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misette

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  1. Perles spirituelles - Semaine du 4 Avril 2022 - 1 Samuel 20-22.docx Perles spirituelles - Semaine du 4 Avril 2022 - 1 Samuel 20-22.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 20-22 1 Samuel 21:12, 13 : Que nous enseignent les manières d’agir de David ? (w05 15/3 24 § 4). « David réfléchit à ces paroles, et il eut très peur du roi Akish de Gath. 13 Voilà pourquoi en leur présence il faisait semblant d’avoir perdu la raison et parmi eux il se comportait comme un fou : il faisait des marques sur les battants de la porte de la ville et il bavait sur sa barbe. » Jéhovah souhaite que nous utilisions nos facultés mentales et nos aptitudes pour affronter les situations difficiles. Sa Parole inspirée nous communique sagacité, connaissance et capacité de réflexion (Proverbes 1:4). Nous bénéficions également de l’aide des anciens de la congrégation. - w05 15/3 24 § 4 Alors qu’il fuyait le roi Saül, David chercha refuge chez Akisch, roi de la ville philistine de Gath. Les serviteurs d’Akisch reconnurent David et, se souvenant des exploits militaires qu’il avait accomplis avec Israël, vinrent rapporter la chose au roi. Ayant surpris leur conversation, David “prit à cœur ces paroles et il eut très peur à cause d’Akisch, roi de Gath”. (I Samuel 21:10-12.) David n’avait-il pas tué le héros de la ville, Goliath, et n’était-ce pas l’épée du géant qu’il portait au côté? Ces hommes n’allaient-ils pas utiliser cette immense épée pour le décapiter? Que fit David? — I Samuel 17:4; 21:9. David supplia Dieu, il poussa des cris intenses, l’appelant à l’aide. “Cet affligé a appelé, et Jéhovah lui-même a entendu. Et de toutes ses détresses Il l’a sauvé”, a écrit David. Il dit aussi: “De toutes mes frayeurs il m’a délivré.” . Vous-même, avez-vous appris à supplier Jéhovah en épanchant votre cœur dans les moments d’anxiété ? Bien que votre détresse personnelle ne soit peut-être pas aussi grave que celle de David, vous n’en constaterez pas moins que Dieu vous aidera au moment voulu. Toutefois, David fit davantage que prier. Il [David] déguisa donc sa raison sous leurs yeux et commença à se conduire en leur main comme un dément. (...) Finalement Akisch dit à ses serviteurs: ‘Voici, vous voyez un homme qui se comporte en fou. Pourquoi vous faut-il me l’amener?’” (I Samuel 21:13-15). David imagina un stratagème qui lui permit d’échapper à la mort, et Jéhovah bénit ses efforts. Pareillement, lorsque nous rencontrons des situations délicates, Jéhovah s’attend à ce que nous fassions usage de nos facultés mentales, non que nous le laissions régler la question à notre place. Il nous a donné sa Parole inspirée, qui communique “aux inexpérimentés de la sagacité, (...) de la connaissance et la capacité de réflexion”. – TG1987 15/4 p19 Chez les Israélites, la barbe était une marque de dignité propre à l’homme. C’est pourquoi la ruse employée par David, qui négligea sa barbe et laissa couler sur elle sa salive, contribua sans nul doute à convaincre le roi Akisch de sa folie. Le roi Akisch refusa de l’avoir dans sa maison et le laissa partir comme un inoffensif pauvre d’esprit. David était bien conscient de devoir son salut à Jéhovah, qui avait béni son stratagème. David a prouvé qu’il craignait vraiment Dieu en plaçant toute sa confiance en lui TG1968 p165 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? La tendre affection que se témoignaient David et Jonathan est d’autant plus remarquable que certaines choses auraient pu les empêcher de devenir amis. Par exemple, Jonathan avait une trentaine d’années de plus que David. Il aurait pu se dire qu’il n’avait aucun point commun avec cet homme bien plus jeune et bien moins expérimenté que lui. Mais il ne l’a pas considéré ni traité comme quelqu’un d’inférieur. Jonathan et David se sont promis de rester amis et de toujours se soutenir l’un l’autre – 1 Samuel 20 :42. – TG2021 22/1 §6,7 Jéhovah ne permettra jamais qu’un chrétien ne mange pas à sa faim - David a vécu des situations éprouvantes. À l’époque où il fuyait Saül, par exemple, sa réserve de nourriture a diminué à un point tel qu’il a demandé du pain pour lui et ceux qui étaient avec lui (1 Sam. 21:1-6). En cette circonstance, David a donc « cherché du pain ». Pourtant, dans cette situation critique, il savait que Jéhovah ne l’avait pas abandonné. Pour tout dire, on ne lit nulle part que David a dû mendier afin de se procurer la nourriture dont il avait besoin pour vivre. Jéhovah nous dit que nous serons persécutés de diverses manières. Il peut permettre que nous subissions des privations afin que nous contribuions à réfuter les accusations portées par le Diable. Une chose est sûre, Jéhovah soutient tous ceux qui souffrent à cause de son nom. – TG2014 15/9 Le fait que David et ses hommes aient mangé des pains de présentation signifie-t-il que la loi de Dieu peut être enfreinte impunément dans les situations difficiles ? — 1 Samuel 21:1-6. Selon Lévitique 24:5-9, les pains de présentation qui étaient remplacés chaque sabbat ne pouvaient être mangé que par les prêtres. Cet usage reposait sur le principe selon lequel, étant saints, les pains devaient revenir aux hommes consacrés au service de Dieu : les prêtres. Il aurait été clairement répréhensible de les donner à un travailleur ordinaire ou de les consommer par pur plaisir. Un jour, il s’est rendu chez le prêtre Ahimélek pour se procurer des vivres. Cependant, le prêtre Ahimélek n’a pas péché lorsqu’il a offert ces pains à David et à ses hommes. David lui avait dit être en mission spéciale pour le roi Saül. Ses hommes et lui avaient faim, et Ahimélek s’est assuré qu’ils étaient rituellement purs. Même s’il était théoriquement illicite de leur faire manger des pains de présentation, l’usage fondamental auquel Dieu destinait ces pains était respecté. C’est ce qui a permis à Ahimélek de faire une exception à la règle. TG2005 15/3 Même avant de devenir roi sur Israël, David a vu la mort de près. Par exemple, Saül le roi d’Israël lui vouait une haine meurtrière et a essayé à plusieurs reprises de le tuer. Les Philistins aussi avaient juré sa mort (1 Samuel 21:10-15). Mais chaque fois Jéhovah l’a sauvé de mort. David est certainement très reconnaissant en repensant à ces actes de Jéhovah. Et vous ? Jéhovah vous a-t-il soutenu dans des moments de dépression ou de désespoir ? – TG1999 15/5 Saül permit à la haine et à la jalousie de s’emparer de lui au point de n’avoir plus qu’une seule passion : faire mourir David. L’endurcissement de Saül fut tel qu’il ordonna le massacre de toute une communauté de quatre-vingt-cinq prêtres ainsi que de leurs familles. Pourquoi ? Parce que leur principal prêtre avait secouru David tout en ignorant que celui-ci fuyait la colère de Saül. La haine du roi avait terriblement endurci son cœur. Il n’eut aucun respect pour la prêtrise de Jéhovah ni pour la vie des prêtres et de leurs familles. Finalement, cette haine lui coûta son royaume et sa vie. — I Sam. 21:1-9 ; 22:6-23. En maints endroits, la Parole de Dieu montre clairement que le péché endurcit le cœur. Quand une personne se laisse vaincre par une faiblesse de la chair, mais qu’elle se repent aussitôt et se ressaisit, son péché ne l’endurcit pas, bien qu’il puisse laisser une cicatrice. En revanche, le péché endurcit quand il est commis à maintes reprises, comme ce fut le cas pour Judas, qui volait de l’argent, ou pour Adam, qui pécha délibérément et volontairement. Le péché endurcit en ce sens qu’il rend la personne plus égoïste et moins disposée à se repentir. Il en résulte que le coupable va de mal en pis. – TG1971 1/6 p350
  2. Perles spirituelles - Semaine du 28 Mars 2022 - 1 Samuel 18-19.docx Perles spirituelles - Semaine du 28 Mars 2022 - 1 Samuel 18-19.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 18-19 1 Samuel 19:23, 24 : Pour quelle raison possible est-il dit ici que Saül s’est comporté « comme un prophète » ? (it-2 671 § 5) « Pendant que Saül poursuivait son chemin vers Nayoth, dans Rama, l’esprit de Dieu agit sur lui, et Saül continua de marcher en se comportant comme un prophète jusqu’à son arrivée à Nayoth, dans Rama. 24 Il enleva ses vêtements et se comporta lui aussi comme un prophète devant Samuel. Il s’allongea par terre, nu, et il resta ainsi toute la journée et toute la nuit. Voilà pourquoi on dit : « Saül n’est-il pas prophète lui aussi ? » Si les prophètes étaient établis par l’esprit de Jéhovah, il ne semble pas pour autant qu’ils parlaient continuellement sous inspiration. L’esprit de Dieu ‘ tombait sur eux ’ plutôt à des moments précis pour leur révéler les messages à annoncer (Éz 11:4, 5 ; Mi 3:8). Cela avait sur eux un effet électrisant ; ils étaient poussés à parler (1S 10:10 ; Jr 20:9 ; Am 3:8). En plus de faire des choses qui sortaient de l’ordinaire, ils avaient sans aucun doute une façon de s’exprimer et une attitude qui reflétaient une intensité et une émotion véritablement extraordinaires. Cela explique peut-être en partie le sens de l’expression ‘ se comporter comme des prophètes ’. (1S 10:6-11 ; 19:20-24 ) Totalement concentrés, hardis et zélés pour leur mission, ils avaient peut-être un comportement que les autres percevaient comme étrange, voire irrationnel ; témoin l’impression que donna un prophète aux chefs militaires lors de l’onction de Ehoud. Pourtant, dès que ces hommes comprirent qu’il s’agissait d’un prophète, ils acceptèrent son message avec le plus grand sérieux. Quand Saül, à la poursuite de David, fut amené à ‘ se comporter comme un prophète ’, il ôta ses vêtements et s’affala “ nu et resta ainsi tout ce jour et toute cette nuit ”, temps pendant lequel David s’échappa vraisemblablement (1S 19:18–20:1). Il ne faut pas en déduire que les prophètes allaient souvent nus, car le récit biblique indique le contraire. Dans les deux autres cas rapportés, le prophète alla nu dans une intention précise, celle de représenter un aspect de sa prophétie. Il n’est pas expliqué pourquoi Saül se trouva nu, si ce fut pour le montrer comme un simple homme, dépouillé de ses vêtements royaux, impuissant contre l’autorité et la puissance royales de Jéhovah, ou si ce fut dans une autre intention. - it-2 671 § 5 “Se comporter comme un prophète” Comment faut-il comprendre ce passage des Écritures: “L’esprit de Dieu vint sur lui [Saül], oui, sur lui, et il marcha et se comporta comme un prophète”? — I Samuel 19:23. Quand les prophètes de Jéhovah divulguaient leurs messages, ils parlaient sous l’influence de l’esprit saint, qui les ‘remplissait de force’ et les amenait vraisemblablement à s’exprimer avec une véhémence et une puissance exceptionnelles (Michée 3:8; Jérémie 20:9). Sans doute leur comportement paraissait-il étrange, pour ne pas dire irrationnel, à ceux qui en étaient témoins. Cependant, lorsqu’il était établi que leur message venait de Jéhovah, les personnes qui craignaient Dieu les prenaient au sérieux. — Voir II Rois 9:1-13. Il apparaît donc qu’en cette occasion Saül s’est mis à agir d’une façon insolite, ce qui a rappelé à ceux qui l’observaient l’agitation d’un prophète qui est sur le point de transmettre un message émanant de Jéhovah. C’est dans cet état qu’il a ôté ses vêtements et qu’il est resté nu toute une nuit (I Samuel 19:23, 24). Cette action divine était peut-être destinée à montrer que lorsqu’il s’opposait aux desseins de Jéhovah Saül n’était plus qu’un homme comme un autre, dépourvu de tout pouvoir royal. – TG1985 1/1 Quand Saül décida de poursuivre lui-même David, il fut incité à ‘se comporter comme un prophète’. Il se dévêtit et “se jeta nu par terre tout ce jour-là et toute la nuit”, ce qui permit évidemment à David de s’enfuir. Cela veut-il dire que les prophètes allaient fréquemment nus ? Non, deux prophètes seulement se sont ainsi dévêtus. Il s’agissait d’Ésaïe et de Michée qui se sont montrés nus dans un dessein bien particulier. C’était pour illustrer un certain aspect de leurs prophéties respectives (És. 20:2-4 ; Michée 1:8-11). La raison pour laquelle Saül s’est dévêtu n’est pas révélée. C’était peut-être pour indiquer qu’il n’était qu’un homme dépouillé de ses vêtements et de son pouvoir royaux face à l’autorité et à la puissance royales de Jéhovah. Il ne pouvait espérer mener à bien toute entreprise contraire au dessein divin concernant David. TG1972 15/5 Quand Saül décida de poursuivre lui-même David, il fut incité à ‘se comporter comme un prophète’. Il se dévêtit et “se jeta nu par terre tout ce jour-là et toute la nuit”, ce qui permit évidemment à David de s’enfuir (I Sam. 19:22 à 20:1, NW). Cela veut-il dire que les prophètes allaient fréquemment nus ? Non, deux prophètes seulement se sont ainsi dévêtus. Il s’agissait d’Ésaïe et de Michée qui se sont montrés nus dans un dessein bien particulier. C’était pour illustrer un certain aspect de leurs prophéties respectives (És. 20:2-4 ; Michée 1:8-11). La raison pour laquelle Saül s’est dévêtu n’est pas révélée. C’était peut-être pour indiquer qu’il n’était qu’un homme dépouillé de ses vêtements et de son pouvoir royaux face à l’autorité et à la puissance royales de Jéhovah. Il ne pouvait espérer mener à bien toute entreprise contraire au dessein divin concernant David – TG1972 15/5 p319 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Après sa victoire éclatante sur Goliath, David alla rendre compte à Saül. C’est alors qu’apparut un homme qui lui aussi aimait la justice. Il s’agit de Jonathan, le fils aîné du roi Saül. “Il advint, dès que David eut fini de parler à Saül, que l’âme de Jonathan se lia à l’âme de David, et Jonathan se mit à l’aimer comme sa propre âme.” (1 Samuel 18:1). L’admiration sincère que Jonathan vouait à David était motivée, non par la vaillance de ce dernier ou son adresse dans le maniement de la fronde, mais par le zèle ardent avec lequel il avait ôté l’opprobre jeté sur le nom de Dieu, son désintéressement et sa totale confiance en Jéhovah. — TG1989 1/1 p23 §3 Parlons d’une chose qui a donné à David confiance en Jéhovah et qui peut nous préparer aux épreuves qui nous attendent. David a écrit : « Goûtez et voyez que Jéhovah est bon ; heureux l’homme qui se réfugie en lui ! » (Ps. 34:8). Ces paroles de David expliquent pourquoi il savait qu’il pouvait compter sur le soutien de Jéhovah. David avait souvent fait confiance à Jéhovah et son Dieu ne l’avait jamais déçu. Quand il était jeune, il avait affronté Goliath et il avait dit à ce redoutable soldat philistin : « Aujourd’hui même, Jéhovah te livrera en ma main » (1 Sam. 17:46). Plus tard, il avait été au service de Saül, qui avait plusieurs fois voulu le mettre à mort. Mais Jéhovah « était avec David » (1 Sam. 18:12). Comme David avait vu Jéhovah intervenir en sa faveur par le passé, il était convaincu qu’il le soutiendrait dans les épreuves qu’il vivait à présent. Si nous nous laissons guider par Jéhovah dès maintenant, cela renforcera notre conviction qu’il sera capable de nous sauver dans les temps à venir. Avec Jéhovah à nos côtés, nous n’avons aucune raison de craindre l’avenir. Tant que nous donnerons la priorité à sa volonté, notre Dieu ne nous abandonnera pas. – TG2022/1 p2-7 La Bible dit : « Quand Jonathan entendit ce que David disait à Saül, il se mit à l’aimer comme lui-même, et Jonathan et David se lièrent d’une profonde amitié. » Jonathan donne sa tenue militaire à David, et il va même jusqu’à lui donner son arc. Quel beau cadeau ! Surtout que Jonathan est un archer renommé. De plus, Jonathan et David concluent un pacte d’amitié, un accord solennel : ils se promettent l’un à l’autre de se soutenir. C’est ainsi qu’est née l’une des plus belles amitiés décrites dans la Bible. Jonathan et David étaient des hommes à la personnalité affirmée qui appliquaient les principes de Dieu dans leur vie. C’est pourquoi ils s’estimaient l’un l’autre. Pour les hommes et les femmes qui ont foi en Dieu, l’amitié est importante. Dans ce monde sans amour, nous pouvons renforcer notre foi si nous choisissons bien nos amis et si nous nous efforçons d’être nous-mêmes des amis fidèles sur qui on peut compter. Un même amour pour Dieu favorise les liens d’amitié. – ijwia article 3 Dès lors, bien que Jonathan fût de 30 ans l’aîné de David, un lien d’amitié durable l’unit au jeune guerrier. “Et Jonathan et David se mirent à conclure une alliance, parce qu’il l’aimait comme sa propre âme. En outre, Jonathan se dépouilla du manteau sans manches qui était sur lui et le donna à David, ainsi que ses vêtements, et jusqu’à son épée, et son arc, et sa ceinture.” (1 Samuel 18:3, 4). Par-là, Jonathan reconnaissait clairement la prééminence de David. Alors que lui, Jonathan, était l’héritier présomptif de Saül, il témoigna à David un amour chaleureux, un amour fondé sur les principes. Il se soumit à David comme à celui qui avait été oint pour être roi, celui qui montrait une détermination particulière à défendre le nom et la souveraineté de Jéhovah. — TG1989 1/1 p23 §4 David s’est distingué sur le champ de bataille. Ses exploits ont été célébrés par les femmes d’Israël, qui ont chanté : “ Saül a abattu ses milliers et David ses dizaines de milliers. ” Bien que loué lui aussi, Saül a jugé cette comparaison humiliante, et l’envie a germé dans son cœur. Dès lors, il a entretenu de l’animosité envers David. Peu après, il a tenté de le tuer, tentative qu’il a renouvelée plusieurs fois. Quelle méchanceté peut découler de l’envie ! — 1 Samuel 18:6-11. Considérons l’exemple de Jonathan. Dans un sens, il avait une raison d’être envieux. Lui qui était le fils aîné du roi Saül, il aurait pu s’attendre à devenir roi un jour. Mais Jéhovah a choisi le jeune David, qui avait une trentaine d’années de moins que lui. Au lieu de garder de la rancune contre David, le roi que Jéhovah avait choisi, Jonathan s’est distingué en lui accordant son amitié et son soutien désintéressés. Jonathan était vraiment un homme spirituel (1 Samuel 19:1-4). Contrairement à son père, qui voyait en David un rival, il a reconnu que c’était Jéhovah qui dirigeait les événements, et il s’est soumis à Sa volonté. Il ne s’est pas comparé à David en se disant : “ Pourquoi David et pas moi ? ” Entre chrétiens, nous ne devrions jamais nous sentir menacés, en pensant que d’autres essaient de nous surpasser ou de nous supplanter. La rivalité n’a pas sa place parmi nous. Ce qui caractérise les chrétiens mûrs, c’est la coopération, l’unité, l’amour, et non la rivalité. “ Si donc, en nous comparant aux autres, nous constatons que leurs succès ou leurs avantages éveillent en nous des sentiments proches de l’envie ou de la rivalité, prudence ! Ces sentiments sont négatifs et incompatibles avec la pensée de Dieu. Par conséquent, si un membre de la congrégation reçoit une fonction de service, l’amour nous incitera à nous en réjouir. C’est ce qu’a fait Jonathan. Comme lui, nous serons bénis si nous soutenons ceux qui s’acquittent fidèlement de leurs responsabilités dans l’organisation de Jéhovah. – TG2005 15/2 p28 Ayant échoué dans sa tentative de tuer David avec une lance, Saül se servit de sa fille Mikal dans un mauvais dessein, se disant : “ Je vais la lui donner [à David] afin qu’elle devienne un piège pour lui. ”1 Samuel 18 :21. Il espérait secrètement que David mourrait en accomplissant l’exploit périlleux exigé : ramener au roi, en guise de “ somme d’argent nuptiale ”, cent prépuces de Philistins. Saül était convaincu que David tomberait ainsi aux mains des ennemis. Mais David revint avec deux cents prépuces de Philistins comme preuve qu’il avait bien abattu ce nombre d’hommes, ce qui ne fit qu’accroître la peur et la haine de Saül — 1 Samuel 18 :25. – it-2 p582 Piège Saül devint jaloux de la gloire militaire de David et chercha à le tuer, mais, dans son amour fidèle, Jonathan vint au secours de son ami. Le récit nous dit: “Quant à Jonathan, fils de Saül, il prenait grand plaisir en David. Jonathan avertit donc David, en disant: ‘Saül, mon père, cherche à te faire mourir. Et maintenant sois sur tes gardes, s’il te plaît, au matin, et tu devras demeurer dans quelque endroit secret et rester caché.’” En ce jour, Jonathan apaisa Saül, et David fut épargné. Cependant, par la suite, David “combattit contre les Philistins, et les abattit par un grand carnage”. Son animosité réveillée, Saül fut pris de nouveau du désir de tuer David, ce qui amena ce dernier à s’enfuir. Une leçon encourageante se dégage de ce récit : les persécuteurs ne peuvent arriver à leurs fins quand l’esprit de Dieu s’oppose à eux. Jéhovah avait prévu que David règne sur Israël. Personne ne pouvait empêcher cela. De nos jours, Jéhovah a décidé que la “ Bonne nouvelle du Royaume sera prêchée ”. Personne ne pourra non plus empêcher cela. — 1 Samuel 19:2-10. - TG1989 1/1 p23 §6 Saül cherche à faire tuer David au combat, mais rien n’y fait. David continue à remporter les batailles et à gagner le respect du peuple. Saül essaie ensuite d’unir toute sa maisonnée, c’est-à-dire ses serviteurs et son fils aîné, dans un complot pour tuer David ! Imaginez comme Jonathan doit avoir le cœur déchiré de voir son père agir de cette façon ! (1 Samuel 18:25-30 ; 19:1). Jonathan est un fils fidèle, mais c’est aussi un ami fidèle. Dans cette situation, il peut donc lui sembler difficile d’être à la fois fidèle à son père et à son ami. Que va-t-il faire ? Avez-vous déjà dû choisir à qui être fidèle ? Cela peut être très douloureux. Dans ce genre de situation, il se peut que certains vous conseillent de toujours faire passer votre famille en premier. Mais Jonathan, lui, sait que ce n’est pas ce qu’il faut faire. Comment pourrait-il être du côté de son père alors que David est un serviteur de Jéhovah fidèle et obéissant ? Jonathan laisse sa fidélité à Jéhovah guider son choix. C’est pour cette raison qu’il prend la défense de David. Et même s’il fait passer sa fidélité à Jéhovah en premier, il se montre aussi fidèle envers son père en le conseillant franchement au lieu de lui dire ce qu’il a envie d’entendre. Si nous imitons la fidélité de Jonathan, nous en retirerons des bienfaits. - – ijwia article 3 Quand les femmes d’Israël se mirent à célébrer David pour ses prouesses militaires, le roi Saül se remplit de jalousie et jeta sa lance à deux reprises contre David (1 Sam. 18:6-9). Chaque fois, le jeune homme échappa à la pointe acérée du projectile. Était-ce le simple fait des bons réflexes de ce guerrier expérimenté ? Non. Le récit biblique signale que “ Jéhovah était avec lui ”. Plus tard, le complot de Saül visant à faire tuer David par les Philistins échoua ; en cette circonstance, “ Saül vit et sut que Jéhovah était avec David ”. — 1 Sam. 18:17-28. À qui David a-t-il attribué le mérite de son salut ? La suscription du Psaume 18 précise qu’il “ dit à Jéhovah les paroles de ce chant, le jour où Jéhovah l’eut délivré [...] de la main de Saül ”. Il fit part de ses sentiments en ces termes : “ Jéhovah est mon rocher, ma forteresse et Celui qui me fait échapper. Mon Dieu est mon roc. Je me réfugierai en lui. ” (Ps. 18:2). Oui, Jéhovah est capable de délivrer ses serviteurs. Cette idée ne renforce-t-elle pas votre foi ? — TG2008 15/9 p2 §8,9 Au début, Saül aimait beaucoup David et il l’a nommé à la tête de son armée. Mais contrairement à son fils Jonathan, il se laisse rapidement vaincre par un terrible ennemi : la jalousie. David remporte victoire sur victoire contre les Philistins, les ennemis d’Israël. Il reçoit ainsi les louanges et l’admiration. Certaines Israélites chantent même : « Saül a tué des milliers d’ennemis, et David, des dizaines de milliers. » Ce chant ne plaît pas à Saül. « À partir de ce jour-là, lit-on dans la Bible, Saül se méfia de David » (1 Samuel 18:7, 9). Il a peur que David essaie de prendre sa place sur le trône. C’est ridicule ! Il est vrai que David sait qu’il sera le prochain roi, mais à aucun moment il ne s’imagine remplacer le roi oint de Jéhovah alors que cet homme est encore en fonction ! – Pourquoi, comme l’indique 1 Samuel 19:12, 13, David, serviteur fidèle de Jéhovah, a-t-il laissé sa femme Mikal posséder un teraphim, autrement dit une idole ? Tout d’abord, considérons brièvement le contexte. Quand elle a appris que le roi Saül complotait d’assassiner David, son mari, Mikal a réagi aussitôt. La Bible raconte : “ Mikal fit descendre David par la fenêtre pour qu’il s’en aille, prenne la fuite et s’échappe. Alors Mikal prit le teraphim [qui avait manifestement la taille et la forme d’un homme] et le plaça sur le lit, elle mit à l’endroit de la tête un filet en poil de chèvres, puis elle le couvrit d’un vêtement. ” Lorsque les messagers de Saül vinrent pour s’emparer de David, Mikal leur dit : “ Il est malade. ” Cette ruse permit de gagner un temps précieux, grâce à quoi David put s’échapper. — 1 Samuel 19:11-16. Le fait que Mikal ait gardé un teraphim parmi ses biens laisse penser que son cœur n’était pas complet à l’égard de Jéhovah. Soit David ignorait la présence de cette idole, soit il la tolérait parce que Mikal était la fille du roi Saül. – TG2004 1/6 p29 Teraphim : Dieux ou idoles familiaux que l’on consultait parfois pour en tirer des présages. Certaines de ces idoles avaient la taille et la forme d’un homme, d’autres étaient beaucoup plus petites.
  3. Perles spirituelles - Semaine du 21 Mars 2022 - 1 Samuel 16-17.docx Perles spirituelles - Semaine du 21 Mars 2022 - 1 Samuel 16-17.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 16-17 1 Samuel 16:14 : En quel sens Jéhovah a-t-il permis que Saül soit « terrorisé par un mauvais esprit » ? (it-2 905-906). « Or l’esprit de Jéhovah n’agissait plus sur Saül, et Jéhovah permettait qu’il soit terrorisé par un mauvais esprit. » C’est après cela et après l’onction de David comme futur roi d’Israël que l’esprit de Jéhovah quitta Saül. À partir de ce moment-là, “ un esprit mauvais de la part de Jéhovah le terrorisa ”. Lui ayant retiré son esprit, Jéhovah permit qu’un esprit mauvais prenne possession de Saül, le privant de sa paix de l’esprit et exerçant une influence néfaste sur ses sentiments, ses pensées et son imagination. En désobéissant à Jéhovah, Saül révéla une mauvaise inclination de l’esprit et du cœur, contre laquelle il n’y avait pas l’esprit de Dieu pour lui offrir protection ou force de résistance. Toutefois, puisque Dieu avait permis que l’“ esprit mauvais ” remplace son esprit et terrorise Saül, on pouvait parler d’“ un esprit mauvais de la part de Jéhovah ”, si bien que les serviteurs de Saül en parlaient comme de l’“ esprit mauvais de Dieu ”. Sur le conseil d’un de ses serviteurs, Saül demanda à David d’être musicien à sa cour, afin de le calmer lorsqu’il était troublé par l’“ esprit mauvais ”. — it-2 905-906 L’esprit mauvais qui privait Saül de la paix intérieure était l’inclination mauvaise de son esprit et de son cœur, son propre penchant pour le mal. Privé de la protection de l’esprit saint, que Jéhovah lui avait retiré, Saül s’est retrouvé dominé par son propre esprit mauvais. Cet esprit mauvais est présenté comme venant “ de la part de Jéhovah ”, car c’est Jéhovah qui l’a laissé se substituer à son esprit saint. – TG2005 15/3 p23 Cela ne signifie pas nécessairement que Jéhovah ait ordonné à un esprit méchant de terroriser Saül. Il faut plutôt comprendre que lorsque Dieu lui a enlevé son esprit saint, Saül s’est naturellement retrouvé sous l’influence d’un mauvais esprit, d’un fort penchant à faire le mal. Dans ce cas, pourquoi Jéhovah est-il présenté comme la source de ce mauvais esprit? Parce qu’en retirant son esprit saint à Saül, c’est lui qui a permis à cette inclination ou force d’impulsion mauvaise de se rendre maître de lui. Ce “mauvais esprit” empêchait Saül de jouir de la paix intérieure et le poussait parfois à adopter une attitude déraisonnable TG1985 1/1 p27 Ce que fit le roi Saül, lorsqu’il se mit à craindre les Philistins, est un exemple d’une action qui, alors qu’elle aurait été considérée comme bonne en temps normal, fut accomplie à un moment qui ne convenait pas. Le premier livre de Samuel, au chapitre 28 et au verset 6 (AC), nous montre ce que Saül fit et qui aurait été une bonne chose en d’autres circonstances. On peut lire ceci : “Il consulta Jéhovah.” Il fit cela à un mauvais moment, après qu’il eut transgressé les commandements de Dieu et que celui-ci lui eut retiré son esprit (I Sam. 16:14). Il aurait dû consulter Dieu par la prière bien avant que son cœur ne s’endurcisse au point de violer les commandements que Jéhovah avait si clairement fait connaître. Du fait qu’il se tourna vers Dieu à un mauvais moment, alors qu’il était bien trop tard, sa prière est restée sans effet. C’est ce que montre la suite du verset 6 du chapitre 28 du premier livre de Samuel (AC) en ces termes : “Jéhovah ne lui répondit point, ni par les songes, ni par l’Ourim, ni par les prophètes.” – TG1968 15/12 §10 Dans I Samuel 16:14 (AC) nous apprenons que “l’Esprit de Jéhovah se retira de Saül, et un mauvais esprit venu de Jéhovah le troublait [le terrorisait”. Nous voyons là une application du principe énoncé par Jésus dans Matthieu 12:43-45, à savoir que si l’esprit et la vie d’une personne ne sont pas remplis de l’esprit de Jéhovah, ils sont alors facilement accessibles aux esprits de démons. Nous ne voulons pas dire que c’était Jéhovah qui envoyait un mauvais esprit pour terroriser Saül, mais en retirant son saint esprit du roi désobéissant, il laissait un vide qu’un mauvais esprit ou une mauvaise tendance de l’esprit ne tarderait pas à combler. Puisqu’en retirant son esprit saint, Jéhovah permettait à la personne d’être possédée par le mauvais esprit, il est dit que ce dernier venait de Jéhovah. – TG1965 15/10 p638 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? 1 SAMUEL 16:1-12 - Les apparences peuvent être trompeuses. Ce qu’une personne est extérieurement ne révèle pas forcément ce qu’elle est intérieurement, au fond de son cœur. Les humains ont tendance à juger sur les apparences. Heureusement, Jéhovah Dieu voit au-delà. Imaginez la scène. Jéhovah est sur le point d’oindre, ou de nommer, un nouveau roi sur la nation d’Israël. Il annonce au prophète Samuel : “ Je vais t’envoyer vers Jessé le Bethléhémite, car je me suis trouvé un roi parmi ses fils. ” (Verset 1). Jéhovah n’indique pas le nom de celui qu’il a désigné ; il précise simplement qu’il s’agit d’un des fils de Jessé. En chemin pour Bethléhem, Samuel se demande peut-être : ‘ Comment saurai-je lequel des fils de Jessé Jéhovah a choisi ? ’ À son arrivée, Samuel prend des dispositions pour que Jessé et ses fils participent à un repas sacrificiel. Quand Éliab, l’aîné, se présente, le prophète est immédiatement frappé par son apparence. Il pense qu’Éliab a tout à fait l’allure d’un roi, et il se dit : “ Sans aucun doute, son oint est devant Jéhovah. ” — Verset 6. Jéhovah, cependant, voit les choses autrement. Il déclare à Samuel : “ Ne considère pas son apparence ni la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. ” (Verset 7). Jéhovah n’est pas impressionné par la taille et la beauté d’Éliab. Ses yeux, qui voient tout, ne s’arrêtent pas aux apparences, mais discernent où se trouve la vraie beauté. Jéhovah explique à Samuel : “ Car Dieu voit non pas comme voit l’homme ; c’est que l’homme voit ce qui paraît aux yeux, mais Jéhovah, lui, voit ce que vaut le cœur. ” (Verset 7). C’est en effet le cœur — la personne intérieure, où naissent pensées, dispositions d’esprit et sentiments — qui compte pour Jéhovah. “ Celui qui examine les cœurs ” rejette Éliab, ainsi que les six autres fils de Jessé qui passent devant Samuel. Jessé a encore un fils, David, le plus jeune, qui est aux champs “ en train de faire paître les moutons ”. (Verset 11.) On le fait donc venir pour qu’il se tienne devant Samuel. Jéhovah commande alors au prophète : “ Lève-toi, oins-le, car c’est lui ! ” (Verset 12). David, il est vrai, est “ un jeune homme avec de beaux yeux et beau d’apparence ”. Mais c’est son cœur qui le rend véritablement agréable à Dieu. — 1 Samuel 13:14. Dans un monde qui met, tant l’accent sur la beauté extérieure, il est réconfortant de savoir que Jéhovah Dieu ne se laisse pas influencer par les apparences. Peu lui importe que vous soyez grand ou pas, que les autres trouvent votre physique avantageux ou pas. C’est ce que vous êtes intérieurement, votre cœur, qui compte pour lui. Une telle pensée ne vous incite-t-elle pas à vouloir cultiver le genre de qualités qui vous rendra beau à ses yeux ? – TG2010 1/3 p23 “ Dieu voit non pas comme voit l’homme. ” — 1 Samuel 16:7. Jéhovah avait chargé le prophète Samuel d’une mission secrète. Il lui avait dit de se rendre chez un homme du nom de Jessé et d’oindre un de ses fils comme futur roi d’Israël. En voyant le fils aîné de Jessé, Éliab, Samuel a eu la conviction d’avoir trouvé celui que Dieu avait choisi. Mais Jéhovah lui a dit : “ Ne considère pas son apparence ni la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. Car Dieu voit non pas comme voit l’homme ; c’est que l’homme voit ce qui paraît aux yeux, mais Jéhovah, lui, voit ce que vaut le cœur. ” (1 Samuel 16:6, 7). Samuel n’avait pas vu Éliab comme Jéhovah le voyait. Qu’il est facile pour les humains de se méprendre sur leurs semblables ! D’une part, nous pouvons être trompés par des individus attirants en apparence, mais sans scrupules au fond d’eux-mêmes. D’autre part, nous portons facilement un jugement dur et inflexible sur des gens sincères dont la personnalité nous dérange. Des problèmes surgissent souvent quand nous jugeons les autres trop vite, même les personnes que nous connaissons depuis des années. – TG2003 15/3 p15 §1, 2,3 Le soir tombe ; David est en train de garder les moutons de son père dans les collines non loin de Bethléhem. C’est un beau jeune homme, certainement encore adolescent ; il a le teint vermeil, et ses beaux yeux pétillent d’intelligence. Dans les moments de tranquillité, il joue de la harpe tout en admirant la beauté de la création ; ses talents musicaux se perfectionnent au cours de toutes ces agréables heures de pratique. Mais ce soir-là, on convoque David. Son père veut le voir immédiatement (1 Samuel 16:12). Quand il retrouve son père, Jessé, celui-ci est en train de parler avec un homme très âgé. Il s’agit du fidèle prophète Samuel. Jéhovah l’a envoyé oindre le prochain roi d’Israël parmi les fils de Jessé ! Samuel a déjà vu les sept frères aînés de David, mais Jéhovah lui a clairement fait savoir qu’il n’avait choisi aucun d’eux. Toutefois, quand David arrive, Jéhovah dit à Samuel : « Oins-le, car c’est lui ! » Devant tous les grands frères de David, Samuel ouvre une corne remplie d’une huile spéciale et en verse sur la tête de David. Après cette onction, la vie de David ne sera plus jamais la même. La Bible dit : « L’esprit de Jéhovah agit sur David, à partir de ce jour-là » (1 Samuel 16:1, 5-11, 13). David est convoqué. Sa réputation est parvenue aux oreilles du roi Saül. Bien qu’il soit toujours un puissant guerrier, Saül a perdu la faveur de Jéhovah en se rebellant contre des instructions divines. Jéhovah ayant retiré son esprit de Saül, le roi est souvent sous l’emprise d’un esprit mauvais caractérisé par la colère, la suspicion et la violence. Quand cet esprit mauvais est sur Saül, une chose peut l’apaiser : la musique. Or, certains hommes de Saül ont appris que David est un excellent musicien et un courageux combattant. C’est pourquoi le jeune homme est convoqué et devient rapidement l’un des musiciens de la cour de Saül et l’un de ses porteurs d’armes – 1 Samuel 16 :14-23. Les jeunes peuvent apprendre beaucoup de la foi de David. Notez qu’il consacrait son temps libre à des activités qui le rapprochaient de Jéhovah. De plus, il a patiemment développé des compétences utiles qui ont fait de lui quelqu’un à qui l’on pouvait rapidement confier un travail. Mais, par-dessus tout, il se laissait guider par l’esprit de Jéhovah. – wp2016/5 p9 Qu’est-ce qui peut aider quelqu’un à se détendre quand il est soumis à de nombreuses angoisses ? La Bible nous éclaire à ce sujet. Par exemple, elle nous rapporte que lorsqu’un mauvais esprit venait et frappait de terreur Saül, roi d’Israël, David jouait de la harpe pour lui. Le récit ajoute : “Il y avait du soulagement pour Saül et cela allait bien pour lui, et le mauvais esprit se retirait de dessus lui.” (I Sam. 16:14-23). En effet, une musique douce peut nous apaiser et nous redonner la paix intérieure. - TG1977 15/9 p565 Tout en étant au service de Saül, David retourne souvent chez lui s’occuper des moutons, parfois pour de longues périodes. C’est au cours d’une de ces périodes que Jessé envoie David s’assurer du bien-être de ses trois fils aînés, qui servent dans l’armée de Saül. Docilement, David, chargé de vivres pour ses frères, se rend dans la vallée d’Éla. À son arrivée, il est consterné de voir les deux armées dans l’impasse décrite au début de l’article. Elles se font face, chacune sur un versant de cette large vallée (1 Samuel 17:1-3, 15-19). Pour David, la situation est intolérable. Comment l’armée du Dieu vivant, Jéhovah, pourrait-elle être terrorisée et fuir devant un simple humain, un païen de surcroît ? David estime que, par ses paroles provocatrices, Goliath insulte directement Jéhovah. Il commence alors à parler avec ardeur aux soldats de vaincre Goliath. Éliab, le frère aîné de David, ne tarde pas à apprendre ce que dit son jeune frère. Il le réprimande sévèrement, l’accusant d’être là uniquement pour assister à la bataille. Mais David lui répond : « Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? J’ai simplement posé une question » (Parole de Vie). Puis il continue à parler avec assurance de vaincre Goliath, jusqu’à ce que quelqu’un rapporte ses propos à Saül. Le roi ordonne alors que l’on amène David devant lui (1 Samuel 17:23-31). Goliath ! David comprend pourquoi les soldats ont peur de lui : il est colossal, une montagne de muscles. Même sans son armure impressionnante, son poids dépasse probablement celui de deux hommes robustes. De plus, il est lourdement armé, et c’est un guerrier expérimenté et extrêmement fort. Goliath hurle. Imaginez l’écho de sa voix puissante retentissant dans la vallée alors qu’il provoque l’armée d’Israël et leur roi, Saül. Il lance à tout homme le défi de venir se battre seul contre lui, ce qui mettrait alors fin à cette guerre ! (1 Samuel 17:4-10). Les Israélites tremblent de peur. Le roi Saül tremble de peur. Cette situation, comme l’apprend David, dure depuis plus d’un mois ! Les deux armées, philistine et israélite, sont dans une impasse tandis que, jour après jour, Goliath répète sa provocation. David est révolté. Qu’il est humiliant de voir le roi d’Israël et ses soldats, dont font partie trois des frères aînés de David, céder à la peur ! Aux yeux de David, ce Goliath, un païen, ne fait pas qu’humilier l’armée d’Israël : il insulte le Dieu d’Israël, Jéhovah ! Mais qu’est-ce qu’un jeune homme comme David peut y faire ? Et aujourd’hui, qu’apprenons-nous de la foi de David ? (1 Samuel 17:11-14). David adresse au roi ces paroles encourageantes : « Que le cœur d’aucun homme ne défaille en lui. » Saül et ses hommes ont perdu courage à cause de Goliath. Peut-être ont-ils commis l’erreur compréhensible de se comparer à cet homme immense et se sont-ils imaginés à ses côtés, atteignant tout juste sa taille ou sa poitrine. Ils se sont représenté ce géant lourdement armé ne faisant qu’une bouchée d’eux. Mais David ne voit pas les choses ainsi. Comme nous le verrons, il considère le problème sous un angle complètement différent. C’est pourquoi il propose d’aller lui-même combattre Goliath – 1 Samuel 17 :32 - wp2016/5 p9 « Tu ne pourras aller contre ce Philistin pour te battre avec lui, rétorque Saül, car tu n’es qu’un garçon, et lui est un homme de guerre depuis son adolescence. » David est-il vraiment un enfant ? Non. Il est peut-être trop jeune pour servir dans l’armée, mais il a déjà la réputation d’être un combattant courageux. Et même s’il paraît jeune, il doit être à la fin de l’adolescence (1 Samuel 16:18 ; 17:33). Le récit biblique rapporté en I Samuel, chapitre 17, nous aide à comprendre la confiance que David avait en Jéhovah, même dans sa jeunesse. Sa foi et son amour pour Jéhovah étaient si forts qu’il se porta volontaire pour affronter Goliath. Pouvez-vous imaginer à quel point le cœur de Jéhovah fut réjoui de voir ainsi ce jeune homme prendre fermement position pour le culte pur? — I Sam. 17:31-37. Les jeunes de notre époque doivent, eux aussi, relever le défi consistant à prendre position pour le culte pur. Si vous êtes un jeune chrétien, vous pouvez réjouir le cœur de Jéhovah en imitant David. Votre conduite peut donner à Dieu d’autres éléments de réponse à celui qui l’outrage Notons, et cela est important, que lorsque David prit la décision de s’offrir pour servir Jéhovah, il plaça sa confiance en Dieu et non en lui-même. Alors qu’il s’avançait vers Goliath, il fit cette claire déclaration: “Je viens à toi avec le nom de Jéhovah (...). En ce jour, Jéhovah te livrera en ma main.” (I Sam. 17:45, 46). Si vous voulez avoir du succès en tant que jeune ministre chrétien, vous devrez, vous aussi, vous appuyer sur Jéhovah plutôt que sur vous-même. – km1982/66 p1-2 David rassure Saül en lui racontant ce qui s’est passé avec le lion et l’ours. Se vante-t-il ? Non. David sait bien comment il l’a emporté sur ces bêtes sauvages. Il dit : « Jéhovah, qui m’a délivré de la patte du lion et de la patte de l’ours, c’est lui qui me délivrera de la main de ce Philistin. » À court d’arguments, Saül répond : « Va, et que Jéhovah lui-même soit avec toi » (1 Samuel 17:37). Aimeriez-vous avoir la même foi que David ? Notez que sa foi en Dieu n’était ni crédule ni utopique. Elle était fondée sur sa connaissance et son expérience. Il avait constaté que Jéhovah est un Protecteur plein d’amour et Celui qui tient ses promesses. Si nous voulons acquérir une foi aussi forte, nous devons continuer d’apprendre à connaître le Dieu de la Bible. En appliquant dans notre vie cette connaissance, nous constaterons que des bienfaits en découlent, ce qui renforcera notre foi - wp2016/5 p9 Pourquoi David s’est-il montré aussi courageux ? Parce qu’il était sûr et certain que Jéhovah était avec lui- 1 Samuel 17 :37. Il ne s’est pas concentré sur le fait que Goliath était immense comparé à lui. Il s’est plutôt concentré sur le fait que Goliath était minuscule comparé à Jéhovah. Qu’apprenons-nous de ce récit ? Nous aurons du courage si nous sommes convaincus que Jéhovah est avec nous et que nos opposants sont minuscules comparés au Dieu Tout-Puissant. Comment pouvons-nous nous remplir de courage dès maintenant, avant que la persécution arrive ? Nous pouvons renforcer notre courage en prêchant publiquement la Bonne nouvelle du Royaume de Dieu. En effet, la prédication nous apprend à faire confiance à Jéhovah et à surmonter notre crainte de l’homme. Tout comme nos muscles se renforcent quand nous faisons de l’exercice, notre courage se renforce quand nous prêchons. Développons dès maintenant le courage de prêcher. Alors, si un jour nos activités sont interdites, nous serons prêts à affronter cette situation et nous continuerons de prêcher TG2019/7 §12,13 David se met-il à convoiter la royauté ? Non. Il attend que l’esprit de Jéhovah lui fasse connaître le moment où il endossera de plus grandes responsabilités. Pendant ce temps, il continue à travailler humblement comme berger. Il s’acquitte de cette tâche avec beaucoup de dévouement et de courage. À deux reprises, le troupeau de son père est menacé : une fois par un lion, une autre fois par un ours. David ne se contente pas de tenir ces bêtes féroces à distance. Il s’élance plutôt sur elles pour défendre les moutons sans défense de son père. À chaque fois, il tue le prédateur de ses propres mains ! (1 Samuel 17:34-36) David se sentait responsable de la sécurité du troupeau de son père, et il a fait preuve d’un grand courage pour le protéger. Les jeunes peuvent apprendre beaucoup de la foi de David. Notez qu’il consacrait son temps libre à des activités qui le rapprochaient de Jéhovah. De plus, il a patiemment développé des compétences utiles qui ont fait de lui quelqu’un à qui l’on pouvait rapidement confier un travail. Mais, par-dessus tout, il se laissait guider par l’esprit de Jéhovah. Que de leçons précieuses pour chacun de nous ! Au début, Saül tente de faire porter à David sa propre armure. Elle ressemble à celle de Goliath, faite en cuivre, et comporte probablement un large haubert, une cotte de mailles constituée d’écailles qui se chevauchent. Mais dès que David essaie de se déplacer avec cet équipement lourd et encombrant, il se rend compte que cela ne lui convient pas. N’ayant pas été formé comme soldat, il n’est pas habitué à porter une armure, surtout celle de Saül, l’homme le plus grand de la nation d’Israël ! (1 Samuel 9:2). Il la retire alors et choisit de mettre sa tenue habituelle : celle d’un berger équipé pour protéger son troupeau (1 Samuel 17:38-40). David a son bâton de berger, un sac sur l’épaule et une fronde. On pourrait douter de l’efficacité d’une fronde, mais en réalité, c’est une arme redoutable. Formée d’une petite poche reliée à deux longues lanières de cuir, c’est une arme idéale pour un berger. Celui qui s’en servait plaçait une pierre dans la poche, faisait tournoyer la fronde très vite au-dessus de sa tête, puis lâchait une des lanières, ce qui propulsait la pierre avec une précision redoutable. Dans l’Antiquité, cette arme était si efficace que des armées comprenaient parfois des divisions de frondeurs. Ainsi équipé, David se dépêche d’aller à la rencontre de son adversaire. Comme David doit prier avec ferveur alors qu’il se baisse dans le lit du cours d’eau asséché de la vallée pour ramasser cinq petites pierres lisses ! Il retourne ensuite vers le champ de bataille, non pas en marchant, mais en courant ! Que pense Goliath quand il aperçoit son adversaire ? Nous lisons qu’« il le méprisa, car ce n’était qu’un garçon — il avait le teint vermeil et était de belle apparence ». Goliath vocifère : « Suis-je un chien pour que tu viennes vers moi avec des bâtons ? » De toute évidence, il voit le bâton de David mais ne prête pas attention à la fronde. Il appelle le mal sur David en invoquant les dieux philistins et jure de donner le corps de son méprisable adversaire en pâture aux oiseaux et aux animaux sauvages (1 Samuel 17:41-44). Aujourd’hui encore, la réponse de David est une remarquable déclaration de foi. Représentez-vous le jeune homme criant à Goliath : « Tu viens vers moi avec une épée, avec une lance et avec un javelot, mais moi je viens vers toi avec le nom de Jéhovah des armées, le Dieu des lignes de bataille d’Israël, que tu as provoqué. » David sait que la force et les armes de cet homme importent peu. Goliath a manqué de respect envers Jéhovah Dieu et Jéhovah va riposter. Comme David le dit : « À Jéhovah appartient la bataille » (1 Samuel 17:45-47). David n’est pas aveugle, il voit bien la taille de Goliath ainsi que ses armes. Cependant, il refuse de se laisser intimider. Il ne fait pas la même erreur que Saül et ses soldats. David ne se compare pas à Goliath. Il compare plutôt Goliath à Jéhovah. Avec ses deux mètres quatre-vingt-dix, Goliath domine les autres hommes ; mais qu’est-il en comparaison du Souverain de l’univers ? Vraiment, comme n’importe quel humain, il n’est guère plus qu’un insecte, que Jéhovah est sur le point d’écraser ! David court en direction de son adversaire, plonge la main dans son sac et prend une pierre. Il charge sa fronde et la fait tournoyer au-dessus de sa tête jusqu’à ce qu’elle se mette à siffler. Goliath avance vers David, tout en restant peut-être derrière son porteur de bouclier. Or, la grande taille de Goliath peut constituer un handicap car il est difficile pour un porteur de bouclier de taille normale de lever le bouclier suffisamment haut pour protéger la tête du géant. Et c’est justement là que David vise (1 Samuel 17:41). David libère la pierre. Imaginez le silence tandis qu’elle file vers sa cible. À n’en pas douter, Jéhovah fait en sorte que David n’ait pas à en lancer une seconde. La pierre atteint la cible et s’enfonce dans le front de Goliath. Le colosse s’écroule face contre terre ! Effrayé, son porteur de bouclier prend sans doute la fuite. David s’approche, saisit l’épée de Goliath et s’en sert pour couper la tête du géant (1 Samuel 17:48-51). Finalement, Saül et ses soldats retrouvent leur courage. Dans un puissant cri de guerre, ils se ruent à l’assaut des Philistins. Le combat se passe exactement comme David l’avait annoncé à Goliath : « Jéhovah [...] devra vous livrer en notre main » (1 Samuel 17:47, 52, 53). Aujourd’hui, les serviteurs de Dieu ne participent plus aux guerres. Cette époque est révolue (Matthieu 26:52). Mais nous pouvons encore imiter la foi de David. Comme lui, nous devons voir Jéhovah comme quelqu’un de réel, comme le seul Dieu à adorer et à craindre. Parfois, il se peut que nous nous sentions tout petits face à nos problèmes, mais ceux-ci sont tout petits en comparaison de la puissance illimitée de Jéhovah. Si nous faisons le choix d’avoir Jéhovah pour Dieu et si nous avons en lui la même foi que David, aucune difficulté, aucun problème ne nous intimidera. Il n’y a rien que la puissance de Jéhovah ne puisse vaincre ! - wp2016/5 p9 Comment utilisait-on la fronde dans le passé ? David s’est servi d’une fronde pour tuer le géant Goliath. Il a certainement appris à manier cette arme durant sa jeunesse, quand il gardait son troupeau (1 Samuel 17:40-50). On retrouve la fronde dans les œuvres d’art égyptiennes et assyriennes des temps bibliques. Cette arme était formée d’une poche ouverte en cuir ou en tissu prolongée à chaque extrémité par une lanière ou une corde. On plaçait dans cette poche une pierre lisse et ronde, mesurant entre 5 et 8 centimètres de diamètre et pesant environ 250 grammes. On faisait alors tournoyer la fronde au-dessus de sa tête et on relâchait l’une des cordes ; la pierre était ainsi propulsée avec beaucoup de force et de précision. – TG2014 1/5 p11 L’aide du grand Communicateur - Dès sa jeunesse, David, futur roi d’Israël, a eu la réputation de “ quelqu’un qui s’exprime avec intelligence ”. (1 Samuel 16:18.) D’où lui venait cette faculté ? Durant les longues heures passées à garder des moutons, sans doute avait-il cultivé des relations d’intimité avec le grand Communicateur, Jéhovah Dieu, grâce à la prière. Ces relations l’ont préparé à parler avec clarté, force et conviction, même dans les circonstances les plus difficiles. — 1 Samuel 17:34-37, 45-47. Vous pouvez être sûr que dans le cadre du culte que vous lui rendez, Dieu vous aidera aussi à parler de façon persuasive, tout comme il a aidé David, en vous donnant “ la langue des enseignés ”. (Isaïe 50:4) Si vous tirez dès à présent profit des occasions d’améliorer votre aptitude à vous exprimer, vous réussirez à parler en public avec efficacité. – RV2003 22/12 p16
  4. Perles spirituelles - Semaine du 14 Mars 2022 - 1 Samuel 14-15.docx Perles spirituelles - Semaine du 14 Mars 2022 - 1 Samuel 14-15.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 14-15 1 Samuel 15:24 : Quelle mise en garde au sujet de la compassion se dégage du péché de Saül ? (it-2 598 § 7). « Alors Saül dit à Samuel : « J’ai péché, car j’ai désobéi à l’ordre de Jéhovah, ainsi qu’à tes paroles. J’ai eu peur de mes hommes et j’ai fait ce qu’ils ont demandé » Lorsque, cédant aux pressions, on témoigne de la compassion alors que telle n’est pas la volonté divine, les conséquences peuvent être graves. C’est la leçon de ce qui arriva au roi Saül. Le moment était venu d’exécuter le jugement divin contre les Amaléqites, le premier peuple à avoir attaqué sans raison les Israélites après leur sortie d’Égypte. Saül avait reçu l’ordre de ne pas avoir pitié d’eux. Mais, cédant aux pressions de ses sujets, il n’exécuta pas complètement le commandement de Jéhovah. Par conséquent, Jéhovah le rejeta pour qu’il ne soit plus roi (1S 15:2-24). En s’imprégnant de la justice des voies de Jéhovah et en cherchant avant tout à lui être fidèle, on évitera de s’égarer comme Saül et de perdre l’approbation divine. it-2 598 § 7 Saül a commis une faute grave et, lorsque celle-ci a été révélée, il a d’abord cherché à se justifier, c’est-à-dire à excuser sa faute, auprès de Samuel, fidèle prophète de Dieu (1 Samuel 15:13-21). Finalement, il a dû avouer à Samuel : “ J’ai péché, car j’ai violé l’ordre de Jéhovah. ” (1 Samuel 15:24, 25). C’est vrai, il a admis avoir commis une erreur. Mais la suite de ses paroles révèle ce qu’il avait avant tout à l’esprit : “ J’ai péché. Maintenant honore-moi, s’il te plaît, devant les anciens de mon peuple et devant Israël. ” (1 Samuel 15:30). De toute évidence, Saül se souciait plus de sa réputation en Israël que de sa réconciliation avec Dieu. À cause de cela, Dieu ne lui a pas pardonné. – TG1998 1/3 Bien qu’il reconnût son péché, Saül ne manifestait pas le véritable repentir. Pourquoi ? Saül minimisait toujours l’importance de son péché et il se cherchait des excuses en disant qu’il avait agi par crainte du peuple. Il ne reconnut pas sincèrement qu’il avait péché contre Jéhovah. Il s’exprima ainsi parce qu’il avait probablement peur de perdre son trône et d’être exposé à la honte publique. C’est ce que montre le fait qu’il pria Samuel de revenir avec lui. Comment cela? Eh bien, il ne désirait pas simplement que Samuel revienne avec lui pour offrir en sa faveur des prières d’intercession. Non, quand Samuel insista pour s’en aller, Saül lui fit cette requête: “Honore-moi, s’il te plaît, devant les aînés de mon peuple et devant Israël, et reviens avec moi.” (I Sam. 15:30). Saül s’inquiétait de la façon dont il serait considéré par les autres. Il désirait être honoré par la présence de Samuel, car l’absence du prophète le déshonorerait. Ainsi, Saül ne reconnaissait son péché que du bout des lèvres. Il ne manifestait pas “la tristesse conforme à la volonté de Dieu” pour avoir offensé Jéhovah Dieu. La crainte de l’homme l’avait amené à être infidèle envers Jéhovah Dieu. – TG1978 1/3 Dans certaines circonstances, il ne convient pas d’avoir pitié ou compassion. Quand des personnes persistent dans le péché et s’opposent délibérément aux voies justes de Jéhovah, il ne faut pas, par compassion, les protéger de la peine que mérite leur conduite. Jéhovah avait dit à Saül de tuer tous les Amaléqites (des ennemis d’Israël) et tout leur bétail. Mais Saül a laissé vivre le roi, Agag, et les meilleures bêtes du troupeau. C’était soi-disant par « pitié », alors qu’en fait c’était de la désobéissance. Par conséquent, Jéhovah a décidé que Saül ne serait plus roi d’Israël (1 Sam. 15:3, 9, 15). Bien sûr, Jéhovah est le Juge juste. Il lit dans les cœurs, et il sait quand il ne faut pas avoir de compassion. Bientôt, il exécutera son jugement contre tous les humains qui ne veulent pas lui obéir. Il ne sera pas question pour lui d’avoir de la compassion pour ceux qu’il aura jugés méchants. Par contre, en les détruisant, il exprimera sa compassion pour les justes, qu’il sauvera. – TG2017/9 §10 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? 1 Samuel 14:24-32, 44, 45 — Jonathan a-t-il perdu la faveur de Dieu pour avoir, en mangeant du miel, violé le serment de Saül ? Cet acte ne semble pas avoir attiré à Jonathan la défaveur divine. D’une part, il n’était pas au courant du serment de son père. D’autre part, ce serment, motivé soit par un zèle simulé, soit par une mauvaise conception du pouvoir royal, a nui au peuple. Comment dès lors pouvait-il avoir l’approbation de Dieu ? Bien que Jonathan ait été disposé à assumer les conséquences de son acte, sa vie a été épargnée. – TG2005 15/3 p21 L’amitié qui liait Jonathan à David était exceptionnelle. C’est que Jonathan lui-même était un homme exceptionnel. Ses contemporains en étaient convaincus, puisqu’ils avaient dit de lui : “ C’est avec Dieu qu’il a agi. ” (1 Samuel 14:45). Jonathan prend pour cible un avant-poste philistin situé près de la passe de Mikmash (1 Samuel 13:23). Pour l’atteindre, il lui faut grimper en se servant de ses mains et de ses pieds, mais cela ne le décourage pas. Il fait le choix d’attaquer avec son seul porteur d’armes, à qui il dit : “ Peut-être Jéhovah agira-t-il pour nous, car pour Jéhovah il n’y a pas d’obstacle pour sauver avec beaucoup ou avec peu. ” — 1 Samuel 14:6, 13. Les deux hommes attendent un signe de Jéhovah. Ils vont se découvrir aux yeux des occupants de l’avant-poste ; si les Philistins leur disent : “ Ne bougez pas jusqu’à ce que nous prenions contact avec vous ”, Jonathan et son porteur d’armes ne monteront pas vers eux ; en revanche, s’ils leur disent : “ Montez contre nous ”, cela voudra dire que Jéhovah accordera la victoire aux deux Israélites. Inutile de dire que, si Jonathan est convaincu d’avoir le soutien de Dieu, il n’hésitera pas à monter jusqu’à l’avant-poste pour se battre. — 1 Samuel 14:8-10. Que vont bien pouvoir faire deux hommes face à tout un avant-poste ? ‘ Voyons, se dit sans doute Jonathan : Jéhovah n’a-t-il pas aidé le juge Éhoud à mener Israël contre Moab ? N’a-t-il pas donné à Shamgar la force d’abattre 600 Philistins avec un aiguillon à bovins ? Et n’a-t-il pas permis à Samson d’accomplir seul des exploits contre les Philistins ? ’ Jonathan ne doute pas que Dieu l’aidera, lui aussi. —. À la vue des deux Israélites, les Philistins se mettent à crier : “ Montez vers nous, et nous vous ferons savoir quelque chose ! ” Et c’est ce que font Jonathan et son porteur d’armes. Non sans courage, ils se portent à l’attaque et tuent une vingtaine de soldats ennemis, jetant la panique dans l’avant-poste. Peut-être les Philistins s’imaginent-ils qu’un grand nombre de guerriers israélites vont surgir à la suite des deux premiers. “ Alors, dit le récit, il y eut un tremblement [...] parmi tout le peuple de l’avant-poste ; [...] et la terre se mit à s’agiter, et cela devint un tremblement provenant de Dieu. ” Du fait de ce tremblement de terre provoqué par Dieu, le tumulte se répand chez les Philistins, à tel point que “ l’épée de chacun se dirige contre son semblable ”. Devant ce spectacle, les armées d’Israël prennent courage. Rejointes par des Israélites qui s’étaient cachés et par d’autres qui s’étaient rangés auparavant du côté des Philistins, elles vont ‘ continuer d’abattre les Philistins, depuis Mikmash jusqu’à Ayyalôn ’. — 1 Samuel 14:11-23, 31. Le roi Saül, mal avisé, a appelé une malédiction sur tout soldat qui mangerait avant que la victoire soit complète. Pour une raison qu’on ignore, Jonathan n’en a pas eu connaissance et a mangé du miel qu’il avait recueilli dans un rayon avec le bout de son bâton. Il semble que cela lui ait redonné des forces pour terminer le combat. — 1 Samuel 14:24-27. Ayant appris que Jonathan n’a pas respecté son serment, Saül juge que son fils doit mourir. Jonathan ne recule pas devant la mort. “ Me voici ! Que je meure ! ” dit-il. “ Mais le peuple dit à Saül : ‘ Est-ce que Jonathan va mourir, lui qui a réalisé ce grand salut en Israël ? C’est impensable ! Aussi vrai que Jéhovah est vivant, il ne tombera pas à terre un cheveu de sa tête ; car c’est avec Dieu qu’il a agi en ce jour. ’ Là-dessus, conclut le récit, le peuple racheta Jonathan, et il ne mourut pas. ” — 1 Samuel 14:38-45. De nos jours, aucun serviteur de Dieu ne prend part à la guerre au sens littéral. Mais il peut arriver des situations où l’on ait besoin de foi et de courage. Ne trouvez-vous pas difficile de faire ce qui est juste quand tous les autres autour de vous font exactement le contraire ? Rassurez-vous : Jéhovah vous donnera de la force et bénira votre désir d’adhérer à ses normes de justice. Il faut parfois du courage pour accepter une attribution de service au sein de l’organisation de Jéhovah, qu’il s’agisse d’étendre son ministère, d’endosser de nouvelles responsabilités ou de déménager pour se rendre là où l’on a besoin de davantage de proclamateurs du Royaume. Peut-être doutez-vous de pouvoir y arriver. Toutefois, soyez assuré que vous faites le bon choix en vous rendant disponible, de telle sorte que Jéhovah puisse vous utiliser de la façon dont il le juge approprié. Souvenez-vous de Jonathan ! “ C’est avec Dieu qu’il a agi. ” La loi divine sur le sang peut-elle être oubliée quand la situation devient critique? La Bible répond que non. En Israël, nul n’était dispensé d’observer cette loi, quelle que fût la contrainte exercée par les circonstances. Rappelons à ce propos un événement survenu à l’époque du roi Saül. À l’issue d’une bataille fort longue, des soldats israélites, tenaillés par la faim, abattirent du petit et du gros bétail et ‘se mirent à les manger avec le sang’. Comme on vient de le dire, ces hommes étaient affamés. Ce n’est donc pas de propos délibéré qu’ils mangèrent du sang, mais, pressés par la faim, ils oublièrent de saigner convenablement les bêtes. Ils ont peut-être essayé de saigner les bêtes. Ils n’ont pas pendu les carcasses et n’ont pas laissé suffisamment de temps au sang pour s’écouler. Ils ont abattu les moutons et les bovins “à même la terre”, ce qui a pu ralentir l’écoulement du sang. Puis ils ont rapidement découpé la viande sur les carcasses qui gisaient probablement au milieu du sang. Ainsi, même si leur désir était d’obéir à la loi de Dieu, ils ne l’ont pas fait jusqu’au bout d’une façon convenable et dans une mesure suffisante. Leur situation, il est vrai, paraissait fort critique, mais cela excusa-t-il leur conduite? Nullement, ainsi que leur roi, divinement institué, le reconnut lui-même en leur faisant observer qu’‘ils péchaient contre Jéhovah, en mangeant avec le sang’. Cet exemple nous montre qu’une situation d’urgence ne nous autorise pas à mépriser la loi divine. Il devrait également nous aider à comprendre la nécessité de bien réfléchir avant de prêter serment, car un vœu inconsidéré peut être une source de difficultés pour nous, mais aussi pour les autres — I Samuel 14:31-35. Lorsque les soldats de Saül ont mangé de la viande avec le sang, pourquoi n’ont-ils pas été mis à mort, étant donné qu’il s’agissait du châtiment prévu par la Loi de Dieu? Ces hommes ont effectivement violé la loi de Dieu concernant le sang. Ils auraient dû être plus vigilants; cependant, il leur a peut-être été fait miséricorde parce qu’ils respectaient le sang. Analysons la situation: sous la direction du roi Saül et de son fils Jonathan, les Israélites étaient en guerre contre les Philistins. Au moment où “les hommes d’Israël eux-mêmes étaient serrés de près” dans la bataille, Saül, sous serment, a décrété sans réfléchir que ses hommes ne devraient pas manger tant que l’ennemi ne serait pas vaincu (1 Samuel 14:24). Ce serment n’a pas tardé à occasionner une grave difficulté. Les hommes de Saül ont gagné un combat difficile, mais leurs efforts vigoureux ont prélevé un lourd tribut. Les soldats étaient affamés et épuisés. Qu’ont-ils fait dans cette situation difficile? “Alors le peuple se rua avec avidité sur les dépouilles, et il prit des moutons, et des bovins, et des veaux, et les abattit à même la terre, et le peuple se mit à les manger avec le sang.” — 1 Samuel 14:32. Ils ont ainsi passé outre à la loi de Dieu sur le sang, comme certains des serviteurs de Saül le lui ont fait remarquer, en disant: “Voici que le peuple pèche contre Jéhovah, en mangeant avec le sang.” (1 Samuel 14:33). La Loi précisait en effet que lorsque des animaux étaient abattus, il fallait les saigner avant d’en manger la viande. Pour ce faire, Dieu n’a pas préconisé l’utilisation de techniques extravagantes. Ses serviteurs pouvaient donc respecter ce que représentait le sang en employant des méthodes raisonnables Les soldats du roi Saül ont-ils délibérément désobéi à la Loi? Avaient-ils un mépris total de la loi divine sur le sang? Ne tirons pas cette conclusion. Le récit nous dit qu’ils ont ‘abattu les animaux à même la terre et se sont mis à les manger avec le sang’. Ainsi, ils ont peut-être essayé de saigner les bêtes. Cependant, étant épuisés et affamés, ils n’ont pas pendu les carcasses et n’ont pas laissé suffisamment de temps au sang pour s’écouler. Ils ont abattu les moutons et les bovins “à même la terre”, ce qui a pu ralentir l’écoulement du sang. Puis ils ont rapidement découpé la viande sur les carcasses qui gisaient probablement au milieu du sang. Ainsi, même si leur désir était d’obéir à la loi de Dieu, ils ne l’ont pas fait jusqu’au bout d’une façon convenable et dans une mesure suffisante. En conséquence, “le peuple se mit à les manger avec le sang”, ce qui était grave. Saül l’a reconnu et a ordonné qu’une grande pierre soit roulée vers lui. Il a commandé aux soldats: “Faites approcher de moi chacun son taureau et chacun son mouton, et vous devrez les abattre en ce lieu et manger, et vous ne devrez pas pécher contre Jéhovah, en mangeant avec le sang.” (1 Samuel 14:33, 34). Les soldats coupables obéirent, et “Saül se mit à bâtir un autel à Jéhovah”. — 1 Samuel 14:35. L’abattage des animaux sur la pierre a sans doute permis de les saigner convenablement. La viande a dû être mangée loin de l’endroit où se faisait l’abattage. Il est possible que Saül ait versé une partie du sang sur l’autel en vue d’attirer la miséricorde de Dieu sur ceux qui avaient péché. Il semble que Jéhovah se soit montré miséricordieux parce qu’il savait quels efforts les soldats avaient faits malgré leur grande fatigue et leur faim. Il est également possible que Dieu ait tenu compte du serment irréfléchi de Saül qui a mis ses hommes dans une situation pénible. Cet exemple nous montre qu’une situation d’urgence ne nous autorise pas à mépriser la loi divine. Il devrait également nous aider à comprendre la nécessité de bien réfléchir avant de prêter serment, car un vœu inconsidéré peut être une source de difficultés pour nous, mais aussi pour les autres. – TG1994 15/4 1 Samuel 15:6 — Pourquoi les Qénites ont-ils bénéficié d’un traitement de faveur de la part de Saül ? Les Qénites étaient les fils du beau-père de Moïse. Ils avaient aidé les Israélites après que ces derniers étaient partis du mont Sinaï (Nombres 10:29-32). Dans le pays de Canaan, les Qénites s’étaient établis pendant quelque temps aux côtés des fils de Juda (Juges 1:16). Même si plus tard ils résidèrent parmi les Amaléqites et divers autres peuples, les Qénites restèrent en bons termes avec Israël. C’est donc à juste titre que Saül les a épargnés - TG2005 15/3 p21 Selon le deuxième message de condamnation transmis par Samuel à Saül, Jéhovah rejetait Saül comme roi, car il avait désobéi en gardant en vie le roi Agag ainsi que le meilleur du petit et du gros bétail des Amaléqites. À la demande de Saül, Samuel se présenta avec lui devant les anciens d’Israël et le peuple. Puis le prophète ordonna qu’on lui amène Agag et le “ tailla en pièces [...] devant Jéhovah, à Guilgal ”. — 1S 15:10-33. – it-2 p881 Pourquoi Jéhovah ‘regretta-t-il d’avoir fait régner Saül comme roi’? (1 Sam. 15:10, 11.) : “Alors la parole de Jéhovah vint à Samuel, disant : ‘Je regrette d’avoir fait régner Saül comme roi.’” Pourquoi ? “Car il s’en est retourné de derrière moi, et il n’a pas exécuté mes paroles.” Notez que le regret de Dieu n’était pas dicté par l’impression que le choix de Saül était mauvais, mais il venait de ce que ce roi avait manqué à ses responsabilités en ne se conformant pas à la volonté divine. Usant de son libre arbitre, Saül avait changé, amenant Dieu à changer, lui aussi. . L’action de Dieu étant parfaite, le regret qu’il éprouve n’est jamais dû à une erreur de sa part. Le mot hébreu traduit par « avoir du regret » peut signifier changer d’avis ou d’intention. Jéhovah étant raisonnable, souple et miséricordieux, il est par exemple disposé à renoncer à infliger la punition qu’il avait prévue s’il constate que les transgresseurs se repentent et changent Ce que Jéhovah a déjà fait pour l’humanité nous donne l’assurance qu’il ne regrettera jamais son dessein immuable. Sa parole se révélera exacte et il se conformera en tous points à ce qu’il a promis. Mais si certains choisissent la mauvaise voie, il changera vis-à-vis d’eux. Il ne désire pas les exécuter, mais la ligne de conduite qu’ils adoptent lui imposera de les châtier en accord avec ses critères de justice immuables. Puissions-nous donc nous efforcer de rester fidèles à Dieu en tout temps ! – km1992/12 Que peut-il arriver quand on manque d’humilité ? Pour répondre à cette question, intéressons-nous au roi Saül. Son défaut s’est manifesté de manière évidente après sa victoire sur les Amalécites. Jéhovah lui avait donné des instructions précises, mais il n’y a pas obéi. Et quand le prophète Samuel est venu lui parler, il n’a pas reconnu son erreur. Il a essayé de se justifier en minimisant la gravité de ses actes et en rejetant la faute sur d’autres. - 1 Sam. 15:13-24). Plus tôt déjà, il avait manifesté la même attitude (1 Sam. 13:10-14). Malheureusement, il a laissé son cœur s’enorgueillir. Comme il n’a pas corrigé sa façon de penser, Jéhovah l’a réprimandé et l’a rejeté. Pour tirer leçon de ce qui est arrivé à Saül, posons-nous ces questions : « Est-ce que je me cherche des excuses pour ne pas appliquer certains conseils de la Bible ? Est-ce que je me dis que ce que je fais n’est pas si grave que ça ? Est-ce que je rejette la faute sur quelqu’un d’autre ? » Si nous répondons oui à une de ces questions, nous devons changer de façon de penser et d’état d’esprit. Si nous ne le faisons pas, nous risquons de devenir orgueilleux et de finir par perdre l’amitié de Jéhovah – TG2020/11 p20 §4,5 Saül a estimé à tort pouvoir remplacer l’obéissance à Jéhovah par un sacrifice. Quelle leçon importante pouvons-nous tirer de son erreur ? (1 Sam. 15:22, 23) Quelle importance notre obéissance revêt-elle aux yeux du Créateur de l’univers ? Par la bouche du prophète Samuel, Dieu a un jour dit au roi Saül : “ Obéir vaut mieux qu’un sacrifice. ” (1 Samuel 15:22, 23). Pourquoi l’obéissance passe-t-elle en premier ? Jéhovah étant le Créateur, tout ce que nous possédons sur le plan matériel lui appartient déjà. Sachant cela, y a-t-il quelque chose que nous puissions lui offrir ? Oui, et quelque chose de très précieux. De quoi s’agit-il ? L’exhortation suivante nous le révèle : “ Sois sage, mon fils, et réjouis mon cœur, pour que je puisse répondre à celui qui me provoque. ” (Proverbes 27:11). Nous pouvons offrir à Dieu notre obéissance. Bien que nous n’ayons pas tous la même vie ni les mêmes antécédents, en étant obéissants nous pouvons tous répondre individuellement à l’accusation malveillante de Satan le Diable, qui a prétendu que les humains ne resteraient pas fidèles à Dieu en cas d’épreuves. N’est-ce pas un immense honneur ? km2015/4 Jonathan, le fils de Saül, est un bon exemple sur l’humilité. Lorsque Samuel a annoncé à Saül que Jéhovah lui enlèverait le royaume, il n’a pas dit que Jonathan le remplacerait (1 Sam. 15:28 ; 16:1, 12, 13). Le choix de Dieu de faire de David le prochain roi d’Israël écartait Jonathan. La désobéissance de Saül a eu, d’une certaine manière, un effet négatif sur son fils. Même s’il ne portait aucune responsabilité, Jonathan ne succéderait pas à son père. Comment a-t-il réagi ? A-t-il gardé du ressentiment en raison de cette occasion manquée, devenant jaloux de David ? Non. Même s’il était bien plus âgé et plus expérimenté, il a fidèlement soutenu David. L’humilité l’a aidé à voir qui avait la bénédiction divine ; il ‘ ne pensait pas de lui-même plus qu’il ne fallait penser ’. (Rom. 12:3.) Il a compris ce que Jéhovah attendait de lui et a accepté Sa décision. – TG2010 15/3 Il oint David. Après s’être séparés, les deux hommes n’eurent plus aucun contact. Toutefois, Samuel prit le deuil pour Saül. Mais Jéhovah Dieu interrompit son deuil en le chargeant d’aller à Bethléhem oindre un des fils de Jessé comme futur roi d’Israël. Pour éviter d’éveiller les soupçons de Saül, qui aurait pu tuer Samuel, Jéhovah lui dit d’emmener une vache pour l’offrir en sacrifice. Craignant peut-être que Samuel ne soit venu les reprendre ou punir une faute, les anciens de Bethléhem tremblèrent. Mais il les assura que sa venue signifiait la paix, puis il prit des dispositions pour que Jessé et ses fils participent à un repas sacrificiel. Impressionné par l’apparence d’Éliab le premier-né de Jessé, Samuel se dit que c’était sûrement ce fils que Jéhovah avait choisi pour la royauté. Mais ni Éliab ni aucun des six autres fils de Jessé présents n’avait été choisi par Jéhovah. C’est pourquoi, sur les instances de Samuel, on alla chercher David, le plus jeune fils, qui faisait paître les moutons, puis, sur l’ordre de Jéhovah, Samuel oignit David au milieu de ses frères. — 1S 15:34–16:13. – it-2 p881 La Parole de Dieu contient des exemples de personnes ayant réellement existé qui ont reçu des conseils utiles, conseils parfois accompagnés de discipline. Citons le roi d’Israël nommé Saül, qui n’obéit pas à Jéhovah concernant la nation d’Amaleq. Les Amaléqites étant ennemis de Son peuple, Dieu avait décrété qu’on ne devait épargner ni eux ni leur bétail ; pourtant, Saül épargna le roi et le meilleur du bétail de cette nation. — 1 Samuel 15:1-11. Jéhovah envoya le prophète Samuel réprimander Saül. Comment celui-ci réagit-il ? Il argumenta, disant qu’il avait bien écrasé les Amaléqites, mais avait simplement décidé de laisser la vie sauve à leur roi. Il n’empêche qu’il avait contrevenu à l’ordre de Jéhovah (1 Samuel 15:20). Il essaya de rejeter sur le peuple la faute d’avoir épargné le bétail, en ces termes : “ J’ai craint le peuple, si bien que j’ai obéi à sa voix. ” (1 Samuel 15:24). Ce qui le préoccupait surtout, semble-t-il, c’était son amour-propre, car il demanda même à Samuel de l’honorer devant le peuple (1 Samuel 15:30). Finalement, Jéhovah ne voulut plus de lui comme roi. Pourquoi Saül était-il désobéissant aux conseils ? Le problème fondamental était l’orgueil. Il avait une trop haute opinion de sa personne. Aujourd’hui encore, bien des gens se rendent malheureux à cause de ce défaut. Ils ont l’impression qu’accepter un conseil revient à faire l’aveu d’une lacune et blesse leur amour-propre. Pourtant, c’est l’orgueil qui est une faiblesse. Il obscurcit le raisonnement et pousse à résister à l’aide que Jéhovah propose par l’intermédiaire de sa Parole et de son organisation. D’où cet avertissement de Jéhovah : “ Avant l’écroulement, il y a l’orgueil, et avant le faux pas, l’esprit hautain — wt chap15
  5. Perles spirituelles - Semaine du 7 Mars 2022 - 1 Samuel 12-13.docx Perles spirituelles - Semaine du 7 Mars 2022 - 1 Samuel 12-13.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 12-13 1 Samuel 12:21 : En quel sens le peuple aurait-il pu aller vers de « faux dieux » (ou : « du vide », note) ? (w11 15/7 13 § 15). « Ne lui tournez pas le dos pour aller vers les faux dieux. Ils ne servent à rien et ne peuvent pas vous sauver, parce que ce sont des idoles sans valeur » Les Israélites avaient-ils le sentiment qu’un roi humain serait plus réel, plus fiable, que Jéhovah ? Si tel était le cas, ils se forgeaient bel et bien une chimère ! Et ils couraient le danger de poursuivre d’autres illusions créées par Satan. Des rois humains allaient facilement les mener à l’idolâtrie. Les idolâtres commettent l’erreur de penser que des objets (des dieux faits de bois ou de pierre) sont plus réels, plus dignes de confiance, que Jéhovah, le Dieu invisible, qui a créé toutes choses. Mais, comme l’apôtre Paul l’a affirmé, les idoles ne sont “ rien ”. (1 Cor. 8:4.) Elles sont incapables de voir, d’entendre, de parler ou d’agir. On peut les voir et les toucher, mais si on se met à les adorer, on poursuit en fait une chimère — une illusion qui ne conduit qu’au désastre. — w11 15/7 13 § 15 Ne laissons jamais les “ chimères ” que sont par exemple la confiance en l’homme, la confiance dans la puissance militaire des nations ou l’idolâtrie nous détourner de notre service pour Jéhovah. - TG2005 15/3 p21 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Samuel prit la parole. “ J’ai vieilli et blanchi ”, dit-il à la foule. Ses cheveux blancs donnent du poids à ses mots. Il ajoute : “ J’ai marché devant vous depuis ma jeunesse jusqu’à ce jour. ” (1 Samuel 11:14, 15 ; 12:2). Bien qu’ayant vieilli, Samuel n’a pas oublié sa jeunesse. Ses souvenirs sont intacts. Grâce aux décisions qu’il a prises en grandissant, il a mené une existence marquée par la foi et l’attachement à son Dieu, Jéhovah. Entouré de personnes infidèles, Samuel a dû entretenir sa foi jour après jour. À notre époque, il est tout aussi difficile d’entretenir sa foi dans un monde impie et corrompu. La Bible ne dit pas à quel âge Samuel est mort. Son exemple l’a amené à conseiller certains de ses contemporains à ne pas commettre le mal ou à y renoncer. Il s’est montré fidèle à Jéhovah tout au long de sa vie (1 Samuel 12:2-5). Il n’a pas eu peur d’adresser des réprimandes, même au roi. Bien qu’il ait “ vieilli et blanchi ”, Samuel a été exemplaire pour ce qui est de prier en faveur d’autrui. Il a dit qu’il était “ impensable [...] de pécher contre Jéhovah en cessant de prier ” en faveur de ses compagnons israélites. — 1 Samuel 12:2, 23. Tout cela met en évidence une manière essentielle dont les chrétiens âgés peuvent exercer une bonne influence sur ceux qui servent Jéhovah à leurs côtés. Malgré les limites que leur santé ou quoi que ce soit d’autre leur imposent, ils peuvent prier en faveur des autres – TG2007 1/6 p26 Samuel a dit aux Israélites : “ Ne vous écartez pas de derrière Jéhovah, et vous devez servir Jéhovah de tout votre cœur. [...] Jéhovah ne délaissera pas son peuple, à cause de son grand nom. ” (1 Sam. 12:20-22). Tant que nous lui demeurerons attachés, Dieu ne nous abandonnera pas. Il nous offrira toujours le soutien dont nous avons besoin. Cela se vérifie en ces derniers jours critiques. Depuis plus d’un siècle, des milliers de nos frères et sœurs dans le monde ont été persécutés et incarcérés pour le simple fait qu’ils servaient Jéhovah. Ce qu’ils ont vécu atteste qu’en période d’épreuve Jéhovah console infailliblement ses serviteurs – TG2011 15/10 §18 Samuel rappela l’histoire d’Israël et exhorta le roi et le peuple à obéir à Jéhovah. Dieu répondit à la prière de Samuel en produisant l’orage inattendu mentionné dans l’introduction. Cette tempête amena les Israélites à reconnaître l’erreur qu’ils avaient commise en rejetant Jéhovah. Lorsqu’ils demandèrent à Samuel de prier pour eux, il leur répondit : “ Il est impensable pour moi de pécher contre Jéhovah en cessant de prier en votre faveur ; et je dois vous enseigner le bon et droit chemin. ” Quel exemple de fidélité et d’amour pour Jéhovah et pour son peuple (1 Samuel 12:6-24) ! Êtes-vous tout aussi disposé à soutenir les dispositions théocratiques et à prier en faveur de vos compagnons chrétiens ? – TG2007 15/1 Samuel rappelle aux Israélites qu’il est resté intègre toute sa vie. Nous lisons ensuite : « Samuel appela Jéhovah. » Il lui demande un orage (1 Sam. 12:17, 18). Un orage ? En pleine saison sèche ? Du jamais vu ! Si certains doutent ou se moquent, ils ne le font pas longtemps. Le ciel s’assombrit tout à coup. Le vent fouette les blés dans les champs. Le tonnerre retentit dans un grondement assourdissant. Il se met à pleuvoir. Résultat : « Le peuple craignit beaucoup Jéhovah et Samuel. » Les Israélites comprennent enfin qu’ils ont péché gravement (1 Sam. 12:18, 19). Ce n’est pas Samuel, mais Jéhovah qui a touché les cœurs rebelles des Israélites. Depuis sa jeunesse jusqu’à ses vieux jours, Samuel a eu foi en son Dieu, qui l’a récompensé. Jéhovah n’a pas changé. Il soutient toujours ceux qui imitent la foi de Samuel. – ia chap7 §25-27 12:24. Un bon moyen pour conserver une crainte révérencielle de Jéhovah et le servir de tout notre cœur est de ‘ voir quelles grandes choses il a faites ’ pour son peuple, aussi bien jadis qu’à notre époque. - TG2005 15/3 p21 13:10-14 ; 15:22-25, 30. Méfions-nous de la présomption, qu’elle se traduise par des actes de désobéissance ou par un état d’esprit orgueilleux. — TG2005 15/3 p21 Saül commit sa première impertinence au cours de la guerre contre les Philistins. Le prophète Samuel avait pris rendez-vous avec lui pour sacrifier à Jéhovah. Mais voyant que la situation devenait alarmante et que Samuel n’arrivait pas, Saül eut l’audace d’offrir lui-même le sacrifice. Quelles furent les suites de son geste? Comme il devait l’apprendre plus tard, celui-ci lui fit perdre la royauté. — I Samuel 13:5-14. - TG1984 15/4 p10 Quand Samuel est arrivé à Guilgal, il a repris Saül. Au lieu d’accepter la réprimande, Saül s’est justifié, a essayé de rejeter la responsabilité sur d’autres et a minimisé ses actes (1 Sam. 13:10-14). Ce fut le début d’une suite d’évènements dramatiques qui lui ont finalement coûté la royauté et, plus grave, l’approbation de Jéhovah (1 Sam. 15:22, 23). Après un début prometteur, sa vie s’est terminée de façon désastreuse. Dans un monde où règne l’esprit de compétition, beaucoup pensent devoir sortir du lot pour gravir les échelons. À cette fin, ils sont prêts à sacrifier toute modestie – TG2017/1 p17 §2 Que peut-il arriver quand on manque d’humilité ? Pour répondre à cette question, intéressons-nous au roi Saül. Il est devenu si orgueilleux qu’il n’a pas voulu reconnaître, pas même au plus profond de lui, qu’il devait changer sa façon de penser et d’agir Son défaut s’est manifesté de manière évidente après sa victoire sur les Amalécites. Jéhovah lui avait donné des instructions précises, mais il n’y a pas obéi. Et quand le prophète Samuel est venu lui parler, il n’a pas reconnu son erreur. Il a essayé de se justifier en minimisant la gravité de ses actes et en rejetant la faute sur d’autres (1 Sam. 15:13-24). Plus tôt déjà, il avait manifesté la même attitude (1 Sam. 13:10-14). Malheureusement, il a laissé son cœur s’enorgueillir. Comme il n’a pas corrigé sa façon de penser, Jéhovah l’a réprimandé et l’a rejeté. Pour tirer leçon de ce qui est arrivé à Saül, posons-nous ces questions : « Est-ce que je me cherche des excuses pour ne pas appliquer certains conseils de la Bible ? Est-ce que je me dis que ce que je fais n’est pas si grave que ça ? Est-ce que je rejette la faute sur quelqu’un d’autre ? » Si nous répondons oui à une de ces questions, nous devons changer de façon de penser et d’état d’esprit. Si nous ne le faisons pas, nous risquons de devenir orgueilleux et de finir par perdre l’amitié de Jéhovah – TG2020/11 p18 §4,5 Le mot “ pim ” n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible. Aux jours du roi Saül, les Israélites devaient faire aiguiser leurs instruments en métal par des forgerons philistins. “ Le prix de l’aiguisage était d’un pim pour les socs, pour les pioches et pour les instruments à trois dents, ainsi que pour les haches et pour assujettir l’aiguillon ”, déclare la Bible. — 1 Samuel 13:21. Le roi Saül se montra désobéissant aux commandements divins et commit faute sur faute. Citons, par exemple, une situation critique qui se présenta un jour. D’importantes forces philistines menaçaient d’attaquer. Saül avait néanmoins pour ordre d’attendre Samuel afin que celui-ci puisse implorer l’aide de Jéhovah par des sacrifices. Mais, Samuel tardant, et la situation semblant vraiment pressante, Saül passa présomptueusement outre à l’ordre qu’il avait reçu d’attendre et il se mit à offrir lui-même les holocaustes et les sacrifices de communion, après quoi Samuel arriva. L’impatience présomptueuse de Saül lui valut d’être rejeté en tant que roi par Jéhovah, “parce que, dit Samuel, tu n’as pas gardé ce que Jéhovah t’avait commandé”. — I Sam. 13:1-23. Saül commit encore la grave erreur de désobéir au commandement divin d’anéantir complètement les Amalécites – TG1978 1/7 p24 A deux reprises Samuel dut blâmer Saül pour avoir désobéi aux directives divines. La première fois, Samuel annonça que la royauté de Saül ne durerait pas parce qu’il avait agi présomptueusement en offrant un sacrifice au lieu d’attendre comme cela lui avait été commandé (1S 13:10-14). Il avait perdu l’esprit de Dieu parce qu’il n’était pas repentant. Il avait péché en offrant un holocauste qu’il n’en avait pas le droit. Cela a déplu à Jéhovah. – it-2 p881 S’il est vrai que nous pouvons avoir parfois de bonnes raisons de nous impatienter, nous devons reconnaître qu’il est grave de nous montrer impatients par orgueil ou d’être impatients au point d’agir de façon irréfléchie. Pour montrer combien il est dangereux de se laisser dominer par l’impatience, nous citerons le cas du roi Saül. Après que Jonathan, son fils, eut abattu la garnison des Philistins qui était à Guéba, ces derniers rassemblèrent une puissante armée et campèrent à Micmasch dans l’intention de se venger. Saül était alors à Guilgal, dans la vallée du Jourdain, où il attendait le prophète Samuel. Comme Samuel n’arrivait pas au temps fixé, il commença à s’impatienter parce qu’il craignait que les Philistins montent contre lui avant qu’il ne se soit assuré l’aide de Jéhovah en lui offrant un holocauste. Il s’inquiétait de tout nouveau retard de Samuel car, comme ses hommes désertaient, il avait peur de perdre toute son armée. Cédant à l’impatience, Saül agit présomptueusement en offrant le sacrifice sans plus attendre. Il enfreignit ainsi le commandement de Jéhovah qui, par l’intermédiaire de Samuel, lui avait dit d’attendre. Samuel arriva aussitôt après (I Sam. 13:3-12). Cet acte irréfléchi eut de très graves conséquences. En effet, Samuel dit à Saul : “Tu as agi sottement. Tu n’as pas gardé le commandement de Jéhovah, ton Dieu, qu’il t’avait commandé, car, si tu l’avais gardé, Jéhovah aurait affermi ton royaume sur Israël jusqu’à des temps indéfinis. Et maintenant ton royaume ne durera pas.” (I Sam. 13:13, 14). Vous rendez-vous compte ? L’impatience de Saül, qui lui fit commettre un péché, fut l’une des raisons principales pour lesquelles Jéhovah retira le royaume à ses descendants. Nous ne devrions donc jamais sous-estimer les conséquences fâcheuses qui peuvent résulter d’une impatience non justifiée – TG1977 15/5 p309 §8
  6. Perles spirituelles - Semaine du 28 Février 2022 - 1 Samuel 9-11.docx Perles spirituelles - Semaine du 28 Février 2022 - 1 Samuel 9-11.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 9-11 1 Samuel 9:9 : Que révèlent peut-être ces paroles ? (w05 15/3 22 § 😎 « (Autrefois, en Israël, voici ce qu’aurait dit un homme qui voulait interroger Dieu : « Viens, et allons chez le voyant. » Car celui qu’on appelle aujourd’hui le prophète, on l’appelait autrefois le voyant.) » Quel est l’intérêt de la précision selon laquelle “ le prophète d’aujourd’hui, on l’appelait autrefois le voyant ” ? Peut-être faut-il comprendre par-là que, les prophètes ayant été amenés à jouer un rôle plus important aux jours de Samuel et durant la période des rois en Israël, ce mot a fini par remplacer le terme “ voyant ”. Samuel est considéré comme le premier dans la lignée des prophètes. — Actes 3:24. - w05 15/3 22 § 8 Nous lisons en I Samuel 9:9: “Le prophète d’aujourd’hui, on l’appelait autrefois le voyant.” Ces mots semblent indiquer qu’à partir de l’époque de Samuel, quand les prophètes commencèrent à jouer un rôle prépondérant en Israël, le mot “prophète” remplaça l’expression “voyant”. Les “voyants” étaient des hommes que Dieu inspirait pour qu’ils soient capables de “voir” dans les problèmes et de discerner sa volonté. Il ouvrait donc les yeux du voyant pour qu’il voie ou comprenne ce qui restait caché pour les humains en général. Même quand les yeux du prophète ne voyaient rien, les communications prophétiques portaient le nom de visions. Aussi allait-on chercher conseil auprès de ce genre de personnes – TG1980 15/6 Samuel, porte-parole de Dieu, déclare que dans les temps très reculés on donnait parfois aux prophètes le nom de voyants (I Sam. 9:9). Cependant la Bible désigne du nom de “ prophètes ” tous les hommes dont Dieu s’est servi et par l’intermédiaire desquels des prophéties ont été transmises, peu importe à quelle époque de l’histoire. Aux temps bibliques on comptait trois ordres de prophètes : premièrement les prophètes généraux ; deuxièmement la lignée des prophètes et troisièmement les prophètes mentionnés dans les Écritures grecques chrétiennes. Dans le groupe des prophètes généraux figurent des hommes tels que Énoch, Noé, Abraham, Aaron, Moïse et Jésus. De leur vivant, ces personnages étaient de puissants porte-parole de Jéhovah employés pour faire des déclarations sacrées à répercussion mondiale. Leurs prophéties mises par écrit à notre intention ont actuellement une très grande portée. — TG1952 15/8 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Si vous êtes timide, sachez que votre cas est loin d’être unique. Voyons le cas de Saül, premier roi de l’Israël antique. En temps normal, c’était un homme courageux. Un jour où les bêtes de son père s’étaient égarées, il est parti hardiment à leur recherche (1 Samuel 9:3, 4). Mais quand on l’a nommé roi de la nation, il a eu soudain un accès de timidité. Pour échapper aux acclamations des foules, il s’est caché parmi les bagages ! — 1 Samuel 10:20-24. Ce qui semble avoir été un manque d’assurance de la part de Saül est d’autant plus curieux que la Bible le décrit comme un jeune homme beau et de belle prestance : “ À partir de ses épaules, il était plus grand que tout le peuple. ” (1 Samuel 9:2). De plus, par son prophète, Dieu l’avait assuré qu’il bénirait son règne (1 Samuel 9:17, 20). Et pourtant, Saül n’était pas sûr de lui. Il était conscient de ses limites et il hésitait à assumer plus de responsabilités ; Quand on lui a annoncé qu’il serait roi, il a répondu avec modestie : “ Ne suis-je pas un Benjaminite, de la plus petite des tribus d’Israël, et ma famille n’est-elle pas la plus insignifiante de toutes les familles de la tribu de Benjamin ? Pourquoi donc m’as-tu dit une pareille chose ? ” — 1 Samuel 9:21. Si quelqu’un comme Saül a pu manquer d’assurance, il n’est guère étonnant que cela vous arrive aussi de temps en temps RV1999 22/10 Il y a plus de 3 000 ans, Jéhovah a dit un jour au prophète Samuel, alors âgé : « Demain, vers cette heure-ci, je t’enverrai un homme du pays de Benjamin ; tu dois l’oindre comme guide sur mon peuple Israël » (1 Sam. 9:15, 16). Samuel a compris que son rôle de guide touchait à sa fin et que Jéhovah le désignait pour oindre son successeur. « Comment puis-je préparer cet homme à cette tâche ? », a-t-il dû se demander. Il a alors eu une idée, et a imaginé un plan d’action. Le lendemain, quand il a vu Saül, Jéhovah lui a dit : « Voici l’homme. » Alors le prophète a mis son plan à exécution. Il a invité Saül dans une salle à manger pour prendre un repas. Il a offert à Saül et à son serviteur les meilleures places et des morceaux de viande de choix. Il a dit : « Mange, car c’est pour le temps fixé qu’on l’a réservé pour toi. » Ensuite, les deux hommes ont marché jusqu’à la maison du prophète tout en parlant. Voulant tirer parti de l’ambiance agréable que le bon repas et la promenade détendue avaient créée, Samuel a invité Saül à monter sur son toit. Dans la fraîche brise du soir, il a « continué de parler avec Saül sur le toit en terrasse » jusqu’à l’heure du coucher. Le lendemain, il l’a oint, l’a embrassé et lui a donné d’autres instructions. Puis il l’a congédié. Saül était désormais préparé aux évènements qui l’attendaient (1 Sam. 9:17-27 ; 10:1). Évidemment, il y a une différence entre oindre un homme pour qu’il soit le guide d’une nation et former un frère pour qu’il soit ancien ou assistant ministériel dans une assemblée. Malgré tout, les anciens peuvent tirer plusieurs enseignements très utiles de la façon de procéder de Samuel. - TG2015 15/4 p6 Plus qu’un enseignant, sois un ami. Le jour où il a rencontré Saül, Samuel aurait pu déboucher un flacon d’huile, lui en verser à la hâte sur la tête et congédier le nouveau roi, parfaitement oint, mais aucunement préparé. Il a plutôt pris le temps de préparer son cœur progressivement. Ce n’est qu’après un excellent repas, une agréable promenade, une longue conversation et une bonne nuit de repos qu’il a estimé que le moment était venu d’oindre Saül. De même aujourd’hui, un enseignant devrait commencer sa formation en prenant le temps de créer entre l’apprenant et lui un climat détendu qui leur permettra de tisser des liens d’amitié. La façon de faire différera sans doute d’un pays à l’autre, en fonction du contexte et des coutumes. Mais où que tu vives, si, bien qu’étant un ancien occupé, tu libères du temps pour le passer avec un apprenant, c’est comme si tu lui disais : « Tu es important pour moi ». Et où qu’il vive, un frère disposé à apprendre percevra sans difficulté ce message implicite et y attachera une grande valeur. Anciens, retenez ceci : Un enseignant efficace est quelqu’un qui non seulement aime former, mais qui aime la personne qu’il forme. C’est essentiel. Un apprenant a vite fait de discerner un tel intérêt de la part de son enseignant. La façon dont il réagit à la formation s’en ressentira énormément. Par conséquent, chers anciens, quand vous formez, soyez plus que des enseignants, soyez des amis – TG2015 15/4 p6 Avec quel état d’esprit Samuel obéit-il ? Avec ressentiment ? Avec indifférence ? Permet-il à la déception d’empoisonner son cœur ? Laisse-t-il l’amertume s’y enraciner ? Plus d’un homme réagirait ainsi dans une telle situation, mais pas Samuel. Il oint Saül et reconnaît que c’est Jéhovah qui l’a choisi. Il embrasse le nouveau roi en signe d’accueil et de soumission. Puis il dit au peuple : « Avez-vous vu celui que Jéhovah a choisi, qu’il n’y a personne comme lui parmi tout le peuple ? » (1 Sam. 10:1, 24). Samuel s’est concentré, non pas sur les défauts de Saül, mais sur ce qu’il y a de bon chez cet homme choisi par Jéhovah. D’autre part, au lieu de chercher à obtenir l’approbation d’un peuple changeant, il a voulu avant tout rester intègre – ia p73 Comme ce fut le cas pour David, il n’est pas toujours facile de maîtriser notre colère. Cela sera toutefois plus facile si nous évitons de nous prendre trop au sérieux et si nous ne nous soucions pas à l’excès de notre réputation. À ce propos, nous avons l’exemple du roi Saül. Quand il fut choisi pour devenir roi d’Israël, il était modeste et humble. Avant d’être oint comme roi, il déclara au prophète Samuel : “Ne suis-je pas un Benjaminite de la plus petite des tribus d’Israël, et ma famille n’est-elle pas la plus insignifiante de toutes les familles de la tribu de Benjamin ?” (I Sam. 9:21). Sa modestie l’aida plus tard à se garder d’agir inconsidérément quand certains hommes parlèrent de lui en termes irrespectueux. Les Écritures nous rapportent : “Quant aux hommes qui ne valaient rien, ils dirent : ‘Comment celui-là nous sauvera-t-il ?’ Et ils le méprisèrent, et ils ne lui apportèrent point de don. Mais il fut comme quelqu’un qui est devenu muet.” — I Sam. 10:27. Combien il est sage de rester silencieux face à la provocation – TG1976 p357 L’histoire de Saül nous sert d’avertissement ; elle montre comment l’égoïsme peut ronger l’esprit de sacrifice. Au début de son règne, Saül avait de lui-même une opinion humble et modeste (1 Sam. 9:21). Il a refusé de punir des Israélites qui s’étaient dressés contre sa royauté, alors qu’il aurait pu s’estimer en droit de défendre l’autorité dont Jéhovah l’avait investi (1 Sam. 10:27). Acceptant la direction de l’esprit de Dieu, il a mené Israël au combat contre les Ammonites et les a vaincus. Ensuite il a humblement attribué le mérite de la victoire à Jéhovah (1 Sam. 11:6, 11-13). Plus tard, Saül s’est laissé gagner par l’égoïsme et l’orgueil, cette rouille si destructrice – TG2014 15/3 Pour Israël, la période des juges prit fin lorsque son premier roi, Saül, fut couronné. Celui-ci était à peine au pouvoir que l’hostilité des Ammonites s’enflamma de nouveau. Le roi Naash mena une attaque surprise contre la ville israélite de Jabesch-Galaad. Lorsque les hommes de la ville sollicitèrent la paix, Naash l’Ammonite eut une exigence monstrueuse: “Je la conclurai avec vous à cette condition, à la condition de vous crever à tous l’œil droit.” L’historien Flavius Josèphe interprète l’ultimatum entre autres comme une tactique défensive, car “l’œil gauche étant déjà caché par le bouclier, les soldats seraient ainsi tout à fait réduits à l’impuissance”. En fait, le véritable but de cette impitoyable mise en demeure était d’outrager les Israélites de façon exemplaire. — 1 Samuel 11:1, 2. – TG1995 15/12 p9-10 Les Ammonites répondaient de nouveau à la bonté de Jéhovah par l’hostilité. Jéhovah ne passa pas sur cette menace pleine de haine: “L’esprit de Dieu commença à agir sur Saül, quand il entendit [les] paroles [de Naash], et sa colère devint très ardente.” Guidé par l’esprit de Dieu, Saül arma 330 000 soldats, lesquels infligèrent une telle déroute aux Ammonites qu’“il n’en resta pas deux ensemble”. — 1 Samuel 11:6, 11. Les préoccupations égoïstes des Ammonites, leur cruauté et leur avidité finirent par leur valoir une destruction totale. Ainsi que Sophonie, le prophète de Jéhovah, l’avait annoncé, ils devinrent “comme Gomorrhe, (...) une solitude désolée, pour des temps indéfinis. (...) Car ils ont outragé le peuple de Jéhovah des armées et n’ont cessé de prendre de grands airs contre lui”. — Sophonie 2:9, 10. Les puissants de ce monde feraient bien de prendre note de ce qui arriva aux Ammonites. Dieu a les mêmes égards envers les nations en tolérant leur présence sur la terre, son marchepied. Mais au lieu de prendre soin de celle-ci, les nations égoïstes la saccagent, faisant même peser sur elle la menace d’une destruction nucléaire. Au lieu de traiter avec bonté les serviteurs de Jéhovah, elles se montrent bien souvent hostiles à leur égard, leur faisant subir de cruelles persécutions. Ainsi, la leçon à tirer du cas des Ammonites, c’est que Jéhovah ne plaisante pas quand on répond à sa bonté par l’hostilité. En son temps, il passera à l’action, tout comme il le fit aux temps anciens. — TG1995 15/12 p9-10 Samuel prit la parole : « J’ai vieilli et blanchi. » Ses cheveux blancs donnaient du poids à ses mots. Il ajoute : « J’ai marché devant vous depuis ma jeunesse jusqu’à ce jour » (1 Sam. 11:14, 15 ; 12:2). II était âgé, mais il n’avait pas oublié son passé. Ses souvenirs étaient très nets. Grâce aux décisions qu’il avait prises tout jeune, il avait mené une vie marquée par la foi et l’attachement à Jéhovah. Samuel avait bâti et entretenu sa foi alors qu’il était entouré de personnes infidèles. Aujourd’hui, il est tout aussi difficile d’entretenir notre foi dans un monde éloigné de Dieu et corrompu – ia chap7 §3
  7. Perles spirituelles - Semaine du 21 Février 2022 - 1 Samuel 6-8.docx Perles spirituelles - Semaine du 21 Février 2022 - 1 Samuel 6-8.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 6-8 1 Samuel 7:3 : Que nous enseigne ce verset au sujet de la conversion et de la repentance ? (w02 1/4 12 § 13). « Alors Samuel dit à tout le peuple d’Israël : « Si c’est de tout votre cœur que vous revenez à Jéhovah, enlevez de chez vous les dieux étrangers, ainsi que les idoles d’Astarté. Si vous donnez résolument votre cœur à Jéhovah et si vous le servez, lui seul, il vous sauvera des Philistins. » Nous devons nous convertir avant de devenir Témoins de Jéhovah en nous faisant baptiser. La conversion est une action qu’accomplit volontairement celui qui a décidé de tout cœur de suivre Christ Jésus. Il rejette son ancienne conduite et décide de faire ce qui est droit aux yeux de Dieu. Dans les Écritures, les verbes hébreux et grecs qui se rapportent à la conversion ont pour sens revenir, se retourner. La conversion implique d’abandonner sa voie mauvaise et de se tourner vers Dieu. Elle réclame “ des œuvres qui conviennent à la repentance ”. (Actes 26:20.) Elle exige de renoncer au faux culte, de se conformer aux commandements de Dieu et de vouer à Jéhovah un attachement. La conversion change la façon de voir les choses, les objectifs, la disposition d’esprit. Nous nous ‘ retournons ’ à mesure que nos travers qui déplaisent à Dieu sont remplacés par la personnalité nouvelle. — w02 1/4 12 § 13 L’immoralité et la corruption des fils d’Héli ont affaibli la foi des Israélites. C’est, semble-t-il, à cause de leur comportement que beaucoup se sont mis à adorer des idoles. Après 20 ans d’efforts, Samuel leur adresse ce message : « Si c’est de tout votre cœur que vous revenez à Jéhovah, écartez du milieu de vous les dieux étrangers, ainsi que les images d’Ashtoreth, puis dirigez résolument votre cœur vers Jéhovah et servez-le, lui seul, et il vous délivrera de la main des Philistins » (1 Sam. 7:3). « La main des Philistins » est devenue pesante sur le peuple. Une fois l’armée d’Israël vaincue, les Philistins ont cru pouvoir opprimer le peuple de Dieu sans en subir de conséquences. Mais Samuel assure aux Israélites que la situation changera s’ils reviennent à Jéhovah. En ont-ils le désir ? À la grande joie de Samuel, ils se débarrassent de leurs idoles et se mettent « à servir Jéhovah, lui seul ». Samuel convoque une assemblée à Mitspa, ville située dans les montagnes au nord de Jérusalem. Le peuple se rassemble, jeûne et se repent de ses nombreux actes d’idolâtrie – ia p69 La conversion est une action qu’accomplit volontairement celui qui a décidé de tout cœur de suivre Christ Jésus. Il rejette son ancienne conduite et décide de faire ce qui est droit aux yeux de Dieu. Dans les Écritures, les verbes hébreux et grecs qui se rapportent à la conversion ont pour sens revenir, se retourner. La conversion implique d’abandonner sa voie mauvaise et de se tourner vers Dieu. La conversion change la façon de voir les choses, les objectifs, la disposition d’esprit. La repentance : éprouver du regret ou du mécontentement concernant une action ou une conduite passée ou envisagée ” ou encore “ ressentir du regret, du remords, des scrupules, pour avoir fait ou n’avoir pas fait quelque chose ”. Que ce soit du regret ou de la consolation, il s’agit d’un changement d’état d’esprit ou de sentiments. Le respect à Jéhovah, de sa Parole et de ses exigences est indispensable pour qui veut faire partie des personnes que Dieu invite à son jour de vengeance Samuel pressa les Israélites d’abandonner le faux culte. Ils éliminèrent donc leurs idoles, jeûnèrent et confessèrent leurs péchés. Samuel pria en leur faveur et présenta pour eux un holocauste. Que se passa-t-il alors ? Quand les Philistins attaquèrent, Dieu les jeta dans la confusion, et ils subirent la contre-attaque écrasante des Israélites. Grâce à la bénédiction de Jéhovah, la situation des Israélites s’améliora considérablement, et ils récupérèrent le territoire que les Philistins leur avaient pris. — TG2007 15/1 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet Même après avoir “vieilli et blanchi”, il exhortait toujours le peuple à ‘craindre Jéhovah’ et à “le servir en vérité”. Ne serait-il pas merveilleux que l’on puisse faire les mêmes éloges de vous? — 1 Samuel 7 :2-4,15 Jéhovah Dieu reconnaît les qualités des humains de façon tout à fait exemplaire. Il prête attention à ceux qui méritent de la considération. Samuel, un prophète qui honora Jéhovah pendant des années, fut à son tour honoré par lui. En effet, Dieu répondit rapidement à Samuel qui le priait de l’aider à vaincre les Philistins (1 Samuel 7:7-13). N’auriez-vous pas le sentiment d’être honoré si Dieu vous accordait une telle considération? – TG1994 1/12 Samuel défendit le vrai culte. Il servit Jéhovah depuis son enfance et n’abandonna jamais sa foi en Dieu. Samuel faisait chaque année le tour de plusieurs villes pour y exercer les fonctions de juge. Il se forgea la réputation d’un homme honnête et impartial. Comme ses compatriotes le respectaient, il était en mesure de les aider spirituellement 1 Samuel 7:15-17. Son honnêteté et sa spiritualité en incitaient sûrement plus d’un à suivre son exemple. Samuel a amené certains de ses contemporains à ne pas commettre le mal ou à y renoncer Ont-elles le même effet sur vous ? – TG2007 15/1 Beaucoup refusent d’écouter notre message à cause de notre neutralité dans les affaires politiques. Ils estiment que nous devrions y participer. Mais nous, nous comprenons que du point de vue de Jéhovah, si nous choisissons un dirigeant humain, cela revient à le rejeter (1 Sam. 8:4-7). Beaucoup pensent aussi que nous devrions construire des écoles ou des hôpitaux, ou nous consacrer à des œuvres de charité. Ils trébuchent parce que notre objectif principal est de prêcher la bonne nouvelle, et non de résoudre les problèmes du monde. – TG2021/5 Dans sa vieillesse, Samuel établit ses fils, Joël et Abia, comme juges. Ils “ ne marchaient pas dans ses voies, mais ils penchaient du côté du gain injuste, ils acceptaient des pots-de-vin et faisaient dévier le jugement ”. Leur conduite amena les anciens d’Israël à demander un roi (1 Samuel 8:1-5). Cela déplut fort à Samuel. Mais quand il pria à ce sujet, Jéhovah lui répondit : “ Ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté pour que je ne sois plus roi sur eux. ” (1 Samuel 8:6, 7). Dieu dit à Samuel d’accéder à la volonté du peuple et de l’avertir que, sous une monarchie, il perdrait certaines libertés. Devant l’insistance des Israélites, Jéhovah envoya Samuel oindre Saül et, ainsi, le faire roi. Malgré ses inquiétudes, Samuel soutint cette décision — 1 Samuel 8:6-22 – TG2007 15/1 p14 Sois bien disposé. Quand Samuel a appris que les Israélites voulaient un roi humain, il a été déçu et s’est senti rejeté par son peuple (1 Sam. 8:4-8). En fait, il était si peu disposé à faire ce que les Israélites réclamaient que Jéhovah a dû lui dire trois fois de les écouter (1 Sam. 8:7, 9, 22). Quoi qu’il en soit, Samuel n’a pas nourri d’amertume ou de ressentiment envers l’homme qui allait le remplacer. Quand Jéhovah lui a dit d’oindre Saül, il a obéi non à contrecœur par sens du devoir, mais de bon gré poussé par l’amour Comme Samuel, les anciens expérimentés d’aujourd’hui se montrent bien disposés envers les frères qu’ils forment. Ces anciens ne se retiennent pas de former des frères par peur d’avoir ensuite à leur céder certaines attributions de service. Les enseignants généreux et désintéressés considèrent les frères qui ne demandent qu’à apprendre non comme des rivaux, mais comme des « compagnons de travail » — des dons précieux faits à la congrégation. Et quand ils voient les apprenants mettre leurs capacités au service de la congrégation, quelle satisfaction ils éprouvent - TG2015 15/4 p3 Qu’en est-il des parents fidèles à Jéhovah dont les enfants se sont écartés du droit chemin ? Samuel ne pouvait pas forcer ses fils adultes à rester fidèles aux principes justes qu’il leur avait enseignés (1 Sam. 8:1-3). Il devait s’en remettre à Jéhovah. En revanche, il pouvait rester lui-même intègre et plaire à son Père céleste. Aujourd’hui, un certain nombre de parents chrétiens sont dans la même situation. Ils sont sûrs que, comme le père de la parabole du fils prodigue, Jéhovah est prêt à accueillir à tout moment les pécheurs repentants. En même temps, ces parents font de durs efforts pour rester fidèles à Jéhovah et espèrent que leur exemple encouragera leurs enfants à revenir dans l’assemblée – TG2017/1 p7 §16 On peut louer les Témoins de Jéhovah aisés qui partagent avec d’autres moins favorisés qu’eux, à l’exemple des premiers chrétiens qui organisaient des banquets d’amour (Jude 12). Mais que dire de celui qui aurait un autre motif derrière la tête, qui ferait par exemple un cadeau à un chrétien sachant que celui-ci est en mesure de lui confier en échange quelque privilège au sein de la congrégation chrétienne? Ce serait vraiment très mal. Le chrétien qui accepterait un tel cadeau et qui accorderait en retour ce genre de faveur à son bienfaiteur agirait lui aussi très mal. Cela reviendrait à accepter un pot-de-vin. Un chrétien sage se gardera bien de tomber dans un tel piège, piège dans lequel sont tombés des serviteurs de Dieu du passé lorsqu’ils se virent confier des postes de responsabilité. — I Samuel 8:1-3 — TG1983 15/4 p23 §4 Jéhovah se sentit à juste titre offensé quand les israélites ont réclamé un roi humain, qu’ils pourraient voir. Cette requête représentait un rejet de la domination théocratique que Jéhovah exerçait sur Israël, comme l’indiquent ces paroles qu’il adressa au prophète Samuel: “Ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté pour que je ne sois pas roi sur eux.” (1 Samuel 8:4-9). L’attitude des Israélites préfigurait celle que la chrétienté a adoptée au XXe siècle. Par conséquent, lorsque le clergé saluera la proclamation “Paix et sécurité!”, il n’en résultera rien de bon, Dieu ne lui accordera pas son aval. TG1967 1/9 §7 Au fil du temps, les Israélites ont fréquemment rejeté la direction de Dieu, se privant alors de sa protection. Finalement, par l’intermédiaire du prophète Samuel, ils ont réclamé un roi humain, qu’ils pourraient voir. Jéhovah a dit à Samuel d’accéder à leur demande, mais il a ajouté : “ Ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté pour que je ne sois plus roi sur eux. ” (1 Sam. 8:7). Bien que Jéhovah ait permis aux Israélites d’avoir un roi, il les a avertis que l’exercice du pouvoir par un humain aurait un prix. — 1 Samuel 8:9-18. L’Histoire a montré le bien-fondé de cet avertissement. La domination d’un roi a souvent valu de graves problèmes aux Israélites, particulièrement lorsque le roi se révélait infidèle. Quand on songe au cas d’Israël, on ne s’étonne pas qu’au fil des siècles les gouvernements, dirigés par des humains qui ne connaissaient pas Jéhovah, aient été incapables d’apporter des bienfaits durables. Il est vrai que certains hommes politiques demandent à Dieu de bénir leurs efforts pour établir la paix et la sécurité. Mais comment Dieu pourrait-il bénir ceux qui refusent de se soumettre à sa manière de gouverner ? TG2010 15/1§8,9 À l’époque du dernier juge, Samuel, Israël a connu une crise de régime. Entourés de nations ennemies, qui avaient toutes à leur tête un roi, les Israélites en ont conclu qu’eux aussi avaient besoin d’un roi. Ils ont oublié qu’ils avaient déjà un Roi, qu’ils vivaient sous un régime théocratique. Jéhovah a donc dit à Samuel: “Ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté pour que je ne sois pas roi sur eux.” (1 Samuel 8:7). Leur exemple nous rappelle que nous pouvons facilement perdre notre vision spirituelle des choses et être influencés par le monde qui nous entoure – TG1994 15/1 §11 Quand Samuel fut devenu vieux, alors qu’ils s’étaient vraiment rendu compte de leur faiblesse et de leur complète dépendance de Jéhovah pour être bénis, les Israélites demandèrent un roi. Ils dirent: “Établis pour nous un roi pour nous juger, comme font toutes les nations.” Quand Samuel pria Dieu à propos de cette affaire, celui-ci lui répondit: “Ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté pour que je ne sois pas roi sur eux.” — I Sam. 8:4-7. Samuel avertit alors les Israélites qu’ils seraient opprimés sous la domination d’un roi humain. Mais ceux-ci répondirent: “Non, mais il y aura un roi sur nous. Et nous devrons devenir, nous aussi, comme toutes les nations, et notre roi devra nous juger, et il devra sortir devant nous et combattre nos combats.” — I Sam. 8:10-20. À cette occasion les Israélites révélèrent leur véritable condition de cœur. Ils comptaient sur les hommes pour faire réussir leurs plans. Ils n’avaient pas la foi nécessaire pour ‘rouler leurs œuvres sur Jéhovah’. Peu après, Jéhovah leur manifesta son mécontentement en provoquant la pluie le jour même où ils allaient rentrer leurs moissons (I Sam. 12:17, 18). Par la suite, les Israélites souffrirent beaucoup sous la domination de leurs rois, sauf seulement sous les règnes de David, de Josias et d’Ézéchiel, tout cela parce qu’ils ne reconnurent pas Jéhovah comme leur véritable Roi – TG1978 1/8
  8. Perles spirituelles - Semaine du 14 Février 2022 - 1 Samuel 3-5.docx Perles spirituelles - Semaine du 14 Février 2022 - 1 Samuel 3-5.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 3-5 1 Samuel 3:3 : Comment savons-nous que Samuel ne dormait pas dans le Très-Saint ? (w05 15/3 21 § 6). « La lampe de Dieu n’avait pas encore été éteinte et Samuel dormait dans le temple de Jéhovah, où se trouvait l’Arche de Dieu. » Samuel dormait-il dans le Très-Saint ? Non. Samuel était un Lévite de la famille non sacerdotale des Qehathites. De ce fait, il n’était pas autorisé à ‘ entrer pour voir les choses saintes ’. (Nombres 4:17-20.) La seule partie du sanctuaire à laquelle Samuel avait accès, c’était la cour du tabernacle. C’est là qu’il devait dormir. Apparemment, Héli dormait lui aussi quelque part dans la cour. L’expression “ où se trouvait l’arche de Dieu ” fait donc manifestement référence à l’ensemble du tabernacle. -w05 15/3 21 § 6 La nuit, Samuel dormait dans “ le temple de Jéhovah, où se trouvait l’arche de Dieu ”, et il semble que le matin sa première tâche consistait à ouvrir “ les portes de la maison de Jéhovah ”. (1S 3:3, 15.) De toute évidence, l’expression “ où se trouvait l’arche de Dieu ” s’applique à l’ensemble du tabernacle, et il ne faut pas comprendre que Samuel dormait dans le Très-Saint. En tant que Lévite qehathite non-prêtre, Samuel n’avait le droit de voir ni l’Arche ni aucun autre meuble sacré à l’intérieur du sanctuaire (Nb 4:17-20). La seule partie de la maison de Jéhovah à laquelle Samuel avait accès était la cour du tabernacle. Il semble qu’avec le temps des chambres furent construites dans la cour du tabernacle à l’usage des prêtres, probablement de part et d’autre de l’édifice. Les portes qu’il ouvrait devaient donc être celles qui donnaient sur la cour, et c’était certainement à cet endroit qu’il dormait. À l’époque où le tabernacle était situé en permanence à Silo, on érigea probablement divers bâtiments et l’un d’eux était peut-être le lieu où Samuel dormait.- it-2 p882 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? « Parle, car ton serviteur écoute » - Le matin approche, mais il fait encore noir. La grande lampe, dont la lumière vacillante éclaire le tabernacle, n’est pas éteinte. Dans le silence, une voix appelle Samuel. Il pense que c’est Héli, à présent très âgé et presque aveugle. Il se lève et court vers lui. Le vois-tu se précipiter, pieds nus, pour demander au vieil homme de quoi il a besoin ? Il est touchant de constater que Samuel le traite avec respect et bonté. Malgré ses nombreux péchés, Eli est toujours le grand prêtre de Jéhovah (1 Sam. 3:2-5). Samuel le réveille, en disant : « Me voici, car tu m’as appelé. » Eli répond que non, et le renvoie au lit. La même chose se produit une deuxième, puis une troisième fois ! Finalement, Eli discerne ce qui se passe. Jéhovah ne parle plus très souvent à son peuple par des visions ou des messages prophétiques. Rien d’étonnant à cela. Mais Héli comprend que Jéhovah va de nouveau parler, maintenant à cet enfant ! Il dit à Samuel de se recoucher et lui indique ce qu’il doit répondre. Le garçon obéit. Peu après, la voix l’appelle encore : « Samuel, Samuel ! » Il répond : « Parle, car ton serviteur écoute » (1 Sam. 3:1, 5-10). La Bible contient de nombreux récits montrant que Jéhovah traite ses serviteurs avec égards. Dans le récit de 1 Samuel 3:1-18, la façon dont il a aidé le jeune Samuel à transmettre un message de jugement au grand prêtre Héli. La Loi de Jéhovah ordonnait de respecter les personnes âgées, et en particulier les chefs du peuple. Imagines-tu Samuel, un enfant, aller trouver Héli au matin et lui annoncer sans hésitation le message de jugement de Jéhovah ? Bien sûr que non ! La Bible rapporte qu’il « avait peur de raconter sa vision à Héli ». Mais Jéhovah a fait comprendre à Héli que c’était lui qui appelait Samuel. Eli a donc pris l’initiative de demander au garçon quel était le message. Il lui a ordonné de ne pas lui cacher « un seul mot » de ce que Jéhovah lui avait dit. Obéissant, Samuel « lui raconta donc tout ». Héli n’a pas vraiment été surpris par le message, car quelque temps plus tôt, « un homme de Dieu » lui avait annoncé à peu près la même chose (1 Sam. 2:27-36). Ce récit nous enseigne à quel point Jéhovah est sage et plein d’égards - Samuel est un exemple de bon auditeur. Il faisait preuve d’une grande attention chaque fois que Jéhovah lui parlait. Alors qu’il n’était qu’un enfant et qu’il était couché à la place qu’il occupait dans le temple, Jéhovah l’appela. Samuel répondit : “Parle, car ton serviteur écoute.” (I Sam. 3:10). Pendant que Jéhovah lui parlait, Samuel ne laissait pas son esprit flâner vers différentes choses, telles que les tâches qu’il avait accomplies le jour même au temple. C’est pourquoi il put se souvenir de tout ce qui lui avait été dit et, plus tard le rapporter au grand prêtre Héli. Il écoutait attentivement, étant complètement absorbé par les paroles de Jéhovah. Il nous donnait l’exemple d’un bon auditeur. Jéhovah a enfin à Silo un serviteur qui l’écoute. Écouter Dieu devient pour Samuel une habitude de vie. Est-ce aussi ton habitude ? Pas besoin d’attendre qu’une voix surnaturelle te parle la nuit. Aujourd’hui, Jéhovah communique avec toi constamment pour ainsi dire. Sa voix se fait entendre par sa Parole, la Bible, disponible en entier. Plus nous écoutons Dieu et lui obéissons, plus notre foi grandit. Le cas de Samuel en est la preuve. – TG1969 15/12 §4 Dieu dit à Samuel : “ Tu dois [...] annoncer [à Héli] que je juge sa maison pour des temps indéfinis, pour la faute qu’il connaît bien, parce que ses fils appellent le mal sur Dieu, et il ne les a pas réprimandés. ” Ce n’était pas là un message facile à transmettre, mais Héli ayant exigé qu’il ne lui en cache pas le moindre mot, Samuel lui raconta tout ce que Jéhovah avait dit. Voilà qui réclamait du courage ! — 1 Samuel 3:10-18. - Cette nuit à Silo marque un tournant dans la vie de Samuel. Il commence alors à connaître Jéhovah de façon particulière : il est maintenant son prophète et son porte-parole. Au début, il a peur de porter à Héli le message de Jéhovah confirmant que la prophétie contre sa famille va sous peu se réaliser. Mais il rassemble son courage, et Héli accepte humblement le jugement divin. Bientôt, tout ce qu’a annoncé Jéhovah s’accomplit. Israël entre en guerre contre les Philistins, Hofni et Finéas sont tous les deux tués le même jour et Héli meurt en apprenant que l’arche de Jéhovah a été prise (1 Sam. 3:10-18 ; 4:1-18). Quant à Samuel, sa réputation de prophète fidèle devient de plus en plus solide. « Jéhovah lui-même était avec lui », dit le récit, ajoutant qu’il fait se réaliser toutes les prophéties de Samuel (1 Samuel 3:19).- ia p64 Dans les Écritures hébraïques, on lit que, lorsqu’il était jeune, Samuel “ n’avait pas encore appris à connaître Jéhovah ”. (1 Samuel 3:7.) Cela voulait-il dire qu’il connaissait très peu de choses sur son Dieu ? Pas du tout. Ses parents et les prêtres lui en avaient certainement appris beaucoup. Cependant, le terme hébreu utilisé dans ce verset peut, selon un bibliste, être “ employé à propos de la connaissance la plus intime ”. Samuel n’avait pas encore appris à connaître Jéhovah intimement, comme il le connaîtrait par la suite, au temps où il serait son porte-parole. En grandissant, il a vraiment appris à connaître Jéhovah ; il a noué des relations étroites et personnelles avec lui. Ses liens avec son Père céleste se sont resserrer. Des relations étroites avec Jéhovah sont la meilleure protection contre n’importe quelle forme de corruption.— 1 Samuel 3:19, 20. Apprenez-vous à connaître Jéhovah de manière à nouer des relations intimes avec lui ? Pour y parvenir, vous devez ‘ avoir un ardent désir ’ pour la nourriture spirituelle qu’il dispense. Ne vous contentez pas de rudiments. Cherchez à maîtriser des enseignements plus profonds de la Bible. Ces enseignements vous font-ils peur ? Les trouvez-vous trop compliqués ? Dans ce cas, rappelez-vous que Jéhovah est le “ Grand Instructeur ”. Il sait comment transmettre des vérités profondes à des esprits humains imparfaits. Et il est en mesure de bénir les efforts sincères que vous fournissez pour comprendre ce qu’il vous enseigne – TG2002 15/12 p8-9 Jéhovah juge la maison d’Héli. Conformément à la parole de Dieu, la rétribution vient. Israël perd environ 4 000 hommes dans une bataille contre les Philistins. Les Israélites décident de transporter l’Arche depuis Silo jusque dans le camp, pensant que grâce à cela ils arriveront à se sauver de leurs ennemis. L’Arche ne protégea pas les Israélites des conséquences de leur désobéissance à la loi de Jéhovah. Mais les Philistins redoublent d’efforts. Trente mille Israélites tombent, et l’Arche est prise. Elle reste 7 mois en territoire philistin. Hofni et Finéas, qui accompagnent l’Arche, font partie des victimes. Un homme de Benjamin quitte en courant les lignes de bataille pour apporter la nouvelle à Héli. Aveugle et faible, âgé de 98 ans, Héli est assis sur un siège au bord de la route, le cœur tremblant pour l’Arche. Lorsqu’il apprend qu’elle a été prise, il tombe à la renverse et meurt la nuque brisée. — 1S 4:2-18. Plus tard, c’est le roi Saül qui parachève la rétribution contre la maison d’Héli, quand il ordonne brutalement l’assassinat des prêtres de Nob, descendants d’Héli par Ahitoub, fils de Finéas. Seul Abiathar, fils d’Ahimélek, échappe au massacre et continue de servir comme prêtre tout au long du règne de David. Toutefois, Salomon le démet de ses fonctions de prêtre parce qu’il a offert son aide à Adoniya, rebelle et conspirateur. Ainsi s’accomplit le jugement de Jéhovah sur la maison d’Héli, et ses descendants furent écartés pour toujours de la fonction de grand prêtre. — 1S 3:13, 14. - it-1 p721-722 Aux jours de Samuel, les Israélites ont subi une cuisante défaite face aux Philistins. Ils avaient cruellement besoin d’aide et de protection. Qu’ont-ils fait ? « Prenons pour nous, de Shilo, l’arche de l’alliance de Jéhovah, ont-ils décidé, pour qu’elle vienne au milieu de nous et qu’elle nous sauve de la paume de nos ennemis. » Quelles en ont été les conséquences ? « La tuerie devint très grande, si bien qu’il tomba parmi Israël trente mille hommes de pied. Et l’arche de Dieu fut prise » (1 Sam. 4:2-4, 10, 11). On pourrait croire qu’en prenant l’arche avec eux, les Israélites recherchaient l’aide de Jéhovah. En réalité, ils n’avaient pas cherché sa direction. Ils avaient suivi leurs propres idées. Les conséquences en ont été désastreuses – TG2015 15/8 p27 §17
  9. Vidéo par écrit : Ma vie d'ado : Comment parler à mes parents ? MA VIE D'ADO. COMMENT PARLER À MES PARENTS ? Esther - États-Unis Quand j'étais ado, c’était pas important pour moi de parler à mes parents parce qu’ils n’aimaient pas les mêmes choses que moi. Alors, je me disais : "Pourquoi, je leur parlerai ?" Je voulais être une adulte et qu’on me traite comme une adulte. Je me souviens quand ma mère venait me chercher à l'école, elle voulait montrer un intérêt personnel pour moi, alors elle me posait plein de questions : « Oh, comment vont tes amis ? Comment ça s’est passé l'école aujourd'hui? As-tu beaucoup de devoirs?" Je trouve qu’elle était trop curieuse. J'avais toujours mes écouteurs sur les oreilles comme ça quand mes parents essayaient de me parler, j’avais toujours un prétexte pour pas leur répondre ou pour les ignorer. Partik - États-Unis La façon dont mes parents ont grandi n'a pas été la même que moi. Ils ont grandi dans un pays différent; ils parlaient une langue différente; ils ont vécu à une autre époque. Lorsque vous parlez à quelqu'un qui ne parle pas votre langue maternelle, vous ne pourrez souvent pas expliquer les choses avec votre cœur. Et donc, j'ai eu ce défi. Je n'ai pas pu parler directement à mes parents, cœur à cœur. Et donc, il y avait toujours cette frustration à essayer de vraiment transmettre ce que je ressentais. Et j'avais l'impression de ne pas vraiment communiquer avec mes parents. Esther - États-Unis Quand je suis allé à ma première école de pionniers, j'ai beaucoup appris sur les qualités de Jéhovah. Et l'un d'eux était qu'il était une personne très accessible. Et je me suis dit : « Suis-je une personne accessible ? Et j'ai réalisé qu'à la maison, j'avais beaucoup de choses à régler. Partik - États-Unis J'avais l'impression que c'était deux mondes différents dans lesquels je vivais. L'un était quand j'étais à l'école avec mes pairs ; J'ai eu l'impression d'être compris. Et à la maison, je me suis en quelque sorte repliée sur moi-même. Je n'essaierais pas de communiquer avec eux car cela ne semblait pas en valoir la peine. J'ai essayé de comprendre les problèmes à ma manière. C'était une sorte d'essai et d'erreur. J'ai développé beaucoup de mauvaises habitudes qu'aujourd'hui j'essaie encore de surmonter. Si j'avais pu communiquer davantage avec eux, si j'avais pu me connecter avec eux et demander leur aide et obtenir leur soutien et les avoir dans mon équipe, les choses se seraient beaucoup mieux passées. J’aurai préféré que ça se passe comme ça. Esther - États-Unis Jésus, qui était un être humain parfait et qui avait un jugement parfait, ne prenait pas de décisions par lui-même. Il s'est toujours tourné vers son Père pour être guidé. Luc 6:12 - "[Jésus] passa toute la nuit à prier Dieu." Et cela m'a fait penser: "Eh bien, si Jésus a fait cela, "il doit y avoir quelque chose de bon pour moi aussi." Ce qui m'a vraiment aidé, c'est Colossiens 4: 6. "Que vos paroles soient toujours gracieuses" Je savais que je devais parler plus gracieusement dans la famille. Et j'ai réalisé que je parlais de manière très défensive et que je devais être plus accessible à mes parents. Quand j'ai essayé de parler avec eux pour la première fois, bien sûr, c'était gênant et je ne voulais pas parler de quoi que ce soit de personnel parce que je n'y étais pas habitué. Alors, j'ai pensé que je pourrais peut-être leur poser des questions sur eux-mêmes – leur demander comment s'est passée leur journée ou ce qu'ils ont aimé des réunions. Alors, j'ai juste essayé de leur montrer plus d'intérêt au lieu de me concentrer sur moi-même. Phil 2: 4 "Veillez non seulement à vos propres intérêts, mais aussi aux intérêts des autres" Et je pense que c'est ce qui a fait avancer les conversations et m'a mis à l'aise pour vraiment parler avec eux Partik - États-Unis J'étais tellement concentré sur le fait que mes parents ne me comprenaient pas que je n'essayais pas vraiment de les comprendre. Quand j'ai pensé à mes parents, j'ai pensé à tout le travail qu'il faut pour être parent. Depuis mon enfance, pendant de nombreuses années, ils ont travaillé jour et nuit pour essayer de prendre soin de moi. Ils n'ont jamais exigé un merci ou quoi que ce soit de ma part. Ils se sont vraiment sacrifiés. Et j'ai imaginé : « Si je devais travailler autant pour quelqu'un, comment me sentirais-je s'il ne disait pas vraiment merci ? Ou comment me sentirais-je si cette personne pour qui j'ai travaillé si dur ne me considérait pas vraiment comme son ami?' Luc 6:31 "Comme tu veux que les hommes te fassent, fais-leur de même" Esther - États-Unis Plus tard, en vieillissant et en commençant à communiquer avec mes parents, j'ai réalisé que suivre leurs conseils, écouter vraiment leurs opinions et leur faire toujours savoir ce que je vais faire et où je vais aller était une chose de maturité à faire. Notre cœur prend souvent le siège du conducteur, et il nous dirige là où il pense qu'il devrait aller. Jer 17:9 « Le cœur est plus traître que toute autre chose » Et souvent il va dans la mauvaise direction, et nous sommes parfois blessés. Ensuite, nous regardons en arrière et disons: "J'aurais aimé ne pas avoir fait ça." Et nos parents sont passés par là. Ce qu'ils essaient de faire pour nous maintenant, c'est de nous dire : « Ne laissez pas votre cœur prendre le volant. Si je pouvais parler à mon adolescence, je me dirais de voir ma mère et mon père comme des entraîneurs, car je pensais qu'ils essayaient toujours de me critiquer et de souligner mes défauts. Mais, vraiment, ils essaient juste de m'aider, et ils veulent que j'aie une vie heureuse. J'aurais vraiment aimé savoir ça quand j'étais adolescent. Mais je suis contente d'avoir appris ça maintenant. Esther Esth Esther Ma vie d'ado Comment parler à mes parents.odt Ma vie d'ado Comment parler à mes parents 1.pdf
  10. Perles spirituelles - Semaine du 7 Février 2022 - 1 Samuel 1-2.docx Perles spirituelles - Semaine du 7 Février 2022 - 1 Samuel 1-2.pdf Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 1-2 1 Samuel 2 :10 : Pourquoi Anne a-t-elle prié Jéhovah de ‘donner du pouvoir à son roi’ alors qu’aucun roi humain ne régnait sur Israël ? (w05 15/3 21 § 5). « Jéhovah anéantira ceux qui combattent contre lui ; pour exprimer sa colère, il fera gronder le tonnerre dans le ciel. Jéhovah jugera jusqu’aux extrémités de la terre, il donnera du pouvoir à son roi et il fera grandir la force de son oint. » La Loi mosaïque annonçait que les Israélites auraient un roi humain (Deutéronome 17:14-18). Dans la prophétie qu’il avait énoncée sur son lit de mort, Jacob avait dit : “ Le sceptre [symbole d’autorité royale] ne s’écartera pas de Juda. ” (Genèse 49:10). En outre, au sujet de Sara — ancêtre des Israélites — Jéhovah avait déclaré : “ Des rois de peuples viendront d’elle. ” (Genèse 17:16). Par conséquent, Anne priait au sujet d’un roi à venir. - w05 15/3 21 § 5 On considère que les paroles de Anne concernant l’ « oint » de Dieu sont prophétiques. Le mot traduit par « oint » est rendu également par « messie ». Anne est la première personne dans la Bible à l’employer au sujet d’un futur roi choisi par Dieu. Elle exprima cette espérance dans une prière Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Considérons le bel exemple laissé par la famille de Samuel, qui participait avec régularité aux rassemblements prévus avec d’autres adorateurs à l’époque où le tabernacle de Dieu se trouvait à Silo. Seuls les hommes étaient tenus de s’y rendre chaque année pour les fêtes. Mais Elkana, le père de Samuel, emmenait toute sa famille quand il “ montait de sa ville, d’année en année, pour se prosterner et pour sacrifier à Jéhovah des armées, à Silo ”. (1 Samuel 1:3-5.) La ville où habitait Elkana, Ramathaïm-Tsophim, se situait près de la côte sur le site de l’actuelle Rentis, dans les contreforts de “ la région montagneuse d’Éphraïm ”. (1 Samuel 1:1.) Le déplacement à Silo pouvait donc signifier un voyage d’une trentaine de kilomètres, un trajet fatigant à l’époque. C’est pourtant ce que faisait fidèlement la famille d’Elkana “ d’année en année, chaque fois qu’elle montait à la maison de Jéhovah ”. — 1 Samuel 1:7. – TG1998 1/3 p16 §12 La famille entreprend le voyage annuel en direction du sanctuaire de Jéhovah, à Silo, pour y offrir des sacrifices. L’aller-retour de quelque 60 kilomètres se fait vraisemblablement à pied. Cet événement doit être particulièrement pénible pour Anne. En effet, Penina et ses enfants reçoivent plusieurs portions du sacrifice de communion, alors qu’Anne, elle, n’en reçoit qu’une seule. Penina trouve là une opportunité supplémentaire de la blesser et de la mettre dans l’embarras ; il semble que Jéhovah ait “ fermé sa matrice ”, et elle ne manque pas de le lui rappeler. Tous les ans, c’est le même calvaire. Tous les ans, Anne pleure et cesse de manger. Ces voyages qui normalement devraient la mettre en joie la plongent dans une profonde détresse. Anne se rend néanmoins chaque année au sanctuaire de Jéhovah. — 1 Samuel 1:3-7. Voyez-vous en quoi Anne est un bel exemple ? Comment réagissez-vous lorsque vous êtes déprimé ? Vous isolez-vous et évitez-vous les contacts avec vos compagnons chrétiens ? Ce n’est pas ce qu’a fait Hanna. Les rassemblements avec les adorateurs de Jéhovah étaient pour elle une habitude de vie. Même face à des circonstances éprouvantes, il devrait en être de même pour nous. —. Elkana tente de réconforter Anne et il l’amène à exprimer ses sentiments profonds. “ Anne, pourquoi pleures-tu et pourquoi ne manges-tu pas ? Pourquoi ton cœur a-t-il mal ? lui demande-t-il. Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ? ” (1 Samuel 1:8). Peut-être n’a-t-il pas conscience de la malveillance de Penina. Et peut-être Anne préfère-t-elle se taire plutôt que de se plaindre. Ainsi, qu’elle ait ou non répondu, cela l’aida à analyser pourquoi elle se sentait inutile. Quoi qu’il en soit, cette femme spirituelle se tourne vers Jéhovah dans la prière pour retrouver la paix intérieure. De la même façon, une personne déprimée pourrait dire: ‘Je ne suis bonne à rien.’ Vous pourriez lui demander: ‘Pourquoi as-tu ce sentiment?’ Puis écoutez-la attentivement tandis qu’elle déchargera son cœur sur vous. La bénédiction de Jéhovah a atteint Anne, une femme attachée à Dieu. Elle vivait dans la région montagneuse d’Éphraïm avec son mari, Elkana, qui était Lévite. Cet homme avait une autre femme, Penina, ce qu’autorisait et réglementait la Loi. Anne demeurait stérile, ce qui était une honte pour une Israélite, tandis que Penina avait plusieurs enfants (1 Samuel 1:1-3). Mais au lieu de consoler Anne, Penina lui causait tant de dépit qu’elle pleurait et en perdait l’appétit. Pire encore, cela recommençait “ d’année en année ”, chaque fois que la famille se rendait à la maison de Jéhovah à Silo (1 Samuel 1:4-8). Quelle cruauté de la part de Penina, et quelle épreuve pour Anne ! Pourtant, Anne n’a jamais fait de reproches à Jéhovah ; elle ne restait pas non plus chez elle pendant que son mari allait à Silo. Il était donc sûr qu’une grande bénédiction finirait par l’atteindre. Anne a donné un excellent exemple pour les serviteurs de Jéhovah d’aujourd’hui, surtout pour ceux qui ont été blessés par des remarques désagréables. Quand cela arrive, l’isolement n’est pas la solution. Anne n’a pas laissé les épreuves entamer son désir de se trouver à l’endroit où l’on enseignait la Parole de Dieu et où les serviteurs de Jéhovah se réunissaient pour l’adorer. Voilà pourquoi elle est restée spirituellement forte. D’ailleurs, la profondeur de sa spiritualité ressort d’une magnifique prière qu’elle a prononcée et qui est rapportée en 1 Samuel 2:1-10 et montre la foi profonde qu’elle avait en Dieu. – TG2001 15/9 p10 §17,18 Anne a prononcé une prière que Dieu a jugée digne de figurer dans sa Parole inspirée. En lisant cette prière en 1 Samuel 2:1-10, nous sentons dans chaque phrase la profondeur de la foi de Anne. Cette femme fidèle loue Jéhovah pour l’usage extraordinaire qu’il fait de sa puissance. Mieux que personne, il est capable d’humilier les orgueilleux, de bénir les opprimés, de mettre fin à la vie ou même de sauver de la mort. Anne rend gloire à son Père pour sa sainteté incomparable, sa justice et sa fidélité. Elle a de bonnes raisons d’affirmer : « Il n’y a pas de rocher comme notre Dieu. » Jéhovah est entièrement digne de confiance et il ne change pas. Il est un refuge pour tous les opprimés qui cherchent de l’aide auprès de lui. Le mari d’Anne, un Lévite qui s’appelait Elkana, l’aimait tendrement. Mais il avait une autre femme, Penina. Il aimait Anne plus que Penina, mais « Penina avait des enfants, alors qu’Anne n’en avait pas ». Et Penina ‘n’arrêtait pas de se moquer’ d’Anne. Comment Anne vivait-elle la situation ? Elle « pleurait et ne mangeait pas » tellement elle était découragée (1 Sam. 1:2, 6, 7). La Bible ne dit pas qu’Anne ait essayé de se venger de Penina d’une façon ou d’une autre. Elle dit au contraire qu’elle a ouvert son cœur à Jéhovah et qu’elle lui a fait confiance en laissant les choses entre ses mains. Penina a-t-elle changé de comportement ? Nous ne le savons pas. Mais ce que nous savons, c’est qu’Anne a retrouvé sa paix intérieure. « La tristesse disparut de son visage » (1 Sam. 1:10, 18). Qu’apprenons-nous de l’exemple d’Anne ? Si quelqu’un essaie d’entrer en compétition avec toi, ta réaction peut faire toute la différence. Tu n’es pas obligé de te laisser entraîner dans ce conflit. Plutôt que de rendre le mal pour le mal, efforce-toi de faire la paix avec ton compagnon. Même s’il ne réagit pas favorablement, tu garderas ta paix intérieure. – TG2021/7 §13 1Samuel 1:8. Quel bel exemple Elkana a laissé pour ce qui est de fortifier autrui par ses paroles ! À sa femme déprimée, il a d’abord demandé, sans la culpabiliser : “ Pourquoi ton cœur a-t-il mal ? ” Cette question a encouragé Anne à exprimer ses sentiments. Elkana lui a alors renouvelé son affection en disant : “ Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ? ” Il rappelait à Anne toute l’affection qu’il avait pour elle en dépit de sa stérilité. Elle était précieuse à ses yeux, et elle pouvait donc en conclure: ‘Après tout, je ne suis pas si inutile que cela, puisque mon mari m’aime vraiment profondément!’ Les paroles d’Elkana ont fortifié Hannah, car elle a retrouvé l’appétit et s’est rendue au temple. Ceux qui désirent aider une personne déprimée doivent agir comme Elkana, qui s’est montré précis et a fait comprendre à sa femme qu’elle était en droit d’avoir une meilleure opinion d’elle-même – TG2005 15/3 p21 Même si Elkana ne s’est pas rendu compte de toutes les méchancetés de Penina, rien n’a échappé à Jéhovah. En révélant la situation, la Bible donne un avertissement sérieux à ceux qui, par jalousie ou par haine, se permettent des méchancetés apparemment sans importance. En revanche, les innocents et les pacifiques, comme Anne, peuvent être réconfortés de savoir que le Dieu de justice corrige toutes choses au moment et de la façon qu’il a prévus. Anne le sait sans doute, car c’est vers Jéhovah qu’elle se tourne pour obtenir de l’aide. Après une longue journée de marche sur des routes de montagne, Elkana et sa famille s’approchent enfin de Silo. La ville est devant eux, sur une colline entourée d’autres collines plus élevées. En chemin, Anne réfléchit longuement à ce qu’elle va dire à Jéhovah dans la prière. Une fois arrivée, la famille prend un repas. Dès qu’elle le peut, Anne s’éloigne du groupe et se dirige vers le tabernacle. Le grand prêtre Héli est là, assis près du montant de la porte. Mais Anne fixe ses pensées sur son Dieu. Ici, au tabernacle, elle est sûre d’être entendue. Si aucun humain ne peut comprendre toute sa souffrance, son Père au ciel en est capable. Son chagrin déborde ; elle se met à pleurer. Tout en pleurant abondamment, Anne parle à Jéhovah « dans son cœur ». Ses lèvres tremblent tandis qu’intérieurement elle exprime sa douleur. Elle prie un long moment et confie à son Père ses sentiments les plus profonds. Elle souhaite vraiment qu’il la bénisse. Toutefois, elle ne se contente pas de lui demander de réaliser son vif désir d’avoir un enfant. Elle veut aussi lui offrir ce qu’elle peut. Elle fait donc un vœu : si elle a un fils, elle le donnera à Jéhovah pour qu’il le serve toute sa vie (1 Sam. 1:9-11). Anne est un exemple en ce qui concerne la prière. Gardons à l’esprit que, dans sa bonté, Jéhovah invite chacun de ses serviteurs à lui parler librement, sans réserve, à se décharger sur lui de ses inquiétudes, comme un enfant qui a confiance en son père Mais les humains ne sont pas aussi compréhensifs et compatissants que Jéhovah. Alors que Hanna pleure et prie, une voix la fait sursauter : « Jusqu’à quand te conduiras-tu comme une femme ivre ? Écarte ton vin de toi. » C’est la voix d’Éli. Observant Hanna, il a remarqué le tremblement de ses lèvres, ses sanglots et son émotion. Au lieu de chercher à savoir ce qui ne va pas, il conclut rapidement qu’elle est ivre (1 Sam. 1:12-14). Anne est déjà très angoissée. Comme elle doit être blessée par cette fausse accusation — d’autant plus qu’elle vient d’un homme occupant une position d’honneur ! Là encore, Anne est un remarquable exemple de foi. Elle ne laisse pas les imperfections d’un homme l’empêcher de rendre un culte à Jéhovah. Elle répond à Éli avec respect et lui explique la situation. Comprenant qu’il s’est trompé, il lui dit, peut-être d’une voix adoucie : « Va en paix, et que le Dieu d’Israël accorde ta requête, ce que tu lui as demandé » (1 Sam. 1:15-17). Les sacrifices de communion étaient consommés dans le sanctuaire. Après avoir quitté la salle à manger, Anne prie Dieu (1 Samuel 1:9, 10). “ Ô Jéhovah des armées, implore-t-elle, si tu ne manques pas de regarder l’affliction de ton esclave et si vraiment tu te souviens de moi, si tu n’oublies pas ton esclave et si vraiment tu donnes à ton esclave un descendant mâle, oui je le donnerai à Jéhovah pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne viendra pas sur sa tête. ” — 1 Samuel 1:11. La prière d’Anne est précise. Elle demande un fils, et elle fait le vœu que cet enfant sera toute sa vie un naziréen de Dieu (Nombres 6:1-5). Ce vœu nécessite l’approbation de son mari, et certaines actions ultérieures d’Elkana montrent qu’il approuve l’engagement pris par sa chère femme. À cause de la manière dont Anne prie, le grand prêtre Héli la croit ivre. Il voit effectivement ses lèvres frémir, mais il ne l’entend pas parler. C’est qu’en fait Anne prie dans son cœur, avec ferveur (1 Samuel 1:12-14). Imaginez ce qu’elle ressent lorsque le grand prêtre l’accuse d’être ivre ! Pourtant, elle lui répond respectueusement. Comprenant alors que Anne était en train de prier “ dans l’abondance de son inquiétude et de son dépit ”, il lui dit : “ Que le Dieu d’Israël accorde ta requête. ” (1 Samuel 1:15-17). Sur ces paroles, Anne s’en va ; elle mange et “ son visage ne paraît plus soucieux ”. — 1 Samuel 1:18. Que nous enseigne tout cela ? Lorsque nous prions Jéhovah à propos de nos inquiétudes, nous pouvons lui exprimer ce que nous ressentons et lui adresser des requêtes sincères. Si nous avons fait tout notre possible pour résoudre le problème, alors nous devrions laisser les choses entre ses mains. C’est ce qu’il y a de mieux à faire. — TG2007 15/3 p16 Comment Anne se sent-elles après avoir confié ses sentiments à Jéhovah et l’avoir adoré au tabernacle ? Le récit déclare : « La femme s’en alla par son chemin ; elle mangea et son visage ne parut plus soucieux » (1 Sam. 1:18). La version Parole de Vie conclut ce passage ainsi : « Son visage n’est plus triste. » Anne est soulagée. Elle a en quelque sorte déchargé son fardeau sur des épaules infiniment plus larges et plus solides que les siennes : celles de son Père céleste. Existe-t-il un problème trop pesant pour lui ? Non : ni hier, ni aujourd’hui, ni demain ! Lorsque nous nous sentons chargés, submergés ou accablés de tristesse, suivons l’exemple de Anne en parlant librement à Celui « qui entend la prière » (Ps. 65:2). Si nous le prions avec foi, nous constaterons nous aussi que notre tristesse fait place à « la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée » (Phil. 4:6, 7). ? Quand nous prions Jéhovah à propos de nos inquiétudes, nous pouvons lui exprimer ce que nous ressentons et lui adresser des requêtes sincères. Si nous avons fait tout notre possible pour résoudre le problème, alors nous devrions laisser les choses entre ses mains. C’est ce qu’il y a de mieux à faire- ia p55-56 Dieu se tourne alors vers Anne. Peu après, elle porte un enfant. Elle met au monde un garçon (1 Samuel 1:19, 20). C’est l’une des rares fois où la Bible fait état de la responsabilité de Dieu dans la naissance de l’un de ses serviteurs. L’enfant d’Elkana et d’Anne, Samuel, deviendra effectivement le prophète de Jéhovah, un prophète qui jouera un rôle important dans la mise en place de la monarchie d’Israël. - TG2007 15/3 p16 Quand Penina se rend-elle compte que sa méchanceté ne fait plus souffrir Anne ? Le récit ne le précise pas. Cependant, il dit de Anne que « son visage ne parut plus soucieux », ce qui laisse entendre qu’elle retrouve le moral. Dans tous les cas, Penina s’aperçoit vite que son comportement méprisant n’a aucun effet. La Bible ne mentionne plus jamais son nom. Il est certain qu’Anne parle de Jéhovah à Samuel dès sa petite enfance. Mais oublie-t-elle le vœu qu’elle a fait ? Absolument pas ! “ Dès que le garçon sera sevré, je devrai l’amener ; il devra paraître devant Jéhovah et habiter là pour des temps indéfinis ”, déclare-t-elle. Et en effet, une fois l’enfant sevré — peut-être à l’âge de trois ans ou un peu plus —, elle l’amène au sanctuaire, comme elle l’avait promis. — 1 Samuel 1:21-24 - TG2007 15/3 p16 Jéhovah a remarqué l’attachement que Anne avait pour lui et l’a abondamment récompensé. En effet, lors d’un voyage annuel de la famille à Silo, Anne, en larmes, a prié sincèrement Dieu et a fait ce vœu : “ Ô Jéhovah des armées, si tu ne manques pas de regarder l’affliction de ton esclave et si vraiment tu te souviens de moi, si tu n’oublies pas ton esclave et si vraiment tu donnes à ton esclave un descendant mâle, oui je le donnerai à Jéhovah pour tous les jours de sa vie. ” (1 Samuel 1:9-11). Dieu a entendu la supplication de Anne et lui a donné un fils qu’elle a appelé Samuel. Une fois l’enfant sevré, elle l’a amené à Silo afin qu’il serve au tabernacle. — 1 Samuel 1:20, 24-28. Anne a prouvé son amour pour Dieu et a accompli son vœu concernant Samuel. Pensez aux bénédictions qu’Elkana et elle ont reçues parce que leur cher fils servait au tabernacle de Jéhovah ! De nombreux parents chrétiens goûtent aux mêmes joies et aux mêmes bénédictions, parce que leurs fils et leurs filles sont pionniers, membres de la famille du Béthel ou honorent Jéhovah d’autres façons encore. - TG2001 15/9 p10 §20,21 Après avoir offert un sacrifice à Jéhovah, Anne et son mari présentent Samuel à Héli. Anne tient certainement la main de son petit garçon lorsqu’elle dit à Héli : “ Pardon, mon seigneur ! Par la vie de ton âme, mon seigneur, je suis la femme qui se tenait près de toi, en ce lieu, pour prier Jéhovah. C’est à propos de ce garçon que je priais, pour que Jéhovah m’accorde ma requête, ce que je lui demandais. Et moi, à mon tour, je l’ai prêté à Jéhovah. Oui, tous les jours qu’il sera, c’est quelqu’un de demandé pour Jéhovah. ” Ainsi commence, pour Samuel, une vie au service de Dieu. — 1 Samuel 1:25-28 ; 2:11. - TG2007 15/3 p16 Le temps passe ; bien sûr Anne n’oublie pas son fils. Les Écritures relatent : “ Sa mère avait coutume de lui faire un petit manteau sans manches, et elle le lui montait, d’année en année, quand elle montait avec son mari pour sacrifier le sacrifice annuel. ” (1 Samuel 2:19). Anne prie sans aucun doute pour Samuel. Tous les ans, lorsqu’elle lui rend visite, elle l’encourage à coup sûr à demeurer fidèle dans son service pour Dieu. Le petit Samuel a eu vraiment de la chance d’avoir eu une maman dont la foi en Jéhovah a été si profonde. Tandis qu’il grandit, elle lui manque sûrement, mais il ne se sent jamais abandonné. Chaque année, Anne revient à Silo et lui apporte un manteau sans manches pour son service au tabernacle. Chaque point du vêtement qu’elle a cousu témoigne de son amour pour son fils (1 Samuel 2:19). On l’imagine bien en train de mettre le nouveau manteau à son petit garçon. Elle déplisse le vêtement et regarde tendrement Samuel tout en lui disant des mots gentils et encourageants. C’est pour lui une bénédiction d’avoir une maman comme Anne. Et en grandissant, il devient à son tour une bénédiction pour ses parents et pour tout Israël. Anne non plus n’est pas abandonnée. Jéhovah la bénit en lui permettant de donner à Elkana cinq autres enfants (1 Sam. 2:21). Mais sa plus grande bénédiction est probablement les liens qui l’unissent à son Père Jéhovah et qui se renforcent avec le temps Pendant l’une de ces visites, Héli bénit les parents du garçon. Il déclare à Elkana : “ Que Jéhovah t’assigne une descendance de cette femme, à la place du prêt qui a été prêté à Jéhovah. ” C’est ainsi que le couple est récompensé par la naissance de trois autres fils et de deux filles. — 1 Samuel 2:20, 21. Quel formidable exemple pour les parents chrétiens ! Beaucoup de mères et de pères se montrent, eux aussi, disposés à prêter, figurément parlant, leurs enfants à Jéhovah ; en effet, ils les encouragent à entreprendre une forme de service à plein temps, même si cela implique que leur fils, ou leur fille, vive loin d’eux. De tels parents aimants méritent des louanges pour les sacrifices qu’ils font. Jéhovah les récompensera. - TG2007 15/3 p16 Héli discipline mollement ses fils. En tant que père et en tant que grand prêtre en Israël, Héli se montre mou dans l’application de la discipline de Jéhovah. Ses deux fils, Hofni et Finéas, des prêtres en fonction, sont “ des vauriens ” qui ne cherchent qu’à satisfaire leur ventre et leurs désirs sexuels impurs. Ils ne se contentent pas de la portion du sacrifice qui leur est impartie par la Loi de Dieu ; ils se servent même avant Jéhovah en envoyant un serviteur réclamer de la viande crue à celui qui offre le sacrifice, avant qu’on n’en fasse fumer la graisse sur l’autel. Ces fils avides et concupiscents d’Héli se servent de leur position dans la tente de réunion pour s’adonner au vice et au vol aux dépens du culte pur de Jéhovah. Même lorsque ses fils corrompus ont des rapports immoraux avec les femmes qui servent à l’entrée du tabernacle, Eli ne les démet pas de leur fonction, mais leur adresse une molle réprimande. En fait, il honore ses fils plus que Jéhovah. — 1S 2:12-17, 22-25, 29. Par la suite, un prophète de Dieu se présente, porteur d’un sombre message d’avertissement : la puissance et l’influence de la maison d’Héli vont être tranchées, de sorte qu’il n’y aura pas de vieillard dans sa maison. Ses fils corrompus mourront en un même jour (1S 2:27-36). L’exemple d’Héli nous enseigne une leçon importante. Si nous apprenons qu’un ami ou un membre de notre famille a commis un péché, nous devons lui parler avec franchise et lui rappeler les normes de Jéhovah. Puis nous devons veiller à ce qu’il reçoive, auprès des représentants de Jéhovah, l’aide dont il a besoin (Jacq. 5:14). Nous ne voudrions jamais être comme Eli en honorant un ami ou un membre de notre famille plus que Jéhovah. Il faut du courage pour aller voir quelqu’un qui a besoin d’être repris, mais cela en vaut la peine. – it-1 Héli Pendant 40 ans Héli exerça la haute fonction de grand prêtre de Dieu et eut le privilège de juger Israël (1 Samuel 1:3, 9; 4:18). Néanmoins, avec le temps il se montra faible envers ses fils Hofni et Finéas. Ceux-ci profitaient de leur position de prêtres pour voler une partie des sacrifices et commettre des actes sexuels immoraux. Héli les reprenait à peine, ce qui amena Dieu à lui dire qu’il ‘continuait à honorer ses fils plus que Lui’. Jéhovah avait promis qu’il préserverait la prêtrise aaronique, mais le temps viendrait où la maison d’Héli serait écartée de la fonction de grand prêtre. Pourquoi? Jéhovah l’explique: “Ceux qui m’honorent, je les honorerai, et ceux qui me méprisent seront de peu d’importance.” — 1 Samuel 2:12-17, 29-36 Jéhovah confie également à ses serviteurs un trésor glorieux : le ministère chrétien (2 Cor. 4:1, 7). Et ce ministère mène à la gloire. Jéhovah promet à ceux qui prêchent pour le louer et pour faire du bien à leurs semblables : « Ceux qui m’honorent, je les honorerai » (1 Sam. 2:30). De tels serviteurs ont le bonheur de s’être fait un nom auprès de Jéhovah, et sont sans doute l’objet d’éloges de la part de leurs compagnons – TG2013 15/2 p25 Cet épisode de la vie de Anne, dont le récit a été inspiré par Dieu, montre que les imperfections, voire la malveillance, des autres peuvent nous blesser. Toutefois, nous ne devons pas permettre à ce genre d’épreuves de nous priver de notre joie de servir Dieu. Jéhovah est, par excellence, Celui qui entend la prière, qui répond aux appels à l’aide de ses fidèles et qui les délivre de l’affliction. Il leur accorde une paix profonde et de nombreuses autres bénédictions – TG2010 1/10 p15 Comme Anne est heureuse, elle que la stérilité affectait tant autrefois ! Les Écritures ne contiennent que peu de prières faites par des femmes. Mais, en ce qui concerne Anne, elles en rapportent deux. La première expose ses sentiments alors qu’elle est humiliée et affligée. La seconde exprime son exultation et son action de grâces ; elle commence par ces mots : “ Oui, mon cœur exulte en Jéhovah. ” Anne se réjouit ensuite que ‘ même la stérile ait mis au monde ’. Et elle loue Jéhovah, celui “ qui élève [...], qui relève le petit de la poussière ”. Vraiment, il est celui qui “ de la fosse aux cendres [...] fait remonter le pauvre ”. — 1 Samuel 2:1-10. – TG2010 1/10 p15 Bien que tous les péchés soient en réalité des péchés contre Dieu, Jéhovah considère que certains péchés portent atteinte plus directement à sa personne même, comme l’idolâtrie, le manque de foi, toutes les formes de faux culte. C’est sans aucun doute pour cette raison que le grand prêtre Héli dit à ses fils qui méprisaient le tabernacle et le service de Dieu : “ Si un homme pèche contre un homme, Dieu arbitrera pour lui ; mais si c’est contre Jéhovah que pèche un homme, qui priera pour lui ? ” — 1S 2:22-25 –it-2 p519 Cet épisode de la vie de Anne, dont le récit a été inspiré par Dieu, montre que les imperfections, voire la malveillance, des autres peuvent nous blesser. Toutefois, nous ne devons pas permettre à ce genre d’épreuves de nous priver de notre joie de servir Dieu. Jéhovah est, par excellence, Celui qui entend la prière, qui répond aux appels à l’aide de ses fidèles et qui les délivre de l’affliction. Il leur accorde une paix profonde et de nombreuses autres bénédictions. — TG2007 15/3 p16
  11. Perles spirituelles - Semaine du 31 Janvier 2022 - Ruth 3-4.docx Perles spirituelles - Semaine du 31 Janvier 2022 - Ruth 3-4.pdf Perles spirituelles (10 min) : Ruth 3-4 Ruth 4:6 : En quel sens un racheteur risquait-il de « ruiner » son héritage en procédant au rachat ? (w05 1/3 29 § 3) « Le racheteur répondit : « Je ne peux pas le racheter, car je risque de ruiner mon héritage. Rachète-le pour toi avec mon droit de rachat. Moi, je ne peux pas le racheter. » En premier lieu, si une personne tombée dans la pauvreté avait vendu son héritage foncier, le racheteur devait consacrer une certaine somme d’argent au rachat de la propriété, dont le prix était calculé selon le nombre d’années devant encore s’écouler jusqu’au prochain Jubilé (Lévitique 25:25-27). Cette transaction réduisait d’autant la valeur de son propre patrimoine. En second lieu, si un fils naissait à Ruth, c’est ce fils-là, et non un quelconque parent proche que le racheteur pouvait avoir au moment du rachat, qui hériterait le champ racheté. - w05 1/3 29 § 3 Elimélek mourut, ainsi que ses deux fils, laissant veuves Noémie et ses deux belles-filles. Un homme appelé “ un tel ” dans la Bible était un proche parent d’Elimélek, un frère peut-être. Étant le plus proche parent, il était appelé le goʼél, c’est-à-dire le racheteur. Il refusa de remplir son devoir, mais ôta sa sandale et la donna sans doute à Boaz, qui était le plus proche parent après lui, lui abandonnant ainsi le droit de rachat. Boaz acheta alors la terre d’Elimélek et prit de ce fait Noémie, mais comme Noémie avait passé l’âge d’enfanter, c’est Ruth, sa belle-fille veuve, qui devint la femme de Boaz afin d’élever un enfant pour le nom d’Elimélek. À la naissance de l’enfant, Obed, les voisines dirent : “ Un fils est né à Noémie ”, car elles considéraient l’enfant comme le fils d’Elimélek et de Noémie. Boaz et Ruth accomplirent un service pour Jéhovah, le nom donné à leur fils signifiant “ Serviteur, Quelqu’un qui sert ”. Jéhovah bénit cette action puisqu’Obed devint l’ancêtre de David et figure ainsi dans l’ascendance directe de Jésus Christ – it-2 Mariage léviratique Retirer ou oter la sandale d’un homme qui refusait de consommer le mariage léviratique confirmait donc qu’il avait renoncé à sa position et à son droit d’engendrer un héritier pour son frère décédé. Cela était honteux Boaz a respecté scrupuleusement la disposition que Jéhovah avait instaurée L’homme ne dit pas au juste comment il ‘ruinerait son propre héritage’, mais s’il dépensait de l’argent pour acheter le champ, il diminuerait sa fortune. De plus, c’est le fils de Ruth, et non pas un des fils qu’il a peut-être déjà, qui recevra ce champ. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? De la moisson des orges en avril jusqu’à celle des blés en juin, Ruth glane dans les champs de Boaz. Les semaines passent. Noémie pense sans doute à ce qu’elle pourrait faire pour sa belle-fille. En Moab, elle était convaincue qu’elle ne pourrait jamais aider Ruth à se remarier (Ruth 1:11-13). Mais maintenant, elle n’en est plus si sûre. « Ma fille, dit-elle un jour à Ruth, ne dois-je pas chercher pour toi un lieu de repos ? » (Ruth 3:1). La coutume à l’époque veut que les parents trouvent un conjoint pour leurs enfants. Noémie désire par conséquent procurer à Ruth, qui est devenue comme une fille pour elle, « un lieu de repos », autrement dit la sécurité et la protection qu’offrent un foyer et un mari. Que peut-elle bien faire ? Noémie prépare donc un plan d’action. On imagine que Ruth ouvre tout grand les yeux lorsque sa belle-mère lui en parle. La Loi de Jéhovah est un peu nouvelle pour elle. La jeune femme ne connaît pas encore toutes les coutumes des Israélites. Mais comme elle a beaucoup de respect pour Noémie, elle l’écoute très attentivement. Ce que Noémie lui conseille de faire lui semble peut-être étrange, gênant, voire humiliant. Pourtant, Ruth accepte humblement : « Tout ce que tu me dis, je le ferai » (Ruth 3:5). Les jeunes ont parfois du mal à écouter l’avis de ceux qui sont plus âgés et plus expérimentés. Ils pensent souvent que ceux qui sont plus vieux ne comprennent pas vraiment leurs difficultés. L’exemple d’humilité de Ruth nous rappelle qu’il est de notre intérêt d’écouter quelqu’un de sage qui nous aime et qui veut notre bien – ia p44 Sur l’aire de battage - Le travail touche à sa fin. Boaz supervise le vannage de son grain. Après avoir mangé avec appétit, il s’allonge près du grand tas de céréales. Apparemment, cette pratique courante permet de protéger la récolte contre les voleurs. Boaz s’est installé pour la nuit. C’est le moment de mettre à exécution le plan de Noémie. Ruth s’approche. Son cœur bat à toute vitesse. L’homme dort profondément. Comme Naomi le lui a demandé, elle découvre les pieds de Boaz et se couche là. Le temps passe. Cette attente doit lui sembler une éternité. Enfin, vers minuit, Boaz s’étire. Tremblant de froid, il se redresse, sûrement pour recouvrir ses pieds. Mais il se rend compte que quelqu’un est près de lui. « Voyez, une femme était couchée à ses pieds ! » dit le récit (Ruth 3:8). « Qui es-tu ? » demande Boaz. Une voix sans doute tremblante répond : « Je suis Ruth, ton esclave ; tu dois étendre sur ton esclave le pan de ton vêtement, car tu es racheteur » (Ruth 3:9). Lorsque Boaz finit par se réveiller, l’action symbolique de Ruth lui permet certainement de comprendre la signification de sa requête, car il ‘ étend le pan de son vêtement sur son esclave ’. Par son geste, Ruth fait prendre conscience à ce Judéen âgé qu’il a une responsabilité en tant que racheteur, puisqu’il est un parent de Mahlôn, son mari décédé. Ruth a agi selon les coutumes de l’époque, disparues depuis longtemps. Juger ce qu’elle a fait en fonction des valeurs perverties d’aujourd’hui n’a donc pas de sens. La réaction de Boaz montre clairement que pour lui l’attitude de Ruth était tout à fait pure et honorable. Se coucher aux pieds de quelqu’un. Quand Ruth voulut rappeler à Boaz sa position de racheteur, elle vint de nuit et se coucha à ses pieds après les avoir découverts. Quand il se réveilla, elle lui dit : “ Je suis Ruth ton esclave ; tu dois étendre sur ton esclave le pan de ton vêtement, car tu es racheteur. ” Elle montrait ainsi qu’elle était disposée à contracter un mariage léviratique (Le mot français « lévirat » vient d’un mot latin qui veut dire « beau-frère ». Le mariage léviratique était une coutume qui voulait qu’un homme se marie avec la veuve de son frère si celui-ci était mort sans avoir eu de fils. On considérait que les enfants qui naissaient de cette union étaient les descendants de son frère décédé. Cette coutume a plus tard été intégrée à la Loi mosaïque). — Ruth 3:6-9. – ia p45 Le ton doux et apaisant de Boaz rassure probablement Ruth : « Bénie sois-tu de Jéhovah, ma fille. Tu as montré ta bonté de cœur encore mieux la deuxième fois que la première, en ne courant pas après les jeunes gens, qu’ils soient d’humble condition ou riches » (Ruth 3:10). Il est évident que, aux yeux de Boaz, les manières d’agir de Ruth étaient tout à fait pures. C’est en effet « la deuxième fois » que Ruth fait preuve d’amour fidèle. « La première », c’est lorsqu’elle est partie en Israël avec Naomi pour prendre soin d’elle. Boaz est conscient qu’une jeune femme comme Ruth aurait très bien pu se chercher un mari beaucoup plus jeune, riche ou pauvre. Au lieu de cela, elle veut faire du bien non seulement à Noémie, mais aussi au mari décédé de Naomi. Elle souhaite perpétuer le nom d’Élimélek. Pas étonnant que Boaz soit impressionné par cette jeune femme qui fait passer les intérêts des autres avant les siens Boaz poursuit : « Et maintenant, ma fille, n’aie pas peur. Tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car tout le monde dans la porte de mon peuple sait que tu es une excellente femme » (Ruth 3:11). La voix de Ruth a dû laisser transparaître une certaine anxiété, ce qui a incité Boaz à la rassurer en ces termes : “ Maintenant, ma fille, n’aie pas peur. Tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car tout le monde dans la porte de mon peuple sait que tu es une excellente femme. ” Il se réjouit à l’idée d’épouser Ruth. Peut-être qu’il n’est pas totalement surpris par cette demande de rachat. Cela dit, Boaz est quelqu’un de droit. Il ne va pas agir uniquement selon sa préférence. Il informe Ruth qu’il existe un racheteur plus proche que lui dans la famille du mari de Noémie. Il va tout d’abord aller voir cet homme pour lui proposer d’épouser Ruth. Quelle satisfaction pour Ruth d’entendre de la bouche de Boaz qu’elle est connue parmi le peuple comme “ une excellente femme ” ! Il y a de grandes chances pour que son empressement à connaître Jéhovah et à le servir ait largement contribué à cette réputation. Elle a également fait preuve d’une grande bonté et de beaucoup de sensibilité envers Noémie et son peuple en s’adaptant volontiers à un mode de vie et à des coutumes qui lui étaient étrangères. Pour imiter la foi de Ruth, nous chercherons à témoigner un profond respect à nos semblables quelles que soient leurs habitudes de vie et leurs coutumes. Cela nous vaudra certainement une bonne réputation. – TG2012 1/10 p23 Ruth 3:11 — Qu’est-ce qui valait à Ruth sa réputation d’“ excellente femme ” ? Ruth était admirée non pour une ‘ parure extérieure qui consiste à se tresser les cheveux ’ ou à “ mettre des ornements en or ou bien à porter des vêtements de dessus ”. Non, c’était en raison de “ la personne cachée du cœur ”, sa fidélité et son amour, son humilité, son application au travail et son abnégation. Toute femme qui craint Dieu et souhaite se forger une réputation semblable à celle de Ruth doit s’efforcer de cultiver ces qualités – TG2010/4 Boaz demande à Ruth de se recoucher et de se reposer jusqu’au matin. Elle pourra alors rentrer chez elle sans être remarquée. Il souhaite protéger la réputation de Ruth ainsi que la sienne ; les gens pourraient les accuser d’avoir commis un acte immoral. Ruth se recouche donc aux pieds de Boaz. Elle est certainement plus détendue maintenant qu’elle a reçu de lui une réponse si gentille. Puis, avant le lever du jour, elle se lève. Boaz remplit la cape de Ruth d’une bonne mesure d’orge, et elle retourne à Bethléhem (Ruth 3:13-15). Quelle satisfaction pour Ruth de repenser à ce que Boaz lui a dit ! Elle est connue parmi le peuple comme « une excellente femme ». Il y a de grandes chances que son vif désir de connaître Jéhovah et de le servir y soit pour quelque chose. Elle a également fait preuve d’une grande bonté et de beaucoup de sensibilité envers Naomi et son peuple, notamment en s’adaptant volontiers à un nouveau mode de vie et à des coutumes qui lui étaient étrangères. Pour imiter la foi de Ruth, respectons profondément nos semblables, quels que soient leurs modes de vie et leurs coutumes. Cela nous vaudra certainement une bonne réputation. Ruth 3:14 — Pourquoi Ruth et Boaz se sont-ils levés avant l’aurore ? Ce n’était pas pour tenir secret un acte immoral qui aurait eu lieu durant la nuit. Les actions de Ruth durant cette nuit correspondaient apparemment à ce que prévoyaient les usages lorsqu’une femme souhaitait que s’exerce le lévirat. Elle a agi en conformité avec les recommandations de Naomi. Qui plus est, la réponse de Boaz montre clairement qu’il ne voyait aucun mal dans l’attitude de Ruth (Ruth 3:2-13). Il semble que Ruth et Boaz se soient levés tôt pour ne donner à personne des raisons de répandre des rumeurs sans fondement. Le lévirat - Le mot français « lévirat » vient d’un mot latin qui veut dire « beau-frère ». Le mariage léviratique était une coutume qui voulait qu’un homme se marie avec la veuve de son frère si celui-ci était mort sans avoir eu de fils. On considérait que les enfants qui naissaient de cette union étaient les descendants de son frère décédé. Cette coutume a plus tard été intégrée à la Loi mosaïque Ruth 3:15 — Qu’indique le fait que Boaz ait donné à Ruth six mesures d’orge ? Ce geste laissait peut-être entendre que, de la même façon que six journées ouvrées étaient suivies d’un jour de repos, Ruth connaîtrait bientôt un jour de repos. Boaz allait veiller à ce qu’elle ait “ un lieu de repos ” dans la maison de son mari (Ruth 1:9 ; 3:1). Mais il se peut aussi que les six mesures d’orge aient correspondu au poids maximum que Ruth était en mesure de porter sur sa tête. Lorsque Ruth arrive, Naomi lui demande : « Qui es-tu ma fille ? » Pourquoi cette question ? Peut-être parce qu’il fait encore sombre ou qu’elle souhaite savoir si la situation de Ruth est sur le point de changer et si un mariage se prépare. Ruth raconte immédiatement à sa belle-mère tout ce qui s’est passé. Elle lui montre aussi la belle quantité d’orge que Boaz lui a offerte (Ruth 3:16, 17). Naomi conseille à Ruth de rester tranquillement à la maison ce jour-là au lieu d’aller glaner. Elle affirme : « Cet homme n’aura de repos qu’il n’ait terminé l’affaire aujourd’hui même » (Ruth 3:18). Naomi ne s’est pas trompée. Boaz se rend à la porte de la ville, où les anciens ont l’habitude de se réunir. Il attend que le parent le plus proche d’Élimélek passe par là. Devant témoins, Boaz lui offre la possibilité d’être le racheteur et d’épouser Ruth. Mais l’homme refuse parce qu’il a peur de ruiner son propre héritage. Boaz annonce alors à tous qu’il sera le racheteur : il achètera tout ce qui appartenait à Élimélek et épousera Ruth, la veuve de Malhôn, qui était fils d’Élimélek. Il explique qu’il désire ainsi « faire se lever le nom du mort sur son héritage » (Ruth 4:1-10). C’est véritablement un homme droit qui fait passer les intérêts des autres avant les siens. Ruth se marie avec Boaz. Le récit ajoute : « Jéhovah lui accorda de concevoir et elle mit au monde un fils. » Les femmes de Bethléhem reconnaissent que Noémie est bénie et que Ruth vaut mieux pour elle que sept fils. Le fils de Ruth sera un ancêtre du célèbre roi David (Ruth 4:11-22). Et David sera un ancêtre de Jésus Christ (Mat. 1:1). Ruth a vraiment été bénie. Noémie aussi. Elle a en effet participé à l’éducation de l’enfant comme si c’était le sien. Les exemples de ces deux femmes nous rappellent que Jéhovah remarque tous ceux qui le servent fidèlement parmi son peuple et qui humblement travaillent dur pour prendre soin de leur famille. Comme le montre l’histoire de Boaz, de Noémie et de Ruth, il récompense toujours les hommes et les femmes de foi. –ia p45 Le lendemain matin, Boaz appelle “ un tel ”, un parent plus proche de Noémie. Devant les habitants et les anciens de la ville, Boaz déclare : ‘ J’ai pensé que je devais t’informer de ton droit de racheter à Noémie la parcelle de terre qui appartenait à son mari, Elimélek, car elle doit la vendre. La rachèteras-tu ? Sinon, je ferai le rachat. ’ Sur ce, un tel lui dit qu’il fera le rachat. — Ruth 4:1-4. Mais un tel va être surpris. En effet, Boaz le prévient devant tous les témoins : “ Le jour où tu achèteras le champ de la main de Noémie, c’est aussi de Ruth la Moabite, la femme du mort, que tu devras l’acheter, pour faire se lever le nom du mort sur son héritage. ” Craignant de dilapider son propre héritage, le parent proche perd son droit de rachat quand il répond : “ Je ne peux pas faire le rachat. ” — Ruth 4:5, 6. Selon la coutume, celui qui refusait un rachat devait ôter sa sandale et la donner à son compagnon. Quand donc le racheteur dit à Boaz : “ Achète-le pour toi ”, il ôte sa sandale. Boaz déclare alors aux anciens et à tout le peuple : “ Vous êtes témoins aujourd’hui que j’achète bel et bien de la main de Noémie tout ce qui appartenait à Elimélek et tout ce qui appartenait à Kiliôn et à Mahlôn. Et aussi Ruth la Moabite, la femme de Mahlôn, oui je l’achète pour moi comme femme, pour faire se lever le nom du mort sur son héritage [...]. Vous êtes témoins aujourd’hui. ” — Ruth 4:7-10. Tout le peuple qui était dans la porte dit à Boaz : “ Que Jéhovah accorde à la femme qui entre dans ta maison d’être comme Rachel et comme Léa, qui ont toutes deux bâti la maison d’Israël ; et toi, montre ta valeur en Éphratha et fais-toi un nom remarquable dans Bethléhem. ” — Ruth 4:11, 12. Avec la bénédiction du peuple, Boaz prend Ruth pour femme. Elle lui donnera un fils du nom d’Obed, et c’est ainsi qu’elle et Boaz deviendront des ancêtres du roi David et donc de Jésus Christ. Alors les femmes se mettent à dire à Naomi: “Béni soit Jéhovah, qui ne t’a pas laissé manquer aujourd’hui de racheteur, pour que son nom soit proclamé en Israël! Et il est devenu celui qui rétablit ton âme et qui aura à sustenter ta vieillesse, car ta belle-fille l’a enfanté, elle qui t’aime et qui vaut mieux pour toi que sept fils naturels.” Transportée de joie, Noémie met l’enfant sur son sein et lui sert de nourrice. Ruth 4:13-16 - TG2003 15/4 p25 “Un fils est né à Noémie”, disent les voisines. Elles considèrent l’enfant comme le fils d’Elimélek et de sa veuve. Et pourquoi pas? Ruth est devenue la femme de Boaz à la place de Noémie, qui est âgée, conformément à la loi du lévirat. Boaz et Ruth ont donc servi Jéhovah. Notons en passant que les voisines appellent l’enfant du nom d’“Obed”, qui signifie “serviteur” ou “celui qui sert”. Il est l’héritier légal de la maison d’Elimélek le Judéen. Il est plus tard devenu le grand-père du roi David — Ruth 4:17. Imagine la joie que Noémie devait ressentir quand elle tenait le petit Obed dans ses bras ! Elle devait certainement remercier Jéhovah de tout son cœur. Mais le meilleur est encore à venir pour Noémie et Ruth. Lors de la résurrection, elles découvriront qu’Obed a été un ancêtre du Messie, Jésus Christ ! La leçon pour nous ? Quand nous rencontrons des épreuves, il peut nous arriver de nous sentir découragés et même d’avoir le cœur brisé. Et la situation peut être encore plus difficile si nous avons l’impression qu’il n’y a pas de solution à nos problèmes. Dans ces moments-là, comptons entièrement sur notre Père céleste et restons proches de nos frères et sœurs. Jéhovah ne fera peut-être pas disparaître nos épreuves. Il n’a pas ressuscité le mari et les fils de Noémie. Mais il nous aidera à endurer, par exemple en incitant nos compagnons à nous manifester un amour fidèle Plusieurs mois ont passé depuis que Boaz a dit à Ruth: “Que Jéhovah récompense ta façon d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah!” (Ruth 2:12). Maintenant, en engendrant Obed, Boaz est devenu un instrument de la bénédiction qu’il avait souhaitée à la jeune Moabite. Plus tard, Obed, descendant de Juda par Pérès, Hesron, Ram, Amminadab, Nahschon, Salmon et Boaz, aura lui-même un fils du nom de Jessé qui deviendra le père de David, deuxième roi d’Israël. — Ruth 4:18-22. Cette histoire authentique prouve que Jéhovah dirigeait le choix des individus qui devaient préserver la plus importante lignée humaine, celle qui allait aboutir au Messie, Jésus Christ. Certes, les femmes israélites mariées aux hommes de la tribu de Juda pouvaient espérer contribuer à la lignée humaine du Messie. Mais le fait qu’une Moabite eut ce privilège illustre bien le principe selon lequel “cela dépend, non pas de celui qui souhaite ni de celui qui court, mais de Dieu qui a pitié”. (Rom. 9:16.) Ruth a choisi Jéhovah pour Dieu et celui-ci dans sa grande pitié, lui a accordé “un salaire parfait” en permettant que cette humble femme devienne un maillon de la chaîne humaine des ancêtres du Messie. — Tout au long de ce récit, depuis sa première salutation bienveillante à l’adresse des travailleurs jusqu’au moment où il a accepté la responsabilité de perpétuer le nom de famille d’Elimélek, Boaz s’est montré un homme remarquable, un homme d’action et de décision, néanmoins maître de lui-même et intègre, qui avait la foi. De plus, il était généreux et bon, moralement pur et il obéissait sans réserve aux commandements de Jéhovah. Ruth est un modèle d’amour pour Jéhovah, d’amour fidèle envers Naomi, ainsi que de zèle et d’humilité. On comprend pourquoi on la considérait comme “ une excellente femme ”. Elle ne mangeait pas “ le pain de la paresse ”. Grâce à son dur travail, elle avait de quoi partager avec sa belle-mère dans le besoin. En s’occupant de Noémie, Ruth a certainement goûté au bonheur de donner. - TG2003 15/4 p25 Ce “salaire parfait” que Dieu accorda à la fidèle Ruth doit très certainement inciter les gens réfléchis à s’approcher de Jéhovah avec une foi absolue, confiants qu’il existe et qu’il “se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent réellement”. (Héb. 11:6.) Oui, le livre de Ruth représente Jéhovah comme un Dieu d’amour qui intervient en faveur de ceux qui se sont voués à lui. De plus, il prouve que le dessein de Dieu n’échoue jamais. Par conséquent, nous pouvons et nous devons adopter la même attitude d’esprit que David, qui déclara: “Nous pousserons des cris joyeux à cause de ton salut, et au nom de notre Dieu nous élèverons nos bannières. Que Jéhovah accomplisse toutes tes demandes! À présent je sais que Jéhovah sauve assurément son oint. Il lui répond de ses saints cieux par les puissants actes sauveurs de sa droite.” — Ps. 20:5, 6.
  12. traduit de l'anglais Rapport 2019 du comité des coordonnateurs.odt
  13. Perles spirituelles - Semaine du 24 Janvier 2022 - Ruth 1-2.docx Perles spirituelles - Semaine du 24 Janvier 2022 - Ruth 1-2.pdf Perles spirituelles (10 min) : Ruth 1-2 Ruth 1:20, 21 : Pourquoi Noémi a-t-elle dit que Jéhovah lui avait rendu la vie amère ? (w05 1/3 27 § 1). « Mais elle leur disait : « Ne m’appelez pas Noémi. Appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a rendu la vie très amère. 21 J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. Pourquoi m’appelez-vous Noémi, alors que Jéhovah lui-même s’est opposé à moi et que le Tout-Puissant a provoqué mon malheur ? » Est-ce Jéhovah qui avait rendu la vie de Naomi amère, et qui était à l’origine de ses malheurs ? Non, et Naomi n’a pas accusé Dieu d’avoir commis quelque chose de mal. Mais, en considérant tout ce qui lui était arrivé, elle pensait que Jéhovah était contre elle. Elle était amère et désabusée. Il convient d’ajouter qu’à l’époque le “ fruit du ventre ” était considéré comme une bénédiction divine et la stérilité comme une malédiction. Naomi n’avait pas de petits-enfants, et ses deux fils étaient morts ; elle a donc pu y voir de bonnes raisons de croire que c’était Jéhovah qui l’avait humiliée - w05 1/3 27 § 1 Naomi se voyait abandonnée, une femme dépourvue de postérité ou n’ayant pas le pouvoir d’en produire une. Elle était comme une “épouse complètement abandonnée et peinée d’esprit, et comme une épouse du temps de la jeunesse et qu’on a alors rejetée”. À une époque où le fruit des entrailles pouvait être considéré comme une bénédiction de la part de Jéhovah et la stérilité comme une malédiction, Naomi pensait être en droit de déclarer : “C’est Jéhovah qui m’a humiliée.” La réaction de Naomi est à la fois naturelle et compréhensible. Elle ne s’est pas effondrée spirituellement – TG1972 p302 Il était également courant de changer de nom. De retour à Bethléhem, sans ressources après la perte de son mari et de ses fils, Naomi ne voulut plus porter ce nom, qui signifie “ Mon charme ”. “ Ne m’appelez pas Naomi, insista-t-elle. Appelez-moi Mara [“ Amère ”], car le Tout-Puissant a rendu les choses très amères pour moi. ”- TG2009 1/ 2 p14 Comment Jéhovah a-t-il réagi aux paroles pleines d’amertume de Noémi ? Il n’a pas abandonné cette femme fidèle qui était désespérée. Au contraire, il a fait preuve d’empathie envers elle. Il sait que « l’oppression peut rendre fou un sage » (Eccl. 7:7). Il a donc aidé Noémi à discerner qu’il était toujours là pour la soutenir. Comment s’y est-il pris ? . Il a poussé Ruth à témoigner de l’amour fidèle à Noémi. Avec dévouement et gentillesse, Ruth a aidé sa belle-mère à retrouver son équilibre affectif et spirituel. Que nous apprend l’exemple de Ruth ? L’amour fidèle nous pousse à aider ceux qui sont en souffrance. Tout comme Ruth a soutenu Noémi, des frères et sœurs bienveillants sont heureux d’apporter leur aide aux membres de leur assemblée qui sont découragés ou déprimés. Ils aiment leurs frères et sœurs, et ils veulent faire tout ce qu’ils peuvent pour les. Ils suivent ainsi le conseil de Paul : « Parlez de façon consolante à ceux qui sont déprimés, soutenez les faibles, soyez patients envers tous » (1 Thess. 5:14). Souvent, le meilleur moyen d’aider quelqu’un qui est découragé, c’est de l’écouter patiemment et de l’assurer de notre amour. Jéhovah nous sera reconnaissant du soutien que nous apportons à un de ses précieux serviteurs. On lit en Proverbes 19:17 : « Celui qui témoigne de la bonté au petit prête à Jéhovah, qui le récompensera pour ce qu’il fait. » TG2021/11 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? C’est la famine qui a décidé Élimélek et sa femme Naomi, accompagnés de leurs deux fils, à quitter leur pays, Israël, et à s’établir comme résidents étrangers en Moab. Ce déménagement a dû mettre à l’épreuve la foi de chaque membre de la famille, car les Israélites devaient pratiquer leur culte régulièrement à l’endroit que Jéhovah avait choisi. Naomi a réussi à garder une foi forte. Cela ne l’a pas empêchée d’être accablée de chagrin quand son mari est mort. Ruth 1:2, 3. TG2012 1/7p23 Nul doute que Noémie a souffert de nouveau lorsque plus tard ses fils ont épousé des femmes moabites (Ruth 1:4). Naomi savait tous les efforts qu’avait faits Abraham, l’ancêtre de sa nation, pour trouver à son fils Isaac une femme parmi son peuple, qui adorait Jéhovah. Plus tard, la Loi mosaïque avait mis en garde les Israélites contre le danger de laisser leurs fils et leurs filles se marier avec des étrangers : ils risquaient d’amener le peuple de Dieu à tomber dans l’idolâtrie. — TG2012 1/7 Pourtant, Malôn et Kiliôn se sont tout de même mariés avec des femmes moabites. Malgré son inquiétude ou sa déception, Naomi a manifestement fait de son mieux pour témoigner une bonté et un amour authentiques à ses belles-filles, Ruth et Orpa. Peut-être espérait-elle que toutes deux en viendraient un jour à adorer Jéhovah comme elle. Quoi qu’il en soit, tant Ruth qu’Orpa appréciaient grandement Naomi. Les relations qu’elles avaient nouées leur ont été précieuses lorsque le malheur a frappé. Les deux jeunes femmes se sont retrouvées veuves, sans avoir de descendance. — Ruth 1:5. La religion de Ruth l’a-t-elle préparée à un tel drame ? Difficile à croire. Les Moabites adoraient une foule de dieux, dont le principal : Kemosh. La religion moabite n’était, semble-t-il, pas exempte de la brutalité et des horreurs courantes à l’époque, comme les sacrifices d’enfants. Tout ce que Ruth a appris de Malôn ou de Naomi sur Jéhovah, le Dieu d’Israël plein d’amour et de miséricorde, l’a certainement surprise. Quelle différence ! Jéhovah exerce sa domination avec amour, non avec tyrannie À la suite de son deuil, Ruth a dû se rapprocher encore de Naomi et a dû apprécier d’entendre cette femme âgée parler de Jéhovah, le Dieu Tout-Puissant, de ses œuvres merveilleuses, et de l’amour et de la miséricorde qu’il a manifestés à son peuple. Naomi aimait entendre parler de son pays. Un jour, elle a appris, peut-être par un marchand ambulant, que la famine avait cessé en Israël. Jéhovah s’était occupé de son peuple. Une fois de plus, Bethléhem méritait bien son nom qui signifie “ Maison du Pain ”. Naomi a décidé de retourner chez elle. — Ruth 1:6. Qu’allaient faire Ruth et Orpa (Ruth 1:7) ? L’épreuve qu’elles avaient traversée les avait rapprochées de Naomi. Ruth semblait tout particulièrement attirée par la bonté de Naomi et sa foi inébranlable en Jéhovah. Les trois veuves se sont mises en route pour Bethléhem en Juda. Le livre de Ruth nous rappelle que le malheur frappe autant les bons que les méchants (Ecclésiaste 9:2, 11). Il nous montre également que face à une perte insupportable, il est sage de chercher du réconfort auprès de nos semblables, surtout de ceux qui trouvent refuge en Jéhovah, le Dieu que Naomi adorait. — Tandis que les kilomètres s’allongent derrière les trois veuves, un autre souci pèse sur Naomi. Elle pense aux deux jeunes femmes à ses côtés et à l’amour qu’elles ont manifesté envers elle et ses fils. Elle a peur d’alourdir leur fardeau. Si ses deux belles-filles quittent leur pays et viennent avec elle, que pourra-t-elle faire pour elles à Bethléhem ? Elle finit par s’exprimer : “ Allez, retournez chacune à la maison de sa mère. Que Jéhovah use de bonté de cœur envers vous, comme vous en avez usé envers ces hommes qui sont morts maintenant et envers moi-même. ” Elle formule également l’espoir que Jéhovah les récompense en donnant à chacune d’elles un nouveau mari et une nouvelle vie. “ Puis elle les embrassa, nous dit le récit ; alors elles élevèrent la voix et se mirent à pleurer. ” On comprend aisément pourquoi Ruth et Orpa sont si attachées à cette femme pleine de bonté et d’abnégation. Toutes deux la supplient : “ Non, mais nous retournerons avec toi vers ton peuple. ” — Ruth 1:8-10. Naomi insiste. Elle explique avec fermeté qu’elle ne leur sera d’aucune aide en Israël, étant donné qu’elle n’a plus de mari pour subvenir à ses besoins ni de fils à leur donner en mariage et que la situation ne risque pas de changer ! Elle confie que cette impuissance est source d’amertume pour elle. — Ruth 1:11-13. Orpa se rend compte que Naomi a raison. Elle a une famille en Moab : sa mère et un foyer qui l’attendent. Il semble plus raisonnable qu’elle reste en Moab. Alors, le cœur gros, elle embrasse Naomi et fait demi-tour. — Ruth 1:14 Les arguments de Naomi s’appliquent également à Ruth. Pourtant, que fait-elle ? Le récit poursuit : “ Quant à Ruth, elle s’attacha à elle. ” Naomi s’est peut-être remise en marche mais elle s’aperçoit que Ruth la suit à quelque distance. “ Regarde, ta belle-sœur veuve est retournée vers son peuple et vers ses dieux, fait-elle observer. Retourne avec ta belle-sœur veuve. ” (Ruth 1:15). Les paroles de Naomi révèlent un détail essentiel au lecteur. Orpa est retournée non seulement vers son peuple, mais aussi vers “ ses dieux ”. Elle restera une adoratrice de Kemosh et d’autres faux dieux. Ruth fera-t-elle le même choix ? Ruth 1:14-16. Orpa “ est retournée vers son peuple et vers ses dieux ”. Ruth a pris une autre décision. Elle a renoncé aux aises et à la sécurité de la vie dans son pays natal et est restée fidèle à Jéhovah. Le fait de cultiver un amour fidèle pour Dieu et de manifester un esprit d’abnégation nous aidera à résister aux désirs égoïstes et à ne pas reculer pour la destruction ’TG2005 1/3 Montre-toi persévérant. Quand Ruth lui a dit qu’elle voulait s’installer en Juda avec elle, Noémie a d’abord refusé. Mais Ruth n’a pas renoncé. Que s’est-il alors passé ? « Quand Noémie vit que Ruth insistait pour l’accompagner, elle n’essaya plus de l’en empêcher » (Ruth 1:15-18). Application : Il faut de la patience pour aider quelqu’un qui est déprimé. Alors, ne renonce pas trop vite. Une sœur qui traverse des moments difficiles refusera peut-être au départ l’aide que tu lui proposes. Mais l’amour fidèle te poussera à lui rester attaché (Gal. 6:2). Ne cesse pas d’espérer qu’un jour elle acceptera la main que tu lui tends. – TG2021/11p/ §16,17 Sur cette route isolée, face à Naomi, Ruth n’a aucune hésitation. Elle déborde d’amour pour Naomi — et pour le Dieu qu’elle adore. Voilà pourquoi elle dit : “ Ne me presse pas de t’abandonner, de m’en retourner d’auprès de toi ; car là où tu iras j’irai, et là où tu passeras la nuit je passerai la nuit. Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu. Là où tu mourras je mourrai, et c’est là que je serai enterrée. Qu’ainsi me fasse Jéhovah et qu’il y ajoute, si autre chose que la mort venait à causer une séparation entre moi et toi. ” — Ruth 1:16, 17. Les paroles de Ruth sont remarquables, à tel point qu’elles sont restées célèbres bien après sa mort et trouvent toujours un écho 3 000 ans plus tard. Elles illustrent à merveille une qualité précieuse de Ruth : son amour fidèle. Elle suivra Naomi où qu’elle aille. Seule la mort pourra les séparer. Le peuple de Naomi deviendra son peuple, car Ruth est prête à abandonner tout ce qui fait partie de sa vie en Moab, y compris les dieux moabites. Contrairement à Orpa, Ruth peut dire de tout cœur qu’elle souhaite que Jéhovah, le Dieu de Naomi, soit également son Dieu. Bien sûr, parler de l’amour fidèle est une chose ; manifester cette qualité par des actes en est une autre. Ruth a eu la possibilité de démontrer son amour fidèle non seulement envers Naomi, mais aussi envers le Dieu qu’elle s’est choisi, Jéhovah. Notons au passage que Ruth n’emploie pas seulement le titre impersonnel “ Dieu ” comme le feraient de nombreux étrangers ; elle utilise également le nom personnel de Dieu, Jéhovah. Noémie a finalement compris que Jéhovah agissait dans sa vie. Il s’était servi de Ruth pour la soutenir pendant son voyage de retour (Ruth 1:16). Et elle l’avait vu agir en sa faveur quand Boaz, un de leurs « racheteurs », avait généreusement pourvu à leurs besoins (Ruth 2:19, 20b). « Maintenant je comprends que Jéhovah ne m’a jamais abandonnée, a-t-elle dû se dire. Depuis le début, il était là pour moi ! ». Comme Noémie a dû être reconnaissante à Ruth et à Boaz de ne pas avoir renoncé à l’aider ! On peut imaginer la joie que tous les trois ont ressentie. Que nous a appris le livre de Ruth sur l’amour fidèle ? L’amour fidèle nous pousse à ne pas renoncer à aider nos frères et sœurs qui traversent des moments difficiles. Il nous incite aussi à faire des sacrifices pour leur venir en aide. - TG2021/11 p8 Elles poursuivent donc leur voyage, à deux, sur l’interminable route menant à Bethléhem. Selon une estimation, le trajet a pu prendre jusqu’à une semaine. Mais chacune trouve sans doute en la compagnie de l’autre un certain réconfort face au chagrin. Les sources de chagrin ne manquent pas aujourd’hui. Nous vivons les “ temps critiques, difficiles à supporter ”, annoncés dans la Bible, qui nous apportent toutes sortes de malheurs et de souffrances. Comme Ruth, il nous faut cultiver l’amour fidèle. C’est le genre d’amour qui se cramponne à celui qui en est l’objet et qui refuse de le lâcher, une motivation puissante pour faire le bien dans ce monde triste. Il est nécessaire dans les liens du mariage, dans les relations familiales, dans les amitiés et dans la congrégation chrétienne. En cultivant ce genre d’amour, nous imitons l’excellent exemple de Ruth. Les deux femmes arrivent enfin à Bethléhem, un village à une dizaine de kilomètres de Jérusalem. Il semble qu’à une époque Naomi et sa famille étaient des gens en vue dans cette petite ville, à en juger par l’agitation suscitée par l’annonce de son retour. Les femmes la regardent d’un air dubitatif : C’est bien Naomi ? Naturellement, son séjour en Moab a laissé des traces : son visage et son allure trahissent les années d’épreuves et de chagrin. — Ruth 1:19. Ne te vexe pas facilement. Quand Noémie et Ruth sont arrivées à Bethléem, Noémie a rencontré ses anciennes voisines. Elle leur a alors raconté : « J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides » (Ruth 1:21). Imagine ce que Ruth a dû ressentir en entendant Noémie dire cela ! Ruth avait fait tout son possible pour aider Noémie. Elle avait pleuré avec elle, elle l’avait réconfortée et elle avait marché avec elle pendant des jours et des jours. Et malgré tout cela, Noémie a dit : « Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. » Elle n’a même pas mentionné le soutien que lui avait apporté Ruth, qui se tenait à côté d’elle. Cela a dû faire beaucoup de peine à Ruth ! Pourtant, elle est restée attachée à Noémie. Application : Une sœur qui traverse une situation pénible peut avoir au départ des paroles blessantes à ton égard malgré tous les efforts que tu fais pour essayer de la soutenir. Mais ne te vexe pas pour cela. Ne te désintéresse pas d’elle et demande à Jéhovah de t’aider à trouver un moyen de la réconforter (Prov. 17:17). - TG2021/11p/ §18,19 Alors que les deux femmes s’installent à Bethléhem, Ruth réfléchit à la meilleure façon de subvenir à ses besoins et à ceux de Naomi. Elle apprend que la Loi donnée par Jéhovah aux Israélites comporte une disposition bienveillante envers les pauvres. Elle les autorise à aller dans les champs au moment de la moisson et à passer derrière les moissonneurs pour glaner le grain restant ainsi que ce qui a poussé à la lisière et dans les coins des parcelles. — C’est le moment de la moisson de l’orge, probablement le mois d’avril dans nos calendriers modernes, et Ruth va aux champs pour voir qui va l’autoriser à glaner sur ses terres. Elle tombe par hasard sur les champs d’un dénommé Boaz, riche propriétaire et parent d’Élimélek, le mari décédé de Naomi. Même si la Loi lui donne le droit de glaner, elle ne le considère pas comme un dû ; elle demande la permission au jeune homme qui est préposé sur les moissonneurs. Il la lui accorde. Ruth se met immédiatement au travail. — Ruth 1:22–2:3, 7. Ruth 2:2. Ruth était décidée à tirer parti du glanage, une disposition prise en faveur des étrangers et des affligés. Ruth était d’une grande humilité. Un chrétien dans le besoin ne devrait pas estimer déshonorant d’accepter l’aide bienveillante de ses compagnons ou les subsides de l’État auxquels il a droit. - ’TG2005 1/3 Ruth 2:7. Alors que le glanage était pour elle un droit, Ruth a demandé la permission de glaner avant de le faire (Lévitique 19:9, 10). C’était de sa part une marque d’humilité. La sagesse nous dicte de ‘ chercher l’humilité ’, car “ les humbles posséderont la terre, et vraiment ils se délecteront de l’abondance de paix ”- ’TG2005 1/3 Ruth 2:11. Pour Naomi, Ruth n’était pas simplement une parente, mais une véritable amie (Proverbes 17:17). L’amitié qui liait ces deux femmes était solide, parce qu’elle reposait sur des qualités comme l’amour, la fidélité, l’empathie, la bonté et l’abnégation. Mais plus important encore, elle reposait sur la spiritualité ainsi que sur leur désir de servir Jéhovah et de faire partie de ses adorateurs. Nous avons nous aussi d’excellentes occasions de nouer des amitiés authentiques avec des adorateurs du vrai Dieu. - ’TG2005 1/3 En vue du mariage : Un homme se renseignera sur la chrétienne qu’il envisage d’épouser. D’après la Bible, c’est ce qu’a fait Boaz envers Ruth, avec qui il s’est plus tard marié. Quand celle-ci lui a demandé : “ Comment ai-je trouvé faveur à tes yeux pour qu’on me remarque, alors que je suis une étrangère ? ” Boaz lui a répondu : “ On m’a longuement rapporté tout ce que tu as fait. ” (Ruth 2:10-12). Boaz ne s’est pas contenté de constater personnellement que Ruth était une femme fidèle, dévouée et travailleuse, mais il a également recueilli les impressions favorables d’autres personnes. Pareillement, votre conduite influera sur l’idée qu’on se fera de vous comme conjoint. – TG2000 15/4 p19 Ruth 2:12 — Quel “ salaire parfait ” Ruth a-t-elle reçu de Jéhovah ? Ruth a eu un fils et le privilège de devenir un maillon dans la lignée la plus importante de l’Histoire, celle de Jésus Christ. — La Loi mosaïque interdisait aux paysans de dépouiller le sol de tous ses produits. Ainsi, ceux qui récoltaient le grain ne devaient pas moissonner complètement la lisière de leurs champs. Cette loi sur le glanage profitait à toute la société israélite. D’une part, elle encourageait le propriétaire terrien à la générosité, au désintéressement et à la confiance en la bénédiction de Jéhovah. D’autre part, elle incitait ceux qui glanaient à travailler dur, car le glanage était fatigant (Ruth 2:2-17). Glaner empêchait les pauvres d’avoir faim ou de devenir un fardeau pour la société. De plus, cette disposition les préservait du déshonneur de mendier ou de vivre de l’aumône. – TG2011 1/ 2 p15 Représentons-nous Ruth qui glane derrière les moissonneurs. Pendant qu’ils coupent l’orge avec leur faucille, elle se baisse pour ramasser les épis tombés au sol ou ceux qu’ils ont laissés, elle lie les tiges en gerbes et les porte vers un endroit où elle pourra plus tard battre le grain. C’est un travail interminable et de plus en plus pénible à mesure que la matinée avance. Mais Ruth fait preuve d’endurance ; elle ne s’arrête que pour essuyer la sueur de son front et pour prendre un repas frugal dans “ la maison ”, certainement un abri aménagé pour offrir de l’ombre aux ouvriers. Rien n’indique que Ruth s’attend à être remarquée ; pourtant, c’est le cas. Boaz la voit et demande des renseignements au jeune surveillant de la moisson. Boaz est un homme de foi hors du commun. D’ailleurs, quand il salue ses ouvriers, il leur dit : “ Jéhovah soit avec vous. ” Certains parmi eux sont embauchés pour la journée, d’autres sont des étrangers, mais ils lui retournent sa bénédiction. Cet homme d’âge mûr qui aime Jéhovah manifeste un intérêt paternel à Ruth. — Ruth 2:4-7. Boaz demande à Ruth, en l’appelant “ ma fille ”, de continuer à venir dans ses champs pour glaner et de rester près des jeunes femmes de sa maisonnée pour éviter d’être importunée par des ouvriers. Il s’assure qu’elle ait de quoi manger. Mais surtout, il veut la féliciter et l’encourager. Comment ? — Ruth 2:8, 9, 14. Lorsque Ruth demande à Boaz ce qu’elle, une étrangère, a fait pour mériter cette bonté, il répond qu’il a entendu tout ce qu’elle a fait pour sa belle-mère, Naomi. Certainement que Naomi a parlé en bien de sa chère Ruth aux femmes de Bethléhem, et c’est venu aux oreilles de Boaz. Il sait aussi que Ruth s’est tournée vers le culte de Jéhovah, car il dit : “ Que Jéhovah rétribue ta manière d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah le Dieu d’Israël, sous les ailes de qui tu es venue chercher refuge. ” — Ruth 2:12. Quel encouragement pour Ruth ! En effet, elle a choisi de se réfugier sous les ailes de Jéhovah, comme un oisillon se blottit contre un parent qui le protège. Elle remercie Boaz de l’avoir rassurée et elle se remet au travail jusqu’au soir. — Ruth 2:13, 17. La foi de Ruth est un magnifique exemple pour nous qui nous débattons dans les difficultés économiques aujourd’hui. Elle n’est pas partie du principe que les autres lui devaient quoi que ce soit ; elle a plutôt été reconnaissante pour ce qui lui était proposé. Elle n’a pas eu honte de travailler longtemps et avec ardeur pour celle qu’elle aimait, même si la tâche était peu gratifiante. Elle a accepté volontiers et appliqué les conseils sages qui lui ont été donnés pour travailler en toute sécurité et en bonne compagnie. Plus important, elle n’a jamais perdu de vue qui était son véritable refuge : son Père protecteur, Jéhovah Dieu. Si nous imitons Ruth en faisant preuve d’amour fidèle, d’humilité, d’ardeur au travail et de reconnaissance, notre foi sera elle aussi un exemple pour les autres. Sois observateur et encourageant. Ruth avait témoigné de l’amour fidèle à Noémi, mais maintenant c’était elle qui avait besoin d’encouragements. Alors Jéhovah a incité Boaz à l’encourager. Boaz a dit à Ruth : « Que Jéhovah te bénisse pour ce que tu as fait. Reçois une pleine récompense de la part de Jéhovah, le Dieu d’Israël, puisque tu es venue te réfugier sous ses ailes. » Ces paroles réconfortantes ont fait beaucoup de bien à Ruth. Elle lui a répondu : « Tu m’as consolé et tu m’as parlé, à moi ta servante, sur un ton rassurant » (Ruth 2:12, 13). Les belles paroles de Boaz, dites au bon moment, ont donné à Ruth la force de continuer à faire le bien. Application : Ceux qui font preuve d’amour fidèle envers les autres ont eux aussi parfois besoin d’encouragements. Tout comme Boaz a fait savoir à Ruth que sa bonté ne passait pas inaperçue, les anciens s’efforcent d’être observateurs et de remercier chaleureusement ceux qui apportent leur aide aux autres. Des encouragements sincères et dits au bon moment donnent aux frères et sœurs la force dont ils ont besoin pour continuer à faire le bien - TG2021/11p/ §20,21 Un peu plus tard, Boaz a veillé à ce que Ruth puisse glaner une grande quantité de céréales pour elle et sa belle-mère (Ruth 2:14-18). Comment Noémi a-t-elle réagi à la générosité de Boaz ? Elle s’est exclamée : « Qu’il soit béni par Jéhovah, qui n’a pas renoncé à son amour fidèle envers les vivants et les morts ! » (Ruth 2:20a). Les sentiments de Noémi avaient bien changé ! Plus tôt, elle avait dit avec tristesse : « Jéhovah [...] s’est opposé à moi. » Et maintenant, elle s’écriait de joie : « Jéhovah [...] n’a pas renoncé à son amour fidèle. » Qu’est-ce qui l’a amenée à changer ainsi d’état d’esprit ? Ruth 2:15-17. Bien que Boaz lui ait facilité la tâche, Ruth “ continua de glaner dans le champ jusqu’au soir ”. Ruth était une femme travailleuse, honnête, glanant courageusement comme le prévoyait la Loi. Elle glanait activement derrière les ouvriers de Boaz du matin jusqu’au soir, ne s’asseyant dans la maison qu’un court instant et pour manger. Un chrétien devrait avoir une réputation de travailleur appliqué. - ’TG2005 1/3 La loi relative au glanage ne précisait pas quelle quantité les cultivateurs devaient laisser aux pauvres. Il leur appartenait de définir quelle largeur de terrain ils ne moissonneraient pas à la lisière de leur champ. C’était là un moyen de leur enseigner la générosité. Cette loi leur offrait l’occasion de manifester leur reconnaissance au Garant de la moisson, car ‘ celui qui témoigne de la faveur au pauvre glorifie son Auteur ’. (Proverbes 14:31.) Boaz est en cela un exemple remarquable. Avec bonté, il a veillé à ce que Ruth, une veuve qui glanait dans ses champs, puisse ramasser une quantité suffisante de blé. Jéhovah a amplement récompensé sa générosité. — Ruth 2:15, 16 - TG2006 15/6 p20 §12 Ruth 2:19-22. Le soir, Noémi et Ruth avaient des conversations agréables, l’aînée s’intéressant aux activités de la cadette, et les deux exprimant librement leurs pensées et leurs sentiments. Ne devrait-il pas en être ainsi dans une famille chrétienne ? ’TG2005 1/3 Ruth 2:22, 23. À la différence de Dina, la fille de Jacob, Ruth a recherché la compagnie d’adorateurs de Jéhovah. Elle est un bel exemple pour nous. - ’TG2005 1/3
  14. Perles spirituelles - Semaine du 17 Janvier 2022 - Juges 20-21.docx Perles spirituelles - Semaine du 17 Janvier 2022 - Juges 20-21.pdf Perles spirituelles (10 min) : Juges 20-21 Juges 20:16 : Comment, dans l’Antiquité, se servait-on d’une fronde à la guerre ? (w14 1/5 11 § 4-6). « Dans cette armée, il y avait 700 hommes d’élite qui étaient gauchers. Quand ils lançaient des pierres avec leur fronde, aucun d’eux ne manquait jamais sa cible, pas même d’un cheveu » David s’est servi d’une fronde pour tuer le géant Goliath. Il a certainement appris à manier cette arme durant sa jeunesse, quand il gardait son troupeau (1 Samuel 17:40-50). On retrouve la fronde dans les œuvres d’art égyptiennes et assyriennes des temps bibliques. Cette arme était formée d’une poche ouverte en cuir ou en tissu prolongée à chaque extrémité par une lanière ou une corde. On plaçait dans cette poche une pierre lisse et ronde, mesurant entre 5 et 8 centimètres de diamètre et pesant environ 250 grammes. On faisait alors tournoyer la fronde au-dessus de sa tête et on relâchait l’une des cordes ; la pierre était ainsi propulsée avec beaucoup de force et de précision. Des fouilles effectuées dans le Proche-Orient ont donné une belle récolte de pierres de jet qui avaient servi lors de guerres du passé. Un guerrier bien entraîné pouvait lancer des pierres à une vitesse de 160 à 240 kilomètres-heure ! Certains chercheurs pensent que la fronde avait la même portée qu’un arc, d’autres pas. Quoi qu’il en soit, elle pouvait être tout aussi meurtrière w14 1/5 11 § 4-6 Ils étaient très probablement sélectionnés pour leurs exploits à la guerre. Selon certains biblistes, “ gaucher ” désigne quelqu’un “ qui se servait de la main gauche comme de la droite ”, c’est-à-dire un ambidextre. La tribu de Benjamin était connue pour ses gauchers, des “ hommes forts – TG2004 15/3 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Le péché de Benjamin à Guibéa (19:1–21:25). Revenant chez lui avec sa concubine, un Lévite d’Éphraïm passe la nuit chez un vieil homme à Guibéa de Benjamin. Des hommes de la ville, des vauriens, entourent la maison, exigeant d’avoir des relations avec le Lévite. Ils acceptent néanmoins la concubine à sa place et abusent d’elle toute la nuit. Au matin, on la trouve morte à l’entrée de la maison. Le Lévite emporte le corps chez lui et le découpe en 12 morceaux qu’il envoie dans tout Israël. Les 12 tribus sont ainsi mises à l’épreuve. Vont-elles punir Guibéa et ôter du même coup l’immoralité en Israël ? Benjamin excuse ce crime sordide. Les autres tribus se rassemblent auprès de Jéhovah à Mitspa, où elles décident de monter contre Benjamin à Guibéa d’après le sort. Après deux défaites sanglantes, les autres tribus remportent la victoire grâce à une embuscade et anéantissent presque toute la tribu de Benjamin ; seuls 600 hommes réchappent en s’enfuyant vers le rocher de Rimmôn. Par la suite Israël regrette le retranchement d’une tribu. L’occasion s’offre à lui de donner des femmes aux Benjaminites survivants en les prenant d’entre les filles de Yabesh-Guiléad et de Silo. Ainsi s’achève le récit des luttes et des intrigues en Israël. Et nous lisons de nouveau en conclusion du livre des Juges : “ En ces jours-là, il n’y avait pas de roi en Israël. Chacun avait coutume de faire ce qui était droit à ses yeux. ” — Juges 21:25. – si chap7 La tribu de Benjamin tout entière avait été un jour jugée coupable de meurtre pour n’avoir pas puni un groupe de meurtriers en son sein. La grande majorité n’était pas directement impliquée dans le meurtre; mais, en le tolérant, elle le pardonnait et portait de ce fait une part de responsabilité (Juges 20:8-48). – RV1993 8/8 Juges 20:17-48 — Pourquoi Jéhovah a-t-il laissé à deux reprises les Benjaminites l’emporter sur les autres tribus, alors qu’ils méritaient d’être punis ? En laissant en premier lieu les tribus fidèles subir de lourdes pertes, Jéhovah a mis à l’épreuve leur détermination à extirper le mal au sein d’Israël. – TG2005 15/1 Phinéas, un exemple à suivre face aux difficultés- Phinéas était relativement jeune quand les Israélites ont établi leur camp dans les plaines de Moab. Il craignait Jéhovah, non les hommes. Phinéas avait l’honneur d’exercer des fonctions sacerdotales pour le peuple que Dieu s’était choisi. Il avait un courage et une perspicacité remarquables pour son âge. Cependant, ce n’est qu’en mettant sa confiance en Jéhovah qu’il a pu résoudre des difficultés de taille. Après le viol et le meurtre de la concubine d’un Lévite par les hommes de Guibéa, qui appartenaient à la tribu de Benjamin, les membres des autres tribus ont entrepris de faire la guerre aux Benjaminites (Juges 20:1-11). Avant de partir au combat, ils ont prié Jéhovah de les aider. Pourtant, ils ont subi deux défaites écrasantes (Juges 20:14-25). En ont-ils déduit que leurs prières n’avaient pas été entendues ? Jéhovah voulait-il vraiment qu’ils punissent les transgresseurs ? Animé d’une confiance inébranlable en Dieu, Phinéas, alors grand prêtre, a de nouveau joué un rôle de premier plan. Il a prié en ces termes : “ Dois-je recommencer encore à sortir pour aller au combat contre les fils de Benjamin mon frère, ou bien dois-je cesser ? ” Cette fois-ci, Jéhovah a livré les Benjaminites en la main d’Israël, et Guibéa a été réduite en cendres. Juges 20:27-48. Que retenir de ce récit ? Dans l’assemblée, il arrive que certains problèmes persistent malgré les efforts et les prières des anciens. Ces derniers font donc bien de se rappeler les paroles de Jésus : “ Continuez à demander [ou à prier], et on vous donnera ; continuez à chercher, et vous trouverez ; continuez à frapper, et on vous ouvrira. ” (Luc 11:9). Même si la réponse à une prière semble tarder, les surveillants peuvent être certains qu’elle viendra au moment prévu par Jéhovah. TG2011 15/9 p30 Un avertissement ou un présage. En temps de guerre, on se servait de signaux de fumée pour transmettre des messages entre des villes ou entre les divisions d’une armée (Jg 20:38-40). La fumée indiquait également que quelque chose était en train d’être détruit par le feu, par exemple la fumée qui montait d’une ville au loin (Gn 19:28 ; Jos 8:20, 21). Elle pouvait aussi évoquer métaphoriquement une armée en marche pour détruire, souvent par l’incendie des villes conquises. — it-1 Fumée Sans les conseils dignes de foi qui nous viennent de notre Créateur aimant, nous risquerions de contester l’autorité du Grand Moïse, Jésus Christ, en oubliant que c’est lui qui, avec son Père, guide à présent les vrais chrétiens. Nous aurions alors tôt fait de voir dans la société des Témoins de Jéhovah une organisation purement humaine et, partant, de nous sentir libres de faire ce qui est juste à nos propres yeux (Juges 21:25). Certains tomberont dans l’erreur en se disant: ‘Tant que telle ou telle ligne de conduite ne trouble pas ma conscience, tout va bien.’ D’autres en viendront à penser que l’organisation théocratique n’existe que pour leur satisfaction et leur bien-être personnels, que ses normes devraient être assouplies et qu’il n’y a pas lieu d’exiger autant d’abnégation. Un autre danger consisterait à vouloir soumettre les dispositions prises par l’organisation à notre propre volonté et non plus à celle de Dieu. Pourtant, Jésus Christ, notre Modèle, a toujours pris plaisir à faire la volonté de son Père céleste. — TG1985 1/6 Pendant la période des juges, les Israélites ont joui d’une liberté considérable pour ce qui est de l’obéissance à la Loi de Dieu: “En ces jours-là, il n’y avait pas de roi en Israël. Chacun avait coutume de faire ce qui était juste à ses propres yeux.” (Juges 21:25). Mais la majorité des Israélites se montraient peu disposés à respecter la Loi. En semant cette attitude d’esprit, Israël a récolté des siècles de catastrophes nationales. Pareillement, les nations du monde ont récolté des siècles de douleur et de souffrance. Et le pire est encore à venir. – RV1994 22/7 Intéressons-nous à l’époque où Jéhovah se servait de juges pour guider Israël. On lit dans la Bible: “En ces jours-là, il n’y avait pas de roi en Israël. Chacun avait coutume de faire ce qui était juste à ses propres yeux.” (Juges 21:25). Mais Jéhovah avait assuré à son peuple des moyens de bénéficier de sa direction. Chaque ville avait des anciens dont la maturité s’avérait précieuse lorsqu’une question ou un problème se posait. De plus, les prêtres lévitiques exerçaient une saine influence en instruisant le peuple dans les lois de Dieu. Pour les situations plus difficiles, le grand prêtre avait la possibilité de consulter Dieu au moyen de l’Ourim et du Toumim. Le livre La perspicacité grâce aux Écritures (angl.) fait les observations suivantes: “La personne qui tirait profit de ces dispositions, qui acquérait la connaissance de la loi de Dieu et la mettait en application, bénéficiait d’une direction fiable pour sa conscience. Dans ces conditions, faire ‘ce qui était juste à ses propres yeux’ n’avait pas de conséquences fâcheuses. Jéhovah permettait au peuple d’afficher un état d’esprit et un comportement dictés, soit par la bonne, soit par la mauvaise volonté.” — Perspicacité Volume 2, pages 162-3.- TG1995 15/6 p22 l’Ourim et du Toumim ; Objets utilisés pour connaître la volonté divine quand des questions d’importance nationale demandaient une réponse de Jéhovah
  15. Perles spirituelles - Semaine du 10 Janvier 2022 - Juges 17-19.docx Perles spirituelles - Semaine du 10 Janvier 2022 - Juges 17-19.pdf Perles spirituelles (10 min) : Juges 17-19 Juges 19:18 : Pourquoi la dernière édition révisée de la Traduction du monde nouveau fait-elle figurer le nom Jéhovah dans ce verset ? (w15 15/12 10 § 6).). « L’autre lui répondit : « Nous arrivons de Bethléem en Juda et nous nous rendons dans une zone isolée de la région montagneuse d’Éphraïm ; c’est de là que je suis originaire. Je suis allé jusqu’à Bethléem en Juda et je me rends à la maison de Jéhovah, mais personne ne m’a offert l’hospitalité chez lui » Les preuves qu’il faut conserver le nom de Dieu dans la Bible ne diminuent pas, elles augmentent. L’édition révisée de 2013 de la Traduction du monde nouveau comporte 7216 occurrences du nom divin, soit six de plus que dans l’édition de 1984. On en trouve cinq en 1 Samuel (2:25 ; 6:3 ; 10:26 ; 23:14, 16). Ces changements ont été effectués principalement parce que les Rouleaux de la mer Morte, antérieurs de plus de 1000 ans au texte hébreu massorétique, contiennent le nom divin dans ces versets. Il a également été réintroduit en Juges 19:18, suite à une étude approfondie de manuscrits anciens. - w15 15/12 10 § 6 Aujourd’hui, il y a encore plus de preuves que nous devrions utiliser le nom de Dieu. La Traduction du monde nouveau révisée de 2013 utilise le nom de Dieu 7 216 fois. Cela fait 6 de plus que dans l’édition d’avant. On a ajouté le nom de Dieu dans ces 5 versets : 1 Samuel 2:25 ; 6:3 ; 10:26 ; 23:14 et 23:16. Pourquoi ? Parce que le nom de Dieu est écrit à ces endroits dans les Rouleaux de la mer Morte. Le 6e verset est Juges 19:18. Le nom de Dieu y a été ajouté suite à un autre examen de vieux manuscrits de la Bible. Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Malgré les déclarations sans équivoque de Jéhovah, les Israélites et d’autres tentèrent d’associer l’emploi d’images religieuses et le culte de Jéhovah. À l’époque des juges, on vit même une femme sanctifier des pièces d’argent pour Jéhovah, puis en faire une image religieuse (Jg 17:3, 4 ; 18:14-20, 30, 31). Homme d’Éphraïm. Michée (pas confondre avec le prophète Michée) vola onze cents pièces d’argent à sa mère, violant ainsi le huitième des Dix Commandements. Quand il avoua sa faute et restitua l’argent à sa mère, celle-ci déclara: “Je dois absolument sanctifier l’argent pour Jéhovah de ma propre main, pour mon fils, afin de faire une image sculptée et une statue de métal fondu; et maintenant je te le rendrai.” Elle apporta alors deux cents pièces d’argent à un orfèvre qui fabriqua “une image sculptée et une statue de métal fondu”, lesquelles furent ensuite placées dans la maison de Michée. Celui-ci, qui avait “une maison de dieux”, fit également un éphod et des téraphim, et il donna pouvoir à l’un de ses fils pour qu’il lui serve de prêtre. Bien que ces dispositions aient été prises ostensiblement pour honorer Jéhovah, elles étaient très répréhensibles, car elles violaient le commandement qui interdisait l’idolâtrie et elles ne tenaient pas compte du tabernacle de Jéhovah et de sa prêtrise (Juges 17:1-6). – it-1 p1170 Image Juges 17:6 — Si “ chacun avait coutume de faire ce qui était droit à ses yeux ”, cela ne favorisait-il pas l’anarchie ? Pas forcément, puisque Jéhovah avait prévu de nombreuses dispositions pour guider son peuple. Il lui avait donné la Loi et la prêtrise pour l’instruire de ses voies. Au moyen de l’Ourim et du Thoummim, le grand prêtre pouvait consulter Dieu sur les questions importantes. Chaque ville avait en outre des anciens capables de prodiguer de sages conseils. Lorsqu’un Israélite mettait à profit ces dispositions, il disposait d’un guide fiable pour sa conscience. De cette manière, en faisant “ ce qui était droit à ses yeux ”, il agissait pour le bien. En revanche, si quelqu’un ne tenait pas compte de la Loi et agissait à sa guise en matière de conduite et de culte, les conséquences étaient fâcheuses. – km2015/2 Le tabernacle de même que le temple étaient appelés “ la maison du vrai Dieu ”. (Juges 18:31). Jéhovah n’a jamais eu besoin d’une maison pour s’abriter. S’il a fait construire ces installations, c’était pour apporter des bienfaits aux humains. . Les sacrifices et les prières, présentés au temple, de même que les cérémonies qui s’y tenaient, donnaient aux humains attachés à Dieu, tant Juifs que non-Juifs, l’occasion de s’approcher du vrai Dieu. En l’adorant dans sa maison, ils s’assuraient l’amitié et la protection de Jéhovah. Cette antique maison du vrai Dieu a disparu il y a bien longtemps, mais la Parole de Dieu annonçait une époque où des gens de toutes les nations seraient rassemblés pour adorer Jéhovah dans un temple spirituel bien plus grand. Le sacrifice unique et parfait du Fils de Dieu, préfiguré par les sacrifices d’animaux offerts au temple, serait le chemin permettant de s’approcher de Jéhovah. Les Témoins de Jéhovah adorent aujourd’hui Dieu sur la base de ce moyen d’accès supérieur, et ils aident leurs semblables à en faire autant – TG2006 1/11 Au cours des siècles qui suivirent, l’homosexualité se répandit parmi les peuples voisins des Israélites, tant et si bien que ces derniers tombèrent maintes fois dans cette pratique. Un jour qu’un habitant de Guibéah en Benjamin avait offert son toit à un Lévite, les hommes de la ville entourèrent sa demeure en criant: “Fais sortir l’homme qui est entré dans ta maison, pour que nous ayons des relations avec lui!” – Juges19 :22. À cause de cette affaire, la tribu de Benjamin fut pratiquement exterminée sur l’ordre de Jéhovah. Mais pourquoi rappeler ces histoires bibliques déplaisantes?’ demanderont certains. Parce que nous vivons à présent dans une société qui est tombée encore plus bas dans la déchéance morale et qui représente une menace pour les serviteurs de Dieu. – TG1983 1/9 p23 Quand un Israélite en voyage souhaitait bénéficier de l’hospitalité d’un autre Israélite, il n’avait qu’à s’asseoir sur la place publique d’une ville et à attendre d’être invité (Juges 19:15-21). L’usage voulait que les hôtes lavent les pieds de leurs invités, leur offrent à boire et à manger, mais également fournissent du fourrage pour leurs bêtes. Les voyageurs qui ne voulaient pas être une charge pour leurs hôtes se munissaient des provisions dont ils avaient besoin, c’est-à-dire du pain et du vin pour eux, ainsi que de la paille et du fourrage pour leurs ânes. Il ne leur fallait qu’un abri pour la nuit. La nécessité de manifester cette qualité demeure aujourd’hui. Des milliers de représentants itinérants bénéficient de l’accueil de leurs compagnons chrétiens. Certains proclamateurs du Royaume voyagent à leurs frais pour se rendre là où la bonne nouvelle est peu prêchée. On se procure de grands bienfaits en leur ouvrant son foyer, aussi modeste soit-il. Une hospitalité chaleureuse, qui peut se limiter à un repas simple, offre une excellente occasion d’‘ échanger des encouragements ’ et de manifester de l’amour à nos frères et à notre Dieu. De telles occasions sont particulièrement gratifiantes pour les hôtes, car “ il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ”. — Actes 20:35. – TG2005 15/1 L’hospitalité était habituellement offerte à tout voyageur. On considérait que le visiteur était sous la protection de son hôte pendant son séjour - Juges19 :22-24. Lorsqu’il repartait, son hôte l’escortait parfois sur une certaine distance. Dans les villes. Il ressort du récit biblique que, dans les villes notamment, les non-Israélites n’étaient pas toujours hospitaliers envers les Israélites (Jg 19:11, 12). De plus, on ne manifestait probablement pas aussi spontanément l’hospitalité dans les villes que dans les lieux plus isolés. Cependant, un certain Lévite, accompagné de son serviteur et de sa concubine, s’assit sur la place publique de Guibéa après le coucher du soleil, attendant apparemment qu’on leur offre un gîte pour la nuit. Ce fait indique que, même dans les villes, l’hospitalité était relativement courante (Jg 19:15). En la circonstance, le Lévite fit remarquer qu’il avait de quoi manger pour eux-mêmes et aussi pour ses bêtes (Jg 19:19). Il ne sollicitait qu’un abri. Mais, en raison de la mauvaise attitude de ses habitants benjaminites, cette ville se révéla inhospitalière, ce que confirme la suite du récit. — Jg 19:26-28. – it-1 Hospitalité
  16. Perles spirituelles - Semaine du 3 Janvier 2022 - Juges 15-16.docx Perles spirituelles - Semaine du 3 Janvier 2022 - Juges 15-16.pdf Perles spirituelles (10 min) : Juges 15-16 Juges 16:1-3 : Comment faut-il comprendre ces versets ? (w05 15/3 27 § 6). « Un jour, Samson alla à Gaza. Il y vit une prostituée et entra chez elle. 2 On en informa les habitants de Gaza, en disant : « Samson est là ! » Alors ils l’encerclèrent et se mirent en embuscade toute la nuit à la porte de la ville. Ils restèrent tranquilles toute la nuit, car ils se disaient : « Au lever du soleil, nous le tuerons. » 3 Mais Samson resta couché là jusqu’à minuit. Et à minuit, il se leva, saisit les battants de la porte de la ville ainsi que les deux montants et les arracha avec la barre. Il les mit sur ses épaules et les porta jusqu’au sommet de la montagne qui est en face d’Hébron. » Samson n’avait qu’une idée en tête : poursuivre son objectif, sa lutte contre les Philistins. S’il s’est arrêté chez une prostituée à Gaza, c’était dans le but de combattre les ennemis de Dieu. Il avait besoin d’un endroit où passer la nuit dans une ville ennemie, et c’est chez une prostituée qu’il l’a trouvé. Il n’avait aucune intention immorale. À minuit, il a quitté la maison de la femme, a arraché les portes de la ville ainsi que les deux montants et les a portés jusqu’au sommet d’une montagne près de Hébron, à une soixantaine de kilomètres de là. Il l’a fait avec l’approbation de Dieu et grâce à Sa force. — w05 15/3 p27 § 6 Samson se rendit chez une prostituée dans la ville philistine de Gaza. En l’apprenant, les Philistins le guettèrent dans l’intention de le tuer au matin. Mais à minuit Samson se leva et arracha de la muraille de Gaza la porte de la ville avec ses montants, sa barre, et il les porta “ jusqu’au sommet de la montagne qui est en face de Hébron ”. (Jg 16:1-3) C’était une grande humiliation pour les Philistins, car Gaza se retrouvait affaiblie et sans protection contre les intrus. Le fait que Samson fut en mesure d’accomplir cet exploit surprenant indique qu’il avait toujours l’esprit de Jéhovah. Cela montre qu’il n’alla pas dans la maison de la prostituée à des fins immorales. Dans l’ouvrage Theologisch-homiletisches Bibelwerk, par J. P. Lange (Das Buch der Richter und Ruth, 1865, p. 143), le commentateur Paulus Cassel dit à ce sujet : “ Samson n’est pas venu à Gaza pour aller voir une prostituée, car il est dit : ‘ Il alla et y vit. ’ Mais quand il voulut passer la nuit là, il ne resta à l’ennemi national d’autre solution que de rester chez la prostituée. [...] Son séjour la nuit est raconté dans les mêmes termes que celui des espions chez Rahab. Les mots ‘ il la vit ’ indiquent seulement que, lorsqu’il vit une femme de ce genre, il sut où il pourrait passer la nuit. ” Il faut également noter que le récit dit : “ Samson resta couché jusqu’à minuit ”, et non : ‘ Samson resta couché avec elle jusqu’à minuit. ’ En se rendant en territoire ennemi, Samson démontra qu’il n’avait pas peur. Il se peut qu’il soit allé à Gaza pour ‘ chercher une occasion de s’en prendre aux Philistins ’, comme cela avait été le cas quand il avait cherché une femme parmi eux (Jg 14:4). S’il en est ainsi, Samson avait apparemment l’intention de transformer toute action intentée contre lui en occasion d’agir au détriment des Philistins - Samson n’avait qu’une idée en tête : poursuivre son objectif, sa lutte contre les Philistins. S’il s’est arrêté chez une prostituée à Gaza, c’était dans le but de combattre les ennemis de Dieu. Il avait besoin d’un endroit où passer la nuit dans une ville ennemie, et c’est chez une prostituée qu’il l’a trouvé. Il n’avait aucune intention immorale. À minuit, il a quitté la maison de la femme, a arraché les portes de la ville ainsi que les deux montants et les a portés jusqu’au sommet d’une montagne près de Hébron, à une soixantaine de kilomètres de là. Il l’a fait avec l’approbation de Dieu et grâce à Sa force. — Juges 16:1-3. Gaza était une forteresse. Cela veut dire que les portes et les montants devaient être grands et lourds. Imaginez-vous en train de les porter ! Samson l’a fait. En Syrie, on a découvert des villes ayant des portes en pierre massive, d’une seule pièce et d’environ 3 m de haut, qui tournaient sur des pivots en haut et en bas. Vu ces indications, l’exploit de Samson, qui arracha les battants de la porte de Gaza avec ses deux montants et la barre, et les porta au sommet de “ la montagne qui est en face de Hébron ”, ne fut pas rien. Bien entendu, il le fit grâce à la force que lui donna l’esprit de Jéhovah. Nous qui sommes chrétiens, nous ne nous attendons pas à ce que l’esprit de Dieu nous confère une force musculaire exceptionnelle. Cependant, cet esprit puissant peut augmenter notre compréhension des choses spirituelles profondes et nous rendre forts quant à l’homme que nous sommes intérieurement. Oui, l’intelligence du récit de Samson renforce notre conviction que l’esprit de Dieu peut nous aider. – it-2 p611 Samson transporta les formidables portes de la ville philistine de Gaza à plusieurs kilomètres de là, sur le sommet d’une montagne, où il les déposa. Il abattit à lui seul et d’un seul coup mille des farouches adversaires d’Israël. Finalement, il tua plus d’ennemis en mourant que pendant toute sa vie, car il renversa le grand temple du dieu philistin Dagon au moment où ses adorateurs lui offraient des sacrifices idolâtriques et se réjouissaient d’avoir capturé l’homme fort de Dieu. Trois mille d’entre eux périrent – TG1978 1/6 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Seul contre tous - Quand il est retourné à Timna, Samson a découvert que le père de sa femme avait marié celle-ci à un autre homme en pensant que Samson la haïssait. Samson a fait celui qui était offensé. Il a attrapé 300 renards et les a liés par deux, en plaçant une torche entre les queues. Une fois lâchés, les renards ont mis le feu aux champs, aux vignes et aux oliveraies. Trois récoltes essentielles pour l’année ont été détruites. Furieux, les Philistins ont fait preuve d’une grande cruauté. Tenant pour responsables la femme de Samson et son père, ils les ont brûlés. Leur vengeance barbare a servi le dessein de Samson. À son tour, il s’est mis à les frapper dans une grande tuerie. — Juges 15:1-8. Les Israélites ont-ils vu que Jéhovah Dieu bénissait Samson et se sont-ils unis à lui pour mettre fin à la domination des Philistins ? Pas du tout. Pour s’éviter des ennuis, les hommes de Juda ont envoyé 3 000 des leurs arrêter le guide que Dieu avait choisi pour le livrer à ses adversaires. Cette infidélité de la part des Israélites a toutefois donné à Samson l’occasion d’infliger d’autres pertes à ses ennemis. Tandis qu’il était sur le point d’être livré aux Philistins, “ l’esprit de Jéhovah agit sur lui, et les cordes qui étaient sur ses bras devinrent comme des fils de lin qui ont été brûlés par le feu, si bien que ses entraves fondirent de dessus ses mains ”. Puis il prit une mâchoire d’âne et abattit avec elle mille de ses adversaires. Juges 15:10-15. Puis Samson a invoqué Jéhovah en disant : “ C’est toi qui as donné dans la main de ton serviteur ce grand salut, et maintenant est-ce que je vais mourir de soif et faudra-t-il que je tombe en la main des incirconcis ? ” Jéhovah a entendu sa prière et y a répondu. ‘ Il fendit une cavité en forme de mortier ; de l’eau en sortit alors et Samson se mit à boire, après quoi son esprit revint et il reprit vie. ’ — Juges 15:18, 19. La manière dont l’esprit saint a agi dans le cas de Samson était exceptionnelle étant donné les circonstances inhabituelles. Aujourd’hui, les fidèles serviteurs de Dieu peuvent compter sur ce même esprit pour les fortifier. Jésus a assuré à ses disciples que Jéhovah ‘ donne de l’esprit saint à ceux qui le lui demandent ’. — Luc 11:13. Pourquoi Jéhovah s’est-il ‘ retiré de Samson ’ ? Il arriva que Samson tomba amoureux d’une femme du nom de Dalila. Les cinq seigneurs de l’Axe des Philistins voulaient tellement éliminer Samson qu’ils ont sollicité l’aide de cette femme. Ils sont allés la voir et lui ont dit : “ Dupe-le et vois en quoi réside sa grande force, et avec quoi nous pourrons l’emporter sur lui. ” En guise de pot-de-vin, les cinq seigneurs de l’Axe lui ont offert chacun “ mille cent pièces d’argent ”. — Juges 16:4, 5. Livré par Dalila. C’est après cela que Samson tomba amoureux de Dalila . Pour un gain matériel, elle chercha à connaître le secret de la force de Samson. Trois fois il lui donna une réponse trompeuse. Mais comme elle le harcelait sans cesse, il finit par céder et lui révéla que sa force résidait dans le fait qu’il était naziréen depuis sa naissance. Dalila entra alors en rapport avec les Philistins pour recevoir la récompense de sa trahison. Pendant que Samson dormait sur ses genoux, elle lui fit raser les cheveux. Lorsqu’il se réveilla, il n’avait plus l’esprit de Jéhovah, car il s’était mis dans une situation qui avait provoqué la fin de son naziréat. Ce n’étaient pas ses cheveux eux-mêmes qui faisaient sa force, mais ce qu’ils représentaient, c’est-à-dire les relations spéciales de Samson avec Jéhovah en qualité de naziréen. Ces relations n’existant plus, Samson était un homme comme les autres. Les Philistins purent donc le rendre aveugle, le lier avec des entraves de cuivre et lui faire moudre le grain dans la maison d’arrêt. — Jg 16:4-21. Si ces pièces d’argent étaient des sicles, 5 500 sicles était un pot-de-vin considérable. En comparaison, Abraham avait payé 400 sicles une sépulture pour sa femme, et le prix d’un esclave était seulement de 30 sicles. Le fait que les seigneurs de l’Axe, chefs de cinq villes philistines, aient joué sur l’avidité de Dalila et non sur son sentiment patriotique laisse entendre qu’elle était peut-être israélite. Quoi qu’il en soit, elle a accepté leur offre. Trois fois Samson a donné à Dalila de fausses réponses, et trois fois elle l’a trahi en essayant de le livrer à ses ennemis. Mais “ il arriva, comme elle le harcelait tout le temps par ses paroles et qu’elle le pressait, que son âme s’impatienta jusqu’à en mourir ”. Finalement Samson lui a révélé la vérité : ses cheveux n’avaient jamais été coupés. Si on les lui coupait, il s’affaiblirait et deviendrait comme tous les autres hommes. — Juges 16:6-17. Juges 16:16. Faire pression sur quelqu’un en pleurant et en le harcelant risque de nuire aux relations qu’on entretient avec lui. — TG2005 15/1 C’est alors que tout a basculé pour Samson. Dalila est parvenue à lui faire raser la tête. Mais la force de Samson ne résidait pas littéralement dans ses cheveux. Ses cheveux représentaient tout simplement les relations spéciales qu’il entretenait avec Dieu en qualité de naziréen. Le fait d’être rasé avait terni son naziréat ; parce qu’il s’était laissé entraîner dans cette situation, ‘ Jéhovah s’est retiré de lui ’. Les Philistins l’ont alors vaincu, l’ont rendu aveugle, et l’ont mis en prison. — Juges 16:18-21. Quelle leçon puissante pour nous ! Ne devrions-nous pas accorder une grande valeur à nos relations avec Jéhovah ? Si, d’une manière ou d’une autre, nous compromettons l’offrande que nous avons faite de notre personne à Dieu, comment espérer qu’Il continue de nous bénir ? “ Que mon âme meure avec les Philistins ” -Triomphants, les Philistins ont remercié leur dieu Dagon pour la défaite de Samson. Plus tard, pour célébrer leur victoire, ils ont emmené leur prisonnier au temple de Dagon. Mais Samson connaissait la raison véritable de sa chute. Il savait pourquoi Jéhovah l’avait abandonné, et il s’était repenti de son manquement. Pendant sa détention dans la maison d’arrêt, ses cheveux avaient repoussé dru. Maintenant qu’il se trouvait face à des milliers de Philistins, qu’allait-il faire ? Samson a prié en ces termes : “ Souverain Seigneur Jéhovah, souviens-toi de moi, s’il te plaît, et fortifie-moi, s’il te plaît, rien que cette fois, ô toi, le vrai Dieu, et que, sur les Philistins, je me venge de vengeance pour l’un de mes deux yeux. ” Puis, arc-bouté contre les deux colonnes centrales de l’édifice, il “ se pencha [...] avec force ”. Qu’en est-il résulté ? “ La maison se mit à tomber sur les seigneurs de l’Axe et sur tout le peuple qui s’y trouvait, si bien que les morts qu’il fit mourir en sa mort furent plus nombreux que ceux qu’il avait fait mourir pendant sa vie. ” — Juges 16:22-30. Pour ce qui est de la force, Samson n’avait pas son pareil. Ses actes puissants ont été vraiment remarquables. Mais surtout, la Parole de Jéhovah compte Samson parmi les humains qui ont eu une foi forte Pendant que Samson languissait en prison, les Philistins préparèrent un grand sacrifice à leur dieu Dagon, à qui ils attribuaient la réussite de sa capture. Une grande foule, dont tous les seigneurs de l’Axe, était rassemblée dans la maison qui servait au culte de Dagon. Rien que sur le toit, il y avait 3 000 hommes et femmes. Mis en joie, les Philistins firent sortir de sa prison Samson, dont les cheveux avaient entre-temps repoussé en abondance, pour qu’il les amuse. En arrivant, Samson demanda au garçon qui le conduisait de le laisser palper les colonnes qui soutenaient le bâtiment. Il pria alors Jéhovah en ces termes : “ Souviens-toi de moi, s’il te plaît, et fortifie-moi, s’il te plaît, rien que cette fois, ô toi, le vrai Dieu, et que, sur les Philistins, je me venge de vengeance pour l’un de mes deux yeux. ” (Jg 16:22-28). S’il priait afin de se venger pour l’un de ses yeux seulement, c’est peut-être parce qu’il reconnaissait qu’il les avait perdus en partie par sa faute. Ou bien avait-il le sentiment qu’en tant que représentant de Jéhovah il lui était impossible de se venger lui-même complètement. - - it-2 p881 Samson s’arc-bouta contre les deux colonnes de soutien et “ se pencha [...] avec force ”, ce qui fit s’écrouler la maison. Cela causa sa mort et celle de plus de Philistins qu’il n’en avait tué pendant toute sa vie. Les membres de sa famille l’enterrèrent “ entre Tsora et Eshtaol, dans la tombe de Manoa son père ”. Ainsi, Samson mourut fidèle à Jéhovah après avoir jugé Israël pendant 20 ans. C’est donc à bon droit que son nom figure parmi ceux des hommes qui, grâce à la foi, ont été rendus puissants. — Jg 15:20 ; 16:29-31 - it-2 p881
  17. PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 27 Décembre 2021 - Juges 13-14.docx PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 27 Décembre 2021 - Juges 13-14.pdf Perles spirituelles (10 min) : Juges 13-14 Juges 14:2, 3 : En quel sens cette Philistine était-elle ‘celle qu’il fallait’ à Samson ? (w05 15/3 26 § 1). « Il monta donc annoncer à son père et à sa mère : « J’ai remarqué une Philistine à Timna, et je veux que vous la demandiez en mariage pour moi. » 3 Mais son père et sa mère lui dirent : « Est-ce que tu ne peux pas trouver une femme dans ta parenté ou dans tout notre peuple ? Es-tu obligé d’aller chercher une femme chez les Philistins incirconcis ? » Mais Samson dit à son père : « Demande-la pour moi, car c’est elle qu’il me faut. » En quel sens cette Philistine en particulier ‘ convenait-elle ’ à Samson ? Non qu’elle fût “ belle, charmante, attirante, fait remarquer la Cyclopedia de McClintock et Strong, mais elle convenait pour une fin, un but, ou un objectif ”. Pour quelle fin ? Juges 14:4 explique que Samson “ cherchait une occasion de s’en prendre aux Philistins ”. C’est à cette fin que Samson s’est intéressé à cette femme. Alors qu’il approchait de l’âge adulte, “ l’esprit de Jéhovah commença à le pousser ”, c’est-à-dire à l’inciter à l’action (Juges 13:25). L’esprit de Jéhovah est donc la force qui a motivé Samson à formuler cette requête inhabituelle et qui l’a dirigé tout au long de sa fonction de juge sur Israël. L’occasion que cherchait Samson s’est-elle présentée ? Voyons tout d’abord comment Jéhovah l’a assuré de son soutien. - w05 15/3 26 § 1 Quand il eut l’âge de se marier, Samson demanda à ses parents de lui prendre pour femme une certaine Philistine de Timna. Cela correspondait à la direction de l’esprit de Dieu, car cela donnerait à Samson l’occasion de combattre les Philistins. – it-2 Samson Tandis que Samson grandissait, “ Jéhovah le bénissait ”. (Juges 13:24.) Un jour, Samson est allé trouver son père et sa mère et leur a dit : “ J’ai vu, à Timna, une femme d’entre les filles des Philistins, et maintenant procurez-la-moi pour femme. ” (Juges 14:2). Imaginez la surprise des parents ! Au lieu de libérer Israël de la main des oppresseurs, leur fils voulait s’allier par mariage avec ces derniers ! Prendre une femme d’entre les adorateurs de dieux païens était contraire à la Loi de Dieu (Exode 34:11-16). Voilà pourquoi les parents ont objecté : “ N’y a-t-il pas de femme parmi les filles de tes frères et dans tout mon peuple, pour que tu ailles prendre femme chez les Philistins incirconcis ? ” Cependant, Samson a insisté : ‘ Procurez-la-moi, car c’est celle-là qui convient à mes yeux. ’ — Juges 14:3.- w05 15/3 26 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? L’histoire de Samson a débuté quand l’ange de Jéhovah est apparu à la femme stérile de Manoah, un Israélite, pour l’informer qu’elle mettrait au monde un fils. Il lui a donné cette instruction : “ Il ne faudra pas que le rasoir vienne sur sa tête, car l’enfant deviendra naziréen de Dieu dès qu’il sortira du ventre ; et c’est lui qui entreprendra de sauver Israël de la main des Philistins. ” (Juges 13:2-5). Avant que Samson ne soit conçu, Jéhovah avait déterminé qu’il aurait une tâche spécifique à accomplir. Dès sa naissance, il serait naziréen, séparé pour un service sacré particulier. – TG2005 15/3 p25 Naziréen. Mot venant d’un mot hébreu qui signifie « celui qui est séparé », « celui qui est voué », « celui qui est mis à part ». Il existait deux sortes de naziréens : ceux qui l’étaient devenus volontairement et ceux qui avaient été désignés par Dieu. Un homme ou une femme pouvait faire à Jéhovah le vœu particulier de vivre en naziréen pendant un certain temps (période appelée « naziréat »). Ceux qui faisaient volontairement ce vœu devaient respecter trois restrictions principales : 1) ne pas boire de vin et ne manger aucun produit de la vigne ; 2) ne pas se couper les cheveux ; 3) ne pas toucher un cadavre. Ceux que Jéhovah désignait lui-même pour être naziréens le restaient toute leur vie, et Jéhovah précisait quelles règles particulières ils devaient respecter (Jg 13:5).- nwt p1819 Les naziréens à vie. Ceux que Jéhovah faisait naziréens à vie, il les séparait pour accomplir un service particulier. Ils ne faisaient aucun vœu, et leur naziréat n’était pas limité à une certaine période (dont on calculait à nouveau les jours depuis le début si le vœu était rompu avant d’être accompli). C’est pourquoi les commandements de Jéhovah concernant ces naziréens-là différaient quelque peu des ordonnances à l’intention des naziréens volontaires. Ainsi, Samson fut un naziréen à vie par décision divine, désigné comme tel avant même sa conception. Sa mère non plus n’eut pas le choix. Puisque son fils serait naziréen, elle reçut de la part de l’ange ordre de respecter des prescriptions particulières : ne boire ni vin ni boisson enivrante, et ne manger rien d’impur pendant sa grossesse. — Jg 13:2-14 - Pour ce qui est de Samson, la prescription suivante avait été donnée : “ Il ne faudra pas que le rasoir vienne sur sa tête. ” (Jg 13:5). Samson devait observer l’abstinence, porter les cheveux longs. En revanche, il ne lui était pas interdit de toucher des cadavres. Samson ne profana donc pas son naziréat quand il tua un lion ou quand il abattit 30 Philistins avant de les dépouiller de leurs vêtements. Un autre jour, il tua, avec l’assentiment de Dieu, mille hommes parmi ses ennemis “ avec une mâchoire d’âne — un tas, deux tas ”. — Jg 14:6, 19 - it-2 382-383 Manoah, un Danite qui vivait à Tsora dans l’Israël antique, et dont la femme était stérile. L’ange de Jéhovah a annoncé à celle-ci qu’elle allait avoir un fils (Juges 13:2, 3). Nul doute que la nouvelle a comblé de joie le couple. Mais elle a aussi éveillé en eux de vives inquiétudes. Manoah a donc fait cette prière : « Pardon, Jéhovah. L’homme du vrai Dieu que tu viens d’envoyer, que cet homme, s’il te plaît, vienne encore vers nous et qu’il nous instruise quant à ce que nous devons faire pour l’enfant qui va naître » (Juges 13:8). Manoa et sa femme étaient soucieux de bien élever leur enfant. Notez ce que Manoa et sa femme ont fait avant la naissance de leur fils Samson. Quand Manoa a appris que sa femme et lui allaient avoir un enfant, il a supplié Jéhovah de leur donner des conseils sur la façon de l’élever. Ils ont très certainement enseigné la loi de Dieu au fils qui leur est né, Samson. Manifestement, leurs efforts ont été fructueux puisque, « par la suite, l’esprit de Jéhovah commença à [...] pousser [Samson] » Il est sage de demander l’aide de Dieu et de s’organiser à l’avance pour pouvoir commencer à instruire son fils ou sa fille dès la « toute petite enfance ». – TG2013 15/8 p16 Manoa, le père de Samson, a demandé à un ange : « Quel est ton nom, pour que nous ne manquions pas de t’honorer quand se réalisera ta parole ? » Mais l’ange lui a répondu : « Pourquoi donc t’informes-tu de mon nom » ? Il a modestement refusé de recevoir l’honneur qui revenait à Dieu (Juges 13:17, 18). La Bible ne mentionne le nom que de deux anges, Gabriel (Personne robuste de Dieu) et Michel (Qui est comme Dieu ?) – TG2013 1/8 p10 Arrêtons-nous sur le cas de Manoa et de sa femme, les parents de Samson. Là encore, le récit désigne le messager angélique par l’expression “l’ange de Jéhovah” et “l’ange du vrai Dieu”. (Juges 13:2-18.) Au verset 22, Manoa dit à sa femme: “Nous mourrons à coup sûr, car c’est Dieu que nous avons vu.” Bien qu’il n’ait pas réellement vu Jéhovah Dieu, Manoa craignait de mourir parce qu’il avait vu le porte-parole personnel de Dieu sous une forme matérielle – TG1988 15/5 p23 Samson se dirigeait vers Timna, la ville de sa future femme. “ Lorsqu’il arriva jusqu’aux vignes de Timna, précise le récit biblique, eh bien, voyez, un jeune lion à crinière rugit en faisant sa rencontre. Alors l’esprit de Jéhovah agit sur lui, si bien qu’il le déchira en deux. ” Samson était seul quand il a déployé cette remarquable force. Aucun témoin n’était présent. Était-ce la façon dont Jéhovah l’assurait qu’en tant que naziréen il était capable de remplir la mission qu’Il lui avait confiée ? La Bible ne le dit pas, mais Samson a très certainement compris que ce pouvoir exceptionnel ne venait pas de lui. Il venait forcément de Dieu. Samson pouvait compter sur Jéhovah pour le soutenir dans la tâche qui l’attendait. Fortifié par cet épisode du lion, Samson “ continua de descendre et se mit à parler à la femme ; elle convenait toujours à ses] yeux ”. Juges 14:5-7. TG2005 15/3 Samson a déchiré un lion en deux “ comme on déchire en deux un chevreau ” ; cette expression laisse-t-elle entendre qu’à l’époque il était courant de traiter ainsi les chevreaux ? Il n’existe aucune preuve qu’à l’époque des juges d’Israël on avait coutume de déchirer en deux des chevreaux. On lit en Juges 14:6 : “ L’esprit de Jéhovah agit sur [Samson], si bien qu’il le [un jeune lion à crinière] déchira en deux comme on déchire en deux un chevreau, et il n’y avait rien dans sa main. ” Cette précision est vraisemblablement une illustration. L’expression “ il le déchira en deux ” peut s’interpréter de deux façons. Soit Samson a disloqué les mâchoires du lion, soit il l’a démembré d’une manière ou d’une autre. Si la première explication est la bonne, on peut penser qu’un homme aurait la force de faire de même à un chevreau. Dans ce cas, le parallèle illustrerait le fait qu’il n’était pas plus difficile à Samson de vaincre à main nue un lion qu’un chevreau. Que dire à présent de Samson s’il a tué le lion en le démembrant ? On peut alors difficilement prendre l’expression entre guillemets pour autre chose qu’une comparaison. L’idée de cette comparaison, c’est que l’esprit de Jéhovah a donné à Samson la force d’accomplir un acte qui demandait une force physique extraordinaire. Quelle que soit l’explication, la comparaison utilisée en Juges 14:6 illustre le fait que, avec l’aide de Jéhovah, un lion redoutable n’a pas paru plus impressionnant à Samson qu’un chevreau ne le serait à un individu d’une force normale. – TG2005 15/1 p31 Le récit consigné en Juges 14:5-9 a soulevé une objection. Quelque temps après avoir tué un lion, Samson trouva “ dans le corps du lion un essaim d’abeilles et du miel ”. On connaît bien la profonde aversion de la plupart des abeilles pour les cadavres et les charognes. Notons cependant que, d’après le récit, Samson retourna vers le lion “ au bout de quelque temps ” ou, littéralement dans l’hébreu, “ après des jours ”, expression qui peut désigner une période assez longue, voire une année. Les oiseaux ou les animaux nécrophages, ainsi que les insectes, avaient donc eu le temps de dévorer presque toute la chair du lion, et le soleil brûlant de dessécher ce qui en restait. Un autre détail atteste qu’un temps assez long avait passé : les abeilles avaient non seulement fait leur nid dans le cadavre du lion, mais aussi produit une certaine quantité de miel.- it-1 p15 Quand il revint plus tard pour emmener la femme chez lui, “ il fit un détour pour voir le cadavre du lion, et voilà qu’il y avait dans le corps du lion un essaim d’abeilles et du miel ”. Peu après, Samson a posé l’énigme suivante aux 30 garçons d’honneur philistins qui étaient à son mariage : “ Du mangeur est sorti quelque chose à manger, et du fort est sorti quelque chose de doux. ” S’ils élucidaient l’énigme, Samson leur donnerait 30 vêtements de dessous et 30 habillements complets. Sinon, c’étaient eux qui les lui offriraient. L’énigme a déconcerté les Philistins pendant trois jours. Le quatrième, ils se sont mis à menacer la femme en ces termes : “ Dupe ton mari pour qu’il nous explique l’énigme. Sinon, nous te brûlerons par le feu, toi et la maison de ton père. ” Quelle cruauté ! Si les Philistins traitaient les leurs de cette façon, imaginez ce que les Israélites qu’ils opprimaient devaient subir ! — Juges 14:8-15. - Terrifiée, la femme a harcelé Samson pour qu’il lui révèle la réponse. Manifestant un manque d’amour et de fidélité envers son mari, elle a aussitôt informé les garçons d’honneur. Ils ont résolu l’énigme, mais Samson a su comment. Il leur a dit : “ Si vous n’aviez pas labouré avec ma jeune vache, vous n’auriez pas trouvé mon énigme. ” L’occasion qu’il attendait s’offrait enfin à lui. “ L’esprit de Jéhovah agit sur lui, si bien qu’il descendit à Ascalon, abattit parmi eux trente hommes, prit ce dont il les dépouilla et donna les habillements à ceux qui avaient expliqué l’énigme. ” — Juges 14:18, 19. L’acte de Samson a-t-il été motivé par le désir de se venger ? Non. Il s’agissait là d’un acte de Dieu accompli par le moyen du libérateur qu’Il avait choisi. En utilisant Samson, Jéhovah a déclenché l’offensive contre les cruels oppresseurs de son peuple. Et cette campagne ne s’arrêterait pas là. L’occasion suivante s’est présentée lorsque Samson a rendu visite à sa femme.
  18. PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 20 Décembre 2021 - Juges 10-12.docx PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 20 Décembre 2021 - Juges 10-12.pdf Perles spirituelles (10 min) : Juges 10-12 Juges 11:1 : Comment savons-nous que Jephté n’était pas un fils illégitime ? (it-2 1201). « Or Jephté le Galaadite était un puissant guerrier. C’était le fils d’une prostituée, et son père, c’était Galaad.» Jephthé, un fils légitime. La mère de Jephté était “ une femme prostituée ”, ce qui ne veut pas dire que Jephté soit né de la prostitution ou qu’il ait été un enfant illégitime. Sa mère avait été une prostituée avant de se marier à Galaad comme épouse de second rang, tout comme Rahab avait été une prostituée avant d’épouser Salmon. Que Jephté ne fût pas illégitime, c’est ce que prouve le fait que ses demi-frères, nés de la femme principale de Galaad, le chassèrent pour qu’il n’ait pas part à l’héritage. En outre, Jephté devint plus tard le chef incontesté des hommes de Galaad (desquels les demi-frères de Jephté étaient, semble-t-il, les plus en vue). Par ailleurs, il offrit à Dieu un sacrifice au tabernacle. Rien de tout cela n’aurait été possible à un fils illégitime, car la Loi spécifiait : “ Aucun fils illégitime ne pourra entrer dans la congrégation de Jéhovah. Même à la dixième génération aucun des siens ne pourra entrer dans la congrégation de Jéhovah. ” — Dt 23:2. - it-2 p1201 Jephthé était connu comme “un fort et vaillant homme”. Son père portait un nom honorable : Galaad, mais sa mère avait été une prostituée. Selon toute vraisemblance, Galaad l’avait épousée quand elle s’était trouvée enceinte, faisant ainsi d’elle son épouse légitime. Sans cela, Jephthé aurait été un fils illégitime, et en tant que tel, l’entrée dans la congrégation d’Israël, sans parler de la judicature, lui aurait été refusée.- TG1967 15/8 p490 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? À cause de l’infidélité des Israélites, Jéhovah a laissé les Philistins les dominer pendant de longues années (Juges 10:7, 8). Les Philistins ont imposé à son peuple des restrictions très contraignantes et beaucoup d’Israélites sont morts entre leurs mains. Quand les Israélites se repentaient et revenaient à lui, Jéhovah les secourait. Il leur donnait des hommes comme Samson, Saül et David, qui les délivraient de leurs ennemis. Quelles leçons pouvons-nous tirer de la façon dont les Philistins ont traité Israël ? À notre époque, les serviteurs de Jéhovah ont subi et continuent de subir l’opposition de certaines des nations les plus puissantes qui aient jamais dominé l’humanité. Contrairement à Israël, ils ont toujours manifesté une fidélité sans faille à leur Dieu. Il est vrai que, par moments, les ennemis du culte pur semblent être les plus forts. Des gouvernements continueront sans doute d’interdire notre activité de prédication, d’emprisonner nos frères et sœurs, et même d’en exécuter certains. Devrions-nous céder à la peur ou perdre la foi à cause de ces évènements ? Non ! Jéhovah protégera son peuple qui lui est fidèle. Bientôt, tous les gouvernements humains subiront un sort semblable à celui des Philistins : ils sauront qui est Jéhovah ! Et comme les Philistins, ils disparaîtront.- rr chap7 p75 §15-17 Supplication. Du fond de leur détresse, les Israélites regrettaient leurs mauvaises actions et criaient vers Jéhovah. Juges 10 :10. Quelle a été la réaction de Jéhovah ? Jéhovah entend la plainte du peuple et ‘ a du regret ’. Le mot hébreu traduit par “ avoir du regret ” peut signifier “ changer d’avis ou d’intention ”. Un ouvrage spécialisé explique : “ Ému par leur gémissement, Jéhovah changeait son projet de châtiment en projet de libération. ” Dans sa miséricorde, Dieu ‘ suscite des juges ’ pour délivrer son peuple de l’oppresseur. Avez-vous noté ce qui cause du regret, un changement d’avis, chez Dieu ? Un changement d’état d’esprit chez les Israélites. C’est un peu comme un père qui discipline son enfant, peut-être en le privant d’une chose qu’il aime. Mais voyant que l’enfant est contrit, il décide de mettre un terme à la punition. Que nous apprend ce récit sur Jéhovah ? Que si un péché délibéré excite sa colère le repentir éveille sa miséricorde. Oui, nos actes peuvent influer sur ses sentiments. – TG2010 1/ 2 p21 De nombreux hommes disent, de nos jours, que Dieu ne s’occupe pas de l’humanité, qu’il n’en tient aucun compte et qu’il a rejeté la terre. En réalité ils cherchent seulement à se disculper d’avoir rejeté Jéhovah et sa Parole. Ils aimeraient donner à entendre que Dieu les a rejetés en premier et qu’il est indiqué qu’ils se détournent de lui. Jéhovah n’abandonna pas Israël jusqu’à ce que cette nation l’eût rejeté pour servir d’autres dieux. “ Mais vous, vous m’avez abandonné, et vous avez servi d’autres dieux. C’est pourquoi je ne vous délivrerai plus. Allez, invoquez les dieux que vous avez choisis ; qu’ils vous délivrent au temps de votre détresse ! ” Aujourd’hui, Jéhovah n’abandonne pas quiconque est pour lui, est à son service, se laisse diriger par sa Parole et se confie en sa puissance. De nos jours, la plupart des hommes ont placé leur confiance en d’autres hommes, dans des institutions et organisations humaines, dans les armées et les armes, dans la science et les faux dieux, selon le choix qu’ils ont fait. Ils ne s’occupent plus de Jéhovah, ni de sa Parole, la Bible, et ne se soucient pas de ses fidèles témoins. Au contraire, ils manifestent de la haine à l’égard de Dieu, de sa Parole et de son peuple. Ils se sont choisis d’autres dieux. Lorsque Armaguédon éclatera, ils appelleront leurs dieux afin d’être délivrés de la colère de Jéhovah Juges 10:13, 14. – TG1954 15/11 p349 Israël traverse une crise - Jephté vit à une époque de crise. Ses frères israélites ont délaissé le culte pur pour servir les dieux de Sidon, de Moab, d’Ammon et de Philistie. Par conséquent, Jéhovah abandonne son peuple aux mains des Ammonites et des Philistins, qui l’oppressent pendant 18 ans. Les habitants de Galaad, à l’est du Jourdain, sont les principales victimes. Finalement, les Israélites reviennent à la raison : ils se repentent, recherchent l’aide de Jéhovah, se remettent à le servir et se débarrassent des dieux étrangers. — Juges 10:6-16. Les Ammonites ayant établi leur camp en Galaad, les Israélites se rassemblent pour les affronter. Mais il manque un chef à Israël (Juges 10:17, 18). Pendant ce temps, Jephté doit composer avec ses propres difficultés. Ses demi-frères, gagnés par l’avidité, l’ont chassé afin de mettre la main sur son héritage. Jephté se rend donc à Tob, une région située à l’est de Galaad et se trouvant à portée de lance des ennemis d’Israël. “ Des hommes oisifs ” — probablement des hommes qui ont été privés de travail par les oppresseurs, ou qui se sont rebellés contre la servitude à laquelle ils avaient été réduits — se joignent à Jephté. Ils ‘ sortent avec lui ’, ce qui veut peut-être dire qu’ils l’accompagnent dans des raids contre certains voisins hostiles. Sans doute parce que Jephté se révèle habile au combat, les Écritures en parlent comme d’un homme “ fort et vaillant ”. (Juges 11:1-3.) - TG2007 15/5 p8-10 Les Israélites s’étant mis à servir de faux dieux, depuis 18 ans Jéhovah laisse les Ammonites les opprimer. Enfin, les Israélites se repentent. La Bible raconte : “ Ils enlevèrent du milieu d’eux les dieux étrangers et ils servirent Jéhovah, si bien que son âme s’impatienta à cause du malheur d’Israël. ” (Juges 10:6-16). À présent que son peuple a manifesté un repentir sincère, Jéhovah ne peut supporter plus longtemps de le voir souffrir. Le Dieu de tendre compassion charge Jephté de délivrer Israël de ses ennemis. — Juges 11:30-33. Que nous apprend sur la tendre compassion la manière dont Jéhovah a traité la nation d’Israël ? Tout d’abord, qu’elle ne consiste pas seulement à s’attrister, par sympathie, du malheur des autres. Rappelez-vous la maman qui réagit aux pleurs de son bébé. De même, Jéhovah n’est pas sourd aux appels de son peuple. Sa tendre compassion le pousse à soulager ses souffrances. Par son comportement envers les Israélites, Jéhovah nous enseigne aussi que la compassion n’est pas faiblesse, puisqu’il a traduit ce tendre sentiment en actions énergiques et décisives. Mais Jéhovah ne témoigne-t-il de la compassion à ses serviteurs qu’au plan collectif ? - cl p254-255 § 10-11 “ Viens donc. Deviens notre commandant ” - Les anciens de Galaad font appel à Jephté. “ Viens donc. Deviens notre commandant ”, lui disent-ils. S’ils croient que la seule idée de rentrer chez lui va le faire accourir, ils se trompent. “ N’est-ce pas vous qui m’avez haï, si bien que vous m’avez chassé de la maison de mon père ? leur rétorque-t-il. Pourquoi donc êtes-vous venus vers moi, maintenant que vous êtes dans la détresse ? ” Quelle bassesse de faire appel à Jephté après l’avoir rejeté quelque temps auparavant ! — Juges 11:4-7. Jephté n’assumera la fonction de chef en Galaad qu’à une seule condition : ‘ Si Jéhovah m’abandonne les Ammonites, dit-il, je deviendrai votre chef. ’ La victoire sera la preuve qu’il a le soutien de Dieu, mais Jephté souhaite aussi s’assurer que Dieu ne sera pas oublié dès que la paix sera revenue. — Juges 11:8-11. - TG2007 15/5 p8-10 Pourparlers avec Ammon - Jephté tente de négocier avec les Ammonites. Il envoie à leur roi des messagers afin de comprendre les raisons de leur hostilité. La réponse revêt la forme d’une accusation : Quand les Israélites sont sortis d’Égypte, ils se seraient emparés d’un territoire ammonite, qu’on leur demande aujourd’hui de restituer. — Juges 11:12, 13. Mettant à profit sa connaissance détaillée de l’histoire d’Israël, Jephté réfute habilement les prétentions des Ammonites. Les Israélites, rappelle-t-il, n’ont molesté ni Ammon, ni Moab, ni Édom quand ils ont quitté l’Égypte. En outre, à l’époque de l’exode d’Israël, Ammon n’avait pas la jouissance du territoire en question ; c’étaient les Amorites qui le détenaient. Seulement Dieu a livré leur roi, Sihôn, en la main d’Israël. Enfin, voilà 300 ans que les Israélites vivent dans cette région. Pourquoi les Ammonites n’en revendiquent-ils la propriété que maintenant ? — Juges 11:14-22, 26. Jephté soulève également une question qui a un rapport étroit avec les malheurs d’Israël : Qui est le vrai Dieu ? Jéhovah ou les dieux du pays qu’Israël a occupé ? Si Kemosh était si puissant que cela, n’aurait-il pas été capable de conserver à son peuple son territoire ? Il s’agit bien d’une lutte entre la fausse religion, représentée par les Ammonites, et le vrai culte. Voilà pourquoi Jephté conclut par ces mots : “ Que Jéhovah le Juge juge aujourd’hui entre les fils d’Israël et les fils d’Ammon. ” — Juges 11:23-27. Le roi d’Ammon rejette l’argumentation sans concession de Jephté. “ L’esprit de Jéhovah vient sur Jephté ; il passe alors par Galaad et Manassé ”, probablement pour inviter au combat les hommes valides. — Juges 11:28, 29. - TG2007 15/5 p8-10 Le vœu de Jephté - Désirant ardemment obtenir la direction de Dieu, Jephté fait ce vœu : “ Si vraiment tu livres les fils d’Ammon en ma main, alors voici ce qui devra arriver : le sortant qui sortira des portes de ma maison à ma rencontre, quand je reviendrai en paix de chez les fils d’Ammon, celui-là devra alors appartenir à Jéhovah, et celui-là, je devrai l’offrir en holocauste. ” En réponse, Dieu le bénit en lui permettant de frapper 20 villes ammonites. À l’issue d’une “ grande tuerie ”, les ennemis d’Israël doivent s’avouer vaincus. — Juges 11:30-33. Lorsque Jephté revient de la bataille, qui s’élance à sa rencontre ? Personne d’autre que sa fille bien-aimée, son seul enfant ! “ Lorsqu’il l’aperçut, dit le récit, alors il déchira ses vêtements et dit : ‘ Hélas ! ma fille ! vraiment tu m’as fait me courber, et tu es devenue, toi, la personne que je frappais d’ostracisme. Et moi, j’ai ouvert ma bouche pour Jéhovah ; je ne puis revenir en arrière. ’ ” — Juges 11:34, 35. Jephté va-t-il réellement offrir sa fille en sacrifice ? Non. Il est impossible qu’il ait cela à l’esprit. Jéhovah a en aversion les sacrifices humains, qui relèvent des pratiques détestables des Cananéens. Non seulement l’esprit de Dieu agissait sur Jephté quand il a formulé son vœu, mais Jéhovah a béni ses actions. En outre, les Écritures louent Jephté pour sa foi et pour le rôle qu’il a joué en rapport avec le dessein divin. Par conséquent, un sacrifice humain — un meurtre — est totalement exclu. Mais alors, à quoi Jephté pensait-il lorsqu’il a fait le vœu d’offrir une personne à Jéhovah ? De toute évidence, Jephté voulait dire qu’il affecterait au service exclusif de Dieu celui ou celle qui viendrait à sa rencontre. La Loi mosaïque stipulait que des personnes pourraient vouer leur vie à Jéhovah. Par exemple, des femmes servaient au sanctuaire, où elles étaient peut-être chargées du transport de l’eau. On sait peu de choses de cette partie du service ; on ignore même s’il était effectué de manière permanente. C’est vraisemblablement cette forme de service que Jephté envisageait quand il a fait son vœu, et sa promesse semble évoquer un service permanent La fille de Jephté, qui elle aussi adorait fidèlement Jéhovah, était tout aussi convaincue que son père que le vœu de ce dernier devait être respecté. Le sacrifice était énorme ; il signifiait qu’elle ne se marierait jamais. Elle pleura sur sa virginité, car chez les Israélites on désirait avoir des enfants afin de perpétuer le nom et l’héritage de sa famille. Jephté, quant à lui, allait devoir se priver de la compagnie de sa fille unique qu’il aimait tant. — Juges 11:36-39. La vie de cette jeune fille, qui possédait une foi profonde, n’allait pas être gâchée. Le service à plein temps dans la maison de Jéhovah était pour elle un excellent moyen d’honorer Dieu, et il lui procurerait de la satisfaction. D’ailleurs, “ d’année en année les filles d’Israël allaient louer la fille de Jephté le Galaadite, quatre jours dans l’année ”. (Juges 11:40.) Et Jephté s’est assurément réjoui du service qu’accomplissait sa fille pour Jéhovah. - TG2007 15/5 p8-10 La Bible montre clairement que par leur exemple les parents exercent une influence sur leurs enfants. Jephté, que Jéhovah a utilisé pour conduire Israël à la victoire sur les Ammonites, était aussi un père. Sa réponse au roi d’Ammon laisse entendre qu’il avait dû lire souvent le récit des actions de Jéhovah en faveur d’Israël. Jephté était capable de citer ce récit de mémoire, et il a montré une foi solide en Jéhovah. Nul doute que son exemple a aidé sa fille à cultiver la foi et l’esprit de sacrifice qu’elle a manifestés quand elle s’est engagée à servir toute sa vie Jéhovah auquel elle était vouée, et cela en restant célibataire. – TG1999 1/7 p8-12 Juges 11:30, 31 — Lorsqu’il a fait son vœu, Jephté songeait-il à offrir un sacrifice humain ? Cette idée n’a pas dû l’effleurer, puisque la Loi stipulait : “ Il ne se trouvera chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu. ” (Deutéronome 18:10). Cependant, Jephté pensait bien à une personne, et non à un animal. Les Israélites ne gardaient vraisemblablement pas les animaux destinés aux sacrifices dans leur maison. Et l’offrande d’un animal n’aurait rien eu d’extraordinaire. Jephté savait que la personne qui sortirait de sa maison à sa rencontre pourrait être sa fille. Cette personne serait offerte “ en holocauste ”, en ce sens qu’elle serait consacrée entièrement au service de Jéhovah, service lié au sanctuaire. TG2005 15/1 Rébellion contre la direction de Dieu - À l’époque où vit Jephté, de nombreux Israélites rejettent la direction de Jéhovah. Même s’il est incontestable que Jephté a la bénédiction de Dieu, les Éphraïmites lui cherchent querelle. Ils veulent savoir pourquoi il ne les a pas appelés à se battre à ses côtés. Ils envisagent même de brûler sa maison ‘ sur lui ’ ! — Juges 12:1. Jephté leur répond qu’il les a bel et bien appelés, mais qu’ils l’ont ignoré. Quoi qu’il en soit, c’est Dieu qui a remporté la bataille. Sont-ils à présent irrités parce que les Galaadites ne leur ont pas demandé leur avis avant de désigner Jephté comme chef ? En définitive, les protestations des Éphraïmites équivalent à une rébellion contre Jéhovah ; il n’y a pas d’autre alternative que de combattre. Dans la bataille qui s’ensuit, les Éphraïmites sont mis en déroute. Incapables de prononcer correctement le mot de passe “ Shiboleth ”, les fuyards se font facilement repérer. Au total, 42 000 Éphraïmites perdront la vie dans le conflit. — Juges 12:2-6. Quelle triste période de l’histoire d’Israël ! Les batailles remportées par les juges Othniel, Éhoud, Barak et Gédéon apportèrent la paix. Cette fois, il n’est pas question de paix dans le récit, qui se termine simplement par ces mots : “ Jephté jugea Israël pendant six ans, puis [il] mourut et fut enterré dans sa ville en Galaad. ” — Juges 12:7. Qu’apprenons-nous de tout cela ? Que, malgré les combats qui ont jalonné sa vie, Jephté est resté fidèle à Dieu. Cet homme vaillant a mentionné Jéhovah quand il s’est adressé aux anciens de Galaad, aux Ammonites, à sa fille, aux Éphraïmites et, bien entendu, quand il a formulé son vœu (Juges 11:9, 23, 27, 30, 31, 35 ; 12:3). Dieu a béni Jephté pour son attachement et lui a permis, à lui ainsi qu’à sa fille, de promouvoir le culte pur. À une époque où d’autres délaissaient les normes divines, Jephté, lui, y est resté fermement attaché. Obéirez-vous toujours à Jéhovah, comme Jephté l’a fait ? - TG2007 15/5 p8-10
  19. PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 13 Décembre 2021 - Juges 8-9.pdf PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 13 Décembre 2021 - Juges 8-9.docx Perles spirituelles (10 min) : Juges 8-9 Juges 8:27 : Gédéon a-t-il adoré l’éphod qu’il avait fait ? (it-1 784 § 5). « Gédéon en fit un éphod et l’exposa dans sa ville, Ofra. Et là tout Israël pratiqua la prostitution spirituelle en adorant cet éphod, et il devint un piège pour Gédéon et pour sa famille » En dépit de l’intention louable de Gédéon, qui souhaitait honorer Jéhovah et commémorer la victoire qu’il avait donnée à Israël, l’éphod “ devint un piège pour Gédéon et pour sa maisonnée ”, car les Israélites se rendirent coupables d’immoralité spirituelle en l’adorant (Jg 8:27). Toutefois, la Bible ne dit pas que Gédéon lui-même l’adora ; au contraire, l’apôtre Paul fait figurer son nom dans la liste de la “ grande nuée ” des fidèles témoins de Jéhovah des temps préchrétiens. — Hé 11:32 ; 12:1. it-1 784 § 5. Ephod - Vêtement de prêtre qui ressemblait à un tablier. Le grand prêtre portait un éphod spécial, sur le devant duquel était fixé le pectoral orné de 12 pierres précieuses. Il arrivait que des personnes qui n’étaient pas prêtres portent un éphod L’éphod confectionné par Gédéon. Après avoir vaincu les Madianites, Gédéon utilisa l’or du butin pour confectionner un éphod (Jg 8:26, 27). Certains contestent cette déclaration en raison du fait que 1 700 sicles (19,4 kg) d’or sont beaucoup trop pour fabriquer un éphod. On a avancé comme explication que Gédéon fit également une image d’or. Toutefois, le mot “ éphod ” ne désigne pas une image. D’autre part, Gédéon, qui exerçait la foi en Dieu, ne fit certainement pas ce que Jéroboam fit plus tard, qui amena les dix tribus à adorer des images de veaux. Gédéon avait montré quelle était sa disposition envers le culte de Jéhovah quand on lui avait proposé de fonder une dynastie royale en Israël. Il avait décliné l’offre en ces termes : “ C’est Jéhovah qui dominera sur vous. ” (Jg 8:22, 23). Il est fort possible que la plus grande partie de l’or ait servi à payer les bijoux et autres articles qui entrèrent probablement dans la confection de l’éphod. Le coût de cet éphod pouvait bien s’élever à la somme mentionnée (218 365 $), surtout s’il était orné de pierres précieuses.- it-1 784 Fabrication de l’éphod. Les Israélites reconnaissants demandèrent à Gédéon de faire de sa famille une dynastie royale. Mais Gédéon comprenait que Jéhovah était le Roi légitime d’Israël, aussi rejeta-t-il leur invitation. Ensuite, il leur proposa de faire don des bijoux en or qu’ils avaient pris comme butin. À eux seuls, les anneaux de nez se montèrent à 1 700 sicles d’or (218 365 $). Avec le butin donné, Gédéon fit un éphod qu’il exposa à Ofra. Malheureusement, tout Israël se mit à avoir des “ relations immorales ” avec cet éphod, qui devint même un piège pour Gédéon et pour sa maisonnée. Ainsi, bien que le geste de Gédéon ait certainement été inspiré par de bons mobiles, l’éphod détourna l’attention du tabernacle, le vrai sanctuaire prescrit par Jéhovah. L’entreprise de Gédéon échoua : elle aboutit à l’inverse de ce qu’il avait escompté. it-1 p1050 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Gédéon, en pleine guerre contre Madian, avait appelé à la rescousse la tribu d’Éphraïm. Cependant, une fois la bataille achevée, les Éphraïmites le prirent à partie, lui reprochant vertement de ne pas les avoir appelés dès le début du conflit. “ Ils lui cherchèrent querelle, violemment ”, précise le récit. Cette attaque verbale était de toute évidence injustifiée. Si Gédéon avait été impulsif, il aurait peut-être dit leurs quatre vérités aux Éphraïmites... et précipité le peuple dans la guerre civile. Gédéon leur dit alors : “ Qu’ai-je donc fait en comparaison de vous ? Les grappillages d’Éphraïm ne valent-ils pas mieux que la vendange d’Abiézer ? C’est en votre main que Dieu a livré les princes de Madian, Oreb et Zéeb, et qu’ai-je pu faire en comparaison de vous ? ” (Juges 8:1-3). Par ces paroles réfléchies et apaisantes, Gédéon évita ce qui aurait pu devenir une désastreuse guerre intertribale. Sans doute les Éphraïmites avaient-ils le tort d’être prétentieux, orgueilleux. Mais cela n’a pas empêché Gédéon de vouloir ramener la paix. Pouvons-nous l’imiter ? TG2000 15/8 p25 Une situation délicate à laquelle Gédéon, qui était de la tribu de Manassé, a dû faire face. Grâce à l’aide de Jéhovah, lui et ses 300 hommes avaient remporté une victoire remarquable, dont ils auraient pu s’enorgueillir. Toutefois, les hommes de la tribu d’Éphraïm sont venus voir Gédéon, non pas pour le féliciter, mais pour lui faire savoir qu’ils n’étaient pas contents. Visiblement, ils avaient été blessés dans leur amour-propre parce que Gédéon ne les avait pas invités dès le départ à se joindre à lui pour combattre les ennemis de Dieu. Ils voulaient tellement défendre l’honneur de leur tribu qu’ils sont passés à côté du plus important : Gédéon venait d’honorer le nom de Dieu et de protéger son peuple ! (Juges 8:1). Avec humilité, Gédéon a répondu aux Éphraïmites : « Ce que j’ai fait n’est rien en comparaison de ce que vous avez accompli. » Puis il leur a rappelé les grandes victoires que Jéhovah leur avait accordées et qui étaient une preuve de sa bénédiction. « Après cette réponse, ils se calmèrent », dit la Bible (Juges 8:2, 3). Gédéon a réagi avec humilité en minimisant volontairement son rôle pour préserver la paix au sein du peuple de Dieu. Quelles leçons pouvons-nous tirer de ce récit ? L’attitude des Éphraïmites nous rappelle que le plus important n’est pas de défendre notre honneur, mais d’honorer Jéhovah. Et si tu es chef de famille ou ancien, que peux-tu apprendre de l’attitude de Gédéon ? Si quelqu’un prend mal une chose que tu as faite, tu dois essayer de voir la situation de son point de vue. Tu peux aussi le féliciter pour ce qu’il fait de bien. Cela te demandera beaucoup d’humilité, surtout s’il n’a manifestement pas raison. Mais il est bien plus important de préserver la paix que de prouver que tu as raison. - TG2021/7 p16 §10-12 La bataille est épuisante. Sous le commandement du juge Gédéon, les soldats israélites ont poursuivi leurs ennemis, l’armée madianite et ses alliés, pendant toute la nuit sur une distance de plus de 30 kilomètres ! La Bible relate la suite des évènements : « Gédéon arriva au Jourdain et le traversa, lui et les trois cents hommes qui étaient avec lui, fatigués. » Mais Gédéon et ses hommes n’ont pas encore gagné la guerre : il reste 15 000 soldats ennemis. Après des années d’oppression madianite, les Israélites savent que ce n’est pas le moment de baisser les bras. Aussi, pour supprimer l’adversaire, ils « continuent leur poursuite », et finalement ils soumettent Madian (Juges 7:22 ; 8:4, 10, 28). Nous livrons nous aussi une bataille incessante. Nos ennemis sont Satan, son monde et nos propres imperfections. Certains d’entre nous luttent depuis des décennies. Avec l’aide de Jéhovah, nous avons remporté des victoires. Mais nous pourrions nous lasser de combattre nos ennemis et d’attendre la fin de ce système de choses. En effet, notre victoire n’est pas encore totale. Jésus a averti que ceux qui vivraient durant les derniers jours subiraient de dures épreuves et des traitements cruels, et il a ajouté que la victoire dépendrait de notre endurance – TG2016/4 Le mot “ paix ” n’est pas toujours l’équivalent exact des termes des langues originales, il faut tenir compte du contexte pour déterminer quelle pensée est exprimée. Ainsi, être “ renvoyé en paix ” pouvait signifier être renvoyé amicalement, sans crainte que celui qui donnait l’autorisation de partir ne s’interpose. ‘ Revenir en paix ’, d’une bataille par exemple, voulait dire revenir indemne ou victorieux Juges 8 :9. – it-2 p473 Paix Bien que les Israélites se soient engagés par une alliance à Sichem à garder le vrai culte, les habitants de cette ville se mirent à adorer Baal-Bérith (Juges 8:33; 9:4). Ils soutinrent également Abimélech (fils du juge Gédéon et de sa concubine sichémite) dans ses efforts pour devenir roi. Cependant, avec le temps, ils se soulevèrent contre lui. Abimélech écrasa la révolte, détruisit la ville et y sema du sel, symbolisant ainsi son désir de la désoler de façon durable. Juges 8:31-33; 9:1-49 – ad p1403 La nation d’Israël avait déjà soulevé cette question auparavant, quand Jéhovah avait permis à l’armée de Gédéon de remporter la victoire sur les Madianites. Nous lisons: “Plus tard, les hommes d’Israël dirent à Gédéon: ‘Domine sur nous, toi ainsi que ton fils et ton petit-fils, car tu nous a sauvés de la main de Madian.’ Mais Gédéon leur dit: ‘Moi, je ne dominerai pas sur vous, et mon fils ne dominera pas sur vous. C’est Jéhovah qui dominera sur vous.’” (Juges 8:22, 23). Fidèle à Dieu, Gédéon repoussa la requête des Israélites et rappela que Jéhovah était roi sur eux. Cependant, peu après la mort de Gédéon, Abimélech, l’un de ses fils, tua sauvagement tous ses frères (sauf un) et s’érigea en roi. Mais il ne régna pas longtemps et connut une fin tragique (Juges, chap. 9). Les Israélites connaissaient bien cette histoire, qui montre comment la royauté de Jéhovah s’est trouvée contestée au cours des siècles et comment chaque homme a ainsi eu l’occasion de prouver sa fidélité à Jéhovah en tant que Roi. – TG1981 15/3 p12 §5 Quinze juges se sont succédé de Josué à Samuel. Au cours de cette période, les Israélites ont tenté de persuader le sixième de leurs juges, à savoir Gédéon, d’établir dans sa famille une dynastie de dirigeants à la place de Jéhovah Dieu, leur Roi légitime. Mais Gédéon fit preuve de loyauté envers le Souverain Maître d’Israël, et il repoussa l’offre qui lui était faite, disant: “Moi, je ne dominerai pas sur vous, et mon fils ne dominera pas sur vous. C’est Jéhovah qui dominera sur vous.” (Juges 8:22, 23). Abimélech (dont le nom signifie “Mon père est roi”), l’un des nombreux fils de Gédéon, usa de son influence auprès des propriétaires terriens de Sichem pour être établi roi sur eux. Il s’attira les jugements défavorables de Jéhovah, si bien qu’après trois ans de règne, il mourut, de la main d’une femme, au cours d’une bataille. — Juges 9:1-57. – po chap10 p113 §6 Si nous voulons être les amis de Dieu, nous devons être humbles (1 Pierre 3:8 ; Ps. 138:6). L’importance de l’humilité ressort de Juges chapitre 9 sous forme d’illustration. Jotam, le fils de Gédéon, dit : “ Un jour les arbres s’en allèrent pour oindre un roi sur eux. ” L’olivier, le figuier et la vigne sont alors mentionnés. Ils représentent les personnes honorables qui n’ont pas cherché à régner sur leurs compagnons israélites, alors que l’arbuste épineux, juste bon à servir de combustible, figure la royauté d’Abimélech, un homme orgueilleux qui a versé beaucoup de sang à cause de sa soif de pouvoir. Après ‘ avoir fait le prince sur Israël pendant trois ans ’, il a connu une mort prématurée (Juges 9:8-15, 22, 50-54). Ne vaut-il pas mieux être humble ? C’est faire preuve de stupidité que d’agir par orgueil et d’ambitionner une position ou le pouvoir.– TG2008 15/2 p7-11 §9
  20. PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 6 Décembre 2021 - Juges 6-7.docx PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 6 Décembre 2021 - Juges 6-7.pdf Perles spirituelles (10 min) : Juges 6-7 Juges 6:27 : Comment l’exemple de Gédéon peut-il nous être utile dans le ministère ? (w05 15/1 26 § 6). « Gédéon prit donc dix de ses serviteurs et fit ce que Jéhovah lui avait dit. Mais il avait trop peur de la famille de son père et des hommes de la ville pour le faire de jour ; il le fit donc de nuit » Gédéon s’est montré prudent de façon à ne pas irriter inutilement ses adversaires. Lorsque nous prêchons la bonne nouvelle, nous devons veiller à ne pas offenser nos interlocuteurs par la manière dont nous nous exprimons.- w05 15/1 26 § 6 Avant de l’envoyer au combat, Jéhovah met Gédéon à l’épreuve. Il lui demande de démolir l’autel de Baal qui appartient à son père et de couper le poteau sacré qui est à côté. La mission exige du courage, mais le jeune homme s’en acquitte avec modestie et circonspection. Plutôt que se donner en spectacle, il agit de nuit pour éviter de se faire remarquer. Prudent, il prend avec lui dix serviteurs ; peut-être quelques-uns font-ils le guet pendant que les autres l’aident à détruire l’autel et le poteau sacré. Quoi qu’il en soit, fort de la bénédiction de Jéhovah, Gédéon mène à bien cette mission et, par la suite, il libérera effectivement Israël du joug madianite. — Juges 6:25-27. La modestie de Gédéon est riche d’enseignement. Dans l’accomplissement de nos tâches, montrons la même modestie que Gédéon. Prudent, il s’est efforcé de ne pas fâcher inutilement ses adversaires. Pareillement, lorsque nous prêchons, soyons modestes et circonspects dans nos paroles. Le fait d’être engagés dans une guerre spirituelle où nous renversons “ des forteresses ” et “ des raisonnements ” ne nous autorise pas à rabaisser les gens ni à leur donner des raisons de s’offusquer de notre message. Nous devrions au contraire respecter leurs opinions, nous arrêter sur celles que nous partageons et nous concentrer ensuite sur les aspects positifs de notre message – TG2000 1/8 p17 Gédéon est un excellent exemple de modestie à l’œuvre. Quand l’ange de Jéhovah lui est apparu, Gédéon a aussitôt invoqué ses origines modestes (Juges 6:15). Après avoir accepté la mission de Jéhovah, il s’est assuré d’avoir bien compris ce qu’il devait faire et a recherché la direction divine. Bien que fort et courageux, il a agi avec prudence et astuce (Juges 6:11, 27). Il n’a pas profité de sa mission pour s’attirer la gloire ; dès qu’il a pu, il est volontiers rentré chez lui – TG2017/1 Ayant observé ses aptitudes, il le savait capable de délivrer Israël. D’une part, l’ange de Jéhovah avait remarqué que Gédéon battait le blé de toutes ses forces. Mais autre chose avait retenu son attention. Aux temps bibliques, les agriculteurs battaient généralement le grain en plein air pour tirer parti du vent, qui emportait la bale. Curieusement, Gédéon battait le blé à l’abri des regards, dans un pressoir à vin. Pourquoi ? Pour soustraire sa maigre récolte à la vue des Madianites. Quelle idée astucieuse ! Il n’est donc pas étonnant qu’aux yeux de Jéhovah, Gédéon ait été plus qu’un agriculteur prudent : c’était un homme avisé. Jéhovah a vu son potentiel et a décidé de l’utiliser.- TG2014 15/6 p29 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? De nombreux récits bibliques montrent clairement que Jéhovah voit non seulement le bon chez ses serviteurs, mais encore leur potentiel. Par exemple, lorsque Gédéon a été choisi pour libérer le peuple de Dieu de l’oppression madianite, il a dû être étonné d’entendre un ange le saluer en ces termes : « Jéhovah est avec toi, homme fort et vaillant. » De toute évidence, à ce moment-là, Gédéon se sentait tout sauf « fort ». Il a exprimé des doutes et avoué qu’il se sentait insignifiant. Mais comme l’a révélé la suite de la conversation, Jéhovah portait un regard bien plus positif sur Gédéon que Gédéon lui-même Juges 6:11-16. Ayant observé ses aptitudes, il le savait capable de délivrer Israël. – TG2014 15/6 p28 Ce qui s’est produit ensuite a renforcé la foi de Gédéon et l’a rapproché de Dieu. Gédéon a préparé un repas et l’a servi à l’ange. L’ange a alors touché les aliments avec un bâton et un feu miraculeux les a consumés. Le juge a donc compris que l’ange était vraiment un représentant de Jéhovah. Effrayé, il s’est écrié : « Hélas ! Souverain Seigneur Jéhovah ! C’est que j’ai vu l’ange de Jéhovah face à face ! » (Juges 6:17-22). Cette rencontre a-t-elle dressé un obstacle entre Gédéon et son Dieu ? Au contraire ! Gédéon a vu Jéhovah sous un angle tel qu’il s’est senti en paix avec lui. Pourquoi l’affirmer ? Parce que l’autel qu’il a bâti en ce lieu a été appelé « Jéhovah-Shalom ». Ce nom signifie « Jéhovah est Paix » (Juges 6:23, 24). À méditer sur ce que Jéhovah fait pour nous chaque jour, nous nous rendons compte qu’il est un véritable Ami. Quand nous le prions régulièrement, notre paix augmente et notre amitié avec lui se renforce.- TG2014 15/2 p22 Cette nuit-là, Jéhovah mit Gédéon à l’épreuve en lui ordonnant de démolir l’autel que son père avait consacré au dieu Baal, de couper le poteau sacré qui était à côté, de bâtir un autel à Jéhovah, et d’offrir dessus le jeune taureau de sept ans de son père (un taureau sans doute consacré à Baal) en se servant du poteau sacré comme combustible. Prenant toutes les précautions nécessaires, Gédéon s’acquitta de cette mission de nuit, avec l’aide de dix serviteurs. Quand, en se levant le lendemain matin, les hommes de la ville découvrirent ce qui s’était passé et apprirent que c’était l’œuvre de Gédéon, ils réclamèrent sa mort. Mais Joash ne leur livra pas son fils et leur rétorqua en substance que Baal n’avait qu’à se défendre lui-même. Par la suite, Joash donna à son fils Gédéon le nom de Yeroubbaal (qui signifie “ Que Baal plaide [combatte] ”) en disant : “ Que Baal plaide pour lui-même, parce que quelqu’un a abattu son autel. ” — Jg 6:25-32. - it-1 1049 Juges 6:11-15 ; 8:1-3, 22, 23. Par sa modestie, Gédéon nous enseigne trois leçons importantes : 1) Si l’on nous propose une attribution de service, nous devrions réfléchir à la responsabilité que nous endosserons plutôt qu’à la renommée ou au prestige que nous pourrions en tirer. 2) Face à des individus enclins à la querelle, la modestie est la voie de la sagesse. 3) La modestie nous empêchera d’accorder trop d’importance à notre position. - TG2005 15/1 p26 Juges 6:17-22, 36-40. Nous aussi nous devons être prudents et ‘ ne pas croire toute parole inspirée ’. Il nous faut ‘ éprouver les paroles inspirées pour voir si elles viennent de Dieu ’. (1 Jean 4:1.) Pour s’assurer que le conseil qu’il envisage de donner s’appuie solidement sur la Parole de Dieu, un ancien récemment nommé fera preuve de sagesse en consultant un ancien plus expérimenté. – TG2005 15/1 p26 Même si nous marchons par la foi, nous avons parfois besoin d’avoir la certitude que Dieu est à nos côtés. Tel a été le cas du juge Gédéon, l’un de ceux “ qui, grâce à la foi, ont vaincu des royaumes ”. (Hébreux 11:32, 33.) Lorsque les Madianites et leurs alliés ont envahi Israël, l’esprit de Dieu a enveloppé Gédéon. Comme il désirait avoir la certitude que Jéhovah était avec lui, il lui a soumis des épreuves avec une toison de laine étalée une nuit sur une aire de battage. Lors de la première épreuve, de la rosée ne s’est formée que sur la toison, et la terre est restée sèche. Lors de la deuxième épreuve, l’inverse a eu lieu. Affermi par ces garanties, Gédéon, un homme prudent, a agi par la foi et a vaincu les ennemis d’Israël (Juges 6:33-40 ; 7:19-25). Ce n’est pas parce que nous ressentons le besoin d’être rassurés le jour où nous devons prendre une décision que nous manquons de foi. En réalité, nous démontrons alors notre foi en consultant la Bible ainsi que les publications chrétiennes, et en priant pour que l’esprit saint nous guide – TG2003 15/1 p15-20 §14 Juges 7:1-3 ; 8:10 — Pourquoi Jéhovah a-t-il dit que les 32 000 hommes de Gédéon étaient trop nombreux face à une armée ennemie forte de 135 000 soldats ? Parce que c’est lui, Jéhovah, qui allait leur donner la victoire. Dieu ne voulait pas que Gédéon et ses hommes pensent qu’ils avaient vaincu les Madianites par leur propre force – TG2005 15/1 p25 Imaginez-vous faisant partie de la troupe israélite, sachant que vous allez bientôt passer à l’action. L’idée d’avoir été débarrassé des peureux et des insouciants vous rassurerait-elle ? Ou seriez-vous gagné par l’appréhension, vous demandant comment les choses vont tourner ? Ce qui est sûr, c’est que Gédéon a suivi les instructions divines. (Juges 7:9-14.) Jéhovah ne l’a pas blâmé lorsqu’il a réclamé un signe de sa part (Juges 6:36-40). Au contraire, il a fortifié la foi de son serviteur. – TG2011 15/12 p18 §13 Wallace Liverance, secrétaire de l’École de Galaad, a comparé les affectations des missionnaires aux lieux où Gédéon a envoyé ses hommes qui allaient combattre les Madianites (Juges 7:16-21). Il leur a été adressé ces encouragements : “ Appréciez votre affectation théocratique dans l’œuvre missionnaire. Tout comme les soldats de Gédéon, ‘ tenez-vous chacun à votre place ’, considérez que votre territoire est la place où vous devez vous tenir. Soyez assurés que Jéhovah peut vous employer tout comme il s’est servi des trois cents hommes de Gédéon. ” - TG1998 1/6 p24 Les nouveaux proclamateurs ont besoin d’un grand soutien pour acquérir de l’assurance. Pourriez-vous les aider à préparer et à répéter une présentation simple et attrayante ? Une fois sur le terrain, entamez les premières discussions, afin qu’ils puissent apprendre en vous observant. Vous imiterez ainsi Gédéon, qui avait dit à ses frères d’armes : “ Vous me regarderez faire, et ainsi ferez-vous. ” (Juges 7:17). Ensuite, donnez à votre compagnon de service la possibilité de participer. Félicitez-le chaudement pour ses efforts et, quand c’est approprié, faites-lui de petites suggestions pour l’aider à progresser km2011/1 p7 La stratégie pour la victoire - Les 300 soldats sont divisés en trois bandes de 100 hommes. Chacun reçoit un cor et une grande jarre vide, dans laquelle une torche est cachée. Le premier ordre de Gédéon est celui-ci : ‘ Regardez-moi, et faites exactement comme moi. Quand je sonnerai du cor, vous en sonnerez aussi et vous crierez : “ L’épée de Jéhovah et de Gédéon ! ” ’ — Juges 7:16-18, 20. À la dérobée, les 300 guerriers israélites encerclent le camp ennemi. Il est environ dix heures du soir ; la relève de la garde vient d’avoir lieu. Cela semble être le moment propice pour frapper, car il faudra un certain temps avant que les yeux des nouvelles sentinelles ne se soient habitués à la pénombre. Les Madianites vont être terrifiés ! Tout à coup, le silence est déchiré par le bris de 300 jarres, la sonnerie de 300 cors et les cris de 300 hommes. Abasourdis, surtout par le cri “ l’épée de Jéhovah et de Gédéon ! ” les Madianites ajoutent leurs propres clameurs au tumulte. Dans la panique, il leur est impossible de distinguer leurs amis de leurs ennemis. Les 300 hommes se tiennent immobiles à leurs postes tandis que Dieu fait s’entretuer leurs adversaires par l’épée. Le camp est mis en déroute, la retraite est coupée, et, au terme d’une poursuite difficile, les derniers ennemis sont éliminés... La menace madianite est définitivement écartée. Les longues années d’occupation meurtrière sont enfin arrivées à leur terme ! — Juges 7:19-25 Nous pouvons tirer un encouragement de l’histoire de Gédéon, car elle prouve que Jéhovah sait éloigner de son peuple n’importe quelle menace, même par le moyen de personnes qui paraissent faibles ou sans défense. Le fait que Gédéon et ses 300 hommes aient été capables de vaincre 135 000 Madianites atteste le pouvoir infini de Dieu. Nous pourrions nous retrouver dans une situation désespérée, nous sentir impuissants parce que nos ennemis nous seraient supérieurs en nombre. Toutefois, le récit biblique de Gédéon nous encourage à mettre notre confiance en Jéhovah, qui bénit et délivre tous ceux qui exercent la foi en lui. – TG2005 15/7 p14
  21. PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 29 Novembre 2021 - Juges 4-5.docx PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 29 Novembre 2021 - Juges 4-5.pdf Perles spirituelles (10 min) : Juges 4-5 Juges 5:20 : En quel sens les étoiles ont-elles combattu du ciel en faveur de Barak ? (w05 15/1 25 § 5). « Du ciel, les étoiles ont combattu ; depuis leurs orbites, elles ont combattu contre Sissera.» La Bible ne précise pas s’il s’agissait là d’un soutien angélique, de pluies de météorites qui, aux yeux des sages de Sissera, n’auguraient rien de bon, ou peut-être de prédictions astrologiques qui se révélèrent fausses pour Sissera. Cependant, sans l’ombre d’un doute, d’une façon ou d’une autre il y eut une intervention divine. - w05 15/1 25 § 5 Est-ce une allusion à l’aide d’anges ? Ou y a-t-il eu une pluie de météorites ? Le récit n’en dit pas plus. Mais à quoi d’autre qu’une intervention divine peut-on attribuer une pluie torrentielle tombée à cet endroit et à ce moment précis de façon à embourber 900 chars ? À trois reprises, Juges 4:14, 15 attribue la victoire à Jéhovah. Aucun des 10 000 volontaires israélites ne pouvait se vanter d’être à l’origine de cette libération. - TG2017.04 p29 Juges 5:20 a donné lieu à bien des commentaires. Certains n’y voient qu’une allusion poétique à l’aide divine (voir Jg 4:15 ; Ps 18:9). D’autres pensent qu’il y eut une chute de météorites, ou que Sissera se fiait aux prédictions astrologiques et qu’elles se révélèrent fausses. Puisque la Bible ne précise pas comment les étoiles “ ont combattu ”, il suffit, semble-t-il, de voir dans cette déclaration l’indication que Dieu intervint de façon miraculeuse en faveur de l’armée d’Israël – it-1 p821 Comment les étoiles ont-elles combattu contre Sissera ? Pour certains, cette déclaration est une allusion au secours divin. D’autres pensent à une aide angélique, à des pluies de météorites ou au fait que Sissera se fiait à des prédictions astrologiques qui se sont avérées erronées. Étant donné que la Bible ne fournit aucune explication sur la façon dont les étoiles ont combattu, il semble suffisant de voir dans cette déclaration l’indication d’une forme ou d’une autre d’intervention divine en faveur de l’armée israélite. L’homme n’a pas le pouvoir de commander les mouvements des étoiles ; il n’est pas non plus chargé de les diriger – TG2003 15/11 p30 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? PARALYSÉS PAR LA PEUR, PUIS FORTIFIÉS PAR DIEU - Cela faisait 20 ans que les Israélites étaient « opprimé[s] [...] avec dureté » par le roi cananéen Jabîn. Les habitants de la campagne craignaient même d’être vus. Militairement, les Israélites étaient mal équipés, n’ayant pas d’armes offensives ni défensives, alors que leurs ennemis disposaient de 900 chars armés de faux (Juges 4:1-3, 13 ; 5:6-8). Pourtant, Jéhovah a donné cet ordre clair à Barak par l’intermédiaire de la prophétesse Déborah : « Va ! Tu devras te déployer au mont Tabor, et tu devras prendre avec toi dix mille hommes parmi les fils de Nephtali et parmi les fils de Zabulon. Oui, j’attirerai vers toi, au ouadi de Kishôn, Sissera le chef de l’armée de Jabîn, ainsi que ses chars et sa foule, et je le livrerai bel et bien en ta main » (Juges 4:4-7). L’appel s’est répandu. Les volontaires ont afflué au mont Tabor. Barak a suivi sans tarder les instructions de Jéhovah (Juges 4:14-16). Pendant la phase principale de la bataille, à Taanak, une grosse averse a soudain transformé le sol en marécage. Barak a poursuivi l’armée de Sissera sur environ 25 kilomètres jusqu’à Harosheth. En chemin, Sissera a abandonné son redoutable char devenu inutile et a couru jusqu’à Tsaanannim. Il a trouvé refuge dans la tente de Yaël, la femme de Hébèr le Kénite. Épuisé par le combat, il s’est endormi. Il s’est alors retrouvé à la merci de Jael, qui, dans un acte de courage, l’a mis à mort (Juges 4:17-21). L’ennemi d’Israël était vaincu ! – TG2017.04 p29 La foi du juge Barak a été affermie par une certitude sous forme d’encouragement. La prophétesse Déborah l’a poussé à libérer les Israélites de l’oppression du roi cananéen Jabîn. Avec foi et ayant reçu la confirmation du soutien divin, Barak a conduit au combat 10 000 hommes mal équipés et a triomphé de l’armée largement plus imposante de Jabin que commandait Sissera. Cette victoire a été célébrée dans le chant vibrant de Déborah et de Barak (Juges 4:1–5:31). Déborah a encouragé Barak à agir en chef d’Israël établi par Dieu, et il a été l’un des serviteurs de Jéhovah qui, grâce à la foi, “ ont mis en déroute les armées des étrangers ”. (Hébreux 11:34.) Hésitons-nous à accomplir une tâche difficile au service de Jéhovah ? En réfléchissant à la bénédiction qu’il a accordée à Barak parce qu’il agissait avec foi, nous trouverons la motivation nécessaire. – TG2003 15/1 p15-20 §15 Une promesse qui a de quoi surprendre Barak ; Israël n’a aucune armée organisée et pratiquement pas de matériel de guerre. Barak accepte de partir au combat, mais à une condition : Déborah devra elle aussi se rendre au mont Tabor (Juges 4:6-8 ; 5:6-8). Cette requête en amène certains à dire que Barak manquait de foi. Mais cette critique est injuste. Il ne demande pas à Dieu de lui donner plus d’armes. Ce qui est important pour cet homme de foi, c’est d’avoir à ses côtés un représentant de Jéhovah qui les fortifiera, lui et ses hommes. Jéhovah exauce la requête de Barak et autorise Déborah à l’accompagner. Cependant, sous inspiration divine, la prophétesse annonce que la gloire finale de la bataille ne reviendra pas à un homme (Juges 4:9). Dieu a décidé qu’une femme exécutera le redoutable Sissera ! À notre époque, les femmes sont victimes de toutes sortes d’injustices, de violences et de mauvais traitements. Elles se voient rarement accorder la dignité que Dieu souhaite qu’elles reçoivent. Pourtant, hommes et femmes ont la même valeur aux yeux de Dieu, et tous peuvent obtenir son approbation. La vie de Déborah nous rappelle que Dieu donne à des femmes certains privilèges et qu’il leur témoigne sa confiance de façon particulière. Il est essentiel de nous garder des préjugés si répandus autour de nous.- TG2015 1/8 p13 Il n’est pas étonnant que cette victoire stupéfiante ait inspiré les paroles suivantes: “Qu’ainsi périssent tous tes ennemis, ô Jéhovah! Et que ceux qui t’aiment soient comme le soleil quand il se lève dans sa puissance!” (Juges 5:31). Remarquez cependant l’emploi de l’expression “qu’ainsi”. Elle suggère que cette bataille était prophétique, annonçant une guerre plus grande dans laquelle tous les ennemis de Dieu périraient. A Armaguédon, les ennemis de Dieu vont mourir, alors que ceux qui l’aiment seront sauvés. Mais il y a une grande différence entre ces deux conflits. À Armaguédon, les serviteurs de Dieu ne combattront pas. Ils ne seront même pas armés. Leur « force sera de rester calmes et d’avoir confiance » en Jéhovah et dans ses armées célestes – TG1986 15/2 p21 Sissera. Ce nom à lui seul sème la terreur en Israël. La religion et la culture cananéennes sont cruelles, comprenant sacrifices d’enfants et prostitution sacrée. À quoi ressemble la vie sous la domination d’un général cananéen et de son armée ? Le chant de Déborah révèle qu’il est quasiment impossible de voyager dans le pays et que les villages sont pour ainsi dire sans vie (Juges 5:6, 7). On peut imaginer que les Israélites se cachent dans les bois et les collines. Ils ont sans doute peur de travailler dans les champs ou d’habiter des villages sans muraille. Ils redoutent probablement d’emprunter les routes de campagne, où ils risquent d’être attaqués et de voir leurs enfants enlevés ou leurs femmes violées - TG2015 1/8 p12 En Juges 5:9, 10, on remarque une différence d’état d’esprit entre les hommes sortis combattre avec Barak et ceux qui ne l’ont pas fait. Déborah et Barak ont loué les « commandants d’Israël, qui ont été volontaires parmi le peuple ». Comme ils étaient différents de ceux « qui montaient des ânesses rouge jaune », trop orgueilleux pour participer, et de ceux qui étaient « assis sur des tapis somptueux », attachés à une vie de luxe ! Contrairement à ceux « qui marchaient sur la route », préférant la facilité, ceux qui sont allés avec Barak étaient disposés à se battre sur les pentes rocheuses du Tabor et dans le ouadi marécageux de Kishôn ! Tous ceux qui recherchaient les plaisirs étaient exhortés à « réfléchir » ! Ils devaient méditer sur l’occasion qu’ils avaient manquée de soutenir la cause de Jéhovah. Aujourd’hui, quiconque se retient de servir Dieu pleinement devrait faire de même - TG2017.04 p29 La première fois que la Bible parle de Déborah, elle la présente comme « une prophétesse ». Déborah fournissait des renseignements de la part de Jéhovah ; elle faisait connaître les jugements divins sur certaines affaires et transmettait ses directives, notamment les ordres qu’il adressa à Barak (Jg 4:4-7, 14-16). Ainsi, durant une période où la nation était faible et apostasiait, Déborah fut figurément “ une mère en Israël ”. (Jg 5:6-8.) Dans le récit biblique, ce qualificatif la distingue, mais elle n’est pas la seule à l’avoir reçu. Déborah a une autre responsabilité. Elle règle manifestement des conflits en faisant connaître les réponses de Jéhovah aux problèmes qui surviennent (Juges 4:4, 5). Déborah vit dans la région montagneuse d’Éphraïm, entre Béthel et Rama. Assise sous un palmier, elle sert le peuple, comme Jéhovah le lui a ordonné. Sa mission n’a sûrement rien de facile, mais Déborah ne se laisse pas décourager pour autant. Les Israélites ont grandement besoin de ses services. D’ailleurs, un chant divinement inspiré qu’elle contribuera à composer précisera au sujet de ce peuple infidèle : « On choisissait des dieux nouveaux. C’est alors qu’il y eut la guerre dans les portes » (Juges 5:8). Les Israélites ayant tourné le dos à Jéhovah pour servir d’autres dieux, Jéhovah les a abandonnés aux mains de leurs ennemis. C’est un roi cananéen, Jabin, qui exerce sa domination sur eux par l’intermédiaire de Sissera, un général puissant – TG2015 1/8 p12 Déborah envoya chercher Barak et lui dit : “ Jéhovah le Dieu d’Israël n’a-t-il pas donné l’ordre ? ‘ Va ! Tu devras te déployer au mont Tabor, et tu devras prendre avec toi dix mille hommes parmi les fils de Nephtali et parmi les fils de Zabulon. Oui, j’attirerai vers toi, au ouadi de Kishôn, Sissera le chef de l’armée de Jabin, ainsi que ses chars et sa foule, et je le livrerai bel et bien en ta main. ’ ” (Juges 4:6, 7). En disant “ Jéhovah n’a-t-il pas donné l’ordre ? ” Déborah nie clairement avoir autorité sur Barak. Elle se comporte uniquement en intermédiaire par lequel Dieu transmet un ordre. Comment Barak réagit-il ? “ Si tu vas avec moi, répond Barak, alors j’irai sans faute ; mais si tu ne vas pas avec moi, je n’irai pas. ” (Juges 4:8). Pourquoi Barak a-t-il hésité à accepter cette responsabilité venant de Dieu ? Par lâcheté ? Par manque de foi dans les promesses divines ? Non. Barak n’a pas refusé la mission ; il n’a pas non plus désobéi à Jéhovah. Sa réaction indique plutôt qu’il ne se sentait pas capable d’exécuter ce commandement tout seul. La présence de Déborah en qualité de représentante de Dieu assurerait la direction divine et donnerait confiance à Barak et à ses hommes. Plutôt que de traduire de la faiblesse, la condition que Barak pose est l’indice d’une foi solide. Et que dire de l’attitude de Déborah ? Elle n’a pas essayé de dominer. Au contraire, elle est restée modeste. “ Je ne manquerai pas d’aller avec toi ”, dit-elle à Barak (Juges 4:9). Elle était prête à quitter le lieu où elle habitait, un endroit plus sûr, et à se joindre à Barak pour la bataille imminente. Elle aussi est un exemple de foi et de courage.- TG2003 15/11 p28-29 Le récit de Barak nous enseigne des leçons importantes. Difficultés et frustrations sont le lot de ceux qui ne tiennent pas compte de Jéhovah dans leur vie. À l’inverse, les personnes repentantes qui se tournent vers Dieu et qui exercent la foi en lui peuvent être libérées de l’oppression sous différentes formes. Ne nous faut-il pas également cultiver un esprit obéissant ? Même lorsque les exigences divines vont à l’encontre du raisonnement humain, nous pouvons être certains qu’elles sont toujours pour notre bien éternel. Si Barak a “ mis en déroute les armées des étrangers ”, c’est uniquement parce qu’il a exercé la foi en Jéhovah et qu’il a obéi à ses instructions - TG2003 15/11 p28-29 Juges 4:8 — Pourquoi Barak va-t-il insisté pour que la prophétesse Déborah se rende avec lui sur le champ de bataille ? Manifestement, Barak jugeait inapproprié d’aller seul à la rencontre de l’armée de Sassera. La présence de la prophétesse à ses côtés attesterait que lui et ses hommes étaient guidés par Dieu et leur donnerait confiance. Par conséquent, en insistant pour que Déborah l’accompagne, Barak faisait preuve, non pas de faiblesse, mais d’une foi solide. – TG2005 15/1 p25 Après avoir été vaincu par Israël, Sissera s’enfuit vers le camp de Hébèr, qui était neutre, et Jael l’invita dans sa tente. Elle le recouvrit ensuite d’une couverture. Quand il demanda de l’eau, elle lui donna un bol de banquet de lait caillé. Après qu’elle l’eut couvert à nouveau, il lui demanda de monter la garde à l’entrée de la tente. Se croyant en sécurité puisque l’hôte de Yaël, Sissera, épuisé, s’endormit profondément. Yaël, une femme, une non-Israélite qui, vivant sous la tente, avait sans aucun doute l’habitude d’enfoncer des piquets dans le sol, s’approcha discrètement de lui, armée d’un marteau et d’un piquet de tente qu’elle lui enfonça à travers la tête jusque dans la terre. Quand le poursuivant, Barak, arriva, elle lui montra le chef d’armée, mort par “ la main d’une femme ”, comme Déborah l’avait prédit (Jg 4:9, 17-22). L’acte courageux de Yaël contre l’ennemi de Jéhovah est loué dans le chant de victoire de Déborah et Barak, chant qui la déclare également “ abondamment bénie parmi les femmes ”. Jg 5:6, 24-27.
  22. PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 22 Novembre 2021 - Juges 1-3.docx PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 22 Novembre 2021 - Juges 1-3.pdf Perles spirituelles (10 min) : Juges 1-3 Juges 2:10-12 : Quelle mise en garde peut-on dégager de ce récit ? (w05 15/1 24 § 7). « . Toute cette génération fut réunie à ses ancêtres. La génération suivante ne connaissait pas Jéhovah, ni ce qu’il avait fait pour Israël. 11 Les Israélites firent donc ce qui est mal aux yeux de Jéhovah et servirent les Baals. 12 C’est ainsi qu’ils abandonnèrent Jéhovah, le Dieu de leurs pères, qui les avait fait sortir d’Égypte. Ils obéirent à d’autres dieux, les dieux des peuples qui étaient autour d’eux ; ils se prosternèrent devant eux et ils irritèrent Jéhovah.» Il est nécessaire d’avoir un programme régulier d’étude de la Bible pour ‘ ne pas oublier les actes de Jéhovah ’. (Psaume 103:2.) Les parents doivent faire pénétrer la vérité de la Parole de Dieu dans le cœur de leurs enfants. — Deutéronome 6:6-9. w05 15/1 24 § 7 Loin d’être un simple récit de luttes et d’effusions de sang, le livre des Juges exalte Jéhovah, le grand Libérateur de son peuple. Il souligne la miséricorde et la patience incomparables exercées par Jéhovah à l’égard du peuple qui porte son nom, lorsque celui-ci va vers lui le cœur repentant. Le livre des Juges est des plus utiles de par sa défense directe du culte de Jéhovah et de ses puissantes mises en garde contre la folie de la religion démoniaque, du syncrétisme religieux et des fréquentations immorales. La condamnation sévère du culte de Baal par Jéhovah devrait nous inciter à nous tenir à l’écart de ses équivalents modernes que sont le matérialisme, le nationalisme et l’immoralité sexuelle. - Toute Écriture p50 Durant la période des juges, l’histoire d’Israël voit alterner les moments où le peuple tombe dans l’idolâtrie et est opprimé par ses ennemis, et ceux où il revient à Jéhovah qui le délivre. Sous la conduite énergique et fidèle de Josué et des hommes de sa génération qui avaient vu de leurs yeux le pouvoir souverain de Jéhovah s’exercer en faveur de ses adorateurs, Israël connut le succès. Mais, ensuite “commença à se lever une autre génération qui ne connaissait pas Jéhovah ni l’œuvre qu’il avait faite pour Israël. Et les fils d’Israël se mirent à faire ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah et à servir les Baals”. — Juges 2:10, 11. – TG1978 1/6 p7 Pendant plus de 1 500 ans, les Israélites ont été dans ces relations privilégiées avec Jéhovah. Mais maintes et maintes fois, ils ont fait fi de l’alliance. De façon répétée, ils ont été séduits par le faux culte, et sont devenus esclaves de l’idolâtrie et de la superstition; aussi Dieu a-t-il permis qu’ils soient physiquement asservis par leurs ennemis (Juges 2:11-19). Au lieu de jouir des bienfaits libérateurs que leur valait le respect de l’alliance, ils étaient punis parce qu’ils la transgressaient. Finalement, en 607 avant notre ère, Jéhovah a permis que la nation soit asservie par Babylone. C’était une dure leçon. Elle aurait dû leur enseigner l’importance d’observer la Loi. Néanmoins, quand, après 70 ans, les Israélites sont retournés dans leur pays, ils ont continué à ne pas se conformer à l’alliance de la Loi comme il le fallait. – TG1992 1/6 À l’exemple des juges fidèles et des surveillants qui leur étaient associés, les douze apôtres de Jésus-Christ firent fonction de rempart. Tant qu’ils vécurent, les apôtres furent une force d’empêchement vis-à-vis de “ l’apostasie ” de l’assemblée et de la révélation de “ l’homme du péché ”, “ le fils de la perdition ”. Ils veillaient sur l’assemblée. Après la mort des douze apôtres et de leurs fidèles compagnons dans la surveillance, l’apostasie, l’abandon de la pure foi et du vrai service chrétiens, se développa rapidement et “ l’homme du péché ” s’empara du contrôle de l’organisation religieuse. Nous avons été guéris de cette “ apostasie ” religieuse et de la domination de la classe de “ l’homme du péché ” de la chrétienté. Nous avons été théocratiquement organisés en une société d’un monde nouveau, qui se compose des témoins de Jéhovah. À nos côtés se tient le Grand Josué, Jésus-Christ, qui nous conduit dans le nouvel ordre des “ nouveaux cieux et d’une nouvelle terre ”. À nos côtés se tient aussi la classe de “ l’esclave fidèle et prudent ” que le Grand Josué a établi sur tous ses biens terrestres depuis l’année 1919. Le Grand Josué et sa classe ointe de l’esclave font office de barrière infranchissable vis-à-vis de toute intrusion de l’esprit d’apostasie et de “ l’homme du péché ” dans la société du monde nouveau. Néanmoins, chaque chrétien voué doit écouter le solennel avertissement de Paul, celui de prendre bien garde à sa manière de marcher. Si ce monde et son dieu et chef Satan le Diable ne peuvent plus emmener en captivité l’assemblée tout entière des témoins de Jéhovah, ils cherchent à contaminer l’organisation et à réduire en esclavage autant de membres que possible. Les Israélites, même avec le prophète Moïse en leur sein, nous fournirent un exemple, un avertissement que des individus dans l’organisation peuvent être séduits pour leur perte maintenant, pendant la présence invisible du Christ. De nos jours, bien que nous soyons très près de réaliser nos espérances du Royaume, certains voués relâchent leur vigilance quant à la manière dont ils devraient marcher selon les saintes Écritures. – TG1959 1/8 La génération qui vient après les jours de Josué ‘ ne connaît pas Jéhovah, ni l’œuvre qu’il a faite pour Israël ’. (Juges 2:10.) En outre, le peuple se met à s’allier par mariage avec les Cananéens et à servir leurs dieux. Aussi Jéhovah livre-t-il les Israélites aux mains de leurs ennemis. Toutefois, lorsque l’oppression devient pesante, les fils d’Israël appellent le vrai Dieu à l’aide. C’est dans ce contexte politique, social et religieux que se succèdent des juges que Jéhovah suscite pour sauver son peuple de ses ennemis. – TG2005 15/1 p24 De l’agriculture au culte de Baal - Quand ils sont entrés en Terre promise, les fils d’Israël ont cessé d’être des nomades et beaucoup sont devenus des cultivateurs. Ils ont probablement recouru aux mêmes méthodes que celles des gens qui avaient cultivé la terre avant eux. Toutefois, il semble que les Israélites ont fait plus que copier les méthodes agricoles des Cananéens. La fréquentation de ces personnes les a amenés à adopter leurs croyances liées à l’agriculture. Les Cananéens adoraient de nombreux Baals — des dieux censés rendre le sol fertile. En plus de labourer la terre et d’en récolter la production, avec le temps les Israélites se sont joints aux Cananéens pour honorer leurs dieux, censés assurer leur prospérité. Beaucoup d’Israélites faisaient semblant d’adorer Jéhovah, mais en réalité ils avaient complètement sombré dans l’apostasie. - Aujourd’hui, nous rencontrons des épreuves similaires à celles que les Israélites ont connues. Notre société moderne ne manque pas d’idoles. Ce sont notamment l’argent, les personnalités du spectacle, les vedettes du sport, les systèmes politiques, certains chefs religieux, voire des membres de sa propre parenté. L’un de ces éléments, quel qu’il soit, peut devenir ce qui compte le plus pour nous dans la vie. Le fait d’entretenir une amitié étroite avec des personnes qui n’aiment pas Jéhovah peut nous mener à la ruine spirituelle – km2010/2 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Juges 1:2, 4 — Pourquoi est-ce la tribu de Juda qui est désignée la première pour prendre possession du pays ? Normalement, ce privilège aurait dû revenir à la tribu de Ruben, le premier-né de Jacob. Mais, dans la prophétie qu’il a énoncée sur son lit de mort, Jacob a prédit que Ruben n’excellerait pas parce qu’il avait perdu ses droits de premier-né. Les tribus de Siméon et de Lévi, qui avaient agi avec cruauté, seraient réparties en Israël. La tribu suivante ayant droit à l’héritage était donc celle de Juda, le quatrième fils de Jacob. Siméon, qui est monté au combat avec Juda, a reçu des petites zones de terre éparpillées dans le vaste territoire de Juda. — TG2005 15/1 p24 Juges 1:6, 7 — Pourquoi coupait-on les pouces et les gros orteils des rois vaincus ? Manifestement, celui qui perdait ses pouces et ses gros orteils était dès lors dans l’incapacité de faire la guerre. En effet, sans pouces, comment un soldat pouvait-il tenir une épée ou une lance ? En outre, sans gros orteils, il était incapable de tenir correctement en équilibre. - TG2005 15/1 p24 Juges 2:14, 21, 22. Jéhovah permet que ses serviteurs désobéissants rencontrent des difficultés dans un but précis : pour les punir, les affiner et les inciter à revenir à lui. - TG2005 15/1 p24 Maintes fois Jéhovah fut le Sauveur et le Libérateur d’Israël. Il sauva non seulement la nation, mais aussi des individus qui le servaient. Souvent son salut s’opérait par le moyen d’hommes qu’il suscitait comme sauveurs. Pendant la période des juges, ces sauveurs spéciaux étaient choisis par Dieu et recevaient de lui le pouvoir de délivrer Israël de l’oppression étrangère (Jg 2:16. Tant que le juge vivait, il s’occupait de maintenir les Israélites dans le droit chemin, ce qui leur procurait du soulagement du côté de leurs ennemis (Jg 2:18). Quand Jésus était sur la terre, Jéhovah fut son Sauveur ; il le soutint et le fortifia pour qu’il reste intègre dans ses terribles épreuves. — it-2 p908 Sauveur Jéhovah fait plus que seulement ressentir de la compassion pour ses serviteurs. Il agit en leur faveur. Par exemple, quand les Israélites étaient esclaves en Égypte, Jéhovah comprenait leur douleur, ce qui l’a poussé à les soulager. Il a dit à Moïse : « Vraiment, j’ai vu la détresse de mon peuple [...], et j’ai entendu leur cri de plainte [...]. Je connais bien leurs douleurs. Je vais descendre pour les délivrer de la main des Égyptiens » (Ex. 3:7, 8). Il a alors libéré son peuple de l’esclavage. Dans les siècles qui ont suivi, alors que les Israélites étaient en Terre promise, ils ont subi des attaques ennemies. Comment Jéhovah a-t-il réagi ? Il a été « pris de pitié en les entendant gémir à cause de ceux qui les opprimaient et les maltraitaient ». Là encore, la compassion l’a incité à aider son peuple. Il a donné aux Israélites des juges pour les sauver de leurs ennemis Juges 2:16, 18. Jéhovah a des égards pour les sentiments de ses serviteurs, même lorsque leur raisonnement n’est pas bon La façon dont Jéhovah a agi avec ses serviteurs du passé nous assure qu’il a de l’empathie pour nous. Il sait quelles souffrances chacun de nous endure. Il ‘connaît réellement le cœur des humains. Il comprend toutes nos pensées, tous nos sentiments et aussi nos limites. Et ‘il ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de ce que nous pouvons supporter’ (1 Cor. 10:13). Comme cette promesse est encourageante ! – TG2019/3 p15 §5 Selon Juges 3:1, 2, Jéhovah laissa subsister quelques nations cananéennes “ pour éprouver par elles Israël, c’est-à-dire tous ceux qui n’avaient connu aucune des guerres de Canaan — ce fut uniquement pour que les générations des fils d’Israël aient l’expérience, afin de leur enseigner la guerre, c’est-à-dire à ceux-là uniquement qui auparavant n’avaient pas connu pareilles choses ”. Cela ne contredit pas la déclaration antérieure de Jéhovah (Jg 2:20-22) selon laquelle il permit à ces nations de rester à cause de l’infidélité d’Israël et aussi ‘ afin d’éprouver Israël, pour savoir s’ils garderaient ou non la voie de Jéhovah ’. Au contraire, cette dernière déclaration concorde avec la raison précédente et montre que les futures générations d’Israélites allaient ainsi avoir l’occasion de prouver leur obéissance aux commandements de Dieu relatifs aux Cananéens, leur foi étant mise à l’épreuve au point qu’ils devraient risquer leur vie à la guerre pour se montrer obéissants. - it-1 p392 Juges 3:10. En de nombreuses occasions, l’esprit saint a servi à donner à des hommes le pouvoir d’accomplir la volonté de Dieu. C’est l’esprit saint qui a donné aux juges le pouvoir de délivrer Israël Dans le domaine spirituel, la réussite dépend, non pas de la sagesse humaine, mais de l’esprit de Jéhovah. - TG2005 15/1 p24 Églôn, roi de Moab, avait à la porte de sa chambre haute une serrure et une clé (Jg 3:15-17). Après l’Exil, certains Lévites se virent confier le service de garde du temple ; “ ils étaient responsables de la clé, oui pour ouvrir de matin en matin ”. Emploi figuré. La Bible utilise le mot “ clé ” au sens figuré pour symboliser l’autorité, le gouvernement et le pouvoir. En qualité d’Héritier de l’alliance pour le Royaume conclue avec David, Jésus Christ s’est vu remettre le gouvernement de la maisonnée de la foi et l’autorité sur l’Israël spirituel. Cette autorité, symbolisée par “ la clé de David ”, lui permet d’ouvrir ou de fermer des portes symboliques, c’est-à-dire des possibilités et des privilèges. — it-1 p487 Clé Éhoud a commencé par ‘ se faire une épée ’ à deux tranchants, assez courte pour être dissimulée sous ses vêtements. Il s’attendait probablement à être fouillé. En principe, les épées se portaient du côté gauche, d’où les droitiers pouvaient facilement les dégainer. Étant gaucher, Éhoud a caché son arme “ sous son vêtement, sur sa cuisse droite ”, là où les gardes du roi étaient moins susceptibles de la trouver. C’est effectivement sans encombre qu’“ il entreprit de présenter le tribut à Églôn le roi de Moab ”. — Juges 3:16, 17. – TG2004 15/3 p30 Juges 3:21. Éhoud maniait l’épée avec dextérité et courage. Il nous faut devenir habiles dans le maniement de “ l’épée de l’esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu ”. Cela signifie que nous devons utiliser courageusement les Écritures dans notre ministère. — TG2005 15/1 p24 Une évasion facile - Sans prendre le temps de retirer son épée, “ Éhoud se mit à sortir par le trou d’aération, mais il ferma derrière lui les portes de la chambre haute et les verrouilla. Et lui, il sortit. Et [les] serviteurs [d’Églôn] vinrent puis regardèrent, et voici que les portes de la chambre haute étaient verrouillées. Alors ils dirent : ‘ Il est tout simplement en train de satisfaire un besoin naturel dans la pièce intérieure bien fraîche. ’ ” — Juges 3:23, 24. Quel était “ le trou d’aération ” par lequel Éhoud est sorti ? “ On ignore la signification exacte, déclare un ouvrage de référence, mais on a suggéré ‘ colonnade ’, ‘ vestibule ’. ” Éhoud a-t-il verrouillé les portes de l’intérieur avant de s’enfuir par un autre chemin ? Ou les a-t-il verrouillées de l’extérieur après avoir pris la clé sur le cadavre du roi ? Puis est-il passé devant les gardes, l’air détaché, comme si de rien n’était ? Les Écritures sont muettes à ce sujet. Quelle qu’ait été la stratégie d’Éhoud, les serviteurs d’Églôn n’ont rien suspecté de prime abord en trouvant les portes fermées. Ils ont tout simplement pensé que le roi était “ en train de satisfaire un besoin naturel ”. - TG2004 15/3 p30,31 Lancer des ruades contre les aiguillons : Un aiguillon est un bâton muni d’une pointe servant à faire avancer un animal (Juges 3 :31). L’expression « lancer des ruades contre les aiguillons » est un proverbe que l’on rencontre dans la littérature grecque. C’est une allusion à la réaction d’un taureau têtu qui résiste aux piqûres des aiguillons en donnant des coups avec ses pattes de derrière, et qui se blesse tout seul. Dans la Bible, les paroles d’une personne sage qui encouragent quelqu’un à mettre en pratique de bons conseils sont comparées à un aiguillon. – mwbr19/janvier Tandis que les serviteurs du roi s’attardaient, Éhoud s’est échappé. Puis il a convoqué ses compatriotes et leur a dit : “ Suivez-moi, car Jéhovah a livré en votre main vos ennemis, les Moabites. ” En s’emparant des gués stratégiques du Jourdain, les hommes d’Éhoud ont barré le passage aux Moabites, privés de leur chef, qui cherchaient à regagner leur pays. Ainsi, “ en ce temps-là, ils se mirent à abattre Moab, environ dix mille hommes, tous robustes et tous hommes vaillants ; et pas un n’échappa. Moab fut donc soumis, en ce jour-là, sous la main d’Israël ; alors le pays vécut dans le calme pendant quatre-vingts ans ”. — Juges 3:25-30. Des leçons pour nous - Ce qui s’est passé aux jours d’Éhoud nous enseigne les malheurs que l’on subit quand on fait ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah. À l’inverse, Jéhovah aide les personnes qui se repentent et se tournent vers lui. Si les plans d’Éhoud ont réussi, ce n’est pas grâce à son intelligence, ni à une quelconque incompétence de l’ennemi. L’accomplissement des desseins divins ne dépend pas de facteurs humains. Le succès d’Éhoud tient principalement au soutien que Dieu lui accordait parce qu’il agissait en harmonie avec Sa volonté invincible de libérer Son peuple. Dieu avait suscité Éhoud, “ et quand Jéhovah [...] suscitait des juges [à son peuple], Jéhovah était avec le juge ”. — Juges 2:18 ; 3:15. – TG2004 15/3 p31
  23. PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 15 Novembre 2021 - Josué 23-24.docx PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 15 Novembre 2021 - Josué 23-24.pdf Perles spirituelles (10 min) : Josué 23-24 Josué 24:2 : Le père d’Abraham, Téra, adorait-il des idoles ? (w04 1/12 12 § 1). « Josué dit à tout le peuple : « Voici ce que dit Jéhovah le Dieu d’Israël : “C’est de l’autre côté du Fleuve que vos ancêtres vivaient autrefois et ils servaient d’autres dieux. Il y avait parmi eux Téra, le père d’Abraham et de Naor » À l’origine, Térah n’était pas un adorateur de Jéhovah Dieu. Sans doute adorait-il Sîn, le dieu-lune, divinité de premier plan à Our. D’après la tradition juive, Térah aurait même été un fabricant d’idoles. Cependant, quand Abraham quitte Our pour obéir à Dieu, Térah part avec lui à Harân. — Genèse 11:31. - w04 1/12 12 § 1 Our des Chaldéens, la ville que la Bible mentionne ensuite, n’était pas plus vouée au culte de Jéhovah, le vrai Dieu. Our était à environ 240 km au S.-E. de Babel ou Babylone. Des fouilles archéologiques ont révélé que le patron de cette cité était le dieu-lune Sîn. C’est à Our qu’habitait Térah, père d’Abram (Abraham) (Gn 11:27, 28). Vivant dans un milieu idolâtre, Térah pratiqua peut-être l’idolâtrie, comme l’indiquent ces paroles que Josué adressa aux Israélites des siècles plus tard : “ C’est de l’autre côté du Fleuve [Euphrate] qu’ont habité autrefois vos ancêtres, Térah le père d’Abraham et le père de Nahor, et ils servaient d’autres dieux. ” (Jos 24:2). En revanche, Abraham avait foi dans le vrai Dieu Jéhovah. – it-1 p1164 Le culte de la lune. Les Israélites se basaient sur la lune pour déterminer les mois et les époques de fêtes, mais ils devaient se garder de pratiquer le culte de la lune, très répandu dans les nations environnantes. Le dieu-lune Sîn était le dieu de la ville d’Our, capitale de Sumer, qu’Abraham et sa famille quittèrent pour la Terre promise. Bien que les habitants d’Our fussent polythéistes, le dieu-lune Sîn était le dieu suprême à qui le temple et les autels étaient dédiés en priorité. Abraham et ses proches quittèrent Our pour Harân, autre centre important du culte de la lune. Térah, père d’Abraham, qui mourut à Harân, pratiquait apparemment ce culte idolâtrique (Gn 11:31, 32). Quoi qu’il en soit, cette situation donne d’autant plus d’importance à l’avertissement que Josué adressa aux Israélites après leur entrée en Terre promise, consigné en Josué 24:2, - it-2 p170-171 La vie à Our présentait un véritable défi pour qui voulait servir le vrai Dieu. Cette ville offrait en effet un tas d’avantages matériels. Elle était infestée d’idolâtrie et de superstition. Elle était dominée par une imposante ziggourat dédiée au dieu-lune Nanna. On a dû plus d’une fois essayer de pousser Abraham à s’adonner à ce culte avilissant. Peut-être des membres de sa famille s’en sont-ils avisés. D’après certaines traditions juives, Térah, le père d’Abram, fabriquait des idoles (Josué 24:2, 14, 15). En tout cas, Abraham ne pratiquait pas un faux culte dégradant. Sem, son ancêtre, était toujours en vie et racontait probablement ce qu’il savait du vrai Dieu. Abraham avait donc foi en Jéhovah, non en Nanna. Galates 3:6. – TG2001 15/8 p14 Abraham vivait dans un monde gangrené par le faux culte. La ville d’Our, où il habitait au début, était dominée par un temple dédié à Nanna, le dieu-lune. Le père d’Abraham lui-même avait pendant un temps adoré de faux dieux. Malgré tout, Abraham a pris la décision d’adorer Jéhovah. Il avait sans doute entendu parler de Jéhovah par son ancêtre Sem, un des fils de Noé. En effet, Sem et Abraham ont été contemporains pendant 150 ans. Au cours de sa longue vie, Abraham a offert de nombreux sacrifices. Ces actes d’adoration s’adressaient toujours à Jéhovah, le seul Dieu digne d’en être le destinataire. rr chap2 §17,18 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? On peut voir que, dans le choix des hommes devant faire office de juges, l’âge n’était pas le seul critère. Moïse a déclaré: “Prenez des hommes sages, et avisés, et expérimentés, d’entre vos tribus, pour que je les établisse sur vous comme chefs.” (Deutéronome 1:13). Il fallait que ceux qui étaient nommés soient “expérimentés”. Mais surtout ils devaient être capables et craindre Dieu; ils devaient être des hommes sûrs, haïssant le gain injuste, sages et avisés. Il semble donc évident que les “chefs” et les “juges” dont parle Josué 23:2 et 24:1 n’étaient pas distincts des “anciens” mentionnés dans les mêmes versets, mais qu’ils étaient choisis parmi eux. — TG1992 1/7 p12 §15 La Genèse est le premier livre du Pentateuque (mot d’origine grecque qui signifie “ cinq rouleaux ” ou “ volume quintuple ”). À l’origine le Pentateuque formait vraisemblablement un seul livre appelé Torah (Loi) ou “ le livre de la loi de Moïse ”, et il fut par la suite divisé en cinq rouleaux pour plus de commodité. — Jos. 23:6 - si p13 Des non-Israélites ont été acceptés en Terre promise en raison de leurs efforts pour plaire au vrai Dieu. Les Israélites ne devaient pas avoir de relations, surtout religieuses, avec ceux qui ne servaient pas Jéhovah (Josué 23:6, 7, 12, 13). Néanmoins, de nombreux immigrants non israélites obéissaient aux lois fondamentales. D’autres sont même devenus des prosélytes circoncis, et Jéhovah les a accueillis sans réserve dans sa congrégation. Dieu ordonna aux Israélites d’imiter son attitude envers ses adorateurs étrangers: “Le résident étranger qui réside comme étranger chez vous devra devenir pour vous comme un indigène d’entre vous; et tu devras l’aimer comme toi-même, car vous étiez devenus des résidents étrangers au pays d’Égypte.” (Lévitique 19:33, 34). Il y a là une leçon pour nous, même si nous ne sommes pas sous la Loi. Il est facile de se laisser prendre au piège des préjugés et de l’hostilité envers ceux d’une autre race, nation ou culture. Aussi faisons-nous bien de nous demander: ‘Est-ce que j’essaie de me débarrasser de tels préjugés en suivant l’exemple de Jéhovah ?’- TG1992 15/4 §10,11 Jéhovah énonça dans l’alliance de la Loi les principes fondamentaux qui devaient régir les relations avec les étrangers et protéger l’État israélite ainsi que l’intégrité de ses citoyens et de ceux qui en dépendaient sur les plans économique, religieux et politique. Les Israélites ne devaient en aucun cas fraterniser avec les étrangers, particulièrement dans le domaine religieux Josué 23 :6,7. Ils ne devaient contracter aucune alliance avec eux ou avec leurs dieux. À maintes reprises, Jéhovah leur rappela la nécessité absolue de ne pas se prosterner devant les dieux des étrangers et de ne pas même se renseigner sur leurs pratiques religieuses ou s’y intéresser. Il était interdit de s’allier par mariage avec des étrangers, surtout parce qu’ils risquaient de corrompre le culte pur Josué 23 :12,13. - it-1 p821 Etranger Pourquoi Jéhovah mérite-t-il notre confiance ? Pour le savoir, arrêtons-nous sur une déclaration de Josué, un homme qui avait entièrement confiance en Jéhovah. Nous la trouvons en Josué 23:14. Dans quelles circonstances Josué prononce-t-il ces paroles ? Josué, qui avait pris la direction de la nation d’Israël à la mort de Moïse, va sur ses 110 ans. Durant sa longue vie, il a été témoin de nombreux miracles que Jéhovah a accomplis en faveur d’Israël, par exemple lors de la traversée de la mer Rouge quelque 60 ans plus tôt. Josué, qui fait à présent le point sur ce qu’il a vécu, rassemble les représentants de la nation, “ ses anciens, ses chefs, ses juges et ses préposés ”. (Josué 23:2.) Ce n’est pas seulement la sagesse d’un homme âgé qu’ils entendent alors ; ce sont aussi les méditations d’un cœur plein de foi. “ Je m’en vais aujourd’hui par le chemin de toute la terre ”, leur explique-t-il. “ Le chemin de toute la terre ” est une expression imagée qui désigne la mort. Autrement dit : “ Je n’en ai plus pour longtemps à vivre. ” Sentant sa fin prochaine, Josué a sans doute passé de longues heures à réfléchir à sa vie. Le moment est venu de dire adieu à ses frères. “ Pas une parole n’a failli de toutes les bonnes paroles que vous a dites Jéhovah votre Dieu. Toutes se sont réalisées pour vous. Pas une seule parole d’entre elles n’a failli. ” Seul un homme qui a une totale confiance en Dieu peut s’exprimer ainsi. C’est que tous les événements que Josué a vécus l’ont persuadé que Jéhovah tient ses promesses, immanquablement. Pour ses frères Israélites, le message est clairement celui-ci : ‘ Vous pouvez être sûrs et certains que Jéhovah tiendra toujours ses promesses et assurera votre avenir. ’- TG2010 1/1 p12 Josué approchait de 110 ans et avait vécu l’une des périodes les plus exaltantes de l’histoire du peuple de Dieu. Il avait vu Jéhovah opérer des actes de puissance et réaliser de nombreuses promesses. C’est avec la conviction absolue du témoin oculaire qu’il a dit : “ Vous savez bien de tout votre coeur et de toute votre âme que pas une parole n’a failli de toutes les bonnes paroles que vous a dites Jéhovah votre Dieu. Toutes se sont réalisées pour vous. Pas une seule parole d’entre elles n’a failli. ” Josué 23:14. Quelles paroles de Jéhovah s’étaient réalisées du vivant de Josué ? Arrêtons-nous sur trois assurances que Jéhovah avait données aux Israélites. Il s’était engagé, premièrement à les délivrer de l’esclavage, deuxièmement à les protéger, troisièmement à les nourrir. Jéhovah a fait les mêmes promesses à son peuple aujourd’hui et nous les avons vues se réaliser. Tout comme il a pris soin de son peuple dans le désert, de même Jéhovah prend soin de nous aujourd’hui. Il nourrit notre spiritualité par l’intermédiaire de “ l’esclave fidèle et avisé ”. (Mat 24:45.) Cet esclave nous fait connaître des vérités restées secrètes pendant des siècles. Un ange avait dit à Daniel : “ Rends secrètes ces paroles et scelle le livre, jusqu’au temps de la fin. Beaucoup rôderont çà et là, et la vraie connaissance deviendra abondante. ” Dan 12:4. – TG2007 1/11 p22 §2-4 Après la mort de Moïse, Josué devint le berger visible d’Israël sous la direction de Jéhovah. Conduite par Dieu, et par l’entremise de Josué, la nation juive commença sa marche dans la Terre promise, pays qui lui avait été donné par héritage. On continua de nommer des hommes capables, craignant Dieu et honnêtes à des positions de responsabilité, et cette disposition aida la nation à mener ses guerres et à prendre possession du pays promis. Voici ce que nous dit la Bible à propos de Josué, juste avant sa mort : “Josué assembla toutes les tribus d’Israël à Sichem, et il convoqua les anciens d’Israël, ses chefs, ses juges et ses officiers. Et ils se présentèrent devant Dieu.” (Josué 24:1). À cette occasion, Josué rappela à ces hommes capables quelles responsabilités reposaient sur leurs épaules et sur la nation tout entière, afin qu’ils continuent de marcher sous la direction de Jéhovah Dieu, le grand Berger. En agissant ainsi, ils recevraient des bénédictions et des privilèges en grand nombre. – TG1969 1/12 En 1473 avant notre ère, Josué avait fait entrer les Israélites en Terre promise. Un peu avant sa mort, il a adressé à toute la nation cette exhortation puissante : “ Si c’est mal à vos yeux de servir Jéhovah, choisissez pour vous aujourd’hui qui vous servirez, soit les dieux qu’ont servis vos ancêtres qui étaient de l’autre côté du Fleuve, soit les dieux des Amorites au pays desquels vous habitez. ” Puis, engageant sa famille, il a ajouté : “ Quant à moi et à ma maisonnée, nous servirons Jéhovah. ” — Josué 24:15. Le peuple lui répondit: “C’est Jéhovah, notre Dieu, que nous servirons et c’est sa voix que nous écouterons!” (Josué 24: 24). Mais le peuple n’a malheureusement pas agi ainsi dans les années qui ont suivi. Des années auparavant, Jéhovah avait recommandé à Josué d’être courageux et fort, et de rester obéissant à la Loi. S’il ‘ lisait le livre de la loi à voix basse jour et nuit ’, il ferait ‘ réussir sa voie ’. (Josué 1:7, 8.) Et c’est bien ce qui s’est passé. Le choix qu’a fait Josué s’est traduit par des bénédictions. Ainsi qu’il l’a rappelé, “ pas une promesse ne faillit de toute la bonne promesse que Jéhovah avait faite à la maison d’Israël ; tout se réalisa ”. — Josué 21:45. – TG2006 1/6 p27 “Quant à moi et à ma maisonnée, nous servirons Jéhovah.” (Josué 24:14, 15). Josué et les autres chefs de famille devaient impérativement prendre cette résolution pour que les familles israélites puissent résister aux pressions auxquelles seraient confrontés les pratiquants du culte pur dans le pays de Canaan. De même aujourd’hui, il nous faut rester fermement attaché au vrai culte pour avoir la force de résister, nous et notre famille, à l’influence malsaine du système de choses qui nous entoure. km1987/10 Ce n’est pas par sentimentalité que Jéhovah pardonne, car il ne laisse pas impunies des actions scandaleuses. Josué prévint les Israélites que Jéhovah ne leur pardonnerait pas l’apostasie. — Josué 24 :19,20 – A notre époque, Dieu exige une certaine marche à suivre pour rechercher et obtenir son pardon. Le pécheur doit reconnaître son péché, admettre qu’il s’agit d’une offense faite à Dieu, le confesser sans réserve, être attristé du fond du cœur du mal commis et être déterminé à abandonner la façon d’agir ou la pratique en question. Il doit faire ce qui est en son pouvoir pour réparer le mal ou le tort qu’il a causés. Puis il doit, dans la prière, demander pardon à Dieu en vertu du sacrifice rédempteur de Christ. – it-2 p490 Pardon Une chose est certaine : personne ne devrait supposer qu’il peut faire fi des lois de Dieu et ensuite demander pardon pour échapper aux conséquences de ses actes (Josué 24:19). Dans l’Israël antique, nombreux étaient ceux qui pensaient pouvoir agir ainsi : ils ne voulaient pas changer. Ils ont manqué le but de la tolérance et de la patience de Jéhovah. Mais Dieu n’a pas toléré indéfiniment leurs mauvaises actions. La Bible montre que pour échapper au jugement final de Dieu, il faut ‘ se repentir ’, c’est-à-dire reconnaître humblement devant lui que l’on est imparfait et pécheur, et se détourner sincèrement du mal RV2001 8/10 p22 Ayant fait des Israélites son bien particulier, Jéhovah pouvait à bon droit être appelé “ le Dieu d’Israël ”. Josué 24:23 En faisant des Israélites un peuple qui lui était voué, Jéhovah n’agissait pas avec partialité, car, avec bienveillance, il se souciait également des non-Israélites. Les Israélites étaient le peuple voué à Dieu moyennant certaines obligations. Ce n’était qu’à la condition d’obéir strictement à la voix de Dieu et de garder son alliance qu’ils seraient son “ bien particulier ”. Ils n’ont malheureusement pas respecté ces exigences. Cela voulait-il dire que Jéhovah n’aurait désormais plus de peuple voué à sa personne ? Non. Citant un psalmiste, Jésus Christ a annoncé : “ N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : ‘ La pierre que les bâtisseurs ont rejetée, c’est elle qui est devenue la principale pierre angulaire. C’est de Jéhovah que cela est venu, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ’ ? C’est pourquoi je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira les fruits. ” — Matthieu 21:42, 43. C’est la congrégation chrétienne qui est devenue la “ nation qui en produira les fruits ”- TG1998 15/3
  24. Bonsoir Gilles

    S'il te plait, aurais-tu le samedi après-midi de l'assemblée régionale 2021

    Je te remercie

     

  25. PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 8 Novembre 2021 - Josué 20-22.docx PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 8 Novembre 2021 - Josué 20-22.pdf Perles spirituelles (10 min) : Josué 20-22 Josué 21:43, 44 : Comment ces paroles se sont-elles réalisées alors que de nombreux Cananéens ont survécu à la conquête quasi totale du pays et ne se sont pas laissé soumettre ? (it-1 390 § 4) « C’est ainsi que Jéhovah donna aux Israélites tout le pays qu’il avait promis à leurs ancêtres. Ils en prirent alors possession et s’y installèrent. 44 De plus, Jéhovah leur procura le repos de tous les côtés, comme il l’avait juré à leurs ancêtres. Aucun de leurs ennemis ne réussit à leur résister. Jéhovah leur donna la victoire sur tous leurs ennemis » Bien que de très nombreux Cananéens aient survécu à la grande conquête et résisté à l’assujettissement, il put être dit, néanmoins, que “ Jéhovah donna [...] à Israël tout le pays qu’il avait juré de donner à leurs ancêtres ”, qu’il leur avait procuré “ du repos de tous côtés ” et que “ pas une promesse ne faillit de toute la bonne promesse que Jéhovah avait faite à la maison d’Israël ; tout se réalisa ”. (Jos 21:43-45.) Tout autour des Israélites, les ennemis vivaient dans la crainte et ne constituaient pas une véritable menace pour leur sécurité. Quelque temps auparavant, Dieu avait déclaré qu’il chasserait les Cananéens “ peu à peu ”, de peur que les bêtes sauvages ne se multiplient dans un pays devenu soudainement une solitude désolée. Quoique les Cananéens aient disposé d’un matériel de guerre supérieur, notamment des chars armés de faux, on ne peut pas reprocher à Jéhovah d’avoir failli à sa promesse si au bout du compte les Israélites ne réussirent pas à prendre certains territoires. Le récit biblique montre plutôt que les quelques défaites subies par les Israélites furent imputables à leur infidélité. it-1 p390 § 4 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? L’idée de mettre en place des villes de refuge ne venait pas des hommes, mais de Jéhovah. Il a ordonné à Josué : « Parle aux fils d’Israël, en disant : “Donnez-vous les villes de refuge.” » Ces villes ont été déclarées « sacrées », c’est-à-dire mises à part (Jos. 20:1, 2, 7, 8). Alors, que nous enseigne cette disposition sur la miséricorde de Jéhovah ? Et que nous enseigne-t-elle sur le moyen de nous réfugier en lui aujourd’hui ? 6 Si un Israélite tuait quelqu’un par accident, il devait courir jusqu’à une ville de refuge et expliquer ce qui s’était passé aux anciens à l’entrée de la ville. Les anciens devaient l’accueillir avec hospitalité (Jos. 20:4). Ensuite, ils le renvoyaient vers les anciens de la ville où le meurtre avait eu lieu, pour qu’ils jugent l’affaire. Si les anciens concluaient que la mort avait été accidentelle, ils faisaient retourner le fugitif à sa ville de refuge. Aujourd’hui, un chrétien qui a commis un péché grave doit rechercher l’aide des anciens de la congrégation pour retrouver une bonne relation avec Jéhovah. Jéhovah compare les anciens à « une retraite ou un refuge contre la tempête de pluie » (Is. 32:1, 2). N’es-tu pas d’accord pour dire que cette disposition est une expression de la miséricorde de Dieu ? – TG2017/11 p8 « ELLES DEVRONT VOUS SERVIR DE REFUGE » - Une fois qu’un fugitif était dans une ville de refuge, il était en sécurité. Jéhovah a dit à propos de ces villes : « Elles devront vous servir de refuge » (Jos. 20:2, 3). Jéhovah n’exigeait pas que le meurtrier soit jugé une deuxième fois pour la même affaire. De plus, le vengeur du sang n’avait pas le droit d’entrer dans la ville pour le tuer. Le fugitif n’avait donc pas à craindre pour sa vie. Tant qu’il restait dans la ville, il était en sécurité sous la protection de Jéhovah. Ce n’était pas une prison de refuge. Il pouvait y travailler, aider les autres et servir Jéhovah en paix. Il pouvait avoir une vie heureuse et satisfaisante. Il arrive que des serviteurs de Dieu qui ont commis un péché grave, mais qui se sont repentis, se sentent quand même « prisonniers » de leur culpabilité. Certains pensent même que Jéhovah ne leur pardonnera jamais vraiment leur péché. Si tu ressens cela, sois sûr que quand Jéhovah te pardonne, il te pardonne complètement. Tu n’as donc plus à ressentir de la culpabilité. Une fois dans la ville de refuge, le fugitif n’avait plus à avoir peur de se faire tuer par le vengeur du sang. Pareillement, une fois que Jéhovah nous a pardonné un péché, nous n’avons pas à avoir peur qu’il nous le reproche plus tard ou qu’il nous condamne pour ce péché – TG2017 p11 §13,14 La procédure légale. Quand il arrivait à une ville de refuge, le fugitif devait exposer son cas aux anciens à la porte de la ville et devait être reçu avec hospitalité. Pour dissuader les meurtriers volontaires de se mettre à l’abri grâce à ces villes, le fugitif, après être entré dans la ville de refuge, devait passer en jugement aux portes de la ville dans la juridiction de laquelle le meurtre avait eu lieu, afin de prouver son innocence. S’il était jugé innocent, on le renvoyait à la ville de refuge. Toutefois, sa sécurité n’était assurée que s’il demeurait dans la ville le reste de sa vie ou jusqu’à la mort du grand prêtre. Aucune rançon ne pouvait être acceptée pour contourner cette loi (Jos 20:4-6). Même l’autel sacré de Jéhovah n’offrait pas de protection pour les meurtriers, comme l’illustre le cas de Yoab. — it-2 p1158 Les 48 villes administrées par les Lévites, dont les 6 villes de refuge, étaient toutes enclavées dans le territoire d’autres tribus (Jos 21:3-41). C’est ainsi que se réalisa la prophétie que Jacob avait prononcée sur son lit de mort au sujet de Siméon et de Lévi, selon laquelle ‘ ils auraient une portion en Jacob, mais seraient dispersés en Israël ’. — Gn 49:7. - it-2 p1159 Villes de refuge et camps militaires. Certaines villes d’Israël furent mises à part dans le but particulier d’offrir un lieu de refuge pour l’homicide involontaire. Elles furent sanctifiées, c’est-à-dire ‘ déclarées sacrées ’. — Jos 20:7-9. Les camps militaires d’Israël étaient des lieux sanctifiés, car Dieu ‘ circulait à l’intérieur du camp ’. Pour cette raison, il fallait préserver la pureté morale, spirituelle et physique. — it-2 Sanctification Les événements rapportés dans le livre de Josué attirent-ils l’attention sur le Royaume de Dieu ? Certainement ! À propos de la promesse divine faite à Abraham, à Isaac et à Jacob, et répétée aux Israélites, leurs descendants, le récit dit ce qui suit à l’époque de Josué : “ Pas une promesse ne faillit de toute la bonne promesse que Jéhovah avait faite à la maison d’Israël ; tout se réalisa. ” (Jos. 21:45). Il en sera de même de la “ bonne promesse ” de Jéhovah relative au Royaume de justice dans les cieux : tout se réalisera - « Toute Écriture » p46 Les hommes de guerre des tribus de Ruben et de Gad et de la demi-tribu de Manassé, qui ont suivi Josué jusqu’à présent, retournent maintenant dans leur possession héréditaire, de l’autre côté du Jourdain, après avoir été exhortés à la fidélité et bénis par Josué. En chemin, non loin du Jourdain, ils érigent un grand autel, ce qui provoque une crise grave. Comme le lieu désigné pour le culte de Jéhovah est la tente de réunion à Shilo, les tribus de l’ouest craignent une trahison ou une infidélité ; aussi se préparent-elles à combattre les supposés rebelles. Mais l’effusion de sang est évitée lorsque les accusés expliquent que l’autel n’est pas pour le sacrifice, mais pour servir de ‘ témoin entre eux Israélites à l’est et à l’ouest du Jourdain que Jéhovah est le vrai Dieu ’. — Josué 22:34. - « Toute Écriture » p45 Jéhovah tient toujours ses promesses (Jos. 21:45). Il le fait pour plusieurs raisons. Tout d’abord, parce que cela a des conséquences sur son nom, ou sa réputation. Jéhovah a promis qu’il prendra soin de ses fidèles serviteurs, et pour lui, c’est un devoir de tenir parole. Ensuite, il sait que, comme nous faisons partie de sa famille, nous serions très tristes et très déçus s’il ne prenait pas soin de nous. Il promet de combler nos besoins matériels et spirituels, et rien ne l’empêchera d’accomplir cette promesse – TG2020/1 §14 Des informations qui contiennent des demi-vérités ou qui sont incomplètes peuvent également amener quelqu’un à tirer de mauvaises conclusions. Pensons à ce qui est arrivé aux Israélites qui vivaient à l’ouest du Jourdain à l’époque de Josué (Jos. 22:9-34). Ils ont entendu dire que leurs frères qui vivaient à l’est du Jourdain (les Rubénites, les Gadites et ceux de la demi-tribu de Manassé) avaient construit un grand autel près du fleuve. Cette information était vraie, mais incomplète. Ils en ont conclu que leurs frères s’étaient rebellés contre Jéhovah et ils se sont rassemblés pour les combattre (Josué 22:9-12). Heureusement, avant de les attaquer, ils ont envoyé des hommes vérifier les faits. Qu’ont appris ces hommes ? Que les Israélites vivant à l’est du Jourdain n’avaient pas construit l’autel pour faire des sacrifices à de faux dieux. Cet autel devait servir de mémorial, pour que tous sachent qu’ils adoraient Jéhovah. Comme les Israélites ont dû être heureux de ne pas avoir combattu leurs frères, mais plutôt d’avoir pris le temps de réunir les faits. – TG2018/8 p3 §10 Une communication franche permet d’éviter les malentendus. Témoin cet épisode des débuts de l’histoire d’Israël. Les tribus de Ruben et de Gad, ainsi que la demi-tribu de Manassé, qui s’étaient établies à l’est du Jourdain, avaient bâti “ un grand autel, bien visible ” près du fleuve. Les autres tribus en ont tiré de mauvaises conclusions. Croyant que leurs frères de l’autre côté du Jourdain avaient commis un acte d’apostasie, les Israélites vivant à l’ouest se sont préparés à la guerre contre les “ rebelles ”. Cependant, avant de se mettre en marche, ils ont envoyé une délégation communiquer avec les tribus de l’est. Sage décision ! Ils ont ainsi appris que l’autel n’était pas destiné à offrir des holocaustes ou des sacrifices illicites. Simplement, les membres des tribus de l’est craignaient qu’à l’avenir leurs voisins leur disent : “ Vous n’avez pas de part en Jéhovah. ” L’autel devait témoigner qu’eux aussi étaient des adorateurs de Jéhovah (Josué 22:10-29). Ils ont nommé l’autel “ Témoin ”, sans doute afin de témoigner que, pour eux, Jéhovah était le vrai Dieu. — Josué 22:34 – Leur explication a suffi à convaincre les autres tribus, qui ont abandonné l’idée de prendre des mesures punitives contre eux. En somme, une communication franche a permis d’éviter un conflit armé. – TG2006 15/4 p4 Selon la loi de Jéhovah, on ne pouvait offrir des sacrifices qu’au lieu qu’il désignait. Si des offrandes agréables étaient présentées ailleurs, il s’agissait de cas spéciaux. Aux jours de Josué, les Israélites reconnaissaient que bâtir un autel pour holocauste sans autorisation revenait à se rebeller contre Dieu Josué 22 :29. – it-1 p1080 Les Israélites reçurent l’ordre de démolir tous les autels païens ainsi que de détruire les colonnes et les poteaux sacrés qu’on dressait habituellement à côté. Jamais ils ne devaient en bâtir de semblables ni offrir leurs enfants en sacrifice en les faisant passer par le feu, comme les Cananéens. . Au lieu d’une multitude d’autels, Israël devait avoir un seul autel pour adorer l’unique vrai Dieu, et cet autel serait placé à l’endroit que choisirait Jéhovah. Après la répartition de la terre conquise, les tribus de Ruben, de Gad et la demi-tribu de Manassé bâtirent un autel bien visible, près du Jourdain. Cela jeta temporairement le trouble parmi les autres tribus, jusqu’à ce qu’on établisse qu’il ne s’agissait pas d’un acte d’apostasie, mais seulement d’un mémorial de fidélité à Jéhovah, le vrai Dieu. — Jos 22:10-34. – it-1 Autel Une leçon du passé - Prêter de mauvais mobiles aux autres revient à les juger, à tirer prématurément la conclusion que ce qu’ils disent ou font cache quelque chose de sournois ou de méchant. En fait, le fond du problème réside souvent dans une vision erronée de la situation. Le récit biblique contenu en Josué chapitre 22 nous en fournit une bonne illustration. Ayant achevé la conquête de la Terre promise, les Israélites venaient de recevoir les territoires assignés à chaque tribu. Celles de Ruben et de Gad, ainsi que la demi-tribu de Manassé, bâtirent alors “ un grand autel, bien visible ”, près du Jourdain. Les autres tribus y virent à tort un acte d’apostasie. Elles présumèrent que ces trois tribus allaient désormais offrir des sacrifices sur ce monument imposant au lieu de se rendre à la tente de réunion installée à Shilo, le lieu choisi pour le culte. Immédiatement, elles se préparèrent à une action militaire. — Josué 22:10-12. Elles prirent toutefois l’heureuse initiative de se mettre en relation avec leurs frères israélites en leur envoyant une délégation officielle conduite par Phinéas. Quand les tribus incriminées apprirent qu’on les accusait d’infidélité, de rébellion et d’apostasie contre Jéhovah, elles expliquèrent pourquoi elles avaient édifié cet immense autel. En fait, il ne s’agissait pas d’un autel pour sacrifice, mais d’un “ témoin ” de l’unité des tribus d’Israël dans le culte de Jéhovah (Josué 22:26, 27). Les membres de la délégation s’en retournèrent, convaincus qu’il n’y avait rien de mauvais chez leurs frères. Ainsi fut évitée une sanglante guerre civile. Sachons en tirer leçon en ne prêtant jamais hâtivement de mauvais mobiles aux autres. Ce qui semble vrai à première vue s’avère souvent radicalement différent quand on l’examine de plus près. Ce constat se vérifie dans bien des domaines de la vie du chrétien. – TG1997 15/5
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