Jump to content
The World News Media

Perles spirituelles - Semaine du 7 Novembre 2022 - 2 Rois 5-6


misette

Recommended Posts

  • Member

Perles spirituelles - Semaine du 7 Novembre 2022 - 2 Rois 5-6.docx

Perles spirituelles - Semaine du 7 Novembre 2022 - 2 Rois 5-6.pdf

 

Perles spirituelles (10 min) : 2 Rois 5-6

2 Rois 5:15, 16 : Pourquoi Élisée n’a-t-il pas accepté le cadeau de Naamân, et quelle leçon pouvons-nous en tirer ? (w05 1/8 9 § 2).

« Ensuite, il retourna chez l’homme du vrai Dieu, accompagné de toute son escorte. Il se tint devant lui et lui dit : « Maintenant, je suis certain que, sur toute la terre, il n’y a pas de Dieu ailleurs qu’en Israël. Accepte, s’il te plaît, un cadeau de ma part. » 16 Mais Élisée lui répondit : « Aussi vrai que Jéhovah, que je sers, est vivant, je n’accepterai pas ton cadeau. » Naamân insista, mais Élisée refusa fermement.»

Élisée a refusé ce don parce qu’il reconnaissait que la guérison miraculeuse de Naamân était le fruit de la puissance de Jéhovah, non de la sienne. Il aurait été impensable pour lui de tirer profit de la fonction à laquelle Dieu l’avait établi. À notre époque, les pratiquants du vrai culte ne cherchent pas à retirer un gain personnel du service qu’ils offrent à Jéhovah. Ils prennent à cœur cette exhortation de Jésus : “ Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. ” — Matthieu 10:8. –w05 1/8 9 § 2

Naamân offre un don à Elisée, mais Elisée le refuse, ce qui s’accorde avec le principe selon lequel le miracle est dû à la puissance de Jéhovah, non à la sienne, et qu’il ne veut pas profiter de la fonction que Jéhovah lui a confiée. —

Ce récit nous enseigne qu'aujourd'hui les vrais serviteurs de Jéhovah ne tirent aucun avantage personnel du service que nous rendons à notre Dieu. Au contraire, nous donnons à Jéhovah notre temps et notre énergie, car nous savons que toutes les ressources que nous avons proviennent de Lui.

Cela nous apprend aussi que lorsque nous rendons service à quelqu'un, nous devons le faire de manière désintéressée et non en échange de quelque chose, car si nous avons pu apporter cette aide ou rendre cette faveur, c'est grâce au fait que Jéhovah l'a rendue possible.

Ceux qui accomplissaient des miracles ne le faisaient ni pour leur gloire personnelle, ni pour l’argent. Ils le faisaient pour la gloire de Dieu. Quiconque cherchait à profiter d’un miracle pour s’enrichir s’attirait le châtiment de Dieu. —

Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

Il guérit Naamân. Au cours de son règne, Ben-Hadad II, roi de Syrie, envoie au roi d’Israël le chef particulièrement respecté de son armée, Naamân, pour qu’on le guérisse de sa lèpre. Malgré sa maladie, cet homme vaillant a sauvé la Syrie. Apparemment, sa condition de lépreux n’empêche pas Naamân d’occuper un poste aussi élevé en Syrie, alors qu’en Israël il aurait été relevé de ses fonctions (Lv 13:46). Si le roi Ben-Hadad envoie ainsi Naamân, c’est grâce au témoignage donné par une jeune captive israélite qui sert dans la maison de Naamân. Cette fillette, qui a confiance en Jéhovah, a parlé à sa maîtresse du prophète de Jéhovah, Elisée d’Israël. Mais le roi d’Israël se persuade que Ben-Hadad lui cherche querelle, car il dit : “ Suis-je Dieu pour faire mourir et pour garder en vie ? ” Elisée, apprenant que le roi est aux abois, lui dit : “ Qu’il vienne, s’il te plaît, vers moi, pour qu’il sache qu’il existe un prophète en Israël. ” 2R 5:1-8.

Elisée ne sort pas à la rencontre de Naamân, mais, par l’intermédiaire de son serviteur, il lui fait dire de se baigner sept fois dans le Jourdain. Au début, Naamân est furieux, mais finalement il s’humilie : il exécute ces gestes simples et devient pur. Puis il revient vers Elisée et fait le vœu de devenir désormais un serviteur fidèle de Jéhovah le Dieu d’Israël. Il emporte un peu de terre du sol israélite, “ la charge d’une paire de mulets ”, sur laquelle il a l’intention de sacrifier à Jéhovah, sans doute en regardant vers le temple de Jérusalem. Il continuera de s’acquitter de sa tâche d’officier du roi de Syrie, qui consiste notamment à accompagner le roi dans la maison du faux dieu Rimmôn. Étant donné que le roi s’appuie sur lui, Naamân devra se prosterner avec lui ; cependant, il affirme qu’il n’adorera plus Rimmôn. Il accomplira, non un devoir religieux, mais seulement son devoir au service du roi. L’exemple de Naamân n’est-il pas la preuve qu’une personne orgueilleuse peut apprendre l’humilité ? – it-1 p728

La jeune Israélite que les Syriens avaient capturée aux jours d’Elisée était devenue la servante de la femme de Naamân, un chef de l’armée syrienne atteint de la lèpre. La fillette a dit à sa maîtresse : “ Si seulement mon seigneur était devant le prophète qui est à Samarie ! Alors il le délivrerait de sa lèpre. ” Grâce à son témoignage, Naamân est allé voir Elisée en Israël et a été purifié de sa lèpre. Qui plus est, il est devenu un adorateur de Jéhovah. — 2 Rois 5:1-3, 13-19.

Si la petite servante n’avait pas eu le courage de parler, Naamân ne se serait pas rendu auprès du prophète Elisée. Aujourd’hui, de nombreux jeunes imitent son exemple. Même si leurs camarades ne, cela ne s’intéressent pas à Dieu les empêche pas de parler de leurs croyances. Certains le font même alors qu’ils sont tout jeunes.

L’exemple de cette fillette souligne la nécessité pour les jeunes d’avoir un langage qui honore Dieu, même quand ils sont loin de leurs parents. Si elle avait eu l’habitude de tenir des “ propos stupides ” ou de raconter des “ plaisanteries obscènes ”, aurait-elle été à l’aise pour parler avec efficacité comme elle l’a fait lorsque l’occasion s’est présentée – TG2003  15/10

Le commandant syrien Naamân a eu du mal à écouter plus petit que lui. Cherchant un remède à sa lèpre, il s’était rendu chez Élisée, le prophète de Jéhovah ; mais c’est un serviteur qui lui a transmis les directives divines à suivre pour guérir. Froissé tant par la teneur du message que par son mode de transmission, au début Naamân n’a pas voulu obéir à la parole du prophète. Plus tard, il est revenu à de meilleurs sentiments, et il a été guéri (2 Rois 5:9-14).

Nous rencontrons le même dilemme quand nous lisons la Bible et y apprenons que, pour guérir spirituellement et moralement, nous devons modifier notre façon de vivre. Avons-nous alors l’humilité de laisser quelqu’un nous enseigner ce qu’il faut faire ? Seules les personnes disposées à se laisser enseigner ont la satisfaction de comprendre la Bible. – TG2006 1/ 4 p5

Le serviteur d’Elisée, Guéhazi, a alors une envie égoïste ; il rattrape Naamân et lui demande quelques-uns des dons qu’Elisée a refusés. Ensuite, il ment pour cacher l’affaire à Elisée. Découvert, il s’entend dire par Elisée qu’en punition ‘ la lèpre de Naamân s’attachera à lui et à sa descendance pour des temps indéfinis ’. 2R 5:20-27.

Plus tard, il devient nécessaire que les fils des prophètes avec lesquels Elisée coopère se relogent dans une demeure plus spacieuse. Les voici donc au Jourdain, coupant des poutres pour leur nouvelle habitation. Un des prophètes utilise une hache qu’il a empruntée ; c’est alors que le fer se détache et tombe dans l’eau. Sans doute soucieux d’éviter qu’on ne jette le discrédit sur les prophètes, Elisée lance un morceau de bois dans l’eau, à l’endroit où est tombé le fer de hache : le fer remonte et se met à flotter. Jéhovah montre par là qu’il soutient ses prophètes. — 2R 6:1-7. - it-1 p728

Naaman manifesta la même attitude généreuse qu’envers Élisée quelque temps auparavant. Il répondit : “N’hésite pas, prends deux talents.” Il “insista” auprès de Guéhazi qui, avec avidité, prit les deux talents d’argent et les deux vêtements de rechange et alla les déposer dans sa maison. Puis, les mains vides, il retourna auprès d’Élisée, qui lui demanda : “D’où es-tu venu, Guéhazi ?” Recourant à un nouveau mensonge pour couvrir ceux qu’il avait dits à Naaman et pour cacher la vérité, Guéhazi répondit : “Ton serviteur n’est allé nulle part.” Alors Élisée lui dit : “Mon cœur n’est-il pas allé avec toi, lorsque l’homme s’est tourné pour descendre de son char à ta rencontre ? Est-ce donc le temps d’accepter de l’argent, ou d’accepter des vêtements, ou des oliveraies, ou des vignes, ou des moutons, ou des bovins, ou des serviteurs, ou des servantes ?”II Rois 5:23-26.

Pouvez-vous imaginer l’angoisse qui a dû envahir Guéhazi ? Son maître savait exactement ce qu’il avait fait. Imaginez aussi l’indignation justifiée d’Élisée. Il avait servi les intérêts de Jéhovah en guérissant la lèpre de Naaman et refusé toute récompense matérielle pour le rôle qu’il avait joué dans ce miracle. Et voilà que son serviteur, qui n’était pas directement concerné, était allé demander quelque chose par avidité, sous de faux prétextes. Guéhazi s’intéressait au gain matériel ; il désirait tirer profit de l’action de l’esprit de Jéhovah. Les choses spirituelles n’occupaient donc pas la place la plus importante dans son esprit. Soutenu de toute évidence par Jéhovah, Élisée ajouta à l’adresse de Guéhazi : “La lèpre de Naaman s’attachera donc à toi et à ta descendance jusqu’à des temps indéfinis.” Et le récit s’achève ainsi : “Aussitôt l’autre sortit de devant lui, lépreux blanc comme neige.” — II Rois 5:27

Les chrétiens veilleront à ne pas se servir de leurs relations spirituelles pour en tirer un profit matériel. Ils reconnaissent que ce serait être “avide de gains déshonnêtes”. Les Écritures nous enseignent que pareille avidité peut mettre en danger nos relations avec Jéhovah Dieu. C’est ce que montre le cas de Guéhazi serviteur d’Élisée. Grâce à Élisée, Naaman, chef de l’armée syrienne, avait été guéri d’une lèpre repoussante. Rempli de gratitude, Naaman voulut offrir un cadeau au prophète, mais Élisée le refusa, car il ne désirait pas tirer profit de la charge de prophète que Dieu lui avait confiée ni des pouvoirs qui lui étaient associés. Guéhazi convoita cupidement l’offre qu’Élisée avait déclinée et, sous un faux prétexte, il obtint un cadeau de Naamân, à la suite de quoi Jéhovah exprima son jugement en le frappant de la lèpre. — TG1977  15/7

Jéhovah ne regarde certainement pas avec indulgence ceux qui cherchent à tirer un profit égoïste de ses dons, par exemple ceux qui profiteraient de leur position de responsabilité dans l’assemblée chrétienne dans un but intéressé. D’ailleurs, une condition requise de ceux à qui l’on confie une tâche particulière au sein de l’assemblée est qu’ils ne soient pas ‘avides de gains déshonnêtes. C’est à juste titre que la Bible exige cela. Dans une assemblée, des serviteurs nommés peuvent avoir, par exemple, à manipuler des sommes d’argent. Cela exige qu’ils soient particulièrement exempts d’avidité. S’ils étaient nommés malgré une sérieuse faiblesse dans ce domaine, ils pourraient être tentés de mal utiliser ce qui leur est confié, s’appropriant ce qui ne leur appartient pas. Quant aux anciens, ils doivent, eux aussi, veiller à ne pas se servir de leur position pour en tirer un quelconque profit ou gain. Ils agiraient mal non seulement en convoitant un gain matériel, mais aussi en cherchant à tirer un avantage personnel de leur position, de leur autorité, de leur prestige ou de leur prééminence.

Si, dans l’assemblée, un ancien ou un autre serviteur nommé devenait victime de l’avidité, il perdrait, comme Guéhazi, sa position de confiance. Et ce qui est plus grave encore, il pourrait même ruiner ses relations avec Jéhovah. Non seulement les hommes ayant une charge dans la congrégation chrétienne, mais tous les vrais chrétiens devraient veiller particulièrement à ne pas céder à l’avidité. La Bible classe les “gens avides” parmi ceux qui ‘n’hériteront pas le royaume de Dieu’. (I Cor. 6:9, 10.) Une telle avidité peut se manifester de différentes manières. Ce peut être l’amour de l’argent, la soif de pouvoir ou de célébrité, les excès de table et de boisson, l’immoralité sexuelle, etc. – TG1977 p751

Israël est délivré de la Syrie. Sous le règne de Joran, roi d’Israël, la Syrie projette une attaque-surprise contre Israël. Plus d’une fois, Élisée déjoue les stratagèmes de Ben-Hadad II en révélant à Joram tous les déplacements des Syriens. Au début, Ben-Hadad pense qu’il y a un traître dans son camp, mais lorsqu’il découvre la véritable source de ses difficultés, il envoie des forces militaires à Dothân cerner la ville avec des chevaux et des chars afin de s’emparer d’Elisée. Le serviteur d’Elisée est saisi de frayeur, mais Elisée prie Dieu de lui ouvrir les yeux, “ et, voyez, la région montagneuse était pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée ”. Puis, tandis que s’approchent les armées syriennes, Elisée prie pour que se produise le miracle inverse. “ S’il te plaît, dit-il, frappe cette nation de cécité. ” Ensuite Elisée demande aux Syriens de le suivre, sans les conduire toutefois par la main, ce qui indique qu’il s’agissait d’une cécité plutôt mentale que physique. Bien qu’étant venus s’emparer d’Elisée, ils ne le reconnaissent pas et ne savent pas non plus où il les emmène. — 2R 6:8-19.- it-1 p728

Lorsque le serviteur d’Élisée se lève et sort, il s’aperçoit que le prophète est pris au piège. « Hélas ! mon maître ! lui crie-t-il. Qu’allons-nous faire ? » Elisée lui répond : « N’aie pas peur, car plus nombreux sont ceux qui sont avec nous que ceux qui sont avec eux. » Puis il fait cette prière : « Ô Jéhovah, ouvre ses yeux, s’il te plaît, pour qu’il voie. » Le récit dit ensuite : « Aussitôt Jéhovah ouvrit les yeux du serviteur, de sorte qu’il vit ; et, voyez, la région montagneuse était pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée » (2 Rois 6:15-17). Que nous enseigne cet épisode de la vie du prophète ?

Devant le siège syrien, Elisée est resté calme parce qu’il avait confiance en Jéhovah et qu’il voyait sa puissance protectrice à l’œuvre. Aujourd’hui, nous n’attendons pas de miracles, mais nous discernons que Jéhovah protège ses serviteurs collectivement. En un sens, nous sommes nous aussi entourés de chevaux et de chars de feu. Si nous les « voyons » avec les yeux de la foi et si nous nous appuyons constamment sur Jéhovah, nous « habiterons en sécurité » et serons bénis (Ps. 4:8). – TG2013 15/8 p28

Quand Elisée avertit le roi d’Israël d’un complot syrien visant à le tuer, le roi de Syrie envoie des forces militaires à Dothân pour capturer Elisée. Voyant la ville cernée par les armées syriennes, le serviteur d’Elisée prend peur. Elisée le rassure, en disant : “ N’aie pas peur, car plus nombreux sont ceux qui sont avec nous que ceux qui sont avec eux. ” Puis Elisée prie Jéhovah de faire voir à son serviteur la grande force qui est avec lui. “ Et, voyez, la région montagneuse était pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée. ” (6:16, 17). Quand les Syriens attaquent, le prophète prie de nouveau Jéhovah, qui les frappe de cécité mentale, et ils sont conduits au roi d’Israël. La cécité dont furent frappés les soldats syriens selon la parole d’Elisée était sans doute mentale, car ils voyaient Elisée mais ne le reconnaissaient pas. Toutefois, Elisée dit au roi de leur donner à manger et de les renvoyer chez eux, au lieu de les mettre à mort.

Aujourd’hui, beaucoup sont atteints d’un aveuglement semblable par rapport aux évènements mondiaux. Grâce à notre étude régulière de la Parole de Dieu, nous constatons que les prophéties s’accomplissent actuellement. Quel contraste avec les gens en général ! Ils sont si absorbés par leur vie et leurs occupations qu’ils passent à côté des preuves flagrantes que Christ règne depuis 1914 et que, bientôt, il exécutera le jugement de Dieu. – si p71 §10

La cécité mentale – Souvent les témoins d’un même évènement s’en souviennent différemment ? Des patients ont du mal à se rappeler exactement ce que le médecin a dit après avoir donné son diagnostic. Certains peinent à retrouver leurs lunettes ou leurs clés alors qu’elles sont à portée de leur main. Ces situations pourraient correspondre à ce que des chercheurs ont défini comme une forme de cécité : le fait de ne pas remarquer ou d’oublier quelque chose parce que notre attention est accaparée par autre chose. Ce phénomène serait dû au fonctionnement de notre cerveau

Bien que les armes et la puissance de Satan et de ses démons puissent sembler irrésistibles, elles ont leurs limites. Les esprits méchants ne peuvent pas nous obliger à commettre des actions mauvaises qui déplairaient à notre Père céleste. Nous jouissons du libre arbitre, et nous maîtrisons nos pensées et nos actions. De plus, nous ne combattons pas seuls. Ce qui était vrai du temps d’Elisée l’est toujours : “ Plus nombreux sont ceux qui sont avec nous que ceux qui sont avec eux. ” (2 Rois 6:16). La Bible nous donne l’assurance que, si nous nous soumettons à Dieu et que nous nous opposions au Diable, ce dernier fuira loin de nous. — TG2004  15/9 p10 §7

Jéhovah et ses anges nous soutiendront durant la Grande Tribulation. Elisée n’a-t-il pas dit dans l’Antiquité : “ Plus nombreux sont ceux qui sont avec nous que ceux qui sont avec eux. ” (2 Rois 6:16). Il se peut que, dans l’intérêt de son dessein, Jéhovah permette que des opposants exercent des pressions sur nous pendant un temps. Mais il nous donnera systématiquement la force nécessaire pour les supporter. Nous utilisons le temps que nous y passons dans la fin de ce système de choses pour ‘ saisir fermement la vie véritable ’, la vie éternelle dans le monde nouveau promis par Dieu. Aucun humain ne peut nous priver de cette récompense aussi longtemps que nous demeurons fidèles à Dieu. – TG2002  1/11 p14 §20

Le roi de Syrie avait envoyé de nuit d’importantes forces militaires à Dothân afin de capturer Élisée. Le serviteur d’Elisée s’était levé au petit matin et était sorti, peut-être pour prendre le frais sur le toit plat typique des maisons du Proche-Orient. Et là, quel choc ! Des soldats syriens, toute une armée, avec des chevaux et des chars, entouraient la ville et s’apprêtaient à capturer le prophète de Dieu. Le serviteur cria à Elisée : “ Hélas ! mon maître ! Qu’allons-nous faire ? ” Sans doute avec calme et conviction, Elisée lui a répondu : “ N’aie pas peur, car plus nombreux sont ceux qui sont avec nous que ceux qui sont avec eux. ” Le serviteur a dû se demander : ‘ De qui parle-t-il ? Je ne vois personne ! ’ La même chose peut parfois nous arriver ; nous ne parvenons pas à “ voir ” avec notre intelligence, autrement dit à percevoir, les armées célestes. 2 Rois 6:8-16.

Elisée a prié Dieu d’ouvrir les yeux de son serviteur. Que s’est-il alors passé ? “ Aussitôt Jéhovah ouvrit les yeux du serviteur, de sorte qu’il vit ; et, voyez, la région montagneuse était pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée. ” (2 Rois 6:17). Oui, il a vu les armées célestes, les troupes angéliques, qui attendaient pour assurer la protection du serviteur de Dieu. Il comprenait maintenant pourquoi Elisée était si confiant.

Nous arrive-t-il parfois d’avoir un problème de perception comparable à celui du serviteur d’Elisée ? Avons-nous tendance à ne voir que l’aspect matériel des situations qui nous menacent ou menacent l’œuvre chrétienne dans certains pays ? Si c’est le cas, pouvons-nous compter sur une intervention miraculeuse qui nous ouvrirait les yeux ? Non, car nous disposons de quelque chose dont ne disposait pas le serviteur d’Elisée : tout un livre, la Bible, qui mentionne de nombreuses visions et qui peut nous aider à mieux comprendre l’organisation céleste. Cette Parole inspirée nous donne aussi des principes directeurs qui nous permettent de rectifier notre manière de penser ou de vivre. Cependant, pour rechercher le discernement et accroître notre reconnaissance pour la structure mise en place par Jéhovah, il nous faut fournir des efforts. Cela suppose l’étude individuelle pour percevoir, ainsi que la prière et la méditation pour mieux comprendre – TG1998 15/6 p12-13§4-6

Après avoir conduit les Syriens à Samarie, Elisée prie Jéhovah de leur ouvrir les yeux ; les Syriens se retrouvent donc en plein milieu de la capitale, devant le roi Joram en personne. Elisée manifeste alors sa foi dans la puissance de Jéhovah et ne se montre absolument pas rancunier, puisqu’il empêche le roi d’Israël de tuer les Syriens, disant qu’ils sont comme des prisonniers de guerre. Il demande au roi de leur donner à manger : le roi leur offre alors un festin et les renvoie chez eux. La conséquence de cet incident fut que “ les bandes de maraudeurs syriens ne revinrent pas une seule fois dans le pays d’Israël ”. — 2R 6:20-23.

Cependant, plus tard, Ben-Hadad II se manifeste de nouveau, non plus cette fois par des raids sporadiques de maraudeurs, mais en force, et il assiège Samarie. Le siège est si dur qu’on signale au roi au moins un cas de femme ayant mangé son propre enfant. En digne fils d’Achab, donc “ fils d’assassin ”, le roi Joram jure de tuer Elisée. Mais son serment irréfléchi ne sera pas exécuté. Parvenu chez le prophète avec son aide de camp, Joram dit qu’il a perdu tout espoir de secours de la part de Jéhovah. Elisée lui assure que la nourriture sera abondante le lendemain. L’aide de camp du roi raille cette prédiction, aussi Elisée lui dit-il : “ Voici que tu le vois de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. ” En faisant entendre un bruit dans le camp des Syriens, Jéhovah leur fait croire qu’une grande armée de peuples coalisés avance sur eux ; ils s’enfuient et abandonnent le camp tel quel, avec tous les vivres. Quand Joram apprend la désertion des Syriens, il prépose l’aide de camp précité à la garde de la porte de Samarie ; c’est là que celui-ci meurt, piétiné par la ruée des Israélites affamés qui courent piller le camp. Il voit la nourriture, mais il n’en mange pas. — 2R 6:24–7:20. - it-1 p728

Link to comment
Share on other sites


  • Views 1k
  • Replies 0
  • Created
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Popular Days

Top Posters In This Topic

Popular Days





×
×
  • Create New...

Important Information

Terms of Service Confirmation Terms of Use Privacy Policy Guidelines We have placed cookies on your device to help make this website better. You can adjust your cookie settings, otherwise we'll assume you're okay to continue.