Jump to content
The World News Media

Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 15-16 - Semaine du 10 Aout 2020


misette

Recommended Posts

  • Member

 

RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 10 Août 2020 - Exode 15-16.docx

RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 10 Août 2020 - Exode 15-16.pdf

Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 15-16

Exode 16:13 : Lorsque les Israélites étaient dans le désert, pour quelle raison possible Jéhovah les a-t-il nourris avec des cailles ? (w11 1/9 14).

« Ce soir-là donc, des cailles arrivèrent et couvrirent le camp, et au matin, il y avait une couche de rosée tout autour du camp »

Après l’Exode, à deux reprises Dieu a fourni aux Israélites de la viande en abondance en leur envoyant des cailles. — Exode 16:13 ; Nombres 11:31.

Les cailles sont de petits oiseaux migrateurs, d’une vingtaine de centimètres de long, qui pèsent une centaine de grammes. Elles nidifient dans diverses régions d’Asie occidentale et d’Europe et hivernent en Afrique du Nord et en Arabie. Au cours de leur migration, elles survolent en multitudes immenses le littoral oriental de la Méditerranée ainsi que la péninsule du Sinaï.

Comme l’explique le Nouveau dictionnaire biblique, “ ces oiseaux volent rapidement, mais à la faveur du vent. S’il change de direction, ou si les cailles sont épuisées par le vol prolongé, l’essaim tombe ”. Devant se reposer au sol un jour ou deux avant de reprendre leur migration, ces volatiles deviennent des proies faciles pour les chasseurs. Au début du XXe siècle, l’Égypte exportait chaque année quelque trois millions de cailles.

Les Israélites se sont nourris de cailles à deux reprises ; c’était à chaque fois au printemps. À cette période de l’année, les cailles traversent souvent le ciel du Sinaï. Le récit biblique précise cependant que c’est par une intervention de Jéhovah qu’“ un vent se leva soudain ” et fit tomber les oiseaux dans le camp des Israélites. — Nombres 11:31. - w11 1/9 14

Il est question de cailles pour la première fois dans le récit biblique (Ex 16:13) en rapport avec des événements qui se passaient au printemps (Ex 16:1), époque à laquelle ces oiseaux se dirigeaient vers le N. Les Israélites, qui se trouvaient dans le désert de Sîn, dans la péninsule du Sinaï, se plaignaient de leur nourriture. En réponse, Jéhovah assura à Moïse qu’“ entre les deux soirs ” ils mangeraient de la viande et qu’au matin ils seraient rassasiés de pain (Ex 16:12). Ce soir-là, “ les cailles montèrent puis couvrirent le camp ”, et au matin la manne apparut sur la terre. De nouveau, de toute évidence au printemps, environ un an plus tard, les Israélites grognèrent parce que leur alimentation se limitait à la manne, à la suite de quoi Jéhovah leur annonça qu’ils auraient de la viande à manger “ jusqu’à un mois de jours ”, jusqu’à ce qu’elle devienne écœurante pour eux. Puis Dieu fit se lever un vent vraisemblablement de l’E. ou du S.-E. qui entraînait des cailles depuis la mer et les laissait “ tomber au-dessus du camp ”, à profusion, “ comme les grains de sable ” sur une étendue de plusieurs kilomètres tout autour du camp

Les Israélites ramassèrent des cailles pendant un jour et demi, et “ celui qui en ramassa le moins en recueillit dix homers [2 200 l] ”. (Nb 11:32.) Étant donné que Moïse parla de “ six cent mille hommes de pied ” (Nb 11:21), le nombre de cailles recueillies a dû s’élever à plusieurs millions. Ainsi, il ne s’agissait pas d’une prise ordinaire en période de migration, mais plutôt d’une démonstration magistrale de la puissance divine. La quantité de cailles ramassées était bien trop importante pour être consommée sur le moment ; aussi, mus par l’avidité, les Israélites ‘ les étalaient-ils pour eux partout autour du camp ’. (Nb 11:32.) Peut-être voulaient-ils faire sécher la chair des cailles tuées, afin d’en conserver le plus possible à consommer ultérieurement. Un tel procédé était en usage dans l’Égypte antique où, selon Hérodote (II, 77), on salait le poisson, puis on le faisait sécher au soleil. – it-1 Caille

Exode 16:32-34 : Où était conservée la jarre contenant la manne ? (w06 15/1 31).

« Alors Moïse dit : « Voici ce que Jéhovah a ordonné : “Remplissez-en un omer, et qu’il soit conservé de génération en génération pour que vos descendants voient le pain que je vous donnais à manger dans le désert quand je vous faisais sortir d’Égypte.” » 33 Moïse dit donc à Aaron : « Prends une jarre, mets-y un omer de manne et dépose-la devant Jéhovah. Ce sera quelque chose à conserver de génération en génération. » 34 Comme Jéhovah l’avait ordonné à Moïse, Aaron la déposa devant le Témoignage, pour qu’elle soit conservée. »

Peu après leur libération d’Égypte, les Israélites se mirent à murmurer à propos de la nourriture. Jéhovah leur donna alors la manne (Exode 12:17, 18 ; 16:1-5). À cette époque, Moïse dit à Aaron : “ Prends une jarre, mets-y un plein omer de manne et dépose-la devant Jéhovah comme chose à garder dans toutes vos générations. ” Le récit poursuit : “ Ainsi que Jéhovah l’avait ordonné à Moïse, Aaron la déposa alors devant le Témoignage [archives où l’on mettait en sûreté les documents importants], comme chose à garder. ” (Exode 16:33, 34). Aaron mit sans aucun doute la manne dans une jarre à ce moment-là ; toutefois, il ne put la déposer devant le Témoignage qu’une fois que Moïse eut fabriqué l’Arche et y eut placé les tablettes. w06 15/1 31

Pour que les générations futures puissent voir la manne, Aaron dut déposer devant Jéhovah une jarre contenant un omer (2,2 l) de manne. Une fois que l’arche de l’alliance recouverte d’or fut terminée, une “ jarre d’or ” renfermant de la manne fut mise à l’intérieur de ce coffre sacré

L’Arche servait d’archives où on mettait en sûreté les saints rappels ou témoignage ; son contenu principal était les deux tablettes du témoignage ou Dix Commandements. On y avait ajouté une « jarre d’or contenant la manne, et le bâton d’Aaron qui avait bourgeonné », mais ils furent ôtés de l’Arche avant la construction du temple de Salomonit-1p159 §4

Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

Le chant de victoire entonné à la mer Rouge se poursuit ainsi: “Jéhovah est un vaillant guerrier. Jéhovah est son nom.” Ce Guerrier invincible n’est donc pas un personnage anonyme, né de l’imagination des hommes. Il a un nom! Il est ‘Celui qui fait devenir’, le Grand Créateur, Celui “dont le nom est Jéhovah, (...) le Très-Haut sur toute la terre”. (Exode 3:14; 15:3-5; Psaume 83:18.) À n’en pas douter, plutôt que de le défier, ces Égyptiens de l’Antiquité auraient mieux fait d’éprouver une crainte raisonnable et respectueuse du Tout-Puissant.

Puissions-nous personnellement figurer parmi ceux qui loueront leur Créateur et Sauveur qui les aura délivrés! Cela requiert de notre part de craindre le vrai Dieu dès à présent. Nous devons continuer d’apprendre ses décrets justes et d’y obéir. Le chant de Moïse et de l’Agneau, consigné en Révélation 15:3, 4, retentira avec une force sans précédent quand Jéhovah effacera toute méchanceté de la terre et commencera à éliminer chez l’homme et dans sa demeure terrestre toutes les souillures dues au péché. Alors, de tout notre cœur, nous chanterons: “Grandes et étonnantes sont tes œuvres, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant. Justes et vraies sont tes voies, Roi d’éternité. Qui donc ne te craindra, Jéhovah, et ne glorifiera ton nom?” – TG1995  15/10 p11 §13, 22

Dans la Bible, le chaume désigne apparemment les parties des tiges de céréales qui restent dans le champ après la moisson. C’est du chaume que les Israélites durent ramasser lorsque le pharaon d’Égypte leur supprima l’approvisionnement régulier en paille pour qu’ils fassent des briques. Le chaume est mentionné à plusieurs reprises dans le cadre d’exemples qui font allusion à ses caractéristiques : il est léger et fragile, il est facilement emporté par le vent et il brûle vite et bruyamment.

Les méchants, les ennemis de Jéhovah, ainsi que les projets qui étaient voués à l’échec, sont comparés à du chaume (Exode 15:7). L’apôtre Paul, en traitant de l’œuvre de construction chrétienne, cita le chaume comme le matériau le moins précieux, qui ne résisterait pas à l’épreuve du feu. — 1Co 3:12, 13. – it-1 p434 Chaume

À toutes les époques, les adorateurs de Jéhovah l’ont remercié pour ses bénédictions. Qu’ont fait les Israélites quand Jéhovah les a sauvés de Pharaon et de son armée à la mer Rouge ? Ils ont chanté des cantiques avec joie pour remercier Jéhovah et pour exprimer leur admiration. (Exode 15:1-21) Aujourd’hui, une de nos plus grandes bénédictions, c’est de savoir que bientôt la souffrance n’existera plus. Imagine ce que nous ressentirons quand Jéhovah détruira tous ses ennemis et qu’il nous fera entrer dans un monde où il y aura la paix et la justice ! Ce jour-là, nous aurons encore plus envie de remercier Jéhovah. – TG2015  15/1 §14

Exode 15:8 — Les eaux de la mer Rouge qui se sont “ figées ” ont-elles gelé ? Le verbe hébreu traduit par “ figées ” signifie “ se contracter ” ou “ s’épaissir ”. En Job 10:10, il est employé en rapport avec du lait que l’on fait cailler. Par conséquent, les eaux figées n’étaient pas nécessairement gelées. D’ailleurs, si le “ fort vent d’est ” cité en Exode 14:21 avait été suffisamment froid pour congeler ces eaux, ce froid extrême aurait sûrement été mentionné. En fait, les eaux semblaient figées parce que rien de visible ne les retenait. – TG2004 15/3 p26

Les eaux “ figées ”. D’après la description biblique, les eaux houleuses se sont figées pour laisser passer Israël (Ex 15:8). Le mot ‘ figer ’ est employé dans la Bible de la Pléiade, la Bible de Jérusalem, la Bible du Rabbinat français, etc. Le Grand Robert de la langue française (1991) définit figer comme suit : “ Coaguler [...]. Épaissir, solidifier [...] par le froid. Cf. Condenser, congeler, épaissir, solidifier. ” Le terme hébreu traduit par “ figées ” est utilisé en Job 10:10 pour parler du lait qui se caille. Dès lors, il ne signifie pas nécessairement que les murailles d’eau gelèrent, devenant solides, mais que les eaux figées prirent une consistance comparable à celle de la gélatine ou du lait caillé. Rien de visible ne retenait les eaux de la mer Rouge ; c’est pourquoi celles-ci paraissaient figées, solidifiées, caillées ou épaissies afin de rester dressées comme des murailles de chaque côté des Israélites sans s’effondrer sur eux, ce qui les aurait engloutis et détruits. Voilà comment elles apparurent à Moïse tandis qu’un fort vent d’Est les séparait, asséchant le bassin de la mer de sorte qu’il ne soit ni boueux ni gelé, mais facilement praticable pour la multitude.

La délivrance d’Israël à la mer Rouge et la destruction de l’armée égyptienne doivent représenter la délivrance de l’Israël spirituel de ses ennemis appartenant à l’Égypte symbolique, c’est-à-dire le présent système inique qui a pour dieu Satan le Diable, au moyen d’un miracle grandiose accompli par Jésus Christ. Qui plus est, tout comme l’action de Dieu à la mer Rouge servit à l’élévation de son nom, l’accomplissement de ces événements typiques sur une beaucoup plus grande échelle apportera une renommée plus grande et plus universelle au nom de Jéhovah. — Ex 15:1. – it-1 p849

Il y a une grande différence entre lire que Dieu est “ vigoureux en force ” (Isaïe 40:26) et lire comment il a sauvé la nation d’Israël à la mer Rouge, puis l’a préservée dans le désert pendant 40 ans. On se représente les eaux houleuses qui se fendent, et la foule, peut-être 3 000 000 de personnes, qui s’engage sur le sol ferme entre les deux énormes murailles d’eau figée (Exode 15:8). On voit les manifestations du soutien de Dieu dans le désert : l’eau jaillit d’un rocher ; la nourriture, sous forme de graines blanches, apparaît sur le sol (Exode 16:31). Jéhovah révèle ici qu’en plus de posséder la force il l’utilise en faveur de ses serviteurs. N’est-il pas rassurant de savoir que nos prières montent vers un Dieu puissant qui “ est pour nous un refuge et une force, un secours qui est facile à trouver durant les détresses ” ? – cl chap2 p16 §11

Dans les temps anciens, on parlait de la Terre promise comme de la sainte demeure de Dieu. Souvenez-vous du chant de victoire qu’ont entonné les Israélites après avoir été délivrés d’Égypte : “ Dans ta bonté de cœur tu as guidé ce peuple que tu as ramené. Oui, dans ta force tu le conduiras vers ta sainte demeure. ” (Exode 15:13). Plus tard, cette “ demeure ” en est venue à abriter un temple avec sa prêtrise, et une capitale, Jérusalem, avec une lignée royale issue de David et siégeant sur le trône de Jéhovah (1 Chron. 29:23). C’est donc avec juste raison que Jésus a appelé Jérusalem “ la ville du grand Roi ”. — Mat. 5:35. Qu’en est-il de nos jours ? En 33 de n. ère, une nouvelle nation est née : “ l’Israël de Dieu ”. (Gal. 6:16) Cette nation, constituée des frères oints de Jésus Christ, a accompli la tâche dont l’Israël selon la chair ne s’était pas acquittée ; ses membres ont servi de témoins pour le nom de Dieu. Depuis les années 1930, des millions “ d’autres brebis ” se sont jointes à eux. La prospérité spirituelle et le bonheur des chrétiens de notre époque sont une preuve indéniable de la légitimité de la souveraineté de Jéhovah. Voilà de quoi exaspérer Satan TG2008  15/10 p12 §10

Dans un chant célébrant la déroute infligée à l’Égypte dans la mer Rouge, Moïse révéla une autre facette encore de la personne de Jéhovah; il dit: “Qui est comme toi parmi les dieux, ô Jéhovah? Qui est comme toi qui te montres puissant en sainteté?” (Exode 15:11). C’est, dans la Bible, la première fois que la sainteté est attribuée à Jéhovah.

Les mots hébreux et grecs rendus par “saint” dans la Bible désignent ce qui est ‘brillant, nouveau ou neuf, sans tache ou propre’. Moïse présentait donc Jéhovah comme un Dieu d’une pureté suprême, exempt d’impureté, qui ne peut être corrompu et qui ne tolère absolument pas l’impureté. Jéhovah offrait un éclatant contraste avec les dieux de Canaan, le pays que les Israélites allaient habiter peu après. À l’inverse des dieux cananéens, Jéhovah a donc élevé ses adorateurs. Il a répété plusieurs fois cette exhortation, que Pierre reprendra plus tard: “Vous devrez vous montrer saints, car moi, Jéhovah, votre Dieu, je suis saint.” – TG1987 1/11 p11 §3, 4, 6

Montrons que nous craignons Dieu - Si nous avions été là, sains et saufs, avec Moïse, sans doute nous serions-nous sentis poussés à chanter: “Qui est comme toi parmi les dieux, ô Jéhovah? Qui est comme toi qui te montres puissant en sainteté? Celui qui est digne d’être craint avec des chants de louange, Celui qui fait des prodiges.” (Exode 15:11). Au fil des siècles, les sentiments exprimés dans ce chant ont été répétés. Dans le dernier livre de la Bible, l’apôtre Jean dit d’un groupe de fidèles serviteurs oints de Dieu qu’“ils chantent le chant de Moïse, l’esclave de Dieu, et le chant de l’Agneau”. Que dit ce chant mémorable? “Grandes et étonnantes sont tes œuvres, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant. Justes et vraies sont tes voies, Roi d’éternité. Qui donc ne te craindra, Jéhovah, et ne glorifiera ton nom? car toi seul tu es fidèle.” — Révélation 15:2-4.

Ainsi, aujourd’hui encore Jéhovah a des adorateurs libérés qui non seulement admirent la création, œuvre des mains de Dieu, mais aussi aiment ses décrets. Des personnes de toutes les nations sont libérées spirituellement parlant, séparées du monde souillé, parce qu’elles acceptent et mettent en application les justes décrets de Dieu. Chaque année, des centaines de milliers de personnes fuient le monde corrompu pour rejoindre l’organisation pure et droite que forment les adorateurs de Jéhovah. Bientôt, après que Dieu aura exécuté ses jugements ardents contre la fausse religion et le reste du système méchant, elles vivront éternellement dans un monde nouveau de justice. – TG1995 15/10 p11-12 §15,16

Sa bonté de cœur amène souvent Jéhovah à secourir ses serviteurs en péril. “ Il garde les âmes de ses fidèles ; de la main des méchants il les délivre ”, confirme le psalmiste (Psaume 97:10). Voyez ce qu’il a fait pour la nation d’Israël. Après qu’il les eut sauvés miraculeusement à la mer Rouge, les Israélites lui adressèrent ce chant : “ Dans ta bonté de cœur [ou : “ ton amour fidèle ”, note] tu as guidé ce peuple que tu as ramené. ” (Exode 15:13). Leur salut à travers les eaux de la mer Rouge était assurément un acte d’amour fidèle de la part de Jéhovah. Aussi Moïse leur fit-il observer : “ Ce n’est pas parce que vous étiez le plus populeux de tous les peuples que Jéhovah vous a témoigné de l’affection, de sorte qu’il vous a choisis, car vous étiez le plus petit de tous les peuples. Mais c’est parce que Jéhovah vous aimait et parce qu’il gardait le serment qu’il avait juré à vos ancêtres, que Jéhovah vous a fait sortir à main forte, afin de te racheter de la maison des esclaves, de la main de Pharaon le roi d’Égypte. ” — Deutéronome 7:7, 8.

Jéhovah manifeste une fidélité similaire envers “ une grande foule ” qui doit venir de “ la grande tribulation ” et vivre éternellement sur la terre transformée en paradis. Malgré leur imperfection, il offre à ses serviteurs l’espérance de vivre pour toujours sur la terre grâce à son plus beau témoignage de fidélité : la rançon. Sa fidélité attire les assoiffés de justice (Jérémie 31:3). Maintenant que vous savez qu’il est et restera indéfectiblement fidèle, ne vous sentez-vous pas plus proche de lui ? Aussi, puisque vous désirez vous approcher de Jéhovah, répondez à son amour en étant plus résolu que jamais à le servir fidèlement. – cl chap28 p285 §15,21

Un des premiers campements d’Israël dans la péninsule du Sinaï. On l’appela “ Mara ” parce que l’eau qu’on y trouva n’était pas bonne à boire (Ex 15:23). Bien que venant tout juste d’être délivrés des Égyptiens à la mer Rouge, quand les Israélites constatèrent qu’ils ne pouvaient boire l’eau de Mara, ils manquèrent de foi et murmurèrent. Alors, sur l’ordre de Jéhovah, Moïse jeta un arbre dans l’eau et elle devint douce. Comme la Bible ne précise pas de quelle sorte d’arbre il s’agissait, rien ne permet de l’identifier. Jéhovah aurait évidemment pu indiquer à Moïse une certaine variété d’arbre ayant la propriété naturelle d’adoucir l’eau, mais il est inutile de chercher une explication scientifique ou naturelle, puisque l’assainissement de l’eau était assurément miraculeux. — Ex 15:23-25. Jéhovah utilisa les événements de Mara pour mettre à l’épreuve la foi des Israélites dans son pouvoir de prendre soin d’eux. Puisqu’une eau mauvaise peut causer des maladies en l’adoucissant Jéhovah montra qu’il avait le pouvoir de protéger les Israélites des maladies que connaissaient les Égyptiens. Il leur enseigna alors la “ prescription ” suivante : s’ils obéissaient à Jéhovah, leur Dieu, ils ne seraient pas frappés par les maladies qu’il avait mises sur les Égyptiens. — Ex 15:25, 26. On identifie généralement Mara à ʽAïn Hawara, à 80 km au S.-S.-E. de la Suez moderne, à quelques kilomètres à peine de la mer Rouge. - it-2 p215

Quand Jéhovah commença à fournir la manne aux Israélites dans le désert, il leur prescrivit d’en recueillir une double ration le sixième jour, puisqu’ils ne devaient pas en ramasser le sabbat, ou septième jour. Aussi, en préparation du sabbat hebdomadaire, les Juifs ramassaient de la manne en plus et la faisaient cuire ou bouillir (Ex 16:5). L’apparition de la manne pour Israël demeure un miracle en raison du moment où elle se produisait. En effet, le septième jour de chaque semaine, il n’y en n’avait pas sur le sol (Ex 16:4, 5). Alors qu’il s’y engendrait des vers et qu’elle sentait si on la conservait jusqu’au lendemain, il n’en était pas ainsi lorsqu’on en gardait pour la consommer le sabbat (Ex 16:20, 24). Selon la Bible, la manne se trouvait sur le sol et fondait à la chaleur du soleil ; on pouvait la piler dans un mortier, la broyer dans un moulin, la faire bouillir ou la cuire au four. — Ex 16:19-23 – it-2 p291

Moïse, qui fut l’un des bénéficiaires de la manne, a fait une description de cet aliment extraordinaire. Il a écrit qu’au matin une fois “ la couche de rosée [évaporée] [...] sur la surface du désert il y avait quelque chose de fin, de floconneux, de fin comme le givre sur la terre. Lorsque les fils d’Israël virent cela, alors ils se dirent l’un à l’autre : ‘ Qu’est-ce ? ’ ” ou littéralement en hébreu “ man houʼ ? ” C’est probablement de cette expression que dérive le mot “ manne ”, nom que les Israélites ont donné à cette nourriture La manne, que Jéhovah fournit miraculeusement, est un exemple intéressant de la manière dont une chose tout à fait nouvelle recevait un nom. (Exode 16:15). C’est apparemment la raison pour laquelle ils l’appelèrent “ manne ”, mot qui signifie probablement “ Qu’est-ce ? ” — Ex 16:31. – TG1999 15/8 p25 - it-2 p409

On lit à propos de la manne que les Israélites mangeaient dans le désert : “ C’était blanc comme de la graine de coriandre. ” (Ex 16:31).  Elle avait le goût « des gâteaux plats au miel », et il y en avait largement assez pour tout le monde. Sans doute ressemblait-elle à cette graine non seulement par sa couleur, mais aussi par son aspect général. La coriandre est une plante annuelle de la famille de la carotte et du persil ; elle atteint 40 à 50 cm de haut ; ses feuilles rappellent le persil, et ses fleurs roses ou blanches sont groupées en ombelles. Son fruit consiste en graines globuleuses gris-blanc et mesure 1 à 3 mm de diamètre. Ces graines renferment une huile aromatique d’odeur agréable et servent d’épice, ainsi que de remède pour les maux d’estomac légers.

La graine de coriandre étant utilisée en Égypte depuis des temps reculés, elle était sans aucun doute bien connue des Israélites avant l’Exode. Cette plante pousse spontanément dans ce pays et dans le secteur de la Palestine - it-1 p523

C’était le chef de famille qui recueillait la manne pour toute sa maisonnée ou en dirigeait le ramassage. Du fait que la manne fondait quand le soleil chauffait, il se dépêchait sans aucun doute de ramasser à peu près ce qui était nécessaire aux besoins des siens, et le mesurait ensuite. Qu’on en ramasse beaucoup ou peu, selon la taille de la maisonnée, la quantité récoltée se révélait toujours être d’un omer (2,2 litres) par personne (Ex 16:16-18). C’est ce à quoi l’apôtre Paul fit allusion lorsqu’il encouragea les chrétiens de Corinthe à utiliser leur superflu matériel pour compenser ce qui manquait à leurs frères. — 2 Corinthiens 8:13-15 -  it-2 p207

Comment Dieu considère ceux qui se plaignent - Le mécontentement est contagieux. Le récit dit que “toute l’assemblée des fils d’Israël commença à murmurer contre Moïse et contre Aaron dans le désert”. (Exode 16:2.) Quelques-uns ont probablement commencé à se plaindre à propos du manque de nourriture et, avant longtemps, tout le monde se plaignait.

Celui qui se plaint grossit souvent le problème. Dans leur cas, les Israélites ont affirmé qu’ils seraient mieux en Égypte où ils pourraient manger autant de pain et de viande qu’ils le désireraient. Ils se sont plaints d’avoir été conduits dans le désert uniquement pour mourir de faim. — Exode 16:3.

La situation de ces Israélites était-elle réellement aussi critique? Il est possible que leurs réserves de nourriture s’amenuisaient, mais Jéhovah l’avait prévu et, le moment venu, il leur a procuré la manne pour satisfaire leurs besoins physiques. Leur mécontentement exagéré trahissait un manque total de confiance en Dieu. En Égypte, cependant, les Israélites s’étaient légitimement plaints des conditions pénibles dans lesquelles ils vivaient. Mais lorsque Jéhovah les a libérés de l’esclavage, ils ont commencé à se plaindre de la nourriture. Ces murmures étaient injustifiés.

Moïse a lancé cet avertissement: “Vos murmures ne sont pas contre nous, mais contre Jéhovah.” — Exode 16:8. Cette tendance des Israélites à se plaindre s’est manifestée encore et encore. Avant une année, la manne est devenue un sujet de plainte.

Néanmoins, Jéhovah est patient avec ceux de ses serviteurs qui se plaignent parfois à cause de situations décourageantes. Quand l’humanité atteindra la perfection, personne n’aura plus à se plaindre du sort qui lui est fait dans la vie. En attendant cette époque, nous devons résister à la tentation de nous plaindre des autres ou au sujet de nos propres difficultés. Pour montrer que nous avons confiance en Jéhovah et que nous aimons réellement nos compagnons chrétiens, ‘continuons à faire toutes choses sans murmures’. (Philippiens 2:14.) Cela plaira à Jéhovah et nous sera grandement profitable. Pour notre bonheur et celui des autres, n’oublions donc pas que celui qui se plaint n’est pas heureux. TG1993 15/3 p20,21

Dans la Bible, le mot hébreu signifiant “ murmurer, grommeler, se plaindre ou grogner ” est associé aux événements survenus durant les 40 années qu’Israël a passées dans le désert. De temps à autre, les Israélites ne se satisfaisaient plus de leur situation et le faisaient savoir en murmurant. Par exemple, quelques semaines seulement après avoir été libérée de l’esclavage égyptien, “ toute l’assemblée des fils d’Israël se mit à murmurer contre Moïse et contre Aaron ”. Les Israélites se plaignaient de la nourriture en ces termes : “ Si seulement nous étions morts de la main de Jéhovah au pays d’Égypte, alors que nous étions assis près des marmites de viande, alors que nous mangions du pain à satiété, car vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette congrégation. ” — Exode 16:1-3.

En réalité, Jéhovah fournissait généreusement aux Israélites de quoi survivre dans le désert. À aucun moment ils ne risquaient de mourir de faim ou de soif. Pourtant, gagnés par l’insatisfaction, ils ont dramatisé leur situation et se sont mis à murmurer. Même si leurs plaintes étaient dirigées contre Moïse et Aaron, Jéhovah estimait qu’il était la cible véritable de leur mécontentement. Moïse a dit aux Israélites : “ Jéhovah a entendu vos murmures que vous murmurez contre lui. Nous, que sommes-nous ? Ce n’est pas contre nous que sont vos murmures, mais contre Jéhovah. ” — Exode 16:4-8.

Tâchons de voir les choses comme Jéhovah les voit, au lieu de nous limiter à notre propre regard. Si nous avons un motif valable de nous plaindre, ce motif n’échappe pas à Jéhovah. Il peut rectifier les choses immédiatement. Pourquoi laisse-t-il donc parfois les difficultés persister ? Peut-être pour nous aider à cultiver certaines qualités telles que la patience, l’endurance et la foi. – TG2006  15/7 p15 §4,5, 17,18

Le jour du sabbat, les Israélites devaient se reposer de leurs activités de la semaine, et ne pas même allumer de feu dans leurs habitations (Exode 20:10 ; 35:2, 3). Jéhovah leur avait ordonné : “ Restez chacun à sa place. Que personne ne sorte de l’endroit où il est au septième jour. ” (Exode 16:29). Cette loi permettait aux Israélites de se reposer de leurs activités courantes et d’accorder plus d’attention à leur spiritualité. – TG2008  1/10 p11

La nation d’Israël a bénéficié des dispositions de Jéhovah régissant le travail et le repos. Avant même de donner aux Israélites la Loi au mont Sinaï, Dieu leur avait fait dire par Moïse : “ Rendez-vous bien compte que Jéhovah vous a donné le sabbat. C’est pourquoi il vous donne, au sixième jour, le pain de deux jours. Restez chacun à sa place. Que personne ne sorte de l’endroit où il est au septième jour. ” Alors, “ le peuple se mit à observer le sabbat le septième jour ”. — Exode 16:22-30.

Cette disposition était nouvelle pour les Israélites, qui venaient d’être délivrés d’Égypte où ils avaient été esclaves. Les Égyptiens et d’autres nations mesuraient le temps par périodes de cinq à dix jours, mais il est improbable que les esclaves israélites aient eu droit à un jour de repos. On peut donc raisonnablement penser que le peuple d’Israël a accueilli avec plaisir cette nouveauté. Loin de considérer l’obligation du sabbat comme un fardeau ou une restriction, ils auraient dû être heureux de s’y conformer. De fait, Dieu leur a dit par la suite que le sabbat devait leur rappeler l’esclavage en Égypte et la délivrance qu’il avait opérée en leur faveur.

Si les Israélites qui étaient sortis d’Égypte en compagnie de Moïse s’étaient montrés obéissants, ils auraient eu le privilège d’entrer dans le pays que Dieu leur avait promis, “ un pays ruisselant de lait et de miel ”. (Exode 3:8.) Ils auraient pu y goûter un repos véritable, non pas seulement les jours de sabbat, mais durant toute leur vie. Toutefois, ce n’est pas ainsi que les choses se sont passées. L’apôtre Paul a écrit à propos des Israélites : “ Quels sont ceux, en effet, qui ont entendu et qui pourtant ont provoqué l’exaspération ? Oui, n’est-ce pas tous ceux qui sont sortis d’Égypte sous la conduite de Moïse ? De qui en outre Dieu a-t-il été dégoûté pendant quarante ans ? N’est-ce pas de ceux qui avaient péché et dont les cadavres tombèrent dans le désert ? Mais à qui a-t-il juré qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ? Nous voyons donc qu’ils n’ont pas pu entrer à cause de leur manque de foi. ” — Hébreux 3:16-19.

Quelle puissante leçon pour nous ! En raison de leur manque de foi en Jéhovah, ceux de la génération en question n’ont pas pu accéder au repos qu’il leur avait promis. Au contraire, ils sont morts dans le désert. Ils n’avaient pas compris qu’en leur qualité de descendants d’Abraham ils étaient étroitement associés à la volonté de Dieu, qui était d’apporter des bénédictions à toutes les nations de la terre. Au lieu d’agir en conformité avec la volonté divine, ils ont été complètement égarés par leurs désirs terre à terre et égoïstes. Ne tombons jamais dans un pareil comportement  - TG1998 15/7 p16 §8-11

 

 

Link to comment
Share on other sites


  • Views 1.1k
  • Replies 3
  • Created
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Popular Days

Top Posters In This Topic





  • Recently Browsing

    • No registered users viewing this page.
  • Popular Contributors

  • Topics

  • Posts

    • It appears to me that this is a key aspect of the 2030 initiative ideology. While the Rothschilds were indeed influential individuals who were able to sway governments, much like present-day billionaires, the true impetus for change stems from the omnipotent forces (Satan) shaping our world. In this case, there is a false God of this world. However, what drives action within a political framework? Power! What is unfolding before our eyes in today's world? The relentless struggle for power. The overwhelming tide of people rising. We cannot underestimate the direct and sinister influence of Satan in all of this. However, it is up to individuals to decide how they choose to worship God. Satanism, as a form of religion, cannot be regarded as a true religion. Consequently, just as ancient practices of child sacrifice had a place in God's world, such sacrifices would never be accepted by the True God of our universe. Despite the promising 2030 initiative for those involved, it is unfortunately disintegrating due to the actions of certain individuals in positions of authority. A recent incident serves as a glaring example, involving a conflict between peaceful Muslims and a Jewish representative that unfolded just this week. https://www.theguardian.com/world/2024/mar/11/us-delegation-saudi-arabia-kippah?ref=upstract.com Saudi Arabia was among the countries that agreed to the initiative signed by approximately 179 nations in or around 1994. However, this initiative is now being undermined by the devil himself, who is sowing discord among the delegates due to the ongoing Jewish-Hamas (Palestine) conflict. Fostering antisemitism. What kind of sacrifice does Satan accept with the death of babies and children in places like Gaza, Ukraine, and other conflicts around the world, whether in the past or present, that God wouldn't? Whatever personal experiences we may have had with well-known individuals, true Christians understand that current events were foretold long ago, and nothing can prevent them from unfolding. What we are witnessing is the result of Satan's wrath upon humanity, as was predicted. A true religion will not involve itself in the politics of this world, as it is aware of the many detrimental factors associated with such engagement. It understands the true intentions of Satan for this world and wisely chooses to stay unaffected by them.
    • This idea that Satan can put Jews in power implies that God doesn't want Jews in power. But that would also imply that God only wants "Christians" including Hitler, Biden, Pol Pot, Chiang Kai-Shek, etc. 
    • @Mic Drop, I don't buy it. I watched the movie. It has all the hallmarks of the anti-semitic tropes that began to rise precipitously on social media during the last few years - pre-current-Gaza-war. And it has similarities to the same anti-semitic tropes that began to rise in Europe in the 900's to 1100's. It was back in the 500s AD/CE that many Khazars failed to take or keep land they fought for around what's now Ukraine and southern Russia. Khazars with a view to regaining power were still being driven out into the 900's. And therefore they migrated to what's now called Eastern Europe. It's also true that many of their groups converted to Judaism after settling in Eastern Europe. It's possibly also true that they could be hired as mercenaries even after their own designs on empire had dwindled.  But I think the film takes advantage of the fact that so few historical records have ever been considered reliable by the West when it comes to these regions. So it's easy to fill the vacuum with some very old antisemitic claims, fables, rumors, etc..  The mention of Eisenhower in the movie was kind of a giveaway, too. It's like, Oh NO! The United States had a Jew in power once. How on earth could THAT have happened? Could it be . . . SATAN??" Trying to tie a connection back to Babylonian Child Sacrifice Black Magick, Secret Satanism, and Baal worship has long been a trope for those who need to think that no Jews like the Rothschilds and Eisenhowers (????) etc would not have been able to get into power in otherwise "Christian" nations without help from Satan.    Does child sacrifice actually work to gain power?? Does drinking blood? Does pedophilia??? (also mentioned in the movie) Yes, it's an evil world and many people have evil ideologies based on greed and lust and ego. But how exactly does child sacrifice or pedophilia or drinking blood produce a more powerful nation or cabal of some kind? To me that's a giveaway that the authors know that the appeal will be to people who don't really care about actual historical evidence. Also, the author(s) of the video proved that they have not done much homework, but are just trying to fill that supposed knowledge gap by grasping at old paranoid and prejudicial premises. (BTW, my mother and grandmother, in 1941 and 1942, sat next to Dwight Eisenhower's mother at an assembly of Jehovah's Witnesses. The Eisenhower family had been involved in a couple of "Christian" religions and a couple of them associated with IBSA and JWs for many years.)
  • Members

    • b4ucuhear

      b4ucuhear 312

      Member
      Joined:
      Last active:
  • Recent Status Updates

  • Forum Statistics

    • Total Topics
      65.4k
    • Total Posts
      158.9k
  • Member Statistics

    • Total Members
      17,670
    • Most Online
      1,592

    Newest Member
    Apolos2000
    Joined
×
×
  • Create New...

Important Information

Terms of Service Confirmation Terms of Use Privacy Policy Guidelines We have placed cookies on your device to help make this website better. You can adjust your cookie settings, otherwise we'll assume you're okay to continue.