Jump to content
The World News Media

misette

Member
  • Posts

    554
  • Joined

  • Last visited

  • Days Won

    2

Everything posted by misette

  1. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 7 Décembre 2020 - Lévitique 10-11.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 7 Décembre 2020 - Lévitique 10-11.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Lévitique 10-11 Lévitique 10:8-11 : Que pouvons-nous apprendre de ces versets ? (w14 15/11 17 § 18). « Puis Jéhovah dit à Aaron : 9 « Toi et tes fils, ne buvez ni vin ni autre boisson alcoolisée avant d’entrer dans la tente de la rencontre, afin que vous ne mouriez pas. C’est une loi permanente de génération en génération. 10 C’est afin de faire une distinction entre la chose sainte et la chose profane, entre la chose impure et la chose pure, 11 et afin d’enseigner aux Israélites toutes les lois que Jéhovah leur a dites par l’intermédiaire de Moïse. » 18 Pour être saints, il nous faut soigneusement examiner les Écritures et faire ce que Dieu attend de nous. Revenons à Nadab et Abihou, les fils d’Aaron. Ils ont été exécutés pour avoir offert « un feu irrégulier », peut-être parce qu’ils étaient ivres (Lév. 10:1, 2). Note ce que Dieu a alors dit à Aaron. Ce passage signifie-t-il que nous ne devons rien boire d’alcoolisé avant de nous rendre à une réunion chrétienne ? Réfléchis à ces différents points : Nous ne sommes pas sous la Loi (Rom. 10:4). Dans certains pays, nos coreligionnaires ne voient pas d’objection à consommer avec modération des boissons alcoolisées aux repas avant d’assister aux réunions. Lors de la Pâque, on servait quatre coupes de vin. Quand il a institué le Mémorial, Jésus a donné à boire à ses apôtres du vin, qui représentait son sang (Mat. 26:27). La Bible condamne l’ivresse et l’ivrognerie (1 Cor. 6:10 ; 1 Tim. 3:8). Enfin, la conscience de nombreux chrétiens les incite à s’abstenir de toute boisson alcoolisée avant de participer à une forme quelconque du service sacré. Cependant, les circonstances varient d’un pays à l’autre. L’important, c’est que les chrétiens « fassent une distinction entre la chose sainte et la chose profane » afin de se conduire avec sainteté, et de plaire à Jéhovah - w14 15/11 17 § 18 Qu’impliquait peut-être le péché commis par les fils d’Aaron, Nadab et Abihou ? Peu après que Nadab et Abihou eurent pris des libertés en s’acquittant de leurs responsabilités sacerdotales, Jéhovah interdit aux prêtres de consommer du vin ou des boissons enivrantes lorsqu’ils servaient au tabernacle (Lévitique 10:9). Cela donne à penser que les deux fils d’Aaron étaient sous l’effet de l’alcool en cette circonstance. Quoi qu’il en soit, la cause effective de leur mort fut qu’ils avaient présenté à Jéhovah “ un feu irrégulier qu’il ne leur avait pas prescrit ”. Le grand prêtre et les sous-prêtres n’avaient le droit de boire ni vin ni autre boisson enivrante quand ils accomplissaient leur service sacré devant Jéhovah. Nous ne devrions pas nous livrer à des tâches théocratiques sous l’emprise de l’alcool. – TG2004 15/5 p21 Feu irrégulier c’est-à-dire interdit - Nadab et Abihou étaient ivres, ce qui les enhardit au point qu’ils offrirent un feu qui n’était pas prescrit. Ce feu était probablement illégal parce qu’il avait été offert à un moment, à un endroit et d’une manière qui ne convenaient pas, ou peut-être parce que l’encens était d’une composition différente de celle décrite en Exode 30:34, 35. L’état d’ébriété des deux hommes n’excusa pas leur péché. – it-1 feu irrégulier Remarquez que Paul a recommandé de boire “ un peu de vin ”. La Bible condamne clairement tout usage immodéré d’alcool. Quand ils n’étaient pas de service, les prêtres juifs étaient libres de boire, avec modération, mais quand ils officiaient, il leur était interdit de boire des boissons alcooliques. De nombreuses années plus tard, les chrétiens du Ier siècle ont été avertis que les ivrognes “ n’hériteront pas du royaume de Dieu ”. — RV2004 8/3 p20 Est-il mal de consommer des boissons alcoolisées ? “ Le vin est moqueur, la boisson enivrante est agitée, et tout homme qui se laisse égarer par cela n’est pas sage. ” Faut-il comprendre par ces paroles, consignées dans la Bible en Proverbes 20:1, qu’il est mal de consommer des boissons alcoolisées ? La Bible n’interdit pas de consommer des boissons alcoolisées. Ce qu’elle condamne, en revanche, ce sont l’excès de boisson et l’ivrognerie. C’est pourquoi Paul a dit de ne pas s’adonner “ à beaucoup de vin ”, et il a recommandé à Timothée de n’en boire qu’“ un peu ”. (1 Timothée 3:2, 3, 8 ; Tite 2:2, 3.). Ce que la Bible condamne c’est l’excès qui va jusqu’à l’ivresse et non l’absorption modérée de boisson. Il serait sage qu’un chrétien s’abstienne de boisson alcoolisée quand il participe au ministère. Si la loi de son pays interdit ou limite la consommation d’alcool, le chrétien y obéira. Boire ou ne pas boire, ou quelle quantité boire : c’est à chacun de décider. Toujours est-il que la Bible recommande la modération. Elle déclare : “ Soit [...] que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. ” — 1 Corinthiens 10:31. – RV2012/06 p18 Que dire de quelqu’un qui aurait un penchant pour l’alcool, mais qui veillerait à ne pas boire au point d’être visiblement ivre ? Certains présentent très peu de signes d’ébriété même après avoir bu pas mal de verres. Toutefois, celui qui pense que ce genre d’habitude ne porte pas à conséquence se leurre (Jérémie 17:9). Petit à petit, il risque de contracter une dépendance à l’alcool et de devenir ‘ asservi à beaucoup de vin ’. (Tite 2:3.) Ce processus qui mène à l’alcoolisme, l’auteur Caroline Knapp le dit “ lent, graduel, insidieux, indéfinissable ”. L’abus d’alcool est vraiment un piège très dangereux. Il n’est pas nécessaire de boire jusqu’à l’ivresse pour tomber dans la somnolence et la paresse, tant physiquement que spirituellement. Et si le jour de Jéhovah nous surprenait dans cet état ? La consommation de grandes quantités d’alcool a-t-elle jamais eu pour effet de rendre gloire à Dieu ? Quel chrétien voudrait avoir une réputation de buveur ? C’est l’opprobre, et non la gloire, qu’une telle réputation attirerait sur le nom de Jéhovah. Que dire maintenant si le manque de modération d’un chrétien dans le boire faisait trébucher un de ses compagnons, un nouveau disciple par exemple. Quiconque boit à l’excès peut également perdre ses fonctions dans l’assemblée. Sans parler des tensions familiales qu’engendre souvent l’abus d’alcool. Un bon moyen de se préserver des dangers liés à l’abus d’alcool consiste à savoir où se trouve la limite, non pas la limite entre l’excès et l’ébriété, mais la limite entre la modération et l’excès. Qui peut décider où se situe cette limite dans votre cas ? Étant donné que de nombreux facteurs entrent en jeu, on ne peut établir de règle stricte quant au nombre de verres qui constitueraient un maximum. Il appartient donc à chacun de connaître sa propre limite et de ne pas la franchir. – TG2004 1/12 p18 Lévitique 11:8 : Les chrétiens doivent-ils s’interdire de consommer les animaux que la Loi mosaïque interdisait de consommer ? (it-1 124 § 6). « Vous ne devez pas en manger la viande ni toucher leur cadavre. Ils sont impurs pour vous. » Ces restrictions d’ordre alimentaire ne s’appliquaient qu’aux hommes assujettis à la Loi de Moïse, car Lévitique 11:8 dit : “ Ils sont impurs pour vous ”, c’est-à-dire pour les Israélites. Quand, grâce à la mort sacrificielle de Jésus Christ, la Loi fut abrogée, ces interdictions furent annulées, et tous les humains purent de nouveau s’en tenir aux dispositions plus larges que Dieu fit connaître à Noé après le déluge. — it-1 124 § 6 Le point de vue chrétien. Les chrétiens ne sont pas soumis aux restrictions de la Loi relatives aux aliments purs et impurs. Ils sont dans l’obligation de s’abstenir du sang et de ce qui est étouffé, c’est-à-dire de ce dont le sang n’a pas été convenablement vidé. Mais, en dehors de cette injonction biblique, ils ne doivent pas se lancer dans des controverses pour ce qui est de savoir si on peut ou non consommer tel ou tel aliment, ni essayer d’imposer leur conscience à celle d’autrui dans ce domaine. Ils sont toutefois mis en garde contre la consommation d’aliments offerts aux idoles et contre le risque de faire trébucher autrui en insistant sur leur liberté chrétienne dans ce domaine. – it-2 p420 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? En Israël, le service sacré offert à Jéhovah devait l’être en harmonie avec ses lois (Lévitique 10:1, 2). De nos jours, pareillement, Jéhovah n’agréera notre service sacré que s’il répond à ses critères. Ce n’est pas à nous de déterminer la meilleure façon d’adorer Dieu. Connaissance exacte des Écritures, compréhension spirituelle et sagesse divine nous sont donc indispensables si nous ne voulons pas aller à la catastrophe. – TG2000 15/11 §16 Ce n’est pas d’aujourd’hui que Jéhovah demande à ses serviteurs de se réunir pour l’adorer. Ainsi, la Loi qu’il a donnée à la nation d’Israël en 1513 av. n. è. prévoyait un sabbat hebdomadaire pour que chaque famille l’adore et soit instruite dans la Loi. Quand les Israélites suivaient ce commandement, les familles étaient fortes, et la nation dans son ensemble restait pure et solide. Quand ils n’appliquaient pas la Loi et négligeaient des obligations comme celles de se rassembler pour adorer Jéhovah, ils perdaient sa faveur (Lév. 10:11). De même, en assistant à nos réunions hebdomadaires et à nos assemblées annuelles, nous soutenons le Royaume de Dieu, recevons la force de l’esprit saint et encourageons nos compagnons par nos déclarations de foi. Mais, surtout, nous offrons un culte à Jéhovah par nos prières, nos commentaires et nos chants. Nos rassemblements ne se déroulent peut-être pas exactement comme ceux des Israélites ou des premiers chrétiens, mais ils sont tout aussi importants. – kr chap16 p170 §3,5 Vous filtrez le moucheron, mais vous avalez le chameau : Le moucheron et le chameau étaient respectivement la plus petite et la plus grosse des créatures impures connues des Israélites Lv 11:4 - Jésus utilise une hyperbole, avec une touche d’ironie, quand il dit que les chefs religieux filtrent leurs boissons afin de ne pas être rituellement impurs à cause d’un moucheron, alors qu’ils ne respectent pas du tout les choses les plus importantes de la Loi, ce qui reviendrait à avaler un chameau. mwbr2018/3 À l’époque de Jésus, les pêcheurs devaient savoir quelles espèces ils pouvaient attraper (Lév. 11:9-12). Ils devaient également savoir où trouver le poisson. Généralement, le poisson reste là où les conditions sont favorables et où il y a beaucoup de nourriture. Et que dire de l’heure à laquelle un pêcheur va pêcher ? A-t-elle de l’importance ? Un jour, un frère d’une île du Pacifique a invité un missionnaire à aller à la pêche avec lui. Le missionnaire lui a répondu : « D’accord. Rendez-vous demain matin à neuf heures ! » Note ce que le frère lui a alors dit : « Ce n’est pas comme ça que ça marche. On va pêcher à l’heure où on a des chances d’attraper du poisson, pas à l’heure qui nous arrange. » De la même façon, au 1er siècle, les disciples de Jésus allaient pêcher dans les zones où le « poisson » se trouvait et à une heure où ils avaient le plus de chances de l’attraper. En effet, ils prêchaient dans le Temple, dans les synagogues, de maison en maison et sur les places de marché. Nous devons nous aussi connaître les habitudes des gens de notre territoire. Il nous faut faire preuve de souplesse en prêchant à l’endroit et au moment où nous avons le plus de chances de les trouver. – TG2020/9 p2 §8,9 C’est la seule fois dans le récit biblique que l’on entend Jésus s’adresser à Dieu en l’appelant « Père saint ». Jéhovah est pur et droit au sens absolu. Il avait ordonné à Israël : « Vous devez être saints, car je suis saint » (Lév. 11:45). Nous sommes des « imitateurs de Dieu » ; nous voulons donc obéir à ce commandement ‘dans toute notre conduite’. Quand l’adjectif « saint » qualifie des humains, il signifie « mis à part ». Pendant sa dernière soirée, Jésus a donc souligné que ses disciples resteraient unis à la condition de se tenir séparés du monde et de ne pas se laisser influencer par la division qui y règne. rr chap12 p129§19 Aux Israélites qu’il délivrait de l’esclavage en Égypte, Jéhovah a dit : « Je suis Jéhovah qui vous fais monter du pays d’Égypte pour me montrer Dieu pour vous ; vous devez vous montrer saints, car je suis saint » (Lév. 11:45). La sainteté était requise du peuple d’Israël parce que Jéhovah est saint. Étant Témoins de Jéhovah, nous devons nous aussi être saints. Jéhovah est saint et il exige de ceux qui lui offrent un service sacré qu’ils le soient aussi. Ils doivent poursuivre la sainteté et demeurer physiquement et spirituellement purs - TG2014 15/11§16
  2. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 30 Novembre 2020 - Lévitique 8-9.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 30 Novembre 2020 - Lévitique 8-9.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Lévitique 8-9 Lévitique 8:6 : Qu’apprenons-nous de la propreté qui était requise des prêtres d’Israël ? (w14 15/11 9 § 6). « Moïse fit alors approcher Aaron et ses fils, et il les lava avec de l’eau. » 6 La propreté requise des prêtres d’Israël a une grande signification pour les serviteurs de Jéhovah aujourd’hui. Ceux qui étudient la Bible avec nous remarquent souvent la propreté de nos lieux de culte et nos tenues propres et soignées. Mais la propreté de la prêtrise nous enseigne aussi que toute personne qui monte à la montagne élevée du culte de Jéhovah doit avoir « le cœur pur » (Psaume 24:3, 4 ; Is. 2:2, 3). Nous devons rendre à Dieu un service sacré avec un esprit et un cœur purs, et en étant propres physiquement. Cela nous oblige à nous examiner souvent, après quoi certains d’entre nous devront opérer d’importants changements pour être saints (2 Cor. 13:5). Par exemple, un baptisé qui regarde délibérément de la pornographie devrait se demander : « Est-ce que je me montre saint ? » Ensuite, il devrait chercher de l’aide pour abandonner cette pratique répugnante (Jacq. 5:14). - w14 15/11 9 § 6 Au tabernacle, on se servait d’eau tant pour la propreté physique que d’une manière symbolique. Lors de l’installation de la prêtrise, les prêtres furent lavés avec de l’eau et, en un geste symbolique, les Lévites furent aspergés d’“ eau qui purifie du péché ”. Les prêtres se lavaient avant de servir au sanctuaire de Jéhovah et avant de s’avancer vers l’autel de l’holocauste. On se servait d’eau pour laver les sacrifices et pour des purifications rituelles. – it-1 Eau Les prêtres étaient tenus d’entretenir leur propreté physique et d’avoir des principes moraux élevés. Quand ils entraient dans la tente de réunion et avant de présenter un sacrifice sur l’autel, ils devaient se laver les mains et les pieds au bassin qui se trouvait dans la cour, “ pour qu’ils ne meurent pas ”. La pureté physique est requise de ceux qui adorent Jéhovah dans la sainteté et la pureté. C’est ce que montrent les activités au tabernacle et le service au temple. Lors de leur installation, le grand prêtre Aaron et ses fils se baignèrent avant de revêtir leurs vêtements officiels. Pour se laver les mains et les pieds, les prêtres se servaient de l’eau que contenait le bassin de cuivre dans la cour du tabernacle et, par la suite, l’immense mer en métal fondu dans le temple de Salomon. Le jour des Propitiations, le grand prêtre se baignait deux fois. – it-1 p257 Baigner Dans la Bible, la “ pureté ” désigne généralement ce qui n’est pas contaminé — frelaté, souillé ou corrompu — sur les plans moral et spirituel. Elle se rapporte aussi à la propreté physique La Bible présente la pureté sous quatre aspects que les adorateurs de Dieu devraient prendre en considération : La pureté physique. Dans la Bible, la sainteté et la propreté physique sont étroitement liées. Par exemple, Paul a écrit : “ Bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, parachevant la sainteté dans la crainte de Dieu. ” (2 Corinthiens 7:1). Par conséquent, autant que les circonstances le permettent, les vrais chrétiens devraient s’efforcer de garder une bonne hygiène corporelle et de maintenir leur maison et ses abords nets et en ordre. Même là où l’eau n’est pas facilement disponible pour la toilette ou la lessive, les chrétiens devraient faire de leur mieux pour rester propres et présentables. Soigner notre hygiène personnelle est une preuve d’amour, car nous voulons éviter d’infliger des odeurs déplaisantes à ceux qui nous entourent. Les parfums et les eaux de toilette sont peut-être agréables, mais ils ne remplacent pas la douche ou le bain réguliers ni les vêtements propres. La pureté spirituelle. Il s’agit de la pureté la plus importante, car d’elle dépendent nos perspectives de vie éternelle. Pourtant, c’est souvent la plus négligée. Dit simplement, être spirituellement pur signifie ne jamais franchir la frontière définie par Dieu entre le vrai et le faux culte, car Dieu considère comme impure toute forme de faux culte. Dieu a clairement démontré qu’il désapprouvait l’amalgame du vrai culte avec le faux, car ce dernier implique souvent des pratiques impures et l’usage d’idoles et de dieux détestables. Les vrais chrétiens sont donc incités à fuir tout contact avec un culte impur La pureté morale. Là encore, Dieu établit une frontière précise entre ce qui est pur et ce qui ne l’est pas. Dans son ensemble, le monde est devenu ce que l’on peut lire en Éphésiens 4:17-19 : “ Ils sont mentalement dans les ténèbres, et éloignés de la vie qui relève de Dieu [...]. Ayant perdu tout sens moral, ils se sont livrés au dérèglement pour pratiquer avec avidité l’impureté sous toutes ses formes. ” Un tel mode de pensée immoral s’exprime de nombreuses façons, directes ou subtiles ; les chrétiens doivent donc être sur leurs gardes. Ceux qui aiment Dieu savent que la prostitution, l’homosexualité, les relations sexuelles préconjugales et la pornographie sont des violations des normes de Jéhovah en matière de pureté morale. Pourtant, ces pratiques sont courantes dans le monde du spectacle et de la mode. Les chrétiens doivent donc se méfier de ces tendances. Le port de vêtements qui laissent entrevoir ou dénudent la chair lors de réunions chrétiennes ou d’une réunion récréative attire inutilement l’attention sur le corps et trahit un manquement à la décence. En s’habillant ainsi, non seulement on introduit l’esprit impur du monde parmi des chrétiens, mais on risque aussi d’éveiller chez autrui des pensées impures. Voilà un domaine dans lequel les chrétiens doivent travailler dur pour manifester “ la sagesse d’en haut ” La pureté mentale. Les recoins les plus cachés de notre esprit ne devraient receler aucune pensée impure. Jésus a averti de ce danger en ces termes : “ Tout homme qui continue à regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur. ” (Matthieu 5:28) Cela concerne également les images et les films pornographiques, les lectures obscènes et les chansons aux paroles suggestives. Les chrétiens doivent donc éviter de se souiller en entretenant des pensées impures pouvant mener à des propos ou à des actes contraires à la pureté et à la sainteté. – TG2002 1/ 2 Un chrétien pourrait-il s’endurcir dans son habitude de regarder de la pornographie au point de devoir être renvoyé de la congrégation ? Oui. Cela souligne l’importance de rejeter énergiquement toute forme de pornographie, qu’il s’agisse d’écrits ou d’images, dans des revues, des films, des vidéos ou sur Internet. Un chrétien pris au piège de la pornographie doit se ressaisir et reconnaître qu’il a besoin d’être aidé spirituellement. Un ou deux anciens pourront lui apporter l’aide nécessaire, entre autres par ‘ la prière de la foi qui rétablit celui qui est souffrant ’. Son péché pourra alors lui être pardonné. Ceux qui ont demandé de l’aide pour se purifier de la souillure qu’est la pornographie ont constaté, que s’approcher de Dieu était bon pour eux. Regarder volontairement de la pornographie est un péché. Cela peut conduire à une dépendance au sexe, à des désirs pervers et à de graves problèmes conjugaux. Un frère qui a l’habitude de regarder de la pornographie devrait se demander : Est-ce que je suis vraiment saint ? Il devrait chercher de l’aide pour abandonner cette mauvaise habitude TG2012 15/3 Une Salle du Royaume est le centre du culte pur pour une localité. Notre façon de considérer notre Salle du Royaume — l’édifice proprement dit et les activités spirituelles qui s’y déroulent — devrait être empreinte du respect qui convient. N’est-elle pas étroitement liée à ce que nous éprouvons pour le nom de Dieu, nom qui figure généralement sur l’écriteau de la Salle du Royaume ? Les non-Témoins remarquent souvent combien nous respectons nos lieux de culte. – TG2015 15/7 Lévitique 8:14-17 : Pendant l’installation de la prêtrise, pourquoi est-ce Moïse et non Aaron qui a offert les sacrifices ? (it-2 310 § 5). « Puis il fit avancer le taureau du sacrifice pour le péché, et Aaron et ses fils posèrent les mains sur la tête du taureau du sacrifice pour le péché. 15 Moïse le tua, prit du sang avec son doigt et en mit sur toutes les cornes de l’autel, et il purifia du péché l’autel, puis il versa le reste du sang à la base de l’autel, pour le sanctifier afin de faire le rite de réconciliation sur lui. 16 Après cela, Moïse prit toute la graisse qui était sur les intestins, le tissu annexe du foie et les deux rognons et leur graisse, et les fit fumer sur l’autel. 17 Enfin, le reste du taureau, sa peau, sa chair et ses excréments, il les fit brûler en dehors du camp, comme Jéhovah le lui avait ordonné. » Dieu constitua Moïse médiateur de l’alliance de la Loi avec Israël, position d’intimité avec Dieu à laquelle aucun homme n’a plus jamais accédé, sinon Jésus Christ, le Médiateur de la nouvelle alliance. Avec le sang d’animaux sacrifiés, Moïse aspergea le livre de l’alliance, qui représentait Jéhovah, une “ partie contractante ”, et aspergea aussi le peuple (sans aucun doute les anciens qui le représentaient), l’autre “ partie contractante ”. Il lut le livre de l’alliance au peuple, qui répondit : “ Tout ce qu’a dit Jéhovah, nous sommes prêts à le faire et à obéir. ” (Ex 24:3-8 ; Hé 9:19). En qualité de médiateur, Moïse eut le privilège de diriger la construction du tabernacle et la fabrication de ses ustensiles, selon le modèle que Dieu lui avait donné, puis d’installer la prêtrise en oignant et le tabernacle et Aaron le grand prêtre avec l’huile de composition spéciale. Ensuite il dirigea les premiers services officiels des prêtres nouvellement consacrés. — it-2 310 § 5 Comme Dieu l’a ordonné, Moïse présida une cérémonie d’installation destinée à établir Aaron grand prêtre et ses quatre fils sous-prêtres. C’est ainsi que la prêtrise commencera à fonctionner. Aaron et ses fils posaient leurs mains sur certains animaux destinés au sacrifice pour indiquer que ces animaux les représentaient ou étaient sacrifiés pour eux. Un aspect de la fonction de médiateur qu’exerça Moïse consista à installer et à mettre en service la prêtrise, qui était un élément important de l’alliance de la Loi. Moïse joua également un rôle important en rapport avec les premiers services qu’accomplit la prêtrise nouvellement installée, le 8 Nisan 1512 av. n. ère car il dirigea les opérations et, avec Aaron, bénit le peuple. Du début à la fin de la mise en place de toutes les choses relatives à l’alliance de la Loi, il agit officiellement en qualité de médiateur. – it-2 p244 Installation Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Lévitique 8 :1 “” Jéhovah continua de parler à Moïse. Il lui dit : Ce verset identifie la Source et le canal d’où viennent toutes les bonnes choses que reçoivent les créatures. S’adressant à ceux qui, avec lui, avaient été “sanctifiés en union avec Christ Jésus, et appelés à être saints”, l’apôtre Paul leur dit : “Pour nous, il n’y a en fait qu’un seul Dieu, le Père, de qui sont toutes choses, et nous pour lui ; et il n’y a qu’un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses, et nous par lui.” Nous pouvons être certains que la compréhension de ce que Dieu a prévu pour donner le pouvoir nécessaire à une prêtrise éternelle s’avérera être très utile pour nous. — TG1968 15/10 p617 Le livre du Lévitique parle beaucoup de la souveraineté de Jéhovah. Il est dit plus de 30 fois que les lois qui sont écrites dans ce livre viennent de Jéhovah. Moïse le savait et il a fait tout ce que Jéhovah lui a demandé de faire. (Lévitique 8:4, 5) Nous devons faire comme Moïse et obéir à tout ce que Jéhovah nous demande. L’organisation de Jéhovah nous aide à prendre de bonnes décisions. Mais parfois nous sommes tout-seuls quand nous vivons une situation difficile pour notre foi. C’est ce qui est arrivé à Jésus quand il était dans le désert. Si nous avons confiance en Jéhovah et si nous montrons que nous sommes pour sa souveraineté, nous ne transigerons pas. Nous résisterons à la peur. - TG2014 15/11§8 Lévitique 8 :5,6 « Puis Moïse dit à la communauté : Voici ce que Jéhovah nous a ordonné de faire. Moïse fit alors approcher Aaron et ses fils, et il les lava avec de l’eau » Jéhovah a choisi Aaron pour être le chef des prêtres des Israélites, c’est-à-dire le grand prêtre. Il a aussi choisi les fils d’Aaron pour être des prêtres. Ces hommes et tout ce qu’ils faisaient pour accomplir leur mission sont comme des modèles qui allaient être copiés plus tard. On dit qu’ils représentent d’autres choses. Aaron représente Jésus. Les fils d’Aaron représentent les chrétiens oints. Aaron a été lavé pour devenir prêtre. C’était un symbole pour montrer qu’il devenait pur, c’est-à-dire qu’il avait un corps propre et des pensées pures. Est-ce que cela veut dire que Jésus aussi avait besoin de devenir pur ? Non. Jésus était parfait. Il était « sans tache », c’est-à-dire sans défaut. Mais une fois qu’Aaron était lavé, il ressemblait à Jésus qui est juste et pur. Les fils d’Aaron ont été lavés eux aussi. Qu’est-ce que cela signifiait ? Quand les fils d’Aaron ont été lavés, c’était un symbole pour montrer ce qui arriverait aux chrétiens oints. Pour être prêtres dans le ciel, ils doivent devenir purs. Est-ce que c’est leur baptême qui les lave ? Non, parce que le baptême n’enlève pas les péchés. Le baptême montre que quelqu’un a offert sa vie à Dieu. Les chrétiens oints sont lavés « par le moyen de la parole ». Cela veut dire qu’ils doivent appliquer les enseignements de Jésus dans leur vie. Ainsi, ils sont purs et saints. Mais est-ce que les « autres brebis » qui ont l’espoir de vivre sur la terre ont aussi besoin d’être lavées ? Les fils d’Aaron ne représentent pas la « grande foule » des autres brebis de Jésus. (Révélation 7:9) Mais les autres brebis aussi deviennent saintes et pures par le moyen de la Parole de Dieu. Elles ont appris dans la Bible que le sacrifice de Jésus leur apporte des bienfaits. C’est pour cela qu’elles aussi veulent adorer Jéhovah « jour et nuit ». Les chrétiens oints et les autres brebis ont besoin d’être lavés constamment par la Parole de Dieu. C’est comme cela qu’ils réussissent à garder une conduite pure. Jéhovah est heureux quand il voit que tous ses adorateurs sont purs, qu’ils sont unis et qu’ils suivent fidèlement leur Berger, Jésus - TG2014 15/11§3-5 Lévitique 8 12 « Enfin, il versa une partie de l’huile d’onction sur la tête d’Aaron et l’oignit pour le sanctifier » Dans les temps bibliques, au Proche-Orient, enduire d’huile la tête d’une personne était une marque de faveur ou un geste d’hospitalité. L’huile utilisée était généralement de l’huile d’olive additionnée de parfum. Les Hébreux versaient également de l’huile sur la tête d’une personne — ils l’oignaient — pour montrer qu’elle était investie officiellement d’une autorité particulière. Par exemple, Aaron a été oint après avoir été nommé à la fonction de grand prêtre. Jésus a été investi par Dieu d’une grande autorité. Mais au lieu d’être oint avec de l’huile, il l’a été avec de l’esprit saint de Dieu – TG2009 1/8 Aaron avait été le premier d’une longue lignée de grands prêtres israélites. Après avoir été oint d’huile sainte, il avait dû attendre sept jours au tabernacle avant de recevoir pleins pouvoirs pour servir comme grand prêtre (Lévitique 8:12, 33). De même, Jésus dut attendre un certain temps avant d’être habilité à intercéder en faveur des humains. Cette période d’attente débuta au moment de son onction comme Grand Prêtre et dura jusqu’à sa résurrection. Contrairement à Aaron, le Fils immortel de Dieu n’a pas besoin de successeurs, et il est à la fois Prêtre et Roi “à la manière de Melchisédek” - TG1990 15/10 §12 Lévitique 8 14 « Puis il fit avancer le taureau du sacrifice pour le péché, et Aaron et ses fils posèrent les mains sur la tête du taureau du sacrifice pour le péché » Moïse habilla les fils d’Aaron, après quoi il leur demanda, ainsi qu’à leur père, de poser les mains sur la tête du taureau du sacrifice pour le péché. Ce geste indiquait qu’ils reconnaissaient que le sacrifice était fait pour eux, la maison sacerdotale. – it-1 p1189 Lévitique 8 22,23, 24 « Enfin, il fit avancer le deuxième bélier, le bélier de l’installation, et Aaron et ses fils posèrent les mains sur la tête du bélier. Moïse le tua, prit un peu de son sang et le mit sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit. Puis Moïse fit approcher les fils d’Aaron et mit un peu de ce sang sur le lobe de leur oreille droite, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit ; mais Moïse aspergea avec le reste du sang tous les côtés de l’autel. » Quand Dieu a donné des prêtres à la nation d’Israël, il y a eu une cérémonie. Pendant cette cérémonie, Moïse a fait des sacrifices. Il a mis le sang d’un bélier sur l’oreille droite du grand prêtre Aaron et de ses fils, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit. (Lévitique 8:22-24) Cette façon spéciale d’utiliser le sang était un symbole : elle montrait que les prêtres devaient accomplir leur mission avec obéissance. Jésus est lui aussi Grand Prêtre. Quand il était sur la terre, il a donné un exemple parfait pour les chrétiens oints et pour les autres brebis. Il écoutait les ordres de Jéhovah, il faisait tout ce que Jéhovah lui demandait et il était saint dans toutes ses actions. Nous sommes tous des adorateurs de Jéhovah. Donc nous devons imiter Jésus qui est resté fidèle à Jéhovah. Nous devons respecter les ordres que Jéhovah nous donne dans la Bible pour éviter de le rendre triste. Comme cela, nous montrerons que nous sommes bien décidés à « faire des sentiers droits » pour nos pieds - TG2014 15/11§7,8 La Loi disait exactement quels genres de sacrifices les Israélites devaient faire. (Lévitique 9:1-4, 15-21) Les choses données en sacrifices devaient être sans défaut parce qu’elles représentaient le sacrifice parfait de Jésus. Et pour chaque sacrifice, les Israélites devaient suivre des méthodes précises. Que nous apprennent ces sacrifices ? Paul a demandé aux chrétiens de faire « des sacrifices de louanges » Nous le faisons quand nous prêchons et que nous parlons de Jéhovah. Ce qui est important, c’est de toujours donner à Jéhovah ce que nous avons de mieux à lui donner. - TG2014/11 §11,12 Jéhovah bénit la partie terrestre de son organisation. Rappelle-toi ce qui est arrivé en 1512 avant notre ère, quand le tabernacle a été dressé au pied du mont Sinaï. Moïse a présidé une cérémonie durant laquelle Aaron et ses fils ont été établis prêtres. La nation d’Israël s’était rassemblée pour voir les prêtres présenter leurs premiers sacrifices (Lév. 9:1-5). Comment Jéhovah a-t-il montré qu’il approuvait cette nouvelle prêtrise ? Alors qu’Aaron et Moïse bénissaient le peuple, Jéhovah a fait descendre du ciel un feu qui a complètement consumé le sacrifice sur l’autel (Lévitique 9:23, 24). Dans quel objectif Jéhovah a-t-il provoqué ce spectacle impressionnant à la fin de la cérémonie durant laquelle Aaron a été établi grand prêtre ? Il voulait montrer par là qu’il soutenait pleinement la prêtrise aaronique. Et les Israélites ont clairement vu qu’elle avait son approbation. Ils avaient donc toutes les raisons de la soutenir eux aussi. Est-ce important pour nous de savoir cela ? Oui ! La prêtrise en Israël n’était qu’une « ombre » d’une prêtrise bien meilleure. Le Christ est le Grand Prêtre par excellence et 144 000 humains seront prêtres et rois à ses côtés au ciel. En 1919, Jésus a choisi un petit groupe de frères oints pour former l’« esclave fidèle et avisé ». Cet esclave dirige la prédication et donne aux disciples du Christ « leur nourriture au bon moment » (Mat. 24:45). Avons-nous des preuves que Dieu l’approuve ? Satan et son monde font tout ce qu’ils peuvent pour empêcher cet esclave d’assumer ses responsabilités, à tel point que, sans l’aide de Dieu, il n’y arriverait pas. Toutefois, malgré deux guerres mondiales, des persécutions incessantes, des crises économiques mondiales et des traitements injustes, il continue de fournir de la nourriture spirituelle aux disciples du Christ sur la terre. Pense à toute la nourriture spirituelle qui est aujourd’hui disponible gratuitement dans plus de 1024 langues ! C’est une preuve incontestable du soutien de Dieu. Et voici une autre preuve encore : la prédication. La bonne nouvelle est prêchée « sur toute la terre » !. Il n’y a pas de doute, Jéhovah guide et bénit abondamment son organisation. – TG2019/11 §13-16 Qu’indiquait le fait de verser du sang à la base de l’autel et sur plusieurs objets ? Cela démontrait que Jéhovah agréait le sang à des fins propitiatoires. La propitiation avait le sang pour base. “ Presque toutes choses sont purifiées avec du sang — selon la Loi —, a écrit l’apôtre Paul, et il n’y a pas de pardon sans que du sang soit répandu. ” Lévitique 9-9 – TG2004 15/5
  3. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 23 Novembre 2020 - Lévitique 6-7.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 23 Novembre 2020 - Lévitique 6-7.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Lévitique 6-7 Lévitique 6:13 : Quelle était, selon une tradition juive, l’origine du feu sur l’autel, mais qu’indique la Bible ? (it-1 889§ 2). « Le feu sera entretenu sur l’autel constamment. Il ne doit pas s’éteindre. » Au tabernacle et au temple. Le feu avait une place dans le culte pratiqué au tabernacle, puis au temple. Chaque matin et entre les deux soirs, le grand prêtre devait brûler de l’encens sur l’autel de l’encens (Ex 30:7, 8). La Loi de Dieu exigeait qu’on maintienne continuellement allumé le feu sur l’autel de l’holocauste (Lv 6:12, 13). Bien que largement acceptée, la tradition juive selon laquelle, au départ, le feu de l’autel fut miraculeusement allumé par Dieu n’est pas corroborée par les Écritures. Selon les premières instructions que Jéhovah donna à Moïse, les fils d’Aaron devaient “ mettre du feu sur l’autel et disposer du bois sur le feu ” avant d’y déposer le sacrifice. C’est après l’installation de la prêtrise aaronique et, par conséquent, après qu’on eut offert les sacrifices d’installation, qu’un feu de Jéhovah, provenant sans doute du nuage au-dessus du tabernacle, consuma l’offrande qui se trouvait sur l’autel. Dès lors, ce feu miraculeux se manifesta, non en embrasant le bois sur l’autel, mais en ‘ consumant l’holocauste et les morceaux gras sur l’autel ’. Bien sûr, le feu qui continua à brûler ensuite sur l’autel résultait probablement à la fois du feu de Dieu et de celui qu’on y avait allumé auparavant. De même, un feu miraculeux envoyé par Jéhovah consuma les sacrifices aussitôt après la prière de Salomon lors de l’inauguration du temple. pour d’autres cas où Jéhovah provoqua un feu miraculeux lorsqu’il accepta des offrandes de ses serviteurs. - it-1 889§ 2 Chaque fois qu’un animal était sacrifié, on en faisait fumer des parties sur l’autel ; c’est pourquoi le feu sur l’autel devait être maintenu allumé ; il ne fallait pas le laisser s’éteindre (Lv 6:9-13). C’est de cet autel qu’on prenait du feu pour brûler de l’encens – it-1 p229 Autel Lévitique 6:25 : Quelle était la différence entre, d’une part, les sacrifices pour le péché et, d’autre part, les holocaustes et les sacrifices de paix ? (si 27§ 15). « Dis à Aaron et à ses fils : “Voici la loi concernant le sacrifice pour le péché : C’est à l’endroit où l’on tue l’holocauste que le sacrifice pour le péché sera également tué, devant Jéhovah. C’est une chose très sainte. » Le sacrifice pour le péché est requis en cas de péché involontaire ou de péché commis par erreur. L’animal à offrir est fonction du genre de personne qui a péché et pour qui il faut faire propitiation : un prêtre, le peuple, un chef ou une personne ordinaire. À la différence de l’holocauste et du sacrifice de communion offerts volontairement en faveur d’un individu, le sacrifice pour le péché est obligatoire - si 27§ 15 Les offrandes pour le péché et les offrandes de culpabilité, elles, étaient obligatoires. Les unes avaient pour but de faire propitiation pour des péchés commis par erreur, involontairement, commis en raison de la faiblesse de la chair imparfaite, et non “ à main levée ”, c’est-à-dire ouvertement, avec orgueil, à dessein ; les autres étaient apparemment destinées à apaiser Dieu quand on avait porté atteinte à l’une de ses prérogatives, ou à rétablir le transgresseur repentant dans certains de ses droits – TG1984 15/5 L’offrande de culpabilité était requise pour des péchés beaucoup plus sérieux. Elle servait à couvrir la culpabilité personnelle en cas d’infidélité, de tromperie ou de vol, péchés qui sous-entendent une part de volonté. Pour un vol, trois choses étaient exigées : un sacrifice d’animal, la restitution de l’objet volé et, dans certains cas, une compensation correspondant à un cinquième de la chose volée. La façon dont Jéhovah Dieu a réglementé ces sacrifices révèle son merveilleux sens de la justice. Tout était pris en considération : le rang social du pécheur, ses ressources et son degré de culpabilité. – TG1977 1/8 Sacrifices de culpabilité. Les sacrifices de culpabilité étaient également des sacrifices offerts en raison d’un péché, car toute culpabilité implique un péché. Ces sacrifices étaient requis pour des péchés particuliers à cause desquels une personne portait une culpabilité, et ils différaient légèrement des autres sacrifices pour le péché en ce qu’ils avaient apparemment pour but de faire réparation par rapport à un droit ou de rendre un droit. Il y avait eu violation d’un droit, soit de Jéhovah, soit de sa nation sainte. Le sacrifice de culpabilité avait pour objet soit de faire réparation à Jéhovah au sujet du droit violé, soit de rendre ou de faire recouvrer au pécheur repentant certains droits de l’alliance et de le libérer de la punition consécutive à son péché – it-2 Sacrifices Sacrifices de communion (ou offrandes de paix). Les sacrifices de communion agréables à Jéhovah signifiaient la paix avec Dieu. L’adorateur et sa maisonnée y avaient part (dans la cour du tabernacle ; selon la tradition, des huttes étaient dressées le long du côté intérieur du rideau clôturant cette cour ; dans le temple, des salles à manger étaient prévues). Le prêtre officiant recevait une portion, et les prêtres de service une autre portion. Jéhovah, en quelque sorte, recevait l’odeur agréable de la graisse consumée. Le sang, représentant la vie, était donné à Dieu comme lui appartenant. Ainsi, les prêtres, les adorateurs et Jéhovah partageaient en quelque sorte ce repas, ce qui signifiait des relations de paix. Quiconque en mangeait en état d’impureté (l’une quelconque des impuretés mentionnées dans la Loi) ou consommait la viande au-delà du temps prescrit (sous le climat chaud, elle commençait à se putréfier) devait être retranché du peuple. Une telle personne souillait ou profanait le repas, soit parce qu’elle était impure elle-même, soit parce qu’elle mangeait une chose infecte aux yeux de Jéhovah Dieu, montrant du mépris pour les choses sacrées – it-2 sacrifices Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Nos péchés peuvent avoir d’autres conséquences, en particulier s’ils ont fait du tort à autrui. Considérez Lévitique chapitre 6. La Loi mosaïque envisageait ici le cas où un Israélite commettait une faute grave en s’appropriant les biens d’un de ses compatriotes par le vol, l’extorsion ou la fraude, et où il niait, allant jusqu’à faire un faux serment. C’était alors sa parole contre celle de sa victime. Par la suite, tourmenté par sa conscience, il confessait son péché. Pour obtenir le pardon de Dieu, il lui fallait alors faire trois autres choses : rendre ce qu’il avait pris, verser à sa victime une amende de 20 % de la valeur de l’objet du délit et offrir un bélier en sacrifice de culpabilité. Alors, disait la Loi, ‘ le prêtre devait faire propitiation pour le coupable devant Jéhovah, et ainsi il devait lui être pardonné ’. — Lévitique 6:1-7 Cette loi était une disposition miséricordieuse de Dieu. Elle était bénéfique à la victime, car celle-ci retrouvait son bien et devait éprouver un grand soulagement quand le coupable avouait enfin son péché. Mais elle était également bénéfique à l’individu qui, aiguillonné par sa conscience, avait finalement admis sa culpabilité et corrigé le mal commis. En fait, s’il n’avait pas agi ainsi, Dieu ne lui aurait pas pardonné. Bien que nous ne soyons pas sous la Loi mosaïque, celle-ci nous est très utile pour comprendre les pensées de Jéhovah, notamment sur le pardon. Quand, ayant nui à quelqu’un par nos péchés, nous faisons notre possible pour réparer nos torts, cela est agréable à Dieu ; Il peut s’agir d’avouer notre péché, de reconnaître notre culpabilité et même de présenter des excuses à notre victime. Alors seulement, nous pouvons nous tourner vers Jéhovah en invoquant le sacrifice de Jésus et avoir l’assurance que Dieu nous a pardonné. – cl chap26 p260 §19-21 Les péchés contre les humains sont aussi des péchés contre le Créateur, à qui les hommes doivent rendre compte. Des péchés tels que le vol, la fraude ou le détournement des biens d’autrui sont considérés dans la Loi comme des ‘ infidélités envers Jéhovah ’. (Lv 6:2-4). Ceux qui endurcissaient leur cœur et fermaient leur main devant leurs frères pauvres, ou qui retenaient le salaire de leurs ouvriers, s’attiraient la désapprobation divine – it-2 p510 Péché Jéhovah Dieu ne peut mentir et il hait “ une langue mensongère ”. La loi qu’il donna aux Israélites exigeait une compensation pour les torts causés par une tromperie ou un mensonge malveillant (Lv 6:2-7). Et la personne qui présentait un faux témoignage devait subir le châtiment qu’elle souhaitait faire infliger à son semblable par ses mensonges. Le point de vue de Dieu sur les mensonges malveillants, tel qu’il est exprimé dans la Loi, n’a pas changé. Quiconque désire obtenir la faveur divine ne peut pratiquer le mensonge. Il ne peut pas vivre un mensonge, prétendant aimer Dieu tout en haïssant son frère - it-2 p254 Mensonge Un Israélite pouvait offrir un sacrifice de paix « pour exprimer sa reconnaissance » à Dieu (Lév. 7:11-13, 16-18). Il offrait ce sacrifice, non pas parce qu’il était obligé de le faire, mais parce qu’il le voulait. Il s’agissait donc d’un sacrifice qu’une personne faisait volontairement parce qu’elle aimait son Dieu, Jéhovah. Cette personne ainsi que sa famille et les prêtres mangeaient ensuite la viande de l’animal sacrifié. – TG2019/11 p1 §9 Dans la Bible, la spoliation est généralement liée aux relations commerciales, d’abuser de sa force, de son pouvoir ou de son autorité sur autrui. La loi de Dieu interdit la malhonnêteté en affaires. À de nombreuses reprises, la Bible met en garde contre la spoliation et les pratiques frauduleuses, et elle les condamne. Elle fait également remarquer que Dieu jugera les spoliateurs et qu’il délivrera son peuple de telles personnes. Les Israélites devaient agir honnêtement entre eux. Le salarié était particulièrement protégé par la Loi. Jésus Christ inclut l’interdiction de spolier parmi les “ commandements ” de Dieu (Mc 10:19). Sous l’alliance de la Loi, si un homme qui avait spolié son compagnon se repentait par la suite, révélait l’affaire et la confessait, il devait restituer à la victime le montant complet et y ajouter le cinquième ; en outre, il devait offrir un sacrifice de culpabilité à Jéhovah. — Lv 6:1-7. – it-2 p1017 Spoliation Le sang d’un animal destiné à la consommation devait être versé à terre et couvert de poussière. Quiconque mangeait le sang de quelque sorte de chair que ce soit devait être ‘ retranché du milieu de son peuple ’. Toute violation délibérée de la loi relative au caractère sacré du sang entraînait le ‘ retranchement ’ par mise à mort. — Lv 17:10 ; 7:26, 27 Les sacrifices que les Israélites offraient à Jéhovah étaient saints à ses yeux (Lév. 6:25 ; 7:1). Le terme hébreu pour “ sainteté ” évoque les idées de séparation, d’exclusivité, de sanctification pour Dieu. Jéhovah n’agréera nos sacrifices que s’ils sont “ séparés ” de la corruption morale du monde, préservés de son influence. Nous ne pouvons aimer aucune des choses que Dieu hait. Il nous faut donc refuser de nous livrer à des activités ou de côtoyer des personnes qui nous amèneraient à nous souiller de son point de vue – TG2012 15/1 p21 §8 Jéhovah a fourni aux membres de son peuple des moyens de lui prouver qu’ils lui étaient voués de cœur. Par exemple, la Loi prévoyait tout un système de sacrifices (ou d’offrandes) dont certains étaient obligatoires et d’autres volontaires. Holocaustes, offrandes de grain et sacrifices de communion étaient autant de sacrifices volontaires qu’on offrait à Jéhovah pour obtenir sa faveur et lui rendre grâces. — Lévitique 7:11-13. Ces sacrifices volontaires lui étaient agréables. De l’holocauste et de l’offrande de grain, il est dit qu’ils étaient “ une odeur reposante pour Jéhovah ”. Jéhovah encouragea les Israélites à donner en proportion de la bénédiction qu’il leur accordait – TG2006 1/7 p21 §8 À l’approche du Mémorial, chaque année, il est important que ceux qui d’habitude ont part aux emblèmes se remettent en question. Pour participer comme il convient à ce repas de communion, ils doivent être en bonne santé spirituelle. Quiconque manque de respect envers le sacrifice de Jésus, voire le méprise, court le risque d’être ‘ retranché du peuple de Dieu ’, au même titre qu’un Israélite qui mangeait un repas de communion en étant impur. — Lévitique 7:20. Paul a comparé le Mémorial à un repas de communion dans l’Israël antique. Après avoir parlé de ceux qui participaient ensemble au Christ, il a déclaré : “ Vous ne pouvez boire la coupe de Jéhovah et la coupe des démons ; vous ne pouvez avoir part à ‘ la table de Jéhovah ’ et à la table des démons. ” (1 Corinthiens 10:16-21). Si quelqu’un qui a ordinairement part aux emblèmes du Mémorial commet un péché grave, il doit le confesser à Jéhovah et rechercher l’aide spirituelle des anciens de la congrégation. S’il se repent sincèrement et produit le fruit qui convient à la repentance, il ne participera pas indignement – TG2003 15/2 p17 §4,5
  4. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 16 Novembre 2020 - Lévitique 4-5.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 16 Novembre 2020 - Lévitique 4-5.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Lévitique 4-5 Lévitique 5:1 : Comment ce verset s’applique-t-il aux chrétiens ? (w16.02 30 § 14). « “Si quelqu’un est témoin de quelque chose ou l’a vu ou l’a appris, et qu’il entende un appel à témoin mais ne révèle pas ce qu’il sait, il commet un péché et il portera la responsabilité de sa faute. » 14 La bonté peut t’aider à te montrer d’abord fidèle à Jéhovah tout en te montrant fidèle aux autres. Illustrons : Tu sais peut-être de source sûre qu’un compagnon chrétien a commis une faute grave. Et tu te sens peut-être tenu de lui rester fidèle, particulièrement s’il s’agit d’un proche, comme un ami ou un membre de ta famille. Mais si tu cherchais à couvrir sa faute, tu serais infidèle à Dieu. Ta fidélité à Jéhovah doit bien entendu avoir la première place. Alors, comme Nathân, sois bon mais ferme. Encourage ce proche à rechercher l’aide des anciens. S’il ne l’a pas fait dans un délai raisonnable, ta fidélité à Jéhovah devrait te pousser à signaler sa faute aux anciens de la congrégation. En agissant ainsi, tu te montres fidèle à Jéhovah et bon envers ton proche. En quel sens ? Tu donnes ainsi aux anciens la possibilité d’essayer de le redresser avec douceur w16.02 30 Pour certaines offenses graves, telles que les actes sexuels immoraux, l’adultère, l’homosexualité, le blasphème, l’apostasie, l’idolâtrie, etc., le pardon de la personne offensée n’est pas suffisant. La pureté spirituelle et morale de l’assemblée étant menacée, de tels péchés graves doivent être révélés aux anciens et traités par eux. Des anciens peuvent apprendre qu’un péché a été commis soit parce que le chrétien concerné vient se confesser, soit parce qu’un autre chrétien leur fait part de ce qu’il sait (Lév. 5:1). Quelle que soit la manière dont ils sont informés d’une faute grave commise par un Témoin de Jéhovah, deux anciens doivent en premier lieu vérifier les faits. S’il s’avère que l’information qui leur a été communiquée est fondée et qu’il y a des preuves qu’un péché grave a été commis, le collège des anciens désigne un comité de discipline religieuse composé d’au moins trois d’entre eux pour traiter l’affaire. – Livre Organisés (od) chap14 p141 §21 Si quelqu’un est témoin de quelque chose ou l’a vu ou l’a appris, et qu’il entende un appel à témoin mais ne révèle pas ce qu’il sait, il commet un péché et il portera la responsabilité de sa faute - od p193 Jéhovah a donné aux anciens la responsabilité d’aider les membres de l’assemblée. C’est plus facile pour les anciens de nous aider quand nous sommes honnêtes avec eux. Imagine une autre situation : Tu découvres qu’un de tes amis a commis une faute grave. Vas-tu te dire : « Si je suis vraiment son ami, je ne vais pas en parler » ? Ou bien te souviendras-tu que les anciens sont là pour lui donner l’aide dont il a besoin pour reconstruire et fortifier sa relation avec Jéhovah ? lvs chap14 p187§11 Lévitique 5:15, 16 : Comment pourrait-on se montrer « infidèle en péchant involontairement contre les choses saintes de Jéhovah » ? (it-2 861 § 8). « Si quelqu’un se montre infidèle en péchant involontairement contre les choses saintes de Jéhovah, il amènera à Jéhovah, comme sacrifice de réparation, un bélier sans défaut pris dans le petit bétail ; sa valeur en sicles d’argent est fixée d’après le sicle de référence du lieu saint. 16 Il donnera aussi la compensation pour le péché qu’il a commis contre le lieu saint, et il y ajoutera un cinquième de la valeur. Il donnera cela au prêtre, pour que le prêtre fasse le rite de réconciliation pour lui avec le bélier du sacrifice de réparation, et il lui sera pardonné. » Animaux et productions. Les mâles premiers-nés d’entre les bovins, les moutons et les chèvres étaient considérés comme saints pour Jéhovah et ne devaient pas être rachetés. Ils devaient être sacrifiés, et une portion allait aux prêtres sanctifiés (Nb 18:17-19). Les prémices et la dîme étaient sacrées, de même que tous les sacrifices et tous les dons sanctifiés pour le service du sanctuaire (Ex 28:38). Toutes les choses saintes pour Jéhovah étaient sacrées, et ne devaient ni être considérées à la légère ni prises pour un usage ordinaire, profane. C’est ce qu’illustre la loi sur la dîme. Si un homme avait mis à part la portion qui devait être offerte en dîme, par exemple sur sa récolte de blé, et que lui ou un membre de sa maisonnée en ait prélevé involontairement une partie pour un usage domestique, comme la cuisine, l’homme était coupable d’une transgression de la loi de Dieu sur les choses saintes. Il était tenu par la Loi de faire au sanctuaire une compensation de même quantité, augmentée de 20 %, en plus d’offrir en sacrifice un bélier sans défaut pris dans son petit bétail. Voilà qui engendrait un grand respect envers les choses saintes appartenant à Jéhovah. — it-2 861 § 8 En Israël, toutes les choses saintes aux yeux de Jéhovah étaient sacrées, et les serviteurs de Dieu n’avaient pas le droit de les prendre à la légère ni d’en faire un usage indigne et profane. Citons à titre d’exemple la loi relative à la dîme. Si un homme mettait de côté la dîme de sa récolte de blé, et que lui ou un membre quelconque de sa famille en prélevât involontairement une partie pour l’usage domestique, par exemple la cuisine, cette personne transgressait la loi divine touchant les choses saintes. Était-ce une affaire de peu d’importance, sur laquelle il suffisait de fermer les yeux ? Certainement pas. La Loi de Dieu exigeait que le coupable restitue, avec vingt pour cent en plus, la valeur de la chose dont il avait frustré le sanctuaire, et qu’il offre en outre en sacrifice un bélier sans défaut de son troupeau. Ainsi la Loi engendrait un profond respect pour les choses saintes appartenant à Jéhovah (Lév. 5:14-16). Cela ne devrait-il pas nous montrer qu’il est important pour nous de traiter aujourd’hui les choses utilisées dans le service de Jéhovah avec tout le respect qui convient ? – TG1971 15/3 p166 Quelqu’un qui péchait involontairement contre les choses saintes de Jéhovah (par exemple, s’appropriait involontairement du grain mis à part comme dîme pour le sanctuaire, et s’en servait pour son usage personnel ou pour celui de sa maisonnée [un usage ordinaire, ce qui profanait la chose sanctifiée]) (Lv 5:15a) : il fallait donner au sanctuaire la compensation plus un cinquième (Lv 5:16). Un bélier était présenté en sacrifice de culpabilité. — it-2 Sacrifices Les chapitres 5 et 6 du Lévitique nous éclairent sur la signification et le but des sacrifices de culpabilité. Même si c’était involontairement, peut-être un transgresseur avait-il violé les droits de son semblable ou de Jéhovah Dieu, ce qui demandait réparation. Plusieurs sortes de péchés sont mentionnées. Certains étaient d’ordre privé (5:2-6), d’autres étaient des péchés “ contre les choses saintes de Jéhovah ” (5:14-16), d’autres encore, sans être dus entièrement à l’ignorance, résultaient de mauvais désirs ou de faiblesses de la chair (6:1-3). Non seulement le transgresseur devait confesser ces péchés, mais il lui fallait aussi, quand les circonstances l’exigeaient, compenser le préjudice, puis présenter un sacrifice de culpabilité à Jéhovah. -TG2000 15/8 §11 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Les chefs devaient être respectés, mais ils n’étaient pas dispensés d’obéir à la loi de Dieu. Quand ils péchaient contre la Loi, ils devaient se soumettre à ses ordonnances concernant de tels péchés. En raison de leur position de responsabilité et des conséquences que leur conduite, leur exemple et leur influence avaient sur les autres, quand ils transgressaient involontairement un commandement divin, les sacrifices pour le péché qu’ils offraient étaient différents. Le grand prêtre devait offrir un jeune taureau, un chef était tenu de présenter un chevreau, et toute autre personne du peuple soit une chevrette, soit une agnelle. — Lv 4:3, 22, 23, 27, 28, 32. – it-1 p435 Selon la Loi, aucun sacrifice pour le péché, dont le sang était apporté dans le sanctuaire pour faire propitiation, ne devait être mangé par le prêtre. Sa carcasse et ses excréments devaient être brûlés dans un lieu pur hors du camp (Lv 4:11, 12), afin que rien de l’animal ne serve à un autre usage ou ne soit laissé se décomposer. L’animal était “ pur ”, c’est-à-dire sanctifié pour Jéhovah, et donc devait être brûlé dans un lieu pur – it-1 p831 La culpabilité rendait toujours passible d’une sanction ; il n’y avait pas d’exception. On ne pouvait pas fermer les yeux sur une faute. Chaque fois que la Loi l’exigeait, la punition devait être infligée ou, dans certains cas, la compensation fournie. Puis, pour faire la paix avec Dieu, le coupable devait présenter un sacrifice au sanctuaire. Il fallait un sacrifice pour la propitiation dans tous les cas de culpabilité (Lv 5:1-19). Même un péché involontaire entraînait la culpabilité, et il fallait faire des sacrifices pour la propitiation (Lv 4:1-35). Dans le cas de certains délits comme la tromperie, la spoliation ou l’extorsion, si le pécheur se repentait et se confessait volontairement, il devait donner la compensation et présenter aussi un sacrifice de culpabilité. it-2 p665 Procès Dans la Loi que Dieu a donnée à la nation d’Israël, nous trouvons des instructions précises sur la marche à suivre lorsqu’une personne péchait. Par exemple, si un individu péchait contre son semblable ou enfreignait une loi de Dieu, il devait se confesser à un prêtre nommé de la tribu de Lévi, qui faisait alors propitiation pour lui en offrant à Dieu un sacrifice pour le pardon du péché. — Lévitique 5:1-6. La confession des péchés est restée une exigence de Dieu dans la congrégation chrétienne du 1er siècle de notre ère. Puisque le pardon ne peut venir que de Dieu, c’est à lui que l’on doit se confesser. Pour obtenir le pardon il faut non seulement reconnaître et confesser son péché, mais aussi être disposé à abandonner sa mauvaise conduite. TG2010 1/9 p22 Sous la Loi, quiconque formulait un tel vœu irréfléchi était coupable devant Dieu et devait présenter une offrande de culpabilité pour son péché (Lv 5:4-6). Un vœu n’a aucune valeur aux yeux de Dieu s’il n’est pas conforme à ses lois justes et ne vient pas du genre de cœur et d’esprit qui conviennent. – it-2 p1164 Vœu La Bible explique qu’en raison de notre imperfection “ tous, nous trébuchons souvent ”, notamment en faisant un mauvais usage de notre langue. Que faire si nous nous apercevons que nous avons manqué à notre parole ? La Loi que Dieu avait donnée à Israël comprenait une disposition miséricordieuse pour celui qui était coupable d’avoir ‘ parlé inconsidérément ’. (Lév. 5:4-7, 11) Les chrétiens qui commettent ce genre de péché bénéficient eux aussi d’une disposition pleine d’amour. Si nous confessons notre péché à Jéhovah, nous obtiendrons son pardon grâce au service accompli par notre Grand Prêtre Jésus Christ. Mais pour conserver la faveur de Dieu, nous devons produire des fruits qui conviennent à la repentance, en ne faisant pas de ce péché une pratique et en nous efforçant de réparer les torts causés par nos propos inconsidérés. Bien entendu, il est de loin préférable de réfléchir attentivement avant de faire des promesses que nous ne sommes pas en mesure de tenir – TG2012 15/10 p27 §16 Jéhovah sait que nous n’avons pas tous les mêmes capacités ni la même situation, et il apprécie beaucoup les sacrifices que nous lui offrons. Pense aux types de sacrifices qu’il acceptait de la part des Israélites. Certains avaient les moyens d’offrir un agneau ou une chèvre. Mais quelqu’un qui était pauvre était autorisé à offrir « deux tourterelles ou deux jeunes pigeons ». Et si c’était encore trop cher pour lui, Jéhovah acceptait « un dixième d’épha de farine fine » (Lév. 5:7, 11). La farine coûtait moins cher, mais Jéhovah appréciait ce sacrifice, du moment qu’il s’agissait de « farine fine », c’est-à-dire d’excellente qualité. À notre époque, notre Dieu bienveillant voit les choses de la même façon. Souviens-toi de la veuve qui a offert les deux petites pièces de monnaie. Elle était précieuse aux yeux de Jéhovah parce qu’elle donnait tout ce qu’elle pouvait – TG2019/1 p8 §4,5 Voyons comment la nature raisonnable de Jéhovah transparaissait dans la Loi mosaïque. Si un Israélite était trop pauvre pour offrir un agneau ou une chèvre en sacrifice, il pouvait offrir deux tourterelles ou deux pigeons. Et s’il était pauvre au point de ne même pas pouvoir se procurer deux pigeons ? Jéhovah lui permettait alors d’offrir un peu de farine. Toutefois, note bien cette précision : il ne devait pas amener n’importe quelle farine, mais de la « fleur de farine », celle qu’on utilisait pour les invités de marque (Gen. 18:6). Pourquoi n’est-ce pas un détail ? (Lévitique 5:7, 11). Imagine que tu sois un Israélite ayant peu de moyens. Tu arrives au tabernacle avec la petite quantité de farine que tu comptes offrir et tu remarques des Israélites plus riches qui apportent du bétail. Avec ton offrande de farine apparemment de peu de valeur, tu es peut-être mal à l’aise. Puis tu te rappelles qu’aux yeux de Jéhovah ton offrande a une grande valeur. Pourquoi ? Notamment parce qu’il a exigé que la farine soit de haute qualité. C’est comme s’il avait dit au pauvre : « Je sais que tu ne peux pas offrir autant que d’autres, mais je sais que tu m’offres ce que tu as de meilleur. » Jéhovah se montre assurément raisonnable en tenant compte des limites et de la situation de ses serviteurs. Voilà qui nous réconforte : Jéhovah, le Dieu raisonnable, accepte notre service pourvu que nous l’offrions de toute notre âme TG2013 15/6 p15-16 Nous savons aussi que les reins sont entourés d’une couche de graisse d’un centimètre ou plus, selon la corpulence de la personne. Cela montre davantage encore à quel point ces organes sont situés profondément dans le corps humain, hors de la vue des hommes. Du fait que les reins sont recouverts d’une épaisse couche de graisse, ils constituaient une partie précieuse des sacrifices d’animaux que le peuple offrait à Jéhovah dans l’Antiquité. Les reins étaient au nombre de ces morceaux gras. De même, à propos des sacrifices que les Israélites offraient à Jéhovah, nous lisons à diverses reprises que “les deux rognons [les reins chez les animaux] et la graisse qui est sur eux” étaient réservés à Jéhovah (Lév. 4 :9) La graisse des reins brûlait très bien et dégageait une odeur agréable. Les reins n’étaient donc pas une partie insignifiante des sacrifices offerts à Dieu.
  5. https://documentcloud.adobe.com/link/review?uri=urn:aaid:scds:US:5a917ead-ca46-422c-851e-ecd04ee2b5f7 Versets-campagne Royaume.pdf
  6. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 9 Novembre 2020 - Lévitique 1-3.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 9 Novembre 2020 - Lévitique 1-3.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Lévitique 1-3 Lévitique 2:13 : Pourquoi fallait-il offrir du sel avec toutes les offrandes ? (Éz 43:24 ; w04 15/5 22 § 1).. « Toutes les offrandes de céréales que tu feras seront assaisonnées de sel ; veille à ce que le sel de l’alliance de ton Dieu ne manque pas sur ton offrande de céréales. Tu offriras du sel avec toutes tes offrandes » Il ne s’agissait pas de rehausser la saveur de ce qui était sacrifié. Le sel est utilisé dans le monde entier comme agent de conservation. On l’ajoutait vraisemblablement aux offrandes pour symboliser l’absence de corruption ou de décomposition. w04 15/5 22 § 1 La Bible emploie l’expression “ alliance de sel ” pour indiquer le caractère permanent et immuable d’une alliance. Chez les anciens, manger le sel ensemble était un signe d’amitié et sous-entendait une fidélité durable ; manger du sel avec les sacrifices de communion était symbole de fidélité perpétuelle. - it-1 p77 La Bible mentionne le sel en tant qu’élément essentiel de l’alimentation humaine, en tant qu’assaisonnement. Sous la Loi mosaïque, tout ce qui était offert à Jéhovah sur l’autel devait être salé, non pour une question de saveur, mais sans aucun doute parce que le sel représentait le fait de n’être pas corrompu ni décomposé. De grandes quantités de sel étaient certainement stockées - it-2 p921 Étant donné le nombre de ses vertus et de ses utilisations, il n’est guère surprenant que le sel soit employé comme image dans la Bible. Sous la Loi mosaïque, par exemple, tout ce qui était offert à Jéhovah sur l’autel devait être salé. Ce n’était pas pour relever le goût des sacrifices, mais sans doute parce que le sel représentait le fait de n’être pas corrompu ni décomposé TG1999 15/8 p32 La Loi mosaïque prescrivait l’assaisonnement de tous les sacrifices : “ Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes ; tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel, signe de l’alliance de ton Dieu ; sur toutes tes offrandes tu mettras du sel. ” Pourquoi ? Le sel préserve, il empêche la putréfaction. Il était interdit d’offrir des choses en décomposition. Le sel, en empêchant toute altération par voie de décomposition, assurait la permanence. Il était utilisé dans une alliance pour en représenter l’immutabilité, la permanence. Chez les Anciens, c’était signe d’amitié que de manger du sel ensemble ; cela dénotait une fidélité et une loyauté éternelles. Celui qui sacrifiait des offrandes de communion sur l’autel de Jéhovah était regardé comme participant avec Jéhovah ; ainsi l’emploi du sel dans les sacrifices indiquait une participation au sel avec Dieu, ce qui symbolisait une loyauté éternelle. TG1957 p87 Lévitique 3:17 : Pourquoi était-il interdit aux Israélites de manger de la graisse, et qu’est-ce que cela nous enseigne ? (it-1 1003 ; w04 15/5 22 § 2). « Vous ne devez manger d’aucune graisse ni d’aucun sang ; c’est une loi permanente de génération en génération partout où vous habiterez.” » Puisque la graisse était considérée comme la partie la meilleure ou la plus riche d’un animal, le fait d’en interdire la consommation enseignait aux Israélites que la meilleure partie revenait à Jéhovah (Genèse 45:18). Cela nous rappelle que nous devrions donner à Jéhovah ce que nous avons de meilleur. - w04 15/5 22 § 2 La graisse était considérée comme la meilleure partie de l’animal. Cela ressort des expressions figurées telles que la “graisse du pays”, le “meilleur [littéralement, la graisse] en huile”, et “le meilleur [littéralement, la graisse] en moût et en blé”. (Gen. 45:18) Par conséquent, l’interdiction de manger la graisse servait évidemment à faire bien comprendre aux Israélites que ce qu’il y a de plus délicat dans la chair des animaux appartenait à Jéhovah et devait lui être offert en sacrifice. Manger la graisse reviendrait donc à s’approprier illégalement une chose consacrée à Jéhovah. Cela équivaudrait à usurper sur ses droits. Toutefois, la graisse d’une bête morte ou déchirée par une autre bête pouvait servir à un usage quelconque. – TG1973 p126 La loi sur la graisse. Jéhovah donna aux Israélites des instructions relatives à l’usage de la graisse dans les sacrifices de communion. Lorsqu’ils présentaient des bovins ou des chèvres, ils devaient faire fumer sur l’autel la graisse qui recouvrait les lombes, les intestins et les rognons, ainsi que le tissu annexe graisseux qui est sur le foie. S’il s’agissait de moutons, la queue grasse tout entière devait également être offerte. (Les moutons de Syrie, de Palestine, d’Arabie et d’Égypte ont des queues grasses qui pèsent souvent 5 kg ou plus.) La Loi spécifiait : “ Toute la graisse appartient à Jéhovah [...] : vous ne devez manger aucune graisse ni aucun sang. ” — Lv 3:3-17. La graisse devait brûler vivement et se consumer pour ainsi dire entièrement sur l’autel. Aucune graisse offerte sur l’autel ne devait y être laissée jusqu’au lendemain matin ; elle risquait de pourrir et de sentir mauvais, ce qui aurait été très inconvenant pour n’importe quelle partie des offrandes sacrées. La défense de manger de la graisse, mentionnée dans le Lévitique, n’est plus valide aujourd’hui, car nous ne sommes plus sous la loi de Moïse que Dieu a abolie par la mort de Jésus. – it-1 p1003 Graisse Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Quand un Israélite offrait un holocauste, il le faisait “ de son plein gré devant Jéhovah ”. (Lévitique 1:3) Ce sacrifice était une déclaration publique, un geste volontaire par lequel il reconnaissait les abondantes bénédictions de Jéhovah et son immense bonté de cœur envers ses serviteurs. Rappelons que l’holocauste avait ceci de particulier que l’animal sur l’autel était brûlé en entier, image de l’attachement complet et de l’offrande totale. Pareillement, nous montrons notre foi dans le sacrifice rédempteur et la gratitude qu’il nous inspire quand nous offrons volontairement et de tout cœur à Jéhovah notre “ sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de nos lèvres ”. – TG2000 15/8 p17 §17 La Loi de Moïse autorisait les Israélites à manger des animaux. De plus, elle exigeait qu’ils offrent des sacrifices d’animaux (Lévitique 1:5, 6). Mais Jéhovah n’a jamais permis à ses adorateurs d’être cruels avec les animaux. En fait, la Loi contenait des règles qui protégeaient les animaux de la cruauté. Et elle ordonnait aux Israélites de bien s’occuper de leurs animaux - lvs p238 Dans son amour, Jéhovah comprenait bien que tous ne pouvaient pas lui offrir des sacrifices de même valeur. Il n’exigeait des Israélites que ce qu’ils pouvaient donner. La Loi voulait que le sang d’un animal soit répandu ; c’était « une ombre des bonnes choses à venir » par l’intermédiaire de son Fils, Jésus. Les victimes sacrificielles elles-mêmes, des animaux sains et sans défaut offerts en holocauste ou comme sacrifices pour le péché, représentaient le sacrifice parfait et sans défaut du corps humain de Jésus Christ. Toutefois, Jéhovah n’était pas rigide. Par exemple, de la part de celui qui n’avait pas les moyens d’offrir un animal pris parmi le petit ou le gros bétail, il acceptait des tourterelles. Ainsi, même le pauvre avait la joie d’offrir des sacrifices à Jéhovah (Lév. 1:3, 10, 14). Mais quel que soit l’animal offert, deux choses étaient requises de celui qui faisait un sacrifice volontaire. Premièrement, le donneur devait offrir ce qu’il avait de meilleur. Jéhovah l’avait dit aux Israélites : s’ils voulaient s’« attirer l’approbation », toutes leurs offrandes devaient être sans défaut. Si l’animal avait une tare, il ne serait pas considéré comme acceptable pour Jéhovah. Deuxièmement, le donneur devait lui-même être pur et sans souillure. Celui qui voulait offrir un sacrifice volontaire mais se trouvait dans un état d’impureté devait d’abord retrouver l’approbation divine en offrant un sacrifice pour le péché ou un sacrifice de culpabilité. C’était une question sérieuse. Jéhovah avait bien précisé que toute personne qui, dans un état d’impureté, avait part à un sacrifice de communion (qui pouvait être une offrande volontaire) serait retranchée de son peuple. Par contre, quand il avait l’approbation de Jéhovah et que son offrande était sans tare, le donneur pouvait se réjouir « d’une grande joie » Aujourd’hui aussi, beaucoup ont envie de se dépenser au service de Jéhovah, et Jéhovah s’en réjouit. Se dévouer pour ses compagnons est très gratifiant. Jéhovah nous encourage à donner le meilleur et sans retenue - TG2013 15/12 p11 Lévitique 2:11 — Pourquoi Jéhovah n’acceptait-il pas les offrandes de miel ? Selon toute vraisemblance, le mot “miel” ne désigne pas dans ce passage la substance produite par les abeilles, mais un sirop de fruits, sans quoi le “miel” en question n’aurait pas été englobé dans les “prémices” ou ‘premiers fruits’. (Lévitique 2:12) Puisque ce “miel” ou sirop de fruits était susceptible de fermenter, il ne pouvait constituer une offrande agréable sur l’autel de Jéhovah. – TG2004 15/5 p25 Un repas de communion. Dans l’ancien Israël, un homme pouvait offrir un repas de communion. Il apportait un animal au sanctuaire, où on le tuait. Une partie de l’animal offert allait sur l’autel en “ odeur reposante pour Jéhovah ”. Une partie revenait au prêtre qui officiait, une autre partie aux prêtres fils d’Aaron, et l’offrant ainsi que sa maisonnée prenaient part au repas (Lv 3:1-16). Celui qui était ‘ impur ’ au regard de la Loi n’avait pas le droit de manger un sacrifice de communion sous peine d’être ‘ retranché de son peuple ’. — De la même façon, le Repas du Seigneur est un repas de communion, car plusieurs personnes y ont part. Jéhovah Dieu est impliqué puisqu’il est l’Auteur de cette disposition, Jésus Christ est le sacrifice rédempteur, et ses frères spirituels mangent les emblèmes en tant que coparticipants. L’acte de manger à “ la table de Jéhovah ” signifierait qu’ils sont en paix avec Jéhovah. De fait, les sacrifices de communion étaient parfois appelés “ offrandes de paix ”. — Lv 3:1 - it-2 p761 Repas du Seigneur
  7. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 2 Novembre 2020 - 4xode 39-40.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 2 Novembre 2020 - 4xode 39-40.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 39-40 Exode 39:34 : Qu’est-ce qui peut expliquer que les Israélites aient pu se procurer des peaux de phoque pour le tabernacle (it-2 510). « sa couverture en peaux de béliers teintes en rouge, sa couverture en peaux de phoques, le rideau de séparation » Comment les Israélites purent s’en procurer. Si le taḥash de la Bible désigne bien une espèce de phoque, on peut se demander comment les Israélites purent se procurer des peaux de phoques. Bien qu’on associe généralement les phoques à l’Arctique et à l’Antarctique, il faut savoir que certaines espèces préfèrent des climats plus tempérés. Aujourd’hui encore, quelques phoques moines peuplent certaines parties de la Méditerranée ainsi que d’autres mers chaudes. Au cours des siècles, l’homme a considérablement réduit le nombre des phoques ; il se peut donc que dans les temps bibliques ces animaux aient abondé en Méditerranée et dans la mer Rouge. Encore en 1832, une édition du Dictionnaire de la Bible d’Augustin Calmet (p. 139) faisait cette remarque : “ On trouve des phoques sur un grand nombre des petites îles de la mer Rouge, autour de la péninsule du Sinaï. ” — Les Égyptiens de l’Antiquité faisaient du commerce sur la mer Rouge et recevaient évidemment des produits provenant de nombreuses régions de la Méditerranée. Il leur était donc possible de se procurer des peaux de phoques. Par conséquent, lorsque les Israélites quittèrent l’Égypte, il se peut qu’ils aient emporté les peaux de phoques qu’ils possédaient déjà, ainsi que d’autres qu’ils reçurent quand les Égyptiens leur remirent de nombreuses choses de valeur. — it-2 p510 Des phoques en mers chaudes ? Les phoques sont souvent présentés évoluant dans les mers glacées de l’Arctique ou de l’Antarctique. Mais savez-vous que certains phoques peuvent s’épanouir sous des climats tempérés, allongés au soleil sur le sable de plages désertes? Faisons connaissance avec le phoque moine de la Méditerranée. Ce phoque des mers chaudes, dont la taille peut atteindre 3,50 mètres, est couvert d’un pelage ras et dru à taches brunes; sa face ventrale est d’un blanc jaunâtre. Ces couleurs caractéristiques rappellent l’habit de certains moines, ce qui expliquerait son nom. Plusieurs passages bibliques parlent d’une peau (taḥash en hébreu) qui couvrait le tabernacle et les ustensiles du sanctuaire (Exode 25:5; 26:14; Nombres 4:8). Certains biblistes pensent que taḥash désigne la peau de phoque. S’agit-il de la peau du phoque moine? La présence de cet animal, jadis, dans les eaux de la mer Méditerranée appuie cette hypothèse - RV 1994 22/10 p31 Exode 40:34 : Lorsque le nuage s’est mis à couvrir la tente de la rencontre, qu’est-ce que cela a indiqué ? (w15 15/7 21 § 1). « Et le nuage se mit à couvrir la tente de la rencontre, et la gloire de Jéhovah remplit le tabernacle » Le tabernacle achevé, un nuage « se mit à couvrir la tente de réunion, et la gloire de Jéhovah remplit le tabernacle » (Ex. 40:34). Quelle preuve manifeste de l’approbation divine ! À ton avis, qu’ont éprouvé Betsalel et Oholiab à ce moment-là ? Bien que leur nom n’ait pas été gravé sur leurs œuvres, ils ont dû éprouver une grande satisfaction en constatant que Jéhovah bénissait leur dur travail. Leurs ouvrages ont continué de servir au culte pour Jéhovah pendant des années, ce qui les a sûrement réjouis. Dans le monde nouveau, quand ils ressusciteront, ils seront sans aucun doute ravis d’apprendre que le tabernacle a servi au vrai culte pendant quelque 500 ans - w15 15/7 21 § 1 Cette manifestation divine prouvait que Bézalel et Oholiab s’étaient bien acquittés de leur tâche et que Jéhovah l’agréait. Son esprit avait agi par leur entremise. Nous pouvons être certains d’une chose: l’esprit saint soutient le culte pur de Jéhovah. Il déploie tout particulièrement son activité en faveur de ceux qui pratiquent le culte du seul vrai Dieu et qui lui accordent leur soutien. Nous en avons pour preuve les événements qui se sont produits à l’époque où des juges spécialement choisis gouvernaient le peuple d’Israël. – hs p68 Le nuage demeura au-dessus du Très-Saint, dans lequel se trouvait l’arche de l’alliance, et il devenait une colonne de feu la nuit. Ce nuage était sans aucun doute visible de n’importe quel endroit du camp, dont il marquait le centre. Lorsqu’il s’élevait, les Israélites se préparaient à lever le camp. Quand il se déplaçait, ils le suivaient jusqu’au campement suivant, dont l’emplacement précis, néanmoins, était peut-être choisi avec l’aide de Hobab, qui connaissait bien le pays, y compris les points d’eau et d’autres caractéristiques nécessaires à un camp aux proportions aussi énormes. À l’intérieur du Très-Saint, au-dessus de l’arche de l’alliance, il y avait un nuage très brillant, la seule lumière à éclairer ce compartiment. En hébreu postbiblique, on l’appela la Shekina. Le jour des Propitiations, lorsqu’il entrait dans le Très-Saint avec le sang des animaux, le grand prêtre se tenait symboliquement en présence de Jéhovah. Le reste du temps, quand, sans entrer dans le Très-Saint, il se plaçait devant le rideau pour interroger Jéhovah sur une affaire importante, on considérait qu’il se tenait devant Dieu – it-2 p423 Nuage Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Vêtements officiels. S’il portait des vêtements de lin semblables à ceux des sous-prêtres quand il vaquait à ses activités courantes, le grand prêtre revêtait des vêtements spéciaux, de gloire et de beauté, à certaines occasions. Les chapitres Exode 28 et 39 les décrivent ainsi que leur confection sous la direction de Moïse, selon ce que Dieu avait ordonné. Le vêtement de dessous était la robe de fin lin (probablement blanc), en tissu quadrillé. Cette robe avait apparemment des manches longues et descendait jusqu’aux chevilles. Elle était vraisemblablement tissée d’une seule pièce. Une écharpe de fin lin retors, tissée avec du fil teint bleu, pourpre rougeâtre et écarlate de cochenille, entourait le corps, probablement au-dessus de la taille. — Exode 28:39 ; 39:29. L’éphod, sorte de tablier formé d’un devant et d’un dos, et qui descendait un peu au-dessous de la taille, était porté par tous les prêtres et parfois par des gens qui n’appartenaient pas à la prêtrise. L’éphod qui faisait partie des vêtements du grand prêtre pour la beauté était un ouvrage de broderie spéciale. Il se composait de fin lin retors, de laine teinte en pourpre rougeâtre, de tissu teint en écarlate de cochenille et de fils d’or qu’on préparait en martelant de l’or en feuilles minces, puis en les découpant en fils (Ex 39:2, 3). – it-1 p1005 grand prêtre Le grand prêtre d’Israël. En Israël, le turban du grand prêtre avait sur le devant, au-dessus du front du prêtre, une plaque d’or, “ le signe saint de consécration ”, sur laquelle étaient écrits “ en gravures de sceau ” les mots : “ La sainteté appartient à Jéhovah. ” (Ex 39:30). En sa qualité de principal représentant du culte de Jéhovah en Israël, il convenait que le grand prêtre fasse que sa fonction reste sainte ; de plus, cette inscription rappelait à tout Israël la nécessité de demeurer saint constamment au service de Jéhovah. En outre, ce signe préfigurait très bien le Grand Prêtre souverain, Jésus Christ, et le fait que Jéhovah le consacrerait au service sacerdotal qui soutient Sa sainteté - it-1 p931 Le lieu où les Israélites offraient leurs sacrifices avait-il de l’importance ? Oui. Jéhovah a demandé à son peuple de construire un tabernacle qui est devenu le centre du culte pur (Ex. 40:1-3, 29, 34). À l’époque, si les Israélites voulaient que Dieu approuve leurs offrandes, ils devaient les apporter au tabernacle (Deut. 12:17, 18) Mais il y avait plus important encore : leurs mobiles ! Les Israélites devaient avoir un amour sincère pour Jéhovah et pour ses normes – rr chap2 p15 §24 La pureté physique est requise de ceux qui adorent Jéhovah dans la sainteté et la pureté. C’est ce que montrent les activités au tabernacle et le service au temple. Lors de leur installation, le grand prêtre Aaron et ses fils se baignèrent avant de revêtir leurs vêtements officiels (Exode 40:12-15). Pour se laver les mains et les pieds, les prêtres se servaient de l’eau que contenait le bassin de cuivre dans la cour du tabernacle et, par la suite, l’immense mer en métal fondu dans le temple de Salomon (Exode 40:30-32). Le jour des Propitiations, le grand prêtre se baignait deux fois – it-1 p257 Lorsqu’en 29 de notre ère Jésus s’est fait baptiser et a été oint de l’esprit saint, il a été offert sur l’autel de la volonté divine (Luc 3:21, 22). Cet événement a été le point de départ d’une vie sacrificielle qui a duré trois ans et demi (Hébreux 10:5-10). Pendant cette période, Jésus a eu avec Dieu des relations de personne qui a été engendrée de l’esprit. Les autres humains ne pouvaient comprendre pleinement cette position unique qu’il occupait vis-à-vis de son Père céleste. Leur discernement se trouvait borné comme par un voile, comparable à celui qui empêchait de voir à l’intérieur du Saint depuis la cour du tabernacle. — Exode 40:28. – TG2000 15/1 p15 Combien de temps les colonnes de nuage et de feu miraculeuses restèrent-elles avec le camp d’Israël ? Jéhovah guida miraculeusement les Israélites hors d’Égypte et dans le désert en ‘ marchant en avant d’eux, le jour dans une colonne de nuage [...], et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer ’. (Ex 13:21.) Il ne s’agissait pas de deux colonnes, mais d’une seule “ colonne de feu et de nuage ” qui apparaissait normalement comme un nuage le jour et comme un feu la nuit (Ex 14:24). Quand les Égyptiens se lancèrent à la poursuite des Israélites, la colonne se plaça sur les arrières de ces derniers, peut-être en se déployant comme une muraille. Elle provoquait des ténèbres du côté des Égyptiens, mais répandait de la lumière du côté des Israélites. Après la construction du tabernacle, la présence de la colonne au-dessus servait à signaler que Jéhovah résidait dans son lieu saint (Ex 40:35). La colonne représentait Jéhovah, et c’est depuis la colonne qu’il parlait aux Israélites. La dernière mention de cette colonne dans l’Histoire fut faite juste avant l’entrée d’Israël en Terre promise. Une fois installé dans son pays, le peuple n’eut plus besoin de la colonne pour le guider comme lors de ses pérégrinations – it-1 Colonne Pendant les 40 années où les Israélites avaient dû errer dans le désert, Dieu s’était montré fidèle en assurant leur subsistance Il les avait également guidés, se servant notamment d’un nuage le jour et d’un feu la nuit pour les mener jusqu’à “ un pays ruisselant de lait et de miel ”. (Exode 3:8 ; 40:36-38.) Quand le moment de pénétrer en Terre promise était arrivé, Jéhovah avait désigné Josué comme successeur de Moïse. On pouvait s’attendre à ce que les occupants du pays opposent de la résistance. Mais il n’y avait pas lieu de craindre ; Jéhovah n’avait-il pas marché avec son peuple pendant des dizaines d’années ? Les Israélites avaient toutes les raisons de voir en Jéhovah un Dieu en qui ils pouvaient placer leur confiance. Dans leur marche vers le monde nouveau promis par Dieu, les chrétiens de notre temps cheminent dans le désert qu’est le monde méchant, certains depuis plus de 40 ans. Aujourd’hui, ils sont aux portes du monde nouveau. Cependant, la voie n’est pas dégagée ; il y a encore des ennemis bien décidés à empêcher quiconque de pénétrer dans ce qui deviendra comme une Terre promise, plus glorieuse que celle d’autrefois qui ruisselait de lait et de miel. Combien sont donc appropriées pour les chrétiens de notre époque ces paroles de Moïse reprises par Paul : “ Je ne te quitterai en aucune façon ni ne t’abandonnerai en aucune façon. ” Tous ceux qui restent forts, courageux, pleins de foi, et qui mettent leur confiance en Jéhovah, sont assurés d’être récompensés. – TG1998 15/8 p10 §4,5 Que Dieu soit ordonné, cela ressort clairement des dispositions qu’il prit en rapport avec le tabernacle, ou la tente, qui servait à la nation d’Israël pour que celle-ci lui rende un culte. Seuls les membres des familles sacerdotales (les Lévites) étaient autorisés à pénétrer dans le tabernacle. En outre, Jéhovah indiqua à Moïse quelle devait être la place exacte de chaque objet dans le tabernacle, et il donna des instructions détaillées sur l’usage que devaient en faire les prêtres et les Lévites (Exode 40). De cette manière, les non-Lévites pouvaient au moins se représenter mentalement ce qui se passait dans le tabernacle en rapport avec le culte rendu à Jéhovah. Cela leur permettait sans aucun doute de se sentir concernés par ces dispositions et leur donnait le sentiment de n’être pas étrangers au tabernacle. Ne pensez-vous pas qu’ils ont dû être très reconnaissants que Jéhovah soit un Dieu d’ordre ? – RV1987 22/8 p23
  8. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 26 Octobre 2020 - Exode 37-38.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 26 Octobre 2020 - Exode 37-38.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 37-38 Exode 37:1, 10, 25 : Pourquoi le bois d’acacia était-il un matériau idéal pour la construction du tabernacle ? (it-1 34). VERSET 1 - « Bezalel fit ensuite l’Arche en bois d’acacia. Elle mesurait deux coudées et demie de long, une coudée et demie de large, et une coudée et demie de haut. » VERSET 10 – « Il fit ensuite la table en bois d’acacia. Elle mesurait deux coudées de long, une coudée de large, et une coudée et demie de haut. » VERSET 25 – « Il fit alors l’autel de l’encens en bois d’acacia. Il était carré : une coudée de long sur une coudée de large ; et il mesurait deux coudées de haut. Avec ses cornes, il formait une seule pièce. » Les branches de l’acacia, qui se déploient largement, sont couvertes de longues épines. Elles sont généralement enchevêtrées avec celles des acacias voisins, si bien que ceux-ci forment d’épais bosquets, d’où sans aucun doute l’utilisation dans presque tous les cas du pluriel shittim dans le récit biblique. L’acacia peut atteindre 6 à 8 m de haut, mais on ne le trouve bien souvent qu’à l’état d’arbrisseau. Son feuillage plumeux est doux au toucher. Il porte des fleurs jaunes et odorantes, et ses fruits sont enfermés dans des gousses incurvées et effilées. Son écorce noire et rugueuse entoure un bois très dur et compact, à la texture serrée, qui ne craint pas les ravages des insectes. Ces caractéristiques ajoutées à sa présence dans le désert faisaient de l’acacia un matériau idéal pour la construction du tabernacle et la fabrication de son mobilier. Il servit à la fabrication de l’arche de l’alliance, de la table des pains de proposition, des autels, des barres servant à porter ce mobilier, des colonnes pour le rideau et le voile, ainsi que des cadres et de leurs traverses - it-1 34 Le bois d’acacia est aujourd’hui encore très prisé en ébénisterie en raison de sa texture serrée, de sa couleur brun-orange et de sa durabilité. Les Égyptiens de l’Antiquité utilisaient l’acacia pour fermer leurs sarcophages et pour construire leurs bateaux. Certaines variétés fournissent au commerce la gomme arabique. Arbre qui poussait sans peine dans le désert, où séjournèrent les Israélites. Il pouvait fournir d’assez grandes planches (d’environ 4,50 m de long, les Israélites en utilisèrent pour construire le tabernacle portable. L’autel de l’encens (également appelé “ l’autel d’or ” [Ex 39:38]) était lui aussi en acacia. La partie supérieure, recouverte d’or comme les côtés, était entourée d’une bordure d’or. Cet autel, qui mesurait 44,50 cm de côté et 89 cm de hauteur, comportait également des “ cornes ” faisant saillie aux quatre coins. Quatre anneaux d’or, deux de chaque côté, étaient fixés au-dessous de la bordure. On y introduisait les barres d’acacia recouvertes d’or qui servaient à porter l’autel - it-1 p230 Exode 38 :8 : Quelle différence y a-t-il entre les miroirs des temps bibliques et ceux d’aujourd’hui ? (w15 ¼ 15 § 4). « Puis il fit le bassin en cuivre et son support en cuivre, en utilisant les miroirs des femmes qui étaient organisées pour effectuer un service à l’entrée de la tente de la rencontre » Contrairement aux miroirs actuels, ceux des temps bibliques étaient en général fabriqués en métal finement poli — bronze, mais aussi parfois cuivre, argent, or ou électrum. La première fois que la Bible parle de miroirs, c’est en rapport avec la construction du tabernacle, premier lieu de culte de la nation d’Israël. Des miroirs ont été offerts par des femmes pour la fabrication d’un bassin sacré en cuivre et de son support. À cette fin, il a probablement fallu les fondre. w15 ¼ 15 § 4 Des bassins furent utilisés à des fins religieuses dans le cadre du culte rendu à Jéhovah au tabernacle et, plus tard, dans les temples. Conformément aux instructions que Jéhovah transmit à Moïse, le matériel du tabernacle comprenait un grand bassin qu’on devait remplir d’eau. Il était en cuivre, reposait sur un support en cuivre et était placé entre la tente de réunion et l’autel, de façon que le grand prêtre et les autres prêtres disposent d’eau pour se laver les mains et les pieds avant d’entrer dans la tente de réunion ou d’accomplir leur service à l’autel. Ce bassin, appelé cuve dans certaines traductions fut fabriqué à partir des “ miroirs des femmes de service qui faisaient un service organisé à l’entrée de la tente de réunion ”. — Ex 38:8. – it1- p274 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? L’or, utilisé au tabernacle et au temple. La malléabilité de l’or permet de le marteler en une infinité de formes. Lors de la construction du tabernacle, on battit de l’or en plaques pour faire du placage et en feuilles minces qu’on découpa en fils pour tisser certains vêtements du grand prêtre (Ex 37:1, 2). On l’employa de la même manière dans le temple construit par Salomon En alliant l’or à un autre métal pour le rendre plus dur, on étend ses utilisations. Ce procédé était aussi employé dans l’ancien Israël. Lors de la construction du tabernacle, on utilisa une grande quantité d’or dont la valeur est estimée à environ 11 269 000 $ (Ex 38:24). Toutefois, ce tabernacle dans le désert n’était qu’un modèle réduit du glorieux temple de Salomon si on compare la quantité d’or qui fut consacrée à ce dernier. David avait mis de côté pas moins de 100 000 talents d’or pour ce temple, estimés aujourd’hui à plus de 38 535 000 000 $ (1Ch 22:14). Les porte-lampes et les ustensiles du temple — fourchettes, bols, cruches, bassins, coupes, etc. — étaient en or et en argent ; certains ustensiles étaient en cuivre ; les chérubins dans le Très-Saint, l’autel de l’encens et même tout l’intérieur de la maison étaient recouverts d’or. – it-2 Or DES OUVRAGES D’UNE GRANDE FINESSE QUE PEU ONT VUS - Certains éléments du mobilier du tabernacle étaient de véritables chefs-d’œuvre. Parlons des chérubins d’or, qui surmontaient l’arche de l’alliance. L’apôtre Paul les a qualifiés de « glorieux » (Héb. 9:5). Imagine la beauté saisissante de ces ouvrages en or martelé ! (Ex. 37:7-9). Si elles étaient découvertes de nos jours, ces réalisations de Betsalel et Oholiab auraient leur place dans les musées les plus prestigieux. Pourtant, à l’époque où elles ont été fabriquées, combien ont réellement vu leur splendeur ? Les chérubins se trouvaient dans le Très-Saint. Ils n’étaient donc vus que par le grand prêtre, au seul moment de l’année où il entrait dans le Très-Saint, c’est-à-dire le jour des Propitiations. Par conséquent, très peu d’humains ont eu l’occasion de les voir. TG2015 15/7 Jéhovah a désiré prendre les belles fleurs d’amandier comme modèles pour orner le porte-lampes en or à sept branches qui illuminait le Lieu Saint du tabernacle. D’après la description de Moïse, “ trois coupes en forme de fleurs d’amandier étaient sur l’une des séries de branches, avec boutons et fleurs alternés, et trois coupes en forme de fleurs d’amandier étaient sur l’autre série de branches, avec boutons et fleurs alternés. Ainsi en était-il pour les six branches partant du porte-lampes. Sur le porte-lampes lui-même étaient quatre coupes en forme de fleurs d’amandier, avec ses boutons et ses fleurs alternés ”. Exode 37:19, 20. Si la Bible parle peu de l’amandier, elle n’en attire pas moins notre attention sur ses magnifiques fleurs blanches et sur son réveil précoce. Cet arbre attrayant nous rappelle surtout que Jéhovah ne se reposera pas avant d’avoir accompli son dessein. — Isaïe 55:11. – RV2001 8/10 p31 Dans le tabernacle. Dans une vision, Jéhovah ordonna à Moïse de faire un porte-lampes ‘ d’or pur, en ouvrage martelé ’, à l’usage du tabernacle. Avec ses lampes et ses ustensiles, celui-ci devait peser un talent (Ex 37:17, 24). Cela correspondait à 34 kg environ et à une valeur, en termes modernes, de 385 350 $. – it-2 Porte-lampe Les récipients à feu avaient plusieurs usages dans le cadre du service au sanctuaire. Certains, en or, servaient apparemment recueillir les bouts de mèches brûlées enlevés des lampes du porte-lampes d’or (Ex 25:38 ; 37:23). Ceux, en cuivre, de l’autel de l’holocauste servaient sans doute de ramasse-cendres ou d’ustensiles à enlever les charbons du feu (Ex 27:3 ; 38:3). Il y avait aussi des récipients à feu pour brûler de l’encens (Lv 10:1). Tous les matins et entre les deux soirs, le grand prêtre faisait fumer de l’encens parfumé sur l’autel de l’encens en or. – it-2 p731 Il y a plus de trente-quatre siècles, une magnifique tente fut dressée dans le désert inhospitalier de la péninsule du Sinaï. Elle n’avait que cinq mètres de large, cinq mètres de haut et quinze mètres de long ; cependant, avec son parvis et son mobilier, elle avait une valeur de plus de deux millions de dollars (Ex. 38:29-31). Il s’agit du merveilleux tabernacle que les Israélites, qui venaient d’être libérés de l’esclavage égyptien, construisirent en 1512 avant notre ère selon l’ordre de Jéhovah (Ex. 36:2 à 38:20). Cette magnifique tente fut pendant 485 ans le centre du vrai culte en Israël. – TG1969 15/8 p494 Le maître ouvrier Bézalel était rempli de l’esprit de Dieu. La force issue de la Source de toute énergie animait les travailleurs; il était donc certain que la construction du tabernacle et de son mobilier serait menée à son terme. À la fin de l’année lunaire, tous les matériaux étaient prêts pour l’assemblage, et le tabernacle pouvait être dressé. Exode 38:22, 23 rapporte cet événement émouvant en ces termes: “Et Bézalel, fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu de Juda, fit tout ce que Jéhovah avait ordonné à Moïse. Et avec lui était Oholiab, fils d’Ahisamach, de la tribu de Dan, artisan, et brodeur, et tisseur dans le fil bleu, et dans la laine teinte avec de la pourpre d’un violet rougeâtre, et dans l’écarlate de cochenille, et dans le fin lin.” Le premier jour de la nouvelle année lunaire (1er Nisan de l’an 1512 avant notre ère) a dû réjouir le cœur de Bézalel et de Oholiab. Ce jour-là, le “tabernacle de la tente de réunion” fut dressé sur l’ordre de Jéhovah. C’est alors que Bézalel et Oholiab assistèrent à un miracle: “La nuée se mit à couvrir la tente de réunion, et la gloire de Jéhovah remplit le tabernacle.” Cette manifestation divine prouvait que Bézalel et Oholiab s’étaient bien acquittés de leur tâche et que Jéhovah l’agréait. Son esprit avait agi par leur entremise hs p67 Qu’est-ce que l’“ écarlate de cochenille ” dont il est souvent question dans le livre de l’Exode ? Selon le récit de la Bible, les toiles de tente qui formaient les parois et la porte du tabernacle étaient “ en fil bleu et en laine teinte de pourpre rougeâtre, en tissu teint en écarlate de cochenille et en fin lin retors ”. (Exode 38:18.) Les “ vêtements sacrés ” des prêtres étaient eux aussi en “ tissu teint en écarlate de cochenille. L’écarlate de cochenille, aussi connue sous le nom de kermès, était une teinture d’un rouge éclatant. Elle était extraite de la femelle d’un insecte de la famille des coccidés. Ces insectes aptères vivent sur le chêne kermès, espèce endémique du Moyen-Orient et du pourtour méditerranéen. Ce sont les œufs que porte en elle la femelle qui donnent cette couleur. Lorsqu’elle est pleine, elle ressemble à une baie de la taille d’un pois accroché aux branches ou aux feuilles de l’arbre. Les insectes sont ramassés à la main et écrasés. Le pigment obtenu est soluble dans l’eau ; il est idéal pour la teinture des tissus. TG2011 1/12 p22
  9. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 19 Octobre 2020 - Exode 35-36.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 19 Octobre 2020 - Exode 35-36.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 35-36 Exode 35:1-3 : Quels enseignements peut-on tirer de la loi sur le sabbat ? (w05 15/5 23 § 14). « Plus tard, Moïse rassembla toute la communauté des Israélites et leur dit : « Voici ce que Jéhovah a ordonné de faire : 2 “Pendant six jours, on pourra travailler, mais le septième jour sera pour vous quelque chose de saint, un sabbat de repos complet pour Jéhovah. Celui qui travaillera ce jour-là sera mis à mort. 3 Le jour du sabbat, vous ne devrez pas allumer de feu dans vos lieux d’habitation.” » 14 Accorder la priorité aux choses spirituelles. Les Israélites ne devaient pas laisser la satisfaction de leurs besoins physiques détourner leur attention des activités spirituelles. Ils ne devaient pas axer leur vie uniquement sur des objectifs profanes. Jéhovah délimita une période hebdomadaire qu’il déclara sacrée, période destinée exclusivement aux activités liées au vrai culte. Il fallait également prendre le temps d’assister, chaque année, à de saintes assemblées décrétées par Jéhovah (Lévitique 23:4-44). C’était là l’occasion de se remémorer les actes de puissance de Jéhovah, de se rappeler ses voies et de lui exprimer sa gratitude pour toute sa bonté. En exprimant son attachement à Jéhovah, le peuple augmenterait sa crainte et son amour pour lui, et cela l’aiderait à marcher dans ses voies. Les principes salutaires contenus dans ces instructions sont bénéfiques aux serviteurs de Jéhovah encore aujourd’hui. - w05 15/5 23 § 14 Le jour du sabbat, les Israélites devaient se reposer de leurs activités de la semaine, et ne pas même allumer de feu dans leurs habitations. On ne pouvait rien cuisiner. Il était interdit de voyager. Le sabbat devait être un jour de repos complet, le transgresseur était puni de mort. Jéhovah leur avait ordonné : “ Restez chacun à sa place. Que personne ne sorte de l’endroit où il est au septième jour. ” (Exode 16:29). Cette loi permettait aux Israélites de se reposer de leurs activités courantes et d’accorder plus d’attention à leur spiritualité.- TG2008 1/10 p11 Exode 35:21 : Que pouvons-nous apprendre de la belle générosité manifestée par les Israélites ? (w00 1/11 29 § 1). « Puis tous ceux dont le cœur et l’esprit les poussaient à offrir une contribution pour Jéhovah vinrent l’apporter, pour qu’elle serve à faire la tente de la rencontre, tout ce qui était nécessaire pour y effectuer le service, ainsi que les vêtements sacrés.’ Imaginez les sentiments des Israélites ! Pendant des générations, ils avaient subi un esclavage implacable et les privations. Voilà qu’ils étaient libres et possédaient de nombreux biens. Comment allaient-ils réagir à l’idée de se séparer d’une partie de ces biens ? Ils auraient pu estimer qu’ils les avaient bien mérités et qu’ils étaient en droit de les garder. Pourtant, quand on les a invités à soutenir financièrement le culte pur, ils ont répondu à l’appel, sans se faire prier et sans mesquinerie ! Ils n’avaient pas oublié que c’était de par Jéhovah qu’ils avaient obtenu ces biens. C’est pourquoi ils ont donné avec libéralité de leur argent, de leur or et de leur bétail. Ils avaient le “ cœur bien disposé ” ; leur cœur ‘ les y incitait ’ ; ‘ leur esprit les y incitait ’. Ce fut vraiment “ une offrande volontaire à Jéhovah ”. - w00 1/11 29 § 1 C’est un cœur bien disposé qui pousse les serviteurs de Dieu à donner d’eux-mêmes et de leurs ressources pour le soutien du dessein divin. Ainsi, les Israélites qui vivaient à l’époque de Moïse ont joyeusement apporté leur aide à la construction du tabernacle destiné au culte de Jéhovah. Le cœur de certaines femmes les a poussées à filer le poil de chèvre, alors que des hommes accomplissaient des travaux d’artisans. Le peuple a donné avec joie de l’or, de l’argent, du bois, du lin et d’autres choses comme ‘contribution’ volontaire pour Jéhovah (Exode 35:4-35). Les Israélites furent si généreux que les matériaux donnés “s’avérèrent suffisants pour tout le travail à faire, et plus que suffisants”. — Exode 36:4-7. Tous les efforts consacrés au service de Jéhovah doivent refléter l’esprit manifesté par les Israélites de l’Antiquité quand il a fallu faire des offrandes pour la construction du tabernacle. Ils n’étaient pas contraints par autrui, mais poussés par leur cœur. En fait, le texte hébreu dit littéralement que “tous ceux dont le cœur les soulevait” ont apporté des dons (c’est nous qui soulignons). Cela dit, quand donc nous sommes en compagnie de nos frères et sœurs, efforçons-nous de nous “soulever” mutuellement le cœur. L’esprit de Jéhovah peut faire le reste. – TG1995 1/ 4 p18 Quand la Bible parle du cœur, elle fait allusion à cet organe proprement dit, et non à l’esprit ou à un cœur symbolique. D’après la Parole de Dieu, le cœur, au sens littéral, a la faculté de nous pousser et de nous inciter à faire quelque chose (Ex. 35:21, 26, 29). Nous pouvons nous rendre compte à quel point le cœur exerce une influence sur notre esprit et nos actions, en considérant l’attitude des Israélites au moment de la construction de la tente de réunion au désert et de la préparation des matériaux nécessaires à celle-ci. Le récit biblique déclare que “tous ceux qui furent entraînés par le cœur”, tous ceux “dont le cœur était bien disposé” apportèrent des matériaux et contribuèrent à la construction par leur habileté et leur travail. . C’est précisément parce que le cœur a ce pouvoir qu’il attire l’attention sur ce qu’une personne est réellement à l’intérieur d’elle-même et que l’apôtre Pierre appelle “la personnalité secrète du cœur”. Il est donc vital de le protéger en le remplissant toujours de bonnes impressions.- TG1971 15/4 Avoir un cœur circoncis est donc très important et désirable. Comment cela est-il possible ? Différent de l’esprit, qui pense et raisonne sur la base des renseignements obtenus, le cœur s’identifie étroitement aux affections et aux désirs, et devient la source ou le siège des mobiles. Il a un grand pouvoir émotionnel et peut inciter quelqu’un à adopter une certaine attitude (Ex. 35:21). Le cœur peut facilement influencer l’esprit. Il est le centre ou la cause première de notre personnalité tout entière. Il est le moi véritable, la “personnalité secrète du cœur”, “l’homme que je suis au dedans”. Bien que le cœur lui-même ne pense pas, il est capable de susciter des pensées. Le cœur agit sur les pensées, car il désire qu’elles soient inclinées d’une certaine façon. Le cœur est encore le siège des motivations.– TG1971 1/11 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Les Israélites eurent le privilège de prélever des contributions pour la construction et l’équipement d’édifices destinés au vrai culte. Ils firent don de matériaux pour le tabernacle et son mobilier (Ex 35:4-9), “ une offrande volontaire à Jéhovah ” à laquelle il fallut mettre un terme parce que les dons s’avérèrent “ suffisants pour tout le travail à faire, et même plus que suffisants ”. (Ex 35:20-29). Le montant d’une contribution ne reflète pas forcément avec exactitude la générosité de celui qui la fait. Jéhovah est le meilleur exemple qui soit pour ce qui est de donner, car il a accordé aux humains “ la vie et le souffle et toutes choses ” il a offert son Fils unique-engendré pour l’humanité et il enrichit les chrétiens pour toutes sortes de générosités –it-1 p517 Les sculptures réalisées pour le tabernacle et le temple de Salomon n’étaient pas destinées à être adorées, mais avaient un caractère à la fois décoratif et symbolique. Jéhovah Dieu donna lui-même l’ordre de faire ces sculptures, et il mit son esprit sur Betsalel et Oholiab, les artisans habiles choisis pour diriger la construction du tabernacle (Ex 35:30, 31, 34). – it-2 p914 Oholiab : Principal assistant de Betsalel dans la construction du tabernacle ; de la tribu de Dân, qui était “ artisan, brodeur et tisseur qui fut rempli de sagesse divine pour aider Betsalel ; c’était un homme très habile dans la broderie et le tissage d’étoffes précieuses pour le mobilier du tabernacle - Ex 35:34, 35 – it-1 p585 Dans l’Égypte antique, hommes et femmes filaient, mais chez les Hébreux, ce travail était apparemment effectué surtout par les femmes. À l’époque où se préparait la construction du tabernacle, des femmes israélites eurent le privilège de filer et d’offrir des étoffes. — Ex 35:25, 26.- it-1 p896 Parallèlement à l’éducation religieuse, les jeunes hommes recevaient une formation dans la profession de leur père ou faisaient l’apprentissage d’un métier. Betsalel et Oholiab, artisans experts, reçurent de l’esprit de Dieu les qualités nécessaires pour former d’autres hommes pendant la construction du tabernacle dans le désert (Ex 35:34). Les jeunes filles d’une maisonnée apprenaient les tâches féminines et, futures épouses, elles étaient élevées de façon à avoir un grand respect pour leur mari, comme Sara en avait donné l’exemple – it-1 p697 Les serviteurs de Jéhovah ont toujours été heureux de construire des ouvrages à sa louange. Les Israélites, par exemple, ont construit le tabernacle, certains participant directement à sa fabrication, d’autres offrant généreusement des matériaux (Ex. 35:30-35 ; 36:1, 4-7). Pour Jéhovah, ce ne sont pas les matériaux qui comptent le plus ou qui lui font le plus honneur. Ce qui compte vraiment à ses yeux, ce qui l’honore plus que tout, c’est le culte que lui rendent ses serviteurs, culte caractérisé par un esprit volontaire et une activité zélée Ex. 35:21. Et heureusement ! Les constructions, en effet, ne durent qu’un temps. Où sont aujourd’hui le tabernacle et le temple ? Disparus. En revanche, Jéhovah n’a pas oublié la générosité et le labeur des hommes et des femmes fidèles qui se sont investis dans leur construction À notre époque aussi, les serviteurs de Jéhovah se sont beaucoup dépensés pour bâtir des lieux de culte. Ce qui a été accompli sous la direction de notre Roi Jésus Christ est vraiment remarquable. Il est clair que Jéhovah a béni nos efforts – kr chap19 p202 §1,2 Après avoir conduit les Israélites hors d’Égypte, Jéhovah a demandé que soit fabriquée une tente sacrée, le tabernacle. La réalisation de cet ouvrage et de son mobilier exigerait des moyens matériels considérables. Jéhovah souhaitant donner au peuple la possibilité de soutenir le projet, Moïse a invité « tout homme au cœur bien disposé » à apporter « une contribution pour Jéhovah » (Ex. 35:5). Comment ces hommes et ces femmes qui, il y a peu, étaient encore « esclaves sous la tyrannie » ont-ils réagi ? (Ex. 1:14). Par un soutien franc et massif. Ils ont offert de tout cœur de l’or, de l’argent et d’autres matériaux précieux qu’ils tenaient probablement de leurs anciens maîtres égyptiens (Ex. 12:35, 36). Leur générosité a été telle qu’à un moment donné il a fallu les empêcher de donner davantage (Ex. 36:4-7). Moïse n’a pas eu à forcer la main aux Israélites. C’est leur cœur qui les poussait à donner. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les sujets du Royaume n’ont pas besoin qu’on les force à donner. Ayons donc à cœur de donner ce que nous pouvons, quand nous pouvons. Par nos offrandes volontaires, nous honorons Jéhovah et témoignons notre soutien au Royaume messianique. – kr chap18 p194 Que Betsalel et Oholiab aient été guidés par l’esprit de Dieu, cela est confirmé par la remarquable durabilité de ce qu’ils ont réalisé. Cinq cents ans plus tard, le tabernacle et son mobilier étaient toujours en service (2 Chron. 1:2-6). Contrairement aux fabricants modernes, les deux artisans ne se sont pas souciés d’apposer leur marque sur leurs ouvrages ou d’y associer leur nom. Tout le mérite revenait à Jéhovah. — Ex. 36:1, 2. – TG2011 15/12 p18 Nous ne savons pas combien de personnes ont travaillé à la réalisation du tabernacle, mais tous les Israélites ont été invités à soutenir le projet par des offrandes. Moïse leur avait dit : “ Prenez de chez vous une contribution pour Jéhovah. Que tout homme au cœur bien disposé l’apporte comme contribution de Jéhovah. ” (Exode 35:4-9). Quelle a été la réaction des Israélites ? D’après le récit d’Exode 36:3, “ ils prirent de devant Moïse toute la contribution que les fils d’Israël avaient apportée pour le travail du saint service, pour l’exécuter ; quant à ceux-ci, ils lui apportaient encore une offrande volontaire, matin après matin ”. Rapidement, on disposa d’une quantité énorme de matériaux ; mais le peuple continuait d’en apporter. Les artisans effectuant les travaux vinrent donc dire à Moïse : “ Le peuple apporte beaucoup plus qu’il n’en faut au service pour le travail que Jéhovah a ordonné d’exécuter. ” Moïse fit alors passer une nouvelle consigne : “ Hommes et femmes, ne produisez plus de matériaux pour la sainte contribution. ” Quel constat a-t-on fait ? “ Les matériaux étaient suffisants pour tout le travail à faire, et même plus que suffisants. ” — Exode 36:4-7. Grâce à la générosité des Israélites, le tabernacle fut achevé en moins d’un an. En soutenant le vrai culte, le peuple a honoré Jéhovah – TG2006 1/11 p17
  10. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 12 Octobre 2020 - Exode 33-34.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 12 Octobre 2020 - Exode 33-34.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 33-34 Exode 33:11, 20 : En quel sens Dieu parlait-il à Moïse « face à face » ? (w04 15/3 27 § 5). Verset 11 « Jéhovah parlait à Moïse face à face, comme un homme parle à un autre homme. Quand il retournait au camp, son assistant, Josué, fils de Noun, ne quittait pas la tente » Verset 20 « Mais il ajouta : « Tu ne peux pas voir mon visage, car aucun homme ne peut me voir et rester en vie. » Comment Dieu parlait-il à Moïse “ face à face ” ? Cette expression désigne une conversation intime. Moïse parlait avec le représentant de Dieu et recevait, grâce à lui, des instructions orales de la part de Jéhovah. Cependant, Moïse n’a pas vu Jéhovah, puisque ‘ nul homme ne peut le voir et pourtant demeurer en vie ’. En réalité, ce n’est pas Jéhovah en personne qui parlait à Moïse. La Loi “ a été transmise par l’intermédiaire d’anges, par la main d’un médiateur ”, lit-on en Galates 3:19. – w04 15/3 27 § 5 Jéhovah et Moïse “ face à face ” - Même si Moïse ne pouvait pas voir Dieu au sens propre du terme, une intimité “ face à face ” existait entre Jéhovah et son serviteur. Moïse jouissait assurément de relations précieuses et personnelles avec son Dieu qui, bien qu’invisible, n’en est pas moins une personne. Cette expression désigne la manière dont Moïse communiquait avec Dieu et non ce qu’il voyait effectivement. L’expression parler avec Dieu “face à face” montre qu’il s’agissait d’un véritable dialogue. Il est possible, de la même façon, d’entretenir une conversation au téléphone sans pour autant voir son interlocuteur. Seuls les anges, créatures spirituelles, sont doués d’une vision telle qu’ils peuvent voir sa face au sens littéral. Toutefois, il ne fait pas courir ce risque aux hommes. Dans sa bonté de cœur, il leur permet de voir ses belles qualités par le moyen de sa Parole, qui contient la révélation qu’il donna de Lui-même par l’intermédiaire de son Fils, Christ Jésus. Si un humain de chair et de sang devait se tenir en sa présence immédiate, il n’y survivrait pas. Moïse n’a vu qu’un aperçu de la gloire de Jéhovah, de toute évidence par l’intermédiaire d’un ange, mais cela a suffi pour que son visage ‘ jette des rayons ’ pendant un certain temps. Les Israélites avaient même peur de regarder son visage – TG1997 1/10 p4-5 Jéhovah a dit : « Aucun homme ne peut me voir et rester en vie » (Ex. 33:20). Alors comment ceux qui ont le cœur pur peuvent-ils voir Dieu ? Le verbe grec traduit par « voir » peut signifier « voir par l’esprit, percevoir, connaître ». Ceux qui voient Dieu avec les « yeux du cœur » sont ceux qui le connaissent vraiment et qui apprécient ses qualités. Ce n’est pas en voyant une forme physique qu’on apprend à mieux connaître le Créateur, mais en acquérant une idée plus précise de ce qu’il est, de sa personnalité et de ses traits distinctifs. De plus, nous « voyons » Dieu quand nous constatons comment il agit en notre faveur. Nous pouvons aussi « voir » nos bénédictions futures en nous concentrant sur les choses merveilleuses que Dieu promet à ceux qui s’efforcent de rester purs et de le servir fidèlement. Et bien sûr, les oints verront Jéhovah au sens littéral quand ils seront ressuscités au ciel – TG2018/9 p17 En une certaine occasion, Moïse a vu une “ressemblance” de Jéhovah. A-t-il réellement vu la forme de Dieu ? Étant donné que lorsqu’on dit de deux personnes qu’elles parlent “bouche à bouche”, cela sous-entend qu’elles sont face à face, Moïse a-t-il réellement contemplé le visage de Dieu lorsqu’il était sur le mont Sinaï ? Le Dieu invisible n’allait pas se matérialiser sous une forme humaine, apparence que les dieux de la mythologie grecque étaient supposés prendre pour se montrer aux hommes. Il s’agissait d’une manifestation de la gloire divine à un degré qui ne serait pas trop élevé pour qu’un homme puisse la voir sans devenir aveugle, être tué ou désintégré. Dans sa miséricorde, Jéhovah promit de prendre certaines précautions particulières envers Moïse. Moïse ne nous dit pas qu’il a discerné réellement la forme de Dieu. Tout ce qu’il a vu, ce sont les derniers reflets de sa manifestation éphémère. Néanmoins, après que Moïse fut descendu de la montagne et qu’il eut apparu au peuple, son visage diffusait des rayons de lumière (Ex. 34:29, 30). Moïse avait donc appris à mieux connaître Jéhovah Dieu. Ce fut une manifestation merveilleuse de la personnalité de son Dieu. Quel prétendu dieu peut être comparé à Jéhovah ? TG1970 15/2 p107 Exode 34:23, 24 : Pourquoi fallait-il de la foi aux hommes d’Israël pour assister aux trois fêtes annuelles ? (w98 1/9 20 § 5). « Trois fois par an, tous tes hommes paraîtront devant le vrai Seigneur, Jéhovah, le Dieu d’Israël. 24 Car je chasserai les nations de devant toi et j’agrandirai ton territoire ; et personne ne convoitera ton pays pendant que tu monteras vers Jéhovah ton Dieu trois fois par an. » Trois fois par an, tous les Israélites et prosélytes mâles qui vivaient dans le pays devaient paraître devant Jéhovah. Conscients que toute la famille pouvait retirer un profit spirituel de cette disposition, de nombreux chefs de famille emmenaient leur femme et leurs enfants. Mais, en leur absence, qui protégerait leur maison et leurs champs des attaques ennemies ? Jéhovah avait promis : “ Nul ne convoitera ton pays pendant que tu monteras pour voir la face de Jéhovah ton Dieu, trois fois dans l’année. ” (Exode 34:24). Il fallait de la foi aux Israélites pour croire que s’ils donnaient la priorité aux questions spirituelles ils ne seraient pas perdants sur le plan matériel. Jéhovah a-t-il tenu parole ? Certainement ! - w98 1/9 20 § 5 Le fait de devoir monter à Jérusalem trois fois par an pour assister aux trois fêtes annuelles, seuls ou avec toute leur famille, mettait à l’épreuve la foi des Israélites en la protection de Jéhovah. Pourquoi ? Le récit historique des Écritures hébraïques nous indique que les Juifs étaient entourés d’ennemis et qu’ils devaient combattre sans cesse pour préserver leur indépendance. Quelle belle occasion pour ces ennemis d’envahir le pays alors que tous les hommes se trouvaient à Jérusalem pour les fêtes ! Seuls quelques femmes et quelques enfants restaient au foyer. La nation entière aurait-elle foi en Jéhovah pour ce qui était de la protection du pays, des villes et des maisons privées de leurs habitants, conformément à la promesse que Dieu avait faite en ces termes : “Personne ne convoitera ton pays pendant que tu monteras pour te présenter devant Jéhovah, ton Dieu, trois fois par an.” (Ex. 34:24, AC). Bien qu’aucun homme ne restât pour garder les villes et le pays, il s’avéra effectivement qu’aucune nation étrangère ne tenta jamais de s’emparer du pays des Juifs pendant leurs fêtes. Conformément aux commandements divins, les fêtes aidaient tous ceux qui y assistaient à concentrer leur pensée sur la parole de Dieu et à ne pas s’absorber dans leurs affaires personnelles au point d’oublier l’aspect spirituel, le plus important, de leur vie quotidienne. Ces fêtes leur rappelaient également qu’ils étaient un peuple pour le nom de Jéhovah. Les voyages aller et retour pour ces rassemblements de fête étaient naturellement prétextes à parler de la bonté de leur Dieu, ainsi que des bénédictions quotidiennes et saisonnières qu’ils recevaient. Les fêtes leur donnaient le temps et la possibilité de méditer, de se fréquenter et de s’entretenir de la loi de Jéhovah. Elles enrichissaient aussi leur connaissance du pays que Dieu leur avait donné, développaient chez eux la compréhension et l’amour du prochain, tout en favorisant l’unité et le culte pur. Ces fêtes étaient des occasions de se réjouir ; les participants avaient l’esprit rempli des pensées et des voies de Dieu, et tous ceux qui y prenaient part avec sincérité en retiraient de grands bienfaits spirituels. Pour les Juifs, les fêtes étaient synonymes de bonheur. Jéhovah voulut que les Israélites se réunissent régulièrement au temple de Jérusalem, à l’occasion des trois grandes fêtes annuelles. – TG1967 p660 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Comment pouvons-nous être sûrs que le gouvernement du Messie sera incorruptible ? Dieu a annoncé et préparé sa domination depuis des siècles. Même avant que son Fils ne vînt sur la terre, Dieu l’a employé comme gardien invisible de la nation d’Israël (Ex. 33:1, 2). Dans cette fonction, le Fils de Dieu a acquis beaucoup d’expérience en appliquant les lois de Dieu et en observant comment son Père traitait avec les hommes. De plus, longtemps avant cela, ce Fils, qui devint Jésus Christ, a été un ‘habile ouvrier’ durant la création de toutes choses sous la surveillance de Jéhovah. Il s’est donc vivement intéressé au genre humain. Aujourd’hui, la situation des gouvernements ne cesse de se détériorer et annonce la fin de la domination humaine sous l’influence de Satan. Cette fin étant proche, il est urgent pour chacun de se tourner vers le gouvernement de Dieu juste et non corrompu. Tous ceux qui désirent vivre doivent soutenir ce gouvernement en apprenant à le connaître et en témoignant en sa faveur auprès de leurs semblables. – TG1974 15/5 p291 “ Jéhovah parlait à Moïse face à face, comme un homme parle à son compagnon ”. (Exode 33:11) Moïse a donc eu avec Jéhovah des relations plus intimes que n’importe quel prophète avant Jésus Christ. Jéhovah se montre également fidèle envers l’humanité en général en procurant à tous les hommes ce qui est nécessaire à la vie, qu’ils soient justes ou injustes. Il a consenti au sacrifice rédempteur de son Fils afin que tous les humains aient la possibilité d’être libérés du péché et de la mort, qu’ils aient la perspective glorieuse de vivre éternellement et parfaits dans le Monde nouveau. – TG2001 1/10 p20 Les Israélites, pas plus que les Égyptiens, n’avaient jamais rien vu de pareil. Alors qu’ils fuyaient l’Égypte, une colonne de nuage se tenait auprès d’eux jour après jour. La nuit, elle se transformait en une colonne de feu. Phénomène impressionnant, s’il en est ! Mais d’où venait-elle ? Quel dessein servait-elle ? Quelque 3 500 ans plus tard, que retenir de la façon dont les Israélites ont considéré cette “ colonne de feu et de nuage ” ? — Ex. 14:24. Aux deux premières questions, la Parole de Dieu apporte cette réponse : “ Jéhovah marchait en avant d’eux, le jour dans une colonne de nuage pour les conduire par le chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, pour qu’ils puissent marcher le jour et la nuit. ” (Ex. 13:21, 22). Jéhovah a utilisé la colonne de feu et de nuage pour conduire ses serviteurs hors d’Égypte et les guider dans le désert. Ces derniers devaient se tenir prêts à la suivre. Lorsqu’ils ont été sur le point d’être rattrapés par les forces égyptiennes, la colonne les a protégés en se plaçant entre les deux camps. Elle n’indiquait pas la voie la plus directe vers la Terre promise, mais le seul moyen d’arriver à destination était de se fier à sa direction. La présence de cette colonne garantissait aux Israélites que Dieu était avec eux. Elle représentait Jéhovah, qui a parfois parlé du milieu d’elle. En outre, elle rappelait que Moïse était le guide que Dieu avait choisi pour la nation (Ex. 33:9). La dernière apparition du nuage rapportée dans les Écritures a confirmé que Jéhovah avait fait de Josué le successeur de Moïse (Deut. 31:14, 15). De toute évidence, l’Exode ne pouvait avoir de fin heureuse qu’à condition que les Israélites voient en la colonne le signe de la direction divine et la suivent. Aujourd’hui, Jéhovah ne laisse pas non plus son peuple sans direction claire. De même qu’il n’a pas demandé aux Israélites de trouver tout seuls leur chemin, de même il ne nous demande pas de trouver tout seuls la voie qui mène au monde nouveau promis. Il a nommé Jésus Christ “ Conducteur ” de la congrégation. Jésus, quant à lui, a délégué une partie de son autorité à un esclave fidèle, constitué de chrétiens oints de l’esprit. Cet esclave, pour sa part, établit des anciens dans la congrégation – TG2011 15/4 p3 Dieu est miséricordieux et bénit ceux qui cherchent à le connaître - Le Tout-Puissant a donné au prophète Moïse le pouvoir de faire de grands miracles. Pourtant, Moïse lui a demandé : « Fais-moi connaître tes manières d’agir, pour que je te connaisse et que je continue d’avoir ta faveur » (Exode 33:13). La requête de Moïse a plu à Dieu, et il l’a béni en lui accordant une plus grande connaissance et une meilleure compréhension de ses façons d’agir et de ses qualités. Dieu l’a exaucé en lui permettant de mieux comprendre ses voies pour qu’il puisse diriger la nation d’Israël. Par exemple, Moïse a appris que le Créateur est un « Dieu miséricordieux et compatissant » (Exode 34:6, 7). Quand il a fait cette demande particulière, Moïse avait plus de 80 ans. Mais il savait qu’il avait encore beaucoup de choses à apprendre sur son Père céleste aimant Qu’apprenons-nous ? Que Dieu veut bénir toute personne qui cherche à mieux le connaître. Dans les Écritures saintes, il explique comment l’adorer et montre qu’il désire vivement nous accorder sa faveur et sa bénédiction. Que nous le servions depuis longtemps ou pas, nous devrions toujours accorder une très grande valeur à notre amitié avec Jéhovah. Nous montrerons que c’est le cas en lui parlant au moyen de la prière.– TG publique 2020/3 Pense à ce que Moïse a dû ressentir quand, blotti dans le creux d’un rocher, il a eu en vision un aperçu de la gloire de Jéhovah. Le livre Étude perspicace fait remarquer : « Moïse eut le privilège de vivre l’événement probablement le plus impressionnant qu’un homme ait jamais vécu avant la venue de Jésus Christ. » En cette occasion, Moïse a entendu ces paroles, sans doute prononcées par un ange : « Jéhovah, Jéhovah, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à se mettre en colère et abondant en amour fidèle et en vérité ; il témoigne de l’amour fidèle à des milliers et pardonne la faute, la transgression et le péché » (Ex. 33:17-23 ; 34:5-7). Cette vision lui revenait peut-être à l’esprit quand il utilisait le nom « Jéhovah ». Il n’est donc pas étonnant qu’il ait plus tard conseillé aux Israélites de ‘craindre ce nom glorieux et redoutable Le nom de Dieu devrait nous faire penser au genre de personne qu’il est. Nous devrions méditer sur ses qualités, comme sa puissance, sa sagesse, sa justice et son amour. Cela nous remplira d’admiration pour lui – TG2020/6 §4 Qu’implique le fait de connaître le nom de Dieu ? Connaître le nom divin implique beaucoup plus que de savoir quel est ce nom. En fait, cela signifie connaître la Personne qu’est Dieu : ses desseins, ses actions et ses qualités, que révèle sa Parole. C’est ce que montre le cas de Moïse, un homme que Jéhovah ‘ connaissait de nom ’, autrement dit qu’il connaissait intimement (Ex 33:12). Moïse eut l’honneur de voir une manifestation de la gloire de Dieu et d’entendre ‘ proclamer le nom de Jéhovah ’. (Ex 34:5.) Par proclamation il ne s’agissait pas simplement de la répétition du nom “ Jéhovah ”, mais de l’énoncé des attributs et des actions de Dieu. “ Jéhovah, Jéhovah, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité, conservant la bonté de cœur à des milliers, pardonnant la faute et la transgression et le péché, mais en aucun cas il n’accordera l’exemption de punition, faisant venir la punition pour la faute des pères sur les fils et sur les petits-fils, sur la troisième génération et sur la quatrième génération. ” (Ex 34:6, 7). De même, le chant de Moïse, qui contient ces paroles : “ Car je proclamerai le nom de Jéhovah ”, parle des relations que Dieu entretenait avec Israël et décrit sa personnalité. - it-2 p412 Les Israélites ne devaient en aucun cas fraterniser avec les étrangers, particulièrement dans le domaine religieux. Ils ne devaient contracter aucune alliance avec eux ou avec leurs dieux. À maintes reprises, Jéhovah leur rappela la nécessité absolue de ne pas se prosterner devant les dieux des étrangers et de ne pas même se renseigner sur leurs pratiques religieuses ou s’y intéresser. Ex 34:12-15. Il était interdit de s’allier par mariage avec des étrangers, surtout parce qu’ils risquaient de corrompre le culte pur Ex 34:16. – it-1 p821 Etranger Rechercher la compagnie des méchants, c’est le moyen le plus sûr de perdre l’amitié divine. Cette mise en garde, Israël l’entendit à maintes reprises mais il n’en tint aucun compte et finit par perdre l’amitié de Dieu. C’est là un exemple classique des conséquences des mauvaises compagnies. Quand Israël se trouva au mont Sinaï, Dieu lui donna cet ordre : “ Garde-toi de faire alliance avec les habitants du pays. ” Faire de telles alliances, c’était nouer des relations étroites avec ces hommes dégénérés et se placer sous une mauvaise influence. Il est écrit : “ (...) de peur que, se prostituant à leurs dieux et leur offrant des sacrifices, ils ne t’invitent (...) ” (Ex. 34:15). Mais les Israélites passèrent outre et se corrompirent dans leur culte. “ Mais ils n’écoutèrent pas même leurs juges, car ils se prostituèrent à d’autres dieux, se prosternèrent devant eux. Ils se détournèrent promptement de la voie qu’avaient suivie leurs pères, et ils n’obéirent point comme eux aux commandements de l’Éternel (Jéhovah). ” — Juges 2:17. Celui qui jouit de l’amitié de Dieu puis qui recherche l’amitié de ce monde et prend part à ses actes injustes, celui-là perdra l’amitié divine tout comme les Israélites. Comme le présent monde appartient au grand adversaire de Dieu, celui qui en est ami se fait ennemi de Dieu. Il est écrit : “ Qui veut donc être ami du monde, se rend ennemi de Dieu. ” (Jacq. 4:4, Jé). Un ami de Dieu se tiendra séparé de ce monde corrompu comme Noé et Lot se gardèrent séparés du monde corrompu de leur temps. – TG1961 15/10 p308 Les Dix Paroles (Ex 34:28), ou Dix Commandements, constituaient la partie fondamentale de la Loi, mais elles se combinaient avec environ 600 autres lois qui avaient toutes la même force et la même valeur obligatoire pour les Israélites. Par le dixième commandement, la Loi se distingue des lois de toutes les autres nations. En effet, il interdit le désir égoïste, commandement que concrètement seul Dieu peut faire respecter. De fait, le dixième commandement s’attaquait à la cause de la violation de tous les autres commandements. – it-2 p150 Loi Lorsque le prophète Moïse est descendu du mont Sinaï avec les tablettes portant les Dix Commandements, “ son visage jetait des rayons ” parce que Jéhovah s’était entretenu avec lui (Ex. 34:29, 30). Bien que cela ne nous soit jamais arrivé et que nos visages n’émettent pas de rayons, nous rayonnons de joie quand nous parlons à autrui de Jéhovah, de ses qualités et de son merveilleux dessein pour l’humanité. Comme les miroirs de métal polis des temps antiques, les chrétiens oints et les membres de la grande foule reflètent la gloire de Jéhovah dans leur vie et dans leur ministère. – TG2012 15/6 p23 §3 Sur le mont Sinaï, Moïse a imploré Jéhovah : “ S’il te plaît, fais-moi voir ta gloire. ” (Exode 33:18). Le lendemain, le prophète a eu l’honneur d’avoir un aperçu de la gloire de Dieu. Mais au lieu de rapporter en détail ce qu’il a vu dans cette vision grandiose, il a consigné quelque chose de bien plus important, à savoir ce que Dieu a dit. Jéhovah déclare qu’il est un “ Dieu miséricordieux et compatissant ”. (Verset 6.) Selon un bibliste, le terme hébreu traduit par “ miséricordieux ” indique chez Dieu “ une tendre compassion, semblable à celle d’un père envers ses enfants ”. Le mot rendu par “ compatissant ” est apparenté à un verbe qui exprime “ la réaction, venant du cœur, de quelqu’un qui a quelque chose à donner à une personne ayant un besoin ”. Manifestement, Jéhovah veut que nous sachions qu’il prend soin de ses adorateurs comme des parents prennent soin de leurs enfants : avec tendresse et un réel souci de leurs besoins. Jéhovah dit ensuite qu’il est “ lent à la colère ”. (Verset 6.) Il ne se met pas facilement en colère contre ses serviteurs terrestres. Au contraire, il est patient avec eux. Il tolère leurs manquements tout en leur laissant le temps de changer leur conduite pécheresse. Dieu poursuit en affirmant qu’il est “ abondant en bonté de cœur et en vérité ”. (Verset 6.) La bonté de cœur, ou amour fidèle, est une qualité précieuse grâce à laquelle il tisse avec ses serviteurs un lien solide, indéfectible. Jéhovah est également une source intarissable de vérité. Il ne peut ni tromper ni être trompé. Puisqu’il est “ le Dieu de vérité ”, nous pouvons avoir une confiance totale en tout ce qu’il dit, notamment en ses promesses pour l’avenir. Jéhovah nous fait connaître une autre vérité remarquable à son sujet : il pardonne “ la faute et la transgression et le péché ”. (Verset 7.) Il est “ prêt à pardonner ” aux pécheurs repentants. Toutefois, il ne ferme jamais les yeux sur la méchanceté. “ En aucun cas il n’accordera l’exemption de punition ”, explique-t-il (verset 7). Le Dieu saint et juste ne laissera pas impunis les pécheurs volontaires. Tôt ou tard, ils subiront les conséquences de leur mauvaise conduite. En décrivant ses qualités, Jéhovah montre clairement qu’il souhaite que nous apprenions à le connaître et que nous nous familiarisions avec sa personnalité et ses manières d’agir. – TG2009 1/5
  11. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 5 Octobre 2020 - Exode 31-32.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 5 Octobre 2020 - Exode 31-32.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 31-32 Exode 31:17 : En quel sens Jéhovah s’est-il reposé le septième jour de création ? (w19.12 3 § 4). « C’est un signe permanent entre moi et le peuple d’Israël, car en six jours Jéhovah a fait le ciel et la terre, et le septième jour il s’est arrêté et s’est reposé.” » 4 Le fait que Jéhovah et Jésus sont travailleurs veut-il dire que le repos n’est pas nécessaire ? Pas du tout. Comme Jéhovah n’est jamais fatigué, il n’a pas besoin de se reposer. Pourtant, la Bible dit qu’après avoir créé le ciel et la terre, « il s’est arrêté et s’est reposé » (Ex. 31:17). Cela signifie manifestement qu’il a pris le temps de trouver du plaisir dans ce qu’il avait fait. Et même si Jésus a travaillé dur quand il était sur la terre, il a pris le temps de se reposer et de partager de bons repas avec ses amis (Mat. 14:13 ; Luc 7:34). - w19.12 3 § 4 Si Jéhovah s’est reposé à la fin du sixième jour de création, ce n’était pas parce qu’il avait besoin de reprendre des forces. La Bible dit: “En six jours Jéhovah a fait les cieux et la terre et le septième jour il s’est reposé et a repris haleine.” (Exode 31:17). Dieu ne s’est pas reposé alors de tout travail, mais seulement d’une œuvre créatrice en particulier. Quand il l’eut achevée, il la contempla et vit qu’elle était très bonne, conforme à ses normes de perfection, et il put alors se reposer et se réjouir d’avoir accompli un travail de la plus haute qualité. La vue d’une telle réalisation était pour Jéhovah, le Créateur, une source de joie, de satisfaction et de délassement. Tout cela montre donc que les hommes, qui sont faits à la ressemblance de Dieu, ont un besoin inné, non seulement de travailler, mais aussi d’éprouver la satisfaction du travail bien fait. – TG1982 1/11 p12 §4 Exode 32:32, 33 : Comment savons-nous que le raisonnement « une fois sauvé, sauvé pour toujours » est un enseignement faux ? (w87 1/9 29). « Mais maintenant, si tu veux bien, pardonne leur péché ; sinon, s’il te plaît, efface-moi du livre que tu as écrit. » 33 Cependant, Jéhovah dit à Moïse : « C’est celui qui a péché contre moi que j’effacerai de mon livre. » Ce n’est pas parce que Dieu décide de se souvenir d’une personne et de l’approuver (d’écrire son nom “dans le livre de vie”) qu’elle est sûre d’obtenir la vie éternelle, comme si elle était prédestinée et ne pouvait changer de voie. Moïse fit cette requête à Jéhovah en faveur des Israélites: “Mais maintenant si tu pardonnes leur péché..., sinon, efface-moi, s’il te plaît, de ton livre que tu as écrit.” Dieu lui répondit: “Celui qui a péché contre moi, c’est lui que j’effacerai de mon livre.” (Exode 32:32, 33). Oui, même après que Dieu a inscrit dans son “livre” le nom d’une personne qu’il approuve, il peut arriver que celle-ci devienne désobéissante ou renie sa foi. Dans ce cas, Dieu ‘efface son nom du livre de vie’. — Révélation 3:5 - w87 1/9 29 Un beau nom auprès de Dieu procure une plus grande sécurité qu’un nom auprès des hommes. Seul Jéhovah peut offrir la vie éternelle aux humains en inscrivant leur nom, non pas dans quelque répertoire social, mais dans son livre de vie. TG2002 15/4p4 Nous trouvons la première allusion au “ livre ” de Jéhovah dans Exode 32:32, 33. Moïse en parle comme d’un fait admis et Jéhovah ne le contredit pas mais le confirme. Bien qu’aucune parole précise ne soit donnée sur la façon dont Moïse reçut cette information, néanmoins, le fait n’est pas surprenant pour deux raisons. Tout d’abord, tous ceux qui moururent dans la foi, à partir d’Abel, avaient une grande confiance que Jéhovah garderait chacun d’eux dans sa mémoire, ou pour parler dans notre langage, garderait un récit durable les concernant, comme dans un livre. Deuxièmement, maintenant qu’il est évident que l’art de l’écriture remonte aux jours antédiluviens, il n’est pas surprenant que Moïse ait exprimé sa propre foi en la mémoire de Dieu en employant la comparaison à un livre écrit et préservé par son Auteur. Pour confirmer la suggestion déjà faite que Jéhovah peut oublier et se souvenir, et qu’il oublie ou se souvient de propos délibéré, nous citons sa propre expression dans cette circonstance : “ C’est celui qui a péché contre moi que j’effacerai de mon livre. ” — Ex. 32:33. Ainsi, de l’Exode à l’Apocalypse, nous rencontrons de nombreuses allusions à un livre contenant des noms ayant l’approbation de Jéhovah et une position juste devant lui. – TG1954 15/6 p183 §11 Très peu de dictons sont aussi trompeurs et nuisibles que celui-ci, qui est largement répandu au sein de la chrétienté : “Une fois sauvé, sauvé pour toujours.” La croyance en un tel proverbe peut conduire au désastre et faire perdre l’espérance dans le monde nouveau sous le Royaume du Dieu tout-puissant, conformément à l’enseignement biblique. Pour nous mettre en garde contre des croyances aussi pernicieuses comme “une fois sauvé, sauvé pour toujours”, et afin de nous encourager à mener un dur combat pour la vraie foi, Jude 3 “Bien-aimés, alors que je concentrais tous mes efforts pour vous écrire au sujet du salut que nous détenons en commun, j’ai estimé nécessaire de vous écrire afin de vous exhorter à combattre énergiquement pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.” (Jude 3). Pourquoi Jude a-t-il écrit cela? Parce qu’il savait que des chrétiens pouvaient encore perdre le ‘salut qu’ils détenaient en commun’. Il ajouta: “Je veux vous rappeler (...) que Jéhovah, bien qu’ayant sauvé un peuple [les Israélites] du pays d’Égypte, a détruit ensuite ceux qui ne faisaient pas montre de foi.” — Jude 5. La mise en garde de Jude ne rimerait à rien si les chrétiens ne se trouvaient pas face à un danger comparable à celui que les Israélites connurent. Jude ne mettait pas en doute la valeur du sacrifice de Jésus. Ce sacrifice nous a sauvés du péché adamique, et Jésus protégera ceux qui exercent la foi en lui. Personne ne peut les arracher de sa main. Par contre, nous pouvons perdre cette protection. Comment? En faisant ce que firent beaucoup d’Israélites après avoir été sauvés d’Égypte: Ils choisirent sciemment de désobéir à Dieu. Nous avons la perspective d’obtenir la vie éternelle. Collectivement, nous avons l’assurance d’être sauvé du péché adamique et de toutes ses conséquences. Mais individuellement, nous ne serons sauvés et nous n’obtiendrons la vie éternelle que si nous continuons de remplir toutes les conditions requises par Dieu En écrivant pour exhorter à mener un dur combat pour la foi, Jude dénonce l’erreur de la croyance selon laquelle “une fois sauvé, sauvé pour toujours”. Le fait d’être dans une condition de salut ne fournit pas au chrétien une raison de penser que rien ne peut lui enlever l’amour de Dieu et partant, qu’il est impossible qu’il perde le salut que Dieu offre aux hommes obéissants. Jésus-Christ avait parlé clairement à ce sujet, et Jude savait également que “celui qui aura enduré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé”. (Mat. 24:13.) Jésus désignait ici le salut sur le plan individuel, et non le salut d’une classe de personnes. TG1966 1/ 2 p72 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? L’esprit saint de Jéhovah a joué un rôle important lorsque le tabernacle a été construit, dans le désert. Jéhovah a choisi Betsalel comme principal concepteur et constructeur du tabernacle, promettant de “ le remplir de l’esprit de Dieu en sagesse, en intelligence, en connaissance et en tout genre de savoir-faire ”. (Ex. 31:3-5.) Des hommes ‘ sages de cœur ’ ont travaillé avec Betsalel et son assistant Oholiab pour mener à bien cette mission extraordinaire. Qui plus est, l’esprit de Jéhovah a poussé les personnes au cœur bien disposé à apporter généreusement leurs contributions (Ex. 31:6 ; 35:5, 30-34). C’est ce même esprit qui incite aujourd’hui les serviteurs de Dieu à faire tout ce qu’ils peuvent pour promouvoir les intérêts du Royaume. Peut-être avons-nous des compétences dans un domaine ou dans un autre ; nous devons malgré tout prier pour obtenir l’esprit saint et le laisser nous guider si nous voulons accomplir l’œuvre que Jéhovah a confiée à son peuple de nos jours.- TG2008 15/2 p3 §17 Si nous nous laissons accaparer par les choses matérielles, nous risquons de perdre petit à petit nos bonnes relations avec Jéhovah. Selon Exode 31:13, le sabbat rappelait aux Israélites qu’ils étaient un peuple sanctifié. Ils devaient réserver ce jour pour le culte en famille, la prière et la méditation sur la loi de Dieu. Mais pour certains contemporains de Néhémie le sabbat était devenu un jour d’activité comme les autres. Et le culte n’avait plus la priorité. Face à ce constat, Néhémie a chassé les marchands à la fin du sixième jour et a fermé les portes de la ville avant le début du sabbat. Jésus nous a mis en garde contre le fait de servir deux maîtres. - ws2013 15/8 p3 §13,14 Beaucoup de gens pensent que les origines d’une fête n’ont pas d’importance. Mais ce n’est pas ce que Jéhovah pense. Il n’approuve pas les fêtes qui viennent de la fausse religion ou qui mettent en avant des humains ou un pays. Par exemple, les Égyptiens avaient beaucoup de fêtes pour leurs faux dieux. Après être sortis d’Égypte, les Israélites ont copié une fête égyptienne et ont dit que c’était « une fête pour Jéhovah ». Mais Jéhovah les a punis (Exode 32:2-10). Aaron a fabriqué une idole en or en forme de veau. Les Israélites ont alors fait une fête. Ils ont dansé autour du veau et ils se sont mis à genoux devant lui. Ils croyaient qu’en se mettant à genoux devant le veau, ils adoraient Jéhovah. Mais ce n’est pas parce qu’ils disaient que cette fête était une « fête pour Jéhovah » qu’elle lui plaisait. Pour Jéhovah, c’était de l’idolâtrie. Et pour cette raison, beaucoup d’Israélites sont morts. Quelle est la leçon à retenir ? Ne te laisse pas tromper par Satan. ‘Ne touche rien d’impur’, c’est-à-dire n’aie rien à faire avec la fausse religion. Et laisse Jéhovah t’enseigner ce qui est bien et ce qui est mal – Bhs chap16 p164 §12 L’expression « doigt de Dieu » devrait rappeler à ses auditeurs ce qui s’est passé plus tôt dans l’histoire d’Israël. À la suite d’un miracle de Moïse, les membres de la cour de Pharaon se sont exclamés : « C’est le doigt de Dieu ! » C’est aussi le « doigt de Dieu » qui a écrit les Dix Commandements sur deux tablettes de pierre (Exode 31:18). De la même manière, c’est grâce au « doigt de Dieu », c’est-à-dire à son esprit saint ou force agissante, que Jésus peut expulser des démons et guérir des malades. Le royaume de Dieu est donc bel et bien arrivé jusqu’à ses opposants, car Jésus, le Roi de ce royaume, est présent et il accomplit des miracles. Le pouvoir qu’a Jésus d’expulser des démons est la preuve qu’il est plus puissant que Satan. – jy chap75 p176 Moïse a toujours cherché à mieux connaître les qualités de Jéhovah et à faire sa volonté. Après que Moïse les a fait sortir d’Égypte, les Israélites trouvaient sans cesse des raisons de se plaindre. Moïse a alors pu observer Jéhovah traiter le peuple qu’il avait libéré de l’esclavage avec une grande patience. Il a également vu Jéhovah manifester une humilité remarquable le jour où, à sa demande, il a changé d’avis (Ex. 32:9-14). – TG2019/12 p16 §8 Le médiateur qui convenait. Moïse fit plusieurs fois l’ascension du mont Horeb. Par deux fois, il y resta 40 jours et 40 nuits. La première fois, il revint avec deux tablettes de pierre “ écrites du doigt de Dieu ” portant “ les Dix Paroles ” ou Dix Commandements, les lois fondamentales de l’alliance de la Loi (Ex 31:18). En cette même circonstance, Moïse démontra qu’il était à la hauteur de son rôle de médiateur entre Jéhovah et Israël et de conducteur de cette grande nation qui comptait peut-être trois millions de personnes ou plus. Quand Moïse était dans la montagne, Jéhovah lui apprit que le peuple s’était tourné vers l’idolâtrie et lui dit : “ Maintenant donc, laisse-moi faire : que ma colère s’enflamme contre eux et que je les extermine, et que je fasse de toi une grande nation. ” La réponse immédiate de Moïse révéla que la sanctification du nom de Jéhovah était ce qui comptait avant tout à ses yeux et que, loin de rechercher sa propre gloire, il était plein d’abnégation. Il ne sollicita rien pour lui-même, mais se soucia du nom de Jéhovah, que Celui-ci venait d’élever par le miracle de la mer Rouge, et s’inquiéta pour la promesse que Dieu avait faite à Abraham, à Isaac et à Jacob. Jéhovah accéda à la supplication de Moïse et épargna le peuple. Cela indique qu’aux yeux de Dieu Moïse remplissait de façon satisfaisante son rôle de médiateur et que lui-même, Dieu, respectait la disposition par laquelle il avait établi Moïse à cette fonction. Aussi, Jéhovah “ regretta le mal qu’il avait parlé de faire à son peuple ” — autrement dit, à cause d’un changement de situation, il revint sur son intention de faire venir le mal sur le peuple. — Ex 32:7-14. – it-2 p307 Le zèle pour le vrai culte avec lequel Moïse assumait son service pour Dieu fut manifeste quand il descendit de la montagne. Lorsqu’il vit des idolâtres qui se livraient à des orgies, il jeta à terre les tablettes, qui se brisèrent, puis lança un appel à quiconque était du côté de Jéhovah. Les membres de la tribu de Lévi se rallièrent à Moïse, et il leur ordonna de mettre à mort ceux qui s’adonnaient au faux culte. Cette intervention se solda par l’exécution d’environ 3 000 hommes. Ensuite, Moïse retourna vers Jéhovah, lui confessa le péché grave du peuple et l’implora en ces termes : “ Mais maintenant, si tu pardonnes leur péché..., sinon, efface-moi, s’il te plaît, de ton livre que tu as écrit. ” Jéhovah ne s’irrita pas de la supplication de Moïse, qui agissait en médiateur, mais il répondit : “ Celui qui a péché contre moi, c’est lui que j’effacerai de mon livre. ” — Ex 32:19-33. Partie contractante de l’alliance, Jéhovah se fit très souvent représenter dans ce rôle par Moïse, qui encouragea le véritable culte pur et exécuta le jugement sur ceux qui désobéissaient. Moïse s’interposa plus d’une fois entre la nation, ou certains de ses membres, et Jéhovah sur le point de les détruire. - it-2 p307 Le culte du veau. Le culte du veau fut la première forme d’idolâtrie mentionnée dans la Bible à laquelle les Israélites succombèrent après l’Exode. Tandis que Moïse était dans la montagne et recevait la loi de Dieu, le peuple s’impatienta et demanda à Aaron de lui faire un dieu. Avec les boucles d’oreilles en or offertes par les Israélites, Aaron forma une statue en métal fondu représentant un veau, sans aucun doute un jeune taureau. Elle était censée représenter Jéhovah, et la fête qui eut lieu le lendemain fut appelée “ une fête pour Jéhovah ”. Les Israélites offrirent des sacrifices au veau d’or, se prosternèrent devant lui, mangèrent, burent, et se donnèrent du bon temps en chantant et en dansant. — Ex 32:1-8, 18, 19 ; Ne 9:18. Le veau en métal fondu n’était pas forcément en or massif. C’est ce qu’indique le fait qu’Isaïe, parlant de la fabrication d’une image en métal fondu, dit que l’ouvrier en métaux la recouvre avec de l’or (Is 40:19). Ainsi, le veau d’or était peut-être fait de bois recouvert d’or. Par conséquent, lorsque Moïse fit brûler l’image, l’ossature en bois fut réduite en charbon de bois et le revêtement d’or fondit entièrement ou en partie. Ce qui pouvait en rester fut écrasé et broyé jusqu’à être devenu fin comme la poussière, et Moïse dispersa cette poussière, composée de charbon de bois et d’or, sur la surface de l’eau. Ex 32:20 – it-2 p1130 Pourquoi Aaron ne fut-il pas puni pour avoir fabriqué le veau d’or ? Malgré sa position privilégiée, Aaron eut des manquements. La première fois que Moïse resta 40 jours sur le mont Sinaï, “ le peuple se rassembla [...] autour d’Aaron et lui dit : ‘ Lève-toi, fais-nous un dieu qui marchera en avant de nous, car, en ce qui concerne ce Moïse, l’homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons vraiment pas ce qui lui est arrivé. ’ ” (Ex 32:1). Aaron accéda à la requête des rebelles et participa avec eux à la fabrication d’une statue de veau en or (Ex 32:2-6). Devant Moïse, un peu plus tard, il donna une excuse dérisoire (Ex 32:22-24). Néanmoins, Jéhovah ne l’accusa pas d’être le principal transgresseur, mais il dit à Moïse : “ Maintenant donc, laisse-moi faire : que ma colère s’enflamme contre eux et que je les extermine. ” (Ex 32:10). Moïse provoqua le règlement de l’affaire en s’écriant : “ Qui est du côté de Jéhovah ? À moi ! ” (Ex 32:26). Tous les fils de Lévi le suivirent, y compris Aaron sans aucun doute, et ils tuèrent trois mille idolâtres, probablement les principaux meneurs de la rébellion (Ex 32:28). Cependant, Moïse rappela par la suite au reste des Israélites qu’eux aussi étaient coupables (Ex 32:30). Aaron ne fut donc pas le seul à bénéficier de la miséricorde de Dieu. Ses actions ultérieures révélèrent qu’il n’était pas de cœur avec le mouvement idolâtrique, mais qu’il avait simplement cédé aux instances des rebelles (Ex 32:35). Jéhovah montra qu’il avait pardonné à Aaron en ne revenant pas sur la validité de sa nomination de grand prêtre – it-1 p9 Aaron Les Israélites savaient que c’était mal d’adorer des idoles. Il n’a pourtant pas fallu longtemps pour qu’ils se mettent à adorer un veau en or ! Malgré leur désobéissance, ils se sont convaincus qu’ils étaient toujours du côté de Jéhovah. Aaron a même parlé de cet acte idolâtrique comme d’« une fête pour Jéhovah » ! Comment Jéhovah a-t-il réagi ? Il s’est senti trahi. Il a dit à Moïse que le peuple s’était « conduit de manière corrompue » et avait « vite dévié du chemin qu’il leur avait ordonné de suivre ». Il était tellement en colère qu’il a pensé détruire la nation tout entière (Ex. 32:5-10). Mais Jéhovah est un Dieu miséricordieux. Il a décidé de ne pas détruire les Israélites et de leur donner la possibilité de montrer qu’ils voulaient être de son côté (Ex. 32:14). Après avoir brûlé et réduit en poussière le veau en or devant lequel le peuple avait dansé, Moïse s’est écrié : « Qui est du côté de Jéhovah ? Venez avec moi ! » En réponse, « tous les Lévites se rassemblèrent » autour de Moïse (Ex. 32:17-20, 26). Même si Aaron avait fabriqué le veau en or, il s’est repenti et, comme les autres Lévites, il a choisi de se placer du côté de Jéhovah. Ces hommes fidèles se sont ainsi clairement séparés des pécheurs. C’était un choix sage, car plus tard dans la journée, des milliers d’Israélites qui avaient adoré l’idole sont morts. Par contre, ceux qui s’étaient placés du côté de Jéhovah ont survécu, et celui-ci leur a promis de les bénir (Ex. 32:27-29). Tout comme les Israélites ont eu peur en voyant que Moïse ne redescendait pas du mont Sinaï aussi vite qu’ils l’auraient pensé, nous pourrions nous aussi nous inquiéter en constatant que la fin de ce système n’arrive pas aussi vite que nous le pensions. Le merveilleux avenir que Jéhovah nous promet pourrait nous sembler encore loin ou trop beau pour être vrai. Et si nous ne chassions pas de telles pensées, nous risquerions de faire passer nos désirs personnels avant la volonté de Jéhovah. Nous pourrions même nous éloigner de lui et commettre des choses que nous n’aurions jamais imaginées. N’oublions jamais que Jéhovah exige de nous une obéissance totale et un attachement sans partage. Si nous ne faisons pas sa volonté, nous faisons la volonté de Satan, et cela ne peut nous mener qu’au malheur – TG2018/7 p17 Des anges ont aidé Moïse. Jéhovah s’est servi d’anges pour missionner, préparer et guider Moïse. Il « l’a envoyé comme chef et libérateur par la main de l’ange qui lui était apparu dans le buisson d’épines » (Actes 7:35). Il a « transmis par l’intermédiaire d’anges » la Loi, que Moïse a utilisée pour donner aux Israélites les commandements de Jéhovah. Et Jéhovah lui a dit : « Conduis le peuple où je t’ai dit. Écoute ! Mon ange marchera en avant de toi » (Ex. 32:34). La Bible ne dit pas que les Israélites aient vu un ange matérialisé accomplir ces actions. C’est la manière dont Moïse a dirigé le peuple qui a clairement montré qu’il bénéficiait d’une aide suprahumaine. – TG2017/2 p18 Les portes du camp dans le désert. Les ‘ portes ’ du camp d’Israël étaient les chemins par où on y entrait. Nul doute qu’elles étaient bien gardées. Le tabernacle était au centre du camp ; les Lévites campaient tout à côté ; et les 12 tribus, trois par côté, étaient plus loin. Cette disposition garantissait une haute protection pour le camp. — Ex 32:26, 27– it-2 610 Porte Concernant la faiblesse humaine, comment régler notre point de vue sur celui de Jéhovah ? En examinant comment il a traité diverses affaires impliquant certains de ses serviteurs. Par exemple, si tu avais été aux côtés de Moïse quand Aaron a présenté de piètres excuses pour avoir fabriqué un veau d’or, qu’aurais-tu pensé ? (Ex. 32:21-24). Jéhovah aurait pu punir Aaron sur-le-champ. Mais il a discerné que cet homme n’était ni foncièrement mauvais ni le plus coupable. Il semble qu’Aaron a laissé les circonstances ou certaines influences le détourner du droit chemin. Mais quand on lui a fait prendre conscience de ses erreurs, il les a reconnues volontiers et a soutenu les jugements divins (Ex. 32:26) Jéhovah a choisi de se concentrer sur sa foi et son attitude repentante. Des siècles plus tard, on se souvenait toujours de lui et de ses descendants comme d’hommes craignant Jéhovah – TG2014 15/8 p23 §11,12
  12. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 28 Septembre 2020 - Exode 29-30.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 28 Septembre 2020 - Exode 29-30.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 29-30 Exode 29:10 : Lorsque les prêtres ‘posaient les mains sur la tête du taureau’, que signifiait ce geste ? (it-2 185 § 5). « Puis tu présenteras le taureau devant la tente de la rencontre, et Aaron et ses fils poseront les mains sur la tête du taureau. » L’imposition des mains. La main n’était pas seulement un organe de préhension ; on posait les mains sur une personne ou un objet à des fins diverses. Toutefois, la signification générale de ce geste était l’action de désigner, de signaler, que la personne ou la chose était admise, reconnue, pour une certaine fonction. Pendant la cérémonie d’installation de la prêtrise, Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du taureau et des deux béliers qui allaient être sacrifiés, reconnaissant par-là que ces animaux étaient offerts pour eux dans le but qu’ils deviennent prêtres de Jéhovah Dieu. Quand, sur l’ordre de Jéhovah, Moïse établit Josué comme son successeur, il posa sa main sur lui, et à la suite de cela Josué fut “ plein de l’esprit de sagesse ”, rendu apte à diriger convenablement Israël. On posait les mains sur des personnes pour les désigner comme bénéficiaires d’une bénédiction. Jésus Christ toucha (ou posa les mains sur) des personnes qu’il guérit. Dans certains cas, le don de l’esprit saint fut accordé par l’imposition des mains des apôtres. — it-2 185 § 5 Le taureau du sacrifice pour le péché. Moïse habilla ensuite les fils d’Aaron, après quoi il leur demanda, ainsi qu’à leur père, de poser les mains sur la tête du taureau du sacrifice pour le péché. Ce geste indiquait qu’ils reconnaissaient que le sacrifice était fait pour eux, la maison sacerdotale. Après avoir tué le taureau, Moïse mit un peu de sang sur l’autel, puis versa le reste à sa base, ce qui symbolisait la purification de la souillure causée par la nature pécheresse des prêtres qui officiaient à l’autel. Le sang mis sur les cornes de l’autel signifiait sans doute que le pouvoir de ces sacrifices résidait dans le sang versé de l’animal sacrifié (Hé 9:22). L’aspersion du sang sur l’autel était également requise à l’occasion d’autres offrandes. Toutefois, étant donné qu’il s’agissait du jour de l’‘ ordination ’ de la prêtrise et non du jour de propitiation national pour les péchés, le sang du taureau ne fut pas porté dans le Très-Saint (voir Lv 16:14). Comme dans le cas d’autres sacrifices pour le péché, on déposa sur l’autel la graisse qui était sur les intestins, le tissu annexe du foie et les deux rognons avec leur graisse. Le reste du taureau, avec sa peau et ses excréments, fut emporté et brûlé hors du camp. – it-1 Installation Aaron et ses fils appuient leurs mains sur la tête du taureau (v. 14, NW). “Puis il fit avancer le taureau de l’offrande pour le péché et Aaron et ses fils appuyèrent leurs mains sur la tête du taureau de l’offrande pour le péché.” Leur action indique qu’ils sont directement impliqués dans la présentation de la victime. Jésus-Christ, pour sa part, accepta avec joie de ‘porter les péchés de beaucoup d’hommes, et d’intercéder pour les coupables’, et ses disciples oints déclarent spontanément qu’il constitue le sacrifice pour leurs péchés et que c’est sur lui qu’ils doivent se décharger de toutes leurs transgressions. Le taureau représente donc l’“homme, Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon correspondante pour tous”. (I Tim. 2:5, 6.) Les futurs membres de la prêtrise céleste doivent fonder fermement leur espérance de vie et leur espoir de recevoir l’approbation de Jéhovah sur leur foi en cette offrande de grande valeur. – TG1968 15/10 §15 Exode 30:31-33 : Pourquoi préparer de l’huile d’onction sainte et en mettre sur une personne non autorisée était-il un crime puni de mort ? it-2 437 §1 « Tu diras aux fils d’Israël : “Cela restera une huile d’onction sainte pour moi de génération en génération. 32 On n’en mettra pas sur le corps des humains, et vous ne devrez rien faire qui ait la même composition. C’est quelque chose de saint. Cela restera pour vous quelque chose de saint. 33 Celui qui fera un onguent comme celui-là et en mettra sur une personne non autorisée devra être retranché de son peuple.” » Dans la Loi qu’il donna à Moïse, Jéhovah prescrivit la formule de l’huile d’onction. Elle était d’une composition spéciale, comprenant les meilleurs ingrédients : myrrhe, cinnamome odorant, roseau odorant, casse et huile d’olive (Ex 30:22-25). Préparer ce mélange et l’utiliser pour un quelconque usage ordinaire ou interdit était un crime capital (Ex 30:31-33). Symboliquement, cela démontrait l’importance et le caractère sacré d’une nomination à une fonction qui avait été confirmée par l’onction avec l’huile sacrée. - it-2 p437 §1 Le premier onguent mentionné dans la Bible est l’huile d’onction sainte utilisée pour sanctifier les objets du tabernacle voués à Dieu et sa prêtrise. Il était interdit d’en faire un usage personnel, sous peine de mort. Cette loi montre le caractère sacré conféré au tabernacle et à son personnel. L’étranger (non aaronite) ne pouvait pas manger du sacrifice d’installation (Ex 29:33), ni être oint d’huile d’onction sainte ni manger aucune chose sainte – it-2 p446 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Les tâches que les prêtres se livraient-ils régulièrement dans le Saint - Chaque matin et chaque soir, un prêtre avait pour devoir d’entrer dans le tabernacle et de faire brûler de l’encens sur l’autel de l’encens (Exode 30:7, 8). Le matin, pendant que l’encens se consumait, il fallait réapprovisionner en huile les sept lampes du porte-lampes d’or. Le soir, on les allumait pour éclairer le Saint. À chaque sabbat, un prêtre plaçait 12 pains frais sur la table des pains de proposition. - TG1996 1/7 Le bassin d’eau - Une cour entourée par une palissade de dix toiles complétait le tabernacle. Elle abritait un grand bassin dans lequel les prêtres se lavaient les mains et les pieds avant de pénétrer dans le Saint ou d’offrir des sacrifices sur l’autel dressé dans la cour (Exode 30:18-21). Cette exigence de propreté est une leçon pour ceux qui servent Dieu de nos jours : Dieu n’agrée leur culte que s’ils s’efforcent d’être purs sur les plans physique, moral, mental et spirituel. Par la suite, le ramassage du bois pour le feu de l’autel et l’approvisionnement du bassin en eau ont été confiés à des esclaves non israélites rattachés au temple. - TG1996 1/7 Quelques offrandes faites sur l’autel du sacrifice. - Tous les matins et tous les soirs, on brûlait en sacrifice sur l’autel un jeune bélier, ainsi qu’une offrande de grain et une libation (Exode 29:38-41). D’autres sacrifices avaient lieu certains jours spéciaux. Parfois, il fallait en offrir un pour un péché personnel précis (Lévitique 5:5, 6). En d’autres occasions, un Israélite pouvait offrir volontairement un sacrifice de communion dont lui et les prêtres consommaient certaines portions. Cela montrait que des humains pécheurs pouvaient, en quelque sorte, partager un repas avec Dieu, c’est-à-dire être en paix avec lui. Même un résident étranger pouvait devenir un adorateur de Jéhovah et avoir le privilège de présenter des offrandes volontaires à Sa maison. Étant donné l’honneur dû à Jéhovah, les prêtres ne devaient accepter que des offrandes de première qualité : pour les offrandes de grain, de la farine finement moulue, et, pour les sacrifices, des bêtes sans défaut. – TG1996 1/7 p8 En même temps qu’il lui donna sa Loi, Dieu commanda à Israël de bâtir le tabernacle, une tente portative, appelé aussi “ la tente de réunion ”, qui serait l’élément central de la structure permettant de s’approcher de lui (Exode 39:32, 40). Ce tabernacle avait deux autels. Celui des holocaustes, en acacia plaqué de cuivre, était devant l’entrée et servait à offrir des sacrifices d’animaux (Exode 27:1-8 ; 39:39 ; 40:6, 29). L’autel de l’encens, également en acacia mais plaqué d’or, était à l’intérieur du tabernacle, devant le rideau du Très-Saint (Exode 30:1-6 ; 39:38 ; 40:5, 26, 27). On y brûlait un encens spécial deux fois par jour, matin et soir (Exode 30:7-9). Plus tard, le temple en dur que Salomon construisit fut agencé comme le tabernacle, avec deux autels. En donnant la Loi à Israël, Jéhovah fit plus que fournir des prescriptions pour réguler la vie de ses serviteurs et leur accès à lui par les sacrifices et les prières. Beaucoup de choses liées au tabernacle et au service dans le temple figuraient des réalités spirituelles. Paul parle de “ la tente véritable que Jéhovah a dressée, et non pas l’homme ”, et ajoute : “ Christ est venu comme grand prêtre des bonnes choses qui sont arrivées, par le moyen de la tente plus grande et plus parfaite, non faite par des mains, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création. ” (Hébreux 8:2 ; 9:11). “ La tente plus grande et plus parfaite ” était le grand temple spirituel de Jéhovah, dont le langage des Écritures indique qu’il est l’ensemble des dispositions par lesquelles les humains peuvent s’approcher de Jéhovah en vertu du sacrifice propitiatoire de Jésus Christ. L’autel de l’holocauste avait lui aussi une valeur prophétique. Il représente apparemment la “ volonté ” de Dieu, son intention d’accepter le sacrifice humain parfait de Jésus – TG2003 15/2 p28 Dans le tabernacle typique et les temples successifs qui le remplacèrent, les prêtres s’approchaient de Dieu au moyen de l’encens. La Loi mosaïque exigeait qu’on brûlât de l’encens sur l’autel des parfums, situé dans le Saint du sanctuaire, deux fois par jour et chaque fois qu’on cherchait officiellement à avoir accès auprès de Jéhovah. “Aaron y fera fumer l’encens ; il le fera fumer chaque matin, lorsqu’il préparera les lampes, et entre les deux soirs, lorsqu’il les mettra sur le chandelier. On fera ainsi fumer l’encens devant Jéhovah à perpétuité parmi vos descendants.” (Ex. 30:7, 8, AC). D’après la Loi, seuls les prêtres avaient le droit de faire monter la fumée de cet encens ou parfum coûteux. Par ce geste, les prêtres rendaient ouvertement hommage au Dieu vivant, le Roi suprême de l’univers, le louant alors qu’ils se présentaient devant lui pour le servir (Ex. 30:36, 37). Le jour des Propitiations, le grand prêtre devait d’abord préparer son entrée dans le Très-Saint du sanctuaire en présentant “la nuée de l’encens” devant le trône typique de Jéhovah, le couvercle de l’arche du témoignage. Il devait le faire “afin qu’il ne meure pas”. — TG1965 15/1 p41 §4 La Loi que Jéhovah a donnée à Moïse pour les Israélites nous montre aussi que la propreté était très importante. Jéhovah Dieu étant pur et saint de façon absolue, les prêtres et les Lévites devaient, sous peine de mort, se laver les mains et les pieds avant d’approcher son autel. Par exemple, pour que Jéhovah accepte leur culte, les Israélites devaient être propres. Le jour de la Réconciliation, le grand prêtre devait se laver deux fois (Lévitique 16:4, 23, 24). Et avant d’offrir des sacrifices, les autres prêtres devaient se laver les mains et les pieds (Exode 30:17-21). Dans certaines situations, si quelqu’un désobéissait aux lois sur la pureté, il était puni de mort. Pour Jéhovah, être pur, ce n’est pas simplement être propre et avoir des vêtements et une maison propres. La pureté concerne toute notre vie. Elle concerne notre culte, notre conduite et nos pensées. Pour être purs aux yeux de Jéhovah, nous devons être purs dans tous les domaines de notre vie. Quand nous nous montrons exemplaires pour ce qui est de nos vêtements et de notre aspect général, particulièrement dans le ministère, nous réjouissons Jéhovah et lui rendons gloire. Si nous n’étions pas exemplaires dans ces domaines, les gens risqueraient de ‘ parler en mal de la parole de Dieu ’. (Tite 2:5.) – lvs chap8 p104 §6,8 La pureté physique était requise de ceux qui adoraient Jéhovah dans la sainteté et la pureté. C’est ce que montrent les activités au tabernacle et le service au temple. Lors de leur installation, le grand prêtre Aaron et ses fils se baignèrent avant de revêtir leurs vêtements officiels (Ex 29:4-9). Pour se laver les mains et les pieds, les prêtres se servaient de l’eau que contenait le bassin de cuivre dans la cour du tabernacle et, par la suite, l’immense mer en métal fondu dans le temple de Salomon (Ex 30:18-21). Le jour des Propitiations, le grand prêtre se baignait deux fois. Il est approprié de parler de se laver au sens figuré pour évoquer un état de pureté devant Jéhovah. Se baigner avec la parole véridique de Jéhovah, symbolisée par l’eau, a le pouvoir de purifier. — Ép 5:26. – it-1 p257 Le peuple de Dieu ne doit pas être pur seulement sur les plans spirituel, moral et mental, il lui faut encore veiller à être pur sur le plan physique. La loi de Jéhovah disait que ceux qui le servaient à sa tente devaient être purs de corps (Ex. 29:4 ; 30:17-20). Si donc vous êtes un serviteur voué de Jéhovah, il est important que vous vous laviez, que vous soyez proprement habillé, que vous soyez respectable d’aspect et présentable avant de vous engager dans l’œuvre de témoignage ou avant de vous rendre à la Salle du Royaume. Alors ceux qui vous observent reconnaîtront déjà par votre aspect personnel que c’est ici la pure Organisation de Dieu. – TG1960 15/12 p373 §13 Le titre “ Christ ” est utilisé de façon exceptionnelle par Paul quand, parlant de Moïse et non de Jésus, il écrit : “ Il [Moïse] a considéré l’opprobre du Christ [Khristou, “ Oint ”] comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte ; car il avait les yeux fixés sur la récompense. ” (Hé 11:26). Moïse ne fut jamais oint d’huile, comme le furent les grands prêtres et les rois d’Israël (Ex 30:22-30). Jésus et ses disciples non plus, et pourtant les Écritures disent qu’ils furent oints (Ac 10:38 ; 2Co 1:21). Dans ces derniers cas, leur onction d’esprit saint fit office de nomination par Dieu, les chargea d’une mission, même si aucune huile d’onction ne fut employée. De la même façon, Moïse fut l’objet d’une nomination spéciale. Paul pouvait donc dire que Moïse était l’oint ou le Christ de Jéhovah, celui qui s’était vu confier une mission près du buisson embrasé, mission qu’il considérait comme une richesse plus grande que tous les trésors de l’Égypte. – it-1 p446 Christ ONGUENTS ET PARFUMS - Les mots hébreux relatifs aux onguents peuvent désigner non seulement des préparations pâteuses qui fondent lorsqu’on les applique sur la peau, mais aussi des émulsions huileuses qui restent liquides à des températures normales. — Ex 30:25. - it-2 p446 Huile d’onction sainte et encens. Le premier onguent mentionné dans la Bible est l’huile d’onction sainte utilisée pour sanctifier les objets du tabernacle voués à Dieu et sa prêtrise (Ex 30:25-30). Il était interdit d’en faire un usage personnel, sous peine de mort. Cette loi montre le caractère sacré conféré au tabernacle et à son personnel. — Ex 30:31-33. - it-2 p446 Jéhovah donna à Moïse la composition de l’huile d’onction sainte. Seuls les “ parfums les meilleurs ” devaient être employés ; myrrhe, cinnamome odorant, roseau odorant, casse et l’huile d’olive la plus pure, et chacun dans des proportions précises (Ex 30:22-24). Pareillement, Jéhovah prescrivit la composition de l’encens sacré. Il ne s’agissait pas simplement d’une substance qui se consumait et faisait de la fumée ; c’était un encens parfumé particulier (Ex 30:7), la formule de l’encens parfumé devait être brûlé chaque matin et chaque soir dans le sanctuaire. Sa fabrication exigeait en quantités précises des gouttes de stacté, de l’ongle odorant, du galbanum parfumé et de l’oliban pur. Dieu dit aussi que c’était “ un mélange d’aromates, œuvre de confectionneur d’onguents, salé, pur, chose sainte ”. Une partie de l’encens était réduite en poudre fine et probablement tamisée pour obtenir un produit uniforme qui convienne à son usage particulier. Son utilisation à des fins personnelles constituait un crime capital. Un manque de respect pour l’usage sacré de l’huile d’onction constituait un péché capital.— Ex 30:34-38. – it-2 p446 ONGUENTS ET PARFUMS L’encens - Mélange de gommes aromatiques et de résines qui brûle lentement en dégageant un parfum. L’encens sacré prescrit à l’usage du tabernacle dans le désert se composait de produits coûteux offerts par la congrégation. La formule de ce mélange composé de quatre ingrédients fut donnée par Jéhovah, qui déclara à Moïse : “ Procure-toi des parfums : des gouttes de stacté et de l’ongle odorant, du galbanum parfumé et de l’oliban pur. Il y aura la même portion de chaque. Tu devras en faire un encens, un mélange d’aromates, œuvre de confectionneur d’onguents, salé, pur, chose sainte. Tu devras en broyer une partie en poudre fine et en mettre un peu devant le Témoignage dans la tente de réunion, là où je me présenterai à toi. Pour vous, il sera très saint. ” Puis, pour marquer dans l’esprit des Israélites le caractère exclusif et saint de cet encens, Jéhovah ajouta : “ Quiconque en fera de semblable pour en savourer l’odeur devra être retranché de son peuple. ” — Ex 30:34-38 – it-1 p756 Encens Certaines contributions étaient requises sous la Loi. Lorsque Moïse recensa les Israélites, chaque mâle de 20 ans et au-dessus dû verser une rançon pour son âme, “ un demi-sicle [probablement 0,93 euro] selon le sicle du lieu saint ”. C’était “ la contribution de Jéhovah ” afin de faire propitiation pour leur âme et “ pour le service de la tente de réunion ”. (Ex 30:11-16.) Selon l’historien juif Josèphe (Guerre des Juifs, VII, 218 [VI, 6]), par la suite cet “ impôt sacré ” fut payé chaque année/ Au 1er siècle, il n’était pas obligatoire de donner des contributions dans la congrégation chrétienne primitive. Le montant d’une contribution ne reflète pas forcément avec exactitude la générosité de celui qui la fait. Bien que personne ne puisse enrichir Jéhovah, le propriétaire de toutes choses, donner des contributions est un privilège qui offre l’occasion à ses adorateurs de lui témoigner leur amour – it-1 p517 Contribution
  13. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 21 Septembre 2020 - Exode 27-28.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 21 Septembre 2020 - Exode 27-28.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 27-28 Exode 28:15-21 : D’où venaient peut-être les pierres précieuses qui étaient sur le pectoral du grand prêtre d’Israël ? w12 1/8 26 §1-3 « Tu feras faire le pectoral du jugement par un brodeur. Il sera fait comme l’éphod, avec de l’or, du fil bleu, de la laine pourpre, du fil écarlate et du fin lin retors. 16 Une fois plié en deux, il sera carré et mesurera un empan de long et un empan de large. 17 Tu devras le garnir de pierres serties. Il aura quatre rangées de pierres. La première rangée : rubis, topaze et émeraude. 18 La deuxième rangée : turquoise, saphir et jaspe. 19 La troisième rangée : léshem, agate et améthyste. 20 La quatrième rangée : chrysolithe, onyx et jade. Elles seront serties dans des montures en or. 21 Les pierres porteront les noms des 12 fils d’Israël. Chacune sera gravée comme un sceau et portera le nom d’une des 12 tribus. » ▪ Après que les Israélites sont partis d’Égypte pour le désert, Dieu leur a donné des instructions pour la fabrication du pectoral du grand prêtre (Exode 28:15-21). Il devait être orné des pierres suivantes : rubis, topaze, émeraude, turquoise, saphir, jaspe, agate, améthyste, chrysolithe, onyx et jade. Où les Israélites allaient-ils trouver toutes ces pierres précieuses ? Aux temps bibliques, les pierres précieuses étaient très prisées et constituaient un produit de négoce. Les Égyptiens, par exemple, en faisaient venir de contrées lointaines, que l’on situerait aujourd’hui en Iran, en Afghanistan et sans doute aussi en Inde. Différentes sortes de pierres étaient également extraites des mines du pays. Les monarques égyptiens avaient le monopole des ressources minérales de leur territoire. Job a expliqué que ses contemporains creusaient des puits et des galeries souterraines à la recherche de trésors. Entre autres trésors, il mentionne spécifiquement le saphir et la topaze. Job 28:1-11, 19. Le récit de l’Exode nous apprend qu’en quittant l’Égypte les Israélites dépouillèrent ses habitants de leurs objets de valeur (Exode 12:35, 36). C’est donc peut-être de ce pays que venaient les pierres ornant le pectoral du grand prêtre. w12 1/8 26 §1-3 Le pectoral - Ornement sacré brodé, en forme de poche, que le grand prêtre d’Israël portait sur son cœur chaque fois qu’il entrait dans le Saint. Le pectoral devait servir de “ mémorial ” et était appelé “ pectoral du jugement ” apparemment parce qu’il contenait l’Ourim et le Thoummim (Objets utilisés pour connaître la volonté divine quand des questions d’importance nationale demandaient une réponse de Jéhovah), au moyen desquels étaient révélés les jugements de Jéhovah. – it-2 Pectoral Le pectoral du jugement constituait sans aucun doute la partie la plus coûteuse et la plus glorieuse de la tenue du grand prêtre. Il était fait du même tissu que l’éphod, il était rectangulaire, deux fois plus long que large, mais on le pliait en deux, si bien qu’il formait un carré d’environ 22 cm de côté. Ainsi plié en deux, le pectoral formait une sorte de poche ou de petit sac Il était orné de 12 pierres précieuses serties dans de l’or, chacune gravée du nom d’un des fils d’Israël. Ces pierres précieuses, rubis, topaze, émeraude et autres, étaient disposées en quatre rangées. Deux chaînes d’or tressées en façon de cordes étaient placées sur le pectoral, et des anneaux d’or étaient fixés aux angles ; les anneaux du haut étaient attachés aux épaulières de l’éphod par les chaînes d’or. Les deux anneaux du bas étaient reliés par des cordons bleus aux épaulières de l’éphod, juste au-dessus de la ceinture. — Ex 28:15-28 – it-1 p1005 Le pectoral du jugement se fixait aux épaulières des vêtements du grand prêtre, ce qui représentait sans doute certaines des responsabilités qui reposeraient sur les épaules du Grand Prêtre souverain, Jésus Christ. — Ex 28:6, 7, 12, 22-28 – it-1 p778 L’éphod était un vêtement spécial, recouvrant la partie supérieure du corps et porté par le grand prêtre, et auquel était attaché par devant le pectoral du jugement, orné de douze pierres précieuses et contenant l’urim et le thummim, ou sorts sacrés – TG1965 1/12 p735 L’empan - Mesure de longueur correspondant approximativement à l’intervalle compris entre l’extrémité du pouce et celle du petit doigt, lorsque la main est ouverte. Un empan devait mesurer 22,2 cm de long. – it-1 p756 Dans le désert, les Israélites eurent le privilège de prélever en contributions divers objets de valeur pour le tabernacle ainsi que pour l’éphod et le pectoral du grand prêtre ; ils offrirent certainement des objets que leur avaient donnés les Égyptiens quand ils les avaient pressés de partir. Ces objets comprenaient “ des pierres d’onyx et des pierres à enchâsser pour l’éphod et pour le pectoral ”. – it-1 p346 Bijoux et pierres précieuses Exode 28:38 : Qu’étaient « les choses sacrées » ? (it-2 861 § 8). « Elle sera sur le front d’Aaron, et Aaron sera tenu pour responsable quand quelqu’un commettra une faute contre les choses sacrées, que les Israélites sanctifient quand ils les offrent comme dons sacrés. Elle devra rester sur son front constamment, afin qu’ils obtiennent l’approbation de Jéhovah. » Animaux et productions. Les mâles premiers-nés d’entre les bovins, les moutons et les chèvres étaient considérés comme saints pour Jéhovah et ne devaient pas être rachetés. Ils devaient être sacrifiés, et une portion allait aux prêtres sanctifiés (Nb 18:17-19). Les prémices et la dîme étaient sacrées, de même que tous les sacrifices et tous les dons sanctifiés pour le service du sanctuaire (Ex 28:38). Toutes les choses saintes pour Jéhovah étaient sacrées, et ne devaient ni être considérées à la légère ni prises pour un usage ordinaire, profane. C’est ce qu’illustre la loi sur la dîme. Si un homme avait mis à part la portion qui devait être offerte en dîme, par exemple sur sa récolte de blé, et que lui ou un membre de sa maisonnée en ait prélevé involontairement une partie pour un usage domestique, comme la cuisine, l’homme était coupable d’une transgression de la loi de Dieu sur les choses saintes. Il était tenu par la Loi de faire au sanctuaire une compensation de même quantité, augmentée de 20 %, en plus d’offrir en sacrifice un bélier sans défaut pris dans son petit bétail. Voilà qui engendrait un grand respect envers les choses saintes appartenant à Jéhovah. — Lv 5:14-16. - it-2 861 § 8 Certaines choses étaient mises à part pour être employées dans le culte. Là encore, elles devenaient saintes en raison de leur sanctification pour le service de Jéhovah et non parce qu’elles avaient la sainteté en elles-mêmes, pour servir de charmes ou de fétiches. Au nombre des choses rendues saintes ou sacrées par le décret de Dieu figuraient l’autel des sacrifices (Ex 29:37), l’huile d’onction (Ex 30:25), l’encens spécial (Ex 30:35, 37), les vêtements des prêtres (Ex 28:2 ; Lv 16:4), le pain de proposition (Ex 25:30 ; 1S 21:4, 6), ainsi que tout le mobilier du sanctuaire. Ces derniers objets comprenaient l’autel de l’encens en or, la table des pains de proposition et les porte-lampes, avec leurs ustensiles. Nombre de ces objets sont énumérés en 1 Rois 7:47-51. Ces choses étaient saintes aussi dans un sens plus éminent, parce qu’elles étaient des modèles de choses célestes et servaient de types au profit de ceux qui vont hériter du salut - it-2 Sainteté Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? En même temps qu’il lui donna sa Loi, Dieu commanda à Israël de bâtir le tabernacle, une tente portative, appelé aussi “ la tente de réunion ”, qui serait l’élément central de la structure permettant de s’approcher de lui. Ce tabernacle avait deux autels. Celui des holocaustes, en acacia plaqué de cuivre, était devant l’entrée et servait à offrir des sacrifices d’animaux - Exode 27:1-8 . L’autel de l’encens, également en acacia mais plaqué d’or, était à l’intérieur du tabernacle, devant le rideau du Très-Saint. On y brûlait un encens spécial deux fois par jour, matin et soir – TG2003 15/2 p28 Il y avait de petites colonnes dans le tabernacle, quatre en bois d’acacia pour soutenir le rideau qui séparait le Saint du Très-Saint, et cinq pour soutenir le voile situé à l’entrée (Ex 26:32-37). Soixante autres colonnes supportaient les tentures en lin qui entouraient la cour et le voile mis à la porte de la cour. — Ex 27:9-16. Emploi figuré. Par la matière dont elles étaient faites et par leur fonction, les colonnes de maçonnerie étaient des symboles appropriés de l’appui solide. Elles représentaient ce qui constitue un soutien sûr. Ainsi, on a appelé la congrégation chrétienne “ colonne et soutien de la vérité ”, car elle fait valoir la vérité qui s’oppose à l’erreur religieuse. Des chrétiens vainqueurs il sera fait des colonnes dans “ le temple ” de Dieu, autrement dit ils acquerront une position permanente dans cet édifice spirituel – it-1 p499 Colonne La prêtrise. Jéhovah décida aussi de mettre à part une famille dans la tribu de Lévi, famille dont les membres serviraient en tant que prêtres-sacrificateurs pour lui, à savoir Aaron, ses fils et leurs descendants mâles (Ex 28:1-3). Ces hommes furent alors sanctifiés par des sacrifices appropriés selon un cérémonial d’actes symboliques décrit en Exode chapitre 29. Sont également sanctifiés Jésus Christ, le Grand Prêtre éternel de Jéhovah, et ses prêtres adjoints, ou sous-prêtres, c’est-à-dire ceux qui suivent les traces de Christ et que Dieu oint pour être membres du corps de Christ. – it-2 p886 sanctification Le grand prêtre d’Israël. En Israël, le turban du grand prêtre avait sur le devant, au-dessus du front du prêtre, une plaque d’or, “ le signe saint de consécration ”, sur laquelle étaient écrits “ en gravures de sceau ” les mots : “ La sainteté appartient à Jéhovah. ” (Ex 28:36-38 ; 39:30). En sa qualité de principal représentant du culte de Jéhovah en Israël, il convenait que le grand prêtre fasse que sa fonction reste sainte ; de plus, cette inscription rappelait à tout Israël la nécessité de demeurer saint constamment au service de Jéhovah contrairement aux nations païennes qui rendaient hommage à des divinités impures, Israël adorait un Dieu pur, saint. En outre, ce signe préfigurait très bien le Grand Prêtre souverain, Jésus Christ, et le fait que Jéhovah le consacrerait au service sacerdotal qui soutient Sa sainteté. Si vous êtes vous-même Témoin de Jéhovah, êtes-vous pleinement conscient que le Dieu que vous adorez est pur, saint et juste? Le rappel d’une vérité aussi élémentaire ne vous paraît peut-être guère nécessaire. Après tout, Jéhovah ne nous a-t-il pas bénis, nous qui sommes ses serviteurs, en nous accordant l’intelligence des “choses profondes de Dieu”: les prophéties complexes de la Bible, l’application de ses principes ainsi que sa doctrine. Pourtant, il apparaît que certains ne reconnaissent pas sincèrement la sainteté de Jéhovah. En effet, chaque année, plusieurs milliers de Témoins tombent dans l’impureté. Des milliers d’autres s’attirent des ennuis en s’engageant dans des actions qui frisent la transgression des lois bibliques. Manifestement, il en est qui ne comprennent pas toute l’importance de ces paroles consignées en 1 Pierre 1:15, 16: “En accord avec le Saint qui vous a appelés, vous aussi devenez saints dans toute votre conduite, parce qu’il est écrit: ‘Vous devez être saints, car je suis saint.’” – it-1 p931 Lors d’un entretien privé avec Moïse au sommet du Sinaï, Jéhovah désigna expressément Aaron pour être grand prêtre d’Israël ainsi que ses quatre fils pour être sous-prêtres et il ordonna qu’on leur fît des vêtements sacerdotaux : “ Tu en revêtiras Aaron, ton frère, et ses fils avec lui. Tu les oindras, tu les consacreras, tu les sanctifieras, et ils seront à mon service dans le sacerdoce. ” (Ex. 27:21 à 28:41). Ce qui précède nous montre que ces hommes n’étaient pas autorisés à se revêtir eux-mêmes de la charge de prêtre de l’alliance de la loi. Non, mais ils devaient d’abord être appelés et choisis, ensuite c’était Dieu qui les consacrait dans leurs fonctions au moyen de Moïse, son agent et serviteur visible. – TG1952 15/9 p275 §13 Lorsque Jéhovah eut choisi les enfants d’Israël pour en faire son peuple particulier, il ordonna qu’on revêtît ses prêtres de vêtements sacrés. Le chapitre 28 du livre de l’Exode décrit la magnificence des vêtements d’Aaron. Ils le distinguaient de tous les autres prêtres. Quand il paraissait devant Jéhovah, il était en certaines circonstances paré de ses robes de gloire et de beauté. Jadis, quand le peuple de Jéhovah marchait dans le désert, il le fit se ranger dans un certain ordre, selon la position que devait occuper chaque tribu. Tout s’effectua sous sa direction. C’était de l’organisation. Chaque tribu était heureuse d’occuper la place qu’on lui avait désignée. Une tribu ne cherchait pas à occuper une meilleure position au détriment de sa voisine. C’est Dieu qui les plaça toutes dans un certain ordre. Jéhovah était leur Dieu et leur guide. Il les conduisit à travers le désert pour les faire entrer finalement dans la Terre promise. Elles auraient dû l’adorer dans un ordre sacré. Aussi quand elles allèrent adorer d’autres dieux, Jéhovah leur manifesta-t-il sa désapprobation. – TG1953 1/ 2 p36 §11 Pour les prêtres israélites, le port d’une coiffure n’était pas une question de choix personnel ; il était dicté par Dieu. Le grand prêtre portait un turban spécial. Une petite plaque en or pur, sur laquelle on avait gravé les mots “La sainteté appartient à Jéhovah”, était placée sur le devant du turban et se trouvait donc sur le front du grand prêtre (Ex. 28:4, 36-38, NW). Les sous-prêtres portaient des bonnets d’un genre quelque peu différent (Ex. 28:40). Dans les deux cas, ces prêtres se couvraient la tête en signe de soumission à Jéhovah et “pour marquer leur dignité et pour leur servir de parure”. (Ex. 28:2, 40.) Ils portaient donc quelque chose sur la tête en signe d’obéissance à leur Dieu et Législateur. – TG1969 1/ 4 p223 Sous l’alliance de la Loi. - Les prêtres devaient se soumettre à des exigences strictes concernant la pureté physique et rituelle ; ils devaient également porter la tenue prescrite lorsqu’ils s’approchaient de l’autel ou du “ lieu saint ”. Ex 28:40-43. Quiconque méprisait ou transgressait les instructions du Dieu Souverain sur la manière d’accéder auprès de lui était condamné à mort, comme ce fut le cas de deux des propres fils d’Aaron. De toute la nation, seul Aaron, et ensuite ses successeurs à la fonction de grand prêtre, était habilité à pénétrer dans le Très-Saint devant l’arche de l’alliance, qui était associée à la présence de Jéhovah ; mais même lui n’était autorisé à y entrer qu’une seule fois dans l’année, le jour des Propitiations. Dans cette position privilégiée, Aaron préfigurait Christ Jésus en tant que Grand Prêtre de Dieu. Ce qui permet d’avoir accès auprès de Dieu sous la nouvelle alliance. L’alliance de la Loi, avec ses sacrifices d’animaux, était une base légale pour s’approcher de Dieu, mais qui tenait lieu d’image et qui annonçait une base supérieure pour avoir accès auprès de lui. Ce moyen supérieur apparut par le moyen de la nouvelle alliance, grâce à laquelle tous allaient ‘ connaître Jéhovah, du plus petit au plus grand ’. Comme il était le seul Médiateur de cette nouvelle alliance, Christ Jésus devint “ le chemin ”. Pour avoir accès auprès de Dieu, le chrétien lui présente, entre autres, des offrandes et des sacrifices d’ordre spirituel. – it-1 p35 accès auprès de Dieu
  14. Bonjour Gilles, C'est pour te dire que je ne peux plus faire par écrit les vidéos par manque de temps et en plus je suis obligée de limiter mon temps sur l'ordinateur en raison de ma vue qui baisse? Je ne suis pas jeune Bonne journée
  15. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 14 Septembre 2020 - Exode 25-26.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 14 Septembre 2020 - Exode 25-26.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 25-26 Exode 25:20 : Que signifiait apparemment la posture des chérubins sur le couvercle de l’Arche ? (it-1 437 § 1). « Les chérubins devront déployer leurs deux ailes vers le haut, couvrant de leurs ailes le couvercle, et ils se feront face. Les visages des chérubins seront tournés vers le couvercle. » Des représentations de chérubins furent incluses dans le mobilier du tabernacle érigé dans le désert. Deux chérubins en or martelé se dressaient au-dessus de chaque bout du couvercle de l’Arche. Ils se faisaient face et étaient prosternés vers le couvercle dans une position d’adoration. Chacun des deux avait deux ailes déployées vers le haut qui abritaient le couvercle comme pour le garder ou le protéger (Ex 25:10-21 ; 37:7-9). De même, les couvertures intérieures de toile pour le tabernacle et le rideau qui séparait le Saint du Très-Saint, étaient ornés de chérubins brodés. — Ex 26:1, 31 ; 36:8, 35. - it-1 437 § 1 Ces chérubins étaient un signe de la présence royale de Jéhovah. Les chérubins servaient, symboliquement parlant, de “ représentation du char ” de Jéhovah sur lequel il se tenait et leurs ailes assuraient à la fois une protection et une grande rapidité de déplacement. Sur le couvercle étaient montés deux chérubins d’or, façonnés en ouvrage martelé, se faisant face à chaque extrémité du couvercle, la tête inclinée et les ailes déployées vers le haut, couvrant l’Arche. Au-dessus du couvercle et entre les chérubins, une nuée lumineuse, miraculeuse, la Schékinah, lumière représentant la présence invisible de Jéhovah indiquait que Dieu était avec son peuple dans le temple, non pas en personne, mais par l’esprit. Son esprit saint agissait en ce lieu en produisant cette lumière. - it-1 438 Exode 25:30 : Qu’était le pain de proposition ? (it-2 472). « Sur la table, tu mettras le pain de proposition devant moi, constamment » Douze gâteaux de pain qu’on plaçait sur une table dans le Saint du tabernacle ou du temple et qu’on remplaçait par des frais chaque sabbat. En hébreu, le pain de proposition est appelé littéralement le “ pain de la face ”. Le mot rendu par “ face ” se rapporte parfois à la “ présence ” (2R 13:23) ; le pain de proposition était donc devant la face de Jéhovah, en offrande constante devant lui. Le pain de proposition est également qualifié de ‘ pain disposé en piles ’ (2Ch 2:4), de “ pains de présentation ” (Mc 2:26), ou il est simplement appelé ‘ les pains ’. — Hé 9:2. “ Le pain de proposition ” du tabernacle est appelé littéralement le pain des faces en hébreu (Ex 25:30), autrement dit c’était le pain de la présence de Jéhovah. Cette expression soulignait qu’il était très proche du peuple représenté dans le sanctuaire. it-1 p864 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Toutes les images ne sont pas des idoles. Dieu lui-même ordonna aux Israélites de faire deux chérubins en or pour l’arche de l’alliance, et de broder des représentations de ces créatures spirituelles sur la face interne des dix toiles de tente qui devaient recouvrir le tabernacle et sur le rideau qui séparait le Saint du Très-Saint (Exode 25:1, 18; 26:1, 31-33). Seuls les prêtres qui officiaient voyaient ces représentations dont le rôle principal consistait à figurer les chérubins célestes. Il est évident que les représentations de chérubins qui se trouvaient dans le tabernacle ne devaient pas être vénérées, puisque des anges fidèles aux principes de justice n’ont pas accepté d’être adorés. Les chérubins représentés dans le tabernacle et dans le temple de Salomon donnaient avant tout une image des chérubins célestes – TG1993 15/1 §5 Il est conforme aux Écritures de soutenir financièrement l’œuvre de Jéhovah. Le mot hébreu rendu par “contribution” signifie “portion sacrée”. (Ex. 25:2) Les chrétiens désirent à juste titre offrir leur temps, leur énergie et leurs biens matériels pour promouvoir les intérêts du Royaume. Certes, nous n’enrichissons pas Jéhovah en faisant des contributions pour son œuvre, mais nous montrons ainsi l’amour que nous lui portons. De son côté, il bénit ceux qui font des offrandes volontaires km 12/89 3 Imaginez les sentiments des Israélites ! Pendant des générations, ils avaient subi un esclavage implacable et les privations. Voilà qu’ils étaient libres et possédaient de nombreux biens. Comment allaient-ils réagir à l’idée de se séparer d’une partie de ces biens ? Ils auraient pu estimer qu’ils les avaient bien mérités et qu’ils étaient en droit de les garder. Pourtant, quand on les a invités à soutenir financièrement le culte pur, ils ont répondu à l’appel, sans se faire prier et sans mesquinerie ! Ils n’avaient pas oublié que c’était de par Jéhovah qu’ils avaient obtenu ces biens. C’est pourquoi ils ont donné avec libéralité de leur argent, de leur or et de leur bétail. Ils avaient le “ cœur bien disposé ” ; leur cœur ‘ les y incitait ’ ; ‘ leur esprit les y incitait ’. Ce fut vraiment “ une offrande volontaire à Jéhovah ”. — Exode 25:1-9 Ce que signifie donner avec bonne volonté - Le montant d’une offrande n’est pas toujours le reflet fidèle de la générosité du donateur. Les offrandes ne sont pas une occasion de vouloir faire mieux que les autres ou de se comparer à eux. Chacun donne dans la mesure de ses moyens, et Jéhovah se réjouit de la générosité manifestée.- TG2000 1/11 p28 Il y a plus de 3 500 ans, Jéhovah a donné à Moïse une consigne concernant les Israélites : “ Ils devront me faire un sanctuaire. ” (Exode 25:8). Jéhovah a poursuivi en évoquant l’agencement de ce futur édifice : “ D’après tout ce que je te fais voir, comme modèle du tabernacle et modèle de tout son mobilier, c’est ainsi que vous le ferez. ” (Exode 25:9). Puis Jéhovah a fourni les plans de la structure du sanctuaire, de son mobilier et de ses accessoires (Exode 25:10–27:19). Ce “ tabernacle ”, ou tente, serait le centre du vrai culte pour tout Israël. Nous ne savons pas combien de personnes ont travaillé à la réalisation du tabernacle, mais tous les Israélites ont été invités à soutenir le projet par des offrandes Notre soutien est important - La construction ou la rénovation de Salles du Royaume est un aspect important de notre service sacré. Le soutien que les Témoins de Jéhovah du monde entier apportent à cette œuvre, financièrement ou par d’autres moyens, est réellement louable. N’oublions cependant pas que d’autres aspects du service sacré sont tout aussi indispensables. Il arrive que des chrétiens soient victimes de catastrophes naturelles et aient besoin de notre aide. Aujourd’hui, soutenir le vrai culte par des offrandes est source de bonheur – TG2006 1/11 Quand Jéhovah ordonna à Moïse de construire le tabernacle, il lui révéla en premier lieu le modèle et la forme de l’Arche, car elle devait être l’objet central et prédominant du tabernacle et de tout le camp d’Israël. Ce coffre mesurait 2,5 coudées de long, 1,5 coudée de large et 1,5 coudée de haut (env. 111 × 67 × 67 cm). Il était en bois d’acacia, recouvert d’or pur à l’intérieur et à l’extérieur. Une “ bordure d’or ” artistiquement travaillée formait une guirlande qui le couronnait “ tout autour ”. La deuxième partie de l’Arche, son couvercle, était en or massif, et pas seulement en bois recouvert d’or ; il faisait toute la longueur et la largeur du coffre. Sur ce couvercle étaient montés deux chérubins d’or, façonnés en ouvrage martelé, se faisant face à chaque extrémité du couvercle, la tête inclinée et les ailes déployées vers le haut, couvrant l’Arche (Ex 25:10, 11, 17-22) it-1 159 L’utilisation d’un chariot constituait une violation flagrante des instructions données par Jéhovah concernant le transport de l’Arche. Il était spécifié que les Lévites qehathites, les porteurs attitrés, devaient la transporter sur leurs épaules au moyen de barres qu’ils glissaient dans des anneaux prévus à cet effet (Exode 25:13, 14). Le mépris de ces instructions a entraîné un malheur. Quand l’attelage a failli faire basculer l’Arche, Ouzza, sans doute un Lévite mais certainement pas un prêtre, a avancé la main pour la soutenir, commettant ainsi un acte irrévérencieux qui lui a valu d’être abattu par Jéhovah. Quand nous avons des ennuis, n’attribuons-nous pas parfois la faute à Jéhovah alors que nous avons simplement négligé de suivre les instructions claires qu’il nous donne ? – TG1996 1/ 4 Les chérubins représentés dans le tabernacle et dans le temple de Salomon donnaient avant tout une image des chérubins célestes (Exode 25:18). Il est clair que ces représentations artistiques ne devaient pas être adorées, puisque le peuple ne les voyait jamais et que l’adoration des anges eux-mêmes est interdite. – TG2002 15/9 p21 Les liens qui unissent Jéhovah à ses créatures célestes. Notons que, dans cette vision, le trône de Jéhovah se situe au-dessus des chérubins. Dans d’autres parties de la Bible aussi, Jéhovah est représenté assis sur son trône au-dessus ou entre ses chérubins (Ex. 25:22). Faut-il en déduire que les chérubins portent Jéhovah ? Non. Jéhovah n’a pas besoin d’être porté par ces puissantes créatures spirituelles, pas plus qu’il n’a besoin d’un char littéral pour se déplacer. En fait, les chérubins soutiennent la souveraineté de Jéhovah, et il peut les envoyer dans n’importe quel endroit de l’univers pour exécuter sa volonté. Comme tous les autres saints anges de Dieu, les chérubins sont des ministres de Jéhovah : ils ont pour mission d’exécuter ses décisions. C’est en ce sens que Jéhovah est assis au-dessus des anges. On peut dire que, tous ensembles, les anges forment un immense véhicule que Jéhovah dirige ou conduit. – rr chap3 p30 §9 Qu’est-il au juste advenu de l’arche de l’alliance ? Pour les Israélites, la présence même de Dieu était associée à l’arche de l’alliance (Exode 25:22). L’Arche était un coffre sacré fait de bois et recouvert d’or. Moïse y déposa les deux tablettes de la Loi en pierre. Pendant le séjour des Israélites dans le désert, elle fut gardée dans le compartiment de la tente de réunion appelé Très-Saint (Exode 26:33). Elle fut finalement placée dans le Très-Saint du temple de Salomon. L’Arche est mentionnée pour la dernière fois en 2 Chroniques 35:3, lorsque le roi Yoshiya la rapporta au temple en 642 avant notre ère. Peut-être en avait-elle été enlevée par le roi précédent, Manassé, qui était apostat et avait mis une image dans le temple. Ou peut-être avait-elle été mise en lieu sûr pendant la rénovation du temple sous Yoshiya. On ignore ce qu’elle est devenue par la suite, car elle ne figure pas dans la liste des objets sacrés qui furent pris quand les Babyloniens s’emparèrent de Jérusalem en 607 avant notre ère. Les Écritures ne disent pas que l’Arche a été rapportée dans le Très-Saint du temple reconstruit par Zorobabel. Il ne semble pas non plus qu’elle ait un jour été remplacée. – TG2009 1/9 p18 Dans le tabernacle. Dans une vision, Jéhovah ordonna à Moïse de faire un porte-lampes ‘ d’or pur, en ouvrage martelé ’, à l’usage du tabernacle. Avec ses lampes et ses ustensiles, celui-ci devait peser un talent (Ex 25:31, 39, 40). Cela correspondait à 34 kg environ et à une valeur, en termes modernes, de 326 275 Euros. – it-2 p617 En vue de la construction du tabernacle, Jéhovah lui a dicté jusqu’aux moindres détails. Par exemple, pour la confection des toiles, il a indiqué la couleur du fil et le nombre de brides (Ex. 26:1-6). Lorsque Jéhovah donne de nombreux détails, il le fait pour de bonnes raisons. On notera que Moïse n’a jamais reproché à Jéhovah de lui fournir autant de précisions, comme si son Dieu le rabaissait ou ne lui laissait aucune part de créativité, de liberté. Au contraire, il a veillé à ce que les artisans ‘ fassent exactement ’ ce qui était demandé (Ex. 39:32). Belle humilité, n’est-ce pas ? Moïse reconnaissait qu’il s’agissait de l’œuvre de Jéhovah et qu’il n’était qu’un instrument dans la réalisation de cette œuvre. – TG2011 15/9
  16. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 7 Septembre 2020 - Exode 23-24.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 7 Septembre 2020 - Exode 23-24.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 23-24 Exode 23:9 : Comment Jéhovah a-t-il fait appel à l’empathie des Israélites ? (w16.10 9 § 4). « Tu ne dois pas opprimer le résident étranger. Vous savez bien ce que ressent un étranger, puisque vous étiez des résidents étrangers en Égypte. » 4 Plutôt que d’ordonner aux Israélites de respecter les étrangers, Jéhovah a fait appel à leur empathie (Exode 23:9 ; note). Les Israélites savaient ce qu’était « l’existence du résident étranger ». En effet, même avant que les Hébreux soient réduits en esclavage, il est probable que les Égyptiens les aient évités par orgueil racial ou par préjugés religieux (Gen. 43:32 ; 46:34 ; Ex. 1:11-14). Les Israélites avaient connu une vie amère en tant que résidents étrangers, mais Jéhovah s’attendait à ce qu’ils traitent l’étranger « comme un indigène » parmi eux (Lév. 19:33, 34). - w16.10 9 § 4 Jéhovah rappelait régulièrement aux Israélites qu’ils avaient eux-mêmes connu les souffrances que subit un résident étranger dans un pays qui n’est pas le sien, et qu’il leur fallait par conséquent manifester aux résidents étrangers parmi eux l’état d’esprit généreux et protecteur dont eux-mêmes n’avaient pas bénéficié. Jéhovah voulait non seulement que les Israélites respectent les étrangers, mais aussi qu’ils se souviennent de ce que cela faisait d’être étranger. Fondamentalement, le résident étranger, surtout le prosélyte, devait être traité en frère. – it-2 Résident étranger L’empathie est la “ faculté de s’identifier à quelqu’un, de ressentir ce qu’il ressent ”. Elle a également été définie comme la capacité de se mettre à la place des autres. Elle implique donc, premièrement, comprendre la situation de quelqu’un et, deuxièmement, partager les sentiments que fait naître en lui cette situation. Oui, l’empathie nous porte à ressentir la douleur de l’autre dans notre cœur. Bien que le mot “ empathie ” ne figure pas dans la Bible, on y trouve des allusions indirectes à cette qualité, comme la sympathie. – TG2002 15/4 Exode 23:20, 21 : Qu’est-ce qui permet de déduire que l’ange mentionné ici est Michel ? (it-2 280). « J’envoie un ange devant toi pour te protéger pendant la route et pour te faire entrer dans le lieu que j’ai préparé. 21 Prête-lui attention et obéis-lui. Ne te rebelle pas contre lui, car il ne pardonnera pas vos transgressions, parce que mon nom est en lui. » 1. Le seul saint ange, excepté Gabriel, nommé dans la Bible et le seul appelé “ archange ”. (Jude 9.) La première mention de ce nom figure dans le dixième chapitre de Daniel, où Mikaël est présenté comme “ un des principaux princes ” ; il vint en aide à un ange moins puissant à qui s’opposait “ le prince du royaume de Perse ”. Mikaël était appelé “ votre prince [celui du peuple de Daniel] ” et “ le grand prince qui se tient là en faveur des fils [du] peuple [de Daniel] ”. (Dn 10:13, 20, 21 ; 12:1.) Ces indications identifient Mikaël à l’ange qui conduisit les Israélites à travers le désert (Ex 23:20, 21, 23 ; 32:34 ; 33:2). Cette déduction est confirmée par le fait que “ Mikaël l’archange eut un différend avec le Diable et qu’il discutait au sujet du corps de Moïse ”. — Jude 9. - it-2 p280 “Michel” signifie “Qui est comme Dieu?”, ce qui montre que ce premier prince soutient la souveraineté de Jéhovah. Puisque Michel est également un défenseur du peuple de Dieu, nous avons de bonnes raisons de l’identifier à l’ange que Dieu envoya au-devant des Israélites des siècles plus tôt, et dont le nom n’est pas précisé. – TG1985 1/11 Exode 23 :20-23 - Qui était l’ange mentionné dans ce passage, et en quel sens le nom de Jéhovah était-il “ en lui ” ? Selon toute vraisemblance, cet ange était Jésus sous sa forme préhumaine. Il fut utilisé pour guider les Israélites vers la Terre promise. Le nom de Jéhovah est “ en lui ”, parce que Jésus joue un rôle primordial dans la défense et la sanctification du nom de son père. TG2004 15/3 p24 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? À l’époque où les Israélites vivaient en Terre promise, ils ont dû choisir entre adorer Jéhovah et servir d’autres dieux. Le choix pouvait sembler facile. Mais il aurait pour résultat soit la vie, soit la mort. Les Israélites n’arrivaient pas à prendre une décision sage. Ils n’avaient pas foi en Jéhovah, et ils ne voulaient pas l’écouter. Ils ne lui faisaient pas confiance, et ils ne prenaient pas le temps de mieux le connaître, ou d’étudier sa sagesse. S’ils avaient fait cela, ils auraient appris des choses qui les auraient aidés à prendre de sages décisions. Les Israélites étaient influencés par les gens d’autres pays. Ces étrangers ont réussi à les faire penser comme eux, et ils ont même pris des décisions à leur place. Résultat ? Les Israélites ont imité ces étrangers et ont adoré leurs faux dieux. Pourtant, longtemps avant, Jéhovah les avait prévenus contre ce danger (Exode 23:2). L’exemple des Israélites nous enseigne que, si nous voulons prendre des décisions sages, nous devons nous servir de la Parole de Dieu. Chaque humain est responsable de ses choix. Un chrétien ne devrait donc pas donner à quelqu’un d’autre la responsabilité de prendre des décisions à sa place. Chacun devrait plutôt apprendre ce qui est bien selon Jéhovah, et décider de le faire. ws2017/Mars §6,7 Quels principes de la Loi de Moïse ont sans doute aidé Yiphtah ? Non seulement Yiphtah était un puissant guerrier, mais aussi il étudiait les manières d’agir de Dieu avec Son peuple. Sa bonne compréhension de l’histoire d’Israël lui permettait de savoir précisément ce qui était bien ou mal aux yeux de Jéhovah. Les principes divins contenus dans la Loi mosaïque avaient façonné tant sa pensée que son cœur. Il savait que Jéhovah désapprouve la rancune et veut que ses adorateurs s’aiment les uns les autres. La Loi lui avait aussi appris à ne pas fermer les yeux sur les besoins des autres, même de ceux qui avaient de la « haine » pour lui (Exode 23 :5). La réaction de Yiphtah a peut-être aussi été influencée par les exemples de fidèles du passé comme Joseph, qui a fait preuve de miséricorde envers ses frères même s’« ils se mirent à le haïr ». Méditer sur de tels exemples a sûrement aidé Yiphtah à choisir une ligne de conduite qui plaisait à Jéhovah. Nul doute que le comportement de ses frères l’a profondément blessé, mais cela ne l’a pas retenu de servir Jéhovah et Son peuple. Pour lui, défendre le nom de Jéhovah comptait plus que n’importe quel conflit personnel. Il était résolu à continuer d’agir avec foi, ce qui lui a valu des bénédictions, à lui et aux autres. Il a laissé la pensée de Jéhovah guider ses décisions. Il a rejeté les influences du monde qui l’entourait. Prendrons-nous exemple sur Yiphtah ? Nous avons peut-être été déçus ou traités injustement par des frères. Si c’est le cas, ne laissons pas ces difficultés nous empêcher d’assister aux réunions ou de nous investir pleinement dans le service de Jéhovah et dans la vie de l’assemblée. À l’exemple de Yiphtah, nous pouvons, grâce aux normes divines, surmonter les situations négatives et ainsi continuer à être une force pour le bien – TG2016/Avril p9 §8-10 Selon la Loi mosaïque, si l’animal d’un ennemi était tombé sous le poids de sa charge, il fallait aider cet ennemi à le relever (Ex. 23:5). En coopérant ainsi, des ennemis pouvaient devenir amis. Comme les chrétiens font preuve d’amour, beaucoup de leurs adversaires s’adoucissent. Si nous témoignons de l’amour à nos ennemis, même à des persécuteurs acharnés, et que l’un d’eux accepte le véritable christianisme, quel bonheur ce sera – TG2014 15/6 p17 §5 La corruption des pouvoirs publics a été définie comme l’abus, pour un profit personnel, de l’autorité publique que quelqu’un détient. Cette façon d’agir ne date pas d’hier. Dans la Bible, une loi concernant les affaires judiciaires interdisait les pots-de-vin. Cette pratique était donc déjà bien connue il y a plus de 3 500 ans (Exode 23:8). Bien sûr, la corruption ne se limite pas aux pots-de-vin. Parfois, des fonctionnaires corrompus s’approprient des biens, profitent de certains avantages auxquels ils n’ont pas droit, voire détournent carrément des fonds. Ils peuvent aussi utiliser leur position pour favoriser injustement leur famille ou leurs amis. Bien que la situation puisse sembler sans espoir, la Bible montre non seulement que des changements encore plus grands sont possibles, mais aussi qu’ils vont se produire. TG2015 1/1 p3 Jéhovah a fourni des lois qui protégeaient la Terre promise de la surexploitation. Par exemple, les Israélites devaient laisser leurs champs, leurs vignes et leurs oliveraies en jachère tous les sept ans (Exode 23:10, 11). La fertilité du sol était ainsi préservée. Nous pouvons être assurés que sous la domination du Royaume de Dieu, un gouvernement céleste dirigé par Jésus Christ, la terre connaîtra une productivité agricole sans précédent. Alors qu’il était sur terre, Jésus Christ, que Dieu a établi pour diriger ce Royaume, a prouvé sa capacité à maîtriser les forces naturelles préjudiciables à l’agriculture. Le Psaume 72 décrit les conditions qui existeront quand il se servira de ce pouvoir pour guérir la terre et ses habitants. On lit dans ce Psaume : “ Il y aura abondance de grain sur la terre ; sur le sommet des montagnes, ce sera la profusion. Son fruit sera comme au Liban, et ceux qui sont de la ville fleuriront comme la végétation de la terre. ” (Psaume 72:16). Une surabondance de produits récoltés dans la joie, voilà ce qui attend le peuple de Dieu dans le monde nouveau qu’Il promet. RV2003 8/10 p9 Depuis des siècles, les Juifs considéraient le magnifique temple de Jérusalem comme le centre de leur culte. Ils s’y rendaient trois fois par an pour sacrifier à leur Dieu, Jéhovah (Exode 23:14-17). Mais Jésus disait que tout cela changerait et que les « vrais adorateurs » adoreraient « avec l’esprit et la vérité ». Le temple juif était une construction matérielle située dans un lieu géographique précis. Mais l’esprit et la vérité ne sont pas matériels, ni ne sont limités à un quelconque lieu physique. Jésus expliquait donc que le véritable culte chrétien n’aurait pas pour centre une construction matérielle ou un lieu physique, ni qu’il ne dépendrait d’un tel endroit — que ce soit le mont Guerizim, le temple de Jérusalem, ou tout autre lieu sacré. En disant d’adorer avec l’esprit, Jésus voulait dire qu’il fallait se laisser guider par l’esprit saint de Dieu pour, entre autres choses, comprendre les Écritures. Par conséquent, Dieu acceptera notre culte non parce que nous adorons dans un endroit précis, mais parce que notre culte est conforme à ce que la Bible enseigne et qu’il est guidé par l’esprit saint. – wp2016 n°2 p8 Pour le peuple de Jéhovah, les assemblées remontent aux temps de l’Israël antique Exode 23:14-17. Ces rassemblements étaient des événements joyeux. Ils aidaient tous ceux qui étaient présents à garder l’esprit fixé sur la Parole de Dieu. De la même manière, les assemblées des Témoins de Jéhovah des temps modernes se concentrent sur les intérêts spirituels. Pour des observateurs objectifs, des rassemblements aussi joyeux sont la preuve indéniable que les Témoins sont unis par les liens solides de la fraternité chrétienne. – TG2001 26/9 p8 C’est dans notre plus grand intérêt que l’Organisation de Jéhovah nous exhorte à suivre ce conseil de l’apôtre Paul dans Hébreux. 10:24, 25. Les fêtes annuelles et autres rassemblements liés au culte bâtissaient la spiritualité des Israélites. De plus, des évènements comme la fête des Huttes célébrée aux jours de Néhémie étaient très joyeux (Ex. 23:15, 16). Les réunions et les assemblées nous procurent des bienfaits semblables. Tirons pleinement profit de ces dispositions prises en faveur de notre santé spirituelle et de notre bonheur – TG2014 15/5 p26 §11 Exode 23:19 — Que signifiait le commandement interdisant de faire cuire un chevreau dans le lait de sa mère ? Faire cuire un chevreau (ou le petit d’un autre animal) dans le lait de sa mère était, selon certains, un rite païen destiné à attirer la pluie. De plus, Jéhovah a prévu que le lait d’une mère serve à nourrir son petit ; l’utiliser pour faire cuire sa progéniture relèverait de la cruauté. Cette loi enseignait donc la compassion au peuple de Dieu. – TG2004 15/3 p24 Que devaient faire les Israélites pour que Jéhovah continue de les bénir ? Pendant des centaines d’années, les Israélites ont fait l’objet de l’amour de Jéhovah, qui les comblait de bienfaits tant matériels que spirituels. Ces bienfaits dépendaient de leur obéissance à la Loi divine, qui, entre autres choses, leur dictait d’offrir régulièrement à Jéhovah « le meilleur des premiers fruits mûrs » du sol (Ex. 23:19). En le faisant, ils démontraient qu’ils ne considéraient pas l’amour et les bénédictions de Dieu comme acquis. La Loi de Jéhovah exigeait que tous les sacrifices offerts au temple soient de la meilleure qualité possible. Dieu n’acceptait pas les sacrifices qui présentaient des défauts. Selon Philon, écrivain juif du Ier siècle de notre ère, les prêtres examinaient les animaux « de la tête aux pieds » afin de s’assurer qu’ils étaient en parfaite santé, « sans tache ni défaut d’aucune sorte ». Qu’en est-il de nous ? Bien qu’aujourd’hui nous ne soyons pas tenus d’offrir des sacrifices, il est normal que nous montrions à Jéhovah notre amour en l’honorant avec nos « choses de valeur ». Comment ? Bien sûr, nous pouvons nous servir de nos ressources matérielles pour soutenir l’œuvre du Royaume sur les plans local ou mondial. Que nous ayons beaucoup ou peu matériellement, c’est assurément une excellente façon d’exprimer notre amour à Jéhovah. Mais il existe d’autres façons de montrer à Jéhovah que nous l’aimons. – TG2015 15/9 p23 §6,7 Jéhovah n’a pas forcé les Israélites à lui jurer obéissance ni à entrer dans cette relation privilégiée. Ils ont déclaré de leur plein gré : “ Tout ce qu’a dit Jéhovah, nous sommes prêts à le faire. ” (Ex. 19:8). Trois jours plus tard, Dieu leur a indiqué ce qu’il exigeait de la nation qu’il s’était choisie. Ils ont tout d’abord entendu les Dix Commandements, puis Moïse leur a rapporté d’autres commandements que l’on retrouve d’Exode 20:22 à Exode 23:33. Comment ont-ils réagi ? “ Tout le peuple répondit d’une seule voix et dit : ‘ Toutes les paroles qu’a dites Jéhovah, nous sommes prêts à les exécuter. ’ ” (Ex. 24:3). Moïse a ensuite écrit ces lois dans “ le livre de l’alliance ” et les a lues à haute voix afin que toute la nation puisse les réentendre. Finalement, pour la troisième fois, les Israélites ont fait ce vœu : “ Tout ce qu’a dit Jéhovah, nous sommes prêts à le faire et à obéir. ” — Ex. 24:4, 7, 8. – TG2012 15/10 p22 §11 Les Israélites ont eu de mauvaises fréquentations et ils l’ont payé cher. Lorsque Jéhovah les a libérés de l’esclavage en Égypte et les a conduits en Terre promise, voici ce qu’il leur a dit au sujet des relations qu’ils auraient avec les habitants de ce pays : « Tu ne devras pas te prosterner devant leurs dieux, ni te laisser entraîner à les servir ; tu ne devras rien faire qui ressemble à leurs œuvres, mais il faudra absolument que tu les démolisses et que tu brises leurs colonnes sacrées. Vous devrez servir Jéhovah votre Dieu » (Ex. 23:24, 25). Au bout du compte, la plupart des Israélites n’ont pas obéi aux directives divines. Ils ne sont pas restés fidèles à Dieu. C’est pourquoi Jésus leur a dit : « Voyez ! Votre maison vous est abandonnée » (Mat. 23:38). Jéhovah a rejeté Israël et a transféré sa bénédiction à la congrégation chrétienne nouvellement formée En tant qu’adorateurs de Jéhovah, il nous faut rester à l’écart de ce système de choses mauvais et chercher de saines fréquentations parmi nos millions de frères et sœurs fidèles à Dieu. Rester proches d’humains guidés par la sagesse divine nous aidera à « tenir ferme dans la foi » en ces jours si difficiles. Songeons aux perspectives que cela ouvre à chacun de nous : Si nous prenons garde à nos fréquentations en ces derniers jours, nous survivrons sûrement à la fin de ce système mauvais et entrerons dans le monde nouveau juste de Jéhovah, à présent si proche – TG2015 15/8 p24 §8,19 En quel sens Moïse a-t-il vu Dieu ? Moïse contempla “l’apparence de Jéhovah” alors qu’il se trouvait sur le mont Sinaï en compagnie d’Aaron et d’autres hommes. Voici ce que relate Exode 24:10 : “Ils virent le Dieu d’Israël. Et sous ses pieds il y avait ce qui ressemblait à un ouvrage en dalles de saphir et aux cieux mêmes quant à la pureté.” Comment Moïse, accompagné de ces hommes, put-il ‘voir le Dieu d’Israël’, puisque Dieu lui avait dit: “Nul homme ne peut me voir et demeurer en vie”? Exode 24 : 11 fournit l’explication: “Il n’étendit pas sa main contre les hommes de distinction des fils d’Israël, mais ils eurent une vision du vrai Dieu et ils mangèrent et burent.” C’est donc au travers d’une vision que Moïse et les hommes qui l’accompagnaient ont contemplé l’apparence de Dieu. – TG1988 15/5 p21
  17. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 31 Août 2020 - Exode 21-22.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 31 Août 2020 - Exode 21-22.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 21-22 Exode 21:5, 6 : Comment ces versets illustrent-ils les bienfaits qu’on retire à se vouer à Jéhovah ? (w10 15/1 4 § 4-5). « Mais si l’esclave dit avec insistance : “J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas être libéré”, 6 son maître devra l’amener devant le vrai Dieu. Puis son maître l’amènera près de la porte ou du montant de la porte, et il lui percera l’oreille avec un poinçon, et il sera son esclave à vie. » 4 Pour le chrétien, l’offrande de soi est un pas essentiel. Ce n’est pas simplement un engagement moral. Pourquoi cette précision est-elle importante ? Pour le comprendre, arrêtons-nous sur la notion d’engagement moral entre humains. Prenons l’exemple de l’amitié. Pour avoir un ami, il faut accepter les obligations qu’entraîne l’amitié. Cela suppose donc un engagement : on se sent tenu de témoigner de l’intérêt à son ami. Une des plus belles amitiés relatées dans la Bible est celle de David et de Yonathân. Les deux hommes avaient même conclu entre eux une alliance d’amitié. (Lire 1 Samuel 17:57 ; 18:1, 3.) Il est rare que des amis poussent l’engagement réciproque à ce point ; mais, de façon générale, l’amitié s’épanouit quand on est prêt à assumer les obligations qui en découlent. — Prov. 17:17 ; 18:24. 5 La Loi que Dieu avait donnée à Israël aborde un autre domaine dans lequel l’engagement était synonyme de bienfaits. Si un esclave avait un bon maître, il pouvait souhaiter rester à son service définitivement pour bénéficier de la sécurité que cela procurait. D’ailleurs, la Loi prévoyait un rituel scellant cet accord : “ Si l’esclave dit avec insistance : ‘ J’aime vraiment mon maître, ma femme et mes fils, je ne veux pas sortir libre ’, alors son maître devra le faire approcher du vrai Dieu et devra l’amener près de la porte ou du montant de la porte ; et son maître devra lui percer l’oreille avec un poinçon, et il devra être son esclave pour des temps indéfinis. ” — Ex. 21:5, 6. - w10 15/1 4 § 4-5 La loi que Jéhovah avait donnée aux Israélites révèle à quel genre d’esclavage il veut que nous nous soumettions. Elle exigeait que, la septième année de sa servitude, un esclave hébreu soit affranchi (Ex. 21:2). Cependant, elle comportait une clause étonnante : L’esclave qui aimait vraiment son maître pouvait, s’il le souhaitait, rester à son service. Le maître devait alors l’amener près de la porte, ou du montant de la porte, et lui percer l’oreille avec un poinçon (Ex. 21:5, 6). Cela signifiait qu’il était esclave pour toujours. Si l’oreille était concernée par ce rituel, ce n’est pas par hasard. En hébreu, la notion d’obéissance s’exprime par un terme qui signifie fondamentalement entendre ou écouter. Ainsi, l’esclave volontaire désirait continuer à servir son maître avec obéissance. Cet exemple nous éclaire sur ce que suppose l’offrande de soi : une obéissance volontaire motivée par l’amour pour Jéhovah. Quand nous nous sommes présentés au baptême chrétien, nous avions au préalable décidé de servir Jéhovah, d’être ses esclaves. Notre désir de lui obéir et de faire sa volonté nous a poussés à lui vouer notre vie. Personne ne nous y a forcés. Même un jeune qui se fait baptiser ne le fait qu’après s’être personnellement voué à Jéhovah, pas juste pour plaire à ses parents. Le fondement de l’offrande de soi chrétienne est l’amour pour le Maître céleste, Jéhovah – TG2013 15/10 p12 §2,3 Les ayant rachetés d’Égypte, Jéhovah était le légitime propriétaire des Israélites; pourtant, Dieu bon et miséricordieux, il leur permit d’exprimer de plein gré leur désir de le servir. Il exposa aussi les clauses de l’alliance entre lui et les Israélites. . Lorsque Moïse leur eut transmis ces conditions, ils déclarèrent: “Tout ce qu’a prononcé Jéhovah, nous voulons bien l’exécuter et nous voulons bien obéir.” De plein gré, ils devinrent une nation vouée au Souverain Seigneur Jéhovah. Jéhovah, le Créateur, mérite toujours autant qu’on lui soit dévoué de toute son âme. Mais l’offrande de soi ne doit pas être motivée par la crédulité, un mouvement passager du cœur ou la pression de l’entourage, — pas même des parents. Elle doit être motivée par une connaissance exacte de la vérité concernant Jéhovah et par la reconnaissance pour ce qu’il a fait en notre faveur. Tout comme il a donné aux Israélites l’occasion d’exprimer de leur plein gré l’offrande de leur personne, il nous accorde la possibilité de nous vouer de notre plein gré à lui et de le montrer publiquement. – TG1995 1/3 p9 §9,10 En Israël, il arrivait qu’un Hébreu dût se vendre comme esclave, un homme réduit en esclavage, qui est entièrement dévoué à son maître et qui dit même : “ J’aime mon maître. ” Le chrétien devrait, lui aussi, avoir cet état d’esprit. Il devrait toujours se voir dans cette position d’esclave et être désireux de servir son Maître, Jéhovah, qui lui a donné la vie et toutes ses bénédictions. Personne ne devrait jamais vouloir s’affranchir de Jéhovah et suivre son propre chemin. C’est à juste titre que Jéhovah réclame un dévouement exclusif. Mais celui qui apporte un tel dévouement au Maître souverain de l’univers doit l’apporter de son plein gré. On ne le forcera pas à apporter pareil dévouement. Il doit avoir le désir d’être ainsi dévoué. Personne ne le poussera de force dans cette position ou dans le service de Jéhovah. Mais parce qu’il a étudié la Parole de Dieu et qu’il veut faire la volonté divine, il est enclin à être en plein accord avec Dieu et ses desseins, il préfère être son esclave, à l’exemple de Jésus-Christ qui prit plaisir à faire la volonté de son Père. Celui qui s’est voué à Jéhovah pour le servir est semblable à l’esclave hébreu qui veut rester esclave pour un temps indéterminé. Toutes les personnes qui ont voué leur vie au service de Jéhovah doivent bien comprendre qu’être chrétien est chose sérieuse ; et, comme le dit Moïse : “ Tu ne prendras pas le nom de Jéhovah, ton Dieu, d’une manière vaine, car Jéhovah ne laissera pas impuni celui qui prend son nom d’une manière vaine. ”. On ne devrait pas croire que parce qu’on s’est voué à Jéhovah et qu’on s’est fait baptiser, Dieu est obligé de tout faire pour nous. Dieu exécutera certainement les termes de l’accord en accordant des bénédictions et sa protection ; mais l’esclave qui veut apporter un dévouement exclusif à Jéhovah doit aussi exécuter les clauses de l’accord le concernant. Il doit aussi montrer qu’il est esclave et faire preuve d’obéissance au Maître souverain. Notre vie dépend de la pure adoration et le Père aime ceux qui lui rendent un tel culte, car c’est un Dieu exigeant un dévouement exclusif.- TG1956 15/3 p88 §17-21 Exode 21:14 : Quelle est l’explication plausible de ce verset ? (it-1 545 § 4). « Si un homme se met très en colère contre son semblable et le tue volontairement, il devra mourir même s’il s’est réfugié près de mon autel. » La déclaration renfermée en Exode 21:14 peut vouloir dire que, s’il était coupable de meurtre, même un prêtre devait être exécuté, ou que le geste de saisir les cornes de l’autel ne protégeait pas le meurtrier volontaire - it-1 545 § 4 En Israël, aucun asile n’était accordé aux meurtriers volontaires. Même un prêtre lévitique servant à l’autel de Dieu devait, s’il avait tué par ruse, être emmené et exécuté. Par ailleurs, plaider la négligence pour obtenir miséricorde était irrecevable selon la Loi s’il y avait mort d’homme. Par exemple, un homme qui construisait une habitation devait installer un parapet sur son toit en terrasse sous peine de charger la maison d’un meurtre si quelqu’un venait à faire une chute mortelle. Autre cas de figure: si le propriétaire d’un taureau ayant l’habitude d’encorner en avait été averti, qu’il n’avait pas mis l’animal sous garde et que celui-ci tuait quelqu’un, le propriétaire était coupable d’un meurtre et donc passible de mort. Que Dieu tient la vie pour précieuse, c’est ce que montre encore le fait que quiconque frappait mortellement un voleur se rendait coupable de meurtre si cela se passait en plein jour, cas où le malfaiteur pouvait être vu et reconnu. Il est donc clair que les prescriptions parfaitement équilibrées de Dieu ne permettaient pas aux meurtriers volontaires d’échapper à la peine capitale. Quand un meurtre était commis en Israël, le sang de la victime devait être vengé. La loi ‘vie pour vie’ était exécutée quand le meurtrier était mis à mort par “le vengeur du sang”, le parent masculin le plus proche de la victime. – TG1995 15/11 p10 §5,6 Si un homme était un prêtre servant à l’autel de Dieu, il ne devait pas être traité comme un innocent, mais emmené pour être exécuté parce qu’il avait commis un meurtre prémédité. Ou si un meurtrier volontaire se réfugiait près de l’autel comme lieu d’asile et saisissait une de ses cornes dans l’espoir d’être protégé par la sainteté de l’autel, il devait en être arraché et mis à mort comme il le méritait. Dieu ne protège pas les criminels volontaires ni par sa loi ni par les choses saintes de son organisation. – TG1956 1/6 p166 §4 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? L’esclavage, une bénédiction – L’esclavage était utile à l’homme pauvre, car elle lui procurait la nourriture, le vêtement et l’abri, à lui et à sa famille, et en même temps il faisait un travail honorable pour subvenir à ses besoins. Un esclave israélite pouvait être racheté par un parent et affranchi. Sinon, la septième année, il était automatiquement libéré, mais pas dans le dénuement. Il recevait du grain, de l’huile et du vin, selon les moyens de son maître (Ex. 21:2). Ainsi, l’esclave pouvait prendre un bon départ jusqu’à ce qu’il soit en mesure de subvenir à ses besoins par son travail ou ses affaires. Les esclaves avaient diverses possibilités. Quelques-uns sont devenus riches, car ils avaient le droit de faire fructifier leur argent (Lév. 25:49). Grâce à leur zèle et à leur honnêteté, de nombreux esclaves ont été élevés à des positions très honorables ; certains se sont vus confier toutes les affaires de leur maître. - TG1970 1/10 p597 §9 Les femmes étaient protégées par les lois sur le mariage. Dieu n’étant pas encore intervenu pour restaurer la monogamie originelle, la polygamie était pratiquée, mais elle était réglementée. La nourriture, le vêtement et les droits conjugaux étaient garantis à la jeune esclave juive qui avait été prise pour femme par un homme, même si celui-ci accordait ensuite ses faveurs à une autre femme (Ex. 21:7-11). Le soldat qui épousait une jeune vierge captive ne pouvait pas la vendre plus tard comme esclave. - TG1970 1/10 p597 §16 Toute personne était considérée comme sacrée. Les femmes étaient protégées contre le viol (Deut. 22:25-27). Le kidnapping était un crime puni de la peine capitale. L’homme entre les mains de qui on retrouvait la personne enlevée ou celui qui l’avait vendue comme esclave devait être mis à mort sans faute. — Ex. 21:16 - TG1970 1/10 p597 §19 Le cercle familial servait de base à l’union de la nation. On y enseignait un profond respect des chefs et des parents (Ex. 22:28). Par exemple, quiconque frappait son père ou sa mère, ou prononçait une malédiction sur eux, était mis à mort (Ex. 21:15, 17). Le respect du foyer et de la famille favorisait le respect des chefs de la nation et plus particulièrement de Jéhovah Dieu, le Chef suprême. - TG1970 1/10 p597 §20 La Loi de Dieu autorisait-elle la vengeance ? L’expression biblique « œil pour œil, dent pour dent » a provoqué bien des débats (Exode 21:24). Pour certains, cela veut dire que Dieu approuve la vengeance. Mais cette idée s’oppose à ce commandement de Dieu : « Tu ne dois pas te venger, ni garder rancune aux fils de ton peuple » (Lévitique 19:18). Alors comment comprendre les paroles d’Exode ? Exode 21:22 prend le cas où deux hommes sont en train de se battre et où l’un d’eux bouscule une femme enceinte, provoquant un accouchement prématuré. Le mari de cette femme n’était pas autorisé à se venger. Si la mère et le bébé restaient en vie, l’homme qui avait bousculé la femme devait payer « une indemnité, selon ce que le propriétaire de la femme lui imposait ; et il devait la donner par l’intermédiaire des juges ». En d’autres termes, les juges condamnaient le fautif à payer des dommages-intérêts au mari. Et si la femme ou le bébé mourait, le coupable était condamné à mort. Dans ce cas, c’était le tribunal, et non la victime, qui appliquait le principe de « vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent »... (Exode 21:23, 24, note). Ce principe rappelait aux juges que leur punition ne devait être ni excessive ni trop légère. Le bibliste Richard Friedman a écrit : « Le principe de base qui s’en dégage, c’est que la punition devait correspondre au délit et ne jamais aller au-delà. » Mais alors, d’où vient l’idée que la Loi de Dieu autorisait la vengeance personnelle ? La réponse ressort de Matthieu 5:38, 39, où Jésus déclare : « Vous avez entendu qu’il a été dit : “Œil pour œil et dent pour dent.” » Apparemment, à l’époque de Jésus, certains chefs religieux avaient introduit la loi du talion dans leur tradition orale pour justifier la vengeance personnelle. Cependant, Jésus a clairement expliqué que la Loi de Dieu n’appuyait pas cet enseignement, disant : « Ne vous opposez pas à celui qui est méchant ; mais qui te gifle sur la joue droite, tourne aussi vers lui l’autre joue. » - TG2014 9/1 p8-9 La restitution et la compensation étaient incluses dans la Loi que Dieu avait donnée à Israël. Si, par exemple, un homme avait volé un taureau, il devait compenser au double, ou même plus dans certains cas. Sinon, il devait se louer comme travailleur à gages jusqu’à ce qu’il ait payé tout son dû à la victime (Ex. 22:1-9). Des compensations étaient aussi prévues en cas de calomnie, de blessures ou de déprédations (Ex. 21:35, 36). On constate que ces lois justes protégeaient la victime, lui permettaient d’être indemnisée, donnaient une sérieuse leçon au malfaiteur et ne faisaient pas supporter à la collectivité le fardeau d’un système pénitentiaire. Tout en reconnaissant la sagesse du système judiciaire que Dieu avait donné à Israël, on pourrait se dire qu’il appartient au passé et se demander qui pourrait bien rétablir une telle justice pour tous à une époque aussi difficile que la nôtre. La justice viendra d’en haut. Nous avons l’assurance que Jéhovah l’établira. Il y aura donc bien une justice pour tous – TG1977 1/6 p325 Si un Israélite tuait quelqu’un, il n’était pas exécuté automatiquement. Les anciens de la ville devaient d’abord vérifier les faits pour pouvoir décider si la peine de mort était méritée ou non. Ils jugeaient aussi des affaires du quotidien, comme des conflits entre conjoints et des querelles concernant des biens (Ex. 21:35). Quand les anciens se montraient justes et que les Israélites obéissaient à la Loi, toute la nation en tirait profit. De plus, cela honorait Jéhovah Leçons : Jéhovah s’intéresse à chaque aspect de notre vie. Il veut que nous traitions les autres avec justice et amour. Et il remarque ce que nous faisons et disons même dans notre vie privée – TG2019/2 p13 §17,18 Les lois sur le crime - La Loi ne prévoyait pas de prison. Ce n’est que plus tard, au temps des rois, que les prisons furent indûment introduites en Israël (Jér. 37:15, 16 ; 38:6, 28). Le fait qu’aucune peine de prison n’était infligée pour quelque crime que ce soit signifiait que les criminels n’étaient pas nourris ni logés aux frais des Israélites laborieux qui obéissaient à la Loi. Lorsqu’un homme avait volé quelque chose à un de ses frères, il n’était pas mis en prison, car il aurait été ainsi incapable de rendre ce qu’il avait dérobé, et sa victime aurait souffert une perte. Il devait plutôt rendre le double de ce qu’il avait volé ou même davantage, selon la nature des objets dérobés et l’usage qu’il en avait fait (Ex. 22:1, 4, 7). S’il ne payait pas, il était alors vendu comme esclave ; il devait ainsi travailler jusqu’à ce qu’il fût en mesure de payer la somme prévue par les juges et correspondant à la valeur de ce qu’il avait dérobé (Ex. 22:3). Non seulement cette loi venait en aide à la victime du voleur, mais elle était une vigoureuse mise en garde contre le vol. - TG1970 1/10 p597 §17 Condamné par Dieu.- La Bible parle du vol, il s’agit dans la plupart des cas de l’action illégale qui consiste à prendre ce qui appartient à autrui. La loi que Jéhovah donna à Israël déclarait explicitement : “ Tu ne dois pas voler. ”. Le voleur devait compenser au double, au quadruple et parfois même jusqu’au quintuple, selon ce que stipulait la Loi. S’il ne le pouvait pas, il était vendu en esclavage et ne retrouvait sa liberté sans doute qu’après avoir donné toute la compensation exigée (Ex 22:1-12). Le voleur déshonoré (Jr 2:26) devait non seulement donner la compensation, mais aussi apporter un sacrifice de culpabilité et demander au prêtre de faire propitiation pour ses péchés – it-2 p1169 Voleur Que se passait-il si le malfaiteur n’était pas en mesure de dédommager sa victime ? Il était vendu comme esclave et le prix était employé comme compensation. Il servait son maître jusqu’à ce qu’il eût acquitté sa dette. Cependant, en tant qu’esclave, il devait, selon la loi, être bien traité, comme un salarié. Ainsi la victime était dédommagée, de même que celui qui avait acheté l’esclave puisqu’en retour il bénéficiait du travail de ce dernier. — Ex. 22:3. Aujourd’hui, celui qui a attaqué quelqu’un est puni d’une peine d’emprisonnement ou condamné avec sursis sous surveillance, mais la victime perdra peut-être des semaines ou des mois de travail. Qui la dédommagera ? Pas le malfaiteur. Peut-être n’a-t-elle aucun revenu, et dans ce cas elle est à la charge de la société. – RV1972 8/5 p13 Témoignages et éléments de preuve. Si quelqu’un était témoin, de sédition ou d’un meurtre (crimes qui souillaient le pays) ou de certains autres délits graves, il avait l’obligation de révéler et d’attester ce qu’il savait, sans quoi il tombait sous le coup d’une imprécation divine, proclamée publiquement. Toutefois, un seul témoin ne suffisait pas pour établir un fait. Il en fallait au moins deux. Les témoins étaient tenus par la Loi de dire la vérité (Ex 23:7) et parfois on les faisait jurer (Mt 26:63), en particulier lorsque celui vers qui convergeaient les soupçons était le seul témoin de l’affaire (Ex 22:10, 11). Comparaître en procès devant les juges ou se présenter au sanctuaire pour le jugement d’une affaire équivalait à se tenir devant Jéhovah ; ainsi, les témoins devaient reconnaître qu’ils avaient des comptes à rendre à Dieu (Ex 22:8). Même le lien familial le plus étroit ne devait pas empêcher de témoigner contre quelqu’un qui transgressait la Loi par méchanceté, un apostat ou un rebelle par exemple ----– it-2 p665 Procès Le gouvernement d’Israël était unique en ce sens que Jéhovah était son Souverain suprême et absolu. Non seulement il en était le Roi, mais aussi le Dieu et le Chef religieux. L’État d’Israël était tout à fait différent des autres gouvernements, qui séparent généralement les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Jéhovah lui-même élaborait les lois, tout en étant aussi le Juge suprême qui les interprétait et les appliquait. L’idolâtrie était un crime de lèse-majesté. De même, celui qui s’opposait aux lois du pays se dressait contre le Chef religieux, ce qui revenait à apostasier ou à blasphémer. C’est pourquoi Dieu déclara à Israël : “Celui qui offre des sacrifices aux dieux sera voué à l’anathème ; on n’en offrira qu’à Jéhovah, à lui seul.” “Si, oubliant Jéhovah, ton Dieu, il t’arrive d’aller après d’autres dieux, de les servir et de te prosterner devant eux, j’atteste aujourd’hui contre vous que vous périrez certainement.” (Ex. 22:20). L’obéissance aux lois faisait donc partie du vrai culte. – TG1970 1/10 p597 §4 “ PÈRE des orphelins de père [...], tel est Dieu dans sa demeure sainte. ” (Psaume 68:5). Ces paroles inspirées révèlent un aspect touchant de la personnalité de Jéhovah Dieu : il est sensible à la condition des défavorisés. Son souci pour les enfants qui perdent un parent apparaît clairement dans la Loi qu’il donna à Israël. Dieu fait cette mise en garde : “ Vous ne devez affliger [...] aucun orphelin de père. ” (Exode 22 :22). Il ne s’agissait pas là d’un simple appel aux sentiments humanitaires ; c’était un ordre divin. Un enfant qui perdait son père, donc celui qui assurait sa protection et sa subsistance, était vulnérable. Personne ne devait en aucune manière “ affliger ” un tel enfant La Loi poursuit : “ Si tu l’affliges de quelque manière, alors si jamais il vient à crier vers moi, je ne manquerai pas d’entendre sa clameur. ” (Verset 23). Remarquons le passage du “ vous ” au “ tu ” entre les versets 22 et 23. L’individu comme la nation dans son ensemble étaient tenus d’obéir à ce précepte divin. Jéhovah observait ; il prêtait l’oreille aux orphelins de père, toujours disposé à répondre à leurs appels au secours Que se passait-il, donc, si quelqu’un faisait du tort à un orphelin de père, lui donnant un motif de crier vers Dieu ? “ Ma colère s’enflammera, dit Jéhovah aux éventuels coupables, et, à coup sûr, je vous tuerai par l’épée. ” (Verset 24). Jéhovah ne laissait pas aux juges d’Israël le soin de faire respecter ce commandement. Il se chargeait lui-même d’exécuter la sentence envers quiconque profitait d’un enfant sans défense* Jéhovah n’a pas changé. Il a profondément pitié de l’enfant privé d’un de ses parents ou des deux. Quand un enfant, innocent, subit de mauvais traitements, le Père des orphelins de père entre dans une juste colère. Ceux qui cherchent à exploiter un enfant vulnérable n’échapperont pas à “ la colère ardente de Jéhovah ”. Ces individus mauvais apprendront que “ c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant ” – TG2009 1/ 4 p31 Non seulement Jéhovah est compatissant, mais il enseigne à ses serviteurs à l’être aussi. Prenons l’exemple de sa loi qui autorisait un prêteur d’argent à prendre le vêtement de son emprunteur comme garantie de remboursement (Exode 22:26, 27 « Si tu prends en gage le vêtement de ton semblable, tu le lui rendras avant le coucher du soleil. 27 Car c’est sa seule couverture, le vêtement qui lui couvre le corps. Dans quoi dormira-t-il ? Quand sa plainte montera vers moi, j’entendrai vraiment, car je suis compatissant ». Pour que l’emprunteur n’ait pas froid pendant la nuit, le prêteur devait lui rendre son vêtement avant le coucher du soleil. Un prêteur sans pitié risquait de ne pas vouloir rendre le vêtement. Mais par cette loi, Jéhovah enseignait aux Israélites à ne pas être insensibles. Ils devaient être compatissants. Le principe contenu dans cette loi nous pousse à l’action. En effet, laisserions-nous notre frère ou notre sœur « avoir froid » si nous pouvions faire quelque chose pour soulager sa souffrance ? – TG2017/9 p9
  18. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 24 Août 2020 - Exode 19-20.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 24 Août 2020 - Exode 19-20.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 19-20 Exode 19:5, 6 : Pourquoi l’Israël antique a-t-il perdu la possibilité de devenir « un royaume de prêtres » ? (it-2 658 § 5-6). « Maintenant, si vous m’obéissez strictement et si vous respectez mon alliance, vous deviendrez mon bien particulier parmi tous les peuples, car toute la terre m’appartient. 6 Vous deviendrez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte.” Ce sont les paroles que tu diras aux Israélites. » La prêtrise chrétienne. Jéhovah avait promis aux Israélites que s’ils gardaient son alliance ils deviendraient pour lui “ un royaume de prêtres et une nation sainte ”. (Ex 19:6.) Toutefois, la prêtrise de la lignée d’Aaron devait subsister seulement jusqu’à la venue de la prêtrise plus grande qu’elle préfigurait (Hé 8:4, 5). Elle durerait jusqu’à ce que l’alliance de la Loi prenne fin et que soit inaugurée l’alliance nouvelle (Hé 7:11-14 ; 8:6, 7, 13). L’invitation à devenir prêtres de Jéhovah et à servir dans son Royaume promis fut d’abord faite exclusivement aux Israélites ; par la suite, cette invitation fut adressée également aux Gentils. — Ac 10:34, 35 ; 15:14 ; Rm 10:21. Seul un reste des Juifs accepta le Christ, à cause de quoi la nation ne put pas fournir les membres du véritable royaume de prêtres et de la nation sainte (Rm 11:7, 20). En raison de leur infidélité, Dieu avait prévenu les Israélites des siècles auparavant par son prophète Hoshéa en ces termes : “ Parce que toi, tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, moi aussi, afin que tu ne me serves plus en qualité de prêtre ; parce que tu continues d’oublier la loi de ton Dieu, j’oublierai tes fils, moi aussi. ” (Ho 4:6). Dans le même ordre d’idées, Jésus dit aux chefs juifs : “ Le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira les fruits. ” (Mt 21:43). Néanmoins, étant sous la Loi sur la terre, Jésus Christ reconnaissait que la prêtrise aaronique était toujours en fonction ; il ordonnait à ceux qu’il guérissait de la lèpre d’aller voir le prêtre et de faire les offrandes requises. - it-2 658 § 5-6 L’alliance de la Loi. L’alliance de la Loi que Jéhovah contracta avec la nation de l’Israël selon la chair fut conclue durant le troisième mois qui suivit la sortie d’Égypte, en 1513 av. n. è. (Ex 19:1.) C’était une alliance nationale. Tout Israélite était, de par sa naissance, dans cette alliance de la Loi et, par conséquent, se trouvait dans cette relation spéciale avec Jéhovah. La Loi se présentait sous la forme d’un code agencé avec ordre, dont les ordonnances étaient classifiées. Des anges la transmirent par la main d’un médiateur, Moïse, et elle entra en vigueur au moyen d’un sacrifice d’animaux (à la place de Moïse, le médiateur ou “ l’homme faisant l’alliance ”) au mont Sinaï.. Sous la Loi fut établie une prêtrise dans la maison d’Aaron, de la famille de Qehath de la tribu de Lévi. La charge de grand prêtre fut transmise héréditairement d’Aaron à ses fils, Éléazar succédant à Aaron, Phinéas succédant à Éléazar, et ainsi de suite. Les clauses de l’alliance de la Loi prévoyaient que, s’ils l’observaient, les Israélites constitueraient un peuple pour le nom de Jéhovah, un royaume de prêtres et une nation sainte, et qu’ils recevraient la bénédiction divine (Ex 19:5, 6). Par contre, s’ils violaient l’alliance, ils seraient maudits. Voici quels étaient les buts de l’alliance de la Loi : rendre les transgressions manifestes ; mener les Juifs à Christ ; servir d’ombre des bonnes choses à venir ; préserver les Juifs de la fausse religion, la religion païenne, et sauvegarder le vrai culte de Jéhovah ; protéger la ligne de la semence de la promesse. Ajoutée à celle que Dieu avait conclue avec Abraham (Ga 3:17-19), cette alliance organisait la semence-nation issue de ce patriarche par Isaac et Jacob. L’alliance de la Loi apporta des bienfaits à d’autres qui n’étaient pas des Israélites selon la chair, car ils pouvaient devenir prosélytes en se faisant circoncire et recevoir ainsi nombre des bienfaits rattachés à la Loi Cependant, l’alliance de la Loi devint en un sens “ périmée ” quand Dieu annonça par l’intermédiaire du prophète Jérémie qu’il y aurait une alliance nouvelle. En 33 de n. ère, elle fut annulée du fait de la mort de Christ sur le poteau de supplice (Col 2:14) et fut remplacée par l’alliance nouvelle. - it-1 p79-80 Exode 20:4, 5 : En quel sens Jéhovah fait-il venir « la punition pour la faute des pères » sur les générations suivantes ? w04 15/3 27§1 « Tu ne dois pas te faire de statue sculptée ni de représentation de quoi que ce soit qui est en haut dans le ciel, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux. 5 Tu ne dois pas te prosterner devant elles ni te laisser entraîner à les servir, car moi, Jéhovah ton Dieu, je suis un Dieu qui exige un attachement sans partage, qui fait venir la punition pour la faute des pères sur les fils, sur la troisième génération et sur la quatrième génération de ceux qui me haïssent » Une fois qu’il a atteint l’âge de raison, chaque individu est jugé en fonction de sa conduite et de son état d’esprit. Cependant, quand la nation d’Israël tomba dans l’idolâtrie, elle dut en supporter les conséquences pendant des générations. Les Israélites fidèles en subirent eux aussi les effets. L’apostasie que connaissait la nation ne les aidait pas à rester intègres. w04 15/3 27§1 Le comportement des parents s’étend aux enfants, et les parents sont avertis que leur iniquité retombe sur leur postérité jusqu’à la troisième et quatrième génération. (Ex. 20:5, 6) Les parents reçoivent l’ordre d’instruire leurs enfants dans la voie que Dieu a tracée, et si dans ces derniers jours des parents refusent d’observer l’instruction et l’avertissement divins, ils attirent la destruction sur eux-mêmes et sur leurs enfants en bas âge à Armaguédon. Les parents devraient se souvenir que leur mauvais comportement s’étend défavorablement à leurs enfants, et peut conduire leur descendance à la destruction à Armaguédon, tout comme un comportement droit des parents peut amener leurs enfants en bas âge sur le chemin de la préservation pendant Armaguédon et leur donner l’opportunité de la vie éternelle dans le monde nouveau. – TG1951 15/11 p350 L’apostasie en Israël. Les deux premiers commandements de la Loi condamnaient toute forme d’apostasie (Ex 20:3-6). Avant que les Israélites n’entrent en Terre promise, Dieu les avertit qu’ils risquaient fortement de tomber dans l’apostasie s’ils se mariaient avec les habitants du pays (Dt 7:3, 4). Quiconque incitait les autres à apostasier devait être mis à mort pour avoir ‘ parlé de révolte contre Jéhovah leur Dieu ’, même s’il s’agissait d’un proche parent ou de son conjoint (Dt 13:1-15). Les tribus de Ruben, de Gad et de Manassé, qui avaient construit un autel, s’empressèrent de se disculper de l’accusation d’apostasie portée contre elles. – it-1 p139 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? ‘ Porté sur des ailes d’aigles ’ : cette figure de rhétorique est-elle fondée ? Le Sinaï est appelé le “ pays de l’aigle ”, car il est courant d’y voir ce rapace aux ailes puissantes prendre son essor et planer dans les airs. Les Israélites rassemblés au mont Sinaï peu après leur libération durent donc apprécier la justesse des paroles imagées de Dieu quand il leur dit qu’il les avait fait sortir d’Égypte en les portant “ sur des ailes d’aigles ”. (Ex 19:4) Près de 40 ans plus tard, Moïse pouvait comparer la façon dont Dieu avait conduit Israël dans le désert à la manière dont l’aigle “ excite son nid, plane sur ses oisillons, déploie ses ailes, les prend, les porte sur ses pennes ”. (Dt 32:9-12.) Quand un aiglon atteint l’âge de voler, son père ou sa mère l’excite en battant des ailes, pour l’inciter à l’imiter. Puis le père ou la mère le pousse ou l’attire hors du nid, afin qu’il essaie ses ailes. Alors que certains doutaient que l’aigle porte réellement son petit sur son dos, Sir W. Thomas, citant un guide d’Écosse, dit à propos de l’aigle royal : “ Après avoir encouragé l’aiglon, et parfois même après l’avoir poussé dans le vide, les parents plongent à leur tour sous le jeune qu’ils portent sur leurs ailes et sur leur dos, afin qu’il se repose un instant. ”. Aux États-Unis, un témoin a déclaré : “ La mère s’élançait du nid dans les rochers et, sans ménager son petit, elle le laissait tomber disons d’une trentaine de mètres. Ensuite, elle plongeait sous lui en déployant ses ailes, et l’oisillon se posait sur son dos. Puis, s’élevant jusqu’au sommet de la falaise, elle recommençait la manœuvre. [...] Mon père et moi l’avons observée, fascinés, pendant plus d’une heure. ” Commentant ce rapport, G. Driver dit : “ L’image de Deutéronome 32:11 n’est pas le fruit de l’imagination, elle est fondée sur des faits réels. ” – it-1 p67 En ce début de 1513 avant notre ère, les Israélites pénètrent dans la région du Sinaï. Le danger les guette. Ils entament en effet la traversée périlleuse d’un “ immense et redoutable désert peuplé de serpents venimeux et de scorpions ”. (Deutéronome 8:15, La Bible en français courant.) L’attaque de nations hostiles n’est pas à exclure. C’est Jéhovah, leur Dieu, qui a conduit les Israélites jusqu’ici. Sera-t-il capable de les protéger ? Il les rassure : “ Vous avez vu vous-mêmes ce que j’ai fait aux Égyptiens, pour que je vous porte sur des ailes d’aigles et vous amène vers moi. ” (Exode 19:4). Jéhovah rappelle à son peuple qu’il l’a délivré des Égyptiens, l’amenant en lieu sûr comme porté par des aigles. Les “ ailes d’aigles ” illustrent bien la protection divine, et sous plus d’un rapport. Les ailes grandes et puissantes de l’aigle ne lui servent pas seulement à s’élever dans les airs. Aux heures chaudes de la journée, la mère protège sa fragile nichée du soleil brûlant en lui faisant de l’ombre avec ses ailes déployées, dont l’envergure peut dépasser deux mètres. À d’autres moments, elle abrite ses petits du vent froid en les enveloppant encore une fois de ses ailes. Comme un aigle avec sa progéniture, Jéhovah avait protégé et abrité la toute jeune nation d’Israël. Dans le désert, ses serviteurs pourraient trouver refuge à l’ombre de ses ailes puissantes aussi longtemps qu’ils lui resteraient fidèles. Mais pouvons-nous, aujourd’hui, espérer la protection de Dieu ? La réponse est clairement oui ! Jéhovah nous certifie qu’il protégera son peuple. “ Dieu est pour nous un refuge et une force, un secours qui est facile à trouver durant les détresses ”, affirme Psaume 46:1. Et puisque Dieu “ ne peut mentir ”, nous pouvons avoir totalement confiance en sa promesse – cl p67 Emploi métaphorique. Jéhovah, que nul homme ne peut voir et demeurer en vie, symbolise sa présence par un nuage. Au mont Sinaï, quand Israël était sur le point de recevoir la Loi, un sombre nuage couvrit la montagne ; de ce nuage sortaient des éclairs et des tonnerres, une sonnerie de trompette et une voix forte (Ex 19:16-19) Jéhovah expliqua à Moïse que, s’il apparaissait de cette manière, c’était pour lui parler et pour qu’en entendant cela les Israélites aient foi en Moïse, son représentant. — Ex 19:9. – it-2 p423 Nuage Soyons prêts : Jéhovah a demandé aux Israélites « qu’ils soient prêts » pour ce rassemblement historique au mont Sinaï (Ex. 19:10, 11). Imaginez l’émotion qu’ont dû ressentir les Israélites quand ils ont été invités à aller à la rencontre de Jéhovah au mont Sinaï pour entendre sa Loi. De la même manière, une bonne préparation est nécessaire pour tous ceux qui assistent aux réunions, qu’ils aient une participation ou non. – km2014/4 L’importance d’accéder auprès de Dieu comme il l’entend est accentuée. Avant de donner l’alliance de la Loi, Jéhovah commanda à tous les Israélites de se sanctifier pendant trois jours et de laver leurs vêtements. Il fixa des limites à leur approche et nul, ni homme ni bête, ne devait toucher le mont Sinaï sous peine de mort (Ex 19:10-15). Moïse fit ensuite “ sortir le peuple du camp à la rencontre du vrai Dieu ” et le fit s’arrêter au pied de la montagne. Lui-même gravit la montagne pour recevoir les termes de l’alliance, au milieu de tonnerres et d’éclairs, de fumée et de feu, et de sons de trompette (Ex 19:16-20). Moïse avait reçu l’ordre de veiller à ce que “ les prêtres et le peuple ne franchissent pas les limites pour monter vers Jéhovah, de peur qu’il ne se déchaîne sur eux ”. (Ex 19:21-25.) “ Les prêtres ” mentionnés ici étaient peut-être les hommes principaux de toutes les familles d’Israël, un homme principal par famille, celui qui en tant que tel ‘ s’approchait régulièrement de Jéhovah ’, comme Job le faisait au nom des siens. Ce qui permet d’avoir accès auprès de Dieu sous la nouvelle alliance. Pour s’approcher de Dieu en paix et être accepté par lui avec bonté par l’intermédiaire de Jésus Christ, il faut au préalable croire que Dieu est “ celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement ” et avoir foi dans la rançon – it-1 p36 Vraisemblablement, les chefs de famille chez les descendants de Jacob (Israël) tinrent lieu de prêtres jusqu’à ce que Dieu fonde la prêtrise lévitique. Voilà pourquoi, lorsqu’il conduisit le peuple au mont Sinaï, Dieu ordonna : “ Que même les prêtres, qui s’approchent régulièrement de Jéhovah, se sanctifient, pour que Jéhovah ne se déchaîne pas sur eux. ” (Ex 19:22). Cela se passait avant l’établissement de la prêtrise lévitique. Pourtant Aaron, bien qu’il n’ait pas encore été désigné comme prêtre, fut autorisé à accompagner Moïse une partie du chemin dans la montagne. Ce privilège concordait avec la nomination ultérieure d’Aaron et de sa postérité comme prêtres (Ex 19:24). Analysé rétrospectivement, c’était déjà un indice que Dieu envisageait de remplacer le système ancien (la prêtrise des chefs de famille) par une prêtrise assumée par la maison d’Aaron. – it-2 p654 L’alliance de la Loi fut inaugurée au Sinaï dans un contexte impressionnant, à savoir un terrible tremblement de terre, apparemment accompagné d’une activité volcanique (Ex 19:18). Jéhovah fut pour quelque chose dans cette démonstration de puissance, puisqu’il parla depuis la montagne par l’intermédiaire d’un ange. — Ex 19:19 Expressions figurées et symboliques. L’expression “ tremblement de terre ” revêt souvent un sens figuré dans les Écritures pour décrire l’ébranlement et la chute de nations ou de royaumes. – it-2 p1098 La Loi de Dieu pour Israël. Quand les Israélites furent organisés en nation, Dieu devint leur Roi, leur Législateur et leur Juge. Il leur donna les “ Dix Paroles ”, couramment appelées “ Dix Commandements ”, qui établissaient les principes sur lesquels se fondaient l’ensemble des quelque 600 autres lois. Il commença les “ Dix Paroles ” par cette déclaration : “ Je suis Jéhovah ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte. ” (Ex 20:2). C’était la raison essentielle pour laquelle il fallait obéir à toute la Loi. La désobéissance était non seulement une violation de la loi du Chef du gouvernement, mais aussi une offense faite au Chef de la religion, leur Dieu, et le blasphème était un crime de lèse-majesté, une trahison. Non seulement elle révèle qui parle à qui, mais elle montre aussi pourquoi le Décalogue fut donné spécialement aux Juifs à ce moment précis. Il ne fut pas donné à Abraham. – it-1 p567 Adorer uniquement Jéhovah. Les deux premiers des Dix Commandements ordonnaient aux Israélites de n’adorer que Jéhovah et de rejeter le culte des idoles (Ex. 20:3-6). Jéhovah n’avait pas donné ces commandements dans son propre intérêt, mais dans celui de ses serviteurs. Quand ils lui restaient fidèles, tout allait bien pour eux. Quand ils adoraient les dieux des autres nations, ils subissaient des malheurs. Leçons : Ce n’est pas la faute de Jéhovah si certains prétendent l’adorer, mais rejettent ses normes et causent du tort à ses serviteurs. Toutefois, il nous aime et sait quand nous subissons des injustices. Il ressent notre peine plus vivement qu’une maman ressent celle de son bébé (Is. 49:15). Même s’il n’intervient pas immédiatement, en temps voulu il jugera sévèrement ceux qui continuent à maltraiter les autres et ne se repentent pas. – TG2019/2 p22 §13,15 Jéhovah avait défini clairement ce qu’il attend de ses adorateurs. Dans le deuxième des Dix Commandements, il avait dit aux Israélites : « Moi, Jéhovah ton Dieu, je suis un Dieu qui exige un attachement sans partage » (Ex. 20:5). En employant l’expression « attachement sans partage », Jéhovah indiquait qu’il ne tolérerait pas que les Israélites adorent un autre dieu. La première caractéristique du culte pur, c’est que les actes d’adoration ne peuvent être destinés qu’à Jéhovah. Il doit occuper la première place dans la vie de ses adorateurs (Ex. 20:3). Autrement dit, Jéhovah demande à ses adorateurs de rester purs spirituellement en ne mêlant pas au vrai culte des pratiques des faux cultes. En 1513, les Israélites se sont engagés à respecter l’alliance de la Loi ; ils ont alors accepté de témoigner un attachement sans partage à Jéhovah. Jéhovah respecte fidèlement ses alliances, et il en attendait autant de la part du peuple qui s’était engagé envers lui par l’alliance de la Loi. Jéhovah était-il en droit d’exiger que les Israélites n’adorent que lui ? Bien sûr ! Il est le Dieu Tout-Puissant, le Souverain de l’univers, celui qui donne aux humains la vie et ce qui permet de l’entretenir. Jéhovah est aussi le Dieu qui avait libéré les Israélites. C’est ce qu’il leur avait rappelé quand il leur avait donné les Dix Commandements : « Je suis Jéhovah ton Dieu, qui t’ai fait sortir d’Égypte, du pays où tu étais esclave » (Ex. 20:2). Jéhovah méritait donc pleinement que les Israélites éprouvent pour lui un attachement sans partage. – rr chap5 p52 §4,5 La loi que Jéhovah donna à Israël mettait ce peuple à part et conférait au mariage et à la vie de famille un niveau moral bien plus élevé que ne le faisaient les nations environnantes. Le septième commandement du Décalogue déclarait en termes directs et non équivoques : “ Tu ne dois pas commettre d’adultère. ” (Ex 20:14). L’adultère, qui empiétait sur les droits d’un autre homme, était interdit, comme l’étaient aussi les autres formes d’inconduite sexuelle. Sous la Loi de Moïse, l’adultère entraînait un châtiment très sévère : la mort pour les deux coupables. “ Si l’on trouve un homme couché avec une femme possédée par un propriétaire, alors ils devront mourir tous les deux ensemble. ” Cette loi s’appliquait même à une femme fiancée, car on considérait qu’elle commettait l’adultère si elle avait des relations avec un homme autre que celui à qui elle était dûment fiancée (Dt 22:22-24). La femme mariée qui était soupçonnée d’adultère devait être mise à l’épreuve. Les chrétiens ne sont pas sous la Loi de Moïse, mais ils doivent eux aussi s’interdire l’adultère. Commettre l’adultère revient à “ pécher vraiment contre Dieu ”. – it-1 p51 Vu leur condition de pécheurs, les Israélites étaient dans l’incapacité d’avoir accès auprès de Dieu par une alliance. Ils avaient besoin d’un médiateur. Leur faiblesse ressortit d’ailleurs de ce qu’ils demandèrent à Moïse : “ Parle avec nous, toi, et que nous écoutions, mais que Dieu ne parle pas avec nous, de crainte que nous ne mourions. ” (Ex 20:19). Miséricordieux, Jéhovah constitua donc Moïse médiateur de l’alliance de la Loi et fit offrir des sacrifices d’animaux pour la valider. Évidemment, Moïse était lui aussi imparfait et pécheur ; cependant, il jouissait d’une position de faveur devant Dieu, comme Abraham avant lui – it-2 p245 Les autels du temple. Avant l’inauguration du temple de Salomon, Israël se servait de l’autel de cuivre qui avait été fabriqué dans le désert pour offrir des sacrifices sur le haut lieu de Guibéôn. L’autel de cuivre qui fut ensuite fabriqué pour le temple couvrait une surface 16 fois plus grande que celle de l’autel du tabernacle ; il mesurait environ 8,90 m de côté et quelque 4,50 m de haut Étant donné sa hauteur, il fallait un moyen d’y accéder. Mais la loi de Dieu interdisait l’usage de degrés, pour que les prêtres ne risquent pas de montrer leur nudité (Ex 20:26). Certains pensent que les caleçons de lin portés par Aaron et ses fils permirent de contourner ce commandement, donc de faire des degrés (Ex 28:42, 43). Toutefois, il semble probable qu’on accédait par une rampe à l’autel de l’holocauste. D’après Josèphe (Guerre des Juifs, V, 225 [V, 6]), un tel moyen permettait d’accéder à l’autel du temple construit plus tard par Hérode. - it-1 p230 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 24 Août 2020 - Exode 19-20.pdf
  19. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 17 Août 2020 - Exode 17-18.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 17 Août 2020 - Exode 17-18.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 17-18 Exode 17:11-13 : Comment imiter Aaron et Hour dans leur manière concrète d’aider Moïse ? (w16.09 6 § 14). « Tant que Moïse gardait les mains levées, les Israélites avaient le dessus, mais dès qu’il laissait retomber ses mains, les Amalécites avaient le dessus. 12 Quand Moïse eut les mains lourdes, Aaron et Hour prirent une pierre et la mirent sous lui, et il s’assit dessus. Puis, chacun d’un côté, ils lui soutinrent les mains, si bien que ses mains restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil. 13 Josué vainquit donc les Amalécites et leurs alliés avec l’épée » 14 Aaron et Hour ont littéralement soutenu les mains de Moïse durant une bataille. Aujourd’hui, nous pouvons chercher des façons de soutenir les autres et de leur apporter une aide concrète. Qui peut en avoir besoin ? Ceux qui sont en proie aux effets de l’âge, aux limites que leur impose leur santé, à l’opposition familiale, à la solitude ou à la perte d’un être aimé. Nous pouvons aussi fortifier les jeunes qui subissent des pressions pour faire le mal ou rechercher la « réussite » dans ce système de choses, qu’elle soit scolaire, financière ou professionnelle (1 Thess. 3:1-3 ; 5:11, 14). Réfléchis à des façons de t’intéresser sincèrement aux autres à la Salle du Royaume, dans le ministère, autour d’un repas ou lors d’une conversation téléphonique. w16.09 6 § 14 Hour : Compagnon éminent de Moïse et d’Aaron. Lorsqu’Israël subit l’attaque des Amaléqites, peu après avoir quitté l’Égypte, Il accompagna Moïse et Aaron au sommet d’une colline. Là, Aaron et lui soutinrent les mains de Moïse jusqu’à ce que Jéhovah donne à Israël la victoire sur les Amaléqites Moïse a suivi un plan qui a aidé les Israélites à gagner la bataille contre les Amaléqites. Il a pris le « bâton du vrai Dieu » et il l’a levé vers le ciel. Quand il avait les mains levées, Jéhovah donnait aux Israélites la force de battre les Amaléqites. Mais quand ses mains devenaient lourdes et qu’elles commençaient à retomber, les Amaléqites gagnaient. Aaron et Hour ont vite réagi pour l’aider. Ils l’ont fait asseoir sur une grosse pierre, puis ils « lui ont soutenu les mains, l’un de ce côté-ci et l’autre de ce côté-là, si bien que ses mains sont restées fermes jusqu’au coucher du soleil ». Ainsi, grâce à la main puissante de Jéhovah, les Israélites ont gagné la bataille En collaborant avec nos frères et sœurs, nous renforçons notre unité. Nous nous faisons des amis pour la vie. Et nous sommes encore plus sûrs que le Royaume de Dieu nous apportera bientôt des bienfaits. En fortifiant les mains des autres, nous les aidons à endurer des situations difficiles et à garder espoir en l’avenir. De plus, en les aidant, nous nous concentrons sur l’avenir, et nous fortifions nos propres mains - TG2016/9 §7,17 Exode 17:14 : Pourquoi les écrits de Moïse font-ils partie du canon biblique ? (it-1 395 § 1). « Jéhovah dit alors à Moïse : « Écris cela dans le livre pour qu’on se le rappelle et répète-le à Josué : “J’effacerai complètement de dessous le ciel le souvenir des Amalécites.” » Que ces écrits de Moïse soient d’origine divine, inspirés de Dieu, canoniques, et qu’ils constituent un guide sûr pour pratiquer le culte pur, cela ne fait aucun doute à la lumière des preuves intrinsèques qu’ils présentent. Ce n’est pas de sa propre initiative que Moïse devint le guide et le commandant des Israélites ; au début, il recula devant cette proposition (Ex 3:10, 11 ; 4:10-14). C’est Dieu qui le suscita et lui donna des pouvoirs miraculeux tels que même les prêtres-magiciens de Pharaon furent obligés de reconnaître que ses œuvres venaient de Dieu (Ex 4:1-9 ; 8:16-19). Moïse n’avait donc pas l’ambition de devenir un orateur et un écrivain. C’est plutôt par obéissance à l’ordre de Dieu et fort de l’autorité que lui donnait l’esprit saint qu’il fut d’abord poussé à parler, puis à rédiger une partie du canon de la Bible - it-1 395 § 1 On trouve en Exode 17:14 le commandement de Jéhovah d’écrire dans “ le livre ” son jugement contre Amaleq. C’est là une indication que la rédaction des écrits de Moïse, les premiers connus pour être inspirés, avait déjà commencé en 1513 av. n. è. débuta la rédaction des Saintes Écritures -1t-2 p149 À cause de leur hostilité, implacable et insensée, à l’égard du peuple de Dieu, et comme ils n’avaient “aucune crainte de Dieu”, les Amalécites tombèrent sous le coup d’une malédiction définitive. Puisqu’ils agissaient en opposition avec le dessein du Souverain de l’univers, Jéhovah, ce dernier décréta leur complète extermination au temps marqué – TG1964 15/4 C’est Jéhovah seul, qui fit consigner le récit de ses œuvres merveilleuses et de ses desseins éternels - TG1960 1/6 Moïse n’avait donc pas l’ambition de devenir un orateur et un écrivain. C’est plutôt par obéissance à l’ordre de Dieu et fort de l’autorité que lui donnait l’esprit saint qu’il fut d’abord poussé à parler, puis à rédiger une partie du canon de la Bible. – it-1 p394 Canon Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Moïse et Jésus ont, tous les deux, accompli des miracles qui ont prouvé qu’ils avaient le soutien de Jéhovah. D’après la Bible, Moïse est le premier humain à avoir fait des miracles. Plusieurs des miracles qu’il a produits ont eu un rapport avec l’eau. Ainsi, il a ordonné que l’eau du Nil et de ses étangs couverts de roseaux devienne du sang, que la mer Rouge s’ouvre en deux et que de l’eau jaillisse d’un rocher dans le désert – Exode 17 :5-7 Jésus, lui aussi, a accompli des miracles faisant intervenir de l’eau. Ainsi, son tout premier miracle a été de changer de l’eau en vin lors d’un festin de mariage. Plus tard, il a apaisé les eaux agitées de la mer de Galilée. À un autre moment, il a même marché sur l’eau. – TG2009 15/4 p24 §9 Apprendre l’obéissance - Parfois, dans des situations adverses, il peut sembler difficile d’appliquer ce que nous avons appris dans les Écritures. Arrêtons-nous sur le cas des Israélites. Peu après que Jéhovah les a libérés du joug égyptien, ils ‘ se sont pris de querelle avec Moïse ’ et ont mis “ Jéhovah à l’épreuve ”. Pour quelle raison ? Parce qu’ils manquaient d’eau (Ex. 17:1-4). Moins de deux mois après s’être engagés à obéir à “ toutes les paroles qu’a dites Jéhovah ”, dans le cadre de l’alliance de la Loi, les Israélites ont violé le commandement relatif à l’idolâtrie. L’absence prolongée de Moïse, qui était alors sur le mont Horeb, les avait-elle rendus craintifs ? Redoutaient-ils une nouvelle attaque des Amaléqites ? Se sentaient-ils perdus sans Moïse, qui leur avait offert la victoire quelque temps auparavant en gardant ses mains levées (Ex. 17:8-16) ? Peut-être bien ; toujours est-il que les Israélites “ ont refusé de devenir obéissants ” De même, parce qu’ils ont pris peur, les Israélites n’ont pas voulu entrer en Terre promise. Et nous ? Sommes-nous déterminés à obéir à Jéhovah, même lorsque surviennent des situations oppressantes ? Si nous voulons nous porter vers la maturité, nous devons faire tout notre possible pour obéir à Jéhovah. – TG2009 15/5 p9-13 §11-13 Moins de deux mois après que les Israélites sont sortis d’Égypte, et avant même qu’ils n’arrivent au mont Sinaï, un problème grave est apparu. Ils se sont plaints qu’ils n’avaient pas d’eau à boire et ont critiqué Moïse. Ils étaient tellement en colère que celui-ci a dit à Jéhovah : « Que dois-je faire avec ce peuple ? Encore un peu, et ils vont me lapider ! » (Ex. 17:4). Jéhovah a donc donné à Moïse des instructions précises : il devait prendre son bâton et frapper un rocher, en Horeb. La Bible dit : « Moïse fit ainsi, sous les yeux des anciens d’Israël. » L’eau est alors sortie en grande quantité, et les Israélites ont pu boire autant qu’ils le voulaient. Le problème a ainsi été réglé (Ex. 17:5, 6). La Bible rapporte que Moïse a appelé cet endroit Massa, qui signifie « Épreuve », et Meriba, qui signifie « Querelle ». Pourquoi ? « Parce que les Israélites lui avaient cherché querelle et qu’ils avaient mis Jéhovah à l’épreuve en disant : “Jéhovah est-il au milieu de nous ou non ?” » (Ex. 17:7). Qu’a pensé Jéhovah de ce qui s’est passé à Meriba ? Il a considéré que les Israélites s’étaient rebellés contre lui et contre son autorité, pas seulement contre Moïse. Ce que les Israélites ont fait était très grave. Mais Moïse a eu la bonne réaction. Il s’est tourné vers Jéhovah et a ensuite obéi soigneusement à ses instructions – TG2018/7 p12 §5-7 Josué appartenait à une famille de la tribu d’Éphraïm. Son grand-père, Élishama, était le chef de la tribu et dirigeait apparemment 108 100 hommes armés de l’une des divisions de trois tribus d’Israël. Néanmoins, quand les Amaléqites ont attaqué Israël peu après son départ d’Égypte, c’est à Josué que Moïse a demandé de s’occuper de la défense (Exode 17:8, 9a). Pourquoi Josué et pas son grand-père ou son père ? Voici une explication : “ Étant un chef de l’importante tribu d’Éphraïm, déjà connu pour son sens de l’organisation et pour la confiance totale que le peuple avait en lui, [Josué] était aux yeux de Moïse le chef le mieux placé pour choisir et pour disposer les combattants. ” Quoi qu’il en soit, une fois choisi, Josué a fait exactement ce que Moïse lui a ordonné. Même si Israël n’avait aucune expérience de la guerre, Josué était convaincu de bénéficier du soutien de Dieu. Quand donc Moïse lui a dit : “ Demain je me posterai sur le sommet de la colline, avec le bâton du vrai Dieu dans ma main ”, il ne lui en fallait pas davantage. Josué a dû se souvenir que Jéhovah venait d’anéantir la puissance militaire la plus forte de l’époque. Le lendemain, quand Moïse a levé les mains et les a gardées ainsi jusqu’au coucher du soleil, aucun ennemi n’a résisté à Israël ; les Amaléqites ont été vaincus. Jéhovah a ensuite ordonné à Moïse d’écrire son décret dans un livre et de ‘ l’énoncer aux oreilles de Josué ’ : “ J’effacerai complètement le souvenir d’Amaleq de dessous les cieux. ” (Exode 17:9b-14). Jéhovah exécuterait sa sentence à coup sûr. - TG2002 1/12 p9-10 Des humains bénissent Jéhovah. Les humains bénissent Jéhovah d’abord en le louant. Ils le bénissent aussi en exprimant leur gratitude, en le reconnaissant comme Celui de qui viennent toutes les bénédictions, en disant du bien de lui en toute occasion, en l’adorant et en le servant. Une façon de bénir Jéhovah est de prêcher la bonne nouvelle, car cela loue son nom et ses desseins. Des hommes ont béni Jéhovah parce qu’il avait délivré ses serviteurs de l’oppression (Ex 18:9, 10) ; parce qu’il avait pourvu à leurs besoins. Une raison pour laquelle l’homme bénit Jéhovah est le don de son Fils Jésus Christ. – it-1 p294 Bénédiction Après que les Israélites ont été libérés d’Égypte, Moïse a exercé sur eux la fonction de juge (Exode 18:13-16). Étant donné qu’une décision favorable à quelqu’un sera généralement défavorable à un autre, on imagine que ses jugements ont dû faire plus d’un mécontent. Il est possible que des critiques proférées alors aient contribué à certaines rébellions contre son autorité. Or Jéhovah utilisait Moïse pour guider son peuple, et ce n’est pas Moïse qu’il a puni, mais les rebelles et ceux de leurs proches qui les soutenaient. Tirons leçon de ces événements en nous efforçant de respecter les décisions de ceux qui ont reçu une autorité théocratique. – TG2008 1/9 p17 Des dispositions furent prises pour établir un système de juges sur des “ dizaines ”, des “ cinquantaines ”, des “ centaines ” et des “ milliers ”. Ainsi, les affaires du peuple étaient traitées rapidement, et on pouvait faire appel jusqu’à Moïse qui, lorsque c’était nécessaire, portait l’affaire devant Jéhovah, lequel prononçait la décision finale (Ex 18:19-26). – it-1p212 Israël L’administration du camp de Jéhovah était des plus efficace. Sous la direction théocratique, il y avait des chefs de dizaines, de cinquantaines, de centaines et de milliers. C’étaient des ‘ hommes capables, qui craignaient Dieu, des hommes dignes de confiance, qui haïssaient le gain injuste ’. (Ex 18:21). Sous leur direction, la surveillance était excellente, l’ordre respecté et le système judiciaire équitable ; grâce à eux également, il était possible de communiquer rapidement avec le peuple dans son ensemble. Des sonneries de trompette codées servaient à convoquer soit seulement les chefs de tribu, soit l’assemblée entière par la délégation de tous les représentants établis de la congrégation. – it-1 p385 Camp Soyez digne de confiance. Moïse a été encouragé à choisir “ des hommes dignes de confiance ” pour assumer des responsabilités en Israël (Ex. 18:21). La même qualité est indispensable aujourd’hui. Acquittez-vous consciencieusement de chaque tâche qu’on vous confie. Si cela vous est impossible, prenez des dispositions pour que quelqu’un d’autre s’en charge en votre absence. – km2004/11 COMMENT MOÏSE S’EST-IL MONTRÉ HUMBLE ? Il n’a pas laissé le pouvoir lui monter à la tête. Moïse a reçu une grande autorité : Jéhovah l’a établi chef sur Israël. Pour autant, Moïse n’est pas devenu orgueilleux. Moïse n’a pas protégé jalousement son autorité. Il s’est réjoui lorsque Jéhovah a permis à d’autres Israélites d’être des prophètes eux aussi. Quand son beau-père lui a suggéré de déléguer certaines de ses responsabilités, Moïse a humblement accepté son conseil (Exode 18:13-24). Puis, vers la fin de sa vie, bien que toujours robuste, il a demandé à Jéhovah de lui trouver un successeur. C’est Josué qui a été désigné pour mener les Israélites en Terre Promise. Moïse a soutenu de tout cœur cet homme plus jeune, et a encouragé le peuple à suivre sa direction. Il considérait comme un privilège de conduire les Israélites. Mais il n’a pas accordé à sa position plus d’importance qu’au bien-être des autres. QUELLES LEÇONS EN TIRER ? Ne laissons jamais le pouvoir, l’autorité ou nos capacités naturelles nous monter à la tête. Rappelons-nous : pour être utiles à Jéhovah, il nous faut avant tout être humbles, quelles que soient nos capacités. TG2013 1/ 2 COMMENT MOÏSE A-T-IL MONTRÉ SON AMOUR ? Il a agi avec amour envers ses compagnons israélites. Ces derniers savaient que Jéhovah l’avait désigné comme guide pour la nation, aussi venaient-ils lui exposer leurs problèmes. « Le peuple se [tenait] devant Moïse du matin jusqu’au soir », rapporte Exode 18:13-16. Ce devait être épuisant pour Moïse d’écouter les Israélites tout au long de la journée lui confier leurs soucis ! Il était néanmoins heureux de le faire, car il les aimait. Non seulement Moïse écoutait ceux qu’il affectionnait, mais encore il priait pour eux. Il a même prié pour des personnes qui lui avaient causé du tort. QUELLES LEÇONS EN TIRER ? Imitons Moïse en cultivant un amour profond pour Dieu. Cela nous incitera à obéir « de cœur » aux commandements divins. De cette façon, nous réjouirons le cœur de Jéhovah. Imitons aussi Moïse en cultivant de l’amour pour les autres, même si cela réclame des sacrifices. – TG2013 1/ 2 p6 Moïse a-t-il tiré parti de la formation que sa vie de berger lui a apportée ? Absolument ! La Bible dit qu’il est devenu « de beaucoup le plus humble de tous les hommes qui étaient sur la surface du sol » (Nomb. 12:3). Il avait cultivé l’humilité, qualité grâce à laquelle il a patiemment aidé différentes sortes de personnes à résoudre des problèmes délicats (Ex. 18:26). Nous avons peut-être besoin, nous aussi, de cultiver des qualités spirituelles pour pouvoir traverser « la Grande Tribulation » et entrer dans le Monde Nouveau – TG2014 15/10 p28 §14
  20. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 10 Août 2020 - Exode 15-16.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 10 Août 2020 - Exode 15-16.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 15-16 Exode 16:13 : Lorsque les Israélites étaient dans le désert, pour quelle raison possible Jéhovah les a-t-il nourris avec des cailles ? (w11 1/9 14). « Ce soir-là donc, des cailles arrivèrent et couvrirent le camp, et au matin, il y avait une couche de rosée tout autour du camp » ▪ Après l’Exode, à deux reprises Dieu a fourni aux Israélites de la viande en abondance en leur envoyant des cailles. — Exode 16:13 ; Nombres 11:31. Les cailles sont de petits oiseaux migrateurs, d’une vingtaine de centimètres de long, qui pèsent une centaine de grammes. Elles nidifient dans diverses régions d’Asie occidentale et d’Europe et hivernent en Afrique du Nord et en Arabie. Au cours de leur migration, elles survolent en multitudes immenses le littoral oriental de la Méditerranée ainsi que la péninsule du Sinaï. Comme l’explique le Nouveau dictionnaire biblique, “ ces oiseaux volent rapidement, mais à la faveur du vent. S’il change de direction, ou si les cailles sont épuisées par le vol prolongé, l’essaim tombe ”. Devant se reposer au sol un jour ou deux avant de reprendre leur migration, ces volatiles deviennent des proies faciles pour les chasseurs. Au début du XXe siècle, l’Égypte exportait chaque année quelque trois millions de cailles. Les Israélites se sont nourris de cailles à deux reprises ; c’était à chaque fois au printemps. À cette période de l’année, les cailles traversent souvent le ciel du Sinaï. Le récit biblique précise cependant que c’est par une intervention de Jéhovah qu’“ un vent se leva soudain ” et fit tomber les oiseaux dans le camp des Israélites. — Nombres 11:31. - w11 1/9 14 Il est question de cailles pour la première fois dans le récit biblique (Ex 16:13) en rapport avec des événements qui se passaient au printemps (Ex 16:1), époque à laquelle ces oiseaux se dirigeaient vers le N. Les Israélites, qui se trouvaient dans le désert de Sîn, dans la péninsule du Sinaï, se plaignaient de leur nourriture. En réponse, Jéhovah assura à Moïse qu’“ entre les deux soirs ” ils mangeraient de la viande et qu’au matin ils seraient rassasiés de pain (Ex 16:12). Ce soir-là, “ les cailles montèrent puis couvrirent le camp ”, et au matin la manne apparut sur la terre. De nouveau, de toute évidence au printemps, environ un an plus tard, les Israélites grognèrent parce que leur alimentation se limitait à la manne, à la suite de quoi Jéhovah leur annonça qu’ils auraient de la viande à manger “ jusqu’à un mois de jours ”, jusqu’à ce qu’elle devienne écœurante pour eux. Puis Dieu fit se lever un vent vraisemblablement de l’E. ou du S.-E. qui entraînait des cailles depuis la mer et les laissait “ tomber au-dessus du camp ”, à profusion, “ comme les grains de sable ” sur une étendue de plusieurs kilomètres tout autour du camp Les Israélites ramassèrent des cailles pendant un jour et demi, et “ celui qui en ramassa le moins en recueillit dix homers [2 200 l] ”. (Nb 11:32.) Étant donné que Moïse parla de “ six cent mille hommes de pied ” (Nb 11:21), le nombre de cailles recueillies a dû s’élever à plusieurs millions. Ainsi, il ne s’agissait pas d’une prise ordinaire en période de migration, mais plutôt d’une démonstration magistrale de la puissance divine. La quantité de cailles ramassées était bien trop importante pour être consommée sur le moment ; aussi, mus par l’avidité, les Israélites ‘ les étalaient-ils pour eux partout autour du camp ’. (Nb 11:32.) Peut-être voulaient-ils faire sécher la chair des cailles tuées, afin d’en conserver le plus possible à consommer ultérieurement. Un tel procédé était en usage dans l’Égypte antique où, selon Hérodote (II, 77), on salait le poisson, puis on le faisait sécher au soleil. – it-1 Caille Exode 16:32-34 : Où était conservée la jarre contenant la manne ? (w06 15/1 31). « Alors Moïse dit : « Voici ce que Jéhovah a ordonné : “Remplissez-en un omer, et qu’il soit conservé de génération en génération pour que vos descendants voient le pain que je vous donnais à manger dans le désert quand je vous faisais sortir d’Égypte.” » 33 Moïse dit donc à Aaron : « Prends une jarre, mets-y un omer de manne et dépose-la devant Jéhovah. Ce sera quelque chose à conserver de génération en génération. » 34 Comme Jéhovah l’avait ordonné à Moïse, Aaron la déposa devant le Témoignage, pour qu’elle soit conservée. » Peu après leur libération d’Égypte, les Israélites se mirent à murmurer à propos de la nourriture. Jéhovah leur donna alors la manne (Exode 12:17, 18 ; 16:1-5). À cette époque, Moïse dit à Aaron : “ Prends une jarre, mets-y un plein omer de manne et dépose-la devant Jéhovah comme chose à garder dans toutes vos générations. ” Le récit poursuit : “ Ainsi que Jéhovah l’avait ordonné à Moïse, Aaron la déposa alors devant le Témoignage [archives où l’on mettait en sûreté les documents importants], comme chose à garder. ” (Exode 16:33, 34). Aaron mit sans aucun doute la manne dans une jarre à ce moment-là ; toutefois, il ne put la déposer devant le Témoignage qu’une fois que Moïse eut fabriqué l’Arche et y eut placé les tablettes. w06 15/1 31 Pour que les générations futures puissent voir la manne, Aaron dut déposer devant Jéhovah une jarre contenant un omer (2,2 l) de manne. Une fois que l’arche de l’alliance recouverte d’or fut terminée, une “ jarre d’or ” renfermant de la manne fut mise à l’intérieur de ce coffre sacré L’Arche servait d’archives où on mettait en sûreté les saints rappels ou témoignage ; son contenu principal était les deux tablettes du témoignage ou Dix Commandements. On y avait ajouté une « jarre d’or contenant la manne, et le bâton d’Aaron qui avait bourgeonné », mais ils furent ôtés de l’Arche avant la construction du temple de Salomon – it-1p159 §4 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Le chant de victoire entonné à la mer Rouge se poursuit ainsi: “Jéhovah est un vaillant guerrier. Jéhovah est son nom.” Ce Guerrier invincible n’est donc pas un personnage anonyme, né de l’imagination des hommes. Il a un nom! Il est ‘Celui qui fait devenir’, le Grand Créateur, Celui “dont le nom est Jéhovah, (...) le Très-Haut sur toute la terre”. (Exode 3:14; 15:3-5; Psaume 83:18.) À n’en pas douter, plutôt que de le défier, ces Égyptiens de l’Antiquité auraient mieux fait d’éprouver une crainte raisonnable et respectueuse du Tout-Puissant. Puissions-nous personnellement figurer parmi ceux qui loueront leur Créateur et Sauveur qui les aura délivrés! Cela requiert de notre part de craindre le vrai Dieu dès à présent. Nous devons continuer d’apprendre ses décrets justes et d’y obéir. Le chant de Moïse et de l’Agneau, consigné en Révélation 15:3, 4, retentira avec une force sans précédent quand Jéhovah effacera toute méchanceté de la terre et commencera à éliminer chez l’homme et dans sa demeure terrestre toutes les souillures dues au péché. Alors, de tout notre cœur, nous chanterons: “Grandes et étonnantes sont tes œuvres, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant. Justes et vraies sont tes voies, Roi d’éternité. Qui donc ne te craindra, Jéhovah, et ne glorifiera ton nom?” – TG1995 15/10 p11 §13, 22 Dans la Bible, le chaume désigne apparemment les parties des tiges de céréales qui restent dans le champ après la moisson. C’est du chaume que les Israélites durent ramasser lorsque le pharaon d’Égypte leur supprima l’approvisionnement régulier en paille pour qu’ils fassent des briques. Le chaume est mentionné à plusieurs reprises dans le cadre d’exemples qui font allusion à ses caractéristiques : il est léger et fragile, il est facilement emporté par le vent et il brûle vite et bruyamment. Les méchants, les ennemis de Jéhovah, ainsi que les projets qui étaient voués à l’échec, sont comparés à du chaume (Exode 15:7). L’apôtre Paul, en traitant de l’œuvre de construction chrétienne, cita le chaume comme le matériau le moins précieux, qui ne résisterait pas à l’épreuve du feu. — 1Co 3:12, 13. – it-1 p434 Chaume À toutes les époques, les adorateurs de Jéhovah l’ont remercié pour ses bénédictions. Qu’ont fait les Israélites quand Jéhovah les a sauvés de Pharaon et de son armée à la mer Rouge ? Ils ont chanté des cantiques avec joie pour remercier Jéhovah et pour exprimer leur admiration. (Exode 15:1-21) Aujourd’hui, une de nos plus grandes bénédictions, c’est de savoir que bientôt la souffrance n’existera plus. Imagine ce que nous ressentirons quand Jéhovah détruira tous ses ennemis et qu’il nous fera entrer dans un monde où il y aura la paix et la justice ! Ce jour-là, nous aurons encore plus envie de remercier Jéhovah. – TG2015 15/1 §14 Exode 15:8 — Les eaux de la mer Rouge qui se sont “ figées ” ont-elles gelé ? Le verbe hébreu traduit par “ figées ” signifie “ se contracter ” ou “ s’épaissir ”. En Job 10:10, il est employé en rapport avec du lait que l’on fait cailler. Par conséquent, les eaux figées n’étaient pas nécessairement gelées. D’ailleurs, si le “ fort vent d’est ” cité en Exode 14:21 avait été suffisamment froid pour congeler ces eaux, ce froid extrême aurait sûrement été mentionné. En fait, les eaux semblaient figées parce que rien de visible ne les retenait. – TG2004 15/3 p26 Les eaux “ figées ”. D’après la description biblique, les eaux houleuses se sont figées pour laisser passer Israël (Ex 15:8). Le mot ‘ figer ’ est employé dans la Bible de la Pléiade, la Bible de Jérusalem, la Bible du Rabbinat français, etc. Le Grand Robert de la langue française (1991) définit figer comme suit : “ Coaguler [...]. Épaissir, solidifier [...] par le froid. Cf. Condenser, congeler, épaissir, solidifier. ” Le terme hébreu traduit par “ figées ” est utilisé en Job 10:10 pour parler du lait qui se caille. Dès lors, il ne signifie pas nécessairement que les murailles d’eau gelèrent, devenant solides, mais que les eaux figées prirent une consistance comparable à celle de la gélatine ou du lait caillé. Rien de visible ne retenait les eaux de la mer Rouge ; c’est pourquoi celles-ci paraissaient figées, solidifiées, caillées ou épaissies afin de rester dressées comme des murailles de chaque côté des Israélites sans s’effondrer sur eux, ce qui les aurait engloutis et détruits. Voilà comment elles apparurent à Moïse tandis qu’un fort vent d’Est les séparait, asséchant le bassin de la mer de sorte qu’il ne soit ni boueux ni gelé, mais facilement praticable pour la multitude. La délivrance d’Israël à la mer Rouge et la destruction de l’armée égyptienne doivent représenter la délivrance de l’Israël spirituel de ses ennemis appartenant à l’Égypte symbolique, c’est-à-dire le présent système inique qui a pour dieu Satan le Diable, au moyen d’un miracle grandiose accompli par Jésus Christ. Qui plus est, tout comme l’action de Dieu à la mer Rouge servit à l’élévation de son nom, l’accomplissement de ces événements typiques sur une beaucoup plus grande échelle apportera une renommée plus grande et plus universelle au nom de Jéhovah. — Ex 15:1. – it-1 p849 Il y a une grande différence entre lire que Dieu est “ vigoureux en force ” (Isaïe 40:26) et lire comment il a sauvé la nation d’Israël à la mer Rouge, puis l’a préservée dans le désert pendant 40 ans. On se représente les eaux houleuses qui se fendent, et la foule, peut-être 3 000 000 de personnes, qui s’engage sur le sol ferme entre les deux énormes murailles d’eau figée (Exode 15:8). On voit les manifestations du soutien de Dieu dans le désert : l’eau jaillit d’un rocher ; la nourriture, sous forme de graines blanches, apparaît sur le sol (Exode 16:31). Jéhovah révèle ici qu’en plus de posséder la force il l’utilise en faveur de ses serviteurs. N’est-il pas rassurant de savoir que nos prières montent vers un Dieu puissant qui “ est pour nous un refuge et une force, un secours qui est facile à trouver durant les détresses ” ? – cl chap2 p16 §11 Dans les temps anciens, on parlait de la Terre promise comme de la sainte demeure de Dieu. Souvenez-vous du chant de victoire qu’ont entonné les Israélites après avoir été délivrés d’Égypte : “ Dans ta bonté de cœur tu as guidé ce peuple que tu as ramené. Oui, dans ta force tu le conduiras vers ta sainte demeure. ” (Exode 15:13). Plus tard, cette “ demeure ” en est venue à abriter un temple avec sa prêtrise, et une capitale, Jérusalem, avec une lignée royale issue de David et siégeant sur le trône de Jéhovah (1 Chron. 29:23). C’est donc avec juste raison que Jésus a appelé Jérusalem “ la ville du grand Roi ”. — Mat. 5:35. Qu’en est-il de nos jours ? En 33 de n. ère, une nouvelle nation est née : “ l’Israël de Dieu ”. (Gal. 6:16) Cette nation, constituée des frères oints de Jésus Christ, a accompli la tâche dont l’Israël selon la chair ne s’était pas acquittée ; ses membres ont servi de témoins pour le nom de Dieu. Depuis les années 1930, des millions “ d’autres brebis ” se sont jointes à eux. La prospérité spirituelle et le bonheur des chrétiens de notre époque sont une preuve indéniable de la légitimité de la souveraineté de Jéhovah. Voilà de quoi exaspérer Satan – TG2008 15/10 p12 §10 Dans un chant célébrant la déroute infligée à l’Égypte dans la mer Rouge, Moïse révéla une autre facette encore de la personne de Jéhovah; il dit: “Qui est comme toi parmi les dieux, ô Jéhovah? Qui est comme toi qui te montres puissant en sainteté?” (Exode 15:11). C’est, dans la Bible, la première fois que la sainteté est attribuée à Jéhovah. Les mots hébreux et grecs rendus par “saint” dans la Bible désignent ce qui est ‘brillant, nouveau ou neuf, sans tache ou propre’. Moïse présentait donc Jéhovah comme un Dieu d’une pureté suprême, exempt d’impureté, qui ne peut être corrompu et qui ne tolère absolument pas l’impureté. Jéhovah offrait un éclatant contraste avec les dieux de Canaan, le pays que les Israélites allaient habiter peu après. À l’inverse des dieux cananéens, Jéhovah a donc élevé ses adorateurs. Il a répété plusieurs fois cette exhortation, que Pierre reprendra plus tard: “Vous devrez vous montrer saints, car moi, Jéhovah, votre Dieu, je suis saint.” – TG1987 1/11 p11 §3, 4, 6 Montrons que nous craignons Dieu - Si nous avions été là, sains et saufs, avec Moïse, sans doute nous serions-nous sentis poussés à chanter: “Qui est comme toi parmi les dieux, ô Jéhovah? Qui est comme toi qui te montres puissant en sainteté? Celui qui est digne d’être craint avec des chants de louange, Celui qui fait des prodiges.” (Exode 15:11). Au fil des siècles, les sentiments exprimés dans ce chant ont été répétés. Dans le dernier livre de la Bible, l’apôtre Jean dit d’un groupe de fidèles serviteurs oints de Dieu qu’“ils chantent le chant de Moïse, l’esclave de Dieu, et le chant de l’Agneau”. Que dit ce chant mémorable? “Grandes et étonnantes sont tes œuvres, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant. Justes et vraies sont tes voies, Roi d’éternité. Qui donc ne te craindra, Jéhovah, et ne glorifiera ton nom? car toi seul tu es fidèle.” — Révélation 15:2-4. Ainsi, aujourd’hui encore Jéhovah a des adorateurs libérés qui non seulement admirent la création, œuvre des mains de Dieu, mais aussi aiment ses décrets. Des personnes de toutes les nations sont libérées spirituellement parlant, séparées du monde souillé, parce qu’elles acceptent et mettent en application les justes décrets de Dieu. Chaque année, des centaines de milliers de personnes fuient le monde corrompu pour rejoindre l’organisation pure et droite que forment les adorateurs de Jéhovah. Bientôt, après que Dieu aura exécuté ses jugements ardents contre la fausse religion et le reste du système méchant, elles vivront éternellement dans un monde nouveau de justice. – TG1995 15/10 p11-12 §15,16 Sa bonté de cœur amène souvent Jéhovah à secourir ses serviteurs en péril. “ Il garde les âmes de ses fidèles ; de la main des méchants il les délivre ”, confirme le psalmiste (Psaume 97:10). Voyez ce qu’il a fait pour la nation d’Israël. Après qu’il les eut sauvés miraculeusement à la mer Rouge, les Israélites lui adressèrent ce chant : “ Dans ta bonté de cœur [ou : “ ton amour fidèle ”, note] tu as guidé ce peuple que tu as ramené. ” (Exode 15:13). Leur salut à travers les eaux de la mer Rouge était assurément un acte d’amour fidèle de la part de Jéhovah. Aussi Moïse leur fit-il observer : “ Ce n’est pas parce que vous étiez le plus populeux de tous les peuples que Jéhovah vous a témoigné de l’affection, de sorte qu’il vous a choisis, car vous étiez le plus petit de tous les peuples. Mais c’est parce que Jéhovah vous aimait et parce qu’il gardait le serment qu’il avait juré à vos ancêtres, que Jéhovah vous a fait sortir à main forte, afin de te racheter de la maison des esclaves, de la main de Pharaon le roi d’Égypte. ” — Deutéronome 7:7, 8. Jéhovah manifeste une fidélité similaire envers “ une grande foule ” qui doit venir de “ la grande tribulation ” et vivre éternellement sur la terre transformée en paradis. Malgré leur imperfection, il offre à ses serviteurs l’espérance de vivre pour toujours sur la terre grâce à son plus beau témoignage de fidélité : la rançon. Sa fidélité attire les assoiffés de justice (Jérémie 31:3). Maintenant que vous savez qu’il est et restera indéfectiblement fidèle, ne vous sentez-vous pas plus proche de lui ? Aussi, puisque vous désirez vous approcher de Jéhovah, répondez à son amour en étant plus résolu que jamais à le servir fidèlement. – cl chap28 p285 §15,21 Un des premiers campements d’Israël dans la péninsule du Sinaï. On l’appela “ Mara ” parce que l’eau qu’on y trouva n’était pas bonne à boire (Ex 15:23). Bien que venant tout juste d’être délivrés des Égyptiens à la mer Rouge, quand les Israélites constatèrent qu’ils ne pouvaient boire l’eau de Mara, ils manquèrent de foi et murmurèrent. Alors, sur l’ordre de Jéhovah, Moïse jeta un arbre dans l’eau et elle devint douce. Comme la Bible ne précise pas de quelle sorte d’arbre il s’agissait, rien ne permet de l’identifier. Jéhovah aurait évidemment pu indiquer à Moïse une certaine variété d’arbre ayant la propriété naturelle d’adoucir l’eau, mais il est inutile de chercher une explication scientifique ou naturelle, puisque l’assainissement de l’eau était assurément miraculeux. — Ex 15:23-25. Jéhovah utilisa les événements de Mara pour mettre à l’épreuve la foi des Israélites dans son pouvoir de prendre soin d’eux. Puisqu’une eau mauvaise peut causer des maladies en l’adoucissant Jéhovah montra qu’il avait le pouvoir de protéger les Israélites des maladies que connaissaient les Égyptiens. Il leur enseigna alors la “ prescription ” suivante : s’ils obéissaient à Jéhovah, leur Dieu, ils ne seraient pas frappés par les maladies qu’il avait mises sur les Égyptiens. — Ex 15:25, 26. On identifie généralement Mara à ʽAïn Hawara, à 80 km au S.-S.-E. de la Suez moderne, à quelques kilomètres à peine de la mer Rouge. - it-2 p215 Quand Jéhovah commença à fournir la manne aux Israélites dans le désert, il leur prescrivit d’en recueillir une double ration le sixième jour, puisqu’ils ne devaient pas en ramasser le sabbat, ou septième jour. Aussi, en préparation du sabbat hebdomadaire, les Juifs ramassaient de la manne en plus et la faisaient cuire ou bouillir (Ex 16:5). L’apparition de la manne pour Israël demeure un miracle en raison du moment où elle se produisait. En effet, le septième jour de chaque semaine, il n’y en n’avait pas sur le sol (Ex 16:4, 5). Alors qu’il s’y engendrait des vers et qu’elle sentait si on la conservait jusqu’au lendemain, il n’en était pas ainsi lorsqu’on en gardait pour la consommer le sabbat (Ex 16:20, 24). Selon la Bible, la manne se trouvait sur le sol et fondait à la chaleur du soleil ; on pouvait la piler dans un mortier, la broyer dans un moulin, la faire bouillir ou la cuire au four. — Ex 16:19-23 – it-2 p291 Moïse, qui fut l’un des bénéficiaires de la manne, a fait une description de cet aliment extraordinaire. Il a écrit qu’au matin une fois “ la couche de rosée [évaporée] [...] sur la surface du désert il y avait quelque chose de fin, de floconneux, de fin comme le givre sur la terre. Lorsque les fils d’Israël virent cela, alors ils se dirent l’un à l’autre : ‘ Qu’est-ce ? ’ ” ou littéralement en hébreu “ man houʼ ? ” C’est probablement de cette expression que dérive le mot “ manne ”, nom que les Israélites ont donné à cette nourriture La manne, que Jéhovah fournit miraculeusement, est un exemple intéressant de la manière dont une chose tout à fait nouvelle recevait un nom. (Exode 16:15). C’est apparemment la raison pour laquelle ils l’appelèrent “ manne ”, mot qui signifie probablement “ Qu’est-ce ? ” — Ex 16:31. – TG1999 15/8 p25 - it-2 p409 On lit à propos de la manne que les Israélites mangeaient dans le désert : “ C’était blanc comme de la graine de coriandre. ” (Ex 16:31). Elle avait le goût « des gâteaux plats au miel », et il y en avait largement assez pour tout le monde. Sans doute ressemblait-elle à cette graine non seulement par sa couleur, mais aussi par son aspect général. La coriandre est une plante annuelle de la famille de la carotte et du persil ; elle atteint 40 à 50 cm de haut ; ses feuilles rappellent le persil, et ses fleurs roses ou blanches sont groupées en ombelles. Son fruit consiste en graines globuleuses gris-blanc et mesure 1 à 3 mm de diamètre. Ces graines renferment une huile aromatique d’odeur agréable et servent d’épice, ainsi que de remède pour les maux d’estomac légers. La graine de coriandre étant utilisée en Égypte depuis des temps reculés, elle était sans aucun doute bien connue des Israélites avant l’Exode. Cette plante pousse spontanément dans ce pays et dans le secteur de la Palestine - it-1 p523 C’était le chef de famille qui recueillait la manne pour toute sa maisonnée ou en dirigeait le ramassage. Du fait que la manne fondait quand le soleil chauffait, il se dépêchait sans aucun doute de ramasser à peu près ce qui était nécessaire aux besoins des siens, et le mesurait ensuite. Qu’on en ramasse beaucoup ou peu, selon la taille de la maisonnée, la quantité récoltée se révélait toujours être d’un omer (2,2 litres) par personne (Ex 16:16-18). C’est ce à quoi l’apôtre Paul fit allusion lorsqu’il encouragea les chrétiens de Corinthe à utiliser leur superflu matériel pour compenser ce qui manquait à leurs frères. — 2 Corinthiens 8:13-15 - it-2 p207 Comment Dieu considère ceux qui se plaignent - Le mécontentement est contagieux. Le récit dit que “toute l’assemblée des fils d’Israël commença à murmurer contre Moïse et contre Aaron dans le désert”. (Exode 16:2.) Quelques-uns ont probablement commencé à se plaindre à propos du manque de nourriture et, avant longtemps, tout le monde se plaignait. Celui qui se plaint grossit souvent le problème. Dans leur cas, les Israélites ont affirmé qu’ils seraient mieux en Égypte où ils pourraient manger autant de pain et de viande qu’ils le désireraient. Ils se sont plaints d’avoir été conduits dans le désert uniquement pour mourir de faim. — Exode 16:3. La situation de ces Israélites était-elle réellement aussi critique? Il est possible que leurs réserves de nourriture s’amenuisaient, mais Jéhovah l’avait prévu et, le moment venu, il leur a procuré la manne pour satisfaire leurs besoins physiques. Leur mécontentement exagéré trahissait un manque total de confiance en Dieu. En Égypte, cependant, les Israélites s’étaient légitimement plaints des conditions pénibles dans lesquelles ils vivaient. Mais lorsque Jéhovah les a libérés de l’esclavage, ils ont commencé à se plaindre de la nourriture. Ces murmures étaient injustifiés. Moïse a lancé cet avertissement: “Vos murmures ne sont pas contre nous, mais contre Jéhovah.” — Exode 16:8. Cette tendance des Israélites à se plaindre s’est manifestée encore et encore. Avant une année, la manne est devenue un sujet de plainte. Néanmoins, Jéhovah est patient avec ceux de ses serviteurs qui se plaignent parfois à cause de situations décourageantes. Quand l’humanité atteindra la perfection, personne n’aura plus à se plaindre du sort qui lui est fait dans la vie. En attendant cette époque, nous devons résister à la tentation de nous plaindre des autres ou au sujet de nos propres difficultés. Pour montrer que nous avons confiance en Jéhovah et que nous aimons réellement nos compagnons chrétiens, ‘continuons à faire toutes choses sans murmures’. (Philippiens 2:14.) Cela plaira à Jéhovah et nous sera grandement profitable. Pour notre bonheur et celui des autres, n’oublions donc pas que celui qui se plaint n’est pas heureux. TG1993 15/3 p20,21 Dans la Bible, le mot hébreu signifiant “ murmurer, grommeler, se plaindre ou grogner ” est associé aux événements survenus durant les 40 années qu’Israël a passées dans le désert. De temps à autre, les Israélites ne se satisfaisaient plus de leur situation et le faisaient savoir en murmurant. Par exemple, quelques semaines seulement après avoir été libérée de l’esclavage égyptien, “ toute l’assemblée des fils d’Israël se mit à murmurer contre Moïse et contre Aaron ”. Les Israélites se plaignaient de la nourriture en ces termes : “ Si seulement nous étions morts de la main de Jéhovah au pays d’Égypte, alors que nous étions assis près des marmites de viande, alors que nous mangions du pain à satiété, car vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette congrégation. ” — Exode 16:1-3. En réalité, Jéhovah fournissait généreusement aux Israélites de quoi survivre dans le désert. À aucun moment ils ne risquaient de mourir de faim ou de soif. Pourtant, gagnés par l’insatisfaction, ils ont dramatisé leur situation et se sont mis à murmurer. Même si leurs plaintes étaient dirigées contre Moïse et Aaron, Jéhovah estimait qu’il était la cible véritable de leur mécontentement. Moïse a dit aux Israélites : “ Jéhovah a entendu vos murmures que vous murmurez contre lui. Nous, que sommes-nous ? Ce n’est pas contre nous que sont vos murmures, mais contre Jéhovah. ” — Exode 16:4-8. Tâchons de voir les choses comme Jéhovah les voit, au lieu de nous limiter à notre propre regard. Si nous avons un motif valable de nous plaindre, ce motif n’échappe pas à Jéhovah. Il peut rectifier les choses immédiatement. Pourquoi laisse-t-il donc parfois les difficultés persister ? Peut-être pour nous aider à cultiver certaines qualités telles que la patience, l’endurance et la foi. – TG2006 15/7 p15 §4,5, 17,18 Le jour du sabbat, les Israélites devaient se reposer de leurs activités de la semaine, et ne pas même allumer de feu dans leurs habitations (Exode 20:10 ; 35:2, 3). Jéhovah leur avait ordonné : “ Restez chacun à sa place. Que personne ne sorte de l’endroit où il est au septième jour. ” (Exode 16:29). Cette loi permettait aux Israélites de se reposer de leurs activités courantes et d’accorder plus d’attention à leur spiritualité. – TG2008 1/10 p11 La nation d’Israël a bénéficié des dispositions de Jéhovah régissant le travail et le repos. Avant même de donner aux Israélites la Loi au mont Sinaï, Dieu leur avait fait dire par Moïse : “ Rendez-vous bien compte que Jéhovah vous a donné le sabbat. C’est pourquoi il vous donne, au sixième jour, le pain de deux jours. Restez chacun à sa place. Que personne ne sorte de l’endroit où il est au septième jour. ” Alors, “ le peuple se mit à observer le sabbat le septième jour ”. — Exode 16:22-30. Cette disposition était nouvelle pour les Israélites, qui venaient d’être délivrés d’Égypte où ils avaient été esclaves. Les Égyptiens et d’autres nations mesuraient le temps par périodes de cinq à dix jours, mais il est improbable que les esclaves israélites aient eu droit à un jour de repos. On peut donc raisonnablement penser que le peuple d’Israël a accueilli avec plaisir cette nouveauté. Loin de considérer l’obligation du sabbat comme un fardeau ou une restriction, ils auraient dû être heureux de s’y conformer. De fait, Dieu leur a dit par la suite que le sabbat devait leur rappeler l’esclavage en Égypte et la délivrance qu’il avait opérée en leur faveur. Si les Israélites qui étaient sortis d’Égypte en compagnie de Moïse s’étaient montrés obéissants, ils auraient eu le privilège d’entrer dans le pays que Dieu leur avait promis, “ un pays ruisselant de lait et de miel ”. (Exode 3:8.) Ils auraient pu y goûter un repos véritable, non pas seulement les jours de sabbat, mais durant toute leur vie. Toutefois, ce n’est pas ainsi que les choses se sont passées. L’apôtre Paul a écrit à propos des Israélites : “ Quels sont ceux, en effet, qui ont entendu et qui pourtant ont provoqué l’exaspération ? Oui, n’est-ce pas tous ceux qui sont sortis d’Égypte sous la conduite de Moïse ? De qui en outre Dieu a-t-il été dégoûté pendant quarante ans ? N’est-ce pas de ceux qui avaient péché et dont les cadavres tombèrent dans le désert ? Mais à qui a-t-il juré qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ? Nous voyons donc qu’ils n’ont pas pu entrer à cause de leur manque de foi. ” — Hébreux 3:16-19. Quelle puissante leçon pour nous ! En raison de leur manque de foi en Jéhovah, ceux de la génération en question n’ont pas pu accéder au repos qu’il leur avait promis. Au contraire, ils sont morts dans le désert. Ils n’avaient pas compris qu’en leur qualité de descendants d’Abraham ils étaient étroitement associés à la volonté de Dieu, qui était d’apporter des bénédictions à toutes les nations de la terre. Au lieu d’agir en conformité avec la volonté divine, ils ont été complètement égarés par leurs désirs terre à terre et égoïstes. Ne tombons jamais dans un pareil comportement - TG1998 15/7 p16 §8-11
×
×
  • Create New...

Important Information

Terms of Service Confirmation Terms of Use Privacy Policy Guidelines We have placed cookies on your device to help make this website better. You can adjust your cookie settings, otherwise we'll assume you're okay to continue.