovah manifestent eux aussi un esprit de sacrifice et de volontariat en faveur du vrai culte. – TG2002 1/11 p26 Les nouveaux arrivants veulent travailler. La prophétie déclare : “ Des étrangers bâtiront tes murailles, et leurs rois te serviront. ” (Isaïe 60:10). Dans le premier accomplissement de ces paroles, au retour de l’exil à Babylone, des rois et d’autres personnes des nations ont bel et bien participé à la reconstruction du temple et de la ville de Jérusalem (Néhémie 3:26). Dans l’accomplissement moderne, les membres de la grande foule soutiennent le reste oint dans l’édification du vrai culte. Ils contribuent à bâtir des assemblées chrétiennes, renforçant ainsi les “ murailles ” de l’organisation de Jéhovah, qui est comparable à une ville. Ils participent également à une construction littérale : ils bâtissent des Salles du Royaume, des Salles d’assemblées et des Béthels. De toutes ces façons, ils aident leurs frères oints à répondre aux besoins de l’organisation de Jéhovah qui s’étend – TG2002 1/7 p13 §16 Néhémie a ignoré les moqueries. Conformément à ce que la Loi de Dieu ordonnait, il n’a pas essayé de se venger (Lévitique 19:18). Il a plutôt laissé cette question entre les mains de Jéhovah et l’a prié ainsi : “ Entends, ô notre Dieu, car nous sommes devenus un objet de mépris ; fais revenir leur outrage sur leur tête. ” (Néhémie 4:4). Néhémie avait foi dans cette assurance formulée par Jéhovah : “ À moi la vengeance et la rétribution. ” (Deutéronome 32:35). Ses compagnons et lui ont donc “ continué à bâtir la muraille ”. Ils ne se sont pas laissé détourner de leur entreprise. En fait, “ toute la muraille fut reliée jusqu’à la moitié de sa hauteur ; le peuple avait le cœur à l’ouvrage ”. (Néhémie 4:6.) Les ennemis du vrai culte n’avaient pas réussi à arrêter les travaux ! Comment pouvons-nous imiter Néhémie ? De nos jours, que ce soit à l’école, au travail, voire au sein de notre famille, il arrive que l’on s’oppose à nous par des moqueries ou des accusations mensongères. Lorsque cela se produit, le mieux est souvent d’appliquer ce principe biblique : “ Il y a [...] un temps pour se taire. ” (Ecclésiaste 3:1, 7). À l’exemple de Néhémie, nous nous retenons de riposter par des paroles blessantes. Nous nous tournons vers Dieu au moyen de la prière, confiants en celui qui nous promet : “ C’est moi qui paierai de retour. ” (Romains 12:19). De cette façon, nous ne laissons pas nos adversaires nous détourner de l’œuvre. Chaque fois que nous prêchons et que nous refusons de nous laisser paralyser par l’opposition, nous manifestons la même détermination que Néhémie. – TG2007 1/7 p28 §7 Le récit de ce qui s’est passé aux jours de Néhémie montre que malgré l’opposition de nations hostiles, les Israélites ont suivi la direction courageuse de Néhémie, et, avec la bénédiction de Jéhovah, ont reconstruit les murailles de Jérusalem en seulement 52 jours. Il est précisé en Néhémie 4:6 que “le peuple avait le cœur à l’ouvrage”. De même, aujourd’hui, une grande œuvre de construction s’effectue sous la direction de l’esclave fidèle et avisé, et l’organisation de Jéhovah a toujours “le cœur à l’ouvrage”. Avec vous, nous prions Jéhovah de bénir abondamment nos efforts en vue de faire face à l’accroissement théocratique. – km1989/12 p3-4 §12 Travailler et monter la garde exigeaient de rudes efforts. Les ouvriers se découragèrent, mais Néhémie attira leur attention sur leur véritable Protecteur en disant: “Pensez à Jéhovah, celui qui est grand et redoutable.” (Néh. 4:14). Néhémie répartit alors ses propres serviteurs en deux groupes: l’un travaillerait et l’autre porterait des armes. Tous les porteurs de fardeaux (matériaux ou décombres) travaillaient d’une main et tenaient une arme de l’autre. Tous les bâtisseurs avaient l’épée au côté. Ils dormaient tout habillés, leur arme dans la main droite – TG1979 1/6 p28 À l’époque de Néhémie, les Juifs ont travaillé d’arrache-pied pour réparer et rebâtir les murailles de Jérusalem. Ils savaient qu’ils se protégeraient ainsi, eux et leurs familles, des nations ennemies. Néhémie leur a adressé cette exhortation : « Combattez pour vos frères, vos fils et vos filles, vos femmes et vos foyers » (Neh. 4:14). Ce combat en valait la peine. Pareillement, les Témoins de Jéhovah ne ménagent pas leurs efforts pour élever leurs enfants dans la vérité. Ils savent que ceux-ci sont exposés en permanence à des influences malsaines à l’école et dans le voisinage. Ces influences peuvent même s’infiltrer dans le foyer par les médias. Parents, n’oubliez jamais qu’il vaut vraiment la peine que vous vous battiez pour procurer à vos fils et à vos filles un environnement sûr où ils pourront s’épanouir spirituellement. – kr chap15 p157 §34 Les filles de Shaloum ont fait partie de ceux que Jéhovah a utilisés pour réparer la muraille de Jérusalem (Néh. 2:20 ; 3:12). Même si leur père était un prince, elles étaient disposées à accomplir ce travail difficile et dangereux (Néh. 4:15-18). Aujourd’hui, des sœurs volontaires sont heureuses de participer à une forme de service sacré toute particulière : la construction et la maintenance de bâtiments dédiés à Jéhovah. Leurs compétences, leur enthousiasme et leur fidélité sont essentiels à la réussite de ces projets – TG2019/10 p23 §11,12 Néhémie n’a pas abusé de son autorité en imposant ses propres règles au peuple de Dieu. Il a plutôt cherché à se laisser guider par Jéhovah en le priant du fond du cœur. Et il a enseigné au peuple la Loi de Dieu. De plus, Néhémie a travaillé humblement aux côtés de ses frères : il les a même aidés à reconstruire les murailles de Jérusalem (Néh. 4:15 « Or, après que nos ennemis ont appris que nous étions au courant de leur projet et que le vrai Dieu l’avait fait échouer, nous avons tous repris le travail de réparation de la muraille ». Les anciens n’ont peut-être pas à gérer les mêmes situations que Néhémie, mais ils peuvent l’imiter de plusieurs façons. Par exemple, ils travaillent dur pour le bien de leurs frères et sœurs. Et ils ne laissent pas leur autorité les rendre orgueilleux. Ils traitent plutôt l’assemblée avec tendresse. Ils doivent être humbles – TG2019/9 §10 Néhémie est un exemple remarquable de fidélité et d’attachement à Jéhovah. Il se montra désintéressé en abandonnant l’éminente fonction d’échanson à la cour d’Artaxerxès pour entreprendre la reconstruction des murailles de Jérusalem. Comme les ennemis étaient nombreux, Néhémie s’exposa volontiers au danger dans l’intérêt de son peuple et du vrai culte. Non seulement il dirigea les travaux de réparation de la muraille de Jérusalem, mais il y participa lui-même activement. Il ne perdait pas de temps ; il était courageux et intrépide, s’appuyait totalement sur Jéhovah et réfléchissait avant d’agir. Zélé pour le vrai culte, Néhémie connaissait la Loi de Dieu et l’appliquait. Il se souciait de bâtir la foi de ses compagnons israélites. Il se révéla un homme animé d’une crainte appropriée de Jéhovah Dieu. Il fit appliquer la Loi divine avec zèle, mais il ne domina pas ses semblables pour un profit égoïste, et montra plutôt de la sollicitude envers les opprimés
  14. Perles spirituelles - Semaine du 24 Juillet - Néhémie 1-2.docx Perles spirituelles - Semaine du 24 Juillet - Néhémie 1-2.pdf Perles spirituelles (10 min) : Néhémie 1-2 Néhémie 2:4 : S’agit-il ici d’une prière de dernière minute faite en désespoir de cause, et qu’est-ce que cela nous enseigne ? (w86 15/2 25). « Le roi m’a alors demandé : « Que veux-tu ? Dis-le-moi. » Aussitôt j’ai prié le Dieu du ciel.» Non, car la condition dévastée de Jérusalem avait été l’objet des prières que Néhémie prononçait “jour et nuit” depuis quelque temps (1:4, 6). Lorsqu’il eut l’occasion d’exprimer au roi Artaxerxès son désir de reconstruire la muraille de Jérusalem, il pria de nouveau, répétant alors ce qu’il avait déjà fait à maintes reprises. Jéhovah lui répondit favorablement, et c’est ainsi que Néhémie reçut la mission de rebâtir la muraille de la ville. Leçon pour nous: Néhémie rechercha la direction de Jéhovah. Lorsque nous avons de graves décisions à prendre, nous devons nous aussi ‘persévérer dans la prière’ et agir en harmonie avec les conseils de Jéhovah. — . w86 15/2 25 Étant donné que le roi attendait une réponse immédiate, Néhémie n’a pas pu prier longtemps, mais nous pouvons être sûrs que sa prière fut profonde et venait du cœur, car Jéhovah l’a exaucée immédiatement. Il peut nous arriver de devoir adresser rapidement une prière à Dieu pour qu’il nous aide. Un jour, le roi de Perse Artaxerxès a remarqué que Néhémie, son échanson, était triste. “ Que cherches-tu donc à obtenir ? ” lui a-t-il demandé. Néhémie a “ aussitôt [prié] le Dieu des cieux ”. Dans ce qui était apparemment une prière silencieuse, Néhémie a dû être bref. Pourtant, Dieu l’a exaucé : Néhémie a reçu le soutien du roi pour rebâtir les murailles de Jérusalem. Ainsi, même une prière courte et silencieuse peut obtenir une réponse favorable. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Imagine ce que Néhémie a ressenti quand il est allé à Jérusalem. La ville se trouvait presque sans défense et ses frères juifs étaient très découragés. Par la suite, sous les menaces d’opposants étrangers qui voulaient mettre fin à la reconstruction des murailles de la ville, ils ont laissé retomber leurs mains. Néhémie a-t-il lui aussi permis à la situation de le décourager, de faire retomber ses mains ? Non ! Comme Moïse, Asa et d’autres serviteurs fidèles de Jéhovah, Néhémie avait déjà l’habitude de se reposer sur Jéhovah en le priant. C’est ce qu’il a fait cette fois encore. Face à des obstacles qui pouvaient sembler insurmontables aux Juifs, Jéhovah a répondu à l’appel au secours de Néhémie. Il a utilisé sa « grande puissance » et sa « main forte » pour fortifier les mains tombantes des Juifs (Néhémie 1:10 ; 2:17-20). Es-tu convaincu que Jéhovah se sert de sa « grande puissance » et de sa « main forte » pour fortifier ses serviteurs aujourd’hui ? Une chose est sûre : le Diable ne laissera jamais retomber ses mains pour ce qui est de tenter de mettre fin à nos activités chrétiennes. Il se sert de mensonges et de menaces venant de gouvernements, de chefs religieux et d’apostats. Quel est son but ? Faire retomber nos mains dans l’œuvre de prédication de la bonne nouvelle du Royaume. Mais Jéhovah veut et peut nous donner de la force par le moyen de son esprit saint. Il est essentiel de demander cet esprit pour faire face à toute difficulté que Satan et son système méchant nous infligent – TG2016/9 p3 §9,10 Avant de recevoir l’aide de Dieu, peut-être nous faudra-t-il persévérer dans la prière. Néhémie a mené deuil, a pleuré, jeûné et prié pendant des jours à propos de la muraille en ruine de Jérusalem et de la situation pitoyable des habitants de Juda (Néhémie 1:1-11). Ses prières sont manifestement montées vers Dieu comme un encens de bonne odeur. Devant la mine abattue de Néhémie, le roi perse Artaxerxès lui a un jour demandé : “ Que cherches-tu donc à obtenir ? ” “ Aussitôt, raconte Néhémie, je priai le Dieu des cieux. ” Cette requête courte et silencieuse a été exaucée : Néhémie a reçu l’autorisation d’accomplir ce qui lui tenait à cœur : se rendre à Jérusalem pour y rebâtir la muraille. — Néhémie 2:1-8. – TG1999 15/1 p10 §11 « J’ai eu très peur » (Néh. 2:2). Avons-nous peur de parler publiquement de la vérité ? Réfléchissons à l’exemple de Néhémie. Il servait à la cour d’un roi puissant. Il était triste parce qu’il avait appris que les murailles et les portes de Jérusalem étaient en ruine (Néh. 1:1-4). Imaginons comme il a dû se sentir nerveux quand le roi lui a demandé pourquoi il avait l’air si triste ! Néhémie a rapidement prié, puis il lui a répondu. Le roi a ensuite apporté une grande aide au peuple de Dieu (Néh. 2:1-8). L’exemple de Néhémie nous enseigne qu’il est important de prier avant de répondre – TG2019 11/1 §12 Il nous arrive peut-être de prier mentalement, comme l’a fait Néhémie, et de nous rendre compte que notre prière reçoit une réponse (Neh. 2:1-6). Lorsque nous « persévérons dans la prière » et que nous constatons que Jéhovah exauce nos requêtes, notre amour pour lui se renforce, mais aussi notre conviction qu’il nous aidera à surmonter d’autres épreuves visant notre foi – TG2014 15/6 §16 Par moment, il peut nous arriver de devoir adresser rapidement une prière à Dieu pour qu’il nous aide. Un jour, le roi de Perse Artaxerxès a remarqué que Néhémie, son échanson, était triste. “ Que cherches-tu donc à obtenir ? ” lui a-t-il demandé. Néhémie a “ aussitôt [prié] le Dieu des cieux ”. Dans ce qui était apparemment une prière silencieuse, Néhémie a dû être bref. Pourtant, Dieu l’a exaucé : Néhémie a reçu le soutien du roi pour rebâtir les murailles de Jérusalem. (Néhémie 2:1-8.) Ainsi, même une prière courte et silencieuse peut obtenir une réponse favorable.- TG2008 15/2 p3 §5 Qu’impliquait la fonction d’échanson ? Néhémie était l’échanson du roi perse Artaxerxès (Néhémie 1:11). Dans les cours royales du Moyen-Orient antique, l’échanson était plus qu’un simple serviteur ; il était un haut fonctionnaire. La littérature classique et un grand nombre de représentations anciennes d’échansons nous permettent de dégager quelques conclusions au sujet du rôle de Néhémie à la cour perse. L’échanson goûtait le vin du roi pour lui éviter tout empoisonnement. Il avait donc son entière confiance. “ Le besoin en fonctionnaires de confiance était d’autant plus grand que les complots proliféraient à la cour achéménide [perse] ”, déclare l’historien Edwin Yamauchi. L’échanson était probablement un favori du roi, sur qui il avait une influence considérable. Comme il était quotidiennement à ses côtés, il pouvait peut-être décider qui avait accès auprès du monarque. Une telle position a sans doute joué en faveur de Néhémie lorsqu’il a demandé à retourner à Jérusalem pour en rebâtir la muraille. Le roi devait le tenir en haute estime. Un dictionnaire biblique (The Anchor Bible Dictionary) remarque : “ La seule réponse du roi a été : ‘ Dans combien de temps reviendras-tu ? ’ ” — Néhémie 2:1-6. – TG2010 7/1 p9 Jéhovah peut se servir de personnes qui ne l’adorent pas. Parfois, Jéhovah répond aux prières de ses adorateurs en incitant des personnes qui ne l’adorent pas à agir en leur faveur. Par exemple, il a poussé le roi Artaxerxès à permettre à Néhémie de retourner à Jérusalem pour participer à la reconstruction de la ville (Néh. 2:3-6). Pareillement, aujourd’hui, il peut pousser des gens qui ne le servent pas à venir à notre secours – TG2023/5 §13 Néhémie a exhorté courageusement ses compagnons ainsi : “ Rebâtissons la muraille de Jérusalem. ” Ce à quoi ils ont répondu : “ Nous devrons bâtir. ” “ Ils fortifièrent [...] leurs mains pour cette œuvre bonne ”, a rapporté Néhémie, ajoutant au sujet de ses adversaires : “ Ils se moquèrent de nous et nous regardèrent avec mépris, et ils disaient : ‘ Qu’est cette chose que vous faites ? Est-ce contre le roi que vous vous rebellez ? ’ ” Néhémie n’était pas intimidé par leurs railleries et leurs accusations mensongères. Il leur a répondu : “ Le Dieu des cieux est Celui qui nous accordera le succès, et nous, ses serviteurs, nous nous lèverons, et nous devrons bâtir. ” (Néhémie 2:17-20). Néhémie était déterminé à faire avancer “ cette œuvre bonne ”. Néhémie a simplement ignoré les moqueries. Conformément à ce que la Loi de Dieu ordonnait, il n’a pas essayé de se venger. Il s’est confié à Jéhovah et l’a prié. Les ennemis du vrai culte n’avaient pas réussi à arrêter les travaux ! Comment pouvons-nous imiter Néhémie ? De nos jours, que ce soit à l’école, au travail, voire au sein de notre famille, il arrive que l’on s’oppose à nous par des moqueries ou des accusations mensongères. Lorsque cela se produit, le mieux est souvent d’appliquer ce principe biblique : “ Il y a [...] un temps pour se taire. ” (Ecclésiaste 3:1, 7). À l’exemple de Néhémie, nous nous retenons de riposter par des paroles blessantes. Nous nous tournons vers Dieu au moyen de la prière, confiants en celui qui nous promet : “ C’est moi qui paierai de retour. ” (Romains 12:19). De cette façon, nous ne laissons pas nos adversaires nous détourner de l’œuvre qui doit être effectuée à présent et qui consiste à prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu et à faire des disciples. Chaque fois que nous prêchons et que nous refusons de nous laisser paralyser par l’opposition, nous manifestons la même détermination que Néhémie. – TG2007 1/7 p27 §5,7,8 Les habitants de Jérusalem étaient “ dans une situation très mauvaise ” et la muraille de la ville était “ démolie ”, Néhémie ‘ s’assit et se mit à pleurer, et il fut dans le deuil pendant des jours ’. Puis il confia sa tristesse à Jéhovah dans une prière (Néhémie 1:3-11). Pourquoi Néhémie était-il si accablé ? Parce que Jérusalem, le centre du culte de Jéhovah sur la terre, était laissée à l’abandon. En outre, le délabrement de la ville ne faisait que refléter la piètre condition spirituelle de ses habitants. — Néhémie 1:6, 7. Le souci de Néhémie pour Jérusalem et sa compassion à l’égard des Juifs qui y vivaient le poussèrent à donner de lui-même. Le roi de Perse l’ayant autorisé à prendre un congé exceptionnel, Néhémie fit aussitôt des préparatifs pour le long voyage jusqu’à Jérusalem (Néhémie 2:5, 6). Il voulait donner de ses forces, de son temps et de ses capacités pour soutenir l’indispensable travail de restauration. Quelques jours seulement après son arrivée, il avait déjà élaboré un plan pour relever toute la muraille. — Néhémie 2:11-18. Il répartit cette tâche colossale entre de nombreuses familles, dont tous les membres travaillèrent côte à côte. On confia à plus de 40 équipes la réparation d’une “ section mesurée ” chacune. Quel en fut le résultat ? En donnant de leur temps et de leur énergie, tous ces ouvriers — parmi lesquels figuraient des parents accompagnés de leurs enfants — permirent de réaliser une tâche qui semblait insurmontable (Néhémie 3:11, 12, 19, 20). En moins de deux mois de travail acharné, la muraille fut entièrement réparée. Même ceux qui s’étaient opposés à la reconstruction furent obligés de reconnaître, pour citer Néhémie, que “ c’était de par notre Dieu que ce travail s’était fait ”. — Néhémie 6:15, 16. Un exemple à retenir. Néhémie a vraiment laissé un remarquable exemple de générosité tant aux serviteurs de Dieu de son époque qu’à ceux d’aujourd’hui. Ce courageux serviteur de Dieu a librement et de bon gré utilisé ses ressources matérielles pour nourrir les ouvriers au profit du vrai culte. Il est réjouissant de voir qu’aujourd’hui les serviteurs de Jéhovah manifestent eux aussi des sentiments affectueux, ainsi qu’un esprit de sacrifice et de volontariat en faveur du vrai culte. Notre souci de la condition spirituelle et physique de nos frères chrétiens et de l’avancement du vrai culte ne s’arrête pas aux sentiments. Il nous pousse également à l’action. Dans la mesure où leur situation le leur permet, d’aucuns se sentent incités par amour à quitter le confort de leur maison et, comme Néhémie, à se déplacer pour apporter leur aide à ceux qui en ont besoin – TG2002 1/11 p26 Lorsqu’il a fallu réparer les murailles de Jérusalem, Néhémie a fortifié les mains de ses frères. Nous lisons : “ Je leur révélai la main de mon Dieu — combien elle avait été bonne sur moi — et aussi les paroles du roi, celles qu’il m’avait dites. Alors ils dirent : ‘ Levons-nous, et nous devrons bâtir. ’ Ils fortifièrent donc leurs mains pour cette œuvre bonne. ”Jéhovah a utilisé sa « grande puissance » et sa « main forte » pour fortifier les mains tombantes des Juifs Les mains fortifiées, Néhémie et ses compagnons juifs ont pu reconstruire les murailles de Jérusalem en 52 jours seulement ! — Néhémie 2:18 ; 6:9, 15. Pareillement, Jéhovah fortifie nos mains pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume. Il le fait en ‘ nous équipant de toute bonne chose pour faire sa volonté ’. Il a mis entre nos mains des outils de la plus haute qualité — la Bible et des ouvrages bibliques, des périodiques, des brochures, des tracts ainsi que des enregistrements audio et vidéo — pour toucher des personnes du monde entier. Jéhovah se sert également des réunions, des assemblées pour nous donner une instruction et une formation théocratiques sur la façon d’utiliser ces instruments précieux dans notre ministère. – TG2002 1/12
  15. Perles spirituelles - Semaine du 17 Juillet - Esdras 9-10.docx Perles spirituelles - Semaine du 17 Juillet - Esdras 9-10.pdf Perles spirituelles (10 min) : Esdras 9-10 Esdras 10:44 : Pourquoi les enfants ont-ils été renvoyés avec les épouses ? (w06 15/1 20 § 2). « Tous ceux-là s’étaient mariés avec des femmes étrangères, et ils renvoyèrent leurs femmes ainsi que les enfants de ces femmes.» 10:3, 44 — Pourquoi les enfants ont-ils été renvoyés en même temps que les femmes ? Si les enfants étaient restés, les femmes renvoyées auraient été davantage tentées de revenir. De plus, les jeunes enfants ont généralement besoin de leur mère. - w06 15/1 20 § 2 Il fallait veiller avant tout aux intérêts de la pure adoration. Jéhovah Dieu a mis les Israélites en garde contre les mauvaises compagnies. De nos jours encore, il est risqué d’avoir de mauvaises fréquentations Leçon pour nous: Comme les Juifs fidèles du temps d’Esdras, les Témoins de Jéhovah respectent les normes divines relatives au mariage. Ils comprennent qu’ils doivent se marier “dans le Seigneur seulement”. – TG1986 15/1 p8 Pouvons-nous imaginer l'angoisse d’une mère de voir partir ses enfants ? Cette mère bouleversée et amère d'avoir été renvoyée. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Esdras 9 :2 « Eux et leurs fils se sont mariés avec certaines de leurs filles. Eux qui sont la descendance sainte, ils se sont mélangés avec les peuples des pays. Et ce sont les princes et les magistrats qui ont été les premiers à se rendre coupables de cette infidélité. » Pourquoi de tels mariages étaient-ils un péché ? Ces mariages constituaient une menace pour la restauration du vrai culte. Les femmes étrangères étaient incroyantes et idolâtres. Étant mariés avec elles, les Juifs risquaient avec le temps de s’assimiler aux nations païennes qui les entouraient, auquel cas le culte pur n’aurait plus été pratiqué sur la terre. 8 Cette mesure est dans l’intérêt d’Israël, mais aussi de l’humanité tout entière. En effet, si rien n’est fait pour redresser la situation, les Israélites risquent d’être finalement assimilés par les nations d’alentour, ce qui aurait pour conséquence de contaminer la lignée menant à la Semence promise par laquelle tous les humains pourraient se bénir. Il serait alors difficile d’établir l’identité de cette Semence, qui doit être un descendant du roi David, de la tribu de Juda. Une douzaine d’années plus tard, cette question de toute première importance sera de nouveau d’actualité, lorsque ‘ la semence d’Israël se séparera de tous les étrangers Nehémie 9:1, 2 ; 10:29, 30. – TG1986 15/1 p8 Esdras 9:1, 2 — Était-il vraiment dangereux de s’allier par mariage avec le peuple du pays ? La nation rétablie devait être la gardienne du culte de Jéhovah jusqu’à l’arrivée du Messie. Le mariage avec d’autres habitants du pays constituait une véritable menace pour le vrai culte. Certains s’étant alliés par mariage avec des adorateurs d’idoles, la nation tout entière risquait d’être absorbée par les nations païennes. Le culte pur aurait pu disparaître de la terre. Dans ce cas, vers qui le Messie viendrait-il ? Rien d’étonnant qu’Esdras ait été frappé de stupeur en constatant ce qui s’était produit – km2011/2 Les mains servaient dans la prière ; elles étaient, non pas croisées dans une attitude de dévotion hypocrite, mais tendues vers Jéhovah Dieu, dans un geste implorant et significatif. Aussi, Dieu étend sa main contre ses ennemis quand il exécute contre eux son jugement – Esdras9 :5 – TG1963 p136 Esdras 10:2, 3 « Alors Shekania fils de Jehiel qui faisait partie des fils d’Élam dit à Esdras : « Nous nous sommes montrés infidèles envers notre Dieu en nous mariant avec des femmes étrangères, prises parmi les peuples du pays. Toutefois, tout espoir n’est pas perdu pour Israël. 3 Maintenant donc, faisons une alliance avec notre Dieu en nous engageant à renvoyer toutes ces femmes et leurs enfants, conformément aux ordres de Jéhovah et de ceux qui éprouvent un profond respect pour le commandement de notre Dieu. Agissons conformément à la Loi ». Le problème avec les épouses étrangères à l'époque d'Esdras et de Néhémie était religieux et non racial. Ces femmes n'étaient pas des adoratrices de Jéhovah. Elles ont continué à adorer leurs idoles et ont gardé leurs coutumes païennes. Le fait que ces enfants ne parlaient même pas l'hébreu (Néhémie 13:24) montre que leurs pères ont été complètement négligents en leur enseignant Jéhovah et ses Lois. Ils ont laissé toute leur éducation à leurs femmes, qui leur ont appris à leurs enfants leurs fausses pratiques religieuses. S'ils étaient restés en Juda, la génération suivante n'aurait rien su de Jéhovah et n'aurait même pas pu lire ou comprendre la Loi. Ils devaient partir. Esdras put constater les terribles conséquences de cette désobéissance. Frappé de stupeur, il resta assis pendant un moment, puis, devant l’assemblée des Juifs rapatriés, il insista sur leur grande culpabilité et sur l’ingratitude de leur conduite dans une prière publique dont voici quelques extraits. Esdras 9:7-14. Esdras confessa ainsi devant Dieu et devant le peuple l’ingratitude et la méchanceté de ceux à qui Dieu avait montré une miséricorde exceptionnelle. Il ne demanda pas le pardon pour le peuple, car celui-ci devait d’abord se repentir et remettre les choses en ordre avant d’espérer que la colère de Dieu se détourne de lui. Les Juifs prirent conscience de leur triste condition, et leur cœur les poussa à se repentir. Ils renvoyèrent leurs femmes étrangères, et Dieu put alors leur accorder son pardon et les maintenir dans le pays. — Esdras 10:44. La miséricorde de Jéhovah n’avait donc pas été vaine. Les mesures qu’il prit en envoyant Aggée et Zacharie comme prophètes et en mettant Esdras à la tête du peuple préservèrent le culte pur. De nos jours comme dans le passé, ceux qui cherchent à connaître Dieu et à nouer avec lui des relations étroites peuvent servir son dessein et recevoir de lui miséricorde et protection. – TG1979 1/5 §30 La plupart des exilés juifs étaient nés à Babylone, et apparemment, beaucoup d’entre eux s’étaient habitués à certaines des façons de penser et des normes morales des Babyloniens. Des dizaines d’années après que la première vague d’exilés juifs est retournée en Israël, Esdras a appris que certains hommes s’étaient mariés avec des femmes païennes (Esd. 9:1, 2). Et encore plus tard, le gouverneur Néhémie a été consterné de découvrir que des enfants qui étaient nés en Israël n’avaient pas appris la langue des Juifs (Néh. 13:23, 24). Comment ces enfants pouvaient-ils apprendre à aimer et à adorer Jéhovah s’ils ne comprenaient pas l’hébreu, la langue dans laquelle la plus grande partie de la Parole de Dieu avait été écrite ? (Esd. 10:3, 44). Les Juifs de retour en Israël avaient donc de grands changements à faire. Mais il était bien plus facile pour eux de les faire dans leur pays, où le culte pur était en train d’être rétabli – TG2023/5 p15 §7 Esdras montra clairement aux Juifs quelle faute ils commettaient. Son but principal n’était pas de leur faire honte, mais de les inciter à renoncer à leur mauvaise conduite, de toucher leur cœur et de les amener à haïr le mal et à se repentir. Les Juifs avaient besoin de faire confession à Jéhovah et d’agir en conséquence, c’est-à-dire de faire tout leur possible pour réparer leur faute (Esdras 10:7-14). De même, le comité qui s’occupe d’un cas de péché grave désire aider le coupable à comprendre la gravité de sa faute et à éprouver dans son cœur le besoin de se repentir. — TG1981 1/12 §10
  16. Perles spirituelles - Semaine du 10 Juillet - Esdras 7-8.docx Perles spirituelles - Semaine du 10 Juillet - Esdras 7-8.pdf Perles spirituelles (10 min) : Esdras 7-8 Esdras 8:1 : Pourquoi de nombreux Juifs de Babylone étaient-ils peu enthousiastes à l’idée d’aller à Jérusalem avec Esdras ? (w06 15/1 19 § 10). « Or voici les noms des chefs de groupe de familles et la liste, famille par famille, des hommes qui partirent avec moi de Babylone, pendant le règne du roi Artaxerxès :» Même si plus de 60 ans avaient passé depuis que le premier groupe de Juifs était revenu dans son pays, Jérusalem n’était guère peuplée. Y retourner, c’était reconstruire sa vie dans un milieu hostile et dangereux. Sur le plan matériel, la Jérusalem de l’époque n’offrait rien d’alléchant aux Juifs qui pouvaient mener une vie aisée à Babylone. N’oublions pas non plus que le trajet était risqué. Ceux qui retourneraient là-bas devaient avoir une foi forte en Jéhovah, du zèle pour le vrai culte et du courage. Esdras a lui-même a dû se fortifier selon la main de Jéhovah qui était sur lui. Grâce à ses encouragements, 1 500 familles, soit peut-être 6 000 personnes, se sont portées volontaires. Trente-huit Lévites et 220 Nethinim se sont joints à eux à la suite d’autres démarches entreprises par Esdras. - w06 15/1 19 § 10 Par peur, c'est-à-dire que retourner à Jérusalem signifiait commencer une nouvelle vie dans des circonstances inconfortables et dangereuses. À l'époque, la ville ne promettait pas beaucoup de prospérité matérielle aux Juifs qui auraient pu s'enrichir à Babylone. N'oublions pas non plus le voyage risqué. Ceux qui se déplaçaient devaient avoir une confiance absolue en Jéhovah, du zèle pour le vrai culte et du courage. Même Esdras a été fortifié parce que la main de Jéhovah était sur lui. Nombre de Juifs avaient prospéré à Babylone, et les perspectives matérielles qu’offrait Jérusalem manquaient d’attrait. La ville comptait peu d’habitants. Après le bon départ que les Juifs avaient pris sous Zorobabel, la situation s’était apparemment détériorée. Retourner à Jérusalem, c’était perdre une position, rompre des liens, renoncer à un mode de vie plus ou moins confortable et commencer une nouvelle existence dans un pays lointain, dans des conditions éprouvantes, difficiles, voire dangereuses, sans parler d’un voyage long et périlleux, puisqu’on risquait de rencontrer de nombreuses tribus arabes hostiles ainsi que d’autres ennemis. Un tel voyage requérait du zèle pour le vrai culte, de la foi en Jéhovah et du courage. Seuls quelque 1 500 hommes et leurs familles, soit peut-être 6 000 personnes au total, se montrèrent désireux et capables de partir. Pour Esdras, qui les dirigeait, la tâche n’était pas facile, mais son passé l’avait préparé et il se fortifia selon la main de Jéhovah qui était sur lui. – it-1 Esdras Les Israélites qui sont restés à Babylone étaient-ils infidèles ? Pas forcément, quoique le matérialisme et le manque de reconnaissance aient pu retenir quelques-uns. Le décret de Cyrus n’obligeait pas tous les Israélites à retourner dans leur pays. Il leur laissait le choix. À cause du grand âge, de l’infirmité ou des obligations familiales par exemple, certains n’ont peut-être pas pu faire le voyage. Mais ils devaient soutenir ceux qui étaient en mesure de partir. - km2001/4 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Esdras 7:10. « Esdras avait préparé son cœur à consulter la Loi de Jéhovah et à la pratiquer, et à enseigner les ordres et les règles de justice de la Loi en Israël » Dans ce texte, nous voyons qu'Esdras nous a laissé un excellent exemple, car il était un étudiant assidu et un bon enseignant de la Parole de Dieu. Lorsqu'il allait consulter la loi de Jéhovah, il priait d'abord pour préparer son cœur, puis examinait attentivement ce que Jéhovah disait. Esdras a appliqué ce qu'il a appris et s'est efforcé d'enseigner aux autres. il a incliné son cœur vers l'enseignement de Jéhovah. Esdras 7:10 “ Esdras avait préparé son cœur ”Lorsqu’il l’examinait, il prêtait la plus grande attention à ce que disait Jéhovah. Il mettait en pratique ce qu’il apprenait et consacrait toute son énergie à enseigner ses contemporains. Comme un agriculteur prépare la terre à l’aide d’une charrue avant de semer, Esdras a préparé son cœur, par la prière, à recevoir la parole de Dieu. Autrement dit, il a ‘ incliné son cœur ’ vers l’enseignement de Jéhovah. Il est essentiel pour ceux qui enseignent aujourd’hui de suivre l’exemple d’Esdras en disposant d’abord leur cœur favorablement par la prière. “ À consulter la loi de Jéhovah ”Pour être un enseignant capable, Esdras consultait la Parole de Dieu. Lorsque vous consultez un médecin, ne l’écoutez-vous pas attentivement pour être sûr de comprendre tout ce qu’il dit ou prescrit ? Sans aucun doute, car il s’agit de votre santé. À combien plus forte raison devrions-nous prêter une grande attention à ce que Jéhovah nous dit, ou nous prescrit, par le moyen de sa Parole, la Bible, et de “ l’esclave fidèle et avisé ” “ À la pratiquer ” Esdras appliquait ce qu’il apprenait. Par exemple, alors qu’il était encore à Babylone, il menait probablement une vie tranquille. Mais lorsqu’il a pris conscience qu’il pouvait aider son peuple ailleurs, il a échangé le confort de cette ville contre la lointaine Jérusalem, avec ses désagréments, ses difficultés, voire ses dangers. De toute évidence, Esdras n’avait pas simplement rassemblé de la connaissance biblique ; il était prêt à agir selon ce qu’il avait appris “ À enseigner en Israël la prescription et la justice ” Il y a une autre raison encore pour laquelle l’enseignement d’Esdras était efficace. Il n’enseignait pas ses propres idées mais “ la prescription et la justice ”. Il s’agissait des prescriptions, ou lois, de Jéhovah. C’était sa responsabilité de prêtre. Il enseignait aussi la justice et il donnait l’exemple sous ce rapport en adhérant au droit de manière équitable et impartiale, et en conformité avec des règles établies. Quand ceux qui ont du pouvoir sont justes, ils favorisent la stabilité et produisent des résultats permanents. De même, les anciens, les parents et les proclamateurs du Royaume qui connaissent bien la Parole de Dieu contribuent à la stabilité spirituelle en enseignant les prescriptions et la justice de Jéhovah dans la congrégation, dans leurs familles et aux personnes bien disposées – TG1986 15/1 p20 Quelles étaient les qualifications spirituelles et profanes d’Esdras ? Nul n’était mieux qualifié qu’Ezra pour compiler cette histoire authentique. “ Car Esdras avait préparé son cœur à consulter la loi de Jéhovah, à la pratiquer et à enseigner en Israël la prescription et la justice. ” (Esdras 7:10). Jéhovah l’aida par le moyen de l’esprit saint. Reconnaissant la sagesse divine qui habitait Esdras, le chef de la Puissance mondiale perse l’investit de pouvoirs étendus dans le district administratif de Juda (Esdras 7:12-26). Ainsi revêtu de l’autorité divine et impériale, Esdras a pu compiler son texte à partir des meilleurs documents disponibles. – si p75 §5 En ce qui concerne l’étude, suivez le modèle laissé par Esdras, un serviteur de Dieu du passé qui “ préparait son cœur à consulter la loi de Jéhovah ”. (Esdras 7:10.) Comment faire ? Créez un cadre propice à l’étude. Ensuite, installez-vous et priez Jéhovah pour qu’il vous accorde direction et sagesse. Demandez-vous : ‘ Que vais-je apprendre au cours de cette étude ? ’ Au fur et à mesure que vous lisez, recherchez les idées principales. Vous voudrez peut-être noter ces idées ou bien souligner des portions de texte dont vous voulez vraiment vous souvenir. Réfléchissez à la façon dont vous pourriez utiliser ces points quand vous prêchez, quand vous devez prendre des décisions ou quand vous voulez encourager vos compagnons chrétiens. À la fin de l’étude, faites une brève révision. Cela vous permettra de retenir ce que vous avez appris. – TG2008 15/9 Esdras 7:13 « voici l’ordre que j’ai donné : que tous ceux qui, dans mon royaume, font partie du peuple d’Israël, de ses prêtres ou de ses Lévites, et qui sont disposés à aller à Jérusalem avec toi, se rendent là-bas. » Ce texte montre que Jéhovah veut des serviteurs désireux de l'adorer, au lieu de le servir par la force ou forcé cela doit être quelque chose qui jaillit de notre cœur reconnaissant Les frères du Collège central s’efforcent d’être fidèles et avisés dans leur façon d’utiliser les offrandes. Ils prient pour prendre de bonnes décisions, établissent un budget et le respectent. Aux temps bibliques, ceux qui s’occupaient des offrandes suivaient des instructions précises pour faire en sorte qu’elles servent uniquement au culte de Jéhovah. Prenons l’exemple d’Esdras. Il allait devoir retourner à Jérusalem avec ce que le roi de Perse avait offert : or, argent et autres choses de valeur. Le tout vaudrait aujourd’hui environ 100 millions d’euros. Esdras considérait que ces dons étaient offerts à Jéhovah. C’est pourquoi il a donné des instructions détaillées afin de les protéger lors du voyage à travers un territoire dangereux (Esd. 8:24-34). À l’exemple d’Esdras, notre organisation suit des procédures strictes dans sa façon d’utiliser les offrandes. TG2018/1 §12 Esdras 7:1 à 8:36. Le temps passe. En 468 avant notre ère, le roi Artaxerxès accorde à Esdras ‘tout ce qu’il demande’. Il lui permet d’aller aider ses concitoyens à Jérusalem. Il émet un ordre pour encourager tous les Juifs qui le désirent à retourner également dans cette ville, et il fournit de l’argent et de l’or pour tout ce qui est nécessaire à la maison de Jéhovah. Il donne à Esdras le pouvoir d’établir des magistrats et des juges, lesquels feront appliquer et la loi de Jéhovah et celle du roi. Esdras se fortifie en se confiant en Jéhovah, puis il se met en route pour le périlleux voyage. Il ne demande pas d’escorte armée, de peur que cela ne soit interprété comme un manque de confiance en la capacité de Jéhovah de protéger ses serviteurs. Grâce à l’aide de Dieu, les Juifs arrivent sains et saufs à Jérusalem. Bien entendu, les Israélites ne traîneraient pas pour quitter le pays de leur exil. Pas du tout ! En fait, ils seraient si empressés et si prompts à fuir qu’ils ne perdraient pas de temps. Leur départ serait si rapide qu’il ressemblerait à une fuite. Ils ne pourraient pas pousser leur Dieu qui marchait à leur tête comme leur Chef. Ils ne devaient pas non plus courir frénétiquement comme si des poursuivants sanguinaires les talonnaient pour les ramener en esclavage. Le Dieu d’Israël ne serait pas seulement leur Guide, mais aussi leur arrière-garde. Aussi n’y avait-il nul besoin d’échapper à des poursuivants. Jéhovah peut combattre à l’arrière et il peut mettre en déroute tous les poursuivants criminels, permettant ainsi à son peuple de partir en ordre, comme une sainte armée. Leçon pour nous: Esdras a laissé un excellent exemple aux serviteurs de Jéhovah de notre époque. Habile copiste et étudiant assidu de la Parole de Dieu, il attribuait au Très-Haut tout le mérite de ce qu’il réalisait, et il se souciait plus de la gloire de Jéhovah que de sa sécurité personnelle. Il a attribué à Jéhovah l’honneur pour ses actions, il l’a imploré avec ferveur avant d’entreprendre le long et périlleux voyage vers Jérusalem, et il a été prêt à sacrifier sa sécurité pour la gloire de Dieu. Il nous a laissé en cela un excellent exemple — Esdras 7:27, 28; 8:21-23. Quelle aide recevons-nous ? Quand cela est utile à l’accomplissement de son projet, Jéhovah utilise parfois son puissant esprit saint pour amener des personnes qui détiennent une autorité à faire ce qu’il désire. Le roi Salomon a écrit : « Le cœur d’un roi est comme des ruisseaux d’eau dans la main de Jéhovah. Il le dirige partout où il veut » (Prov. 21:1). Que signifie ce proverbe ? Pour réaliser un objectif, les humains peuvent, au moyen d’un canal, détourner un cours d’eau dans une certaine direction. De la même façon, pour accomplir son projet, Jéhovah peut, au moyen de son esprit, orienter les pensées d’un dirigeant dans une certaine direction. Quand l’esprit saint agit ainsi sur une personne qui détient une autorité, elle se sent poussée à prendre des décisions en faveur du peuple de Dieu ( Esdras 7:21, 25, 26 « Moi, le roi Artaxerxès, j’ai donné cet ordre à tous les trésoriers de la région de l’Au-Delà-du-Fleuve : tout ce que vous demandera le prêtre Esdras, le scribe chargé de copier la Loi du Dieu du ciel, vous le lui donnerez rapidement. 25, 26 « Et toi, Esdras, selon la sagesse qui te vient de ton Dieu, nomme des magistrats et des juges qui jugeront tous les habitants de la région de l’Au-Delà-du-Fleuve, tous ceux qui connaissent les lois de ton Dieu ; et vous enseignerez quiconque ne les connaît pas. 26 Et quiconque ne respecte pas la Loi de ton Dieu et la loi du roi doit être puni rapidement, soit de mort, soit d’exil, soit d’une amende, soit d’emprisonnement. » - TG2020/11 p12 §13 N’y a-t-il pas pourtant des circonstances, par exemple lorsqu’ils se déplacent dans des régions en révolte, où les Témoins de Jéhovah feraient bien de porter des armes pour se défendre? Nous répondons catégoriquement non (Esdras 8:21-23, 31) Pensez aux responsables de circonscription qui visitent les assemblées dans des pays africains. Ils sont souvent obligés de traverser des zones où la guerre faisait rage. Ils ont parfois été accostés par des soldats de l’armée. Si ceux-ci avaient trouvé des armes sur eux, ils les auraient sans doute tués. À de rares exceptions près, on les a laissés se rendre à leur lieu de destination parce qu’ils étaient Témoins de Jéhovah et ne portaient pas d’armes. – TG1983 15/10 p21 §10 Les frères du Collège central s’efforcent d’être fidèles et avisés dans leur façon d’utiliser les offrandes. Ils prient pour prendre de bonnes décisions, établissent un budget et le respectent. Aux temps bibliques, ceux qui s’occupaient des offrandes suivaient des instructions précises pour faire en sorte qu’elles servent uniquement au culte de Jéhovah. Prenons l’exemple d’Esdras. Il allait devoir retourner à Jérusalem avec ce que le roi de Perse avait offert : or, argent et autres choses de valeur. Le tout vaudrait aujourd’hui environ 100 millions d’euros. Esdras considérait que ces dons étaient offerts à Jéhovah. C’est pourquoi il a donné des instructions détaillées afin de les protéger lors du voyage à travers un territoire dangereux (Esdras 8:24-34). Des siècles plus tard, l’apôtre Paul a réuni de l’argent pour secourir les frères de Judée. Il a veillé à ce que les frères choisis pour transporter les offrandes soient des personnes qui se préoccupaient « de ce qui est droit, non seulement aux yeux de Jéhovah, mais aussi aux yeux des hommes » (2 Corinthiens 8:18-21). À l’exemple d’Esdras et de Paul, notre organisation suit des procédures strictes dans sa façon d’utiliser les offrandes. – TG2018/1 p17 §12 Pourquoi Esdras a-t-il proclamé un jeûne au fleuve Ahava, en Babylonie (Esdras 8:21) Ce jeûne était une expression de chagrin et de repentir pour les péchés ou en rapport avec une situation affligeante. Il n’était donc pas une forme de punition que l’on s’infligeait, mais le signe que l’on s’humiliait devant Dieu. Il convenait également de jeûner lorsqu’on devait affronter un grand danger, lorsqu’on avait sérieusement besoin de la direction divine, dans l’épreuve ou devant la tentation, ou encore quand on se livrait à l’étude, à la méditation et à l’analyse des desseins de Dieu
  17. Perles spirituelles - Semaine du 3 Juillet -Esdras 4-6.docx Perles spirituelles - Semaine du 3 Juillet -Esdras 4-6.pdf Perles spirituelles (10 min) : Esdras 4-6 Esdras 6:13 : Quel intérêt particulier l’expression « l’Au-Delà-du-Fleuve »présente-t-elle ? (w93 15/6 32 § 3-5). « Alors Tatenaï, le gouverneur de la région de l’Au-Delà-du-Fleuve, Shétar-Boznaï et leurs collègues exécutèrent sans tarder tout ce que le roi Darius avait ordonné.» Cette pièce a été fabriquée à Tarse, une ville située dans le sud-est de ce qui est aujourd’hui la Turquie. Elle a été frappée sous le gouverneur perse Mazaeus au IVe siècle avant notre ère. Elle l’identifie au gouverneur de la province d’“Au delà du Fleuve”, qui est l’Euphrate. Mais pourquoi cette phrase est-elle intéressante? Parce qu’on retrouve la même expression dans la Bible. Esdras 5:6 à 6:13 fait état d’une correspondance entre le roi perse Darius et le gouverneur Tattenaï. Il y est question de la reconstruction du temple de Jérusalem par les Juifs. Esdras était un habile copiste de la Loi de Dieu et l’on pouvait s’attendre à ce que ses écrits soient précis et véridiques. Vous verrez en Esdras 5:6 et 6:13 qu’il a appelé Tattenaï “gouverneur d’au delà du Fleuve”. Esdras a écrit ce texte aux environs de l’an 460 avant notre ère, quelque 100 ans avant que cette pièce ne soit frappée. Certaines personnes pensent peut-être que la désignation d’un haut responsable de l’Antiquité est un détail. Mais si l’on peut se fier aux rédacteurs bibliques même dans les moindres détails, cela ne donne-t-il pas une confiance plus grande encore dans le reste de leurs écrits? - w93 15/6 32 § 3-5 Pendant un temps, Jérusalem a fait partie du vaste Empire perse. La ville se trouvait dans une région que les Perses appelaient « De l’autre côté du Fleuve », c’est-à-dire à l’ouest de l’Euphrate. Après avoir conquis Babylone, les Perses ont relâché les Juifs qui y étaient captifs et les ont autorisés à reconstruire le temple de Jéhovah à Jérusalem (Ezra 1:1-4). Mais des ennemis des Juifs se sont opposés aux travaux de reconstruction et les ont accusés de vouloir ainsi se rebeller contre la Perse (Ezra 4:4-16). Durant le règne de Darius Ier (522-486 avant notre ère), un haut fonctionnaire perse du nom de Tattenaï a dirigé une enquête à ce sujet. La Bible parle de lui comme du « gouverneur d’au-delà du Fleuve » (Ezra 5:3-7). Un certain nombre de tablettes cunéiformes comportant le nom de Tattenaï ont survécu. Il semble qu’elles appartenaient aux archives d’une même famille. La tablette qui relie un membre de cette famille à Tattenaï correspond à un billet à ordre datant de la 20e année de Darius Ier, soit 502 avant notre ère. Ce billet identifie un témoin de la transaction à un serviteur de « Tattannu, gouverneur de L’autre côté du Fleuve », c’est-à-dire Tattenaï, l’homme dont parle le livre biblique d’Ezra. Quel était son rôle ? En 535 avant notre ère, Cyrus le Grand a réorganisé ses territoires en provinces. L’une d’elles a été appelée « Babylone et De l’autre côté du Fleuve ». Cette province a plus tard été divisée en deux parties, l’une d’elles étant simplement appelée « De l’autre côté du Fleuve ». Elle englobait la Cœlésyrie, la Phénicie, la Samarie et Juda, et était probablement dirigée depuis Damas. Tattenaï a gouverné cette région d’environ 520 à 502 avant notre ère. Après s’être rendu à Jérusalem pour mener son enquête, Tattenaï a rapporté à Darius que les Juifs affirmaient avoir reçu de Cyrus l’autorisation de reconstruire le temple de Jéhovah. Des recherches effectuées dans les archives royales ont confirmé ce que les Juifs disaient (Ezra 5:6, 7, 11-13 ; 6:1-3). Tattenaï a alors reçu l’ordre de ne pas s’opposer aux travaux, et il a obéi (Ezra 6:6, 7, 13). Tattenaï est qualifié de gouverneur de la province perse “ au-delà du Fleuve ”, ce fleuve étant l’Euphrate. C’est certain, « Tattenaï le gouverneur d’au-delà du Fleuve » n’a pas joué un rôle central dans l’Histoire. Et pourtant, la Bible parle de lui et mentionne son titre exact. Voilà une preuve de plus que l’archéologie confirme à de nombreuses reprises l’exactitude historique de la Bible. TG publique n°3 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Esdras 4 :1-3. « Quand les ennemis de Juda et de Benjamin apprirent que les exilés rapatriés construisaient un temple à Jéhovah le Dieu d’Israël, ils allèrent aussitôt voir Zorobabel et les chefs de groupe de familles, et ils leur dirent : « Laissez-nous construire avec vous. En effet, comme vous, nous adorons votre Dieu et nous lui offrons des sacrifices depuis le règne du roi Assarhaddon d’Assyrie, qui nous a fait venir ici. » Mais Zorobabel, Jéshoua et le reste des chefs des groupes de familles d’Israël leur répondirent : « Il n’est pas question que vous construisiez avec nous une maison à notre Dieu. C’est nous seuls qui la construirons pour Jéhovah le Dieu d’Israël, comme nous l’a ordonné le roi Cyrus, roi de Perse. » Pourquoi cette proposition d’aide a-t-elle été repoussée ? Ces non-Juifs, qui étaient venus repeupler le pays sur l’ordre du roi d’Assyrie, n’étaient pas de véritables adorateurs de Dieu. Accepter leur aide aurait mis en danger le vrai culte. Ils ont repoussé une proposition qui l’aurait amené à former une alliance religieuse avec des pratiquants du faux culte En effet, Jéhovah avait précisément mis son peuple en garde contre tout rapprochement religieux de cette sorte. En outre, le récit présente ces non-Juifs comme des “adversaires”. Leçon pour nous: Quand nous sommes en butte à l’opposition alors que nous servons Dieu, nous devons imiter les Juifs rapatriés: ils se sont immédiatement rassemblés “comme un seul homme” pour adorer Jéhovah. Ils se sont confiés en lui et ont mis son culte à la première place. Cela les a affermis et ils ont pu accomplir le travail qui leur avait été confié. Les adorateurs de Jéhovah ne participent pas aux mouvements œcuméniques - TG1986 15/1 p8 Esdras 4:4 « Alors les gens du pays cherchèrent constamment à décourager les Juifs et à leur faire peur pour qu’ils arrêtent de construire ». Satan se réjouit lorsqu'un serviteur de Dieu trébuche et c'est quelque chose dont nous devons tenir compte. Comme nous le voyons dans ce verset, non seulement nous devons vivre dans un système avec des difficultés, mais il y aura des gens qui essaieront intentionnellement de nous séparer du peuple de Dieu. Si nous sommes conscients de ce danger réel, nous serons alerté pour prier, fortifié notre foi au sein du peuple de Dieu, nous soutenir et nous encourager afin qu'il n'atteigne pas son but. Comme l’atteste le récit biblique, les fondations du temple étaient à peine posées (en 536 av. n. è.) que “ sans cesse le peuple du pays affaiblissait les mains du peuple de Juda et le décourageait de bâtir ; ils soudoyaient contre eux des conseillers pour faire échouer leur conseil ”. (Esdras 4:4, 5.) Finalement, en 522 ces opposants non juifs réussirent à faire officiellement interdire l’œuvre. C’est dans la deuxième année du règne du roi de Perse Darius, soit en 520 av. n. è., qu’Aggée commença à prophétiser, ce qui encouragea les Juifs à reprendre la construction du temple. Là-dessus, les gouverneurs des alentours envoyèrent une lettre à Darius lui demandant d’intervenir ; Darius exhuma le décret de Cyrus et soutint les Juifs contre leurs ennemis.Quiconque souhaite recevoir les bénédictions de Jéhovah doit servir le vrai Dieu et accomplir l’œuvre qu’il lui a ordonné de faire. – si p166 Au cours de l’année 537 av. n. è, le roi de Perse, Cyrus le Grand, a publié un décret invitant les Juifs exilés à Babylone à retourner à Jérusalem pour y rebâtir le temple. L’année suivante, conformément au dessein de Jéhovah, le peuple a posé les fondations d’un nouveau temple. Les rapatriés se sont réjouis et ont loué Jéhovah, qui avait béni la première phase de ce chantier d’envergure. Mais des ennemis n’ont pas tardé à s’opposer à la reconstruction, si bien que le peuple s’est découragé (Esdras 4:4). Environ 15 ans après le retour des exilés, les autorités perses ont interdit toute activité de construction à Jérusalem. Pour que cette interdiction soit respectée, des fonctionnaires régionaux sont venus faire “ cesser le travail par la force des armes ”. — Esdras 4:21-24. Face à cet obstacle majeur, les Juifs se sont trompés eux-mêmes par de faux raisonnements. “ Le temps n’est pas venu, le temps de la maison de Jéhovah, pour qu’elle soit bâtie ”, se sont-ils dit (Aggée. 1:2). Ils ont présumé que Dieu ne souhaitait pas que le temple soit rebâti dans l’immédiat. Au lieu de chercher un moyen de faire la volonté divine, ils ont délaissé leur mission sacrée pour s’investir dans l’embellissement de leurs propres maisons. Le prophète Aggée leur a finalement demandé sur un ton de reproche : “ Est-ce le temps pour vous d’habiter dans vos maisons lambrissées, alors que cette maison [le temple de Jéhovah] est déserte ? ” — Aggée 1:4. Voyez-vous une leçon à tirer de cet épisode ? Une mauvaise appréciation du moment où doit s’accomplir le dessein divin risque de nous faire perdre de vue l’importance de nos activités théocratiques et de nous entraîner à poursuivre des objectifs strictement personnels. Imaginez que vous attendiez des invités. Impatient de les recevoir, sans doute vous affairez-vous à diverses tâches domestiques. Mais voilà qu’on vous informe que vos hôtes seront en retard. Allez-vous pour autant cesser vos préparatifs ? – TG2011 15/3 p3-5 Esdras 4 :12 « que le roi sache que les Juifs qui sont partis de chez toi sont arrivés chez nous, à Jérusalem. Ils sont en train de reconstruire la ville rebelle et méchante ; ils en achèvent les murailles et en réparent les fondations. » Nous voyons que ce verset utilise l'expression de la "ville rebelle et méchante" et que, dans de nombreux cas et sens, les personnes qui ne partagent pas nos croyances peuvent nous considérer rebelles ou même méchantes, dangereuses, ce qui conduit à interdire l'œuvre de Dieu comme cela se produit dans beaucoup de pays. Nous devons lutter contre cette haine que Satan provoque jour après jour dans nos vies par les personnes qui nous entourent car notre attention est portée sur le règne de Dieu et ses promesses, et non sur le plaisir de personnes humaines imparfaites Des voisins malveillants s’opposèrent à la construction du temple et usèrent de leur influence pour la faire interrompre par un décret officiel (Esdras chapitre 4). Les travaux furent interrompus pendant 17 ans. Les Juifs sombrèrent dans le matérialisme. Alors les Juifs commencèrent à se construire de belles maisons (Aggée 1:4). Leur confort est devenu leur priorité. Oh, bien sûr, ils se considéraient toujours comme des pratiquants de la religion juive. Ils n’avaient pas abjuré leur foi. Néanmoins, ils avaient perdu l’amour fervent qui les attachait auparavant à Jéhovah et au vrai culte. Sans doute pensaient-ils faire preuve d’équilibre et de bons sens. Mais Dieu n’était pas de cet avis. Aussi leur envoya-t-il les prophètes Aggée et Zacharie afin de raviver leur zèle et de les encourager à achever la construction de sa maison. — Esdras 5:1, 2. Un phénomène analogue peut se produire chez les chrétiens des temps modernes. Les problèmes quotidiens que pose la vie au sein d’un monde païen risquent de ternir leur joie. Avec le temps, la vérité perdra peut-être à leurs yeux sa nouveauté et son attrait. Le souvenir de ce qu’était la vie dans le monde s’estompant au fil des années, tel chrétien se surprendra même à considérer avec nostalgie la prétendue liberté, ou plutôt l’absence de responsabilités, dont jouissent les gens du présent système. Tel autre se laissera user par l’attitude des gens qui l’entourent, et il en arrivera à penser qu’il serait plus raisonnable de ne pas trop se fatiguer dans le service de Dieu et de se ralentir quelque peu. — TG1984 1/ 2 §21 L’œil de Jéhovah “était sur les anciens” – De nos jours, les anciens doivent souvent prendre des décisions qui semblent dépasser leur connaissance et leur expérience. Cependant, voyez dans quelle situation se trouvaient certains anciens juifs au temps d’Esdras. Lorsque le reste juif est revenu de Babylone, une longue période de seize années d’inactivité commençait. Les prophètes Aggée et Zacharie sont parvenus à secouer l’apathie des Juifs, et la reconstruction du temple de Jéhovah a repris. Pourtant, certaines autorités perses leur ont rapidement contesté le droit de poursuivre cette œuvre. “ « Qui vous a donné l’ordre de construire cette maison et d’achever cet ouvrage ? ” ont demandé ces adversaires. — Esdras 5:3. La façon dont les Juifs allaient répondre à cette question serait décisive. Si les anciens se laissaient intimider, la restauration du temple cesserait brutalement. S’ils éveillaient l’hostilité de ces fonctionnaires, ceux-ci imposeraient immédiatement un arrêt du travail. Aussi les anciens (sans doute conduits par le gouverneur Zorobabel et le grand prêtre Josué) ont-ils réagi avec tact mais d’une façon efficace. Ils leur ont rappelé l’existence du décret de Cyrus, oublié depuis longtemps, par lequel les Juifs avaient la permission royale de réaliser cette construction. Connaissant la règle perse selon laquelle une loi instituée ne peut être abrogée, ces fonctionnaires ont sagement renoncé à s’opposer au décret royal. Ils ont donc autorisé les Juifs à poursuivre leur œuvre, et le roi Darius a plus tard entériné cette décision. — Esdras 5:11-17; 6:6-12. Ce résultat stupéfiant a-t-il été atteint grâce à la sagesse humaine? Absolument pas, car le récit d’Esdras rapporte que “Dieu veillait sur les anciens des Juifs ». (Esdras 5:5) Il est clair que Jéhovah a dirigé à la fois la réponse des anciens et la réaction favorable du roi perse. De nos jours, les anciens de la congrégation chrétienne peuvent de même rechercher les conseils et la direction de Jéhovah quand ils doivent prendre des décisions difficiles ou lorsque certains s’opposent à l’œuvre du Royaume – TG1986 1/2 p29 Esdras 5:5 « Mais Dieu veillait sur les anciens des Juifs, et on ne les empêcha pas de continuer à travailler tant que le rapport n’avait pas été envoyé à Darius et qu’un document officiel n’avait pas été expédié en retour à ce sujet. » Pourquoi les adversaires n’ont-ils pas fait cesser le travail de construction ? Jéhovah veillait sur ses fidèles serviteurs. Fortifiés par l’esprit de Dieu, les anciens ne se sont pas laissé intimider. Ils se sont référés au décret de Cyrus, décret qui était depuis longtemps tombé dans l’oubli. La loi des Perses ne pouvant être abrogée, les adversaires craignaient de s’opposer à un décret royal. Il était évident que Jéhovah dirigeait les événements, et le travail s’est poursuivi. – TG1986 15/1 p8 Douze années après la publication de cet édit, les rapatriés juifs durent demander d’ouvrir une enquête afin de retrouver dans les archives le document en question, car leurs ennemis les empêchaient d’achever le temple. L’enquête leur donna gain de cause et le gouvernement perse ordonna aux obstructionnistes de cesser leur opposition, ce qui permit au peuple de Dieu d’achever les travaux quatre années plus tard. — Esdras 5 :17 à 6 :15 – TG1963 15/3 p165 Un homme très religieux. Tout indique que Nabuchodonosor était extrêmement religieux. Il bâtit et embellit les temples de nombreuses divinités babyloniennes. Il pratiquait surtout le culte de Mardouk, le principal dieu de Babylone, à qui il attribuait ses victoires militaires. Apparemment, il déposa dans le temple de Mardouk (Merodak) des trophées de guerre, notamment les récipients sacrés du temple de Jéhovah (Esdras 1:7 ; 5:14 «De plus, le roi Cyrus a sorti du temple de Babylone les récipients en or et en argent de la maison de Dieu, que Nabuchodonosor avait pris dans le Temple à Jérusalem et avait apportés au temple de Babylone. Ils ont été remis à un homme qui s’appelle Shèshbazar et que Cyrus a nommé gouverneur ». Dans une inscription, Nabuchodonosor déclare : “ J’ai construit une maison pour ta gloire, ô sublime Merodak. [...] Qu’elle se remplisse des nombreux tributs des rois des nations et de tous les peuples ! ” — it-2 p386 Sheshbatsar était, semble-t-il, un nom officiel ou babylonien donné à Zorobabel, de même que Daniel et d’autres reçurent des noms de cour officiels (Daniel 1:7 « Le fonctionnaire principal de la cour leur donna alors des noms : à Daniel celui de Beltshazar, à Hanania celui de Shadrak, à Mishael celui de Méshak, et à Azarias celui d’Abed-Négo ». La coopération de Cyrus avec les Juifs contrastait nettement avec les traitements que leur avaient infligés auparavant les rois païens. Il leur rendit les précieux ustensiles du temple que Nabuchodonosor avait emportés à Babylone, il leur donna la permission d’importer des bois de cèdre du Liban et il autorisa le déboursement de fonds de la maison du roi pour couvrir les dépenses occasionnées par la construction - Esdras 6 :3-5 – it-1 p577 Cyrus Il y a longtemps déjà, la consultation d’archives a favorisé l’accomplissement du dessein de Jéhovah. Lorsque des ennemis des Juifs ont tenté d’interrompre la reconstruction du temple de Jérusalem, on a procédé à des recherches officielles dans les archives d’Ecbatane, capitale de la Médie, et on a découvert un document émis par le roi Cyrus, document qui autorisait les travaux Esdras 6 :4,12. Conformément à la volonté divine, le chantier a pu être mené à terme. Le Collège central prend à cœur l’histoire théocratique. Témoin cette petite phrase d’un de ses membres, qui voyait la nécessité de conserver, de répertorier et de transmettre notre héritage spirituel : “ Quand on sait d’où on vient, on voit mieux où on va. ” C’est dans cet esprit que le service des archives de la rédaction a été créé récemment au siège mondial, à Brooklyn. Il est placé sous la supervision du Comité de rédaction. – TG2012 p31 Esdras 6:21 « Puis les Israélites qui étaient revenus de l’exil en mangèrent, ainsi que tous ceux qui s’étaient joints à eux et qui avaient abandonné les pratiques impures des nations du pays pour adorer Jéhovah le Dieu d’Israël ». Ayant constaté que l’œuvre de Jéhovah prospérait, des Samaritains qui vivaient en territoire juif et des rapatriés qui avaient succombé à des influences païennes se sont sentis poussés à opérer les changements nécessaires dans leur vie. Ne devrions-nous pas nous acquitter avec enthousiasme des responsabilités que Dieu nous a confiées, notamment de la proclamation du Royaume? TG2006 15/1 p19 Esdras 6:21 Quelles étaient ces personnes qui s’étaient séparées “de l’impureté des nations”? Peut-être s’agissait-il de prosélytes qui étaient revenus avec les Juifs, de Samaritains qui habitaient dans le pays à l’époque, ou même de Juifs rapatriés qui s’étaient laissé corrompre par les païens. En constatant que le culte de Jéhovah était de nouveau pratiqué à Jérusalem, ils avaient apparemment été incités à opérer les changements qui s’imposaient dans leur vie. Leçon pour nous: De nos jours, les chrétiens qui servent comme anciens doivent aussi rechercher la direction de Jéhovah. Il peut nous donner la perspicacité dont nous avons besoin lorsque nous rencontrons de l’opposition. — TG1986 15/1 p9 Les Juifs du temps d’Esdras avaient besoin de fortifier leurs mains pour terminer la reconstruction du temple de Jéhovah à Jérusalem. Comment leurs mains ont-elles été fortifiées ? Le récit déclare : “ Ils célébrèrent ensuite la fête des Gâteaux sans levain pendant sept jours avec joie ; car Jéhovah les avait réjouis, et il avait tourné vers eux le cœur du roi d’Assyrie, pour fortifier leurs mains dans l’œuvre de la maison du vrai Dieu, le Dieu d’Israël. ” (Esdras 6:22). Manifestement, c’est au moyen de sa force agissante que Jéhovah a poussé le “ roi d’Assyrie ” à permettre le rapatriement de son peuple, à qui Il a donné la motivation nécessaire pour finir le travail commencé Pareillement, Jéhovah fortifie nos mains pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume. Il le fait en ‘ nous équipant de toute bonne chose pour faire sa volonté ’. Il a mis entre nos mains des outils de la plus haute qualité — la Bible et des ouvrages bibliques, des périodiques, des brochures, des tracts ainsi que des enregistrements audio et vidéo — pour toucher des personnes du monde entier. Jéhovah se sert des réunions d’assemblées, des assemblées de circonscription et de district pour nous donner une instruction et une formation théocratiques sur la façon d’utiliser ces instruments précieux dans notre ministère. – TG2002 1/12 p30 Jéhovah a confié à Aggée une mission importante. Aggée faisait probablement partie des Juifs qui étaient revenus à Jérusalem en 537 avant notre ère, après l’exil à Babylone. Peu après leur arrivée, ces fidèles adorateurs de Jéhovah ont posé les fondations du Temple. Mais rapidement, la situation s’est dégradée. Ils se sont découragés et ont arrêté les travaux en raison de l’opposition qu’ils subissaient (Esd. 4:4 ; Agg. 1:1, 2). En 520 avant notre ère, Jéhovah a donc chargé Aggée de raviver leur zèle pour qu’ils terminent le Temple (Esd. 6:14, 15). Le message qu’Aggée a transmis aux Juifs avait pour objectif de renforcer leur foi en Jéhovah. L’expression « Jéhovah des armées » a certainement dû les rassurer. Jéhovah a sous ses ordres une immense armée composée d’anges. Si les Juifs comptaient sur lui, ils pouvaient réussir leur projet. Comment la prophétie d’Aggée s’accomplit-elle aujourd’hui ? Aggée 2 :4 « “Mais maintenant, sois fort, Zorobabel, déclare Jéhovah, et sois fort, grand prêtre Josué, fils de Jehozadak.” « “Et soyez forts, vous tous, gens du pays, déclare Jéhovah, et travaillez.” « “Car je suis avec vous, déclare Jéhovah des armées » À notre époque de nouveau, Jéhovah ébranle toutes les nations, et nous avons un rôle à jouer ! En 1914, Jéhovah a fait de Jésus Christ le Roi de son royaume céleste (Ps. 2:6). La naissance de ce royaume a été une mauvaise nouvelle pour les dirigeants du monde. Elle signifiait en effet la fin du « temps accordé aux nations », c’est-à-dire la période durant laquelle aucun dirigeant ne représenterait Jéhovah sur la terre (Luc 21:24). Ayant compris cela, les adorateurs de Jéhovah annoncent, en particulier depuis 1919, que le royaume de Dieu est le seul espoir pour les humains. Cette proclamation de la « bonne nouvelle du Royaume » a ébranlé le monde entier – TG2021 15/9 p4
  18. Perles spirituelles - Semaine du 26 Juin 2023 - Esdras 1-3.docx Perles spirituelles - Semaine du 26 Juin 2023 - Esdras 1-3.pdf Perles spirituelles (10 min) : Esdras 1-3 Esdras 1:5, 6 : Comment pouvons-nous imiter certains des Israélites qui étaient restés à Babylone ? (w06 15/1 19 § 1). « Alors les chefs des groupes de familles de Juda et de Benjamin, les prêtres et les Lévites — tous ceux que le vrai Dieu avait poussés à l’action — se préparèrent à partir à Jérusalem pour y reconstruire le temple de Jéhovah. 6 Tous leurs voisins leur apportèrent leur soutien en leur donnant des ustensiles en argent et en or, des biens, du bétail et des objets précieux, sans compter toutes les offrandes volontaires. » Comme certains des Israélites restés à Babylone, à notre époque, beaucoup de Témoins de Jéhovah ne peuvent entreprendre le service à plein temps ou servir à des endroits où l’on a besoin de proclamateurs. Par contre, ils soutiennent et encouragent ceux qui peuvent le faire, et font des offrandes en faveur de l’œuvre consistant à prêcher le Royaume et à faire des disciples. - w06 15/1 19 § 1 Nous pouvons imiter leur état d’esprit en nous efforçant de demeurer en paix avec Dieu et en étant prêts à accomplir même des tâches humbles à son service Esdras 1:5 parle de “tous ceux dont le vrai Dieu avait éveillé l’esprit, pour monter rebâtir la maison de Jéhovah”. Oui, c’est Jéhovah qui a motivé tous ceux qui sont retournés à Jérusalem. Il a stimulé leur esprit, c’est-à-dire l’inclination mentale qui les poussait à agir. Même depuis les cieux, Dieu pouvait le faire en utilisant son esprit saint, sa force agissante. Ainsi, tous ceux qui se sont levés “pour monter rebâtir la maison de Jéhovah” ont été aidés “par [l’]esprit [de Dieu]”. — TG1992 15/4 §13 Les Juifs fidèles devaient donc quitter l’antique Babylone, retourner à Jérusalem pour y reconstruire la ville et le temple de Jéhovah et commencer à lire la Loi divine au peuple. Ils devaient de nouveau offrir à Jéhovah les sacrifices prévus par sa Loi. Il leur fallait apprendre toutes les exigences du vrai culte et s’y soumettre. Était-ce facile pour ces Israélites fidèles ? Certainement pas. Tout cela exigeait des efforts, beaucoup de travail. Ils devaient faire un long voyage à travers des régions semi-désertiques et laisser derrière eux, à Babylone, une demeure agréable et confortable et peut-être un bon emploi. Cela signifiait pour eux se rendre dans une ville en ruine et construire des maisons qui ne seraient certainement pas aussi confortables que celles qu’ils possédaient dans la ville moderne de Babylone. La nourriture serait peut-être rare et peu variée. La vie ne serait pas aussi facile. C’était vraiment une rude épreuve pour les Juifs qui mettaient le vrai culte à la première place dans leur vie. En revanche, certains Juifs aimaient peut-être trop l’antique Babylone et n’appréciaient pas le but réel de la délivrance opérée par Jéhovah. Ils tenaient à leur bon emploi et à leur demeure confortable dans la grande ville de Babylone. Certains y étaient trop attachés pour la quitter et retourner à Jérusalem. Ils étaient peut-être trop bien enracinés dans leur façon de vivre à Babylone pour envisager d’en partir. En outre, ils pouvaient entretenir des relations amicales avec certains commerçants de Babylone. Leurs affaires étaient peut-être très prospères et leur prenaient beaucoup de temps. Ils ne désiraient donc pas y renoncer pour retourner à Jérusalem et, en quelque sorte, tout recommencer. Cela pouvait effectivement paraître un avenir sombre pour quelques-uns de ces Juifs qui préféraient leurs biens matériels au privilège de voir le culte pur restauré à Jérusalem. Mais ceux qui étaient reconnaissants à Jéhovah de les avoir délivrés de Babylone bénéficièrent de sa protection et de son aide. Esdras nous dit : « Alors les chefs des groupes de familles de Juda et de Benjamin, les prêtres et les Lévites — tous ceux que le vrai Dieu avait poussés à l’action se préparèrent à partir à Jérusalem pour y reconstruire le temple de Jéhovah.” Esdras 1:5. Effectivement, Jéhovah était avec ces Juifs fidèles qui lui étaient reconnaissants de les avoir délivrés de Babylone et de leur avoir accordé sa bonté imméritée. Avec son aide, ils purent rétablir le culte pur à Jérusalem, ce qui fut pour eux un merveilleux privilège. Ils se réjouirent vraiment d’être témoins de la restauration du vrai culte. Le récit biblique dit : “ Et ils se mirent à chanter ; ils louaient Jéhovah et le remerciaient, et un groupe après l’autre chantait : « car il est bon, et son amour fidèle envers Israël est éternel ». Puis tout le peuple prononça d’une voix forte une louange à Jéhovah, parce que les fondations du temple de Jéhovah avaient été posées. Pendant qu’on posait sous leurs yeux les fondations de ce temple, beaucoup de prêtres, de Lévites et de chefs de groupe de familles — les hommes âgés qui avaient vu l’ancien Temple — pleuraient bruyamment, tandis que beaucoup d’autres poussaient de grands cris de joie.” (Esdras 3:11, 12). En revanche, les Juifs qui préférèrent leur maison à Babylone et leur bon emploi au rétablissement du vrai culte se sont privés du merveilleux privilège d’être témoins de la restauration du culte pur à Jérusalem. Toutefois, cette question est encore plus sérieuse à notre époque. On ne risque pas seulement de perdre un privilège. Aujourd’hui, c’est notre vie qui est en jeu. Quand Babylone la Grande sera détruite, il sera trop tard pour en sortir. Ceux qui auront placé leur confiance en elle et dans le reste du présent système disparaîtront avec eux. C’est pourquoi nous soulevons ces questions : Quelle est votre attitude ? Pensez-vous pouvoir servir Jéhovah tout en faisant passer votre travail profane et vos biens matériels avant le culte pur ? – TG1972 p493 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Esdras 1:1 « Dans la première année du roi Cyrus de Perse, Jéhovah incita le roi Cyrus de Perse à faire une proclamation dans tout son royaume, pour que s’accomplisse la parole de Jéhovah transmise par Jérémie. Cette proclamation, qu’il mit aussi par écrit, disait : 2 « Voici ce que dit le roi Cyrus de Perse : “Jéhovah le Dieu du ciel m’a donné tous les royaumes de la terre et il m’a chargé de lui construire une maison à Jérusalem, qui est en Juda. » Il nous enseigne que Jéhovah utilise les rois de ce monde pour accomplir sa volonté et son dessein dans certalnes circonstances. Il n'y a rien de difficile ou d'impossible pour lui, comme le dit Daniel 2:21, il enlève et met des rois. À l'avenir, Dieu utilisera des rois ou gouverneurs humains pour tomber dans leurs propres pièges. C’est Jéhovah qui a appelé Cyrus pour conquérir Babylone, alors que ce dernier ignorait qu’il avait été choisi par Jéhovah et que celui-ci le manœuvrait pour qu’il monte au temps marqué contre cette ville maudite. Ce fut Jéhovah qui facilita les choses à Cyrus. Ce n’est donc pas à ce roi que revient le mérite de la victoire sur la Troisième Puissance mondiale. Dès lors, Cyrus a eu toutes raisons de déclarer ce que nous lisons dans Esdras 1:1, 2 Dans la première année du roi Cyrus de Perse, Jéhovah incita le roi Cyrus de Perse à faire une proclamation dans tout son royaume, pour que s’accomplisse la parole de Jéhovah transmise par Jérémie. Cette proclamation, qu’il mit aussi par écrit, disait : « Voici ce que dit le roi Cyrus de Perse : “Jéhovah le Dieu du ciel m’a donné tous les royaumes de la terre et il m’a chargé de lui construire une maison à Jérusalem, qui est en Juda ». Par ce raisonnement, nous n’entendons pas que Cyrus était personnellement un homme peu capable, mais nous rendons l’honneur à qui il appartient en titre, c’est-à-dire à Jéhovah – Livre Babylone chap9 §6 Le moment du rétablissement arrive enfin. Libérés de Babylone, les Juifs retournent à Jérusalem et y rebâtissent le temple de Jéhovah (Esdras 1:1, 2). Tant qu’ils restent attachés au culte pur, Jéhovah les bénit, rendant leur pays fertile et prospère, les protégeant de leurs ennemis, ainsi que des bêtes sauvages qui ont envahi la région. Quelle joie leur procure la puissance réparatrice de Jéhovah ! Ces événements n’ont toutefois constitué qu’un premier accomplissement, limité, des prophéties de rétablissement. Un second, bien plus important, devait avoir lieu “ dans la période finale des jours ”, à notre époque, une fois l’Héritier de David investi du pouvoir royal. — Livre Approchez-vous de Jéhovah chap8 §7 Esdras 2:62 « Ceux-là cherchèrent leurs registres pour établir leur généalogie, mais ils ne les trouvèrent pas ; il ne leur fut donc pas permis d’exercer la prêtrise ». Il nous enseigne l'importance d'avoir un bon nom enregistré devant Jéhovah et notre roi Jésus-Christ. Nous voyons que certains ne pouvaient pas prouver leur identité parce qu'il n'y avait pas de dossier, et ils ne pouvaient pas manger des choses saintes ou d’exercer la fonction de prêtre. Faire la volonté de Dieu avec intégrité, obéir à ses commandements est la meilleure façon de faire un bon dossier ou d’avoir un bon nom devant notre Dieu. Les Israélites qui ne se sont pas portés volontaires pour retourner dans leur pays avaient-ils une foi faible ? Il est possible que certains ne soient pas retournés à Jérusalem en raison du matérialisme ou d’un manque d’intérêt pour le vrai culte ; mais ce n’était pas le cas de tous. En premier lieu, 1 600 kilomètres, ce qui représentait un voyage de quatre ou cinq mois, les séparaient de Jérusalem. De plus, pour s’établir dans un pays qui était désolé depuis 70 ans et pour participer aux travaux de reconstruction, il fallait être en très bonne condition physique. En conséquence, une situation défavorable, due par exemple à des problèmes de santé, à l’âge ou à des obligations familiales, a sûrement empêché certains de faire le voyage. Selon Esdras 2:64, seuls 42 360 hommes israélites, plus leurs femmes et leurs enfants, et plus de 7 000 non-Israélites sont revenus de Babylone à Jérusalem, et ce en 537 av. n. è.- TG2006 15/1 17 Il est arrivé que des gouvernements soient venus directement en aide aux serviteurs de Dieu, comme lorsque le roi Cyrus autorisa les Juifs à retourner en Juda et à Jérusalem pour y reconstruire le temple Esdras 1 :1-4. La plupart du temps, leurs services sont ceux dont chacun bénéficie grâce à une bonne administration gouvernementale. Citons, entre autres, les tribunaux chargés de rendre la justice, l’entretien des routes, les organismes chargés de nous protéger contre les malfaiteurs, les soulèvements populaires, etc – Les autorités de certaines nations ont parfois agi en qualité de ministres de Dieu de façon très particulière. Ce fut le cas de Cyrus lorsqu’il donna ordre aux Juifs de quitter Babylone et de rebâtir la maison de Dieu Le conquérant de Babylone, Cyrus le Grand, a publié un édit autorisant tous les Juifs volontaires à quitter la Babylonie et à rentrer à Sion pour y bâtir le temple de leur Dieu (Esdras 1:1-4). Remplis de gratitude, le reste et ses serviteurs ont agi conformément au décret de Cyrus. Mais ils sont si impatients, si zélés pour retourner à Sion, que leur départ ressemble à une fuite d’un endroit dangereux ou d’une prison du pays de Babylone. Pourtant, ils possèdent l’autorisation impériale du roi Cyrus le Perse, aussi s’en vont-ils d’une manière ordonnée et dans un but approuvé. – Livre Babylone chap14 §49 Les Israélites qui furent délivrés de Babylone et qui retournèrent à Jérusalem en 537 avant notre ère n’ont pas souffert, car Jéhovah veilla à ce qu’ils aient la nourriture nécessaire, le vêtement et l’abri. Esdras rapporte : “Tous leurs alentours leur donnèrent des objets d’argent, de l’or, des effets, du bétail, et des choses précieuses, outre toutes les offrandes volontaires.” (Esdras 1:6). À notre époque, Jéhovah nous promet de subvenir à nos besoins SI nous accordons au vrai culte et aux intérêts du Royaume la première place dans notre vie. Afin de manifester notre reconnaissance pour la délivrance opérée par Jéhovah, exerçons donc la foi en lui et montrons que nous nous confions en lui pour ce qui est de nos besoins matériels en mettant à la première place les intérêts du Royaume – TG1972 15/8 p497 §10 Le décret vient d’être prononcé : les Juifs qui sont en exil à Babylone depuis environ 70 ans sont désormais libres de retourner dans leur pays, Israël ! Esdras « Voici ce que dit le roi Cyrus de Perse : “Jéhovah le Dieu du ciel m’a donné tous les royaumes de la terre et il m’a chargé de lui construire une maison à Jérusalem, qui est en Juda. 3 Quels sont ceux qui parmi vous font partie de son peuple ? Que leur Dieu soit avec eux et qu’ils montent à Jérusalem, qui est en Juda, et qu’ils reconstruisent la maison de Jéhovah le Dieu d’Israël — c’est le vrai Dieu —, sa maison qui était à Jérusalem. 4 Celui qui réside comme étranger, quel que soit l’endroit où il se trouve, que ses voisins le soutiennent en lui donnant de l’argent et de l’or, des biens et du bétail, ainsi que l’offrande volontaire, pour la maison du vrai Dieu, qui était à Jérusalem.” » . Seul Jéhovah peut être à l’origine de ce décret. Pourquoi disons-nous cela ? Les Babyloniens n’avaient pas l’habitude de libérer leurs prisonniers. Mais Babylone a été conquise, et le nouveau dirigeant a autorisé les Juifs à quitter le pays. Tous les exilés juifs, et en particulier les chefs de famille, ont donc une décision à prendre : quitter Babylone ou y rester. Toutefois, il s’agit d’une décision difficile. Pourquoi ? Beaucoup sont trop âgés pour entreprendre ce long voyage. De plus, la plupart sont nés à Babylone et n’ont jamais vécu ailleurs ; pour eux, Israël est le pays de leurs ancêtres. Enfin, apparemment, certains sont devenus riches à Babylone et peut-être qu’ils hésitent à abandonner leur maison confortable et leurs activités commerciales pour s’installer dans un pays inconnu. Il fallait compter environ quatre mois pour aller de Babylone en Israël, et il s’agissait d’un voyage difficile. Mais Jéhovah avait promis aux Juifs de faire disparaître tout obstacle qui aurait pu les empêcher d’y retourner – TG2023/5 p14-19 Esdras 2:61-63 — Qu’étaient l’Urim et le Thummim? Il s’agissait semble-t-il d’objets sacrés qu’on utilisait pour connaître la réponse de Jéhovah à une certaine question. Selon la tradition juive, ils ont disparu lors de la destruction du temple, en 607 avant notre ère. Cela est confirmé par le fait que des hommes qui prétendaient être de la lignée sacerdotale étaient écartés de la prêtrise et ne pouvaient manger des choses très saintes ‘jusqu’à ce qu’un prêtre se lève avec Urim et Thummim’. Mais le récit biblique ne dit pas que ceux-ci ont été utilisés en cette occasion-là, ni par la suite. Leçon pour nous: De nos jours, les Témoins de Jéhovah se trouvent dans une situation qui ressemble à celle qu’ont connue les exilés juifs: ils ne peuvent pas tous s’engager dans le ministère à plein temps ou quitter leur région pour servir là où le besoin est grand. Toutefois, ils font tout leur possible pour promouvoir le culte pur en faisant des offrandes volontaires et en encourageant ceux qui peuvent accomplir une plus grande activité qu’eux. – km2001/4 Esdras 2:63 « Le gouverneur leur dit qu’ils ne pourraient pas manger des choses très saintes tant qu’on n’aurait pas trouvé de prêtre qui puisse interroger Dieu par le moyen de l’ourim et du toumim ». Il nous enseigne que les Israélites utilisaient une méthode pour connaître la volonté du Seigneur, l'urim et les thummim. Il est vrai que nous n’utilisons pas cette méthode vu que nous ne sommes plus sous la Loi mosaïque, mais nous disposons de la Bible et ses principes pour discerner quelle est la volonté de Jéhovah dans les situations qui surviennent dans notre vie. Esdras 2:69 « Ils donnèrent chacun selon leurs moyens. En tout, ils donnèrent pour la trésorerie du chantier : 61 000 drachmes d’or, 5 000 mines d’argent et 100 robes pour les prêtres ». Cela nous rappelle que Jéhovah voit la qualité, plus que la quantité. Dans ce verset, il y a une expression très similaire à celle que Jésus Christ a utilisée avec la veuve du temple : "Elle a donné ce qu'il a pu". L'importance est que nous donnions, selon ce que nous disposons, non seulement au point de vue financier, mais donner à Jéhovah selon nos possibilités sans nous comparer aux autres. Les Juifs rapatriés ont dressé un autel et ont commencé la reconstruction du temple à Jérusalem. Mais une forte opposition s’est déclenchée. Leur zèle s’est alors refroidi et les travaux ont été interrompus (Esdras 3:1-3, 10 ; 4:1-4, 23, 24). Leur confort est devenu leur priorité. Dieu a donc envoyé les prophètes Aggée et Zacharie ranimer le zèle de ses serviteurs pour le vrai culte. Jéhovah a dit par l’intermédiaire d »Aggée : “ Est-ce le temps pour vous d’habiter dans vos maisons lambrissées, alors que cette maison [de culte] est déserte ? [...] Fixez votre cœur sur vos voies. Vous avez semé beaucoup, mais on engrange peu. On mange, mais pas à satiété [...] ; et celui qui se loue se loue pour une bourse trouée. ” (Aggéeï 1:4-6).Il est impossible d’obtenir la bénédiction de Jéhovah en sacrifiant les intérêts spirituels à la recherche des avantages matériels. — TG2001 15/9 §6 Esdras 3:3 « Ils installèrent donc l’autel là où il se trouvait auparavant, même s’ils avaient peur des peuples des pays voisins, et ils se mirent à offrir dessus des holocaustes à Jéhovah, les holocaustes du matin et du soir. Il nous enseigne qu'il est normal que nous ayons peur. Ce qui n'est pas normal c'est de nous laisser envahir par la peur. Dans le cas des Israélites, ils avaient peur des peuples des pays voisins. Mais ils ont mis la main à l'ouvrage. Nous pouvons avoir peur au moment d’accomplir une mission, au moment de décider de nous tourner à Jéhovah ? C’est normal. Nous ne devons pas laisser la peur nous paralyser. Esdras 3:10 « Quand les ouvriers posèrent les fondations du temple de Jéhovah, les prêtres, en vêtements officiels, avec des trompettes, et les Lévites, les fils d’Assaf, avec des cymbales, prirent place pour louer Jéhovah selon les indications qu’avait données le roi David d’Israël ». Il dit que les fondations du temple de Jéhovah ont été posées. De la même manière que notre foi doit avoir une base, un fondement, la Bible dit que notre foi doit être fondée en Jéhovah et son fils Jésus-Christ, et ne pas notre confiance dans les hommes, à qui le salut n'appartient pas. Beaucoup de personnes font confiance aux politiciens ou aux personnes puissantes dans ce système, mais à la fin, ils finissent par être déçus. Par contre, personne qui met sa foi en Dieu ne sera déçu L’année 537 avant notre ère a été une année très heureuse pour les serviteurs de Jéhovah. Après avoir été captifs pendant 70 longues années à Babylone, ils étaient enfin libres. Avec enthousiasme, ils se sont mis au travail pour rétablir le vrai culte à Jérusalem. En 536, quand les ouvriers ont posé les fondations du temple de Jéhovah, le peuple, très ému, « poussait de grands cris, et le bruit s’entendait de très loin » (Esdras 3:10-13). Mais rapidement, il y a eu des opposants. Leurs pressions de plus en plus fortes ont découragé les Juifs, qui ont arrêté la construction et se sont plutôt occupés de leurs maisons et de leurs champs. Et 16 ans après, la construction du temple était toujours à l’arrêt. Il fallait rappeler aux Juifs qu’ils devaient revenir vers Jéhovah et ne plus donner la priorité à leurs intérêts personnels. Jéhovah voulait qu’ils reviennent vers lui, qu’ils recommencent à l’adorer sans crainte et d’un cœur entier – TG2017/10 §2 Quand les fondations du nouveau Temple ont été posées, certains Juifs âgés ont pleuré Esdras. 3:12 «Pendant qu’on posait sous leurs yeux les fondations de ce temple, beaucoup de prêtres, de Lévites et de chefs de groupe de familles — les hommes âgés qui avaient vu l’ancien Temple — pleuraient bruyamment, tandis que beaucoup d’autres poussaient de grands cris de joie ». Ils avaient vu le magnifique temple construit par Salomon, et ils avaient le sentiment que le nouveau ne serait « rien en comparaison » Ils ne supportaient pas l’idée que le nouveau bâtiment soit moins impressionnant que l’ancien. Mais la vision que Zacharie a reçue allait les aider à surmonter leur tristesse. Comment ? Zacharie 4:8-10 « Jéhovah m’a de nouveau parlé. Il m’a dit : 9 « Les mains de Zorobabel ont posé les fondations de cette maison, et ce sont ses mains qui la termineront. » Et vraiment vous saurez que c’est Jéhovah des armées qui m’a envoyé vers vous. 10 « Car qui a méprisé l’époque où les choses ont commencé modestement ? En effet, ils se réjouiront et verront le fil à plomb dans la main de Zorobabel. Ces sept yeux sont les yeux de Jéhovah qui parcourent toute la terre. » L’ange a dit à propos des Juifs : « Ils se réjouiront et verront le fil à plomb dans la main [du gouverneur juif] Zorobabel. » Que signifiaient ces paroles ? Un fil à plomb est un outil qui permet de vérifier si quelque chose est parfaitement vertical. Les paroles de l’ange donnaient donc au peuple de Dieu la garantie que, même si certains le trouvaient trop simple, le Temple serait achevé et répondrait aux critères établis par Jéhovah. Si Jéhovah en était content, pourquoi eux n’en seraient-ils pas contents ? Ce qui comptait pour Jéhovah, c’était que le culte qui lui serait rendu dans le nouveau Temple soit conforme à ses exigences. Si les Juifs s’efforçaient d’adorer Jéhovah de la façon qui lui plaisait et de gagner son approbation, ils retrouveraient leur joie. Un changement de situation est rarement facile à vivre. Certains serviteurs spéciaux à plein temps de longue date ont été invités à changer de forme de service. On a également demandé à d’autres adorateurs de Jéhovah, en raison de leur âge, d’arrêter d’effectuer une activité qu’ils aimaient beaucoup. Il est normal d’être triste face à de tels changements. Au départ, nous ne comprenons peut-être pas pleinement la décision ou nous n’arrivons pas à l’accepter. Ou bien notre vie d’avant nous manque. Ou encore nous sommes découragés parce que nous nous disons que, maintenant, nous ne pouvons plus faire grand-chose au service de Jéhovah. Dans ce cas, comment la vision de Zacharie peut-elle nous aider à continuer de donner ce que nous avons de meilleur à Jéhovah ? Nous nous adapterons plus facilement à un changement de situation si nous adoptons le point de vue de Jéhovah. La vision de Zacharie nous enseigne l’importance de garder un état d’esprit positif. Cela nous permettra de rester joyeux et fidèles. – TG2022/3 §9-12 Esdras 3 :12 « Pendant qu’on posait sous leurs yeux les fondations de ce temple, beaucoup de prêtres, de Lévites et de chefs de groupe de familles — les hommes âgés qui avaient vu l’ancien Temple — pleuraient bruyamment, tandis que beaucoup d’autres poussaient de grands cris de joie. » - Pourquoi des hommes âgés pleuraient-ils ? Ces hommes très âgés se rappelaient la magnificence du temple de Salomon, temple qui avait été construit d’après les plans fournis par Jéhovah. Ce qu’ils avaient maintenant sous les yeux, de simples fondements, n’était rien en comparaison. Sans doute étaient-ils découragés et doutaient-ils que leurs efforts permettent de reconstruire un temple aussi glorieux que le précédent. – TG1986 15/1 p8
  19. Perles spirituelles - Semaine du 19 Juin 2023 - 2 Chroniques 34-36.docx Perles spirituelles - Semaine du 19 Juin 2023 - 2 Chroniques 34-36.pdf Perles spirituelles (10 min) : 2 Chroniques 34-36 2 Chroniques 35:20-23 : Quel avertissement pouvons-nous dégager de ce qui est arrivé au bon roi Josias ? w17.03 27 § 15-17 « Après tout cela, quand Josias eut réparé le Temple, le roi Néchao d’Égypte monta pour combattre à Karkémish sur l’Euphrate. Josias partit à sa rencontre pour combattre contre lui. 21 Néchao envoya alors des messagers lui dire : « En quoi cela te concerne-t-il, ô roi de Juda ? Ce n’est pas toi que je viens attaquer aujourd’hui. Je combats une autre nation, et Dieu dit que je dois me dépêcher. Tu as tout intérêt à ne pas t’opposer à Dieu, qui est avec moi, sinon il va te faire mourir. » 22 Cependant Josias ne voulut pas renoncer, mais il se déguisa pour combattre contre lui ; il refusa d’écouter les avertissements de Néchao, avertissements qui venaient de la bouche de Dieu. Il vint donc combattre dans la plaine de Megiddo. 23 Et les archers tirèrent sur le roi Josias, qui dit alors à ses hommes : « Sortez-moi de là. Je suis grièvement blessé. » 15 Enfin, quel avertissement trouve-t-on dans ce qui est arrivé au bon roi Josias ? Note ce qui a mené à sa défaite et à sa mort (2 Chroniques 35:20-22 «Après tout cela, quand Josias eut réparé le Temple, le roi Néchao d’Égypte monta pour combattre à Karkémish sur l’Euphrate. Josias partit à sa rencontre pour combattre contre lui. 21 Néchao envoya alors des messagers lui dire : « En quoi cela te concerne-t-il, ô roi de Juda ? Ce n’est pas toi que je viens attaquer aujourd’hui. Je combats une autre nation, et Dieu dit que je dois me dépêcher. Tu as tout intérêt à ne pas t’opposer à Dieu, qui est avec moi, sinon il va te faire mourir. » 22 Cependant Josias ne voulut pas renoncer, mais il se déguisa pour combattre contre lui ; il refusa d’écouter les avertissements de Néchao, avertissements qui venaient de la bouche de Dieu. Il vint donc combattre dans la plaine de Megiddo ». Josias « sortit à la rencontre » de Néko, le roi d’Égypte, alors que ce roi lui avait dit qu’il n’était pas en litige avec lui. La Bible précise que les paroles de Néko « venaient de la bouche de Dieu ». Pourquoi donc Josias est-il parti au combat ? La Bible ne le dit pas. 16 Comment Josias aurait-il pu savoir si les paroles de Néko venaient de Jéhovah ? Il aurait pu interroger Jérémie, un des fidèles prophètes (2 Chron. 35:23, 25). Mais rien n’indique qu’il l’ait fait. De plus, Néko se dirigeait vers Karkémish pour faire la guerre « contre une autre maison », pas contre Jérusalem. Le nom de Dieu n’était pas non plus en cause, car Néko ne provoquait ni Jéhovah ni son peuple. En décidant de le combattre, Josias a donc manqué de jugement. Pouvons-nous en dégager une leçon ? Face à un problème, il est bien de se demander quelle est la volonté de Dieu sur la question. 17 Si un problème survient, demandons-nous quels principes bibliques sont en jeu et appliquons-les de façon équilibrée. Dans certains cas, nous voudrons peut-être consulter les anciens. Il est possible que nous ayons mûrement réfléchi à ce que nous savons déjà sur le sujet et même fait des recherches dans nos publications. Mais il peut y avoir d’autres principes bibliques à prendre en considération et qu’un ancien pourrait nous aider à analyser. Illustrons. Une sœur sait qu’elle a la responsabilité de prêcher la bonne nouvelle. Elle prévoit d’aller prêcher un certain jour, mais son mari non Témoin veut qu’elle reste à la maison. Il lui dit qu’ils n’ont pas passé beaucoup de temps ensemble dernièrement et qu’il aimerait qu’ils fassent quelque chose en couple. Elle pense peut-être à des versets applicables à la situation, par exemple sur l’obéissance à Dieu ou le commandement de faire des disciples. Mais elle doit aussi réfléchir à l’importance d’être soumise à son mari et raisonnable. Son mari s’oppose-t-il totalement à ce qu’elle prêche ou lui demande-t-il juste de faire autre chose ce jour-là ? Soyons équilibrés quand nous nous efforçons de faire la volonté de Dieu et d’avoir une bonne conscience. - w17.03 27 § 15-17 Après leur installation en Terre promise, Dieu les a parfois autorisés à mener des guerres pour se défendre contre leurs ennemis. Cependant, il ne leur a jamais permis de décider par eux-mêmes d’entreprendre une guerre. Quand ils l’ont fait, les résultats ont souvent été catastrophiques (2 Chron. 35:20-24). Josias a commis une erreur fatale en se lançant dans une bataille contre les Égyptiens. Il apprend que le Pharaon Néchao envisage de traverser Juda pour aller intercepter les armées babyloniennes et ainsi aider le roi d’Assyrie à Karkémish, sur l’Euphrate. Pour une raison non précisée, Josias sort à la rencontre de l’Égyptien. Néchao envoie alors des messagers lui dire : “ Abstiens-toi, dans ton intérêt, à cause de Dieu qui est avec moi, et ne fais pas en sorte qu’il te supprime. ” Mais Josias se déguise et tente de repousser les Égyptiens à Megiddo. Malheureusement pour le roi de Juda, des archers ennemis l’atteignent. Il dit alors à ses serviteurs : “ Descendez-moi du char, car je suis grièvement blessé. ” On transfère Josias de son char de guerre dans un autre et on fait route vers Jérusalem. C’est là, ou en chemin, que Josias rend son dernier soupir. “ Ainsi il mourut et fut enterré dans le cimetière de ses ancêtres, déclare le récit inspiré ; et tout Juda et Jérusalem étaient en deuil pour Josias. ”Néanmoins son humilité et sa fermeté en faveur du vrai culte lui ont valu l’approbation de Dieu Aujourd’hui, Jéhovah n’autorise pas les humains à faire la guerre. Les nations se combattent dans l’objectif de favoriser leurs intérêts, et non ceux de Dieu. Bien souvent, si elles font la guerre, c’est pour agrandir leur territoire ou pour des raisons économiques, politiques ou idéologiques. Par ailleurs, certains prétendent se battre au nom de Dieu afin de protéger le culte qu’ils lui rendent ou de tuer ses ennemis. Toutefois, c’est dans l’avenir, lors de la bataille d’Armaguédon, que Jéhovah protégera ses vrais adorateurs et détruira ses ennemis. Son armée sera alors composée uniquement de créatures célestes, et non de ses adorateurs humains – TG2022/10 Étant imparfaits, nous sommes enclins à commettre l’une quelconque des erreurs des quatre rois évoqués ci-dessus. Nous pourrions 1) nous appuyer sans le vouloir sur la sagesse humaine, 2) choisir de mauvaises fréquentations, 3) nous enorgueillir ou 4) prendre des décisions sans nous demander au préalable quelle est la volonté de Dieu. Quelle bienveillance de la part de Jéhovah de voir le bon qu’il y a en nous, comme il l’a fait pour ces rois ! Il voit aussi à quel point nous l’aimons et désirons le servir pleinement. Aussi nous fournit-il des exemples nous servant d’avertissement pour nous éviter de commettre de graves erreurs. Méditons sur ces récits bibliques et soyons reconnaissants à Jéhovah de nous les avoir donnés - w17.03 27 §18 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Josias a obéi aux ordres de Jéhovah. Tout jeune déjà, Josias voulait servir Jéhovah. Il a donc écouté ceux qui aimaient Jéhovah, plutôt que les amis de son père. Il comprenait qu’il était bien d’écouter ceux qui aimaient Dieu. Dès l’âge de huit ans, « il se mit à faire ce qui est droit aux yeux de Jéhovah [...] ; il ne s’écarta ni à droite ni à gauche » (2 Chron. 34:1, 2). Josias a montré sa confiance en Jéhovah en purifiant le pays des idoles et en rétablissant le vrai culte. Ses actes ont eu des conséquences heureuses non seulement sur lui, mais aussi sur la nation entière (2 Chroniques 34:31-33). Hélas ! les Israélites n’ont pas toujours eu pleinement foi dans les rappels de Jéhovah. Au cours des siècles, ils ont oscillé entre obéissance et désobéissance. Quand leur foi s’affaiblissait, ils étaient souvent, selon une expression de l’apôtre Paul, « emportés çà et là par tout vent d’enseignement » (Éph. 4:13, 14). Et comme prédit, quand ils n’ajoutaient pas foi aux rappels de Jéhovah, ils en payaient le prix. Que nous enseigne l’histoire d’Israël ? Comme cette nation, les adorateurs de Dieu des temps modernes sont conseillés et disciplinés. À chaque fois que nous la lisons, la Parole inspirée de Dieu peut nous servir de rappel. Étant moralement libres, nous pouvons décider soit d’obéir aux instructions de Jéhovah, soit de poursuivre ce qui nous paraît droit. – TG2013 15/9 §6-8 Au cours des travaux de réparation du temple de Jéhovah à Jérusalem, le grand prêtre Hilkia trouva “ le livre de la loi de Jéhovah donnée par la main de Moïse ”, vraisemblablement l’original, qui remontait à quelque huit siècles ! Pouvez-vous imaginer ce que Josias, un roi qui craignait Dieu, a ressenti lorsqu’on lui a présenté ce livre ? Il l’a grandement estimé et a immédiatement demandé à Shafân, le secrétaire, de le lui lire. — 2 Chroniques 34:14-18. Josias est impatient d’entendre la moindre syllabe de ce livre. Profondément touché par ce qu’il entendit, “ Josias enleva toutes les choses détestables de tous les pays qui appartenaient aux fils d’Israël ”. La lecture de la Parole de Dieu l’a incité à faire davantage pour promouvoir le culte pur. Ce fut une découverte sensationnelle De nos jours, des milliards de personnes peuvent lire la Parole de Dieu en totalité ou en partie. Cet accès facile amoindrit-il la valeur, l’importance, des Écritures ? Bien sûr que non ! Car enfin, elles contiennent les pensées du Tout-Puissant, pensées qui y sont consignées pour notre profit. Le psalmiste David a exprimé les sentiments qu’il éprouvait envers la Parole de Dieu par ces mots : “ Combien [...] tes pensées me sont précieuses ! Ô Dieu, combien en est élevée la somme immense ! ” — Psaume 139:17. Vous aussi, vous pouvez cultiver le désir de servir Jéhovah, en lisant régulièrement la Bible et en méditant sur ce que vous apprenez – TG2007 1/ 2 2 Chroniques 34 :19 « Dès que le roi entendit les paroles de la Loi, il déchira ses vêtements » - Qu'est-ce qui a poussé Josias à déchirer ses vêtements dans une telle peur et une telle détresse ? Il a prêté son attention sur l’avertissement de Deutéronome 28 : 58 qui dit « « Si tu n’appliques pas soigneusement toutes les paroles de cette Loi, qui sont écrites dans ce livre, et si tu ne crains pas ce nom glorieux et redoutable, celui de Jéhovah ton Dieu » Josias s'est rendu compte que tous les commandements de Jéhovah (et parfois aucun) n'avaient pas été observés, et il a été terrifié. Il manifestait là un chagrin sincère. Josias, arrière-petit-fils d'Ezéchias, est un autre roi qui a résolument gardé les commandements de Jéhovah « de tout son cœur » (2 Chron. 34:31). Encore adolescent, « il commença à rechercher le Dieu de David ». À l’âge de 20 ans, il s’est mis à purifier Juda de l’idolâtrie (2 Chroniques 34:1-3). Josias faisait avec zèle ce qui plaît à Dieu, bien plus que beaucoup d’autres rois de Juda. Pourtant, quand la Loi mosaïque, probablement l’original, a été retrouvée et lui a été lue, il a compris la nécessité de faire la volonté de Dieu plus pleinement. Il a exhorté ses sujets à servir Jéhovah. En conséquence, ils « ne s’écartèrent pas de derrière Jéhovah » durant toute sa vie (2 Chron. 34:27, 33). Comme Josias, les jeunes devraient commencer très tôt à rechercher Jéhovah. Josias a peut-être entendu parler de la miséricorde de Dieu par le roi repentant Manassé. Rappelez-vous aussi que la lecture des Écritures a touché le cœur de Josias et l’a incité à agir. Ta lecture de la Bible peut t’inciter à avoir des actions qui augmenteront ta joie et renforceront ton amitié avec Dieu. Elle peut en outre te pousser à aider les autres à le rechercher (2 Chroniques 34:18, 19). En étudiant la Bible, tu repéreras peut-être des façons de progresser dans ton service pour Dieu. Si c’est le cas, applique-toi à le faire, comme Josias. – TG2018/3 §18,19 Qu’est-il au juste advenu de l’arche de l’alliance ? Pour les Israélites, la présence même de Dieu était associée à l’arche de l’alliance. L’Arche est mentionnée pour la dernière fois en 2 Chroniques 35:3 « Puis il dit aux Lévites, les enseignants de tout Israël, ceux qui étaient saints pour Jéhovah : « Mettez l’Arche sainte dans la maison qu’a construite le roi Salomon d’Israël, le fils de David ; vous n’aurez plus à la porter sur vos épaules. Maintenant servez Jéhovah votre Dieu et son peuple Israël », lorsque le roi Josias la rapporta au temple en 642 avant notre ère. Peut-être en avait-elle été enlevée par le roi précédent, Manassé, qui était apostat et avait mis une image dans le temple. Ou peut-être avait-elle été mise en lieu sûr pendant la rénovation du temple sous Josias (2 Chroniques 34:1, 8-11). On ignore ce qu’elle est devenue par la suite, car elle ne figure pas dans la liste des objets sacrés qui furent pris quand les Babyloniens s’emparèrent de Jérusalem en 607 avant notre ère. Les Écritures ne disent pas que l’Arche a été rapportée dans le Très-Saint du temple reconstruit par Zorobabel. Il ne semble pas non plus qu’elle ait un jour été remplacée. On ignore quand et dans quelles circonstances l’Arche disparut. Jérémie annonça un temps où l’arche de l’alliance ne serait plus. Mais elle ne manquerait pas aux adorateurs de Jéhovah, qui ne connaîtraient pas des tribulations du fait de son absence. Au contraire, ‘ on appellerait Jérusalem le trône de Jéhovah ’. — Jr 3:16, 17 – TG2009 1/9 Un serment, c’est une déclaration par laquelle quelqu’un jure qu’une chose est vraie ou qu’il va tenir sa promesse de faire ou de ne pas faire quelque chose. Faire un serment au nom de Jéhovah, c’est quelque chose de très sérieux. Sédécias, le dernier roi de Juda qui a régné à Jérusalem, a fait un tel serment. Il a juré par Jéhovah qu’il resterait soumis au roi de Babylone. Mais il n’a pas tenu parole. En conséquence, Jéhovah l’a condamné à mourir à Babylone, en disant : « Aussi vrai que je suis vivant, [...] dans le lieu même du roi qui a installé comme roi celui qui a méprisé son serment et qui a rompu son alliance, [...] [il] mourra » (Ézéchiel 17:16). Sédécias avait fait son serment au nom de Jéhovah. Il avait donc vis-à-vis de Jéhovah le devoir de tenir ce serment. Mais il a demandé à l’Égypte de l’aider à se libérer de Babylone, ce qui n’a servi à rien (2 Chron. 36:13 « Il (Sédécias) se rebella aussi contre le roi Nabuchodonosor, qui lui avait fait prêter serment devant Dieu ; il s’obstinait, endurcissait son cœur et refusait de se tourner vers Jéhovah le Dieu d’Israël » Jéhovah écoute nos promesses et nos vœux à nous aussi. Puisqu’il les prend au sérieux, nous devons les tenir si nous voulons lui plaire. De tous les vœux que l’on puisse faire, le plus important est l’offrande de soi à Jéhovah, c’est-à-dire la promesse de le servir quoi qu’il arrive. – TG2017/10 §8-11 Même quand les Israélites péchaient, Jéhovah ressentait de la compassion pour eux. « Il leur envoyait des avertissements par le moyen de ses messagers, envoyant maintes et maintes fois, car il avait pitié de son peuple et de sa demeure » (2 Chron. 36:15). Nous aussi, nous devrions avoir de la compassion pour ceux qui ne connaissent pas encore Jéhovah, mais qui pourraient un jour se repentir de leurs péchés et devenir ses amis. Jéhovah ne veut pas que même une seule personne soit détruite quand il exécutera son jugement. Donc, avant qu’il intervienne et détruise les méchants, continuons de proclamer son avertissement compatissant – TG2017/9 p8-12 §6 Même quand les Israélites péchaient, Jéhovah ressentait de la compassion pour eux. « Il leur envoyait des avertissements par le moyen de ses messagers, envoyant maintes et maintes fois, car il avait pitié de son peuple et de sa demeure » (2 Chron. 36:15). Nous aussi, nous devrions avoir de la compassion pour ceux qui ne connaissent pas encore Jéhovah, mais qui pourraient un jour se repentir de leurs péchés et devenir ses amis. Jéhovah ne veut pas que même une seule personne soit détruite quand il exécutera son jugement. Donc, avant qu’il intervienne et détruise les méchants, continuons de proclamer son avertissement compatissant – TG2017/9 §6 Avec le temps, la plupart des Israélites ont rejeté Jéhovah et ont cessé de pratiquer le vrai culte. Dieu a alors permis aux Babyloniens de les vaincre, de ravager leur pays et d’emmener un grand nombre d’entre eux en exil (2 Chron. 36:15-21). Toutefois, Dieu a fait savoir qu’au bout de 70 ans, les Israélites retourneraient dans leur pays. Ces prophéties se sont réalisées, mais elles ont aussi une signification pour nous. Tandis que nous examinons certaines d’entre elles, sois attentif aux raisons qu’elles nous donnent de croire en un paradis à venir sur la terre – TG2018/12 §10 Jéhovah était affligé de voir que son peuple, la nation d’Israël, ne tenait jamais compte de ses sentiments et de sa direction pleine d’amour. Même si les Israélites rebelles subissaient à juste titre les conséquences de leurs péchés, “ durant toute leur détresse, souligne la Bible, cela a été pour [Dieu] une détresse ”. — Isaïe 63:9. Indifférent aux nombreuses marques de tendresse que Dieu lui témoignait, le peuple d’Israël ‘ raillait sans cesse les messagers du vrai Dieu, méprisait ses paroles et se moquait de ses prophètes, jusqu’à ce que la fureur de Jéhovah monte contre son peuple, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de guérison ’. (2 Chroniques 36:16.) Pour finir, ces Israélites rebelles, entêtés, “ ont peiné son esprit saint ” au point de perdre sa faveur. Quel en a été le résultat ? À bon droit, Dieu a retiré sa protection, et le malheur s’est abattu sur eux quand les Babyloniens ont conquis Juda et détruit Jérusalem (2 Chroniques 36:17-21). Quel dommage de choisir un mode de vie qui offense et afflige le Créateur ! La Bible ne nous cache pas qu’une conduite injuste attriste profondément Dieu – TG2004 15/5 Quand les Israélites lui obéissaient en apportant les dîmes, en offrant des contributions volontaires et en pensant aux pauvres, Jéhovah les bénissait. Mais quand ils ne se montraient pas reconnaissants, ils perdaient sa faveur. Cela les a menés au désastre et finalement à l’exil (2 Chroniques 36:17-21). Quelles leçons se dégagent pour nous ? Le principal moyen de louer Jéhovah et de lui exprimer notre reconnaissance consiste également en une “ offrande ”. Jéhovah Dieu est parfaitement au courant de notre situation. Il connaît nos limites. Il attache du prix aux sacrifices, grands et petits, que ses serviteurs font volontairement. Il ne s’attend pas à ce que nous donnions tous dans la même mesure. Du reste, nous ne le pouvons pas. Quand il a abordé la question des dons matériels, l’apôtre Paul a dit aux chrétiens de Corinthe : “ Si la bonne volonté y est tout d’abord, elle est surtout agréée selon ce que quelqu’un a, non selon ce que quelqu’un n’a pas. ” (2 Corinthiens 8:12). Ce principe s’applique également à notre service pour Dieu. Jéhovah agrée notre service en fonction, non de la quantité que nous effectuons, mais de l’état d’esprit avec lequel nous l’accomplissons : joyeusement et de tout cœur. – TG2003 1/12 Prise de Babylone - À la faveur de la nuit, des soldats remontent furtivement le lit de l’Euphrate en direction de leur objectif : la puissante Babylone. Voilà l’entrée de la ville. Mais... incroyable ! Les colossales portes à deux battants de la muraille ont été laissées ouvertes ! Escaladant la berge, les assaillants s’introduisent dans la ville. En un rien de temps, Babylone est à eux. Cyrus, leur chef, prend rapidement en mains les affaires du pays et, quelques mois plus tard, un décret libère les captifs israélites. Des milliers d’exilés prennent le chemin du retour pour restaurer le culte de Jéhovah à Jérusalem. — 2 Chroniques 36:22, 23 « Dans la première année du roi Cyrus de Perse, Jéhovah incita le roi Cyrus de Perse à faire une proclamation dans tout son royaume, pour que s’accomplisse la parole de Jéhovah transmise par Jérémie. Cette proclamation, qu’il mit aussi par écrit, disait : 23 « Voici ce que dit le roi Cyrus de Perse : “Jéhovah le Dieu du ciel m’a donné tous les royaumes de la terre et il m’a chargé de lui construire une maison à Jérusalem, qui est en Juda. Quels sont ceux qui parmi vous font partie de son peuple ? Que Jéhovah leur Dieu soit avec eux et qu’ils y montent.” » Ces événements survenus en 539-537 avant notre ère sont historiquement avérés. Le plus remarquable, c’est qu’ils étaient connus quelque 200 ans à l’avance, puisque Jéhovah les avait fait décrire par le prophète Isaïe (Isaïe 44:24–45:7). Sous inspiration, il lui avait révélé non seulement les circonstances dans lesquelles Babylone tomberait, mais également le nom de son conquérant. Aux Israélites, ses témoins de l’époque, Jéhovah avait dit : “ Souvenez-vous des premières choses d’autrefois, que je suis le Divin et qu’il n’y a pas d’autre Dieu ni personne qui soit comme moi ; Celui qui dès le commencement révèle la conclusion, et dès les temps anciens les choses qui n’ont pas été faites. ” (Isaïe 46:9, 10a). Jéhovah a réellement le pouvoir de connaître l’avenir. – TG2006 1/6 Imagine ce que les Israélites exilés à Babylone devaient ressentir. Ceux qui les tenaient captifs se moquaient d’eux en leur disant : « Chantez-nous un des chants de Sion », autrement dit, de Jérusalem. Cette ville, leur « principal sujet de joie » en Jéhovah, était à l’époque détruite et vide (Ps. 137:1-3, 6). Les Juifs n’avaient donc pas envie de chanter. Ils avaient le cœur brisé, et ils avaient besoin de consolation. Puis, exactement comme Dieu l’avait prophétisé, la libération est arrivée par le moyen de Cyrus, le roi de Perse. Il s’est emparé de Babylone et a proclamé : « Jéhovah [...] m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem [...]. Quiconque parmi vous est de tout son peuple, que Jéhovah son Dieu soit avec lui. Qu’il monte donc » (2 Chron. 36:23). Cette libération a certainement consolé les Israélites qui habitaient à Babylone ! Jéhovah a consolé le peuple d’Israël dans son ensemble, mais aussi les Israélites individuellement. Aujourd’hui, il agit de la même façon. Il nous donne de la sagesse et de la force pour nous aider à affronter toute difficulté – TG2017/7 §4,5
  20. Perles spirituelles - Semaine du 12 Juin 2023 - 2 Chroniques 32-33.docx Perles spirituelles - Semaine du 12 Juin 2023 - 2 Chroniques 32-33.pdf Perles spirituelles (10 min) : 2 Chroniques 32-33 2 Chroniques 33:15, 16 : Que nous enseigne l’histoire de Manassé ? (w21.10 4 § 11-12) « Ensuite il fit disparaître les dieux étrangers et l’idole qui étaient dans le temple de Jéhovah, ainsi que tous les autels qu’il avait construits dans la montagne du temple de Jéhovah et dans Jérusalem, et il les fit jeter hors de la ville. 16 Il répara aussi l’autel de Jéhovah et se mit à offrir dessus des sacrifices de paix et des sacrifices de reconnaissance, et il demanda à Juda de servir Jéhovah le Dieu d’Israël.» Jéhovah a constaté que Manassé changeait ; ses prières le montraient clairement. Touché par ses supplications, Jéhovah a finalement décidé de lui pardonner et de lui redonner la royauté. Manassé s’est alors efforcé de démontrer par ses actions qu’il était sincèrement repentant. Il a fait ce qu’Achab n’avait jamais fait : il a changé de conduite. Il a combattu énergiquement le faux culte. Et il a encouragé le peuple à pratiquer de nouveau le vrai culte (lire 2 Chroniques 33:15, 16). Il lui a certainement fallu du courage et de la foi pour cela, car il avait eu une mauvaise influence sur sa famille, sur les nobles et sur le peuple pendant des dizaines d’années. Mais dans les dernières années de sa vie, il a cherché à réparer, au moins en partie, le mal qu’il avait commis. Manifestement, il a eu une bonne influence sur le jeune Josias, son petit-fils, qui est devenu plus tard un très bon roi (2 Rois 22:1, 2). Que nous apprend l’exemple de Manassé ? Manassé s’est humilié, mais il a fait plus encore. Il a supplié Jéhovah de lui accorder sa miséricorde. Et il a changé de conduite. Il a fait de son mieux pour réparer le mal qu’il avait commis. Il s’est efforcé d’adorer Jéhovah et d’encourager les autres à en faire autant. Son histoire peut donner espoir même à ceux qui ont commis des péchés très graves. Elle montre à quel point notre Dieu est « bon et prêt à pardonner » (Ps. 86:5). Jéhovah nous pardonnera à condition que nous nous repentions sincèrement. - w21.10 4 § 11-12 Cet exemple montre que la vraie repentance signifie à la fois renoncer à sa mauvaise conduite et faire de grands efforts pour pratiquer le bien. Manassé a démontré qu’il avait réellement changé grâce à la discipline reçue. Il combattit l’idolâtrie, prépara l’autel de Jéhovah et sacrifia sur lui. Manassé encouragea également ses sujets à servir Jéhovah. Cet exemple montre clairement que Jéhovah agira avec miséricorde envers ceux qui se repentent et qui se mettent à lui vouer une crainte légitime. Quelles que soient les fautes qu’elle a pu commettre, une personne peut retrouver la faveur de Dieu si elle se repent sincèrement. Reconnaissant que le transgresseur repentant est faible et bien éphémère, Jéhovah Dieu le traitera avec compassion Nous apprenons que si nous trahissons Jéhovah, nous pouvons nous repentir, tant que nous sommes disposés à le faire de tout notre cœur et à nous détourner de nos mauvaises voies. Non seulement Manassé s'est humilié, mais il a prié, imploré la miséricorde de Jéhovah et changé sa façon d'agir. De plus, il a fait de son mieux pour réparer le mal qu'il avait fait, et il s'est efforcé d'adorer Jéhovah et d'aider les autres à faire de même. Son exemple donne de l'espoir même au pire des pécheurs. Cet exemple est une preuve claire que Dieu est bon et disposé à pardonner, mais seuls ceux qui se repentent vraiment peuvent obtenir le pardon de Jéhovah. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Pour déjouer les projets de l’ennemi envahisseur, le roi Ézéchias et son peuple couvrirent les sources qui étaient hors de Jérusalem et firent venir cette eau dans la ville par un tunnel (II Chron. 32:1-4). De la même façon, l’“esclave fidèle et avisé” a protégé les eaux spirituelles de la vérité. Grâce à la construction d’imprimeries en divers endroits de la terre et à l’activité qui y est déployée, au grand jour ou clandestinement, il a veillé à ce que la nourriture spirituelle soit mise à la disposition du peuple de Dieu, en dépit d’une violente opposition. De plus, Ézéchias alla dans le temple pour prier et pour consulter le prophète Ésaïe (II Rois 19:1, 2). De nos jours également, le peuple de Dieu puise la force et le courage dont il a besoin en cas de difficultés dans la fréquentation des autres adorateurs au temple spirituel de Jéhovah. Il recherche des conseils auprès de la classe de l’“esclave fidèle et avisé”, afin de suivre la bonne voie – TG1970 15/2 2 Chroniques 32:1 « Après ces évènements et ces actes de fidélité, le roi Sennachérib d’Assyrie vint envahir Juda. Il assiégea les villes fortifiées, bien décidé à forcer les murailles pour prendre les villes ». Cela montre que ce roi maléfique Sennachérib avait un objectif et était déterminé à le réaliser. Nous avons un ennemi invisible qui a pour objectif d'entrer par la force et de nous conquérir, cela nous fait voir l'importance de prendre soin des préoccupations de la vie et du pouvoir trompeur de richesses. Quelle leçon peut-on tirer des efforts que fit Ezéchias pour assurer et améliorer l’approvisionnement en eau de Jérusalem 2 Chroniques 32:3, 4 « il (Ézéchias) décida, après avoir consulté ses princes et ses guerriers, de boucher les sources qui étaient en dehors de la ville, et ils acceptèrent de l’aider. 4 Beaucoup de gens furent rassemblés ; ils bouchèrent toutes les sources, ainsi que le cours d’eau qui coulait dans le pays, car, disaient-ils, « il ne faut pas que les rois d’Assyrie trouvent de l’eau en abondance à leur arrivée ». Par ce qui a été considéré comme l’une des plus grandes réalisations techniques de l’Antiquité, Ézéchias fit creuser un tunnel entre la source de Guihôn et la piscine de Siloam. D’une hauteur moyenne de 1,80 mètre, ce tunnel faisait 533 mètres de long. Imaginez un souterrain d’une telle longueur taillé dans le roc ! Aujourd’hui, plus de 2 700 ans plus tard, le touriste peut encore traverser ce chef-d’œuvre technique connu communément sous le nom de canal d’Ézéchias. — 2 Chroniques 32:30 « C’est Ézéchias qui boucha la source supérieure de Guihôn et qui détourna l’eau pour l’amener directement en bas, à l’ouest de la Cité de David. Et Ézéchias réussissait tout ce qu’il entreprenait ». On peut tirer une leçon des efforts de Ezéchias pour assurer et même améliorer l’approvisionnement en eau de Jérusalem. Jéhovah est “ la source d’eau vive ”. Ses pensées, renfermées dans la Bible, entretiennent la vie. D’où le caractère essentiel de l’étude individuelle. Mais les occasions d’étudier et d’emmagasiner ainsi de la connaissance ne coulent pas forcément de source ! Il faudra peut-être ‘ creuser ’ dans un emploi du temps serré pour trouver le temps nécessaire. Quand vous vous serez fixé un programme, tenez-le. Faites de votre étude individuelle une priorité et ne permettez à rien ni à personne de vous voler cette précieuse réserve d’eau. — km2001/4 Satan le Diable continuera de faire tout ce qu’il peut pour persécuter les fidèles serviteurs de Jéhovah. Satan et ceux qui sont de son côté essaieront d’interdire le culte que nous rendons à Dieu. Mais nous n’avons aucune raison d’être paralysés par la peur !. Jéhovah est avec nous, et il continuera de nous soutenir, même si nos activités sont interdites (2 Chron. 32:7, 8 « Soyez courageux et forts. N’ayez pas peur et ne soyez pas terrifiés à cause du roi d’Assyrie et de toute la foule qui est avec lui, car ceux qui sont avec nous sont plus nombreux que ceux qui sont avec lui. Avec lui, il y a un bras de chair, mais avec nous, il y a Jéhovah notre Dieu, pour nous secourir et pour combattre nos ennemis. » Ces paroles du roi Ézéchias de Juda fortifièrent le peuple. Nous voulons avoir la même détermination que nos frères du Ier siècle, qui ont dit à des dirigeants de leur époque : « À vous de juger si, aux yeux de Dieu, il est juste de vous écouter, vous, plutôt que Dieu. Mais nous, nous ne pouvons pas cesser de parler des choses que nous avons vues et entendues » - Examinons 2021/4 Nous cherchons à défendre la bonne nouvelle et à la faire reconnaître par des moyens légaux Qui plus est, nous ne ferons pas de compromis ni ne relâcherons notre attachement aux normes de la justice divine. Jéhovah, dans sa sainte Parole, nous a fait connaître clairement la voie à suivre. Pas question pour nous de nous reposer sur le fragile “ bras de chair ” ni de chercher “ refuge à l’ombre de l’Égypte ”, autrement dit le monde (2 Chroniques 32:8 « Avec lui, il y a un bras de chair, mais avec nous, il y a Jéhovah notre Dieu, pour nous secourir et pour combattre nos ennemis. » Ces paroles du roi Ézéchias de Juda fortifièrent le peuple). Dans la guerre spirituelle que nous menons, nous devons continuer de mettre notre confiance en Jéhovah de tout notre cœur, de le laisser diriger nos pas et de ne pas nous appuyer sur notre intelligence. Si nous n’avons pas le soutien de Jéhovah et si lui-même ne nous garde pas, c’est “ pour rien ” que nous travaillerons. — TG2000 1/ 4 §12 2 Chroniques 32:8. Il est parlé du bras de chair, qui représente la puissance humaine, il est peu fiable et insuffisant pour celui qui s'y appuie. Jéhovah avertit son peuple à quel point la confiance dans le bras humain peut être trompeuse et désastreuse. 2 Chroniques 32:8. Ce texte nous aide aussi à comprendre que Jéhovah ne nous libère pas de la douleur, mais qu'il nous aide et mène nos combats. Cela nous encourage beaucoup, à nous rappeler que quoi qu'il arrive autour de nous, Jéhovah est conscient, et il nous aidera d'une manière que nous n'imaginons pas, car ce qu'il dit, il le fait sans faute. 2 Chroniques 32:8. Ce texte mentionne aussi à la fin que les paroles du roi Ezéchias ont fortifié le peuple, il n'a pas fait un long discours, c'était peu de paroles, mais ça marche. Nous pouvons utiliser nos paroles pour encourager et fortifier nos frères. Par exemple, lorsqu'ils traversent un certain type de deuil, il vaut mieux ne pas parler beaucoup mais utiliser peu de mots pour apporter un soutien. Jéhovah a tenu sa promesse tout au long de l’histoire tumultueuse d’Israël. Par exemple, quand le roi assyrien Sennachérib a envahi Juda et menacé de renverser le roi Ezéchias, Jéhovah est intervenu en envoyant un ange. En une nuit, l’ange a abattu « tous les hommes forts et vaillants » de l’armée assyrienne. Sennachérib est retourné dans son pays humilié (2 Chron. 32:21). Pourquoi Dieu a-t-il combattu pour Ezéchias ? Parce que celui-ci « demeura attaché à Jéhovah. Il ne s’écarta pas de derrière lui, mais il continua de garder ses commandements » Les serviteurs de Dieu d’aujourd’hui sont aux portes d’un monde nouveau. Sommes-nous convaincus que Jéhovah nous fournira le nécessaire pour survivre à la « grande tribulation » imminente ? . Bien sûr, Jéhovah ne nous guide pas vers le monde nouveau par une colonne de nuage ou de feu. Il se sert plutôt de son organisation pour entretenir notre vigilance. Par exemple, nous sommes encouragés avec de plus en plus d’insistance à fortifier notre spiritualité par une lecture individuelle de la Bible, le culte familial et la régularité aux réunions comme dans le ministère. Avons-nous fait les changements nécessaires afin de suivre ces instructions ? Cela nous aidera à acquérir le genre de foi qui nous maintiendra en vie pour entrer dans le monde nouveau. En plus de nous maintenir spirituellement éveillés, les instructions que nous recevons nous guident dans notre vie quotidienne. Nous sommes notamment encouragés à conserver un point de vue équilibré sur les choses matérielles et à garder l’œil simple afin de réduire les sources d’inquiétude. – TG2013 15/11- La leçon que nous pouvons apprendre de l’exemple d’Ezéchias concerne notre cœur. En une occasion, Celui qui examine les cœurs a fait apparaître ce que Ezéchias avait dans le sien 2 Chroniques 32:31 « Toutefois, quand les princes de Babylone envoyèrent leurs porte-parole chez lui pour s’informer sur le signe qui s’était produit dans le pays, le vrai Dieu le laissa agir seul pour le mettre à l’épreuve, pour savoir tout ce qu’il avait dans le cœur ». Lorsque Ezéchias est tombé très malade, Dieu lui a donné un signe indiquant qu’il guérirait : une ombre qui a reculé. Manifestement, les princes de Babylone ont envoyé des messagers pour s’informer sur ce signe (2 Chron. 32:24 « À cette époque-là, Ézéchias tomba malade et il était sur le point de mourir. Alors il pria Jéhovah, qui lui répondit en lui donnant un signe ». Révélant ce qu’il avait dans le cœur quand « Dieu le quitta », Ezéchias leur a montré « toute sa maison du trésor ». Cet acte insensé a fait apparaître « tout ce qui était dans son cœur ». La Bible ne précise pas pourquoi le cœur d’Ezéchias s’est enorgueilli. Était-ce en raison de sa victoire contre les Assyriens, ou de sa guérison miraculeuse par Dieu ? Ou encore parce qu’il avait « richesse et gloire en très grande abondance » ? Toujours est-il que son orgueil l’a empêché de se montrer reconnaissant pour « le bienfait dont il avait été l’objet ». Quelle tristesse ! Même s’il a pu implorer Jéhovah en disant l’avoir servi d’un cœur complet, il lui a déplu pendant un temps. Plus tard, cependant, « Ezéchias s’humilia », ce qui a épargné à lui et à son peuple l’indignation de Dieu 2 Chron. 32:25-27 « Mais Ézéchias ne manifesta aucune reconnaissance pour le bien qui lui était fait, car son cœur devint orgueilleux, ce qui provoqua l’indignation de Dieu contre lui, contre Juda et contre Jérusalem. Cependant Ézéchias regretta d’avoir laissé son cœur devenir orgueilleux, et les habitants de Jérusalem s’humilièrent comme lui ; et Jéhovah ne manifesta pas son indignation contre eux durant le règne d’Ézéchias. Ézéchias eut beaucoup de richesse et de gloire ; et il se construisit des entrepôts pour y déposer de l’argent et de l’or, des pierres précieuses, de l’huile de baumier, des boucliers et tous les objets précieux ». Quel profit pouvons-nous tirer à lire et à méditer l’histoire de Ezéchias ? Souviens-toi que son orgueil s’est manifesté peu après que Jéhovah a vaincu Sennachérib et a guéri Ezéchias de sa maladie mortelle. Et nous ? Si nous avons fait quelque chose de louable, se pourrait-il que Jéhovah nous « quitte pour nous mettre à l’épreuve » et faire ainsi apparaître ce que nous avons dans le cœur ? – TG2017/3 p26 2 Chroniques 33:6 « Il fit brûler ses propres fils dans la vallée du Fils de Hinnom. Il pratiqua la magie, consulta des devins, pratiqua la sorcellerie et établit des médiums et des diseurs de bonne aventure. Il fit dans une très grande mesure ce qui est mal aux yeux de Jéhovah, pour l’offenser. Il nous enseigne que le péché est mauvais, mais il y a aussi des échelles ou des degrés de péché, comme les marches d'une échelle. Manassé a fait à grande échelle ce qui est mauvais aux yeux de Dieu, quand on voit ces textes on comprendre que c'était terriblement mal. On peut penser qu'on ne ferait pas quelque chose comme ça, mais la vérité est que si on ne prend pas soin de soi dans notre inclination vers le mal, on pourrait finir comme cela. Reconnaissez vos erreurs. Priez Jéhovah et demandez-lui de vous pardonner. Vous pouvez être sûr que Dieu vous écoutera, si vous êtes repentant, si vous regrettez sincèrement ce que vous avez fait et si vous faites tout pour ne pas refaire la même erreur (2 Chroniques 33:13 « Il le priait, et Dieu fut touché par sa supplication, il entendit sa demande ; alors il le ramena à Jérusalem et le rétablit dans sa royauté. C’est ainsi que Manassé sut que Jéhovah est le vrai Dieu ». Contrairement aux humains, Dieu voit qui nous sommes au plus profond de nous-mêmes. Quand nous essayons de corriger une mauvaise conduite, Dieu le voit, et « il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés ». Bien sûr, si vous avez fait du mal à quelqu’un, vous aurez peut-être besoin de le reconnaître et de demander sincèrement pardon. Ce n’est pas toujours facile ! Ça peut demander du courage et de l’humilité. Mais si vos excuses viennent du cœur, elles auront un double effet : vous vous sentirez mieux et vous rétablirez la paix – Questions bibliques ijwbq Le cœur physique doit être complet pour fonctionner, mais le cœur symbolique peut être partagé. Le récit biblique rapporte ce que firent les habitants de Juda après être partiellement revenus à Jéhovah: “Toutefois le peuple sacrifiait encore sur les hauts lieux; seulement c’était à Jéhovah, leur Dieu.” (II Chroniques 33:17). Le cœur partagé, ils prétendaient adorer Jéhovah, mais ils le faisaient d’une façon contraire à sa volonté et en des lieux où ils avaient auparavant adoré Baal. Tout humain n’a qu’un seul cœur physique mais, figurément parlant, certains en possèdent deux. Nous ne devons adorer Jéhovah ni d’un cœur irrésolu ni d’un cœur double, mais d’un cœur complet. Il nous faut faire de diligents efforts pour cela. Pour quelle raison? Parce que notre cœur est traître et peut être excessivement trompeur. Il est effrayant de constater son habileté à justifier les choses mauvaises qui attirent notre chair déchue. Bien qu’il puisse nous tromper et nous cacher nos véritables mobiles, Jéhovah le voit tel qu’il est. - TG1986 1/6
  21. Perles spirituelles - Semaine du 5 Juin - 2 Chroniques 30-31.docx Perles spirituelles - Semaine du 5 Juin - 2 Chroniques 30-31.pdf Perles spirituelles (10 min) : 2 Chroniques 30-31 2 Chroniques 30:20 : Que pouvons-nous apprendre de la manière dont Jéhovah a écouté Ézéchias ? (w18.09 6 § 14-15) « Jéhovah écouta Ézéchias et il pardonna au peuple.» Une autre façon encore de nous montrer humbles est d’écouter patiemment les autres. Jacques 1:19 dit que nous devrions être « toujours prêt[s] à écouter ». Jéhovah nous donne le meilleur exemple qui soit dans ce domaine. Lis par exemple la conversation rapportée en Exode 32:11-14 « Alors Moïse supplia Jéhovah son Dieu en disant : « Pourquoi, ô Jéhovah, t’enflammerais-tu de colère contre ton peuple après les avoir fait sortir d’Égypte par ta grande puissance et ta main forte ? Pourquoi les Égyptiens diraient-ils : “C’est avec de mauvaises intentions qu’il les a fait sortir. Il voulait les tuer dans les montagnes et les faire disparaître de la surface de la terre” ? Abandonne ta colère ardente et reviens sur ta décision d’infliger ce malheur à ton peuple. Souviens-toi de tes serviteurs Abraham, Isaac et Israël, à qui tu as juré par toi-même : “Je rendrai vos descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel, et je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j’ai parlé, pour qu’ils en prennent possession de façon permanente.” » Alors Jéhovah renonça à faire venir sur son peuple le malheur dont il l’avait menacé Même si Jéhovah n’avait pas besoin de l’analyse de Moïse sur la situation, il l’a laissé s’exprimer. Écouterais-tu jusqu’au bout le raisonnement de quelqu’un qui a parfois eu tort, et suivrais-tu ensuite son avis ? Jéhovah, lui, écoute patiemment tous les humains qui le prient avec foi. Demande-toi : « Si Jéhovah est humble au point d’écouter des humains comme il l’a fait avec Abraham, Rachel, Moïse, Josué, Manoa, Élie et Ézéchias, est-ce que je ne devrais pas m’efforcer de l’imiter ? Puis-je honorer davantage mes frères en écoutant leurs suggestions et en les suivant quand c’est possible ? Y a-t-il quelqu’un dans ma congrégation ou dans ma famille à qui je pourrais accorder plus d’attention ? Que devrais-je faire pour lui ? Que vais-je faire pour lui ? » w18.09 6 § 14-15 Alors que son père avait été un des pires rois de Juda, Ézéchias est devenu un des meilleurs. Il a choisi de ne pas suivre le mauvais exemple de son père. Il a préféré écouter les prophètes de Jéhovah, par exemple Isaïe, Michée et Osée. Il a bien réfléchi à leurs conseils et à leur discipline. Cela l’a poussé à régler beaucoup de problèmes que son père avait créés. Il a purifié le temple, il a demandé à Jéhovah de pardonner les péchés du peuple, et il a détruit les idoles dans tout le pays. Plus tard, quand Sennachérib le roi d’Assyrie a menacé d’attaquer Jérusalem, Ézéchias a montré beaucoup de courage et de foi. Il a fait confiance à la protection de Jéhovah et il a fortifié son peuple. À un moment de sa vie, il est devenu orgueilleux. Mais quand Jéhovah l’a corrigé, il a eu une réaction humble. Vraiment, Ézéchias est un excellent exemple à imiter. Il n’a pas permis que sa situation familiale gâche sa vie. Au contraire, il a prouvé qu’il était l’ami de Jéhovah. – TG2016/2 §11 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Comme l’impureté du peuple l’empêchait d’observer la Pâque à la date normale, Ézéchias profita de la loi qui autorisait ceux qui étaient impurs à la célébrer un mois plus tard. 2Ch 30:2,3 « Cependant le roi, ses princes et toute l’assemblée à Jérusalem avaient décidé de célébrer la Pâque au deuxième mois, parce qu’ils n’avaient pas pu la célébrer à la date habituelle. En effet, les prêtres ne s’étaient pas sanctifiés en nombre suffisant et le peuple ne s’était pas rassemblé à Jérusalem ». Il convia non seulement Juda, mais aussi Israël, envoyant des lettres, des invitations par des coureurs dans tout le pays, où la vitesse avec laquelle les coureurs s’acquittaient de leur mission était d’une importance capitale. Beaucoup se moquèrent de ces coureurs, mais des membres d’Asher, de Manassé et de Zabulon en particulier s’humilièrent et vinrent, ainsi que quelques-uns d’Éphraïm et d’Issakar. En outre, beaucoup d’adorateurs de Jéhovah non israélites étaient présents. Ce n’était certainement pas chose facile pour ces habitants du royaume du Nord qui avaient pris parti pour le vrai culte d’assister à la fête. Comme les messagers, ils durent rencontrer de l’opposition et être tournés en dérision, car le royaume des dix tribus était en pleine décadence ; il avait sombré dans le faux culte et vivait sous la menace de l’Assyrie. Pareillement, nous menons une campagne quelque peu similaire à l’approche du Mémorial ou des assemblées régionales. Nous nous servons d’invitations attrayantes pour convier les habitants de nos territoires à se joindre à nous pour le Mémorial ou les assemblées. Nous avons appliqué avec zèle les instructions que nous avions reçues lors des réunions de service en vue de cette activité. — 2Ch 30:1-20 – it-1 p1132 Sous la Loi que Dieu avait donnée à Israël ceux qui n’étaient pas en mesure de prendre part à la Pâque pouvaient célébrer cette fête un mois (30 jours) plus tard (Nombres 9:10, 11; II Chroniques 30:1-3, 15). Si un chrétien qui prend chaque année les emblèmes se trouve alité, que ce soit chez lui ou à l’hôpital, les anciens d’assemblée prendront des dispositions pour que l’un d’entre eux apporte le pain et le vin au malade, examine les textes bibliques appropriés au sujet et lui présente les emblèmes. Si un chrétien oint est éloigné de son assemblée, il doit prendre des dispositions pour assister au Mémorial dans une assemblée proche du lieu où il se trouvera à ce moment-là. Ceux qui appartiennent à la classe des autres brebis de Jésus et qui ont l’espérance de vivre éternellement dans le paradis terrestre n’ont pas reçu l’ordre de prendre du pain et du vin. Il est, certes, important pour eux d’assister à cette célébration annuelle, mais ils n’ont pas part aux emblèmes. Par conséquent, si l’un d’entre eux est malade ou en voyage, et donc éloigné de toute assemblée ce soir-là, il peut, pour lui-même, lire les parties de la Bible appropriées (y compris le récit où Jésus institue la célébration) et prier pour que Jéhovah bénisse cet événement dans le monde entier. Toutefois, dans ce cas il est inutile de prendre d’autres dispositions en vue d’une réunion ou d’un examen particulier de la Bible un mois plus tard.— TG1993 1/ 2 p31 On ne peut se purifier des pratiques profondément enracinées de la fausse religion en un instant. C’est pourquoi lorsque ces Judéens et ces Israélites ont voulu célébrer la Pâque et la fête de sept jours des Pains sans levain qui la suivait, il leur a fallu veiller à débarrasser Jérusalem de tous les vestiges du culte des démons. “Ils se levèrent, et ils firent disparaître les autels sur lesquels on sacrifiait dans Jérusalem et tous ceux sur lesquels on offrait des parfums, et ils les jetèrent dans le torrent de Cédron.” (II Chron. 30:14). Ils ont donc jeté toutes ces immondices. C’est seulement lorsqu’ils eurent achevé cette œuvre de purification qu’ils se trouvèrent dans des conditions convenables pour célébrer la Pâque. Cela doit bien faire comprendre qu’aujourd’hui les vrais adorateurs de Jéhovah doivent se débarrasser de toute trace du paganisme. Les statues, les emblèmes religieux, les autels, les images de la fausse religion sont autant de choses qui ne doivent plus faire l’objet de nos pensées et qu’on ne doit plus trouver dans nos foyers ou dans le monde nouveau TG1968 1/7 Lors des trois fêtes annuelles, les Israélites se rendaient à Jérusalem pour adorer Jéhovah au temple (Ex. 34:23). Cela signifiait souvent délaisser leurs champs et marcher plusieurs jours sur des routes poussiéreuses. Cependant, quand ils arrivaient au temple, leurs efforts étaient récompensés, car ils ressentaient une “ grande joie ” en voyant ceux qui y “ louaient Jéhovah ”. (2 Chron. 30:21.) C’était un rassemblement joyeux et édifiant, rappelant à la nation tout entière sa délivrance d’Égypte et son obligation de demeurer pure et loyale dans le service et le culte de Jéhovah. Tout le peuple était fortifié et chacun était édifié spirituellement. Ces Israélites ont laissé un bel exemple aux serviteurs de Dieu de notre époque, dont beaucoup affrontent l’opposition ou parcourent de longues distances pour se rendre aux assemblées.– TG2010 15/5 §6 La fête annuelle, la Pâque fut un événement si joyeux et il en résulta un tel renouveau religieux que les festivités qui duraient sept jours se révélèrent trop courtes et furent prolongées de sept autres jours (2Ch 30:23). Le roi Ezéchias et ses princes firent preuve de générosité en la circonstance en donnant 2 000 taureaux et 17 000 moutons pour nourrir la foule présente. It-1 p885 Il s’agissait véritablement d’un rétablissement et d’une renaissance du vrai culte, pas simplement d’une assemblée mue par une émotion passagère : c’est ce qui ressort de ce qui s’ensuivit. Avant de rentrer chez eux, les participants sortirent détruire les colonnes sacrées, démolir les hauts lieux et les autels, et abattre les poteaux sacrés dans tout Juda et Benjamin, et même en Éphraïm et en Manassé (2Ch 31:1). Ezéchias donna l’exemple en mettant en pièces le serpent de cuivre que Moïse avait fabriqué, parce que le peuple en avait fait une idole et faisait de la fumée sacrificielle pour lui (2R 18:4). Après la grande fête, Ezéchias fit en sorte que le vrai culte continue d’être pratiqué : il organisa les divisions des prêtres et assura le soutien des services du temple ; il encouragea l’obéissance à la Loi relative aux dîmes et aux contributions sur les prémices qui revenaient aux Lévites et aux prêtres, ce à quoi le peuple collabora de tout cœur. — 2Ch 31:2-12. – it-1 p1132 Ezéchias a invité tout Juda et tout Israël à une grande Pâque, suivie de la fête des Gâteaux sans levain qui durait sept jours. Ces festivités ont tellement plu au peuple qu’elles ont été prolongées de sept jours. La Bible raconte : « Il y eut une grande joie à Jérusalem, car depuis les jours de Salomon le fils de David le roi d’Israël, il n’y avait rien eu de pareil à Jérusalem » (2 Chron. 30:25, 26). Quel formidable élan cette fête spirituelle a donné à tout le peuple ! « Dès qu’on eut achevé tout cela [...], lit-on en 2 Chroniques 31:1, ils se mirent à briser les colonnes sacrées, à abattre les poteaux sacrés, à démolir les hauts lieux et les autels. » C’est ainsi que les Juifs ont opéré un retour spectaculaire vers Jéhovah. Compte tenu de ce qui les attendait, cette purification spirituelle se révélerait extrêmement importante – TG2013 15/11 §8 Pourquoi les offrandes de miel étaient-elles inacceptables? La Loi que Dieu donna à Israël stipulait ceci: “Vous ne devrez faire fumer aucune pâte aigrie ni aucun miel comme offrande faite par le feu à Jéhovah.” (Lév. 2:11). Le miel dont il est parlé ici est classé parmi les prémices et semble donc être, non pas du miel d’abeilles, mais du jus de fruit (Lév. 2:12; II Chron. 31:5). Le sirop de fruit pouvant fermenter, il était normal de l’exclure des offrandes qui étaient faites sur l’autel. – TG1979 15/5 Ézéchias est un exemple de donner le meilleur de soi-même. C’est ainsi que nous lisons « Et tout ce qu’il entreprit pour rechercher son Dieu, que ce soit en rapport avec le service du temple du vrai Dieu, ou avec la Loi et les commandements, il le fit sans réserve, et tout lui réussissait ». 2 Chroniques 31 :21. Ce qui encourage le plus le ministre chrétien à donner le meilleur de lui-même est peut-être bien le fait qu’il sait que cela plaît à Jéhovah Dieu et qu’il en sera récompensé. – TG1968 15/2
  22. Perles spirituelles - Semaine du 29 Mai - 2 Chroniques 28-29.docx Perles spirituelles - Semaine du 29 Mai - 2 Chroniques 28-29.pdf Perles spirituelles (10 min) : 2 Chroniques 28-29 2 Chroniques 29:25 : Que nous enseigne l’exemple de Nathan sur les bienfaits qu’il y a à accepter la correction de Jéhovah ? (w12 15/2 24-25) « Entre-temps, il fit mettre en place les Lévites dans le temple de Jéhovah, avec des cymbales, des instruments à cordes et des harpes, selon la règle établie par David, Gad le visionnaire du roi et le prophète Nathan, car c’est par l’intermédiaire de ses prophètes que Jéhovah avait donné cette règle.» Fidèle adorateur de Jéhovah, Nathan adhère avec enthousiasme au projet de David, à savoir construire le premier centre permanent du culte pur. Toutefois, en la circonstance, il semble que Nathan ne parle pas au nom de Jéhovah, mais exprime son opinion personnelle. Cette nuit-là, Dieu demande au prophète de transmettre au roi un message différent : ce ne sera pas lui mais l’un de ses fils qui bâtira le temple. Nathân annonce aussi à David que Dieu conclut avec lui une alliance de sorte que son trône sera établi “ solidement pour des temps indéfinis ”. — 2 Sam. 7:4-16. L’avis de Nathan sur la construction du temple ne s’harmonisait pas avec la volonté de Dieu. Sans protester, cet humble prophète s’est rallié au dessein divin et y a collaboré. Voilà un bel exemple à imiter si Dieu venait à nous corriger. Les interventions ultérieures de Nathân attestent que le prophète n’a pas perdu l’approbation de Dieu. Jéhovah l’a manifestement utilisé, de même que Gad le visionnaire, pour conseiller David sur l’organisation des 4 000 musiciens qui serviraient au temple. — w12 15/2 24-25 Nathan était non seulement un homme humble, mais aussi un ardent défenseur des dispositions divines. Jéhovah lui a confié de grandes responsabilités. Méditez sur les qualités de ce prophète, comme sa fidélité à Dieu ou son profond attachement aux exigences divines, et efforcez-vous de les imiter. À un moment chargé d'émotion dans sa vie, il a exprimé son approbation de David concernant la construction du temple. Cependant, Dieu avait une opinion différente. Néanmoins, cet humble prophète s'est volontairement soumis au dessein de Jéhovah et l'a soutenu sans se plaindre. Si Dieu devait nous corriger de quelque manière que ce soit, nous ferions bien de suivre l'exemple de Nathan. Le fait qu'il ait continué à exercer les fonctions de prophète indique qu'il n'a pas perdu la faveur divine. En effet, il semble que Jéhovah l'a inspiré, avec Gad l'homme de visions, pour diriger David dans l'organisation de 4 000 musiciens du temple. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? 2 Chroniques 28:1 « Achaz avait 20 ans lorsqu’il devint roi, et il régna 16 ans à Jérusalem. Il ne faisait pas ce qui est bien aux yeux de Jéhovah, contrairement à son ancêtre David ». L'exemple d'Achaz nous enseigne qu'avoir de bons exemples dans notre famille ne signifie pas que l'on sera automatiquement un bon exemple. Nous pouvons tous décider si nous allons faire la bonne chose ou faire la mauvaise chose, si nous allons imiter les bons et les mauvais exemples, c'est une décision personnelle. Quand les Israélites désobéissaient à Jéhovah et choisissaient d’adorer des idoles, ils perdaient en dignité et faisaient souffrir leur famille (2 Chron. 28:1-4). Il arrivait aussi que ceux qui avaient autorité sur le peuple rejettent les normes de justice de Jéhovah. Ils profitaient de leur pouvoir pour persécuter ceux qui étaient faibles et vulnérables. Jéhovah a averti les Israélites qu’il punirait ceux qui traitaient mal les femmes et les enfants sans défense. À l’inverse, quand ils lui étaient fidèles et se traitaient les uns les autres avec justice, Jéhovah les bénissait. Leçon : Ce n’est pas la faute de Jéhovah si certains prétendent l’adorer, mais rejettent ses normes et causent du tort à ses serviteurs. Toutefois, il nous aime et sait quand nous subissons des injustices. Il ressent notre peine plus vivement qu’une maman ressent celle de son bébé (Is. 49:15). Même s’il n’intervient pas immédiatement, en temps voulu il jugera sévèrement ceux qui continuent à maltraiter les autres et ne se repentent pas.- TG2019/4 §14 Les nations qui résidaient en Canaan brûlaient bel et bien leurs enfants dans le feu en offrande à leurs faux dieux. Bien que Jéhovah leur ait explicitement ordonné de ne pas le faire, la violation de ce commandement entraînant la peine de mort, les Israélites apostats sacrifièrent leurs enfants dans la vallée de Hinnom 2 Ch 28:1-3. Toutefois, le fidèle roi Josias mit fin à cette pratique horrible en rendant Topheth, dans la vallée de Hinnom, impropre au culte. Pourquoi ce nom de Topheth? On appelait ce lieu Topheth parce que, disait-on, la cérémonie comprenait des danses au son des tambourins, qui couvrait les cris de l’enfant passé par le feu, afin que son père ne les entende pas et que, bouleversé, il n’aille pas reprendre son enfant. Topheth était une vallée qui appartenait à un certain Hinnom, et on l’appelait ‘Vallée de Hinnom’ ou ‘Vallée des fils de Hinnom’. (...) Josias profana ce lieu et en fit un lieu impur où l’on jetait les cadavres et toutes sortes de déchets, afin qu’il ne revienne jamais dans le cœur d’un homme de faire passer son fils et sa fille par le feu pour Molech.” Jéhovah a qualifié d’abomination l’offrande d’enfants par le feu à Molech — it-1 p888 « Achaz se mit à brûler ses fils dans le feu » 2 Chroniques 28 :3 En grandissant, le fils d’Achaz, Ezéchias aurait facilement pu devenir amer, se laisser gagner par la colère et s’en prendre à Dieu. Certains, qui sont pourtant loin d’avoir connu autant d’épreuves, sont « entrés en fureur contre Jéhovah » ou se sont aigris contre son organisation. D’autres sont convaincus que le contexte familial dans lequel ils ont grandi les condamne à gâcher leur vie ou à répéter les erreurs de leurs parent. De tels points de vue sont-ils exacts ? La vie de Ezéchias prouve avec force qu’ils ne le sont pas ! Il n’y a jamais de bonnes raisons de s’aigrir contre Jéhovah, car il n’est pas à l’origine des souffrances que nous connaissons dans ce monde méchant. Il est vrai que les parents peuvent exercer une forte influence sur leurs enfants, en bien ou en mal. Mais cela ne veut pas dire que le contexte familial dans lequel nous avons grandi détermine la vie que nous mènerons. Jéhovah nous a fait un don précieux : la capacité de choisir ce que nous ferons et qui nous serons TG2016/2 2 Chroniques 28:3 « De plus, il fit s’élever la fumée de sacrifices dans la vallée du Fils de Hinnom et il fit brûler ses fils, imitant ainsi les pratiques détestables des nations que Jéhovah avait chassées du pays pour le donner aux Israélites ». Cela nous enseigne que s'éloigner de Jéhovah est l'une des pires décisions que nous puissions prendre, cela nous fait du mal individuellement et aussi à notre famille, Jéhovah veut nous voir bien et nous enseigne pour notre propre bénéfice, et notre famille en bénéficiera aussi. 2 Chroniques 28:9, 10 « Mais il y avait là un prophète de Jéhovah qui s’appelait Oded. Il alla à la rencontre des soldats qui arrivaient à Samarie et leur dit : « Écoutez ! C’est parce que Jéhovah le Dieu de vos ancêtres était en colère contre Juda qu’il vous les a livrés, et vous les avez tués avec une fureur qui a même atteint le ciel. 10 Et maintenant vous voulez faire des habitants de Juda et de Jérusalem vos serviteurs et vos servantes. Pourtant, n’êtes-vous pas coupables, vous aussi, aux yeux de Jéhovah votre Dieu ? » Le prophète Oded a dit à l'armée du roi d'Israël Pekah qu'ils avaient massacré le peuple de Juda avec fureur et que l'armée était coupable. Oded a déclaré que Jéhovah était en colère contre Juda. La colère de Jéhovah n’a rien à voir avec la colère des humains imparfaits. Quand un humain furieux laisse éclater sa colère, il ne contrôle plus la situation, et il en ressort rarement du bien. Quand un humain est en colère, on ne comprend pas toujours pourquoi il s’est mis dans cet état ; de plus, il s’en prend à n’importe qui. Il en est tout autrement de Jéhovah. Même très en colère, il agit toujours avec justice. Quand il punit ses ennemis, il ne fait jamais mourir « le juste avec le méchant » Jéhovah a toujours de bonnes raisons de se mettre en colère – rr p190 §4,5 Ezéchias se trouve à un carrefour de sa vie. À 25 ans à peine, le voici roi de Juda. Quel genre de monarque sera-t-il ? Va-t-il suivre le mauvais exemple de son défunt père, le roi Achaz, un apostat endurci ? Celui-ci a favorisé le faux culte et a même brûlé au moins un des frères de Ezéchias sur un autel païen (2 Chroniques 28:1-4). Malgré la conduite hypocrite qu’a eue son père, le jeune roi ne s’aigrit pas contre le culte de Jéhovah ni ne s’estime condamné à reproduire les mêmes fautes. Non, Ezéchias demeure “ attaché à Jéhovah ”. — 2 Rois 18:6. L’un de vos parents tourne-t-il en dérision le culte de Jéhovah ? Est-il brutal ? Est-il esclave d’habitudes mauvaises ? Si oui, vous n’êtes pas obligé de reproduire ses erreurs ! Ezéchias ne permit pas à un contexte familial déplorable de gâcher sa vie. En fait, il fut un si bon roi qu’“ après lui il n’y en eut pas comme lui parmi tous les rois de Juda ”. (2 Rois 18:5.) Vous pouvez, vous aussi, réussir votre vie malgré un environnement familial difficile. Comment ? En demeurant “ attaché à Jéhovah ”. – yp2 p193 2 Chroniques 28:15 « Puis les hommes qui avaient été désignés par leur nom prirent en charge les prisonniers ; ils donnèrent des habits prélevés sur le butin à tous ceux qui étaient nus. Ils les habillèrent donc et leur donnèrent des sandales, de quoi manger et boire, ainsi que de l’huile pour leur peau. De plus, ils transportèrent ceux qui étaient faibles sur des ânes et les amenèrent à leurs frères à Jéricho, la ville des palmiers. Ensuite ils revinrent à Samarie ». L'onction d'huile sur la tête était une marque de faveur. Les chefs d'Éphraïm ont favorisé les soldats captifs de Juda en les rassemblant avec de l'huile et en les renvoyant à Jéricho, comme le prophète Oded le leur avait conseillé. Cela nous enseigne à quel point il est important d'aimer avec des actes, plutôt qu'avec des mots. Jéhovah veut que nous soyons généreux avec ceux qui sont dans le besoin dans notre congrégation, frères aînés, veuves, orphelins, et que nous leur donnions une aide pratique, il promet de bénir tous ceux qui le font en secret. 2 Chroniques 28:21 « En effet, Achaz avait dépouillé le temple de Jéhovah, le palais du roi et les maisons des princes pour faire un cadeau au roi d’Assyrie ; mais cela ne lui fut d’aucun secours ». Il dit qu'Achaz a apporté un cadeau très cher au roi de Syrie, mais c'était inutile, cela nous enseigne le soin que nous devons avoir lorsque nous donnons et recevons des cadeaux, surtout si nous avons une position d'autorité dans l’assemblée, il y a ceux qui tentent d'en acheter d'autres en échange de faveurs, de cadeaux, d'invitations. Ceci est connu dans la Bible sous le nom de simonie. 2 Chroniques 28:23 « Il se mit à offrir des sacrifices aux dieux de Damas qui l’avaient vaincu, et il disait : « Comme les dieux des rois de Syrie viennent à leur secours, je vais leur offrir des sacrifices pour qu’ils viennent à mon secours aussi. » Mais ils causèrent sa chute et celle de tout Israël ». Il nous enseigne que la vie n'est pas un jeu, nous ne jouons pas, c'est réel, ici et maintenant, les décisions que nous prenons ont des conséquences, et il y a des gens qui, même s'ils touchent le fond, ne se repentent pas ou ne rendent pas gloire à Dieu, comme l'a fait Achaz, qui malgré sa défaite, il a fini par se ruiner en cherchant les dieux païens au lieu de chercher Jéhovah, nous voyons comment ses mauvaises décisions l'ont affecté lui et le peuple. La construction du temple d’Israël représentait beaucoup de travail et de dépenses. Cependant, les Israélites ont soutenu le projet avec zèle (1Ch 29:2-9 ; 2Ch 6:7, 8). Une fois le temple achevé, la façon dont les Israélites l’entretenaient était le reflet de leur spiritualité, ou de leur manque de spiritualité - 2Ch 28:24 ; 29:3. Aujourd’hui, les chrétiens consacrent beaucoup de temps et d’efforts à la construction, au nettoyage et à la maintenance des Salles du Royaume et des Salles d’assemblées. Mais travailler aux côtés de Jéhovah de cette façon est un immense honneur et fait partie du service sacré - Chaque fois que nous voyons les bienfaits qu’il y a à appliquer ce que Jéhovah nous enseigne, notre foi devient plus forte. Chaque épreuve devient une occasion de prouver que nous ne le servons pas d’un « cœur partagé ». Au contraire, nous aimons Jéhovah d’un cœur entier ; autrement dit, nous sommes pleinement résolus à obéir à ses commandements et à faire sa volonté. Ferons-nous des erreurs ? Oui, puisque nous sommes imparfaits. Rappelons-nous alors l’exemple du roi Ézéchias. Il a commis des erreurs, mais il s’est repenti et a continué de servir Jéhovah « d’un cœur entier » (2 Chron. 29:1, 2). Repoussons donc toutes les tentatives de Satan pour nous faire adopter sa façon de penser. Prions pour avoir « un cœur obéissant » Nous pouvons rester fidèles à Jéhovah si, plus que toute autre chose, nous protégeons notre cœur. – TG2019/1 §17 ,18 2 Chroniques 29:2 « Ézéchias faisait ce qui est bien aux yeux de Jéhovah, comme son ancêtre David l’avait fait avant lui ». L'exemple d'Ézéchias nous enseigne que nous pouvons être fidèles à Jéhovah même si, dans notre propre famille charnelle, nous n'avons pas de bons exemples de foi. Nous pouvons choisir d'être différents et de faire ce qui est juste, cela demande du courage, de la détermination et l'aide de Jéhovah. Bien qu’étant le fils d’un des pires rois de Juda, Ezéchias est devenu un des meilleurs rois de Juda. C’est vrai, son père lui a donné un très mauvais exemple, mais Ezéchias pouvait choisir d’imiter d’autres personnes. À cette époque, Isaïe, Michée et Osée étaient prophètes. Nous pouvons penser que Ezéchias a médité profondément sur les déclarations inspirées de ces hommes fidèles, permettant ainsi aux conseils et à la discipline de Jéhovah de pénétrer dans son cœur. Il a alors entrepris de réparer les terribles fautes commises par son père. En effet, il a purifié le temple, a fait offrir des sacrifices pour les péchés du peuple et a organisé sur une grande échelle une campagne énergique de destruction des idoles (2 Chron. 29:1-11, 18-24 ; 31:1). Face à de graves difficultés, Ezéchias a fait preuve d’une foi et d’un courage remarquables. Devant la menace de l’attaque de Jérusalem par le roi assyrien Sennachérib, il a compté sur la protection de Dieu et il a fortifié son peuple par ses paroles et son exemple. Plus tard, quand il a été discipliné pour s’être comporté avec orgueil, il s’est humilié et s’est repenti. Ezéchias n’a manifestement pas permis à son passé de gâcher sa vie ou de le priver d’un avenir heureux. Il a plutôt montré qu’il était l’ami de Jéhovah et il a laissé un bel exemple à imiter. – TG2016/2 §11 Lorsqu’en 746 av. n. è. Achaz est mort, son fils Ezéchias a hérité d’un royaume dévasté matériellement et spirituellement. Une fois monté sur le trône, quelle a été sa priorité ? Redresser l’économie chancelante du pays ? Non. Ezéchias était un homme spirituel, un digne berger de son troupeau. Sa première action a été de rétablir le culte pur et de consolider les liens qui s’étaient distendus entre la nation infidèle et Jéhovah. Comprenant ce que Dieu attendait de lui, il a agi énergiquement. Quel bel exemple ! (2 Chron. 29:1-19). Les Lévites joueraient un rôle-clé dans le travail colossal de restauration du culte pur. Ezéchias s’est donc réuni avec eux pour les assurer de son soutien. Vois-tu les larmes ruisseler sur les visages de ces hommes de foi tandis que leur roi déclare : « C’est vous que Jéhovah a choisis pour vous tenir devant lui, pour le servir » ? (2 Chron. 29:11). Le devoir des Lévites était clair : promouvoir le culte pur – TG2013 15/11 17 §6-7 2 Chroniques 29:5 « Il leur dit alors : « Écoutez-moi, Lévites ! Maintenant, sanctifiez-vous et sanctifiez la maison de Jéhovah le Dieu de vos ancêtres, et enlevez du lieu saint ce qui est impur ». Se sanctifier signifie être séparé de Dieu, être pur dans un sens moral, spirituel, physique et enlever tous les saints des impurs, Jéhovah est saint et il attend de nous que nous soyons saints, non pas que nous semblions être des saints, mais que nous soyons vraiment des saints La tente de réunion et, plus tard, le temple. Toute l’enceinte, y compris la cour du tabernacle et les cours du temple, constituait un lieu saint (2 Chroniques 29:5). L’autel du sacrifice et le bassin de cuivre étaient les principaux objets qui se trouvaient dans la cour. Ils étaient saints. À quelque moment que ce soit, seules des personnes pures du point de vue rituel étaient autorisées à entrer dans la cour du tabernacle ; pareillement, personne ne pouvait pénétrer dans les cours du temple s’il était impur. Par exemple, une femme qui était dans un état d’impureté ne pouvait toucher à aucune chose sainte ni entrer dans le lieu saint. Même un état d’impureté permanente de la part des Israélites était, semble-t-il, considéré comme quelque chose qui souillait le tabernacle. Ceux qui présentaient des offrandes pour la purification de la lèpre n’apportaient leur sacrifice que jusqu’à la porte de la cour. Aucune personne impure ne pouvait donc participer à un sacrifice de communion au tabernacle ou au temple, sous peine de mort. Pour être saint, il faut se garder pur sur les plans physique, mental, moral et spirituel. Nous préparons-nous pour “ le jour de Jéhovah ” en restant des personnes saintes qui portent le nom de Jéhovah ? La dégradation continuelle des normes morales du monde ne nous y aide pas. Voyons-nous se creuser le fossé entre les normes morales du monde et les nôtres ? Dans le cas contraire, il y a lieu de s’inquiéter. Se pourrait-il que nos principes, tout en restant plus élevés que ceux du monde, s’effritent peu à peu ? Si oui, ressaisissons-nous énergiquement afin de plaire à Dieu. – it-1 p241 Lieu saint 2 Chroniques 29:6 « Car nos pères ont été infidèles et ils ont fait ce qui est mal aux yeux de Jéhovah notre Dieu. Ils l’ont abandonné, ils ont détourné leur visage du tabernacle de Jéhovah et ils lui ont tourné le dos ». Ce texte parle de détourner le regard et de se détourner, ce qui peut être une manifestation d'indifférence ou de mépris. Sans aucun doute, nous ne voulons jamais mépriser ou être indifférents à Jéhovah et à ses principes. Cela nous motive à prendre notre culte au sérieux et à participer à l’assemblée 2 Chroniques 29:10 « Maintenant, je désire faire une alliance avec Jéhovah le Dieu d’Israël, pour que sa colère ardente contre nous se calme ». Un signe de maturité spirituelle est de tenir compte de ce que Jéhovah pense et ressent de nos actions, beaucoup s'inquiètent de ce que les autres pensent d'eux, mais le plus important est que Jéhovah pense à nous à ce moment-là, c'est ce qui importe la vérité, nous peut le rendre heureux ou même triste. 2 Chroniques 29:11 « Mes fils, ce n’est pas le moment de vous montrer négligents, car Jéhovah vous a choisis pour vous tenir devant lui, pour effectuer le service et pour faire fumer ses sacrifices. » Il nous encourage à être diligents, travailleurs au sens spirituel. Si nous cédons à la paresse et espérons que tout nous sera servi, nous aurons de plus gros problèmes lorsque nous traverserons des épreuves et des difficultés, Jéhovah veut que nous soyons des travailleurs aussi dans l’assemblée, il nous aide à choisir de servir et d'aider nos frères. Dès le premier mois de son règne, Ezéchias a manifesté son zèle pour le culte de Jéhovah en rouvrant le temple et en le réparant. Il a chargé les prêtres et les Lévites de purifier la maison de Dieu, ce qu’ils ont fait en 16 jours. (2 Chroniques 29:16-18) Cela fait penser au travail d’entretien et de réparation qui, aujourd’hui, garantit la dignité de nos lieux de réunion et reflète notre zèle pour le culte de Jéhovah. N’avez-vous jamais entendu dire que des personnes avaient été impressionnées par l’ardeur que manifestaient certains de nos frères et sœurs dans ce domaine ? Sans conteste, de tels efforts louent Jéhovah. -TG2009 15/6 §13 Pourquoi a-t-on accordé autant d’importance à la musique sous le règne de David ? Parce que le roi était musicien ? Pas seulement. Il existait une autre raison, qui a été révélée des siècles plus tard, quand le roi Ezéchias a rétabli les services devant être effectués au temple. On lit en 2 Chroniques 29:25 : “ Il fit mettre en place les Lévites dans la maison de Jéhovah, avec des cymbales, des instruments à cordes et des harpes, selon le commandement de David et de Gad le visionnaire du roi et de Nathân le prophète, car c’était par la main de Jéhovah que venait ce commandement, par le moyen de ses prophètes. ” C’est donc Jéhovah qui, par l’intermédiaire de ses prophètes, a invité ses adorateurs à le louer par le chant. Les chanteurs de la tribu sacerdotale étaient même exemptés des tâches imposées aux autres Lévites. Ainsi, ils disposaient d’assez de temps pour composer et, très certainement, pour répéter. — En ce qui me concerne, direz-vous peut-être, je n’aurais jamais fait partie des experts qui chantaient au tabernacle ! ’ Mais les Lévites musiciens n’étaient pas tous des ‘ experts ’. Selon 1 Chroniques 25:8, il y avait aussi des ‘ élèves ’. Par ailleurs, les autres tribus d’Israël comptaient sans doute des musiciens et des chanteurs très doués. Cependant, c’était aux Lévites que Jéhovah avait confié le service musical. Une chose est sûre : élèves ou experts, tous les Lévites fidèles prenaient à cœur leur responsabilité. David aimait beaucoup la musique et il excellait dans ce domaine. Mais n’y a-t-il que le talent qui compte pour Dieu ? En Psaume 33:3, David a écrit : “ Pincez les cordes de votre mieux avec des cris de joie. ” À l’évidence, ce qui compte le plus, c’est que nous fassions ‘ de notre mieux ’ lorsque nous louons Jéhovah. – TG2010 15/12 §5-8 2 Chroniques 29:28 « Et toute l’assemblée se prosterna, tandis qu’on chantait le chant et qu’on jouait de la trompette. Tout cela se poursuivit jusqu’à la fin de l’holocauste ». Il nous enseigne l'attitude respectueuse que nous devons avoir lorsque nous adorons et servons Jéhovah “Tous ceux dont le cœur était bien disposé” se mirent à apporter des sacrifices et des offrandes au lieu de culte de Jéhovah. Cela se passait en Juda, au temps du bon roi Ézéchias. Avec quelle spontanéité le peuple s’offrit, lui et ses biens ! Les Israélites avaient certainement des raisons de se réjouir d’avoir un Dieu capable de susciter un tel don de soi et une telle libéralité (2 Chron. 29:31-36). Ils avaient tout lieu d’être reconnaissants ! Ce même Dieu dirige aujourd’hui la congrégation formée de ses adorateurs sur la terre. Il a mis ces derniers à part, pour lui, et il les a protégés. Il leur a confié un service honorable, en tant que ses représentants terrestres. Il a pourvu continuellement à leur nourriture spirituelle. Il ne les a laissés manquer de rien. De leur côté, ils ont assurément de bonnes raisons d’être reconnaissants et heureux, de lui faire l’offrande de leurs personnes et de leurs biens, en se mettant à sa disposition pour le servir – TG1971 1/3 Son zèle pour le vrai culte. Ezéchias démontra son zèle pour le culte de Jéhovah dès qu’il monta sur le trône, à l’âge de 25 ans. Son premier geste fut de rouvrir et de réparer le temple. Puis il rassembla les prêtres et les Lévites et leur dit : “ J’ai à cœur de conclure une alliance avec Jéhovah le Dieu d’Israël. ” C’était une alliance de fidélité, comme si l’alliance de la Loi, qui était toujours en vigueur mais négligée, était renouvelée en Juda. Avec une grande énergie, il se mit à organiser les Lévites dans leurs services, et il rétablit les dispositions relatives aux instruments de musique et aux chants de louange. C’était le mois de Nisan, celui où la Pâque devait être célébrée, mais le temple, les prêtres et les Lévites étaient impurs. Le 16 Nisan, le temple était purifié et ses ustensiles remis en état. Il fallut alors faire une propitiation spéciale pour tout Israël. Les princes d’abord amenèrent des sacrifices, des sacrifices pour le péché en faveur du royaume, du sanctuaire et du peuple. Ces sacrifices furent suivis de milliers d’holocaustes offerts par le peuple. — 2Ch 29:1-36. – it-1 Ezéchias Lorsqu’il a succédé à Ahaz, Ezéchias a rapidement montré qu’il n’était pas la victime impuissante d’un mauvais exemple paternel. Il “ faisait ce qui est droit aux yeux de Jéhovah ”. Il avait confiance en Jéhovah et “ il n’y en eut pas comme lui parmi tous les rois de Juda ”. Dans la première année de son règne, le jeune roi a mis en œuvre une réforme spirituelle qui a conduit à la suppression des hauts lieux, où on adorait des idoles païennes. Le temple a été rouvert et le culte pur restauré. 2 Chroniques 29:1-3, 27-31 - Ezéchias “ demeura attaché à Jéhovah [...]. Et Jéhovah était avec lui ” Qu’est-ce qui a permis à Ezéchias de ne pas suivre le mauvais exemple de son père ? Est-il possible que sa mère Abiya — à propos de qui nous savons peu de chose — ait exercé une influence positive sur lui ? Le bon exemple d’Isaïe, qui a commencé son service prophétique avant la naissance de Ezéchias, a-t-il modelé le jeune prince ? La Bible ne le révèle pas. En tout cas, une chose est certaine : Ezéchias a choisi de mener une vie tout à l’opposé de celle de son père. Le cas d'Ezéchias est encourageant pour tous ceux qui ont eu une enfance difficile en raison du mauvais exemple de leurs parents. Personne ne peut changer le passé ; on ne peut pas effacer les événements douloureux. Mais ces événements ne nous condamnent pas à l’échec. Nous pouvons faire aujourd’hui des choix qui mènent à un avenir heureux. Comme Ezéchias, nous pouvons choisir d’aimer et d’adorer le vrai Dieu, Jéhovah. Faire ce choix procure une vie satisfaisante dès à présent et peut mener à la vie éternelle dans le monde nouveau de Dieu – TG2010 1/9 Dans ses rapports avec la nation d’Israël, Jéhovah Dieu pourvut à une prêtrise. Les fonctions des prêtres étaient doubles. En premier lieu, ils offraient divers sacrifices pour eux et pour le peuple ; en second lieu, ils enseignaient au peuple la loi de Dieu Cette prêtrise de la nation d’Israël n’était pas un sacerdoce universel ; c’était une prêtrise spéciale, c’est-à-dire que tous les Israélites n’étaient pas des prêtres. La fonction de prêtre était réservée aux Israélites mâles, d’un âge déterminé, sans infirmité et descendants d’Aaron, leur premier grand prêtre. C’est seulement quand il y avait trop peu de prêtres ou que ceux-ci négligeaient leurs privilèges, comme à l’époque du roi Ézéchias, que les Lévites aidaient leurs frères et offraient les sacrifices. — II Chron. 29:34. Toutefois, Jéhovah Dieu destinait la prêtrise de l’Israël spirituel au sacerdoce universel. Aujourd’hui, le principe du sacerdoce universel trouve son application parmi les témoins chrétiens de Jéhovah. Chez eux, il n’y a pas de classe mise à part pour offrir les sacrifices et enseigner, même si quelques-uns d’entre eux seulement appartiennent au “reste” de la prêtrise et que la grande majorité est composée des “autres brebis” qui n’en font pas partie. Tous participent à l’œuvre consistant à faire “des disciples de gens de toutes les nations” – TG1964 15/12
  23. Rectifier 2 Chroniques 26:4, 5 : Que nous apprend l’histoire d’Ozias sur les bienfaits d’avoir un mentor spirituel ? (w07 15/12 10 § 1-2 Avoir un mentor spirituel ou conseiller nous aide à grandir dans la foi, dans la crainte de Jéhovah, dans ce contexte nous voyons que le mentor d’Ozias qui était Zacharie a exercé une grande influence positive sur le jeune monarque, puisqu'il est indiqué qu'il l'a instruit dans la peur du vrai Dieu.
  24. Rajout 2 Chroniques 26:4, 5 : Que nous apprend l’histoire d’Ozias sur les bienfaits d’avoir un mentor spirituel ? (w07 15/12 10 § 1-2 2 Chroniques 25:5 « Alors Amazia rassembla les hommes de Juda, et il les fit se placer selon leurs groupes de familles, d’après les chefs de mille et d’après les chefs de cent. Il fit cela pour tout Juda et Benjamin. Il recensa les hommes de 20 ans et plus ; il en compta 300 000, des guerriers entraînés pour servir dans l’armée, capables de manier la lance et le grand bouclier. ». Avoir une lance et un bouclier ne fait de personne un bon guerrier, il faut savoir utiliser chaque pièce. De la même manière, le fait que quelqu'un possède une Bible ne signifie pas qu'il la comprenne, encore moins qu'il soit chrétien, cela nous rappelle l'importance d'étudier, de méditer et de pratiquer ce que nous apprenons Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? 2 Chroniques 25:5 « Alors Amazia rassembla les hommes de Juda, et il les fit se placer selon leurs groupes de familles, d’après les chefs de mille et d’après les chefs de cent. Il fit cela pour tout Juda et Benjamin. Il recensa les hommes de 20 ans et plus ; il en compta 300 000, des guerriers entraînés pour servir dans l’armée, capables de manier la lance et le grand bouclier ». Avoir une lance et un bouclier ne fait de personne un bon guerrier, il faut savoir utiliser chaque pièce. De la même manière, le fait que quelqu'un possède une Bible ne signifie pas qu'il la comprenne, encore moins qu'il soit chrétien, cela nous rappelle l'importance d'étudier, de méditer et de pratiquer ce que nous apprenons.
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