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Perles spirituelles - Semaine du 7 Février 2022 - 1 Samuel 1-2


misette

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Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 1-2

1 Samuel 2 :10 : Pourquoi Anne a-t-elle prié Jéhovah de ‘donner du pouvoir à son roi’ alors qu’aucun roi humain ne régnait sur Israël ? (w05 15/3 21 § 5).

« Jéhovah anéantira ceux qui combattent contre lui ; pour exprimer sa colère, il fera gronder le tonnerre dans le ciel. Jéhovah jugera jusqu’aux extrémités de la terre, il donnera du pouvoir à son roi et il fera grandir la force de son oint. »

La Loi mosaïque annonçait que les Israélites auraient un roi humain (Deutéronome 17:14-18). Dans la prophétie qu’il avait énoncée sur son lit de mort, Jacob avait dit : “ Le sceptre [symbole d’autorité royale] ne s’écartera pas de Juda. ” (Genèse 49:10). En outre, au sujet de Sara — ancêtre des Israélites — Jéhovah avait déclaré : “ Des rois de peuples viendront d’elle. ” (Genèse 17:16). Par conséquent, Anne priait au sujet d’un roi à venir. - w05 15/3 21 § 5

On considère que les paroles de Anne concernant l’ « oint » de Dieu sont prophétiques. Le mot traduit par « oint » est rendu également par « messie ». Anne est la première personne dans la Bible à l’employer au sujet d’un futur roi choisi par Dieu. Elle exprima cette espérance dans une prière

Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

Considérons le bel exemple laissé par la famille de Samuel, qui participait avec régularité aux rassemblements prévus avec d’autres adorateurs à l’époque où le tabernacle de Dieu se trouvait à Silo. Seuls les hommes étaient tenus de s’y rendre chaque année pour les fêtes. Mais Elkana, le père de Samuel, emmenait toute sa famille quand il “ montait de sa ville, d’année en année, pour se prosterner et pour sacrifier à Jéhovah des armées, à Silo ”. (1 Samuel 1:3-5.) La ville où habitait Elkana, Ramathaïm-Tsophim, se situait près de la côte sur le site de l’actuelle Rentis, dans les contreforts de “ la région montagneuse d’Éphraïm ”. (1 Samuel 1:1.) Le déplacement à Silo pouvait donc signifier un voyage d’une trentaine de kilomètres, un trajet fatigant à l’époque. C’est pourtant ce que faisait fidèlement la famille d’Elkana “ d’année en année, chaque fois qu’elle montait à la maison de Jéhovah ”. — 1 Samuel 1:7. – TG1998  1/3 p16 §12

La famille entreprend le voyage annuel en direction du sanctuaire de Jéhovah, à Silo, pour y offrir des sacrifices. L’aller-retour de quelque 60 kilomètres se fait vraisemblablement à pied. Cet événement doit être particulièrement pénible pour Anne. En effet, Penina et ses enfants reçoivent plusieurs portions du sacrifice de communion, alors qu’Anne, elle, n’en reçoit qu’une seule. Penina trouve là une opportunité supplémentaire de la blesser et de la mettre dans l’embarras ; il semble que Jéhovah ait “ fermé sa matrice ”, et elle ne manque pas de le lui rappeler. Tous les ans, c’est le même calvaire. Tous les ans, Anne pleure et cesse de manger. Ces voyages qui normalement devraient la mettre en joie la plongent dans une profonde détresse. Anne se rend néanmoins chaque année au sanctuaire de Jéhovah. — 1 Samuel 1:3-7.

Voyez-vous en quoi Anne est un bel exemple ? Comment réagissez-vous lorsque vous êtes déprimé ? Vous isolez-vous et évitez-vous les contacts avec vos compagnons chrétiens ? Ce n’est pas ce qu’a fait Hanna. Les rassemblements avec les adorateurs de Jéhovah étaient pour elle une habitude de vie. Même face à des circonstances éprouvantes, il devrait en être de même pour nous. —.

Elkana tente de réconforter Anne et il l’amène à exprimer ses sentiments profonds. “ Anne, pourquoi pleures-tu et pourquoi ne manges-tu pas ? Pourquoi ton cœur a-t-il mal ? lui demande-t-il. Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ? ” (1 Samuel 1:8). Peut-être n’a-t-il pas conscience de la malveillance de Penina. Et peut-être Anne préfère-t-elle se taire plutôt que de se plaindre. Ainsi, qu’elle ait ou non répondu, cela l’aida à analyser pourquoi elle se sentait inutile. Quoi qu’il en soit, cette femme spirituelle se tourne vers Jéhovah dans la prière pour retrouver la paix intérieure. De la même façon, une personne déprimée pourrait dire: ‘Je ne suis bonne à rien.’ Vous pourriez lui demander: ‘Pourquoi as-tu ce sentiment?’ Puis écoutez-la attentivement tandis qu’elle déchargera son cœur sur vous.

La bénédiction de Jéhovah a atteint Anne, une femme attachée à Dieu. Elle vivait dans la région montagneuse d’Éphraïm avec son mari, Elkana, qui était Lévite. Cet homme avait une autre femme, Penina, ce qu’autorisait et réglementait la Loi. Anne demeurait stérile, ce qui était une honte pour une Israélite, tandis que Penina avait plusieurs enfants (1 Samuel 1:1-3). Mais au lieu de consoler Anne, Penina lui causait tant de dépit qu’elle pleurait et en perdait l’appétit. Pire encore, cela recommençait “ d’année en année ”, chaque fois que la famille se rendait à la maison de Jéhovah à Silo (1 Samuel 1:4-8). Quelle cruauté de la part de Penina, et quelle épreuve pour Anne ! Pourtant, Anne n’a jamais fait de reproches à Jéhovah ; elle ne restait pas non plus chez elle pendant que son mari allait à Silo. Il était donc sûr qu’une grande bénédiction finirait par l’atteindre.

Anne a donné un excellent exemple pour les serviteurs de Jéhovah d’aujourd’hui, surtout pour ceux qui ont été blessés par des remarques désagréables. Quand cela arrive, l’isolement n’est pas la solution. Anne n’a pas laissé les épreuves entamer son désir de se trouver à l’endroit où l’on enseignait la Parole de Dieu et où les serviteurs de Jéhovah se réunissaient pour l’adorer. Voilà pourquoi elle est restée spirituellement forte. D’ailleurs, la profondeur de sa spiritualité ressort d’une magnifique prière qu’elle a prononcée et qui est rapportée en 1 Samuel 2:1-10 et montre la foi profonde qu’elle avait en Dieu. – TG2001 15/9 p10 §17,18

Anne a prononcé une prière que Dieu a jugée digne de figurer dans sa Parole inspirée. En lisant cette prière en 1 Samuel 2:1-10, nous sentons dans chaque phrase la profondeur de la foi de Anne. Cette femme fidèle loue Jéhovah pour l’usage extraordinaire qu’il fait de sa puissance. Mieux que personne, il est capable d’humilier les orgueilleux, de bénir les opprimés, de mettre fin à la vie ou même de sauver de la mort. Anne rend gloire à son Père pour sa sainteté incomparable, sa justice et sa fidélité. Elle a de bonnes raisons d’affirmer : « Il n’y a pas de rocher comme notre Dieu. » Jéhovah est entièrement digne de confiance et il ne change pas. Il est un refuge pour tous les opprimés qui cherchent de l’aide auprès de lui.

Le mari d’Anne, un Lévite qui s’appelait Elkana, l’aimait tendrement. Mais il avait une autre femme, Penina. Il aimait Anne plus que Penina, mais « Penina avait des enfants, alors qu’Anne n’en avait pas ». Et Penina ‘n’arrêtait pas de se moquer’ d’Anne. Comment Anne vivait-elle la situation ? Elle « pleurait et ne mangeait pas » tellement elle était découragée (1 Sam. 1:2, 6, 7). La Bible ne dit pas qu’Anne ait essayé de se venger de Penina d’une façon ou d’une autre. Elle dit au contraire qu’elle a ouvert son cœur à Jéhovah et qu’elle lui a fait confiance en laissant les choses entre ses mains. Penina a-t-elle changé de comportement ? Nous ne le savons pas. Mais ce que nous savons, c’est qu’Anne a retrouvé sa paix intérieure. « La tristesse disparut de son visage » (1 Sam. 1:10, 18).

Qu’apprenons-nous de l’exemple d’Anne ? Si quelqu’un essaie d’entrer en compétition avec toi, ta réaction peut faire toute la différence. Tu n’es pas obligé de te laisser entraîner dans ce conflit. Plutôt que de rendre le mal pour le mal, efforce-toi de faire la paix avec ton compagnon. Même s’il ne réagit pas favorablement, tu garderas ta paix intérieure. – TG2021/7 §13

1Samuel 1:8. Quel bel exemple Elkana a laissé pour ce qui est de fortifier autrui par ses paroles ! À sa femme déprimée, il a d’abord demandé, sans la culpabiliser : “ Pourquoi ton cœur a-t-il mal ? ” Cette question a encouragé Anne à exprimer ses sentiments. Elkana lui a alors renouvelé son affection en disant : “ Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ? ” Il rappelait à Anne toute l’affection qu’il avait pour elle en dépit de sa stérilité. Elle était précieuse à ses yeux, et elle pouvait donc en conclure: ‘Après tout, je ne suis pas si inutile que cela, puisque mon mari m’aime vraiment profondément!’ Les paroles d’Elkana ont fortifié Hannah, car elle a retrouvé l’appétit et s’est rendue au temple.

Ceux qui désirent aider une personne déprimée doivent agir comme Elkana, qui s’est montré précis et a fait comprendre à sa femme qu’elle était en droit d’avoir une meilleure opinion d’elle-même – TG2005  15/3 p21

Même si Elkana ne s’est pas rendu compte de toutes les méchancetés de Penina, rien n’a échappé à Jéhovah. En révélant la situation, la Bible donne un avertissement sérieux à ceux qui, par jalousie ou par haine, se permettent des méchancetés apparemment sans importance. En revanche, les innocents et les pacifiques, comme Anne, peuvent être réconfortés de savoir que le Dieu de justice corrige toutes choses au moment et de la façon qu’il a prévus. Anne le sait sans doute, car c’est vers Jéhovah qu’elle se tourne pour obtenir de l’aide.

Après une longue journée de marche sur des routes de montagne, Elkana et sa famille s’approchent enfin de Silo. La ville est devant eux, sur une colline entourée d’autres collines plus élevées. En chemin, Anne réfléchit longuement à ce qu’elle va dire à Jéhovah dans la prière. Une fois arrivée, la famille prend un repas. Dès qu’elle le peut, Anne s’éloigne du groupe et se dirige vers le tabernacle. Le grand prêtre Héli est là, assis près du montant de la porte. Mais Anne fixe ses pensées sur son Dieu. Ici, au tabernacle, elle est sûre d’être entendue. Si aucun humain ne peut comprendre toute sa souffrance, son Père au ciel en est capable. Son chagrin déborde ; elle se met à pleurer.

Tout en pleurant abondamment, Anne parle à Jéhovah « dans son cœur ». Ses lèvres tremblent tandis qu’intérieurement elle exprime sa douleur. Elle prie un long moment et confie à son Père ses sentiments les plus profonds. Elle souhaite vraiment qu’il la bénisse. Toutefois, elle ne se contente pas de lui demander de réaliser son vif désir d’avoir un enfant. Elle veut aussi lui offrir ce qu’elle peut. Elle fait donc un vœu : si elle a un fils, elle le donnera à Jéhovah pour qu’il le serve toute sa vie (1 Sam. 1:9-11).

Anne est un exemple en ce qui concerne la prière. Gardons à l’esprit que, dans sa bonté, Jéhovah invite chacun de ses serviteurs à lui parler librement, sans réserve, à se décharger sur lui de ses inquiétudes, comme un enfant qui a confiance en son père

Mais les humains ne sont pas aussi compréhensifs et compatissants que Jéhovah. Alors que Hanna pleure et prie, une voix la fait sursauter : « Jusqu’à quand te conduiras-tu comme une femme ivre ? Écarte ton vin de toi. » C’est la voix d’Éli. Observant Hanna, il a remarqué le tremblement de ses lèvres, ses sanglots et son émotion. Au lieu de chercher à savoir ce qui ne va pas, il conclut rapidement qu’elle est ivre (1 Sam. 1:12-14).

Anne est déjà très angoissée. Comme elle doit être blessée par cette fausse accusation — d’autant plus qu’elle vient d’un homme occupant une position d’honneur ! Là encore, Anne est un remarquable exemple de foi. Elle ne laisse pas les imperfections d’un homme l’empêcher de rendre un culte à Jéhovah. Elle répond à Éli avec respect et lui explique la situation. Comprenant qu’il s’est trompé, il lui dit, peut-être d’une voix adoucie : « Va en paix, et que le Dieu d’Israël accorde ta requête, ce que tu lui as demandé » (1 Sam. 1:15-17).

Les sacrifices de communion étaient consommés dans le sanctuaire. Après avoir quitté la salle à manger, Anne prie Dieu (1 Samuel 1:9, 10). “ Ô Jéhovah des armées, implore-t-elle, si tu ne manques pas de regarder l’affliction de ton esclave et si vraiment tu te souviens de moi, si tu n’oublies pas ton esclave et si vraiment tu donnes à ton esclave un descendant mâle, oui je le donnerai à Jéhovah pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne viendra pas sur sa tête. ” — 1 Samuel 1:11.

La prière d’Anne est précise. Elle demande un fils, et elle fait le vœu que cet enfant sera toute sa vie un naziréen de Dieu (Nombres 6:1-5). Ce vœu nécessite l’approbation de son mari, et certaines actions ultérieures d’Elkana montrent qu’il approuve l’engagement pris par sa chère femme.

À cause de la manière dont Anne prie, le grand prêtre Héli la croit ivre. Il voit effectivement ses lèvres frémir, mais il ne l’entend pas parler. C’est qu’en fait Anne prie dans son cœur, avec ferveur (1 Samuel 1:12-14). Imaginez ce qu’elle ressent lorsque le grand prêtre l’accuse d’être ivre ! Pourtant, elle lui répond respectueusement. Comprenant alors que Anne était en train de prier “ dans l’abondance de son inquiétude et de son dépit ”, il lui dit : “ Que le Dieu d’Israël accorde ta requête. ” (1 Samuel 1:15-17). Sur ces paroles, Anne s’en va ; elle mange et “ son visage ne paraît plus soucieux ”. — 1 Samuel 1:18.

Que nous enseigne tout cela ? Lorsque nous prions Jéhovah à propos de nos inquiétudes, nous pouvons lui exprimer ce que nous ressentons et lui adresser des requêtes sincères. Si nous avons fait tout notre possible pour résoudre le problème, alors nous devrions laisser les choses entre ses mains. C’est ce qu’il y a de mieux à faire. — TG2007 15/3 p16

Comment Anne se sent-elles  après avoir confié ses sentiments à Jéhovah et l’avoir adoré au tabernacle ? Le récit déclare : « La femme s’en alla par son chemin ; elle mangea et son visage ne parut plus soucieux » (1 Sam. 1:18). La version Parole de Vie conclut ce passage ainsi : « Son visage n’est plus triste. » Anne est soulagée. Elle a en quelque sorte déchargé son fardeau sur des épaules infiniment plus larges et plus solides que les siennes : celles de son Père céleste. Existe-t-il un problème trop pesant pour lui ? Non : ni hier, ni aujourd’hui, ni demain !

Lorsque nous nous sentons chargés, submergés ou accablés de tristesse, suivons l’exemple de Anne en parlant librement à Celui « qui entend la prière » (Ps. 65:2). Si nous le prions avec foi, nous constaterons nous aussi que notre tristesse fait place à « la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée » (Phil. 4:6, 7). ? Quand nous prions Jéhovah à propos de nos inquiétudes, nous pouvons lui exprimer ce que nous ressentons et lui adresser des requêtes sincères. Si nous avons fait tout notre possible pour résoudre le problème, alors nous devrions laisser les choses entre ses mains. C’est ce qu’il y a de mieux à faire- ia p55-56

Dieu se tourne alors vers Anne. Peu après, elle porte un enfant. Elle met au monde un garçon (1 Samuel 1:19, 20). C’est l’une des rares fois où la Bible fait état de la responsabilité de Dieu dans la naissance de l’un de ses serviteurs. L’enfant d’Elkana et d’Anne, Samuel, deviendra effectivement le prophète de Jéhovah, un prophète qui jouera un rôle important dans la mise en place de la monarchie d’Israël. - TG2007 15/3 p16

Quand Penina se rend-elle compte que sa méchanceté ne fait plus souffrir Anne ? Le récit ne le précise pas. Cependant, il dit de Anne que « son visage ne parut plus soucieux », ce qui laisse entendre qu’elle retrouve le moral. Dans tous les cas, Penina s’aperçoit vite que son comportement méprisant n’a aucun effet. La Bible ne mentionne plus jamais son nom.

Il est certain qu’Anne parle de Jéhovah à Samuel dès sa petite enfance. Mais oublie-t-elle le vœu qu’elle a fait ? Absolument pas ! “ Dès que le garçon sera sevré, je devrai l’amener ; il devra paraître devant Jéhovah et habiter là pour des temps indéfinis ”, déclare-t-elle. Et en effet, une fois l’enfant sevré — peut-être à l’âge de trois ans ou un peu plus —, elle l’amène au sanctuaire, comme elle l’avait promis. — 1 Samuel 1:21-24  - TG2007 15/3 p16

Jéhovah a remarqué l’attachement que Anne avait pour lui et l’a abondamment récompensé. En effet, lors d’un voyage annuel de la famille à Silo, Anne, en larmes, a prié sincèrement Dieu et a fait ce vœu : “ Ô Jéhovah des armées, si tu ne manques pas de regarder l’affliction de ton esclave et si vraiment tu te souviens de moi, si tu n’oublies pas ton esclave et si vraiment tu donnes à ton esclave un descendant mâle, oui je le donnerai à Jéhovah pour tous les jours de sa vie. ” (1 Samuel 1:9-11). Dieu a entendu la supplication de Anne et lui a donné un fils qu’elle a appelé Samuel. Une fois l’enfant sevré, elle l’a amené à Silo afin qu’il serve au tabernacle. — 1 Samuel 1:20, 24-28.

Anne a prouvé son amour pour Dieu et a accompli son vœu concernant Samuel. Pensez aux bénédictions qu’Elkana et elle ont reçues parce que leur cher fils servait au tabernacle de Jéhovah ! De nombreux parents chrétiens goûtent aux mêmes joies et aux mêmes bénédictions, parce que leurs fils et leurs filles sont pionniers, membres de la famille du Béthel ou honorent Jéhovah d’autres façons encore. - TG2001 15/9 p10 §20,21

Après avoir offert un sacrifice à Jéhovah, Anne et son mari présentent Samuel à Héli. Anne tient certainement la main de son petit garçon lorsqu’elle dit à Héli : “ Pardon, mon seigneur ! Par la vie de ton âme, mon seigneur, je suis la femme qui se tenait près de toi, en ce lieu, pour prier Jéhovah. C’est à propos de ce garçon que je priais, pour que Jéhovah m’accorde ma requête, ce que je lui demandais. Et moi, à mon tour, je l’ai prêté à Jéhovah. Oui, tous les jours qu’il sera, c’est quelqu’un de demandé pour Jéhovah. ” Ainsi commence, pour Samuel, une vie au service de Dieu. — 1 Samuel 1:25-28 ; 2:11. - TG2007 15/3 p16

Le temps passe ; bien sûr Anne n’oublie pas son fils. Les Écritures relatent : “ Sa mère avait coutume de lui faire un petit manteau sans manches, et elle le lui montait, d’année en année, quand elle montait avec son mari pour sacrifier le sacrifice annuel. ” (1 Samuel 2:19). Anne prie sans aucun doute pour Samuel. Tous les ans, lorsqu’elle lui rend visite, elle l’encourage à coup sûr à demeurer fidèle dans son service pour Dieu.

Le petit Samuel a eu vraiment de la chance d’avoir eu une maman dont la foi en Jéhovah a été si profonde. Tandis qu’il grandit, elle lui manque sûrement, mais il ne se sent jamais abandonné. Chaque année, Anne revient à Silo et lui apporte un manteau sans manches pour son service au tabernacle. Chaque point du vêtement qu’elle a cousu témoigne de son amour pour son fils (1 Samuel 2:19). On l’imagine bien en train de mettre le nouveau manteau à son petit garçon. Elle déplisse le vêtement et regarde tendrement Samuel tout en lui disant des mots gentils et encourageants. C’est pour lui une bénédiction d’avoir une maman comme Anne. Et en grandissant, il devient à son tour une bénédiction pour ses parents et pour tout Israël.

Anne non plus n’est pas abandonnée. Jéhovah la bénit en lui permettant de donner à Elkana cinq autres enfants (1 Sam. 2:21). Mais sa plus grande bénédiction est probablement les liens qui l’unissent à son Père Jéhovah et qui se renforcent avec le temps

Pendant l’une de ces visites, Héli bénit les parents du garçon. Il déclare à Elkana : “ Que Jéhovah t’assigne une descendance de cette femme, à la place du prêt qui a été prêté à Jéhovah. ” C’est ainsi que le couple est récompensé par la naissance de trois autres fils et de deux filles. — 1 Samuel 2:20, 21.

Quel formidable exemple pour les parents chrétiens ! Beaucoup de mères et de pères se montrent, eux aussi, disposés à prêter, figurément parlant, leurs enfants à Jéhovah ; en effet, ils les encouragent à entreprendre une forme de service à plein temps, même si cela implique que leur fils, ou leur fille, vive loin d’eux. De tels parents aimants méritent des louanges pour les sacrifices qu’ils font. Jéhovah les récompensera. - TG2007 15/3 p16

Héli discipline mollement ses fils. En tant que père et en tant que grand prêtre en Israël, Héli se montre mou dans l’application de la discipline de Jéhovah. Ses deux fils, Hofni et Finéas, des prêtres en fonction, sont “ des vauriens ” qui ne cherchent qu’à satisfaire leur ventre et leurs désirs sexuels impurs. Ils ne se contentent pas de la portion du sacrifice qui leur est impartie par la Loi de Dieu ; ils se servent même avant Jéhovah en envoyant un serviteur réclamer de la viande crue à celui qui offre le sacrifice, avant qu’on n’en fasse fumer la graisse sur l’autel. Ces fils avides et concupiscents d’Héli se servent de leur position dans la tente de réunion pour s’adonner au vice et au vol aux dépens du culte pur de Jéhovah. Même lorsque ses fils corrompus ont des rapports immoraux avec les femmes qui servent à l’entrée du tabernacle, Eli ne les démet pas de leur fonction, mais leur adresse une molle réprimande. En fait, il honore ses fils plus que Jéhovah. — 1S 2:12-17, 22-25, 29.

Par la suite, un prophète de Dieu se présente, porteur d’un sombre message d’avertissement : la puissance et l’influence de la maison d’Héli vont être tranchées, de sorte qu’il n’y aura pas de vieillard dans sa maison. Ses fils corrompus mourront en un même jour (1S 2:27-36). L’exemple d’Héli nous enseigne une leçon importante. Si nous apprenons qu’un ami ou un membre de notre famille a commis un péché, nous devons lui parler avec franchise et lui rappeler les normes de Jéhovah. Puis nous devons veiller à ce qu’il reçoive, auprès des représentants de Jéhovah, l’aide dont il a besoin (Jacq. 5:14). Nous ne voudrions jamais être comme Eli en honorant un ami ou un membre de notre famille plus que Jéhovah. Il faut du courage pour aller voir quelqu’un qui a besoin d’être repris, mais cela en vaut la peine.  – it-1 Héli

Pendant 40 ans Héli exerça la haute fonction de grand prêtre de Dieu et eut le privilège de juger Israël (1 Samuel 1:3, 9; 4:18). Néanmoins, avec le temps il se montra faible envers ses fils Hofni et Finéas. Ceux-ci profitaient de leur position de prêtres pour voler une partie des sacrifices et commettre des actes sexuels immoraux. Héli les reprenait à peine, ce qui amena Dieu à lui dire qu’il ‘continuait à honorer ses fils plus que Lui’. Jéhovah avait promis qu’il préserverait la prêtrise aaronique, mais le temps viendrait où la maison d’Héli serait écartée de la fonction de grand prêtre. Pourquoi? Jéhovah l’explique: “Ceux qui m’honorent, je les honorerai, et ceux qui me méprisent seront de peu d’importance.” — 1 Samuel 2:12-17, 29-36

Jéhovah confie également à ses serviteurs un trésor glorieux : le ministère chrétien (2 Cor. 4:1, 7). Et ce ministère mène à la gloire. Jéhovah promet à ceux qui prêchent pour le louer et pour faire du bien à leurs semblables : « Ceux qui m’honorent, je les honorerai » (1 Sam. 2:30). De tels serviteurs ont le bonheur de s’être fait un nom auprès de Jéhovah, et sont sans doute l’objet d’éloges de la part de leurs compagnons – TG2013  15/2 p25

Cet épisode de la vie de Anne, dont le récit a été inspiré par Dieu, montre que les imperfections, voire la malveillance, des autres peuvent nous blesser. Toutefois, nous ne devons pas permettre à ce genre d’épreuves de nous priver de notre joie de servir Dieu. Jéhovah est, par excellence, Celui qui entend la prière, qui répond aux appels à l’aide de ses fidèles et qui les délivre de l’affliction. Il leur accorde une paix profonde et de nombreuses autres bénédictions – TG2010  1/10 p15

Comme Anne est heureuse, elle que la stérilité affectait tant autrefois ! Les Écritures ne contiennent que peu de prières faites par des femmes. Mais, en ce qui concerne Anne, elles en rapportent deux. La première expose ses sentiments alors qu’elle est humiliée et affligée. La seconde exprime son exultation et son action de grâces ; elle commence par ces mots : “ Oui, mon cœur exulte en Jéhovah. ” Anne se réjouit ensuite que ‘ même la stérile ait mis au monde ’. Et elle loue Jéhovah, celui “ qui élève [...], qui relève le petit de la poussière ”. Vraiment, il est celui qui “ de la fosse aux cendres [...] fait remonter le pauvre ”. — 1 Samuel 2:1-10. – TG2010  1/10 p15

Bien que tous les péchés soient en réalité des péchés contre Dieu, Jéhovah considère que certains péchés portent atteinte plus directement à sa personne même, comme l’idolâtrie, le manque de foi, toutes les formes de faux culte. C’est sans aucun doute pour cette raison que le grand prêtre Héli dit à ses fils qui méprisaient le tabernacle et le service de Dieu : “ Si un homme pèche contre un homme, Dieu arbitrera pour lui ; mais si c’est contre Jéhovah que pèche un homme, qui priera pour lui ? ” — 1S 2:22-25it-2 p519

Cet épisode de la vie de Anne, dont le récit a été inspiré par Dieu, montre que les imperfections, voire la malveillance, des autres peuvent nous blesser. Toutefois, nous ne devons pas permettre à ce genre d’épreuves de nous priver de notre joie de servir Dieu. Jéhovah est, par excellence, Celui qui entend la prière, qui répond aux appels à l’aide de ses fidèles et qui les délivre de l’affliction. Il leur accorde une paix profonde et de nombreuses autres bénédictions. — TG2007 15/3 p16

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