Jump to content
The World News Media

misette

Member
  • Posts

    560
  • Joined

  • Last visited

  • Days Won

    2

Reputation Activity

  1. Like
    misette got a reaction from Esther in Point d'actualités n°6 par écrit et traduit   
    Point d'actualités n°6 par écrit et traduit
    Point d'actualité 6 par écrit.pdf
  2. Like
    misette got a reaction from Gilles h in Perles spirituelles - Semaine du 18 Juillet 2022 - 2 Samuel 22   
    Perles spirituelles - Semaine du 18 Juillet 2022 - 2 Samuel 22.docx
    Perles spirituelles - Semaine du 18 Juillet 2022 - 2 Samuel 22.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 22


    2 Samuel 22:36 : Comment l’humilité de Jéhovah grandissait-elle David ? (w12 15/11 17 § 7).

    « Tu me donnes ton bouclier pour qu’il me protège, et ton humilité me grandit »

    L’humilité de Dieu avait un effet extraordinaire sur David. “ Tu me donneras ton bouclier de salut, et c’est ton humilité qui me grandit ”, a-t-il chanté (2 Sam. 22:36). David attribuait la grandeur dont il était revêtu en Israël à l’humilité de Jéhovah, qui s’abaissait pour s’intéresser à lui. En va-t-il autrement de nous ? Possédons-nous ne serait-ce qu’une qualité, aptitude ou responsabilité que ‘ nous n’ayons reçue ’ de Jéhovah (1 Cor. 4:7) ? Celui qui se conduit comme un petit est “ grand ” notamment en ce sens qu’il est plus précieux entre les mains de Jéhovah. - w12 15/11 17 § 7

    Une qualité de Dieu. Jéhovah Dieu lui-même mentionna l’humilité parmi ses qualités. Cela ne veut pas dire qu’il soit inférieur ou qu’il se soumette aux autres, mais plutôt qu’il fait preuve de miséricorde et d’une grande compassion envers les pécheurs, créatures indignes. Le simple fait qu’il traite avec les pécheurs et qu’il ait donné son Fils comme sacrifice pour les péchés de l’humanité est une expression de son humilité. Jéhovah Dieu tolère le mal depuis quelque 6 000 ans et laisse les humains se multiplier, quoique leur père, Adam, ait péché. Par faveur imméritée, il a ainsi témoigné de la miséricorde aux descendants d’Adam, leur donnant la possibilité de vivre éternellement. Tout cela prouve qu’outre ses autres qualités Dieu fait montre d’humilité.

    Le roi David constata et put mesurer cette qualité de Dieu dans la faveur imméritée que celui-ci lui témoigna. Après que Jéhovah l’eut délivré de la main de tous ses ennemis, il chanta : “ Tu me donneras ton bouclier de salut, et c’est ton humilité qui me grandit. ” (2S 22:36). Bien que, dans sa grande dignité, Jéhovah siège en son lieu élevé, au plus haut des cieux, on peut néanmoins dire à son sujet : “ Qui est comme Jéhovah notre Dieu, lui qui fait sa demeure là-haut ? Il s’abaisse pour regarder le ciel et la terre, relevant le petit de la poussière ; de la fosse aux cendres il élève le pauvre, pour le faire asseoir avec les nobles, avec les nobles de son peuple. ” — Ps 113:5-8. - it-1 p1156

    Dieu est humble en ce sens qu’il témoigne de l’intérêt aux humains, pourtant insignifiants, qui s’efforcent de lui plaire, et il leur fait miséricorde. Figurément parlant, Jéhovah se penche depuis les cieux afin de prendre tendrement soin de ceux qui le craignent. Le magnifique chant de David présente Jéhovah comme le vrai Dieu, digne de notre confiance absolue. – TG2007  1/11

    David lui en était très reconnaissant. Conscient de ce que Dieu avait fait pour lui, il lui dit : “C’est ton humilité qui me rend grand.” (II Sam. 22:36). Comme il était le plus jeune des fils de Jessé, David pensait qu’il était probablement le dernier que l’on choisirait pour devenir roi sur tout Israël. Son père ne l’avait même pas fait venir des champs, où il faisait paître les moutons, pour le présenter au prophète Samuel, devant qui il ne fit paraître que ses sept autres fils. Ce n’est que lorsque Samuel le lui demanda que Jessé fit appeler David. Ensuite, Samuel oignit David “au milieu de ses frères”. (I Sam. 16:6-13.) Si le jeune berger David est devenu grand, c’est parce que, dans son humilité, Jéhovah a prêté attention à lui. TG1976  15/7


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Il nous faut être convaincu que Jéhovah et son organisation, comparable à une montagne, resteront notre refuge (2 Samuel 22:2, 3). C’est là que nous trouverons protection ! Nous n’imiterons pas les masses humaines qui fuiront vers “ les grottes ” et se cacheront “ dans les rochers des montagnes ”, les organisations et les institutions humaines qui subsisteront très peu de temps après la désolation de Babylone la Grande. Il est vrai que les temps risquent de devenir plus difficiles, comme ils l’ont été en 66 pour les femmes enceintes qui ont fui la Judée ou pour tous ceux qui ont dû voyager par un temps froid et pluvieux. Mais nous pouvons être sûrs que Dieu rendra la survie possible. Aussi, affermissons dès à présent notre confiance en Jéhovah et en son Fils, qui règne d’ores et déjà dans le Royaume. Nous n’avons aucune raison de redouter ce qui va arriver. TG1999  1/5 §23

    LA SOURCE DE SALUT - Bien que certains gouvernements politiques veulent faire accroire aux hommes que le salut vient d’eux, en réalité il n’y a qu’une seule source de salut, Jéhovah Dieu, vers qui l’homme doit se tourner pour l’obtenir. Il est le Sauveur de l’homme. Il sauva la race humaine de l’anéantissement total au cours du déluge, et délivra à maintes reprises la nation d’Israël de l’esclavage. Le roi David le considérait comme la source du salut quand il dit : “ Jéhovah est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur, Dieu est mon roc où je trouve un asile, mon bouclier, la corne de mon salut, ma haute retraite et mon refuge. ” — II Sam. 22:2, 3, De même que Dieu sauva les justes lors du déluge et de la destruction de Sodome et de Gomorrhe, ainsi il sauvera de telles personnes lors de la destruction de l’actuel monde méchant. Mais il fera davantage encore. Il les libérera de la mort adamique. Cette délivrance fut rendue possible par la disposition qu’il prit en vue d’annuler les effets du péché adamique – TG1961  15/3 p93

    David loue Jéhovah en l’appelant ‘Celui qui donne d’échapper’ à ceux qui le prient (2 Samuel 22:2-7). De son temple céleste, Dieu agit pour délivrer ses fidèles serviteurs de leurs ennemis puissants (versets 8-19). David était donc récompensé parce qu’il se conduisait avec droiture et qu’il gardait les voies de Jéhovah (versets 20-27). Il énumère ensuite les choses qu’il pouvait faire grâce à la force que Dieu lui donnait (versets 28-43). Enfin, David dit qu’il allait être délivré de ceux qui lui faisaient des reproches au sein de son peuple, ainsi que d’ennemis étrangers; il remercie Jéhovah, “Celui qui accomplit de grands actes de salut pour son roi et qui exerce la bonté de cœur envers son oint”. (Versets 44-51.) David a reçu l'aide de Jéhovah via ses anges, qu'il envoie à sa guise, accompagnés de son esprit, ou force active, agissant par l'intermédiaire de ce messager angélique, non qu'il soit lui-même allé quelque part. - 2 Samuel 22 :7,11 - Jéhovah peut nous délivrer, nous aussi, si nous agissons avec droiture et si nous comptons sur lui pour recevoir de la force. – TG1992  15/11

    Dans un certain nombre de passages bibliques, il est question de “ braises ” dans un sens figuré ou métaphorique pour désigner toutes sortes de substances incandescentes, ardentes, embrasées (2 Samuel 22:9) Les “ braises de genêts ” brûlantes furent utilisées pour représenter le châtiment infligé à celui qui a une “ langue rusée ”. Ps 120:2-4. It-1 p431

    Le pouvoir de Jéhovah sur les forces de la nature - Jéhovah contrôle les forces extraordinaires de la nature et il peut s’en servir pour accomplir sa volonté. Pour montrer cela à Job, son fidèle serviteur, Dieu lui dit : “Es-tu entré dans les magasins de la neige ou bien vois-tu les magasins de la grêle, que j’ai réservées pour le temps de détresse, pour le jour de combat et de guerre ?” (Job 38:22, 23). Si tel est son dessein, Jéhovah peut, par l’action de son esprit, provoquer et contrôler des tremblements de terre, diriger l’éclair et assécher des mers et des rivières. — II Sam. 22:15  - TG1976  1/12 p716 §5

    Certain que Dieu entend les prières, David ne redoute rien. Au contraire, il chante : “ Pour moi, je veux me coucher afin de dormir ; oui, je me réveillerai, car Jéhovah lui-même continue à me soutenir. ” (Ps. 3:5). Même la nuit, alors que le risque d’une attaque-surprise est le plus élevé, David ne craint pas d’aller dormir. Il est convaincu qu’il se réveillera, car des épisodes de sa vie lui ont montré qu’il pouvait compter sur le soutien indéfectible de Dieu. Nous pouvons avoir la même conviction si nous restons attachés aux “ voies de Jéhovah ” et si nous ne nous éloignons jamais de lui. 2 Samuel 22:21, 22. TG2011  15/5


    David a déclaré à Jéhovah Dieu : “ Avec qui est fidèle tu te montreras fidèle. ” (2 Samuel 22:26). Le terme hébreu traduit par “ fidélité ” emporte ici l’idée d’une bonté qui s’attache avec amour à tel objet jusqu’à ce que son but en rapport avec cet objet soit atteint. Comme une mère avec son bébé, Jéhovah s’attache avec amour à ceux qui lui sont fidèles. Il a dit à ses serviteurs fidèles dans l’Israël antique : “ Une femme peut-elle oublier son nourrisson, afin de ne pas avoir pitié du fils de son ventre ? Ces femmes même peuvent oublier, mais moi je ne t’oublierai pas. ” (Isaïe 49:15). Qui met en premier sa fidélité envers Dieu est assuré de sa bienveillance.

    La fidélité à Jéhovah est motivée par l’amour, ce qui signifie que l’on aimera ce que Jéhovah aime et haïra les choses méchantes qu’il hait. L’amour étant la qualité majeure de Jéhovah, notre fidélité envers lui nous dissuade d’agir durement envers autrui. Ainsi donc, ce n’est pas parce que quelqu’un change de croyances religieuses par fidélité à Dieu qu’il n’aime plus sa famille. – TG2002  15/8


    Il est vrai que relativement peu d’entre nous voient leur fidélité attaquée de front. Mais les persécutions pourraient bien s’intensifier avant la fin. Comment être sûr de rester fidèle ? En l’étant dès maintenant. Jéhovah nous a chargés d’une mission importante : prêcher et enseigner son Royaume. Persévérons fidèlement dans cette œuvre capitale. Si nous refusons de laisser les imperfections humaines miner notre fidélité envers l’organisation de Jéhovah et si nous nous gardons des formes insidieuses d’infidélité, telles que la fidélité déplacée, alors nous serons mieux préparés au cas où notre fidélité serait éprouvée plus sévèrement. Quoi qu’il en soit, nous pouvons être certains que Jéhovah ne manque jamais d’être fidèle envers ses serviteurs fidèles (2 Samuel 22:26). Assurément, il gardera ses fidèles ! — TG1997 1/8 §21

    Les chrétiens doivent donc garder un haut niveau de pureté physique, morale et spirituelle, se gardant de “ toute souillure de la chair et de l’esprit ”. Pour ces chrétiens qui ont une conscience pure, “ toutes choses sont pures ”, à la différence des gens sans foi qui ont une conscience souillée, pour lesquels “ rien n’est pur ”. (Tt 1:15.) Ceux qui veulent garder un cœur pur tiennent compte du conseil d’Isaïe 52:11 : “ Ne touchez rien d’impur ; [...] gardez-vous purs, vous qui portez les ustensiles de Jéhovah ! ” (Ps 24:4 ; Mt 5:8). Ce faisant, leurs “ mains ” sont nettoyées, purifiées figurément parlant, et Dieu les traite en personnes pures. — 2 Samuel 22:27  - it-2 p697 Pureté

    Aussi surprenant que cela puisse paraître, bon nombre de ceux qui disent croire en Dieu n’ont jamais essayé de mieux le connaître ou de s’approcher de lui. Parfois c’est l’orgueil qui les retient. Du reste, le roi David nous apprend que les “yeux” du Créateur “sont contre les hautains”. (II Samuel 22:28.) D’autres, en revanche, sont trop modestes pour penser qu’il leur soit possible d’entretenir des relations avec Dieu. Ce dont les individus arrogants ont besoin, c’est de cultiver une réceptivité semblable à celle des enfants. – TG1984 1/11

    Remarquons la différence d’état d’esprit qu’il y avait entre le roi Saül et son successeur, le roi David. David aimait la « loi de Jéhovah » (Ps. 1:1-3). Il savait que Jéhovah sauve ceux qui sont humbles, mais qu’il s’oppose aux orgueilleux (2 Sam. 22:28). Il laissait donc la loi de Dieu corriger sa façon de penser. Si nous sommes humbles, nous laisserons la Parole de Dieu corriger notre façon de penser avant qu’elle ne nous amène à mal agir. Elle sera comme une voix qui nous dit : « C’est ici le chemin. Suivez-le. » Elle nous avertira si nous nous écartons de ce chemin, si nous ‘dévions à droite ou à gauche’ (Is. 30:21). En écoutant Jéhovah, nous nous procurerons de nombreux bienfaits. Nous nous éviterons l’embarras de nous faire reprendre par quelqu’un. De plus, nous nous rapprocherons de Jéhovah parce que nous constaterons qu’il nous traite comme ses enfants, avec beaucoup d’amour – TG2020/11 p18

    Nous avons toutes les raisons du monde de louer Jéhovah, qui nous a donné la lumière de sa vérité. Nous disons comme le roi David : “ Tu es ma lampe, ô Jéhovah, et c’est Jéhovah qui fait briller mes ténèbres. ” (2 Samuel 22:29). Néanmoins, ne tombons pas dans l’autosatisfaction : nous risquerions de retourner dans les ténèbres dont nous avons été sauvés. Dans des ténèbres épaisses, on ne peut absolument rien voir. On se perd facilement, on est facilement désorienté. Pareillement, ceux qui sont dans les ténèbres spirituelles ont une mauvaise perception des choses et sont facilement désorientés sur le plan spirituel. Ils perdent souvent la faculté de distinguer la vérité du mensonge, le bien du mal. Quels changements avons-nous observés en nous-mêmes depuis que nous connaissons la lumière ? Il est bon quelquefois de regarder en arrière et de réfléchir à nos progrès spirituels. De quelles mauvaises habitudes nous sommes-nous débarrassés ? Quelles difficultés avons-nous résolues ? Quels changements avons-nous apportés à nos projets d’avenir ? Grâce à la force de Jéhovah et à son esprit saint, nous pouvons continuer de transformer notre personnalité et notre état d’esprit, ce qui prouvera que nous sommes sensibles à la lumière – TG2002  1/3

    Jéhovah n’est pas responsable des terribles souffrances qui ont cours depuis si longtemps (2 Samuel 22:31). La responsabilité en revient en partie aux humains. “ Ils ont agi d’une manière perverse, ils se sont montrés détestables dans leur conduite. ” (Psaume 14:1). Nos premiers parents se sont vu offrir au départ ce qu’il y avait de meilleur. Pour que cela continue, il leur suffisait d’obéir à Dieu. Mais Adam et Ève ont choisi l’indépendance. Nos premiers parents s’étant séparés de lui, Jéhovah n’allait plus entretenir leur perfection. Ils allaient décliner jusqu’à ce que la mort les emporte. C’est ainsi que l’imperfection nous a été transmise. — TG2007  15/8 §5

    Pourquoi ces derniers jours sont-ils si difficiles ? Notamment parce que Satan sait qu’il ne lui reste “ qu’une courte période ” pour faire la guerre aux serviteurs de Dieu. Il a donc intensifié sa campagne haineuse dans le but de provoquer le naufrage de leur foi (Révélation 12:12, 17). Cela dit, nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes, sans aide ni direction. Jéhovah est toujours un refuge pour ceux qui suivent ses conseils. Nous avons le soutien de Jéhovah, qui est aussi stable et solide qu’un rocher. (2 Samuel 22:31). Il nous avertit au moyen d’exemples qui dévoilent les ruses de Satan, ainsi que ses intentions malveillantes. – TG2007  15/10 p12

    Au sens figuré. Jéhovah lui-même est qualifié d’affineur. Sa Parole est très affinée (2S 22:31) Cette Parole éprouvée est un des moyens dont Dieu se sert pour purifier son peuple en le débarrassant de toutes scories ou impuretés dues au péché. Les épreuves ardentes aussi affinent les fidèles. – it-1 p53

  3. Like
    misette got a reaction from Taqvaylit A Menguelet in Perles spirituelles - Semaine du 11 Juillet 2022 - 2 Samuel 20-21   
    Perles spirituelles - Semaine du 11 Juillet 2022 - 2 Samuel 20-21.docx
    Perles spirituelles - Semaine du 11 Juillet 2022 - 2 Samuel 20-21.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 20-21


    2 Samuel 21:15-17 : Quels enseignements pouvons-nous tirer de ce récit ? (w13 15/1 31 § 14).

    « Il y eut de nouveau la guerre entre les Philistins et Israël. David et ses soldats partirent combattre les Philistins, mais David finit par être épuisé. 16 Alors un Philistin voulut tuer David. C’était Ishbi-Benob, un descendant des Refaïm. Il avait une lance en cuivre qui pesait 300 sicles. Il avait aussi une épée neuve. 17 Aussitôt Abishaï fils de Zerouya vint au secours de David et mit à mort le Philistin. À ce moment-là, les hommes de David insistèrent : « Il ne faut plus que tu nous accompagnes au combat ! Il ne faut pas que tu éteignes la lampe d’Israël ! »

    Les serviteurs de Jéhovah du monde entier accomplissent leur ministère malgré les obstacles que Satan et ses agents mettent sur leur chemin. Certains d’entre nous se heurtent à des problèmes « géants ». Mais, en nous appuyant totalement sur Jéhovah, nous combattons ces « Goliaths » et nous les terrassons. Parfois, néanmoins, cette lutte incessante contre les pressions du monde nous épuise et nous décourage. Dans un tel état de faiblesse, nous sommes vulnérables et des épreuves que nous aurions surmontées en temps normal risquent de nous « abattre ». Le soutien d’un ancien peut alors nous aider à retrouver joie et courage. Beaucoup en ont fait l’expérience. Une pionnière d’une soixantaine d’années raconte : « Il y a quelque temps, je ne me sentais pas bien. La prédication m’épuisait. Ayant remarqué ma baisse d’énergie, un ancien est venu me voir. Nous avons eu une conversation encourageante sur la base d’un passage biblique. Il m’a fait des suggestions que j’ai mises en pratique et qui m’ont été bénéfiques. » Elle ajoute : « Quelle bienveillance de sa part d’avoir remarqué mon état de faiblesse et de m’être venu en aide ! » Il est en effet réconfortant de savoir que les anciens gardent sur nous un œil bienveillant et que, comme jadis Abishaï à l’égard de David, ils se tiennent prêts à « venir à notre secours ». w13 15/1 31 § 14

     
    Jéhovah Dieu établit le roi David sur le trône d’Israël et celui-ci, grâce à la direction divine, guida et gouverna sagement la nation. C’est pourquoi il fut appelé “la lampe d’Israël”. (II Sam. 21:17.) Dans l’alliance pour le royaume qu’il conclut avec David, Jéhovah fit cette promesse: “Ton trône deviendra un trône solidement établi jusqu’à des temps indéfinis.” (II Sam. 7:11-16). Par conséquent, la dynastie davidique par son fils Salomon était comme une “lampe” pour Israël – ad p890 Lampe


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Quand quelqu’un fait preuve de bonté de cœur envers nous, ne devrions-nous pas lui exprimer notre gratitude ou le payer de retour d’une façon ou d’une autre? Sans aucun doute. Il n’y a rien de mal à demander à quelqu’un d’user de bonté de cœur envers nous. C’est ce que fit Jonathan, fils du premier roi d’Israël, Saül. Il demanda à David, son ami très cher plus jeune que lui, d’exercer la bonté de cœur envers lui et sa maisonnée (1 Samuel 20:14, 15). David s’en souvint quand il vengea les Gabaonites auxquels Saül avait fait du tort. Se rappelant “du serment par Jéhovah” qui était entre lui et Jonathan, il fit preuve de bonté de cœur en épargnant Méphiboscheth, fils de Jonathan (2 Samuel 21:7, 8). Et nous, veillons-nous à ce que ‘notre Oui signifie bien Oui’? (Jacques 5:12.) Si nous sommes anciens dans la congrégation, nous montrons-nous pareillement compatissants quand nos compagnons dans la foi ont besoin que nous exercions la bonté de cœur envers eux? TG1991 15/7§9

    Yoab, qui devint général de l’armée du roi David, était courageux et ingénieux ; c’était aussi un homme de décision. Pourtant, ses très mauvaises actions révélèrent sa nature présomptueuse et ambitieuse. Il tua sauvagement deux généraux. Dans un premier temps, il assassina Abner pour se venger. Plus tard, sous prétexte de saluer son cousin Amasa, il lui saisit la barbe de sa main droite, comme pour l’embrasser, et le transperça d’un coup de son épée, qu’il tenait de la main gauche (2 Sam. 17:25 ; 20:8-10). Joab avait été remplacé par Amasa au poste de général, et il profita de cette occasion pour se débarrasser de son rival, espérant probablement être rétabli dans ses fonctions. Il est clair que Joab ne se dominait pas ; il ne réfrénait pas son ambition égoïste. Il s’est montré impitoyable et n’a donné aucun signe de regret. Le roi David, près de sa fin, a ordonné à Salomon de veiller à ce que Joab paie pour tout le mal qu’il avait fait. — 1 Rois 2:5, 6, 29-35.

    Nous ne devons certainement pas céder à nos mauvais désirs. Fait encourageant, nous pouvons l’emporter sur nos faiblesses. Pour commencer, identifions-les et admettons que nous les avons. Ensuite, prenons des mesures pour les surmonter. Prions régulièrement Jéhovah afin de lui demander son aide pour triompher de nos faiblesses, étudions assidûment sa Parole pour y trouver des moyens de combattre ces inclinations. Il se peut que nous devions continuellement combattre nos défauts, mais ne nous décourageons pas. Le combat se poursuivra peut-être même aussi longtemps que nous serons imparfaits. – TG2008  15/6

    Quand quelqu’un fait preuve de bonté de cœur envers nous, ne devrions-nous pas lui exprimer notre gratitude ou le payer de retour d’une façon ou d’une autre? Sans aucun doute. 9 À ce propos, il n’y a rien de mal à demander à quelqu’un d’user de bonté de cœur envers nous. C’est ce que fit Jonathan, fils du premier roi d’Israël, Saül. Il demanda à David, son ami très cher plus jeune que lui, d’exercer la bonté de cœur envers lui et sa maisonnée (1 Samuel 20:14, 15; 2 Samuel 9:3-7). David s’en souvint quand il vengea les Gabaonites auxquels Saül avait fait du tort. Se rappelant “du serment par Jéhovah” qui était entre lui et Jonathan, il fit preuve de bonté de cœur en épargnant Méphiboscheth, fils de Jonathan (2 Samuel 21:7, 8). Et nous, veillons-nous à ce que ‘notre Oui signifie bien Oui’? – TG1991  15/7§8,9

    Peu de temps après avoir été oint comme roi, David a affronté Goliath, qui appartenait à une race de géants, les Rephaïm. Plein de courage, il a abattu le colosse. Des années plus tard, lors d’un combat contre les Philistins, il s’est de nouveau trouvé face à un géant, Rephaïm lui aussi, du nom de Yishbi-Benob (2 Sam. 21:16). Cette fois cependant, David a failli se faire tuer. Avait-il perdu son courage ? Non. Il avait perdu sa force. « David commença à être fatigué », relate la Bible. Dès que Yishbi-Benob eut décelé ce moment de faiblesse, il « résolut [...] d’abattre David ». Mais avant que le géant n’ait eu le temps de transpercer le roi, « Abishaï le fils de Tserouïa vint à son secours, il abattit le Philistin et le mit à mort » (2 Sam. 21:15-17). David l’a échappé belle. Comme il a dû être reconnaissant à Abishaï d’avoir gardé l’œil sur lui et d’être promptement venu à son aide quand sa vie était en danger ! – TG2013  15/1 §13

    Pour montrer jusqu’où peut conduire l’ambition, on peut citer le cas de Joab, chef de l’armée israélite. Pour devenir et rester le chef de l’armée de David, Joab tua en secret Abner et Amasa, ses rivaux. (II Sam. 20:8-10, 23). De plus, quand le roi devint vieux et malade, Joab conspira avec Adonijah, fils de David, qui voulait usurper le trône. Quand ce complot échoua et que Salomon fut fait roi, Joab abandonna Adonijah. Cet intrigant ambitieux n’en tira toutefois aucun avantage, car il mourut dans le déshonneur. Il fut mis à mort au début du règne de Salomon

    Les Écritures montrent que ceux qui, par ambition, recherchent la première place, perdent leur temps. Quiconque recherche toujours la première place, court de grands risques sur le plan spirituel. L’ambition est condamnée par les Écritures. Elle est profondément enracinée dans la nature imparfaite de l’homme et dans l’esprit arrogant de ce monde- TG1977  15/3

  4. Like
    misette got a reaction from Jw.Org1976 in Perles spirituelles - Semaine du 11 Juillet 2022 - 2 Samuel 20-21   
    Perles spirituelles - Semaine du 11 Juillet 2022 - 2 Samuel 20-21.docx
    Perles spirituelles - Semaine du 11 Juillet 2022 - 2 Samuel 20-21.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 20-21


    2 Samuel 21:15-17 : Quels enseignements pouvons-nous tirer de ce récit ? (w13 15/1 31 § 14).

    « Il y eut de nouveau la guerre entre les Philistins et Israël. David et ses soldats partirent combattre les Philistins, mais David finit par être épuisé. 16 Alors un Philistin voulut tuer David. C’était Ishbi-Benob, un descendant des Refaïm. Il avait une lance en cuivre qui pesait 300 sicles. Il avait aussi une épée neuve. 17 Aussitôt Abishaï fils de Zerouya vint au secours de David et mit à mort le Philistin. À ce moment-là, les hommes de David insistèrent : « Il ne faut plus que tu nous accompagnes au combat ! Il ne faut pas que tu éteignes la lampe d’Israël ! »

    Les serviteurs de Jéhovah du monde entier accomplissent leur ministère malgré les obstacles que Satan et ses agents mettent sur leur chemin. Certains d’entre nous se heurtent à des problèmes « géants ». Mais, en nous appuyant totalement sur Jéhovah, nous combattons ces « Goliaths » et nous les terrassons. Parfois, néanmoins, cette lutte incessante contre les pressions du monde nous épuise et nous décourage. Dans un tel état de faiblesse, nous sommes vulnérables et des épreuves que nous aurions surmontées en temps normal risquent de nous « abattre ». Le soutien d’un ancien peut alors nous aider à retrouver joie et courage. Beaucoup en ont fait l’expérience. Une pionnière d’une soixantaine d’années raconte : « Il y a quelque temps, je ne me sentais pas bien. La prédication m’épuisait. Ayant remarqué ma baisse d’énergie, un ancien est venu me voir. Nous avons eu une conversation encourageante sur la base d’un passage biblique. Il m’a fait des suggestions que j’ai mises en pratique et qui m’ont été bénéfiques. » Elle ajoute : « Quelle bienveillance de sa part d’avoir remarqué mon état de faiblesse et de m’être venu en aide ! » Il est en effet réconfortant de savoir que les anciens gardent sur nous un œil bienveillant et que, comme jadis Abishaï à l’égard de David, ils se tiennent prêts à « venir à notre secours ». w13 15/1 31 § 14

     
    Jéhovah Dieu établit le roi David sur le trône d’Israël et celui-ci, grâce à la direction divine, guida et gouverna sagement la nation. C’est pourquoi il fut appelé “la lampe d’Israël”. (II Sam. 21:17.) Dans l’alliance pour le royaume qu’il conclut avec David, Jéhovah fit cette promesse: “Ton trône deviendra un trône solidement établi jusqu’à des temps indéfinis.” (II Sam. 7:11-16). Par conséquent, la dynastie davidique par son fils Salomon était comme une “lampe” pour Israël – ad p890 Lampe


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Quand quelqu’un fait preuve de bonté de cœur envers nous, ne devrions-nous pas lui exprimer notre gratitude ou le payer de retour d’une façon ou d’une autre? Sans aucun doute. Il n’y a rien de mal à demander à quelqu’un d’user de bonté de cœur envers nous. C’est ce que fit Jonathan, fils du premier roi d’Israël, Saül. Il demanda à David, son ami très cher plus jeune que lui, d’exercer la bonté de cœur envers lui et sa maisonnée (1 Samuel 20:14, 15). David s’en souvint quand il vengea les Gabaonites auxquels Saül avait fait du tort. Se rappelant “du serment par Jéhovah” qui était entre lui et Jonathan, il fit preuve de bonté de cœur en épargnant Méphiboscheth, fils de Jonathan (2 Samuel 21:7, 8). Et nous, veillons-nous à ce que ‘notre Oui signifie bien Oui’? (Jacques 5:12.) Si nous sommes anciens dans la congrégation, nous montrons-nous pareillement compatissants quand nos compagnons dans la foi ont besoin que nous exercions la bonté de cœur envers eux? TG1991 15/7§9

    Yoab, qui devint général de l’armée du roi David, était courageux et ingénieux ; c’était aussi un homme de décision. Pourtant, ses très mauvaises actions révélèrent sa nature présomptueuse et ambitieuse. Il tua sauvagement deux généraux. Dans un premier temps, il assassina Abner pour se venger. Plus tard, sous prétexte de saluer son cousin Amasa, il lui saisit la barbe de sa main droite, comme pour l’embrasser, et le transperça d’un coup de son épée, qu’il tenait de la main gauche (2 Sam. 17:25 ; 20:8-10). Joab avait été remplacé par Amasa au poste de général, et il profita de cette occasion pour se débarrasser de son rival, espérant probablement être rétabli dans ses fonctions. Il est clair que Joab ne se dominait pas ; il ne réfrénait pas son ambition égoïste. Il s’est montré impitoyable et n’a donné aucun signe de regret. Le roi David, près de sa fin, a ordonné à Salomon de veiller à ce que Joab paie pour tout le mal qu’il avait fait. — 1 Rois 2:5, 6, 29-35.

    Nous ne devons certainement pas céder à nos mauvais désirs. Fait encourageant, nous pouvons l’emporter sur nos faiblesses. Pour commencer, identifions-les et admettons que nous les avons. Ensuite, prenons des mesures pour les surmonter. Prions régulièrement Jéhovah afin de lui demander son aide pour triompher de nos faiblesses, étudions assidûment sa Parole pour y trouver des moyens de combattre ces inclinations. Il se peut que nous devions continuellement combattre nos défauts, mais ne nous décourageons pas. Le combat se poursuivra peut-être même aussi longtemps que nous serons imparfaits. – TG2008  15/6

    Quand quelqu’un fait preuve de bonté de cœur envers nous, ne devrions-nous pas lui exprimer notre gratitude ou le payer de retour d’une façon ou d’une autre? Sans aucun doute. 9 À ce propos, il n’y a rien de mal à demander à quelqu’un d’user de bonté de cœur envers nous. C’est ce que fit Jonathan, fils du premier roi d’Israël, Saül. Il demanda à David, son ami très cher plus jeune que lui, d’exercer la bonté de cœur envers lui et sa maisonnée (1 Samuel 20:14, 15; 2 Samuel 9:3-7). David s’en souvint quand il vengea les Gabaonites auxquels Saül avait fait du tort. Se rappelant “du serment par Jéhovah” qui était entre lui et Jonathan, il fit preuve de bonté de cœur en épargnant Méphiboscheth, fils de Jonathan (2 Samuel 21:7, 8). Et nous, veillons-nous à ce que ‘notre Oui signifie bien Oui’? – TG1991  15/7§8,9

    Peu de temps après avoir été oint comme roi, David a affronté Goliath, qui appartenait à une race de géants, les Rephaïm. Plein de courage, il a abattu le colosse. Des années plus tard, lors d’un combat contre les Philistins, il s’est de nouveau trouvé face à un géant, Rephaïm lui aussi, du nom de Yishbi-Benob (2 Sam. 21:16). Cette fois cependant, David a failli se faire tuer. Avait-il perdu son courage ? Non. Il avait perdu sa force. « David commença à être fatigué », relate la Bible. Dès que Yishbi-Benob eut décelé ce moment de faiblesse, il « résolut [...] d’abattre David ». Mais avant que le géant n’ait eu le temps de transpercer le roi, « Abishaï le fils de Tserouïa vint à son secours, il abattit le Philistin et le mit à mort » (2 Sam. 21:15-17). David l’a échappé belle. Comme il a dû être reconnaissant à Abishaï d’avoir gardé l’œil sur lui et d’être promptement venu à son aide quand sa vie était en danger ! – TG2013  15/1 §13

    Pour montrer jusqu’où peut conduire l’ambition, on peut citer le cas de Joab, chef de l’armée israélite. Pour devenir et rester le chef de l’armée de David, Joab tua en secret Abner et Amasa, ses rivaux. (II Sam. 20:8-10, 23). De plus, quand le roi devint vieux et malade, Joab conspira avec Adonijah, fils de David, qui voulait usurper le trône. Quand ce complot échoua et que Salomon fut fait roi, Joab abandonna Adonijah. Cet intrigant ambitieux n’en tira toutefois aucun avantage, car il mourut dans le déshonneur. Il fut mis à mort au début du règne de Salomon

    Les Écritures montrent que ceux qui, par ambition, recherchent la première place, perdent leur temps. Quiconque recherche toujours la première place, court de grands risques sur le plan spirituel. L’ambition est condamnée par les Écritures. Elle est profondément enracinée dans la nature imparfaite de l’homme et dans l’esprit arrogant de ce monde- TG1977  15/3

  5. Like
    misette got a reaction from Chioke Lin in Perles spirituelles - Semaine du 20 Juin 2022 - 2 Samuel 13-14   
    Perles spirituelles - Semaine du 20 Juin 2022 - 2 Samuel 13-14.docx
    Perles spirituelles - Semaine du 20 Juin 2022 - 2 Samuel 13-14.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 13-14


    2 Samuel 14:25, 26 : Que nous enseigne le cas d’Absalon au sujet de la vraie beauté ? (g04 22/12 8-9).

    « Or Absalon était le plus beau et le plus admiré de tous les hommes d’Israël. De la plante des pieds au sommet de la tête, il ne présentait aucune imperfection. 26 Tous les ans, il devait se raser la tête, parce que ses cheveux étaient trop lourds. Ils pesaient 200 sicles selon le poids royal »

    Considérons le cas d’Absalon, l’un des fils de David. Il s’est révélé un homme peu recommandable, en dépit de son physique flatteur. Voici ce que la Bible dit de lui : “ Or, en comparaison d’Absalon, il n’y avait pas d’homme aussi beau dans tout Israël, pour être tellement loué. De la plante de son pied au sommet de sa tête il n’y avait pas de tare en lui. ” (2 Samuel 14:25). Malheureusement, son ambition l’a conduit à se rebeller contre son père et à usurper le trône. Il a été jusqu’à violer les concubines de son père. Quelles en ont été les conséquences ? Il s’est attiré la colère divine et a péri dans les souffrances. —

    Vous sentez-vous attiré par Absalon ? Non, évidemment. Tout compte fait, le personnage est même franchement repoussant, n’est-ce pas ? Sa beauté hors du commun n’a pas contrebalancé son arrogance ni son infidélité ; elle ne l’a pas non plus sauvé. Cela étant, la Bible contient de nombreux exemples de personnes sages, attirantes, même si on ne sait rien de leur apparence physique. De toute évidence, ce qui importait le plus, c’était leur beauté intérieure. - g04 22/12 8-9

    Dans la famille d’Absalon, la beauté physique était un trait dominant. Lui-même était loué dans tout le pays en raison de sa beauté hors du commun ; sa chevelure abondante (certainement alourdie par l’addition d’huile ou d’onguents) pesait quelque 200 sicles (2,3 kg) lorsqu’elle était coupée chaque année. Sa sœur Tamar était belle, elle aussi, et sa fille, qui portait le nom de sa tante, était “ très belle d’apparence ”. – it-1 Absalon

    Si elle ne s’accompagne pas de qualités profondes, la beauté peut en outre faire naître l’orgueil. Le roi David avait un fils, nommé Absalon, dont la Bible nous dit: “En comparaison d’Absalon, il n’y avait pas d’homme qui fût aussi beau dans tout Israël et qui fût donc l’objet de tant de louanges.” (2 Samuel 14:25). Néanmoins, la beauté tout apparente d’Absalon cachait une laideur intérieure: il était vaniteux, ambitieux et impitoyable. Le rusé jeune homme usa de son charme pour gagner des partisans à sa cause en Israël et conspirer contre le roi, son père. Bien sûr, le bel Absalon finit par être tué, mais ce fut après avoir plongé le royaume dans la guerre civile – TG1989  1/ 2

    Non seulement la beauté est éphémère, mais encore elle peut constituer un piège, et cela de deux manières : pour ceux qui la possèdent, puis pour ceux qui la désirent. C’est ainsi que nous lisons à propos de celui qui est devenu Satan le Diable : “ Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté. Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat. ” La beauté d’Absalon, un des fils de David, a certainement contribué à lui faire tourner la tête, ce qui le conduisit à tenter de ravir la royauté à son père : “ Il n’y avait pas un homme dans tout Israël aussi renommé qu’Absalon pour sa beauté. ” — TG1963 15/9

    Peut-être auriez-vous aimé avoir un physique ou un visage différent. Mais beaucoup de gens au physique agréable ont complètement échoué dans la vie (II Sam. 14:25 ; 15:5, 6). Ce qui compte vraiment, c’est ce que vous êtes intérieurement, “la personne cachée du cœur”. Dieu ne regarde pas “ce qui paraît aux yeux ; mais (...) ce qu’est le cœur” (I Pierre 3:4 ; I Sam. 16:7) Les gens qui méritent d’être de vos amis vous apprécieront pour les mêmes raisons, à cause de vos principes moraux et de ce qui remplit votre cœur et votre esprit. — TG1975  15/7 p421

    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Les jeunes gens doivent particulièrement faire attention que l’attrait physique et les impulsions ne faussent pas leur jugement dans le choix d’un conjoint. Une relation basée sur ces seuls facteurs risque de se dégrader rapidement et de virer au mépris, si ce n’est à la haine (2 Samuel 13:15). On bâtit au contraire un amour durable en apprenant à connaître son conjoint et en se comprenant bien soi-même. Soyons conscients aussi que ce à quoi notre cœur nous pousse spontanément n’est pas toujours pour notre bien. Voilà pourquoi les conseils que Dieu donne dans la Bible sont si importants. Ils nous aident à discerner comment prendre les meilleures décisions - TG2001  15/5 §6


    Pourquoi les Israélites mirent-ils sur eux des sacs et de la terre? Lorsqu’on se couvrait d’un sac, c’est-à-dire d’un vêtement de couleur sombre tissé de poil de chèvre, c’était en signe de chagrin. De même, si l’on mettait de la terre ou des cendres sur sa tête ou sur son corps, cela signifiait que l’on était profondément affligé ou que l’on s’humiliait (I Samuel 4:12; II Samuel 13:19). Les Juifs firent cela pour montrer qu’ils regrettaient leurs péchés et en prenaient humblement conscience. Ils établirent ensuite un ‘acte’ de confession, “un engagement ferme”. (9:38.) De même, nous devons reconnaître et confesser nos péchés humblement si nous voulons sauvegarder nos relations avec Dieu. — TG1986  15/2


    L’amour fondé sur la passion est éphémère. C’est un amour égoïste et cupide. Cette sorte d’amour est bien illustré dans le cas d’Amnon, un des fils de David. Il “aima” sa demi-sœur Tamar qui était belle. Usant de fourberie, il l’obligea à avoir des relations avec lui. Que se passa-t-il ensuite ? Le récit nous l’apprend : “Puis Amnon eut pour elle une forte aversion, plus forte que n’avait été son amour.” Il la fit jeter dehors (II Sam. 13:1-19). Jeune fille, êtes-vous naïve au point de croire qu’un garçon vous aime sincèrement, uniquement parce qu’il prétend vous aimer passionnément et veut avoir des rapports sexuels avec vous ? Il se peut fort bien qu’il ressemble à Amnon ! – TG1973  1/9


    Même si une jeune femme pense qu’elle est prête pour le mariage ainsi que pour les tâches et les problèmes qui l’accompagnent, quel genre de mari désire-t-elle ? Si un jeune homme est attiré vers une jeune fille uniquement parce qu’elle paraît capable de le satisfaire sur le plan sexuel, sera-t-il forcément un bon mari ? (II Samuel 13:1-9.) Plutôt que de chercher à attirer l’attention sur vous de cette façon, ne feriez-vous pas mieux de rechercher des amitiés durables, fondées sur votre personnalité, — ce que vous avez dans l’esprit et dans le cœur ? Cela est possible en développant les traits de caractère qui attirent les autres. Cela est également possible par vos conversations, en exprimant un point de vue sain et optimiste sur la vie et en montrant que vous appréciez les qualités comme l’honnêteté, la modestie, la décence, la bonté et la générosité. TG1973  15/12


    En matière d’ambition, Absalon, est un modèle du genre. Il est bien décidé à usurper la royauté de son père. Cinq ans plus tôt, il a fait assassiner Amnon, le fils aîné de David (2 Samuel 13:28, 29). Officiellement, c’était pour venger le viol de sa sœur Tamar, mais s’il avait déjà des vues sur le trône, ce meurtre a été un moyen pratique d’éliminer un rival. Quoi qu’il en soit, en temps voulu Absalon passe à l’action. Il fait proclamer sa royauté dans tout le pays.

    L’ascension et la chute d’Absalon nous enseignent une leçon. Nous vivons dans un monde sans morale où il est courant d’essayer de s’insinuer par la flatterie dans les bonnes grâces de ses supérieurs (pour être bien vu, et même pour obtenir des avantages ou de l’avancement), tout en cherchant à gagner la considération et leur soutien. Si nous n’y prenions pas garde, cet état d’esprit animé par l’ambition pourrait nous contaminer. C’est, semble-t-il, ce qui est arrivé à des chrétiens du Ier siècle, si bien que les apôtres ont dû mettre fermement les autres en garde contre eux – TG2000 1/8

    Si nous faisons suivre des informations qui se révèlent inexactes, nous portons une part de responsabilité dans le chagrin ou le trouble qui peuvent en résulter. Lorsque David a reçu un rapport exagéré indiquant que tous ses fils avaient été tués, il “ déchira ses vêtements ” de douleur. Pourtant, seul un de ses fils était mort. Cet événement était déjà suffisamment pénible, mais cette exagération a ajouté à la peine de David (2 Sam. 13:30-33). Nous ne voudrons certainement rien faire qui induise en erreur nos frères ou qui les décourage – km2002/9 § 4

  6. Like
    misette got a reaction from Atsu SMITH in Perles spirituelles - Semaine du 16 Mai 2022 - 2 Samuel 1-3   
    Perles spirituelles - Semaine du 16 Mai 2022 - 2 Samuel 1-3.docx
    Perles spirituelles - Semaine du 16 Mai 2022 - 2 Samuel 1-3.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 1-3


    2 Samuel 1:26 : Pourquoi David pouvait-il appeler Jonathan « mon frère » ? (it-1 928-929)

    « Je suis dans la peine pour toi, Jonathan, mon frère. J’avais tant d’affection pour toi. Ton amour était plus merveilleux que l’amour des femmes. »

    “ Frère ” est aussi appliqué à ceux qu’une cause unit et qui ont des buts et des objectifs semblables. Par exemple le roi Hiram de Tyr appela le roi Salomon son frère, non seulement parce qu’il était son égal par le rang et par la position, mais peut-être aussi parce qu’ils avaient des intérêts mutuels en rapport avec la fourniture de bois et d’autres choses pour le temple (1R 9:13 ; 5:1-12). “ Voyez ! Qu’il est bon et qu’il est agréable pour des frères d’habiter unis ensemble ! ” écrivit David, ce qui sous-entend que les seuls liens du sang ne garantissent pas la paix et l’unité entre frères selon la chair (Ps 133:1). Ce sont d’ailleurs l’affection et l’intérêt mutuels qu’ils se portaient, et non un lien de parenté, qui poussèrent David à appeler Jonathan son frère (2S 1:26). Des compagnons qui ont des caractères et des inclinations identiques, même mauvais, sont à juste titre appelés des frères. — it-1 p928-929

    Jonathan avait une telle affection pour David qu’il l’a défendu contre le roi Saül au péril de sa vie. Jamais il n’en a voulu à David d’avoir été choisi par Jéhovah comme futur roi d’Israël. De même, David éprouvait une profonde affection pour Jonathan, ce que montrent les paroles qu’il a prononcées lorsqu’il a pleuré sa mort: “Je suis dans l’angoisse pour toi, mon frère Jonathan, tu étais pour moi plein de charme. Ton amour était pour moi plus merveilleux que l’amour des femmes.” Véritablement, une estime réciproque caractérisait leur amitié. Leur amour réciproque était un “parfait lien d’union”. Seule la mort les sépara. — TG1993  15/10 §7

    David et Jonathan étaient liés par leur amour pour Dieu et leur détermination à lui rester fidèles. Ces deux hommes étaient unis par un lien spirituel. Ils manifestaient tous les deux des qualités qui ont suscité une estime réciproque. Jonathan était certainement impressionné par le courage et le zèle de ce jeune homme qui défendait sans crainte le nom de Jéhovah. David, quant à lui, respectait sans aucun doute cet homme d’âge mûr qui soutenait fidèlement les dispositions de Jéhovah et qui avait placé l’intérêt de David avant le sien. Voyons, par exemple, ce qui s’est passé à une période où David était extrêmement découragé. Il s’était réfugié dans le désert pour échapper à la colère du méchant roi Saül, qui n’était autre que le père de Jonathan. Dans une magnifique démonstration de fidélité, Jonathan a pris l’initiative d’aller “ vers David [...] pour fortifier sa main à propos de Dieu ”. (1 Samuel 23:16.) Imaginez le réconfort que David a dû éprouver quand cet ami précieux est arrivé pour l’aider et l’encourager !

    Que nous apprend l’exemple de Jonathan et de David ? Avant tout, nous constatons que la chose la plus importante que des amis puissent avoir en commun, ce sont des valeurs spirituelles. Si nous nous rapprochons de personnes qui partagent nos croyances, nos valeurs morales et notre désir de rester fidèles à Dieu, il peut y avoir un échange de pensées, de sentiments et d’expériences personnelles qui nous encourage et bâtit notre foi. – lv chap3 §10,11


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    On montrait qu’on était en deuil par des paroles ou deux pleurs, en modifiant son apparences physique, en jeûnant ou en s’abstenant d’autres choses courantes. Les pleurs pouvaient être accompagnés de lamentations et de cris stridents et amer - 2 Samuel 1 :11,12. La promesse de la résurrection leur permet de ‘ne pas s’affliger comme les autres qui n’ont pas d’espérance’. — ad p387 Deuil

    “ Frère ” est aussi appliqué à ceux qu’une cause unit et qui ont des buts et des objectifs semblables. Ce sont l’affection et l’intérêt mutuels que se portaient David et Jonathan et non un lien de parenté, qui poussèrent David à appeler Jonathan son frère (2S 1:26). Des compagnons qui ont des caractères et des inclinations identiques, même mauvais, sont à juste titre appelés des frères. — it-1 p928 Frère

    Quand David a été désigné comme roi, il n’a pas commencé tout de suite à régner officiellement sur Juda. Il a dû attendre 15 années (1 Sam. 16:13 ; 2 Sam. 2:3, 4). Qu’est-ce qui l’a aidé à faire preuve de patience ? Au lieu de se laisser paralyser par le découragement, il s’est concentré sur ce qu’il pouvait faire. Par exemple, alors qu’il fuyait Saül, il a dû vivre pendant un temps dans le pays des Philistins. Mais il a mis à profit cette période pour combattre les ennemis du royaume d’Israël. Il a ainsi protégé les frontières du territoire de Juda.

    Jeunes frères, que pouvez-vous apprendre de l’exemple de David ? Qu’il vous faut être patient. Ceux qui vous ont connus enfants ont parfois besoin de temps pour comprendre que vous êtes maintenant de jeunes adultes. Jéhovah, lui, ne s’arrête pas à votre apparence physique. Il sait qui vous êtes et ce que vous êtes capables de faire. Il vous faut aussi renforcer votre amitié avec lui.  – TG2021/3 §7

    Comme Jonathan avait une tendre affection pour David, il ne le considérait pas comme un rival. Jonathan était un archer habile et un guerrier courageux. Son père et lui avaient la réputation d’être « plus rapides que les aigles » et « plus forts que les lions » (2 Sam. 1:22, 23). Il aurait donc pu se vanter de ses exploits. Mais il n’avait pas un esprit de compétition, et il n’était pas jaloux de David. Au contraire, il l’admirait pour son courage et sa confiance en Jéhovah. En fait, c’est après que David a tué Goliath que Jonathan s’est mis à l’aimer comme lui-même. – TG2021/1 §9

    2 Sam. 2:1 - David a interrogé Jéhovah avant de s’établir à Hébron et avant de monter contre ses ennemis. Nous devrions, nous aussi, rechercher la direction de Jéhovah avant de prendre des décisions qui auront des répercussions sur notre spiritualité – TG2005  15/5 p16

    Certains chants funèbres avaient un caractère historique, car ils étaient composés après un événement particulier, comme la mort d’un être cher. Le chant funèbre que David chanta pour pleurer Saül et Jonathan, tombés sur le mont Guilboa au cours d’une bataille contre les Philistins, en est un exemple (2S 1:17-27). Le roi David chanta également sur Abner après l’enterrement de cet homme (2S 3:31-34). Les chants funèbres se rapportant au décès d’une personne étaient composés en partie pour apporter une certaine consolation aux vivants, mais chez les fidèles serviteurs de Dieu ils n’étaient pas destinés à glorifier le défunt. — it-1 p428 Chant funèbre

    Qu’il soit possible ou non de pardonner, celui qui est victime d’un péché grave se posera cette autre question: Dois-je rester gravement perturbé et éprouver une douleur et une colère intenses jusqu’à ce que le problème soit définitivement résolu?

    Prenons un exemple: le roi David a eu beaucoup de peine quand Joab, son général, a assassiné Abner et Amasa, “deux hommes plus justes et meilleurs que [Joab]”. (1 Rois 2:32.) David a exprimé son indignation oralement et sans doute aussi dans la prière. Cependant, avec le temps ses sentiments se sont probablement atténués. Il n’a pas été soulevé d’indignation jusqu’à la fin de ses jours. David a même laissé Joab continuer de collaborer avec lui, mais il n’a tout bonnement pas pardonné à ce meurtrier impénitent. Il a fait le nécessaire pour qu’en fin de compte justice soit rendue. — 2 Samuel 3:28-39; 1 Rois 2:5, 6.

    Il faudra peut-être du temps et des efforts pour que les individus offensés par les péchés graves d’autrui surmontent leur colère initiale. Il est plus facile de guérir quand le transgresseur reconnaît ses torts et se repent. Toutefois, quelle que soit l’attitude du transgresseur, la victime innocente du péché devrait puiser consolation et réconfort dans la justice et la sagesse de Jéhovah ainsi que dans l’assemblée.

    Sachez aussi que, pardonner à un pécheur, ce n’est pas fermer les yeux sur le péché. Pour le chrétien, le pardon consiste à remettre avec confiance l’affaire entre les mains de Jéhovah. Il est le juste Juge de l’univers, et il rendra justice au moment voulu, y compris contre les perfides ‘fornicateurs et adultères’ – TG1994  15/9

     

  7. Like
    misette got a reaction from Chichou in Perles spirituelles - Semaine du 18 Avril 2022 - 1 Samuel 23-24   
    Perles spirituelles - Semaine du 18 Avril 2022 - 1 Samuel 23-24.docx
    Perles spirituelles - Semaine du 18 Avril 2022 - 1 Samuel 23-24.pdf
    Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 23-24
    1 Samuel 23:16, 17 : Comment pouvons-nous suivre l’exemple de Jonathan ? (w17.11 27 § 11).

    « Un jour, Jonathan fils de Saül alla voir David à Horèsh, et il l’aida à renforcer sa confiance en Jéhovah. 17 Il lui dit : « N’aie pas peur, car mon père, Saül, ne te trouvera pas ; tu seras le roi d’Israël, et moi, je serai le second après toi. Mon père le sait bien, lui aussi. »

    Si nous faisons grandir l’amour et la bonté dans notre cœur, nous ne deviendrons pas facilement jaloux. En effet, la Bible dit : « L’amour est patient et bon. L’amour n’est pas jaloux » (1 Cor. 13:4). Que faire pour que la jalousie ne prenne pas racine dans notre cœur ? Efforçons-nous de voir nos frères et sœurs comme Jéhovah les voit : comme des membres d’un seul corps, la congrégation chrétienne. Cela nous aidera à appliquer ce conseil : « Si un membre est glorifié, tous les autres membres se réjouissent avec lui » (1 Cor. 12:16-18, 26). Ainsi, lorsqu’il arrive une chose heureuse à quelqu’un d’autre que nous, soyons heureux pour lui au lieu d’être jaloux. Prenons l’exemple de Jonathan, fils du roi Saül. Quand David a été choisi comme futur roi à sa place, il n’a pas été jaloux de lui. Il l’a plutôt encouragé (1 Sam. 23:16-18). Pourrions-nous agir avec autant d’amour et de bonté que Jonathan ? - w17.11 27 § 11

    Il se pourrait qu’une responsabilité ne nous soit jamais confiée. C’est ce qui est arrivé à Jonathan. Il aurait pu régner sur tout Israël. Pourtant, Dieu a choisi David, qui était bien plus jeune. Quelle a été la réaction de Jonathan ? Il s’est soumis à la décision de Dieu et a soutenu David, même au péril de sa vie. Jonathan a accepté sa situation et, contrairement à son père, n’a pas jalousé David. La leçon à retenir ? Plutôt que d’envier les responsabilités des autres, acquittons-nous au mieux des nôtres. Soyons assurés que, dans le monde nouveau, Jéhovah comblera les désirs légitimes de tous ses serviteurs. - TG2012 15/12 p9-13 §20


    Selon le récit de 1 Samuel 23 :17, Jonathan a dit cinq choses pour encourager David : 1) Il l’a exhorté à ne pas avoir peur. 2) Il lui a donné l’assurance que les efforts de Saül échoueraient. 3) Il lui a rappelé qu’il recevrait la royauté, comme Dieu l’avait promis. 4) Il a fait le serment de lui être fidèle. 5) Il lui a dit que Saül lui-même savait que Jonathan était fidèle à David. – lvchap3 p25


    David et Jonathan étaient de très bons amis. Ils étaient tous les deux fidèles à Jéhovah. Jonathan avait environ 30 ans de plus que David et il devait être le prochain roi d’Israël. Mais quand il a appris que Jéhovah avait choisi David comme roi, il n’a pas été jaloux de lui et il n’a pas cherché à prendre sa place. Au contraire, il a fait tout ce qu’il pouvait pour le soutenir. Par exemple, quand David a été en danger, Jonathan l’a aidé à avoir encore plus « confiance en Jéhovah ». Il a même risqué sa vie pour David (1 Samuel 23:16, 17). David aussi était un ami fidèle. Il a promis de prendre soin de la famille de Jonathan, et il a tenu sa promesse, même après la mort de son ami.

    Dans l’assemblée, nous trouverons des personnes qui aiment vraiment Jéhovah. Vous pouvez devenir de bons amis. Ne cherchez pas des amis seulement parmi ceux qui ont le même âge ou les mêmes origines que vous. Rappelez-vous : Jonathan était beaucoup plus âgé que David, et Ruth était beaucoup plus jeune que Noémi. Nous voulons suivre ce conseil de la Bible : « Ouvrez tout grand votre cœur ». Plus vous imiterez Jéhovah, plus les autres auront envie d’être vos amis.– lvs chap3 p34 §9


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Jonathan trouve un moyen de revoir David. David est alors à Horèsh, qui signifie « lieu boisé ». Cet endroit se situe dans une région sauvage montagneuse, sans doute à quelques kilomètres au sud-est d’Hébron. Pourquoi Jonathan prend-il le risque d’aller voir un fugitif ? La Bible nous révèle que son intention est d’aider David « à renforcer sa confiance en Jéhovah » (1 Samuel 23:16). Comment s’y prend-il ?

    « N’aie pas peur », dit Jonathan à son jeune ami. Il ajoute ces paroles rassurantes : « Mon père, Saül, ne te trouvera pas. » Pourquoi peut-il affirmer cela ? Parce que Jonathan a foi que Jéhovah réalisera son projet. Il dit ensuite : « Tu seras le roi d’Israël. » C’est ce que Samuel, le prophète de Jéhovah, a prédit des années plus tôt, et maintenant Jonathan rappelle à David que les paroles de Jéhovah se réalisent toujours. Mais comment Jonathan envisage-t-il son propre avenir ? « Je serai le second après toi », dit-il. Quelle humilité ! Il est disposé à servir sous la direction de cet homme qui a 30 ans de moins que lui et à le soutenir ! Jonathan conclut : « Mon père le sait bien, lui aussi » (1 Samuel 23:17, 18). Au fond de lui, Saül sait qu’il est condamné à perdre son combat contre l’homme que Jéhovah a choisi pour être le prochain roi !

    Sans doute qu’au cours des années suivantes, David repensera souvent avec émotion à cette discussion. C’est la dernière fois qu’ils se voient. Malheureusement, l’espoir de Jonathan de devenir le second après David ne se réalisera jamais.- ijwia


    Quand son ami David a eu besoin de soutien et d’encouragement, comment Jonathan a-t-il démontré son amour et son humilité ?

    Selon le récit de 1 Samuel 23:17, Jonathan a dit cinq choses pour encourager David :

    1) Il l’a exhorté à ne pas avoir peur. 2) Il lui a donné l’assurance que les efforts de Saül échoueraient. 3) Il lui a rappelé qu’il recevrait la royauté, comme Dieu l’avait promis. 4) Il a fait le serment de lui être fidèle. 5) Il lui a dit que Saül lui-même savait que Jonathan était fidèle à David

    Saül était extrêmement jaloux de David, qui était apprécié de tous et qui remportait de nombreuses victoires militaires. De plus, il savait qu’en raison de sa désobéissance, Jéhovah l’avait rejeté et avait choisi David pour devenir roi d’Israël à sa place (Samuel 23:16, 17). Mais jusque-là, il était toujours le roi et il disposait d’une grande armée et de nombreux partisans. David a donc dû s’enfuir pour échapper à la mort. Mais Saül pensait-il vraiment qu’il pouvait empêcher Dieu de placer David sur le trône ? La Bible ne répond pas à cette question. Toutefois, nous pouvons être sûrs d’une chose : Saül s’est mis en grand danger. Ceux qui s’opposent à Dieu perdent toujours. - TG2022/1 §2

    Prenons l’initiative : Pour témoigner un intérêt plein d’amour envers ceux qui ont besoin d’aide, nous devons prendre l’initiative, manifester de la sympathie et être tenaces. Quand Jonathan a pris conscience de la détresse de David, il ‘ s’est levé et est allé vers lui, à Horesh, pour fortifier sa main ’. (1 Sam. 23:15, 16.) Apportons une aide empreinte de douceur. Les paroles motivées par un intérêt sincère sont celles qui produisent les meilleurs résultats. De plus, Jésus a clairement montré qu’amener un frère ou une sœur à se rétablir spirituellement implique des efforts soutenus et de la détermination (Luc 15:4). Notre vif désir de secourir autrui nous incitera à persévérer même si les progrès sont lents. – km2006/2

    Que la colère ne vous fasse pas trébucher  - Saül, le premier roi d’Israël, s’est laissé gagner par le même sentiment le jour où David a été couvert de louanges. “ Les femmes, qui fêtaient cela, répondaient et disaient : ‘ Saül a abattu ses milliers et David ses dizaines de milliers. ’ Alors Saül entra dans une grande colère ; cette parole, à son point de vue, était mauvaise. ” La colère a dominé la pensée de Saül et l’a incité à commettre plusieurs tentatives d’assassinat contre David. Malgré les ouvertures d’amitié de ce dernier, Saül n’a pas voulu donner suite aux efforts de paix et de réconciliation. En définitive, Saül a totalement perdu la faveur de Jéhovah. — 1 Samuel 24:1-21  - Même si David avait de quoi être en colère en raison du traitement que lui infligeait Saül, il s’est maîtrisé parce qu’il (était conscient que Saül était imparfait et que les serviteurs de Dieu doivent pardonner ; avait bien présentes à l’esprit ses relations avec Jéhovah ; savait qu’il n’avait pas à s’ériger en juge). . Le fait que Saül n’a pas obéi au commandement formel de Jéhovah et qu’il a ensuite tenté de se justifier lui a fait perdre la faveur et l’esprit de Dieu. Il a manifestement rompu ses relations avec Jéhovah.

    Opposons ce tempérament à celui de David, en qui le traitement infligé par Saül avait de quoi susciter la colère. David s’est maîtrisé. Il en explique ainsi la raison : “ Il est impensable pour moi, du point de vue de Jéhovah, de faire cette chose à mon seigneur, l’oint de Jéhovah. ” David avait bien présentes à l’esprit ses relations avec Jéhovah, et cela a influencé ses rapports avec Saül. Humblement, il a laissé l’affaire entre les mains de Jéhovah. — 1 Samuel 24:6, 15. – km2001/12


    Malgré les traitements injustes qu’il a subis, David a continué de montrer du respect au roi nommé par Dieu (1 Sam. 24:6). Il n’en a pas voulu à Jéhovah pour les mauvaises choses que Saül faisait. Il a plutôt recherché auprès de lui la force dont il avait besoin pour endurer son épreuve

    Es-tu parfois insulté ou persécuté par des camarades de classe, des collègues ou des membres de ta famille non Témoins ? As-tu déjà été traité durement par quelqu’un de ton assemblée ? Si oui, souviens-toi de l’exemple de David et de Paul. Tu peux continuer à « vaincre le mal par le bien » (Rom. 12:21). À la différence de David, ton but n’est pas d’enfoncer une pierre dans le front de quelqu’un, mais de faire pénétrer la Parole de Dieu dans l’esprit et le cœur de ceux qui t’écoutent. Tu peux y arriver en te servant de la Bible pour répondre aux questions qu’on te pose, en montrant du respect et de la gentillesse envers ceux qui te traitent durement et en faisant du bien à tous, même à tes ennemis  – TG2020/7 p14 §14,15

    Le plus souvent, la conscience réagit après le passage à l’acte. Alors qu’il fuyait le roi Saül, David eut un jour la possibilité d’accomplir un geste irrespectueux à l’encontre de ce roi choisi par Dieu, et il passa à l’acte. Poursuivi par Saül, David se cacha dans une grotte du désert d’En-Guédi, et c’est là qu’il coupa le pan du manteau de Saül lorsque celui-ci “ entra dans cette grotte. David aurait pu en profiter pour supprimer le roi qui en veut à sa vie. La volonté de Dieu n’est-elle pas qu’il succède à Saül sur le trône d’Israël. En se contentant de couper le pan du manteau sans manches du roi, il a montré qu’il n’a aucune intention de lui faire du mal. 1 Sam. 24:11. C’était sa conscience qui lui disait que ce qu’il avait fait était mal. En écoutant sa conscience, il pouvait apprendre à ne pas refaire la même erreur. Après coup, “ le cœur de David se mit à lui battre ”. (1 Samuel 24:1-5) Le terme “ conscience ” n’apparaît pas dans ce récit ; et pourtant, c’est bien à la réaction de sa conscience que David avait affaire. Il nous est arrivé à tous d’avoir des remords de conscience. Nous avons fait quelque chose qui nous a ensuite troublé. Certaines personnes qui n’avaient pas payé leurs impôts ont été si tourmentées par leur conscience qu’elles ont fini par s’acquitter de leurs dettes. Lorsqu’on agit en accord avec sa conscience, il en résulte souvent un sentiment de satisfaction et de paix. – TG2007  15/10 p21

    Une situation oppressante peut conduire quelqu’un, même un serviteur de Jéhovah fidèle, à tenir des propos irréfléchis ou à commettre des actes inconsidérés. David avait fait preuve d’un sang-froid admirable en ne tuant pas le roi Saül, mais quand Nabal l’a insulté et a abreuvé ses hommes d’injures, il est devenu furieux et a perdu son discernement. L’intervention d’Abigaïl a été nécessaire pour qu’il revienne à la raison in extremis et ne commette pas une terrible erreur. — 1 Samuel 24:2-7.

    Nous aussi, nous pourrions perdre notre discernement à cause de situations oppressantes. Le fait de tenir compte du point de vue des autres, à l’exemple de David, nous évitera d’agir sur un coup de tête et de nous précipiter dans le péché. La Parole de Dieu nous donne cet autre conseil : “ Agitez-vous, mais ne péchez pas. Parlez en votre cœur, sur votre lit, et gardez le silence. Quand c’est possible, mieux vaut attendre d’être calmé pour agir ou prendre une décision. Enfin, prions avec force, “ et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera [nos] cœurs et [nos] facultés mentales par le moyen de Christ Jésus ”. Cette sérénité donnée par Jéhovah nous tempérera ; elle nous aidera à rester dans notre bon sens, complètement TG2006 1/3

  8. Thanks
    misette got a reaction from Atsu SMITH in Perles spirituelles - Semaine du 18 Avril 2022 - 1 Samuel 23-24   
    Perles spirituelles - Semaine du 18 Avril 2022 - 1 Samuel 23-24.docx
    Perles spirituelles - Semaine du 18 Avril 2022 - 1 Samuel 23-24.pdf
    Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 23-24
    1 Samuel 23:16, 17 : Comment pouvons-nous suivre l’exemple de Jonathan ? (w17.11 27 § 11).

    « Un jour, Jonathan fils de Saül alla voir David à Horèsh, et il l’aida à renforcer sa confiance en Jéhovah. 17 Il lui dit : « N’aie pas peur, car mon père, Saül, ne te trouvera pas ; tu seras le roi d’Israël, et moi, je serai le second après toi. Mon père le sait bien, lui aussi. »

    Si nous faisons grandir l’amour et la bonté dans notre cœur, nous ne deviendrons pas facilement jaloux. En effet, la Bible dit : « L’amour est patient et bon. L’amour n’est pas jaloux » (1 Cor. 13:4). Que faire pour que la jalousie ne prenne pas racine dans notre cœur ? Efforçons-nous de voir nos frères et sœurs comme Jéhovah les voit : comme des membres d’un seul corps, la congrégation chrétienne. Cela nous aidera à appliquer ce conseil : « Si un membre est glorifié, tous les autres membres se réjouissent avec lui » (1 Cor. 12:16-18, 26). Ainsi, lorsqu’il arrive une chose heureuse à quelqu’un d’autre que nous, soyons heureux pour lui au lieu d’être jaloux. Prenons l’exemple de Jonathan, fils du roi Saül. Quand David a été choisi comme futur roi à sa place, il n’a pas été jaloux de lui. Il l’a plutôt encouragé (1 Sam. 23:16-18). Pourrions-nous agir avec autant d’amour et de bonté que Jonathan ? - w17.11 27 § 11

    Il se pourrait qu’une responsabilité ne nous soit jamais confiée. C’est ce qui est arrivé à Jonathan. Il aurait pu régner sur tout Israël. Pourtant, Dieu a choisi David, qui était bien plus jeune. Quelle a été la réaction de Jonathan ? Il s’est soumis à la décision de Dieu et a soutenu David, même au péril de sa vie. Jonathan a accepté sa situation et, contrairement à son père, n’a pas jalousé David. La leçon à retenir ? Plutôt que d’envier les responsabilités des autres, acquittons-nous au mieux des nôtres. Soyons assurés que, dans le monde nouveau, Jéhovah comblera les désirs légitimes de tous ses serviteurs. - TG2012 15/12 p9-13 §20


    Selon le récit de 1 Samuel 23 :17, Jonathan a dit cinq choses pour encourager David : 1) Il l’a exhorté à ne pas avoir peur. 2) Il lui a donné l’assurance que les efforts de Saül échoueraient. 3) Il lui a rappelé qu’il recevrait la royauté, comme Dieu l’avait promis. 4) Il a fait le serment de lui être fidèle. 5) Il lui a dit que Saül lui-même savait que Jonathan était fidèle à David. – lvchap3 p25


    David et Jonathan étaient de très bons amis. Ils étaient tous les deux fidèles à Jéhovah. Jonathan avait environ 30 ans de plus que David et il devait être le prochain roi d’Israël. Mais quand il a appris que Jéhovah avait choisi David comme roi, il n’a pas été jaloux de lui et il n’a pas cherché à prendre sa place. Au contraire, il a fait tout ce qu’il pouvait pour le soutenir. Par exemple, quand David a été en danger, Jonathan l’a aidé à avoir encore plus « confiance en Jéhovah ». Il a même risqué sa vie pour David (1 Samuel 23:16, 17). David aussi était un ami fidèle. Il a promis de prendre soin de la famille de Jonathan, et il a tenu sa promesse, même après la mort de son ami.

    Dans l’assemblée, nous trouverons des personnes qui aiment vraiment Jéhovah. Vous pouvez devenir de bons amis. Ne cherchez pas des amis seulement parmi ceux qui ont le même âge ou les mêmes origines que vous. Rappelez-vous : Jonathan était beaucoup plus âgé que David, et Ruth était beaucoup plus jeune que Noémi. Nous voulons suivre ce conseil de la Bible : « Ouvrez tout grand votre cœur ». Plus vous imiterez Jéhovah, plus les autres auront envie d’être vos amis.– lvs chap3 p34 §9


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Jonathan trouve un moyen de revoir David. David est alors à Horèsh, qui signifie « lieu boisé ». Cet endroit se situe dans une région sauvage montagneuse, sans doute à quelques kilomètres au sud-est d’Hébron. Pourquoi Jonathan prend-il le risque d’aller voir un fugitif ? La Bible nous révèle que son intention est d’aider David « à renforcer sa confiance en Jéhovah » (1 Samuel 23:16). Comment s’y prend-il ?

    « N’aie pas peur », dit Jonathan à son jeune ami. Il ajoute ces paroles rassurantes : « Mon père, Saül, ne te trouvera pas. » Pourquoi peut-il affirmer cela ? Parce que Jonathan a foi que Jéhovah réalisera son projet. Il dit ensuite : « Tu seras le roi d’Israël. » C’est ce que Samuel, le prophète de Jéhovah, a prédit des années plus tôt, et maintenant Jonathan rappelle à David que les paroles de Jéhovah se réalisent toujours. Mais comment Jonathan envisage-t-il son propre avenir ? « Je serai le second après toi », dit-il. Quelle humilité ! Il est disposé à servir sous la direction de cet homme qui a 30 ans de moins que lui et à le soutenir ! Jonathan conclut : « Mon père le sait bien, lui aussi » (1 Samuel 23:17, 18). Au fond de lui, Saül sait qu’il est condamné à perdre son combat contre l’homme que Jéhovah a choisi pour être le prochain roi !

    Sans doute qu’au cours des années suivantes, David repensera souvent avec émotion à cette discussion. C’est la dernière fois qu’ils se voient. Malheureusement, l’espoir de Jonathan de devenir le second après David ne se réalisera jamais.- ijwia


    Quand son ami David a eu besoin de soutien et d’encouragement, comment Jonathan a-t-il démontré son amour et son humilité ?

    Selon le récit de 1 Samuel 23:17, Jonathan a dit cinq choses pour encourager David :

    1) Il l’a exhorté à ne pas avoir peur. 2) Il lui a donné l’assurance que les efforts de Saül échoueraient. 3) Il lui a rappelé qu’il recevrait la royauté, comme Dieu l’avait promis. 4) Il a fait le serment de lui être fidèle. 5) Il lui a dit que Saül lui-même savait que Jonathan était fidèle à David

    Saül était extrêmement jaloux de David, qui était apprécié de tous et qui remportait de nombreuses victoires militaires. De plus, il savait qu’en raison de sa désobéissance, Jéhovah l’avait rejeté et avait choisi David pour devenir roi d’Israël à sa place (Samuel 23:16, 17). Mais jusque-là, il était toujours le roi et il disposait d’une grande armée et de nombreux partisans. David a donc dû s’enfuir pour échapper à la mort. Mais Saül pensait-il vraiment qu’il pouvait empêcher Dieu de placer David sur le trône ? La Bible ne répond pas à cette question. Toutefois, nous pouvons être sûrs d’une chose : Saül s’est mis en grand danger. Ceux qui s’opposent à Dieu perdent toujours. - TG2022/1 §2

    Prenons l’initiative : Pour témoigner un intérêt plein d’amour envers ceux qui ont besoin d’aide, nous devons prendre l’initiative, manifester de la sympathie et être tenaces. Quand Jonathan a pris conscience de la détresse de David, il ‘ s’est levé et est allé vers lui, à Horesh, pour fortifier sa main ’. (1 Sam. 23:15, 16.) Apportons une aide empreinte de douceur. Les paroles motivées par un intérêt sincère sont celles qui produisent les meilleurs résultats. De plus, Jésus a clairement montré qu’amener un frère ou une sœur à se rétablir spirituellement implique des efforts soutenus et de la détermination (Luc 15:4). Notre vif désir de secourir autrui nous incitera à persévérer même si les progrès sont lents. – km2006/2

    Que la colère ne vous fasse pas trébucher  - Saül, le premier roi d’Israël, s’est laissé gagner par le même sentiment le jour où David a été couvert de louanges. “ Les femmes, qui fêtaient cela, répondaient et disaient : ‘ Saül a abattu ses milliers et David ses dizaines de milliers. ’ Alors Saül entra dans une grande colère ; cette parole, à son point de vue, était mauvaise. ” La colère a dominé la pensée de Saül et l’a incité à commettre plusieurs tentatives d’assassinat contre David. Malgré les ouvertures d’amitié de ce dernier, Saül n’a pas voulu donner suite aux efforts de paix et de réconciliation. En définitive, Saül a totalement perdu la faveur de Jéhovah. — 1 Samuel 24:1-21  - Même si David avait de quoi être en colère en raison du traitement que lui infligeait Saül, il s’est maîtrisé parce qu’il (était conscient que Saül était imparfait et que les serviteurs de Dieu doivent pardonner ; avait bien présentes à l’esprit ses relations avec Jéhovah ; savait qu’il n’avait pas à s’ériger en juge). . Le fait que Saül n’a pas obéi au commandement formel de Jéhovah et qu’il a ensuite tenté de se justifier lui a fait perdre la faveur et l’esprit de Dieu. Il a manifestement rompu ses relations avec Jéhovah.

    Opposons ce tempérament à celui de David, en qui le traitement infligé par Saül avait de quoi susciter la colère. David s’est maîtrisé. Il en explique ainsi la raison : “ Il est impensable pour moi, du point de vue de Jéhovah, de faire cette chose à mon seigneur, l’oint de Jéhovah. ” David avait bien présentes à l’esprit ses relations avec Jéhovah, et cela a influencé ses rapports avec Saül. Humblement, il a laissé l’affaire entre les mains de Jéhovah. — 1 Samuel 24:6, 15. – km2001/12


    Malgré les traitements injustes qu’il a subis, David a continué de montrer du respect au roi nommé par Dieu (1 Sam. 24:6). Il n’en a pas voulu à Jéhovah pour les mauvaises choses que Saül faisait. Il a plutôt recherché auprès de lui la force dont il avait besoin pour endurer son épreuve

    Es-tu parfois insulté ou persécuté par des camarades de classe, des collègues ou des membres de ta famille non Témoins ? As-tu déjà été traité durement par quelqu’un de ton assemblée ? Si oui, souviens-toi de l’exemple de David et de Paul. Tu peux continuer à « vaincre le mal par le bien » (Rom. 12:21). À la différence de David, ton but n’est pas d’enfoncer une pierre dans le front de quelqu’un, mais de faire pénétrer la Parole de Dieu dans l’esprit et le cœur de ceux qui t’écoutent. Tu peux y arriver en te servant de la Bible pour répondre aux questions qu’on te pose, en montrant du respect et de la gentillesse envers ceux qui te traitent durement et en faisant du bien à tous, même à tes ennemis  – TG2020/7 p14 §14,15

    Le plus souvent, la conscience réagit après le passage à l’acte. Alors qu’il fuyait le roi Saül, David eut un jour la possibilité d’accomplir un geste irrespectueux à l’encontre de ce roi choisi par Dieu, et il passa à l’acte. Poursuivi par Saül, David se cacha dans une grotte du désert d’En-Guédi, et c’est là qu’il coupa le pan du manteau de Saül lorsque celui-ci “ entra dans cette grotte. David aurait pu en profiter pour supprimer le roi qui en veut à sa vie. La volonté de Dieu n’est-elle pas qu’il succède à Saül sur le trône d’Israël. En se contentant de couper le pan du manteau sans manches du roi, il a montré qu’il n’a aucune intention de lui faire du mal. 1 Sam. 24:11. C’était sa conscience qui lui disait que ce qu’il avait fait était mal. En écoutant sa conscience, il pouvait apprendre à ne pas refaire la même erreur. Après coup, “ le cœur de David se mit à lui battre ”. (1 Samuel 24:1-5) Le terme “ conscience ” n’apparaît pas dans ce récit ; et pourtant, c’est bien à la réaction de sa conscience que David avait affaire. Il nous est arrivé à tous d’avoir des remords de conscience. Nous avons fait quelque chose qui nous a ensuite troublé. Certaines personnes qui n’avaient pas payé leurs impôts ont été si tourmentées par leur conscience qu’elles ont fini par s’acquitter de leurs dettes. Lorsqu’on agit en accord avec sa conscience, il en résulte souvent un sentiment de satisfaction et de paix. – TG2007  15/10 p21

    Une situation oppressante peut conduire quelqu’un, même un serviteur de Jéhovah fidèle, à tenir des propos irréfléchis ou à commettre des actes inconsidérés. David avait fait preuve d’un sang-froid admirable en ne tuant pas le roi Saül, mais quand Nabal l’a insulté et a abreuvé ses hommes d’injures, il est devenu furieux et a perdu son discernement. L’intervention d’Abigaïl a été nécessaire pour qu’il revienne à la raison in extremis et ne commette pas une terrible erreur. — 1 Samuel 24:2-7.

    Nous aussi, nous pourrions perdre notre discernement à cause de situations oppressantes. Le fait de tenir compte du point de vue des autres, à l’exemple de David, nous évitera d’agir sur un coup de tête et de nous précipiter dans le péché. La Parole de Dieu nous donne cet autre conseil : “ Agitez-vous, mais ne péchez pas. Parlez en votre cœur, sur votre lit, et gardez le silence. Quand c’est possible, mieux vaut attendre d’être calmé pour agir ou prendre une décision. Enfin, prions avec force, “ et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera [nos] cœurs et [nos] facultés mentales par le moyen de Christ Jésus ”. Cette sérénité donnée par Jéhovah nous tempérera ; elle nous aidera à rester dans notre bon sens, complètement TG2006 1/3

  9. Thanks
    misette got a reaction from Gilles h in Perles spirituelles - Semaine du 4 Avril 2022 - 1 Samuel 20-22   
    Perles spirituelles - Semaine du 4 Avril 2022 - 1 Samuel 20-22.docx
    Perles spirituelles - Semaine du 4 Avril 2022 - 1 Samuel 20-22.pdf
    Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 20-22
     
    1 Samuel 21:12, 13 : Que nous enseignent les manières d’agir de David ? (w05 15/3 24 § 4).

    « David réfléchit à ces paroles, et il eut très peur du roi Akish de Gath. 13 Voilà pourquoi en leur présence il faisait semblant d’avoir perdu la raison et parmi eux il se comportait comme un fou : il faisait des marques sur les battants de la porte de la ville et il bavait sur sa barbe. »

    Jéhovah souhaite que nous utilisions nos facultés mentales et nos aptitudes pour affronter les situations difficiles. Sa Parole inspirée nous communique sagacité, connaissance et capacité de réflexion (Proverbes 1:4). Nous bénéficions également de l’aide des anciens de la congrégation. - w05 15/3 24 § 4

    Alors qu’il fuyait le roi Saül, David chercha refuge chez Akisch, roi de la ville philistine de Gath. Les serviteurs d’Akisch reconnurent David et, se souvenant des exploits militaires qu’il avait accomplis avec Israël, vinrent rapporter la chose au roi. Ayant surpris leur conversation, David “prit à cœur ces paroles et il eut très peur à cause d’Akisch, roi de Gath”. (I Samuel 21:10-12.) David n’avait-il pas tué le héros de la ville, Goliath, et n’était-ce pas l’épée du géant qu’il portait au côté? Ces hommes n’allaient-ils pas utiliser cette immense épée pour le décapiter? Que fit David? — I Samuel 17:4; 21:9.

    David supplia Dieu, il poussa des cris intenses, l’appelant à l’aide. “Cet affligé a appelé, et Jéhovah lui-même a entendu. Et de toutes ses détresses Il l’a sauvé”, a écrit David. Il dit aussi: “De toutes mes frayeurs il m’a délivré.” . Vous-même, avez-vous appris à supplier Jéhovah en épanchant votre cœur dans les moments d’anxiété ? Bien que votre détresse personnelle ne soit peut-être pas aussi grave que celle de David, vous n’en constaterez pas moins que Dieu vous aidera au moment voulu. Toutefois, David fit davantage que prier.

    Il [David] déguisa donc sa raison sous leurs yeux et commença à se conduire en leur main comme un dément. (...) Finalement Akisch dit à ses serviteurs: ‘Voici, vous voyez un homme qui se comporte en fou. Pourquoi vous faut-il me l’amener?’” (I Samuel 21:13-15). David imagina un stratagème qui lui permit d’échapper à la mort, et Jéhovah bénit ses efforts. Pareillement, lorsque nous rencontrons des situations délicates, Jéhovah s’attend à ce que nous fassions usage de nos facultés mentales, non que nous le laissions régler la question à notre place. Il nous a donné sa Parole inspirée, qui communique “aux inexpérimentés de la sagacité, (...) de la connaissance et la capacité de réflexion”. – TG1987 15/4 p19

    Chez les Israélites, la barbe était une marque de dignité propre à l’homme. C’est pourquoi la ruse employée par David, qui négligea sa barbe et laissa couler sur elle sa salive, contribua sans nul doute à convaincre le roi Akisch de sa folie. Le roi Akisch refusa de l’avoir dans sa maison et le laissa partir comme un inoffensif pauvre d’esprit. David était bien conscient de devoir son salut à Jéhovah, qui avait béni son stratagème. David a prouvé qu’il craignait vraiment Dieu en plaçant toute sa confiance en lui  TG1968 p165

    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    La tendre affection que se témoignaient David et Jonathan est d’autant plus remarquable que certaines choses auraient pu les empêcher de devenir amis. Par exemple, Jonathan avait une trentaine d’années de plus que David. Il aurait pu se dire qu’il n’avait aucun point commun avec cet homme bien plus jeune et bien moins expérimenté que lui. Mais il ne l’a pas considéré ni traité comme quelqu’un d’inférieur. Jonathan et David se sont promis de rester amis et de toujours se soutenir l’un l’autre  – 1 Samuel 20 :42. – TG2021  22/1 §6,7

    Jéhovah ne permettra jamais qu’un chrétien ne mange pas à sa faim - David a vécu des situations éprouvantes. À l’époque où il fuyait Saül, par exemple, sa réserve de nourriture a diminué à un point tel qu’il a demandé du pain pour lui et ceux qui étaient avec lui (1 Sam. 21:1-6). En cette circonstance, David a donc « cherché du pain ». Pourtant, dans cette situation critique, il savait que Jéhovah ne l’avait pas abandonné. Pour tout dire, on ne lit nulle part que David a dû mendier afin de se procurer la nourriture dont il avait besoin pour vivre.

    Jéhovah nous dit que nous serons persécutés de diverses manières. Il peut permettre que nous subissions des privations afin que nous contribuions à réfuter les accusations portées par le Diable. Une chose est sûre, Jéhovah soutient tous ceux qui souffrent à cause de son nom. – TG2014  15/9

    Le fait que David et ses hommes aient mangé des pains de présentation signifie-t-il que la loi de Dieu peut être enfreinte impunément dans les situations difficiles ? — 1 Samuel 21:1-6.

    Selon Lévitique 24:5-9, les pains de présentation qui étaient remplacés chaque sabbat ne pouvaient être mangé que par les prêtres. Cet usage reposait sur le principe selon lequel, étant saints, les pains devaient revenir aux hommes consacrés au service de Dieu : les prêtres. Il aurait été clairement répréhensible de les donner à un travailleur ordinaire ou de les consommer par pur plaisir. Un jour, il s’est rendu chez le prêtre Ahimélek pour se procurer des vivres. Cependant, le prêtre Ahimélek n’a pas péché lorsqu’il a offert ces pains à David et à ses hommes.

    David lui avait dit être en mission spéciale pour le roi Saül. Ses hommes et lui avaient faim, et Ahimélek s’est assuré qu’ils étaient rituellement purs. Même s’il était théoriquement illicite de leur faire manger des pains de présentation, l’usage fondamental auquel Dieu destinait ces pains était respecté. C’est ce qui a permis à Ahimélek de faire une exception à la règle. TG2005  15/3

    Même avant de devenir roi sur Israël, David a vu la mort de près. Par exemple, Saül le roi d’Israël lui vouait une haine meurtrière et a essayé à plusieurs reprises de le tuer. Les Philistins aussi avaient juré sa mort (1 Samuel 21:10-15). Mais chaque fois Jéhovah l’a sauvé de mort. David est certainement très reconnaissant en repensant à ces actes de Jéhovah.

    Et vous ? Jéhovah vous a-t-il soutenu dans des moments de dépression ou de désespoir ? – TG1999 15/5

    Saül permit à la haine et à la jalousie de s’emparer de lui au point de n’avoir plus qu’une seule passion : faire mourir David. L’endurcissement de Saül fut tel qu’il ordonna le massacre de toute une communauté de quatre-vingt-cinq prêtres ainsi que de leurs familles. Pourquoi ? Parce que leur principal prêtre avait secouru David tout en ignorant que celui-ci fuyait la colère de Saül. La haine du roi avait terriblement endurci son cœur. Il n’eut aucun respect pour la prêtrise de Jéhovah ni pour la vie des prêtres et de leurs familles. Finalement, cette haine lui coûta son royaume et sa vie. — I Sam. 21:1-9 ; 22:6-23.

    En maints endroits, la Parole de Dieu montre clairement que le péché endurcit le cœur. Quand une personne se laisse vaincre par une faiblesse de la chair, mais qu’elle se repent aussitôt et se ressaisit, son péché ne l’endurcit pas, bien qu’il puisse laisser une cicatrice. En revanche, le péché endurcit quand il est commis à maintes reprises, comme ce fut le cas pour Judas, qui volait de l’argent, ou pour Adam, qui pécha délibérément et volontairement. Le péché endurcit en ce sens qu’il rend la personne plus égoïste et moins disposée à se repentir. Il en résulte que le coupable va de mal en pis. – TG1971  1/6 p350

     
  10. Like
    misette got a reaction from alessandro1 in Perles spirituelles - Semaine du 31 Janvier 2022 - Ruth 3-4   
    Perles spirituelles - Semaine du 31 Janvier 2022 - Ruth 3-4.docx
    Perles spirituelles - Semaine du 31 Janvier 2022 - Ruth 3-4.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Ruth 3-4


    Ruth 4:6 : En quel sens un racheteur risquait-il de « ruiner » son héritage en procédant au rachat ? (w05 1/3 29 § 3)

    « Le racheteur répondit : « Je ne peux pas le racheter, car je risque de ruiner mon héritage. Rachète-le pour toi avec mon droit de rachat. Moi, je ne peux pas le racheter. »

    En premier lieu, si une personne tombée dans la pauvreté avait vendu son héritage foncier, le racheteur devait consacrer une certaine somme d’argent au rachat de la propriété, dont le prix était calculé selon le nombre d’années devant encore s’écouler jusqu’au prochain Jubilé (Lévitique 25:25-27). Cette transaction réduisait d’autant la valeur de son propre patrimoine. En second lieu, si un fils naissait à Ruth, c’est ce fils-là, et non un quelconque parent proche que le racheteur pouvait avoir au moment du rachat, qui hériterait le champ racheté. - w05 1/3 29 § 3


    Elimélek mourut, ainsi que ses deux fils, laissant veuves Noémie et ses deux belles-filles. Un homme appelé “ un tel ” dans la Bible était un proche parent d’Elimélek, un frère peut-être. Étant le plus proche parent, il était appelé le goʼél, c’est-à-dire le racheteur. Il refusa de remplir son devoir, mais ôta sa sandale et la donna sans doute à Boaz, qui était le plus proche parent après lui, lui abandonnant ainsi le droit de rachat. Boaz acheta alors la terre d’Elimélek et prit de ce fait Noémie, mais comme Noémie avait passé l’âge d’enfanter, c’est Ruth, sa belle-fille veuve, qui devint la femme de Boaz afin d’élever un enfant pour le nom d’Elimélek. À la naissance de l’enfant, Obed, les voisines dirent : “ Un fils est né à Noémie ”, car elles considéraient l’enfant comme le fils d’Elimélek et de Noémie. Boaz et Ruth accomplirent un service pour Jéhovah, le nom donné à leur fils signifiant “ Serviteur, Quelqu’un qui sert ”. Jéhovah bénit cette action puisqu’Obed devint l’ancêtre de David et figure ainsi dans l’ascendance directe de Jésus Christ – it-2 Mariage léviratique


    Retirer ou oter la sandale d’un homme qui refusait de consommer le mariage léviratique confirmait donc qu’il avait renoncé à sa position et à son droit d’engendrer un héritier pour son frère décédé. Cela était honteux


    Boaz a respecté scrupuleusement la disposition que Jéhovah avait instaurée


    L’homme ne dit pas au juste comment il ‘ruinerait son propre héritage’, mais s’il dépensait de l’argent pour acheter le champ, il diminuerait sa fortune. De plus, c’est le fils de Ruth, et non pas un des fils qu’il a peut-être déjà, qui recevra ce champ.


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    De la moisson des orges en avril jusqu’à celle des blés en juin, Ruth glane dans les champs de Boaz. Les semaines passent. Noémie pense sans doute à ce qu’elle pourrait faire pour sa belle-fille. En Moab, elle était convaincue qu’elle ne pourrait jamais aider Ruth à se remarier (Ruth 1:11-13). Mais maintenant, elle n’en est plus si sûre. « Ma fille, dit-elle un jour à Ruth, ne dois-je pas chercher pour toi un lieu de repos ? » (Ruth 3:1). La coutume à l’époque veut que les parents trouvent un conjoint pour leurs enfants. Noémie désire par conséquent procurer à Ruth, qui est devenue comme une fille pour elle, « un lieu de repos », autrement dit la sécurité et la protection qu’offrent un foyer et un mari. Que peut-elle bien faire ?

    Noémie prépare donc un plan d’action. On imagine que Ruth ouvre tout grand les yeux lorsque sa belle-mère lui en parle. La Loi de Jéhovah est un peu nouvelle pour elle. La jeune femme ne connaît pas encore toutes les coutumes des Israélites. Mais comme elle a beaucoup de respect pour Noémie, elle l’écoute très attentivement. Ce que Noémie lui conseille de faire lui semble peut-être étrange, gênant, voire humiliant. Pourtant, Ruth accepte humblement : « Tout ce que tu me dis, je le ferai » (Ruth 3:5).

    Les jeunes ont parfois du mal à écouter l’avis de ceux qui sont plus âgés et plus expérimentés. Ils pensent souvent que ceux qui sont plus vieux ne comprennent pas vraiment leurs difficultés. L’exemple d’humilité de Ruth nous rappelle qu’il est de notre intérêt d’écouter quelqu’un de sage qui nous aime et qui veut notre bien – ia p44


    Sur l’aire de battage - Le travail touche à sa fin. Boaz supervise le vannage de son grain. Après avoir mangé avec appétit, il s’allonge près du grand tas de céréales. Apparemment, cette pratique courante permet de protéger la récolte contre les voleurs. Boaz s’est installé pour la nuit. C’est le moment de mettre à exécution le plan de Noémie. Ruth s’approche. Son cœur bat à toute vitesse. L’homme dort profondément. Comme Naomi le lui a demandé, elle découvre les pieds de Boaz et se couche là. Le temps passe. Cette attente doit lui sembler une éternité. Enfin, vers minuit, Boaz s’étire. Tremblant de froid, il se redresse, sûrement pour recouvrir ses pieds. Mais il se rend compte que quelqu’un est près de lui. « Voyez, une femme était couchée à ses pieds ! » dit le récit (Ruth 3:8).

    « Qui es-tu ? » demande Boaz. Une voix sans doute tremblante répond : « Je suis Ruth, ton esclave ; tu dois étendre sur ton esclave le pan de ton vêtement, car tu es racheteur » (Ruth 3:9). Lorsque Boaz finit par se réveiller, l’action symbolique de Ruth lui permet certainement de comprendre la signification de sa requête, car il ‘ étend le pan de son vêtement sur son esclave ’. Par son geste, Ruth fait prendre conscience à ce Judéen âgé qu’il a une responsabilité en tant que racheteur, puisqu’il est un parent de Mahlôn, son mari décédé. Ruth a agi selon les coutumes de l’époque, disparues depuis longtemps. Juger ce qu’elle a fait en fonction des valeurs perverties d’aujourd’hui n’a donc pas de sens. La réaction de Boaz montre clairement que pour lui l’attitude de Ruth était tout à fait pure et honorable.

    Se coucher aux pieds de quelqu’un. Quand Ruth voulut rappeler à Boaz sa position de racheteur, elle vint de nuit et se coucha à ses pieds après les avoir découverts. Quand il se réveilla, elle lui dit : “ Je suis Ruth ton esclave ; tu dois étendre sur ton esclave le pan de ton vêtement, car tu es racheteur. ” Elle montrait ainsi qu’elle était disposée à contracter un mariage léviratique (Le mot français « lévirat » vient d’un mot latin qui veut dire « beau-frère ». Le mariage léviratique était une coutume qui voulait qu’un homme se marie avec la veuve de son frère si celui-ci était mort sans avoir eu de fils. On considérait que les enfants qui naissaient de cette union étaient les descendants de son frère décédé. Cette coutume a plus tard été intégrée à la Loi mosaïque). — Ruth 3:6-9. – ia p45

    Le ton doux et apaisant de Boaz rassure probablement Ruth : « Bénie sois-tu de Jéhovah, ma fille. Tu as montré ta bonté de cœur encore mieux la deuxième fois que la première, en ne courant pas après les jeunes gens, qu’ils soient d’humble condition ou riches » (Ruth 3:10). Il est évident que, aux yeux de Boaz, les manières d’agir de Ruth étaient tout à fait pures. C’est en effet « la deuxième fois » que Ruth fait preuve d’amour fidèle. « La première », c’est lorsqu’elle est partie en Israël avec Naomi pour prendre soin d’elle. Boaz est conscient qu’une jeune femme comme Ruth aurait très bien pu se chercher un mari beaucoup plus jeune, riche ou pauvre. Au lieu de cela, elle veut faire du bien non seulement à Noémie, mais aussi au mari décédé de Naomi. Elle souhaite perpétuer le nom d’Élimélek. Pas étonnant que Boaz soit impressionné par cette jeune femme qui fait passer les intérêts des autres avant les siens 

    Boaz poursuit : « Et maintenant, ma fille, n’aie pas peur. Tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car tout le monde dans la porte de mon peuple sait que tu es une excellente femme » (Ruth 3:11). La voix de Ruth a dû laisser transparaître une certaine anxiété, ce qui a incité Boaz à la rassurer en ces termes : “ Maintenant, ma fille, n’aie pas peur. Tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car tout le monde dans la porte de mon peuple sait que tu es une excellente femme. ” Il se réjouit à l’idée d’épouser Ruth. Peut-être qu’il n’est pas totalement surpris par cette demande de rachat. Cela dit, Boaz est quelqu’un de droit. Il ne va pas agir uniquement selon sa préférence. Il informe Ruth qu’il existe un racheteur plus proche que lui dans la famille du mari de Noémie. Il va tout d’abord aller voir cet homme pour lui proposer d’épouser Ruth.

    Quelle satisfaction pour Ruth d’entendre de la bouche de Boaz qu’elle est connue parmi le peuple comme “ une excellente femme ” ! Il y a de grandes chances pour que son empressement à connaître Jéhovah et à le servir ait largement contribué à cette réputation. Elle a également fait preuve d’une grande bonté et de beaucoup de sensibilité envers Noémie et son peuple en s’adaptant volontiers à un mode de vie et à des coutumes qui lui étaient étrangères. Pour imiter la foi de Ruth, nous chercherons à témoigner un profond respect à nos semblables quelles que soient leurs habitudes de vie et leurs coutumes. Cela nous vaudra certainement une bonne réputation. – TG2012  1/10 p23

    Ruth 3:11 — Qu’est-ce qui valait à Ruth sa réputation d’“ excellente femme ” ? Ruth était admirée non pour une ‘ parure extérieure qui consiste à se tresser les cheveux ’ ou à “ mettre des ornements en or ou bien à porter des vêtements de dessus ”. Non, c’était en raison de “ la personne cachée du cœur ”, sa fidélité et son amour, son humilité, son application au travail et son abnégation. Toute femme qui craint Dieu et souhaite se forger une réputation semblable à celle de Ruth doit s’efforcer de cultiver ces qualités – TG2010/4

    Boaz demande à Ruth de se recoucher et de se reposer jusqu’au matin. Elle pourra alors rentrer chez elle sans être remarquée. Il souhaite protéger la réputation de Ruth ainsi que la sienne ; les gens pourraient les accuser d’avoir commis un acte immoral. Ruth se recouche donc aux pieds de Boaz. Elle est certainement plus détendue maintenant qu’elle a reçu de lui une réponse si gentille. Puis, avant le lever du jour, elle se lève. Boaz remplit la cape de Ruth d’une bonne mesure d’orge, et elle retourne à Bethléhem (Ruth 3:13-15).

    Quelle satisfaction pour Ruth de repenser à ce que Boaz lui a dit ! Elle est connue parmi le peuple comme « une excellente femme ». Il y a de grandes chances que son vif désir de connaître Jéhovah et de le servir y soit pour quelque chose. Elle a également fait preuve d’une grande bonté et de beaucoup de sensibilité envers Naomi et son peuple, notamment en s’adaptant volontiers à un nouveau mode de vie et à des coutumes qui lui étaient étrangères. Pour imiter la foi de Ruth, respectons profondément nos semblables, quels que soient leurs modes de vie et leurs coutumes. Cela nous vaudra certainement une bonne réputation.

    Ruth 3:14 — Pourquoi Ruth et Boaz se sont-ils levés avant l’aurore ? Ce n’était pas pour tenir secret un acte immoral qui aurait eu lieu durant la nuit. Les actions de Ruth durant cette nuit correspondaient apparemment à ce que prévoyaient les usages lorsqu’une femme souhaitait que s’exerce le lévirat. Elle a agi en conformité avec les recommandations de Naomi. Qui plus est, la réponse de Boaz montre clairement qu’il ne voyait aucun mal dans l’attitude de Ruth (Ruth 3:2-13). Il semble que Ruth et Boaz se soient levés tôt pour ne donner à personne des raisons de répandre des rumeurs sans fondement.

    Le lévirat - Le mot français « lévirat » vient d’un mot latin qui veut dire « beau-frère ». Le mariage léviratique était une coutume qui voulait qu’un homme se marie avec la veuve de son frère si celui-ci était mort sans avoir eu de fils. On considérait que les enfants qui naissaient de cette union étaient les descendants de son frère décédé. Cette coutume a plus tard été intégrée à la Loi mosaïque

    Ruth 3:15 — Qu’indique le fait que Boaz ait donné à Ruth six mesures d’orge ? Ce geste laissait peut-être entendre que, de la même façon que six journées ouvrées étaient suivies d’un jour de repos, Ruth connaîtrait bientôt un jour de repos. Boaz allait veiller à ce qu’elle ait “ un lieu de repos ” dans la maison de son mari (Ruth 1:9 ; 3:1). Mais il se peut aussi que les six mesures d’orge aient correspondu au poids maximum que Ruth était en mesure de porter sur sa tête.

    Lorsque Ruth arrive, Naomi lui demande : « Qui es-tu ma fille ? » Pourquoi cette question ? Peut-être parce qu’il fait encore sombre ou qu’elle souhaite savoir si la situation de Ruth est sur le point de changer et si un mariage se prépare. Ruth raconte immédiatement à sa belle-mère tout ce qui s’est passé. Elle lui montre aussi la belle quantité d’orge que Boaz lui a offerte (Ruth 3:16, 17).

    Naomi conseille à Ruth de rester tranquillement à la maison ce jour-là au lieu d’aller glaner. Elle affirme : « Cet homme n’aura de repos qu’il n’ait terminé l’affaire aujourd’hui même » (Ruth 3:18).

    Naomi ne s’est pas trompée. Boaz se rend à la porte de la ville, où les anciens ont l’habitude de se réunir. Il attend que le parent le plus proche d’Élimélek passe par là. Devant témoins, Boaz lui offre la possibilité d’être le racheteur et d’épouser Ruth. Mais l’homme refuse parce qu’il a peur de ruiner son propre héritage. Boaz annonce alors à tous qu’il sera le racheteur : il achètera tout ce qui appartenait à Élimélek et épousera Ruth, la veuve de Malhôn, qui était fils d’Élimélek. Il explique qu’il désire ainsi « faire se lever le nom du mort sur son héritage » (Ruth 4:1-10). C’est véritablement un homme droit qui fait passer les intérêts des autres avant les siens.

    Ruth se marie avec Boaz. Le récit ajoute : « Jéhovah lui accorda de concevoir et elle mit au monde un fils. » Les femmes de Bethléhem reconnaissent que Noémie est bénie et que Ruth vaut mieux pour elle que sept fils. Le fils de Ruth sera un ancêtre du célèbre roi David (Ruth 4:11-22). Et David sera un ancêtre de Jésus Christ (Mat. 1:1).

    Ruth a vraiment été bénie. Noémie aussi. Elle a en effet participé à l’éducation de l’enfant comme si c’était le sien. Les exemples de ces deux femmes nous rappellent que Jéhovah remarque tous ceux qui le servent fidèlement parmi son peuple et qui humblement travaillent dur pour prendre soin de leur famille. Comme le montre l’histoire de Boaz, de Noémie et de Ruth, il récompense toujours les hommes et les femmes de foi. –ia p45

    Le lendemain matin, Boaz appelle “ un tel ”, un parent plus proche de Noémie. Devant les habitants et les anciens de la ville, Boaz déclare : ‘ J’ai pensé que je devais t’informer de ton droit de racheter à Noémie la parcelle de terre qui appartenait à son mari, Elimélek, car elle doit la vendre. La rachèteras-tu ? Sinon, je ferai le rachat. ’ Sur ce, un tel lui dit qu’il fera le rachat. — Ruth 4:1-4.

    Mais un tel va être surpris. En effet, Boaz le prévient devant tous les témoins : “ Le jour où tu achèteras le champ de la main de Noémie, c’est aussi de Ruth la Moabite, la femme du mort, que tu devras l’acheter, pour faire se lever le nom du mort sur son héritage. ” Craignant de dilapider son propre héritage, le parent proche perd son droit de rachat quand il répond : “ Je ne peux pas faire le rachat. ” — Ruth 4:5, 6.

    Selon la coutume, celui qui refusait un rachat devait ôter sa sandale et la donner à son compagnon. Quand donc le racheteur dit à Boaz : “ Achète-le pour toi ”, il ôte sa sandale. Boaz déclare alors aux anciens et à tout le peuple : “ Vous êtes témoins aujourd’hui que j’achète bel et bien de la main de Noémie tout ce qui appartenait à Elimélek et tout ce qui appartenait à Kiliôn et à Mahlôn. Et aussi Ruth la Moabite, la femme de Mahlôn, oui je l’achète pour moi comme femme, pour faire se lever le nom du mort sur son héritage [...]. Vous êtes témoins aujourd’hui. ” — Ruth 4:7-10.

    Tout le peuple qui était dans la porte dit à Boaz : “ Que Jéhovah accorde à la femme qui entre dans ta maison d’être comme Rachel et comme Léa, qui ont toutes deux bâti la maison d’Israël ; et toi, montre ta valeur en Éphratha et fais-toi un nom remarquable dans Bethléhem. ” — Ruth 4:11, 12.

    Avec la bénédiction du peuple, Boaz prend Ruth pour femme. Elle lui donnera un fils du nom d’Obed, et c’est ainsi qu’elle et Boaz deviendront des ancêtres du roi David et donc de Jésus Christ. Alors les femmes se mettent à dire à Naomi: “Béni soit Jéhovah, qui ne t’a pas laissé manquer aujourd’hui de racheteur, pour que son nom soit proclamé en Israël! Et il est devenu celui qui rétablit ton âme et qui aura à sustenter ta vieillesse, car ta belle-fille l’a enfanté, elle qui t’aime et qui vaut mieux pour toi que sept fils naturels.” Transportée de joie, Noémie met l’enfant sur son sein et lui sert de nourrice. Ruth 4:13-16  - TG2003 15/4 p25

    “Un fils est né à Noémie”, disent les voisines. Elles considèrent l’enfant comme le fils d’Elimélek et de sa veuve. Et pourquoi pas? Ruth est devenue la femme de Boaz à la place de Noémie, qui est âgée, conformément à la loi du lévirat. Boaz et Ruth ont donc servi Jéhovah. Notons en passant que les voisines appellent l’enfant du nom d’“Obed”, qui signifie “serviteur” ou “celui qui sert”. Il est l’héritier légal de la maison d’Elimélek le Judéen. Il est plus tard devenu le grand-père du roi David — Ruth 4:17. Imagine la joie que Noémie devait ressentir quand elle tenait le petit Obed dans ses bras ! Elle devait certainement remercier Jéhovah de tout son cœur. Mais le meilleur est encore à venir pour Noémie et Ruth. Lors de la résurrection, elles découvriront qu’Obed a été un ancêtre du Messie, Jésus Christ !

    La leçon pour nous ? Quand nous rencontrons des épreuves, il peut nous arriver de nous sentir découragés et même d’avoir le cœur brisé. Et la situation peut être encore plus difficile si nous avons l’impression qu’il n’y a pas de solution à nos problèmes. Dans ces moments-là, comptons entièrement sur notre Père céleste et restons proches de nos frères et sœurs. Jéhovah ne fera peut-être pas disparaître nos épreuves. Il n’a pas ressuscité le mari et les fils de Noémie. Mais il nous aidera à endurer, par exemple en incitant nos compagnons à nous manifester un amour fidèle

    Plusieurs mois ont passé depuis que Boaz a dit à Ruth: “Que Jéhovah récompense ta façon d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah!” (Ruth 2:12). Maintenant, en engendrant Obed, Boaz est devenu un instrument de la bénédiction qu’il avait souhaitée à la jeune Moabite. Plus tard, Obed, descendant de Juda par Pérès, Hesron, Ram, Amminadab, Nahschon, Salmon et Boaz, aura lui-même un fils du nom de Jessé qui deviendra le père de David, deuxième roi d’Israël. — Ruth 4:18-22.

    Cette histoire authentique prouve que Jéhovah dirigeait le choix des individus qui devaient préserver la plus importante lignée humaine, celle qui allait aboutir au Messie, Jésus Christ. Certes, les femmes israélites mariées aux hommes de la tribu de Juda pouvaient espérer contribuer à la lignée humaine du Messie. Mais le fait qu’une Moabite eut ce privilège illustre bien le principe selon lequel “cela dépend, non pas de celui qui souhaite ni de celui qui court, mais de Dieu qui a pitié”. (Rom. 9:16.) Ruth a choisi Jéhovah pour Dieu et celui-ci dans sa grande pitié, lui a accordé “un salaire parfait” en permettant que cette humble femme devienne un maillon de la chaîne humaine des ancêtres du Messie. —

    Tout au long de ce récit, depuis sa première salutation bienveillante à l’adresse des travailleurs jusqu’au moment où il a accepté la responsabilité de perpétuer le nom de famille d’Elimélek, Boaz s’est montré un homme remarquable, un homme d’action et de décision, néanmoins maître de lui-même et intègre, qui avait la foi. De plus, il était généreux et bon, moralement pur et il obéissait sans réserve aux commandements de Jéhovah.

    Ruth est un modèle d’amour pour Jéhovah, d’amour fidèle envers Naomi, ainsi que de zèle et d’humilité. On comprend pourquoi on la considérait comme “ une excellente femme ”. Elle ne mangeait pas “ le pain de la paresse ”. Grâce à son dur travail, elle avait de quoi partager avec sa belle-mère dans le besoin. En s’occupant de Noémie, Ruth a certainement goûté au bonheur de donner. - TG2003 15/4 p25

    Ce “salaire parfait” que Dieu accorda à la fidèle Ruth doit très certainement inciter les gens réfléchis à s’approcher de Jéhovah avec une foi absolue, confiants qu’il existe et qu’il “se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent réellement”. (Héb. 11:6.) Oui, le livre de Ruth représente Jéhovah comme un Dieu d’amour qui intervient en faveur de ceux qui se sont voués à lui. De plus, il prouve que le dessein de Dieu n’échoue jamais. Par conséquent, nous pouvons et nous devons adopter la même attitude d’esprit que David, qui déclara: “Nous pousserons des cris joyeux à cause de ton salut, et au nom de notre Dieu nous élèverons nos bannières. Que Jéhovah accomplisse toutes tes demandes! À présent je sais que Jéhovah sauve assurément son oint. Il lui répond de ses saints cieux par les puissants actes sauveurs de sa droite.” — Ps. 20:5, 6.

  11. Like
    misette got a reaction from philippe jw gelos in Perles spirituelles - Semaine du 24 Janvier 2022 - Ruth 1-2   
    Perles spirituelles - Semaine du 24 Janvier 2022 - Ruth 1-2.docx
    Perles spirituelles - Semaine du 24 Janvier 2022 - Ruth 1-2.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Ruth 1-2

    Ruth 1:20, 21 : Pourquoi Noémi a-t-elle dit que Jéhovah lui avait rendu la vie amère ? (w05 1/3 27 § 1).

    « Mais elle leur disait : « Ne m’appelez pas Noémi. Appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a rendu la vie très amère. 21 J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. Pourquoi m’appelez-vous Noémi, alors que Jéhovah lui-même s’est opposé à moi et que le Tout-Puissant a provoqué mon malheur ? »

    Est-ce Jéhovah qui avait rendu la vie de Naomi amère, et qui était à l’origine de ses malheurs ? Non, et Naomi n’a pas accusé Dieu d’avoir commis quelque chose de mal. Mais, en considérant tout ce qui lui était arrivé, elle pensait que Jéhovah était contre elle. Elle était amère et désabusée. Il convient d’ajouter qu’à l’époque le “ fruit du ventre ” était considéré comme une bénédiction divine et la stérilité comme une malédiction. Naomi n’avait pas de petits-enfants, et ses deux fils étaient morts ; elle a donc pu y voir de bonnes raisons de croire que c’était Jéhovah qui l’avait humiliée - w05 1/3 27 § 1


    Naomi se voyait abandonnée, une femme dépourvue de postérité ou n’ayant pas le pouvoir d’en produire une. Elle était comme une “épouse complètement abandonnée et peinée d’esprit, et comme une épouse du temps de la jeunesse et qu’on a alors rejetée”. À une époque où le fruit des entrailles pouvait être considéré comme une bénédiction de la part de Jéhovah et la stérilité comme une malédiction, Naomi pensait être en droit de déclarer : “C’est Jéhovah qui m’a humiliée.” La réaction de Naomi est à la fois naturelle et compréhensible. Elle ne s’est pas effondrée spirituellement  – TG1972 p302


    Il était également courant de changer de nom. De retour à Bethléhem, sans ressources après la perte de son mari et de ses fils, Naomi ne voulut plus porter ce nom, qui signifie “ Mon charme ”. “ Ne m’appelez pas Naomi, insista-t-elle. Appelez-moi Mara [“ Amère ”], car le Tout-Puissant a rendu les choses très amères pour moi. ”- TG2009  1/ 2 p14


    Comment Jéhovah a-t-il réagi aux paroles pleines d’amertume de Noémi ? Il n’a pas abandonné cette femme fidèle qui était désespérée. Au contraire, il a fait preuve d’empathie envers elle. Il sait que « l’oppression peut rendre fou un sage » (Eccl. 7:7). Il a donc aidé Noémi à discerner qu’il était toujours là pour la soutenir. Comment s’y est-il pris ? . Il a poussé Ruth à témoigner de l’amour fidèle à Noémi. Avec dévouement et gentillesse, Ruth a aidé sa belle-mère à retrouver son équilibre affectif et spirituel.

    Que nous apprend l’exemple de Ruth ? L’amour fidèle nous pousse à aider ceux qui sont en souffrance. Tout comme Ruth a soutenu Noémi, des frères et sœurs bienveillants sont heureux d’apporter leur aide aux membres de leur assemblée qui sont découragés ou déprimés. Ils aiment leurs frères et sœurs, et ils veulent faire tout ce qu’ils peuvent pour les. Ils suivent ainsi le conseil de Paul : « Parlez de façon consolante à ceux qui sont déprimés, soutenez les faibles, soyez patients envers tous » (1 Thess. 5:14). Souvent, le meilleur moyen d’aider quelqu’un qui est découragé, c’est de l’écouter patiemment et de l’assurer de notre amour. Jéhovah nous sera reconnaissant du soutien que nous apportons à un de ses précieux serviteurs. On lit en Proverbes 19:17 : « Celui qui témoigne de la bonté au petit prête à Jéhovah, qui le récompensera pour ce qu’il fait. » TG2021/11


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    C’est la famine qui a décidé Élimélek et sa femme Naomi, accompagnés de leurs deux fils, à quitter leur pays, Israël, et à s’établir comme résidents étrangers en Moab. Ce déménagement a dû mettre à l’épreuve la foi de chaque membre de la famille, car les Israélites devaient pratiquer leur culte régulièrement à l’endroit que Jéhovah avait choisi. Naomi a réussi à garder une foi forte. Cela ne l’a pas empêchée d’être accablée de chagrin quand son mari est mort. Ruth 1:2, 3. TG2012 1/7p23


    Nul doute que Noémie a souffert de nouveau lorsque plus tard ses fils ont épousé des femmes moabites (Ruth 1:4). Naomi savait tous les efforts qu’avait faits Abraham, l’ancêtre de sa nation, pour trouver à son fils Isaac une femme parmi son peuple, qui adorait Jéhovah. Plus tard, la Loi mosaïque avait mis en garde les Israélites contre le danger de laisser leurs fils et leurs filles se marier avec des étrangers : ils risquaient d’amener le peuple de Dieu à tomber dans l’idolâtrie. — TG2012 1/7


    Pourtant, Malôn et Kiliôn se sont tout de même mariés avec des femmes moabites. Malgré son inquiétude ou sa déception, Naomi a manifestement fait de son mieux pour témoigner une bonté et un amour authentiques à ses belles-filles, Ruth et Orpa. Peut-être espérait-elle que toutes deux en viendraient un jour à adorer Jéhovah comme elle. Quoi qu’il en soit, tant Ruth qu’Orpa appréciaient grandement Naomi. Les relations qu’elles avaient nouées leur ont été précieuses lorsque le malheur a frappé. Les deux jeunes femmes se sont retrouvées veuves, sans avoir de descendance. — Ruth 1:5.


    La religion de Ruth l’a-t-elle préparée à un tel drame ? Difficile à croire. Les Moabites adoraient une foule de dieux, dont le principal : Kemosh. La religion moabite n’était, semble-t-il, pas exempte de la brutalité et des horreurs courantes à l’époque, comme les sacrifices d’enfants. Tout ce que Ruth a appris de Malôn ou de Naomi sur Jéhovah, le Dieu d’Israël plein d’amour et de miséricorde, l’a certainement surprise. Quelle différence ! Jéhovah exerce sa domination avec amour, non avec tyrannie  À la suite de son deuil, Ruth a dû se rapprocher encore de Naomi et a dû apprécier d’entendre cette femme âgée parler de Jéhovah, le Dieu Tout-Puissant, de ses œuvres merveilleuses, et de l’amour et de la miséricorde qu’il a manifestés à son peuple.

    Naomi aimait entendre parler de son pays. Un jour, elle a appris, peut-être par un marchand ambulant, que la famine avait cessé en Israël. Jéhovah s’était occupé de son peuple. Une fois de plus, Bethléhem méritait bien son nom qui signifie “ Maison du Pain ”. Naomi a décidé de retourner chez elle. — Ruth 1:6.

    Qu’allaient faire Ruth et Orpa (Ruth 1:7) ? L’épreuve qu’elles avaient traversée les avait rapprochées de Naomi. Ruth semblait tout particulièrement attirée par la bonté de Naomi et sa foi inébranlable en Jéhovah. Les trois veuves se sont mises en route pour Bethléhem en Juda.

    Le livre de Ruth nous rappelle que le malheur frappe autant les bons que les méchants (Ecclésiaste 9:2, 11). Il nous montre également que face à une perte insupportable, il est sage de chercher du réconfort auprès de nos semblables, surtout de ceux qui trouvent refuge en Jéhovah, le Dieu que Naomi adorait. —


    Tandis que les kilomètres s’allongent derrière les trois veuves, un autre souci pèse sur Naomi. Elle pense aux deux jeunes femmes à ses côtés et à l’amour qu’elles ont manifesté envers elle et ses fils. Elle a peur d’alourdir leur fardeau. Si ses deux belles-filles quittent leur pays et viennent avec elle, que pourra-t-elle faire pour elles à Bethléhem ?

    Elle finit par s’exprimer : “ Allez, retournez chacune à la maison de sa mère. Que Jéhovah use de bonté de cœur envers vous, comme vous en avez usé envers ces hommes qui sont morts maintenant et envers moi-même. ” Elle formule également l’espoir que Jéhovah les récompense en donnant à chacune d’elles un nouveau mari et une nouvelle vie. “ Puis elle les embrassa, nous dit le récit ; alors elles élevèrent la voix et se mirent à pleurer. ” On comprend aisément pourquoi Ruth et Orpa sont si attachées à cette femme pleine de bonté et d’abnégation. Toutes deux la supplient : “ Non, mais nous retournerons avec toi vers ton peuple. ” — Ruth 1:8-10.

    Naomi insiste. Elle explique avec fermeté qu’elle ne leur sera d’aucune aide en Israël, étant donné qu’elle n’a plus de mari pour subvenir à ses besoins ni de fils à leur donner en mariage et que la situation ne risque pas de changer ! Elle confie que cette impuissance est source d’amertume pour elle. — Ruth 1:11-13.

    Orpa se rend compte que Naomi a raison. Elle a une famille en Moab : sa mère et un foyer qui l’attendent. Il semble plus raisonnable qu’elle reste en Moab. Alors, le cœur gros, elle embrasse Naomi et fait demi-tour. — Ruth 1:14

    Les arguments de Naomi s’appliquent également à Ruth. Pourtant, que fait-elle ? Le récit poursuit : “ Quant à Ruth, elle s’attacha à elle. ” Naomi s’est peut-être remise en marche mais elle s’aperçoit que Ruth la suit à quelque distance. “ Regarde, ta belle-sœur veuve est retournée vers son peuple et vers ses dieux, fait-elle observer. Retourne avec ta belle-sœur veuve. ” (Ruth 1:15). Les paroles de Naomi révèlent un détail essentiel au lecteur. Orpa est retournée non seulement vers son peuple, mais aussi vers “ ses dieux ”. Elle restera une adoratrice de Kemosh et d’autres faux dieux. Ruth fera-t-elle le même choix ?

    Ruth 1:14-16. Orpa “ est retournée vers son peuple et vers ses dieux ”. Ruth a pris une autre décision. Elle a renoncé aux aises et à la sécurité de la vie dans son pays natal et est restée fidèle à Jéhovah. Le fait de cultiver un amour fidèle pour Dieu et de manifester un esprit d’abnégation nous aidera à résister aux désirs égoïstes et à ne pas reculer pour la destruction ’TG2005 1/3


    Montre-toi persévérant. Quand Ruth lui a dit qu’elle voulait s’installer en Juda avec elle, Noémie a d’abord refusé. Mais Ruth n’a pas renoncé. Que s’est-il alors passé ? « Quand Noémie vit que Ruth insistait pour l’accompagner, elle n’essaya plus de l’en empêcher » (Ruth 1:15-18).

    Application : Il faut de la patience pour aider quelqu’un qui est déprimé. Alors, ne renonce pas trop vite. Une sœur qui traverse des moments difficiles refusera peut-être au départ l’aide que tu lui proposes. Mais l’amour fidèle te poussera à lui rester attaché (Gal. 6:2). Ne cesse pas d’espérer qu’un jour elle acceptera la main que tu lui tends. – TG2021/11p/ §16,17


    Sur cette route isolée, face à Naomi, Ruth n’a aucune hésitation. Elle déborde d’amour pour Naomi — et pour le Dieu qu’elle adore. Voilà pourquoi elle dit : “ Ne me presse pas de t’abandonner, de m’en retourner d’auprès de toi ; car là où tu iras j’irai, et là où tu passeras la nuit je passerai la nuit. Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu. Là où tu mourras je mourrai, et c’est là que je serai enterrée. Qu’ainsi me fasse Jéhovah et qu’il y ajoute, si autre chose que la mort venait à causer une séparation entre moi et toi. ” — Ruth 1:16, 17.

    Les paroles de Ruth sont remarquables, à tel point qu’elles sont restées célèbres bien après sa mort et trouvent toujours un écho 3 000 ans plus tard. Elles illustrent à merveille une qualité précieuse de Ruth : son amour fidèle. Elle suivra Naomi où qu’elle aille. Seule la mort pourra les séparer. Le peuple de Naomi deviendra son peuple, car Ruth est prête à abandonner tout ce qui fait partie de sa vie en Moab, y compris les dieux moabites. Contrairement à Orpa, Ruth peut dire de tout cœur qu’elle souhaite que Jéhovah, le Dieu de Naomi, soit également son Dieu.

    Bien sûr, parler de l’amour fidèle est une chose ; manifester cette qualité par des actes en est une autre. Ruth a eu la possibilité de démontrer son amour fidèle non seulement envers Naomi, mais aussi envers le Dieu qu’elle s’est choisi, Jéhovah.

    Notons au passage que Ruth n’emploie pas seulement le titre impersonnel “ Dieu ” comme le feraient de nombreux étrangers ; elle utilise également le nom personnel de Dieu, Jéhovah.

    Noémie a finalement compris que Jéhovah agissait dans sa vie. Il s’était servi de Ruth pour la soutenir pendant son voyage de retour (Ruth 1:16). Et elle l’avait vu agir en sa faveur quand Boaz, un de leurs « racheteurs », avait généreusement pourvu à leurs besoins (Ruth 2:19, 20b). « Maintenant je comprends que Jéhovah ne m’a jamais abandonnée, a-t-elle dû se dire. Depuis le début, il était là pour moi ! ». Comme Noémie a dû être reconnaissante à Ruth et à Boaz de ne pas avoir renoncé à l’aider ! On peut imaginer la joie que tous les trois ont ressentie.

    Que nous a appris le livre de Ruth sur l’amour fidèle ? L’amour fidèle nous pousse à ne pas renoncer à aider nos frères et sœurs qui traversent des moments difficiles. Il nous incite aussi à faire des sacrifices pour leur venir en aide. - TG2021/11 p8
    Elles poursuivent donc leur voyage, à deux, sur l’interminable route menant à Bethléhem. Selon une estimation, le trajet a pu prendre jusqu’à une semaine. Mais chacune trouve sans doute en la compagnie de l’autre un certain réconfort face au chagrin.

    Les sources de chagrin ne manquent pas aujourd’hui. Nous vivons les “ temps critiques, difficiles à supporter ”, annoncés dans la Bible, qui nous apportent toutes sortes de malheurs et de souffrances. Comme Ruth, il nous faut cultiver l’amour fidèle. C’est le genre d’amour qui se cramponne à celui qui en est l’objet et qui refuse de le lâcher, une motivation puissante pour faire le bien dans ce monde triste. Il est nécessaire dans les liens du mariage, dans les relations familiales, dans les amitiés et dans la congrégation chrétienne. En cultivant ce genre d’amour, nous imitons l’excellent exemple de Ruth.

    Les deux femmes arrivent enfin à Bethléhem, un village à une dizaine de kilomètres de Jérusalem. Il semble qu’à une époque Naomi et sa famille étaient des gens en vue dans cette petite ville, à en juger par l’agitation suscitée par l’annonce de son retour. Les femmes la regardent d’un air dubitatif : C’est bien Naomi ? Naturellement, son séjour en Moab a laissé des traces : son visage et son allure trahissent les années d’épreuves et de chagrin. — Ruth 1:19.

    Ne te vexe pas facilement. Quand Noémie et Ruth sont arrivées à Bethléem, Noémie a rencontré ses anciennes voisines. Elle leur a alors raconté : « J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides » (Ruth 1:21). Imagine ce que Ruth a dû ressentir en entendant Noémie dire cela ! Ruth avait fait tout son possible pour aider Noémie. Elle avait pleuré avec elle, elle l’avait réconfortée et elle avait marché avec elle pendant des jours et des jours. Et malgré tout cela, Noémie a dit : « Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. » Elle n’a même pas mentionné le soutien que lui avait apporté Ruth, qui se tenait à côté d’elle. Cela a dû faire beaucoup de peine à Ruth ! Pourtant, elle est restée attachée à Noémie.

    Application : Une sœur qui traverse une situation pénible peut avoir au départ des paroles blessantes à ton égard malgré tous les efforts que tu fais pour essayer de la soutenir. Mais ne te vexe pas pour cela. Ne te désintéresse pas d’elle et demande à Jéhovah de t’aider à trouver un moyen de la réconforter (Prov. 17:17). - TG2021/11p/ §18,19


    Alors que les deux femmes s’installent à Bethléhem, Ruth réfléchit à la meilleure façon de subvenir à ses besoins et à ceux de Naomi. Elle apprend que la Loi donnée par Jéhovah aux Israélites comporte une disposition bienveillante envers les pauvres. Elle les autorise à aller dans les champs au moment de la moisson et à passer derrière les moissonneurs pour glaner le grain restant ainsi que ce qui a poussé à la lisière et dans les coins des parcelles. —

    C’est le moment de la moisson de l’orge, probablement le mois d’avril dans nos calendriers modernes, et Ruth va aux champs pour voir qui va l’autoriser à glaner sur ses terres. Elle tombe par hasard sur les champs d’un dénommé Boaz, riche propriétaire et parent d’Élimélek, le mari décédé de Naomi. Même si la Loi lui donne le droit de glaner, elle ne le considère pas comme un dû ; elle demande la permission au jeune homme qui est préposé sur les moissonneurs. Il la lui accorde. Ruth se met immédiatement au travail. — Ruth 1:22–2:3, 7.

    Ruth 2:2. Ruth était décidée à tirer parti du glanage, une disposition prise en faveur des étrangers et des affligés. Ruth était d’une grande humilité. Un chrétien dans le besoin ne devrait pas estimer déshonorant d’accepter l’aide bienveillante de ses compagnons ou les subsides de l’État auxquels il a droit. - ’TG2005 1/3

    Ruth 2:7. Alors que le glanage était pour elle un droit, Ruth a demandé la permission de glaner avant de le faire (Lévitique 19:9, 10). C’était de sa part une marque d’humilité. La sagesse nous dicte de ‘ chercher l’humilité ’, car “ les humbles posséderont la terre, et vraiment ils se délecteront de l’abondance de paix ”- ’TG2005 1/3

    Ruth 2:11. Pour Naomi, Ruth n’était pas simplement une parente, mais une véritable amie (Proverbes 17:17). L’amitié qui liait ces deux femmes était solide, parce qu’elle reposait sur des qualités comme l’amour, la fidélité, l’empathie, la bonté et l’abnégation. Mais plus important encore, elle reposait sur la spiritualité ainsi que sur leur désir de servir Jéhovah et de faire partie de ses adorateurs. Nous avons nous aussi d’excellentes occasions de nouer des amitiés authentiques avec des adorateurs du vrai Dieu. - ’TG2005 1/3

    En vue du mariage : Un homme se renseignera sur la chrétienne qu’il envisage d’épouser. D’après la Bible, c’est ce qu’a fait Boaz envers Ruth, avec qui il s’est plus tard marié. Quand celle-ci lui a demandé : “ Comment ai-je trouvé faveur à tes yeux pour qu’on me remarque, alors que je suis une étrangère ? ” Boaz lui a répondu : “ On m’a longuement rapporté tout ce que tu as fait. ” (Ruth 2:10-12). Boaz ne s’est pas contenté de constater personnellement que Ruth était une femme fidèle, dévouée et travailleuse, mais il a également recueilli les impressions favorables d’autres personnes. Pareillement, votre conduite influera sur l’idée qu’on se fera de vous comme conjoint. – TG2000  15/4 p19

    Ruth 2:12 — Quel “ salaire parfait ” Ruth a-t-elle reçu de Jéhovah ? Ruth a eu un fils et le privilège de devenir un maillon dans la lignée la plus importante de l’Histoire, celle de Jésus Christ. —

    La Loi mosaïque interdisait aux paysans de dépouiller le sol de tous ses produits. Ainsi, ceux qui récoltaient le grain ne devaient pas moissonner complètement la lisière de leurs champs. Cette loi sur le glanage profitait à toute la société israélite. D’une part, elle encourageait le propriétaire terrien à la générosité, au désintéressement et à la confiance en la bénédiction de Jéhovah. D’autre part, elle incitait ceux qui glanaient à travailler dur, car le glanage était fatigant (Ruth 2:2-17). Glaner empêchait les pauvres d’avoir faim ou de devenir un fardeau pour la société. De plus, cette disposition les préservait du déshonneur de mendier ou de vivre de l’aumône. – TG2011  1/ 2 p15

    Représentons-nous Ruth qui glane derrière les moissonneurs. Pendant qu’ils coupent l’orge avec leur faucille, elle se baisse pour ramasser les épis tombés au sol ou ceux qu’ils ont laissés, elle lie les tiges en gerbes et les porte vers un endroit où elle pourra plus tard battre le grain. C’est un travail interminable et de plus en plus pénible à mesure que la matinée avance. Mais Ruth fait preuve d’endurance ; elle ne s’arrête que pour essuyer la sueur de son front et pour prendre un repas frugal dans “ la maison ”, certainement un abri aménagé pour offrir de l’ombre aux ouvriers.

    Rien n’indique que Ruth s’attend à être remarquée ; pourtant, c’est le cas. Boaz la voit et demande des renseignements au jeune surveillant de la moisson. Boaz est un homme de foi hors du commun. D’ailleurs, quand il salue ses ouvriers, il leur dit : “ Jéhovah soit avec vous. ” Certains parmi eux sont embauchés pour la journée, d’autres sont des étrangers, mais ils lui retournent sa bénédiction. Cet homme d’âge mûr qui aime Jéhovah manifeste un intérêt paternel à Ruth. — Ruth 2:4-7.

    Boaz demande à Ruth, en l’appelant “ ma fille ”, de continuer à venir dans ses champs pour glaner et de rester près des jeunes femmes de sa maisonnée pour éviter d’être importunée par des ouvriers. Il s’assure qu’elle ait de quoi manger. Mais surtout, il veut la féliciter et l’encourager. Comment ? — Ruth 2:8, 9, 14.

    Lorsque Ruth demande à Boaz ce qu’elle, une étrangère, a fait pour mériter cette bonté, il répond qu’il a entendu tout ce qu’elle a fait pour sa belle-mère, Naomi. Certainement que Naomi a parlé en bien de sa chère Ruth aux femmes de Bethléhem, et c’est venu aux oreilles de Boaz. Il sait aussi que Ruth s’est tournée vers le culte de Jéhovah, car il dit : “ Que Jéhovah rétribue ta manière d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah le Dieu d’Israël, sous les ailes de qui tu es venue chercher refuge. ” — Ruth 2:12.

    Quel encouragement pour Ruth ! En effet, elle a choisi de se réfugier sous les ailes de Jéhovah, comme un oisillon se blottit contre un parent qui le protège. Elle remercie Boaz de l’avoir rassurée et elle se remet au travail jusqu’au soir. — Ruth 2:13, 17.

    La foi de Ruth est un magnifique exemple pour nous qui nous débattons dans les difficultés économiques aujourd’hui. Elle n’est pas partie du principe que les autres lui devaient quoi que ce soit ; elle a plutôt été reconnaissante pour ce qui lui était proposé. Elle n’a pas eu honte de travailler longtemps et avec ardeur pour celle qu’elle aimait, même si la tâche était peu gratifiante. Elle a accepté volontiers et appliqué les conseils sages qui lui ont été donnés pour travailler en toute sécurité et en bonne compagnie. Plus important, elle n’a jamais perdu de vue qui était son véritable refuge : son Père protecteur, Jéhovah Dieu.

    Si nous imitons Ruth en faisant preuve d’amour fidèle, d’humilité, d’ardeur au travail et de reconnaissance, notre foi sera elle aussi un exemple pour les autres.

    Sois observateur et encourageant. Ruth avait témoigné de l’amour fidèle à Noémi, mais maintenant c’était elle qui avait besoin d’encouragements. Alors Jéhovah a incité Boaz à l’encourager. Boaz a dit à Ruth : « Que Jéhovah te bénisse pour ce que tu as fait. Reçois une pleine récompense de la part de Jéhovah, le Dieu d’Israël, puisque tu es venue te réfugier sous ses ailes. » Ces paroles réconfortantes ont fait beaucoup de bien à Ruth. Elle lui a répondu : « Tu m’as consolé et tu m’as parlé, à moi ta servante, sur un ton rassurant » (Ruth 2:12, 13). Les belles paroles de Boaz, dites au bon moment, ont donné à Ruth la force de continuer à faire le bien.

     
    Application : Ceux qui font preuve d’amour fidèle envers les autres ont eux aussi parfois besoin d’encouragements. Tout comme Boaz a fait savoir à Ruth que sa bonté ne passait pas inaperçue, les anciens s’efforcent d’être observateurs et de remercier chaleureusement ceux qui apportent leur aide aux autres. Des encouragements sincères et dits au bon moment donnent aux frères et sœurs la force dont ils ont besoin pour continuer à faire le bien - TG2021/11p/ §20,21


    Un peu plus tard, Boaz a veillé à ce que Ruth puisse glaner une grande quantité de céréales pour elle et sa belle-mère (Ruth 2:14-18). Comment Noémi a-t-elle réagi à la générosité de Boaz ? Elle s’est exclamée : « Qu’il soit béni par Jéhovah, qui n’a pas renoncé à son amour fidèle envers les vivants et les morts ! » (Ruth 2:20a). Les sentiments de Noémi avaient bien changé ! Plus tôt, elle avait dit avec tristesse : « Jéhovah [...] s’est opposé à moi. » Et maintenant, elle s’écriait de joie : « Jéhovah [...] n’a pas renoncé à son amour fidèle. » Qu’est-ce qui l’a amenée à changer ainsi d’état d’esprit ?

    Ruth 2:15-17. Bien que Boaz lui ait facilité la tâche, Ruth “ continua de glaner dans le champ jusqu’au soir ”. Ruth était une femme travailleuse, honnête, glanant courageusement comme le prévoyait la Loi. Elle glanait activement derrière les ouvriers de Boaz du matin jusqu’au soir, ne s’asseyant dans la maison qu’un court instant et pour manger. Un chrétien devrait avoir une réputation de travailleur appliqué. - ’TG2005 1/3


    La loi relative au glanage ne précisait pas quelle quantité les cultivateurs devaient laisser aux pauvres. Il leur appartenait de définir quelle largeur de terrain ils ne moissonneraient pas à la lisière de leur champ. C’était là un moyen de leur enseigner la générosité. Cette loi leur offrait l’occasion de manifester leur reconnaissance au Garant de la moisson, car ‘ celui qui témoigne de la faveur au pauvre glorifie son Auteur ’. (Proverbes 14:31.) Boaz est en cela un exemple remarquable. Avec bonté, il a veillé à ce que Ruth, une veuve qui glanait dans ses champs, puisse ramasser une quantité suffisante de blé. Jéhovah a amplement récompensé sa générosité. — Ruth 2:15, 16  - TG2006  15/6 p20 §12


    Ruth 2:19-22. Le soir, Noémi et Ruth avaient des conversations agréables, l’aînée s’intéressant aux activités de la cadette, et les deux exprimant librement leurs pensées et leurs sentiments. Ne devrait-il pas en être ainsi dans une famille chrétienne ? ’TG2005 1/3


    Ruth 2:22, 23. À la différence de Dina, la fille de Jacob, Ruth a recherché la compagnie d’adorateurs de Jéhovah. Elle est un bel exemple pour nous. - ’TG2005 1/3


  12. Like
    misette got a reaction from Chichou in Perles spirituelles - Semaine du 24 Janvier 2022 - Ruth 1-2   
    Perles spirituelles - Semaine du 24 Janvier 2022 - Ruth 1-2.docx
    Perles spirituelles - Semaine du 24 Janvier 2022 - Ruth 1-2.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Ruth 1-2

    Ruth 1:20, 21 : Pourquoi Noémi a-t-elle dit que Jéhovah lui avait rendu la vie amère ? (w05 1/3 27 § 1).

    « Mais elle leur disait : « Ne m’appelez pas Noémi. Appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a rendu la vie très amère. 21 J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. Pourquoi m’appelez-vous Noémi, alors que Jéhovah lui-même s’est opposé à moi et que le Tout-Puissant a provoqué mon malheur ? »

    Est-ce Jéhovah qui avait rendu la vie de Naomi amère, et qui était à l’origine de ses malheurs ? Non, et Naomi n’a pas accusé Dieu d’avoir commis quelque chose de mal. Mais, en considérant tout ce qui lui était arrivé, elle pensait que Jéhovah était contre elle. Elle était amère et désabusée. Il convient d’ajouter qu’à l’époque le “ fruit du ventre ” était considéré comme une bénédiction divine et la stérilité comme une malédiction. Naomi n’avait pas de petits-enfants, et ses deux fils étaient morts ; elle a donc pu y voir de bonnes raisons de croire que c’était Jéhovah qui l’avait humiliée - w05 1/3 27 § 1


    Naomi se voyait abandonnée, une femme dépourvue de postérité ou n’ayant pas le pouvoir d’en produire une. Elle était comme une “épouse complètement abandonnée et peinée d’esprit, et comme une épouse du temps de la jeunesse et qu’on a alors rejetée”. À une époque où le fruit des entrailles pouvait être considéré comme une bénédiction de la part de Jéhovah et la stérilité comme une malédiction, Naomi pensait être en droit de déclarer : “C’est Jéhovah qui m’a humiliée.” La réaction de Naomi est à la fois naturelle et compréhensible. Elle ne s’est pas effondrée spirituellement  – TG1972 p302


    Il était également courant de changer de nom. De retour à Bethléhem, sans ressources après la perte de son mari et de ses fils, Naomi ne voulut plus porter ce nom, qui signifie “ Mon charme ”. “ Ne m’appelez pas Naomi, insista-t-elle. Appelez-moi Mara [“ Amère ”], car le Tout-Puissant a rendu les choses très amères pour moi. ”- TG2009  1/ 2 p14


    Comment Jéhovah a-t-il réagi aux paroles pleines d’amertume de Noémi ? Il n’a pas abandonné cette femme fidèle qui était désespérée. Au contraire, il a fait preuve d’empathie envers elle. Il sait que « l’oppression peut rendre fou un sage » (Eccl. 7:7). Il a donc aidé Noémi à discerner qu’il était toujours là pour la soutenir. Comment s’y est-il pris ? . Il a poussé Ruth à témoigner de l’amour fidèle à Noémi. Avec dévouement et gentillesse, Ruth a aidé sa belle-mère à retrouver son équilibre affectif et spirituel.

    Que nous apprend l’exemple de Ruth ? L’amour fidèle nous pousse à aider ceux qui sont en souffrance. Tout comme Ruth a soutenu Noémi, des frères et sœurs bienveillants sont heureux d’apporter leur aide aux membres de leur assemblée qui sont découragés ou déprimés. Ils aiment leurs frères et sœurs, et ils veulent faire tout ce qu’ils peuvent pour les. Ils suivent ainsi le conseil de Paul : « Parlez de façon consolante à ceux qui sont déprimés, soutenez les faibles, soyez patients envers tous » (1 Thess. 5:14). Souvent, le meilleur moyen d’aider quelqu’un qui est découragé, c’est de l’écouter patiemment et de l’assurer de notre amour. Jéhovah nous sera reconnaissant du soutien que nous apportons à un de ses précieux serviteurs. On lit en Proverbes 19:17 : « Celui qui témoigne de la bonté au petit prête à Jéhovah, qui le récompensera pour ce qu’il fait. » TG2021/11


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    C’est la famine qui a décidé Élimélek et sa femme Naomi, accompagnés de leurs deux fils, à quitter leur pays, Israël, et à s’établir comme résidents étrangers en Moab. Ce déménagement a dû mettre à l’épreuve la foi de chaque membre de la famille, car les Israélites devaient pratiquer leur culte régulièrement à l’endroit que Jéhovah avait choisi. Naomi a réussi à garder une foi forte. Cela ne l’a pas empêchée d’être accablée de chagrin quand son mari est mort. Ruth 1:2, 3. TG2012 1/7p23


    Nul doute que Noémie a souffert de nouveau lorsque plus tard ses fils ont épousé des femmes moabites (Ruth 1:4). Naomi savait tous les efforts qu’avait faits Abraham, l’ancêtre de sa nation, pour trouver à son fils Isaac une femme parmi son peuple, qui adorait Jéhovah. Plus tard, la Loi mosaïque avait mis en garde les Israélites contre le danger de laisser leurs fils et leurs filles se marier avec des étrangers : ils risquaient d’amener le peuple de Dieu à tomber dans l’idolâtrie. — TG2012 1/7


    Pourtant, Malôn et Kiliôn se sont tout de même mariés avec des femmes moabites. Malgré son inquiétude ou sa déception, Naomi a manifestement fait de son mieux pour témoigner une bonté et un amour authentiques à ses belles-filles, Ruth et Orpa. Peut-être espérait-elle que toutes deux en viendraient un jour à adorer Jéhovah comme elle. Quoi qu’il en soit, tant Ruth qu’Orpa appréciaient grandement Naomi. Les relations qu’elles avaient nouées leur ont été précieuses lorsque le malheur a frappé. Les deux jeunes femmes se sont retrouvées veuves, sans avoir de descendance. — Ruth 1:5.


    La religion de Ruth l’a-t-elle préparée à un tel drame ? Difficile à croire. Les Moabites adoraient une foule de dieux, dont le principal : Kemosh. La religion moabite n’était, semble-t-il, pas exempte de la brutalité et des horreurs courantes à l’époque, comme les sacrifices d’enfants. Tout ce que Ruth a appris de Malôn ou de Naomi sur Jéhovah, le Dieu d’Israël plein d’amour et de miséricorde, l’a certainement surprise. Quelle différence ! Jéhovah exerce sa domination avec amour, non avec tyrannie  À la suite de son deuil, Ruth a dû se rapprocher encore de Naomi et a dû apprécier d’entendre cette femme âgée parler de Jéhovah, le Dieu Tout-Puissant, de ses œuvres merveilleuses, et de l’amour et de la miséricorde qu’il a manifestés à son peuple.

    Naomi aimait entendre parler de son pays. Un jour, elle a appris, peut-être par un marchand ambulant, que la famine avait cessé en Israël. Jéhovah s’était occupé de son peuple. Une fois de plus, Bethléhem méritait bien son nom qui signifie “ Maison du Pain ”. Naomi a décidé de retourner chez elle. — Ruth 1:6.

    Qu’allaient faire Ruth et Orpa (Ruth 1:7) ? L’épreuve qu’elles avaient traversée les avait rapprochées de Naomi. Ruth semblait tout particulièrement attirée par la bonté de Naomi et sa foi inébranlable en Jéhovah. Les trois veuves se sont mises en route pour Bethléhem en Juda.

    Le livre de Ruth nous rappelle que le malheur frappe autant les bons que les méchants (Ecclésiaste 9:2, 11). Il nous montre également que face à une perte insupportable, il est sage de chercher du réconfort auprès de nos semblables, surtout de ceux qui trouvent refuge en Jéhovah, le Dieu que Naomi adorait. —


    Tandis que les kilomètres s’allongent derrière les trois veuves, un autre souci pèse sur Naomi. Elle pense aux deux jeunes femmes à ses côtés et à l’amour qu’elles ont manifesté envers elle et ses fils. Elle a peur d’alourdir leur fardeau. Si ses deux belles-filles quittent leur pays et viennent avec elle, que pourra-t-elle faire pour elles à Bethléhem ?

    Elle finit par s’exprimer : “ Allez, retournez chacune à la maison de sa mère. Que Jéhovah use de bonté de cœur envers vous, comme vous en avez usé envers ces hommes qui sont morts maintenant et envers moi-même. ” Elle formule également l’espoir que Jéhovah les récompense en donnant à chacune d’elles un nouveau mari et une nouvelle vie. “ Puis elle les embrassa, nous dit le récit ; alors elles élevèrent la voix et se mirent à pleurer. ” On comprend aisément pourquoi Ruth et Orpa sont si attachées à cette femme pleine de bonté et d’abnégation. Toutes deux la supplient : “ Non, mais nous retournerons avec toi vers ton peuple. ” — Ruth 1:8-10.

    Naomi insiste. Elle explique avec fermeté qu’elle ne leur sera d’aucune aide en Israël, étant donné qu’elle n’a plus de mari pour subvenir à ses besoins ni de fils à leur donner en mariage et que la situation ne risque pas de changer ! Elle confie que cette impuissance est source d’amertume pour elle. — Ruth 1:11-13.

    Orpa se rend compte que Naomi a raison. Elle a une famille en Moab : sa mère et un foyer qui l’attendent. Il semble plus raisonnable qu’elle reste en Moab. Alors, le cœur gros, elle embrasse Naomi et fait demi-tour. — Ruth 1:14

    Les arguments de Naomi s’appliquent également à Ruth. Pourtant, que fait-elle ? Le récit poursuit : “ Quant à Ruth, elle s’attacha à elle. ” Naomi s’est peut-être remise en marche mais elle s’aperçoit que Ruth la suit à quelque distance. “ Regarde, ta belle-sœur veuve est retournée vers son peuple et vers ses dieux, fait-elle observer. Retourne avec ta belle-sœur veuve. ” (Ruth 1:15). Les paroles de Naomi révèlent un détail essentiel au lecteur. Orpa est retournée non seulement vers son peuple, mais aussi vers “ ses dieux ”. Elle restera une adoratrice de Kemosh et d’autres faux dieux. Ruth fera-t-elle le même choix ?

    Ruth 1:14-16. Orpa “ est retournée vers son peuple et vers ses dieux ”. Ruth a pris une autre décision. Elle a renoncé aux aises et à la sécurité de la vie dans son pays natal et est restée fidèle à Jéhovah. Le fait de cultiver un amour fidèle pour Dieu et de manifester un esprit d’abnégation nous aidera à résister aux désirs égoïstes et à ne pas reculer pour la destruction ’TG2005 1/3


    Montre-toi persévérant. Quand Ruth lui a dit qu’elle voulait s’installer en Juda avec elle, Noémie a d’abord refusé. Mais Ruth n’a pas renoncé. Que s’est-il alors passé ? « Quand Noémie vit que Ruth insistait pour l’accompagner, elle n’essaya plus de l’en empêcher » (Ruth 1:15-18).

    Application : Il faut de la patience pour aider quelqu’un qui est déprimé. Alors, ne renonce pas trop vite. Une sœur qui traverse des moments difficiles refusera peut-être au départ l’aide que tu lui proposes. Mais l’amour fidèle te poussera à lui rester attaché (Gal. 6:2). Ne cesse pas d’espérer qu’un jour elle acceptera la main que tu lui tends. – TG2021/11p/ §16,17


    Sur cette route isolée, face à Naomi, Ruth n’a aucune hésitation. Elle déborde d’amour pour Naomi — et pour le Dieu qu’elle adore. Voilà pourquoi elle dit : “ Ne me presse pas de t’abandonner, de m’en retourner d’auprès de toi ; car là où tu iras j’irai, et là où tu passeras la nuit je passerai la nuit. Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu. Là où tu mourras je mourrai, et c’est là que je serai enterrée. Qu’ainsi me fasse Jéhovah et qu’il y ajoute, si autre chose que la mort venait à causer une séparation entre moi et toi. ” — Ruth 1:16, 17.

    Les paroles de Ruth sont remarquables, à tel point qu’elles sont restées célèbres bien après sa mort et trouvent toujours un écho 3 000 ans plus tard. Elles illustrent à merveille une qualité précieuse de Ruth : son amour fidèle. Elle suivra Naomi où qu’elle aille. Seule la mort pourra les séparer. Le peuple de Naomi deviendra son peuple, car Ruth est prête à abandonner tout ce qui fait partie de sa vie en Moab, y compris les dieux moabites. Contrairement à Orpa, Ruth peut dire de tout cœur qu’elle souhaite que Jéhovah, le Dieu de Naomi, soit également son Dieu.

    Bien sûr, parler de l’amour fidèle est une chose ; manifester cette qualité par des actes en est une autre. Ruth a eu la possibilité de démontrer son amour fidèle non seulement envers Naomi, mais aussi envers le Dieu qu’elle s’est choisi, Jéhovah.

    Notons au passage que Ruth n’emploie pas seulement le titre impersonnel “ Dieu ” comme le feraient de nombreux étrangers ; elle utilise également le nom personnel de Dieu, Jéhovah.

    Noémie a finalement compris que Jéhovah agissait dans sa vie. Il s’était servi de Ruth pour la soutenir pendant son voyage de retour (Ruth 1:16). Et elle l’avait vu agir en sa faveur quand Boaz, un de leurs « racheteurs », avait généreusement pourvu à leurs besoins (Ruth 2:19, 20b). « Maintenant je comprends que Jéhovah ne m’a jamais abandonnée, a-t-elle dû se dire. Depuis le début, il était là pour moi ! ». Comme Noémie a dû être reconnaissante à Ruth et à Boaz de ne pas avoir renoncé à l’aider ! On peut imaginer la joie que tous les trois ont ressentie.

    Que nous a appris le livre de Ruth sur l’amour fidèle ? L’amour fidèle nous pousse à ne pas renoncer à aider nos frères et sœurs qui traversent des moments difficiles. Il nous incite aussi à faire des sacrifices pour leur venir en aide. - TG2021/11 p8
    Elles poursuivent donc leur voyage, à deux, sur l’interminable route menant à Bethléhem. Selon une estimation, le trajet a pu prendre jusqu’à une semaine. Mais chacune trouve sans doute en la compagnie de l’autre un certain réconfort face au chagrin.

    Les sources de chagrin ne manquent pas aujourd’hui. Nous vivons les “ temps critiques, difficiles à supporter ”, annoncés dans la Bible, qui nous apportent toutes sortes de malheurs et de souffrances. Comme Ruth, il nous faut cultiver l’amour fidèle. C’est le genre d’amour qui se cramponne à celui qui en est l’objet et qui refuse de le lâcher, une motivation puissante pour faire le bien dans ce monde triste. Il est nécessaire dans les liens du mariage, dans les relations familiales, dans les amitiés et dans la congrégation chrétienne. En cultivant ce genre d’amour, nous imitons l’excellent exemple de Ruth.

    Les deux femmes arrivent enfin à Bethléhem, un village à une dizaine de kilomètres de Jérusalem. Il semble qu’à une époque Naomi et sa famille étaient des gens en vue dans cette petite ville, à en juger par l’agitation suscitée par l’annonce de son retour. Les femmes la regardent d’un air dubitatif : C’est bien Naomi ? Naturellement, son séjour en Moab a laissé des traces : son visage et son allure trahissent les années d’épreuves et de chagrin. — Ruth 1:19.

    Ne te vexe pas facilement. Quand Noémie et Ruth sont arrivées à Bethléem, Noémie a rencontré ses anciennes voisines. Elle leur a alors raconté : « J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides » (Ruth 1:21). Imagine ce que Ruth a dû ressentir en entendant Noémie dire cela ! Ruth avait fait tout son possible pour aider Noémie. Elle avait pleuré avec elle, elle l’avait réconfortée et elle avait marché avec elle pendant des jours et des jours. Et malgré tout cela, Noémie a dit : « Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. » Elle n’a même pas mentionné le soutien que lui avait apporté Ruth, qui se tenait à côté d’elle. Cela a dû faire beaucoup de peine à Ruth ! Pourtant, elle est restée attachée à Noémie.

    Application : Une sœur qui traverse une situation pénible peut avoir au départ des paroles blessantes à ton égard malgré tous les efforts que tu fais pour essayer de la soutenir. Mais ne te vexe pas pour cela. Ne te désintéresse pas d’elle et demande à Jéhovah de t’aider à trouver un moyen de la réconforter (Prov. 17:17). - TG2021/11p/ §18,19


    Alors que les deux femmes s’installent à Bethléhem, Ruth réfléchit à la meilleure façon de subvenir à ses besoins et à ceux de Naomi. Elle apprend que la Loi donnée par Jéhovah aux Israélites comporte une disposition bienveillante envers les pauvres. Elle les autorise à aller dans les champs au moment de la moisson et à passer derrière les moissonneurs pour glaner le grain restant ainsi que ce qui a poussé à la lisière et dans les coins des parcelles. —

    C’est le moment de la moisson de l’orge, probablement le mois d’avril dans nos calendriers modernes, et Ruth va aux champs pour voir qui va l’autoriser à glaner sur ses terres. Elle tombe par hasard sur les champs d’un dénommé Boaz, riche propriétaire et parent d’Élimélek, le mari décédé de Naomi. Même si la Loi lui donne le droit de glaner, elle ne le considère pas comme un dû ; elle demande la permission au jeune homme qui est préposé sur les moissonneurs. Il la lui accorde. Ruth se met immédiatement au travail. — Ruth 1:22–2:3, 7.

    Ruth 2:2. Ruth était décidée à tirer parti du glanage, une disposition prise en faveur des étrangers et des affligés. Ruth était d’une grande humilité. Un chrétien dans le besoin ne devrait pas estimer déshonorant d’accepter l’aide bienveillante de ses compagnons ou les subsides de l’État auxquels il a droit. - ’TG2005 1/3

    Ruth 2:7. Alors que le glanage était pour elle un droit, Ruth a demandé la permission de glaner avant de le faire (Lévitique 19:9, 10). C’était de sa part une marque d’humilité. La sagesse nous dicte de ‘ chercher l’humilité ’, car “ les humbles posséderont la terre, et vraiment ils se délecteront de l’abondance de paix ”- ’TG2005 1/3

    Ruth 2:11. Pour Naomi, Ruth n’était pas simplement une parente, mais une véritable amie (Proverbes 17:17). L’amitié qui liait ces deux femmes était solide, parce qu’elle reposait sur des qualités comme l’amour, la fidélité, l’empathie, la bonté et l’abnégation. Mais plus important encore, elle reposait sur la spiritualité ainsi que sur leur désir de servir Jéhovah et de faire partie de ses adorateurs. Nous avons nous aussi d’excellentes occasions de nouer des amitiés authentiques avec des adorateurs du vrai Dieu. - ’TG2005 1/3

    En vue du mariage : Un homme se renseignera sur la chrétienne qu’il envisage d’épouser. D’après la Bible, c’est ce qu’a fait Boaz envers Ruth, avec qui il s’est plus tard marié. Quand celle-ci lui a demandé : “ Comment ai-je trouvé faveur à tes yeux pour qu’on me remarque, alors que je suis une étrangère ? ” Boaz lui a répondu : “ On m’a longuement rapporté tout ce que tu as fait. ” (Ruth 2:10-12). Boaz ne s’est pas contenté de constater personnellement que Ruth était une femme fidèle, dévouée et travailleuse, mais il a également recueilli les impressions favorables d’autres personnes. Pareillement, votre conduite influera sur l’idée qu’on se fera de vous comme conjoint. – TG2000  15/4 p19

    Ruth 2:12 — Quel “ salaire parfait ” Ruth a-t-elle reçu de Jéhovah ? Ruth a eu un fils et le privilège de devenir un maillon dans la lignée la plus importante de l’Histoire, celle de Jésus Christ. —

    La Loi mosaïque interdisait aux paysans de dépouiller le sol de tous ses produits. Ainsi, ceux qui récoltaient le grain ne devaient pas moissonner complètement la lisière de leurs champs. Cette loi sur le glanage profitait à toute la société israélite. D’une part, elle encourageait le propriétaire terrien à la générosité, au désintéressement et à la confiance en la bénédiction de Jéhovah. D’autre part, elle incitait ceux qui glanaient à travailler dur, car le glanage était fatigant (Ruth 2:2-17). Glaner empêchait les pauvres d’avoir faim ou de devenir un fardeau pour la société. De plus, cette disposition les préservait du déshonneur de mendier ou de vivre de l’aumône. – TG2011  1/ 2 p15

    Représentons-nous Ruth qui glane derrière les moissonneurs. Pendant qu’ils coupent l’orge avec leur faucille, elle se baisse pour ramasser les épis tombés au sol ou ceux qu’ils ont laissés, elle lie les tiges en gerbes et les porte vers un endroit où elle pourra plus tard battre le grain. C’est un travail interminable et de plus en plus pénible à mesure que la matinée avance. Mais Ruth fait preuve d’endurance ; elle ne s’arrête que pour essuyer la sueur de son front et pour prendre un repas frugal dans “ la maison ”, certainement un abri aménagé pour offrir de l’ombre aux ouvriers.

    Rien n’indique que Ruth s’attend à être remarquée ; pourtant, c’est le cas. Boaz la voit et demande des renseignements au jeune surveillant de la moisson. Boaz est un homme de foi hors du commun. D’ailleurs, quand il salue ses ouvriers, il leur dit : “ Jéhovah soit avec vous. ” Certains parmi eux sont embauchés pour la journée, d’autres sont des étrangers, mais ils lui retournent sa bénédiction. Cet homme d’âge mûr qui aime Jéhovah manifeste un intérêt paternel à Ruth. — Ruth 2:4-7.

    Boaz demande à Ruth, en l’appelant “ ma fille ”, de continuer à venir dans ses champs pour glaner et de rester près des jeunes femmes de sa maisonnée pour éviter d’être importunée par des ouvriers. Il s’assure qu’elle ait de quoi manger. Mais surtout, il veut la féliciter et l’encourager. Comment ? — Ruth 2:8, 9, 14.

    Lorsque Ruth demande à Boaz ce qu’elle, une étrangère, a fait pour mériter cette bonté, il répond qu’il a entendu tout ce qu’elle a fait pour sa belle-mère, Naomi. Certainement que Naomi a parlé en bien de sa chère Ruth aux femmes de Bethléhem, et c’est venu aux oreilles de Boaz. Il sait aussi que Ruth s’est tournée vers le culte de Jéhovah, car il dit : “ Que Jéhovah rétribue ta manière d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah le Dieu d’Israël, sous les ailes de qui tu es venue chercher refuge. ” — Ruth 2:12.

    Quel encouragement pour Ruth ! En effet, elle a choisi de se réfugier sous les ailes de Jéhovah, comme un oisillon se blottit contre un parent qui le protège. Elle remercie Boaz de l’avoir rassurée et elle se remet au travail jusqu’au soir. — Ruth 2:13, 17.

    La foi de Ruth est un magnifique exemple pour nous qui nous débattons dans les difficultés économiques aujourd’hui. Elle n’est pas partie du principe que les autres lui devaient quoi que ce soit ; elle a plutôt été reconnaissante pour ce qui lui était proposé. Elle n’a pas eu honte de travailler longtemps et avec ardeur pour celle qu’elle aimait, même si la tâche était peu gratifiante. Elle a accepté volontiers et appliqué les conseils sages qui lui ont été donnés pour travailler en toute sécurité et en bonne compagnie. Plus important, elle n’a jamais perdu de vue qui était son véritable refuge : son Père protecteur, Jéhovah Dieu.

    Si nous imitons Ruth en faisant preuve d’amour fidèle, d’humilité, d’ardeur au travail et de reconnaissance, notre foi sera elle aussi un exemple pour les autres.

    Sois observateur et encourageant. Ruth avait témoigné de l’amour fidèle à Noémi, mais maintenant c’était elle qui avait besoin d’encouragements. Alors Jéhovah a incité Boaz à l’encourager. Boaz a dit à Ruth : « Que Jéhovah te bénisse pour ce que tu as fait. Reçois une pleine récompense de la part de Jéhovah, le Dieu d’Israël, puisque tu es venue te réfugier sous ses ailes. » Ces paroles réconfortantes ont fait beaucoup de bien à Ruth. Elle lui a répondu : « Tu m’as consolé et tu m’as parlé, à moi ta servante, sur un ton rassurant » (Ruth 2:12, 13). Les belles paroles de Boaz, dites au bon moment, ont donné à Ruth la force de continuer à faire le bien.

     
    Application : Ceux qui font preuve d’amour fidèle envers les autres ont eux aussi parfois besoin d’encouragements. Tout comme Boaz a fait savoir à Ruth que sa bonté ne passait pas inaperçue, les anciens s’efforcent d’être observateurs et de remercier chaleureusement ceux qui apportent leur aide aux autres. Des encouragements sincères et dits au bon moment donnent aux frères et sœurs la force dont ils ont besoin pour continuer à faire le bien - TG2021/11p/ §20,21


    Un peu plus tard, Boaz a veillé à ce que Ruth puisse glaner une grande quantité de céréales pour elle et sa belle-mère (Ruth 2:14-18). Comment Noémi a-t-elle réagi à la générosité de Boaz ? Elle s’est exclamée : « Qu’il soit béni par Jéhovah, qui n’a pas renoncé à son amour fidèle envers les vivants et les morts ! » (Ruth 2:20a). Les sentiments de Noémi avaient bien changé ! Plus tôt, elle avait dit avec tristesse : « Jéhovah [...] s’est opposé à moi. » Et maintenant, elle s’écriait de joie : « Jéhovah [...] n’a pas renoncé à son amour fidèle. » Qu’est-ce qui l’a amenée à changer ainsi d’état d’esprit ?

    Ruth 2:15-17. Bien que Boaz lui ait facilité la tâche, Ruth “ continua de glaner dans le champ jusqu’au soir ”. Ruth était une femme travailleuse, honnête, glanant courageusement comme le prévoyait la Loi. Elle glanait activement derrière les ouvriers de Boaz du matin jusqu’au soir, ne s’asseyant dans la maison qu’un court instant et pour manger. Un chrétien devrait avoir une réputation de travailleur appliqué. - ’TG2005 1/3


    La loi relative au glanage ne précisait pas quelle quantité les cultivateurs devaient laisser aux pauvres. Il leur appartenait de définir quelle largeur de terrain ils ne moissonneraient pas à la lisière de leur champ. C’était là un moyen de leur enseigner la générosité. Cette loi leur offrait l’occasion de manifester leur reconnaissance au Garant de la moisson, car ‘ celui qui témoigne de la faveur au pauvre glorifie son Auteur ’. (Proverbes 14:31.) Boaz est en cela un exemple remarquable. Avec bonté, il a veillé à ce que Ruth, une veuve qui glanait dans ses champs, puisse ramasser une quantité suffisante de blé. Jéhovah a amplement récompensé sa générosité. — Ruth 2:15, 16  - TG2006  15/6 p20 §12


    Ruth 2:19-22. Le soir, Noémi et Ruth avaient des conversations agréables, l’aînée s’intéressant aux activités de la cadette, et les deux exprimant librement leurs pensées et leurs sentiments. Ne devrait-il pas en être ainsi dans une famille chrétienne ? ’TG2005 1/3


    Ruth 2:22, 23. À la différence de Dina, la fille de Jacob, Ruth a recherché la compagnie d’adorateurs de Jéhovah. Elle est un bel exemple pour nous. - ’TG2005 1/3


  13. Downvote
    misette got a reaction from davidk in Perles spirituelles - Semaine du 15 Novembre 2021 - Josué 23-24   
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 15 Novembre 2021 - Josué 23-24.docx
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 15 Novembre 2021 - Josué 23-24.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Josué 23-24

    Josué 24:2 : Le père d’Abraham, Téra, adorait-il des idoles ? (w04 1/12 12 § 1).

    « Josué dit à tout le peuple : « Voici ce que dit Jéhovah le Dieu d’Israël : “C’est de l’autre côté du Fleuve que vos ancêtres vivaient autrefois et ils servaient d’autres dieux. Il y avait parmi eux Téra, le père d’Abraham et de Naor »

    À l’origine, Térah n’était pas un adorateur de Jéhovah Dieu. Sans doute adorait-il Sîn, le dieu-lune, divinité de premier plan à Our. D’après la tradition juive, Térah aurait même été un fabricant d’idoles. Cependant, quand Abraham quitte Our pour obéir à Dieu, Térah part avec lui à Harân. — Genèse 11:31. - w04 1/12 12 § 1

    Our des Chaldéens, la ville que la Bible mentionne ensuite, n’était pas plus vouée au culte de Jéhovah, le vrai Dieu. Our était à environ 240 km au S.-E. de Babel ou Babylone. Des fouilles archéologiques ont révélé que le patron de cette cité était le dieu-lune Sîn. C’est à Our qu’habitait Térah, père d’Abram (Abraham) (Gn 11:27, 28). Vivant dans un milieu idolâtre, Térah pratiqua peut-être l’idolâtrie, comme l’indiquent ces paroles que Josué adressa aux Israélites des siècles plus tard : “ C’est de l’autre côté du Fleuve [Euphrate] qu’ont habité autrefois vos ancêtres, Térah le père d’Abraham et le père de Nahor, et ils servaient d’autres dieux. ” (Jos 24:2). En revanche, Abraham avait foi dans le vrai Dieu Jéhovah. – it-1 p1164

    Le culte de la lune. Les Israélites se basaient sur la lune pour déterminer les mois et les époques de fêtes, mais ils devaient se garder de pratiquer le culte de la lune, très répandu dans les nations environnantes. Le dieu-lune Sîn était le dieu de la ville d’Our, capitale de Sumer, qu’Abraham et sa famille quittèrent pour la Terre promise. Bien que les habitants d’Our fussent polythéistes, le dieu-lune Sîn était le dieu suprême à qui le temple et les autels étaient dédiés en priorité. Abraham et ses proches quittèrent Our pour Harân, autre centre important du culte de la lune. Térah, père d’Abraham, qui mourut à Harân, pratiquait apparemment ce culte idolâtrique (Gn 11:31, 32). Quoi qu’il en soit, cette situation donne d’autant plus d’importance à l’avertissement que Josué adressa aux Israélites après leur entrée en Terre promise, consigné en Josué 24:2, - it-2 p170-171

    La vie à Our présentait un véritable défi pour qui voulait servir le vrai Dieu. Cette ville offrait en effet un tas d’avantages matériels. Elle était infestée d’idolâtrie et de superstition. Elle était dominée par une imposante ziggourat dédiée au dieu-lune Nanna. On a dû plus d’une fois essayer de pousser Abraham à s’adonner à ce culte avilissant. Peut-être des membres de sa famille s’en sont-ils avisés. D’après certaines traditions juives, Térah, le père d’Abram, fabriquait des idoles (Josué 24:2, 14, 15). En tout cas, Abraham ne pratiquait pas un faux culte dégradant. Sem, son ancêtre, était toujours en vie et racontait probablement ce qu’il savait du vrai Dieu. Abraham avait donc foi en Jéhovah, non en Nanna. Galates 3:6. – TG2001 15/8 p14

    Abraham vivait dans un monde gangrené par le faux culte. La ville d’Our, où il habitait au début, était dominée par un temple dédié à Nanna, le dieu-lune. Le père d’Abraham lui-même avait pendant un temps adoré de faux dieux. Malgré tout, Abraham a pris la décision d’adorer Jéhovah. Il avait sans doute entendu parler de Jéhovah par son ancêtre Sem, un des fils de Noé. En effet, Sem et Abraham ont été contemporains pendant 150 ans. Au cours de sa longue vie, Abraham a offert de nombreux sacrifices. Ces actes d’adoration s’adressaient toujours à Jéhovah, le seul Dieu digne d’en être le destinataire. rr chap2 §17,18

    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    On peut voir que, dans le choix des hommes devant faire office de juges, l’âge n’était pas le seul critère. Moïse a déclaré: “Prenez des hommes sages, et avisés, et expérimentés, d’entre vos tribus, pour que je les établisse sur vous comme chefs.” (Deutéronome 1:13). Il fallait que ceux qui étaient nommés soient “expérimentés”. Mais surtout ils devaient être capables et craindre Dieu; ils devaient être des hommes sûrs, haïssant le gain injuste, sages et avisés. Il semble donc évident que les “chefs” et les “juges” dont parle Josué 23:2 et 24:1 n’étaient pas distincts des “anciens” mentionnés dans les mêmes versets, mais qu’ils étaient choisis parmi eux. — TG1992 1/7 p12 §15

    La Genèse est le premier livre du Pentateuque (mot d’origine grecque qui signifie “ cinq rouleaux ” ou “ volume quintuple ”). À l’origine le Pentateuque formait vraisemblablement un seul livre appelé Torah (Loi) ou “ le livre de la loi de Moïse ”, et il fut par la suite divisé en cinq rouleaux pour plus de commodité. — Jos. 23:6 - si p13

    Des non-Israélites ont été acceptés en Terre promise en raison de leurs efforts pour plaire au vrai Dieu. Les Israélites ne devaient pas avoir de relations, surtout religieuses, avec ceux qui ne servaient pas Jéhovah (Josué 23:6, 7, 12, 13). Néanmoins, de nombreux immigrants non israélites obéissaient aux lois fondamentales. D’autres sont même devenus des prosélytes circoncis, et Jéhovah les a accueillis sans réserve dans sa congrégation.

    Dieu ordonna aux Israélites d’imiter son attitude envers ses adorateurs étrangers: “Le résident étranger qui réside comme étranger chez vous devra devenir pour vous comme un indigène d’entre vous; et tu devras l’aimer comme toi-même, car vous étiez devenus des résidents étrangers au pays d’Égypte.” (Lévitique 19:33, 34). Il y a là une leçon pour nous, même si nous ne sommes pas sous la Loi. Il est facile de se laisser prendre au piège des préjugés et de l’hostilité envers ceux d’une autre race, nation ou culture. Aussi faisons-nous bien de nous demander: ‘Est-ce que j’essaie de me débarrasser de tels préjugés en suivant l’exemple de Jéhovah ?’- TG1992 15/4 §10,11

    Jéhovah énonça dans l’alliance de la Loi les principes fondamentaux qui devaient régir les relations avec les étrangers et protéger l’État israélite ainsi que l’intégrité de ses citoyens et de ceux qui en dépendaient sur les plans économique, religieux et politique. Les Israélites ne devaient en aucun cas fraterniser avec les étrangers, particulièrement dans le domaine religieux Josué 23 :6,7. Ils ne devaient contracter aucune alliance avec eux ou avec leurs dieux. À maintes reprises, Jéhovah leur rappela la nécessité absolue de ne pas se prosterner devant les dieux des étrangers et de ne pas même se renseigner sur leurs pratiques religieuses ou s’y intéresser.  Il était interdit de s’allier par mariage avec des étrangers, surtout parce qu’ils risquaient de corrompre le culte pur Josué 23 :12,13. - it-1 p821 Etranger

    Pourquoi Jéhovah mérite-t-il notre confiance ? Pour le savoir, arrêtons-nous sur une déclaration de Josué, un homme qui avait entièrement confiance en Jéhovah. Nous la trouvons en Josué 23:14.

    Dans quelles circonstances Josué prononce-t-il ces paroles ? Josué, qui avait pris la direction de la nation d’Israël à la mort de Moïse, va sur ses 110 ans. Durant sa longue vie, il a été témoin de nombreux miracles que Jéhovah a accomplis en faveur d’Israël, par exemple lors de la traversée de la mer Rouge quelque 60 ans plus tôt. Josué, qui fait à présent le point sur ce qu’il a vécu, rassemble les représentants de la nation, “ ses anciens, ses chefs, ses juges et ses préposés ”. (Josué 23:2.) Ce n’est pas seulement la sagesse d’un homme âgé qu’ils entendent alors ; ce sont aussi les méditations d’un cœur plein de foi.

    “ Je m’en vais aujourd’hui par le chemin de toute la terre ”, leur explique-t-il. “ Le chemin de toute la terre ” est une expression imagée qui désigne la mort. Autrement dit : “ Je n’en ai plus pour longtemps à vivre. ” Sentant sa fin prochaine, Josué a sans doute passé de longues heures à réfléchir à sa vie. Le moment est venu de dire adieu à ses frères.

    “ Pas une parole n’a failli de toutes les bonnes paroles que vous a dites Jéhovah votre Dieu. Toutes se sont réalisées pour vous. Pas une seule parole d’entre elles n’a failli. ” Seul un homme qui a une totale confiance en Dieu peut s’exprimer ainsi. C’est que tous les événements que Josué a vécus l’ont persuadé que Jéhovah tient ses promesses, immanquablement. Pour ses frères Israélites, le message est clairement celui-ci : ‘ Vous pouvez être sûrs et certains que Jéhovah tiendra toujours ses promesses et assurera votre avenir. ’-  TG2010 1/1 p12

    Josué approchait de 110 ans et avait vécu l’une des périodes les plus exaltantes de l’histoire du peuple de Dieu. Il avait vu Jéhovah opérer des actes de puissance et réaliser de nombreuses promesses. C’est avec la conviction absolue du témoin oculaire qu’il a dit : “ Vous savez bien de tout votre coeur et de toute votre âme que pas une parole n’a failli de toutes les bonnes paroles que vous a dites Jéhovah votre Dieu. Toutes se sont réalisées pour vous. Pas une seule parole d’entre elles n’a failli. ” Josué 23:14. Quelles paroles de Jéhovah s’étaient réalisées du vivant de Josué ? Arrêtons-nous sur trois assurances que Jéhovah avait données aux Israélites. Il s’était engagé, premièrement à les délivrer de l’esclavage, deuxièmement à les protéger, troisièmement à les nourrir. Jéhovah a fait les mêmes promesses à son peuple aujourd’hui et nous les avons vues se réaliser.

    Tout comme il a pris soin de son peuple dans le désert, de même Jéhovah prend soin de nous aujourd’hui. Il nourrit notre spiritualité par l’intermédiaire de “ l’esclave fidèle et avisé ”. (Mat 24:45.) Cet esclave nous fait connaître des vérités restées secrètes pendant des siècles. Un ange avait dit à Daniel : “ Rends secrètes ces paroles et scelle le livre, jusqu’au temps de la fin. Beaucoup rôderont çà et là, et la vraie connaissance deviendra abondante. ” Dan 12:4. – TG2007  1/11 p22 §2-4

    Après la mort de Moïse, Josué devint le berger visible d’Israël sous la direction de Jéhovah. Conduite par Dieu, et par l’entremise de Josué, la nation juive commença sa marche dans la Terre promise, pays qui lui avait été donné par héritage. On continua de nommer des hommes capables, craignant Dieu et honnêtes à des positions de responsabilité, et cette disposition aida la nation à mener ses guerres et à prendre possession du pays promis. Voici ce que nous dit la Bible à propos de Josué, juste avant sa mort : “Josué assembla toutes les tribus d’Israël à Sichem, et il convoqua les anciens d’Israël, ses chefs, ses juges et ses officiers. Et ils se présentèrent devant Dieu.” (Josué 24:1). À cette occasion, Josué rappela à ces hommes capables quelles responsabilités reposaient sur leurs épaules et sur la nation tout entière, afin qu’ils continuent de marcher sous la direction de Jéhovah Dieu, le grand Berger. En agissant ainsi, ils recevraient des bénédictions et des privilèges en grand nombre. – TG1969  1/12

    En 1473 avant notre ère, Josué avait fait entrer les Israélites en Terre promise. Un peu avant sa mort, il a adressé à toute la nation cette exhortation puissante : “ Si c’est mal à vos yeux de servir Jéhovah, choisissez pour vous aujourd’hui qui vous servirez, soit les dieux qu’ont servis vos ancêtres qui étaient de l’autre côté du Fleuve, soit les dieux des Amorites au pays desquels vous habitez. ” Puis, engageant sa famille, il a ajouté : “ Quant à moi et à ma maisonnée, nous servirons Jéhovah. ” — Josué 24:15. Le peuple lui répondit: “C’est Jéhovah, notre Dieu, que nous servirons et c’est sa voix que nous écouterons!” (Josué 24: 24). Mais le peuple n’a malheureusement pas agi ainsi dans les années qui ont suivi.

    Des années auparavant, Jéhovah avait recommandé à Josué d’être courageux et fort, et de rester obéissant à la Loi. S’il ‘ lisait le livre de la loi à voix basse jour et nuit ’, il ferait ‘ réussir sa voie ’. (Josué 1:7, 8.) Et c’est bien ce qui s’est passé. Le choix qu’a fait Josué s’est traduit par des bénédictions. Ainsi qu’il l’a rappelé, “ pas une promesse ne faillit de toute la bonne promesse que Jéhovah avait faite à la maison d’Israël ; tout se réalisa ”. — Josué 21:45. – TG2006 1/6 p27

     “Quant à moi et à ma maisonnée, nous servirons Jéhovah.” (Josué 24:14, 15). Josué et les autres chefs de famille devaient impérativement prendre cette résolution pour que les familles israélites puissent résister aux pressions auxquelles seraient confrontés les pratiquants du culte pur dans le pays de Canaan. De même aujourd’hui, il nous faut rester fermement attaché au vrai culte pour avoir la force de résister, nous et notre famille, à l’influence malsaine du système de choses qui nous entoure. km1987/10

    Ce n’est pas par sentimentalité que Jéhovah pardonne, car il ne laisse pas impunies des actions scandaleuses. Josué prévint les Israélites que Jéhovah ne leur pardonnerait pas l’apostasie. — Josué 24 :19,20 – A notre époque, Dieu exige une certaine marche à suivre pour rechercher et obtenir son pardon. Le pécheur doit reconnaître son péché, admettre qu’il s’agit d’une offense faite à Dieu, le confesser sans réserve, être attristé du fond du cœur du mal commis et être déterminé à abandonner la façon d’agir ou la pratique en question. Il doit faire ce qui est en son pouvoir pour réparer le mal ou le tort qu’il a causés. Puis il doit, dans la prière, demander pardon à Dieu en vertu du sacrifice rédempteur de Christ. – it-2 p490 Pardon

    Une chose est certaine : personne ne devrait supposer qu’il peut faire fi des lois de Dieu et ensuite demander pardon pour échapper aux conséquences de ses actes (Josué 24:19). Dans l’Israël antique, nombreux étaient ceux qui pensaient pouvoir agir ainsi : ils ne voulaient pas changer. Ils ont manqué le but de la tolérance et de la patience de Jéhovah. Mais Dieu n’a pas toléré indéfiniment leurs mauvaises actions. La Bible montre que pour échapper au jugement final de Dieu, il faut ‘ se repentir ’, c’est-à-dire reconnaître humblement devant lui que l’on est imparfait et pécheur, et se détourner sincèrement du mal  RV2001  8/10 p22

    Ayant fait des Israélites son bien particulier, Jéhovah pouvait à bon droit être appelé “ le Dieu d’Israël ”.  Josué 24:23 En faisant des Israélites un peuple qui lui était voué, Jéhovah n’agissait pas avec partialité, car, avec bienveillance, il se souciait également des non-Israélites. Les Israélites étaient le peuple voué à Dieu moyennant certaines obligations. Ce n’était qu’à la condition d’obéir strictement à la voix de Dieu et de garder son alliance qu’ils seraient son “ bien particulier ”. Ils n’ont malheureusement pas respecté ces exigences. Cela voulait-il dire que Jéhovah n’aurait désormais plus de peuple voué à sa personne ? Non. Citant un psalmiste, Jésus Christ a annoncé : “ N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : ‘ La pierre que les bâtisseurs ont rejetée, c’est elle qui est devenue la principale pierre angulaire. C’est de Jéhovah que cela est venu, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ’ ? C’est pourquoi je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira les fruits. ” — Matthieu 21:42, 43. C’est la congrégation chrétienne qui est devenue la “ nation qui en produira les fruits ”- TG1998 15/3

  14. Like
    misette got a reaction from Claud's Lst in Perles spirituelles - Semaine du 1er Novembre 2021 - Josué 18-19   
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 1er Novembre 2021 - Josué 18-19.docx
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 1er Novembre 2021 - Josué 18-19.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Josué 18-19


    Josué 18:1-3 : Pour quelles raisons possibles les Israélites ont-ils tardé à prendre possession des derniers territoires à l’ouest du Jourdain ? (it-1 934 § 1).

    « Alors toute la communauté des Israélites se rassembla à Silo, et on y installa la tente de la rencontre, car le pays leur était maintenant soumis. 2 Mais il restait encore sept tribus israélites à qui aucun territoire n’avait été attribué en héritage. 3 Josué dit alors aux Israélites : « Combien de temps attendrez-vous encore avant d’aller prendre possession du pays que Jéhovah le Dieu de vos ancêtres vous a donné ?»

    D’après le récit de la répartition du territoire à l’O. du Jourdain, ce sont les lots de Juda (Jos 15:1-63), de Joseph (Éphraïm) (Jos 16:1-10) et de la demi-tribu de Manassé installée à l’O. du Jourdain (Jos 17:1-13) qui furent délimités en premier, puisque leurs frontières et leurs villes sont énumérées. Après quoi le partage du pays fut manifestement interrompu étant donné que le camp d’Israël se déplaça de Guilgal à Shilo (Jos 14:6 ; 18:1). Il n’est pas précisé combien de temps s’écoula, mais finalement Josué réprimanda les sept autres tribus en raison de leur lenteur à coloniser le reste du pays (Jos 18:2, 3). Plusieurs explications ont été avancées sur la raison pour laquelle les sept tribus eurent cette attitude ; certains commentateurs supposent que l’abondance du butin qu’elles avaient recueilli lors de la conquête et la relative absence de danger immédiat de la part des Cananéens amenèrent peut-être ces tribus à ne pas juger urgent de prendre possession du reste du territoire. Ces tribus répugnèrent peut-être à affronter le problème consistant à s’occuper des îlots de résistance, ce qui contribua à ce manque d’empressement (Jos 13:1-7). En outre, elles connaissaient peut-être beaucoup moins bien cette partie de la Terre promise que les secteurs qui étaient déjà attribués. - it-1 p934 § 1

    Afin d’accélérer les choses, Josué envoya une délégation de 21 hommes, 3 de chacune des 7 tribus, pour qu’ils ‘ dressent un plan du pays en sept parts ’, et après que les hommes ‘ en eurent dressé le plan par villes ’, il tira les sorts pour eux de façon à connaître la décision de Jéhovah (Jos 18:4-10) – it-1 Frontière

    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Jéhovah avait dit aux Lévites qu’il serait leur part. En quel sens ? Il leur confierait des fonctions particulières à son service au lieu de leur donner un territoire en héritage. “ La prêtrise de Jéhovah ” serait leur héritage (Jos. 18:7). Ils avaient été désignés en vue d’un service spécial au sanctuaire. Ils percevaient la dîme comme part ou héritage en échange de leur service. Le contexte de Nombres 18:20 montre qu’ils ne s’en trouveraient pas lésés matériellement. Ils devaient recevoir “ pour héritage [...] tout dixième en Israël, en échange de leur service ”, autrement dit 10 % des produits de la terre et 10 % des animaux domestiques qui viendraient grossir le troupeau. À leur tour, les Lévites devaient offrir un dixième de ce qu’ils recevaient, ‘ de ce qu’il y avait de meilleur ’, pour subvenir aux besoins des prêtres. On donnait aussi aux prêtres “ toutes les saintes contributions ” que les fils d’Israël apportaient à Dieu. Les membres de la prêtrise avaient donc de bonnes raisons de croire que Jéhovah prendrait soin d’eux. – TG2011  15/9 p7-8

    La structure tribale. L’organisation des Israélites était en grande partie centrée sur la structure tribale. Dans le désert, tant l’ordre de marche que le plan de campement furent établis d’après les tribus (Nb 2:1-31 ; 10:5, 6, 13-28). Les héritages territoriaux furent proportionnels aux tribus, et des lois spéciales furent données pour éviter que la terre passe d’une tribu à l’autre. — Jos 19:51. – it-2 p1101 Tribu

    Jéhovah ordonna qu’on répartisse la Terre promise entre les 12 tribus en jetant les sorts. Le “ sort ” ou  “ lot ”, apparaît plus de 20 fois. Les tirages au sort furent effectués devant Jéhovah, près de la tente de réunion qui se trouvait à Shilo, sous la direction de Josué et du grand prêtre Éléazar (Jos 17:4 ; 18:6, 8). Les villes lévitiques furent également choisies par le sort (Jos 21:8). De toute évidence, Jéhovah accorda le résultat du tirage avec sa prophétie ancienne concernant la répartition générale des tribus. — Gn 49. . Les lots devinrent de plus en plus petits à mesure que les familles en s’agrandissant morcelaient leurs parts de terrain. En conséquence, la terre était soigneusement cultivée et pleinement exploitée. On n’avait pas le droit de faire circuler les héritages d’une tribu à l’autre. Pour empêcher cela, il était exigé que les femmes qui héritaient d’une terre (parce qu’elles n’avaient pas de frère en vie) se marient avec quelqu’un de leur tribu et ainsi conservent leur héritage

    Toutefois, il n’est plus question d’utilisation de sorts après la Pentecôte 33 de n. è. pour choisir les anciens et leurs assistants ou régler des questions importantes. Le choix des anciens et de leurs assistants devait être fondé sur la façon dont ils manifestaient le fruit de l’esprit saint dans leur vie – it-2 Sorts

  15. Like
    misette got a reaction from Claud's Lst in Perles spirituelles - Semaine du 30 Août 2021 - Deutéronome 31-32   
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 30 Août 2021 - Deutéronome 31-32.docx
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 30 Août 2021 - Deutéronome 31-32.pdf
    Perles spirituelles (10 min) : Deutéronome 31-32

    Deutéronome 31:12 : Comment les parents chrétiens peuvent-ils appliquer le principe qui se dégage de ce verset ? w04 15/9 27 § 11

    « Rassemblez le peuple, les hommes, les femmes, les enfants et les résidents étrangers qui sont dans vos villes, afin qu’ils écoutent, qu’ils apprennent à connaître Jéhovah votre Dieu et le craignent, et qu’ils aient soin d’appliquer toutes les paroles de cette Loi. »

    Aux réunions chrétiennes, les jeunes devraient s’asseoir avec les adultes et s’efforcer d’écouter et d’apprendre  w04 15/9 27 § 11

    Notez à qui s’adressait l’ordre de se rassembler pour adorer : aux hommes, aux femmes et aux petits. Oui, même les jeunes étaient exhortés à écouter, à apprendre et à suivre la direction divine. En classe, l’instituteur réclame l’attention de ses élèves, même si le sujet ne les passionne pas ou les dépasse un peu, car il sait qu’en faisant cet effort ils retireront toujours quelque chose de la leçon. Dès lors, n’est-il pas normal qu’un enfant en âge d’aller à l’école écoute attentivement l’instruction qui est dispensée lors des réunions de l’assemblée plutôt que de s’endormir à peine le programme commencé ? Reconnaissons que, parmi les précieuses vérités contenues dans les Écritures, il se trouve “ certaines choses difficiles à comprendre ”. Cependant, ne sous-estimons pas les facultés d’assimilation des enfants. Dieu ne le fait pas. Dans les temps bibliques, il demandait à ses jeunes serviteurs d’‘ écouter et d’avoir soin d’appliquer toutes les paroles de cette loi ’, sachant très bien que certaines de ces paroles étaient difficiles à comprendre pour des enfants. Jéhovah attend-il moins des enfants d’aujourd’hui ? TG2000 15/3 p17

    Si les parents s’assoient avec leurs enfants, ils pourront s’assurer qu’ils écoutent attentivement. Les vidéos, chansons et activités de cette rubrique aident les parents à inculquer la Parole de Dieu à leurs jeunes enfants. Chaque vidéo enseigne une leçon importante, leçon qui est accentuée dans des activités où par exemple il faut retrouver des objets dans une image. Des cantiques et des chansons composées spécialement pour les enfants sont postés régulièrement sur le site. En effet, les enfants aiment beaucoup les chansons, et celles-ci les aident à retenir ce qu’ils apprennent. km2013/10


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Vers la fin de sa vie, bien que toujours robuste, Moïse a demandé à Jéhovah de lui trouver un successeur. C’est Josué qui a été désigné pour mener les Israélites en Terre Promise. Moïse a soutenu de tout cœur cet homme plus jeune, et a encouragé le peuple à suivre sa direction (Deutéronome 31:3-6 ; 34:7). Certes, il considérait comme un privilège de conduire les Israélites. Mais il n’a pas accordé à sa position plus d’importance qu’au bien-être des autres.

    QUELLES LEÇONS EN TIRER ? Ne laissons jamais le pouvoir, l’autorité ou nos capacités naturelles nous monter à la tête. Rappelons-nous : pour être utiles à Jéhovah, il nous faut avant tout être humbles, quelles que soient nos capacités. La véritable humilité nous incitera à appliquer ce sage conseil biblique : « Mets ta confiance en Jéhovah de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ton intelligence » (Proverbes 3:5, 6). – TG2013/  1/ 2 p5


    “ Soyez courageux et forts, leur avait-il dit. N’ayez pas peur et ne tremblez pas devant eux, car c’est Jéhovah ton Dieu qui marche avec toi. Il ne te délaissera ni ne t’abandonnera complètement. ” (Deutéronome 31:6). Le contexte montre que Moïse invitait les Israélites à manifester en Jéhovah une confiance qui allait au-delà des questions matérielles. De quoi s’agissait-il ? Pendant les 40 années où les Israélites avaient dû errer dans le désert, Dieu s’était montré fidèle en assurant leur subsistance. Quand le moment de pénétrer en Terre promise était arrivé, Jéhovah avait désigné Josué comme successeur de Moïse. On pouvait s’attendre à ce que les occupants du pays opposent de la résistance. Mais il n’y avait pas lieu de craindre ; Jéhovah n’avait-il pas marché avec son peuple pendant des dizaines d’années ? Les Israélites avaient toutes les raisons de voir en Jéhovah un Dieu en qui ils pouvaient placer leur confiance.

    Dans leur marche vers le monde nouveau promis par Dieu, les chrétiens de notre temps cheminent dans le désert qu’est le monde méchant, certains depuis plus de 40 ans. Aujourd’hui, ils sont aux portes du monde nouveau. Cependant, la voie n’est pas dégagée ; il y a encore des ennemis bien décidés à empêcher quiconque de pénétrer dans ce qui deviendra comme une Terre promise, plus glorieuse que celle d’autrefois qui ruisselait de lait et de miel. Combien sont donc appropriées pour les chrétiens de notre époque ces paroles de Moïse reprises par Paul : “ Je ne te quitterai en aucune façon ni ne t’abandonnerai en aucune façon. ” Tous ceux qui restent forts, courageux, pleins de foi, et qui mettent leur confiance en Jéhovah, sont assurés d’être récompensés. – TG1998 15/8 p10-11


    Jéhovah a utilisé la colonne de feu et de nuage pour conduire ses serviteurs hors d’Égypte et les guider dans le désert. Ces derniers devaient se tenir prêts à la suivre. Elle n’indiquait pas la voie la plus directe vers la Terre promise, mais le seul moyen d’arriver à destination était de se fier à sa direction. La présence de cette colonne garantissait aux Israélites que Dieu était avec eux. Elle représentait Jéhovah, qui a parfois parlé du milieu d’elle. La dernière apparition du nuage rapportée dans les Écritures a confirmé que Jéhovah avait fait de Josué le successeur de Moïse (Deut. 31:14, 15). De toute évidence, l’Exode ne pouvait avoir de fin heureuse qu’à condition que les Israélites voient en la colonne le signe de la direction divine et la suivent ;

    Aujourd’hui, Jéhovah ne laisse pas non plus son peuple sans direction claire. De même qu’il n’a pas demandé aux Israélites de trouver tout seuls leur chemin, de même il ne nous demande pas de trouver tout seuls la voie qui mène au monde nouveau promis. Il a nommé Jésus Christ “ Conducteur ” de la congrégation. Jésus, quant à lui, a délégué une partie de son autorité à un esclave fidèle, constitué de chrétiens oints de l’esprit. Cet esclave, pour sa part, établit des anciens dans la congrégation – TG2011  15/4 p3


    Si nous marchons modestement dans les voies de Jéhovah, il nous donnera courage et force (Deut. 31:6-8, 23). Hénok, l’aîné de la septième génération des descendants d’Adam, a marché courageusement avec Dieu en menant une vie droite parmi des gens corrompus. Jéhovah a donné à Hénok la force dont il avait besoin pour délivrer à ses contemporains un message puissant à cause de leurs paroles et de leurs actions impies. Avez-vous le courage nécessaire pour annoncer les jugements de Dieu ? – TG2008  15/2 p7-11 §11


    Juste avant que les Israélites entrent en Terre promise, Jéhovah a enseigné à Moïse les paroles d’un chant. Moïse, à son tour, devait les enseigner au peuple (Deut. 31:19). Il ressort clairement des premières paroles de ce chant que Jéhovah ne veut pas que son nom soit gardé secret ou qu’on considère qu’il est trop sacré pour être prononcé (Deutéronome 32:2, 3). Il veut que tous les êtres intelligents qu’il a créés le connaissent ! Quel honneur les Israélites ont eu d’écouter Moïse leur parler ainsi de Jéhovah et de son nom glorieux ! Cet enseignement a nourri leur foi et les a encouragés : il a eu sur eux l’effet qu’une douce pluie a sur la végétation. Que faire pour que notre enseignement ait le même effet sur ceux qui nous écoutent ? Quand nous prêchons, nous pouvons utiliser la Bible pour montrer aux gens le nom de Dieu. Nous avons des publications à leur offrir, et nous pouvons leur montrer des vidéos ou d’autres contenus de notre site qui honorent Jéhovah. – TG2020/6 §9,10


    Autrefois, Jéhovah a dit à son peuple : « Ma parole coulera comme la rosée, comme des pluies douces sur l’herbe » (Deut. 31:19, 30 ; 32:2). Les caractéristiques de la rosée illustrent bien comment aider efficacement toutes sortes de personnes dans notre ministère.

    La rosée est douce. Elle se forme petit à petit, s’accumulant goutte après goutte à partir de la vapeur d’eau présente dans l’air. Les paroles de Jéhovah « coulaient comme la rosée », car il parlait à son peuple avec bienveillance, douceur et gentillesse. Nous l’imitons en respectant le point de vue des autres. Nous les encourageons à raisonner par eux-mêmes et ainsi à tirer leurs propres conclusions. Quand nous manifestons une telle considération, nos paroles sont plus facilement assimilées, et notre ministère plus efficace.

    La rosée est rafraîchissante. Notre ministère est rafraîchissant, ou stimulant, pour les autres si nous recherchons la meilleure manière de favoriser leurs intérêts.

    La rosée entretient la vie. En Israël, à la saison sèche, il peut ne pas pleuvoir pendant des mois. Sans l’humidité de la rosée, les plantes se dessèchent et meurent. Aujourd’hui, une sécheresse spirituelle sévit, comme l’a prédit Jéhovah (Amos 8:11). Il a promis que les évangélisateurs oints seraient « comme une rosée venant de Jéhovah » en proclamant le message du Royaume, aidés de leurs compagnons, les « autres brebis ». Voyons-nous dans le message de la bonne nouvelle du Royaume une des dispositions de Jéhovah pour fournir l’« humidité » spirituelle synonyme de vie ?

    La rosée est une bénédiction de Jéhovah. Notre ministère est une bénédiction pour ceux qui y sont réceptifs.

    Notre ministère se révélera-t-il une bénédiction de Jéhovah pour autrui ? Il le sera si le message que nous prêchons est comme la rosée — doux, rafraîchissant et synonyme de vie – TG2016/4


    L’Arche servait d’archives où on mettait en sûreté les saints rappels ou témoignage ; son contenu principal était les deux tablettes du témoignage ou Dix Commandements. Juste avant de mourir, Moïse donna une copie du “ livre de la loi ” aux prêtres lévitiques et leur ordonna de la garder non à l’intérieur, mais ‘ à côté de l’arche de l’alliance de Jéhovah, leur Dieu ’, où, dit-il, elle devait “ servir de témoin contre toi ”. — Dt 31:24-26. – it-1 p159 §4


    Le Sinaï est appelé le “ pays de l’aigle ”, car il est courant d’y voir ce rapace aux ailes puissantes prendre son essor et planer dans les airs. Les Israélites rassemblés au mont Sinaï peu après leur libération durent donc apprécier la justesse des paroles imagées de Dieu quand il leur dit qu’il les avait fait sortir d’Égypte en les portant “ sur des ailes d’aigles ”. Près de 40 ans plus tard, Moïse pouvait comparer la façon dont Dieu avait conduit Israël dans le désert à la manière dont l’aigle “ excite son nid, plane sur ses oisillons, déploie ses ailes, les prend, les porte sur ses pennes ”. (Dt 32:9-12.) Quand un aiglon atteint l’âge de voler, son père ou sa mère l’excite en battant des ailes, pour l’inciter à l’imiter. Puis le père ou la mère le pousse ou l’attire hors du nid, afin qu’il essaie ses ailes. – it-1 p67 Aigle


    Après avoir traversé la mer Rouge, les Israélites ont pénétré dans le “ grand et redoutable désert ” du Sinaï. Au cours de leur périple sur ce ‘ sol desséché, dépourvu d’eau ’, et alors qu’il n’y avait pas assez de nourriture pour tout un peuple, Jéhovah ne les a pas abandonnés. Moïse s’est ainsi souvenu : “ Jéhovah a finalement trouvé Israël dans un pays de désert, dans des solitudes hurlantes et vides. Alors il l’a entouré, il a pris soin de lui, il l’a préservé comme la pupille de son œil. ” (Deut. 8:15 ; 32:10). Pour qu’ils continuent de servir Jéhovah et qu’ils persévèrent dans leurs efforts pour obéir à ses lois, les Israélites devaient se rappeler avec reconnaissance ses actes sauveurs. Qu’allait faire Israël ? Moïse a déclaré : “ Le Rocher qui t’a engendré, tu l’as alors oublié, tu mettais en oubli Dieu. ” (Deut. 32:18). Bien vite, ce que Jéhovah avait réalisé à la mer Rouge, la façon dont il a préservé son peuple dans le désert et toutes les autres bonnes choses qu’il a accomplies, tout cela était tombé dans l’oubli ou ignoré. Les Israélites étaient devenus rebelles.

    Contrairement à la nation d’Israël, les vrais chrétiens, en tant que groupe, n’oublieront jamais Jéhovah. Mais notre appartenance à la congrégation ne garantit pas que, personnellement, nous resterons intègres. Comme Caleb et Josué, chacun de nous doit servir Jéhovah avec reconnaissance et endurance. Nous avons de bonnes raisons d’agir ainsi, car Jéhovah continue de guider et de protéger chacun de nous en ce temps de la fin très difficile. – TG2009 15/3 p6


    En temps voulu, tous les hommes fidèles du passé seront ressuscités dans le nouveau système de choses, et ils se réjouiront eux aussi. Les serviteurs de Dieu n’ont jamais essayé de se venger eux-mêmes des membres de la fausse religion qui les persécutaient. Ils se sont rappelé ces paroles de Jéhovah : “ À moi la vengeance ; c’est moi qui paierai de retour, dit Jéhovah. ” (Deutéronome 32:35, 41-43). Jéhovah a maintenant payé de retour. Tout le sang versé par Babylone la Grande aura été vengé. Dieu exécute la vengeance et la rétribution avec une totale maîtrise de soi, en plein accord avec sa justice et jamais sans raison flagrante – re chap37 p267-271 §8


    Aux jours de Josué, Jéhovah chargea sa nation sainte de purifier la Terre promise par le moyen d’une guerre. Aujourd’hui, notre guerre est spirituelle. Les Témoins de Jéhovah n’entreprennent aucune action violente pour faire disparaître ceux qui font peu de cas de la Parole de Dieu. Jéhovah s’en chargera en son temps et à sa manière (Deutéronome 32:41, 43). Nous ne fréquentons pas étroitement les gens sans principes, bien que nous leur témoignions un amour sincère en leur faisant connaître la bonne nouvelle relative au Royaume. Nous pouvons étudier la Parole de Dieu avec eux et les encourager à ‘se repentir et à se retourner pour que leurs péchés soient effacés’. — TG1986 15/12 p15


    Moïse avait prescrit aux Israélites : “ Appliquez votre cœur à toutes les paroles que je dis aujourd’hui en avertissement pour vous [...]. Car ce n’est pas une parole sans valeur pour vous, mais elle signifie votre vie, et par cette parole vous pourrez prolonger vos jours sur le sol vers lequel vous traversez le Jourdain pour en prendre possession. ” (Deut. 32:46, 47). Étant inspirées de Dieu, les paroles de Moïse avaient beaucoup de valeur ; elles étaient indispensables au bien-être de la nation. Ceux qui les ont écoutées ont vécu longtemps et ont connu la prospérité. Puissions-nous toujours rejeter les paroles sans valeur et nous cramponner aux paroles de vérité.- TG2008 15/4 p5-6


    Comme Abraham, Moïse n’a pas vu les promesses de Dieu s’accomplir de son vivant. Alors que les Israélites s’apprêtaient à entrer en Terre promise, Jéhovah lui a dit : “ C’est à distance que tu verras le pays, mais tu n’y entreras pas, dans le pays que je donne aux fils d’Israël. ” Pourquoi ? Parce que précédemment Moïse et Aaron, exaspérés par l’attitude rebelle du peuple, avaient ‘ manqué à leur devoir envers Dieu, au milieu des fils d’Israël, aux eaux de Meriba ’. (Deut. 32:51, 52.) Moïse s’est-il découragé ou aigri ? Non. Après avoir béni la nation, il a déclaré : “ Heureux es-tu, ô Israël ! Qui est comme toi, peuple qui connaît le salut en Jéhovah, le bouclier de ton secours, et Celui qui est ton épée de grandeur ? ” — Deut. 33:29.

    Leçon pour nous : Il nous apparaît clairement que, pour courir la course chrétienne jusqu’à la fin, il nous faut avoir entièrement foi en Dieu et en ses promesses. La foi doit jouer un rôle central dans notre existence, pas un rôle accessoire. Contrairement à ceux qui n’ont pas foi en Jéhovah, nous portons nos regards au-delà du présent. – TG2011  15/9 §16,17

     

     
  16. Like
    misette got a reaction from Claud's Lst in Perles spirituelles - Semaine du 23 Août 2021 - Deutéronome 29-30   
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 23 Août 2021 - Deutéronome 29-30.docx
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 23 Août 2021 - Deutéronome 29-30.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Deutéronome 29-30
    Deutéronome 29:4 : Quel avertissement pouvons-nous dégager du comportement des Israélites ? (it-2 453 § 3).

    « Mais jusqu’à aujourd’hui, Jéhovah ne vous a pas donné un cœur pour comprendre, des yeux pour voir et des oreilles pour entendre »

    Par l’intermédiaire de ses serviteurs, Jéhovah déclara au sujet des Israélites entêtés et désobéissants qu’ils avaient des ‘ oreilles incirconcises ’. (Jr 6:10 ; Ac 7:51.) C’était comme si elles étaient bouchées par quelque chose qui les empêchait d’entendre. Jéhovah ne les avait pas ouvertes, car il donne des oreilles pour comprendre et pour obéir à ceux qui le recherchent, mais il permet que l’ouïe spirituelle de ceux qui désobéissent s’émousse (Dt 29:4 ; Rm 11:8). L’apôtre Paul prédit une époque où certains, qui se prétendraient chrétiens, se détourneraient de la vraie foi. Refusant d’entendre la vérité de la Parole de Dieu, ils préféreraient se faire “ agréablement caresser ” les oreilles par des choses qui leur plairaient, et donc écouteraient de faux enseignants (2Tm 4:3, 4 ; 1Tm 4:1). D’autre part, quelqu’un peut avoir les oreilles qui ‘ tintent ’ en entendant des nouvelles alarmantes, en particulier l’annonce d’un malheur. 1S 3:11 ; 2R 21:12 ; Jr 19:3. — it-2 p453 § 3

    Dieu exigeait des Israélites, pourtant déjà circoncis dans la chair, qu’ils soient circoncis de cœur. ‘ Circoncire son cœur ’ signifie éliminer de ses pensées, de ses sentiments ou de ses mobiles tout ce qui déplaît à Jéhovah, ce qui est impur à ses yeux et ce qui rend le cœur insensible. De même, les oreilles insensibles ou non réceptives sont dites ‘ incirconcises ’. – it-1 circoncision


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Combler les besoins matériels de sa famille. Jéhovah a fourni aux Israélites ce qu’il leur fallait sur le plan matériel, même après les avoir punis pour leur désobéissance (Deut. 2:7 ; 29:5). Il leur procura la manne et l’eau, il leur donna une législation sanitaire qui protégeait leur santé, et il fit même en sorte que leurs chaussures ne s’usent pas. Et aujourd’hui encore, il comble les besoins fondamentaux de ses serviteurs. Pour plaire à Jéhovah, un chef de famille doit subvenir aux besoins matériels des siens. Mais il doit rester équilibré : il ne devrait pas consacrer trop de temps à son travail et en venir ainsi à négliger les besoins spirituels et affectifs de sa famille. Jéhovah a confié une lourde responsabilité aux chefs de famille, et ils doivent lui rendre des comptes sur la façon dont ils s’en acquittent. – TG2021/2 p2
    Tous les chrétiens qui ont élevé une famille admettront volontiers que ce n’est pas là, tâche facile. Toutefois, la Parole inspirée de Dieu porte plusieurs facteurs importants à l’attention des parents. L’un d’eux se rapporte à la nécessité de commencer à éduquer les enfants lorsqu’ils sont jeunes. Qu’entendons-nous par-là ? Lorsque les Israélites se réunissaient pour recevoir l’instruction de Jéhovah, leurs “petits” étaient avec eux (Deutéronome 29:10-13; 31:12, 13). À l’évidence, les femmes israélites venaient avec leurs tout-petits en ces occasions, car tous devaient être présents. Ainsi, “depuis la plus tendre enfance”, leurs fils et leurs filles apprenaient à écouter sagement lors de ces rassemblements. Commencez très tôt, par des choses simples, à cultiver chez vos “petits” “la crainte de Jéhovah”. Si vous faites tout votre possible pour élever vos enfants dans “la crainte de Jéhovah”, les bienfaits et les joies qui en résulteront leur profiteront à eux, mais aussi à vous – TG1987  1/12 p10


    Les Écritures qualifient souvent les idoles de “ sales ”, littéralement “ d’excrément ”. (Deutéronome 29:17) Notre aversion naturelle des excréments nous donne une idée du dégoût que ressent Dieu devant n’importe quelle forme d’idolâtrie. – TG2001  1/12


    Devrions-nous juger étrange que Dieu garde cachés certains renseignements ? Alors que les Israélites approchaient de la Terre promise, le prophète Moïse écrivit sous l’inspiration de Dieu : “Les choses cachées appartiennent à Jéhovah, notre Dieu, mais les choses révélées nous appartiennent, à nous et à nos fils, jusqu’à des temps indéfinis, pour que nous exécutions toutes les paroles de cette loi.” (Deut. 29:29). Oui, tout ce dont nous avons vraiment besoin pour le servir fidèlement et pour affermir notre espérance et notre foi, Jéhovah Dieu nous le révèle. Mais quand cela convient mieux à la réalisation de son dessein, Dieu peut aussi cacher certaines choses, sans pour autant faire du tort à ses serviteurs ni les priver de quoi que ce soit.- TG1976 1/11 §9


    Moïse a dit aux Israélites: “Les choses révélées nous appartiennent, à nous et à nos fils, jusqu’à des temps indéfinis.” (Deutéronome 29:29). La lumière qui a été répandue sur la Parole de Dieu dans les derniers jours fait-elle partie de ces “choses révélées”? Non, il ne conviendrait pas de mettre au même niveau la compréhension des prophéties que nous avons reçue dans les derniers jours et les “choses révélées” dont parlait Moïse.

    D’après le contexte, les “choses révélées” auxquelles Moïse faisait allusion se rapportent à l’alliance de la Loi (Deutéronome 29:25). Moïse montrait que ces “choses révélées” imposaient des responsabilités. Si le peuple manquait à ces responsabilités, Jéhovah le disciplinerait. L’alliance de la Loi, bien sûr, était une révélation de Jéhovah Dieu. Elle faisait suite à d’autres révélations qu’avaient reçues les patriarches, Noé et — pour remonter tout aux débuts de l’histoire humaine — Adam. Moïse fut utilisé pour mettre par écrit les choses révélées jusqu’à son époque, lesquelles choses ont été préservées pour nous dans les cinq premiers livres de la Bible. Plus tard, ces “choses révélées” en sont venues à englober toute la connaissance renfermée dans la Bible

    La Bible contient donc les “déclarations sacrées de Dieu”, les choses révélées par lui (Romains 3:2). Les Juifs selon la chair s’étant montrés infidèles, ce sont les chrétiens oints de l’esprit qui sont devenus les intendants de ces “choses révélées”, et la congrégation chrétienne la “colonne et le soutien de la vérité”. Par conséquent, les membres de la congrégation actuelle peuvent légitimement reprendre à leur compte les paroles de Moïse: “Les choses révélées nous appartiennent.” C’est à la congrégation des chrétiens oints, née à la Pentecôte de l’an 33, qu’ont été confiées “les choses révélées”. Collectivement, les chrétiens oints constituent l’esclave fidèle et avisé. La mission dont Dieu les a investis consiste à donner l’intelligence spirituelle des “choses révélées”.TG1987 15/5


    Dieu exigeait des Israélites, pourtant déjà circoncis dans la chair, qu’ils soient circoncis de cœur. Circoncire son cœur ’ signifie éliminer de ses pensées, de ses sentiments ou de ses mobiles tout ce qui déplaît à Jéhovah, ce qui est impur à ses yeux et ce qui rend le cœur insensible. De même, les oreilles insensibles ou non réceptives sont dites ‘ incirconcises. pour plaire à Dieu, un chrétien doit subir une ‘ circoncision du cœur ’. (Deutéronome 10:16 ; 30:6). Elle ne s’effectue pas à l’aide d’un instrument tranchant, mais par le rejet des mauvais désirs et des pensées orgueilleuses, comme la croyance selon laquelle la circoncision dans la chair rend supérieur aux autres.

    C’est en endurant les épreuves et en tenant “ ferme dans la foi ” qu’un chrétien s’avère être un homme, qu’il soit circoncis ou pas. Egalement être circoncis de cœur et d’oreilles signifie avoir un cœur humble, tout à fait sincère, disposé et prompt à écouter et à obéir, qui garde son possesseur dans le culte pur. En revanche, celui dont le cœur a tendance à se détourner et à faire la sourde oreille par orgueil, ce qu’implique le cou raide, tombera fatalement dans le piège de la fausse religion et connaîtra l’échec. – it-1 p483


    Deutéronome 30:11-20 - Est-il difficile de savoir puis de faire ce que Jéhovah attend de nous ? Moïse déclare : “ Ce commandement que je te commande aujourd’hui n’est pas trop difficile pour toi, et il n’est pas éloigné. ” (Verset 11). Jéhovah ne demande pas l’impossible. Ses exigences sont raisonnables et réalistes. De plus, il n’y a pas de mystère : nous n’avons pas à monter “ aux cieux ” ou à aller “ de l’autre côté de la mer ” pour apprendre ce que Dieu réclame (versets 12, 13). La Bible indique clairement comment nous devrions vivre. — Mika 6:8.

    Pour autant, Jéhovah ne nous force pas à lui obéir. Moïse dit : “ Je mets vraiment aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. ” (Verset 15). Nous sommes libres de choisir entre la vie et la mort, entre le bien et le mal. Nous pouvons choisir d’adorer Dieu et de lui obéir avec les bénédictions qui en découlent, ou de lui désobéir et d’en subir les conséquences. La décision nous appartient. — Versets 16-18

    Notre décision importe-t-elle à Jéhovah ? Bien sûr ! Sous l’inspiration divine, Moïse recommande : “ Tu dois choisir la vie. ” (Verset 19). Comment donc choisir la vie ? Il poursuit : “ En aimant Jéhovah ton Dieu, en écoutant sa voix et en t’attachant à lui. ” (Verset 20). Si nous en venons à aimer Jéhovah, nous aurons envie de l’écouter docilement et nous nous attacherons fidèlement à lui, quoi qu’il arrive. En nous attachant à Jéhovah. Pour ‘ choisir la vie et rester en vie ’, nous devons, non seulement aimer Jéhovah et l’écouter, mais également ‘ nous attacher à lui ’, c’est-à-dire faire sa volonté avec persévérance. “ Agir ainsi, c’est choisir la vie, c’est-à-dire la meilleure façon de vivre qui soit aujourd’hui assortie de la perspective de vivre éternellement dans le futur monde nouveau de Dieu.

    Il ressort des paroles de Moïse une vérité rassurante. Quoi que vous ayez vécu dans ce monde mauvais, vous n’êtes pas une victime impuissante. Vous n’êtes pas non plus condamné à l’échec. Jéhovah vous a honoré du libre arbitre. Vous pouvez choisir de l’aimer, de l’écouter et de lui rester fidèle. Si vous faites ce choix, il bénira vos efforts. – TG2009 1/11 p31


    Parlant au nom de Dieu, Moïse, le conducteur de la nation d’Israël, avait dit au peuple, alors sur le point d’entrer en Terre promise : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ; et tu dois choisir la vie, pour que tu vives, toi et tes descendants, en aimant Jéhovah ton Dieu, en écoutant sa voix et en t’attachant à lui » (Deutéronome 30:15, 19, 20). Dieu a délivré les Israélites de l’esclavage en Égypte et a placé devant eux la perspective d’une vie en Terre promise où ils seraient libres et heureux. Mais ils n’allaient pas obtenir toutes ces bénédictions automatiquement. Pour en bénéficier, ils devaient « choisir la vie ». Comment ? En aimant Dieu, en écoutant sa voix et en s’attachant à lui.

    Aujourd’hui, un choix semblable s’offre à vous, et le choix que vous ferez aura une influence décisive sur votre avenir. En choisissant d’aimer Dieu, d’écouter sa voix et de vous attacher à lui, vous choisissez en réalité la vie : la vie éternelle dans un paradis sur terre - wp18.2 p14-15

     

  17. Thanks
    misette got a reaction from Taqvaylit A Menguelet in Perles spirituelles - Semaine du 26 Juillet 2021 - Deutéronome 19-21   
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 26 Juillet 2021 - Deutéronome 19-21.docx
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 26 Juillet 2021 - Deutéronome 19-21.pdf
    Perles spirituelles (10 min) : Deutéronome 19-21


    Deutéronome 21:19 : Pourquoi le tribunal local se situait-il à la porte de la ville ? (it-2 1106 § 1).

    « son père et sa mère le prendront, l’amèneront aux anciens à la porte de sa ville »

    Le tribunal local se situait à la porte de la ville. Par “ porte ”, il faut entendre l’endroit dégagé qui se trouvait à l’intérieur de la ville, près de la porte. C’est aux portes que la Loi était lue au peuple rassemblé et que les ordonnances étaient annoncées (Ne 8:1-3). À la porte, il était facile de trouver des témoins pour les affaires civiles, telles les ventes de biens ou autres, puisque la plupart des personnes entraient et sortaient par là dans la journée. Qui plus est, le caractère public donné à tout procès mené à la porte incitait d’autant plus les juges à se montrer prudents et justes dans leur façon de conduire le procès et dans leurs décisions. Un endroit était sans doute aménagé près de la porte pour que les juges puissent présider dans de bonnes conditions. Samuel se déplaçait selon un circuit passant par Béthel, Guilgal et Mitspa et “ jugeait Israël dans tous ces endroits ”, ainsi qu’à Rama, où il avait sa maison. — 1S 7:16, 17. - it-2 1106 § 1

    Dans le cas d’une contestation civile ou d’une affaire pénale, le plaignant déposait sa plainte devant les juges. On convoquait la partie adverse, on rassemblait les témoins, et l’audience avait lieu, en général dans un endroit public, le plus souvent aux portes de la ville. – it-2 Porte

    Aux temps bibliques, la plupart des villes étaient entourées de murailles protectrices. Bien souvent, devant les portes étaient aménagées des esplanades où les gens venaient pour rencontrer d’autres personnes, commercer et échanger des nouvelles. C’est là que les annonces publiques étaient faites et que les prophètes prononçaient parfois leurs messages – TG2010  1/8

    Ces peines montraient combien il était grave d’enfreindre la loi divine. Par exemple, un Israélite dont le fils devenait ivrogne ou glouton devait amener le coupable devant des juges, qui étaient des hommes mûrs. Si ces juges découvraient que l’individu pratiquait le mal de façon délibérée et se montrait impénitent, il fallait que les parents prennent part à l’exécution de la justice. Ceux d’entre nous qui ont des enfants imaginent que ce ne devait pas être là chose facile. Dieu, quant à lui, savait que c’était nécessaire pour que la méchanceté ne se répande pas parmi ses véritables adorateurs (Ézéchiel 33:17-19). Cette disposition avait été prise par Celui dont on pouvait dire: “Toutes ses voies sont justice. Dieu de fidélité, chez qui il n’y a pas d’injustice; il est juste et droit.” – TG1991 15/4 §7


    S’il arrivait qu’un garçon devienne obstinément rebelle et incorrigible malgré des avertissements répétés et la discipline appropriée, une mesure encore plus sévère était prise. Il était amené devant les anciens de la ville, et, sur le témoignage de ses parents attestant qu’il était un délinquant irréformable, il subissait la peine capitale par lapidation. Il est évident que cette disposition concernait un fils ayant dépassé l’âge de ce qu’on appelle habituellement un jeune enfant, car les Écritures en parlent comme d’‘ un glouton et d’un ivrogne ’. (Dt 21:18-21.) - it-1 p762


    Si en grandissant un enfant se montrait rebelle, incorrigible et disposé à adopter une mauvaise conduite, les parents avaient la responsabilité de l’amener devant les anciens de la ville pour qu’il soit corrigé. À notre époque, beaucoup de gens qualifient ce traitement de cruel et d’inhumain ; mais il faut se rappeler qu’auparavant les parents avaient eu l’obligation très stricte de donner à leur enfant une éducation appropriée. Souvenez-vous du texte de Deutéronome 6:17, disant : “Mais vous observerez avec soin les commandements de Jéhovah, votre Dieu, ses préceptes et ses lois qu’il vous a donnés.” Les parents n’avaient pas le droit de traiter leurs enfants d’une manière injuste, dure, cruelle et dépourvue d’amour. Ils devaient montrer l’exemple pour ce qui était des bons traits de caractère, en leur témoignant de l’amour, en faisant preuve de considération à leur égard et en prenant soin d’eux. Le père devait être un homme en qui ses enfants pouvaient avoir confiance comme en un serviteur de Jéhovah honnête, droit, intègre et plein d’amour. La mère devait manifester un profond respect pour son mari et protéger et aider ses enfants. Ceux-ci ne devaient pas être livrés à eux-mêmes. Ils constituaient un héritage auquel il fallait accorder des soins sous tous les aspects. En conséquence, si un enfant adoptait une mauvaise attitude, c’est qu’il était rebelle, ce qui allait le conduire avec le temps, s’il n’était pas corrigé, devant les anciens de la ville pour être jugé par eux. – TG1971 p586


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Si un Israélite tuait quelqu’un, il n’était pas exécuté automatiquement. Les anciens de la ville devaient d’abord vérifier les faits pour pouvoir décider si la peine de mort était méritée ou non (Deut. 19:2-7) – TG2019/2 p20 §17

    Les Israélites devaient également veiller à entretenir les routes conduisant aux six villes de refuge. Ces voies devaient être bien signalées et débarrassées des obstacles pouvant entraver la course de celui qui avait commis accidentellement un homicide Dt 19:3. Selon la tradition juive, à chaque carrefour un poteau indiquait la direction de la ville de refuge. TG2017/11 p14

    Une fois définies les frontières plus précises des territoires des tribus, on put attribuer des possessions à chaque famille, et cela fut manifestement fait non par tirage au sort, mais sous la direction du comité mis en place, composé d’Éléazar, de Josué et des chefs (Jos 17:3, 4). C’est pourquoi Deutéronome 19:14 déclare que “ quand les aïeux auront fixé les limites dans ton héritage ” il ne faudra pas les reculer - it-1 p933-934

    Dans l’assemblée, pourquoi faut-il au moins deux témoins pour que les anciens forment un comité de discipline religieuse ?

    C’est ce qu’exigent les normes de justice élevées de la Bible. Quand celui qui est accusé nie les faits, il faut au moins deux témoins pour que l’accusation soit retenue et qu’un comité de discipline religieuse soit formé (Deut. 19:15 ; Mat. 18:16;  Timothée 5:19). Cela signifie-t-il que, pour signaler aux autorités une accusation d’abus sexuel sur enfant, il faut deux témoins ? Non. Cette exigence ne s’applique pas aux démarches faites par les anciens ou d’autres pour rapporter aux autorités une accusation d’acte puni par la loi. – TG2019/5 p8 §15

    Comme Jéhovah avait de la compassion pour son peuple, il a établi des lois qui protégeaient les individus contre les injustices. Par exemple, elles limitaient le risque d’être condamné sur la base de fausses accusations. En effet, quelqu’un avait le droit de savoir qui portait une accusation contre lui et de se défendre en justice (Deut. 19:16-19 ; 25:1). Et il fallait au moins deux témoins pour qu’il soit condamné (Deut. 19:15) - TG2019/2 p20 §20

    Se raser la tête était pour une femme un signe de deuil et d’affliction (Is 3:24). Lorsqu’un soldat israélite capturait une vierge dans une ville ennemie et désirait l’épouser, il fallait tout d’abord qu’elle se rase la tête, se fasse les ongles et mène deuil pendant un mois sur ses parents, puisqu’ils avaient été tués lors de la prise de la ville. — Dt 21:10-13 – it-1 p439

    De nombreuses femmes des temps bibliques se servirent de leur parure comme d’un moyen de parvenir à des fins égoïstes. Il était d’usage chez les femmes des villes païennes sur le point d’être capturées de mettre leurs plus beaux atours afin de séduire des soldats et que ceux-ci les prennent pour épouses.

    Toutefois, lorsqu’un soldat israélite emmenait une captive, avant qu’il puisse l’épouser, elle ne devait plus porter les vêtements qu’elle possédait, et dont certains pouvaient avoir des liens avec la religion païenne. — Dt 21:10-13. À une époque où Israël avait adopté de nombreuses pratiques idolâtriques et immorales, Jéhovah condamna les femmes de la nation qui, orgueilleusement, s’habillaient et s’ornaient de façon à attirer les hommes, même des hommes d’autres nations, et qui se paraient des ornements de la fausse religion.

    La chrétienne est encouragée à ne pas rechercher des vêtements ou un style coûteux et voyant, mais plutôt à avoir une tenue modeste, quoique bien arrangée, et à faire preuve de bon sens. Elle doit donc prêter attention à sa tenue, mais se soucier avant tout de la parure qu’est un esprit doux et paisible - it-2 p1144


    Que se passait-il quand un Israélite commettait un délit, mais qu’il n’y avait qu’un seul témoin ? Il ne devait pas s’attendre pour autant à échapper à la punition, car Jéhovah avait vu ce qu’il avait fait. La famille aussi était protégée contre les injustices : Un père, bien qu’établi chef sur sa famille, avait une autorité limitée. Dans certains cas de désaccord familial, c’étaient les anciens de la ville qui avaient la responsabilité de régler l’affaire (Deut. 21:18-21). - TG2019/2 p20 §20


    Sous la loi que Jéhovah donna à Israël, certains criminels pouvaient être pendus à un poteau après leur mise à mort, comme ‘ maudits de Dieu ’ ; cette exposition publique devait servir d’avertissement. Toutefois, le corps devait être dépendu avant la tombée de la nuit et enterré ; le laisser toute la nuit sur le poteau souillait le sol que Dieu avait donné aux Israélites (Dt 21:22, 23). Israël suivit cette règle même quand la personne exécutée n’était pas israélite. — it-2 p523

    L’apôtre Paul a déclaré : “ Christ, par rachat, nous a libérés de la malédiction de la Loi en devenant malédiction à notre place, parce qu’il est écrit : ‘ Maudit est tout homme pendu à un poteau” (Galates 3:13). Paul cite ici Deutéronome 21:22, 23, qui mentionne manifestement un poteau, et non une croix. Puisque ce mode d’exécution faisait de la personne un “ maudit ”, il ne conviendrait pas que des chrétiens décorent leur maison avec des images du Christ attaché au poteau. – lvs

    La Loi stipulait que le cadavre d’un homme exécuté et pendu à un poteau ne devait pas ‘ passer la nuit sur le poteau ’. (Dt 21:22, 23) Comme Jésus et ceux qui étaient attachés avec lui se trouvaient sur des poteaux l’après-midi de la Préparation (la veille du sabbat ” fut appelée “ Préparation ”) il importait pour les Juifs de hâter leur mort si nécessaire afin de pouvoir les enterrer avant le coucher du soleil.

    Selon la Loi, quand un homme avait été exécuté pour un péché grave, son cadavre devait parfois être attaché à un poteau ; cela indiquait que le pécheur était maudit par Dieu (Deut. 21:22, 23 ; 27:26). Jésus, qui avait respecté parfaitement la Loi, ne méritait pas la malédiction qui frappait les Juifs désobéissants. En étant attaché à un poteau, il a donc subi la malédiction à leur place. Ainsi, la nation même qui l’avait rejeté a pu elle aussi bénéficier de son sacrifice – TG2021/4 p14 §6

  18. Thanks
    misette got a reaction from samy29 in Perles spirituelles - Semaine du 5 Juillet 2021 - Deutéronome 11-12   
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 5 Juillet 2021 - Deutéronome 11-12.docx
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 5 Juillet 2021 - Deutéronome 11-12.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Deutéronome 11-12


    Deutéronome 11:29 : Comment l’évènement que rapporte ce verset s’est-il apparemment déroulé ? (it-1 1037).

    « Quand Jéhovah votre Dieu vous fera entrer dans le pays que vous allez posséder, vous devrez prononcer la bénédiction depuis le mont Garizim et la malédiction depuis le mont Ébal »

    Peu après la conquête de Aï, conformément aux instructions de Moïse les tribus d’Israël s’assemblèrent aux monts Guerizim et Ébal sous la direction de Josué. C’est là que le peuple écouta la lecture des bénédictions qu’il recevrait s’il obéissait à Jéhovah et des malédictions qui l’attendaient s’il lui désobéissait. Les tribus de Siméon, de Lévi, de Juda, d’Issakar, de Joseph et de Benjamin se tenaient vis-à-vis du mont Guerizim. Les Lévites et l’arche de l’alliance étaient dans la vallée, tandis que les six autres tribus se tenaient vis-à-vis du mont Ébal (Dt 11:29, 30 ; 27:11-13 ; Jos 8:28-35). Apparemment, les tribus placées vis-à-vis du mont Guerizim répondaient aux bénédictions lues dans leur direction, tandis que les autres tribus répondaient aux malédictions lues vers le mont Ébal. On a avancé que les bénédictions étaient lues en direction du mont Guerizim en raison de sa grande beauté et de sa fertilité qui contrastait avec la nudité et l’aspect rocailleux du mont Ébal ; toutefois, la Bible ne donne aucune précision à ce sujet. La Loi fut lue à haute voix “ devant toute la congrégation d’Israël, avec les femmes, les petits et les résidents étrangers qui marchaient au milieu d’eux ”. (Jos 8:35.) Si cette foule immense put entendre les paroles depuis ses différentes places vis-à-vis de l’une ou de l’autre montagne, c’était probablement, au moins en partie, grâce à l’excellente acoustique de l’endroit. — Voir ÉBAL (MONT). - it-1 1037


    Mont Ebal - Montagne aujourd’hui identifiée avec le djebel Eslamiyé (Har ʽÉval) et située dans le district de Samarie. Le mont Ébal fait face au mont Guerizim ; les deux montagnes sont séparées par une jolie vallée étroite, le val de Shekèm (vallée de Naplouse), où se niche la ville de Naplouse, non loin de l’ancienne Shekèm. On ne rencontre de la végétation que sur les premières pentes de cette montagne, notamment des vignes et des oliviers, car les hauteurs sont rocheuses et très dénudées. Comme d’autres montagnes de la Samarie, l’Ébal consiste en une partie centrale calcaire revêtue d’une couche de craie. Il se dresse au N.-E. du mont Guerizim et atteint plus de 900 m d’altitude par rapport au niveau de la Méditerranée. Les monts Ébal et Guerizim sont à l’O. du Jourdain.


    Il aurait été possible à Jéhovah Dieu d’amplifier miraculeusement la voix des Lévites. Cependant, il ne semble pas qu’un tel miracle ait été nécessaire. Dans cette vallée, l’acoustique est excellente. “Tous les voyageurs, a écrit le bibliste du XIXe siècle Alfred Edersheim, sont d’accord sur deux points: 1) Du mont Ébal et du mont Guérizim, il ne pouvait y avoir aucune difficulté à entendre distinctement tout ce qui se disait dans la vallée. 2) Ces deux montagnes offraient suffisamment de place pour tout Israël.” – TG1993  15/6


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Au fil des décennies, dans de nombreux endroits du monde, la prédication et les publications ont été frappées d’interdictions et de restrictions. C’est toujours le cas dans certains pays. Mais les nations auront beau essayer d’anéantir le vrai culte, elles n’y parviendront jamais ! Jéhovah protègera son peuple de son bras puissant (Deut. 11:2).

    Si nous restons attachés à Jéhovah et à la vérité, lui et son Fils, Jésus Christ, agiront en notre faveur et ne permettront à rien ni personne de nous arracher de leurs mains. Plus la fin de ce système de choses approchera, plus Satan intensifiera ses attaques contre les serviteurs de Jéhovah. Jéhovah fera en sorte que l’une des attaques de Satan soit la dernière. TG2013 15/2


    Quand Jéhovah déverse sa bénédiction sur son peuple, il lui donne toujours ce qu’il y a de meilleur (Jacques 1:17). Par exemple, le lieu d’habitation que Jéhovah a attribué aux Israélites était “ un pays ruisselant de lait et de miel ”. Il est vrai que le pays d’Égypte avait été aussi qualifié de la sorte, mais le pays que Jéhovah donnait aux Israélites était différent sous un aspect essentiel au moins. C’était, comme l’avait dit Moïse à la nation, “ un pays dont Jéhovah ton Dieu prend soin ”. En d’autres termes, les Israélites prospéreraient parce que Jéhovah s’occuperait d’eux. Tant qu’ils sont restés fidèles à Jéhovah, ils ont été abondamment bénis par lui et ont bénéficié d’un mode de vie manifestement supérieur à celui de toutes les nations qui les entouraient. Oui, c’est vraiment la bénédiction de Jéhovah qui “ enrichit ” ! — Deutéronome 11:8-15. – TG2007 1/8 p29


    En quel sens les Israélites devaient-ils porter la loi de Dieu comme un fronteau entre leurs yeux ?

    Jéhovah voulait dire que les Israélites devaient garder en vue tout aussi distinctement la Loi et y prêter autant d’attention que si elle avait été écrite sur une tablette entre leurs yeux et si elle avait été un signe sur leurs mains, de sorte que, où qu’ils regardent et quoi qu’ils fassent, ils aient systématiquement la Loi devant eux. Pourtant, à un moment, après leur retour de Babylone, les Juifs forgèrent une religion formaliste fondée sur des traditions humaines (Mt 15:3, 9), dans laquelle ils firent une application littérale de cette loi. Ils utilisèrent des bandelettes de parchemin sur lesquelles étaient inscrits quatre passages de l’Écriture, à savoir Exode 13:1-10, 11-16 ; Deutéronome 6:4-9 ; 11:13-21. Plus tard au moins, ils roulèrent ce parchemin dans de petites boîtes en vélin qu’ils s’attachaient au front et au bras gauche. Les hommes les portaient pendant la prière du matin, sauf les jours de fête et le sabbat. Jésus Christ condamna l’hypocrisie des scribes et des Pharisiens qui, afin d’impressionner leurs semblables par leur justice, élargissaient les boîtes renfermant des passages de l’Écriture qu’ils portaient comme des moyens de protection.

    La Bible dit que ce qu’il faut garder, ce n’est pas une apparence extérieure belle ou pieuse, mais le cœur. Elle souligne également que ce n’est pas le port sur soi de textes bibliques écrits qui est d’un grand secours, mais le fait de préserver la sagesse pratique et la capacité de réflexion, ainsi que l’acquisition de l’intelligence. — it-1 p932


    Jéhovah a d’abord expliqué à ses serviteurs que leur situation allait changer. Puis il leur a donné l’avertissement suivant, qui, à première vue, semble n’avoir aucun rapport avec l’agriculture : « Prenez garde, de peur que votre cœur ne se laisse égarer, et que vous n’adoriez d’autres dieux et ne vous prosterniez devant eux » (Deut. 11:16, 17). Pourquoi Jéhovah a-t-il mis son peuple en garde contre l’idolâtrie alors qu’il venait de lui parler de nouvelles méthodes pour cultiver la terre ?

    Jéhovah savait que les Israélites seraient tentés d’aller voir comment leurs voisins cananéens faisaient pour cultiver la terre. Bien sûr, ces peuples étaient bien plus expérimentés que les Israélites, et ils avaient sans doute des techniques très utiles à leur apprendre. Mais il y avait un danger. La façon de penser de ces peuples païens était influencée par leur croyance en Baal. Pour eux, Baal était le propriétaire du ciel et celui qui donnait les pluies. Jéhovah ne voulait pas que son peuple soit trompé par ces fausses croyances. Cependant, à de nombreuses reprises, les Israélites ont choisi d’adorer Baal.  TG2019/6 p3


    Satan a habilement poussé les Israélites à adorer de faux dieux. Comment s’y est-il pris ? Il savait qu’ils auraient besoin de produire de la nourriture, et il s’est servi de ce besoin. Quand les Israélites sont entrés en Terre promise, ils ont dû changer de méthodes pour cultiver la terre. En Égypte, ils irriguaient leurs champs en utilisant l’eau du Nil. Par contre, en Terre promise, l’agriculture dépendait non pas d’un immense système de cours d’eau et de canaux, mais des pluies saisonnières et de la rosée qui se déposait sur les végétaux (Deutéronome 11:10-15). Les Israélites devaient donc apprendre de nouvelles méthodes pour cultiver la terre. Cela n’allait pas être facile, car la plupart de ceux qui avaient une expérience dans l’agriculture étaient morts dans le désert. - TG2019/6 p3


    Servir ou adorer Jéhovah impliquait d’obéir à tous ses commandements, de faire sa volonté en lui étant exclusivement attaché. Celui donc qui accomplissait un rite quelconque ou un acte de dévotion en l’honneur de n’importe quel autre dieu signifiait son abandon du vrai culte. — Dt 11:13-17  - it-1 p573


    Jéhovah dit aux Israélites qu’ils devaient attacher ses paroles “ comme un signe sur leur main ” (Dt 11:18) et qu’il avait gravé Sion sur ses paumes, autrement dit qu’il s’en souvenait et s’en souciait toujours. –it-2 p185


    Lorsque Jéhovah donna la Loi aux Israélites, il leur dit : “ Mes paroles que voici, vous devez les mettre sur votre cœur et sur votre âme et les lier comme un signe sur votre main, et elles devront servir de fronteau entre vos yeux. ” (Deutéronome 11:18). Ces paroles signifiaient que les Israélites devaient constamment garder cette Loi présente à l’esprit, afin qu’elle influence toutes leurs actions et leurs pensées. – re p197
     
    L’étude familiale n’est pas la seule occasion de discuter de sujets spirituels importants. Vous rappelez-vous l’ordre que Jéhovah a donné aux parents ? Il a dit : “ Mes paroles que voici, vous devez les mettre sur votre cœur et sur votre âme et les lier comme un signe sur votre main, et elles devront servir de fronteau entre vos yeux. Il faudra aussi que vous les enseigniez à vos fils, de manière à parler d’elles quand tu seras assis dans ta maison et quand tu marcheras sur la route, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. ” (Deutéronome 11:18, 19). Cela ne veut pas dire que les parents doivent constamment prêcher à leurs enfants. Mais un chef de famille qui aime ses enfants devrait saisir toute occasion d’édifier leur spiritualité. Bonheur familial p70


    La Bible contient les instructions précises que Dieu a données aux Israélites à propos des offrandes qu’ils étaient tenus de faire Deutéronome 12:4-7, 11, 17, 18. Ces exigences n’avaient rien d’excessif. Et Jéhovah avait promis que, si la nation obéissait à ses lois, il la ferait “ surabonder de prospérité ”. Les Israélites pouvaient par ailleurs faire des offrandes volontaires — aussi généreuses ou aussi modestes qu’ils le désiraient.

    Les chrétiens sont-ils tenus de verser des sommes déterminées ? Les chrétiens ne sont pas sous la Loi donnée à Israël. Ils ne sont donc pas dans l’obligation de verser des sommes déterminées pour le culte. Il n’en reste pas moins que, dans la véritable congrégation chrétienne, le don est une grande source de joie.- TG2009  1/8 p30


    Le peuple d’Israël était un modèle d’organisation. Par exemple, la Loi mosaïque prévoyait que des femmes fassent « un service organisé à l’entrée de la tente de réunion » (Ex. 38:8). Les déplacements du camp et du tabernacle s’effectuaient avec ordre. Lorsqu’ils obéissaient à Jéhovah, les Israélites vivaient dans l’ordre, la paix et l’unité (Deut. 11:26, 27) – TG2016/11 §8


    Au lieu d’une multitude d’autels, Israël devait avoir un seul autel pour adorer l’unique vrai Dieu, et cet autel serait placé à l’endroit que choisirait Jéhovah (Dt 12:2-6, 13, 14, 27 ; la différence avec Babylone, où 180 autels étaient consacrés rien qu’à la déesse Ishtar). Les Israélites reçurent d’abord pour instruction de construire un autel avec des pierres brutes après leur traversée du Jourdain, ce que fit Josué sur le mont Ébal (Jos 8:30-32). Après la répartition de la terre conquise, les tribus de Ruben, de Gad et la demi-tribu de Manassé bâtirent un autel bien visible, près du Jourdain. Cela jeta temporairement le trouble parmi les autres tribus, jusqu’à ce qu’on établisse qu’il ne s’agissait pas d’un acte d’apostasie, mais seulement d’un mémorial de fidélité à Jéhovah, le vrai Dieu. — it-1 p232-233

    Le régime alimentaire des Hébreux ne comportait pas beaucoup de viande en temps normal ; cependant, lorsqu’une famille voulait tuer un animal domestique pour avoir de la viande, elle l’amenait au sanctuaire Dt 12:20-27. Les membres de la famille mangeaient la viande après que le prêtre en avait offert une partie sur l’autel et avait reçu sa part. Certains sacrifices de communion devaient être mangés le jour même. D’autres ne pouvaient plus être mangés après le deuxième jour et la chair devait être brûlée au feu. Compte tenu du climat chaud de la Palestine et de l’absence de réfrigération, ces exigences protégeaient les Israélites des maladies fébriles que peuvent provoquer des toxines produites lorsque certains organismes se multiplient rapidement sur la viande qui n’est pas conservée au frais, par exemple la Salmonelle. - it-1 p894

    Les dieux de l’Antiquité étaient souvent dépeints comme des personnages lubriques et assoiffés de sang. Dans le but de les apaiser, des parents allaient jusqu’à brûler vifs leurs enfants (Deutéronome 12:31). Les Cananéens et les Israélites apostats pratiquaient les sacrifices d’enfants. À l’autre extrême, des philosophes païens enseignaient que Dieu ne connaissait ni la colère ni la pitié. –TG1994 1/11

  19. Like
    misette got a reaction from Taqvaylit A Menguelet in Perles spirituelles - Semaine du 5 Juillet 2021 - Deutéronome 11-12   
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 5 Juillet 2021 - Deutéronome 11-12.docx
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 5 Juillet 2021 - Deutéronome 11-12.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Deutéronome 11-12


    Deutéronome 11:29 : Comment l’évènement que rapporte ce verset s’est-il apparemment déroulé ? (it-1 1037).

    « Quand Jéhovah votre Dieu vous fera entrer dans le pays que vous allez posséder, vous devrez prononcer la bénédiction depuis le mont Garizim et la malédiction depuis le mont Ébal »

    Peu après la conquête de Aï, conformément aux instructions de Moïse les tribus d’Israël s’assemblèrent aux monts Guerizim et Ébal sous la direction de Josué. C’est là que le peuple écouta la lecture des bénédictions qu’il recevrait s’il obéissait à Jéhovah et des malédictions qui l’attendaient s’il lui désobéissait. Les tribus de Siméon, de Lévi, de Juda, d’Issakar, de Joseph et de Benjamin se tenaient vis-à-vis du mont Guerizim. Les Lévites et l’arche de l’alliance étaient dans la vallée, tandis que les six autres tribus se tenaient vis-à-vis du mont Ébal (Dt 11:29, 30 ; 27:11-13 ; Jos 8:28-35). Apparemment, les tribus placées vis-à-vis du mont Guerizim répondaient aux bénédictions lues dans leur direction, tandis que les autres tribus répondaient aux malédictions lues vers le mont Ébal. On a avancé que les bénédictions étaient lues en direction du mont Guerizim en raison de sa grande beauté et de sa fertilité qui contrastait avec la nudité et l’aspect rocailleux du mont Ébal ; toutefois, la Bible ne donne aucune précision à ce sujet. La Loi fut lue à haute voix “ devant toute la congrégation d’Israël, avec les femmes, les petits et les résidents étrangers qui marchaient au milieu d’eux ”. (Jos 8:35.) Si cette foule immense put entendre les paroles depuis ses différentes places vis-à-vis de l’une ou de l’autre montagne, c’était probablement, au moins en partie, grâce à l’excellente acoustique de l’endroit. — Voir ÉBAL (MONT). - it-1 1037


    Mont Ebal - Montagne aujourd’hui identifiée avec le djebel Eslamiyé (Har ʽÉval) et située dans le district de Samarie. Le mont Ébal fait face au mont Guerizim ; les deux montagnes sont séparées par une jolie vallée étroite, le val de Shekèm (vallée de Naplouse), où se niche la ville de Naplouse, non loin de l’ancienne Shekèm. On ne rencontre de la végétation que sur les premières pentes de cette montagne, notamment des vignes et des oliviers, car les hauteurs sont rocheuses et très dénudées. Comme d’autres montagnes de la Samarie, l’Ébal consiste en une partie centrale calcaire revêtue d’une couche de craie. Il se dresse au N.-E. du mont Guerizim et atteint plus de 900 m d’altitude par rapport au niveau de la Méditerranée. Les monts Ébal et Guerizim sont à l’O. du Jourdain.


    Il aurait été possible à Jéhovah Dieu d’amplifier miraculeusement la voix des Lévites. Cependant, il ne semble pas qu’un tel miracle ait été nécessaire. Dans cette vallée, l’acoustique est excellente. “Tous les voyageurs, a écrit le bibliste du XIXe siècle Alfred Edersheim, sont d’accord sur deux points: 1) Du mont Ébal et du mont Guérizim, il ne pouvait y avoir aucune difficulté à entendre distinctement tout ce qui se disait dans la vallée. 2) Ces deux montagnes offraient suffisamment de place pour tout Israël.” – TG1993  15/6


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Au fil des décennies, dans de nombreux endroits du monde, la prédication et les publications ont été frappées d’interdictions et de restrictions. C’est toujours le cas dans certains pays. Mais les nations auront beau essayer d’anéantir le vrai culte, elles n’y parviendront jamais ! Jéhovah protègera son peuple de son bras puissant (Deut. 11:2).

    Si nous restons attachés à Jéhovah et à la vérité, lui et son Fils, Jésus Christ, agiront en notre faveur et ne permettront à rien ni personne de nous arracher de leurs mains. Plus la fin de ce système de choses approchera, plus Satan intensifiera ses attaques contre les serviteurs de Jéhovah. Jéhovah fera en sorte que l’une des attaques de Satan soit la dernière. TG2013 15/2


    Quand Jéhovah déverse sa bénédiction sur son peuple, il lui donne toujours ce qu’il y a de meilleur (Jacques 1:17). Par exemple, le lieu d’habitation que Jéhovah a attribué aux Israélites était “ un pays ruisselant de lait et de miel ”. Il est vrai que le pays d’Égypte avait été aussi qualifié de la sorte, mais le pays que Jéhovah donnait aux Israélites était différent sous un aspect essentiel au moins. C’était, comme l’avait dit Moïse à la nation, “ un pays dont Jéhovah ton Dieu prend soin ”. En d’autres termes, les Israélites prospéreraient parce que Jéhovah s’occuperait d’eux. Tant qu’ils sont restés fidèles à Jéhovah, ils ont été abondamment bénis par lui et ont bénéficié d’un mode de vie manifestement supérieur à celui de toutes les nations qui les entouraient. Oui, c’est vraiment la bénédiction de Jéhovah qui “ enrichit ” ! — Deutéronome 11:8-15. – TG2007 1/8 p29


    En quel sens les Israélites devaient-ils porter la loi de Dieu comme un fronteau entre leurs yeux ?

    Jéhovah voulait dire que les Israélites devaient garder en vue tout aussi distinctement la Loi et y prêter autant d’attention que si elle avait été écrite sur une tablette entre leurs yeux et si elle avait été un signe sur leurs mains, de sorte que, où qu’ils regardent et quoi qu’ils fassent, ils aient systématiquement la Loi devant eux. Pourtant, à un moment, après leur retour de Babylone, les Juifs forgèrent une religion formaliste fondée sur des traditions humaines (Mt 15:3, 9), dans laquelle ils firent une application littérale de cette loi. Ils utilisèrent des bandelettes de parchemin sur lesquelles étaient inscrits quatre passages de l’Écriture, à savoir Exode 13:1-10, 11-16 ; Deutéronome 6:4-9 ; 11:13-21. Plus tard au moins, ils roulèrent ce parchemin dans de petites boîtes en vélin qu’ils s’attachaient au front et au bras gauche. Les hommes les portaient pendant la prière du matin, sauf les jours de fête et le sabbat. Jésus Christ condamna l’hypocrisie des scribes et des Pharisiens qui, afin d’impressionner leurs semblables par leur justice, élargissaient les boîtes renfermant des passages de l’Écriture qu’ils portaient comme des moyens de protection.

    La Bible dit que ce qu’il faut garder, ce n’est pas une apparence extérieure belle ou pieuse, mais le cœur. Elle souligne également que ce n’est pas le port sur soi de textes bibliques écrits qui est d’un grand secours, mais le fait de préserver la sagesse pratique et la capacité de réflexion, ainsi que l’acquisition de l’intelligence. — it-1 p932


    Jéhovah a d’abord expliqué à ses serviteurs que leur situation allait changer. Puis il leur a donné l’avertissement suivant, qui, à première vue, semble n’avoir aucun rapport avec l’agriculture : « Prenez garde, de peur que votre cœur ne se laisse égarer, et que vous n’adoriez d’autres dieux et ne vous prosterniez devant eux » (Deut. 11:16, 17). Pourquoi Jéhovah a-t-il mis son peuple en garde contre l’idolâtrie alors qu’il venait de lui parler de nouvelles méthodes pour cultiver la terre ?

    Jéhovah savait que les Israélites seraient tentés d’aller voir comment leurs voisins cananéens faisaient pour cultiver la terre. Bien sûr, ces peuples étaient bien plus expérimentés que les Israélites, et ils avaient sans doute des techniques très utiles à leur apprendre. Mais il y avait un danger. La façon de penser de ces peuples païens était influencée par leur croyance en Baal. Pour eux, Baal était le propriétaire du ciel et celui qui donnait les pluies. Jéhovah ne voulait pas que son peuple soit trompé par ces fausses croyances. Cependant, à de nombreuses reprises, les Israélites ont choisi d’adorer Baal.  TG2019/6 p3


    Satan a habilement poussé les Israélites à adorer de faux dieux. Comment s’y est-il pris ? Il savait qu’ils auraient besoin de produire de la nourriture, et il s’est servi de ce besoin. Quand les Israélites sont entrés en Terre promise, ils ont dû changer de méthodes pour cultiver la terre. En Égypte, ils irriguaient leurs champs en utilisant l’eau du Nil. Par contre, en Terre promise, l’agriculture dépendait non pas d’un immense système de cours d’eau et de canaux, mais des pluies saisonnières et de la rosée qui se déposait sur les végétaux (Deutéronome 11:10-15). Les Israélites devaient donc apprendre de nouvelles méthodes pour cultiver la terre. Cela n’allait pas être facile, car la plupart de ceux qui avaient une expérience dans l’agriculture étaient morts dans le désert. - TG2019/6 p3


    Servir ou adorer Jéhovah impliquait d’obéir à tous ses commandements, de faire sa volonté en lui étant exclusivement attaché. Celui donc qui accomplissait un rite quelconque ou un acte de dévotion en l’honneur de n’importe quel autre dieu signifiait son abandon du vrai culte. — Dt 11:13-17  - it-1 p573


    Jéhovah dit aux Israélites qu’ils devaient attacher ses paroles “ comme un signe sur leur main ” (Dt 11:18) et qu’il avait gravé Sion sur ses paumes, autrement dit qu’il s’en souvenait et s’en souciait toujours. –it-2 p185


    Lorsque Jéhovah donna la Loi aux Israélites, il leur dit : “ Mes paroles que voici, vous devez les mettre sur votre cœur et sur votre âme et les lier comme un signe sur votre main, et elles devront servir de fronteau entre vos yeux. ” (Deutéronome 11:18). Ces paroles signifiaient que les Israélites devaient constamment garder cette Loi présente à l’esprit, afin qu’elle influence toutes leurs actions et leurs pensées. – re p197
     
    L’étude familiale n’est pas la seule occasion de discuter de sujets spirituels importants. Vous rappelez-vous l’ordre que Jéhovah a donné aux parents ? Il a dit : “ Mes paroles que voici, vous devez les mettre sur votre cœur et sur votre âme et les lier comme un signe sur votre main, et elles devront servir de fronteau entre vos yeux. Il faudra aussi que vous les enseigniez à vos fils, de manière à parler d’elles quand tu seras assis dans ta maison et quand tu marcheras sur la route, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. ” (Deutéronome 11:18, 19). Cela ne veut pas dire que les parents doivent constamment prêcher à leurs enfants. Mais un chef de famille qui aime ses enfants devrait saisir toute occasion d’édifier leur spiritualité. Bonheur familial p70


    La Bible contient les instructions précises que Dieu a données aux Israélites à propos des offrandes qu’ils étaient tenus de faire Deutéronome 12:4-7, 11, 17, 18. Ces exigences n’avaient rien d’excessif. Et Jéhovah avait promis que, si la nation obéissait à ses lois, il la ferait “ surabonder de prospérité ”. Les Israélites pouvaient par ailleurs faire des offrandes volontaires — aussi généreuses ou aussi modestes qu’ils le désiraient.

    Les chrétiens sont-ils tenus de verser des sommes déterminées ? Les chrétiens ne sont pas sous la Loi donnée à Israël. Ils ne sont donc pas dans l’obligation de verser des sommes déterminées pour le culte. Il n’en reste pas moins que, dans la véritable congrégation chrétienne, le don est une grande source de joie.- TG2009  1/8 p30


    Le peuple d’Israël était un modèle d’organisation. Par exemple, la Loi mosaïque prévoyait que des femmes fassent « un service organisé à l’entrée de la tente de réunion » (Ex. 38:8). Les déplacements du camp et du tabernacle s’effectuaient avec ordre. Lorsqu’ils obéissaient à Jéhovah, les Israélites vivaient dans l’ordre, la paix et l’unité (Deut. 11:26, 27) – TG2016/11 §8


    Au lieu d’une multitude d’autels, Israël devait avoir un seul autel pour adorer l’unique vrai Dieu, et cet autel serait placé à l’endroit que choisirait Jéhovah (Dt 12:2-6, 13, 14, 27 ; la différence avec Babylone, où 180 autels étaient consacrés rien qu’à la déesse Ishtar). Les Israélites reçurent d’abord pour instruction de construire un autel avec des pierres brutes après leur traversée du Jourdain, ce que fit Josué sur le mont Ébal (Jos 8:30-32). Après la répartition de la terre conquise, les tribus de Ruben, de Gad et la demi-tribu de Manassé bâtirent un autel bien visible, près du Jourdain. Cela jeta temporairement le trouble parmi les autres tribus, jusqu’à ce qu’on établisse qu’il ne s’agissait pas d’un acte d’apostasie, mais seulement d’un mémorial de fidélité à Jéhovah, le vrai Dieu. — it-1 p232-233

    Le régime alimentaire des Hébreux ne comportait pas beaucoup de viande en temps normal ; cependant, lorsqu’une famille voulait tuer un animal domestique pour avoir de la viande, elle l’amenait au sanctuaire Dt 12:20-27. Les membres de la famille mangeaient la viande après que le prêtre en avait offert une partie sur l’autel et avait reçu sa part. Certains sacrifices de communion devaient être mangés le jour même. D’autres ne pouvaient plus être mangés après le deuxième jour et la chair devait être brûlée au feu. Compte tenu du climat chaud de la Palestine et de l’absence de réfrigération, ces exigences protégeaient les Israélites des maladies fébriles que peuvent provoquer des toxines produites lorsque certains organismes se multiplient rapidement sur la viande qui n’est pas conservée au frais, par exemple la Salmonelle. - it-1 p894

    Les dieux de l’Antiquité étaient souvent dépeints comme des personnages lubriques et assoiffés de sang. Dans le but de les apaiser, des parents allaient jusqu’à brûler vifs leurs enfants (Deutéronome 12:31). Les Cananéens et les Israélites apostats pratiquaient les sacrifices d’enfants. À l’autre extrême, des philosophes païens enseignaient que Dieu ne connaissait ni la colère ni la pitié. –TG1994 1/11

  20. Like
    misette got a reaction from Claud's Lst in Perles spirituelles - Semaine du 5 Juillet 2021 - Deutéronome 11-12   
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 5 Juillet 2021 - Deutéronome 11-12.docx
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 5 Juillet 2021 - Deutéronome 11-12.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Deutéronome 11-12


    Deutéronome 11:29 : Comment l’évènement que rapporte ce verset s’est-il apparemment déroulé ? (it-1 1037).

    « Quand Jéhovah votre Dieu vous fera entrer dans le pays que vous allez posséder, vous devrez prononcer la bénédiction depuis le mont Garizim et la malédiction depuis le mont Ébal »

    Peu après la conquête de Aï, conformément aux instructions de Moïse les tribus d’Israël s’assemblèrent aux monts Guerizim et Ébal sous la direction de Josué. C’est là que le peuple écouta la lecture des bénédictions qu’il recevrait s’il obéissait à Jéhovah et des malédictions qui l’attendaient s’il lui désobéissait. Les tribus de Siméon, de Lévi, de Juda, d’Issakar, de Joseph et de Benjamin se tenaient vis-à-vis du mont Guerizim. Les Lévites et l’arche de l’alliance étaient dans la vallée, tandis que les six autres tribus se tenaient vis-à-vis du mont Ébal (Dt 11:29, 30 ; 27:11-13 ; Jos 8:28-35). Apparemment, les tribus placées vis-à-vis du mont Guerizim répondaient aux bénédictions lues dans leur direction, tandis que les autres tribus répondaient aux malédictions lues vers le mont Ébal. On a avancé que les bénédictions étaient lues en direction du mont Guerizim en raison de sa grande beauté et de sa fertilité qui contrastait avec la nudité et l’aspect rocailleux du mont Ébal ; toutefois, la Bible ne donne aucune précision à ce sujet. La Loi fut lue à haute voix “ devant toute la congrégation d’Israël, avec les femmes, les petits et les résidents étrangers qui marchaient au milieu d’eux ”. (Jos 8:35.) Si cette foule immense put entendre les paroles depuis ses différentes places vis-à-vis de l’une ou de l’autre montagne, c’était probablement, au moins en partie, grâce à l’excellente acoustique de l’endroit. — Voir ÉBAL (MONT). - it-1 1037


    Mont Ebal - Montagne aujourd’hui identifiée avec le djebel Eslamiyé (Har ʽÉval) et située dans le district de Samarie. Le mont Ébal fait face au mont Guerizim ; les deux montagnes sont séparées par une jolie vallée étroite, le val de Shekèm (vallée de Naplouse), où se niche la ville de Naplouse, non loin de l’ancienne Shekèm. On ne rencontre de la végétation que sur les premières pentes de cette montagne, notamment des vignes et des oliviers, car les hauteurs sont rocheuses et très dénudées. Comme d’autres montagnes de la Samarie, l’Ébal consiste en une partie centrale calcaire revêtue d’une couche de craie. Il se dresse au N.-E. du mont Guerizim et atteint plus de 900 m d’altitude par rapport au niveau de la Méditerranée. Les monts Ébal et Guerizim sont à l’O. du Jourdain.


    Il aurait été possible à Jéhovah Dieu d’amplifier miraculeusement la voix des Lévites. Cependant, il ne semble pas qu’un tel miracle ait été nécessaire. Dans cette vallée, l’acoustique est excellente. “Tous les voyageurs, a écrit le bibliste du XIXe siècle Alfred Edersheim, sont d’accord sur deux points: 1) Du mont Ébal et du mont Guérizim, il ne pouvait y avoir aucune difficulté à entendre distinctement tout ce qui se disait dans la vallée. 2) Ces deux montagnes offraient suffisamment de place pour tout Israël.” – TG1993  15/6


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Au fil des décennies, dans de nombreux endroits du monde, la prédication et les publications ont été frappées d’interdictions et de restrictions. C’est toujours le cas dans certains pays. Mais les nations auront beau essayer d’anéantir le vrai culte, elles n’y parviendront jamais ! Jéhovah protègera son peuple de son bras puissant (Deut. 11:2).

    Si nous restons attachés à Jéhovah et à la vérité, lui et son Fils, Jésus Christ, agiront en notre faveur et ne permettront à rien ni personne de nous arracher de leurs mains. Plus la fin de ce système de choses approchera, plus Satan intensifiera ses attaques contre les serviteurs de Jéhovah. Jéhovah fera en sorte que l’une des attaques de Satan soit la dernière. TG2013 15/2


    Quand Jéhovah déverse sa bénédiction sur son peuple, il lui donne toujours ce qu’il y a de meilleur (Jacques 1:17). Par exemple, le lieu d’habitation que Jéhovah a attribué aux Israélites était “ un pays ruisselant de lait et de miel ”. Il est vrai que le pays d’Égypte avait été aussi qualifié de la sorte, mais le pays que Jéhovah donnait aux Israélites était différent sous un aspect essentiel au moins. C’était, comme l’avait dit Moïse à la nation, “ un pays dont Jéhovah ton Dieu prend soin ”. En d’autres termes, les Israélites prospéreraient parce que Jéhovah s’occuperait d’eux. Tant qu’ils sont restés fidèles à Jéhovah, ils ont été abondamment bénis par lui et ont bénéficié d’un mode de vie manifestement supérieur à celui de toutes les nations qui les entouraient. Oui, c’est vraiment la bénédiction de Jéhovah qui “ enrichit ” ! — Deutéronome 11:8-15. – TG2007 1/8 p29


    En quel sens les Israélites devaient-ils porter la loi de Dieu comme un fronteau entre leurs yeux ?

    Jéhovah voulait dire que les Israélites devaient garder en vue tout aussi distinctement la Loi et y prêter autant d’attention que si elle avait été écrite sur une tablette entre leurs yeux et si elle avait été un signe sur leurs mains, de sorte que, où qu’ils regardent et quoi qu’ils fassent, ils aient systématiquement la Loi devant eux. Pourtant, à un moment, après leur retour de Babylone, les Juifs forgèrent une religion formaliste fondée sur des traditions humaines (Mt 15:3, 9), dans laquelle ils firent une application littérale de cette loi. Ils utilisèrent des bandelettes de parchemin sur lesquelles étaient inscrits quatre passages de l’Écriture, à savoir Exode 13:1-10, 11-16 ; Deutéronome 6:4-9 ; 11:13-21. Plus tard au moins, ils roulèrent ce parchemin dans de petites boîtes en vélin qu’ils s’attachaient au front et au bras gauche. Les hommes les portaient pendant la prière du matin, sauf les jours de fête et le sabbat. Jésus Christ condamna l’hypocrisie des scribes et des Pharisiens qui, afin d’impressionner leurs semblables par leur justice, élargissaient les boîtes renfermant des passages de l’Écriture qu’ils portaient comme des moyens de protection.

    La Bible dit que ce qu’il faut garder, ce n’est pas une apparence extérieure belle ou pieuse, mais le cœur. Elle souligne également que ce n’est pas le port sur soi de textes bibliques écrits qui est d’un grand secours, mais le fait de préserver la sagesse pratique et la capacité de réflexion, ainsi que l’acquisition de l’intelligence. — it-1 p932


    Jéhovah a d’abord expliqué à ses serviteurs que leur situation allait changer. Puis il leur a donné l’avertissement suivant, qui, à première vue, semble n’avoir aucun rapport avec l’agriculture : « Prenez garde, de peur que votre cœur ne se laisse égarer, et que vous n’adoriez d’autres dieux et ne vous prosterniez devant eux » (Deut. 11:16, 17). Pourquoi Jéhovah a-t-il mis son peuple en garde contre l’idolâtrie alors qu’il venait de lui parler de nouvelles méthodes pour cultiver la terre ?

    Jéhovah savait que les Israélites seraient tentés d’aller voir comment leurs voisins cananéens faisaient pour cultiver la terre. Bien sûr, ces peuples étaient bien plus expérimentés que les Israélites, et ils avaient sans doute des techniques très utiles à leur apprendre. Mais il y avait un danger. La façon de penser de ces peuples païens était influencée par leur croyance en Baal. Pour eux, Baal était le propriétaire du ciel et celui qui donnait les pluies. Jéhovah ne voulait pas que son peuple soit trompé par ces fausses croyances. Cependant, à de nombreuses reprises, les Israélites ont choisi d’adorer Baal.  TG2019/6 p3


    Satan a habilement poussé les Israélites à adorer de faux dieux. Comment s’y est-il pris ? Il savait qu’ils auraient besoin de produire de la nourriture, et il s’est servi de ce besoin. Quand les Israélites sont entrés en Terre promise, ils ont dû changer de méthodes pour cultiver la terre. En Égypte, ils irriguaient leurs champs en utilisant l’eau du Nil. Par contre, en Terre promise, l’agriculture dépendait non pas d’un immense système de cours d’eau et de canaux, mais des pluies saisonnières et de la rosée qui se déposait sur les végétaux (Deutéronome 11:10-15). Les Israélites devaient donc apprendre de nouvelles méthodes pour cultiver la terre. Cela n’allait pas être facile, car la plupart de ceux qui avaient une expérience dans l’agriculture étaient morts dans le désert. - TG2019/6 p3


    Servir ou adorer Jéhovah impliquait d’obéir à tous ses commandements, de faire sa volonté en lui étant exclusivement attaché. Celui donc qui accomplissait un rite quelconque ou un acte de dévotion en l’honneur de n’importe quel autre dieu signifiait son abandon du vrai culte. — Dt 11:13-17  - it-1 p573


    Jéhovah dit aux Israélites qu’ils devaient attacher ses paroles “ comme un signe sur leur main ” (Dt 11:18) et qu’il avait gravé Sion sur ses paumes, autrement dit qu’il s’en souvenait et s’en souciait toujours. –it-2 p185


    Lorsque Jéhovah donna la Loi aux Israélites, il leur dit : “ Mes paroles que voici, vous devez les mettre sur votre cœur et sur votre âme et les lier comme un signe sur votre main, et elles devront servir de fronteau entre vos yeux. ” (Deutéronome 11:18). Ces paroles signifiaient que les Israélites devaient constamment garder cette Loi présente à l’esprit, afin qu’elle influence toutes leurs actions et leurs pensées. – re p197
     
    L’étude familiale n’est pas la seule occasion de discuter de sujets spirituels importants. Vous rappelez-vous l’ordre que Jéhovah a donné aux parents ? Il a dit : “ Mes paroles que voici, vous devez les mettre sur votre cœur et sur votre âme et les lier comme un signe sur votre main, et elles devront servir de fronteau entre vos yeux. Il faudra aussi que vous les enseigniez à vos fils, de manière à parler d’elles quand tu seras assis dans ta maison et quand tu marcheras sur la route, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. ” (Deutéronome 11:18, 19). Cela ne veut pas dire que les parents doivent constamment prêcher à leurs enfants. Mais un chef de famille qui aime ses enfants devrait saisir toute occasion d’édifier leur spiritualité. Bonheur familial p70


    La Bible contient les instructions précises que Dieu a données aux Israélites à propos des offrandes qu’ils étaient tenus de faire Deutéronome 12:4-7, 11, 17, 18. Ces exigences n’avaient rien d’excessif. Et Jéhovah avait promis que, si la nation obéissait à ses lois, il la ferait “ surabonder de prospérité ”. Les Israélites pouvaient par ailleurs faire des offrandes volontaires — aussi généreuses ou aussi modestes qu’ils le désiraient.

    Les chrétiens sont-ils tenus de verser des sommes déterminées ? Les chrétiens ne sont pas sous la Loi donnée à Israël. Ils ne sont donc pas dans l’obligation de verser des sommes déterminées pour le culte. Il n’en reste pas moins que, dans la véritable congrégation chrétienne, le don est une grande source de joie.- TG2009  1/8 p30


    Le peuple d’Israël était un modèle d’organisation. Par exemple, la Loi mosaïque prévoyait que des femmes fassent « un service organisé à l’entrée de la tente de réunion » (Ex. 38:8). Les déplacements du camp et du tabernacle s’effectuaient avec ordre. Lorsqu’ils obéissaient à Jéhovah, les Israélites vivaient dans l’ordre, la paix et l’unité (Deut. 11:26, 27) – TG2016/11 §8


    Au lieu d’une multitude d’autels, Israël devait avoir un seul autel pour adorer l’unique vrai Dieu, et cet autel serait placé à l’endroit que choisirait Jéhovah (Dt 12:2-6, 13, 14, 27 ; la différence avec Babylone, où 180 autels étaient consacrés rien qu’à la déesse Ishtar). Les Israélites reçurent d’abord pour instruction de construire un autel avec des pierres brutes après leur traversée du Jourdain, ce que fit Josué sur le mont Ébal (Jos 8:30-32). Après la répartition de la terre conquise, les tribus de Ruben, de Gad et la demi-tribu de Manassé bâtirent un autel bien visible, près du Jourdain. Cela jeta temporairement le trouble parmi les autres tribus, jusqu’à ce qu’on établisse qu’il ne s’agissait pas d’un acte d’apostasie, mais seulement d’un mémorial de fidélité à Jéhovah, le vrai Dieu. — it-1 p232-233

    Le régime alimentaire des Hébreux ne comportait pas beaucoup de viande en temps normal ; cependant, lorsqu’une famille voulait tuer un animal domestique pour avoir de la viande, elle l’amenait au sanctuaire Dt 12:20-27. Les membres de la famille mangeaient la viande après que le prêtre en avait offert une partie sur l’autel et avait reçu sa part. Certains sacrifices de communion devaient être mangés le jour même. D’autres ne pouvaient plus être mangés après le deuxième jour et la chair devait être brûlée au feu. Compte tenu du climat chaud de la Palestine et de l’absence de réfrigération, ces exigences protégeaient les Israélites des maladies fébriles que peuvent provoquer des toxines produites lorsque certains organismes se multiplient rapidement sur la viande qui n’est pas conservée au frais, par exemple la Salmonelle. - it-1 p894

    Les dieux de l’Antiquité étaient souvent dépeints comme des personnages lubriques et assoiffés de sang. Dans le but de les apaiser, des parents allaient jusqu’à brûler vifs leurs enfants (Deutéronome 12:31). Les Cananéens et les Israélites apostats pratiquaient les sacrifices d’enfants. À l’autre extrême, des philosophes païens enseignaient que Dieu ne connaissait ni la colère ni la pitié. –TG1994 1/11

  21. Thanks
    misette got a reaction from Atsu SMITH in Perles spirituelles - Semaine du 24 Mai 2021 - Nombres 34-36   
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 24 Mai 2021 - Nombres 34-36.docx
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 24 Mai 2021 - Nombres 34-36.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Nombres 34-36


    Nombres 35:31 : Pourquoi Adam et Ève ne bénéficieront-ils pas de la rançon payée par le sacrifice de Jésus ? w91 15/2 13 § 13

    « Vous ne devez pas accepter de rançon pour la vie d’un meurtrier qui mérite la mort, car il sera obligatoirement mis à mort.’

    13 Néanmoins, ni Adam ni Ève ne bénéficieront de la rançon. La Loi mosaïque renfermait, en effet, ce principe: “Vous ne devrez pas accepter de rançon pour l’âme d’un meurtrier qui est digne de mort.” (Nombres 35:31). Adam n’a pas été trompé: son péché était donc volontaire, délibéré (1 Timothée 2:14). C’est comme s’il avait tué ses descendants, car ils ont hérité de son imperfection, subissant du même coup une condamnation à mort. Il est clair qu’Adam méritait la mort, car, étant parfait, il avait choisi en toute liberté de désobéir à la loi de Dieu. Jéhovah serait allé à l’encontre de ses justes principes s’il avait fait bénéficier Adam de la rançon. Cependant, le salaire du péché d’Adam étant payé, la sentence de mort qui pesait sur ses descendants pouvait être annulée (Romains 5:16). Au plan juridique, le pouvoir destructeur du péché était neutralisé à sa source. Celui qui a payé la rançon a ‘goûté la mort pour tous les hommes’, supportant, pour tous les enfants d’Adam, les conséquences du péché. — w91 15/2 13 § 13


    Nos premiers parents méritaient manifestement de mourir pour avoir désobéi à Dieu volontairement et sciemment. Ils avaient de fait renoncé à la vie éternelle qui s’offrait à eux. Comme il était hors de question qu’ils puissent bénéficier du sacrifice rédempteur du Christ, à leur mort ils sont allés dans la géhenne

    Sous la Loi, le meurtrier volontaire ne pouvait être racheté. Par ses actes délibérés, Adam attira la mort sur tous les humains ; il fut donc un meurtrier. Par conséquent, Dieu ne peut accepter la vie offerte en sacrifice de Jésus comme rançon pour l’homme pécheur Adam. – it-2 p728


    Certains ne seront pas ressuscités. S’il est vrai que le sacrifice rédempteur de Christ fut donné en faveur des humains en général, Jésus indiqua que son application effective serait cependant limitée lorsqu’il dit : “ De même que le Fils de l’homme est venu, non pas pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup. ” (Mt 20:28). Jéhovah Dieu est en droit de refuser une rançon proposée pour quelqu’un qu’il juge indigne. La rançon de Christ couvre les péchés que quelqu’un a parce qu’il descend du pécheur Adam, mais on peut aggraver son cas en se livrant délibérément et volontairement au péché, et on peut donc mourir pour ce péché qui ne saurait être couvert par la rançon - it-2 p787-788


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Nombres 35:9-29. Le fait que le meurtrier involontaire devait quitter son domicile et fuir dans une ville de refuge pendant un temps nous enseigne que la vie est sacrée et que nous devons la respecter. – TG2004  1/8 p24


    ville de refuge. Ville où une personne qui avait tué quelqu’un involontairement pouvait demander l’asile pour échapper au vengeur du sang. Les villes de refuge appartenaient aux Lévites. Il en existait six, réparties dans toute la Terre promise. Elles ont été désignées par Moïse et plus tard par Josué sous la direction de Jéhovah. Quand le fugitif arrivait à la ville de refuge, il expliquait sa situation aux anciens se trouvant à la porte de la ville ; on lui offrait alors l’hospitalité. Pour éviter que des assassins (qui avaient tué volontairement) ne profitent de cette disposition, celui qui demandait l’asile devait passer en jugement dans la ville où la mort avait eu lieu afin de prouver son innocence. S’il était reconnu innocent, il était renvoyé dans la ville de refuge et il devait rester à l’intérieur des limites de cette ville le reste de sa vie ou jusqu’à la mort du grand prêtre (Nb 35:6, 11-15, 22-29) - nwt p1834


    La ville de refuge aujourd’hui - Qu’est la ville de refuge antitypique? Il ne s’agit pas d’un lieu géographique, comme l’était par exemple Hébron, l’une des six villes de refuge lévitiques et lieu de résidence du grand prêtre d’Israël. De nos jours, la ville de refuge est la disposition que Dieu a prise, afin de nous protéger de la mort que nous méritons pour avoir violé son commandement relatif au caractère sacré du sang. Qu’il l’ait fait volontairement ou non, quiconque a commis cette infraction doit rechercher le pardon de Dieu et la remise de son péché en exerçant la foi dans le sang du Grand Prêtre, Jésus Christ. Les chrétiens oints et les membres de la “grande foule”, dont l’espérance est de vivre pour les uns au ciel et pour les autres sur la terre, ont accepté les bienfaits du sacrifice propitiatoire de Jésus et se trouvent donc dans la ville de refuge antitypique.

    Quitter la ville de refuge, c’est prendre le risque d’être détruit, car le Vengeur du sang entrera bientôt en action contre tous ceux qui sont coupables de meurtre. Ce n’est donc pas le moment d’être surpris en dehors de cette ville protectrice ni dans une zone dangereuse, un peu au delà de la limite de ses pâturages. Nous nous retrouverions à l’extérieur de la ville de refuge antitypique si nous perdions la foi dans le sacrifice propitiatoire du Grand Prêtre. Nous ne serions pas non plus en sécurité si nous adoptions des comportements propres au monde, si nous n’adhérions pas pleinement à l’organisation de Jéhovah ou si nous nous écartions des principes justes de notre Père céleste.  – TG1995  15/11 p. 17 § 8


    La Loi mosaïque marquait une différence entre un accident qui entraînait la mort et un autre sans conséquence fatale. Elle faisait également la distinction entre tuer volontairement et involontairement. Celui qui commettait un meurtre délibérément subissait inéluctablement la peine capitale ; par contre, des villes de refuge étaient prévues pour ceux qui s’étaient accidentellement rendus coupables d’homicide (Nb 35:11-25, 31). La loi s’appliquait à l’Israélite de naissance comme au résident étranger, et elle les instruisait des sacrifices propitiatoires à offrir pour les péchés accidentels ou involontaires – it-1 Accident


    Vu sous des angles différents - Il arrive que des rédacteurs bibliques relatent le même événement sous des angles différents ou qu’ils agencent leurs récits diversement. Sachant cela, il est facile de résoudre d’autres contradictions apparentes. Nombres 35:14 en offre une illustration. Dans ce verset, Moïse utilise l’expression “de ce côté-ci du Jourdain” pour désigner la région qui se trouve à l’est du fleuve. Or, Josué parle de la même région comme étant “de l’autre côté du Jourdain”. (Josué 22:4.) Quelle est donc la bonne localisation?

    Toutes les deux sont exactes. D’après le livre des Nombres, les Israélites n’avaient pas encore traversé le Jourdain pour entrer en Terre promise: pour eux, l’est du Jourdain était “de ce côté-ci”. Josué, par contre, l’avait déjà traversé et se trouvait à l’ouest du Jourdain, dans le pays de Canaan. Pour lui, l’est du Jourdain était donc “de l’autre côté”.

    L’homicide involontaire devait rester dans la ville de refuge ou dans un périmètre de 1 000 coudées (environ 440 mètres) hors de ses murs (Nombres 35:2-4). S’il s’aventurait au-delà de cette limite, il risquait de rencontrer le vengeur du sang, et celui-ci pouvait alors le mettre à mort impunément. Reste que l’homicide n’était ni enchaîné ni emprisonné. Résident de la ville de refuge, il devait apprendre un métier, travailler et se comporter en élément utile de la société – TG1995 15/11 p10-14, 17


    En Israël, l’homicide involontaire n’était autorisé à rester dans l’une des villes de refuge que s’il pouvait fournir la preuve qu’il avait une bonne conscience devant Dieu à propos du sang qu’il avait versé. Pour obtenir une bonne conscience, nous devons exercer la foi dans le sacrifice de Jésus, nous repentir de nos péchés et changer de conduite. Il nous faut demander à Dieu une bonne conscience en nous vouant à lui dans la prière par l’intermédiaire du Christ, et en symbolisant cet engagement par le baptême d’eau (1 Pierre 3:20, 21). Cette bonne conscience nous permet alors de nouer des relations pures avec Jéhovah. Le seul moyen de la garder est de nous conformer aux exigences de Dieu et d’accomplir l’œuvre qu’il nous a assignée dans la ville de refuge antitypique, à l’image des homicides involontaires d’autrefois qui devaient obéir à la Loi et accomplir les tâches qui leur étaient assignées dans la ville de refuge. La tâche principale confiée au peuple de Jéhovah de nos jours est celle qui consiste à diffuser le message du Royaume (Matthieu 24:14; 28:19, 20). La participation à cette activité nous permet d’être des habitants utiles de la ville de refuge antitypique. – TG1995 15/11 p19 §19


    Combien de temps l’homicide involontaire devait-il demeurer dans la ville de refuge? Parfois le reste de sa vie. Dans tous les cas, la Loi déclarait: “Il doit habiter dans sa ville de refuge, jusqu’à la mort du grand prêtre, et après la mort du grand prêtre, l’homicide pourra retourner au pays de sa possession.” (Nombres 35:26-28). Pourquoi la mort du grand prêtre permettait-elle à l’homicide involontaire de quitter la ville de refuge? Le grand prêtre était l’un des hommes les plus importants de la nation. Sa mort constituait donc un événement d’une telle ampleur que la nouvelle faisait le tour de toutes les tribus d’Israël.

    Tous ceux qui avaient trouvé asile dans les villes de refuge pouvaient alors rentrer chez eux sans plus craindre les vengeurs du sang. En effet, la Loi de Dieu stipulait que la possibilité offerte au vengeur du sang de tuer l’homicide prenait fin à la mort du grand prêtre, et tout le monde le savait. Quiconque vengeait la mort de son proche parent après cette limite devenait un assassin et était condamné à mort comme tel. - TG1995 15/11 p10-14, 17


    Dans l’Israël d’autrefois, Jéhovah prenait au sérieux tous les cas de meurtre. Si le meurtre était volontaire, « le vengeur du sang » (le parent masculin le plus proche de la victime) devait mettre à mort le meurtrier (Nomb. 35:19). Ainsi, le meurtrier payait de sa vie celle de l’innocent qu’il avait tué. Il devait être mis à mort rapidement pour que la Terre promise ne devienne pas impure. En effet, Jéhovah avait déclaré : « Vous ne devez pas profaner le pays où vous êtes ; car le sang [d’un humain assassiné] profane le pays » (Nomb. 35:33, 34). –

    Et quand un Israélite tuait quelqu’un par accident ? Même dans ce cas, l’homicide (le meurtrier) involontaire était coupable d’avoir tué un innocent. Mais grâce à la miséricorde de Jéhovah, il avait le droit d’échapper au vengeur du sang en s’enfuyant dans l’une des six villes de refuge. Là, il était protégé. Il devait y rester jusqu’à la mort du grand prêtre (Nomb. 35:15, 28). – TG2017.11 p9


    Si un Israélite tuait quelqu’un par accident, il devait courir jusqu’à une ville de refuge et expliquer ce qui s’était passé aux anciens à l’entrée de la ville. Les anciens devaient l’accueillir avec hospitalité (Jos. 20:4). Ensuite, ils le renvoyaient vers les anciens de la ville où le meurtre avait eu lieu, pour qu’ils jugent l’affaire (Nombres 35:24, 25). Si les anciens concluaient que la mort avait été accidentelle, ils faisaient retourner le fugitif à sa ville de refuge.

    Pourquoi les anciens devaient-ils intervenir ? Pour garder pure la congrégation d’Israël et pour aider le meurtrier involontaire à bénéficier de la miséricorde de Jéhovah. Un bibliste a expliqué que si un fugitif n’allait pas voir les anciens, c’était « à ses risques et périls. S’il était tué, c’était de sa faute, puisqu’il ne s’était pas servi du moyen que Dieu avait prévu pour le protéger ». Un meurtrier involontaire pouvait donc être aidé, mais il devait rechercher et accepter cette aide. S’il ne se réfugiait pas dans une des villes que Jéhovah avait mises à part, le vengeur du sang avait le droit de le mettre à mort.

    Aujourd’hui, un chrétien qui a commis un péché grave doit rechercher l’aide des anciens de l’assemblée pour retrouver une bonne relation avec Jéhovah. Pourquoi est-ce important ? Premièrement, l’action des anciens dans les cas de péché grave est une disposition de Jéhovah. Deuxièmement, cette disposition aide le pécheur repentant à retrouver l’approbation de Dieu et à ne pas recommencer à pécher. Troisièmement, les anciens sont établis et formés pour rassurer les pécheurs repentants, en calmant leur peine et leur sentiment de culpabilité. N’es-tu pas d’accord pour dire que cette disposition est une expression de la miséricorde de Dieu ? – TG2017.11 p9

    Pour qu’il lui soit fait miséricorde, un meurtrier involontaire devait agir : il devait fuir vers la ville de refuge la plus proche. Pour ne pas mourir, le fugitif devait atteindre cette ville sans tarder et y rester ! Cela l’obligerait à faire des sacrifices. En effet, il devrait abandonner son travail, le confort de sa maison et sa liberté de voyager — tout cela jusqu’à la mort du grand prêtre (Nomb. 35:25). Mais ces sacrifices en valaient la peine. Dans le cas où le fugitif quitterait la ville, il montrerait que cela lui était égal d’avoir tué quelqu’un et il mettrait sa propre vie en danger.

    Pareillement aujourd’hui, pour avoir la miséricorde de Dieu, un pécheur repentant doit agir. Il doit abandonner complètement sa mauvaise conduite, en rejetant non seulement tout péché grave, mais aussi tout péché qui mène à des péchés graves. . En faisant tout pour abandonner sa mauvaise conduite, un chrétien montre à Jéhovah qu’il ne minimise pas son péché et qu’il n’estime pas avoir droit à sa miséricorde automatiquement.

    Qu’est-ce qu’un chrétien doit abandonner pour continuer d’avoir la miséricorde de Dieu ? Il doit aller jusqu’à abandonner des choses qu’il aime si elles risquent de l’amener à commettre un péché. Si des amis t’encouragent à faire des choses qui déplaisent à Jéhovah, cesseras-tu de les fréquenter ? – TG2017/11 p11 §13


    Le fait de garder constamment Jéhovah présent à l’esprit nous aidera à lui obéir, ce qui nous vaudra des bénédictions. Cela exige que nous soyons disposés à obéir. Intéressons-nous à l’état d’esprit de cinq jeunes femmes, les filles de Tselophehad, qui vivaient aux jours de Moïse. Chez les Israélites, c’étaient les fils qui héritaient de leur père. Tselophehad étant mort sans avoir eu de fils, Jéhovah a donné l’ordre que ses cinq filles reçoivent la totalité de l’héritage à une condition. Elles devaient épouser des fils de Manassé pour que la terre et les biens dont elles hériteraient restent dans la même tribu. — Nomb. 36:6-8.

    Les filles de Tselophehad avaient foi que les choses tourneraient bien pour elles si elles obéissaient à Dieu. “ Comme Jéhovah l’avait ordonné à Moïse, ainsi firent les filles de Tselophehad ”, dit la Bible. “ Mahla, Tirtsa, Hogla, Milka et Noa, les filles de Tselophehad, devinrent donc les femmes des fils des frères de leur père. Elles devinrent femmes dans certaines des familles des fils de Manassé le fils de Joseph, afin que leur héritage reste dans la tribu de la famille de leur père. ” (Nomb. 36:10-12). Ces femmes obéissantes ont fait ce que Jéhovah avait ordonné. Animés par une foi semblable, les chrétiens spirituellement mûrs qui décident de se marier obéissent à Dieu en se mariant “ seulement dans le Seigneur ”. — 1 Cor. 7:39. – TG2008 15/2 p4-5

     

  22. Like
    misette got a reaction from Claud's Lst in Perles spirituelles - Semaine du 17 Mai 2021 - Nombres 32-33   
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 17 Mai 2021 - Nombres 32-33.docx
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 17 Mai 2021 - Nombres 32-33.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Nombres 32-33


    Nombres 33:54 : Comment le pays était-il réparti entre les tribus d’Israël ? (it-1 933 § 6).

    « Vous devrez répartir le pays entre vos familles par tirage au sort. Pour un groupe nombreux, vous augmenterez l’héritage et, pour un groupe peu nombreux, vous diminuerez l’héritage. L’héritage de chacun sera là où le sort tombera. Vous recevrez votre terre en héritage selon les tribus de vos pères »

    Après que le tirage au sort avait déterminé l’emplacement géographique d’une tribu, il fallait fixer l’étendue de son territoire en fonction du deuxième facteur : sa taille. “ Vous devrez vous répartir le pays en possession, par le sort, selon vos familles. Pour celui qui est populeux, vous augmenterez son héritage ; pour celui qui est clairsemé, vous diminuerez son héritage. Où le sort sortira pour lui, là ce sera à lui. ” (Nb 33:54). Ce que le sort avait décidé concernant l’emplacement géographique approximatif était maintenu, mais on pouvait modifier la taille de l’héritage. Par exemple, quand on s’aperçut que le territoire de Juda était trop grand, on en réduisit la superficie en en attribuant des parties à la tribu de Siméon. — Jos 19:9. - it-1 933 § 6

    Le territoire des tribus d’Israël - Jéhovah fixa lui-même les frontières de la Terre promise. Il donna également des directives concernant le partage du pays entre les tribus d’Israël. Les familles reçurent des parcelles de terre précises, et ces parts furent préservées pour les générations futures. Ce qui fut fait dans l’Israël antique illustre le droit souverain que détient Jéhovah d’attribuer des terres aux humains de façon à accomplir son dessein. — it-1 p744

    Le déplacement de ce vaste camp d’un lieu à un autre (en Nombres 33, Moïse répertorie environ 40 de ces campements) témoignait aussi d’une organisation extraordinaire. Aussi longtemps que le nuage était au-dessus du tabernacle, le camp demeurait sur place. Dès que le nuage se déplaçait, le camp se déplaçait aussi. “ Sur l’ordre de Jéhovah ils campaient et sur l’ordre de Jéhovah ils partaient. ” – it-1 Camp


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Avant qu’Israël n’entre en Terre promise, les membres de la tribu de Gad ont demandé l’autorisation de s’installer dans le pays propice à l’élevage qui se situait à l’est du Jourdain (Nombres 32:1-5). En vivant à cet endroit, ils se heurteraient à de sérieuses difficultés. Les tribus qui habiteraient à l’ouest seraient protégées par la vallée du Jourdain, qui constituait une barrière naturelle contre les invasions. Mais, en ce qui concerne les terres à l’est du Jourdain, on lit dans Géographie historique de la Terre sainte (angl.), par George Smith : “ [Elles] s’étendent presque sans aucun obstacle sur le grand plateau d’Arabie. Par conséquent, elles ont de tout temps été exposées à l’invasion de nomades affamés, dont certains les envahissaient chaque année pour y faire paître leurs troupeaux. ”

    Comme la tribu de Gad, les chrétiens d’aujourd’hui supportent les menaces et les fardeaux que leur impose le système de Satan ; ils n’en sont pas dispensés par une quelconque protection miraculeuse.  – TG2004  1/6 p14


    Josué et Caleb, hommes courageux, ont prouvé que nous pouvons marcher dans les voies de Dieu. Ils ont “suivi Jéhovah sans réserve”. (Nombres 32:12.) Josué et Caleb étaient parmi les 12 hommes envoyés espionner la Terre promise. Par crainte des habitants, dix espions ont essayé de dissuader Israël d’entrer en Canaan. Toutefois, Josué et Caleb ont eu le courage de déclarer: “Si Jéhovah a pris plaisir en nous, alors, à coup sûr, il nous fera entrer dans ce pays et nous le donnera: un pays qui ruisselle de lait et de miel! Seulement, ne vous rebellez pas contre Jéhovah et ne craignez point, vous, le peuple du pays, car ils sont du pain pour nous. Leur abri s’est retiré d’au-dessus d’eux et Jéhovah est avec nous. Ne les craignez pas.” (Nombres 14:8, 9). Manquant de foi et de courage, cette génération d’Israélites n’est jamais entrée en Terre promise. Josué et Caleb, quant à eux, y sont entrés en compagnie d’une nouvelle génération. Parce que Josué et Caleb savaient que Jéhovah prendrait soin d’eux et parce qu’ils écoutaient leur Dieu avec foi, Jéhovah déclara: “Ceux-ci ont suivi Jéhovah sans réserve.” (Nomb. 32:12). Avez-vous la même foi et le même courage dans les derniers jours de ce système ?

    Bien que nous soyons, comme Josué et Caleb, des humains imparfaits, nous pouvons suivre Jéhovah sans réserve, et Dieu peut nous donner le pouvoir de marcher courageusement dans ses voies – TG1993 15/11 p14


    Qu’étaient les “ hauts lieux ” fréquemment mentionnés dans les Écritures hébraïques ?

    Alors que les Israélites s’apprêtaient à entrer en Terre promise, Jéhovah leur demanda de faire disparaître tous les lieux de culte des Cananéens qui y vivaient. Il leur ordonna : “ Vous devrez [...] détruire toutes leurs figures en pierre ; toutes leurs images en métal fondu, vous les détruirez ; et tous leurs hauts lieux sacrés, vous les anéantirez. ” (Nombres 33:52). Ces centres du faux culte étaient probablement des endroits en plein air au sommet d’une colline ou des plateformes construites ailleurs, par exemple sous des arbres ou dans des villes. Ils pouvaient comporter des autels, des colonnes ou des poteaux sacrés, des images, des autels à encens et d’autres objets pour le culte – TG2010  15/8


    Jéhovah avait ordonné aux Israélites de faire disparaître de la Terre promise tout ce qui pourrait les amener à lui désobéir (Nb 33:52). Jéhovah bénirait leur détermination à prendre complètement possession du pays (Nb 33:53).

    Si les Israélites ne chassaient pas tous leurs ennemis, des problèmes en résulteraient (Nb 33:55, 56)

    Aujourd’hui, nous rencontrons des épreuves similaires à celles que les Israélites ont connues. Notre société moderne ne manque pas d’idoles. Ce sont notamment l’argent, les personnalités du spectacle, les vedettes du sport, les systèmes politiques, certains chefs religieux, voire des membres de sa propre parenté. L’un de ces éléments, quel qu’il soit, peut devenir ce qui compte le plus pour nous dans la vie. Le fait d’entretenir une amitié étroite avec des personnes qui n’aiment pas Jéhovah peut nous mener à la ruine spirituelle. – mwb21 mars p21


    Nous pouvons comparer notre situation à celle des Israélites dans le désert. Quand ils entendaient les prêtres sonner de la trompette, ils devaient passer à l’action. Jéhovah avait demandé à Moïse de faire deux trompettes en argent martelé « pour convoquer la communauté et pour lever les camps ». Les prêtres sonnaient de la trompette de différentes façons en fonction de ce que le peuple devait faire. Pareillement, aujourd’hui, les serviteurs de Dieu sont guidés de différentes façons. À l’époque de Moïse, Jéhovah a guidé des millions d’hommes, de femmes et d’enfants dans le désert. Sans ses directives pleines d’amour, ils n’auraient pas survécu. Aujourd’hui, les conseils de Jéhovah nous permettent non seulement de survivre spirituellement en ces derniers jours, mais aussi de nous épanouir spirituellement, c’est-à-dire d’avoir une amitié étroite avec lui. Par conséquent, soyons tous déterminés à imiter les Israélites, qui, quand ils entendaient les prêtres sonner de la trompette, passaient à l’action - Nombres chapitre 33 – TG2020/6 p31

  23. Like
    misette got a reaction from Claud's Lst in Perles spirituelles - Semaine du 26 Avril 2021 - Nombres 25-26   
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 26 Avril 2021 - Nombres 25-26.docx
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 26 Avril 2021 - Nombres 25-26.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Nombres 25-26


    Nombres 26:55, 56 : Pourquoi la manière dont Jéhovah a réparti le pays entre les tribus était-elle sage ? (it-1 933 § 5-6).


    « Cependant, le pays sera réparti par tirage au sort. Ils recevront leur héritage selon les noms des tribus de leurs pères. 56 Chaque héritage sera attribué par tirage au sort et proportionné à la taille du groupe. »

    Manifestement, donc, la répartition du pays entre les tribus fut régie par deux facteurs : le résultat du tirage au sort, et la taille de la tribu. Le sort ne fixait peut-être que l’emplacement approximatif du territoire que chaque tribu recevrait, indiquant un héritage dans telle ou telle partie du pays, par exemple au Nord ou au Sud, à l’Est ou à l’Ouest, dans la plaine côtière ou dans la région montagneuse. La décision du sort provenait de Jéhovah, ce qui éviterait la jalousie ou les querelles entre tribus (Pr 16:33). De cette façon, Dieu guidait aussi les choses pour que la situation de chaque tribu concorde avec la prophétie inspirée prononcée par le patriarche Jacob sur son lit de mort et consignée en Genèse 49:1-33.

    Après que le tirage au sort avait déterminé l’emplacement géographique d’une tribu, il fallait fixer l’étendue de son territoire en fonction du deuxième facteur : sa taille. “ Vous devrez vous répartir le pays en possession, par le sort, selon vos familles. Pour celui qui est populeux, vous augmenterez son héritage ; pour celui qui est clairsemé, vous diminuerez son héritage. Où le sort sortira pour lui, là ce sera à lui. ” (Nb 33:54). Ce que le sort avait décidé concernant l’emplacement géographique approximatif était maintenu, mais on pouvait modifier la taille de l’héritage. Par exemple, quand on s’aperçut que le territoire de Juda était trop grand, on en réduisit la superficie en en attribuant des parties à la tribu de Siméon. — Jos 19:9. - it-1 933 § 5-6


    Quand les Israélites sont arrivés en Terre promise, ils se sont installés là où Jéhovah leur a dit d’habiter. Nous ne savons pas où on nous dira d’habiter dans le monde nouveau. Mais si nous apprenons à coopérer, nous serons heureux de faire la volonté de Jéhovah peu importe où nous habiterons – TG2015  15/8


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Quand les belles Moabites et les belles Madianites invitèrent les hommes d’Israël à venir à leur fête, ceux-ci ont sans doute considéré cette invitation comme un geste d’hospitalité tout à fait innocent. Ils ont peut-être raisonné ainsi : “Quel mal y a-t-il à accepter l’hospitalité bienveillante des Moabites et des Madianites ? Il n’y a pas de mal à partager leur nourriture et leur vin. Les danses seront un agréable divertissement. Après le dur combat que nous avons mené contre les Amoréens, nous méritons bien un peu de détente.” Un tel raisonnement était dangereux car il justifiait les actions qui allaient les conduire dans une situation très dangereuse. Accepter l’hospitalité des Moabites et des Madianites et manger de leur nourriture délicieuse et tentante pouvait paraître peu de chose. Mais il s’agissait de mauvaises fréquentations. Ces gens étaient des adorateurs païens du sexe, qui, dans leur culte de Baal, se livraient à des rites licencieux, y compris la prostitution.

    “Le peuple commença à se livrer à la débauche avec les filles de Moab. Elles invitèrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux.” — Nomb. 25:1, 2. Pour avoir accepté une invitation à participer à une fête apparemment innocente, ces Israélites sont allés au désastre. La plaie fut finalement arrêtée quand Phinées transperça de sa lance Zimri et Cozbi, la femme madianite qu’il avait fait entrer dans sa tente pour coucher avec elle. Zimri était probablement un meneur parmi les infidèles. Puisque la prostitution était incluse dans le culte de Baal, on peut considérer qu’en amenant Cozbi dans sa tente pour avoir des relations sexuelles avec elle, Zimri a introduit le culte de Baal dans le camp d’Israël (Nomb. 25:6-8). Aujourd’hui, nous désirons suivre l’exemple de fidélité de Phinées et non pas celui des Israélites qui succombèrent aux désirs de la chair. Ce qui leur est arrivé est un exemple nous servant de leçon. . Il montre comment le fait d’entretenir de mauvais désirs, même quand cela paraît peu important, risque de conduire au désastre – TG1974 p44


    Le prêtre Phinées fut au nombre des fidèles. Il est mentionné en termes élogieux en raison de son intervention rapide contre Zimri et Cozbi. Il ne toléra “aucun acte de rivalité” envers le culte de Jéhovah, et cela “lui fut imputé à justice”. Jéhovah traita avec lui une alliance de paix qui devait être “pour lui et pour sa postérité après lui l’alliance d’un sacerdoce perpétuel”. — Nomb. 25:11-13. Aujourd’hui, nous désirons suivre l’exemple de fidélité de Phinées et non pas celui des Israélites qui succombèrent aux désirs de la chair. Ce qui leur est arrivé est un exemple nous servant de leçon. Il montre comment le fait d’entretenir de mauvais désirs, même quand cela paraît peu important, risque de conduire au désastre. – TG1974  15/1 p40


    Les motivations de Phinéas étaient très différentes. Peu avant d’entrer en Terre promise, bon nombre d’Israélites qui campaient dans les plaines de Moab ont suivi des femmes moabites et madianites dans l’immoralité et l’idolâtrie. Afin de purifier le camp et d’apaiser la colère ardente de Jéhovah, les juges d’Israël ont reçu l’ordre de tuer tous les hommes qui avaient ainsi dévié. Animé d’intentions immorales, le chef siméonite Zimri a osé introduire dans le camp Kozbi, une Madianite, “ sous les yeux de toute l’assemblée des fils d’Israël ”. Phinéas a agi avec fermeté : poussé par sa jalousie, son zèle, pour le culte de Jéhovah, et par son désir de maintenir la pureté morale du camp, il a exécuté les fornicateurs dans leur tente. Il a été loué pour sa “ colère jalouse ”, pour ‘ n’avoir toléré aucune rivalité ’ avec Jéhovah. Son intervention immédiate a mis fin au fléau punitif qui avait déjà emporté 24 000 âmes. Résultat, Jéhovah l’a récompensé en contractant avec lui une alliance de prêtrise qui resterait dans sa lignée pour des temps indéfinis. — Nombres 25:4-13

    En quoi ces deux expressions de jalousie étaient-elles différentes ? Sa jalousie égoïste a incité Miriam à s’opposer à son frère, tandis que Phinéas, motivé par la jalousie qui vient de Dieu, a fait justice. Il y a des moments où, comme Phinéas, nous devrions nous sentir poussés à défendre en paroles ou en actes le nom de Jéhovah, son culte et ses serviteurs. TG2002 15/10 p29


    S’il est vrai que beaucoup tombèrent dans le piège de la fornication à Sittim, il s’est trouvé des Israélites qui ont été fidèles à l’engagement de la nation vouée à Jéhovah. Citons Phinéhas, dont le zèle fut remarquable. Un jour, il aperçut un chef israélite qui amenait une femme madianite dans sa tente; alors Phinéhas se saisit d’une lance et les transperça. Jéhovah dit à Moïse: “Phinéhas (...) a fait s’en retourner mon courroux de dessus les fils d’Israël en ne tolérant au milieu d’eux aucun acte de rivalité contre moi, de sorte que je n’ai pas exterminé les fils d’Israël, bien que j’exige d’être l’objet d’un attachement exclusif.” (Nombres 25:11). Ne tolérer aucun acte de rivalité: voilà ce que signifie être voué à Dieu. Ne permettons à rien de prendre la place que devrait occuper dans notre cœur notre vœu à Jéhovah. Notre zèle pour Jéhovah non seulement nous interdit de tolérer les actes d’immoralité graves, mais nous pousse aussi à préserver la pureté de l’assemblée - TG2002 15/10 p29


    Durant la marche d’Israël dans le désert, Qorah, Dathân et Abiram se sont rebellés contre l’autorité de Moïse et d’Aaron. Par orgueil, les rebelles ont pris des dispositions de leur côté pour adorer Jéhovah. Comment Jéhovah a-t-il réagi ? Il les a exécutés (Nomb. 26:8-10). De ce récit historique se dégage un enseignement capital : la rébellion contre Jéhovah mène au désastre. Souvenons-nous également qu’« avant l’écroulement, il y a l’orgueil » (Prov. 16:18 ) – TG2014  15/8


    Nombres 26 :51 « Voici le total des Israélites enregistrés : 601 730. »

    Jéhovah ordonne maintenant à Moïse et à Éléazar de recenser de nouveau le peuple, comme cela s’était fait presque 39 ans auparavant, au mont Sinaï. Le total des enregistrés montre qu’il n’y a pas eu d’accroissement en leur sein. Au contraire, on note une diminution de 1 820 hommes. Il ne subsiste aucun des enregistrés au Sinaï aptes au service militaire, excepté Josué et Caleb. Comme Jéhovah l’avait prédit, tous sont morts dans le désert – Toute écriture p34

     
  24. Like
    misette got a reaction from Claud's Lst in Perles spirituelles - Semaine du 19 Avril 2021 - Nombres 22-24   
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 19 Avril 2021 - Nombres 22-24.docx
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 19 Avril 2021 - Nombres 22-24.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Nombres 22-24


    Nombres 22:20-22 : Pourquoi Jéhovah s’est-il enflammé de colère contre Balaam ? (w04 1/8 27 § 2).

    « Alors, la nuit, Dieu vint dire à Balaam : « Si ces hommes sont venus pour te convoquer, va avec eux. Mais tu pourras dire seulement ce que je te dirai de dire. » 21 Le lendemain matin, Balaam se leva donc, sella son ânesse et partit avec les princes de Moab. 22 Mais la colère de Dieu s’enflamma parce qu’il partait ; alors l’ange de Jéhovah se posta sur la route pour s’opposer à lui. Balaam, lui, était monté sur son ânesse, et deux de ses serviteurs étaient avec lui.»

    Jéhovah avait interdit à Balaam de maudire les Israélites (Nombres 22:12). Pourtant, c’est bien dans cette intention qu’il est allé avec les hommes de Balaq. Il voulait plaire au roi de Moab afin d’obtenir une récompense de sa part. Même après avoir été contraint de bénir Israël au lieu de le maudire, Balaam a cherché à trouver faveur aux yeux du roi en lui suggérant d’utiliser des adoratrices de Baal pour séduire les Israélites. C’est donc la cupidité éhontée de Balaam qui a provoqué la colère de Jéhovah. - w04 1/8 27 § 2


    Jéhovah n’était pas satisfait de voir Balaam partir avec la délégation, dans la ferme intention de maudire Israël malgré l’ordre qu’il avait reçu de ne pas le faire. Une grande surprise attendait Balaam. En effet, son ânesse adopta soudain un comportement des plus insolites. Que se passait-il? Un ange de Jéhovah s’était posté en travers du chemin. Cet ange montra vigoureusement à Balaam que s’opposer à la volonté divine signifierait pour lui la mort. Il lui rappela aussi que tout ce qu’il était autorisé à faire, c’était à dire ce que Jéhovah voulait lui faire dire. — Nomb. 22:22-35.

    Cet incident changea-t-il quelque chose aux intentions de Balaam? On pourrait le croire, à en juger d’après les paroles suivantes qu’il adressa au roi Balak: “La parole que Dieu placera dans ma bouche, c’est celle-là que je dirai!” (Nomb. 22:38). En réalité, cependant, Balaam désirait toujours la récompense et il était décidé à faire ce qu’il pourrait pour l’obtenir. TG1978 15/7


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Les humains peuvent se faire piéger. Prenons l’exemple des Israélites : Ils sont tout près de la Terre promise. Ils campent dans les plaines de Moab. Le roi de Moab promet à un homme appelé Balaam de lui donner beaucoup d’argent s’il jette une malédiction sur les Israélites. Finalement, Balaam trouve un moyen pour que ce soient les Israélites qui fassent venir la malédiction sur eux. Il choisit soigneusement son appât : des jeunes femmes moabites. Il les envoie dans le camp d’Israël pour séduire les hommes (Nombres 22:1-7). 3 L’appât de Balaam a-t-il fonctionné ? Oui. Des milliers d’hommes israélites ont ‘commis des actes sexuels immoraux avec les filles de Moab’. De plus, ils se sont mis à adorer de faux dieux dégoûtants, comme le Baal de Péor, une divinité qui prônait le culte du sexe. Finalement, 24 000 Israélites sont morts, alors qu’ils étaient à la frontière de la Terre promise. Pourquoi autant d’Israélites sont-ils tombés dans le piège de Balaam ? Parce qu’ils n’ont pensé qu’à leur plaisir égoïste et parce qu’ils ont oublié tout ce que Jéhovah avait fait pour eux.

    Le monde nouveau est pour très bientôt. D’une certaine façon, nous sommes comme les Israélites à la frontière de la Terre promise. Aujourd’hui, le monde est encore plus obsédé par le sexe que les Moabites. Cette obsession pourrait facilement influencer les serviteurs de Jéhovah. En fait, l’appât du Diable le plus efficace, c’est le sexe. Demande-toi : « Qu’est-ce que je préfère : profiter égoïstement d’un court moment de plaisir ou vivre heureux et pour toujours dans le monde nouveau ? » Cela vaut vraiment la peine d’obéir à ce commandement de Jéhovah : « Fuyez toute conduite sexuelle immorale ! » lvs chap8 §2


    Balaam, ce devin savait fort bien qu’il irait à l’encontre de la volonté du Souverain suprême s’il maudissait les Israélites. Mais si Balaam déclara publiquement qu’il ne dirait rien d’autre que ce que Jéhovah lui ordonnerait de dire, néanmoins en son for intérieur il nourrissait le désir de maudire Israël. Il convoitait la récompense offerte par Balak, le roi moabite. Mais le Dieu Tout-Puissant reprit Balaam par l’entremise de la propre ânesse du devin. Par un miracle, il fit prononcer des paroles intelligibles à cette bête de somme pourtant dépourvue de raison (Nombres 22:1-35). Une telle action n’était pas difficile pour Celui qui pourrait même faire crier des pierres (Luc 19:40). Étant donné l’avidité extrême de Balaam, c’est fort justement que Jéhovah Dieu recourut à cette forme de réprimande exceptionnelle. En essayant de résister à la volonté de Dieu concernant Israël, Balaam agissait en insensé. La réprimande de son animal domestique l’empêcha temporairement de continuer dans cette voie, car elle lui montra qu’il lui serait impossible de maudire Israël. — Nombres 23:1 à 24:9.

    Le cas de Balaam est vraiment un exemple frappant de ce que peuvent faire des hommes qui cessent de pratiquer le bien par intérêt. Même un miracle ne peut les faire renoncer à satisfaire leurs désirs cupides. Nous devrions donc éviter de fréquenter intimement quelqu’un dont les pensées, les paroles et la conduite troublent sérieusement notre conscience. Les égoïstes ne se font aucun scrupule de nuire aux autres pour arriver à leurs fins. – bw chap10 p14 6 §22


    Un exemple de la supériorité de Jéhovah sur les forces occultes est celui où les Moabites vinrent “ avec en leurs mains les paiements de la divination ” louer les services du devin mésopotamien Balaam, services qui consisteraient à maudire Israël (Nb 22:7). Balaam tenta ‘ d’aller à la rencontre de présages funestes ’, mais Jéhovah le fit prononcer seulement des bénédictions. Dans une de ses paroles proverbiales, ce devin reconnut, sous la puissance irrésistible de Jéhovah : “ Car il n’y a pas de sortilège funeste contre Jacob, ni de divination contre Israël. ” — Nb chap. 23, 24.

    Étant donné cette triste histoire de la divination, quelle folie de recourir à elle en ce “temps de la fin” pour obtenir des conseils sur l’avenir. Jéhovah est l’unique source d’informations dignes de foi touchant l’avenir. Seul, il sait dès le commencement ce qui doit arriver – it-1 p655 Divination


    Quand l’ange de Dieu a parlé à Balaam par l’intermédiaire d’une ânesse, celle-ci ne possédait pas un larynx aussi développé que celui des humains (Nombres 22:26-31). Manifestement, c’est depuis les sphères spirituelles que s’est réalisé le prodige qui a permis à cette ‘ bête de somme sans voix de s’exprimer avec une voix d’homme ’ – TG2001  15/11


     Jéhovah est “ le Dieu de vérité ”. (Ps 31:5.) Il est fidèle dans toutes ses manières d’agir. Ses promesses sont certaines, car il ne peut mentir (Nb 23:19 ). Il juge selon la vérité, c’est-à-dire selon ce que les choses sont réellement, et non en se fiant aux apparences. Tout ce qui émane de lui est pur et sans défaut. Ses décisions judiciaires, sa loi, ses commandements et sa parole sont vérité, sont toujours vrais et légitimes, et s’opposent à toute injustice et à toute erreur. – it-2 p1135 Vérité


    Jéhovah permet que les esprits méchants soient toujours en vie, mais il manifeste sa puissance, notamment en faveur de ses serviteurs ; ainsi, son nom est proclamé par toute la terre. Si vous restez proche de Dieu, vous n’aurez pas à craindre les esprits méchants (Nombres 23:21, 23). Leur pouvoir est limité.

    Aux jours de Noé, ils ont été châtiés ; plus récemment, ils ont été expulsés du ciel, et ils attendent maintenant le jugement final. En fait, ils ont peur de la destruction qui les attend. Ainsi, que les démons tentent de vous séduire par quelque appât ou qu’ils vous attaquent de différentes manières, vous pouvez leur résister. Rejetez toute forme de spiritisme, mettez en pratique les conseils de la Parole de Dieu et recherchez l’approbation de Jéhovah. Faites tout cela sans tarder, car votre vie dépend de la résistance que vous opposerez aux forces spirituelles méchantes – kl chap12 p108 §20


    Quand le prophète Balaam déclara que les tentes d’Israël étaient “ comme des aloès que Jéhovah a plantés, comme des cèdres auprès des eaux ”, peut-être pensait-il aux branches largement déployées de ces grands arbres qui faisaient qu’un groupe d’aloès ressemblait à un campement (Nb 24:6). C’est peut-être une allusion à la forme de l’arbre produisant l’aloès, qui peut atteindre 30 mètres de haut et dont les branches sont élancées. Certes, de nos jours, on ne le trouve pas en Israël. Mais le Dictionnaire de la Bible (angl.) déclare : « Rien n’empêche de penser que cet arbre ainsi que d’autres aient été cultivés dans la vallée du Jourdain, qui était alors prospère et populeuse, même si aujourd’hui on n’en rencontre pas dans cette région. » - it-1 p84 Aloes


    La prophétie de Balaam. Ce fut avant l’entrée des Israélites en Terre promise que le prophète Balaam déclara à Balaq, roi de Moab : “ Viens, que je t’avise de ce que ce peuple [Israël] fera à ton peuple plus tard, à la fin des jours. [...] À coup sûr, une étoile sortira de Jacob, un sceptre s’élèvera vraiment d’Israël. À coup sûr, il brisera les tempes de Moab et le crâne de tous les fils du tumulte de guerre. ” (Nb 24:14-17). Dans le premier accomplissement de cette prophétie, l’“ étoile ” se révéla être le roi David, vainqueur des Moabites. Par conséquent, dans cet accomplissement de la prophétie, “ la fin des jours ” commença sans doute lorsque David devint roi. Puisque David préfigurait Jésus en qualité de Roi messianique, la prophétie s’appliquerait aussi à Jésus au moment où il soumettrait ses ennemis. – it-1 p622 Derniers jours

  25. Like
    misette got a reaction from Françoise Nicolay in Perles spirituelles - Semaine du 12 Avril 2021 - Nombres 20-21   
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 12 Avril 2021 - Nombres 20-21.docx
    PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 12 Avril 2021 - Nombres 20-21.pdf
     
    Perles spirituelles (10 min) : Nombres 20-21


    Nombres 20:23-27 : Que nous enseigne la manière dont Aaron a réagi à la correction et la manière dont Jéhovah le considérait malgré ses fautes ? (w14 15/6 26 § 12).

    « Alors Jéhovah dit à Moïse et à Aaron, au mont Hor, à la frontière du pays d’Édom : 24 « Aaron va être réuni à son peuple. Il n’entrera pas dans le pays que je donnerai aux Israélites, parce que vous vous êtes tous les deux rebellés contre mon ordre concernant les eaux de Meriba. 25 Prends avec toi Aaron et son fils Éléazar, et fais-les monter au mont Hor. 26 Enlève à Aaron ses vêtements et mets-les à son fils Éléazar. Et Aaron mourra là. » 27 Moïse fit donc comme Jéhovah l’avait ordonné : Ils gravirent le mont Hor sous les yeux de toute la communauté.»

    12 À chaque fois, Jéhovah aurait pu punir Aaron sur-le-champ. Mais il a discerné que cet homme n’était ni foncièrement mauvais ni le plus coupable. Il semble qu’Aaron a laissé les circonstances ou certaines influences le détourner du droit chemin. Mais quand on lui a fait prendre conscience de ses erreurs, il les a reconnues volontiers et a soutenu les jugements divins (Nomb. 12:11 ; 20:23-27). Jéhovah a choisi de se concentrer sur sa foi et son attitude repentante. Des siècles plus tard, on se souvenait toujours de lui et de ses descendants comme d’hommes craignant Jéhovah - w14 15/6 26 § 12


    Si, par trois fois, Aaron dévia, il n’apparut jamais comme l’instigateur principal de la mauvaise action ; il semble plutôt s’être laissé détourner de la voie droite sous la pression des événements ou l’influence d’autres personnes. Certes, il aurait pu, notamment lors de son premier faux pas, se conformer au principe qui se dégage de ce commandement : “ Tu ne dois pas suivre la foule dans une intention mauvaise. ” (Ex 23:2). Le nom d’Aaron est néanmoins honoré dans la suite des Écritures, et le Fils de Dieu, quand il était sur la terre, reconnut la légitimité de la prêtrise aaronique – it-1 Aaron


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Les juges humains rendent parfois des sentences injustes ou excessivement sévères, mais il en va autrement de Jéhovah “ aime la justice ”. Vers la fin de leurs pérégrinations dans le désert, les Israélites ont connu une pénurie d’eau. Le peuple s’est alors querellé avec Moïse et Aaron. “ Pourquoi avez-vous amené la congrégation de Jéhovah dans ce désert pour y mourir, nous et nos bêtes de somme ? ” gémissait-il (Nombres 20 :4). Il se plaignait que le désert soit un “ lieu sinistre ” où il n’y avait pas “ de figues, de vignes et de grenades ”, fruits que précisément les espions israélites avaient rapportés de la Terre Promise des années auparavant. Il déplorait également qu’il n’y ait “ pas d’eau à boire ”. (Verset 5 ; Nombres 13:23.) En fait, il s’en prenait à Moïse et à Aaron parce que le désert n’avait rien du pays fertile où une précédente génération de mécontents avait refusé d’entrer – TG2009  1/9 p19


    Jéhovah n’a pas rejeté ceux qui murmuraient. Il a plutôt ordonné à Moïse trois choses : prendre son bâton, réunir les Israélites et “ parler au rocher, sous leurs yeux, pour qu’il donne vraiment son eau ”. (Verset 8.) Moïse a obéi aux deux premières directives, mais a désobéi à la troisième. Au lieu de parler avec foi au rocher, il a parlé avec amertume au peuple. “ Entendez donc, rebelles ! s’est-il exclamé. Est-ce de ce rocher que nous ferons sortir de l’eau pour vous ? ” (Verset 10). . Puis Moïse frappa deux fois le rocher et “ alors il sortit de l’eau en abondance ”. — Verset 11. Cet acte de Moïse, auquel était associé Aaron, constituait un péché grave. Dieu leur a dit : “ Vous vous êtes rebellés contre mon ordre. ” (Nombres 20:24). En transgressant l’ordre divin, ils sont devenus en la circonstance ce qu’ils accusaient le peuple d’être : des rebelles. La sentence était claire, Moïse et Aaron ne mèneraient pas Israël en Terre Promise. Était-ce trop sévère ? Non. - TG2009  1/9 p19


    Dieu n’avait pas demandé à Moïse de s’adresser aux Israélites, et encore moins de les déclarer rebelles. Moïse et Aaron n’ont pas rendu gloire à Dieu. ‘ Vous ne m’avez pas sanctifié ’, Jéhovah leur a-t-il reproché (Verset 12). En disant : “ Nous ferons sortir de l’eau ”, Moïse suggérait que c’étaient son frère et lui, et non Jéhovah, qui fournissaient miraculeusement de l’eau au peuple. Troisièmement, la sentence était conforme à des jugements antérieurs. Dieu n’avait pas permis à la précédente génération de rebelles d’entrer en Canaan, il a donc agi de même avec les deux hommes. Ces derniers étaient à la tête d’Israël. Ceux qui ont beaucoup de responsabilités ont davantage de comptes à rendre à Dieu. Jéhovah ne transige pas avec ce qui est droit. Parce qu’il aime la justice, il est incapable de rendre des sentences injustes. Assurément, un tel Juge mérite notre confiance et notre respect. - TG2009  1/9 p19


    Pendant des dizaines d’années, il est resté humble et a plu à Jéhovah. Puis, vers la fin des 40 années difficiles que les Israélites ont passées dans le désert, il ne s’est pas montré humble. Sa sœur, probablement celle qui avait contribué à lui sauver la vie en Égypte, venait de mourir et d’être enterrée à Kadèsh. C’est alors que les Israélites ont de nouveau critiqué la façon dont ils étaient dirigés. Cette fois, ils « s’en prirent à Moïse » au sujet d’un manque d’eau. Malgré tous les miracles que Jéhovah avait accomplis par le moyen de Moïse et malgré toutes les années où celui-ci avait guidé le peuple de façon désintéressée, les Israélites se sont plaints. Ils se sont plaints non seulement du manque d’eau, mais aussi de Moïse, comme si c’était à cause de lui qu’ils avaient soif (Nomb. 20:1-5, 9-11).

    Très en colère, Moïse a manqué de douceur et de foi. Plutôt que de parler au rocher, comme Jéhovah l’avait demandé, il s’est adressé au peuple avec colère et a laissé entendre qu’il allait lui-même faire un miracle. Puis il a frappé le rocher deux fois et de l’eau en a jailli en abondance. Poussé par l’orgueil et la colère, il a commis une grave erreur. À cause de son manque de douceur temporaire, il n’a pas été autorisé à entrer en Terre promise (Nomb. 20:12).

    Nous pouvons tirer de précieuses leçons de ce récit. Premièrement, nous devons lutter en permanence pour rester humbles. Sinon, l’orgueil pourrait vite réapparaître en nous, et nous faire parler et agir sans réfléchir. Deuxièmement, comme le stress peut nous rendre plus vulnérables, nous devons particulièrement nous efforcer de rester humbles quand on fait pression sur nous – TG2019.02 p12-13


    Rappelons-nous  le serpent de cuivre qu’avait fait Moïse lors du séjour des Israélites dans le désert. Cette représentation ou image avait une valeur symbolique et un sens prophétique (Nombres 21:4-9). Elle n’était ni adorée ni utilisée pour le culte. À l’origine, ce serpent placé en haut d’une perche était un moyen de guérison. Ceux qui, en punition, étaient mordus par un serpent pouvaient regarder le serpent de cuivre et recevoir l’aide de Dieu. Néanmoins, des siècles plus tard, les Israélites se mirent à adorer cette image et lui offrirent même de la fumée sacrificielle. Ils brûlaient de l’encens en son honneur et sont allés jusqu’à lui donner un nom : Nehoushtân. C’est pourquoi, Ézéchias, roi de Juda, la mit en pièces – TG2002  15/9 p21

    Paul aborde un exemple qui a valeur d’avertissement : “Ne mettons pas non plus à l’épreuve Jéhovah, comme certains d’entre eux le mirent à l’épreuve, et ils périrent par les serpents.” (1 Corinthiens 10:9). Paul parle ici de la période où les Israélites se sont plaints de Dieu à Moïse lorsque le peuple “commença à s’épuiser à cause du chemin”. (Nombres 21:4.) Vous arrive-t-il de commettre cette erreur? À l’époque où vous vous êtes voué à Jéhovah, pensiez-vous qu’Armaguédon était imminent? Jéhovah a-t-il manifesté sa patience plus longtemps que vous n’escomptiez ? Rappelez-vous que vous ne vous êtes pas voué à Jéhovah pour un certain temps, ou seulement jusqu’à Armaguédon. L’offrande de soi a une valeur éternelle. TG1995 3/1 §14


    Au départ, les Israélites ont dû être admiratifs devant cette manne miraculeuse. Elle avait le goût « des gâteaux plats au miel », et il y en avait largement assez pour tout le monde. Mais avec le temps, ils se sont mis à regretter la diversité des aliments qu’ils avaient en Égypte. « Nos yeux ne sont sur rien, à l’exception de cette manne », grognaient-ils (Nombres 11:6). Plus tard, ils se sont lamentés : « Notre âme a pris en aversion ce pain méprisable » (Nombres 21:5). Ils ont fini par avoir du dégoût pour le « pain du ciel » (Psaume 105:40).

    À l’évidence, on peut facilement banaliser le pain, comme bien d’autres choses. Notons toutefois que la Bible parle d’un pain très particulier qu’il ne faut surtout pas mépriser. Jésus l’a comparé à la manne que les Israélites ont rejetée avec ingratitude. Ce pain est source de bienfaits éternels. « Je suis le pain de vie, a révélé Jésus. Vos ancêtres ont mangé la manne dans le désert et pourtant ils sont morts. Ceci est le pain qui descend du ciel, afin que tout homme en mange et ne meure pas. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra pour toujours ; et, vraiment, le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde » (Jean 6:48-51).

    La plupart de ceux qui ont entendu ces paroles n’ont pas compris l’emploi figuré que Jésus faisait des mots « pain » et « chair ». Pourtant, l’illustration était très appropriée. Le pain nourrissait les Juifs au quotidien, et la manne avait nourri les Israélites pendant 40 ans dans le désert. La manne était un don de Dieu, mais personne ne pouvait vivre éternellement en la mangeant. Par contre, le sacrifice de Jésus permet à ceux qui exercent la foi en lui d’obtenir la vie éternelle. Jésus est vraiment « le pain de vie ». Comment montrer, à l’inverse des Israélites du temps de Moïse, que nous ne banalisons pas ce pain de grande valeur ? Jésus répond : « Si vous m’aimez, vous observerez mes commandements » (Jean 14:15). Si nous obéissons aux commandements de Jésus, nous pourrons savourer toutes sortes de pains pour l’éternité – TG2014 6/1 p8


    21:14, 15 — Qu’était le livre dont il est question dans ce passage ? Les Écritures mentionnent plusieurs livres auxquels les rédacteurs de la Bible se sont référés. “ Le livre des Guerres de Jéhovah ” était l’un d’eux. Il renfermait un récit historique des guerres du peuple de Jéhovah. – TG2004  1/8 p24


    Selon Nombres 21:14, on tenait un “livre des Guerres de Jéhovah”. Ce document digne de foi, cet historique des guerres menées par Jéhovah en faveur de son peuple, s’ouvrait peut-être par le récit de cette bataille livrée pour le fidèle Abraham. Moïse connaissait ce livre, mais il ne nous donne pas d’autres détails à son sujet. Nous ne sommes donc pas informés de toutes les façons par lesquelles Jéhovah s’est révélé être un guerrier durant la période couverte par ce “livre des Guerres de Jéhovah”. Toutefois, la majeure partie de la Sainte Bible ayant été rédigée depuis la mention de ce livre, nous disposons de nombreux récits des exploits militaires de Jéhovah – TG1990  1/7

×
×
  • Create New...

Important Information

Terms of Service Confirmation Terms of Use Privacy Policy Guidelines We have placed cookies on your device to help make this website better. You can adjust your cookie settings, otherwise we'll assume you're okay to continue.