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misette

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  1. Vidéo par écrit et traduite Gardez un point de vue positif semaine du 10 octobre 1465700990_VIDEOSeamosSiemprePositivos(Discurso)-1.pdf
  2. Perles spirituelles - Semaine du 10 Octobre 2022 - 1 Rois 19-20.docx Perles spirituelles - Semaine du 10 Octobre 2022 - 1 Rois 19-20.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Rois 19-20 1 Rois 19:19-21 : Que nous enseigne ce récit sur ceux qui acceptent volontiers une affectation au service de Jéhovah ? (w97 1/11 31 § 1). « Élie partit donc de là. Il trouva Élisée fils de Shafath en train de labourer avec 12 paires de taureaux devant lui, lui-même étant avec la 12e paire. Alors Élie s’approcha de lui et jeta sur lui son vêtement. 20 Élisée laissa immédiatement les taureaux, courut derrière Élie et lui dit : « S’il te plaît, laisse-moi aller embrasser mon père et ma mère. Puis je viendrai avec toi. » Élie lui répondit : « Va, rentre chez toi, je ne t’en empêche pas. » 21 Élisée revint donc sur ses pas, prit une paire de taureaux et la sacrifia. Avec le bois du joug et de la charrue, il fit cuire la viande des taureaux. Puis il donna la viande aux gens qui étaient là et ils mangèrent. Après cela, il partit à la suite d’Élie et entra à son service. » Aujourd’hui, nombre de serviteurs de Dieu manifestent le même esprit d’abnégation. Certains ont quitté leurs “ champs ”, c’est-à-dire leurs moyens d’existence, pour prêcher la bonne nouvelle dans des endroits éloignés ou pour être membres de la famille d’un Béthel. D’autres sont partis à l’étranger afin de travailler sur des chantiers de construction des Témoins de Jéhovah. Beaucoup ont accepté ce qu’on pourrait appeler des tâches modestes. Pourtant, aucun de ceux qui servent Jéhovah comme des esclaves n’accomplit une œuvre insignifiante. Dieu apprécie tous ceux qui lui rendent un culte avec empressement, et il bénira leur abnégation. — w97 1/11 31 § 1 Jéhovah avait ordonné à Élie d’oindre Élisée d’Abel-Mehola. Elie trouva Élisée en train de labourer, et il jeta sur lui son vêtement officiel, en signe de nomination (1R 19:16). Elisée était en train de labourer derrière 12 paires de taureaux, “ lui-même étant avec la douzième ”. Placé à l’arrière du groupe, Elisée put probablement s’arrêter sans interrompre le travail des autres. Le fait qu’il sacrifia une paire des taureaux et qu’il utilisa leur attirail comme combustible témoigne de son empressement, de son esprit de décision et de sa reconnaissance d’être appelé par Jéhovah. Après avoir préparé un repas, il partit immédiatement à la suite d’Elie – it-1 p726 Il arrivait qu’un certain nombre d’hommes travaillent ensemble, l’un derrière l’autre, chacun avec une paire de bovins, pour tracer des sillons parallèles. Selon le récit de 1 Rois 19:19 concernant Elisée, celui-ci était le 12e et dernier laboureur, si bien qu’il put s’arrêter sans déranger d’autres venant derrière. Après être sorti du champ, il fit du feu avec ses instruments de labour en bois et offrit dessus les taureaux en sacrifice- it-2 p100 Le vêtement officiel d’Elie, sûrement en peau de mouton ou de chèvre, se portait à la manière d’une cape. Il représentait la fonction particulière à laquelle Jéhovah l’avait établi. Le geste d’Elie est donc lourd de sens : en jetant son vêtement sur les épaules d’Elisée, il le nomme comme son successeur. Il se soumet ainsi volontiers au commandement de Dieu. Il a confiance en Dieu et il lui obéit. – TG2014 1/ 2 p12 Quand tu réfléchis à ce que tu peux donner à Jéhovah, sois réaliste. Ne compare pas ce que tu peux faire aujourd’hui avec ce que tu faisais avant. Imagine un coureur qui ne s’est pas entraîné pendant plusieurs mois ou plusieurs années. Lorsqu’il reprend la course, il ne peut pas retrouver tout de suite le niveau qu’il avait avant. Il se fixe plutôt des objectifs raisonnables qui vont développer sa force et son endurance. Les chrétiens sont comme des coureurs. Ils s’entraînent dans un but précis. Pourquoi ne pas poursuivre un objectif spirituel qui te soit accessible dès maintenant ? Assister à une réunion par exemple. Demande à Jéhovah de t’aider à y arriver. Petit à petit, tu redeviendras plus fort spirituellement. Tu pourras alors goûter et voir que Jéhovah est bon (Psaume 34:8). N’oublie jamais : tout ce que tu fais pour montrer ton amour pour Jéhovah lui est précieux, même si cela te semble peu – Brochure Reviens à Jéhovah (2) De même aujourd’hui, nombre de chrétiens entreprennent différentes formes de service à plein temps. Ils sont motivés par la foi et le désir d’employer leurs forces à servir Jéhovah au maximum. Certaines de leurs affectations leur demandent de quitter leur foyer et d’effectuer (au Béthel, sur des chantiers de construction, etc.) un service que beaucoup jugeraient inférieur. Mais aucun chrétien ne devrait juger un tel service insignifiant ou dévalorisant, car Jéhovah le tient en haute estime – TG2013 15/8 Si tu as reçu une nouvelle affectation, tu as besoin de te faire de nouveaux amis. Rappelle-toi que, pour avoir des amis, il faut en être un soi-même. Parle aux autres de tout ce que Jéhovah t’a permis de vivre à son service et communique-leur ainsi ta joie. Si tu as dû quitter ton affectation parce que ton conjoint avait un problème de santé, ne le lui reproche pas. Si c’est toi qui as eu un problème de santé, ne te sens pas coupable ; ne te dis pas que tu as déçu ton conjoint. Rappelle-toi : vous êtes « une seule chair », et vous avez promis devant Jéhovah de prendre soin l’un de l’autre quoi qu’il arrive (Mat. 19:5, 6). Si tu as quitté ton affectation en raison d’une grossesse imprévue, fais bien comprendre à ton enfant qu’il est plus important pour toi que ton affectation ne l’était. Rassure-le en lui disant que tu le considères comme « une récompense » venant de Jéhovah (Ps. 127:3-5). Parle-lui également des belles choses que tu as vécues dans ton affectation. Cela pourra l’inciter à utiliser lui aussi sa vie au service de Jéhovah. TG2019/8 p22 § 10-11. Des milliers de béthélites et d’autres serviteurs à plein temps ont dû quitter leur affectation. Ces frères et sœurs fidèles ont peut-être trouvé difficile de quitter une forme de service qu’ils aimaient beaucoup. Si tu es l’un d’eux, qu’est-ce qui peut t’aider à t’adapter à ce changement ? Reste proche de Jéhovah en lisant la Bible tous les jours et en méditant sur ce que tu lis. Continue aussi de t’investir pleinement dans la prédication avec les membres de ta nouvelle assemblée. Jéhovah n’oublie pas ceux qui le servent fidèlement, même s’ils ne peuvent plus en faire autant qu’avant. Garde une vie simple. Ne laisse pas les inquiétudes de la vie dans le monde de Satan ‘étouffer’ ton service pour Jéhovah (Mat. 13:22). Ce monde ou des proches bien intentionnés vont peut-être t’inciter à assurer ta sécurité financière, mais résiste à ces pressions. Fais confiance à Jéhovah, qui promet de combler tous nos besoins spirituels, affectifs et matériels « au bon moment » (Héb. 4:16 ; 13:5, 6). TG2019/8 p20 § 4 ; p21-22 § 7-8. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Jéhovah veut que tous ses serviteurs soient heureux. Il est proche de chacun de nous, et lorsque nous sommes découragés, il le remarque. Voyons par exemple comment il a pris soin de son prophète Élie. Cet homme fidèle a vécu durant une période difficile de l’histoire d’Israël. Des personnages puissants persécutaient les adorateurs de Jéhovah et cherchaient à tuer Élie (1 Rois 19:1, 2). Par ailleurs, Élie pensait qu’il était le seul prophète de Jéhovah qui restait, ce qui devait le décourager d’autant plus (1 Rois 19:10). Jéhovah a tout de suite fait quelque chose pour son prophète. Pour le rassurer, il a envoyé un ange lui dire qu’il n’était pas le seul à lui être resté fidèle et que beaucoup d’autres Israélites continuaient de l’adorer ! (1 Rois 19:5, 18). Jéhovah sait que, parfois, ceux qui décident de le servir doivent renoncer à beaucoup de choses. Certains, par exemple, perdent le soutien de proches et d’anciens amis. Jéhovah promet qu’il soutiendra tous ceux qui veulent le servir TG2021/6 p8§3 Certains de nos frères et sœurs ont du mal à parler de leurs sentiments en raison de leur vécu, de leur culture ou de leur personnalité. Comment pouvons-nous leur faciliter les choses ? Souviens-toi de la façon dont Jéhovah a agi avec Élie alors qu’il cherchait à échapper à Jézabel. Élie n’a pas tout de suite dit à Jéhovah ce qu’il ressentait. Ce n’est qu’au bout de nombreux jours qu’il lui a ouvert son cœur. Mais Jéhovah l’a écouté attentivement. Puis il l’a encouragé et lui a confié une mission importante (1 Rois 19:1-18). Il faudra peut-être du temps à nos frères et sœurs pour qu’ils se sentent à l’aise de nous parler. Nous devons donc être patients pour pouvoir discerner ce qu’ils ressentent vraiment. Si nous imitons la patience de Jéhovah, nous pourrons gagner leur confiance. Et quand ils seront prêts à nous confier leurs sentiments, nous devrons les écouter attentivement. TG2020/4 p16 Un tournant inattendu - Arrivé à son palais à Yizréel, Achab donne-t-il l’impression d’avoir changé ? Nous lisons dans le récit : « Achab raconta à Jézabel tout ce qu’avait fait Elie et, en détail, comment il avait tué tous les prophètes par l’épée » (1 Rois 19:1). Tu remarqueras qu’en racontant ce qui s’est passé, Achab ne mentionne pas le Dieu d’Elie. En homme charnel, il raconte « ce qu’[a] fait Elie » ; il porte un regard strictement humain sur les miracles de la journée. À l’évidence, il n’a pas appris à respecter Jéhovah. Comment Jézabel réagit-elle ? La reine est furieuse ! Folle de rage, elle envoie ce message à Elie : « Qu’ainsi fassent les dieux et qu’ainsi ils y ajoutent, si demain, à cette heure-ci, je ne rends pas ton âme pareille à l’âme de chacun d’eux ! » (1 Rois 19:2). C’est la pire des menaces. Jézabel appelle en quelque sorte la mort sur elle-même si elle ne parvient pas à venger les prophètes de Baal en faisant tuer Elie dans les 24 heures. Te représentes-tu Elie dans un logement modeste de Yizréel, réveillé en cette nuit d’orage par le messager de la reine, qui prononce des paroles terrifiantes ? ia p101 Faites de Jéhovah votre Dieu - “ Un homme avec des sentiments semblables aux nôtres ” Après qu’il eut infligé aux adorateurs de Baal une défaite sévère, la reine Jézabel l’a menacé de mort. Comment a-t-il réagi ? Pris de peur, il s’est enfui dans le désert. Là, assis sous un genêt, il s’est lamenté en ces termes : “ C’est assez ! Maintenant, ô Jéhovah, enlève mon âme, car je ne vaux pas mieux que mes ancêtres. ” Élie préférait mourir plutôt que de demeurer un prophète. — 1 Rois 19:4. Cependant, Jéhovah a compris les sentiments d’Elie ; il l’a fortifié et l’a rassuré en lui rappelant qu’il n’était pas seul, puisqu’il y avait d’autres fidèles partisans du vrai culte. Jéhovah avait toujours confiance en son prophète et lui réservait d’autres missions. — 1 Rois 19:5-18. Le sentiment de détresse qu’éprouvait Elie ne signifiait pas qu’il avait perdu la faveur de Dieu. À l’évidence, pour Jéhovah Elie était un prophète exemplaire. Elie avait beau n’être qu’“ un homme avec des sentiments semblables aux nôtres ”, Dieu accordait du prix aux efforts intenses qu’il fournissait afin de restaurer le culte pur et de sanctifier Son nom – TG2005 1/ 4 p27 Dominé par le découragement et la peur - Si Élie a l’espoir de voir la guerre contre le culte de Baal prendre fin, cet espoir s’évanouit à l’instant même. Jézabel ne se laisse pas démonter. Bon nombre de prophètes fidèles ont déjà été exécutés sur ses ordres, et Elie semble être le prochain sur la liste. Quel effet la menace de Jézabel a-t-elle sur lui ? « Elie prit peur. » Pense-t-il à la mort terrible que Jézabel lui réserve ? S’il s’attarde sur cette idée, il n’est pas étonnant que son courage l’abandonne. Quoi qu’il en soit, il « s’en [va] pour son âme » : il s’enfuit pour sauver sa vie (1 Rois 18:4 ; 19:3). L’exemple d’Elie nous enseigne une leçon importante : Pour rester courageux, n’arrêtons pas notre esprit sur les dangers qui nous effraient. Restons concentrés sur la Source de notre espérance et de notre force. Nous pouvons éprouver de l’inquiétude face à une difficulté présente ou à venir. Une telle peur n’a rien d’anormal. La Bible ne dit-elle pas que Satan le Diable est déterminé à “ faire la guerre ” à ceux “ qui observent les commandements de Dieu et possèdent cette œuvre : rendre témoignage à Jésus ” « C’est assez ! » Terrifié, Elie s’enfuit jusqu’à la ville de Béer-Shéba, à 150 kilomètres au sud-ouest, près de la frontière sud de Juda. Là, il laisse son serviteur et part seul dans le désert. Le récit rapporte qu’il effectue « un jour de route ». Le vois-tu se mettre en marche de bon matin, probablement sans aucune provision ? Déprimé, poussé par la peur, il avance tant bien que mal sur un terrain inhospitalier et sous une chaleur brûlante. À mesure que le soleil rougit et disparaît sous l’horizon, les forces d’Elie diminuent. Épuisé, il s’assoit sous un genêt. Ce petit arbre est son seul abri dans le paysage désertique qu’il traverse (1 Rois 19:4). Complètement désespéré, Elie prie et demande à mourir. « Je ne vaux pas mieux que mes ancêtres », dit-il. Ses ancêtres ne sont que de la poussière dans la tombe ; ils ne peuvent plus rien pour personne. Se sentant aussi inutile qu’eux, Elie s’écrie : « C’est assez ! » Pourquoi continuerait-il à vivre ? Jéhovah n’enleva pas l’âme d’Elie en le faisant mourir. Par contre, il lui vint en aide avec miséricorde. Jéhovah l’a encouragé à repartir de l’avant. Devrait-on s’étonner qu’un homme de Dieu puisse être si démoralisé ? Pas nécessairement. Dans la Bible, plusieurs hommes et femmes de foi ont été si tristes qu’ils ont souhaité mourir. Citons Rébecca, Jacob, Moïse et Job De nos jours, nous vivons « des temps critiques, difficiles à supporter ». Il n’est donc pas surprenant que beaucoup de gens, y compris de fidèles serviteurs de Dieu, soient déprimés de temps à autre. Si cela t’arrive, imite Elie : confie tes sentiments à Jéhovah, « le Dieu de toute consolation » Les serviteurs de Dieu peuvent être assurés que Jéhovah agit de la même manière quand ils traversent des périodes d’angoisse, peut-être en raison de l’opposition. Vraiment, s’ils demandent dans leurs prières l’aide de Jéhovah, il peut leur accorder la “ puissance qui passe la normale ”, de sorte que même s’ils sont “ pressés de toute manière ”, ils ne seront pas “ à l’étroit, sans pouvoir bouger ”. Ils recevront ainsi le soutien qui leur permettra d’endurer tout comme Élie. Jéhovah soutient son prophète - D’après toi, que ressent Jéhovah quand, depuis le ciel, il voit son prophète bien-aimé qui demande la mort, couché sous un genêt dans le désert ? La réponse se devine facilement. En effet, une fois Elie endormi, Jéhovah lui envoie un ange, qui le réveille doucement en le touchant et qui lui dit : « Lève-toi, mange. » L’ange a gentiment déposé devant lui un repas simple : de l’eau et un pain tout chaud. Le prophète remercie-t-il l’ange ? Le récit dit simplement qu’il mange, boit et se rendort. Est-il trop abattu pour parler ? En tout cas, l’ange le réveille une deuxième fois, peut-être au petit matin. De nouveau, il recommande à Elie : « Lève-toi, mange », et il ajoute ces paroles remarquables : « car la route est trop longue pour toi » (1 Rois 19:5-7). Grâce à la perspicacité que Dieu lui accorde, l’ange sait où Elie a l’intention d’aller. Il sait aussi que les seules forces d’Elie ne lui permettront pas d’effectuer ce dur voyage. Qu’il est réconfortant de servir un Dieu qui connaît nos intentions et nos limites mieux que nous-mêmes !. Le repas apporté par l’ange va-t-il faire du bien à Elie ? Le récit poursuit : « Il se leva donc, mangea et but, puis il alla dans la force de cette nourriture pendant quarante jours et quarante nuits, jusqu’à la montagne du vrai Dieu, Horeb » (1 Rois 19:8). Comme Moïse 600 ans avant lui et Jésus 1 000 ans après lui, Elie jeûne pendant 40 jours et 40 nuits. Le repas qu’il a pris n’a pas fait disparaître tous ses problèmes, mais il l’a nourri de façon miraculeuse. Imagine-toi cet homme âgé cherchant péniblement son chemin dans le désert, jour après jour, semaine après semaine, pendant presque un mois et demi. Aujourd’hui, Jéhovah ne nous donne pas de repas miraculeux. Mais pour nous soutenir, il nous fournit quelque chose de plus important encore : ce dont nous avons besoin pour avoir de bonnes relations avec lui. Apprendre à connaître Dieu au moyen de sa Parole et de publications bibliques, c’est comme absorber de la nourriture qui nous donne la force de continuer à le servir. Cette nourriture ne fait pas disparaître tous nos problèmes, mais elle nous aide à supporter ce qui autrement serait peut-être insupportable. De plus, elle mène à « la vie éternelle ». Après une marche d’environ 320 kilomètres, Elie atteint finalement le mont Horeb (mont Sinaï). Cet endroit est chargé d’histoire. Longtemps auparavant, par l’intermédiaire d’un ange, Jéhovah y est apparu à Moïse dans un buisson d’épines enflammé. C’est là aussi que Jéhovah a conclu l’alliance de la Loi avec Israël. Elie trouve refuge dans une grotte. Jéhovah console et fortifie son prophète - À Horeb, la « parole » de Jéhovah — manifestement apportée par un ange — demande au prophète : « Qu’as-tu à faire ici, Elie ? » Cette question simple lui est sûrement posée avec douceur, puisqu’Elie y voit une invitation à confier ses sentiments. Et il n’hésite pas : « J’ai été vraiment jaloux pour Jéhovah le Dieu des armées ; car les fils d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont démoli tes autels et ils ont tué tes prophètes par l’épée, si bien que je suis resté moi seul, et ils se mettent à chercher mon âme pour l’enlever » (1 Rois 19:9, 10). Ces paroles révèlent qu’Elie est découragé pour au moins trois raisons. Premièrement, il a l’impression que son travail a été inutile. Après avoir servi Jéhovah en étant « vraiment jaloux » pendant des années, plaçant le nom sacré et le culte de Dieu au-dessus de toute autre chose, il constate que la situation n’a fait que s’aggraver. Le peuple rebelle n’a toujours pas foi en Jéhovah, et le faux culte envahit le pays. Deuxièmement, Elie se sent seul. « Je suis resté moi seul », se plaint-il, comme s’il était le dernier homme de la nation à adorer Jéhovah. Troisièmement, il a peur. De nombreux autres prophètes ont déjà été tués, et il est persuadé d’être le prochain sur la liste. Il ne doit pas lui être facile de reconnaître tout cela, mais il ne permet pas à l’orgueil ou à la gêne de le retenir. En s’ouvrant à son Dieu dans la prière, il nous a donné un excellent exemple. Que fait Jéhovah pour calmer les craintes et les inquiétudes d’Elie ? L’ange dit au prophète de se tenir à l’entrée de la grotte. Elie obéit, sans savoir ce qui l’attend. Un vent fort se lève ! Il doit produire un bruit monstrueux ; il est si puissant qu’il fend des montagnes et brise des rochers. Te représentes-tu Elie essayant de se protéger les yeux tout en retenant son lourd vêtement de poil à chaque coup de vent ? Il lui faut ensuite lutter pour garder son équilibre, car le sol commence à bouger. Un tremblement de terre secoue la région ! À peine s’en remet-il qu’un grand feu apparaît, l’obligeant à retourner dans la grotte pour s’abriter de la chaleur brûlante (1 Rois 19:11, 12). Par trois fois, le récit précise que Jéhovah ne se trouve pas dans ces manifestations spectaculaires de la puissance de la nature. Elie sait que Jéhovah n’est pas un dieu de la nature, tel que Baal, le « Chevaucheur des nuées » soi-disant capable de faire venir la pluie. Jéhovah est la Source de toute la puissance redoutable de la nature, mais il est aussi beaucoup plus grand que tout ce qu’il a créé. Même les cieux physiques « ne peuvent [le] contenir » ! (1 Rois 8:27). Comment Elie va-t-il être encouragé par tout ce qu’il vient de voir ? Souviens-toi qu’il a peur. Alors avec un Dieu comme Jéhovah à ses côtés, qui dispose d’une puissance extraordinaire, il n’a rien à craindre d’Achab et de Jézabel !. Le feu disparaît, puis tout s’apaise. Elie entend « une voix calme, basse » qui l’invite à s’exprimer de nouveau. Le prophète confie ses inquiétudes à Jéhovah une deuxième fois. Peut-être cela lui procure-t-il du soulagement. Mais ce que cette « voix calme, basse » lui dit ensuite doit le soulager encore plus. Jéhovah le rassure en lui montrant qu’il est loin d’être inutile. Comment s’y prend-il ? Il lui explique ce qu’il compte faire pour éliminer le culte de Baal en Israël. Elie n’a donc pas travaillé pour rien : la volonté de Jéhovah va se réaliser. De plus, il a toujours un rôle à jouer, puisque Jéhovah le renvoie en mission avec des instructions précises (1 Rois 19:12-17). Que fait Jéhovah pour effacer le sentiment de solitude d’Elie ? Tout d’abord, il lui dit d’oindre Élisée comme prophète ; c’est lui qui sera son successeur. Cet homme plus jeune sera son compagnon et son assistant pendant plusieurs années. Voilà une mesure concrète et réconfortante ! Ensuite, Jéhovah annonce une excellente nouvelle à Elie : « J’ai laissé en Israël sept mille hommes, tous les genoux qui n’ont pas plié devant Baal, et toutes les bouches qui ne lui ont pas donné de baisers » (1 Rois 19:18). Elie n’est pas seul ! Cela doit lui réchauffer le cœur d’apprendre que des milliers d’Israélites ont refusé d’adorer Baal. Il lui faut donc poursuivre son service et leur donner un exemple de fidélité à toute épreuve en cette période sombre. Elie doit être profondément touché d’entendre cet encouragement transmis par le messager de Jéhovah, la « voix calme, basse » de son Dieu. Comme Elie, nous avons de bonnes raisons d’être impressionnés par les forces de la nature. La création reflète remarquablement la puissance du Créateur. Aujourd’hui encore, Jéhovah utilise sa force illimitée pour aider ses serviteurs (2 Chron. 16:9). Mais c’est dans les pages de sa Parole qu’il se révèle davantage à nous. Par elle, il nous corrige, nous encourage et nous assure de son amour. La Bible est comme une « voix calme, basse » qui nous guide. Elie se laisse-t-il consoler par Jéhovah sur le mont Horeb ? Sans aucun doute ! Peu de temps après, il se remet à l’œuvre ; il redevient le prophète courageux et fidèle qui s’oppose au faux culte. Prenons à cœur les paroles inspirées de Dieu, qui nous apportent « la consolation des Écritures ». Nous pourrons ainsi imiter la foi d’Elie. La « voix calme, basse » a peut-être pour origine l’ange qui a apporté « la parole de Jéhovah » mentionnée en 1 Rois 19:9. Cet ange est simplement désigné par le nom « Jéhovah » au verset 15. Cela nous rappelle l’ange qui a guidé Israël dans le désert et dont Jéhovah a dit : « Mon nom est en lui » (Ex. 23:21). On pourrait y voir un lien avec Jésus, qui durant son existence préhumaine a été « la Parole », le Porte-parole de Jéhovah auprès de ses serviteurs – ia p101 QUAND NOUS NOUS SENTONS SEULS - Bien que nous fassions partie d’une grande famille de frères et sœurs, il peut nous arriver de nous sentir seuls, cela peut nous amener à éprouver un profond découragement et de l’angoisse. Mais Jéhovah ne veut pas que nous ayons de tels sentiments. Qu’est-ce qui nous permet de l’affirmer ? Voyons par exemple ce qui est arrivé au prophète Élie. Cela faisait 40 jours qu’il fuyait la reine Jézabel, qui s’était juré de le tuer (1 Rois 19:1-9). Il s’est finalement retrouvé seul dans une grotte et, dans son désespoir, il a dit à Jéhovah : « Ils ont tué tes prophètes par l’épée. Il ne reste que moi » (1 Rois 19:10). Pourtant, Abdias avait réussi à cacher 100 prophètes pour qu’ils échappent à la folie meurtrière de la reine (1 Rois 18:7, 13). Alors, pourquoi Élie se sentait-il si seul ? Pensait-il que les prophètes qu’Abdias avait sauvés étaient tous morts depuis ? Se sentait-il seul parce que personne ne s’était joint à lui pour adorer Jéhovah après sa confrontation avec les prophètes de Baal au mont Carmel ? Pensait-il que personne n’était au courant de la menace qui pesait sur lui, ou que personne ne s’inquiétait de son sort ? Le récit ne le précise pas. Mais ce que nous savons avec certitude, c’est que Jéhovah comprenait pourquoi Élie se sentait seul et qu’il savait exactement de quoi il avait besoin. Jéhovah a soutenu Élie de plusieurs façons. Tout d’abord, il l’a encouragé à s’exprimer. Il lui a demandé à deux reprises : « Que fais-tu ici ? » (1 Rois 19:9, 13). Et à chaque fois, il l’a écouté lui expliquer ce qu’il avait sur le cœur. En réponse à ses inquiétudes, il a rendu visible sa présence par des manifestations de puissance. Il lui a également fait savoir qu’il y avait encore beaucoup de pratiquants du vrai culte en Israël (1 Rois 19:11, 12, 18). Élie s’est certainement senti soulagé après avoir expliqué à Jéhovah ce qu’il ressentait et après avoir entendu sa réponse. Parfois, une personne en souffrance a besoin de décharger son cœur plus d’une fois. Comme Jéhovah, nous voulons écouter patiemment. Plutôt que de chercher à proposer des solutions, nous voulons faire preuve de tendre compassion De plus, Jéhovah a confié à Élie trois missions importantes : il lui a demandé d’oindre Hazael comme roi de Syrie, Jéhu comme roi d’Israël et Élisée comme prophète (1 Rois 19:15, 16). Il l’a ainsi aidé à concentrer ses pensées sur des choses positives. Il lui a aussi permis d’avoir un ami à ses côtés, Élisée. Et toi, comment peux-tu bénéficier du soutien de Jéhovah quand tu te sens seul ? Jéhovah t’invite à le prier. Il est conscient des situations que tu traverses et il promet d’écouter tes prières à n’importe quel moment. Il aime entendre les prières de ses adorateurs. Alors, quand tu te sens seul, que peux-tu lui dire ? Comme Élie, explique-lui tout ce que tu as sur le cœur. Parle-lui de tes soucis et de la peine que tu ressens. Demande-lui de t’aider à gérer tes sentiments – TG2022/8 p8 1 Rois 20:11. «Alors le roi d’Israël fit dire à Ben-Hadad : « Que celui qui met son armure ne se vante pas comme celui qui l’enlève. » Ben-Hadad, qui se vantait de pouvoir détruire Samarie, le roi d’Israël a rétorqué : “ Que celui qui ceint l’épée [en vue du combat] ne se glorifie pas comme celui qui la détache [une fois revenu victorieux de la bataille]. ” Quand on nous confie une tâche nouvelle, ne ressemblons pas au vantard trop sûr de lui. — TG2005 1/7 p31 Par le passé, Jéhovah a clairement démontré que son pouvoir dépassait celui des rois. Jéhovah a aussi démontré que même quand plusieurs dirigeants forment une coalition, il reste plus puissant qu’eux. Par exemple, il a permis aux Israélites, en combattant pour eux, de remporter la victoire sur 31 rois cananéens qui s’étaient alliés et de conquérir de vastes territoires de la Terre promise. Il a également infligé une défaite écrasante au roi Ben-Hadad et à 32 autres dirigeants syriens qui combattaient Israël (1 Rois 20:1, 26-29) Même quand des rois lui étaient infidèles, Jéhovah leur a parfois accordé la victoire sur l’ennemi à cause de son nom (1 Rois 20:13, 26-30). C’était pour montrer qu’il était le vrai Dieu – TG2022/10 §13
  3. Perles spirituelles - Semaine du 3 Octobre 2022 - 1 Rois 17-18.docx Perles spirituelles - Semaine du 3 Octobre 2022 - 1 Rois 17-18.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Rois 17-18 1 Rois 18:1 : Pourquoi Jésus a-t-il dit que la sécheresse aux jours d’Élie avait duré « trois ans et six mois » ? (Lc 4:25 ; w08 1/4 19, encadré). « Au bout de quelque temps, dans la troisième année de sécheresse, Jéhovah dit à Élie : « Va voir Achab, car je vais faire pleuvoir sur le pays. » Combien de temps la sécheresse a-t-elle duré aux jours d’Élie ? Élie, le prophète de Jéhovah, a informé le roi Achab que la longue période d’aridité prendrait bientôt fin. Cela s’est passé “ dans la troisième année ”, apparemment en comptant à partir du jour où Élie a annoncé la sécheresse (1 Rois 18:1). Jéhovah a envoyé la pluie peu de temps après. Certains pourraient donc en conclure que la sécheresse s’est arrêtée au cours de sa troisième année et qu’elle a par conséquent duré moins de trois ans. Cependant, tant Jésus que Jacques mentionnent qu’elle s’est prolongée “ trois ans et six mois ”. (Luc 4:25 ; Jacques 5:17.) S’agit-il d’une contradiction ? Pas du tout. Il se trouve que dans l’Israël antique la saison sèche durait longtemps, parfois jusqu’à un semestre. Elie est sans doute venu avertir Achab de la sécheresse quand cette période apparaissait déjà anormalement longue et rude. Cela voudrait dire que l’aridité s’était installée près de six mois auparavant. Ainsi, lorsqu’Elie a annoncé la fin de la sécheresse “ dans la troisième année ” à compter de l’avertissement qu’il avait donné, elle sévissait déjà depuis presque trois ans et demi. “ Trois ans et six mois ” s’étaient bel et bien écoulés au moment où tout le peuple s’est rassemblé pour être témoin de la grande épreuve au mont Carmel. Considérez à présent le caractère opportun de la première visite d’Elie à Achab. Le peuple croyait que Baal était “ le Chevaucheur des nuées ”, le dieu qui apporterait la pluie pour terminer la saison sèche. Lorsque cette saison s’éternisait, les gens se demandaient probablement : ‘ Où est Baal ? Quand fera-t-il pleuvoir ? ’ L’avertissement d’Elie selon lequel il ne se produirait ni pluie ni rosée à moins qu’il ne l’ordonne a dû être accablant pour ces adorateurs de Baal. — 1 Rois 17:1. Selon 1R 18:1, Élie a annoncé la fin de la sécheresse « dans la troisième année ». C’est pourquoi certains prétendent que Jésus contredit le récit de 1 Rois. Cependant, le récit des Écritures hébraïques ne laisse pas entendre que la sécheresse a duré moins de trois ans. La phrase « dans la troisième année » s’applique de toute évidence à la période qui commence au moment où Élie a, pour la première fois, annoncé la sécheresse à Achab (1R 17:1). Cette annonce a vraisemblablement été faite alors que la saison sèche était déjà en cours ; cette saison dure généralement jusqu’à six mois, mais cette fois-ci elle a peut-être duré plus longtemps que d’habitude. De plus, la sécheresse ne s’est pas arrêtée immédiatement après qu’Élie s’est de nouveau présenté devant Achab, « dans la troisième année », mais seulement après l’épreuve par le feu au mont Carmel, épreuve qui s’est déroulée plus tard (1R 18:18-45). C’est pourquoi les paroles de Jésus rapportées ici, tout comme celles du demi-frère de Christ, rapportées en Jc 5:17, sont en accord avec la chronologie des évènements de 1R 18:1.- Cahier 2018/6 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Élie a déjà vu des choses étonnantes. Il a vu des corbeaux lui apporter à manger deux fois par jour dans sa cachette. Il a vu, pendant une longue famine, deux récipients fournir de la farine et de l’huile sans jamais se vider. Il a même vu du feu tomber du ciel en réponse à sa prière (1 Rois, chapitres 17, 18). Mais ça, non ! Jamais il n’a vu quelque chose comme ça. Aujourd’hui, l’époque n’est pas aux miracles, mais Jéhovah n’a pas changé. Autant qu’aux jours d’Élie, il ne demande qu’à employer sa puissance en faveur de ceux qui l’aiment. Bien qu’il habite un domaine spirituel élevé, il n’est pas loin de nous. Sa puissance illimitée abolit la distance, de sorte qu’il “ est près de tous ceux qui l’invoquent ” Rien ne peut empêcher Jéhovah de secourir et de fortifier ceux qu’il aime. – cl chap4 p37 Le mauvais roi Achab a eu de nombreuses occasions de voir la main de Jéhovah. Un jour, Élie lui a dit : « Il n’y aura [...] ni rosée ni pluie, sauf sur l’ordre de ma parole ! » (1 Rois 17:1). Bien entendu, l’Auteur de cette prédiction était Jéhovah. Mais Achab a nié l’évidence. Plus tard, Elie a prié pour que son offrande soit consumée et Achab a vu du feu descendre du ciel. Le prophète lui a ensuite signalé que Jéhovah allait mettre un terme à la sécheresse. « Descends, pour que la pluie torrentielle ne te retienne pas ! », lui a-t-il dit (1 Rois 18:22-45). Bien qu’ayant vu ces phénomènes, Achab n’a pas voulu admettre qu’il s’agissait de manifestations de la puissance divine. Contrairement au roi Achab, des Israélites ont perçu la main de Jéhovah lors de l’épreuve par le feu. Voyant le feu de Jéhovah consumer l’offrande, ils se sont exclamés : « Jéhovah est le vrai Dieu ! » (1 Rois 18:39). Pour eux, c’était évident ! Il se dégage de cet exemple et de ceux qui précèdent cet enseignement important : nous devons savoir discerner la main de Jéhovah quand elle est en action. – TG2015 15/10 p4 §5 UNE VEUVE QUI A FAIT CONFIANCE À JÉHOVAH- Quand Élie est arrivé à Tsarphath, il a vu une veuve pauvre qui ramassait du bois. Il s’est sûrement demandé : Est-ce que c’est cette femme qui va me donner à manger ? Comment va-t-elle faire puisqu’elle est pauvre ? Élie a quand même commencé à lui parler. Il lui a dit : « S’il te plaît, va me chercher un peu d’eau dans un récipient pour que je boive. » Quand elle est allée lui chercher de l’eau, il a ajouté : « S’il te plaît, va me chercher un morceau de pain. » (1 Rois 17:10, 11) La veuve n’a pas hésité à donner de l’eau à cet étranger. Mais pour lui donner du pain, c’était plus compliqué ! Elle a répondu : « Aussi vrai que Jéhovah ton Dieu est vivant, je n’ai pas de gâteau rond, je n’ai qu’une poignée de farine dans la grande jarre (le grand pot) et un peu d’huile dans la petite jarre ; et voici que je ramasse quelques morceaux de bois, puis je devrai rentrer et préparer quelque chose pour moi et pour mon fils ; il nous faudra manger cela et puis mourir. » (1 Rois 17:12) Que nous apprend cette conversation ? La veuve savait qu’Elie était un Israélite qui adorait Jéhovah. On le sait parce qu’elle a dit : « Aussi vrai que Jéhovah ton Dieu est vivant. » Il semble qu’elle connaissait certaines choses sur le Dieu d’Israël, mais en tout cas elle ne l’adorait pas. En effet, elle n’a pas dit : « mon Dieu. » Elle habitait à Tsarphath. Cette ville appartenait à Sidon, une ville de la Phénicie. Il y avait sûrement beaucoup d’adorateurs de Baal qui habitaient à Tsarphath. Pourtant, Jéhovah a remarqué quelque chose de différent dans le cœur de cette veuve. La veuve de Tsarphath vivait dans un endroit où beaucoup de gens adoraient des idoles. Pourtant, elle a fait confiance à Jéhovah. Jéhovah a envoyé Elie vers la veuve pour les aider tous les 2 : elle et le prophète. Cela nous apprend une leçon très importante. Beaucoup de gens qui habitaient à Tsarphath avaient une vie complètement mauvaise. Mais pas tous. La preuve, c’est que Jéhovah a envoyé Elie vers cette veuve. Comme cela, il a montré qu’il remarque les gens qui ne l’adorent pas encore mais qui sont prêts à accepter de le connaître Dans le territoire, combien y a-t-il de personnes qui sont comme la veuve de Tsarphath ? Elles sont sûrement entourées de gens qui font partie des fausses religions, mais peut-être qu’elles ont envie de connaître autre chose. Peut-être qu’elles ne connaissent rien ou presque rien sur Jéhovah. Donc elles ont besoin d’aide pour décider d’adorer Jéhovah. Est-ce que nous cherchons ces personnes et est-ce que nous les aidons ? – ws2014 15/2 p27 « PRÉPARE-MOI D’ABORD UN PETIT GÂTEAU ROND » - Réfléchis à ce qu’Élie a ensuite demandé à la veuve de faire. Elle venait de lui dire qu’elle allait préparer un dernier repas pour elle et pour son fils, mais qu’après ils n’auraient plus rien à manger. Donc ils allaient mourir. Pourtant, qu’a dit Élie ? « N’aie pas peur. Rentre, fais selon ta parole. Seulement, avec ce qu’il y a là, prépare-moi d’abord un petit gâteau rond, et tu devras me l’apporter ; tu pourras préparer ensuite quelque chose pour toi et pour ton fils. Car voici ce qu’a dit Jéhovah le Dieu d’Israël : “La grande jarre de farine ne s’épuisera pas (ne se videra pas), et la petite jarre d’huile ne diminuera pas, jusqu’au jour où Jéhovah donnera une pluie torrentielle sur la surface du sol.” » (1 Rois 17:11-14) Sûrement qu’une autre femme lui aurait répondu : « Tu veux que je te donne notre dernier repas ? Tu plaisantes ? » Mais la veuve n’a pas réagi comme ça. Même si elle ne connaissait pas grand-chose sur Jéhovah, elle a cru Elie et elle a fait ce qu’il lui avait demandé. Il fallait avoir beaucoup de confiance pour faire ça. Mais elle a pris une très bonne décision ! Dieu n’a pas abandonné cette pauvre veuve. Comme Elie l’avait promis, Jéhovah lui a rajouté de la nourriture et il y a eu assez pour nourrir Elie, elle et son fils jusqu’à la fin de la sécheresse. « La grande jarre de farine ne s’épuisa pas, et la petite jarre d’huile ne diminua pas, selon la parole de Jéhovah, celle qu’il avait prononcée par le moyen d’Elie. » (1 Rois 17:16 ; 18:1) Si cette veuve avait refusé de faire ce qu’Elie lui avait demandé, elle n’aurait eu que son reste de farine et d’huile pour faire un peu de pain. Et cela aurait été son dernier repas. Mais elle a fait confiance à Jéhovah et elle a d’abord nourri Elie. La leçon que nous pouvons tirer, c’est que Dieu bénit ceux qui montrent qu’ils ont confiance en lui. Jéhovah t’aidera si tu lui fais confiance quand tu es dans une situation où tu dois prouver ta foi. Pour t’aider à rester fidèle, il te donnera ce qu’il te faut, il te protégera et il sera ton ami En 1898, un article dans la revue Le Phare de la Tour de Sion expliquait que si la veuve n’avait pas eu confiance en Jéhovah, Jéhovah aurait sûrement choisi d’aider une autre veuve. L’article ajoutait que c’est la même chose pour nous. Parfois, Jéhovah permet qu’il nous arrive une situation où nous devons prouver notre foi. Cet article disait aussi que si nous avons confiance en Jéhovah, « nous serons bénis, sinon, nous ne serons pas bénis ». Quand nous vivons des moments difficiles, nous devons chercher l’aide de Jéhovah dans la Bible et dans les livres et les revues de son organisation. Ensuite, nous devons faire ce que Jéhovah nous demande, même si ce n’est pas facile. Nous serons vraiment bénis si nous faisons ce que dit Proverbes 3:5, 6 : Mettons notre confiance en Jéhovah de tout notre cœur et ne faisons pas confiance à notre intelligence. Dans toutes nos décisions, faisons ce que Jéhovah nous conseille, et lui, il fera réussir notre vie. - ws2014 15/2 p27 UNE AUTRE ÉPREUVE POUR LA VEUVE - La veuve a dû montrer sa foi dans une autre situation difficile. La Bible raconte qu’un peu plus tard, son fils est devenu très malade et il est mort. La veuve n’a pas compris pourquoi ce malheur lui arrivait maintenant. C’est pour ça qu’elle a dit à Élie : « Tu es venu chez moi pour rappeler ma faute et pour faire mourir mon fils. » (1 Rois 17:17, 18) Que veulent dire ces paroles ? Est-ce que la veuve pensait à un péché qu’elle avait commis dans le passé et qui dérangeait sa conscience ? Est-ce qu’elle s’est dit que la mort de son fils était une punition de Dieu et qu’Elie était envoyé par Dieu pour causer la mort de son fils ? La Bible ne nous donne pas la réponse. Mais nous savons une chose : la veuve n’a pas accusé Dieu de faire quelque chose de mal. Elie a sûrement été gêné, et pour 2 raisons : parce que le fils de la veuve est mort, mais aussi parce que la veuve a pensé que c’était lui qui avait fait mourir son fils. Alors, Elie a amené le corps de l’enfant dans la chambre en haut de la maison et il a appelé Jéhovah : « Ô Jéhovah mon Dieu, est-ce aussi sur cette veuve chez qui je réside comme étranger que tu dois faire venir du mal en faisant mourir son fils ? » Après ça, il s’est allongé 3 fois sur l’enfant et il a dit à Jéhovah : « Ô Jéhovah mon Dieu, s’il te plaît, fais que l’âme de cet enfant revienne en lui. » (1 Rois 17:20, 21) - ws2014 15/2 p27 « VOIS, TON FILS EST VIVANT » - Jéhovah a écouté la prière d’Elie. La veuve avait montré sa confiance et elle s’était occupée d’Elie. Il semble que Dieu a permis que le garçon meure parce qu’il savait qu’il allait le ressusciter et que cette histoire donnerait de l’espoir à des millions de personnes plus tard. C’est la première résurrection racontée dans la Bible. Jéhovah a écouté la prière d’Elie et il a redonné la vie au garçon. Pense à la joie qu’a dû ressentir la veuve quand Elie a dit : « Vois, ton fils est vivant. » La veuve a dit à Elie : « Maintenant, oui, je sais vraiment que tu es un homme de Dieu et que la parole de Jéhovah dans ta bouche est véridique (vraie). » (1 Rois 17:22-24). La veuve avait confiance en Jéhovah, le Dieu d’Elie. C’est grâce à cela qu’elle et son fils ont survécu. Le chapitre 17 de 1 Rois ne raconte rien d’autre sur cette veuve. Pourtant, Jésus a dit du bien d’elle. Cela veut dire qu’elle a sûrement adoré Jéhovah fidèlement ensuite. (Luc 4:25, 26) Son histoire nous apprend que Dieu bénit ceux qui font du bien à ses adorateurs Elle prouve que Dieu s’occupe de ceux qui lui sont fidèles, même quand ils vivent des épreuves très difficiles. Cette histoire nous montre aussi que Jéhovah a envie de ressusciter les morts et qu’il est capable de le faire. Voilà certainement d’excellentes raisons de nous souvenir de la veuve de Tsarphath. - ws2014 15/2 p27 Un homme de prière - « Quant à Elie, il monta au sommet du Carmel, puis il s’accroupit par terre et mit son visage entre ses genoux », lit-on dans le récit. Pendant qu’Achab est parti se remplir l’estomac, Elie a la possibilité de prier son Père céleste. As-tu remarqué sa position ? Il est accroupi, la tête si courbée que son visage touche presque ses genoux. Que fait-il dans cette position humble ? Jacques 5:18 nous apprend qu’il a prié pour que la sécheresse prenne fin. Il a sûrement prononcé cette requête au sommet du Carmel. Auparavant, Jéhovah a affirmé : « Je suis résolu à donner de la pluie sur la surface du sol » (1 Rois 18:1). Elie prie par conséquent pour que la volonté de son Dieu s’accomplisse. L’exemple d’Elie nous en apprend beaucoup sur la prière. L’accomplissement de la volonté de Jéhovah était au centre de ses pensées. Lorsque nous prions, rappelons-nous : « Quoi que ce soit que nous demandions selon sa volonté [celle de Dieu], il nous entend » (1 Jean 5:14). Il est donc clair qu’il nous faut savoir quelle est la volonté de Dieu pour que nos prières soient écoutées. Voilà qui nous donne une bonne raison d’étudier régulièrement la Bible. De plus, Elie voulait certainement que la sécheresse s’arrête en raison des souffrances qu’elle causait à son peuple. Il débordait probablement de reconnaissance après avoir vu le miracle que Jéhovah venait d’opérer. Nos prières devraient également refléter notre profonde gratitude et le souci que nous avons du bien-être d’autrui – ia chap11 p92 Le courage que Dieu nous donne nous aide à endurer la persécution, comme l’a montré Obadia, l’intendant de la maisonnée du roi Achab, aux jours du prophète Élie. Quand la reine Jézabel a ordonné que les prophètes de Dieu soient tués, Obadia en a caché 100, “ cinquante à la fois dans une grotte ”. (1 Rois 18:13 ; 19:18.) Aideriez-vous courageusement des compagnons chrétiens que l’on persécute, comme Obadia a aidé ces prophètes de Jéhovah ? – TG2008 15/2 §15 Il est impossible de concilier la table de Jéhovah et celle que dressent ses ennemis démoniaques! Certes, quelques-uns s’y sont risqués. Souvenons-nous des Israélites qui vivaient aux jours du prophète Élie. Ils prétendaient adorer Jéhovah, mais ils pensaient que d’autres dieux, tels que Baal, pouvaient assurer leur prospérité. Élie s’est adressé au peuple en ces termes: “Jusqu’à quand claudiquerez-vous sur deux opinions différentes? Si Jéhovah est le vrai Dieu, allez à sa suite, mais si c’est Baal, allez à sa suite.” Manifestement, les Israélites boitaient, ‘dansant d’un pied sur l’autre’. (1 Rois 18:21) Élie a mis les prêtres de Baal au défi de prouver la divinité de leur dieu. Le Dieu qui serait capable de faire descendre du ciel le feu sur un sacrifice se révélerait être le vrai Dieu. Malgré des efforts acharnés, les prêtres de Baal n’y sont pas parvenus. Puis Élie a simplement prononcé cette prière: “Réponds-moi, ô Jéhovah, réponds-moi, pour que ce peuple sache que toi, Jéhovah, tu es le vrai Dieu.” Aussitôt, le feu de Jéhovah est descendu du ciel et a consumé le taureau du sacrifice, pourtant trempé d’eau. Remué par cette démonstration magistrale de la divinité de Jéhovah, le peuple a obéi à Élie et a exécuté les 450 prophètes de Baal (1 Rois 18:24-40). De même aujourd’hui, il nous faut, si nous ne l’avons déjà fait, saluer en Jéhovah le vrai Dieu et décider résolument de nous nourrir exclusivement à sa table. La nourriture placée sur la table des démons est empoisonnée. Considérons par exemple la nourriture dispensée par la classe de l’esclave méchant et par les apostats. Elle n’est ni nourrissante ni édifiante; elle n’est pas saine. Elle ne saurait l’être, car les apostats ont cessé de se nourrir à la table de Jéhovah. En conséquence, ce qu’ils avaient acquis de la nouvelle personnalité a disparu. Ils sont animés non par l’esprit saint, mais par une terrible amertume. Ils sont hantés par cette unique préoccupation: battre leurs anciens compagnons d’esclavage, comme l’avait annoncé Jésus.- TG1994 1/7 p8 Si nous sommes préoccupés par un problème qui risque de jeter l’opprobre sur le nom de Jéhovah, la prière d’Élie devant les adorateurs de Baal au mont Carmel mérite notre attention (1 Rois 18:36, 37 « Vers l’heure où l’on présente l’offrande de céréales du soir, le prophète Élie s’approcha de l’autel et dit : « Ô Jéhovah, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, que l’on sache aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur et que j’ai fait toutes ces choses parce que tu me l’as demandé. 37 Réponds-moi, ô Jéhovah ! Réponds-moi, pour que ce peuple sache que toi, Jéhovah, tu es le vrai Dieu et que tu souhaites qu’il se tourne de nouveau vers toi. » En lisant de telles prières et en les méditant, nous renforcerons notre foi et nous verrons mieux comment parler à Jéhovah des soucis qui nous pèsent. Incontestablement, il n’est pas d’honneur plus grand, pas d’objectif plus élevé, que de ‘ s’approcher de Dieu ’ Faisons-le en étendant notre connaissance de Dieu, en cherchant à lui montrer notre amour encore et encore, et en devenant intimes avec lui dans nos prières – TG2002 15/2 §214 1 Rois 18:21 — Pourquoi les gens du peuple ont-ils gardé le silence quand Élie leur a demandé de suivre soit Jéhovah soit Baal ? Peut-être reconnaissaient-ils qu’ils n’avaient pas voué à Jéhovah l’attachement exclusif qu’il exigeait d’eux et se sentaient-ils fautifs. Mais il se peut aussi qu’ils aient eu une conscience endurcie au point de ne voir aucun mal à rendre un culte à Baal tout en se déclarant adorateurs de Jéhovah. Il a fallu que Jéhovah fasse la démonstration de sa puissance pour qu’ils s’exclament : “ Jéhovah est le vrai Dieu ! Jéhovah est le vrai Dieu ! ” — 1 Rois 18:39. – TG2005 1/7 p30 Il ne conviendrait pas que nous imitions les prières répétitives des “ gens des nations ”. Ceux-ci répètent “ toujours ” des expressions apprises par cœur et contenant beaucoup de mots inutiles. Les adorateurs de Baal n’ont rien retiré à invoquer le nom de ce faux dieu “ depuis le matin jusqu’à midi, en disant : ‘ Ô Baal, réponds-nous ! ’ ” (1 Rois 18:26 «Ils prirent donc le jeune taureau qu’ils avaient choisi, ils le préparèrent et ils prièrent Baal depuis le matin jusqu’à midi, en disant : « Ô Baal, réponds-nous ! » Mais aucune voix ne se fit entendre. Personne ne leur répondit. Et ils continuaient de boiter d’un pied sur l’autre autour de l’autel qu’ils avaient construit ». Aujourd’hui, des millions de gens rabâchent de longues prières, pensant à tort qu’ils “ seront entendus ”. Mais Jésus nous aide à comprendre que le fait de ‘ parler beaucoup ’ dans de telles prières n’a aucune valeur aux yeux de Jéhovah. Jésus précise ensuite sa pensée - TG2009 15/2 §9 Élie a mis au défi les prophètes de Baal de prier leur dieu, après quoi lui prierait le sien. Élie a dit que le vrai Dieu répondrait, tandis que le faux se tairait. Ayant accepté le défi, les prophètes de Baal ont prié longuement et intensément, et même à grands cris — mais en vain ! Le récit déclare : “ Il n’y eut [...] personne qui répondît, ni aucun signe d’attention. ” (1 Rois 18:29). Et du côté d’Elie, que s’est-il passé ? Elie a prié, et son Dieu lui a répondu aussitôt, envoyant du ciel du feu pour consumer une offrande que le prophète avait présentée. Où résidait la différence ? Un élément essentiel se trouve dans la prière d’Elie elle-même, rapportée en 1 Rois 18:36, 37. Cette prière est très courte — une trentaine de mots seulement dans l’hébreu original. Mais dans ces quelques lignes, Elie s’adresse trois fois à Dieu par son nom personnel, Jéhovah. Baal, qui signifie “ propriétaire ” ou “ maître ”, était le dieu des Cananéens ; il en existait de nombreuses versions locales. Jéhovah, en revanche, est un nom unique qui ne désigne qu’un Personnage dans tout l’univers. La prière d’Elie et celles des prophètes de Baal avaient-elles la même valeur ? Le culte de Baal, avec la prostitution sacrée et même des sacrifices humains, était dégradant. Le culte de Jéhovah, par contre, ennoblissait son peuple, Israël, l’affranchissant de telles pratiques dégradantes. Songez un instant : Si vous vouliez envoyer une lettre à un ami que vous tenez en haute estime, l’adresseriez-vous à quelqu’un qui porte un autre nom et dont la réputation exécrable est en contradiction avec toutes les valeurs que votre ami défend ? Certainement pas ! Par conséquent, si vous voulez que Dieu reçoive vos prières, rappelez-vous cette exhortation biblique : “ Tout homme qui invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé. ” (Actes 2:21). – TG2010 1/10 p4 Confiant et vigilant - Elie est sûr que Jéhovah va mettre un terme à la sécheresse, mais il ne sait pas quand. Que va-t-il faire en attendant ? « Il dit [...] à son serviteur : “Monte, s’il te plaît. Regarde en direction de la mer.” Celui-ci monta donc, regarda et dit : “Il n’y a rien.” Par sept fois, Elie dit : “Retourne” » (1 Rois 18:43). Le prophète manifeste au moins deux qualités : la confiance et la vigilance. Confiant dans la promesse de Jéhovah, Elie guette les signes annonçant la pluie. Il envoie son serviteur examiner l’horizon depuis une hauteur. Mais le serviteur revient avec une nouvelle peu réjouissante : « Il n’y a rien. » L’horizon est dégagé, et le ciel à l’évidence sans nuage. Pourtant, souviens-toi, Elie vient juste de déclarer au roi Achab : « Il y a le bruit du tumulte d’une pluie torrentielle. » Comment le prophète a-t-il pu dire une chose pareille alors qu’aucun nuage n’est en vue ? Elie est le prophète et le représentant de Jéhovah. Il est convaincu que son Dieu tiendra parole. Il est tellement confiant qu’il entend pour ainsi dire déjà la pluie torrentielle. As-tu noté la vigilance d’Elie ? Il dit à son serviteur : « Retourne », non pas une ou deux fois, mais sept fois ! On peut imaginer que ce serviteur se fatigue de ces allées et venues. Mais Elie, qui désire intensément un signe, ne renonce pas. Finalement, la septième fois, le serviteur revient en disant : « Regarde, il y a un petit nuage comme la paume d’un homme, qui monte de la mer. » Te représentes-tu ce serviteur tendant le bras et évaluant avec la paume de la main la taille du petit nuage qui se dessine à l’horizon, au-dessus de la Méditerranée ? Il n’est probablement pas très impressionné. Cependant, pour Elie, ce nuage est d’une importance capitale. Il se met donc à donner des instructions pressantes à son serviteur : « Monte dire à Achab : “Attelle et descends, pour que la pluie torrentielle ne te retienne pas !” » (1 Rois 18:44). Elie nous a laissé un bel exemple. Nous vivons aussi une époque où Dieu va bientôt accomplir sa volonté. Elie attendait la fin de la sécheresse ; nous attendons la fin d’un monde corrompu. Nous devons rester vigilants jusqu’à l’intervention de Jéhovah, comme Elie l’a été. Jésus, le Fils de Dieu, a averti ses disciples : « Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient » (Mat. 24:42). Voulait-il dire que ses disciples seraient dans l’ignorance la plus complète concernant le moment où la fin viendrait ? Non, car il a longuement parlé de ce qui caractériserait le monde durant les jours précédant la fin. Nous pouvons tous voir se réaliser le signe détaillé de « l’achèvement du système de choses » Chaque facette de ce signe nous fournit des preuves convaincantes. Ces preuves suffisent-elles à nous persuader d’agir pendant qu’il en est temps ? Un seul petit nuage a suffi à convaincre Elie que Jéhovah était sur le point d’intervenir. – ia chap11 p92 Soulagement et bénédictions - Le récit poursuit : « Il arriva, dans l’intervalle, que les cieux s’assombrirent de nuages et de vent, et il y eut une grande pluie torrentielle. Et Achab était monté sur son char et se rendait à Yizréel » (1 Rois 18:45). Tout va très vite. Tandis que le serviteur d’Élie transmet le message du prophète à Achab, le ciel s’obscurcit. Un grand vent se lève. Après trois ans et demi de sécheresse, il pleut enfin sur le sol d’Israël. La terre absorbe l’eau. Lorsque la pluie devient torrentielle, les eaux du Qishôn montent, faisant sûrement disparaître le sang des prophètes de Baal qui ont été exécutés. Les Israélites rebelles vont avoir l’occasion de purifier le pays sali par le culte de Baal. Elie espère certainement qu’ils la saisiront ! De plus, il se demande peut-être comment Achab va réagir à tout ce qui se passe. Se repentira-t-il et se détournera-t-il du culte de Baal ? Les évènements du jour lui ont donné de puissantes raisons de le faire. Nous ne savons pas ce qu’Achab a bien pu penser. Le récit nous indique simplement que le roi est monté sur son char et qu’il s’est rendu à Yizréel. A-t-il compris la leçon ? Est-il décidé à changer ? La suite laisse entendre que non. Toujours est-il que, pour Achab comme pour Elie, la journée n’est pas encore terminée. Le prophète de Jéhovah prend la même route qu’Achab. Il a une longue distance à parcourir sous un ciel sombre et pluvieux. Mais quelque chose d’extraordinaire se produit. « La main de Jéhovah fut sur Elie, de sorte qu’il se ceignit les hanches et courut en avant d’Achab jusqu’à Yizréel » (1 Rois 18:46). Manifestement, « la main de Jéhovah » agit sur le prophète de manière surnaturelle. Yizréel se trouve à une trentaine de kilomètres, et Elie n’est plus tout jeune. Imagines-tu le prophète relever ses longs vêtements, les attacher sur ses hanches pour que ses jambes aient une plus grande liberté de mouvement, puis courir sur cette route trempée ? Il court si vite qu’il rattrape le char royal... et le dépasse ! Quelle bénédiction pour Elie ! Ressentir une telle force, une telle vitalité et avoir une telle résistance — peut-être plus grandes encore que dans sa jeunesse — doit profondément le réjouir. Cet exploit nous fait penser aux prophéties qui garantissent à ceux qui sont fidèles une santé et une vigueur parfaites dans le Paradis terrestre à venir. Alors qu’Elie court, il est certain d’avoir l’approbation de son Père, le seul vrai Dieu. Jéhovah ne demande qu’à nous accorder ses bénédictions. Alors cherchons à les obtenir. Cela en vaut vraiment la peine. À l’exemple d’Elie, soyons vigilants. Examinons soigneusement les signes qui attestent que Jéhovah est sur le point d’agir en ces temps difficiles et décisifs. Comme Elie, nous avons toutes les raisons de placer notre entière confiance dans les promesses de Jéhovah, « le Dieu de vérité » (Ps. 31:5). – ia chap11 p92 Il a été consolé par son Dieu - Élie court sous la pluie alors qu’il fait de plus en plus sombre. Il lui reste du chemin à faire avant d’arriver à Yizréel, et il n’est plus tout jeune. Pourtant, il court, infatigable, parce que « la main de Jéhovah » est sur lui. Son corps est rempli d’une énergie qu’il n’a sûrement jamais ressentie jusque-là : il vient de doubler les chevaux qui tirent le char du roi Achab ! (1 Rois 18:46). La route s’ouvre maintenant devant Élie. Le vois-tu qui court et cligne des yeux pour chasser les gouttes, tout en repensant à la journée la plus mouvementée de sa vie ? La victoire de son Dieu et du vrai culte a vraiment été éclatante. Loin derrière, perdu dans les ténèbres de la tempête, s’élève le Carmel. Sur cette montagne, Jéhovah a porté un coup puissant et miraculeux au culte de Baal : Elie a révélé que les 450 prophètes de ce dieu étaient des imposteurs et les a exécutés en toute justice. Puis il a prié pour que Jéhovah mette fin à la sécheresse qui affligeait le pays depuis trois ans et demi. Et il s’est mis à pleuvoir ! (1 Rois 18:18-45). Tandis qu’Elie parcourt sous des trombes d’eau les 30 kilomètres qui le séparent de Yizréel, il a peut-être de grands espoirs. Achab va devoir changer, et la situation va enfin s’améliorer ! Après ce qu’il vient de voir, il décidera certainement d’abandonner le culte de Baal, de maîtriser la reine Jézabel et d’arrêter la persécution des serviteurs de Jéhovah. Quand les choses se déroulent comme nous le souhaitons, il est tout naturel que cela nous donne espoir. Nous pensons peut-être que notre sort va continuer de s’améliorer, voire que nos pires difficultés sont enfin de l’histoire ancienne. Il ne serait pas étonnant qu’Elie ait ce genre de raisonnement, car c’« était un homme avec des sentiments semblables aux nôtres » (Jacq. 5:17). - ia chap11 p92 Moins d’un siècle après Salomon, Elie, prophète de Dieu, montra qu’il savait d’où il devait s’attendre à voir venir la pluie. De son vivant, le pays connut une grave sécheresse pendant plus de trois ans. Jéhovah Dieu fit subir ce fléau aux Israélites parce qu’ils l’avaient rejeté au profit de Baal, dieu cananéen de la pluie. Mais Elie les aida à se repentir, et il était désormais disposé à prier pour qu’il pleuve. S’interrompant dans sa prière, il demanda à son serviteur de regarder “ en direction de la mer ”. Informé qu’‘ un petit nuage comme la paume d’un homme montait de la mer ’, le prophète comprit que sa requête avait été entendue. Bientôt, “ les cieux s’assombrirent de nuages et de vent, et il y eut une grande pluie torrentielle ”. (1 Rois 18:43-45.) Elie révéla ainsi qu’il avait une certaine notion du cycle de l’eau. Il n’ignorait pas que les nuages se formaient à la verticale de la mer et que les vents les poussaient vers l’est, au-dessus de la Terre promise. Aujourd’hui encore, c’est de cette façon que cette région est arrosée par les pluies. – TG2009 1/1 p15
  4. Perles spirituelles - Semaine du 26 Septembre 2022 - 1 Rois 15-16.docx Perles spirituelles - Semaine du 26 Septembre 2022 - 1 Rois 15-16.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Rois 15-16 1 Rois 16:34 : Comment ce verset renforce-t-il notre foi en la parole prophétique de Jéhovah ? (w98 15/9 21-22). « Pendant le règne d’Achab, Hiel le Béthélite reconstruisit Jéricho. Il posa les fondations de la ville au prix de la vie d’Abiram, son fils aîné, et il posa les portes de la ville au prix de la vie de Segoub, son plus jeune fils. Ainsi s’accomplit ce que Jéhovah avait annoncé par l’intermédiaire de Josué fils de Noun. » En Josué 6:26, on lit : “ Josué fit prononcer un serment à cette même époque, en disant : ‘ Maudit soit devant Jéhovah l’homme qui se lèvera et rebâtira réellement cette ville, oui Jéricho. Qu’il en pose les fondations au prix de son premier-né, et qu’il en érige les portes au prix de son plus jeune fils. ’ ” Ces paroles se sont réalisées environ 500 ans plus tard, comme le confirme 1 Rois 16:34 : “ En ses jours [du roi Achab], Hiel le Béthélite bâtit Jéricho. Au prix d’Abiram son premier-né, il en posa les fondations, et au prix de Segoub son plus jeune fils, il en érigea les portes, selon la parole de Jéhovah, celle qu’il avait prononcée par le moyen de Josué le fils de Noun. ” Seul un Dieu bien réel a pu inspirer de telles prophéties et veiller à ce qu’elles se réalisent. - w98 15/9 21-22 Josué 6:26. Que voulait dire Josué ? Ses paroles n’indiquaient évidemment pas que le site de Jéricho, “la ville des palmiers”, ne serait plus peuplé, puisqu’il l’attribua lui-même aux Benjamites et qu’il en est fait mention plus tard comme d’un lieu habité. L’accent est mis sur le fait qu’il s’agit d’une “ville” entourée de murs. Les mots prononcés par Josué montrent qu’il parlait de l’éventualité où la ville serait rebâtie. Cela impliquait la construction d’une muraille. La ‘pose des fondements’ se rapporte aux fondations d’un mur d’enceinte. Les fondations des portes ne s’applique pas aux portes des habitations, mais aux portes de la ville, lesquelles ne pouvaient être dressées s’il n’y avait pas de muraille. L’homme qui ferait cela au mépris du serment prononcé par Josué le paierait du prix de son fils aîné et de son plus jeune fils. On peut ici comprendre ‘tous ses fils’ de sorte que cet homme n’aurait plus personne qui porte son nom en Israël. Il s’agissait bien là d’un avertissement puissant, mais qui n’en fut pas moins ignoré quand Israël fut tombé dans une idolâtrie grossière. Durant le règne d’Achab sur le royaume d’Israël, le royaume du nord ou des dix tribus, le culte de Baal avait été introduit. L’acte commis par Hiel, le Béthélite, nous donne une idée du degré de décadence où était parvenu Israël. Le récit nous dit : “En ses jours [Achab], Hiel, le Béthélite, bâtit Jéricho. Il en posa les fondements au prix d’Abiram, son premier-né, et il en érigea les portes au prix de Ségub, son plus jeune fils, selon la parole de Jéhovah, celle qu’il avait prononcée par l’entremise de Josué, fils de Nun.” — I Rois 16:34. Il n’est pas précisé si les jeunes gens moururent dans des accidents en rapport avec la construction des fortifications ou d’une autre manière. Quoi qu’il en soit, la déclaration de Josué s’était révélée prophétique. Aucune créature humaine, par son propre pouvoir ou la divination, n’aurait pu prédire une telle chose. L’accomplissement de toutes les autres déclarations de Dieu contenues dans la Bible est tout aussi certain. Aussi devrions-nous nous garder soigneusement de tout ce que Dieu déclare dangereux. Un examen attentif de la Bible nous permettra de distinguer ce qu’il considère comme bon de ce qui est détestable à ses yeux. Nos sentiments devraient rejoindre les siens à propos de ce qu’il condamne ; nous devrions éduquer nos cœurs et nos consciences de manière à n’éprouver aucun penchant pour tout ce qui fait l’objet d’une mise en garde de sa part, et nous en tenir éloignés afin d’assurer notre sécurité. Au cas où nous serions impliqués ou compromis dans des choses désapprouvées par Dieu, nous ne devrions pas temporiser mais prendre des mesures immédiates pour nous en affranchir. Jésus Christ était profondément conscient de tout ce qui pouvait plaire ou déplaire à son Père. Le douloureux malheur qui frappa Hiel le Béthélite constitue l’un des nombreux exemples bibliques qui mettent en évidence le danger qu’il y a à ne pas tenir compte des avertissements de Dieu. TG1977 p550 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Mieux nous connaîtrons les qualités de Jéhovah, mieux nous arriverons à l’imiter. David a appris à bien connaître son Père céleste, ce qui lui a permis de l’imiter dans ses relations avec les autres. Comme il avait une relation très étroite avec Jéhovah, il est devenu l’un des rois d’Israël les plus aimés. Et c’est à lui que Jéhovah comparait les rois qui lui ont succédé (1 Rois 15:11). Quelle est la leçon ? Nous devons être des « imitateurs de Dieu ». Quand nous nous efforçons d’améliorer notre personnalité pour mieux l’imiter, nous montrons que nous sommes ses enfants (Éph. 4:24). Nous ne cesserons jamais de découvrir de nouvelles choses sur Jéhovah. Mais le plus important n’est pas d’en savoir beaucoup à son sujet ; ce qui importe avant tout, c’est la façon dont nous utilisons cette connaissance. Si nous appliquons ce que nous apprenons et essayons d’imiter notre Père aimant, il continuera de s’approcher de nous. Sa Parole nous donne la garantie qu’il n’abandonnera jamais ceux qui le recherchent – TG2019/12 p20 § 20 LE CŒUR D’ASA « FUT COMPLET À L’ÉGARD DE JÉHOVAH » - Asa est le troisième roi qui a régné sur Juda après la sécession des dix tribus d’Israël. Il a débarrassé son royaume de l’idolâtrie et chassé les prostitués sacrés. Il a même enlevé à sa grand-mère Maaka la dignité de « grande dame, parce qu’elle avait fait une idole horrible » (1 Rois 15:11-13). De plus, Asa a appelé le peuple à « rechercher Jéhovah » et à « pratiquer la loi et le commandement ». Il a réellement favorisé le vrai culte. Jéhovah a béni Juda en lui accordant la paix pendant les dix premières années du règne d’Asa. Puis Zérah l’Éthiopien est venu contre Juda avec un million d’hommes et 300 chars. Comment Asa a-t-il réagi face à cette crise ? Il a exprimé une confiance absolue en Jéhovah 2 Chroniques 14:11. En réponse à sa prière sincère, Dieu lui a accordé une victoire totale : Asa a anéanti l’armée éthiopienne. Même quand des rois lui étaient infidèles, Jéhovah leur a parfois accordé la victoire sur l’ennemi à cause de son nom. Mais cette fois, il a agi parce qu’Asa s’est appuyé sur lui. C’est vrai que, plus tard, Asa a parfois manqué de sagesse. Par exemple, il a recherché l’aide du roi de Syrie plutôt que de Jéhovah (1 Rois 15:16-22). Néanmoins, Dieu a estimé que, dans l’ensemble, le cœur d’Asa « fut complet à l’égard de Jéhovah durant tous ses jours ». Comment pouvons-nous imiter le bien qu’il a fait ? (1 Rois 15:14). Chacun de nous peut examiner son cœur pour voir s’il est entièrement attaché à Dieu. Demande-toi : « Suis-je déterminé à plaire à Jéhovah, à défendre le vrai culte et à protéger son peuple de toute influence corruptrice ? » Songe au courage qu’il a fallu à Asa pour affronter Maaka, qui était « grande dame », c’est-à-dire reine mère ! Tu ne connais sans doute personne qui agisse comme elle, mais il y a peut-être des situations où tu peux imiter le zèle d’Asa. Par exemple, que ferais-tu si un membre de ta famille ou un ami proche commettait un péché, ne se repentait pas et devait être excommunié ? Agirais-tu résolument en cessant de le fréquenter ? Qu’est-ce que ton cœur t’inciterait à faire ? Comme Asa, tu peux montrer que tu as un cœur complet en t’appuyant entièrement sur Dieu face à toute opposition, même à une opposition apparemment insurmontable. Peut-être qu’à l’école on se moque de toi parce que tu es Témoin de Jéhovah. Ou bien des collègues te raillent parce que tu poses des jours de congés pour des activités spirituelles ou que tu ne fais pas souvent d’heures supplémentaires. Dans de telles situations, prie Dieu, comme Asa. Appuie-toi courageusement sur lui et continue à faire ce que tu sais être bien et sage. N’oublie pas que Dieu a fortifié et aidé Asa : il te fortifiera aussi. TG2017.03 19 Asa n’a pas seulement fait disparaître le faux culte. Il a aussi encouragé le peuple à revenir à Jéhovah et à pratiquer de nouveau le vrai culte. Jéhovah a béni Asa et le peuple en leur accordant un temps de paix. Sous le règne d’Asa, « le pays vécut dans le calme pendant dix ans » (2 Chron. 14:1, 4, 6). Asa a dit au peuple que c’était Jéhovah qui lui avait « procuré le repos de tous les côtés ». Il n’a toutefois pas estimé que ce temps de paix était l’occasion de profiter tranquillement de la vie. Au contraire, il s’est mis à construire des villes, des murailles, des tours, et des portes à l’entrée des villes. Il a expliqué au peuple : « Le pays est encore en notre possession. » Il voulait dire par là que le peuple pouvait se déplacer en toute liberté dans le pays et entreprendre des constructions sans en être empêché par des ennemis. Il l’encourageait donc à utiliser sagement ce temps de paix. Asa a aussi utilisé cette période de calme pour renforcer son armée. Cela signifiait-il qu’il n’avait pas confiance en Jéhovah ? Non, au contraire. Il savait que, s’il voulait être un bon roi, il devait préparer le peuple aux conflits qui pourraient éclater plus tard. Il se doutait que ce temps de paix ne durerait pas indéfiniment. Et il avait raison. Actuellement, dans beaucoup de pays, nous pouvons prêcher librement. Vis-tu dans un pays qui accorde à ses citoyens la liberté de culte ? Dans ce cas, demande-toi : « Comment est-ce que j’utilise cette liberté ? » Rappelle-toi que nous vivons une époque passionnante : les derniers jours ! L’organisation de Jéhovah a lancé la plus grande campagne de prédication et d’enseignement qui ait jamais existé. – TG2020/8 p14-19 §3,9 Maladie et mort. Les trois dernières années de la vie d’Asa furent douloureuses, car il souffrit des pieds (peut-être de la goutte). Manquant de sagesse, il rechercha la guérison physique plutôt que spirituelle. À sa mort, on l’enterra avec les honneurs dans une tombe qu’il s’était fait préparer dans la Cité de David. — 1R 15:23, 24 ; 2Ch 16:12-14. Bien qu’Asa ait parfois manqué de sagesse et de perspicacité spirituelle, ses qualités et le fait qu’il se tint éloigné de l’apostasie l’emportèrent certainement sur ses fautes, et il figure au nombre des rois fidèles de la lignée de Juda - it-1 p195 Achab était le septième roi d’Israël. Il s’est marié avec Jézabel, la fille du roi de Sidon. Ce mariage a donc sans doute favorisé la prospérité matérielle de la nation d’Israël, mais il a également contribué à l’éloigner encore plus de Jéhovah. Jézabel pratiquait le culte de Baal, et elle incitait Achab à le répandre dans le pays. C’était une religion abominable : on se livrait à la prostitution dans les lieux de culte et on offrait même des enfants en sacrifice. Durant le règne de Jézabel, aucun prophète de Jéhovah n’était en sécurité. En effet, elle en avait fait exécuter beaucoup. Quant à Achab, il « agit plus mal aux yeux de Jéhovah que tous ses prédécesseurs » (1 Rois 16:30). Jéhovah était bien au courant des mauvaises actions d’Achab et de Jézabel. Pourtant, avec miséricorde, il a envoyé le prophète Élie les avertir, eux ainsi que le peuple, qu’ils devaient abandonner leurs pratiques avant qu’il soit trop tard. Mais Achab et Jézabel n’ont pas voulu l’écouter. La patience de Jéhovah a finalement atteint ses limites. Il a envoyé Élie annoncer à Achab la punition qui l’attendait, lui et sa femme. Toute leur famille allait être mise à mort. Achab n’a pas été insensible à ce message. Aussi surprenant que cela paraisse, cet homme arrogant « s’est humilié » Même si, sur le coup, Achab s’est humilié, la façon dont il s’est comporté par la suite indique qu’il n’était pas sincèrement repentant. En effet, il n’a pas cherché à faire disparaître le culte de Baal de son royaume. Il n’a rien fait non plus pour favoriser le culte de Jéhovah. Par ailleurs, son manque de repentir s’est manifesté d’autres façons encore Que nous apprend l’exemple d’Achab ? Au départ, quand Élie lui a annoncé les malheurs qui allaient frapper sa famille, Achab s’est humilié. C’était un bon début. Mais le comportement qu’il a eu par la suite a démontré qu’il n’était pas vraiment repentant. Se repentir, ce n’est donc pas simplement dire qu’on regrette ce qu’on a fait. Intéressons-nous à l’exemple d’un autre roi pour comprendre ce qu’implique un repentir sincère – TG2021/10 Asa a dû avoir très peur face à une armée d’un million de soldats, et c’est normal. Pourtant, il a géré la situation avec sagesse. Plus tard, malheureusement, quand une situation moins difficile s’est présentée, il n’a pas recherché l’aide de Jéhovah. Lorsqu’il a été attaqué par le roi Baasa d’Israël, il fait appel au roi de Syrie. Cette décision a été catastrophique ! En effet, à partir de ce jour-là, il y a eu des guerres contre Asa jusqu’à la fin de son règne. Jéhovah a envoyé son prophète Hanani lui expliquer pourquoi : « C’est parce que tu as fait confiance au roi de Syrie au lieu de faire confiance à Jéhovah ton Dieu » (1 Rois 15:32). La leçon ? Jeunes frères, restez humbles et continuez de faire confiance à Jéhovah. En vous faisant baptiser, vous avez manifesté une grande foi et une grande confiance en lui. Et Jéhovah a été heureux de vous accorder l’honneur de devenir des membres de sa famille. Mais maintenant, vous devez continuer à lui faire confiance. Quand on doit prendre une décision qui peut changer notre vie, on a souvent le bon réflexe de demander conseil à Jéhovah. Mais qu’en est-il dans d’autres situations ? Il est très important que vous fassiez confiance à Jéhovah quelles que soient les décisions que vous prenez, qu’elles concernent les divertissements, le travail ou vos objectifs. Ne comptez pas sur votre sagesse. Recherchez plutôt les principes bibliques qui s’appliquent à votre situation. Puis agissez en accord avec ces principes. Alors, vous réjouirez Jéhovah et vous gagnerez le respect des membres de votre assemblée – TG2021/3 §13,14 Tant que les Israélites s’appuyaient sur Jéhovah, il les protégeait de leurs ennemis. Mais bien des fois le peuple et ses rois ont cédé à la corruption morale des nations voisines. Ç’a été le cas du roi Achab, un homme qui manquait de volonté et de courage. Achab régnait sur le royaume des dix tribus d’Israël ; il était contemporain du roi Josaphat, qui dirigeait le royaume de Juda. Achab avait épousé Jézabel, une fille du roi de Sidon, roi qui avait sous son autorité la ville prospère de Tyr. Jézabel a encouragé avec fanatisme le culte de Baal en Israël ; et sous son influence, son mari a contaminé le culte pur plus que tous les rois d’Israël qui l’avaient précédé (1 Rois 16:30-33). Jéhovah a averti son peuple de ce qu’il risquait s’il lui était infidèle. Sa patience a maintenant atteint ses limites. Quelles leçons pouvons-nous tirer des relations entre Israël et ces nations ? Dès que les Israélites relâchaient leur vigilance, ils finissaient par adopter les pratiques païennes de ces peuples qui étaient pour ainsi dire leurs « cousins » ; c’est ainsi que se sont introduits en Israël le culte du Baal de Péor, adoré par les Moabites, et celui de Molek, un dieu ammonite. Il pourrait nous arriver la même chose. Sous la pression de proches qui ne partagent pas nos croyances, nous pourrions relâcher notre vigilance. Certains, par exemple, ne comprennent pas pourquoi nous ne fêtons pas Pâques, ou n’offrons pas de cadeaux à Noël, ou encore ne participons pas à des coutumes populaires dont les origines remontent à des croyances contraires à la Bible. Avec les meilleures intentions du monde, ils voudront peut-être nous convaincre de mettre de côté nos convictions, ne serait-ce qu’un instant. Résistons fermement à de telles incitations ! Tout comme un seul pas suffit pour glisser d’une falaise, une seule compromission peut mener au désastre. L’histoire d’Israël l’a prouvé. – rr chap7 p71
  5. Perles spirituelles - Semaine du 19 Septembre 2022 - 1 Rois 13-14.docx Perles spirituelles - Semaine du 19 Septembre 2022 - 1 Rois 13-14.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Rois 13-14 1 Rois 14:13 : Que nous enseigne ce verset sur Jéhovah ? (w10 1/7 29 § 5). « Tout Israël sera en deuil de lui et l’enterrera ; c’est le seul membre de la famille de Jéroboam qui sera mis dans une tombe. En effet, dans la famille de Jéroboam, c’est le seul en qui Jéhovah le Dieu d’Israël a trouvé quelque chose de bon. » La leçon la plus importante et la plus belle que nous tirons de Un Rois 14:13 concerne Jéhovah et ce qu’il cherche en nous. Rappelez-vous que quelque chose de bon a été “ trouvé en ” Abiya. Il semble que Jéhovah ait sondé son cœur jusqu’à ce qu’il y trouve une trace de “ bon ”. Comparé à sa famille, Abiya était, pour reprendre les termes d’un bibliste, une perle perdue “ dans un tas de cailloux ”. Jéhovah a accordé de la valeur à ce “ quelque chose de bon ” et a récompensé Abiya en lui témoignant, à lui et non au reste de sa famille corrompue, une certaine miséricorde. - w10 1/7 29 § 5 Quand il nous sonde, Jéhovah fait la part du bon. Il regarde au-delà de nos imperfections et voit nos possibilités. Jéhovah voit en nous le bon que nous-mêmes ne voyons pas toujours. Et plus nous le servirons, plus il fera croître ce bon en nous, jusqu’à ce que nous soyons parfaits. Quoi que leur fasse subir le monde de Satan, Jéhovah considère ses serviteurs fidèles comme désirables, précieux. — Aggée 2:7. Par exemple, bien qu’ayant décrété l’anéantissement de la maisonnée apostate du roi Jéroboam, il a ordonné qu’un des fils, à savoir Abiya, reçoive une sépulture décente. Pour quelle raison ? “ Parce que quelque chose de bon envers Jéhovah le Dieu d’Israël s’est trouvé en lui. ” (1 Rois 14:1, 10-13). Jéhovah avait, en quelque sorte, passé au crible le cœur du jeune homme et y avait trouvé “ quelque chose de bon ”. Il a estimé que ce “ bon ”, si minime fût-il, méritait d’être mentionné dans sa Parole. Il l’a même honoré en manifestant envers cet élément d’une famille apostate une miséricorde appropriée.- cf chap24 La Bible ne dit pas qu’Abiya était un adorateur fidèle de Dieu. Quoi qu’il en soit, il avait du “ bon ” en lui. Ce “ quelque chose de bon ” était “ envers Jéhovah ”, peut-être en rapport avec Son culte. Quelle qu’ait été sa nature exacte, ce “ bon ” était remarquable. Premièrement, il était sincère ; il était “ en lui ”, c’est-à-dire dans son cœur. Deuxièmement, il était exceptionnel. Abiya a montré du “ bon ” bien qu’étant “ dans la maison de Jéroboam ”. –TG2010 1/7 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? 1 Rois 13 :1-3 - Jéroboam " se tenait près de l'autel pour faire de la fumée sacrificielle " Selon Josèphe, c'était au moment de la fête des tabernacles, « et il voulut la célébrer lui-même ». En conséquence, il bâtit un autel... et s'engagea à être lui-même grand prêtre ». Jéroboam a parcouru un long chemin sur le chemin de l'apostasie. Jéhovah a condamné Jéroboam à cause de son apostasie. Il a chargé un prophète de Juda de se rendre au Nord, à Béthel, et de se présenter devant Jéroboam au moment où il officierait près de l’autel. Le prophète devait faire part au roi d’un message de condamnation cinglant. C’était là incontestablement une mission très délicate. En entendant la condamnation de Jéhovah, Jéroboam entra dans une colère terrible. Il avança sa main en direction du représentant de Dieu en criant à des hommes qui se tenaient là : “ Saisissez-le ! ” Mais, à l’instant même, avant que quiconque ne puisse bouger, “ sa main, qu’il avait avancée contre lui, se dessécha et il ne put la ramener à lui. Et l’autel se fendit, si bien que les cendres grasses se répandirent de l’autel ”. Jéroboam en fut réduit à supplier le prophète d’adoucir la face de Jéhovah et de prier pour que sa main desséchée soit guérie. C’est ce que fit le prophète, et la main redevint comme avant. Par cette intervention, Jéhovah a protégé son messager. — 1 Rois 13:4-6. Tandis que nous participons avec fidélité à l’œuvre de prédication et de formation de disciples, il nous arrive d’essuyer des réactions inamicales, voire hostiles. Mais ne laissons jamais la crainte d’être rembarrés entamer notre zèle dans le ministère. Comme ce prophète anonyme de l’époque de Jéroboam, nous avons “ le privilège de lui offrir [à Jéhovah] sans crainte un service sacré, avec fidélité ” Aujourd’hui, nous ne nous attendons pas à ce que Jéhovah intervienne miraculeusement ; il n’empêche qu’il garde et soutient toujours ses Témoins au moyen de son esprit saint et des anges. Dieu n’abandonnera jamais ceux qui continuent de dire sans crainte sa parole – TG2008 15/8 Durant le règne de Jéroboam, Jéhovah a envoyé un prophète de Juda à Béthel transmettre un message de jugement cinglant à ce roi apostat d’Israël. L’humble prophète a fidèlement communiqué le message de Jéhovah, qui l’a protégé de la fureur du roi (1 Rois 13:1-10). Sur le chemin du retour, le prophète a rencontré de façon inattendue un vieil homme de Béthel. Se disant prophète, l’homme l’a trompé et l’a amené à désobéir aux instructions strictes de Jéhovah de ne pas « manger de pain ni boire d’eau » en Israël et de ne pas « retourner de nouveau par le chemin par lequel [il était] allé ». Cela déplut à Jéhovah. Plus tard, alors que le prophète rentrait chez lui, un lion « le rencontra sur la route et le mit à mort » (1 Rois 13:11-24). Pourquoi ce prophète modeste au départ a-t-il présomptueusement suivi le vieil homme trompeur ? La Bible ne le précise pas. Mais peut-être a-t-il complètement oublié qu’il devait « marcher modestement avec Dieu ». Dans la Bible, marcher avec Jéhovah emporte l’idée de lui faire confiance, de soutenir sa souveraineté et de suivre sa direction. Une personne modeste est pleinement consciente qu’elle peut et doit être en constante communication avec son Père aimant et tout-puissant. Le prophète aurait pu demander à Jéhovah de clarifier ses instructions, mais les Écritures ne disent pas qu’il l’ait fait. Nous aussi, nous devons parfois prendre des décisions difficiles, et la voie à suivre n’apparaît peut-être pas clairement. Rechercher modestement la direction de Jéhovah nous évitera de commettre des fautes graves. – TG2017/1 p22 §1,2 Jéroboam dit alors à l’homme du vrai Dieu : “ Viens donc avec moi à la maison et mange quelque chose, et que je te donne un cadeau. ” (1 Rois 13:7). Que doit faire le prophète ? Peut-il accepter l’invitation de cet homme à qui il vient tout juste d’annoncer un message de condamnation ? Doit-il au contraire la décliner, même si le roi semble éprouver du regret ? Jéroboam a manifestement les moyens de gratifier ses amis de cadeaux extrêmement coûteux. À supposer que le prophète de Dieu rêve en secret de posséder certains biens, la proposition du roi est sans doute plus qu’alléchante. Mais voilà, Jéhovah a ordonné au prophète : “ Tu ne dois pas manger de pain ni boire d’eau, et tu ne dois pas revenir par le chemin par où tu seras allé. ” La réponse du prophète est donc catégorique : “ Si tu me donnais la moitié de ta maison, je ne viendrais pas avec toi, je ne mangerais pas de pain et je ne boirais pas d’eau dans ce lieu. ” Et le prophète de quitter alors Béthel par un autre chemin (1 Rois 13:8-10). Que nous enseigne la décision du prophète sur ce qu’implique une fidélité venant du cœur ? Nous ne voyons peut-être pas de lien entre le matérialisme et la question de la fidélité ; pourtant, il y en a bien un. Jéhovah promet de nous accorder ce dont nous avons réellement besoin ; avons-nous confiance en sa promesse ? Si nos moyens ne nous permettent pas actuellement de nous payer certains extras, ne pouvons-nous pas nous en passer plutôt que de vouloir à tout prix les acquérir ? Sommes-nous tentés de renoncer à des privilèges théocratiques pour obtenir sans délai ce dont nous avons envie ? Servir fidèlement Jéhovah est-il notre priorité ? Ce qui déterminera dans une large mesure notre réponse à ces questions, c’est le fait que nous servions Dieu de tout cœur ou non. – TG2008 15/8 p8-9 1 Rois 13 :11-24 - Même s’ils émanent d’un chrétien bien intentionné, des conseils ou des suggestions qui semblent discutables doivent être évalués au regard de la Parole de Dieu. — TG2005 1/7 p28 1 Rois 14 :13 - Jéhovah nous sonde pour trouver ce qu’il y a de bon en nous. Si minime ce “ bon ” soit-il, il peut le faire croître tant que nous le servons de notre mieux. – TG2005 1/7 p28 Un facteur que Jéhovah prend en compte : le pécheur est-il sincèrement repentant ? Que signifie se repentir ? C’est changer de façon de penser, d’état d’esprit ou d’objectifs. Cela implique de regretter d’avoir fait quelque chose de mal ou de s’être retenu de faire quelque chose de bien, et d’en éprouver une profonde tristesse. Une personne repentante n’est pas seulement attristée par les fautes qu’elle a commises, mais aussi par la situation spirituelle déplorable dans laquelle elle était et qui l’a amenée à commettre ces fautes. Souviens-toi que Manassé et David ont tous les deux commis des péchés graves. Pourtant, Jéhovah leur a pardonné parce qu’ils se sont repentis sincèrement (1 Rois 14:8). Ainsi, pour que Jéhovah nous accorde son pardon, il doit discerner en nous les signes d’un repentir véritable. Mais il ne nous suffit pas de regretter les péchés que nous avons commis. Nous devons également être prêts à changer de comportement. Voilà qui nous amène à parler d’un autre facteur dont Jéhovah tient compte. – TG2022/6 p6 §16 Salomon a gouverné pendant 40 ans. Dès lors, que peut-on déduire de 1 Rois 14:21 ? « Quant à Roboam fils de Salomon, il était devenu roi de Juda. Roboam avait 41 ans lorsqu’il devint roi, et il régna 17 ans à Jérusalem, la ville que Jéhovah avait choisie dans tout le territoire des tribus d’Israël pour y mettre son nom. La mère de Roboam s’appelait Naama l’Ammonite » Selon ce passage, lorsque Roboam est monté sur le trône à la mort de son père, il avait 41 ans. Sa mère était “ Naama l’Ammonite ”. Conclusion : avant de devenir roi, Salomon avait épousé une étrangère, issue d’une nation ennemie et idolâtre. Naama adorait-elle les idoles d’Ammon ? Il est possible qu’après avoir servi ses dieux pendant un temps elle les ait rejetés pour devenir une adoratrice de Jéhovah, comme Rahab et Ruth. Toujours est-il que Salomon a probablement dû entretenir des relations avec une belle-famille ammonite, qui n’adorait pas Jéhovah. Tirerons-nous leçon de la conduite de Salomon ? Une sœur tentée de nouer une relation amoureuse sans tenir compte de l’ordre de se marier “ seulement dans le Seigneur ” pourrait se chercher des excuses. Certains seront tentés de participer à des activités extrascolaires — sportives ou autres —, de ne pas déclarer la totalité de leurs revenus, ou encore de mentir au lieu de révéler des actes dont ils ne sont pas fiers, et ils avanceront des arguments contestables pour se justifier. Retenons que Salomon a laissé un raisonnement tortueux l’amener à contourner la loi de Dieu. Ce danger nous guette également. – TG2011 12/15 p10 §11,14 Satan a utilisé une méthode pour faire prisonniers les Israélites : il les a incités à satisfaire des désirs immoraux. Les nations païennes adoraient leurs dieux en pratiquant des actes sexuels honteux. Elles pratiquaient notamment la prostitution sacrée : des hommes et des femmes se prostituaient dans les temples. L’homosexualité et d’autres actes sexuels immoraux étaient tolérés, et ils étaient même considérés comme normaux (Deut. 23:17, 18 ; 1 Rois 14:24). Les païens croyaient que ces rites sexuels encourageaient leurs dieux à rendre leurs terres plus productives. Beaucoup d’Israélites ont été attirés par ces rites et se sont laissé entraîner à servir de faux dieux. En réalité, ils ont été faits prisonniers par Satan. Satan utilise la même méthode aujourd’hui. Il fait prisonniers les gens en se servant de leurs désirs naturels, en les incitant à commettre des actes sexuels immoraux et en les empêchant de connaître Jéhovah. La fausse religion tolère, et même encourage, les conduites immorales. Par conséquent, beaucoup de personnes qui disent servir Dieu ont abandonné ses normes de moralité, pourtant claires. C’est vraiment important pour nous d’obéir fidèlement aux enseignements de la Bible, qui sont clairs. – TG2019/6
  6. Perles spirituelles - Semaine du 12 Septembre 2022 - 1 Rois 11-12.docx Perles spirituelles - Semaine du 12 Septembre 2022 - 1 Rois 11-12.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Rois 11-12 1 Rois 12:21-24 : Quelle leçon tirons-nous de l’obéissance du roi Roboam ? (w18.06 14 § 1-4). « Quand Roboam fils de Salomon arriva à Jérusalem, il rassembla immédiatement tous les hommes des tribus de Juda et de Benjamin, 180 000 guerriers entraînés, pour combattre le peuple d’Israël et restituer son pouvoir royal à Roboam. 22 Alors le vrai Dieu parla ainsi à Shemaya, l’homme du vrai Dieu : 23 « Dis au roi Roboam de Juda, le fils de Salomon, ainsi qu’à toute la tribu de Juda, à la tribu de Benjamin et au reste du peuple : 24 “Voici ce que dit Jéhovah : ‘Vous ne devez pas aller combattre contre vos frères israélites. Que chacun rentre chez soi, car c’est moi qui ai provoqué cette situation.’” » Ils obéirent donc à Jéhovah et rentrèrent chez eux, comme Jéhovah le leur avait demandé » « ILS OBÉIRENT À LA PAROLE DE JÉHOVAH » En réaction à la décision de Roboam, le peuple s’est révolté et a formé une nation à part, le royaume du Nord. Roboam a donc rassemblé son armée. Mais par l’intermédiaire du prophète Shemaya, Jéhovah a ordonné : « Vous ne devez pas monter combattre contre vos frères les fils d’Israël. Retournez chacun à sa maison, car c’est de par moi que cette chose est arrivée » (1 Rois 12:21-24). Roboam devait laisser faire les rebelles ?! Tu peux imaginer comme cela a dû le troubler ! Que penserait le peuple d’un roi qui menace de punir sévèrement ses sujets, mais qui cède face à une révolte que tout le monde peut constater ? (cf. 2 Chroniques 13:7). Malgré tout, le roi et son armée « obéirent à la parole de Jéhovah et retournèrent chez eux ». Quelle est la leçon pour nous ? Qu’il est sage d’obéir à Jéhovah même si cela nous vaut des moqueries. Nous aurons ainsi son approbation et sa bénédiction (Deut. 28:2). Cela a-t-il été vrai dans le cas de Roboam ? Au lieu de combattre les rebelles, il s’est mis à construire des villes dans le territoire des tribus de Juda et de Benjamin, sur lesquelles il régnait encore. Et il a renforcé « très puissamment » différentes villes fortifiées (2 Chron. 11:5-12). Plus important, il a obéi aux lois de Jéhovah pendant un certain temps. Et comme les dix tribus du royaume du Nord se sont mises à adorer des idoles, il a obtenu le soutien de beaucoup d’habitants de ce royaume, qui venaient adorer Jéhovah à Jérusalem (2 Chron. 11:16, 17). Ainsi, en obéissant à Jéhovah, Roboam a renforcé son pouvoir royal. - w18.06 14 § 1-4 Lorsque nous avons de graves décisions à prendre, nous devrions rechercher les conseils de personnes sages et mûres qui connaissent les Écritures et qui ont un grand respect pour les principes divins- TG2005 1/7 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Malgré tout ce que Jéhovah avait fait pour lui, Salomon ne s’est pas soumis à l’interdiction d’épouser des femmes des nations environnantes, qui n’adoraient pas le vrai Dieu. Il « aima beaucoup de femmes étrangères » et eut en tout 700 femmes et 300 concubines. Résultat, dans sa vieillesse, ses femmes païennes « avaient incliné son cœur à la suite d’autres dieux ». Il « se mit à faire ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah » (1 Rois 11:1-6). Les mauvaises fréquentations de Salomon ont miné sa sagesse et l’ont entraîné loin du vrai culte. Une bonne partie de ces femmes sont restées dévouées à leurs faux dieux, et Salomon n’était pas invulnérable. Il s’est détourné de Jéhovah. Salomon a donc perdu la faveur de Jéhovah et son peuple s’est trouvé complètement divisé à cause de son infidélité. Quel avertissement pour le chrétien qui envisagerait d’épouser une personne qui n’aime pas Jéhovah Nous devons faire attention à ce qu’aucune mentalité ni aucune tendance pernicieuses ne se développent petit à petit en nous - TG2015 15/8 §15 COMMENT SATAN ESSAIE DE CONTAMINER NOTRE CŒUR - Satan veut que nous devenions comme lui, un rebelle qui ne tient pas compte des normes de Jéhovah et qui est motivé par l’égoïsme. Comme il ne peut pas nous forcer à raisonner et à agir comme lui, il essaie d’atteindre son objectif par d’autres moyens. Par exemple, il nous entoure de personnes qu’il a déjà corrompues (1 Jean 5:19). Il espère que nous choisirons de passer du temps avec elles, même si nous savons que les mauvaises fréquentations « corrompent » notre façon de penser et d’agir. Cette tactique a bien fonctionné avec le roi Salomon. Il s’est marié avec de nombreuses femmes païennes, qui « influencèrent son cœur » petit à petit, si bien qu’il s’est éloigné de Jéhovah (1 Rois 11:3). – TG2018/1 p15 §6 1 Rois 11 :4 - Faut-il attribuer l’infidélité de Salomon dans ses vieux jours à la sénilité ? Probablement pas. Salomon était assez jeune lorsqu’il est monté sur le trône et, bien qu’il ait régné 40 ans, il n’a pas atteint un âge avancé. Du reste, il n’a pas cessé complètement de suivre Jéhovah. Il semble qu’il ait essayé de pratiquer une sorte de syncrétisme, de mélange, fusion. Il a ignoré les paroles de Jéhovah - TG2005 1/7 Quelles leçons pouvons-nous tirer des relations entre Israël et ces nations ? Dès que les Israélites relâchaient leur vigilance, ils finissaient par adopter les pratiques païennes de ces peuples qui étaient pour ainsi dire leurs « cousins » ; c’est ainsi que se sont introduits en Israël le culte du Baal de Péor, adoré par les Moabites, et celui de Molek, un dieu ammonite (Nomb. 25:1-3 ; 1 Rois 11:7). Il pourrait nous arriver la même chose. Sous la pression de proches qui ne partagent pas nos croyances, nous pourrions relâcher notre vigilance. Certains, par exemple, ne comprennent pas pourquoi nous ne fêtons pas Pâques, ou n’offrons pas de cadeaux à Noël, ou encore ne participons pas à des coutumes populaires dont les origines remontent à des croyances contraires à la Bible. Avec les meilleures intentions du monde, ils voudront peut-être nous convaincre de mettre de côté nos convictions, ne serait-ce qu’un instant. Résistons fermement à de telles incitations ! Tout comme un seul pas suffit pour glisser d’une falaise, une seule compromission peut mener au désastre. L’histoire d’Israël l’a prouvé. – rr chap7 p74 §11 Un érudit a dit que "toute l'atmosphère (de la cour de Salomon) était différente de... l'idéal de la monarchie énoncé dans le livre du Deutéronome". L'homme qui était assis sur le trône de Jéhovah était destiné par Dieu à diriger un royaume spirituel et théocratique. Mais la cour de Salomon était devenue une cour d'excès, et son cœur s'est divisé. Jéhovah peut retirer son esprit, et il l'a fait avec Salomon. On voit pourquoi au verset 5 : "Salomon servit Astarté, la déesse des Sidoniens, et Milkom, le dieu répugnant des Ammonites". Et verset 7 « C’est alors que Salomon construisit un haut lieu pour Kemosh, le dieu répugnant de Moab, sur la montagne qui est en face de Jérusalem, et pour Molek, le dieu répugnant des Ammonites. » C'était un crime odieux, c'était un culte de démon. C'est à juste titre que "Jéhovah devint furieux contre Salomon, parce que son cœur s’était éloigné de Jéhovah le Dieu d’Israël, qui lui était apparu deux fois » verset 9. Jéhovah l’avait mis en garde en lui ordonnant de ne pas servir d’autres dieux. Mais Salomon n’obéit pas à l’ordre de Jéhovah. verset 10 Salomon est devenu la chose même sur laquelle il avait écrit : « Mieux vaut un enfant pauvre mais sage qu’un roi vieux mais stupide, qui n’a plus assez de bon sens pour tenir compte d’un avertissement. 14 Car il est sorti de prison pour devenir roi, bien que sous le règne de celui-là il soit né pauvre » Ecclesiaste 4 :13,14 Avant que la nation d’Israël ne fût divisée pour former les royaumes du nord et du sud, Jéroboam avait reçu des conseils. Mais parce qu’il ne les suivit pas, il perdit la bénédiction de Jéhovah. Dieu lui dit : “Si tu obéis à tout ce que je t’ordonnerai, si tu marches dans mes voies et si tu fais ce qui est droit à mes yeux, en observant mes lois et mes commandements, comme l’a fait David, mon serviteur, je serai avec toi, je te bâtirai une maison stable.” – 1 Rois 11 :38. Au lieu de le bénir, Dieu le rejeta, parce qu’il fit le contraire de ce qui lui avait été dit. Bon nombre d’Israélites composant ces deux royaumes imitèrent le roi Jéroboam. Ils refusèrent d’agir suivant les conseils de Jéhovah. Comment Jéhovah pourrait-il aimer des personnes qui résistent à ses conseils, en opposant des arguments ou en refusant de s’y conformer ? Il fait ses délices de ceux qui s’efforcent d’observer ses instructions. C’est à eux qu’il accorde ses bénédictions, tandis que les rebelles qui, à l’exemple des Israélites, ferment l’oreille à ses conseils, se privent eux-mêmes de l’aide de Dieu quand ils en ont besoin. – TG1965 15/11 p686 §21, 22 Dans ses vieux jours, Salomon, roi d’Israël, a été infidèle à Dieu. Faut-il en conclure qu’il ne sera pas ressuscité ? — 1 Rois 11 :3-9 Bien qu’elle cite nommément quelques hommes et femmes de foi qui seront ressuscités, la Bible ne se prononce pas sur les perspectives de résurrection de chaque personne qu’elle désigne par son nom. Pour ce qui est de Salomon, en revanche, nous pouvons nous faire une idée de ce que sera le jugement de Dieu en comparant le traitement qui lui a été réservé à sa mort avec celui qui a été réservé à certains fidèles à leur mort. Qu’est-il advenu de Salomon lorsqu’il est mort ? La Bible répond : “ Les jours où Salomon régna à Jérusalem sur tout Israël furent de quarante ans. Puis Salomon se coucha avec ses ancêtres et il fut enterré dans la Cité de David son père. ” (1 Rois 11:42, 43). Il semble logique de conclure de ces paroles que Salomon se trouve dans le shéol, ou hadès, d’où il sera ressuscité. – TG2005 15/7 p31 Une certaine connaissance de la Bible ne suffit pas pour devenir une personne spirituelle. Le roi Salomon connaissait bien Jéhovah, et certaines de ses paroles de sagesse ont été rapportées dans la Bible. Pourtant, à la fin de sa vie, il a laissé sa relation avec Jéhovah s’affaiblir et il n’est pas resté fidèle (1 Rois 4:29, 30 ; 11:4-6). Alors, en plus de la connaissance biblique, de quoi avons-nous besoin ? De continuer à faire des progrès spirituels – TG2018/2 §7 Quand un jeune de ton âge te donne un conseil, sois prudent. Il te dira peut-être ce que tu as envie d’entendre, mais son conseil ne te rendra pas forcément service. Il peut même te causer du tort. N’ayant pas la sagesse et l’expérience des plus âgés, la plupart des jeunes n’ont pas une vision à long terme et ne discernent pas toujours les conséquences d’un acte. Souviens-toi de Jéroboam, le fils du roi Salomon. Quand il est monté sur le trône d’Israël, il aurait été judicieux qu’il suive le conseil des anciens. Mais il a préféré suivre le conseil insensé des jeunes gens avec qui il avait grandi. Résultat, il a perdu le soutien de la plupart de ses sujets (1 Rois 12:1-17). N’imite pas sa conduite absurde. Fais plutôt ton possible pour maintenir le dialogue avec tes parents. Exprime-leur ce que tu penses. Tire parti de leurs conseils et apprends de leur sagesse - TG2013 15/5 §16 Roboam. Quand il est devenu roi d’Israël, ses sujets sont venus lui demander d’alléger la charge de travail que son père, Salomon, leur avait imposée. Avant de leur donner une réponse, Roboam a consulté les hommes d’âge mûr d’Israël, ce qui était tout à son honneur. Ceux-ci lui ont répondu que, s’il accédait à la demande du peuple, le peuple lui resterait fidèle (1 Rois 12:3-7). De toute évidence, Roboam n’était pas satisfait de ce conseil, puisqu’il a ensuite consulté les hommes avec qui il avait grandi. Ces hommes avaient probablement la quarantaine (2 Chron. 12:13). Ils avaient donc une certaine expérience. Mais en la circonstance, ils lui ont donné un mauvais conseil : alourdir la charge de travail du peuple (1 Rois 12:8-11). Ayant reçu deux avis différents, Roboam aurait pu prier Jéhovah pour lui demander lequel suivre. Mais il a préféré écouter celui qui lui plaisait, c’est-à-dire celui des hommes plus jeunes. Les conséquences ont été catastrophiques tant pour Roboam que pour le peuple. De même, les conseils que nous recevons ne sont pas toujours ceux que nous aimerions entendre. Mais s’ils sont fondés sur la Parole de Dieu, il faut les accepter. – TG2022/2 §6 Jéroboam entraîna ses sujets dans l’apostasie en remplaçant la prêtrise aaronique et le culte de Jéhovah conforme à la Loi par une prêtrise illégitime et le culte du veau (1 Rois 12:25-33). C’était odieux à Jéhovah (Jérémie 32:30, 35). Pour cette raison et d’autres, Dieu laissa l’Assyrie assujettir Israël (2 Rois 15:29). Il y a ici une leçon pour les chrétiens d’aujourd’hui. Israël regarda vers le soutien visible de l’Égypte plutôt que vers le soutien tellement plus puissant que Jéhovah accorde. Pareillement de nos jours, les chrétiens peuvent être tentés de placer leur confiance dans ce qui, d’un point de vue charnel, assure la sécurité ( une position sociale, des relations dans le monde) plutôt qu’en Jéhovah – ip chap24 §4,7 Dans l’Israël antique, le roi Jéroboam institua une nouvelle religion quelque mille ans avant que Jésus ne vînt sur terre. Jéroboam fut le premier roi du royaume du Nord (Israël), un royaume indépendant. Il avait la difficile tâche de rallier le peuple à sa cause. “ Le roi tint donc conseil et fit deux veaux d’or, et il dit au peuple : ‘ C’est trop pour vous de monter à Jérusalem. Voici ton Dieu, ô Israël. ’ ” (1 Rois 12:28). De toute évidence, le roi entendait se servir de la religion pour détourner à son profit la fidélité que le peuple vouait à Jérusalem, lieu où il adorait Dieu auparavant. La religion que Jéroboam institua subsista durant des siècles et mena à la catastrophe des millions de personnes lorsque Dieu demanda des comptes à cette nation apostate. La religion de Jéroboam était un biais politique. De nombreuses religions sont le fruit d’ambitions politiques, de la soif de prestige et du désir de plaire aux gens plus que de la volonté de plaire à Dieu. Certaines religions d’État encore actives aujourd’hui sont nées de la volonté d’asseoir l’autorité du pouvoir en place. Il arrive souvent que des chefs religieux arrogants créent des mouvements religieux pour attirer l’attention sur eux-mêmes. Les Églises qui prétendent faussement être chrétiennes se sont fragmentées à la suite de nombreux schismes. –TG2007 1/3 Sous la Loi mosaïque, les Israélites avaient l’ordre de se rendre trois fois par an au temple à Jérusalem, qui se trouvait désormais en Juda, le royaume du Sud. Craignant qu’à cause de ces déplacements réguliers ses sujets n’envisagent la réunification avec leurs frères du Sud, Jéroboam “ fit deux veaux d’or, et il dit au peuple : ‘ C’est trop pour vous de monter à Jérusalem. Voici ton Dieu, ô Israël, qui t’a fait monter du pays d’Égypte. ’ Alors il plaça l’un d’eux à Béthel, et l’autre, il le mit à Dan ”. — 1 Rois 12 ;28, 29. À court terme, le plan de Jéroboam sembla fonctionner. Peu à peu, le peuple cessa d’aller à Jérusalem et s’habitua à adorer devant les deux veaux (1 Rois 12:30). Toutefois, cette pratique religieuse apostate corrompit le royaume des dix tribus. Des années plus tard, même Yéhou, qui pourtant avait fait montre d’un zèle louable en éliminant d’Israël le culte de Baal, continua de se prosterner devant les veaux d’or. Quelles furent les autres conséquences de la décision terriblement mauvaise de Jéroboam ? L’instabilité politique et la souffrance parmi le peuple. Nous vivons des temps critiques avant le jour du jugement de Jéhovah contre les méchants. Il est par conséquent indispensable que les vrais chrétiens, quelle que soit leur situation, restent purs sur les plans spirituel, moral et mental s’ils veulent conserver la faveur de Dieu. Protégeons jalousement nos relations avec Jéhovah. Qu’aucun de ceux qui ont fui de “ Babylone la Grande ” ne recommence à “ participer avec elle à ses péchés ” ! — ip chap11 p133 1 Rois 12 : 13-14 - Lorsque nous avons de graves décisions à prendre, nous devrions rechercher les conseils de personnes sages et mûres qui connaissent les Écritures et qui ont un grand respect pour les principes divins. – TG2005 1/7 p28
  7. Perles spirituelles - Semaine du 5 Septembre 2022 - 1 Rois 9-10.docx Perles spirituelles - Semaine du 5 Septembre 2022 - 1 Rois 9-10.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Rois 9-10 1 Rois 10:10, 14 : Qu’est-ce qui prouve que la quantité d’or que la Bible attribue au roi Salomon n’a rien d’exagéré? w08 1/11 22 §4-6) Verset 10 – « Puis elle donna au roi 120 talents d’or, de l’huile de baumier en grande quantité et des pierres précieuses. Jamais plus on n’a apporté une quantité d’huile de baumier comme celle que la reine de Saba donna au roi Salomon. » Verset 14 « Chaque année, Salomon recevait 666 talents d’or, » Quelle quantité d’or le roi Salomon possédait-il ? Les Écritures rapportent que Hiram, roi de Tyr, envoya quatre tonnes d’or à Salomon ; que la reine de Saba lui en offrit la même quantité ; et que la flotte de Salomon rapporta d’Ophir plus de 14 tonnes du précieux métal. “ Le poids de l’or qui arrivait à Salomon en une année, dit le récit, se montait à six cent soixante-six talents d’or ”, soit environ 22 tonnes (1 Rois 9:14, 28 ; 10:10, 14). Tout cela est-il plausible ? Quelle ampleur les réserves d’or des monarques pouvaient-elles atteindre dans l’Antiquité ? Une inscription ancienne, que les spécialistes jugent crédible, affirme que le pharaon Thoutmosis III (IIe millénaire avant notre ère) offrit 12 tonnes d’or au temple d’Amon-Râ, à Karnak. Au VIIIe siècle avant notre ère, le roi d’Assyrie Tiglath-Piléser III reçut un tribut de plus de quatre tonnes d’or de la part de Tyr, et Sargon II fit don de la même quantité d’or aux dieux de Babylone. Le roi Philippe II de Macédoine (359-336 avant notre ère) aurait extrait chaque année plus de 25 tonnes d’or des mines du Pangée, en Thrace. Le fils de Philippe, Alexandre le Grand (336-323), aurait emporté 1 070 tonnes d’or de la ville perse de Suse, dont il s’était emparé. Et, dans toute la Perse, il aurait prélevé plus de 6 000 tonnes de ce métal. Compte tenu de ces chiffres, la quantité d’or que la Bible attribue au roi Salomon n’a rien d’exagéré.- w08 1/11 22 §4-6 La reine de Saba fit alors à Salomon un don magnifique : 120 talents d’or (46 242 000 $ - 45 200 000 euros) ainsi qu’un grand nombre de pierres précieuses et de l’huile de baumier en quantité extraordinaire. Salomon, quant à lui, donna à la reine tout ce qu’elle demanda, sans compter ce qu’il lui offrit dans sa libéralité de cœur, probablement plus que ce qu’elle lui avait apporté – it-2 p873 six cent soixante-six talents d’or ”, soit environ 22 tonnes ‘or = 244 000 000 euros Comment Salomon a-t-il utilisé sa richesse ? Son trône était recouvert “ d’or affiné ”, sa vaisselle était “ en or ” et il possédait 200 grands boucliers et 300 petits boucliers “ en alliage d’or ”. (1 Rois 10:16-21.) Mais, chose plus importante, l’or de Salomon a aussi servi de matériau pour la construction du temple de Jéhovah à Jérusalem. Les porte-lampes et les ustensiles sacrés (fourchettes, bols, cruches, bassins, etc.) étaient faits en or et en argent. Les chérubins du Très-Saint, qui mesuraient environ 4,50 mètres de haut, l’autel de l’encens ainsi que tout l’intérieur du temple étaient recouverts d’or. — Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Même si David s’est révélé exemplaire sous bien des aspects, il a commis plusieurs péchés graves. Mais à chaque fois, il s’est repenti. Il a marché devant Dieu “ avec intégrité de cœur ”. (1 Rois 9:4) Pourquoi peut-on dire cela ? Parce que, tout au long de sa vie, il s’est efforcé d’agir en accord avec la volonté de Jéhovah. Il a accepté la réprimande et a corrigé sa voie. Il a montré ainsi qu’il aimait sincèrement Jéhovah. Son attachement à Dieu était complet. Qu’en est-il de nous aujourd’hui ? Jéhovah sait que nous sommes imparfaits et qu’il nous arrive de pécher en paroles et en actes. Par contre, il ne détermine pas ce que nous ferons dans la vie en exerçant sa faculté de connaître d’avance notre avenir. Il nous a dotés du libre arbitre, et il respecte ce don qu’il nous a généreusement Nous pouvons conserver la faveur de Jéhovah. Dans cet objectif, étudions assidûment la Bible, méditons profondément sur ce qu’elle nous apprend et conformons-nous résolument à ce que nous avons emmagasiné dans notre cœur. Ce sera, comme l’a fait le psalmiste, une façon de demander humblement à Jéhovah : “ Enseigne-moi à faire ta volonté. ” – TG2012 15/11 p7 §18,19 Avant de servir à l’autel, les prêtres devaient systématiquement se purifier en se lavant les mains dans l’eau. Il convenait donc qu’avant de ‘ marcher autour de l’autel ’ le roi David lave ses mains “ dans l’innocence ”, qu’il se conduise “ avec intégrité de cœur et avec droiture ”. (1 Rois 9:4.) S’il ne s’était pas lavé les mains ainsi, son culte — sa ‘ marche autour de l’autel ’ — n’aurait pu être agréé. N’étant pas Lévite, il n’avait évidemment pas le privilège d’effectuer le service sacerdotal de l’autel. Tout roi qu’il était, même la cour du tabernacle lui était interdite. Mais en Israélite fidèle, il obéissait à la Loi mosaïque en apportant régulièrement ses offrandes à présenter sur l’autel. Il marchait autour de l’autel en ce sens que sa vie tournait autour du culte pur. Comment imiter David de nos jours ? Nous laverons nos mains dans l’innocence et marcherons autour de l’autel de Dieu si nous exerçons la foi dans le sacrifice de Jésus et si, “ les mains innocentes et le cœur pur ”, nous servons Jéhovah de tout cœur. Comme David il nous faut laver nos mains dans l’innocence, montrer à tout le monde que nous sommes purs, séparés de l’organisation du Diable et voués à la véritable adoration. Nous sommes dans le monde mais nous n’en faisons pas partie ; nous ne voulons pas partager sa culpabilité — TG2000 1/5 Il existe un point commun entre Salomon et Jésus. Salomon a réalisé beaucoup de projets durant son règne. Il a mis sur pied un programme national de travaux de génie civil ; il a supervisé la construction de palais, de routes, d’ouvrages hydrauliques, de villes d’entrepôts, de villes de chars et de villes pour les cavaliers (1 Rois 9:17-19). L’ensemble de son royaume a bénéficié de ces travaux. Jésus lui aussi est un constructeur : il a bâti sa congrégation sur le “ roc ”. (Mat. 16:18.) Dans le monde nouveau, il supervisera une immense œuvre de construction. — TG2009 15/4 p31 Durant la période où Salomon a été fidèle à Jéhovah, il a énoncé des paroles dont la sagesse surpassait celle de tous ses contemporains. Salomon était capable de prononcer “ trois mille proverbes ”. (1 Rois 4:30, 32, 34.) Bon nombre de ces maximes ont été couchées par écrit et constituent aujourd’hui encore un trésor pour ceux qui recherchent la sagesse. La reine de Saba a parcouru quelque 2 400 kilomètres pour éprouver la sagesse de Salomon par des “ questions difficiles ”. Elle a été ébahie par ses réponses et impressionnée par la prospérité de son royaume (1 Rois 10:1-9). La Bible précise d’où Salomon tenait cette grande sagesse : “ Tous les gens de la terre cherchaient la face de Salomon, pour entendre sa sagesse, celle que Dieu avait mise dans son cœur. ” — 1 Rois 10:24. Un seul homme pouvait surpasser Salomon en sagesse. Il s’agissait de Jésus Christ. . En effet, quand il a dit : “ Voyez, ici il y a quelque chose de plus que Salomon ”, c’est de lui qu’il parlait (Mat. 12:42). Jésus avait des “ paroles de vie éternelle ”. (Jean 6:68.) Nous qui sommes les sujets du Grand Salomon, comment pouvons-nous acquérir la sagesse divine et en tirer profit ? C’est dans la Bible, et en particulier dans les enseignements de Jésus, que nous découvrons la sagesse de Jéhovah. Il nous faut donc faire l’effort de l’étudier soigneusement, c’est-à-dire de méditer sur ce que nous lisons. Demandons sans relâche à Dieu de nous accorder la sagesse. Comme il nous le promet, si nous le prions sincèrement pour obtenir son aide, il ne nous la refusera pas. Grâce à l’esprit saint, nous trouverons dans la Parole de Dieu des “ trésors ” de sagesse qui nous permettront de relever les défis de l’existence et de prendre de sages décisions – TG2009 15/4 p28 La prospérité spirituelle que connaissent les Témoins de Jéhovah du monde entier entraîne également un développement sur le plan matériel. Il devient nécessaire d’agrandir certains Béthels, et de construire des Salles du Royaume et des Salles d’assemblées. Il faut donc que les Témoins de Jéhovah deviennent des constructeurs au sens propre du terme. Une œuvre de construction semblable s’est effectuée à l’époque du roi Salomon. Celui-ci a bâti le temple pour le culte de Jéhovah selon “le plan de construction (...) qui était chez lui par l’inspiration”, plan que Jéhovah avait fourni à son père, le roi David. Ainsi, Salomon n’a pas seulement édifié ses auditeurs par des paroles de sagesse d’une valeur inestimable, mais il a également dirigé une œuvre de construction matérielle d’une excellence jamais égalée. — 1 Rois 6:1; 9:15, 17-19. De nos jours, si les Témoins de Jéhovah ne disposent pas de plans divinement inspirés, ils n’en ont pas moins l’esprit de Dieu. Comme du temps d’Israël, cela les incite à construire d’une manière qui étonne les gens du monde (Zacharie 4:6). Le temps presse. On a besoin sans délai de Salles du Royaume et d’autres bâtiments. Dans certains pays, on construit couramment des Salles du Royaume selon un procédé rapide – TG1993 1/1 §17,18 Il est arrivé que le fardeau financier placé sur les épaules du peuple était si important qu’il a entraîné une pauvreté généralisée. Les Israélites étaient tenus d’acquitter les impôts, raisonnables, prescrits par la Loi mosaïque. Puis, sous le règne de Salomon, le peuple a financé des projets nationaux très coûteux, comme la construction du temple et d’autres édifices (1 Rois 7:1-8; 9:17-19). Pourtant, la Bible nous apprend que l’“on mangeait, et l’on buvait, et l’on se réjouissait. Et Juda et Israël continuèrent d’habiter en sécurité, chacun sous sa propre vigne et sous son propre figuier, depuis Dan jusqu’à Béer-Saba, tous les jours de Salomon”. (1 Rois 4:20, 25.) Pourquoi cette différence? Tant que la nation restait fermement attachée au vrai culte, elle avait la faveur de Jéhovah, qui lui accordait la sécurité et la prospérité en dépit des lourdes dépenses nationales. Toutefois, il avait prévenu les Israélites que ‘s’ils s’en retournaient carrément de derrière lui, et s’ils ne gardaient pas ses commandements’, ils essuieraient de graves revers. Concrètement, ‘Israël deviendrait un objet de parole proverbiale et de sarcasme parmi tous les peuples’. (1 Rois 9:6, 7.) C’est exactement ce qui s’est passé. Israël est tombé sous la domination étrangère, et le royaume autrefois glorieux a été ravalé au rang de simple colonie. Quel prix élevé les Juifs ont payé pour avoir négligé leurs obligations spirituelles ! – TG1995 15/8 §9,10 La reine de Saba est venue à Jérusalem après avoir ‘ entendu la rumeur au sujet de Salomon, à propos du nom de Jéhovah ’. (1 Rois 10:1.) Il n’est pas dit au juste ce qu’elle a entendu. Mais nous savons que Jéhovah donnait à Salomon une sagesse, une richesse et un honneur exceptionnels. Comment la reine a-t-elle eu écho de la renommée de Salomon ? Peut-être par des marchands qui passaient dans son pays, puisque Saba était une plaque tournante du commerce. Qui sait si certains de ces marchands n’étaient pas allés en Ophir, pays avec lequel Salomon entretenait d’importantes relations d’affaires ? — 1 Rois 9:26-28 – TG1999 1/7 La reine est arrivée à Jérusalem “ avec une suite très imposante, des chameaux portant de l’huile de baumier, de l’or en très grande quantité et des pierres précieuses ”. (1 Rois 10:2a.) Certains disent que la ‘ suite imposante ’ comptait une escorte armée, ce qui n’aurait rien d’étonnant, étant donné que la reine était un dignitaire puissant et qu’elle voyageait avec des biens dont la valeur équivaudrait aujourd’hui à plusieurs dizaines de millions d’euros. Remarquons, cependant, que la reine avait entendu parler de la renommée de Salomon “ à propos du nom de Jéhovah ”. Elle n’était donc pas venue simplement pour affaires, mais, apparemment, surtout pour entendre la sagesse de Salomon, et peut-être même pour se renseigner au sujet de son Dieu, Jéhovah. Étant probablement une descendante de Sem ou de Cham, lesquels avaient été des adorateurs de Jéhovah, on peut supposer qu’elle voulait en savoir plus sur la religion de ses ancêtres. - TG1999 1/7 Une fois en présence de Salomon, la reine s’est mise à l’éprouver par des “ questions difficiles ”. (1 Rois 10:1.) Le mot hébreu employé ici peut être traduit par “ énigmes ”. Mais cela ne signifie pas que la reine ait proposé à Salomon de banales devinettes. Sans doute la reine de Saba a-t-elle donc abordé avec Salomon des sujets profonds qui ont éprouvé la mesure de sa sagesse. La Bible dit qu’elle “ se mit à lui dire tout ce qui lui tenait à cœur ”. Salomon, en réponse, “ lui expliqua toutes ses affaires. Il n’y eut aucune affaire qui fût cachée pour le roi, qu’il ne pût lui expliquer ”. — 1 Rois 10:2b, 3. - TG1999 1/7 La reine de Saba a été si impressionnée par la sagesse de Salomon et par la prospérité de son royaume qu’“ il n’y eut plus d’esprit en elle ”. (1 Rois 10:4, 5.) Au dire de certains commentateurs, cette expression signifie qu’elle a eu “ le souffle coupé ”. Un spécialiste pense même qu’elle s’est évanouie ! Quoi qu’il soit arrivé, la reine a été ébahie par ce qu’elle a vu et entendu. Elle a déclaré les serviteurs de Salomon heureux de pouvoir entendre cette sagesse de leur maître, et elle a béni Jéhovah d’avoir placé celui-ci sur le trône. Puis elle a offert au roi des cadeaux coûteux, l’or seul équivalant, selon les valeurs actuelles, à quelque 200 millions d’euros. Salomon aussi lui fit des présents et lui donna “ tout son plaisir, tout ce qu’elle demanda ”. — 1 Rois 10:6-13. - TG1999 1/7 Jésus a évoqué la reine de Saba pour donner une illustration aux scribes et aux Pharisiens. “ La reine du Sud, leur a-t-il dit, sera relevée, lors du jugement, avec cette génération et la condamnera ; parce qu’elle est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, mais, voyez, ici il y a quelque chose de plus que Salomon. ” (Matthieu 12:42). En effet, la reine de Saba s’était intéressée avidement à la sagesse provenant de Dieu. Si elle avait fait 2 400 kilomètres pour écouter Salomon, nul doute que les scribes et les Pharisiens auraient dû écouter avec un vif intérêt Jésus, qui était juste devant eux. Et nous aujourd’hui ? Intéressons-nous vivement au Grand Salomon, Jésus Christ, entre autres manières en suivant son instruction de ‘ faire des disciples des gens d’entre toutes les nations ’. (Matthieu 28:19.) Ou encore en considérant attentivement l’exemple et l’attitude mentale de Jésus et en les imitant. — TG1999 1/7 Ce merveilleux Millénium peut être comparé au règne paisible et prospère que Salomon a exercé pendant 40 ans sur l’Israël antique. Quand la reine de Saba a rendu visite au roi Salomon, elle a déclaré: “Elle s’est donc révélée vraie la parole que j’ai entendue dans mon propre pays, sur les choses te concernant et sur ta sagesse. Et je n’ai pas ajouté foi aux paroles, jusqu’à ce que je sois venue pour que mes propres yeux voient; et voici qu’on ne m’en avait pas appris la moitié. Tu as surpassé en sagesse et en prospérité les choses qu’on entend dire et auxquelles j’ai prêté l’oreille. Heureux sont tes hommes, heureux sont tes serviteurs que voici, eux qui se tiennent constamment devant toi, écoutant ta sagesse!” — 1 Rois 10:6-8. Si la paix, la prospérité et la sagesse du règne de 40 années du roi Salomon ont surpassé très largement ce qu’attendait la reine de Saba, combien plus le Règne millénaire du grand Roi Salomon céleste, Jésus Christ, surpassera-t-il tout ce que l’homme peut imaginer! Jésus a dit de lui-même qu’il est “plus que Salomon”. (Matthieu 12:42.) Essayez de vous représenter des conditions de vie on ne peut plus saines, prospères, paisibles, justes et heureuses, et vous n’aurez qu’un aperçu de ce que le Millénium de Christ tient en réserve. – TG1990 1/6 Commerce. Jérémie, qui a écrit les deux livres des Rois, fournit des détails précis au sujet du commerce de chars et de chevaux que pratiquait le roi Salomon avec les Égyptiens et les Hittites. Il explique qu’un char coûtait “ six cents pièces d’argent, et un cheval [...] cent cinquante ”, soit le quart du prix d’un char. — 1 Rois 10:29. D’après Archéologie et religion israélite (angl.), autant l’historien grec Hérodote que des découvertes archéologiques confirment l’existence d’un commerce actif de chevaux et de chars pendant la royauté de Salomon. “ D’ordinaire, quatre chevaux [...] s’échangeaient contre un char égyptien ”, souligne d’ailleurs l’auteur, rapport de valeurs qui correspond à l’indication biblique – RV2010/11 La reine de Saba a parcouru un long parcours, à dos de chameau, pendant 75 jours pour entendre la Parole de Jéhovah de Salomon. Elle a reconnu la vérité quand elle l'a entendue et l'a appréciée. Nous n'avons pas à faire tout ce chemin à dos de chameau. Nous avons la Parole de Jéhovah à portée de main. Est-ce que nous chérissons la Parole de Dieu comme elle ?
  8. Point d'actualités n°6 par écrit et traduit Point d'actualité 6 par écrit.pdf
  9. Semaine du 29 Aout 2022 - Vidéo par écrit Jéhovah écoute la prière Semaine du 29 aout Jéhovah écoute la prière.odt Semaine du 29 aout Jéhovah écoute la prière.pdf Takeshi Shimizu : Jéhovah écoute la prière Tous les jours, je prie pour mes frères et sœurs, car je sais que Jéhovah écoute la prière. Dès qu’on s’est fait baptiser, ma famille et moi, on s’est complètement investi dans les activités chrétiennes. On était très occupés mais très heureux. J’aimais beaucoup la prédication. J’aimais conduire des cours bibliques et parler aux gens de la vérité. Pendant un certain temps, j’étais le seul ancien de mon assemblée. J’essayai de faire des visites pastorales à tout le monde, mais je n’avais pas assez de temps. Alors, j’ai décidé de prier pour eux, plusieurs fois par jour. Dans mes prières, je mentionnais chacun d’eux par son nom. Je voulais que Jéhovah protège ses précieuses brebis des attaques de Satan. Quelques temps plus tard, ma femme est tombée gravement malade. Elle est restée un moment à l’hôpital et puis je me suis décidé de m’occuper d’elle à la maison. Il a fallu que j’arrête mon service de pionnier. Ma femme a servi Jéhovah fidèlement jusqu’à sa mort. Plus tard, j’ai commencé moi-aussi à avoir des problèmes de santé. Un matin, je me suis senti particulièrement mal. Je ne pouvais plus bouger. Heureusement, j’ai survécu et maintenant, je suis en fauteuil roulant. Je ne peux plus sortir en prédication comme avant et je ne peux plus assumer des responsabilités dans l’assemblée. J’ai besoin d’aide pour m’habiller et pour me doucher. Je suis vraiment déprimé. Quand je pense à l’époque où je pouvais me déplacer comme je voulais, Mais Jéhovah n’oublie jamais l’amour que nous avons montré. Il est heureux de nous voir faire de notre mieux quelle que soit notre situation. Je suis limité dans ce que je peux faire mais je peux toujours prier. Dans mes prières, je mentionne par leur nom, les frères et sœurs de mon assemblée et mes amis. Je fais même une liste où j’écris les noms de tous les frères et sœurs, comme ça je suis sûr de n’oublier personne. Sur JW.ORG, j’ai lu des articles sur les frères de Russie qui sont arrêtés et sur la situation en Erythrée. Alors je n’oublie pas de les inclure dans mes prières. Je prie aussi pour le Collège central et ses assistants, pour tous ceux qui sont dans le service à plein temps parce que, eux-aussi ont besoin du soutien de Jéhovah. Il ne fait aucun doute que Jéhovah écoute la prière. Quand j’étais le seul ancien dans l’assemblée ou quand ma femme était malade, il a écouté mes prières. Alors, je suis vraiment convaincu que les prières que je fais, vont vraiment aider mes frères et sœurs. Maintenant, je fais ce que je peux pour prêcher. Par exemple, je rends témoignage à ceux qui s’occupent de moi. Quand, je rencontre des frères et sœurs que je n’ai pas vu depuis longtemps et que je leur dis : « Je prie pour vous », ils me disent souvent que ça les a vraiment aidé et certains sont tellement reconnaissants, qu’ils en ont les larmes aux yeux et moi-aussi, ça me rend heureux. Même si mon corps est chaque jour un peu plus faible, mes prières, elles, sont de plus en plus profondes. Je veux chérir ce précieux cadeau de Jéhovah qu’est la prière aussi longtemps que je vivrai..
  10. Perles spirituelles - Semaine du 29 Aout 2022 - 1 Rois 8.docx Perles spirituelles - Semaine du 29 Aout 2022 - 1 Rois 8.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Rois 8 1 Rois 8:27 : Que ne veulent pas dire ces paroles de Salomon ? (it-1 475 § 3). « Mais toi, ô Dieu, habiteras-tu vraiment sur la terre ? En effet, le ciel dans toute son immensité ne peut pas te contenir ; encore moins cette maison que j’ai construite ! » Salomon, le bâtisseur du temple de Jérusalem, déclara que “ les cieux [...], oui le ciel des cieux ”, ne peuvent contenir Dieu (1R 8:27). Étant le Créateur des cieux, Jéhovah se tient bien au-dessus d’eux, et “ son nom seul est à une hauteur inaccessible. Sa dignité est au-dessus de la terre et du ciel ”. (Ps 148:13.) Jéhovah mesure les cieux physiques aussi facilement qu’un homme mesurerait un objet en ouvrant la main de sorte que l’objet se trouve entre l’extrémité de son pouce et celle de son petit doigt (Is 40:12). Salomon ne voulait pas dire que Dieu n’a pas de lieu de résidence précis ni qu’il est omniprésent, c’est-à-dire littéralement partout et en tout. Pour preuve, Salomon dit aussi que Jéhovah entend ‘ depuis les cieux, le lieu fixe où il habite ’, c’est-à-dire les cieux du monde des esprits. — 1R 8:30, 39. - it-1 475 § 3 L’homme est incapable de mesurer l’immense univers physique ; or, les cieux physiques n’englobent ni ne contiennent le lieu où Dieu réside, bien moins encore est-ce le cas d’une maison ou d’un temple sur la terre Aucun temple fait de main d’homme ne peut contenir le Dieu très-haut. Lors de la dédicace du temple magnifique qu’il venait de bâtir, la gloire de Jéhovah remplit la maison d’une nuée miraculeuse. Parce que Jéhovah était présent en ce lieu d’une manière représentative, il était convenable pour les Israélites et les étrangers de bonne volonté de se tourner vers le temple quand ils priaient, comme s’ils se trouvaient littéralement en face de Dieu lorsqu’ils lui présentaient une requête. TG1954 p85 Quand la Bible dit que Jéhovah Dieu réside au ciel, elle fait allusion, non pas à un emplacement situé dans le ciel ou dans l’espace, mais à des sphères spirituelles. Jéhovah, que même “ le ciel des cieux ” ne peut contenir, n’a pas besoin de s’asseoir sur un trône ou un siège littéral. Toutefois, il utilise le symbole du trône pour représenter son pouvoir royal, sa souveraineté. Parmi les serviteurs de Dieu, certains ont eu le privilège de contempler une vision de son trône. Les Psaumes présentent le trône de Jéhovah, autrement dit sa majesté, sa puissance, sa position de Juge suprême, comme étant établi sur la justice et le droit “ depuis les temps anciens ” Jéhovah n’a pas besoin d’être présent partout, ou omniprésent, pour percevoir ce qui se passe à un endroit donné de l’univers. La force agissante de Jéhovah, son esprit saint, peut s’exercer n’importe où ; elle lui permet de tout voir et d’accomplir son dessein tout en restant à un endroit précis, sa “ demeure sainte ” dans les cieux. Dieu habiterait le temple rebâti à Jérusalem non pas en personne, mais uniquement par son esprit, sa sainte force active invisible, et en dirigeant sa face ou attention vers ce temple. Il le sanctifierait ou en ferait une maison sacrée qui serait le centre du culte de la nation tout entière. Les sacrifices des individus et de toute la nation y seraient offerts sur le seul autel autorisé, et les habitants s’y rassembleraient pendant les trois fêtes annuelles et le jour des Propitiations. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Comment étaient placées les barres destinées à transporter l’arche de l’alliance, sachant que selon 1 Rois 8:8 elles étaient visibles depuis le Saint ? Un rideau séparait le Très-Saint du Saint (la pièce extérieure). Les prêtres qui officiaient dans le Saint n’étaient pas autorisés à regarder dans le Très-Saint pour voir l’Arche, au-dessus de laquelle Dieu se présentait (Hébreux 9:1-7). On peut alors être perplexe à la lecture de 1 Rois 8:8 : “ Les barres étaient longues, si bien que les extrémités des barres étaient visibles depuis le Saint sur le devant de la pièce la plus retirée, mais elles n’étaient pas visibles de l’extérieur. ” On retrouve la même idée en 2 Chroniques 5:9. Comment les barres pouvaient-elles être visibles depuis le Saint du temple ? Les barres étaient peut-être visibles s’il y avait un espace entre le rideau et le mur du temple, ou lorsque le grand prêtre devait entrer dans le Très-Saint. Le rideau dissimulait l’Arche, mais les barres, qui dépassaient de chaque côté de celle-ci, pouvaient être visibles par l’interstice. Bien que cette explication soit plausible, elle ne nous autorise pas à être dogmatiques à ce sujet. À l’évidence, de nombreux détails restent à découvrir. L’apôtre Paul a mentionné quelques éléments dans sa lettre aux Hébreux, avant d’ajouter : “ Ce n’est pas le moment de parler de ces choses en détail. ” (Hébreux 9:5). – TG2001 15/10 p31 Pourquoi Salomon déclara-t-il: “Jéhovah a dit lui-même qu’il résiderait dans l’obscurité épaisse.” — I Rois 8:12. Le roi Salomon fit cette déclaration après que les prêtres eurent déposé l’Arche sacrée dans le Très-Saint du temple et que la nuée eut rempli le sanctuaire (I Rois 8:6-11). C’est cette nuée qui rappela à Salomon la manière dont Jéhovah avait révélé sa présence dans le passé. Par exemple, Dieu dit à Moïse: “Voici que je viens vers toi dans une nuée sombre.” (Ex. 19:9). Quand, plus tard, Moïse fit allusion à cet événement, il déclara: “Il y avait des ténèbres, une nuée et une obscurité épaisse.” (Deut. 4:11). Du fait que Jéhovah avait manifesté sa présence par une nuée, Salomon pouvait donc dire avec juste raison que ‘Jéhovah résidait dans l’obscurité épaisse’ – TG1979 15/10 p31 Pourquoi les assistants aux réunions et assemblées chrétiennes sont-ils parfois invités à se lever pour le chant des cantiques et la prière? Le vrai culte comprend depuis très longtemps le chant de cantiques et la prière. L’un et l’autre constituent donc une partie régulière et importante du culte pratiqué lors des réunions et des assemblées organisées par les Témoins de Jéhovah. De nombreux cantiques se présentent sous la forme de prières et de louanges adressées à Dieu. Lorsqu’une assemblée importante et unie se lève pour chanter ou prier, on peut considérer qu’il s’agit d’une marque de respect pour Dieu à qui l’on adresse des actions de grâce. — 1 Rois 8:14, 22, 23. Il convient cependant de reconnaître que, selon la Bible, on peut prier Dieu ou chanter ses louanges dans n’importe quelle position. Il n’y a aucune règle à cet égard. Si, à cause de sa santé ou pour d’autres raisons, quelqu’un préfère rester assis lorsque la congrégation chante ou prie, il n’y a aucun mal à cela. Bien souvent les chrétiens restent assis pour prier lorsqu’ils sont réunis en plus petit nombre, par exemple lors d’une étude biblique dans un foyer ou d’un repas – TG1983 1/ 2 p31 Quel soulagement de savoir que nous n’avons pas la lourde responsabilité de juger les autres ! C’est Jéhovah, le Juge suprême, qui s’en chargera. Nous pouvons être sûrs qu’il tiendra toujours compte de ses normes parfaites du bien et du mal dans ses jugements (1 Rois 8:32). Il ne fera jamais rien d’injuste. – TG2022/6 §19 La construction de bâtiments théocratiques est une forme de service sacré, comparable au travail de construction du temple de Salomon (1 Rois 8:13-18). Quantité de frères et sœurs font preuve d’un zèle remarquable en donnant volontairement de leur temps et de leurs biens pour participer à cette activité. – od chap10 p105 §21 Jéhovah écoute les prières prononcées au nom d’un groupe (1 Rois 8:22-53). Il est possible de s’approcher de Dieu en famille, le chef de famille prenant l’initiative. Cela resserre les liens familiaux et permet aux jeunes qui entendent leurs parents prier humblement Dieu de le considérer comme une personne réelle. Que faire si quelqu’un représente un groupe dans une prière, peut-être à l’occasion d’une réunion des Témoins de Jéhovah ? Si nous sommes dans l’assistance, écoutons attentivement de manière qu’à la fin de la prière nous puissions dire de tout cœur “ Amen ”, ce qui signifie “ Ainsi soit-il ”. — kl chap16 p150 §11 Employons le divin nom d’une manière digne - Une façon de le faire consiste à prononcer le nom de Jéhovah avec amour dans la prière. Quand un adorateur de Jéhovah agit de la sorte, il rend plus étroits ses rapports avec son Créateur ! Par exemple, la prière que Salomon prononça le jour de la dédicace du temple (I Rois 8:23-25) – TG1971 1/12 p721 Les Écritures rapportent un certain nombre de prières très longues. La prière de Salomon lors de la dédicace du temple, telle qu’elle nous est relatée dans la Bible, a pu durer près de dix minutes - 1 Rois 8 :23-53 Il n’est pas nécessaire de prescrire des règles quant à la longueur des prières publiques ou privées. Du reste, les Écritures ne nous autorisent pas à le faire. Nous sommes libres de prononcer de longues ou de brèves prières. Une longue prière, faite notamment en privé, se révèle parfois appropriée, lorsque le chrétien affronte certaines épreuves, certains problèmes ou certaines situations. – TG1970 15/4 p254 La Bible dit que certains hommes fidèles du passé marchaient avec ou devant le vrai Dieu (1 Rois 8:25). Cela signifie essentiellement qu’ils vivaient jour après jour comme si Dieu était juste à côté d’eux. Quoique pécheurs, ils aimaient ses lois et ses principes et vivaient en accord avec son dessein. Jéhovah est attiré par de telles personnes et il prend soin d’elles Dieu est-il omniprésent ? Beaucoup de personnes croient que Dieu est omniprésent, qu’il se trouve littéralement partout et en tout. Le roi Salomon a fait cette requête à Jéhovah : “ Puisses-tu entendre depuis les cieux, le lieu fixe où tu habites. ” (1 Rois 8:30, 39). Ainsi selon la Bible, Jéhovah Dieu a un lieu d’habitation, que Salomon appelle “ les cieux ”. Que désigne cette expression ? Dans la Bible, les mots “ ciel ” ou “ cieux ” désignent parfois l’étendue physique qui entoure la terre. Toutefois, Dieu ayant créé toutes choses, sa demeure devait exister avant qu’il ne forme l’univers matériel. Dieu doit donc vivre dans un monde qui n’est pas délimité par des éléments matériels. C’est pourquoi, quand la Bible dit que Jéhovah Dieu réside au ciel, elle fait allusion, non pas à un emplacement situé dans le ciel ou dans l’espace, mais à des sphères spirituelles. – RV2011/4 p28 Qu’enseigne la Bible ? Dieu est-il omniprésent ? demeure-t-il en tous lieux, à la fois dans les cieux, sur la terre, et même parmi les humains ? La Bible dit au sujet de Dieu qu’il a un lieu d’habitation précis : les cieux. Dans une de ses prières, le roi Salomon a demandé à Dieu : “ Puisses-tu écouter depuis les cieux, le lieu fixe où tu habites. ” (1 Rois 8:43). Jésus a expliqué que nous devons adresser nos prières à “ notre Père dans les cieux ”. (Matthieu 6:9.) La Bible précise que Jésus ressuscité est entré “ dans le ciel même, pour paraître maintenant pour nous devant la personne de Dieu ”. — Hébreux 9:24. Ces versets montrent clairement que Jéhovah ne réside pas partout, mais seulement dans les cieux. Bien sûr, “ les cieux ” mentionnés dans ces passages ne désignent pas l’atmosphère terrestre ni l’espace. En effet, les cieux physiques ne peuvent contenir le Créateur de l’univers (1 Rois 8:27). “ Dieu est un Esprit. ” (Jean 4:24). Il habite dans les cieux spirituels, un domaine qui n’a rien à voir avec l’univers physique. — 1 Corinthiens 15:44. – TG2001 8/1 p27 Des prières qui viennent du cœur - Pour que les prières soient entendues, elles doivent venir du cœur. Lors de l’inauguration du temple de Jérusalem, en 1026 av. n. ère, l’arche de l’alliance a été installée dans le Très-Saint et le nuage de Jéhovah a rempli le temple. C’est alors que, devant la foule, Salomon a adressé des louanges à Dieu. Sa prière fervente est reproduite dans le chapitre 8 du premier livre des Rois. Quand on analyse la prière de Salomon, on se rend compte qu’il a fait souvent mention du cœur. Salomon a rappelé que seul Jéhovah connaît le cœur des humains (1 Rois 8:38, 39). Cette même prière montre qu’un transgresseur qui ‘ revient vers Dieu de tout son cœur ’ peut espérer le pardon. De plus, si des adorateurs de Dieu venaient à être capturés par leurs ennemis, Jéhovah répondrait à leurs appels à l’aide, à condition qu’ils aient un cœur complet à son égard (1 Rois 8:48, 58, 61). Il importe donc que nos prières viennent du cœur. – TG2009 15/11 §9,10 Une restriction était qu’aucun étranger incirconcis ne pouvait manger la Pâque (Ex 12:43). Il semble, toutefois, que les étrangers pouvaient offrir des sacrifices en passant par la prêtrise, à condition que l’offrande elle-même soit conforme aux exigences divines (Lv 22:25). Évidemment, ces personnes n’avaient jamais accès au sanctuaire (Éz 44:9), mais elles pouvaient se rendre à Jérusalem et ‘ prier vers la maison de Dieu ’. Elles n’y allaient probablement pas les mains vides, c’est-à-dire sans apporter une offrande sacrificielle. — 1R 8:41-43. – it-1 p821 Etranger (Homme d’origine non israélite ou Gentil) À propos des non-Israélites qui viendraient adorer dans le temple à Jérusalem, Salomon a prié Jéhovah en ces termes : “ Puisses-tu écouter depuis les cieux, le lieu fixe où tu habites, et tu devras agir selon tout ce pour quoi l’étranger t’appellera ; afin que tous les peuples de la terre apprennent à connaître ton nom. ” (1 Rois 8:41-43). Des milliers de proclamateurs du Royaume, dans un grand nombre de pays, partagent les mêmes sentiments. Ils rencontrent des personnes qui, spirituellement parlant, sont comme les Ninivites, ‘ ne connaissant pas la différence entre leur droite et leur gauche ’. Et les prédicateurs du Royaume désirent vivement participer à l’accomplissement des prophéties qui concernent le rassemblement des vrais adorateurs de différents pays. — TG2002 1/ 4 Celui qui veut apporter des changements dans sa vie doit être disposé à reconnaître ses erreurs et comprendre la nécessité de s’améliorer. Nous commettons tous des fautes et, par conséquent, nous avons besoin de la correction. La Bible déclare: “Il n’y a pas d’homme qui ne pèche.” (I Rois 8:46). Pourtant, beaucoup de gens refusent de reconnaître leurs erreurs. Pourquoi? À cause de l’orgueil. Au lieu d’avouer humblement qu’ils ont tort, ils essaient souvent de se décharger de leur faute sur quelqu’un d’autre. Cela ne fait qu’aggraver la situation. – tp73 chap10 §5 Salomon montra ce qui arriverait au peuple si, après avoir emprunté la voie du mal et du péché, Jéhovah se mettait en colère et l’abandonnait à la captivité chez ses ennemis. Dans sa prière, il dit : “S’ils rentrent en eux-mêmes (...) s’ils reviennent à toi de tout leur cœur” et prient en direction de la “maison que j’ai bâtie à ton nom, — exauce (...) leurs prières et leurs supplications, et fais-leur droit”. Cela leur ouvrirait le chemin du retour dans leur propre pays (I Rois 8:46-53). Cet exemple indique la ligne de conduite que peut suivre celui qui s’est engagé dans une voie égoïste et qui se sent abandonné. Si, dans sa détresse, il fait face à sa mauvaise situation et est conscient de ses besoins, alors il devrait invoquer Jéhovah sans tarder. TG1965 1/12 p717 §19 Pour que les prières soient entendues, elles doivent venir du cœur. Lors de l’inauguration du temple de Jérusalem, en 1026 av. n. è., l’arche de l’alliance a été installée dans le Très-Saint et le nuage de Jéhovah a rempli le temple. C’est alors que, devant la foule, Salomon a adressé des louanges à Dieu. Sa prière fervente est reproduite dans le chapitre 8 du premier livre des Rois. Quand on analyse la prière de Salomon, on se rend compte qu’il a fait souvent mention du cœur. Salomon a rappelé que seul Jéhovah connaît le cœur des humains (1 Rois 8:38, 39). Cette même prière montre qu’un transgresseur qui ‘ revient vers Dieu de tout son cœur ’ peut espérer le pardon. De plus, si des adorateurs de Dieu venaient à être capturés par leurs ennemis, Jéhovah répondrait à leurs appels à l’aide, à condition qu’ils aient un cœur complet à son égard (1 Rois 8:48, 58, 61). Il importe donc que nos prières viennent du cœur. – TG2009 15/11 §10,11 Plus de 400 ans après qu’Israël s’est installé en Terre promise, le roi Salomon a construit un temple bien plus impressionnant que le tabernacle. Ce temple serait le centre du culte pur. Au départ, Jéhovah était le seul destinataire des sacrifices qui étaient offerts dans ce temple. Salomon et ses sujets ont offert d’innombrables sacrifices de grande qualité en respectant la façon de procéder imposée par la Loi (1 Rois 8:63). Toutefois, ce n’était pas en raison du coût de ce bâtiment ou du nombre de sacrifices qui y étaient offerts que Jéhovah approuvait le culte pratiqué en ce lieu. Ce qui comptait, c’étaient les mobiles de ceux qui offraient les dons. Salomon a insisté sur cette idée lors de l’inauguration du Temple. Il a dit aux Israélites : « Que votre cœur soit entier pour Jéhovah notre Dieu comme il l’a été aujourd’hui : continuez d’obéir à ses lois et de respecter ses commandements » (1 Rois 8:57-61). – rr chap2 p15 §19 Jéhovah nous réserve d’abondantes bénédictions Lors de l’inauguration du temple de Jérusalem, au septième mois de l’an 1026 avant notre ère, le roi Salomon offrit “ un sacrifice grandiose devant Jéhovah ”. Il y avait “ l’holocauste, l’offrande de grain et les morceaux gras des sacrifices de communion ”. Outre ce qui fut présenté en offrande de grain, on sacrifia en tout 22 000 bovins et 120 000 moutons. — 1 Rois 8:62-65. Vous rendez-vous compte de ce que cette cérémonie gigantesque a pu coûter d’argent et de travail ? Ce n’était rien, pourtant, à côté des bénédictions qu’elle a manifestement procurées. À la fin des festivités, Salomon “ renvoya le peuple ; et ils se mirent à bénir le roi, puis s’en allèrent chez eux, se réjouissant et ayant le cœur joyeux à cause de tout le bien que Jéhovah avait accompli pour David son serviteur et pour Israël son peuple ”. (1 Rois 8:66.) Comme l’a dit fort justement Salomon, “ la bénédiction de Jéhovah — voilà ce qui enrichit, et il n’ajoute aucune douleur avec elle ”. — Proverbes 10:22. En sa qualité de Grand Prêtre antitypique, Jésus Christ est entré dans le ciel et y a présenté la valeur de son sang pour que propitiation soit faite en faveur de tous ceux qui exercent la foi dans son sacrifice. Grâce à ce sublime sacrifice, nous pouvons nous aussi, en offrant à Dieu des sacrifices de louange sincères, purs et sans souillure, ‘ nous réjouir et avoir le cœur joyeux ’, attendant avec confiance les abondantes bénédictions de Jéhovah. — TG2000 15/8 §17-19
  11. Perles spirituelles - Semaine du 22 Aout 2022 - 1 Rois 7.docx Perles spirituelles - Semaine du 22 Aout 2022 - 1 Rois 7.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Rois 7 1 Rois 7:23 : Que nous enseigne la présence au Temple de l’immense « Mer en métal fondu » ? (it-1 257). « Puis il fabriqua la Mer en métal fondu. Cette cuve était ronde et mesurait 10 coudées d’un bord à l’autre. Elle était haute de 5 coudées, et il fallait une corde de 30 coudées pour en mesurer le tour. » La pureté physique est requise de ceux qui adorent Jéhovah dans la sainteté et la pureté. C’est ce que montrent les activités au tabernacle et le service au temple. Lors de leur installation, le grand prêtre Aaron et ses fils se baignèrent avant de revêtir leurs vêtements officiels. Pour se laver les mains et les pieds, les prêtres se servaient de l’eau que contenait le bassin de cuivre dans la cour du tabernacle et, par la suite, l’immense mer en métal fondu dans le temple de Salomon. Le jour des Propitiations, le grand prêtre se baignait deux fois. Ceux qui emportaient en dehors du camp le bouc pour Azazel, les restes des sacrifices d’animaux et la vache rouge sacrificielle devaient baigner leur chair et laver leurs vêtements avant de rentrer au camp. — it-1 p257 Une fois le temple construit sous le règne de Salomon, une “ mer en métal fondu [c’est-à-dire coulé ou versé] ” remplaça le bassin de cuivre portable qui était utilisé avec le tabernacle auparavant. Fabriquée par Hiram, un Hébro-Phénicien, elle fut appelée “ mer ” sans doute en raison de la grande quantité d’eau qu’elle pouvait contenir. Ce récipient, également en cuivre, mesurait “ dix coudées [4,50 m] d’un bord à l’autre bord, circulaire tout autour ; sa hauteur était de cinq coudées [env. 2,20 m] ; il fallait un cordeau de trente coudées [13,40 m] pour en faire le tour ”. — 1R 7:23. La circonférence de 30 coudées est certainement un chiffre arrondi, car elle devait être plus précisément de 31,4 coudées. - La « mer » de cuivre, l’immense bassin dans lequel les prêtres se lavaient, avait une capacité de 66 000 litres et pesait peut-être jusqu’à 27 tonnes. Avec l’eau qui s’y trouvait, les prêtres se lavaient les mains ou lavaient les sacrifices - It-2 p258 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? La première chose que l’on apercevait en entrant dans la cour intérieure, c’était le grand autel pour les sacrifices d’animaux. Cet autel était en bois recouvert de cuivre et avait neuf mètres de long, neuf mètres de large et quatre mètres cinquante de haut. Pour se faire une idée de sa grandeur, il faut se rappeler que ses dimensions équivalaient à celles d’une Salle du Royaume où cent personnes peuvent s’asseoir. Il fallait un autel de cette grandeur en raison des nombreux animaux qui devaient être sacrifiés dessus en une seule fois ; dans les occasions spéciales, leur nombre s’élevait à des milliers. — 1 Rois 7 :12. – TG1969 15/6 p188 L’ouvrier tyrien Hiram était “ un homme habile, s’y connaissant en intelligence ”, un artisan qui travaillait une grande variété de matériaux (1R 7:13, 14). Une telle intelligence contribue à un travail efficace, qui donne des produits durables – it-1 p1196 Intelligence. Quel honneur pour Hiram de mettre ses compétences au service du culte de Jéhovah. L’histoire d’Hiram illustre la véracité de Proverbes 22:29 : “ As-tu vu un homme habile dans son travail ? C’est devant les rois qu’il se placera ; il ne se placera pas devant des hommes ordinaires. ”Aujourd’hui, même des jeunes qui ne connaissent rien, ou pas grand-chose, au bâtiment ont eu l’honneur de participer à la construction de Salles du Royaume. Ce faisant, certains ont appris des métiers utiles, comme électricien, plombier, maçon ou menuisier. Pourquoi ne pas voir avec les anciens de votre congrégation s’il vous est possible de participer à la construction d’une Salle du Royaume ? – RV2005 22/3 p20 L’interdiction de fabriquer des images sculptées signifie-t-elle qu’il est mal de faire des représentations d’objets à des fins artistiques ? Non. Cette interdiction portait sur la fabrication d’images cultuelles, sur l’acte consistant à « se prosterner devant les idoles et à les servir ». Les Écritures n’interdisent pas la sculpture ou la peinture représentant des objets à des fins artistiques (1 Rois 7:18, 25).- TG2004 15/9 Toutes les images ne sont pas des idoles. La loi de Dieu qui interdisait de faire des images ne visait pas la fabrication de toutes les représentations et statues. A l’intérieur du temple de Salomon, dont David avait reçu les plans architecturaux sous l’inspiration divine, était richement orné de sculptures gravées : chérubins, représentations de palmiers et de fleurs. Deux chérubins en bois d’arbre à huile recouverts d’or se tenaient dans le Très-Saint de ce temple. La mer en métal fondu reposait sur 12 taureaux de cuivre, et les parois des chariots de cuivre réservés à l’usage du temple étaient décorées d’images de lions, de taureaux et de chérubins (1R 7:25, 28, 29). Douze lions se tenaient de chaque côté des marches par lesquelles on accédait au trône de Salomon. Cependant, ces représentations n’étaient pas des idoles faisant l’objet d’un culte. Seuls les prêtres qui officiaient voyaient celles de l’intérieur du tabernacle et, par la suite, celles de l’intérieur du temple. Personne d’autre que le grand prêtre n’entrait dans le Très-Saint, et encore, uniquement le jour des Propitiations. Ainsi, les Israélites ne risquaient pas de tomber dans le piège consistant à idolâtrer les chérubins d’or du sanctuaire. Ces représentations servaient surtout d’image des chérubins célestes. Étant donné qu’on ne devait pas même adorer les anges, il va sans dire qu’on ne pouvait non plus vénérer leur image. Aujourd’hui encore, les serviteurs de Jéhovah doivent se garder des idoles. Les Écritures n’autorisent pas l’emploi d’images pour s’adresser à Dieu dans la prière. Une telle pratique va à l’encontre du principe selon lequel ceux qui désirent servir Jéhovah doivent l’adorer avec l’esprit et la vérité — it-1 p1163 Idolâtrie Au cours actuel, le total des contributions vouées à la construction du temple de Salomon représenterait près de 40 milliards de dollars. Ce qui ne fut pas utilisé pour la construction fut mis dans le trésor du temple où on gardait l’or et l’argent, ainsi que les ustensiles précieux du temple. — 1 Rois 7:51 – TG2000 15/1 Comme l’or, le cuivre est un métal de grande valeur. Jéhovah avait ordonné d’en utiliser dans la construction du temple de Salomon (1 Rois 7:13-16). Le cuivre symbolise très bien la qualité supérieure de la souveraineté universelle de Jéhovah et du Royaume messianique, qui apporteront aux humains la stabilité et de nombreux bienfaits. – TG2017/10 p26 §8 L’œuvre de construction de Salomon était si belle, si grandiose, les dispositions qu’il prit pour la gérer étaient à ce point excellentes, que le visiteur ne pouvait cacher son admiration, témoin la reine de Séba quand elle vint à Jérusalem. Le long règne de Salomon fut un règne de gloire, de paix et de prospérité Qu’est-ce qui faisait du temple de Salomon un édifice si remarquable ? Non seulement sa beauté matérielle et sa somptuosité, mais avant tout le fait que son architecte était Jéhovah Dieu lui-même. L’achèvement du temple marqua un temps de grandes réjouissances, et le règne du roi Salomon fut caractérisé par la paix et la prospérité. Pareillement, l’achèvement du temple spirituel de Dieu sera un temps de réjouissances sur toute la terre, et le règne de Christ sera un temps de paix et de prospérité. À l’instar du temple qui subsista au delà du règne de Salomon, le temple spirituel en tant que “ palais ” de Jéhovah subsistera au delà du règne millénaire du Christ ; en fait, il subsistera pour toujours. — TG1960 p188
  12. Perles spirituelles - Semaine du 15 Aout 2022 - 1 Rois 5-6.docx Perles spirituelles - Semaine du 15 Aout 2022 - 1 Rois 5-6.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Rois 5-6 1 Rois 6:1 : Qu’illustre ce verset au sujet de la Bible ? (g 5/12 17, encadré). « Salomon commença à construire le temple de Jéhovah dans la 480e année après que les Israélites furent sortis d’Égypte. C’était pendant la quatrième année de son règne sur Israël, au mois de ziv (c’est-à-dire le deuxième mois). » Encadré, page 17] UNE CHRONOLOGIE PRÉCISE La précision de la chronologie biblique est d’une grande valeur. C’est ce qu’illustre 1 Rois 6:1. Voici en quels termes ce verset situe l’époque où le roi Salomon a commencé la construction du temple de Jérusalem : “ Il arriva, dans la quatre cent quatre-vingtième année [479 années pleines] après que les fils d’Israël furent sortis du pays d’Égypte, dans la quatrième année [du règne de Salomon], au mois de Ziv, c’est-à-dire le deuxième mois, après que Salomon fut devenu roi sur Israël, qu’il entreprit de bâtir la maison pour Jéhovah. ” La chronologie biblique situe la quatrième année du règne de Salomon en 1034 avant notre ère. Ayant eu lieu 479 années pleines plus tôt, l’Exode tombe en 1513 avant notre ère. - g 5/12 17, encadré De 1513 av. n. è. à la scission du royaume. Ce fut “ dans la quatre cent quatre-vingtième année après que les fils d’Israël furent sortis du pays d’Égypte ”, dans la quatrième année du règne de Salomon, que commença la construction du temple de Jérusalem (1R 6:1). “ Quatre cent quatre-vingtième ” est un nombre ordinal qui représente 479 années complètes plus un certain temps, en l’occurrence un mois. Si on compte 479 ans à partir de l’Exode (Nisan 1513 av. n. è.), on arrive à 1034 av. n. è., la construction du temple ayant commencé le deuxième mois, Ziv (qui correspond à avril-mai). Puisque c’était la quatrième (autre nombre ordinal) année du règne de Salomon, celui-ci commença à régner trois années complètes auparavant, soit en 1037. Son règne de 40 ans fut donc probablement compris entre Nisan 1037 et Nisan 997 av. n. è., année de la scission du royaume - it-1 p465-466 Le lecteur qui prendra le temps de lire les passages de la Bible dans I Rois 6:1 et Luc 3:1, 2 ne peut manquer d’être frappé par le soin méticuleux avec lequel les écrivains parlent de dates historiques importantes. Grâce au nombre suffisant des données, l’étudiant peut reconnaître la date exacte de chaque événement. Les rédacteurs de la Bible eux-mêmes attribuent l’exactitude de leurs informations à l’Auteur divin pour lequel ils n’étaient que des instruments chargés de consigner par écrit ces renseignements. Il est donc certain que nous pouvons nous tourner vers cette même source pour obtenir des données chronologiques exactes, données qui sont beaucoup plus dignes de foi que les spéculations et les conjectures d’historiens humains – TG1970 1/10 Si les événements rapportés dans la Bible étaient datés d’après le calendrier julien ou tout autre calendrier l’ayant précédé, il serait relativement facile de convertir leur date selon le calendrier grégorien. Mais il n’en est pas ainsi. La Bible parle de périodes de temps particulières et souvent bien distinctes, qui sont datées de façon spéciale, indépendamment les unes des autres. Parfois, elles le sont par rapport au début du règne d’un roi, à une victoire militaire ou à la destruction d’une grande nation ou encore par rapport à un événement exceptionnel, tel que le déluge du temps de Noé. . La difficulté de la tâche consiste à déterminer la date à laquelle ces événements ont eu lieu selon le calendrier utilisé de nos jours. – TG1968 1/12 En comptant 480 années pleines depuis l’exode jusqu’à la construction du temple de Salomon, le calendrier juif gagne une année mais se trompe aussi d’une année (I Rois 6:1). Comment ? Il s’agit ici d’un nombre ordinal, la 480ème année, et non d’un nombre cardinal, 480 ans. Cela signifie qu’un peu plus de 479 années s’écoulèrent entre les deux événements en question. En raison de cette autre erreur, communément faite, le calendrier juif est de soixante-trois ans en retard sur notre calcul, parce qu’il place le début de la construction du temple de Salomon en 2928 au lieu de 2991 (1034 av. J.-C.). TG1958 15/11 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Pourquoi Salomon a-t-il importé du bois depuis le Liban pour la construction du temple de Jérusalem ? ▪ Le récit de 1 Rois 5:1-10 décrit un accord passé entre Salomon et Hiram le roi de Tyr. Selon cet accord, des rondins de cèdre et de genévrier devaient être acheminés par la mer en trains de flottage du Liban jusqu’en Israël, et utilisés pour la construction du temple. Le cèdre était un important produit de commerce dans le Proche-Orient antique. En Égypte et en Mésopotamie, ce bois était couramment utilisé pour fabriquer des poutres et lambrisser les temples et les palais. Des archives royales, des textes littéraires et des inscriptions attestent l’importation constante de cèdre depuis différentes villes-États du sud de la Mésopotamie, parfois comme butin ou tribut. En Égypte, il était employé pour la construction de barques royales, de cercueils et d’autres objets funéraires. Le cèdre du Liban était renommé pour sa durabilité, sa beauté et l’odeur agréable de son bois, sans parler de sa résistance aux attaques des insectes. Salomon a donc utilisé les meilleurs matériaux pour le temple. Aujourd’hui, des magnifiques forêts de cèdres qui couvraient les montagnes du Liban, il n’en reste que quelques-unes, isolées. – TG2011 1/ 2 Le temple de Salomon. Le roi David nourrissait le vif désir de construire une maison pour Jéhovah, afin d’y abriter l’arche de l’alliance qui ‘ habitait au milieu de toiles de tente ’. Jéhovah agréa la proposition de David, mais lui dit que, comme il avait versé beaucoup de sang à la guerre, le privilège de construire ce bâtiment reviendrait à son fils (Salomon). Cela ne voulait pas dire que Jéhovah n’approuvait pas les guerres que David avait menées en faveur du nom de Jéhovah et de Son peuple. Mais le temple devait être bâti dans la paix, par un homme de paix. — 1 Rois 5:3-5. - it-2 p1047 Une denrée précieuse pour le commerce et l’alimentation. Du fait de son abondance en Palestine, l’huile d’olive y devint l’objet d’un commerce important. Chaque année, Salomon livrait au roi Hiram de Tyr “ vingt kors [4 400 litres] d’huile concassée ” en paiement partiel des matériaux de construction pour le temple 1 Rois 5:10, 11 - it-1 p1154 Quant aux Israélites employés à des projets de construction, on lit en 1 Rois 5:13, 14 : “ Le roi Salomon faisait monter les requis du travail forcé provenant de tout Israël ; les requis du travail forcé s’élevèrent à trente mille hommes. Et il les envoyait au Liban par relèves de dix mille par mois. Pendant un mois ils restaient au Liban, pendant deux mois chez eux. ” De l’avis d’un spécialiste, “ il ne fait aucun doute que les rois israélites et judéens recouraient à la corvée pour se procurer une main-d’œuvre gratuite en vue de leurs activités de construction, ainsi que pour l’entretien du domaine de la couronne ”. Sous le règne de Salomon, la charge de travail fut lourde. À tel point que, Rehabam ayant menacé d’augmenter cette charge, tout Israël se révolta et lapida le fonctionnaire chargé de commander les requis du travail forcé Et si vous êtes investi d’une autorité ? À l’évidence, ce n’est ni agir avec amour ni agir en chrétien que d’user de son autorité pour forcer les autres à faire sous la contrainte ce que vous leur demandez. Même si la méthode autoritaire peut donner des résultats, on favorisera de bien meilleures relations entre tous si, d’un côté, la demande est raisonnable et formulée avec gentillesse et si, de l’autre côté, la tâche est effectuée avec joie et respect. Somme toute, en étant prêt à faire deux milles au lieu d’un seul, on enrichit sa vie. – TG2005 15/2 p23 Près de cinq siècles après avoir construit le tabernacle, les Israélites entreprirent la construction du temple de Jérusalem (1 Rois 6:1). Il s’agirait d’une splendide structure fixe de pierre et de bois (1 Rois 5:17, 18). Jéhovah donna les plans architecturaux du temple à David “ par inspiration ”. Mais c’est Salomon, le fils de David, qu’il choisit pour diriger les travaux. David soutint de tout cœur le projet. Il acheta des pierres, de grosses pièces de bois et d’autres matériaux ; il offrit également de grandes quantités d’or et d’argent prises sur ses fonds personnels. Il encouragea aussi les autres Israélites à se montrer généreux en leur demandant : “ Qui s’offre volontairement à remplir sa main aujourd’hui d’un don pour Jéhovah ? ” Comment le peuple a-t-il réagi ? — 1 Chroniques 29:1-5. Lorsque vint le moment pour Salomon de lancer les travaux, il disposait de milliers de tonnes d’or et d’argent. La quantité de cuivre et de fer était si grande que rien ne permettait de peser ces métaux. Grâce au soutien de Jéhovah et à la participation de tout Israël, la construction fut achevée en à peine sept ans et demi. — 1 Rois 6:1, 37, 38 Notre soutien est important - La construction de Salles du Royaume est un aspect important de notre service sacré. Le soutien que les Témoins de Jéhovah du monde entier apportent à cette œuvre, financièrement ou par d’autres moyens, est réellement louable. N’oublions cependant pas que d’autres aspects du service sacré sont tout aussi indispensables. Il arrive que des chrétiens soient victimes de catastrophes naturelles et aient besoin de notre aide. Ceux qui ont fait des offrandes pour la construction du temple ont ressenti une grande joie (1 Chroniques 29:9). Aujourd’hui aussi, soutenir le vrai culte par des offrandes est source de bonheur – TG2006 1/11 La construction du temple se fit dans un calme paisible ; les pierres étaient taillées avec précision avant d’être apportées sur le chantier, de sorte qu’on n’entendait pas de bruit de marteaux, de haches ou d’outils de fer (1R 6:7). Le roi Hiram de Tyr coopéra en fournissant des bois de cèdre et des bois de genévrier en échange de blé et d’huile (1R 5:10-12). Il procura également des ouvriers à Salomon, dont un artisan habile appelé Hiram, fils d’un Tyrien et d’une Hébreue. Salomon réquisitionna 30 000 hommes pour le travail forcé, et les envoya au Liban par relèves de 10 000 par mois. Chaque groupe rentrait dans ses foyers pour deux mois. Il y avait, en outre, 70 000 porteurs de fardeaux et 80 000 tailleurs de pierre. Ces deux derniers groupes se composaient de non-Israélites. — 1R 5:13-18. Cet énorme chantier dura sept ans et demi et s’acheva au huitième mois, de 1027 av. n. è. Plus de 180 000 hommes y travaillèrent. (1R 6:37, 38.) – it2 Salomon Dans les premiers temps de son règne, Salomon a fait le nécessaire pour bâtir un temple grandiose qui remplacerait le tabernacle, en fonction depuis l’époque de Moïse (1 Rois 6:1). On l’appelle souvent le temple de Salomon. Toutefois, Salomon n’a pas été à l’origine du projet. Il n’a pas non plus vu dans celui-ci un moyen de se faire une réputation d’architecte ou de généreux bienfaiteur. C’est David qui le premier s’est proposé de bâtir un temple, à la suite de quoi Dieu lui a communiqué des plans détaillés pour le bâtiment et son mobilier. C’est encore David qui a largement contribué au financement de l’ouvrage Salomon, lui, a été chargé d’en assurer la construction, laquelle s’est achevée au bout de sept ans et demi. — 1 Rois 6:37, 38 Ainsi, Salomon a favorisé le développement du vrai culte. – TG2011 15/12 C’est Jéhovah qui fournit les plans architecturaux du temple à David “ par inspiration ”. Les plans détaillés du magnifique temple de Salomon prévoyaient la présence de deux immenses chérubins dans le Très-Saint. Ils étaient faits en bois d’arbre à huile recouvert d’or, chacun ayant une hauteur de dix coudées (4,50 m). Ils étaient tournés vers l’E., debout sur un axe nord-sud qui, suppose-t-on, passait par le milieu de la pièce. Bien qu’étant distants l’un de l’autre de dix coudées, l’aile déployée de l’un rejoignait la pointe de l’aile de l’autre au centre de la pièce, leurs ailes couvrant ainsi de leur ombre l’arche de l’alliance et ses barres qui se trouvaient au-dessous. L’autre aile de chaque chérubin touchait respectivement les murs nord et sud du Très-Saint. L’envergure des chérubins était de la largeur de la pièce, soit 20 coudées (9 m). Des sculptures de chérubins, gravées, recouvertes d’or, décoraient également les murs et les portes du temple. De même, les parois latérales des chariots de cuivre servant à porter l’eau étaient ornées de chérubins (1R 6:23-35). Les chérubins donnaient avant tout une image des chérubins célestes. Ces représentations artistiques ne devaient pas être adorées, puisque le peuple ne les voyait jamais et que l’adoration des anges eux-mêmes était interdite. - it-1 p437
  13. Perles spirituelles - Semaine du 8 Aout 2022 - 1 Rois 3-4.docx Perles spirituelles - Semaine du 8 Aout 2022 - 1 Rois 3-4.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Rois 3-4 1 Rois 4:20 : Quel intérêt particulier présente l’expression « aussi nombreux que les grains de sable au bord de la mer » ? (Gn 22:17 ; w98 1/2 11 § 15). « Les habitants de Juda et d’Israël étaient aussi nombreux que les grains de sable au bord de la mer. Tout le monde avait à manger et à boire, et était heureux » Une fois les descendants d’Abraham organisés en nation sous la Loi, Jéhovah les bénit conformément à sa promesse faite au patriarche. En 1473 avant notre ère, Josué, le successeur de Moïse, fait entrer Israël en Canaan. Le partage du pays entre les tribus réalise la promesse de Jéhovah de donner le pays à la semence d’Abraham. Tant qu’Israël est fidèle, Jéhovah, comme promis, lui accorde la victoire sur ses ennemis. C’est particulièrement le cas sous le règne du roi David. Un troisième aspect de l’alliance abrahamique est accompli à l’époque de Salomon, l’un des fils de David : “ Juda et Israël étaient nombreux, comme les grains de sable qui sont au bord de la mer, en multitude ; on mangeait, on buvait et on se réjouissait. ” 1 Rois 4:20. w98 1/2 11 § 15 Formant une nation prospère, les Israélites avaient de quoi manger et boire, et leurs richesses les protégeaient des difficultés liées à la pauvreté. C’était une image prophétique des conditions qui régneront sur la terre quand Jéhovah guérira les hommes en amenant la bénédiction qu’il promit à Abraham La joie, qui était grande à cette époque, atteignit son comble lorsque fut érigé l’édifice probablement le plus prestigieux de toute l’Histoire, le temple de Jérusalem, voué au culte de Jéhovah. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Salomon a probablement dû entretenir des relations avec une belle-famille ammonite, qui n’adorait pas Jéhovah. Les choses ne se sont pas améliorées après l’intronisation de Salomon Il “ s’allia par mariage avec Pharaon le roi d’Égypte ; il prit la fille de Pharaon et l’amena à la Cité de David ”. (1 Rois 3:1.) Cette Égyptienne a-t-elle marché sur les traces de Ruth et embrassé le vrai culte ? Rien ne permet de le penser. Au contraire, Salomon a fini par lui construire une maison hors de la Cité de David (pour elle et peut-être aussi pour ses servantes égyptiennes). Pour quelle raison ? Selon les Écritures, Salomon a estimé qu’il ne convenait pas qu’une adoratrice de faux dieux habite à proximité de l’endroit où demeurait l’arche de l’alliance. Salomon a peut-être vu les avantages politiques d’un mariage avec une princesse égyptienne. Mais un tel choix n’était pas justifiable. Longtemps auparavant, Jéhovah avait interdit aux Israélites de se choisir des femmes chez les Cananéens, nommant même certains peuples en particulier. Salomon a pu se dire que l’Égypte ne figurait pas dans la liste. Toutefois, était-ce raisonner correctement ? Jéhovah avait clairement mis en garde les Israélites : s’ils s’alliaient par mariage avec des nations païennes, ils risquaient d’abandonner le vrai culte. En réalité, Salomon a minimisé ce danger. Tirerons-nous leçon de la conduite de Salomon ? Une sœur tentée de nouer une relation amoureuse sans tenir compte de l’ordre de se marier “ seulement dans le Seigneur ” pourrait se chercher des excuses Selon le récit biblique, c’est après son mariage avec la princesse égyptienne que Dieu a exaucé la requête de Salomon en lui accordant sagesse et richesse (1 Rois 3:10-13). Le roi avait transgressé les instructions divines. Pourtant, rien n’indique que Jéhovah l’ait rejeté immédiatement ou discipliné sévèrement. Voilà qui nous rappelle à quel point Dieu est conscient que “ nous sommes poussière ” et soumis à l’imperfection. Néanmoins, n’oublions jamais que nos actes peuvent avoir des conséquences, immédiates ou ultérieures. – TG2011 15/12 p10 Qu’est-ce qui nous aidera personnellement à obéir ? Il convient que chacun de nous demande à Dieu “ un cœur obéissant ”, comme l’a fait le roi Salomon. Avec “ un cœur obéissant ”, Salomon suivrait les lois et les principes divins, et il aurait la bénédiction de Jéhovah. Salomon a formulé cette demande afin de pouvoir “ discerner entre le bon et le mauvais ” et servir de juge à ses frères israélites (1 Rois 3:9). Dans un monde où règne l’esprit de désobéissance, si nous voulons discerner entre le bon et le mauvais, il nous faut “ un cœur obéissant ”. Un cœur obéissant n’est pas un poids, mais une source de joie. Pour que nous conservions un tel cœur, Dieu nous a fourni sa Parole, des publications bibliques, les réunions chrétiennes. Mettons-nous à profit ces dispositions pleines d’amour ? - TG2007 15/6 p27 Salomon était renommé pour sa sagesse (1 Rois 4:30-32). Selon les Écritures, sa connaissance portait sur une infinité de sujets, dont les végétaux, les animaux, la nature humaine et la Parole de Dieu. Tout jeune roi, il s’était fait une réputation internationale en réglant avec un discernement remarquable le litige entre deux femmes qui se disaient mères du même enfant (1 Rois 3:16-28). D’où lui venait son grand savoir ? Il avait prié Jéhovah de lui donner “ sagesse et connaissance ” et la faculté de “ discerner entre le bon et le mauvais ” ; Jéhovah l’avait exaucé. —1 Rois 3:9. Nous aussi, nous devrions prier Jéhovah de nous aider dans notre étude assidue de sa Parole. Le fait que cette prière a été conservée dans la Bible atteste que Jéhovah l’approuvait. Soyons sûrs qu’il ne laissera pas sans réponse les prières ardentes et fréquentes par lesquelles nous lui demandons de nous aider à trouver des trésors spirituels dans la Bible. — TG1999 15/11 Jeune homme, Salomon a reconnu humblement : “ Je ne suis qu’un petit garçon. Je ne sais pas sortir et rentrer. ” Puis il a demandé à Dieu un cœur sage et obéissant (1 Rois 3:7-9, 12). Jéhovah a exaucé sa requête sincère. Si vous lui adressez la même demande, il l’exaucera aussi, que vous soyez jeune ou âgé. Évidemment, il ne vous accordera pas miraculeusement perspicacité et sagesse. Toutefois, il vous rendra sage dans la mesure où vous étudiez assidûment sa Parole, priez pour recevoir de l’esprit saint et tirez pleinement profit de la nourriture spirituelle qu’il fournit par l’intermédiaire de l’assemblée chrétienne. Par ces moyens, Jéhovah rend même ses jeunes serviteurs plus sages que tous ceux qui font peu de cas de ses recommandations, voire plus sages que ceux qui passent pour des sages et des intellectuels dans ce monde. TG2012 15/7 p15 SALOMON A-T-IL RÉUSSI SA VIE ? Sous bien des rapports, Salomon a brillamment réussi. Pourquoi ? Parce que, pendant des années, il a craint Jéhovah et lui a obéi. En retour, il a été abondamment béni. Rappelons-nous que lorsque Jéhovah lui a proposé de formuler une requête, le roi a demandé de la sagesse pour diriger le peuple. Dieu lui a alors accordé sagesse et richesse. (1 Rois 3:10-14.) La sagesse de Salomon était “ plus étendue que la sagesse de tous les Orientaux et que toute la sagesse de l’Égypte ”. Sa renommée s’est répandue “ dans toutes les nations d’alentour ”. (1 Rois 4:30, 31.) Pour ce qui est de sa richesse, il recevait tous les ans environ 22 tonnes d’or (2 Chron. 9:13). Il excellait en diplomatie, dans la construction et dans le commerce. Pour tout dire, tant qu’il a eu l’approbation de Dieu, Salomon a réussi ce qu’il entreprenait. Soyons-en bien conscients, notre réussite ne dépend pas de nos réalisations ou de notre position dans ce monde. Précisons que la vraie réussite ne se mesure pas non plus aux responsabilités dans l’organisation de Jéhovah. Néanmoins, celles-ci découlent généralement de deux qualités qui sont le fondement de la vraie réussite : notre obéissance et notre fidélité à Dieu. N’êtes-vous pas d’accord pour dire que celui qui sera sauvé aura vraiment réussi sa vie ? – TG2012 15/12 Quand Salomon était jeune, il avait de bonnes relations avec Jéhovah. Celui-ci lui avait donné une grande sagesse et l’avait chargé de construire un temple magnifique à Jérusalem. Mais Salomon a perdu son amitié avec Jéhovah (1 Rois 3:12 ; 11:1, 2). En effet, il a désobéi à la loi de Dieu interdisant à un roi d’épouser « beaucoup de femmes, de peur que son cœur ne s’égare » (Deut. 17:17). En tout, il a eu 700 femmes et 300 concubines ! (1 Rois 11:3). Beaucoup de ces femmes étaient des étrangères qui adoraient de faux dieux. Salomon a donc aussi désobéi à la loi qui interdisait de se marier avec des femmes étrangères. De même, si nous choisissons pour amis des gens qui ne comprennent pas ou ne respectent pas les normes de Dieu, ils risquent de fragiliser notre amitié avec lui. Ce pourrait être des membres de notre famille, des voisins, des collègues ou des camarades. Il pourrait même s’agir de membres de la congrégation qui n’ont pas de relation forte avec Dieu. Si ceux que nous fréquentons ne respectent pas les normes de Jéhovah, ils peuvent avec le temps nous influencer au point de nous faire perdre notre amitié avec lui. N’oublions jamais que Jéhovah exige de nous une obéissance totale et un attachement sans partage. Si nous ne faisons pas sa volonté, nous faisons la volonté de Satan, et cela ne peut nous mener qu’au malheur. TG2018/7 C’est l’affaire de deux prostituées, réglée avec sagesse et intelligence, qui renforça considérablement la foi du peuple en Salomon comme étant le digne successeur de David sur le trône d’Israël. Probablement les juges de l’instance inférieure n’avaient pas su se prononcer sur ce cas, si bien qu’on en avait référé au roi. Les deux femmes concernées étaient peut-être des prostituées non pas dans le sens qu’elles s’offraient contre de l’argent, mais dans le sens qu’elles avaient commis la fornication ; elles étaient soit juives, soit, très probablement, d’ascendance étrangère. — 1R 3:16-28. – it-2 p685 La justice sera établie sur la terre. Le Juge céleste exercera un discernement plus grand que le roi Salomon, qui l’a préfiguré. Ce roi a rendu des jugements magnifiques, comme dans l’affaire difficile que lui soumirent les deux prostituées. Chacune refusait de reconnaître pour sien un enfant qui était mort et réclamait un enfant vivant. Salomon sut montrer qui était la vraie mère, et à propos de cette décision judiciaire la Bible dit: “Et tout Israël entendit parler de la décision judiciaire que le roi avait prononcée; et ils furent saisis de crainte à cause du roi, car ils voyaient que la sagesse de Dieu était au-dedans de lui, pour exécuter la décision judiciaire.” (I Rois 3:16-28). De même, le Grand Salomon ne jugera pas simplement sur l’apparence ni sur des rumeurs, mais il veillera à réunir les faits et à ce qu’on lui rapporte la vérité, afin de pouvoir rendre une décision judiciaire avec justice et l’exécuter. Il ne favorisera pas les grands au détriment des petits, ni les arrogants aux dépens des humbles. – ka chap8 §5 Les humains sont faits à l’image de Jéhovah, à sa ressemblance. C’est pourquoi ils sont naturellement capables d’avoir de la compassion. Souvent, même ceux qui ne connaissent pas Jéhovah manifestent de la compassion. La Bible parle de nombreuses personnes qui ont manifesté de la compassion. On se rappelle l’histoire des deux prostituées qui ont demandé à Salomon de régler leur dispute au sujet d’un enfant. Chacune disait qu’il était à elle. Pour savoir la vérité, Salomon a ordonné qu’on coupe le bébé en deux. Alors la vraie mère a ressenti une vive compassion. Elle a préféré laisser l’enfant à l’autre femme plutôt que de le voir mourir (1 Rois 3:23-27). Pourquoi le sujet de la compassion devrait-il t’intéresser ? Parce que la Bible recommande d’imiter Jéhovah. Mais, bien que nous ayons été créés capables de compatir, notre imperfection nous pousse plutôt à être égoïstes. Parfois nous avons du mal à choisir entre aider quelqu’un ou nous concentrer sur nous-mêmes. Pour certains, c’est même un équilibre difficile à trouver. Qu’est-ce qui peut t’aider à être plus compatissant ? Premièrement, prends le temps d’étudier comment Jéhovah et certains humains manifestent de la compassion. Deuxièmement, demande-toi comment tu peux imiter Jéhovah, et pourquoi la compassion est bonne aussi pour toi. – TG2017/9 Durant le règne du sage roi Salomon, on demanda au souverain de se prononcer sur le cas de deux femmes qui habitaient dans la même maison et avaient chacune mis au monde un fils. Pendant la nuit l’un des enfants est mort et sa mère le mit à la place de l’enfant vivant qu’elle déroba. Au matin, la vraie mère, s’apercevant que l’enfant mort n’était pas le sien, accusa l’autre femme de vol. L’affaire fut soumise à Salomon. Incapable de voir laquelle des deux femmes disait la vérité, Salomon ordonna de fendre en deux l’enfant vivant et d’en donner la moitié à chacune des plaignantes. Que se passa-t-il ? “Aussitôt la femme dont le fils était le vivant dit au roi (car ses émotions intimes s’étaient ravivées pour son fils, de sorte qu’elle dit) : ‘Pardon, mon seigneur ! Donnez-lui l’enfant vivant. Non, ne le mettez pas à mort !’ (...) Alors le roi répondit et dit : ‘Donnez-lui l’enfant vivant et vous ne devrez pas le mettre à mort, non. C’est elle qui est sa mère.’” (I Rois 3:26, 27). Salomon comprenait l’amour que les parents ont pour leurs enfants. Non seulement il savait cela pour l’avoir vécu lui-même, car lui aussi était père, mais encore il savait ce que Dieu pense de la famille, comme le montrent les Écritures. Des liens de parenté étroits sont une bénédiction – TG1974 15/11 À la fin d’une longue et chaude journée, les membres d’une famille pouvaient s’asseoir sous leur figuier et profiter de l’agréable compagnie les uns des autres. En outre, l’arbre gratifie son propriétaire d’une moisson abondante de fruits nutritifs. C’est pourquoi, à partir des jours de Salomon, être assis sous son figuier est devenu synonyme de paix, de prospérité et d’abondance. — 1 Rois 4:24, 25.- TG2003 15/5 p25 Pour penser à l’esprit, il ne suffit pas de connaître la Parole de Dieu. Le roi Salomon avait beau posséder une excellente intelligence des normes de Jéhovah, il ne les a pas respectées dans la dernière partie de sa vie (1 Rois 4:29, 30 ; 11:1-6). La personne spirituelle sait qu’à la connaissance de la loi divine elle doit ajouter une obéissance sincère, ce qui réclame une solide réflexion sur les normes de Jéhovah et des efforts diligents pour les observer. Quand on a vraiment à cœur d’observer cette loi, on se sent poussé à manifester les qualités divines. – TG2001 15/3 Une certaine connaissance de la Bible ne suffit pas pour devenir une personne spirituelle. Le roi Salomon connaissait bien Jéhovah, et certaines de ses paroles de sagesse ont été rapportées dans la Bible. Pourtant, à la fin de sa vie, il a laissé sa relation avec Jéhovah s’affaiblir et il n’est pas resté fidèle (1 Rois 4:29, 30 ; 11:4-6). Alors, en plus de la connaissance biblique, de quoi avons-nous besoin ? De continuer à faire des progrès spirituels – TG2018/2 §7 Durant la majeure partie du règne de Salomon, les Israélites ont reçu de Jéhovah des bénédictions extraordinaires. Ils ont vécu en sécurité et ont profité de bonnes choses en abondance (1 Rois 4:25). La richesse de Salomon est passée dans la légende, mais il ne l’avait pas demandée à Dieu. Jeune et inexpérimenté, il avait prié Jéhovah de lui donner un cœur obéissant, et Jéhovah avait accédé à sa requête en lui accordant sagesse et intelligence. Ces qualités ont permis à Salomon d’être un juge capable, qui discernait entre le bon et le mauvais. Bien que Dieu l’ait gratifié de surcroît de la richesse et de la gloire, même jeune, Salomon était conscient de la valeur supérieure des richesses spirituelles (1 Rois 3:9-13). Que nous ayons peu ou beaucoup sur le plan matériel, nous pouvons être reconnaissants à Jéhovah s’il nous bénit et si nous sommes riches spirituellement. – TG2001 15/9
  14. Perles spirituelles - Semaine du 1er Aout 2022 - 1 Rois 1-2.docx Perles spirituelles - Semaine du 1er Aout 2022 - 1 Rois 1-2.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Rois 1-2 1 Rois 2:37, 41-46 : Quel enseignement pouvons-nous tirer de la faute commise par Shiméï ? (w05 1/7 30 § 1). (1 Rois 2:37) Si jamais tu sors de la ville et franchis la vallée du Cédron, tu mourras. Tu seras alors seul responsable de ta mort. » (1 Rois 2:41-46) Quelqu’un annonça à Salomon : « Shiméï est sorti de Jérusalem pour aller à Gath et il est de retour. » 42 Alors le roi convoqua Shiméï et lui dit : « Je t’avais fait jurer par Jéhovah et je t’avais mis en garde en disant : “Si jamais tu sors de la ville, tu mourras.” Et tu m’as répondu alors : “Ta décision est bonne. J’obéirai.” 43 Pourquoi donc n’as-tu pas respecté le serment que tu as fait devant Jéhovah et l’ordre que je t’avais imposé ? » 44 Puis le roi dit à Shiméï : « Tu sais que tu as fait beaucoup de mal à David, mon père. Jéhovah va te faire payer le mal que tu as commis. 45 Mais Jéhovah bénira le roi Salomon et établira solidement le trône de David pour toujours. » 46 Alors le roi ordonna à Benaya fils de Joad d’aller exécuter Shiméï ; et Shiméï mourut. C’est ainsi que le royaume fut solidement établi sous l’autorité de Salomon. Qu’il est dangereux de penser qu’on peut sortir en toute impunité des limites fixées ! Ceux qui s’écartent délibérément de ‘ la route resserrée qui mène à la vie ’ en subiront les conséquences. — Matthieu 7:14. - w05 1/7 30 § 1 Schimeï, qui avait maudit le roi David en fuite, jura à Salomon, au nom de Jéhovah, de ne pas sortir de Jérusalem pour le reste de ses jours. Quand il manqua à son serment en sortant de Jérusalem pour aller chercher deux esclaves fugitifs, le roi Salomon lui dit à son retour : “ Pourquoi donc n’as-tu pas observé le serment de l’Éternel et l’ordre que je t’avais donné ? ” Pour avoir manqué au serment de Jéhovah, Schimeï fut mis à mort et son sang fut sur sa tête (I Rois 2:36-46).- TG1956 15/6 Qu’il est dangereux de penser qu’on peut sortir en toute impunité des limites fixées ! Ceux qui s’écartent délibérément de ‘ la route resserrée qui mène à la vie ’ en subiront les conséquences- TG2005 1/7 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Se soucier raisonnablement de son apparence n’est bien sûr pas un mal. À cet égard, il est intéressant de savoir que la Bible parle en termes favorables de la silhouette et de l’aspect de plusieurs hommes et femmes, dont Sara, Rachel, Joseph, David, ou Abigaïl. La Bible précise même qu’Abishag, la garde de David, était “ extrêmement belle ”. 1 Rois 1:4. Cela dit, la Bible n’accorde pas une importance primordiale à l’apparence physique ou à la silhouette. Au contraire, elle fait l’éloge de “ la personne cachée du cœur ”. (1 Pierre 3:4.) C’est la personne intérieure qui rend quelqu’un soit attirant, soit détestable aux yeux de Dieu et des humains – RV1999 22/5 Quand, en raison de son grand âge, le roi David dut renoncer au trône, le récit biblique de ce temps-là fournit un exemple de la proposition converse. L’un des fils de David, Adonija, au lieu d’attendre que son père désigne l’héritier, se laisse emporter par l’orgueil et l’ambition jusqu’à dire : “C’est moi qui serai roi !” Même il “se procura un char et des cavaliers, et cinquante hommes qui couraient devant lui. Son père ne lui avait de sa vie fait un reproche, en lui disant : Pourquoi agis-tu ainsi ? Adonija était, en outre, très beau de figure”. — I Rois 1:5, 6. Pourquoi David laissa-t-il ce fils, très beau de figure, faire ce qui lui plaisait ? Pourquoi était-il incapable de lui dire le moindre mot qui pût le blesser ? Parce que David ne discernait pas le fait qu’il y a un temps pour la tête, donc pour se montrer ferme et faire des reproches, et un temps pour le cœur, donc pour suivre ses sentiments, et c’est de cette manière qu’il éleva un fils qui chercha à s’emparer du trône de son père avant que ce dernier ne l’attribuât à l’héritier légitime, Salomon. Aujourd’hui, nombre de parents commettent la même erreur que le roi David en laissant leur cœur gouverner leur tête, en écoutant leurs sentiments quand ils devraient se montrer fermes et s’attacher aux principes justes et les appliquer et qui, comme lui, récoltent ce qu’ils ont semé – TG1964 15/12 Nathan sait que Salomon doit succéder au roi David, maintenant âgé. Il intervient donc promptement lorsqu’Adoniya tente d’usurper le trône. Une fois de plus, le prophète fait montre de fidélité et agit avec tact. Dans un premier temps, il recommande à Bath-Shéba de rappeler à David sa promesse de faire de leur fils Salomon son successeur. Puis il se présente devant le roi pour lui demander s’il a autorisé l’intronisation d’Adonisa. David prend conscience de la gravité de la situation et ordonne à Nathan, ainsi qu’à d’autres loyaux serviteurs, d’oindre Salomon et de le proclamer roi. Le coup d’état d’Adonisa est déjoué. — 1 Rois 1:5-53. Nathan était non seulement un homme humble, mais aussi un ardent défenseur des dispositions divines. Jéhovah lui a confié de grandes responsabilités. Méditez sur les qualités de ce prophète, comme sa fidélité à Dieu ou son profond attachement aux exigences divines, et efforcez-vous de les imiter. – km2015/6 David conclut ce psaume par ces paroles rassurantes : “ Jéhovah rachète l’âme de ses serviteurs ; et aucun de ceux qui se réfugient en lui ne sera tenu pour coupable. ” (Psaume 34:22). Vers la fin de ses 40 années de règne, David a fait cette observation : “ Dieu a racheté mon âme de toute détresse. ” (1 Rois 1:29). Comme David, ceux qui craignent Jéhovah pourront prochainement, en repensant à leur vie, se réjouir d’avoir été rachetés de toute culpabilité liée au péché et d’avoir été délivrés de toutes leurs épreuves – TG2007 1/12 Bien que la joie soit une qualité de cœur, il arrive qu’elle s’extériorise. Comment? De diverses manières, qui vont de la sérénité d’un visage aux élans de celui qui saute ou bondit de joie (1 Rois 1:40; Luc 1:44; Actes 3:8; 6:15). Cela signifie-t-il donc que ceux qui ne sont pas bavards ou ne sourient pas constamment ne sont pas joyeux? Non! La joie véritable ne s’exprime pas en permanence par des rires, des sourires ou une conversation enjouée. La joie se manifeste de différentes façons selon les circonstances. À la Salle du Royaume, ce n’est pas seulement notre abord joyeux qui nous rend agréables aux yeux de nos frères, mais aussi notre affection et notre amour pour eux. – TG1991 15/11 §5 Un père âgé qui sert Jéhovah se réjouit que ses enfants adorent Dieu. Mais quelle tristesse quand ce père finit par ‘ s’en aller par le chemin de toute la terre ’ ! (1 Rois 2:2.) La Bible nous aide à surmonter pareille douleur en nous donnant l’assurance qu’il y aura une résurrection. — TG2000 15/5 Joab, qui devint général de l’armée du roi David, était courageux et ingénieux ; c’était aussi un homme de décision. Pourtant, ses très mauvaises actions révélèrent sa nature présomptueuse et ambitieuse. Il tua sauvagement deux généraux. Dans un premier temps, il assassina Abner pour se venger. Plus tard, sous prétexte de saluer son cousin Amasa, il lui saisit la barbe de sa main droite, comme pour l’embrasser, et le transperça d’un coup de son épée, qu’il tenait de la main. Yoab avait été remplacé par Amasa au poste de général, et il profita de cette occasion pour se débarrasser de son rival, espérant probablement être rétabli dans ses fonctions. Il est clair que Joab ne se dominait pas ; il ne réfrénait pas son ambition égoïste. Il s’est montré impitoyable et n’a donné aucun signe de regret. Le roi David, près de sa fin, a ordonné à Salomon de veiller à ce que Joab paie pour tout le mal qu’il avait fait. — 1 Rois 2:5, 6, 29-35. Nous ne devons certainement pas céder à nos mauvais désirs. Fait encourageant, nous pouvons l’emporter sur nos faiblesses. Pour commencer, identifions-les et admettons que nous les avons. Ensuite, prenons des mesures pour les surmonter. Prions régulièrement Jéhovah afin de lui demander son aide pour triompher de nos faiblesses, étudions assidûment sa Parole pour y trouver des moyens de combattre ces inclinations. Il se peut que nous devions continuellement combattre nos défauts, mais ne nous décourageons pas. Le combat se poursuivra peut-être même aussi longtemps que nous serons imparfaits – TG2008 15/6 Dans les temps bibliques, une invitation à s’asseoir à la table d’un roi pour y prendre un repas préparé et présenté par ses serviteurs était un grand honneur, une expression de bonté de cœur de la part du roi (II Sam. 9:7-13; I Rois 2:7). Aujourd’hui, ne nous sentons-nous pas profondément reconnaissants pour ce que le grand Roi Jéhovah a fait pour nous? Par l’intermédiaire de son Fils Jésus Christ, Jéhovah a dressé une table abondamment garnie et il a transmis à son peuple une invitation à goûter pleinement à une nourriture spirituelle saine et salutaire. Le Maître Jésus Christ a établi un esclave fidèle et avisé pour donner la “nourriture en temps voulu” – km1981/1 Qu’il soit possible ou non de pardonner, celui qui est victime d’un péché grave se posera cette autre question: Dois-je rester gravement perturbé et éprouver une douleur et une colère intenses jusqu’à ce que le problème soit définitivement résolu? Prenons un exemple: le roi David a eu beaucoup de peine quand Joab, son général, a assassiné Abner et Amasa, “deux hommes plus justes et meilleurs que [Joab]”. (1 Rois 2:32.) David a exprimé son indignation oralement et sans doute aussi dans la prière. Cependant, avec le temps ses sentiments se sont probablement atténués. Il n’a pas été soulevé d’indignation jusqu’à la fin de ses jours. David a même laissé Joab continuer de collaborer avec lui, mais il n’a tout bonnement pas pardonné à ce meurtrier impénitent. Il a fait le nécessaire pour qu’en fin de compte justice soit rendue. — 2 Samuel 3:28-39; 1 Rois 2:5, 6. Il faudra peut-être du temps et des efforts pour que les individus offensés par les péchés graves d’autrui surmontent leur colère initiale. Il est plus facile de guérir quand le transgresseur reconnaît ses torts et se repent. Toutefois, quelle que soit l’attitude du transgresseur, la victime innocente du péché devrait puiser consolation et réconfort dans la justice et la sagesse de Jéhovah ainsi que dans l’assemblée. Sachez aussi que, pardonner à un pécheur, ce n’est pas fermer les yeux sur le péché. Pour le chrétien, le pardon consiste à remettre avec confiance l’affaire entre les mains de Jéhovah. Il est le juste Juge de l’univers, et il rendra justice au moment voulu, y compris contre les perfides ‘fornicateurs et adultères – TG1994 15/9
  15. Perles spirituelles - Semaine du 25 Juillet 2022 - 2 Samuel 23-24.docx Perles spirituelles - Semaine du 25 Juillet 2022 - 2 Samuel 23-24.pdf Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 23-24 2 Samuel 23:15-17 : Pourquoi David a-t-il refusé de boire cette eau ? (w05 15/5 19 § 6). « Un jour, David exprima un souhait en disant : « Ah ! si seulement je pouvais boire de l’eau de la citerne qui est près de la porte de Bethléem ! » 16 Alors les trois meilleurs guerriers entrèrent de force dans le camp des Philistins et ils puisèrent de l’eau à la citerne qui est près de la porte de Bethléem. Puis ils apportèrent l’eau à David. Mais il refusa de la boire et la versa par terre devant Jéhovah. 17 Il dit : « Ô Jéhovah, je ne peux même pas imaginer boire cette eau ! Ce serait comme si je buvais le sang des hommes qui ont risqué leur vie pour me l’apporter ! » Il refusa donc de la boire. Ce sont là les exploits que les trois meilleurs guerriers de David accomplirent » - w05 15/5 19 § 6 David considérait que cette eau équivalait en réalité au sang de ses hommes. C’est pourquoi, malgré sa soif, “ il la versa pour Jéhovah David savait que la vie et le sang étaient très précieux pour Dieu David éprouvait un tel respect pour la loi divine sur la vie et le sang qu’en cette occasion il s’est retenu de faire même ce qui ressemblait à une violation de cette loi. Il nous faut cultiver un état d’esprit semblable à l’égard de tous les commandements de Dieu Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Aucun livre n’est autant diffusé que la Bible. Y voyez-vous un miracle ? Peut-on attribuer son existence à une “ intervention surnaturelle ” ? Il est vrai que la Bible a été écrite par des humains, mais ces derniers ont affirmé avoir exprimé les pensées de Dieu, et non les leurs (2 Samuel 23:1, 2). Songez un peu : une quarantaine d’hommes ont rédigé la Bible sur une période de plus de 1 600 ans. Ils avaient des situations sociales très diverses. Pourtant, ils ont réussi à transmettre un message d’espérance homogène, à la fois véridique et précis. Aucun autre livre n’a subi autant d’attaques acharnées visant à le détruire que la Bible. Pourtant, elle existe toujours et ce, du moins en partie, en plus de 2 000 langues. Sa préservation matérielle, mais aussi la préservation de son intégrité témoignent de l’intervention divine. La Bible est véritablement un miracle – TG2005 15/2 2 Samuel 23:1, 2 « Voici les dernières paroles de David : « La déclaration de David fils de Jessé, la déclaration de l’homme qui a été glorifié, celui que le Dieu de Jacob a oint, l’homme qu’on aimait entendre chanter les chants d’Israël. 2 L’esprit de Jéhovah a parlé par mon intermédiaire ; ses paroles sont venues sur ma langue. » Onze siècles après la mort de David, Pierre a écrit : « Car, avant tout, vous savez qu’aucune prophétie de l’Écriture ne provient d’une interprétation personnelle. 21 En effet, la prophétie n’a jamais été apportée par la volonté de l’homme, mais c’est poussé par l’esprit saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » 1 Pierre 1 :20,21 David n'était pas seulement le roi, il était aussi utilisé par Jéhovah comme prophète. Dans Actes 1:16, Pierre dit "qu'il fallait que s'accomplît l'Ecriture que l'esprit saint avait annoncée d'avance par la bouche de David". David a dit "Jéhovah a fait avec moi une alliance éternelle" (2 Samuel 23:5), Une alliance où tous les fidèles seraient bénis. La Bible compare aussi Jéhovah à des choses inanimées. On relève par exemple des expressions comme “ Rocher d’Israël ”, “ tour ” et “ forteresse ”. (2 Samuel 23:3) Quel est le point commun sur lequel s’appuient ces images ? Prenons celle du rocher. Un rocher est inébranlable ; il ne bouge pas. De même Jéhovah est un refuge sûr et stable ; nous pouvons donc compter sur sa protection – TG2009 1/5 p14 Jésus-Christ est vraiment le Souverain et le Juge idéal car il règne avec la crainte de Jéhovah. Quel bonheur une telle domination n’apportera-t-elle pas aux humains obéissants ! Autrefois, le roi David, parlant de ce temps béni, déclara dans ses dernières paroles : “ Le Dieu d’Israël a parlé, le rocher d’Israël m’a dit : Celui qui règne parmi les hommes avec justice, celui qui règne dans la crainte de Dieu, est pareil à la lumière du matin, quand le soleil brille et que la matinée est sans nuages ; ses rayons après la pluie font sortir de terre la verdure. ” (II Sam. 23:3, 4). Ainsi, Jéhovah compare le souverain qui craint Dieu à l’action bienfaisante de la lumière du soleil au cours d’une matinée sans nuages, après la pluie : la verdure rafraîchie reçoit une nouvelle vigueur de sorte que l’herbe tendre s’élance hors de la terre. Rafraîchissante sera donc l’atmosphère du monde nouveau. Rien de haïssable, lien qui rappelle l’injustice ne troublera la vie dans un monde nouveau gouverné par un Roi craignant Jéhovah – TG1963 15/9 2 Samuel 23:6 « On se débarrassera de tous les vauriens comme on se débarrasse des buissons épineux, qu’on ne peut pas attraper avec les mains. » De nombreux buissons épineux poussaient en Israël, décrits comme des "plantes gênantes". Les buissons épineux auront été enlevés, remplacés par le Royaume de Dieu. Dans Psaume 118:12, il est question des épines « Elles me cernaient comme des abeilles, mais elles se sont éteintes aussi vite qu’un feu d’épines. Au nom de Jéhovah je les ai repoussées. ». Les épines peuvent rendre la vie difficile. Au sens figuré, les épines décrivent les personnes qui causent des blessures. Le déracinement ou le déterrage des buissons d'épines, en les remplaçant par des arbres, représente la restauration de la faveur divine – Isaïe 55 :13 « Au lieu du buisson épineux, c’est le genévrier qui poussera, et au lieu de l’ortie brûlante, le myrte. Tout cela fera la renommée de Jéhovah, un signe éternel, qui ne disparaîtra jamais. » Face à la persécution, il peut arriver que nous ayons besoin de “ prendre courage ” et de mettre davantage notre confiance en Dieu. Arrêtons-nous sur un épisode qui s’est produit à un endroit appelé Pas-Dammim. Alors qu’Israël battait en retraite devant l’armée philistine, Éléazar, l’un des trois hommes particulièrement forts de David, ne s’est pas laissé paralyser par la peur. Il s’est posté dans un champ d’orge et, seul, il a abattu les Philistins avec son épée. En cette circonstance, ‘ Jéhovah sauva Israël d’un grand salut ’. (2 Samuel 23:9, 10.) Personne n’attend de nous que nous mettions une armée en fuite par nos seules forces. Par contre, il pourrait arriver que nous nous retrouvions tout seuls face à des ennemis faisant pression sur nous. Nous appuierons-nous alors dans la prière sur Jéhovah, le Dieu aux actes sauveurs ? – TG1998 15/12 §12 Pourquoi le recensement du peuple constituait-il un péché grave de la part de David ? Le dénombrement du peuple en lui-même n’était pas interdit par la Loi (Nombres 1:1-3 ; 26:1-4). La Bible ne dit pas dans quel but David a procédé à ce recensement. Cependant, on lit en 1 Chroniques 21:1 que c’est Satan qui l’a incité à le faire. Du reste, le chef des armées de David, Joab, convaincu que cette décision était mauvaise, a cherché à le dissuader de la mettre à exécution – 2 Samuel 24 :1 Le cœur de David se mit à lui battre ” quand il comprit qu’il avait commis un péché en effectuant un recensement. 2 Samuel 24:1-10 – Ce choix de recenser entraîna une peste qui cause la mort de 70 000 personnes.- Sa conscience le tourmentant, David s’est repenti. La nôtre est-elle suffisamment sensible ? Nous pousse-t-elle au repentir ? TG2005 15/5 Bien que David ait été ‘ un homme selon le cœur de Jéhovah ’, il lui arriva de se laisser emporter par ses désirs. Il commit trois erreurs graves : il permit que l’arche de l’alliance soit transportée de façon inappropriée vers Jérusalem ; il se rendit coupable d’adultère avec Bath-Shéba et complota la mort d’Urie, son mari ; et il organisa un recensement du peuple d’Israël et de Juda que Jéhovah n’avait pas ordonné. Dans chaque cas, David transgressa la Loi de Dieu. 2 Samuel 6:2-10 ; 11:2-27 ; 24:1-9. Cependant, lorsqu’il fut confronté à ses péchés, David reconnut sa culpabilité et ne rejeta pas la faute sur d’autres. Il admit que le transport de l’Arche n’avait pas été correctement préparé, et il ajouta : “ Nous n’[...]avons pas recherché [Jéhovah] selon la coutume. ” Quand le prophète Nathan dénonça son adultère, David déclara : “ J’ai péché contre Jéhovah. ” Enfin, dès qu’il prit conscience de la folie qu’il avait commise en ordonnant le recensement du peuple, il dit : “ J’ai beaucoup péché en ce que j’ai fait. ” S’étant repenti de ses péchés, David est demeuré proche de Jéhovah. 1 Chroniques 15:13 ; 2 Samuel 12:13, 24:10. TG2005 1/ 4 2 Samuel 24 :13-15 – Quand David reconnut son péché concernant le recensement, Jéhovah demanda au prophète Gad de présenter à David 3 options : Sept ans de famine; trois mois à fuir les ennemis ; ou trois jours de peste. David a choisi les trois jours de peste, la Bible rapporte que 70 000 personnes ont perdu la vie (verset 15). L’historien Josèphe donne quelques informations sur ce terrible événement : " La misérable maladie les emporta... (et) il y en eut qui, alors qu'ils enterraient un parent, tombèrent morts sans finir les rites funéraires ". Si tu avais vécu en Israël à l’époque, qu’aurais-tu pensé de David ? L’aurais-tu jugé indigne de la miséricorde de Jéhovah ? Jéhovah n’a pas vu les choses ainsi. Il s’est souvenu que David l’avait servi fidèlement jusque-là. Et il a tenu compte de son repentir sincère. C’est pour cela qu’il lui a pardonné ses péchés graves. Jéhovah savait que David l’aimait très fort et qu’il avait le désir de faire le bien. N’es-tu pas heureux que notre Dieu recherche ce qu’il y a de bon en nous ? “Tombons, s’il te plaît, dans la main de Jéhovah, car nombreuses sont ses miséricordes.” — 2 Samuel 24:14. David savait par expérience que la miséricorde de Jéhovah est plus grande que celle des humains. Assuré qu’il s’agissait de voies supérieures, David désirait être enseigné dans les sentiers de Dieu et marcher dans Sa vérité. Sommes-nous dans la même disposition d’esprit que David? – TG1991 15/4 2 Samuel 24 :17 « Quand David vit l’ange qui faisait mourir le peuple, il dit à Jéhovah : « C’est moi qui ai péché et c’est moi qui ai mal agi ; mais ces petites brebis, qu’ont-elles fait ? C’est moi qu’il faut punir, moi et la famille de mon père. » David s’en voulait parce que la nation tout entière pâtissait de son péché. Un pécheur repentant devrait éprouver du remords pour la honte que sa conduite a pu faire rejaillir sur l’assemblée. - TG2005 15/5 Si nous avons péché gravement et que nous ayons reçu le pardon de Dieu, il serait approprié que nous lui demandions de réparer d’une façon ou d’une autre tout dommage que notre conduite a pu entraîner. Peut-être avons-nous jeté l’opprobre sur son saint nom, ébranlé l’assemblée ou peiné notre famille. Nos actions peuvent affecter toute une assemblée. Notre bon Père céleste peut ôter tout opprobre de dessus son nom, édifier l’assemblée au moyen de son esprit saint et consoler le cœur de nos proches qui l’aiment et le servent. Bien sûr, qu’il y ait péché ou non, la sanctification du nom de Jéhovah et le bonheur de son peuple devraient toujours nous préoccuper – TG1991 15/3
  16. Perles spirituelles - Semaine du 18 Juillet 2022 - 2 Samuel 22.docx Perles spirituelles - Semaine du 18 Juillet 2022 - 2 Samuel 22.pdf Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 22 2 Samuel 22:36 : Comment l’humilité de Jéhovah grandissait-elle David ? (w12 15/11 17 § 7). « Tu me donnes ton bouclier pour qu’il me protège, et ton humilité me grandit » L’humilité de Dieu avait un effet extraordinaire sur David. “ Tu me donneras ton bouclier de salut, et c’est ton humilité qui me grandit ”, a-t-il chanté (2 Sam. 22:36). David attribuait la grandeur dont il était revêtu en Israël à l’humilité de Jéhovah, qui s’abaissait pour s’intéresser à lui. En va-t-il autrement de nous ? Possédons-nous ne serait-ce qu’une qualité, aptitude ou responsabilité que ‘ nous n’ayons reçue ’ de Jéhovah (1 Cor. 4:7) ? Celui qui se conduit comme un petit est “ grand ” notamment en ce sens qu’il est plus précieux entre les mains de Jéhovah. - w12 15/11 17 § 7 Une qualité de Dieu. Jéhovah Dieu lui-même mentionna l’humilité parmi ses qualités. Cela ne veut pas dire qu’il soit inférieur ou qu’il se soumette aux autres, mais plutôt qu’il fait preuve de miséricorde et d’une grande compassion envers les pécheurs, créatures indignes. Le simple fait qu’il traite avec les pécheurs et qu’il ait donné son Fils comme sacrifice pour les péchés de l’humanité est une expression de son humilité. Jéhovah Dieu tolère le mal depuis quelque 6 000 ans et laisse les humains se multiplier, quoique leur père, Adam, ait péché. Par faveur imméritée, il a ainsi témoigné de la miséricorde aux descendants d’Adam, leur donnant la possibilité de vivre éternellement. Tout cela prouve qu’outre ses autres qualités Dieu fait montre d’humilité. Le roi David constata et put mesurer cette qualité de Dieu dans la faveur imméritée que celui-ci lui témoigna. Après que Jéhovah l’eut délivré de la main de tous ses ennemis, il chanta : “ Tu me donneras ton bouclier de salut, et c’est ton humilité qui me grandit. ” (2S 22:36). Bien que, dans sa grande dignité, Jéhovah siège en son lieu élevé, au plus haut des cieux, on peut néanmoins dire à son sujet : “ Qui est comme Jéhovah notre Dieu, lui qui fait sa demeure là-haut ? Il s’abaisse pour regarder le ciel et la terre, relevant le petit de la poussière ; de la fosse aux cendres il élève le pauvre, pour le faire asseoir avec les nobles, avec les nobles de son peuple. ” — Ps 113:5-8. - it-1 p1156 Dieu est humble en ce sens qu’il témoigne de l’intérêt aux humains, pourtant insignifiants, qui s’efforcent de lui plaire, et il leur fait miséricorde. Figurément parlant, Jéhovah se penche depuis les cieux afin de prendre tendrement soin de ceux qui le craignent. Le magnifique chant de David présente Jéhovah comme le vrai Dieu, digne de notre confiance absolue. – TG2007 1/11 David lui en était très reconnaissant. Conscient de ce que Dieu avait fait pour lui, il lui dit : “C’est ton humilité qui me rend grand.” (II Sam. 22:36). Comme il était le plus jeune des fils de Jessé, David pensait qu’il était probablement le dernier que l’on choisirait pour devenir roi sur tout Israël. Son père ne l’avait même pas fait venir des champs, où il faisait paître les moutons, pour le présenter au prophète Samuel, devant qui il ne fit paraître que ses sept autres fils. Ce n’est que lorsque Samuel le lui demanda que Jessé fit appeler David. Ensuite, Samuel oignit David “au milieu de ses frères”. (I Sam. 16:6-13.) Si le jeune berger David est devenu grand, c’est parce que, dans son humilité, Jéhovah a prêté attention à lui. TG1976 15/7 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Il nous faut être convaincu que Jéhovah et son organisation, comparable à une montagne, resteront notre refuge (2 Samuel 22:2, 3). C’est là que nous trouverons protection ! Nous n’imiterons pas les masses humaines qui fuiront vers “ les grottes ” et se cacheront “ dans les rochers des montagnes ”, les organisations et les institutions humaines qui subsisteront très peu de temps après la désolation de Babylone la Grande. Il est vrai que les temps risquent de devenir plus difficiles, comme ils l’ont été en 66 pour les femmes enceintes qui ont fui la Judée ou pour tous ceux qui ont dû voyager par un temps froid et pluvieux. Mais nous pouvons être sûrs que Dieu rendra la survie possible. Aussi, affermissons dès à présent notre confiance en Jéhovah et en son Fils, qui règne d’ores et déjà dans le Royaume. Nous n’avons aucune raison de redouter ce qui va arriver. TG1999 1/5 §23 LA SOURCE DE SALUT - Bien que certains gouvernements politiques veulent faire accroire aux hommes que le salut vient d’eux, en réalité il n’y a qu’une seule source de salut, Jéhovah Dieu, vers qui l’homme doit se tourner pour l’obtenir. Il est le Sauveur de l’homme. Il sauva la race humaine de l’anéantissement total au cours du déluge, et délivra à maintes reprises la nation d’Israël de l’esclavage. Le roi David le considérait comme la source du salut quand il dit : “ Jéhovah est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur, Dieu est mon roc où je trouve un asile, mon bouclier, la corne de mon salut, ma haute retraite et mon refuge. ” — II Sam. 22:2, 3, De même que Dieu sauva les justes lors du déluge et de la destruction de Sodome et de Gomorrhe, ainsi il sauvera de telles personnes lors de la destruction de l’actuel monde méchant. Mais il fera davantage encore. Il les libérera de la mort adamique. Cette délivrance fut rendue possible par la disposition qu’il prit en vue d’annuler les effets du péché adamique – TG1961 15/3 p93 David loue Jéhovah en l’appelant ‘Celui qui donne d’échapper’ à ceux qui le prient (2 Samuel 22:2-7). De son temple céleste, Dieu agit pour délivrer ses fidèles serviteurs de leurs ennemis puissants (versets 8-19). David était donc récompensé parce qu’il se conduisait avec droiture et qu’il gardait les voies de Jéhovah (versets 20-27). Il énumère ensuite les choses qu’il pouvait faire grâce à la force que Dieu lui donnait (versets 28-43). Enfin, David dit qu’il allait être délivré de ceux qui lui faisaient des reproches au sein de son peuple, ainsi que d’ennemis étrangers; il remercie Jéhovah, “Celui qui accomplit de grands actes de salut pour son roi et qui exerce la bonté de cœur envers son oint”. (Versets 44-51.) David a reçu l'aide de Jéhovah via ses anges, qu'il envoie à sa guise, accompagnés de son esprit, ou force active, agissant par l'intermédiaire de ce messager angélique, non qu'il soit lui-même allé quelque part. - 2 Samuel 22 :7,11 - Jéhovah peut nous délivrer, nous aussi, si nous agissons avec droiture et si nous comptons sur lui pour recevoir de la force. – TG1992 15/11 Dans un certain nombre de passages bibliques, il est question de “ braises ” dans un sens figuré ou métaphorique pour désigner toutes sortes de substances incandescentes, ardentes, embrasées (2 Samuel 22:9) Les “ braises de genêts ” brûlantes furent utilisées pour représenter le châtiment infligé à celui qui a une “ langue rusée ”. Ps 120:2-4. It-1 p431 Le pouvoir de Jéhovah sur les forces de la nature - Jéhovah contrôle les forces extraordinaires de la nature et il peut s’en servir pour accomplir sa volonté. Pour montrer cela à Job, son fidèle serviteur, Dieu lui dit : “Es-tu entré dans les magasins de la neige ou bien vois-tu les magasins de la grêle, que j’ai réservées pour le temps de détresse, pour le jour de combat et de guerre ?” (Job 38:22, 23). Si tel est son dessein, Jéhovah peut, par l’action de son esprit, provoquer et contrôler des tremblements de terre, diriger l’éclair et assécher des mers et des rivières. — II Sam. 22:15 - TG1976 1/12 p716 §5 Certain que Dieu entend les prières, David ne redoute rien. Au contraire, il chante : “ Pour moi, je veux me coucher afin de dormir ; oui, je me réveillerai, car Jéhovah lui-même continue à me soutenir. ” (Ps. 3:5). Même la nuit, alors que le risque d’une attaque-surprise est le plus élevé, David ne craint pas d’aller dormir. Il est convaincu qu’il se réveillera, car des épisodes de sa vie lui ont montré qu’il pouvait compter sur le soutien indéfectible de Dieu. Nous pouvons avoir la même conviction si nous restons attachés aux “ voies de Jéhovah ” et si nous ne nous éloignons jamais de lui. 2 Samuel 22:21, 22. TG2011 15/5 David a déclaré à Jéhovah Dieu : “ Avec qui est fidèle tu te montreras fidèle. ” (2 Samuel 22:26). Le terme hébreu traduit par “ fidélité ” emporte ici l’idée d’une bonté qui s’attache avec amour à tel objet jusqu’à ce que son but en rapport avec cet objet soit atteint. Comme une mère avec son bébé, Jéhovah s’attache avec amour à ceux qui lui sont fidèles. Il a dit à ses serviteurs fidèles dans l’Israël antique : “ Une femme peut-elle oublier son nourrisson, afin de ne pas avoir pitié du fils de son ventre ? Ces femmes même peuvent oublier, mais moi je ne t’oublierai pas. ” (Isaïe 49:15). Qui met en premier sa fidélité envers Dieu est assuré de sa bienveillance. La fidélité à Jéhovah est motivée par l’amour, ce qui signifie que l’on aimera ce que Jéhovah aime et haïra les choses méchantes qu’il hait. L’amour étant la qualité majeure de Jéhovah, notre fidélité envers lui nous dissuade d’agir durement envers autrui. Ainsi donc, ce n’est pas parce que quelqu’un change de croyances religieuses par fidélité à Dieu qu’il n’aime plus sa famille. – TG2002 15/8 Il est vrai que relativement peu d’entre nous voient leur fidélité attaquée de front. Mais les persécutions pourraient bien s’intensifier avant la fin. Comment être sûr de rester fidèle ? En l’étant dès maintenant. Jéhovah nous a chargés d’une mission importante : prêcher et enseigner son Royaume. Persévérons fidèlement dans cette œuvre capitale. Si nous refusons de laisser les imperfections humaines miner notre fidélité envers l’organisation de Jéhovah et si nous nous gardons des formes insidieuses d’infidélité, telles que la fidélité déplacée, alors nous serons mieux préparés au cas où notre fidélité serait éprouvée plus sévèrement. Quoi qu’il en soit, nous pouvons être certains que Jéhovah ne manque jamais d’être fidèle envers ses serviteurs fidèles (2 Samuel 22:26). Assurément, il gardera ses fidèles ! — TG1997 1/8 §21 Les chrétiens doivent donc garder un haut niveau de pureté physique, morale et spirituelle, se gardant de “ toute souillure de la chair et de l’esprit ”. Pour ces chrétiens qui ont une conscience pure, “ toutes choses sont pures ”, à la différence des gens sans foi qui ont une conscience souillée, pour lesquels “ rien n’est pur ”. (Tt 1:15.) Ceux qui veulent garder un cœur pur tiennent compte du conseil d’Isaïe 52:11 : “ Ne touchez rien d’impur ; [...] gardez-vous purs, vous qui portez les ustensiles de Jéhovah ! ” (Ps 24:4 ; Mt 5:8). Ce faisant, leurs “ mains ” sont nettoyées, purifiées figurément parlant, et Dieu les traite en personnes pures. — 2 Samuel 22:27 - it-2 p697 Pureté Aussi surprenant que cela puisse paraître, bon nombre de ceux qui disent croire en Dieu n’ont jamais essayé de mieux le connaître ou de s’approcher de lui. Parfois c’est l’orgueil qui les retient. Du reste, le roi David nous apprend que les “yeux” du Créateur “sont contre les hautains”. (II Samuel 22:28.) D’autres, en revanche, sont trop modestes pour penser qu’il leur soit possible d’entretenir des relations avec Dieu. Ce dont les individus arrogants ont besoin, c’est de cultiver une réceptivité semblable à celle des enfants. – TG1984 1/11 Remarquons la différence d’état d’esprit qu’il y avait entre le roi Saül et son successeur, le roi David. David aimait la « loi de Jéhovah » (Ps. 1:1-3). Il savait que Jéhovah sauve ceux qui sont humbles, mais qu’il s’oppose aux orgueilleux (2 Sam. 22:28). Il laissait donc la loi de Dieu corriger sa façon de penser. Si nous sommes humbles, nous laisserons la Parole de Dieu corriger notre façon de penser avant qu’elle ne nous amène à mal agir. Elle sera comme une voix qui nous dit : « C’est ici le chemin. Suivez-le. » Elle nous avertira si nous nous écartons de ce chemin, si nous ‘dévions à droite ou à gauche’ (Is. 30:21). En écoutant Jéhovah, nous nous procurerons de nombreux bienfaits. Nous nous éviterons l’embarras de nous faire reprendre par quelqu’un. De plus, nous nous rapprocherons de Jéhovah parce que nous constaterons qu’il nous traite comme ses enfants, avec beaucoup d’amour – TG2020/11 p18 Nous avons toutes les raisons du monde de louer Jéhovah, qui nous a donné la lumière de sa vérité. Nous disons comme le roi David : “ Tu es ma lampe, ô Jéhovah, et c’est Jéhovah qui fait briller mes ténèbres. ” (2 Samuel 22:29). Néanmoins, ne tombons pas dans l’autosatisfaction : nous risquerions de retourner dans les ténèbres dont nous avons été sauvés. Dans des ténèbres épaisses, on ne peut absolument rien voir. On se perd facilement, on est facilement désorienté. Pareillement, ceux qui sont dans les ténèbres spirituelles ont une mauvaise perception des choses et sont facilement désorientés sur le plan spirituel. Ils perdent souvent la faculté de distinguer la vérité du mensonge, le bien du mal. Quels changements avons-nous observés en nous-mêmes depuis que nous connaissons la lumière ? Il est bon quelquefois de regarder en arrière et de réfléchir à nos progrès spirituels. De quelles mauvaises habitudes nous sommes-nous débarrassés ? Quelles difficultés avons-nous résolues ? Quels changements avons-nous apportés à nos projets d’avenir ? Grâce à la force de Jéhovah et à son esprit saint, nous pouvons continuer de transformer notre personnalité et notre état d’esprit, ce qui prouvera que nous sommes sensibles à la lumière – TG2002 1/3 Jéhovah n’est pas responsable des terribles souffrances qui ont cours depuis si longtemps (2 Samuel 22:31). La responsabilité en revient en partie aux humains. “ Ils ont agi d’une manière perverse, ils se sont montrés détestables dans leur conduite. ” (Psaume 14:1). Nos premiers parents se sont vu offrir au départ ce qu’il y avait de meilleur. Pour que cela continue, il leur suffisait d’obéir à Dieu. Mais Adam et Ève ont choisi l’indépendance. Nos premiers parents s’étant séparés de lui, Jéhovah n’allait plus entretenir leur perfection. Ils allaient décliner jusqu’à ce que la mort les emporte. C’est ainsi que l’imperfection nous a été transmise. — TG2007 15/8 §5 Pourquoi ces derniers jours sont-ils si difficiles ? Notamment parce que Satan sait qu’il ne lui reste “ qu’une courte période ” pour faire la guerre aux serviteurs de Dieu. Il a donc intensifié sa campagne haineuse dans le but de provoquer le naufrage de leur foi (Révélation 12:12, 17). Cela dit, nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes, sans aide ni direction. Jéhovah est toujours un refuge pour ceux qui suivent ses conseils. Nous avons le soutien de Jéhovah, qui est aussi stable et solide qu’un rocher. (2 Samuel 22:31). Il nous avertit au moyen d’exemples qui dévoilent les ruses de Satan, ainsi que ses intentions malveillantes. – TG2007 15/10 p12 Au sens figuré. Jéhovah lui-même est qualifié d’affineur. Sa Parole est très affinée (2S 22:31) Cette Parole éprouvée est un des moyens dont Dieu se sert pour purifier son peuple en le débarrassant de toutes scories ou impuretés dues au péché. Les épreuves ardentes aussi affinent les fidèles. – it-1 p53
  17. Perles spirituelles - Semaine du 11 Juillet 2022 - 2 Samuel 20-21.docx Perles spirituelles - Semaine du 11 Juillet 2022 - 2 Samuel 20-21.pdf Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 20-21 2 Samuel 21:15-17 : Quels enseignements pouvons-nous tirer de ce récit ? (w13 15/1 31 § 14). « Il y eut de nouveau la guerre entre les Philistins et Israël. David et ses soldats partirent combattre les Philistins, mais David finit par être épuisé. 16 Alors un Philistin voulut tuer David. C’était Ishbi-Benob, un descendant des Refaïm. Il avait une lance en cuivre qui pesait 300 sicles. Il avait aussi une épée neuve. 17 Aussitôt Abishaï fils de Zerouya vint au secours de David et mit à mort le Philistin. À ce moment-là, les hommes de David insistèrent : « Il ne faut plus que tu nous accompagnes au combat ! Il ne faut pas que tu éteignes la lampe d’Israël ! » Les serviteurs de Jéhovah du monde entier accomplissent leur ministère malgré les obstacles que Satan et ses agents mettent sur leur chemin. Certains d’entre nous se heurtent à des problèmes « géants ». Mais, en nous appuyant totalement sur Jéhovah, nous combattons ces « Goliaths » et nous les terrassons. Parfois, néanmoins, cette lutte incessante contre les pressions du monde nous épuise et nous décourage. Dans un tel état de faiblesse, nous sommes vulnérables et des épreuves que nous aurions surmontées en temps normal risquent de nous « abattre ». Le soutien d’un ancien peut alors nous aider à retrouver joie et courage. Beaucoup en ont fait l’expérience. Une pionnière d’une soixantaine d’années raconte : « Il y a quelque temps, je ne me sentais pas bien. La prédication m’épuisait. Ayant remarqué ma baisse d’énergie, un ancien est venu me voir. Nous avons eu une conversation encourageante sur la base d’un passage biblique. Il m’a fait des suggestions que j’ai mises en pratique et qui m’ont été bénéfiques. » Elle ajoute : « Quelle bienveillance de sa part d’avoir remarqué mon état de faiblesse et de m’être venu en aide ! » Il est en effet réconfortant de savoir que les anciens gardent sur nous un œil bienveillant et que, comme jadis Abishaï à l’égard de David, ils se tiennent prêts à « venir à notre secours ». w13 15/1 31 § 14 Jéhovah Dieu établit le roi David sur le trône d’Israël et celui-ci, grâce à la direction divine, guida et gouverna sagement la nation. C’est pourquoi il fut appelé “la lampe d’Israël”. (II Sam. 21:17.) Dans l’alliance pour le royaume qu’il conclut avec David, Jéhovah fit cette promesse: “Ton trône deviendra un trône solidement établi jusqu’à des temps indéfinis.” (II Sam. 7:11-16). Par conséquent, la dynastie davidique par son fils Salomon était comme une “lampe” pour Israël – ad p890 Lampe Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Quand quelqu’un fait preuve de bonté de cœur envers nous, ne devrions-nous pas lui exprimer notre gratitude ou le payer de retour d’une façon ou d’une autre? Sans aucun doute. Il n’y a rien de mal à demander à quelqu’un d’user de bonté de cœur envers nous. C’est ce que fit Jonathan, fils du premier roi d’Israël, Saül. Il demanda à David, son ami très cher plus jeune que lui, d’exercer la bonté de cœur envers lui et sa maisonnée (1 Samuel 20:14, 15). David s’en souvint quand il vengea les Gabaonites auxquels Saül avait fait du tort. Se rappelant “du serment par Jéhovah” qui était entre lui et Jonathan, il fit preuve de bonté de cœur en épargnant Méphiboscheth, fils de Jonathan (2 Samuel 21:7, 8). Et nous, veillons-nous à ce que ‘notre Oui signifie bien Oui’? (Jacques 5:12.) Si nous sommes anciens dans la congrégation, nous montrons-nous pareillement compatissants quand nos compagnons dans la foi ont besoin que nous exercions la bonté de cœur envers eux? TG1991 15/7§9 Yoab, qui devint général de l’armée du roi David, était courageux et ingénieux ; c’était aussi un homme de décision. Pourtant, ses très mauvaises actions révélèrent sa nature présomptueuse et ambitieuse. Il tua sauvagement deux généraux. Dans un premier temps, il assassina Abner pour se venger. Plus tard, sous prétexte de saluer son cousin Amasa, il lui saisit la barbe de sa main droite, comme pour l’embrasser, et le transperça d’un coup de son épée, qu’il tenait de la main gauche (2 Sam. 17:25 ; 20:8-10). Joab avait été remplacé par Amasa au poste de général, et il profita de cette occasion pour se débarrasser de son rival, espérant probablement être rétabli dans ses fonctions. Il est clair que Joab ne se dominait pas ; il ne réfrénait pas son ambition égoïste. Il s’est montré impitoyable et n’a donné aucun signe de regret. Le roi David, près de sa fin, a ordonné à Salomon de veiller à ce que Joab paie pour tout le mal qu’il avait fait. — 1 Rois 2:5, 6, 29-35. Nous ne devons certainement pas céder à nos mauvais désirs. Fait encourageant, nous pouvons l’emporter sur nos faiblesses. Pour commencer, identifions-les et admettons que nous les avons. Ensuite, prenons des mesures pour les surmonter. Prions régulièrement Jéhovah afin de lui demander son aide pour triompher de nos faiblesses, étudions assidûment sa Parole pour y trouver des moyens de combattre ces inclinations. Il se peut que nous devions continuellement combattre nos défauts, mais ne nous décourageons pas. Le combat se poursuivra peut-être même aussi longtemps que nous serons imparfaits. – TG2008 15/6 Quand quelqu’un fait preuve de bonté de cœur envers nous, ne devrions-nous pas lui exprimer notre gratitude ou le payer de retour d’une façon ou d’une autre? Sans aucun doute. 9 À ce propos, il n’y a rien de mal à demander à quelqu’un d’user de bonté de cœur envers nous. C’est ce que fit Jonathan, fils du premier roi d’Israël, Saül. Il demanda à David, son ami très cher plus jeune que lui, d’exercer la bonté de cœur envers lui et sa maisonnée (1 Samuel 20:14, 15; 2 Samuel 9:3-7). David s’en souvint quand il vengea les Gabaonites auxquels Saül avait fait du tort. Se rappelant “du serment par Jéhovah” qui était entre lui et Jonathan, il fit preuve de bonté de cœur en épargnant Méphiboscheth, fils de Jonathan (2 Samuel 21:7, 8). Et nous, veillons-nous à ce que ‘notre Oui signifie bien Oui’? – TG1991 15/7§8,9 Peu de temps après avoir été oint comme roi, David a affronté Goliath, qui appartenait à une race de géants, les Rephaïm. Plein de courage, il a abattu le colosse. Des années plus tard, lors d’un combat contre les Philistins, il s’est de nouveau trouvé face à un géant, Rephaïm lui aussi, du nom de Yishbi-Benob (2 Sam. 21:16). Cette fois cependant, David a failli se faire tuer. Avait-il perdu son courage ? Non. Il avait perdu sa force. « David commença à être fatigué », relate la Bible. Dès que Yishbi-Benob eut décelé ce moment de faiblesse, il « résolut [...] d’abattre David ». Mais avant que le géant n’ait eu le temps de transpercer le roi, « Abishaï le fils de Tserouïa vint à son secours, il abattit le Philistin et le mit à mort » (2 Sam. 21:15-17). David l’a échappé belle. Comme il a dû être reconnaissant à Abishaï d’avoir gardé l’œil sur lui et d’être promptement venu à son aide quand sa vie était en danger ! – TG2013 15/1 §13 Pour montrer jusqu’où peut conduire l’ambition, on peut citer le cas de Joab, chef de l’armée israélite. Pour devenir et rester le chef de l’armée de David, Joab tua en secret Abner et Amasa, ses rivaux. (II Sam. 20:8-10, 23). De plus, quand le roi devint vieux et malade, Joab conspira avec Adonijah, fils de David, qui voulait usurper le trône. Quand ce complot échoua et que Salomon fut fait roi, Joab abandonna Adonijah. Cet intrigant ambitieux n’en tira toutefois aucun avantage, car il mourut dans le déshonneur. Il fut mis à mort au début du règne de Salomon Les Écritures montrent que ceux qui, par ambition, recherchent la première place, perdent leur temps. Quiconque recherche toujours la première place, court de grands risques sur le plan spirituel. L’ambition est condamnée par les Écritures. Elle est profondément enracinée dans la nature imparfaite de l’homme et dans l’esprit arrogant de ce monde- TG1977 15/3
  18. Rajout L’importance d’être équilibré - L’exemple de Barzillaï souligne la nécessité de se montrer équilibré. Il se peut encore que Barzillaï n’ait pas souhaité entraver de quelque manière que ce soit l’activité du roi désigné par Dieu. D’un côté, nous ne devrions pas refuser des responsabilités ou nous abstenir d’y aspirer pour la seule raison que nous souhaitons mener une vie tranquille ou que nous nous sentons incapables d’assumer ces responsabilités. Dieu peut compenser ce qui nous manque si nous lui demandons de la force et de la sagesse. —. D’un autre côté, il nous faut reconnaître nos limites. Par exemple, il se peut qu’un chrétien soit déjà bien occupé par des activités spirituelles. Il sait pertinemment qu’en acceptant des responsabilités supplémentaires il risquerait de négliger d’autres responsabilités que lui imposent les Écritures, telles que celle de subvenir aux besoins de sa famille. En pareil cas, ne serait-ce pas faire preuve de modestie et se montrer raisonnable que de refuser d’autres fonctions pour le moment ? — Barzillaï nous fournit un bel exemple, que nous avons tout intérêt à méditer. Il était fidèle, courageux, généreux et modeste. Et par-dessus tout, il était résolu à faire passer les intérêts de Dieu avant les siens - 2 Samuel 19:37-39 – km2015/6
  19. Perles spirituelles - Semaine du 4 Juillet 2022 - 2 Samuel 18-19.docx Perles spirituelles - Semaine du 4 Juillet 2022 - 2 Samuel 18-19.pdf Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 18-19 2 Samuel 19:24-30 : Quelle force pouvons-nous puiser dans l’exemple de Mefibosheth ? (w20.04 30 § 19). « Mefibosheth, le petit-fils de Saül, vint également accueillir le roi. Il n’avait pas pris soin de ses pieds, ni taillé sa barbe, ni lavé ses vêtements, depuis le jour où le roi était parti jusqu’au jour où il était revenu en paix. 25 Quand Mefibosheth arriva à Jérusalem pour saluer le roi, le roi lui demanda : « Pourquoi n’es-tu pas venu avec moi, Mefibosheth ? » 26 Mefibosheth répondit : « C’est parce que mon serviteur m’a trompé, ô mon seigneur le roi. Comme je suis boiteux, j’avais dit : “Qu’on mette la selle sur mon âne pour que je puisse partir avec le roi.” 27 Mon serviteur t’a menti à mon sujet, ô mon seigneur le roi. Mais tu as autant de sagesse qu’un ange du vrai Dieu. Fais donc ce qui te semble bon. 28 Ô mon seigneur le roi, tu aurais pu faire mettre à mort toute la famille de mon père, et pourtant tu m’as donné une place avec ceux qui mangent à ta table. Je n’ai donc pas le droit de me plaindre à toi, ô roi. » 29 Mais le roi lui dit : « C’est bon, tu as assez parlé. J’ai décidé que toi et Ziba, vous vous partagerez les champs. » 30 Alors Mefibosheth dit au roi : « Il peut même tout prendre. Cela n’a plus d’importance, maintenant que mon seigneur le roi est revenu en paix dans son palais. » Si tu as des limites physiques ou affectives et que tu te sens incompris, l’exemple de Mefibosheth peut t’encourager. Il était handicapé, et un jour, il a été mal jugé par le roi David. Il n’avait rien fait pour mériter cela. Mais il n’a pas laissé ces choses le rendre négatif ; il appréciait ce qui lui arrivait de bien dans la vie. Il était reconnaissant à son roi pour la bonté qu’il lui avait manifestée dans le passé (2 Sam. 9:6-10). Alors quand David l’a jugé injustement, il s’est efforcé d’avoir une vision globale de la situation. Il n’a pas éprouvé de ressentiment contre lui à cause de son erreur. Et il n’en a pas voulu à Jéhovah pour ce que David avait fait. Il s’est concentré sur ce qu’il pouvait faire pour soutenir le roi choisi par Dieu. Si Jéhovah a voulu que son exemple se trouve dans sa Parole, c’est pour que nous en tirions profit (Rom. 15:4).- w20.04 30 § 19 Il y a donc des moments où c’est bien de réexaminer une décision, par exemple quand la situation change. C’est ce que Jéhovah a fait parfois, et il a annulé ses décisions. On doit aussi parfois changer une décision quand on reçoit de nouvelles informations. Prenons le cas du roi David. Il avait pris une décision à propos de Mefibosheth, petit-fils de Saül, en se basant sur des informations fausses qu’on lui avait données. Mais quand il a appris la vérité, il a changé sa décision. En écoutant Mefibosheth, David a dû s’apercevoir qu’il s’était trompé lorsqu’il avait pris les paroles de Tsiba pour argent comptant. Il s’en est très probablement irrité et n’a pas voulu en entendre davantage à ce sujet. Pour nous aussi, parfois, c’est sage de faire comme lui.- TG2017/3 §15 Lorsque finalement il rencontra le roi David, Mefibosheth lui raconta ce qui s’était réellement passé : il se préparait à rejoindre David, mais Tsiba l’avait dupé et lui avait proposé d’y aller à sa place. David rectifia-t-il cette erreur ? En partie seulement. Il partagea les terres entre les deux hommes. Voilà qui risquait d’enfoncer une nouvelle épine dans la chair de Mefibosheth. Fut-il très déçu ? Contesta-t-il la décision de David, cria-t-il à l’injustice ? Non, il accéda humblement au souhait du roi. Il regarda le côté positif de la situation : il se réjouit de ce que le roi légitime d’Israël était revenu sain et sauf. En endurant une infirmité, la calomnie et la déception, Mefibosheth laissa un exemple remarquable – TG2002 15/2 §12 Méfiboscheth ne s’offensa pas de la façon dont David réglait la question. Il lui importait peu de subir une perte matérielle, du moment que David était de retour, sain et sauf, à Jérusalem. Il ajouta d’ailleurs: “Qu’il prenne même le tout, à présent que mon seigneur le roi est arrivé en paix dans sa maison!” — II Sam. 19:30. Bien que Méfiboscheth eût très bien pu s’aigrir de son sort, il apprécia le simple fait de vivre. Étant donné les circonstances, David aurait pu le tuer, et c’est pourquoi il fut profondément reconnaissant du privilège qu’il reçut de manger à la table du roi et il se soumit humblement et fidèlement aux décisions de David. Méfiboscheth est donc un excellent exemple d’homme qui faisait grand cas de ce qu’il possédait, sans déplorer ce qu’il ne possédait pas. Puissions-nous manifester autant de gratitude que Méfiboscheth – TG1980 1/1 Quelles. perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? L’amour “ ne cherche pas ses propres intérêts ”. Celui qui aime ne manipule pas les autres pour parvenir à ses fins. C’est ce que montre la Bible à travers des exemples destinés à nous servir d’avertissement. Ce fut le cas d’Absalon. Ce fils du roi David abordait les Israélites qui venaient à Jérusalem pour un jugement et il insinuait sournoisement que le tribunal royal se désintéressait singulièrement de leurs problèmes. Puis il affirmait ouvertement que ce qui manquait dans ce tribunal c’était un homme qui se souciait des autres, un homme comme lui. Absalon se moquait du sort des affligés ; seule l’intéressait sa personne. En se comportant en roi autoproclamé, il a gagné le cœur de beaucoup. Mais il a subi finalement une défaite cuisante et, à sa mort, on ne l’a même pas jugé digne d’avoir un enterrement décent. — 2 Samuel 18 :6-17 C’est là un avertissement pour les chrétiens de notre époque. Que nous soyons un homme ou une femme, peut-être sommes-nous dotés naturellement d’un fort pouvoir de persuasion, grâce auquel nous pourrions facilement arriver à nos fins en dominant une conversation ou en faisant abdiquer ceux qui ne partagent pas notre opinion. Cependant, si nous aimons réellement, nous ‘ aurons l’œil ’ sur les intérêts des autres. Nous ne profiterons pas d’eux ni n’essaierons d’imposer des idées discutables en faisant valoir notre expérience ou notre position dans l’organisation de Dieu, comme si notre point de vue était le seul valable. Nous nous souviendrons plutôt de ce proverbe biblique : “ Avant l’écroulement, il y a l’orgueil, et avant le faux pas, l’esprit hautain. ” — Proverbes 16 :18 – TG1999 15/2 p18 §9,10 Que signifie le passage de II Samuel 18:8 qui dit: “La forêt fit plus de victimes en dévorant le peuple que n’en fit l’épée en le dévorant ce jour-là”? Le fils de David, Absalon, usurpa le trône, obligeant ainsi son père à fuir Jérusalem. Après cela, la forêt d’Éphraïm fut le théâtre d’une bataille entre les forces d’Absalon et les serviteurs fidèles de David. Selon le récit que nous en fait II Samuel 18:6, 7, les hommes de David tuèrent vingt mille rebelles dans ce terrible engagement. Le verset 8 ajoute: “De plus, la forêt fit plus de victimes en dévorant le peuple que n’en fit l’épée en le dévorant ce jour-là.” Il est probable que les soldats d’Absalon, pris de panique dans cette forêt rocailleuse, sont tombés dans des fosses, dans des ravins et se sont laissé prendre dans d’épais fourrés alors qu’ils s’enfuyaient. On peut remarquer, d’après la suite du récit, qu’Absalon lui-même a été victime de la forêt. Sa tête, en effet, se prit dans les branches d’un grand arbre — à cause, semble-t-il, de son abondante chevelure —, ce qui le laissa sans ressource devant les coups mortels de Joab et de ses hommes. Le corps d’Absalon fut ‘lancé dans la forêt, dans une grande cavité, et l’on érigea sur lui un très grand monceau de pierres’. — II Samuel 18:9-17. – TG1987 15/3 p31 Les guetteurs collaboraient étroitement avec les portiers. Ils avaient une vue étendue et pouvaient annoncer qui venait vers la ville. (2 Sam. 18:24-26). Les portiers avaient un poste de grande responsabilité étant donné que la sécurité de la ville dépendait dans une large mesure du portier et qu’il était un agent de communication entre ceux du dehors de la ville et ceux de l’intérieur Les guetteurs et les portiers protégeaient la ville en veillant à fermer les portes à chaque fois qu’un ennemi approchait. Notre conscience éduquée par la Bible peut nous servir de guetteur et nous avertir quand Satan essaie d’envahir notre cœur, c’est-à-dire d’influencer nos pensées, nos sentiments, nos motivations et nos désirs. À chaque fois que notre conscience sonne l’alerte, écoutons-la et fermons la porte de notre cœur pour le protéger – TG2019 1/9 §11 Ceux qui lisent la Bible se souviennent sans doute de la plainte de David, à la suite de l’exécution du traître Absalon. Il en perdit temporairement son équilibre; il ne savait que gémir: “Mon fils Absalon, mon fils, mon fils Absalon! Ah! que ne suis-je mort à ta place, Absalon, mon fils, mon fils!” (2 Samuel 18:33). Ce cri n’est pas celui d’un roi envers un traître; non, mais le cri d’un père à l’égard de son fils décédé. David a pleuré comme tout père normal. Il se peut que vous ayez ressenti la même chose face au deuil d’un proche. Combien de parents ont souhaité être morts à la place de leurs enfants ! Il semble si aberrant qu’un enfant meure avant son père ou sa mère. – RV1994 8/3 Un changement de situation ou d’affectation peut mettre notre modestie à l’épreuve. Quand David a invité Barzillaï, alors âgé de 80 ans, à vivre à la cour royale, celui-ci a dû en être très honoré. Accepter cette invitation lui aurait permis de continuer de profiter de la compagnie du roi. Pourtant, Barzillaï a refusé. Pourquoi ? Parce qu’étant âgé il ne voulait pas être un fardeau pour le roi. Il a donc recommandé que Kimham, sans doute l’un de ses fils, prenne sa place (2 Sam. 19:31-37). La modestie a permis à Barzillaï de prendre une décision raisonnable. S’il a décliné l’invitation de David, ce n’est pas parce qu’il se sentait incapable d’assumer des responsabilités ou qu’il voulait avoir une retraite tranquille. Il reconnaissait que sa situation avait changé et il acceptait ses limites. Il ne voulait pas endosser plus que ce qui était raisonnable. Chercher une position en vue ou la reconnaissance ne fait qu’offrir un terrain propice à l’égocentrisme, à l’esprit de compétition et, finalement, à la déception. En revanche, la modestie nous incite à unir nos capacités et nos efforts pour glorifier Dieu et aider autrui de notre mieux – TG2017/1 p23 UN HOMME MODESTE ET RÉALISTE – Quand David est reparti à Jérusalem avec ses hommes, Barzillaï l’a escorté jusqu’au Jourdain. David lui a proposé de venir vivre à Jérusalem, ajoutant qu’il pourrait manger à sa table. Barzillaï n’en avait pas forcément besoin, car il « était très riche » (2 Sam. 19:31-33). Mais sans doute que David appréciait les qualités de cet homme, et voulait pouvoir profiter de toute suggestion qu’il pourrait lui faire. Vivre et travailler à la cour du roi aurait certainement été un beau privilège pour Barzillaï ! Cependant, étant réaliste et modeste, Barzillaï a rappelé qu’il avait 80 ans. Puis il a dit : « Suis-je encore capable de faire la différence entre ce qui est bon et ce qui est mauvais ? » (2 Sam. 19:35). Que voulait-il dire ? Il avait sans doute acquis de la sagesse durant sa longue vie. Et il pouvait encore donner de bons conseils, tout comme des « hommes d’âge mûr » le feraient plus tard pour le roi Roboam. En fait, quand Barzillaï parlait de « faire la différence entre ce qui est bon et ce qui est mauvais », il faisait peut-être allusion aux limites physiques que son âge lui imposait. Il reconnaissait par exemple qu’il ne pouvait plus apprécier autant qu’avant le goût des aliments ou la voix des chanteurs. Il a donc demandé à David d’emmener plutôt Kimam, un homme plus jeune qui était probablement son fils (2 Sam. 19:36-40). Des anciens d’âge mûr, des frères capables et fidèles, peuvent soutenir l’œuvre de Jéhovah en faisant profiter les anciens plus jeunes de leur précieuse expérience – TG2018/9 p9-10
  20. Perles spirituelles - Semaine du 27 Juin 2022 - 2 Samuel 15-17.docx Perles spirituelles - Semaine du 27 Juin 2022 - 2 Samuel 15-17.pdf Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 15-17 2 Samuel 16:4 : Que nous enseigne cette décision peu réfléchie prise par David ? (w18.08 6 § 11) « Alors David dit à Ziba : « Eh bien, tout ce qui appartient à Mefibosheth est à toi. » Ziba répondit : « Je m’incline devant toi, ô mon seigneur le roi. Merci pour la bonté dont tu fais preuve à mon égard. » Il pourrait arriver que certains répandent à notre sujet des histoires qui ne sont qu’en partie vraies, et que cela nous cause du tort. C’est ce qu’a vécu Mefibosheth. David s’était montré généreux et bon envers cet homme en lui rendant toutes les terres de son grand-père, Saül (2 Sam. 9:6, 7). Mais ensuite, il a entendu de fausses accusations à propos de Mefibosheth. Sans vérifier les faits, il a décidé de lui retirer ses terres (2 Sam. 16:1-4). Quand plus tard il a parlé avec Mefibosheth, il s’est rendu compte de son erreur et lui a rendu une partie de ses terres (2 Sam. 19:24-29). Cette injustice aurait pu être évitée si David avait pris le temps de réunir les faits au lieu de prendre une décision basée sur des informations incomplètes. - w18.08 6 § 11 Le roi David avait reçu de fausses informations sur Mephibosheth. Plus tard, quand il a appris la vérité, il a rectifié sa décision La Parole de Dieu nous conseille de ne pas nous précipiter quand nous avons une décision importante à prendre. Si nous prenons le temps de peser tous les aspects ou éléments d’une question, notre décision sera sans doute meilleure. Avant de décider quoi faire, un chef de famille devrait prendre le temps d’effectuer des recherches dans les Écritures et nos publications, et d’écouter le point de vue des autres membres de sa famille. – TG2017/3 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet Absalon, fils du roi David, a suivi la voie de la rébellion. Son père était réputé pour son attachement à Jéhovah, et très aimé dans la nation d’Israël. On attendait beaucoup d’Absalon. Mais au lieu de répondre à des attentes raisonnables, il a choisi de se forger une réputation en se rebellant contre son père. Or, David était le représentant oint de Jéhovah. C’est donc contre Jéhovah qu’Absalon se rebellait. Ses actions ont causé sa perte et attiré la honte sur sa famille. 2 Samuel 15:1-15 ; 16:20-22 La rébellion peut mener au désastre. En se rebellant, nous risquons de nous faire une mauvaise réputation, réputation que l’on n’oubliera peut-être pas facilement. N’oublions pas l’effet que notre attitude rebelle peut avoir sur autrui. RV2003 22/10 p25 Absalon a été infidèle à Jéhovah parce qu’il n’était pas humble. Il a voulu devenir roi, alors il « s’est fait faire un char — avec des chevaux et avec cinquante hommes qui couraient devant lui » (2 Samuel 15:1). Il a aussi convaincu beaucoup d’Israélites de lui être fidèles à lui. Il a même essayé de tuer son père, alors qu’il savait que c’était Jéhovah qui l’avait fait roi d’Israël (2 Samuel 15:13, 14 ; 17:1-4). Quand quelqu’un n’est pas humble et veut avoir plus d’autorité, c’est dur pour lui de rester fidèle à Jéhovah. Bien sûr, nous ne voulons pas être égoïstes et méchants comme Absalon, parce que nous aimons Jéhovah. Mais il y a un autre danger : Quand quelqu’un commence à désirer être important, cela abîme aussi sa relation avec Jéhovah. Écoutons Jéhovah, parce que bientôt il détruira ce monde méchant. – ws2016/2 p20 §10,11 Comment un chrétien se qualifiera-t-il pour assumer les responsabilités qui incombent à un ancien ? Certainement pas en se mettant en évidence, en flattant un ancien ou en vantant lui-même la supériorité de ses qualités pour être nommé. Ce n’est pas non plus en incitant les autres membres de l’assemblée à critiquer les serviteurs établis, à l’exemple d’Absalon (II Samuel 15:2-6). Non, c’est plutôt en s’acquittant d’abord de toutes les obligations fondamentales du chrétien, en progressant pour ce qui est de développer les fruits de l’esprit, en étant zélé, diligent, en assistant régulièrement aux réunions et en prenant une part active au service. Il faut encore participer au programme de formation et être prêt à aider les autres frères à cultiver toutes les qualités précitées. Les membres de l’assemblée observeront ces bonnes œuvres. La fidélité dans l’accomplissement de chacune de ces obligations est également essentielle, aussi petites et insignifiantes puissent-elles paraître. “Celui qui est fidèle dans ce qui est très peu est aussi fidèle pour beaucoup.” — Luc 16:10. – TG1966 1/7 p400 AHITHOPHEL - Homme originaire de Guilo dans les collines de Juda (2 Samuel 15:12), père d’Éliam, un des hommes forts de David. Lorsqu’Ahithophel était son conseiller, David considérait ses paroles avisées comme la parole même de Jéhovah (2Samuel 16:23). Par la suite, celui qui avait été le compagnon intime de David agit en traître en se joignant à Absalon le fils de David dans un complot contre le roi. Étant un des meneurs de cette rébellion, il conseilla à Absalon de violer les concubines de David et lui demanda l’autorisation de lever une armée de 12 000 hommes pour se lancer immédiatement sur les traces de David, afin de le tuer pendant qu’il était désorganisé et affaibli (2 Samuel 15:31 ; 16:15, 21 ; 17:1-4). Quand Jéhovah déjoua ce projet hardi en faisant en sorte que soit suivi le conseil de Houshaï, Ahithophel comprit sans doute que la révolte d’Absalon échouerait (2 Samuel 15:32-34 ; 17:5-14). Il se suicida et fut enterré avec ses ancêtres (2 Samuel 17:23). – it-1 p64 Ahithophel David fut victime d’un complot par son fils Absalon et par son conseiller hypocrite Ahithophel. Il avait décidé de fuir Jérusalem et de se réfugier à Mahanaïm, ville fortifiée du désert, à l’est du Jourdain. Probablement accablé par la déception, le découragement et l’angoisse, il supplia Jéhovah en ces termes: “S’il te plaît, ô Jéhovah, change en sottise le conseil d’Ahithophel!” (2 Samuel 15:11-15, 30, 31). Toutefois, David ne se contenta pas de prier. Il contribua activement à la réalisation de sa prière. Comment cela? Sa contribution avait commencé bien avant qu’il ne rencontre ces épreuves. Avant même d’être roi, David avait servi fidèlement Jéhovah pendant des années. Il avait noué avec lui des relations intimes. C’est pourquoi, dans l’adversité, il eut foi que Jéhovah entendrait sa prière et l’exaucerait de manière appropriée. Il en va de même aujourd’hui. Pour contribuer à la réalisation de nos prières, il est essentiel de conformer notre vie aux conseils bibliques. Ceux qui s’attachent ainsi aux principes divins tissent des liens étroits avec Dieu. L’intimité avec lui et une foi exemplaire devraient être manifestes avant que ne surviennent les difficultés. On pourrait comparer cela aux fondations solides d’une maison; elles doivent être là avant que le poids de la construction ne repose dessus. Nous pouvons donc dès maintenant, avant de rencontrer des épreuves, contribuer à ce que nombre de nos prières soient exaucées. - RV1995 8/9 Il peut nous arriver de nous inquiéter pour le présent. Souvent, un chrétien éprouve une inquiétude injustifiée parce qu’il se tourmente pour d’éventuels problèmes à venir. Mais il est inutile de se laisser dévorer par l’inquiétude à propos d’évènements dont on ne sais rien. Pourquoi ? Parce que les choses tournent rarement aussi mal qu’on le craignait. De plus, aucune situation n’échappe au contrôle du Dieu sur qui nous pouvons rejeter toute inquiétude Par exemple, quand David a écrit le Psaume 55, il craignait pour sa vie (Ps. 55:2-5). Néanmoins, il n’a pas laissé l’inquiétude briser sa confiance en Jéhovah. Il a fait de ses problèmes l’objet de prières ferventes, mais il comprenait aussi l’importance de prendre des mesures concrètes pour s’attaquer à la cause de l’inquiétude (2 Sam. 15:30-34). Retenons ceci de son exemple : au lieu de te laisser submerger par l’inquiétude, faisons ce que nous pouvons pour résoudre la situation puis, confiant, remettons les choses entre les mains de Jéhovah. – TG2016/12 p20 Nous pouvons nous montrer humbles en nous maîtrisant lorsque quelqu’un nous traite injustement. Le récit contenu en 2 Samuel 16:5-13 nous fournit un bel exemple sous ce rapport. David, accompagné de ses hommes, s’est fait insulter et même agresser physiquement par Shiméï, un membre de la famille du roi Saül. Il a supporté ce traitement alors même qu’il aurait pu y mettre fin. Comment a-t-il trouvé la force de se maîtriser ? Le Psaume 3 indique qu’il a été écrit alors que David « fuyait devant son fils Absalon ». Et en effet, les versets 1 et 2 de ce psaume correspondent aux évènements décrits en 2 Samuel 16. Puis au verset 4, David exprime toute la confiance qu’il avait en Jéhovah : « J’appellerai Jéhovah à pleine voix, et il me répondra de sa montagne sainte. » Quand nous sommes traités injustement, prions Jéhovah nous aussi. Il nous donnera alors son esprit saint. Penses-tu à une situation dans laquelle tu dois faire preuve de maîtrise de soi ou pardonner volontiers ? Es-tu convaincu que Jéhovah voit ton épreuve et qu’il te bénira ? - TG2018/9 p3 §16,17 David avait d’autres amis qui l’ont fidèlement soutenu en période difficile. L’un d’eux était Houshaï, que la Bible appelle le « compagnon de David » (2 Sam. 16:16). C’était peut-être un fonctionnaire de cour qui était un ami personnel du roi et qui a parfois exécuté des ordres confidentiels. Quand Absalon, fils de David, a usurpé le trône, de nombreux Israélites se sont ralliés à lui, mais pas Houshaï. Tandis que David fuyait, Houshaï est allé à sa rencontre. David était profondément blessé d’avoir été trahi par son propre fils et par certains de ceux à qui il faisait confiance. Houshaï, lui, est resté fidèle ; il a accepté de risquer sa vie pour accomplir une mission qui ferait échouer la conspiration. Il ne l’a pas fait que par sens du devoir. Il s’est montré un ami fidèle (2 Sam. 15:13-17, 32-37 ; 16:15–17:16). Il est réconfortant de voir que les frères et sœurs aujourd’hui sont unis par un lien qui dépasse le sens du devoir lié à un rôle ou à une fonction dans l’assemblée – TG2017/3 p29 Jéhovah a utilisé Barzillaï pour venir en aide à David alors que celui-ci fuyait son fils Absalon. David et ses hommes étaient « fatigués, affamés et assoiffés » (2 Sam. 17:27-29). Barzillaï, qui était alors âgé, a risqué sa vie, avec d’autres, pour fournir à David et à la troupe qui était avec lui ce dont ils avaient besoin. Il ne s’est pas dit que, comme il était âgé, il ne pouvait plus être utile à Jéhovah. Il a plutôt utilisé généreusement ce qu’il avait pour soutenir des serviteurs de Dieu en difficulté (2 Sam. 17:27-29). Qu’est-ce que cela nous apprend ? Quel que soit notre âge, Jéhovah peut nous utiliser pour aider nos compagnons chrétiens qui n’ont pas le nécessaire pour vivre, qu’ils habitent près de chez nous ou dans un autre pays. Même si nous ne pouvons pas leur apporter notre aide personnellement, nous pouvons soutenir notre œuvre mondiale par nos offrandes. Ainsi, des fonds seront disponibles quand ils en auront besoin, quel que soit l’endroit où ils vivent – TG2019/10 p20 §6
  21. Rajout L’histoire d’Amnon montre de façon frappante que c’est bien là ce qui arrive quand on ne sauvegarde pas son cœur. Parce qu’il se laissa submerger par une passion vile et égoïste, il connut une mort violente et prématurée. La leçon que les chrétiens de nos jours retirent de cet incident, c’est qu’il est d’une importance vitale de sauvegarder son cœur. Le jeune homme qui n’agit pas ainsi risque de voir son cœur et son esprit devenir la proie d’une passion égoïste et sensuelle. Il ne se contentera pas de faire la cour à une jeune fille, il cherchera à être seul avec elle pour l’amener à commettre la fornication. Elle pourrait se laisser fléchir ou, par un raisonnement insensé, croire qu’elle lui montre ainsi son amour ou même qu’elle l’obligera à l’épouser. Cependant, si le jeune homme aime vraiment la jeune fille, il attendra qu’ils soient unis par les liens du mariage. RV1970 8/11 L’amour basé sur la seule passion n’est ni durable ni sincère; il est égoïste et avide. La Bible nous le fait comprendre en rapportant le cas d’Amnon, un des fils du roi David. Il “tomba amoureux” de Tamar, sa jolie demi-sœur. Usant de tromperie, il la força à coucher avec lui. Que fit-il ensuite? Voici ce que dit la Bible: “Et Amnon se mit à la haïr d’une très grande haine, car la haine dont il la haït fut plus grande que l’amour dont il l’avait aimée.” Et il la chassa (II Samuel 13:1-19). Alors, jeune fille, si un jeune homme prétend vous aimer d’un amour passionné et vous demande d’être à lui, penserez-vous naïvement qu’il est forcément sincère? Il peut fort bien, au contraire, ressembler à Amnon. - Jeunesse (yy) chap18 §22 Qu’en est-il de quelqu’un qui menait une vie dissolue, puis qui a changé pour devenir un serviteur de Dieu ? Peut-être doit-il encore supporter les conséquences de son ancien mode de vie. Cela ne veut cependant pas dire que Dieu ne lui a pas pardonné. La relation adultère que le roi David eut avec Bath-shéba entraîna beaucoup de malheurs auxquels David ne put échapper. Pourtant, il s’était repenti et il avait bénéficié du pardon de Dieu. — 2 Samuel 12:13-19 ; 13:1-31. Cet exemple est un avertissement pour que nous ne cédions pas à la tentation - TG1998 1/7
  22. Perles spirituelles - Semaine du 20 Juin 2022 - 2 Samuel 13-14.docx Perles spirituelles - Semaine du 20 Juin 2022 - 2 Samuel 13-14.pdf Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 13-14 2 Samuel 14:25, 26 : Que nous enseigne le cas d’Absalon au sujet de la vraie beauté ? (g04 22/12 8-9). « Or Absalon était le plus beau et le plus admiré de tous les hommes d’Israël. De la plante des pieds au sommet de la tête, il ne présentait aucune imperfection. 26 Tous les ans, il devait se raser la tête, parce que ses cheveux étaient trop lourds. Ils pesaient 200 sicles selon le poids royal » Considérons le cas d’Absalon, l’un des fils de David. Il s’est révélé un homme peu recommandable, en dépit de son physique flatteur. Voici ce que la Bible dit de lui : “ Or, en comparaison d’Absalon, il n’y avait pas d’homme aussi beau dans tout Israël, pour être tellement loué. De la plante de son pied au sommet de sa tête il n’y avait pas de tare en lui. ” (2 Samuel 14:25). Malheureusement, son ambition l’a conduit à se rebeller contre son père et à usurper le trône. Il a été jusqu’à violer les concubines de son père. Quelles en ont été les conséquences ? Il s’est attiré la colère divine et a péri dans les souffrances. — Vous sentez-vous attiré par Absalon ? Non, évidemment. Tout compte fait, le personnage est même franchement repoussant, n’est-ce pas ? Sa beauté hors du commun n’a pas contrebalancé son arrogance ni son infidélité ; elle ne l’a pas non plus sauvé. Cela étant, la Bible contient de nombreux exemples de personnes sages, attirantes, même si on ne sait rien de leur apparence physique. De toute évidence, ce qui importait le plus, c’était leur beauté intérieure. - g04 22/12 8-9 Dans la famille d’Absalon, la beauté physique était un trait dominant. Lui-même était loué dans tout le pays en raison de sa beauté hors du commun ; sa chevelure abondante (certainement alourdie par l’addition d’huile ou d’onguents) pesait quelque 200 sicles (2,3 kg) lorsqu’elle était coupée chaque année. Sa sœur Tamar était belle, elle aussi, et sa fille, qui portait le nom de sa tante, était “ très belle d’apparence ”. – it-1 Absalon Si elle ne s’accompagne pas de qualités profondes, la beauté peut en outre faire naître l’orgueil. Le roi David avait un fils, nommé Absalon, dont la Bible nous dit: “En comparaison d’Absalon, il n’y avait pas d’homme qui fût aussi beau dans tout Israël et qui fût donc l’objet de tant de louanges.” (2 Samuel 14:25). Néanmoins, la beauté tout apparente d’Absalon cachait une laideur intérieure: il était vaniteux, ambitieux et impitoyable. Le rusé jeune homme usa de son charme pour gagner des partisans à sa cause en Israël et conspirer contre le roi, son père. Bien sûr, le bel Absalon finit par être tué, mais ce fut après avoir plongé le royaume dans la guerre civile – TG1989 1/ 2 Non seulement la beauté est éphémère, mais encore elle peut constituer un piège, et cela de deux manières : pour ceux qui la possèdent, puis pour ceux qui la désirent. C’est ainsi que nous lisons à propos de celui qui est devenu Satan le Diable : “ Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté. Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat. ” La beauté d’Absalon, un des fils de David, a certainement contribué à lui faire tourner la tête, ce qui le conduisit à tenter de ravir la royauté à son père : “ Il n’y avait pas un homme dans tout Israël aussi renommé qu’Absalon pour sa beauté. ” — TG1963 15/9 Peut-être auriez-vous aimé avoir un physique ou un visage différent. Mais beaucoup de gens au physique agréable ont complètement échoué dans la vie (II Sam. 14:25 ; 15:5, 6). Ce qui compte vraiment, c’est ce que vous êtes intérieurement, “la personne cachée du cœur”. Dieu ne regarde pas “ce qui paraît aux yeux ; mais (...) ce qu’est le cœur” (I Pierre 3:4 ; I Sam. 16:7) Les gens qui méritent d’être de vos amis vous apprécieront pour les mêmes raisons, à cause de vos principes moraux et de ce qui remplit votre cœur et votre esprit. — TG1975 15/7 p421 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Les jeunes gens doivent particulièrement faire attention que l’attrait physique et les impulsions ne faussent pas leur jugement dans le choix d’un conjoint. Une relation basée sur ces seuls facteurs risque de se dégrader rapidement et de virer au mépris, si ce n’est à la haine (2 Samuel 13:15). On bâtit au contraire un amour durable en apprenant à connaître son conjoint et en se comprenant bien soi-même. Soyons conscients aussi que ce à quoi notre cœur nous pousse spontanément n’est pas toujours pour notre bien. Voilà pourquoi les conseils que Dieu donne dans la Bible sont si importants. Ils nous aident à discerner comment prendre les meilleures décisions - TG2001 15/5 §6 Pourquoi les Israélites mirent-ils sur eux des sacs et de la terre? Lorsqu’on se couvrait d’un sac, c’est-à-dire d’un vêtement de couleur sombre tissé de poil de chèvre, c’était en signe de chagrin. De même, si l’on mettait de la terre ou des cendres sur sa tête ou sur son corps, cela signifiait que l’on était profondément affligé ou que l’on s’humiliait (I Samuel 4:12; II Samuel 13:19). Les Juifs firent cela pour montrer qu’ils regrettaient leurs péchés et en prenaient humblement conscience. Ils établirent ensuite un ‘acte’ de confession, “un engagement ferme”. (9:38.) De même, nous devons reconnaître et confesser nos péchés humblement si nous voulons sauvegarder nos relations avec Dieu. — TG1986 15/2 L’amour fondé sur la passion est éphémère. C’est un amour égoïste et cupide. Cette sorte d’amour est bien illustré dans le cas d’Amnon, un des fils de David. Il “aima” sa demi-sœur Tamar qui était belle. Usant de fourberie, il l’obligea à avoir des relations avec lui. Que se passa-t-il ensuite ? Le récit nous l’apprend : “Puis Amnon eut pour elle une forte aversion, plus forte que n’avait été son amour.” Il la fit jeter dehors (II Sam. 13:1-19). Jeune fille, êtes-vous naïve au point de croire qu’un garçon vous aime sincèrement, uniquement parce qu’il prétend vous aimer passionnément et veut avoir des rapports sexuels avec vous ? Il se peut fort bien qu’il ressemble à Amnon ! – TG1973 1/9 Même si une jeune femme pense qu’elle est prête pour le mariage ainsi que pour les tâches et les problèmes qui l’accompagnent, quel genre de mari désire-t-elle ? Si un jeune homme est attiré vers une jeune fille uniquement parce qu’elle paraît capable de le satisfaire sur le plan sexuel, sera-t-il forcément un bon mari ? (II Samuel 13:1-9.) Plutôt que de chercher à attirer l’attention sur vous de cette façon, ne feriez-vous pas mieux de rechercher des amitiés durables, fondées sur votre personnalité, — ce que vous avez dans l’esprit et dans le cœur ? Cela est possible en développant les traits de caractère qui attirent les autres. Cela est également possible par vos conversations, en exprimant un point de vue sain et optimiste sur la vie et en montrant que vous appréciez les qualités comme l’honnêteté, la modestie, la décence, la bonté et la générosité. TG1973 15/12 En matière d’ambition, Absalon, est un modèle du genre. Il est bien décidé à usurper la royauté de son père. Cinq ans plus tôt, il a fait assassiner Amnon, le fils aîné de David (2 Samuel 13:28, 29). Officiellement, c’était pour venger le viol de sa sœur Tamar, mais s’il avait déjà des vues sur le trône, ce meurtre a été un moyen pratique d’éliminer un rival. Quoi qu’il en soit, en temps voulu Absalon passe à l’action. Il fait proclamer sa royauté dans tout le pays. L’ascension et la chute d’Absalon nous enseignent une leçon. Nous vivons dans un monde sans morale où il est courant d’essayer de s’insinuer par la flatterie dans les bonnes grâces de ses supérieurs (pour être bien vu, et même pour obtenir des avantages ou de l’avancement), tout en cherchant à gagner la considération et leur soutien. Si nous n’y prenions pas garde, cet état d’esprit animé par l’ambition pourrait nous contaminer. C’est, semble-t-il, ce qui est arrivé à des chrétiens du Ier siècle, si bien que les apôtres ont dû mettre fermement les autres en garde contre eux – TG2000 1/8 Si nous faisons suivre des informations qui se révèlent inexactes, nous portons une part de responsabilité dans le chagrin ou le trouble qui peuvent en résulter. Lorsque David a reçu un rapport exagéré indiquant que tous ses fils avaient été tués, il “ déchira ses vêtements ” de douleur. Pourtant, seul un de ses fils était mort. Cet événement était déjà suffisamment pénible, mais cette exagération a ajouté à la peine de David (2 Sam. 13:30-33). Nous ne voudrons certainement rien faire qui induise en erreur nos frères ou qui les décourage – km2002/9 § 4
  23. Perles spirituelles - Semaine du 13 Juin 2022 - 2 Samuel 11-12.docx Perles spirituelles - Semaine du 13 Juin 2022 - 2 Samuel 11-12.pdf Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 11-12 2 Samuel 12:13 : Cite des raisons pour lesquelles Jéhovah n’a pas fait mettre à mort David et Bethsabée (it-1 600 § 6).. « Alors David dit à Nathan : « J’ai péché contre Jéhovah. » Nathan lui répondit : « Jéhovah pardonne ton péché. Tu ne mourras pas. » Cependant, Jéhovah veillait, et il dévoila toute cette affaire répréhensible. Si Jéhovah avait laissé des juges humains régler le cas de David et de Bethsabée selon la Loi mosaïque, les deux coupables auraient été mis à mort, et leur descendant adultérin serait bien sûr mort avec la mère (Dt 5:18 ; 22:22). Jéhovah traita toutefois l’affaire lui-même et fit miséricorde à David en raison de l’alliance du royaume (2S 7:11-16), sans aucun doute parce que David faisait lui-même miséricorde (1S 24:4-7 ; voir aussi Jc 2:13) et en raison du repentir qu’il constata chez les transgresseurs (Ps 51:1-4). Mais ils ne furent pas quittes de toute punition. Par la bouche du prophète Nathân, Jéhovah déclara : “ Voici que, de ta maison, je suscite contre toi le malheur. ” — 2S 12:1-12. - it-1 600 § 6 Voyons maintenant un autre exemple, mais sous un angle légèrement différent. David est connu pour son cœur entièrement voué à Jéhovah ; cependant, nous nous rappelons qu’en une certaine occasion il a commis un péché très grave. David eut besoin d’être repris. Il avait commis un péché grave contre Dieu et contre son prochain en ayant des relations adultères avec : Bethsabée. Que pouvons-nous apprendre de cet incident rapporté dans la Parole de Dieu, et en quoi cela nous aide-t-il à progresser ? Tout d’abord, en lisant II Samuel 12:7-12, vous vous rendrez compte du courage du prophète Nathan qui attira l’attention de David sur son péché. Vous remarquerez au verset 9 que David ne commit pas seulement l’adultère, mais également le meurtre. Il a fait tuer le mari de Bethsabée. “Pourquoi as-tu méprisé la parole de Jéhovah, en faisant ce qui est mal à ses yeux ?” David avait particulièrement transgressé les sixième, septième et dixième commandements concernant le meurtre, l’adultère et la convoitise de la femme d’autrui. Mais quelle fut la réaction de David ? Répondit-il avec arrogance au prophète, lui disant de s’occuper de ses propres affaires, et continua-t-il d’avancer dans la mauvaise direction ? On trouve la réponse au verset 13 qui dit : “David dit à Nathan : ‘J’ai péché contre Jéhovah.’” David reconnut donc immédiatement son péché et accepta la correction. Il méritait la mort, mais la sentence ne fut pas exécutée à cause de son repentir sincère. Suite à cela, David adressa une prière sincère à Dieu pour lui demander de lui pardonner et de le rétablir ; cette prière constitue le Psaume 51. Mais il fut puni en perdant, peu de temps après sa naissance, l’enfant qu’il eut de Bethsabée, Les questions suivantes se posent donc tout naturellement : Quelle est notre réaction lorsque nous recevons un conseil ? Reconnaissons-nous humblement notre erreur et acceptons-nous la correction qui nous permettra de faire de nouveau de bons progrès ? À l’exemple de David, conformons-nous à la Parole de Dieu, même si, sur le moment, nous en souffrons, et souvenons-nous que “Jéhovah discipline celui qu’il aime – TG1969 p461 Quand le roi David se trouva en présence du prophète Nathan, que celui-ci lui dénonça son péché, il ne se souleva pas de colère contre le porte-parole de Dieu mais accepta le blâme avec humilité. Son calme, son humilité, sa repentance furent cause que son grand péché fut adouci dans le sens qu’il ne lui coûta ni son trône ni l’alliance pour le Royaume. Le grave péché de David fut pardonné — bien qu’il ne restât pas impuni, ne l’oubliez pas — à cause de ses longues années de service fidèle, de son repentir sincère et de l’alliance que Dieu avait faite avec lui. Pendant ces jours précédant Armageddon, nous avons tous besoin d’avoir la conscience nette, afin de pouvoir tenir bon devant l’opposition qui ira croissant. Si un chrétien a la conscience chargée, il ferait bien de confesser immédiatement ses fautes à Jéhovah et à ses frères, afin qu’il puisse de nouveau lever la tête et se sentir pur et droit. Ainsi, ses prières ne seront plus “entravées”. – TG1965 p50 David a reçu l’aide d’un représentant de Dieu, le prophète Nathan (2 Samuel 12:13). Aujourd’hui, Jéhovah a établi des anciens dans l’assemblée qui sont formés pour aider les pécheurs repentants à retrouver leur amitié avec lui. Quand tu iras voir les anciens, ils apaiseront ton cœur au moyen des Écritures et de prières sincères. Ils atténueront ou même dissiperont tes sentiments négatifs et t’aideront à guérir spirituellement – Brochure Reviens à Jéhovah partie 4 Jéhovah ne doit pas aux humains des explications au sujet de ses décisions. Il est vrai que Jéhovah a permis à des fidèles du passé d’exprimer leur ressenti au sujet de décisions qu’il avait prises ou allait prendre. Parfois, il a même expliqué ses décisions. Néanmoins, Jéhovah n’est pas dans l’obligation de se justifier. C’est notre Créateur. Il n’a donc pas besoin de notre approbation, que ce soit avant d’agir ou après avoir agi – TG2022/2 p2 §6 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? David laissa ses yeux l’amener à commettre l’adultère avec Bath-Schéba (2 Samuel 11:2, 4). Son cas montre que même des hommes à qui Jéhovah confie de grandes responsabilités peuvent succomber au péché s’ils ne disciplinent pas leur esprit. Il faut parfois faire des efforts énergiques pour changer d’habitudes mentales. Il est également nécessaire de prier avec ferveur Jéhovah de nous accorder son aide. Après s’être repenti de son péché avec Bath-Schéba, David fit cette prière: “Crée en moi un cœur pur, ô Dieu, et mets au-dedans de moi un esprit nouveau, un esprit ferme.” — Psaume 51:10. – TG1989 1/6 §5 Jéhovah a confié à David le rôle de chef de famille, mais il l’a aussi établi chef sur toute la nation d’Israël. Comme il était roi, David avait un grand pouvoir. Parfois, il a fait un mauvais usage de ce pouvoir, et il a commis des fautes graves (2 Sam. 11:14, 15). Mais il s’est soumis à Jéhovah en acceptant sa discipline. Il lui a confié ses sentiments les plus profonds. Et il a fait de son mieux pour suivre ses conseils. De plus, il était assez humble pour accepter les conseils qu’il a reçus tant d’hommes que de femmes. David a appris de ses erreurs et a fait du service pour Jéhovah la chose la plus importante de sa vie. Il savait à quel point il est avantageux de se soumettre à Jéhovah. Aujourd’hui, nous voyons clairement la différence entre ceux qui se soumettent à Jéhovah et ceux qui rejettent ses conseils pleins d’amour. Ceux qui se soumettent à Jéhovah ‘crient de joie en raison du bien-être de leur cœur’-TG2019/9 p17 §15 Le prophète Nathan a raconté à David qu’un homme riche avait volé l’agnelle de l’un de ses voisins, qui était pauvre. David s’est mis en colère, et il a répondu : « L’homme qui a fait cela mérite la mort ! » (2 Sam. 12:1-6). David connaissait la Loi. Il savait que si un homme volait un mouton, il devait donner quatre moutons en compensation (Ex. 22:1). Mais mettre à mort le voleur ? Quel jugement sévère ! David ne s’est pas montré miséricordieux envers l’homme de l’histoire de Nathan. En fait, Nathan avait inventé cette histoire pour faire comprendre à David qu’il avait commis des péchés beaucoup plus graves. Et Jéhovah s’est montré bien plus miséricordieux envers David que David ne l’aurait été envers le voleur de l’histoire de Nathan ! (2 Sam. 12:7-13). Notons qu’après avoir cédé à la colère, David a estimé que Nabal et ses hommes méritaient la mort. Plus tard, il a estimé que le voleur de l’histoire de Nathan méritait d’être tué pour ce qu’il avait fait. Pourtant, David était un homme bon. Alors pourquoi a-t-il jugé le voleur si durement ? À cette période de sa vie, David avait mauvaise conscience. Quand quelqu’un a tendance à juger durement les autres, c’est le signe qu’il n’est pas en bonne santé spirituelle. Jésus a donné cet avertissement clair à ses disciples : « Arrêtez de juger, et vous ne serez pas jugés. Car c’est de la façon dont vous jugez que vous serez jugés » (Mat. 7:1, 2). Alors, veillons à ne pas être durs et imitons notre Dieu, dont la miséricorde est immense - TG2021/10 p8-13 §19,20 LE PIÈGE DE L’AVIDITÉ - Jéhovah avait accordé beaucoup de bienfaits à David : la richesse, la gloire et la victoire sur de nombreux ennemis. David était reconnaissant à Jéhovah pour toutes les bonnes choses qu’il lui avait accordées ; il a même dit qu’elles étaient « trop nombreuses pour être racontées ! » (Ps. 40:5). Mais à un moment donné, il est devenu avide. Ce que Jéhovah lui avait donné ne lui suffisait plus. Il en voulait davantage. Il avait plusieurs femmes, mais il s’est mis à désirer une femme déjà mariée : Bethsabée, la femme d’Urie le Hittite. Poussé par son égoïsme, David a eu des relations sexuelles avec elle, et elle est tombée enceinte. Et il ne s’est pas arrêté à ce péché : il s’est arrangé pour qu’Urie soit tué ! (2 Sam. 11:2-15). Mais que s’imaginait-il ? que Jéhovah ne le verrait pas ? Ce fidèle serviteur de Dieu est tombé dans le piège de l’avidité, et il l’a payé cher. Mais heureusement, il a fini par reconnaître son péché et s’est repenti. Il s’est beaucoup réjoui d’avoir retrouvé la faveur de Jéhovah ! (2 Sam. 12:7-13). Qu’apprenons-nous de ce qui est arrivé à David ? Que si nous restons reconnaissants à Jéhovah pour tout ce qu’il nous donne, nous pourrons combattre l’avidité. Nous devons nous contenter de ce que nous avons. – TG2021/6 p14§10 Le roi David voulait avoir un cœur entier pour Jéhovah. C’est pourquoi il lui a demandé : « Unifie mon cœur » (Ps. 86:11). Ces paroles, qu’il a mises par écrit sous l’inspiration de Dieu, sont pleines de sens. Au cours de sa vie, David a pu constater qu’on peut facilement en venir à avoir un cœur partagé. Un jour, alors qu’il était sur son toit en terrasse, il a vu une femme mariée appelée Bethsabée prendre un bain. À ce moment-là, le cœur de David était-il entier ou partagé ? Il connaissait cette loi de Jéhovah : « Tu ne dois pas désirer la femme de ton semblable » (Ex. 20:17). Mais manifestement, il a continué de regarder Bethsabée. Son cœur était partagé entre son désir pour elle et son désir de plaire à Jéhovah. Même s’il aimait et craignait Jéhovah depuis longtemps, il a cédé à son désir égoïste et il a commis des fautes très graves. Il a sali le nom de Jéhovah. Et à cause de lui, des innocents, dont des membres de sa famille, ont beaucoup souffert (2 Sam. 11:1-5, 14-17 ; 12:7-12). Jéhovah a discipliné David, et David a retrouvé de bonnes relations avec lui. Mais il n’a jamais oublié toute la souffrance que son péché a entraînée, et il était conscient que, s’il avait commis ce péché, c’était parce qu’il avait eu un cœur partagé. Ses paroles rapportées en Psaume 86:11 peuvent également être rendues ainsi : « Donne-moi un cœur qui n’est pas partagé. » Jéhovah a-t-il exaucé sa prière ? Oui, car la Bible parle ensuite de lui comme d’un homme dont le ‘cœur était entier pour Jéhovah. L’exemple de David est encourageant, mais il fait aussi réfléchir. Le fait qu’il ait commis un péché grave est un avertissement pour nous aujourd’hui. Que nous servions Jéhovah depuis peu ou depuis des années, demandons-nous : « Est-ce que je résiste aux tentations de Satan, qui essaie de m’amener à avoir un cœur partagé ? » - TG2020/6 p8 §12-14 La conscience de David le tourmentait. Il avait commis un adultère avec Bethsabée, il avait fait en sorte que son mari soit tué et, pendant un temps, il a essayé de cacher ses fautes (2 Sam. 12:9). Au début, il n’a pas écouté ce que lui disait sa conscience troublée. Cela l’a fait souffrir non seulement sur le plan spirituel, mais aussi sur les plans mental et physique. Qu’est-ce qui l’a aidé à apaiser l’angoisse qu’il ressentait en raison de ses fautes, et qu’est-ce qui peut nous aider si nous commettons un péché grave ? Demande à Jéhovah de te pardonner. David a fini par rechercher l’aide de Jéhovah en le priant. Il était sincèrement repentant et il a confessé ses péchés. Cela lui a apporté un profond soulagement. Si tu commets un péché grave, n’essaie pas de le cacher. Prie Jéhovah à cœur ouvert pour lui confesser ton péché. Tu ressentiras alors déjà un certain soulagement, car ta conscience sera plus tranquille. Mais si tu veux retrouver de bonnes relations avec Jéhovah, tu dois faire plus que prier Accepte la discipline. Quand Jéhovah a envoyé le prophète Nathan vers David pour qu’il lui expose sa faute, David n’a pas cherché à excuser sa conduite ni à minimiser le mal qu’il avait commis. Il a tout de suite reconnu qu’il avait péché contre le mari de Bethsabée, mais aussi et surtout contre Jéhovah. Il a accepté la discipline de Jéhovah, et Jéhovah lui a pardonné (2 Sam. 12:10-14). Si nous avons commis un péché grave, nous devons aller parler à ceux que Jéhovah a établis pour prendre soin de nous spirituellement. Et nous devons résister à l’envie de nous justifier. Plus vite nous accepterons et appliquerons les conseils que nous recevons, plus vite nous retrouverons notre paix intérieure et notre joie. Sois déterminé à ne pas commettre de nouveau les mêmes fautes. Le roi David savait que, pour ne pas retomber dans les mêmes péchés, il avait besoin de l’aide de Jéhovah. Comme Jéhovah lui a pardonné et qu’il était déterminé à ne plus entretenir de mauvaises pensées, il a retrouvé sa paix intérieure – TG2020/2 p20-25 Ne pas convoiter. Le dernier des Dix Commandements interdisait la convoitise, le désir de posséder ce qui appartient à un autre. Jéhovah a donné cette loi pour enseigner une leçon précieuse : Avant une mauvaise action, il y a une mauvaise pensée ou un sentiment impur. Les serviteurs de Dieu doivent donc surveiller leur cœur, c’est-à-dire leurs pensées, leurs sentiments et leurs raisonnements. Si un Israélite laissait de mauvais désirs se développer en lui, il allait sans doute manquer d’amour envers les autres. Le roi David, par exemple, a commis cette erreur. C’était un homme bon. Mais en une certaine occasion, il a convoité la femme d’un autre. Son désir l’a amené à pécher. Il a commis un adultère, a essayé de cacher sa faute au mari et l’a finalement fait tuer (2 Sam. 11:2-4 ; 12:7-11). Leçons : Jéhovah voit au-delà de notre apparence. Il voit ce que nous sommes intérieurement, au plus profond de notre cœur Aucune pensée, aucun sentiment ni aucune action ne peuvent lui être cachés. Il recherche ce qu’il y a de bon en nous et nous encourage à continuer de développer nos qualités. Mais il veut aussi que nous repérions nos mauvaises pensées pour les rejeter et les empêcher de nous amener à commettre le mal – TG2019/2 p20§9,11 Parfois, il arrive que quelqu’un nous donne un conseil basé sur les principes de la Bible. Voici trois raisons pour lesquelles il n’est pas toujours facile d’accepter un conseil. Nous pensons que nous n’avons pas besoin de conseils en raison de notre âge ou parce que nous avons assez d’expérience. Dans l’ancien Israël, même le roi recevait des conseils de la part des prophètes, des prêtres et d’autres personnes (2 Samuel 12:1-13). Quand nous acceptons humblement un conseil basé sur la Bible, cela nous aide à devenir plus proches de Jéhovah – lvs chap4 p45 Nathan était un porte-parole de Dieu. Il savait que, s’il se taisait, sa relation avec David ne serait plus la même et sa conscience serait troublée. Son ami avait emprunté une voie que Jéhovah désapprouvait. Il avait cruellement besoin d’aide pour revenir sur le droit chemin. Il lui fallait un vrai ami. Nathan a été cet ami. Il a choisi d’aborder le sujet avec un exemple susceptible de toucher le cœur de l’ancien berger. Il a communiqué le message de Dieu, mais d’une manière qui a aidé David à saisir la gravité de ses fautes et qui l’a poussé à l’action (2 Sam. 12:1-14). Que ferais-tu si un ami commettait une erreur ou un péché grave ? Tu pourrais être tenté de penser que lui signaler sa faute nuirait à votre amitié. Ou tu pourrais avoir le sentiment que révéler sa conduite pécheresse aux anciens — qui pourraient l’aider spirituellement — serait une trahison. Comment réagirais-tu ? – TG2017/3 p28 Ce que David ne pouvait pas faire : Il ne pouvait pas revenir en arrière, ni échapper aux conséquences de ses péchés. Il allait même devoir en subir certaines le restant de sa vie (2 Sam. 12:10-12, 14). Il avait donc besoin de foi : il lui fallait croire que, puisqu’il s’était sincèrement repenti, Jéhovah lui pardonnerait et l’aiderait à supporter les conséquences de ses actes. Étant imparfaits, nous péchons tous. Mais il y a des fautes plus graves que d’autres. Dans certains cas, nous ne pouvons pas revenir en arrière ; il nous faut tout bonnement supporter les conséquences. Cependant, nous croyons ce que Jéhovah nous dit, convaincus que, si nous sommes repentants, il nous soutiendra dans les difficultés — même si elles sont de notre fait – David a laissé Jéhovah l’aider à se rétablir spirituellement. Il a accepté la correction venant du représentant de Dieu, le prophète Nathan (2 Sam. 12:13). De plus, dans la prière, il a confessé ses péchés à Jéhovah et lui a exprimé le désir sincère de retrouver sa faveur. Au lieu de laisser la culpabilité le paralyser, il a appris de ses fautes. Il n’a plus jamais commis ces péchés graves. Des années plus tard, il est mort en homme de foi, et son intégrité est restée gravée dans la mémoire de Jéhovah. Que nous enseigne l’exemple de David ? Si nous commettons un péché grave, repentons-nous sincèrement et recherchons le pardon de Jéhovah. Confessons-lui nos péchés. Allons aussi trouver les anciens, qui peuvent nous prodiguer une aide spirituelle. En acceptant ces dispositions de Jéhovah, nous montrons notre confiance en sa promesse de nous guérir et de nous pardonner. Ensuite, il est bien d’apprendre de nos fautes, d’aller de l’avant dans le service de Jéhovah et d’envisager l’avenir avec optimisme - TG2017/1 p7-11 §11
  24. Perles spirituelles - Semaine du 6 Juin 2022 - 2 Samuel 9-10.docx Perles spirituelles - Semaine du 6 Juin 2022 - 2 Samuel 9-10.pdf Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 9-10 2 Samuel 10:4, 5 : Pourquoi la manière dont Hanoun a traité ces messagers israélites était-elle extrêmement insultante ? (it-1 270) « Alors Hanoun fit arrêter les messagers de David, il leur rasa la moitié de la barbe, et il leur coupa les vêtements au niveau des fesses, puis il les renvoya. 5 Quand David l’apprit, il envoya aussitôt des hommes à la rencontre des messagers, car ils étaient affreusement humiliés. Le roi David leur fit dire : « Restez à Jéricho jusqu’à ce que votre barbe ait repoussé. Vous rentrerez ensuite. » Chez bon nombre de peuples orientaux de l’Antiquité, dont les Israélites, on tenait beaucoup à sa barbe, signe extérieur de la dignité masculine. La loi divine donnée à Israël interdisait de couper ‘ les mèches sur les côtés de la tête ’, la chevelure entre l’œil et l’oreille, ainsi que l’extrémité de la barbe (Lv 19:27 ; 21:5). C’était sans aucun doute parce qu’il s’agissait d’une pratique religieuse chez certains païens - it-1 270 La Loi ordonnait à tous les hommes : “Vous ne couperez point en rond les coins de votre chevelure, et tu ne raseras point les coins de ta barbe.” — Lév. 19:27 ; 21:5. Était-ce une question de mode ? Non ; il s’agissait d’empêcher les Israélites d’imiter les pratiques de certaines nations païennes qui les entouraient. Toutefois, ils devaient avoir une barbe propre, taillée et bien soignée. Une barbe non soignée ou rasée était un signe de deuil ou de chagrin. Néanmoins, il ne fallait pas entendre par là que le Juif devait négliger sa barbe, car, en Orient, une barbe bien soignée était une marque de dignité et de respectabilité. Certains païens avaient l’habitude de se couper la barbe d’une certaine façon pour rendre un culte à leurs dieux. Si un Israélite avait imité les païens, les gens du dehors auraient pu penser qu’il montrait ainsi à quelle religion il appartenait, donc qu’il pratiquait un culte païen. Pour plaire à Jéhovah, son peuple préféra éviter ces signes extérieurs. Il est donc sage d’éviter toute décoration qui nous associerait à un culte idolâtrique. – TG1973 15/6 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? David n’oubliera jamais la promesse qu’il a faite à Jonathan. Des années plus tard, il cherche un fils de Jonathan qui est handicapé, Mefibosheth, et il en prend soin (2 Samuel 9:1-13). Il est clair que David a beaucoup appris de la fidélité et de la droiture de Jonathan, ainsi que de sa volonté à rester fidèle à un ami quoi qu’il lui en coûte. Tirerons-nous, nous aussi, leçon de l’exemple de Jonathan ? Est-ce que nous cherchons à nous faire des amis qui ont les mêmes qualités que Jonathan ? Sommes-nous, nous-mêmes, des amis comme lui ? Si nous aidons nos amis à bâtir et à renforcer leur foi en Jéhovah, si notre fidélité à Dieu passe toujours en premier et si nous restons fidèles au lieu de rechercher nos propres intérêts, nous serons le genre d’amis qu’était Jonathan. Et nous imiterons sa foi. - jwia Quelques années plus tard, en souvenir de son profond amour pour Jonathan, le roi David fit montre de bonté de cœur envers Mephibosheth. Il lui donna toutes les terres de Saül et chargea Tsiba le serviteur de Saül de s’en occuper. David lui dit également : “ Tu mangeras le pain à ma table, constamment. ” (2 Samuel 9:6-10). Nul doute que la bonté de cœur de David fut un baume pour Mephibosheth et atténua la peine que lui causait son infirmité. L’hospitalité permanente de David était de la bonté de cœur, pas simplement de l’humanité, car elle démontrait sa fidélité à une relation établie Quelle belle leçon ! Nous aussi nous devrions nous montrer bons envers ceux qui se débattent contre une épine dans la chair. – TG2002 15/2 §10 Si tu as des limites physiques ou affectives et que tu te sens incompris, l’exemple de Mefibosheth peut t’encourager. Il était handicapé, et un jour, il a été mal jugé par le roi David. Il n’avait rien fait pour mériter cela. Mais il n’a pas laissé ces choses le rendre négatif ; il appréciait ce qui lui arrivait de bien dans la vie. Il était reconnaissant à son roi pour la bonté qu’il lui avait manifestée dans le passé (2 Sam. 9:6-10). Alors quand David l’a jugé injustement, il s’est efforcé d’avoir une vision globale de la situation. Il n’a pas éprouvé de ressentiment contre lui à cause de son erreur. Et il n’en a pas voulu à Jéhovah pour ce que David avait fait. Il s’est concentré sur ce qu’il pouvait faire pour soutenir le roi choisi par Dieu. Si Jéhovah a voulu que son exemple se trouve dans sa Parole, c’est pour que nous en tirions profit – TG2020/4 p26 §19 Il pourrait arriver que certains répandent à notre sujet des histoires qui ne sont qu’en partie vraies, et que cela nous cause du tort. C’est ce qu’a vécu Mefibosheth. David s’était montré généreux et bon envers cet homme en lui rendant toutes les terres de son grand-père, Saül (2 Sam. 9:6, 7). Mais ensuite, il a entendu de fausses accusations à propos de Mefibosheth. Sans vérifier les faits, il a décidé de lui retirer ses terres (2 Sam. 16:1-4). Quand plus tard il a parlé avec Mefibosheth, il s’est rendu compte de son erreur et lui a rendu une partie de ses terres (2 Sam. 19:24-29). Cette injustice aurait pu être évitée si David avait pris le temps de réunir les faits au lieu de prendre une décision basée sur des informations incomplètes. Aujourd’hui, c’est souvent difficile de réunir les faits et de les analyser correctement. En effet, nous recevons beaucoup d’informations incomplètes ou qui ne sont vraies qu’en partie, et nous sommes imparfaits. Qu’est-ce qui peut nous aider ? L’application des principes contenus dans la Bible ! L’un d’eux enseigne que c’est stupide de se prononcer sur une affaire avant d’entendre les faits. Un autre nous rappelle qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on entend, mais plutôt prendre le temps de vérifier les choses. Et un autre encore nous permet de comprendre que, quelle que soit notre expérience dans la vérité, nous ne devons pas nous fier à notre intelligence. En appliquant les principes bibliques, nous serons protégés, car nous veillerons à nous baser sur des informations fiables pour tirer des conclusions exactes et prendre de bonnes décisions. TG2018/8 p3§11,19 Dans le deuxième livre de Samuel, au chapitre 10 et aux versets 1 à 19, la Bible relate un cas qui montre combien l’attitude de ceux qui se hâtent de mettre en doute les mobiles d’une autre personne est insensée. Le roi David d’Israël envoya un jour ses condoléances au roi des Ammonites qui avait perdu son père. Cependant ce souverain fut prompt à douter des mobiles de David et maintint avec obstination son point de vue erroné, allant même jusqu’à inciter un monarque voisin à faire la guerre au roi d’Israël. En fin de compte, le roi des Ammonites ne fit qu’attirer le trouble sur lui-même et sur son peuple. Nous disposons d’une aide pour combattre la tendance qui nous pousse à mettre promptement en doute les mobiles des autres : c’est de reconnaître qu’il peut s’agir là d’une forme de rivalité, de compétition. Comment cela ? Quand on met en doute les mobiles d’une autre personne, on la rabaisse, et par là, on s’élève soi-même par comparaison. Cela peut très bien se passer d’une manière inconsciente, car le cœur humain est tortueux. – TG1967 15/12
  25. Perles spirituelles - Semaine du 30 Mai 2022 - 2 Samuel 7-8.docx Perles spirituelles - Semaine du 30 Mai 2022 - 2 Samuel 7-8.pdf Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 7- 8 2 Samuel 8:2 : Quelle prophétie la victoire de David sur les Moabites a-t-elle réalisée ? (it-1 623§ 2). « Il remporta aussi la victoire sur les Moabites. Il fit allonger leurs soldats par terre et il mesura avec une corde à mesurer la ligne qu’ils formaient. Il fit mettre à mort les hommes qui formaient les deux premiers tiers de la ligne et il laissa en vie ceux qui formaient le dernier tiers. Alors les Moabites devinrent les serviteurs de David et lui payèrent un tribut » La prophétie de Balaam. Ce fut avant l’entrée des Israélites en Terre promise que le prophète Balaam déclara à Balaq, roi de Moab : “ Viens, que je t’avise de ce que ce peuple [Israël] fera à ton peuple plus tard, à la fin des jours. [...] À coup sûr, une étoile sortira de Jacob, un sceptre s’élèvera vraiment d’Israël. À coup sûr, il brisera les tempes de Moab et le crâne de tous les fils du tumulte de guerre. ” (Nb 24:14-17). Dans le premier accomplissement de cette prophétie, l’“ étoile ” se révéla être le roi David, vainqueur des Moabites (2S 8:2). Par conséquent, dans cet accomplissement de la prophétie, “ la fin des jours ” commença sans doute lorsque David devint roi. Puisque David préfigurait Jésus en qualité de Roi messianique, la prophétie s’appliquerait aussi à Jésus au moment où il soumettrait ses ennemis. — it-1 623§ 2 Nombres 24 :17 - . Les rois, comme les étoiles, se lèvent et disparaissent. À une exception près. Jésus Christ se présente comme “la racine et le descendant de David, et l’étoile brillante du matin”. (Révélation 22:16.) Étant un descendant direct du roi David, Jésus remplit les conditions requises pour être le roi du gouvernement de Dieu. “Étoile brillante du matin”, il est également l’“étoile du matin” qui, selon les paroles de Pierre, devait se lever et faire poindre le jour. — 2 Pierre 1:19. Au vu de ce qui précède, est-il vraiment sage de chercher une direction auprès des étoiles en déclin que sont les monarchies humaines? La sagesse nous dicte plutôt de mettre notre espérance dans le Roi choisi par Dieu, Jésus Christ, “le Roi de ceux qui règnent en rois et le Seigneur de ceux qui dominent comme seigneurs, le seul [par rapport aux rois humains] qui possède l’immortalité”. (1 Timothée 6:15, 16.) Déjà installé comme roi invisible dans les cieux, il fera bientôt se lever l’aurore d’un monde nouveau. Cette étoile — ce roi — qui s’est levée ne disparaîtra jamais! - RV1990 22/8 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Le désir de David de bâtir un temple à Jéhovah ne fut-il pas une manifestation de son zèle et de sa gratitude pour l’amour et la bonté de Dieu? Évidemment. Bien que ce privilège lui fût refusé, il n’en poursuivit pas moins les préparatifs de construction et honora Jéhovah en offrant personnellement de l’or, de l’argent et des pierres précieuses de très grande valeur (2 Samuel 7:1-13). Comme lui, nous devrions répondre avec désintéressement à l’amour de Jéhovah en ‘l’honorant avec nos choses de valeur’, en utilisant nos ressources matérielles pour promouvoir les intérêts du Royaume. — TG1990 1/12 Le second livre de Samuel rapporte que David désirait ardemment construire une “maison”, ou temple, pour y abriter l’arche de l’alliance (II Samuel 7:2-5). Mais Jéhovah ne lui a pas permis de réaliser son projet, et le premier livre des Chroniques nous explique pourquoi: David avait versé beaucoup de sang. Le temple allait donc être bâti par son successeur, un homme pacifique. Le second livre de Samuel nous indique également que David a acheté l’aire de battage où le temple a finalement été construit, et en quelles circonstances il l’a fait (II Samuel 24:18-25). Le premier livre des Chroniques va plus loin en décrivant l’énorme contribution que David a amassée et les préparatifs qu’il a effectués par la suite afin que tout soit prêt pour Salomon quand celui-ci serait en mesure de commencer la construction du temple (I Chroniques 22:6-19). En fait, Jéhovah a même donné à David le plan du temple, et ce dernier l’a fidèlement remis à Salomon en temps voulu. — TG1985 1/9 David a confiance dans le bon jugement de Nathân, car il lui dévoile son désir de bâtir un temple pour Jéhovah. “ ‘ Vois donc ! lui dit David. J’habite dans une maison de cèdres, tandis que l’arche du vrai Dieu habite au milieu de toiles de tente. ’ Et Nathan dit au roi : ‘ Tout ce qui est dans ton cœur — va, fais-le, car Jéhovah est avec toi. ’ ” — 2 Sam. 7:2, 3. Fidèle adorateur de Jéhovah, Nathan adhère avec enthousiasme au projet de David, à savoir construire le premier centre permanent du culte pur. Toutefois, en la circonstance, il semble que Nathan ne parle pas au nom de Jéhovah, mais exprime son opinion personnelle. Cette nuit-là, Dieu demande au prophète de transmettre au roi un message différent : ce ne sera pas lui mais l’un de ses fils qui bâtira le temple. Nathan annonce aussi à David que Dieu conclut avec lui une alliance de sorte que son trône sera établi “ solidement pour des temps indéfinis ”. — 2 Sam. 7:4-16. L’avis de Nathan sur la construction du temple ne s’harmonisait pas avec la volonté de Dieu. Sans protester, cet humble prophète s’est rallié au dessein divin et y a collaboré. Voilà un bel exemple à imiter si Dieu venait à nous corriger. Les interventions ultérieures de Nathân attestent que le prophète n’a pas perdu l’approbation de Dieu – TG2012 15/2 p24-25 Rappelons-nous ce que Jéhovah a dit au roi David concernant Israël, selon 2 Samuel 7:10: “J’assignerai assurément un lieu à mon peuple Israël, et je le planterai.” Jéhovah a tendrement pris soin de son peuple, Israël, sous tous les rapports. Les Israélites avaient tout lieu de produire de bons fruits dans leur vie. Il leur suffisait d’écouter l’enseignement de Jéhovah et d’observer ses commandements. Pourtant, seuls quelques-uns d’entre eux ont agi ainsi. La majorité ont été si obstinés et rebelles qu’ils ont produit des fruits mauvais, des fruits pourris. Qu’en est-il de nos jours? Jéhovah montre beaucoup de compassion envers le reste de l’Israël spirituel et ses compagnons comparables à des brebis. Son œil est constamment fixé sur eux depuis leur libération spirituelle en 1919. Comme il l’a annoncé par l’intermédiaire d’Isaïe, ils reçoivent chaque jour l’instruction divine du plus grand Enseignant de l’univers, Jéhovah Dieu. Cet enseignement divin fourni par l’entremise de son Fils bien-aimé Jésus Christ a produit une paix abondante parmi eux et a resserré de façon continue leurs liens avec Jéhovah. Voilà qui crée un excellent environnement spirituel permettant à tous de connaître Jéhovah, de l’écouter, et de continuer à produire de bons fruits, des fruits à la louange de Jéhovah! Et cela signifie rien de moins pour nous que la vie! Mais malgré toute la faveur imméritée de Dieu, certains deviennent rebelles et leur cœur s’endurcit, comme ce fut le cas de beaucoup dans le royaume antique de Juda, et ils produisent dans leur vie des fruits mauvais, des fruits pourris. Quel dommage! Qu’aucun de nous ne perde jamais de vue l’avertissement qui nous est signifié sans détour par ces deux corbeilles de figues contenant de bons et de mauvais fruits! Alors que l’exécution du jugement mérité de Jéhovah contre la chrétienté apostate se fait de plus en plus proche, prenons à cœur l’exhortation de l’apôtre Paul: ‘Marchez d’une manière digne de Jéhovah, afin de lui plaire tout à fait, tandis que vous continuez à porter du fruit en toute œuvre bonne.’ — Colossiens 1:10. - TG1994 1/3 QUAND NOUS NE RECEVONS PAS CERTAINES RESPONSABILITÉS En raison de notre âge, de notre état de santé ou d’autres facteurs, nous ne sommes peut-être pas en mesure de recevoir certaines responsabilités dans l’assemblée ou dans le service de la circonscription, par exemple. Dans ce cas, nous pouvons en apprendre beaucoup de David. Il avait espéré de tout son cœur construire un temple pour Jéhovah. Mais quand il a appris que ce n’était pas lui qui allait le faire, comment a-t-il réagi ? Il a soutenu pleinement celui qui avait été choisi par Dieu pour accomplir ce projet. Il a même contribué à sa réalisation en faisant des offrandes généreuses. Quel bel exemple pour nous ! (2 Sam. 7:12, 13) – TG2020/12 §14 En raison de sa foi et de son obéissance, le roi David fut choisi par Jéhovah pour devenir l’une des parties contractantes dans une alliance remarquable. Ce fut une alliance pour un royaume, renforçant l’alliance abrahamique, car elle garantissait l’accomplissement de la promesse relative à la bénédiction de toutes les nations et familles de la terre. “ Je susciterai après toi ta postérité, qui sortira de tes entrailles, et j’affermirai son royaume. Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom ; et j’affermirai le trône de son royaume à perpétuité. ” — II Sam. 7:12, 13, La postérité que Dieu fit sortir de David et dont il affermit le royaume, c’est Jésus-Christ. “ Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut ; et Jéhovah Dieu lui donnera le trône de David son père ; et il régnera sur la maison de Jacob à toujours, et il n’y aura point de fin à son royaume. ” — Luc 1:32, 33, L’alliance pour le royaume est d’une importance vitale pour l’humanité, car elle garantit l’établissement sur la terre d’une paix durable et d’une juste domination pour tous les peuples. Dieu ne manquera pas de réaliser cette alliance. — TG1961 15/11 La lumière des prophéties inspirées se faisant de plus en plus vive, davantage de choses ont été révélées sur la domination du Messie. En 2 Samuel 7:12-16, le roi David, descendant de Juda, a été averti que la Postérité viendrait de sa lignée. En outre, cette Postérité devait être un Roi hors du commun. Son trône, autrement dit sa domination, durerait à jamais! On en trouve confirmation en Ésaïe 9:6, 7: “Un enfant nous est né, un fils nous a été donné; et la domination princière À l’abondance de la domination princière et à la paix il n’y aura pas de fin, sur le trône de David et sur son royaume, pour l’établir solidement et le soutenir au moyen de l’équité et au moyen de la justice, dès maintenant et pour des temps indéfinis. Le zèle même de Jéhovah des armées fera cela.” Imaginez-vous ce que peut être un tel gouvernement? Un chef juste, équitable, qui établit la paix et qui règne pour toujours? Quelle différence avec la succession pitoyable de faux messies qu’a connue l’Histoire! Loin d’être une illusion, un guide qui s’est nommé lui-même, le Messie de la Bible est un chef mondial investi de l’autorité et de la puissance nécessaires pour changer le monde. En notre époque troublée, cette perspective revêt une grande importance. Les humains n’ont jamais eu autant besoin de cette espérance. - TG1992 1/10 David était comparable à une pierre angulaire posée en Sion, sur laquelle une maison royale de souverains devait être édifiée pour représenter le Roi céleste, Jéhovah. David, plein de reconnaissance, remercia Dieu dans une prière. — II Sam. 7:18-29. Par inspiration, Jéhovah donna à David le plan de tous les travaux pour la construction du temple. En outre, David rassembla de nombreux matériaux et recueillit des sommes considérables, grâce aux offrandes volontaires apportées par le roi lui-même et par le peuple. Le roi offrit également le terrain sur lequel le temple serait bâti. Il comprenait que la prospérité de la nation dépendait de Dieu, et que les Israélites ne faisaient que rendre à Dieu la gloire et les richesses qui lui appartenaient et qu’il leur avait données. — TG1965 1/2
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