Jump to content
The World News Media

Eric Ouellet

Member
  • Posts

    7
  • Joined

  • Last visited

Status Updates posted by Eric Ouellet

  1.  

    “ APPROCHEZ-VOUS DE DIEU, ET IL S'APPROCHERA DE VOUS”,

     

    “ APPROCHEZ-VOUS de Dieu, et il s’approchera de vous ”, a écrit le disciple Jacques (Jacques 4:8). “ L’intimité avec Jéhovah appartient à ceux qui le craignent ”, a chanté le psalmiste David (Psaume 25:14). Manifestement, Jéhovah Dieu veut que nous entrions dans son intimité. Cela dit, tous ceux qui adorent Dieu et obéissent à ses lois ne se sentent pas forcément proches de lui.

    Et vous ? Avez-vous des liens personnels étroits avec Dieu ? Sans aucun doute souhaitez-vous être encore plus proche de lui. Comment donc cultiver l’intimité avec Dieu ? Comment cela se traduit-il ? Nous trouvons des réponses à ces questions dans le troisième chapitre du livre des Proverbes.

    Manifestons la bonté de cœur et la fidélité

    Salomon, roi de l’Israël antique, commence le troisième chapitre des Proverbes par ces mots : “ Mon fils, n’oublie pas ma loi, et que ton cœur observe mes commandements, car longueur de jours, années de vie et paix te seront ajoutées. ” (Proverbes 3:1, 2). Rédigés sous l’inspiration divine, ces conseils paternels viennent donc en réalité de Jéhovah Dieu et s’adressent à nous. Nous sommes exhortés ici à nous conformer aux rappels de Dieu (sa loi, ou enseignement, et ses commandements) consignés dans la Bible. Si nous le faisons, “ longueur de jours, années de vie et paix [nous] seront ajoutées ”. Effectivement, il est possible dès maintenant de connaître une vie paisible et de nous garder des activités qui nous exposeraient au danger d’une mort prématurée, laquelle est souvent le sort des malfaiteurs. De plus, nous pouvons entretenir l’espérance de vivre éternellement dans un monde nouveau de paix. — Proverbes 1:24-31 ; 2:21, 22.

    Salomon poursuit : “ Que bonté de cœur et fidélité ne te quittent pas. Attache-les à ta gorge. Écris-les sur la tablette de ton cœur, et ainsi trouve faveur et bonne perspicacité aux yeux de Dieu et de l’homme tiré du sol. ” — Proverbes 3:3, 4.

    Le mot original traduit par “ bonté de cœur ” peut aussi être rendu par “ amour fidèle ” et contient les notions de fidélité, de solidarité et de loyauté. Sommes-nous déterminés à rester attachés à Jéhovah quoi qu’il advienne ? Avons-nous de la bonté de cœur dans nos relations avec nos compagnons chrétiens ? Faisons-nous ce qu’il faut pour rester proches d’eux ? Quand nous les côtoyons quotidiennement, gardons-nous ‘ la loi de la bonté de cœur sur notre langue ’ même dans des situations tendues ? — Proverbes 31:26.

    Abondant en bonté de cœur, Jéhovah est “ prêt à pardonner ”. (Psaume 86:5.) Si nous nous sommes repentis de nos péchés passés et que désormais nous fassions des sentiers droits pour nos pieds, nous sommes assurés que “ des époques de rafraîchissement ” viendront d’auprès de Jéhovah (Actes 3:19). Ne devrions-nous pas imiter notre Dieu en pardonnant à d’autres leurs fautes ? — Matthieu 6:14, 15.

    Étant “ le Dieu de vérité ”, Jéhovah exige la “ fidélité ” de la part de ceux qui recherchent son intimité (Psaume 31:5). Pouvons-nous vraiment espérer que Jéhovah soit notre Ami si nous menons une double vie, en ayant un certain comportement en présence de nos compagnons chrétiens et un autre hors de leur présence, comme les “ hommes faux ” qui cachent qui ils sont (Psaume 26:4) ? Quelle aberration ce serait, puisque “ toutes choses sont nues et mises à découvert aux yeux ” de Jéhovah ! — Hébreux 4:13.

    Comme à un collier inestimable ‘ attaché à notre gorge ’, il nous faut accorder de la valeur à la bonté de cœur et à la fidélité, car elles nous aident à ‘ trouver faveur aux yeux de Dieu et de l’homme tiré du sol ’. Nous devons non seulement manifester ces qualités extérieurement, mais aussi les graver ‘ sur la tablette de notre cœur ’, c’est-à-dire les intégrer à notre personnalité.

    Cultivons une confiance absolue en Jéhovah

    Le roi sage poursuit : “ Mets ta confiance en Jéhovah de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ton intelligence. Dans toutes tes voies tiens compte de lui, et lui, il rendra droits tes sentiers. ” — Proverbes 3:5, 6.

    Jéhovah mérite assurément que nous lui fassions totalement confiance. Il est le Créateur, “ vigoureux en force ” et Source de “ l’énergie vive ”. (Isaïe 40:26, 29.) Il est capable de mener à bien tout ce qu’il a décidé. D’ailleurs, son nom même, qui signifie littéralement “ Il fait devenir ”, nous inspire confiance en sa capacité de réaliser ce qu’il a promis. “ Il est impossible que Dieu mente ” : il est donc le modèle suprême en matière de vérité (Hébreux 6:18). Sa qualité dominante est l’amour (1 Jean 4:8). Il est “ juste dans toutes ses voies et fidèle dans toutes ses œuvres ”. (Psaume 145:17.) Si nous ne pouvons pas faire confiance à Dieu, à qui nous fier ? Bien sûr, pour cultiver la confiance en lui, nous devons ‘ goûter et voir que Jéhovah est bon ’ en mettant en pratique ce que nous apprenons dans la Bible et en réfléchissant au bien que cela apporte. — Psaume 34:8.

    Comment ‘ tenir compte de Jéhovah dans toutes nos voies ’ ? Le psalmiste inspiré dit : “ Je méditerai sur toute ton action, et je veux m’intéresser à tes manières d’agir. ” (Psaume 77:12). Dieu étant invisible, pour cultiver l’intimité avec lui il est indispensable de méditer sur ses actions grandioses et sur ses manières d’agir envers ses serviteurs.

    La prière est également un moyen essentiel de tenir compte de Jéhovah. Le roi David appelait Jéhovah “ tout au long du jour ”. (Psaume 86:3.) Il priait souvent la nuit, comme lorsqu’il était un fugitif dans le désert (Psaume 63:6, 7). “ Priez en toutes circonstances, en esprit ”, a exhorté l’apôtre Paul (Éphésiens 6:18). Quelle est la fréquence de nos prières ? Aimons-nous entretenir avec Dieu une communication personnelle et fervente ? Face à des situations éprouvantes, lui demandons-nous son aide ? Avant de prendre des décisions importantes, recherchons-nous sa direction en le priant ? Nos prières sincères à Jéhovah nous font aimer de lui. En outre, nous avons l’assurance qu’il écoutera notre prière et ‘ rendra droits nos sentiers ’.

    Quelle absurdité ce serait de ‘ nous appuyer sur notre intelligence ’ ou sur celle de personnes en vue dans ce monde alors que nous pouvons avoir une entière confiance en Jéhovah ! “ Ne deviens pas sage à tes propres yeux, dit Salomon. Au contraire, crains Jéhovah et détourne-toi du mal. Que cela devienne guérison pour ton nombril et rafraîchissement pour tes os. ” (Proverbes 3:7, 8). Nos actions, nos pensées et nos sentiments devraient toujours être gouvernés par la crainte salutaire de déplaire à Dieu. Cette crainte révérencielle nous empêche de faire ce qui est mauvais et, spirituellement, elle guérit et revigore.

    Donnons le meilleur de nous-mêmes à Jéhovah

    De quelle autre manière nous approcherons-nous de Dieu ? “ Honore Jéhovah de tes choses de valeur et des prémices de tous tes produits ”, recommande le roi (Proverbes 3:9). Honorer Jéhovah signifie le tenir en haute estime et l’exalter publiquement par notre participation et notre soutien matériel à la proclamation de son nom. Les choses de valeur dont nous honorons Jéhovah sont notre temps, nos talents, nos forces et nos biens. Elles doivent être nos prémices, ce que nous avons de meilleur. La façon dont nous utilisons nos ressources personnelles ne devrait-elle pas refléter notre détermination à ‘ continuer à chercher d’abord le royaume et la justice de Dieu ’ ? — Matthieu 6:33.

    Celui qui honore Jéhovah de ses choses de valeur ne reste pas sans récompense. “ Alors tes dépôts de vivres seront remplis d’abondance, assure Salomon, et tes cuves déborderont de vin nouveau. ” (Proverbes 3:10). Même si en soi la prospérité spirituelle n’entraîne pas la prospérité matérielle, l’emploi généreux de nos ressources pour honorer Jéhovah nous vaut de grandes bénédictions. Pour Jésus, faire la volonté de Dieu était une “ nourriture ” qui lui donnait de la vigueur (Jean 4:34). De la même façon, nous sommes ‘ nourris ’ en prêchant le Royaume et en faisant des disciples à la gloire de Jéhovah. Si nous persévérons dans cette œuvre, nos dépôts de vivres spirituels seront remplis d’abondance. Notre joie, figurée par le vin nouveau, débordera.

    Nous comptons aussi sur Jéhovah et le prions pour avoir suffisamment de nourriture chaque jour, n’est-ce pas (Matthieu 6:11) ? En réalité, tout ce que nous possédons nous vient de notre Père céleste plein d’amour. Jéhovah nous ajoutera des bénédictions dans la mesure où nous employons nos choses de valeur à sa louange. — 1 Corinthiens 4:7.

    Acceptons la discipline de Jéhovah

    Signalant l’importance de la discipline pour atteindre à l’intimité avec Jéhovah, le roi d’Israël nous donne ce conseil : “ Ne rejette pas, ô mon fils, la discipline de Jéhovah, et n’aie pas son blâme en aversion, car celui que Jéhovah aime, il le reprend, comme un père reprend le fils en qui il prend plaisir. ” — Proverbes 3:11, 12.

    Cela dit, la discipline n’est pas forcément facile à accepter. “ Toute discipline [...] ne semble pas, pour le présent, être une joie, mais une peine, a écrit l’apôtre Paul ; plus tard cependant elle rapporte à ceux qu’elle a formés un fruit de paix, c’est-à-dire la justice. ” (Hébreux 12:11). Le blâme et la discipline sont des aspects nécessaires de la formation qui nous rapproche de Dieu. La correction que Jéhovah nous administre, que ce soit par l’intermédiaire de nos parents, de la congrégation chrétienne ou de notre méditation sur les Écritures lors de notre étude individuelle, est une expression de l’amour qu’il nous porte. Ayons la sagesse de bien la prendre.

    Saisissons la sagesse et le discernement

    Le roi Salomon insiste ensuite sur l’importance de la sagesse et du discernement pour cultiver des relations étroites avec Dieu. Il déclare : “ Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui obtient le discernement, car mieux vaut l’avoir comme gain que d’avoir comme gain de l’argent, et mieux vaut l’avoir comme produit que d’avoir de l’or. [...] Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la tiennent ferme, il faut les proclamer heureux. ” — Proverbes 3:13-18.

    Puis il ajoute quelque chose qui nous sensibilise à la manifestation de sagesse et de discernement dont la magnifique création de Jéhovah porte l’empreinte : “ Jéhovah lui-même avec sagesse a fondé la terre. Il a solidement fixé les cieux avec discernement. [...] Mon fils, qu’elles ne s’éloignent pas de tes yeux. Préserve la sagesse pratique et la capacité de réflexion, et elles seront vie pour ton âme et charme pour ta gorge. ” — Proverbes 3:19-22.

    La sagesse et le discernement sont des qualités qui viennent de Dieu. Non contents de les cultiver, gardons-les en ne nous relâchant jamais dans notre étude assidue des Écritures ni dans la mise en pratique de ce que nous apprenons. “ Alors tu marcheras en sécurité sur ton chemin, dit Salomon, et ton pied ne heurtera rien. Quand tu te coucheras, tu ne ressentiras aucun effroi ; oui, tu te coucheras et ton sommeil sera vraiment agréable. ” — Proverbes 3:23, 24.

    Nous pouvons bel et bien marcher en sécurité et dormir l’esprit en paix tout en attendant l’arrivée, comparable à celle d’un voleur, du jour de la “ destruction subite ” qui fondra sur le monde méchant de Satan (1 Thessaloniciens 5:2, 3 ; 1 Jean 5:19). Soyons sûrs que, même durant la grande tribulation imminente, ‘ nous n’aurons pas à craindre une chose redoutable, soudaine, ni la tempête sur les méchants, parce qu’elle vient. Car Jéhovah lui-même sera vraiment notre confiance et, à coup sûr, il gardera notre pied de la capture ’. — Proverbes 3:25, 26 ; Matthieu 24:21.

    Faisons le bien

    “ Ne refuse pas le bien à ceux à qui il est dû, recommande Salomon, chaque fois qu’il est au pouvoir de ta main de le faire. ” (Proverbes 3:27). Faire le bien à d’autres, c’est notamment puiser généreusement dans nos ressources en leur faveur, ce qui revêt de nombreux aspects. Toutefois, en ce “ temps de la fin ”, la meilleure chose que nous puissions faire pour notre prochain n’est-elle pas de l’aider à nouer une relation étroite avec le vrai Dieu (Daniel 12:4) ? C’est donc le moment, maintenant, d’avoir du zèle pour prêcher le Royaume et faire des disciples. — Matthieu 28:19, 20.

    Le roi sage énumère également des pratiques à bannir : “ Ne dis pas à ton semblable : ‘ Va, et reviens, et demain je donnerai ’, alors que tu as quelque chose chez toi. Ne trame rien de mal contre ton semblable, alors qu’il habite près de toi avec un sentiment de sécurité. Ne te querelle pas sans raison avec un homme, s’il ne t’a pas fait de mal. Ne porte pas envie à l’homme de violence et ne choisis aucune de ses voies. ” — Proverbes 3:28-31.

    Résumant la raison de ces conseils, Salomon dit : “ Car l’homme plein de détours est chose détestable pour Jéhovah, mais Son intimité est avec les hommes droits. La malédiction de Jéhovah est sur la maison du méchant, mais il bénit la demeure des justes. S’il s’agit de moqueurs, il s’en moquera, mais il témoignera de la faveur aux humbles. L’honneur, voilà ce que posséderont les sages, mais les stupides exaltent le déshonneur. ” — Proverbes 3:32-35.

    Si nous voulons entrer dans l’intimité de Jéhovah, ne tramons pas de projets tortueux ou malfaisants (Proverbes 6:16-19). Nous n’aurons la faveur et la bénédiction de Jéhovah que si nous faisons ce qui est droit à ses yeux. Il pourra même nous arriver alors de recevoir des honneurs inattendus lorsque d’autres remarqueront que nous agissons en accord avec la sagesse divine. Bannissons donc les voies pleines de détours du monde méchant et violent où nous vivons. Ayons une conduite droite et cultivons l’intimité avec Jéhovah !

    341.jpeg

    340.jpeg

    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      La bible est un livre que nous devons être dans la joie pour connaître sa connaissances et de plus nous apprenons à l'inculquer dans notre esprit cet intelligence et cette sagesse qui peut nous guider dans nos décisions.

      Elle dirige nos pas vers le bon chemin, pour nous empêcher de choisir la mauvaise direction quand trop d'accès s'offre à nous. Prenons le temps de lire la bible chaque jour.Psaumes 1:2

      Chanter, prier, méditer est la clef d'une vie heureuse même devant les épreuves. Elle vous donne une vision clair et vers une espérance véritable.  La promesse de Dieu pour les humain est le plus beau cadeau que chaques justes de la terre pourront recevoir dans un proche avenir.

      Psaumes 37 : 29

  2.  


    Apprenons à craindre Jéhovah

    “ La crainte de Jéhovah est le début de la sagesse. ” — PROVERBES 9:10.


    IL FUT un temps où dire de quelqu’un craignait Dieu était un compliment. Beaucoup jugent aujourd’hui désuète et illogique l’idée de craindre Dieu. " Pourquoi craindre Dieu s’il est amour?" s’étonnent-ils. C’est que la crainte est à leurs yeux un sentiment forcément négatif, voire paralysant. Or, la crainte de Dieu, la vraie, est bien autre chose que de la peur et, comme nous allons le voir, elle ne se résume pas à un sentiment.

     La Bible présente la crainte de Dieu sous un jour positif (Isaïe 11:3). Craindre Dieu, c’est éprouver envers lui un profond respect et désirer vivement ne pas lui déplaire (Psaume 115:11). C’est aussi accepter ses normes morales et s’y conformer strictement, appliquer dans notre vie ses critères du bien et du mal. Un ouvrage de référence indique que cette crainte salutaire exprime “ un rapport à Dieu, une disposition d’esprit dominante, qui incite à se conduire avec sagesse et à rejeter le mal sous toutes ses formes ”. La Bible dit d’ailleurs que “ la crainte de Jéhovah est le début de la sagesse ”. — Proverbes 9:10.
    La crainte de Dieu influe sur de nombreux domaines de l’existence. Outre la sagesse, elle favorise la joie, la paix, la prospérité, la longévité, l’espoir, la confiance (Psaume 2:11 ; Proverbes 1:7 ; 10:27 ; 14:26 ; 22:4 ; 23:17, 18 ; Actes 9:31). Elle est étroitement liée à la foi et à l’amour. Pour tout dire, elle touche tous les aspects de nos relations avec Dieu et avec les humains (Deutéronome 10:12 ; Job 6:14 ; Hébreux 11:7). Craindre Dieu, enfin, c’est avoir la ferme conviction que notre Père céleste se soucie de nous personnellement et qu’il est disposé à pardonner nos transgressions (Psaume 130:4). Il n’y a donc qu’aux pécheurs non repentants que Dieu devrait inspirer de la terreur. — Hébreux 10:26-31.

    APPRENONS À CRAINDRE DIEU

    Puisqu’il est indispensable de le craindre pour prendre de sages décisions et recevoir ses bénédictions, comment "apprendre à craindre Jéhovah"
    dans le bon sens du terme (Deutéronome 17:19) ? De nombreux exemples d’hommes et de femmes qui craignaient Dieu ont été consignés dans les Écritures “ pour notre instruction ”. (Romains 15:4.) Intéressons-nous à la vie de l’un de ces personnages, le roi David.

    Saül, le premier roi d’Israël, avait la crainte du peuple, mais pas la crainte de Dieu. Cela lui a valu d’être rejeté par Jéhovah (1 Samuel 15:24-26). David, lui, était un homme qui craignait vraiment Dieu ; sa vie et son intimité avec Jéhovah en témoignent. Les nombreuses nuits à la belle étoile qu’il avait passées dans sa jeunesse à faire paître les moutons de son père l’avaient certainement aidé à comprendre ce qu’est la crainte de Jéhovah (1 Samuel 16:11). De l’immense univers, il n’avait contemplé qu’une infime partie, mais cela lui avait suffi pour saisir l’essentiel : Dieu mérite respect et adoration. “ Quand je vois tes cieux, les œuvres de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as préparées, écrira-t-il plus tard, qu’est-ce que le mortel pour que tu penses à lui, et le fils de l’homme tiré du sol pour que tu t’occupes de lui ? ” — Psaume 8:3, 4.
    Il était normal que David soit impressionné quand il comparait sa petitesse à l’immensité des cieux étoilés. Mais, loin de l’effrayer, cette connaissance le portait à louer Jéhovah. “ Les cieux proclament la gloire de Dieu, a-t-il écrit ; et l’œuvre de ses mains, l’étendue l’annonce. ” (Psaume 19:1). Ce profond respect le rapprochait de Jéhovah ; il lui donnait envie d’apprendre ses voies parfaites et de les suivre. Percevez-vous les sentiments qui l’habitaient quand il chantait ce psaume : “ Tu es grand et tu fais des choses prodigieuses ; tu es Dieu, toi seul. Instruis-moi de ta voie, ô Jéhovah ! Je marcherai dans ta vérité. Unifie mon cœur pour craindre ton nom. ” — Psaume 86:10, 11.

    Quand les Philistins ont envahi le pays d’Israël, leur champion, Goliath, a provoqué les Israélites du haut de ses trois mètres. " Envoyez donc quelqu’un m’affronter en combat singulier ! les narguait-il. S’il me bat, nous serons vos serviteurs. " (1 Samuel 17:4-10). Saül et toute son armée étaient terrifiés. Mais pas David. S’il devait craindre quelqu’un, c’était Jéhovah, et non un homme, si fort soit-il. “ Je viens vers toi avec le nom de Jéhovah des armées, a-t-il lancé à Goliath. [...] Et toute cette assemblée saura que ce n’est ni par l’épée ni par la lance que Jéhovah sauve réellement, car à Jéhovah appartient la bataille. ” Grâce à Jéhovah, une fronde et une pierre ont suffi à David pour abattre le géant. — 1 Samuel 17:45-47.

    Il peut arriver que nous nous trouvions devant des obstacles ou des ennemis aussi intimidants que ceux qu’a dû affronter David. Que faire alors ? Imiter David et d’autres fidèles du passé en s’armant de la crainte de Dieu. La crainte de Dieu l’emporte sur la crainte de l’homme. À ses compatriotes en butte à l’opposition, le fidèle Nehémia a adressé cette exhortation : “ N’ayez pas peur à cause d’eux. Souvenez-vous de Jéhovah le Grand et le Redoutable. ” (Nehémia 4:14). C’est parce qu’ils avaient son soutien que David, Nehémia et d’autres ont réussi à faire ce que Jéhovah attendait d’eux. Nous le pourrons également si nous craignons Dieu.

    Après celle sur Goliath, Jéhovah a accordé d’autres victoires à David. Jaloux, Saül a tenté de tuer le jeune homme, d’abord dans un geste de colère, puis par des moyens détournés, enfin en mobilisant toute une armée contre lui. Même si David avait reçu l’assurance qu’il serait roi, pendant des années il a dû fuir, se battre, et attendre le moment fixé par Jéhovah. Dans toutes ces situations, il ne s’est jamais départi de sa crainte du vrai Dieu. — 1 Samuel 18:9, 11, 17 ; 24:2.

    À un moment donné, David s’est réfugié auprès d’Akish, le roi de Gath, ville philistine d’où était originaire Goliath (1 Samuel 21:10-15). Les serviteurs d’Akish l’ont dénoncé comme ennemi. Comment a-t-il réagi à cette situation périlleuse ? Il s’est confié à Jéhovah de tout son cœur (Psaume 56:1-4, 11-13). Il s’est finalement sorti du guêpier en simulant la démence, mais il était bien conscient de devoir son salut à Jéhovah, qui avait béni son stratagème. David a prouvé qu’il craignait vraiment Dieu en plaçant toute sa confiance en lui. — Psaume 34:4-6, 9-11.

    À l’exemple de David, nous montrerons que nous craignons Dieu en ayant confiance en sa promesse de nous aider dans les épreuves. “ Roule ta voie sur Jéhovah, compte sur lui, et c’est lui qui agira ”, a affirmé David (Psaume 37:5). Cela ne veut pas dire qu’il faut mettre nos problèmes entre les mains de Jéhovah sans rien faire d’autre qu’attendre son intervention. David ne s’est pas contenté de prier et de voir venir. Il a cherché une solution à son problème en utilisant les capacités physiques et intellectuelles dont Jéhovah l’avait doté. Pour autant, il ne pensait pas que ses efforts d’humain suffiraient. Cette façon de voir devrait aussi être la nôtre. Faisons tout ce qui est en notre pouvoir, puis laissons Jéhovah se charger du reste. Cela étant, il est fréquent que nous ne puissions rien faire d’autre que compter sur Jéhovah. C’est là que la crainte de Dieu revêt un caractère très personnel. Combien est réconfortante cette réflexion de David : “ L’intimité avec Jéhovah appartient à ceux qui le craignent. ” — Psaume 25:14.

    Il s’agit donc de ne pas banaliser nos prières et nos relations avec Dieu. Lorsque nous nous ‘ avançons ’ vers Jéhovah, nous devons “ croire qu’il est, et qu’il devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement ”. (Hébreux 11:6 ; Jacques 1:5-8.) Et quand il vient à notre aide, il nous faut, conformément au conseil de l’apôtre Paul, ‘ nous montrer reconnaissants ’. (Colossiens 3:15, 17.) Ne ressemblons jamais à ceux dont un chrétien oint expérimenté a dit : “ Ils prennent Dieu pour une sorte de garçon de café. Ils aimeraient qu’il réponde à un claquement de doigts dès qu’ils ont besoin de quelque chose, et qu’il disparaisse dès qu’ils ont eu ce qu’ils voulaient. ” Où est leur crainte de Dieu ?

    Le fait que Jéhovah l’ait secouru a augmenté la confiance et la crainte que David éprouvait envers lui (Psaume 31:22-24). Trois fois, cependant, David a mis notablement sa crainte de Dieu entre parenthèses, ce qui a eu des conséquences tragiques. La première fois, c’est quand il a décidé de faire transporter l’arche de l’alliance à Jérusalem sur un chariot, et non sur les épaules des Lévites comme le prescrivait la Loi. Ouzza, qui conduisait le chariot, a saisi l’Arche pour l’empêcher de tomber. Dieu l’a fait mourir sur le champ pour cet “ acte d’irrévérence ”. Certes, Ouzza avait commis un péché grave, mais c’est bien David qui, pour n’avoir pas respecté la Loi divine, était responsable de ce drame. Craindre Dieu suppose que l’on fasse les choses comme lui l’entend. — 2 Samuel 6:2-9 ; Nombres 4:15 ; 7:9.

    Une autre fois, sous l’impulsion de Satan, David a procédé au dénombrement des hommes de guerre en Israël (1 Chroniques 21:1). Là encore, il a cessé momentanément de craindre Dieu, ce qui a coûté la vie à 70 000 de ses compatriotes. Bien qu’il se soit repenti devant Jéhovah, lui et le peuple ont beaucoup souffert en la circonstance. — 2 Samuel 24:1-16

    C’est aussi parce qu’il avait oublié sa crainte de Dieu que David a couché avec Bath-Shéba, la femme d’Ouriya. David savait qu’il était mal, non seulement de commettre l’adultère, mais aussi de désirer la femme d’un autre (Exode 20:14, 17). Tout a commencé quand il a aperçu Bath-Shéba qui se baignait. La crainte de Dieu lui commandait de détourner son regard immédiatement et de maîtriser ses pensées. Mais il a manifestement ‘ continué à regarder ’, si bien que la passion l’a emporté sur sa crainte de Dieu (Matthieu 5:28 ; 2 Samuel 11:1-4). David a oublié que Jéhovah devait être présent dans tous les domaines de sa vie. — Psaume 139:1-7.

    De son adultère avec Bath-Shéba est né un fils. Peu après, Jéhovah a envoyé le prophète Nathân dénoncer le péché de David. Retrouvant la crainte de Dieu en même temps que la raison, celui-ci s’est repenti. Il a supplié Jéhovah de ne pas le rejeter et de ne pas lui retirer son esprit saint (Psaume 51:7, 11). Jéhovah lui a pardonné et a atténué le châtiment, mais il ne lui a pas épargné toutes les conséquences de ses actes. Le fils de David est mort ; les malheurs se sont succédé dans sa famille. Quel prix à payer pour avoir momentanément fait abstraction de la crainte de Dieu ! — 2 Samuel 12:10-14 ; 13:10-14 ; 15:14.

    Aujourd’hui de même, ne pas craindre Dieu dans le domaine de la moralité peut avoir des conséquences graves et durables. Imaginez la douleur de cette jeune femme qui découvre que son mari chrétien l’a trompée lors d’un déplacement professionnel à l’étranger. Choquée, anéantie par le chagrin, elle enfouit son visage dans ses mains et pleure toutes les larmes de son corps. Combien de temps faudra-t-il au mari infidèle pour regagner la confiance et le respect de sa femme ? Des situations aussi pénibles peuvent être évitées grâce à la crainte de Dieu. — 1 Corinthiens 6:18.

    Satan détruit les valeurs morales de la société humaine les unes après les autres, et il cherche particulièrement à corrompre les vrais chrétiens. Pour ce faire, il exploite le chemin le plus direct vers le cœur et l’esprit : nos sens, avec une prédilection pour l’ouïe et la vue (Éphésiens 4:17-19). Comment réagissez-vous quand, involontairement, vous vous trouvez exposé à des images ou à des paroles obscènes, ou encore en présence d’individus immoraux ?

    Voyez le cas d’André. Cet ancien et père de famille est médecin dans un pays d’Europe. Quand il était de garde de nuit à l’hôpital, des collègues féminines avaient pris l’habitude d’épingler sur son oreiller des mots doux ornés de petits cœurs pour l’inviter à coucher avec elles. André s’interdisait résolument d’accorder la moindre pensée à ces avances. Mieux, pour se soustraire à cet environnement malsain, il a changé d’établissement. Sa crainte de Dieu s’est révélée sage et lui a valu des bénédictions, puisqu’il effectue aujourd’hui une partie de ses activités au siège des Témoins de Jéhovah de son pays.

    Troquer nos précieuses relations avec Jéhovah contre quelque chose auquel nous n’avons pas droit : voilà où nous risquons d’en arriver en cultivant de mauvaises pensées (Jacques 1:14, 15). Si nous craignons Jéhovah, en revanche, nous nous tiendrons éloignés — et même nous nous écarterons délibérément — des gens, des lieux, des activités ou des divertissements qui pourraient nous faire baisser notre garde (Proverbes 22:3). Quel que soit l’inconvénient ou le sacrifice que cela implique, il n’est rien à côté de la perte de la faveur divine (Matthieu 5:29, 30). La crainte de Dieu nous commande de ne jamais nous exposer intentionnellement à quoi que ce soit d’immoral — à commencer par la pornographie sous toutes ses formes —, mais aussi de faire en sorte que nos yeux “ passent sans s’arrêter à la vue de ce qui n’est que néant ”. Soyons convaincus que Jéhovah, alors, nous ‘ gardera en vie ’ et nous donnera tout ce dont nous avons réellement besoin. — Psaume 84:11 ; 119:37.

     Assurément, c’est toujours faire preuve de sagesse que de laisser la crainte de Dieu dicter nos actions. C’est aussi la source du vrai bonheur (Psaume 34:9)

    360.jpeg

    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Le corps humain doit être accordé selon Sa volonté.

      Cela est comme Jésus disait dans le passé, laissez vous modeler à ses exigences. Ainsi la sagesse, la vraie entrera en vous.

      Faire ces actions intérieurs, rend Dieu Heureux et il vous protège sous les plûmes de son ailes.

       

    2. folens

      folens

      Bonjour Eric, il arrive souvent que mes réponses reviennent sans avoir étaient distribuées. Bizarre bizarre 

      Que penses tu du sujet :le but des sacrifices à la vcm du 10/11/2020?

      Bonjour Eric.doc 1 Le but des sacrifices et des offrandes.doc orchidees_du_vietnam.pps Regal_yeux_et_esprit.pps

    3. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      En cliquant sur les onglets rien ne se voit, sûrement la cause, bonne journée Michel.

  3.  


    Enracinons nous dans la foi comme un arbre luxuriant.

    EN ISRAËL pousse un arbre presque indestructible. Même lorsqu’on l’abat, sa souche ne tarde pas à produire de nouvelles pousses. Par ailleurs, ses fruits fournissent une grande quantité d’huile utile tant pour la cuisine et l’éclairage que pour l’hygiène et les soins de beauté.

    Selon une parabole des temps bibliques consignée dans le livre des Juges, “ un jour les arbres s’en allèrent pour oindre un roi sur eux ”. Quel arbre choisirent-ils ? Le résistant et fertile olivier. — Juges 9:8.

    Il y a plus de 3 500 ans, le prophète Moïse décrivait Israël comme “ un bon pays, [...] un pays d’olives ”. (Deutéronome 8:7, 8.) Aujourd’hui encore, du pied du mont Hermôn à la campagne de Béershéba en passant par la plaine côtière du Sharôn, les pentes rocailleuses de la Samarie et les vallées fertiles de la Galilée, le paysage est parsemé d’oliveraies du nord au sud.

    Les rédacteurs de la Bible ont souvent parlé de l’olivier dans un sens figuré pour illustrer, par exemple, la miséricorde de Dieu, la promesse de la résurrection ou encore le bonheur familial. L’examen de quelques-unes de ses caractéristiques nous aidera à mieux comprendre ces références et à apprécier cet arbre exceptionnel qui fait honneur au Créateur. — Psaume 148:7, 9.

    Un arbre robuste

    L’olivier n’est pas spécialement impressionnant à première vue. Il n’a pas la majesté des vertigineux cèdres du Liban, son bois n’a pas la qualité du genévrier ni ses fleurs la beauté de celles de l’amandier (Chant de Salomon 1:17 ; Amos 2:9). En fait, sa partie la plus importante demeure invisible, puisque le secret de sa résistance et de sa grande prolificité réside dans ses longues racines, qui peuvent s’enfoncer jusqu’à six mètres sous terre et rayonner plus loin encore.

    Ses racines permettent à l’olivier poussant sur des versants rocailleux de survivre à la sécheresse quand d’autres arbres situés au fond de la vallée sont déjà morts de soif. Elles lui permettent également de produire des olives des siècles durant, même lorsque son tronc noueux ne semble plus bon qu’à servir de bois de chauffage. Tout ce dont cet arbre rustique a besoin, c’est de place pour pousser et d’un sol aéré pour respirer, loin des mauvaises herbes et autres plantes qui peuvent abriter des parasites. Si ces conditions simples sont réunies, un seul arbre peut fournir jusqu’à 60 litres d’huile par an.

    Cette huile était manifestement appréciée des Israélites. Ils s’en servaient pour éclairer leur intérieur à l’aide de lampes à mèches, pour cuisiner, pour protéger leur peau du soleil et pour fabriquer du savon (Lévitique 24:2). Étant donné que le blé, le vin et l’olive constituaient les principales productions de la région, une mauvaise récolte d’olives était une catastrophe pour une famille israélite. — Deutéronome 7:13 ; Habaqouq 3:17.

    Cependant, en général, l’huile d’olive ne manquait pas. Sans doute Moïse a-t-il décrit la Terre promise comme “ un pays d’olives ” parce que l’olivier y était l’arbre le plus cultivé. Au XIXe siècle, le naturaliste Henry Tristram a d’ailleurs qualifié l’olivier d’arbre emblématique de la région ”. En raison de sa valeur et de sa profusion, l’huile d’olive servait même de moyen de paiement dans tout le bassin méditerranéen. De là, l’allusion de Jésus Christ à une dette de “ cent baths d’huile d’olive ”. — Luc 16:5, 6.

    “ Comme des plants d’olivier ”

    L’olivier illustre de façon appropriée les bénédictions divines. Comment l’homme qui craint Dieu serait-il récompensé ? “ Ta femme sera comme une vigne qui porte du fruit tout au fond de ta maison, a chanté un psalmiste. Tes fils seront comme des plants d’olivier autour de ta table. ” (Psaume 128:3). Que sont ces “ plants d’olivier ”, et pourquoi le psalmiste les comparait-il à des fils ?

    L’olivier a ceci de particulier que de nouvelles pousses sortent continuellement de la base de son tronc. Lorsque, en raison de son âge, le tronc principal ne produit plus autant qu’auparavant, les cultivateurs peuvent laisser plusieurs plants, ou nouvelles pousses, se développer jusqu’à devenir partie intégrante de l’arbre. Au bout d’un certain temps, trois ou quatre nouveaux troncs vigoureux entoureront celui d’origine, comme des fils autour d’une table. Ces plants issus de la même souche produisent ensemble une grande quantité d’olives.

    Cette caractéristique de l’olivier illustre bien la façon dont les fils et les filles peuvent devenir fermes dans la foi, grâce aux robustes racines spirituelles de leurs parents. En grandissant, eux aussi portent du fruit et épaulent leurs parents, qui se réjouissent de les voir servir Jéhovah à leurs côtés. — Proverbes 15:20.

    “ Il existe un espoir même pour un arbre ”

    Un père âgé qui sert Jéhovah se réjouit que ses enfants adorent Dieu. Mais quelle tristesse quand ce père finit par ‘ s’en aller par le chemin de toute la terre ’ ! (1 Rois 2:2.) La Bible nous aide à surmonter pareille douleur en nous donnant l’assurance qu’il y aura une résurrection. — Jean 5:28, 29 ; 11:25.

    Job, père de nombreux enfants, était très conscient de la brièveté de la vie, qu’il a comparée à une fleur qui se flétrit rapidement (Job 1:2 ; 14:1, 2). Job désirait la mort pour se soustraire à ses souffrances, considérant la tombe comme une cachette d’où il pourrait revenir. “ Si un homme robuste meurt, peut-il revivre ? ” a-t-il demandé. Et d’exprimer sa confiance : “ Tous les jours de ma corvée, j’attendrai, jusqu’à ce que vienne ma relève. Tu [Jéhovah] appelleras, et moi je te répondrai. Tu languiras après l’œuvre de tes mains. ” — Job 14:13-15.

    Comment Job a-t-il illustré sa conviction que Dieu le rappellerait de la tombe ? Au moyen d’un arbre, dont la description correspond apparemment à celle de l’olivier. “ Il existe un espoir même pour un arbre. Si on le coupe, il bourgeonnera encore. ” (Job 14:7). Pour peu qu’il ne soit pas déraciné, l’olivier peut effectivement être coupé sans que cela le fasse mourir. Si ses racines demeurent intactes, il repoussera avec une vigueur renouvelée.

    Même si une sécheresse prolongée dessèche profondément un vieil olivier, la souche ratatinée peut repartir. “ Si sa racine vieillit dans la terre et si sa souche meurt dans la poussière, à l’odeur de l’eau, il bourgeonnera, oui il produira une branche comme une plante nouvelle. ” (Job 14:8, 9). Job vivait dans une région aride et poussiéreuse où il avait probablement dû observer beaucoup de vieux oliviers complètement desséchés qui semblaient morts. Cependant, dès qu’arrivaient les pluies, ils revenaient à la vie, et un nouveau tronc émergeait de leurs racines “ comme une plante nouvelle ”. Cette résistance hors du commun a conduit un horticulteur tunisien à déclarer : “ Il n’est pas exagéré de dire que les oliviers sont immortels. ”

    Tout comme un cultivateur espère voir renaître ses oliviers desséchés, Jéhovah languit de ressusciter ses serviteurs. Il attend avec patience l’époque où des fidèles comme Abraham et Sara, Isaac et Rébecca, et de nombreux autres seront ramenés à la vie (Matthieu 22:31, 32). Comme il sera merveilleux d’accueillir les ressuscités et de les voir mener de nouveau une vie productive !

    L’olivier symbolique

    La miséricorde de Dieu est manifeste dans son impartialité ainsi que dans la disposition qu’est la résurrection. L’apôtre Paul s’est servi de l’olivier pour illustrer comment la miséricorde de Jéhovah s’étend aux humains indifféremment de leur race ou de leur origine. Pendant des siècles, les Juifs se sont enorgueillis d’être le peuple choisi de Dieu, “ la descendance d’Abraham ”. — Jean 8:33 ; Luc 3:8.

    Il n’était pas nécessaire d’être né au sein de la nation juive pour obtenir la faveur divine. Les premiers disciples de Jésus, cependant, étaient tous Juifs et ils ont eu le privilège de figurer parmi les premiers humains choisis par Dieu pour constituer la semence promise d’Abraham (Genèse 22:18 ; Galates 3:29). Paul les a comparés aux branches d’un olivier.

    La majorité des Juifs de naissance ont rejeté Jésus, se privant ainsi de la possibilité de faire partie du “ petit troupeau ”, ou “ Israël de Dieu ”. (Luc 12:32 ; Galates 6:16.) Ils sont devenus comme des branches d’olivier qui auraient été coupées. Qui allait prendre leur place ? En 36 de notre ère, des Gentils ont été choisis pour faire partie de la semence d’Abraham, comme si Jéhovah avait greffé des branches d’olivier sauvage sur un olivier domestique. La semence promise d’Abraham inclurait donc des gens des nations qui pouvaient désormais devenir ‘ participants de la racine de graisse de l’olivier ’. — Romains 11:17.

    Pour un cultivateur, greffer une branche d’olivier sauvage sur un olivier domestique serait impensable et “ contre nature ”. (Romains 11:24.) On lit dans La terre et le Livre (angl.) : “ Greffe le bon sur le sauvage, ont coutume de dire les Arabes, et il dominera le sauvage, mais tu ne pourras pas revenir en arrière. ” Les chrétiens d’origine juive ont été surpris lorsque Jéhovah, “ pour la première fois, s’est occupé des nations pour tirer d’entre elles un peuple pour son nom ”. (Actes 10:44-48 ; 15:14.) C’était la preuve évidente, toutefois, que la réalisation du dessein de Dieu ne dépendait pas d’une nation particulière. En effet, “ en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice est agréé de lui ”. — Actes 10:35.

    Paul a souligné que puisque les “ branches ” juives infidèles de l’olivier avaient été coupées la même chose pourrait arriver à toute personne qui, par orgueil ou désobéissance, perdrait la faveur de Jéhovah (Romains 11:19, 20). Cela montre sans l’ombre d’un doute que la faveur imméritée de Dieu ne devrait jamais être considérée comme définitivement acquise. — 2 Corinthiens 6:1.

    Enduire d’huile

    Les Écritures mentionnent l’utilisation de l’huile d’olive non seulement au sens littéral, mais également au sens figuré. Dans les temps anciens, les blessures et les contusions étaient “ adoucies avec de l’huile ” pour accélérer la cicatrisation (Isaïe 1:6). D’après un exemple de Jésus, le bon Samaritain a versé de l’huile et du vin sur les blessures de l’homme qu’il avait trouvé sur la route de Jéricho. — Luc 10:34.

    L’application d’huile sur la tête est rafraîchissante et relaxante (Psaume 141:5). Lorsqu’ils ont à traiter un cas de faiblesse spirituelle, les anciens peuvent ‘ enduire d’huile un membre de la congrégation, au nom de Jéhovah ’. (Jacques 5:14.) Leurs conseils bibliques pleins d’amour et leurs prières sincères en faveur de leur compagnon sont comparables à de l’huile versée sur des plaies. Détail révélateur, en hébreu, “ huile d’olive pure ” est une expression imagée qui sert à désigner un homme bon.

    “ Un olivier luxuriant dans la maison de Dieu ”

    Compte tenu de ce qui précède, il n’est pas surprenant que les serviteurs de Dieu puissent être comparés à des oliviers. David désirait ressembler à “ un olivier luxuriant dans la maison de Dieu ”. (Psaume 52:8.) Tout comme les familles israélites avaient souvent des oliviers autour de leur maison, David souhaitait être proche de Jéhovah pour produire du fruit à sa louange. — Psaume 52:9.

    Tant qu’il est resté fidèle à Jéhovah, le royaume de Juda était comme un “ olivier luxuriant, beau par le fruit et par la forme ”. (Jérémie 11:15, 16.) Mais ses habitants ont perdu leur position privilégiée lorsqu’ils ‘ ont refusé d’obéir aux paroles de Jéhovah et ont marché à la suite d’autres dieux ’. — Jérémie 11:10.

    Pour devenir comme des oliviers luxuriants dans la maison de Dieu, nous devons obéir à Jéhovah et accepter de bon gré la discipline par laquelle il nous “ taille ”, afin que nous puissions porter davantage de fruit en œuvres chrétiennes (Hébreux 12:5, 6). En outre, tout comme un olivier doit avoir de longues racines pour survivre à une période de sécheresse, nous devons fortifier nos racines spirituelles pour endurer les épreuves et la persécution. — Matthieu 13:21 ; Colossiens 2:6, 7.

    L’olivier symbolise bien le chrétien fidèle, inconnu du monde mais connu de Dieu. S’il vient à mourir dans ce système, il reviendra à la vie dans le monde nouveau à venir. — 2 Corinthiens 6:9 ; 2 Pierre 3:13.

    L’olivier, presque indestructible, qui continue de donner du fruit année après année nous rappelle la promesse de Dieu : “ Les jours de mon peuple seront comme les jours d’un arbre ; et ceux que j’ai choisis profiteront pleinement de l’œuvre de leurs mains. ” (Isaïe 65:22). Cette promesse prophétique s’accomplira dans le monde nouveau de Dieu. — 2 Pierre 3:13.

    images.jpeg

    145.jpeg

  4.  


    L'amour de Jéhovah nous modèle vers l'excellence de notre être 

    Ô Jéhovah, tu es notre Père. Nous sommes l’argile, et tu es notre Potier ; nous sommes tous l’œuvre de ta main. Isaie 64 :8  » Un potier a le pouvoir de faire avec l’argile le récipient qu’il désire. L’argile n’a pas son mot à dire. Il en va de même de l’homme par rapport à Dieu. Il n’est pas plus en droit de contester les actes de Dieu que l’argile du potier, qui, de ses mains, lui donne forme (lire Jérémie 18:1-6).

    Jéhovah a montré sa capacité d’agir sur l’Israël antique comme le potier agit sur l’argile. Nous notons cependant une grande différence. Le potier peut transformer sa motte d’argile en n’importe quelle sorte de récipient. Mais Jéhovah façonne-t-il arbitrairement les personnes, ou les nations, faisant les unes bonnes et les autres mauvaises ? D’après la Bible, ce n’est pas le cas. Jéhovah a doté l’homme d’une faculté très précieuse : le libre arbitre. La manière dont il exerce son autorité souveraine ne nous prive pas de cette faculté. Chacun doit décider s’il se laissera façonner par le Créateur (lire Jérémie 18:7-10).
    Et si un humain refuse obstinément de se laisser modeler, comment le Grand Potier exerce-t-il son autorité ? Pense au sort d’une argile qui devient impropre à l’usage que le potier veut en faire. Eh bien, il peut soit en faire un autre récipient soit la jeter ! Toutefois, quand l’argile est inutilisable, c’est généralement de la faute du potier. Mais en ce qui concerne notre Potier, ce n’est jamais le cas (Deut. 32:4). Quand une personne ne cède pas au modelage de Jéhovah, c’est toujours de sa faute à elle. Le Grand Potier exerce son autorité sur les humains en s’adaptant à la manière dont ils réagissent à son modelage. Ceux qui réagissent bien sont façonnés en récipients utiles. Par exemple, les chrétiens oints sont des « vases de miséricorde » qui ont été façonnés en « récipient[s] pour un usage honorable ». En revanche, ceux qui s’opposent obstinément à Dieu finissent par être des « vases de colère devenus dignes de destruction » (Rom. 9:19-23).

    Jéhovah modèle les humains notamment en les conseillant ou en les corrigeant. Voyons comment il exerce son autorité sur ceux qu’il façonne en nous intéressant aux deux premiers rois d’Israël : Saül et David. Quand David a commis l’adultère avec Bath-Shéba, il a causé du tort tant à lui-même qu’à d’autres. Jéhovah ne s’est pas retenu de le reprendre avec fermeté, il fut ainsi avec les hommes qui furent sous Sa direction. Par le prophète Nathân, il lui a adressé un message sévère (2 Sam. 12:1-12). Comment David a-t-il réagi ? Touché en plein cœur, il s’est repenti et a bénéficié de la miséricorde divine (lire 2 Samuel 12:13).
    Par contre, Saül, le roi qui a précédé David, a mal réagi aux conseils. Par l’intermédiaire du prophète Samuel, Jéhovah lui avait formellement ordonné de vouer à la destruction tous les Amaléqites et tout leur bétail. Mais Saül a désobéi. Il a épargné le roi Agag ainsi que les meilleures bêtes. Pourquoi ? Notamment pour s’attirer des louanges (1 Sam. 15:1-3, 7-9, 12). Quand il a été conseillé, il aurait dû être malléable, se laisser façonner par le Grand Potier. Mais il a résisté. Il s’est justifié, prétextant qu’il avait agi à bon droit parce que les bêtes seraient offertes en sacrifice. Il a minimisé le conseil de Samuel. Il a donc été rejeté par Jéhovah. Il ne méritait plus d’être roi et n’a jamais retrouvé de bonnes relations avec le vrai Dieu (lire 1 Samuel 15:13-15, 20-23).

    DIEU N’EST PAS PARTIAL

    Jéhovah offre la possibilité d’être façonné non seulement à des individus mais aussi à des nations. En 1513 av. n. è., les fils d’Israël, libérés de l’esclavage en Égypte, sont entrés dans une relation d’alliance avec Dieu. Étant sa nation choisie, Israël avait l’honneur d’être modelé par lui, d’être en quelque sorte sur le tour du Grand Potier. Cependant, le peuple n’a pas cessé de faire ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah, allant même jusqu’à rendre un culte aux dieux des nations voisines. Maintes et maintes fois, Jéhovah a envoyé des prophètes pour le ramener à la raison, mais il n’a pas écouté (Jér. 35:12-15). Son obstination lui a valu d’être sévèrement repris. Comme des « vases » devenus « dignes de destruction », le royaume du Nord, formé de dix tribus, et celui du Sud, formé de deux tribus, ont été vaincus l’un par l’Assyrie et l’autre par Babylone. Quelle leçon puissante ! Nous ne tirerons profit du façonnage de Jéhovah qu’à condition de bien y réagir.

    Jéhovah a également offert aux habitants de Ninive, la capitale assyrienne, la possibilité de tenir compte de ses avertissements. Il a dit à Jonas: « Lève-toi, va à Ninive la grande ville, et proclame contre elle que leur méchanceté est montée devant moi. » Ninive était vouée à la destruction (Jonas1:1, 2 ; 3:1-4).
    Cependant, quand Jonas a annoncé son message de condamnation, « les hommes de Ninive se mirent à avoir foi en Dieu ; ils proclamèrent alors un jeûne et se revêtirent de toiles de sac, du plus grand d’entre eux au plus petit d’entre eux ». Leur roi « se leva de son trône, ôta son vêtement officiel de dessus lui, se couvrit d’une toile de sac et s’assit dans la cendre ». Réceptifs à la tentative de modelage de Jéhovah, les Ninivites se sont repentis. Jéhovah n’a donc pas fait venir le malheur sur eux (Jonas 3:5-10).
    Bien qu’étant une nation choisie, Israël n’a pas été exempté de la correction. Les Ninivites, quant à eux, n’étaient pas dans une relation d’alliance avec Dieu. Pourtant, Jéhovah leur a adressé un message de condamnation et leur a fait miséricorde quand ils sont devenus de l’argile malléable entre ses mains. Ces deux exemples ne prouvent-ils pas que Jéhovah « ne se montre partial envers personne » ? (Deut. 10:17).

    JÉHOVAH EST RAISONNABLE ET SOUPLE

    La manière dont Dieu est disposé à nous modeler indique qu’il est raisonnable et souple. Témoin des situations où il prononce des jugements justes mais les révise ensuite selon la réaction des concernés. Au sujet du premier roi d’Israël, les Écritures déclarent que Jéhovah a « regrett[é] d’avoir fait régner Saül comme roi » (1 Sam. 15:11). La Bible dit encore que, lorsque les habitants de Ninive se sont repentis et sont revenus de leur voie mauvaise, « le vrai Dieu regretta le malheur qu’il avait parlé de leur causer ; et il ne le causa pas » (Jonas 3:10).
    Le terme hébreu traduit par « regretta » se rapporte à un changement de point de vue ou d’intention. Jéhovah a changé de point de vue à l’égard de Saül : il l’avait choisi pour être roi, mais il a fini par le rejeter. Ce changement s’est produit non parce que Jéhovah avait fait un mauvais choix, mais parce que Saül a manqué de foi et est devenu désobéissant. Le vrai Dieu a éprouvé du regret dans le cas des Ninivites : son intention à leur égard a changé. Quel réconfort de savoir que Jéhovah, notre Potier, est raisonnable et souple, compatissant et miséricordieux, prêt à réviser son jugement quand un transgresseur se réforme !

    NE REJETONS PAS LA DISCIPLINE DE JÉHOVAH

    Aujourd’hui, Jéhovah nous façonne principalement par sa Parole, la Bible, et par son organisation (2 Tim. 3:16, 17). Ne devrions-nous pas accepter tout conseil ou toute correction que nous recevons par ces moyens ? Quelles que soient les années que nous avons passées à servir Dieu, ou nos attributions de service, continuons d’accepter les conseils de Jéhovah, laissons-nous façonner en vases pour un usage honorable. 
    Le Grand Potier est notre Père. Et ne l’oublions jamais, « celui que Jéhovah aime, il le reprend, comme un père reprend le fils en qui il prend plaisir ». Alors, « ne rejettons pas [...] la discipline de Jéhovah, et n’ayons pas son blâme en aversion » (Prov. 3:11, 12).

    284.jpeg

  5.  


    Restons fidèle et intègre à Jéhovah en toutes choses 


    "Moïse fut un fidèle serviteur de Jéhovah”, lit-on en Hébreux 3:5. En quoi ce prophète a-t-il été fidèle ? Lors de la construction et de l’installation du tabernacle, “ Moïse se mit à faire selon tout ce que Jéhovah lui avait ordonné. Ainsi fit-il, exactement ”. (Exode 40:16.) Nous qui adorons Jéhovah, nous nous montrons fidèles en le servant avec obéissance. C’est particulièrement le cas lorsque nous traversons des moments difficiles ou de dures épreuves. Cependant, que nous surmontions des difficultés ne suffit pas à prouver notre fidélité. “ Celui qui est fidèle dans ce qui est tout petit est fidèle aussi dans ce qui est beaucoup, a déclaré Jésus, et celui qui est injuste dans ce qui est tout petit est injuste aussi dans ce qui est beaucoup. ” (Luc 16:10). Il nous faut rester fidèles même dans ce qui semble être de petites choses.

    AVEZ-VOUS déjà remarqué comment évolue l’ombre d’un arbre sur le sol à mesure que le jour avance ? Son étendue et sa direction ne cessent de changer. Souvent, les entreprises et les promesses des hommes sont aussi changeantes qu’une ombre. Jéhovah Dieu, en revanche, ne change pas avec le temps. Le disciple Jacques parle de lui comme du “ Père des lumières célestes ” et précise : “ Chez lui il n’y a pas de variation de la rotation de l’ombre [ou : “ de variation ou d’ombre due à une rotation. ” (Jacques 1:17). Jéhovah est constant et digne de confiance, jusque dans les moindres détails. Il est un “ Dieu de fidélité ”. — Deutéronome 32:4.
    Est-il important pour Dieu que ses adorateurs soient dignes de confiance ? Oui, ainsi que David le souligne en ces termes : “ Mes yeux sont sur les fidèles de la terre, pour qu’ils habitent avec moi. Celui qui marche d’une manière intègre, c’est lui qui me servira. ” (Psaume 101:6). Jéhovah prend effectivement plaisir à la fidélité de ses serviteurs. C’est donc avec juste raison que l’apôtre Paul a écrit : “ Ce qu’on cherche chez les intendants, c’est qu’un homme soit trouvé fidèle. ” (1 Corinthiens 4:2). Mais que signifie être fidèle ? Dans quels domaines devrions-nous agir avec fidélité ? Et quels avantages y a-t-il à "marcher d’une manière intègre" ?

    Il est important que nous nous montrions chaque jour obéissants dans “ ce qui est tout petit ” pour deux raisons. Premièrement, nous révélons ainsi ce que la souveraineté de Jéhovah représente pour nous. Songez à l’épreuve à laquelle a été soumise la fidélité du premier couple humain, Adam et Ève. Il s’agissait d’une exigence qui ne leur était en rien pénible. Le jardin d’Éden leur offrait toute sorte de nourriture. Ils devaient simplement ne pas manger du fruit d’un arbre, un seul, “ l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais ”. (Genèse 2:16, 17.) La fidélité qu’ils auraient manifestée en obéissant à ce commandement simple aurait prouvé qu’ils étaient pour la domination de Jéhovah. En suivant les instructions de Jéhovah dans notre vie quotidienne, nous montrons que nous prenons parti pour sa souveraineté.
    Deuxièmement, notre comportement à l’égard de “ ce qui est tout petit ” a une incidence sur celui que nous adopterons “ aussi dans ce qui est beaucoup ”, c’est-à-dire face à des situations plus graves. À ce propos, voyez ce qui est arrivé à Daniel et à ses trois fidèles compagnons hébreux, Hanania, Mishaël et Azaria. Ils ont été emmenés en exil à Babylone en 617 avant notre ère. Alors qu’ils étaient encore jeunes, probablement adolescents, ils se sont retrouvés tous les quatre à la cour du roi Neboukadnetsar. On “ fixa pour eux une ration quotidienne des mets délicats du roi et du vin dont il buvait, oui pour les entretenir pendant trois ans, afin qu’au terme de ces années ils puissent se tenir devant le roi ”. — Daniel 1:3-5.

    Cependant, les mesures prises par le roi babylonien plaçaient les quatre jeunes Hébreux dans une situation embarrassante : les mets délicats du roi comprenaient vraisemblablement des aliments interdits par la Loi mosaïque (Deutéronome 14:3-20). Peut-être les animaux n’avaient-ils pas été correctement saignés ; leur consommation constituerait alors une violation de la loi divine (Deutéronome 12:23-25). La viande pouvait aussi avoir été offerte à des idoles, conformément à la coutume observée par les Babyloniens avant un repas de communion.Pour la maison royale de Babylone, les interdits alimentaires ne devaient pas être une préoccupation majeure. Daniel et ses amis n’en étaient pas moins déterminés à ne pas se souiller en mangeant des aliments condamnés par la Loi que Dieu avait donnée à Israël. Il en allait de leur fidélité à Dieu. C’est pourquoi ils ont demandé qu’on ne leur serve que des légumes et de l’eau, ce qui leur a été accordé (Daniel 1:9-14). Aujourd’hui, certains jugeraient peut-être dérisoires les réticences de ces quatre jeunes. Pourtant, leur obéissance à Dieu a montré quelle était leur position sur la question de la souveraineté de Jéhovah.
    La fidélité des trois amis de Daniel dans un domaine que d’autres auraient jugé négligeable les a préparés à affronter une épreuve plus difficile. Ouvrez votre Bible au chapitre 3 du livre de Daniel, et lisez comment les trois Hébreux ont risqué la peine de mort pour avoir refusé d’adorer l’image d’or que le roi Neboukadnetsar avait érigée. Amenés devant le roi, ils ont fait preuve d’une grande confiance en affirmant leur détermination : “ Si cela doit être, notre Dieu que nous servons est capable de nous sauver. Il nous sauvera du four de feu ardent et de ta main, ô roi ! Sinon, qu’il te soit fait connaître, ô roi, que tes dieux ne sont pas ceux que nous servons, et l’image d’or que tu as dressée, nous ne l’adorerons pas. ” (Daniel 3:17, 18). Jéhovah les a-t-il sauvés ? Les trois fidèles Hébreux sont sortis vivants du four de feu, sans la moindre brûlure, tandis que les gardes qui les y avaient jetés ont péri. La constance avec laquelle ils avaient été fidèles jusque-là les a préparés à tenir ferme lors de cette épreuve. Cela n’illustre-t-il pas l’importance de se montrer fidèle dans les petites choses ?

    La fidélité à l’égard des “ richesses injustes ”

    Avant d’énoncer le principe selon lequel celui qui est fidèle dans les choses jugées petites est aussi fidèle dans les grandes, Jésus a donné à ses auditeurs ce conseil : “ Faites-vous des amis au moyen des richesses injustes, afin que, lorsqu’elles disparaîtront, ils vous reçoivent dans les demeures éternelles. ” Il a enchaîné avec sa déclaration au sujet de la fidélité dans ce qui est tout petit, puis il a conclu : “ Si donc vous ne vous êtes pas montrés fidèles pour les richesses injustes, qui vous confiera le bien véritable ? [...] Aucun domestique ne peut être esclave de deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez être esclaves de Dieu et de la Richesse. ” — Luc 16:9-13.
    D’après le contexte, les paroles de Jésus consignées en Luc 16:10 concernaient d’abord l’utilisation des “ richesses injustes ”, autrement dit de nos ressources ou biens matériels. Elles sont qualifiées d’injustes parce que les richesses matérielles, l’argent notamment, sont sous le contrôle d’humains pécheurs. Qui plus est, le désir d’acquérir des richesses risque de mener à des actions injustes. Nous faisons preuve de fidélité en usant de sagesse dans la façon dont nous employons nos biens matériels. Au lieu de les utiliser égoïstement, nous voulons les utiliser pour servir les intérêts du Royaume et aider ceux qui sont dans le besoin. En étant fidèles à cet égard, nous nous faisons des amis de Jéhovah Dieu et de Jésus Christ, les propriétaires des “ demeures éternelles ”, qui nous y accueilleront et nous accorderont la vie sans fin, soit au ciel, soit dans le Paradis sur terre.

    Songez également à ce que nous apportons aux personnes à qui nous laissons une bible ou des publications qui l’expliquent lorsque nous prêchons le message du Royaume, et quand nous leur précisons que nous acceptons des offrandes pour soutenir l’œuvre mondiale accomplie par le peuple de Jéhovah. Ne leur fournissons-nous pas ainsi l’occasion de faire une sage utilisation de leurs ressources ? Bien que l’application première de Luc 16:10 concerne l’utilisation de ces ressources en particulier, le principe qui y est énoncé trouve également une application dans d’autres domaines.

    L’honnêteté est vraiment importante

    L’apôtre Paul a écrit : “ Nous avons la conviction d’avoir une conscience droite, étant donné que nous voulons nous conduire d’une manière droite en toutes choses. ” (Hébreux 13:18). L’expression “ toutes choses ” englobe assurément toutes les questions relatives à la gestion de nos revenus. Nous payons nos dettes et nos impôts sans tarder et honnêtement. Pourquoi ? À cause de notre conscience et avant tout par amour pour Dieu et par obéissance à ses instructions (Romains 13:5, 6). Comment agissons-nous lorsque nous trouvons quelque chose qui ne nous appartient pas ? Nous nous efforçons de le rendre à son propriétaire légitime. Il en résulte un excellent témoignage quand nous expliquons ce qui nous a poussés à agir ainsi.

    Si nous voulons être fidèles et honnêtes en toutes choses, il nous faut l’être sur notre lieu de travail. Notre honnêteté dans nos habitudes de travail attire l’attention sur le genre de Dieu que nous représentons. Nous ne “ volons ” pas du temps en étant nonchalants. Au contraire, nous travaillons dur, comme pour Jéhovah (Éphésiens 4:28 ; Colossiens 3:23). Dans un certain pays d’Europe, on estime qu’un tiers des employés qui demandent un arrêt de travail à un médecin le font pour des motifs non valables. Les véritables serviteurs de Dieu ne se fabriquent pas d’excuses afin de s’absenter de leur travail. Il arrive que des Témoins de Jéhovah se voient proposer une promotion parce que leur employeur a constaté leur honnêteté et leur ardeur au travail. — Proverbes 10:4.

    La fidélité dans notre ministère chrétien

    Comment nous montrons-nous fidèles dans le ministère qui nous est confié ? “ Offrons toujours à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui font une déclaration publique pour son nom ”, lit-on dans la Bible (Hébreux 13:15). Le meilleur moyen de montrer notre fidélité dans le ministère est d’y prendre part régulièrement. Pourquoi laisserions-nous passer un mois sans rendre témoignage à Jéhovah et à son dessein ? Une participation régulière à la prédication nous aide en outre à améliorer nos compétences et notre efficacité.

    Un autre bon moyen de montrer notre fidélité dans le ministère est de mettre en pratique les suggestions faites dans La Tour de Garde ou dans Le ministère du Royaume. Lorsque nous nous préparons et que nous utilisons les présentations suggérées, ou d’autres également réalistes, n’avons-nous pas le sentiment que notre ministère est plus productif ? Quand nous rencontrons quelqu’un qui est réceptif au message du Royaume, retournons-nous le voir rapidement ? Qu’en est-il des études bibliques que nous pourrions commencer avec des personnes attirées par la vérité ? Sommes-nous dignes de confiance ? Les dirigeons-nous fidèlement ? Notre fidélité dans le ministère peut nous valoir la vie, à nous et à ceux qui nous écoutent. — 1 Timothée 4:15, 16.

    Tenons-nous séparés du monde

    Dans une prière, Jésus a dit au sujet de ses disciples : “ Je leur ai donné ta parole, mais le monde les a haïs, parce qu’ils ne font pas partie du monde, comme moi je ne fais pas partie du monde. Je te demande, non pas de les retirer du monde, mais de veiller sur eux à cause du méchant. Ils ne font pas partie du monde, comme moi je ne fais pas partie du monde. ” (Jean 17:14-16). Peut-être sommes-nous fermes et déterminés à nous tenir séparés du monde dans des domaines importants tels que la neutralité, les fêtes et les coutumes religieuses, ainsi que l’immoralité sexuelle. Mais qu’en est-il des questions plus anodines ? Se pourrait-il que, sans même nous en apercevoir, nous soyons influencés par les manières d’agir du monde ? Par exemple, si nous n’y prenons pas garde, notre tenue vestimentaire risque très facilement de perdre de sa dignité ou de devenir inconvenante. La fidélité exige de notre part “ modestie et bon sens ” en matière d’habillement et de coiffure (1 Timothée 2:9, 10). De fait, “ nous ne donnons en quoi que ce soit aucune occasion de trébucher, pour que notre ministère ne soit pas critiqué ; mais à tous égards nous nous recommandons comme ministres de Dieu ”. — 2 Corinthiens 6:3, 4.
    Par désir d’honorer Jéhovah, nous nous habillons dignement pour nos réunions chrétiennes, ainsi que pour nos assemblées, où nous nous retrouvons en plus grand nombre. Notre tenue doit être adaptée et présentable. Elle constitue un témoignage pour ceux qui nous voient. Même les anges nous observent, tout comme ils observaient Paul et ses compagnons chrétiens (1 Corinthiens 4:9). À vrai dire, notre tenue devrait toujours être convenable. Certains pourraient considérer que la fidélité dans le choix des vêtements est une question secondaire, mais aux yeux de Dieu elle a de l’importance.

    Les bienfaits de la fidélité

    Quels bienfaits découlent de la fidélitéLes vrais chrétiens sont qualifiés d’“ excellents intendants de la faveur imméritée de Dieu, laquelle se manifeste de manières diverses ”. En tant que tels, nous ‘ dépendons de la force que Dieu fournit ’. (1 Pierre 4:10, 11.) De plus, en qualité d’intendants, nous nous voyons confier des choses qui ne nous appartiennent pas : spirituellement parlant, des expressions de la faveur imméritée de Dieu, au nombre desquelles figure le ministère. Pour être d’excellents intendants, nous nous appuyons sur la force que Dieu fournit, la “ puissance qui passe la normale ”. (2 Corinthiens 4:7.) C’est là une très bonne formation qui nous aidera à affronter n’importe quelle épreuve que nous pourrions traverser à l’avenir.
    Le psalmiste a chanté : “ Oh ! aimez Jéhovah, vous tous ses fidèles ! Jéhovah préserve les hommes loyaux. ” (Psaume 31:23). Soyons déterminés à nous montrer fidèles, pleinement confiants que Jéhovah est “ un Sauveur de toutes sortes d’hommes, surtout des fidèles ”. — 1 Timothée 4:10.

    29.jpeg

    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

       Pour recevoir les bontés de Dieu, il nous faut donner aux autres ce qui est excellent.

      Aimer est donné ce qu'il y a de meilleur à son prochain avec impartialité.

      Donner comme Jéhovah donne, nous rend excellent, l'humilité est la clef.

       

  6.  

    AYONS UN COEUR PUISSANT AU SERVICE DE DIEU 

     

     

    Le cœur moral

    Dans la bible, le mot hébreu pour cœur est appelé "lev" (לב) deux consonnes qui distingue le coeur moral, la première "Lamed" et la deuxième est "Beth" pour comprendre le mot en sa langue originale, nous devons la lire de droite vers la gauche. Le mot coeur "Lev" est utilisé des centaines de fois dans la Bible. Dans la mentalité biblique, "lev" l'utilisation du mot coeur est bien plus que l'organe qui pompe inlassablement le sang dans nos veines. "Lev" est l'organe humain central des actions de l'homme. Il représente "le moi intérieur", en d'autre terme, il représente la personne intérieure qui se manifeste de l'intérieur vers l'extérieur. Le coeur est l'action de ce qui nous fait aimer, pleurer, pécher et compatir. Un mot qui représenterait bien celui de("Lev""coeur")en français, est le mot « psyché ». Pour cette raison, dans le texte original hébreu de la Bible, d'innombrables qualités morales sont exprimées en utilisant le mot "lev". 

    Qu’y a-t-il dans le cœur "lev" ?

    Voici un exemple de la façon dont la Bible utilise le mot lev pour exprimer une grande variété de personnalités humaines : 
    • une personne honorable est décrite comme yashar-lev, « (ceux) dont le cœur est droit » (Psaumes 7:11)
    • une personne obstinée est kashe-lev, « cœur endurci » (Ézéchiel 3 :7)
    • une personne arrogante est coupable de gevah-lev, « cœur hautain » (Proverbes 16:5)
    • une personne malhonnête a un lev va-lev, un « cœur et cœur » ou un « cœur double » (Psaumes 12:3)
    • une personne courageuse est qualifiée de amitz-lev, « au cœur puissant » (Amos 2:16)


    La Bible traduite en français a pris la fascinante langue hébraïque et l'a aplanie, pour la rendre plus fluide à sa lecture. Ceux qui traduisent les Écritures de sa langue original qui est l'hébreu, en la transformant en la langue française, ces traducteurs doivent être "très sévère" dans les choix des mots pour que les versets de chaques chapitres" garde leur pouvoir vital ". Une figure héroïque comme le roi David est non seulement « courageuse », mais aussi « au cœur puissant ». Le cœur occupe une place importante dans la grande majorité des cas où le mot “ cœur ” s'exprime dans les Écritures par plusieurs émotions, sentiments, expressions et actions qui se manifeste en la personne décrite. Le mot coeur est employé au sens figuré dans la majorité du temps. Nous utilisons le mot "Lev/ coeur" pour représenter " l’homme intérieur" tel qu’il se manifeste dans toutes ses diverses activités, dans ses désirs, ses sentiments, ses émotions, ses passions, ses buts, ses pensées, sa perception, son imagination, sa sagesse, sa connaissance, ses capacités, ses croyances, ses traditions, ses raisonnements, ses souvenirs et sa conscience qui le distingue en tant que personne unique devant Dieu ”. (Prov 4:23)
    Dans un certain nombre de passages bibliques où figure, le terme “ cœur ” il concentre apparemment l’attention sur la faculté de réflexion, mais pas dans un sens qui séparerait cette faculté des autres composantes de la personne intérieure. Moïse adressa cette exhortation aux Israélites : “ Il faut que tu rappelles à ton cœur que Jéhovah est le vrai Dieu. ”  (Dt 4:39). Dans les Écritures hébraïques comme dans les Écritures grecques chrétiennes, le cœur englobe parfois l’intellect ; on le voit dans les cas où il est associé à la ‘ pensée ’ (Mt 9:4), "au raisonnement " (Mc 2:6)," à l'intelligence " (1R 3:12 ; Mc 6:52) et à la “ connaissance ”. — Pr 15:14

    Ainsi, dans les Écritures, le cœur au sens figuré ne désigne pas seulement le siège des affections, des motivations, et de l’intellect. Le mot "coeur" désigne la relation et la perception de la vue d'ensemble d'une personne aux yeux de Dieu, car Seul Jéhovah notre Dieu à la faculté d'examiner au-delà du cœur (Pr 17:3 ; 24:12 ; Ps 17:3 ; 1S 16:7). C’est pourquoi les Écritures donnent ce conseil : “ Préserve ton cœur( de toutes actions mauvaises), car de lui jaillissent les sources de la vie. ” (Pr 4:23)

    Les motivations, les forces qui déterminent la conduite, constituent un autre aspect essentiel de la personne intérieure représentée par le “ cœur ”. Hébreux 4:12 explique que la parole de Dieu, parole de promesse, telle une épée acérée, peut “ discerner les pensées et les intentions du cœur ”. Jésus aussi déclara que du cœur vient la force qui motive la conduite, bonne ou mauvaise (Mt 15:19) 1Tm 6: 9,10)
    Pour que ses lecteurs cultivent de bonnes motivations, la Bible nous encourage plutôt à cultiver pour Dieu un amour sincère, qui nous pousse à le servir d'un coeur complet(1Jn 5:3 ; Dt 11:13), et de manifester un amour empreint d’abnégation, qui nous guide dans nos rapports avec les autres compagnons de la foi (Jn 15:12, 13) ; Les Écritures nous encourage aussi à se fixer pour règle d’aimer notre prochain comme soi-mêmes (Lc 10:27-37 ; Ga 6:10). De toute évidence, pour cultiver de telles motivations, il faut faire usage de nos facultés de réflexion. — Ps 119:2, 24, 111.

    La condition du cœur symbolique se reflète dans l’état d’esprit, qu’il soit orgueilleux ou humble (Pr 16:5 ; Mt 11:29). Les sentiments et les émotions font aussi partie de l’homme intérieur. Ce sont entre autres l’amour (Dt 6:5 ; 1P 1:22), la joie (Dt 28:47 ; Jn 16:22), la douleur et l’affliction (Ne 2:2 ; Rm 9:2), la haine (Lv 19:17). Par exemple, le cœur peut être “ inquiet ” (Is 35:4), “ transpercé ” par la douleur (Ps 109:22), il peut “ fondre ” par crainte des malheurs (Dt 20:8). Dans les Écritures grecques chrétiennes, quand la pensée et le cœur sont mentionnés ensemble, la “ pensée ” désigne l’intellect tandis que le “ cœur ” se rapporte aux émotions, aux désirs et aux sentiments de la personne intérieure. Par exemple, Jésus déclara : “ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. ” (Mt 22:37). Par ces paroles, il montra que les désirs, les sentiments et les émotions d’une personne doivent exprimer l’amour qu’elle éprouve pour Dieu, mais qu’il lui faut aussi exprimer cet amour par la manière dont elle utilise ses facultés mentales, en apprenant à connaître Dieu et le Christ par exemple. — Jn 17:3

    Allons lire le passage d'un homme de foi qui rechercha inlassablement à servir Jéhovah d'un coeur complet.
    (Psaume119:1-8)
                                                                                                    א {ʼAlèph}

    Heureux ceux qui sont intègres dans [leur] voie, ceux qui marchent dans la loi de Jéhovah.  2 Heureux ceux qui observent ses rappels ;de tout cœur ils le recherchent sans relâche.  3 Vraiment ils n’ont pas pratiqué l’injustice. Dans ses voies ils ont marché.  4 Tu as toi-même édicté tes ordres pour qu’on les garde avec soin.  5 Ah ! puissent mes voies être solidement établies pour garder tes prescriptions !  6 Alors je n’aurai pas honte quand je regarderai vers tous tes commandements.  7 Je te louerai avec droiture de cœur, quand j’apprendrai tes justes décisions judiciaires.  8 Tes prescriptions, je continue à les garder. Oh ! ne m’abandonne pas complètement ! 

    Ces paroles nous démontrent que cet homme avait confiance en Jéhovah, d'une manière extraordinaire. Cette force de persuasion le guidait à rester ferme dans la voie qu'il avait inscrit sur son coeur. Il comprenait que certaine fois, il serait mit à l'épreuve pour démontrer sa valeur en tant que serviteur de Dieu. Il voulait servir avec pureté car il voulait que quand il lirait les paroles et ses prescriptions, il ne rougirait de rien et n'aurait pas honte devant son Dieu.
    Marcher dans la loi de Jéhovah signifie se soumettre volontairement à la direction divine. 
    La Bible contient de nombreux exemples de serviteurs de Jéhovah qui, comme ce psalmiste, ils se sont conformés à sa loi et se sont appuyés sur elle et qui veut dire, qu'ils ont marché dans la voie de Dieu.

    L'AUTEUR du Psaume 119 chérissait la parole de Jéhovah. Pour être vraiment heureux, nous devons marcher dans la loi de Dieu (Psaume 119:1-8). Si nous le faisons, Jéhovah nous tiendra pour ‘ intègres dans nos voies ’. (Psaume 119:1.) Être intègre, ce n’est pas être parfait ; c’est s’efforcer de faire la volonté de Jéhovah et suivre son chemin avec droiture d'esprit. Un fidèle serviteur de Jéhovah que tous se souviennent est " Noé “. NOÉ se montrait intègre parmi ses contemporains ” car il “ marchait avec le vrai Dieu ”. Ce patriarche fidèle et sa famille ont survécu au déluge parce qu’ils suivaient le mode de vie préconisé par Jéhovah (Genèse 6:9 ; 1 Pierre 3:20). De la même façon, pour survivre à la fin du présent monde, nous devons faire la volonté de Dieu en ‘ gardant avec soin ses ordres ’. — Psaume 119:4.

    Si nous ‘ le louons avec droiture de cœur et que nous continuions à garder ses prescriptions ’, Jéhovah ne nous abandonnera jamais (Psaume 119:7, 8). Il n’a pas abandonné Josué. Ce chef israélite qui avait en effet suivi le conseil de "lire le livre de la loi",  jour et nuit, afin de faire selon tout ce qui y est écrit ’ ; aussi a-t-il pu réussir sa voie et agir sagement (Josué 1:8). Vers la fin de sa vie, il louait toujours Dieu ; il a pu rappeler aux Israélites CES PAROLES: “ Vous savez bien de tout votre cœur et de toute votre âme que pas une parole n’a failli de toutes les bonnes paroles que vous a dites Jéhovah votre Dieu. ” (Josué 23:14). Comme Josué et l’auteur du Psaume 119, nous serons heureux et nous réussirons notre voie si nous "le louons avec droiture de cœur" et que nous continuions à garder ses prescriptions, ainsi Jéhovah ne nous abandonnera jamais.
    Josué a manifesté une confiance totale en Jéhovah. Il savait que, pour être heureux et pour réussir sa vie, il devait faire confiance à Jéhovah de tout son "cœur". Comme Noé même dans les épreuves que subit lui et sa famille, ils ont resté ferme et obéissant à leur Dieu car tout ce que Jéhovah avait demandé, ils suivirent Noé et firent avec fermeté tout ce que Jéhovah avait demandé, jusqu'au jour où la porte de l'arche fut fermé et ils vurent que la parole de la prophétie de Jéhovah annoncé par Noé, s'accomplissait en ce jour là. En ce jour funeste s'accomplissa l'anéantissement de l'humanité et seulement 8 personnes fidèles de Jéhovah ont survécut à ce cataclysme que la terre a connu.
    Pensez vous à quelle point Noé et sa famille furent heureux d'avoir obéis et écouter Jéhovah ce jour là. Pendant près de cent ans, Noé et sa famille annoncaient la venue du déluge et construisaient tous ensemble l'immense navire que Jéhovah avait demandé de construire, même sous les avertissements répétés, personnes n'ont écouté Noé, seul lui et sa famille ont survécu.

    Après le déluge, Jéhovah  déclara concernant l’humanité pécheresse en général : “ L’inclination du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse. ” — Gn 8:21. Au temps de Jérémie, Dieu dit à la nation rebelle de Juda : “ Traître est le cœur, plus que toute autre chose, et il est extrêmement mauvais. ” (Jr 17:9). Cette déclaration constitue un sérieux avertissement montrant que quiconque veut plaire à Dieu doit se soucier non seulement de ce que les autres humains voient, mais aussi du genre de personne, de l’homme intérieur, qu’il est réellement. Quelqu’un peut être chrétien depuis de nombreuses années, posséder une excellente connaissance de la Bible et être convaincu de pouvoir affronter n’importe quelle situation en toute sécurité. Cependant, bien qu’il sache parfaitement qu’un acte est mauvais et clairement condamné par la loi divine, les pensées et les désirs qu’il entretient en secret risquent de l’amener à pécher.
    Pour ces raisons, bien qu’il connaisse la vérité et se croie peut-être mûr, le chrétien doit se rappeler que son cœur peut le trahir ; il doit donc veiller soigneusement à ne pas s’engager sur la voie de la tentation. — Mt 6:13 ; 1Co 10:8-12.Comment servir Jéhovah  d"un cœur complet ”. Le cœur proprement dit doit être complet pour fonctionner normalement, mais le cœur symbolique peut être divisé. David pria en ces termes : “ Unifie mon cœur pour craindre ton nom ”, ce qui laisse entendre qu’on peut avoir le cœur divisé quant à ses sentiments et à ses craintes (Ps 86:11). Une telle personne peut avoir ‘ le cœur partagé ’, c’est-à-dire adorer Dieu avec tiédeur (Ps 119:113 ; Ré 3:16). Quelqu’un peut aussi avoir “ un cœur double ” (littéralement : “ un cœur et un cœur ”), essayant de servir deux maîtres ou déclarant faussement une chose tout en pensant autre chose (1Ch 12:33 ; Ps 12:2, note). Jésus condamna fermement l’hypocrisie de ceux qui ont le cœur double. — Mt 15:7, 8. 
    Quiconque désire plaire à Dieu ne doit pas avoir le cœur partagé, ni un cœur double, mais le servir d’un cœur complet (1Ch 28:9). Cela requiert des efforts diligents, car le cœur est extrêmement mauvais et enclin au mal (Jr 17:9, 10 ; Gn 8:21). Pour garder un cœur complet, il est utile de prier sincèrement (Ps 119:145 ; Lm 3:41), d’étudier régulièrement la Parole de Dieu (Ezr 7:10 ; Pr 15:28), de participer avec zèle à la prédication de la bonne nouvelle (voir Jr17:10,7,8) et de fréquenter d’autres personnes dont le cœur est complet à l’égard de Jéhovah. — Voir 2R 10:15, 16,17. Voici une bénédiction que Jéhovah donne à celui qui se laisse diriger par Jéhovah voir (Jr17:10,7,8)" Moi, Jéhovah, je scrute le cœur, j’examine les reins, oui pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses manières d’agir. Béni est l’homme robuste qui place sa confiance en Jéhovah, et dont Jéhovah est devenu l’assurance.  8 À coup sûr, il deviendra comme un arbre planté près des eaux, qui envoie ses racines près du cours d’eau ; et il ne verra pas quand la chaleur arrivera, mais son feuillage sera bel et bien luxuriant. Dans l’année de la sécheresse, il ne s’inquiétera pas, et il ne cessera pas de produire du fruit."


    Que votre plaisir soit dans “ la loi de Jéhovah ”

    Allons voir deux verset important pour garder un coeur moral en santé. Voici ce qui est écrit en ( Psaume 1:1,2,3)
    "Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne se tient pas sur le sentier des pécheurs et qui ne s'assied pas sur le sentier des moquers. "Son" plaisir est dans la loi de Jéhovah, et dans sa loi, il lit à voix basse jour et nuit.  3 À coup sûr, il deviendra comme un arbre planté près de ruisseaux d’eau, qui donne son fruit en son temps et dont le feuillage ne se flétrit pas, et tout ce qu’il fait réussira.

    JÉHOVAH nous soutient et nous bénit parce que nous lui sommes fidèles. Bien sûr, nous rencontrons de nombreuses épreuves, mais nous connaissons aussi un bonheur profond. Cela n’a rien de surprenant, puisque nous servons “ le Dieu heureux ” et que son esprit saint nous inspire de la joie (1 Timothée 1:11 ; Galates 5:22). Par ailleurs, la joie est le sentiment de bonheur véritable que produit l’attente ou l’obtention de quelque chose de bon ; or, notre Père céleste nous fait de beaux dons (Jacques 1:17). Il est donc logique, là encore, que nous soyons heureux.
    Pour être véritablement heureux, il nous faut satisfaire aux justes exigences de Jéhovah. Zekaria et Élisabeth, qui ont eu la joie et l’honneur d’être les parents de Jean le baptiseur, “ étaient justes devant Dieu, parce qu’ils marchaient de façon irréprochable selon tous les commandements et exigences légales de Jéhovah ”. (Luc 1:5, 6.) Nous serons heureux si nous adoptons la même ligne de conduite et si nous refusons fermement de ‘ marcher dans le conseil des méchants ’, autrement dit de suivre leurs recommandations impies.
    En rejetant la pensée des méchants, nous ‘ ne nous tiendrons pas dans la voie des pécheurs ’. Pour tout dire, on ne nous verra pas là où on les trouve bien souvent — dans des lieux de divertissements immoraux ou de mauvaise réputation. Mais que faire si nous sommes tentés de suivre des pécheurs dans une conduite que les Écritures réprouvent ? Prions Dieu de nous aider à agir en accord avec ces paroles de l’apôtre Paul : “ Ne formez pas d’attelage disparate avec des non-croyants. Car quels rapports ont la justice et l’illégalité ? Ou quelle participation la lumière a-t-elle avec les ténèbres ? ” (2 Corinthiens 6:14). Si nous nous appuyons sur Dieu et si nous avons “ le cœur pur ”, nous rejetterons l’état d’esprit et les mœurs des pécheurs, nous aurons des désirs et des mobiles purs, manifestant ainsi “ une foi sans hypocrisie ”. — Matthieu 5:8 ; 1 Timothée 1:5.

    Pour plaire à Jéhovah, nous ne devons pas non plus ‘ nous asseoir sur le siège des moqueurs ’. Si certains se moquent de la pratique religieuse en elle-même, en ces “ derniers jours ”, d’anciens chrétiens devenus apostats profèrent des moqueries qui trahissent souvent un profond mépris. L’apôtre Pierre a prévenu ses compagnons chrétiens en ces termes : “ Bien-aimés, [...] vous savez d’abord ceci : que dans les derniers jours il viendra des moqueurs avec leur moquerie, allant selon leurs propres désirs et disant : ‘ Où est sa présence promise ? Oui, depuis le jour où nos ancêtres se sont endormis dans la mort, toutes choses demeurent exactement comme depuis le commencement de la création. ’ ” (2 Pierre 3:1-4). En ‘ ne nous asseyant jamais sur le siège des moqueurs ’, nous nous épargnerons le désastre qui s’abattra sur eux à coup sûr. — Proverbes 1:22-27.
    À moins de prendre à cœur les paroles d’introduction du Psaume 1, nous risquons de perdre la spiritualité que nous avons acquise grâce à notre étude des Écritures. À vrai dire, tout risque d’aller de mal en pis. Pour amorcer cette spirale descendante, il suffit de suivre le conseil des méchants. Puis de les côtoyer régulièrement. Au bout du compte, nous risquons de devenir des apostats, des moqueurs dépourvus de foi. Manifestement, l’amitié pour les méchants est susceptible de nous insuffler un état d’esprit impie et de briser nos relations avec Jéhovah Dieu (1 Corinthiens 15:33 ; Jacques 4:4). Ne laissons jamais ce malheur nous arriver !

    Gardons l’esprit fixé sur des choses spirituelles

    La prière nous aidera à garder l’esprit fixé sur les choses spirituelles et à ne pas devenir le compagnon des méchants. “ Ne vous inquiétez de rien, a écrit Paul, mais en tout, par la prière et la supplication avec action de grâces, faites connaître vos requêtes à Dieu ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par le moyen de Christ Jésus. ” L’apôtre encourageait ses lecteurs à considérer des choses qui sont vraies, dignes, justes, pures, qui méritent d’être aimées, qui ont bon renom, qui sont vertueuses et dignes de louanges (Philippiens 4:6-8). Suivons cette recommandation et ne nous abaissons jamais au niveau des méchants.

    Le fait de rejeter les manières d’agir des méchants ne nous empêche pas de donner le témoignage avec tact, à l’exemple de l’apôtre Paul qui a parlé au gouverneur romain Félix “ de justice, de maîtrise de soi et du jugement à venir ”. (Actes 24:24, 25 ;Colossiens 4:6.) Nous prêchons la bonne nouvelle du Royaume à toutes sortes de personnes, et nous le faisons avec gentillesse. Nous sommes convaincus que ceux qui sont “ dans la disposition qu’il faut pour la vie éternelle ” deviendront croyants et prendront plaisir à la loi de Dieu. — Actes 13:48.
    Que notre plaisir soit dans la loi de Jéhovah

    Imprégnons notre cœur et notre esprit sur les fondements sûr la Parole de Dieu.

    Voici ce que nous lisons en  2Tim 3:16,17 "Toute l'Écriture est inspiré de Dieu et utile pour enseigner, pour reprimander, pour redresser les choses, pour former à une conduite juste, pour que l'homme de Dieu soit pleinement qualifié, parfaitement équipé pour toute oeuvre bonne."
    Au sujet de l’homme heureux, le psalmiste dit également : “ Son plaisir est dans la loi de Jéhovah, et dans sa loi il lit à voix basse jour et nuit. ” (Psaume 1:2). Pour nous qui sommes serviteurs de Dieu, ‘ notre plaisir est dans la loi de Jéhovah ’. Lorsque nous étudions et méditons la Bible individuellement, pourquoi, ne pas lire “ à voix basse ”, en prononçant les mots et en l'est dirigeant vers notre "coeur" "lev"? Quelle que soit la portion des Écritures lue quotidiennement, notre esprit et notre cœur s'imprégneront davantage de la pureté des lois de Jéhovah.
    “ L’esclave fidèle et avisé ” nous encourage à lire la Bible chaque jour (Matthieu 24:45). Elle nous animera d’un vif désir de mieux connaître le message que Jéhovah nous adresse personnellement. Nous pouvons très bien lire la Bible “ jour et nuit ”, par exemple lorsque le sommeil nous fuit, pour une raison ou d'une autre. Pierre nous exhorte en ces termes : “ Comme des enfants nouveau-nés, ayez un ardent désir pour le lait non frelaté de la parole, pour que grâce à lui vous grandissiez pour le salut. ” (1 Pierre 2:1, 2). Éprouvez-vous du plaisir à lire la Bible chaque jour, et à méditer la nuit sur les paroles et les desseins de Dieu ? C’était le cas du psalmiste. —"Sur mon lit, je me souviens de toi; je médite sur toi durant les veilles de la nuit"- Psaume 63:6.


    Prenons plaisir à la loi de Jéhovah

    Notre bonheur éternel dépend du plaisir que nous trouvons dans la loi de Dieu. Celle-ci est parfaite et juste, et il y a une grande récompense à la garder (Psaume 19:7-11). Le disciple Jacques a écrit : “ Celui qui plonge les regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui y persiste, cet homme, parce qu’il est devenu, non pas un auditeur oublieux, mais quelqu’un qui fait l’œuvre, sera heureux en la faisant. ” (Jacques 1:25). Si nous prenons réellement plaisir à la loi de Jéhovah, nous ne laisserons pas passer une journée sans réfléchir à des questions spirituelles. Pour tout dire, nous aurons envie de ‘ scruter les choses profondes de Dieu ’ et de maintenir les intérêts du Royaume à la première place dans notre vie. — 1 Corinthiens 2:10-13 ; Matthieu 6:33.

    Devenons comme un arbre luxuriant

    Affinant un peu plus son portrait du juste, le psalmiste poursuit : “ À coup sûr, il deviendra comme un arbre planté près de ruisseaux d’eau, qui donne son fruit en son temps et dont le feuillage ne se flétrit pas, et tout ce qu’il fait réussira. ” (Psaume 1:3). Bien que nous servions Jéhovah, nous rencontrons des difficultés dans la vie, comme tous les autres humains imparfaits (Job 14:1). Peut-être subissons-nous en plus la persécution ou d’autres épreuves à cause de notre foi (Matthieu 5:10-12). Cependant, avec l’aide de Dieu nous sommes en mesure de tenir bon, tout comme un arbre robuste résiste à des vents relativement forts.
    Un arbre planté près d’une source d’eau intarissable, ne se dessèche pas sous le coup de la chaleur, ni en période de sécheresse. Notre force, à nous qui craignons Dieu, vient elle aussi d’une source intarissable : Elle vient de Jéhovah Dieu. L'apôtre Paul avait l’habitude de rechercher l’aide de Dieu ; il pouvait donc dire à bon droit : “ Pour toutes choses j’ai cette force grâce par Celui [Jéhovah] qui me donne de la puissance. ” (Philippiens 4:13). Guidés et soutenus spirituellement par l’esprit saint de Jéhovah, nous ne risquons pas de nous ‘ dessécher ’ jusqu’à devenir stériles ou spirituellement morts. Au contraire, nous portons du fruit dans le service de Dieu et nous produisons le fruit de son esprit. — Jérémie 17:7, 8 ; Galates 5:22, 23.
    En recourant à l’expression hébraïque rendue par “ comme" un arbre”verset ps1:3a, le psalmiste emploie une comparaison. Il rapproche deux choses qui, bien que différentes, ont une caractéristique particulière en commun. L’homme n’a rien d’un arbre, mais apparemment, un arbre luxuriant planté près d’un endroit où l’eau abonde rappelait au psalmiste la prospérité spirituelle de ceux dont le “ plaisir est dans la loi de Jéhovah ”. Si nous prenons plaisir à la loi de Dieu, nos jours seront comme ceux d’un arbre. En réalité, nous pourrons vivre éternellement. — Jean 17:3.

    Comme nous menons une vie droite, Jéhovah nous aide à endurer les épreuves et les difficultés. Nous sommes dès lors joyeux et productifs à son service (Matthieu 13:23 ; Luc 8:15). ‘ Tout ce que nous faisons réussit ’ parce que nous cherchons avant tout à faire sa volonté. Comme ses desseins n’échouent jamais et que nous prenons plaisir à ses commandements, nous prospérons spirituellement (Genèse 39:23 ; Josué 1:7, 8 ; Isaïe 55:11). Cela reste vrai même dans l’adversité. — Psaume 112:1-3 ; 3 Jean 2.

    La lecture de la Parole de Jéhovah est un trésor inestimable, elle est une délivrance à notre âme, elle est une lumière de pureté de l'esprit et elle nous aide à cultiver en nous la force de percevoir nos faiblesses et de renoncer aux actions mauvaises sous toutes ses formes.
    Tous ceux qui prennent plaisir à la loi de Jéhovah, seront alors abondamment bénis. Cultivons avec force à développer notre coeur moral par une étude journalière de la Parole de Dieu, qui nous aidera à demander à Jéhovah de scruter notre coeur pour qu'Il nous porte conseil à nos intérrogations de la vie ainsi nous cultiverons et nous forgerons notre coeur en  un" Coeur Puissant." Devant toutes adversités.

  7.  

      Éprouvons de la gratitude envers Jéhovah tout au long du jour


    Chacun a besoin d’encouragements spirituels, qu’il fasse ou non partie de l'assemblée chrétienne. En effet, pensons aux membres d’une même famille, aux frères et aux sœurs nouveaux dans la vérité ainsi qu’à ceux qui sont plus anciens, aux personnes déprimées ou à celles qui font face à des problèmes (I Thess. 5:14, 15). Nous pouvons nous montrer une véritable bénédiction pour beaucoup d’entre eux. Comment cela? En prenant l’initiative de leur parler de choses spirituelles.
    Au Psaume 145:2, le roi David déclara à Jéhovah: “Tout au long du jour je te bénirai.” Combien un tel état d’esprit devait être stimulant pour les personnes qui entouraient David et dont l’esprit était tourné vers les choses spirituelles! Selon David, il y avait beaucoup à dire au sujet de Dieu, car au Ps 145 verset trois il poursuit en ces termes: “Jéhovah est grand et infiniment digne d’être loué, et sa grandeur est inscrutable.” Tous ceux qui accroissent leur gratitude envers Jéhovah pour sa grandeur ne sont-ils pas animés des mêmes sentiments?

     Comment acquiert-on cette reconnaissance qui vient du cœur envers Jéhovah? David répond au Psaume 145:5: “La glorieuse splendeur de ta dignité et les choses de tes œuvres prodigieuses, voilà de quoi je ferai ma préoccupation.” En effet, pour être animé du désir de louer Jéhovah “tout au long du jour”, il faut prendre le temps de méditer sur les œuvres qu’il a créées. Si nous étudions régulièrement les “œuvres prodigieuses” que Jéhovah a faites dans le passé et que décrit la Bible, notre cœur se remplira de reconnaissance. De plus, en incluant sans cesse des expressions de louange dans nos prières à Jéhovah, nous nous rapprocherons intimement de lui. Cependant, prenons garde à tout ce qui pourrait consumer notre temps inutilement ou mettre notre spiritualité en danger. Par exemple, regardons-nous la télévision de façon excessive? Il est bon aussi de nous rappeler que nos conversations sont un excellent reflet de ce qu’il y a dans notre cœur. Grâce à une bonne ‘alimentation’ spirituelle, chacun se révélera être une bénédiction pour les autres. — Luc 6:45.
    Si notre reconnaissance pour les merveilleuses qualités de Jéhovah, dont sa bonté, grandit en nous, elle "débordera" de notre cœur et nous incitera à parler de Dieu, selon Psaume 145:7. Il ne sera pas nécessaire que quelqu’un nous pousse à converser sur des choses spirituelles avec ceux qui nous entourent dans la congrégation chrétienne ou bien avec les personnes de l’extérieur. Nous louerons Jéhovah à chaque occasion et avec notre cœur parce que nous lui sommes profondément attachés; cette affection vient de la connaissance que nous avons de Lui et de son Fils et de la gratitude qui nous anime à leur égard. — Col. 2:6, 7.

    LES BIENFAITS

    Qu’arrivera-t-il si nous exprimons fréquemment des louanges à Jéhovah? Notre famille en sera encouragée et affermie. Par nos paroles, nos frères et sœurs seront incités “à l’amour et aux belles œuvres”. (Héb. 10:24, 25.) Il se peut aussi que des personnes qui reçoivent le témoignage développent la foi en Jéhovah et, ce faisant, "regardent vers lui avec espoir". (Ps. 145:15.) En outre, tous ceux qui sont attentifs à ces louanges s’épargneront les frustrations qu’engendrent les problèmes économiques, les distractions malsaines ainsi que toutes sortes de pressions qui minent la foi et font perdre de vue l’importance de garder de bonnes relations avec Jéhovah. — Prov. 18:10.
    Au sein de la famille, les enfants avec qui les parents ont régulièrement des conversations d’ordre spirituel apprendront à aimer Jéhovah. En répondant aux besoins spirituels de la congrégation avec, par exemple, des paroles "consolantes pour les âmes déprimées", nous ferons du bien à nos frères chrétiens. Saisissons chaque occasion de donner le témoignage. Cherchons à converser avec les gens à propos de Jéhovah et de ses desseins. En agissant ainsi, notre service du champ apportera des bienfaits à davantage de personnes.

    Celui qui éprouve une profonde gratitude pour Jéhovah recherchera des occasions de le “bénir”. Il a quelque chose dans le cœur qu’il désire exprimer (Ps. 40:8-10). Nous serons richement bénis et nous nous serons une bénédiction pour les autres si, à l’instar du roi David, notre désir est de bénir Jéhovah “tout au long du jour”.

    360.jpeg

    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Prenons le temps de méditer sur les paroles complètes du Psaumes 145 :1 à 21.

  8.  

    « Le monde est en train de passer, et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours » (1 JEAN 2:17).

    DANS une prison, un dangereux criminel avance dans un couloir, pendant que ses gardiens crient : « Laissez passer le mort ! » Pourquoi ces mots ? Parce que, même si le criminel est vivant et semble en bonne santé, c’est un condamné qui va être exécuté quelques instants plus tard. C’est comme s’il était déjà mort.

    Le système actuel, c’est-à-dire le monde méchant dans lequel nous vivons, est comme ce criminel qui va bientôt être exécuté. La Bible dit : « Le monde est en train de passer (va bientôt prendre fin) » (1 Jean 2:17). Puisque Jéhovah a décidé que le système actuel va prendre fin, il ne fait aucun doute que cela arrivera. Mais il y a une différence importante entre l’exécution d’un criminel et la fin de ce système. Dans le cas d’un criminel, certains pourraient penser que sa condamnation est injuste, et protester en espérant qu’il ne soit pas exécuté. Mais dans le cas du système actuel, la décision de le détruire est tout à fait juste, car Jéhovah est un juge parfait (Deutéronome 32:4). Son exécution ne sera pas remise à plus tard. Après sa destruction, toutes les personnes au ciel et sur la terre seront d’accord pour dire que le jugement de Jéhovah était juste. Quel soulagement ce sera pour elles !

    De quoi est fait « le monde » qui « est en train de passer » ? De beaucoup de choses mauvaises qui existent depuis longtemps dans la vie. Mais bientôt, ces choses n’existeront plus. Cette information fait partie de la « bonne nouvelle du royaume » (Matthieu 24:14). Dans cet article, nous parlerons de quatre problèmes qui prendront fin quand le Royaume de Dieu viendra : les méchants, les organisations corrompues, les pratiques mauvaises, et les conditions de vie difficiles. Pour chaque problème, nous verrons 1) quel effet il a sur nous, 2) ce que Jéhovah fera pour l’enlever, et 3) par quoi Jéhovah le remplacera.

    LES MÉCHANTS

    Quel effet les méchants ont-ils sur nous ? L’apôtre Paul a expliqué que, dans les derniers jours, il y aurait « des temps critiques, difficiles à supporter ». Puis il a ajouté : « Les hommes méchants et les imposteurs (les menteurs) avanceront vers le pire » (2 Timothée 3:1-5, 13). As-tu constaté cela ? Beaucoup d’entre nous ont déjà été victimes de personnes méchantes, comme des harceleurs violents, des racistes pleins de haine ou des criminels dangereux. Certains ne cachent pas leur méchanceté. D’autres font semblant d’aider les gens, alors qu’en réalité ils sont méchants. Même si nous n’avons pas été victimes d’un crime, les méchants ont un effet sur nous. Nous sommes dégoûtés quand nous apprenons qu’ils traitent cruellement des enfants, des personnes âgées, et d’autres qui ne peuvent pas se défendre. Ces méchants agissent d’une façon qui les fait ressembler à des animaux sauvages, ou même à des démons (Jacques 3:15). Heureusement, la Bible nous donne une espérance.

    Que fera Jéhovah ? En ce moment, Jéhovah donne aux méchants l’occasion de changer (Isaïe 55:7). Ce système va bientôt être détruit, mais les gens n’ont pas encore été jugés. Qu’arrivera-t-il à ceux qui ne voudront pas changer et qui défendront ce système jusqu’à la grande tribulation ? Jéhovah a promis qu’il supprimera de la terre tous les méchants (lire Psaume 37:10). Aujourd’hui, beaucoup de gens ont appris à cacher leurs mauvaises actions, et souvent ils ne sont pas punis (Job 21:7, 9). Mais la Bible nous rappelle (en résumé) : « Les yeux de Dieu sont sur la conduite de l’homme, et il voit tous ses pas. Il n’y a pas de ténèbres où ceux qui font le mal peuvent se cacher » (Job 34:21, 22). C’est donc impossible de se cacher de Jéhovah. Il voit tout ce que les méchants font. Après Har-Maguédôn, quand on regardera là où ils étaient, on ne les verra plus. Ils auront disparu pour toujours ! (Psaume 37:12-15).
    Lorsqu’il n’y aura plus de méchants sur la terre, qui restera-t-il ? Jéhovah promet : « Les humbles posséderont la terre, et vraiment ils se délecteront de l’abondance de paix. » Plus loin dans le même Psaume, on lit : « Les justes posséderont la terre, et sur elle ils résideront pour toujours » (Psaume 37:11, 29). Qui sont « les humbles » et « les justes » ? Les humbles sont les personnes qui apprennent volontiers les enseignements de Jéhovah, et qui lui obéissent. Les justes sont les personnes qui aiment faire ce qui est bien aux yeux de Jéhovah. Dans le monde d’aujourd’hui, il y a beaucoup plus de méchants que de justes. Mais dans le monde nouveau, il y aura seulement des personnes humbles et justes, et elles feront de la terre un paradis !

    LES ORGANISATIONS CORROMPUES

    Quel effet les organisations corrompues ont-elles sur nous ? La plupart du temps, le mal qu’il y a dans le monde n’est pas causé par des personnes qui agissent seules, mais par des personnes organisées en groupe. Les religions trompent des millions de gens. Elles disent des choses fausses sur Dieu, elles affirment qu’on ne peut pas croire en la Bible, et elles mentent à propos de l’avenir de la terre et des humains. Des dirigeants encouragent les personnes de pays ou de races différents à se battre. Ils dominent durement les gens pauvres et sans défense. Ils deviennent plus riches et plus puissants en faisant du favoritisme et en acceptant de l’argent en secret. Voulant toujours plus d’argent, des entreprises polluent l’environnement, détruisent les ressources de la nature, et profitent des humains pour enrichir quelques personnes. Il est clair que les organisations corrompues sont responsables de la plupart des souffrances du monde.

    Que fera Jéhovah ? Il fera que les puissances politiques attaquent l’ensemble des organisations religieuses, comparé à la prostituée Babylone la Grande. Cet évènement sera la première partie de la grande tribulation (Révélation 17:1, 2, 16 ; 18:1-4). Ces organisations religieuses seront complètement détruites. Mais qu’arrivera-t-il aux autres organisations corrompues ? La Bible les compare à des montagnes et à des îles parce qu’elles paraissent solides (lire Révélation 6:14). Mais la Bible ajoute que les gouvernements et toutes les autres organisations qui ne défendent pas le Royaume de Jéhovah seront détruits. Cet évènement sera la dernière partie de la grande tribulation (Jérémie 25:31-33). Après cela, il n’y aura plus aucune organisation corrompue !

    Qu’est-ce qui remplacera les organisations corrompues ? Après Har-Maguédôn, y aura-t-il des organisations sur la terre ? La Bible répond : « Nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, et dans ceux-ci habitera la justice » (2 Pierre 3:13). Les anciens cieux et l’ancienne terre sont les gouvernements corrompus et les gens qu’ils dirigent. Quand ils n’existeront plus, qu’est-ce qui les remplacera ? « De nouveaux cieux et une nouvelle terre. » L’expression « nouveaux cieux » désigne un nouveau gouvernement : le Royaume formé de Jésus Christ et de ses 144 000 adjoints. La « nouvelle terre » désigne les humains dirigés par le Royaume de Dieu. Jésus et ses adjoints imiteront parfaitement Jéhovah, notre Dieu qui aime l’ordre (1 Corinthiens 14:33). Ainsi, la « nouvelle terre » sera organisée. Guidés par Jésus et les 144 000, des hommes bons s’occuperont des affaires de la terre (Psaume 45:16). Imagine l’époque où toutes les organisations corrompues seront remplacées par une seule organisation unie, que personne ne pourra jamais corrompre !

    LES PRATIQUES MAUVAISES

    Quel effet les pratiques mauvaises ont-elles sur nous ? Nous vivons dans un monde où les actions immorales, malhonnêtes et violentes sont habituelles. L’industrie des divertissements rend ces choses attirantes, et elle donne l’impression que les normes du bien et du mal de Jéhovah sont ridicules (Isaïe 5:20). Les parents doivent lutter pour protéger leurs enfants de ces influences mauvaises. En fait, tous les vrais chrétiens doivent lutter pour protéger leur relation avec Jéhovah dans un monde qui ne respecte pas ses normes.

    Que fera Jéhovah ? Réfléchissons à ce que Jéhovah a fait contre les pratiques mauvaises des habitants de Sodome et de Gomorrhe (lire 2 Pierre 2:6-8). Lot était un homme juste. Sa famille et lui étaient très peinés par les choses mauvaises que les gens autour d’eux faisaient. Quand Jéhovah a détruit toute la région, c’était pour mettre fin à ces pratiques mauvaises. Mais cela devait aussi servir d’« exemple » pour les méchants d’aujourd’hui. Tout comme Jéhovah a mis fin aux pratiques immorales à l’époque, il y mettra fin aussi quand il détruira le système actuel.

    Qu’est-ce qui remplacera les pratiques mauvaises ? Dans le monde nouveau, il y aura beaucoup d’activités joyeuses à faire. Par exemple, nous transformerons la terre en paradis, et nous construirons des maisons pour nous-mêmes et notre famille. De plus, nous accueillerons des millions de personnes ressuscitées, nous leur ferons connaître Jéhovah, et nous leur enseignerons tout ce qu’il a fait pour les humains (Isaïe 65:21, 22 ; Actes 24:15). À cette époque-là, nous aurons beaucoup d’activités qui nous rendront heureux et qui glorifieront Jéhovah !

    LES CONDITIONS DE VIE DIFFICILES

    Quel effet les conditions de vie difficiles ont-elles sur nous ? Un monde rempli de méchants, d’organisations corrompues, et de pratiques mauvaises rend les conditions de vie difficiles. Tous, nous subissons les effets de la guerre, de la pauvreté, du racisme, de la maladie et de la mort. Ces conditions difficiles ont commencé parce qu’en Éden, Satan, Adam et Ève se sont opposés à Jéhovah. Tous, nous subissons les conséquences de leur rébellion.
    Que fera Jéhovah ? Il promet de mettre fin aux guerres (lire Psaume 46:8, 9). Il supprimera la maladie (Isaïe 33:24). Il fera disparaître la mort pour toujours (Isaïe 25:8). Il mettra fin à la pauvreté (Psaume 72:12-16). Et il supprimera toutes les autres conditions qui gâchent la vie aujourd’hui. Jéhovah mettra fin même à l’influence mauvaise de Satan et de ses démons ! (Éphésiens 2:2).

    Imagine comment la vie sera dans un monde où il n’y aura plus la guerre, ni la maladie, ni la mort. Il n’y aura plus d’armées, ni d’armes, ni de monuments aux morts ! Nous n’aurons plus besoin d’hôpitaux, de médecins, d’infirmières, de morgues et de cimetières ! Puisqu’il n’y aura plus de criminels, nous n’aurons plus besoin de police, d’alarmes, ni même de serrures ou de clés ! Toutes les conditions de vie qui nous causent beaucoup d’inquiétude disparaîtront pour toujours.

    À quoi ressemblera la vie lorsque les conditions difficiles n’existeront plus ? Ce n’est pas facile à imaginer. Nous vivons dans ces conditions depuis si longtemps que nous ne remarquons peut-être pas à quel point elles nous pèsent. Prenons un exemple. Souvent, les personnes qui vivent près d’une gare ne font plus attention au bruit des trains. Et celles qui vivent près d’une décharge ne font plus attention à l’odeur des déchets. Mais quand Jéhovah supprimera toutes les conditions de vie difficiles à Har-Maguédôn, ce sera un grand soulagement !
    Par quoi seront remplacés tous les soucis qui nous pèsent aujourd’hui ? Psaume 37:11 dit : « Ils se délecteront de l’abondance de paix. » Quelle consolation de savoir que Jéhovah veut cela pour nous ! En attendant, fais tout pour rester proche de lui et de son organisation. Ton espérance est précieuse. Alors réfléchis-y en profondeur, fais qu’elle soit réelle pour toi, et parles-en à d’autres personnes (1 Timothée 4:15, 16 ; 1 Pierre 3:15). Si tu fais cela, sois sûr que, quand le monde passera, tu resteras en vie et tu seras heureux pour toujours !

    259.jpeg

  9.  

    « Le vœu que tu fais, acquitte toi de se voeux sans renoncer »
    « Tu dois t’acquitter envers Jéhovah de tes vœux » (MATTHIEU 5:33).

    YIPHTAH était un chef et un guerrier courageux. Hanna était une femme humble qui prenait soin de son mari et de sa famille. Tous les deux adoraient Jéhovah. Mais ils ont un autre point commun : ils ont fait un vœu à Jéhovah et ils l’ont respecté fidèlement. Ils sont d’excellents exemples pour les chrétiens qui décident de faire des vœux à Jéhovah. Répondons maintenant à ces trois questions : Qu’est-ce qu’un vœu ? Faire un vœu à Jéhovah, est-ce sérieux ? Quelles leçons tirer des histoires de Yiphtah et de Hanna ?

    Dans la Bible, un vœu est une promesse sérieuse faite à Jéhovah. Par exemple, la promesse de faire quelque chose, d’offrir quelque chose, de commencer un certain service, ou de ne pas faire certaines choses. On fait un vœu volontairement, en utilisant sa liberté de choix. Personne n’est obligé de faire un vœu. Mais si on décide d’en faire un, Jéhovah le considère comme une promesse dont on doit s’acquitter. D’après la Bible, un vœu est aussi important qu’un serment. Un serment, c’est quand une personne jure de faire ou de ne pas faire quelque chose (Genèse 14:22, 23 ; Hébreux 6:16, 17). Que dit la Bible à propos du sérieux des vœux faits à Jéhovah ?
    Dans la Loi de Moïse, on lit que si quelqu’un fait un vœu à Jéhovah, « il ne doit pas violer (trahir) sa parole. Il fera selon tout ce qui est sorti de sa bouche » (Nombres 30:2). Plus tard, Salomon a écrit : « Quand tu fais un vœu à Dieu, n’hésite pas à t’en acquitter, car il n’y a aucun plaisir dans les stupides. Le vœu que tu fais, acquitte-t’en » (Ecclésiaste 5:4). Plus tard encore, Jésus a enseigné qu’un vœu fait à Jéhovah est quelque chose de sérieux, en rappelant : « Il a été dit à ceux des temps anciens : “Tu ne dois pas jurer sans tenir [parole], mais tu dois t’acquitter envers Jéhovah de tes vœux” » (Matthieu 5:33).

    C’est donc clair qu’il faut prendre très au sérieux toute promesse qu’on fait à Jéhovah. Respecter ou non nos vœux a des conséquences sur notre relation avec lui. Un jour, David a demandé : « Qui pourra monter à la montagne de Jéhovah, et qui pourra se lever en son lieu saint », autrement dit être accepté par Jéhovah ? Il a répondu que c’est celui qui ne fait pas de « serment avec tromperie » (Psaume 24:3, 4). Mais quels vœux Yiphtah et Hanna ont-ils faits ? Cela a-t-il été facile pour eux de s’en acquitter ?

    ILS SE SONT ACQUITTÉS DE LEURS VŒUX

    Yiphtah a fait sa promesse à Jéhovah avant de combattre les Ammonites, des ennemis du peuple de Jéhovah (Juges 10:7-9). Il a fait ce vœu (en résumé) : « Si vraiment tu me donnes la victoire, voici ce qui devra arriver : quand je reviendrai en paix de chez les fils d’Ammôn, la personne qui sortira de ma maison à ma rencontre, celle-là devra alors t’appartenir. » Jéhovah a répondu à la prière de Yiphtah en l’aidant à gagner la guerre. Quand Yiphtah est rentré chez lui, sa fille chérie est sortie vers lui. Ce serait donc elle qui « appartiendrait à Jéhovah » (Juges 11:30-34). Qu’est-ce que cela allait changer pour elle ?

    Pour respecter le vœu de Yiphtah, sa fille devrait partir servir Jéhovah à plein temps au tabernacle. Yiphtah avait-il fait son vœu sans réfléchir ? Non. Il savait sans doute que sa fille pourrait être la première personne à sortir vers lui. Mais qu’il l’ait su ou pas, cela n’a pas été facile pour lui de respecter son vœu, et pour sa fille non plus. En effet, en la voyant sortir, il a dit que cela lui causait un grand chagrin. Et elle, elle est partie « pleurer sur sa virginité ». Pourquoi ont-ils pleuré ? Yiphtah n’avait pas de fils, et maintenant sa fille unique ne se marierait jamais et n’aurait pas d’enfant. Le nom de famille de Yiphtah disparaîtrait. Mais tous les deux comprenaient que le plus important, ce n’étaient pas leurs sentiments. Yiphtah a dit : « J’ai ouvert ma bouche pour Jéhovah ; je ne [peux pas] revenir en arrière. » Et sa fille a répondu : « Fais-moi selon ce qui est sorti de ta bouche » (Juges 11:35-39). Tous les deux étaient des personnes fidèles : ils n’auraient jamais eu l’idée de casser un vœu fait à Jéhovah, même si c’était difficile de le respecter (lire Deutéronome 23:21, 23 ; Psaume 15:4).
    Hanna aussi a fait un vœu à Jéhovah dans un moment difficile de sa vie. Elle était malheureuse parce qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfants, et qu’à cause de cela elle subissait des remarques méchantes (1 Samuel 1:4-7, 10, 16). En exprimant ses sentiments à Jéhovah, elle lui a fait cette promesse : « Ô Jéhovah des armées, si tu ne manques pas de regarder l’affliction (le chagrin) de ton esclave et si vraiment tu te souviens de moi, si tu n’oublies pas ton esclave et si vraiment tu donnes à ton esclave un descendant mâle, oui je le donnerai à Jéhovah pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne viendra pas sur sa tête. » (1 Samuel 1:11). Jéhovah a répondu à sa prière : l’année suivante elle a eu un fils, Samuel. Elle était très heureuse ! Mais elle n’a pas oublié le vœu qu’elle avait fait à Jéhovah. Après la naissance de son fils, elle a dit : « C’est à Jéhovah que je l’ai demandé » (1 Samuel 1:20).

    Quand Samuel a eu environ trois ans, Hanna a tenu sa promesse. Elle a amené Samuel au grand prêtre Éli, en disant : « C’est à propos de ce garçon que je priais, pour que Jéhovah m’accorde [...] ce que je lui demandais. Et moi, à mon tour, je l’ai prêté à Jéhovah » (1 Samuel 1:24-28). À partir de ce jour-là, Samuel a habité au tabernacle. La Bible dit que « le garçon Samuel grandissait auprès de Jéhovah » (1 Samuel 2:21). Cela n’allait pas être facile pour Hanna de respecter son vœu. Elle ne pourrait plus passer du temps chaque jour avec son fils qu’elle aimait tendrement. Ce serait dur de ne pas le voir grandir. Mais elle a pris son vœu au sérieux. Pour tenir sa promesse, elle a accepté volontiers de sacrifier des choses qui étaient importantes pour elle (1 Samuel 2:1, 2 ; lire Psaume 61:1, 5, 8).

    Parmi les vœux faits à Jéhovah, il y a le vœu de l’offrande de soi, le vœu du mariage et le vœu des serviteurs spéciaux à plein temps
    T’acquittes-tu de tes vœux envers Jéhovah ?

    LE VŒU DE L’OFFRANDE DE SOI

    Le vœu le plus grand qu’un chrétien puisse faire, c’est celui de s’offrir à Jéhovah pour toute la vie. Dans une prière personnelle, ce chrétien promet à Jéhovah d’utiliser sa vie pour le servir pour toujours, quoi qu’il arrive. En faisant ce vœu, il « se renie lui-même » : il promet de donner la plus grande importance non pas à lui-même, mais à Jéhovah (Matthieu 16:24). À partir de ce moment, il appartient à Jéhovah (Romains 14:8). Il prend au sérieux son vœu d’offrande de soi. Il pense comme l’écrivain des Psaumes qui a dit : « Que rendrai-je à Jéhovah pour tous ses bienfaits envers moi ? Je m’acquitterai de mes vœux envers Jéhovah, oui devant tout son peuple » (Psaume 116:12, 14).

    As-tu fait le vœu d’offrir ta vie à Jéhovah, et l’as-tu montré en te faisant baptiser dans l’eau ? Si oui, félicitations ! Rappelle-toi le discours de ton baptême. Le frère t’a demandé si tu avais offert ta vie à Jéhovah, et si tu comprenais qu’en te faisant baptiser, tu montrais « que tu devenais Témoin de Jéhovah ». En entendant ton « oui », tous les assistants ont compris que tu avais offert ta vie à Jéhovah et que tu pouvais te faire baptiser ministre ordonné de Jéhovah. Tu as certainement fait très plaisir à Jéhovah !
    Quand tu t’es fait baptiser, tu as promis à Jéhovah d’utiliser ta vie pour le servir, et de tout faire pour obéir à ses normes. Mais le baptême n’est qu’un début. Le temps passant, on doit tous continuer à s’examiner. Alors, demande-toi : « Ma relation avec Jéhovah est-elle de plus en plus forte depuis mon baptême ? Est-ce que je le sers toujours de tout mon cœur ? (Colossiens 3:23). Est-ce que je prie souvent ? Est-ce que je lis la Bible tous les jours ? Est-ce que j’assiste régulièrement aux réunions de la congrégation ? Est-ce que je prêche aussi souvent que possible ? Ou, au contraire, est-ce que j’ai perdu un peu de mon envie de faire ces activités ? » D’après l’apôtre Pierre, pour ne pas devenir inactifs dans notre service pour Jéhovah, nous devons nous efforcer de faire grandir en nous la foi, la connaissance, l’endurance et l’attachement à Jéhovah (lire 2 Pierre 1:5-8).

    Une fois que quelqu’un a prononcé le vœu de servir Jéhovah, il ne peut pas reprendre sa parole. S’il en a assez de servir Jéhovah ou de vivre en chrétien, il ne peut pas dire : « Je n’ai jamais vraiment offert ma vie à Jéhovah ; mon baptême n’était pas valable* » (lire la note). Si un chrétien commet un péché grave alors qu’il s’est offert à Jéhovah, il est responsable de sa conduite devant Jéhovah et la congrégation (Romains 14:12). Nous ne voulons pas ressembler aux chrétiens à qui Jésus a dit : « Tu as laissé l’amour que tu avais au début. » Au contraire, nous voulons qu’il puisse nous dire : « Je connais tes actions, et ton amour, et ta foi, et ton ministère, et ton endurance, et je sais que tes actions récentes sont plus nombreuses que celles d’autrefois » (Révélation 2:4, 19). Nous voulons faire plaisir à Jéhovah en nous acquittant avec zèle de notre vœu.

    LE VŒU DU MARIAGE
    Des mariés échangent leurs vœux de mariage

    Le deuxième vœu le plus important qu’on puisse faire, c’est celui du mariage. Le mariage est sacré. Jéhovah considère ce vœu comme quelque chose de très sérieux. Quand des mariés prononcent leurs vœux, ils font une promesse devant Jéhovah et devant les personnes présentes. Ils se promettent de s’aimer, de se chérir et de se respecter l’un l’autre aussi longtemps qu’ils vivront ensemble sur la terre dans le cadre du mariage tel qu’il a été institué par Dieu. Quelles que soient les paroles exactes que les mariés se disent, dans tous les cas, ce sont des vœux faits devant Jéhovah. En les faisant, ils deviennent mari et femme. Le mariage doit être une union pour toute la vie (Genèse 2:24 ; 1 Corinthiens 7:39). Jésus a dit que personne ne doit séparer ce que Jéhovah a uni (Marc 10:9). Un homme et une femme qui se marient ne doivent pas se dire que, si leur union ne marche pas, ils pourront toujours divorcer.

    Bien sûr, il n’y a pas de mariage parfait puisqu’il n’y a pas d’humain parfait. C’est pourquoi la Bible dit que toute personne mariée aura parfois « des tribulations (des problèmes) » (1 Corinthiens 7:28). Dans le monde d’aujourd’hui, beaucoup ne prennent pas le mariage au sérieux. Ils pensent : « Si ça ne marche pas, on pourra toujours divorcer. » Mais les chrétiens ne considèrent pas le mariage de cette façon. Ils sont conscients qu’ils ont prononcé leur vœu de mariage devant Jéhovah. S’ils cassaient leur vœu, ce serait comme s’ils lui mentaient. Or Jéhovah déteste les menteurs ! (Lévitique 19:12 ; Proverbes 6:16-19). Les chrétiens mariés doivent se rappeler ces paroles de l’apôtre Paul : « Es-tu lié à une femme ? Cesse (arrête) de chercher à t’en détacher » (1 Corinthiens 7:27). Paul a pu dire cela parce qu’il savait que Jéhovah déteste aussi les divorces quand ils sont des trahisons (Malaki 2:13-16).
    Jésus a enseigné que la seule situation qui donne une raison de divorcer, c’est lorsqu’un mari ou une femme commet l’adultère (est infidèle à son conjoint) et que le conjoint innocent décide de ne pas lui pardonner (Matthieu 19:9 ; Hébreux 13:4). Par ailleurs, peut-on se séparer de son conjoint ? La Bible est claire à ce sujet aussi (lire 1 Corinthiens 7:10, 11). Il n’existe pas de raison biblique de se séparer de son conjoint. Mais parfois un chrétien (ou une chrétienne) pense que c’est absolument nécessaire. Par exemple, il est sûr que sa vie ou sa relation avec Jéhovah seront en très grand danger s’il reste avec un conjoint violent.

    Si des conjoints demandent conseil aux anciens de la congrégation pour rendre leur couple plus solide, les anciens pourraient leur demander s’ils ont regardé la vidéo Qu’est-ce que le vrai amour ? et s’ils ont étudié la brochure Le secret des familles heureuses. Ces documents montrent quels principes bibliques peuvent rendre un mariage plus solide. Des Témoins racontent : « Depuis que nous étudions cette brochure, notre couple est plus heureux que jamais. » Une sœur mariée depuis 22 ans pensait que son mariage allait bientôt se briser. Mais elle a regardé la vidéo. Elle raconte : « Nous sommes tous les deux baptisés, mais sur le plan affectif nous étions complètement différents. La vidéo est arrivée au bon moment ! Maintenant, notre couple va beaucoup mieux. » Vraiment, si un mari et une femme appliquent les conseils de Jéhovah, leur union devient plus heureuse et plus forte.

    LE VŒU DES SERVITEURS SPÉCIAUX À PLEIN TEMPS

    Au début de l’article, nous avons parlé des vœux de Yiphtah et de Hanna. Grâce à ces vœux, la fille de Yiphtah et le fils de Hanna ont passé leur vie à servir Jéhovah d’une façon spéciale. À notre époque, beaucoup de parents chrétiens ont encouragé leurs enfants à s’engager dans le ministère à plein temps et à concentrer leur vie sur le service pour Jéhovah. En fait, nous pouvons tous encourager ces jeunes frères et sœurs à tenir bon dans leur service (Juges 11:40 ; Psaume 110:3).
    Aujourd’hui, il y a des dizaines de milliers de membres de l’Ordre international des serviteurs spéciaux à plein temps des Témoins de Jéhovah. Certains servent au Béthel, ou dans l’activité de construction ou alors dans le service de la circonscription. D’autres sont formateurs aux écoles bibliques, pionniers spéciaux, missionnaires, ou serviteurs affectés à une Salle d’assemblées ou à un centre d’écoles bibliques. Ils ont tous fait un « Vœu d’obéissance et de pauvreté ». En le faisant, ils ont promis de concentrer leurs efforts sur toute activité qu’on leur donne au service de Jéhovah, d’avoir une vie simple, et de ne pas avoir un emploi payé s’ils n’en ont pas l’autorisation. Ce ne sont pas les personnes qui sont considérées comme spéciales, mais leurs activités. Ces chrétiens sont humbles, et ils sont décidés à s’acquitter de leur vœu tout le temps qu’ils resteront dans le service spécial à plein temps.

    Dans cet article, nous avons étudié trois vœux qu’un chrétien pourrait faire aujourd’hui à Jéhovah. Peut-être que tu en as fait un, ou deux, ou les trois. Nous savons que nous devons prendre nos vœux au sérieux et tout faire pour les respecter (Proverbes 20:25). Si nous ne respectons pas nos vœux faits à Jéhovah, les conséquences risquent d’être graves (Ecclésiaste 5:6). Faisons donc comme le psalmiste qui a dit à Jéhovah : « Je veux exécuter des mélodies pour ton nom à jamais (pour toujours), pour m’acquitter de mes vœux jour après jour » (Psaume 61:8).

    330.jpeg

    332.jpeg

  10.  

    « Le vœu que tu fais, acquitte-toi de ce voeux avec un coeur intégrité »

     


    « Tu dois t’acquitter envers Jéhovah de tes vœux » (MATTHIEU 5:33).

    YIPHTAH était un chef et un guerrier courageux. Anne était une femme humble qui prenait soin de son mari et de sa famille. Tous les deux adoraient Jéhovah. Mais ils ont un autre point commun : ils ont fait un vœu à Jéhovah et ils l’ont respecté fidèlement. Ils sont d’excellents exemples pour les chrétiens qui décident de faire des vœux à Jéhovah. Répondons maintenant à ces trois questions : Qu’est-ce qu’un vœu ? Faire un vœu à Jéhovah, est-ce sérieux ? Quelles leçons tirer des histoires de Yiphtah et de Anne ?

    Dans la Bible, un vœu est une promesse sérieuse faite à Jéhovah. Par exemple, la promesse de faire quelque chose, d’offrir quelque chose, de commencer un certain service, ou de ne pas faire certaines choses. On fait un vœu volontairement, en utilisant sa liberté de choix. Personne n’est obligé de faire un vœu. Mais si on décide d’en faire un, Jéhovah le considère comme une promesse dont on doit s’acquitter. D’après la Bible, un vœu est aussi important qu’un serment. Un serment, c’est quand une personne jure de faire ou de ne pas faire quelque chose (Genèse 14:22, 23 ; Hébreux 6:16, 17). Que dit la Bible à propos du sérieux des vœux faits à Jéhovah ?
    Dans la Loi de Moïse, on lit que si quelqu’un fait un vœu à Jéhovah, « il ne doit pas violer (trahir) sa parole. Il fera selon tout ce qui est sorti de sa bouche » (Nombres 30:2). Plus tard, Salomon a écrit : « Quand tu fais un vœu à Dieu, n’hésite pas à t’en acquitter, car il n’y a aucun plaisir dans les stupides. Le vœu que tu fais, acquitte-t’en » (Ecclésiaste 5:4). Plus tard encore, Jésus a enseigné qu’un vœu fait à Jéhovah est quelque chose de sérieux, en rappelant : « Il a été dit à ceux des temps anciens : “Tu ne dois pas jurer sans tenir [parole], mais tu dois t’acquitter envers Jéhovah de tes vœux” » (Matthieu 5:33).

    C’est donc clair qu’il faut prendre très au sérieux toute promesse qu’on fait à Jéhovah. Respecter ou non nos vœux a des conséquences sur notre relation avec lui. Un jour, David a demandé : « Qui pourra monter à la montagne de Jéhovah, et qui pourra se lever en son lieu saint », autrement dit être accepté par Jéhovah ? Il a répondu que c’est celui qui ne fait pas de « serment avec tromperie » (Psaume 24:3, 4). Mais quels vœux Yiphtah et Anne ont-ils faits ? Cela a-t-il été facile pour eux de s’en acquitter ?

    ILS SE SONT ACQUITTÉS DE LEURS VŒUX

    Yiphtah a fait sa promesse à Jéhovah avant de combattre les Ammonites, des ennemis du peuple de Jéhovah (Juges 10:7-9). Il a fait ce vœu (en résumé) : « Si vraiment tu me donnes la victoire, voici ce qui devra arriver : quand je reviendrai en paix de chez les fils d’Ammôn, la personne qui sortira de ma maison à ma rencontre, celle-là devra alors t’appartenir. » Jéhovah a répondu à la prière de Yiphtah en l’aidant à gagner la guerre. Quand Yiphtah est rentré chez lui, sa fille chérie est sortie vers lui. Ce serait donc elle qui « appartiendrait à Jéhovah » (Juges 11:30-34). Qu’est-ce que cela allait changer pour elle ?

    Pour respecter le vœu de Yiphtah, sa fille devrait partir servir Jéhovah à plein temps au tabernacle. Yiphtah avait-il fait son vœu sans réfléchir ? Non. Il savait sans doute que sa fille pourrait être la première personne à sortir vers lui. Mais qu’il l’ait su ou pas, cela n’a pas été facile pour lui de respecter son vœu, et pour sa fille non plus. En effet, en la voyant sortir, il a dit que cela lui causait un grand chagrin. Et elle, elle est partie « pleurer sur sa virginité ». Pourquoi ont-ils pleuré ? Yiphtah n’avait pas de fils, et maintenant sa fille unique ne se marierait jamais et n’aurait pas d’enfant. Le nom de famille de Yiphtah disparaîtrait. Mais tous les deux comprenaient que le plus important, ce n’étaient pas leurs sentiments. Yiphtah a dit : « J’ai ouvert ma bouche pour Jéhovah ; je ne [peux pas] revenir en arrière. » Et sa fille a répondu : « Fais-moi selon ce qui est sorti de ta bouche » (Juges 11:35-39). Tous les deux étaient des personnes fidèles : ils n’auraient jamais eu l’idée de casser un vœu fait à Jéhovah, même si c’était difficile de le respecter (lire Deutéronome 23:21, 23 ; Psaume 15:4).
    Anne aussi a fait un vœu à Jéhovah dans un moment difficile de sa vie. Elle était malheureuse parce qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfants, et qu’à cause de cela elle subissait des remarques méchantes (1 Samuel 1:4-7, 10, 16). En exprimant ses sentiments à Jéhovah, elle lui a fait cette promesse : « Ô Jéhovah des armées, si tu ne manques pas de regarder l’affliction (le chagrin) de ton esclave et si vraiment tu te souviens de moi, si tu n’oublies pas ton esclave et si vraiment tu donnes à ton esclave un descendant mâle, oui je le donnerai à Jéhovah pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne viendra pas sur sa tête» (1 Samuel 1:11). Jéhovah a répondu à sa prière : l’année suivante elle a eu un fils, Samuel. Elle était très heureuse ! Mais elle n’a pas oublié le vœu qu’elle avait fait à Jéhovah. Après la naissance de son fils, elle a dit : « C’est à Jéhovah que je l’ai demandé » (1 Samuel 1:20).

    Quand Samuel a eu environ trois ans, Anne a tenu sa promesse. Elle a amené Samuel au grand prêtre Héli, en disant : « C’est à propos de ce garçon que je priais, pour que Jéhovah m’accorde [...] ce que je lui demandais. Et moi, à mon tour, je l’ai prêté à Jéhovah » (1 Samuel 1:24-28). À partir de ce jour-là, Samuel a habité au tabernacle. La Bible dit que « le garçon Samuel grandissait auprès de Jéhovah » (1 Samuel 2:21). Cela n’allait pas être facile pour Anne de respecter son vœu. Elle ne pourrait plus passer du temps chaque jour avec son fils qu’elle aimait tendrement. Ce serait dur de ne pas le voir grandir. Mais elle a pris son vœu au sérieux. Pour tenir sa promesse, elle a accepté volontiers de sacrifier des choses qui étaient importantes pour elle (1 Samuel 2:1, 2 ; lire Psaume 61:1, 5, 8).

    Parmi les vœux faits à Jéhovah, il y a le vœu de l’offrande de soi, le vœu du mariage et le vœu des serviteurs spéciaux à plein temps
    T’acquittes-tu de tes vœux envers Jéhovah ?

    LE VŒU DE L’OFFRANDE DE SOI

    Le vœu le plus grand qu’un chrétien puisse faire, c’est celui de s’offrir à Jéhovah pour toute la vie. Dans une prière personnelle, ce chrétien promet à Jéhovah d’utiliser sa vie pour le servir pour toujours, quoi qu’il arrive. En faisant ce vœu, il « se renie lui-même » : il promet de donner la plus grande importance non pas à lui-même, mais à Jéhovah (Matthieu 16:24). À partir de ce moment, il appartient à Jéhovah (Romains 14:8). Il prend au sérieux son vœu d’offrande de soi. Il pense comme l’écrivain des Psaumes qui a dit : « Que rendrai-je à Jéhovah pour tous ses bienfaits envers moi ? Je m’acquitterai de mes vœux envers Jéhovah, oui devant tout son peuple » (Psaume 116:12, 14).

    As-tu fait le vœu d’offrir ta vie à Jéhovah, et l’as-tu montré en te faisant baptiser dans l’eau ? Si oui, félicitations ! Rappelle-toi le discours de ton baptême. Le frère t’a demandé si tu avais offert ta vie à Jéhovah, et si tu comprenais qu’en te faisant baptiser, tu montrais « que tu devenais Témoin de Jéhovah ». En entendant ton « oui », tous les assistants ont compris que tu avais offert ta vie à Jéhovah et que tu pouvais te faire baptiser ministre ordonné de Jéhovah. Tu as certainement fait très plaisir à Jéhovah !
    Quand tu t’es fait baptiser, tu as promis à Jéhovah d’utiliser ta vie pour le servir, et de tout faire pour obéir à ses normes. Mais le baptême n’est qu’un début. Le temps passant, on doit tous continuer à s’examiner. Alors, demande-toi : « Ma relation avec Jéhovah est-elle de plus en plus forte depuis mon baptême ? Est-ce que je le sers toujours de tout mon cœur ? (Colossiens 3:23). Est-ce que je prie souvent ? Est-ce que je lis la Bible tous les jours ? Est-ce que j’assiste régulièrement aux réunions de la congrégation ? Est-ce que je prêche aussi souvent que possible ? Ou, au contraire, est-ce que j’ai perdu un peu de mon envie de faire ces activités ? » D’après l’apôtre Pierre, pour ne pas devenir inactifs dans notre service pour Jéhovah, nous devons nous efforcer de faire grandir en nous la foi, la connaissance, l’endurance et l’attachement à Jéhovah (lire 2 Pierre 1:5-8).

    Une fois que quelqu’un a prononcé le vœu de servir Jéhovah, il ne peut pas reprendre sa parole. S’il en a assez de servir Jéhovah ou de vivre en chrétien, il ne peut pas dire : « Je n’ai jamais vraiment offert ma vie à Jéhovah ; mon baptême n’était pas valable» (lire la note). Si un chrétien commet un péché grave alors qu’il s’est offert à Jéhovah, il est responsable de sa conduite devant Jéhovah et la congrégation (Romains 14:12). Nous ne voulons pas ressembler aux chrétiens à qui Jésus a dit : « Tu as laissé l’amour que tu avais au début. » Au contraire, nous voulons qu’il puisse nous dire : « Je connais tes actions, et ton amour, et ta foi, et ton ministère, et ton endurance, et je sais que tes actions récentes sont plus nombreuses que celles d’autrefois » (Révélation 2:4, 19). Nous voulons faire plaisir à Jéhovah en nous acquittant avec zèle de notre vœu.

    LE VŒU DU MARIAGE
    Des mariés échangent leurs vœux de mariage

    Le deuxième vœu le plus important qu’on puisse faire, c’est celui du mariage. Le mariage est sacré. Jéhovah considère ce vœu comme quelque chose de très sérieux. Quand des mariés prononcent leurs vœux, ils font une promesse devant Jéhovah et devant les personnes présentes. Ils se promettent de s’aimer, de se chérir et de se respecter l’un l’autre aussi longtemps qu’ils vivront ensemble sur la terre dans le cadre du mariage tel qu’il a été institué par Dieu. Quelles que soient les paroles exactes que les mariés se disent, dans tous les cas, ce sont des vœux faits devant Jéhovah. En les faisant, ils deviennent mari et femme. Le mariage doit être une union pour toute la vie (Genèse 2:24 ; 1 Corinthiens 7:39). Jésus a dit que personne ne doit séparer ce que Jéhovah a uni (Marc 10:9). Un homme et une femme qui se marient ne doivent pas se dire que, si leur union ne marche pas, ils pourront toujours divorcer.

    Bien sûr, il n’y a pas de mariage parfait puisqu’il n’y a pas d’humain parfait. C’est pourquoi la Bible dit que toute personne mariée aura parfois « des tribulations (des problèmes) » (1 Corinthiens 7:28). Dans le monde d’aujourd’hui, beaucoup ne prennent pas le mariage au sérieux. Ils pensent : « Si ça ne marche pas, on pourra toujours divorcer. » Mais les chrétiens ne considèrent pas le mariage de cette façon. Ils sont conscients qu’ils ont prononcé leur vœu de mariage devant Jéhovah. S’ils cassaient leur vœu, ce serait comme s’ils lui mentaient. Or Jéhovah déteste les menteurs ! (Lévitique 19:12 ; Proverbes 6:16-19). Les chrétiens mariés doivent se rappeler ces paroles de l’apôtre Paul : « Es-tu lié à une femme ? Cesse (arrête) de chercher à t’en détacher » (1 Corinthiens 7:27). Paul a pu dire cela parce qu’il savait que Jéhovah déteste aussi les divorces quand ils sont des trahisons (Malachié 2:13-16).
    Jésus a enseigné que la seule situation qui donne une raison de divorcer, c’est lorsqu’un mari ou une femme commet l’adultère (est infidèle à son conjoint) et que le conjoint innocent décide de ne pas lui pardonner (Matthieu 19:9 ; Hébreux 13:4). Par ailleurs, peut-on se séparer de son conjoint ? La Bible est claire à ce sujet aussi (lire 1 Corinthiens 7:10, 11). Il n’existe pas de raison biblique de se séparer de son conjoint. Mais parfois un chrétien (ou une chrétienne) pense que c’est absolument nécessaire. Par exemple, il est sûr que sa vie ou sa relation avec Jéhovah seront en très grand danger s’il reste avec un conjoint violent.

    Si des conjoints demandent conseil aux anciens de la congrégation pour rendre leur couple plus solide, les anciens pourraient leur demander s’ils ont regardé la vidéo Qu’est-ce que le vrai amour ? et s’ils ont étudié la brochure Le secret des familles heureuses. Ces documents montrent quels principes bibliques peuvent rendre un mariage plus solide. Des Témoins racontent : « Depuis que nous étudions cette brochure, notre couple est plus heureux que jamais. » Une sœur mariée depuis 22 ans pensait que son mariage allait bientôt se briser. Mais elle a regardé la vidéo. Elle raconte : « Nous sommes tous les deux baptisés, mais sur le plan affectif nous étions complètement différents. La vidéo est arrivée au bon moment ! Maintenant, notre couple va beaucoup mieux. » Vraiment, si un mari et une femme appliquent les conseils de Jéhovah, leur union devient plus heureuse et plus forte.

    LE VŒU DES SERVITEURS SPÉCIAUX À PLEIN TEMPS

    Au début de l’article, nous avons parlé des vœux de Yiphtah et de Anne. Grâce à ces vœux, la fille de Yiphtah et le fils de Anne ont passé leur vie à servir Jéhovah d’une façon spéciale. À notre époque, beaucoup de parents chrétiens ont encouragé leurs enfants à s’engager dans le ministère à plein temps et à concentrer leur vie sur le service pour Jéhovah. En fait, nous pouvons tous encourager ces jeunes frères et sœurs à tenir bon dans leur service (Juges 11:40 ; Psaume 110:3).
    Aujourd’hui, il y a des dizaines de milliers de membres de l’Ordre international des serviteurs spéciaux à plein temps des Témoins de Jéhovah. Certains servent au Béthel, ou dans l’activité de construction ou alors dans le service de la circonscription. D’autres sont formateurs aux écoles bibliques, pionniers spéciaux, missionnaires, ou serviteurs affectés à une Salle d’assemblées ou à un centre d’écoles bibliques. Ils ont tous fait un « Vœu d’obéissance et de pauvreté ». En le faisant, ils ont promis de concentrer leurs efforts sur toute activité qu’on leur donne au service de Jéhovah, d’avoir une vie simple, et de ne pas avoir un emploi payé s’ils n’en ont pas l’autorisation. Ce ne sont pas les personnes qui sont considérées comme spéciales, mais leurs activités. Ces chrétiens sont humbles, et ils sont décidés à s’acquitter de leur vœu tout le temps qu’ils resteront dans le service spécial à plein temps.

    Dans cet article, nous avons étudié trois vœux qu’un chrétien pourrait faire aujourd’hui à Jéhovah. Peut-être que tu en as fait un, ou deux, ou les trois. Nous savons que nous devons prendre nos vœux au sérieux et tout faire pour les respecter (Proverbes 20:25). Si nous ne respectons pas nos vœux faits à Jéhovah, les conséquences risquent d’être graves (Ecclésiaste 5:6). Faisons donc comme le psalmiste qui a dit à Jéhovah : « Je veux exécuter des mélodies pour ton nom à jamais (pour toujours), pour m’acquitter de mes vœux jour après jour » (Psaume 61:8).

    122.jpeg

    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Complément à 1 Samuel 1: 1 à 18

      L'histoire d'une servante de Jéhovah au coeur véritable dont sa prière fut exaucé.

      Magnifique histoire du livre de Dieu.

    2. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Complément à 1 Samuel 1: 1 à 18

      L'histoire d'une servante de Jéhovah au coeur véritable dont sa prière fut exaucé.

      Magnifique histoire du livre de Dieu.

       

      « Le vœu que tu fais, acquitte-toi de ce voeux avec un coeur d'intégrité »

      correction du titre

       

  11.  

    Apprécie pleinement les qualités de Jéhovah


    « Devenez donc des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés » (ÉPH. 5:1).


    QUAND tu penses à la personnalité de Jéhovah, quelles qualités te viennent à l’esprit ? Beaucoup d’entre nous mentionneront peut-être l’amour, la justice, la sagesse et la puissance. Pourtant, nous savons que le Créateur possède bien d’autres qualités attachantes. En fait, nous pourrions en compter plus de 40, chacune ayant été examinée dans nos publications. Imagine la somme de vérités fascinantes que ton étude familiale ou individuelle peut te révéler sur Jéhovah ! Quel profit retirerons-nous d’un tel examen ? Nous apprécierons davantage la personnalité de notre Père céleste. Et plus nous l’apprécierons, plus nous aurons envie de prendre Dieu pour modèle et de nous approcher de lui (Jos. 23:8 ; Ps. 73:28).

    Mais que signifie le verbe « apprécier » ? Dans l’emploi que nous en ferons, il signifie reconnaître la valeur, la qualité ou l’importance de quelque chose. C’est souvent un processus graduel. Par exemple, nous apprécions progressivement un plat en commençant par en sentir les arômes, puis en dégustant une bouchée après l’autre et enfin en le préparant nous-mêmes. Pareillement, nous apprécierons de plus en plus une qualité de Jéhovah en commençant par la découvrir, puis en y réfléchissant et enfin en la reflétant au quotidien (Éph. 5:1). Le présent article et les deux qui suivent ont pour objectif de nous faire apprécier davantage des qualités de Dieu auxquelles nous pensons peut-être moins souvent qu’à ses quatre attributs. Pour chacune d’elles, nous nous demanderons : En quoi consiste-t-elle ? Comment Jéhovah la manifeste-t-il ? Et comment l’imiter à cet égard ?

    JÉHOVAH EST ABORDABLE

    Commençons par parler du caractère abordable de Jéhovah. Comment décrirais-tu une personne abordable ? Peut-être diras-tu : « C’est quelqu’un d’aimable, de disponible et d’une approche facile. » En général, on discerne si une personne est abordable en l’écoutant ou en observant le langage de son corps, comme ses gestes, les expressions de son visage et d’autres indices muets.
    Comment la nature abordable de Jéhovah se manifeste-t-elle ? Bien qu’il soit le Créateur tout-puissant de l’univers immense, Jéhovah nous assure qu’il est disposé à écouter et à exaucer nos prières, et qu’il en a le vif désir (lire Psaume 145:18 ; Isaïe 30:18, 19). Nous pouvons lui parler longuement, n’importe quand et n’importe où. Nous pouvons nous adresser à lui librement, sans craindre qu’il nous le reproche (Ps. 65:2 ; Jacq. 1:5). Dans sa Parole, il se décrit en termes humains pour montrer qu’il tient à ce que les humains « l’abordent ». Par exemple, le psalmiste David a écrit que « les yeux de Jéhovah sont vers » nous et que sa main « droite [nous] tient ferme » (Ps. 34:15 ; 63:8). Le prophète Isaïe a comparé Jéhovah à un berger : « De son bras il rassemblera les agneaux ; et sur son sein il les portera » (Is. 40:11). Te rends-tu compte ? Jéhovah veut que tu sois aussi proche de lui qu’un agneau blotti contre la poitrine d’un berger bienveillant. Quel Père abordable ! Comment l’imiter ?

    UNE QUALITÉ INESTIMABLE

    Récemment, des frères et sœurs zélés de différentes parties du monde ont été invités à répondre à la question : « Qu’apprécies-tu le plus chez un ancien ? » La réponse a été presque unanime : « Qu’il soit abordable. » Évidemment, tout chrétien est tenu de cultiver pleinement cette qualité. Mais c’est particulièrement vrai pour les anciens (Is. 32:1, 2). Citant une raison pour laquelle elle trouve cette qualité essentielle, une sœur a dit : « Quelles que soient les belles qualités d’un ancien, on n’en profitera que s’il est abordable. » Vois-tu la logique de cette remarque ? Mais comment se montre-t-on abordable ?

    Pour être abordable, il est indispensable de s’intéresser sincèrement aux autres. Si un ancien se soucie de ses frères et est prêt à se dépenser pour eux, tous, y compris les jeunes, le ressentiront (Marc 10:13-16). Carlos, 12 ans, dit : « À la Salle du Royaume, je vois les anciens sourire et être gentils, et j’aime ça. » Bien sûr, un ancien ne se contentera pas de dire qu’il est abordable. Il le sera (1 Jean 3:18). Comment ?
    Réfléchis à cette anecdote : Il y a quelque temps, après avoir assisté à une assemblée de district à l’étranger, un frère continuait de porter son insigne dans l’avion qui le ramenait chez lui. Remarquant l’insigne et son inscription, « Que le Royaume de Dieu vienne ! », le steward lui a dit : « Oui, qu’il vienne... J’aimerais bien qu’on parle de cette question. » Un peu plus tard, les deux hommes ont pu en parler et le steward a volontiers accepté nos périodiques. Nombre d’entre nous ont vécu ce genre de choses. Mais pourquoi l’insigne de l’assemblée donne-t-il souvent lieu à des conversations ? Parce qu’il dit en quelque sorte : « N’hésitez pas à m’aborder. Demandez-moi où je me rends. » L’insigne est une marque visible indiquant que nous sommes tout disposés à parler de nos croyances. De même, les surveillants chrétiens veulent donner des signes visibles qui disent à leurs compagnons : « N’hésitez pas à m’aborder. » Quels sont quelques-uns de ces signes ?
    Si les coutumes diffèrent parfois d’un pays à l’autre, en général, un sourire avenant, une poignée de main chaleureuse ou une salutation détendue sont des marques d’intérêt sincère. Qui devrait faire le premier pas à cet égard ? Quel exemple Jésus donne-t-il ? Matthieu rapporte que, lors d’une réunion avec ses disciples, « Jésus s’avança et leur parla » (Mat. 28:18). De même aujourd’hui, les anciens prennent l’initiative d’aller vers leurs compagnons pour leur parler. Quels bienfaits la congrégation en retire-t-elle ? Une pionnière de 88 ans déclare : « Les sourires chaleureux et les paroles encourageantes que les anciens m’adressent quand j’entre dans la Salle du Royaume les rendent chers à mon cœur. » Une autre sœur fidèle ajoute : « Ça n’a peut-être l’air de rien, mais quand un ancien m’accueille à la réunion avec un sourire, ça représente beaucoup pour moi. »

    ABORDABLE ET DISPONIBLE

    Évidemment, on ne peut pas être abordable si on n’est pas disponible. Jéhovah nous donne l’exemple : « Il [n’est] pas loin de chacun de nous » (Actes 17:27). Les anciens peuvent se rendre disponibles notamment en prévoyant du temps avant et après les réunions pour parler avec leurs frères et sœurs, jeunes et moins jeunes. Un pionnier confie : « Quand un ancien me demande comment je vais et qu’il s’arrête pour écouter ma réponse, je me sens apprécié. » Une sœur qui sert Jéhovah depuis près de 50 ans dit : « Les anciens qui prennent le temps de me parler après la réunion me donnent le sentiment que je compte. »

    JÉHOVAH EST IMPARTIAL

    L’impartialité est une autre qualité admirable de Jéhovah. Qu’est-ce que c’est ? C’est l’équité, l’absence de parti pris ou de favoritisme. La véritable impartialité suppose deux choses : un état d’esprit et des actes. Pourquoi ces deux aspects sont-ils nécessaires ? Parce qu’une personne ne traitera son prochain avec impartialité que si elle est impartiale. Dans les Écritures grecques chrétiennes, l’expression « n’est pas partial » signifie littéralement « ne reçoit pas le visage », autrement dit, ne préfère pas un visage à un autre (Actes 10:34 ) Ainsi, l’impartial ne regarde pas à l’apparence ou à la situation d’une personne, mais à ce qu’elle est intérieurement.
    Juste avant l’entrée des Israélites en Terre promise, cinq sœurs célibataires rencontrent un problème. Lequel ? Comme toutes les familles israélites, la leur doit recevoir les terres attribuées à leur père, Tselophehad, de la tribu de Manassé (Nomb. 26:52-55). Toutefois, Tselophehad est mort. Selon la coutume, le droit de prendre possession de ces terres revient aux fils du défunt, mais celui-ci n’a eu que des filles (Nomb. 26:33). En l’absence d’héritier, la propriété familiale va-t-elle être donnée à des membres de leur parenté, et les filles se retrouver sans héritage ?
    Les cinq sœurs vont voir Moïse et lui demandent : « Pourquoi le nom de notre père serait-il retranché du milieu de sa famille, parce qu’il n’a pas eu de fils ? » Elles supplient : « Oh ! donne-nous une propriété au milieu des frères de notre père ! » Moïse réagit-il en disant : « La règle n’admet aucune exception » ? Non, il « présenta leur cause devant Jéhovah » (Nomb. 27:2-5). Comment Jéhovah réagit-il ? Il dit à Moïse : « Les filles de Tselophehad parlent bien. Tu dois absolument leur donner une propriété en héritage au milieu des frères de leur père, et tu devras leur faire passer l’héritage de leur père. » Jéhovah va même plus loin : il transforme l’exception en règle. Il ordonne à Moïse : « Si un homme, quel qu’il soit, meurt sans avoir de fils, alors vous devrez faire passer son héritage à sa fille » (Nomb. 27:6-8 ; Jos. 17:1-6). Désormais, toute femme israélite se trouvant dans la même détresse sera protégée.

    Quelle décision bienveillante et impartiale ! Jéhovah a accordé à ces femmes, qui se trouvaient dans une situation précaire, autant de dignité qu’aux Israélites jouissant d’une situation favorable (Ps. 68:5). Et ce n’est là qu’un des nombreux récits bibliques illustrant cette vérité réconfortante : Jéhovah traite ses adorateurs avec impartialité (1 Sam. 16:1-13 ; Actes 10:30-35, 44-48).

    NOUS POUVONS IMITER JÉHOVAH

    Comment refléter l’impartialité divine ? On s’en souvient, l’impartialité comprend deux aspects : nous ne traiterons les autres avec impartialité que si nous sommes impartiaux. Nous nous estimons peut-être ouverts d’esprit et impartiaux. Mais reconnaissons-le, il n’est pas toujours facile de s’évaluer objectivement. Alors comment savoir si les autres te trouvent impartial ? Eh bien, pour savoir ce qu’on pensait de lui, Jésus a demandé à des amis de confiance : « De qui les hommes disent-ils qu’est ce que le Fils de l’homme ? » (Mat. 16:13, 14). Pourquoi ne pas l’imiter ? Tu pourrais demander à un ami dont tu ne doutes pas de la franchise si tu as la réputation d’être impartial. S’il avoue déceler chez toi des traces de partialité liée à la race, au rang social ou à la situation économique, que devrais-tu faire ? Prie Jéhovah avec ferveur, supplie-le de t’aider à changer de mentalité afin qu’elle reflète plus pleinement son impartialité (Mat. 7:7 ; Col. 3:10, 11).

    Dans la congrégation chrétienne, nous manifestons notre désir de refléter l’impartialité divine en traitant tous nos frères et sœurs avec respect et bonté de cœur. Par exemple, nous ferons preuve d’hospitalité envers tous, y compris ceux qui n’ont pas la même éducation que nous, les pauvres, les orphelins et les veuves (lire Galates 2:10 ; Jacques 1:27). Dans l’œuvre de prédication du Royaume, nous annonçons la bonne nouvelle avec impartialité à des gens de toutes sortes, y compris aux étrangers. Quelle preuve tangible d’impartialité !
    Ainsi, quand nous prenons le temps de réfléchir à la façon dont Jéhovah se montre abordable et impartial, nous apprécions davantage sa personnalité. Et plus nous l’apprécions, plus nous devrions avoir envie de refléter les qualités divines, en les manifestant envers nos compagnons chrétiens ou envers les gens à qui nous prêchons.

    inspiration-gods-love.jpg

    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      En toutes choses Jésus a imité son Père. Il est venu sur la terre pour nous démontrer que notre Dieu Jéhovah est un Dieu toujours disponible envers ses enfants de la Parole.

      Jéhovah est comme Jésus en toutes actions car Jésus est venu démontrer les bonté de coeur de notre Dieu. Il a démontré que Jéhovah est un DIEU DE VÉRITÉ, D'AMOUR, D'EMPATHIE, DE JUSTICE, QU'IL EST CELUI QUI ENTEND NOS PRIÈRES ET QUE NOTRE DIEU EST UN DIEU LENT À SE METTRE EN COLÈRE.

      POUR IMITER EN TOUTES ACTIONS JÉHOVAH NOUS DEVONS SUIVRE LE SEUL MODÈLE QUI NOUS FUT TRANSMIT POUR CONNAÎTRE QUI EST NOTRE DIEU JÉHOVAH.

      POUR CONNAÎTRE NOTRE PÈRE JÉHOVAH SUIVONS CELUI QUI DONNA SA VIE POUR L'HUMANITÉ LE FILS OINT DE DIEU, NOTRE ROI JÉSUS CHRIST.

       

       

       

  12.  

    Apprenons à connaître et accomplissons les voies de Jéhovah 

    “ Fais-moi connaître tes manières agir, [...] pour que je te connaisse. ” — EXODE 33:13.


    MOÏSE avait été élevé dans la maisonnée de Pharaon et instruit dans la sagesse prisée par la noblesse égyptienne. Cependant, il savait qu’il n’était pas égyptien : ses parents étaient hébreux. Alors qu’il était dans sa quarantième année, il alla rendre visite à ses frères, les fils d’Israël. La vue d’un Égyptien en train de maltraiter un Hébreu lui fut insupportable : il tua l’Égyptien. Moïse choisit d’épouser la cause du peuple de Jéhovah, persuadé que Dieu se servait de lui pour délivrer ses frères (Actes 7:21-25 ; Hébreux 11:24, 25). Lorsque l’incident vint à se savoir, la maison royale d’Égypte considéra Moïse comme un hors-la-loi, et il ne dut son salut qu’à la fuite : pour être utilisé par Jéhovah, il lui faudrait d’abord apprendre à mieux connaître Ses voies (Exode 2:11-15). Mais se laisserait-il enseigner ? — Psaume 25:9.

    Au cours des 40 années suivantes, Moïse vécut en exil et fut berger. Au lieu de s’aigrir du fait que ses frères hébreux ne l’avaient apparemment pas reconnu à sa juste valeur, il accepta cette situation permise par Dieu. De nombreuses années passèrent sans que personne ne semble prêter attention à lui, mais Jéhovah le façonnait. Plus tard Moïse écrirait, non de son propre chef, mais sous l’influence de l’esprit saint de Dieu : “ Or, Moïse était de beaucoup le plus humble de tous les hommes vivant sur la terre. ” (Nombres 12:3). Jéhovah l’a effectivement utilisé en lui confiant des responsabilités extraordinaires. Si, nous aussi, nous cherchons l’humilité, Jéhovah nous bénira. — Sophonie 2:3.

    Chargé d’une mission

    Un jour, près du mont Horeb, dans la péninsule du Sinaï, un ange parla à Moïse au nom de Jéhovah. “ Vraiment, j’ai vu là détresse  de mon peuple qui est en Égypte, lui dit-il, et j’ai entendu leur cri de plainte de ceux qui les poussent aux travaux forcés. Je connais bien les douleurs "qu’ils subissent". Aussi je descends pour les délivrer de la main des Égyptiens et pour les faire monter de ce pays vers un pays bon et vaste, vers un pays ruisselant de lait et de miel. ” (Exode 3:2, 7, 8). Dans cette perspective, Jéhovah avait une mission à confier à Moïse, mission à remplir, cette fois, selon Ses instructions.
    L’ange de Jéhovah ajouta : “ Maintenant viens ; que je t’envoie vers Pharaon, et fais sortir d’Égypte mon peuple les fils d’Israël. ” Moïse hésita. Il ne se sentait pas à la hauteur, et en cela il n’avait pas tort. Toutefois, Jéhovah lui fit cette promesse : “ Je serai avec toi. ” (Exode 3:10-12). Jéhovah allait lui accorder le pouvoir d’accomplir des signes miraculeux attestant qu’il était bien son messager. Aaron, le frère de Moïse, l’accompagnerait et lui servirait de porte-parole. Et puis Jéhovah leur enseignerait quoi dire et quoi faire (Exode 4:1-17). Moïse s’acquitterait-il fidèlement de cette mission ?
    Au début, les anciens d’Israël crurent Moïse et Aaron (Exode 4:29-31). Mais, peu après, “ les préposés des fils d’Israël ” les accusèrent de les avoir fait “ sentir mauvais ” devant Pharaon et devant ses serviteurs (Exode 5:19-21 ; 6:9). Tandis qu’ils sortaient d’Égypte, les Israélites frissonnèrent en voyant les chars égyptiens à leur poursuite. Avec devant eux la mer Rouge et derrière eux les chars de guerre ils se crurent pris au piège, et le reprochèrent encore à Moïse. Quelle aurait été votre réaction ? Les Israélites ne possédaient aucun bateau, et pourtant, conformément aux instructions de Jéhovah, Moïse leur ordonna de lever le camp. Dieu fit alors reculer les eaux de la mer Rouge. Le fond de la mer s’étant asséché, Israël put traverser. — Exode 14:1-22.

    Une préoccupation plus importante que la délivrance

    Lorsqu’il avait exposé sa mission à Moïse, Jéhovah avait souligné l’importance de Son nom. Il était capital de respecter ce nom et Celui qu’il représente. Moïse lui ayant demandé Son nom, Jéhovah avait répondu : “ Je deviendrai, ce que je décide. ” Moïse devait aussi dire aux fils d’Israël : “ Jéhovah le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’a envoyé vers vous. ” Jéhovah avait ajouté : “ C’est là mon nom pour des temps indéfinis et c’est là mon mémorial de génération en génération. ” (Exode 3:13-15). Aujourd’hui encore, Jéhovah est le nom par lequel Dieu est connu de ses serviteurs sur toute la terre. — Isaïe 12:4, 5 ; 43:10-12.
    Face à Pharaon, Moïse et Aaron transmirent leur message au nom de Jéhovah. Mais Pharaon leur répondit avec arrogance : “ Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix en renvoyant Israël ? Je ne connais pas du tout Jéhovah ; d’ailleurs je ne renverrai pas Israël. ” (Exode 5:1, 2). Pharaon avait beau se révéler impitoyable et fourbe, Jéhovah ordonna à Moïse de lui délivrer message après message (Exode 7:14-16, 20-23 ; 8:1, 2, 20). Moïse voyait bien que Pharaon était irrité. Était-il vraiment judicieux de retourner le voir encore et encore ? Israël rêvait de liberté ; Pharaon s’obstinait à la lui refuser. Qu’auriez-vous fait à la place de Moïse ?

    Moïse délivra de nouveau un message, par ces mots : “ Voici ce qu’a dit Jéhovah le Dieu des Hébreux : ‘ Renvoie mon peuple pour qu’il me serve. ’ ” Dieu dit également : “ J’aurais déjà pu avancer ma main pour te frapper, toi et ton peuple, par la peste, afin que tu sois effacé de la terre. Mais, en fait, c’est pour cela que je t’ai laissé exister : c’est pour te faire voir ma force et afin qu’on proclame mon nom dans toute la terre. ” (Exode 9:13-16). Compte tenu de ce qu’il réservait à l’impitoyable pharaon, Jéhovah se proposa de faire la démonstration de sa puissance d’une manière telle qu’elle servirait d’avertissement à tous ceux qui le défient ; à Satan le Diable, entre autres, celui que Jésus Christ surnomma plus tard “ le chef du monde ”. (Jean 14:30 ; Romains 9:17-24.) Comme prédit, le nom de Jéhovah fut proclamé sur toute la terre. Grâce à sa patience, les Israélites furent préservés, et une foule immense et bigarrée se joignit à eux pour l’adorer (Exode 9:20, 21 ; 12:37, 38). Depuis lors, la proclamation du nom de Jéhovah a permis à des millions d’autres personnes d’embrasser le vrai culte.

    En relation avec un peuple difficile

    Les Hébreux connaissaient le nom divin. En effet, lorsqu’il s’adressait à eux, Moïse employait ce nom. Mais ils ne firent pas toujours preuve du respect qui convient envers Celui qui le porte. Peu après que Jéhovah les eut délivrés miraculeusement d’Égypte, que se passa-t-il quand les Israélites ne trouvèrent pas rapidement d’eau potable ? Ils murmurèrent contre Moïse. Ensuite, ils se plaignirent de la nourriture. Moïse les avertit que ce n’était pas seulement contre Aaron et lui qu’ils murmuraient, mais contre Jéhovah lui-même (Exode 15:22-24 ; 16:2-12). Au mont Sinaï, Jéhovah donna au peuple la Loi dans un déploiement de manifestations surnaturelles. Pourtant, les Israélites désobéirent en adorant un veau d’or qu’ils avaient fabriqué, tout en prétendant donner “ une fête pour Jéhovah ”. — Exode 32:1-9.
    Quelle ligne de conduite Moïse devait-il adopter face à un peuple que Jéhovah lui-même qualifiait de peuple au cou raide ? Moïse adressa à Jéhovah cette requête : “ S’il te plaît, si j’ai trouvé faveur à tes yeux, fais-moi connaître tes voies, s’il te plaît, pour que je te connaisse, afin que je trouve faveur à tes yeux. ” (Exode 33:13). Aujourd’hui, les surveillants chrétiens qui prennent soin des Témoins de Jéhovah font paître un troupeau bien plus humble. Ce qui ne les empêche pas de faire cette même prière : “ Fais-moi connaître tes voies, ô Jéhovah ! Enseigne-moi tes sentiers. ” (Psaume 25:4). La connaissance des voies de Jéhovah leur permet de traiter des situations d’une manière conforme à sa Parole et à sa personnalité.

    Ce que Jéhovah attend de son peuple

    Ce que Jéhovah attendait de son peuple, il le révéla d’abord oralement au mont Sinaï. Moïse reçut plus tard deux tablettes de pierre sur lesquelles étaient écrits les Dix Commandements. Tandis qu’il descendait de la montagne, il vit les Israélites en train d’adorer le veau en métal fondu. Sous le coup de la colère, il brisa les tablettes en les jetant par terre. Jéhovah écrivit de nouveau les Dix Commandements, sur des tablettes que Moïse avait cette fois-ci taillées lui-même (Exode 32:19 ; 34:1). Ces commandements n’avaient pas changé par rapport à la première fois. Moïse devait en tenir compte dans ses manières d’agir. Dieu a aussi bien fait comprendre à Moïse quel genre de personne Il est, pour lui montrer comment devait se conduire son représentant. Les chrétiens ne sont pas sous la Loi mosaïque, mais dans ce que Jéhovah a dit à Moïse on trouve de nombreux principes fondamentaux qui n’ont pas changé et qui demeurent valables pour tous Ses adorateurs (Romains 6:14 ; 13:8-10). Examinons-en quelques-uns.

    Accorder à Jéhovah un attachement exclusif. La nation d’Israël était présente lorsque Jéhovah déclara qu’il exigeait un attachement exclusif (Exode 20:2-5). Pour en avoir eu de nombreuses preuves, les Israélites savaient que Jéhovah est le vrai Dieu (Deutéronome 4:33-35). Jéhovah établit clairement qu’il ne tolérerait aucune forme d’idolâtrie ou de spiritisme de la part de ses serviteurs. Peu importaient les pratiques des autres nations. L’attachement à Dieu n’était pas une simple formalité : tous devaient aimer Jéhovah de tout leur cœur, de toute leur âme et de toute leur force vitale (Deutéronome 6:5, 6). Cela devrait se remarquer dans leurs paroles, dans leur conduite, à vrai dire dans chaque aspect de leur vie (Lévitique 20:27 ; 24:15, 16 ; 26:1). Jésus Christ fit, lui aussi, clairement comprendre que Jéhovah exige un attachement exclusif. — Marc 12:28-30 ; Luc 4:8.

    Obéir strictement aux commandements de Jéhovah. Les Israélites avaient besoin qu’on leur rappelle qu’en concluant une alliance avec Jéhovah ils avaient fait le vœu de lui obéir strictement. Ils bénéficiaient d’une grande liberté individuelle, mais, dans les domaines où Jéhovah leur avait donné des commandements, ils étaient tenus d’y obéir pleinement. Ce faisant, ils montreraient leur amour pour Dieu et en retireraient des bienfaits, eux et leurs descendants, car toutes les exigences de Jéhovah étaient pour leur bien. — Exode 19:5-8 ; Deutéronome 5:27-33 ; 11:22, 
    Accorder la priorité aux choses spirituelles. Les Israélites ne devaient pas laisser la satisfaction de leurs besoins physiques détourner leur attention des activités spirituelles. Ils ne devaient pas axer leur vie uniquement sur des objectifs profanes. Jéhovah délimita une période hebdomadaire qu’il déclara sacrée, période destinée exclusivement aux activités liées au vrai culte (Exode 35:1-3 ; Nombres 15:32-36). Il fallait également prendre le temps d’assister, chaque année, à de saintes assemblées décrétées par Jéhovah (Lévitique 23:4-44). C’était là l’occasion de se remémorer les actes de puissance de Jéhovah, de se rappeler ses voies et de lui exprimer sa gratitude pour toute sa bonté. En exprimant son attachement à Jéhovah, le peuple augmenterait sa crainte et son amour pour lui, et cela l’aiderait à marcher dans ses voies (Deutéronome 10:12, 13). Les principes salutaires contenus dans ces instructions sont bénéfiques aux serviteurs de Jéhovah encore aujourd’hui. — Hébreux 10:24, 25.

    Une juste appréciation des qualités de Jéhovah

    Autre chose allait aider Moïse à traiter correctement le peuple : une bonne connaissance des qualités de Jéhovah. En Exode 34:5-7 on lit que Dieu passa devant la face de Moïse en proclamant : “ Jéhovah, Jéhovah, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité, conservant la bonté de cœur à des milliers, pardonnant la faute et la transgression et le péché, mais en aucun cas il n’accordera l’exemption de punition, faisant venir la punition pour la faute des pères sur les fils et sur les petits-fils, sur la troisième génération et sur la quatrième génération. ” Prenez le temps de méditer sur ces paroles. Demandez-vous : ‘ Quel sens revêt chacune de ces qualités ? Comment Jéhovah les a-t-il manifestées ? Comment les surveillants chrétiens peuvent-ils les mettre en œuvre ? Comment chacune d’elles devrait-elle influencer notre manière d’être ? Arrêtons-nous simplement sur quelques exemples.
     

    Jéhovah est un “ Dieu miséricordieux et compatissant ”. Si vous possédez l’ouvrage de référence Étude perspicace des Écritures, pourquoi ne pas lire ce qui est dit sous l’entrée “ Miséricorde ” ? Où bien, faites des recherches à ce sujet à l’aide de la bibliothèque Jw.org. Servez-vous des outils de recherche pour trouver des versets qui traitent de la miséricorde. Vous constaterez que la miséricorde de Jéhovah non seulement permet parfois un allégement de la punition, mais s’accompagne d’une tendre compassion. Elle pousse Dieu à prendre des mesures pour apporter le soulagement à son peuple. La preuve en est que Dieu combla les besoins physiques et spirituels des Israélites durant leur périple vers la Terre promise (Deutéronome 1:30-33 ; 8:4). Jéhovah fit preuve de miséricorde à l’égard de ses serviteurs d’autrefois : il leur accorda son pardon lorsqu’ils commirent des fautes. À combien plus forte raison devrions-nous nous témoigner de la compassion aujourd’hui ! — Matthieu 9:13 ; 18:21-35.
    La miséricorde de Jéhovah est associée à la compassion. Si vous possédez un dictionnaire, lisez la définition de “ compatissant ”. Puis rapprochez-la de versets qui montrent que Jéhovah est compatissant. Dans la Bible, la compassion manifestée par Jéhovah est teintée d’un intérêt plein d’amour pour les défavorisés au sein de son peuple (Exode 22:26, 27). Quel que soit le pays, les étrangers, mais aussi d’autres personnes, se trouvent parfois désavantagés. En enseignant à ses serviteurs d’autrefois l’impartialité et la bonté à l’égard des étrangers, Jéhovah leur rappela expressément qu’eux aussi avaient été étrangers, en Égypte (Deutéronome 24:17-22). Qu’en est-il de nous, qui forme le peuple de Dieu aujourd’hui ? En faisant preuve de compassion nous contribuons à nous unir et à attirer d’autres personnes vers le culte de Jéhovah. — Actes 10:34, 35 ; Révélation 7:9, 10.
    Cependant, l’empathie à l’égard des gens d’autres nations ne devait pas passer avant l’amour pour Jéhovah et pour ses normes morales. Les Israélites avaient d’ailleurs reçu la consigne de ne pas adopter les coutumes des nations voisines, ni leurs traditions religieuses, ni leur conduite immorale (Exode 34:11-16 ; Deutéronome 7:1-4). Cela s’applique à nous aujourd’hui encore. Nous sommes censés être un peuple saint, comme notre Dieu, Jéhovah, est saint. — 1 Pierre 1:15, 16.

    Afin que Moïse ait une juste appréciation de Ses voies, Jéhovah lui a fait clairement comprendre que, s’il n’approuve pas le péché, il est néanmoins lent à la colère. Il laisse aux gens le temps d’apprendre ses exigences et de s’y conformer. Dès lors qu’il y a repentance, Jéhovah pardonne le péché, même s’il n’exempte pas de la punition pour les fautes graves. Il a prévenu Moïse que la conduite des Israélites aurait une incidence, bonne ou mauvaise, sur les générations à venir. S’ils comprennent bien les voies de Jéhovah, ses serviteurs seront moins tentés de lui attribuer la responsabilité de situations dans lesquelles ils se sont placés eux-mêmes, ni de conclure qu’il tarde à agir.
    Si vous souhaitez approfondir votre connaissance de Jéhovah et de ses voies, continuez à faire des recherches et à méditer lorsque vous lisez la Bible. Examinez attentivement les aspects fascinants de la personnalité de Jéhovah. Réfléchissez dans la prière à la façon de l’imiter et de mieux conformer votre vie à son dessein. Il vous sera ainsi plus facile d’éviter les pièges, d’entretenir de bonnes relations avec vos frères et sœurs qui suivent la Parole de Dieu comme guide d'action, de pensée, de sagesse et d’aider d’autres personnes à connaître et à aimer notre Dieu majestueux.

    Le peuple de la terre que Dieu uni ensemble à son amour véritable sont tous ceux qui chaque jour, lisent la Parole de Dieu et inclus dans leur coeur la sagesse essentielle venant de Jéhovah le Très Haut. Chaque serviteur de Dieu se purifie intérieurement d'une eau purifiante que garde chaque serviteur à l'affût des danger de ce monde et qu'il modèle ses pas vers la voie que Dieu lui à donner pour préserver l'espoir de la promesse de notre Dieu.

    227.jpeg

  13.  

    Bergers, imitez les Grands Bergers
     

    Christ [...] a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez fidèlement ses traces » (1 PIERRE 2:21)


    QUAND un berger s’intéresse de près au bien-être de son troupeau, les moutons se portent bien. Selon un manuel sur l’élevage ovin, « l’homme qui se contente de mener le troupeau au pré puis n’y prête plus attention risque fort, en quelques années, d’avoir de nombreuses bêtes malades qui ne rapportent rien ». Par contre, quand les moutons reçoivent l’attention voulue, le troupeau prospère.

    La qualité des soins et de l’attention que les bergers du troupeau de Dieu prodiguent à chaque brebis dont ils sont responsables influera sur la santé spirituelle de toute la congrégation. Tu te souviens peut-être que Jésus a eu pitié des foules parce qu’« elles étaient dépouillées et éparpillées comme des brebis sans berger » (Mat. 9:36). Pourquoi se trouvaient-elles en si piteuse condition ? Parce que les hommes chargés d’enseigner la Loi de Dieu au peuple étaient durs, exigeants et hypocrites. Au lieu de soutenir et de nourrir les membres de leur troupeau, les guides spirituels d’Israël posaient sur leurs épaules de « lourdes charges » (Mat. 23:4).
    Les bergers chrétiens d’aujourd’hui, les anciens, ont donc une lourde responsabilité. Les brebis du troupeau sous leur garde appartiennent à Jéhovah ainsi qu’à Jésus, qui s’est présenté comme « l’excellent berger » (Jean 10:11). Les brebis ont été « acheté[e]s à un prix », que Jésus a payé avec son propre « sang précieux » (1 Cor. 6:20 ; 1 Pierre 1:18, 19). Jésus aime tellement les brebis qu’il a bien voulu sacrifier sa vie pour elles. Les anciens ne devraient jamais oublier qu’ils sont des sous-bergers sous la surveillance du Fils bienveillant de Dieu, Jésus Christ, « le grand berger des brebis » (Héb. 13:20).

    Comment les bergers chrétiens devraient-ils traiter les brebis ? Les membres de la congrégation sont exhortés à « obéi[r] à ceux qui [les] dirigent ». De leur côté, les anciens ne doivent pas « commande[r] en maîtres ceux qui sont l’héritage de Dieu » (Héb. 13:17 ; lire 1 Pierre 5:2, 3). Alors comment peuvent-ils diriger le troupeau sans le commander en maîtres ? Autrement dit, comment peuvent-ils répondre aux besoins des brebis sans abuser de l’autorité dont Dieu les a investis ?

    « IL LES PORTERA SUR SON SEIN »

    Parlant de Jéhovah, le prophète Isaïe a déclaré : « Comme un berger il fera paître son troupeau. De son bras il rassemblera les agneaux ; et sur son sein il les portera. Il conduira doucement celles qui allaitent » (Is. 40:11). Cette comparaison montre que Jéhovah se soucie des besoins des membres de la congrégation faibles et vulnérables. De même qu’un berger connaît les besoins particuliers de chaque brebis de son troupeau et se tient prêt à les combler, Jéhovah connaît les besoins des membres de la congrégation et est heureux de leur apporter le soutien voulu. À l’image d’un berger qui, si nécessaire, porte un agneau nouveau-né dans le pli de son vêtement, « le Père des tendres miséricordes » nous portera, ou nous consolera, quand nous serons durement éprouvés ou rencontrerons un besoin particulier (2 Cor. 1:3, 4).


    Quel exemple admirable pour un berger chrétien ! Comme son Père céleste, il lui faut être attentif aux besoins des brebis. S’il est au courant des difficultés qu’elles rencontrent et des besoins qui méritent une attention immédiate, il sera en mesure d’offrir l’encouragement et le soutien nécessaires (Prov. 27:23). Il doit donc bien communiquer avec ses compagnons chrétiens. Tout en respectant la vie privée de chacun, il s’intéresse à ce qu’il voit et entend dans la congrégation, avec amour, il se rend disponible pour « venir en aide aux faibles » (Actes 20:35 ; 1 Thess. 4:11).
    Parlons de la mentalité de bergers que Jéhovah a désapprouvés. Aux jours d’Ézékiel et de Jérémie, Jéhovah a dénoncé ceux qui auraient dû s’occuper de ses brebis, mais ne le faisaient pas. Quand personne ne surveillait les brebis, le troupeau devenait la proie de bêtes sauvages et se dispersait. Ces bergers exploitaient les brebis et, plutôt que de les faire paître, « ils se paissaient eux-mêmes » (Ézék. 34:7-10 ; Jér. 23:1). Le reproche que Dieu leur a fait est tout aussi valable pour les chefs de la chrétienté. Mais il souligne également combien il est important qu’un ancien s’occupe avec sérieux et amour du troupeau de Jéhovah.

    « JE VOUS AI DONNÉ L’EXEMPLE »

    En raison de l’imperfection humaine, certaines brebis peuvent être lentes à comprendre ce que le Berger suprême attend d’elles. Elles ne se conforment pas toujours à un conseil biblique ou ont un comportement trahissant un manque de maturité spirituelle. Comment les anciens doivent-ils réagir ? Ils devraient imiter la patience qu’a eue Jésus envers ses disciples quand ils cherchaient à savoir qui parmi eux serait le plus grand dans le Royaume. Au lieu de perdre patience, Jésus a continué à les enseigner et à leur donner des conseils bienveillants sur la pratique de l’humilité (Luc 9:46-48 ; 22:24-27). En leur lavant les pieds, il leur a fait une démonstration d’humilité, qualité que les surveillants chrétiens sont tenus de manifester (lire Jean 13:12-15 ; 1 Pierre 2:21).

    Le point de vue de Jésus sur le rôle du berger n’était pas le même que celui que Jacques et Jean ont un jour manifesté. Ces deux apôtres cherchaient à s’assurer une place en vue dans le Royaume. Mais Jésus a rectifié cet état d’esprit ainsi : « Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles, et que les grands usent d’autorité sur elles. Il n’en sera pas ainsi parmi vous ; mais quiconque voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur » (Mat. 20:25, 26, Bible de Darby). Les apôtres devaient résister à l’envie de « commander en maîtres » leurs compagnons ou de « dominer sur » eux.
    Jésus tient à ce que les bergers chrétiens traitent le troupeau comme lui le traitait. Ils doivent être disposés à servir leurs compagnons, pas les dominer. Paul a manifesté une telle humilité. Il a dit en effet aux anciens de la congrégation d’Éphèse : « Vous savez bien comment, depuis le premier jour où j’ai mis le pied dans le district d’Asie, j’ai été avec vous tout le temps, travaillant comme un esclave pour le Seigneur, avec la plus grande humilité. » L’apôtre souhaitait que ces anciens soutiennent les brebis avec dévouement et humilité. Il a ajouté : « Je vous ai montré en toutes choses que c’est en peinant ainsi que vous devez venir en aide aux faibles » (Actes 20:18, 19, 35). Il a par ailleurs dit aux Corinthiens qu’il ne dominait pas sur leur foi. Il était plutôt leur humble compagnon de travail, pour leur joie (2 Cor. 1:24). C’est un bel exemple d’humilité et de courage pour les anciens de notre époque.

    « FERMEMENT ATTACHÉ À LA PAROLE FIDÈLE »

    Un ancien doit être « fermement attaché à la parole fidèle pour ce qui est de son art d’enseigner » (Tite 1:9). Mais il le sera « dans un esprit de douceur » (Gal. 6:1). Un bon berger chrétien ne force pas une brebis à agir de telle ou telle façon. Non, il réfléchit à la manière dont il stimulera son cœur. Il attirera peut-être son attention sur les principes bibliques à considérer avant de prendre une décision importante. Il reverra avec elle ce que les publications ont dit sur la question. Il l’exhortera à réfléchir aux conséquences de tel ou tel choix sur ses relations avec Jéhovah. Il pourra aussi insister sur l’importance de demander à Dieu sa direction avant de prendre une décision (Prov. 3:5, 6). Ensuite, il la laissera prendre elle-même sa décision (Rom. 14:1-4).
    La seule autorité que les surveillants chrétiens détiennent leur vient des Écritures. Alors ils doivent absolument se servir de la Bible avec habileté et adhérer à son contenu. Ils se garderont ainsi d’un éventuel abus de pouvoir. Car ils ne sont que sous-bergers ; chaque membre de la congrégation est responsable devant Jéhovah et Jésus de ses propres décisions (Gal. 6:5, 7, 8).

    « DES EXEMPLES POUR LE TROUPEAU »

    Après avoir déconseillé aux anciens ( prêtres )« commander en maîtres ceux qui [leur] sont échus en partage », l’apôtre Pierre les exhorte à « devenir des exemples pour le troupeau » (1 Pierre 5:3, note). De quelle façon sont-ils des exemples pour le troupeau ? Prenons deux des choses requises d’un frère qui « aspire à une fonction de surveillant ». Il lui faut être « sain d’esprit » et « présider de belle façon, sa propre maisonnée ». S’il a une famille, il doit la présider de manière exemplaire, car « si quelqu’un [...] ne sait pas présider sa propre maisonnée, comment prendra-t-il soin de la congrégation ( assemblée) de Dieu ? » (1 Tim. 3:1, 2, 4, 5). Il doit également être sain d’esprit, c’est-à-dire comprendre clairement les principes divins et savoir comment les appliquer dans sa propre vie. Il est calme et équilibré et se garde de porter des jugements hâtifs. Autant de qualités qui inspirent confiance aux membres de la congrégation.

    Les surveillants donnent également l’exemple en prenant la tête dans l’œuvre de prédication. Jésus lui-même leur a donné l’exemple à cet égard. La prédication de la bonne nouvelle du Royaume a occupé une grande partie de son activité terrestre. Il a montré à ses disciples comment il fallait l’accomplir (Marc 1:38 ; Luc 8:1). Qu’il est encourageant, de nos jours, de prêcher aux côtés des anciens, de constater leur zèle pour cette œuvre salvatrice et d’apprendre de leurs méthodes d’enseignement ! Leur détermination à consacrer du temps et de l’énergie à la prédication malgré un emploi du temps chargé insuffle du zèle à toute la congrégation. Enfin, les anciens donnent l’exemple en préparant les réunions de la congrégation et en y participant, mais aussi en prenant part à des activités comme le nettoyage et la maintenance de la Salle du Royaume (Éph. 5:15, 16 ; lire (Hébreux 13:7) 

    « SOUTENEZ LES FAIBLES »

    Quand une brebis se blesse ou tombe malade, un bon berger vole à son secours. Pareillement, quand un membre de la congrégation souffre ou a besoin d’une aide spirituelle, les anciens doivent réagir rapidement. Un chrétien âgé ou malade a sans doute besoin d’une aide pratique, mais il a surtout besoin d’un soutien spirituel et d’encouragements (1 Thess. 5:14). Les jeunes rencontrent peut-être des difficultés. Résister aux « désirs de la jeunesse » en est une (2 Tim. 2:22). Le berger doit donc rendre régulièrement visite aux membres de la congrégation dans le but de comprendre les épreuves qu’ils traversent et de les encourager par des conseils bibliques bien choisis. Quand ces visites pastorales sont faites au bon moment, beaucoup de problèmes peuvent être résolus avant qu’ils ne s’aggravent.
    Et si les difficultés d’un chrétien s’aggravent au point de menacer sa santé spirituelle ? « Quelqu’un parmi vous est-il malade ?, a demandé le rédacteur biblique Jacques. Qu’il appelle à lui les anciens de la congrégation, et qu’ils prient sur lui, l’enduisant d’huile au nom de Jéhovah. Et la prière de la foi rétablira celui qui est souffrant, et Jéhovah le relèvera. De plus, s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné » (Jacq. 5:14, 15). Même quand un chrétien « souffrant » « appelle à lui les anciens », ces derniers doivent lui venir en aide dès qu’ils sont au courant de son état. Les anciens qui prient avec sont là pour le fortifier et aussi tout frères en difficulté, et ils les soutiennent, se révèlent une source de réconfort et d’encouragement (lire Isaïe 32:1, 2).
    Dans tout ce qu’ils font au sein de l’organisation de Jéhovah, les bergers s’efforcent d’imiter « le grand berger », Jésus Christ. Grâce à l’aide de ces hommes dignes de confiance, le troupeau se fortifie et prospère. Tout cela nous réjouit profondément et nous pousse à louer le plus Grand Berger sans pareil,  notre Dieu Jéhovah

    137.jpeg

    791.jpeg

    786.jpeg

    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Dans ce partage j'ai fait mention de l'exclusion. L'exclusion est une pénitence envers celui qui ne veut pas se repentir de son péché, pour les témoins de Jéhovah l'exclusion est une grande tristesse pour tous. L'exclusion est temporaire et toutes personnes sincère à Dieu est repris au sein de l'assemblée si sa faute est pardonné avec un coeur vrai. Comme Jéhovah est un Dieu d'amour, Dieu pardonne à tous ceux qui reconnaissent leurs fautes avec sincérité du coeur.

      Par exemple votre enfant fait un vole dans un magasin, tout bon parent va punir son enfant et chaques parents prendront un certain temps avant de redonner confiance en leur enfant.

      Quand la confiance est rebâtit tous sont heureux de lui redonner confiance comme autrefois et tous festoient à son retour en total liberté. 

      Cela est très rare qu'une personne est exclus. L'Amour et unité est à la première place au sein des témoin de Jéhovah.

      Merci de comprendre avec amour cette éclaissiment sur le terme exclusion. 

       

  14.  

    CHANTONS À JÉHOVAH UN CHANT NOUVEAU

    Il est bon de rendre grâces à Jéhovah
    et d’exécuter des mélodies pour ton nom, ô Très-Haut !

    D’annoncer ta bonté de cœur le matin
    et ta fidélité pendant les nuits,
    sur un instrument à dix cordes et sur le luth,
    aux accords sonores de la harpe.
    Car tu m’as réjoui, ô Jéhovah, à cause de ton action ;
    à cause des œuvres de tes mains je pousse des cris de joie.

    Que tes œuvres sont grandes, ô Jéhovah !
    Tes pensées sont très profondes.
    L’homme dépourvu de raison ne peut les connaître,
    et le stupide ne peut comprendre cela.

    Quand les méchants germent comme la végétation
    et que fleurissent tous ceux qui 
    pratiquent ce qui est malfaisant,
    c’est pour être anéantis pour toujours.

    Mais toi, tu es là-haut pour des temps indéfinis, ô Jéhovah!

    Car voici que tes ennemis, ô Jéhovah,
    car voici que tes ennemis périront;
    tous ceux qui pratiquent ce qui est malfaisant seront séparés les uns des autres.
    Mais tu élèveras ma corne comme celle du taureau sauvage;
    je m’arroserai d’huile fraîche.

    Mon œil regardera mes ennemis;
    mes oreilles entendront parler de ceux
    qui se dressent contre moi, les malfaiteurs.
    Le juste fleurira comme un palmier ;
    il grandira comme un cèdre du Liban.

    Ceux qui sont plantés dans la maison de Jéhovah,
    dans les cours de notre Dieu — ils fleuriront.
    Ils prospéreront encore durant les cheveux gris,
    ils resteront gras et frais,
    pour annoncer que Jéhovah est droit.
    Il est mon Rocher, Celui en qui il n’y a pas d’injustice.

    Jéhovah lui-même est devenu roi!
    De grandeur il est vêtu ;
    Jéhovah est vêtu de force Il s’est ceint.

    Le sol productif aussi s’établit solidement
    de sorte qu’il ne peut chanceler.
    Ton trône est solidement établi depuis les temps anciens ;
    tu es depuis des temps indéfinis.

    Les fleuves ont fait retentir, ô Jéhovah,
    les fleuves ont fait retentir leur bruit ;
    les fleuves sans arrêt font retentir leur fracas.
    Par-dessus les bruits des eaux immenses,
    des vagues majestueuses de la mer qui déferlent,
    Jéhovah est majestueux dans les hauteurs.

    Tes rappels se sont révélés très dignes de foi.
    La sainteté convient à ta maison, ô Jéhovah,
    pour la longueur des jours.
    Ô Dieu aux actes de vengeance
    Jéhovah , ô Dieu aux actes de vengeance, apparais.
    Lève-toi, ô Juge de la terre!
    Fais revenir la rétribution sur les orgueilleux.
    Jusqu’à quand les méchants, ô Jéhovah,
    jusqu’à quand les méchants vont-ils exulter ?

    Sans cesse ils font jaillir un flot de paroles,
    sans cesse ils parlent avec audace;
    sans cesse ils se vantent, 
    tous ceux qui pratiquent ce qui est malfaisant.

    Ton peuple, ô Jéhovah, ils continuent à l’écraser,
    et ton héritage, ils continuent à l’affliger.
    Ils tuent la veuve et le résident étranger,
    ils assassinent les orphelins de père.

    Et ils continuent à dire : “ Yah ne voit pas;
    le Dieu de Jacob ne le comprend pas. ”
    Comprenez donc, vous qui êtes dépourvus de raison parmi le peuple;
    et vous, stupides, quand serez-vous perspicaces ?
    Celui qui plante l’oreille, est-ce qu’il ne peut pas entendre ?
    Ou Celui qui forme l’œil, est-ce qu’il ne peut pas regarder ?

    Celui qui corrige les nations, 
    est-ce qu’il ne peut pas reprendre,
    oui Celui qui enseigne la connaissance aux hommes?
    Jéhovah connaît les pensées des hommes,
    il sait qu’elles sont comme une vapeur.

    Heureux l’homme robuste que tu corriges, ô Yah,
    et que tu enseignes par ta loi,
    pour lui donner le calme aux jours du malheur,
    jusqu’à ce qu’une fosse soit creusée pour le méchant.
    Car Jéhovah n’abandonnera pas son peuple,
    et il ne quittera pas son héritage.

    Car la décision judiciaire retournera à la justice,
    et tous ceux qui ont le cœur droit la suivront.
    Qui se dressera pour moi contre les malfaiteurs?

    Qui se postera pour moi contre ceux qui pratiquent ce qui est malfaisant ?
    Si Jéhovah ne m’était venu en aide,
    sous peu mon âme aurait résidé dans le silence.

    Lorsque j’ai dit : “ À coup sûr, mon pied chancellera ”,
    ta bonté de cœur, ô Jéhovah, m’a soutenu sans relâche.
    Quand mes pensées troublantes se multiplièrent au-dedans de moi,
    tes consolations se mirent à cajoler mon âme.

    Sera-t-il allié à toi, le trône qui cause des adversités,
    tandis qu’il façonne le malheur par décret ?
    Ils lancent de vives attaques contre l’âme du juste
    et déclarent coupable le sang de l’innocent.

    Mais Jéhovah deviendra pour moi une hauteur sûre,
    et mon Dieu, le rocher de mon refuge.
    Il ramènera sur eux leurs méfaits
    et les réduira au silence par leur malheur.
    Jéhovah notre Dieu les réduira au silence.
    Oh ! venez, poussons des cris de joie vers Jéhovah !

    Poussons des cris de triomphe vers notre Rocher de salut.

    Présentons-nous devant sa personne avec des actions de grâces;
    avec des mélodies poussons vers lui des cris de triomphe.
    Car Jéhovah est un grand Dieu
    et un grand Roi au-dessus de tous les autres dieux,
    lui en la main de qui sont les profondeurs 
    les plus secrètes de la terre
    et à qui appartiennent les cimes des montagnes;
    lui à qui appartient la mer qu’il a faite
    et dont les mains ont formé la terre ferme.
    Oh ! entrez, adorons et courbons-nous!
    Agenouillons nous devant Jéhovah notre Auteur.
    Car il est notre Dieu, et nous sommes le peuple
    de son pâturage et les brebis de sa main.

    Aujourd’hui, si vous écoutez sa voix,
    n’endurcissez pas votre cœur comme à Meriba,
    comme au jour de Massa dans le désert,
    quand vos ancêtres m’ont mis à l’épreuve ;
    ils m’ont examiné, ils ont aussi vu mon action.
    Pendant quarante ans j’ai éprouvé du dégoût pour cette génération,
    alors j’ai dit :
    “ C’est un peuple au cœur errant,
    et ils n’ont pas appris à connaître mes voies ” ;
    à propos de qui j’ai juré dans ma colère:

    “ Ils n’entreront pas dans mon lieu de repos
    Chantez pour Jéhovah un chant nouveau.
    Chantez pour Jéhovah, vous tous, gens de la terre !

    Chantez pour Jéhovah, bénissez son nom.
    De jour en jour annoncez la bonne nouvelle de son salut.
    Proclamez parmi les nations sa gloire,
    parmi tous les peuples ses œuvres prodigieuses."

    Car Jéhovah est grand et on doit le louer infiniment.
    Il est redoutable par-dessus tous les autres dieux.
    Car tous les dieux des peuples sont des dieux sans valeur ;
    mais Jéhovah, lui, a fait les cieux.

    Dignité et splendeur sont devant lui;
    force et beauté sont dans son sanctuaire.
    Attribuez à Jéhovah, ô familles des peuples,
    attribuez à Jéhovah gloire et force.

    Attribuez à Jéhovah la gloire qui appartient à son nom;
    portez un don et entrez dans ses cours.
    Prosternez-vous devant Jéhovah en ornements sacrés;
    soyez dans de violentes douleurs à cause de lui, 
    vous tous, gens de la terre !

    Dites parmi les nations :
     “ Jéhovah lui-même est devenu roi."

    Le sol productif aussi s’établit solidement,
    de sorte qu’il ne peut chanceler.
    Il va plaider la cause des peuples avec droiture. 

    Que les cieux se réjouissent, et que la terre soit en joie.
    Que gronde la mer et ce qui la remplit.

    Qu’exulte la campagne et tout ce qui s’y trouve.
    Qu’en même temps tous les arbres de la forêt 
    poussent des cris de joie devant Jéhovah. 
    Car il est venu ;
    car il est venu pour juger la terre.

    Il jugera le sol productif avec justice
    et les peuples avec sa fidélité.
    Jéhovah lui-même est devenu roi ! 
    Que la terre soit en joie.

    Que les îles nombreuses se réjouissent
    Des nuages et une obscurité épaisse sont tout autour de lui;
    justice et jugement sont le lieu fixe de son trône.

    Devant lui marche un feu,
    il consume ses adversaires tout autour.
    Ses éclairs ont illuminé le sol productif ;
    la terre a vu, elle a été prise de violentes douleur.

    Alors les montagnes ont fondu
    comme de la cire à cause de Jéhovah,
    à cause du Seigneur de toute la terre.
    Les cieux ont annoncé sa justice,
    et tous les peuples ont vu sa gloire.

    Qu’ils soient honteux,
    tous ceux qui servent quelque image sculptée,
    ceux qui se glorifient en des dieux sans valeur.

    Prosternez-vous devant lui, vous tous les dieux !

    Sion a entendu et s’est alors réjouie,
    et les localités qui dépendent de Juda sont devenues joyeuses
    à cause de tes décisions judiciaires, ô Jéhovah !
    Car toi, ô Jéhovah, tu es le Très-Haut sur toute la terre ;
    tu es très haut dans ta montée par-dessus tous les autres dieux.

    Ô vous qui aimez Jéhovah,
    haïssez ce qui est mauvais.
    Il garde les âmes de ses fidèles;
    de la main des méchants il les délivre.

    La lumière est apparue pour le juste,
    et la joie pour ceux qui ont le cœur droit.

    Réjouissez-vous en Jéhovah, ô vous les justes,
    et rendez grâces à son saint mémorial.
    Chantez pour Jéhovah un chant nouveau,
    car prodigieuses sont les choses qu’il a faites.
    Sa droite, oui son saint bras, lui a procuré le salut.

    Jéhovah a fait connaître son salut;
    aux yeux des nations il a révélé sa justice.
    Il s’est souvenu de sa bonté de cœur et de sa fidélité
    envers la maison d’Israël.
    Toutes les extrémités de la terre ont vu le salut de notre Dieu.

    Poussez des cris de triomphe vers Jéhovah, vous tous, gens de la terre !
    Égayez-vous et poussez des cris de joie et exécutez des mélodies.
    Exécutez des mélodies pour Jéhovah avec la harpe,
    avec la harpe et la voix de la mélodie.

    Avec les trompettes et au son du cor,
    poussez des cris de triomphe devant le Roi, 
    JÉHOVAH.

    Que gronde la mer et ce qui la remplit,
    le sol productif et ceux qui y habitent.

    Que les fleuves battent des mains ;
    que toutes ensemble les montagnes poussent
    des cris de joie devant Jéhovah
    car il est venu pour juger la terre.
    Il jugera le sol productif avec justice
    et les peuples avec droiture.
    Jéhovah lui-même est devenu roi.
    Que les peuples s’agitent.
    Il siège sur les chérubins. 
    Que la terre frémisse.

    Jéhovah est grand dans Sion, et il est élevé
    par-dessus tous les peuples.
    Qu’ils louent ton nom.
    Grand et redoutable, celui-ci est saint.
    Avec une force de roi il a aimé le jugement.
    C’est toi qui as solidement établi la droiture.

    Le jugement et la justice en Jacob, c’est toi qui les as réalisés.
    Exaltez Jéhovah notre Dieu et prosternez-vous
    devant son marchepied ; Car Il est Saint.

    Moïse et Aaron étaient parmi ses prêtres,
    et Samuel parmi ceux qui invoquaient son nom.

    Ils appelaient Jéhovah, et lui leur répondait.
    Dans la colonne de nuage il leur parlait.
    Ils gardaient ses rappels et la prescription qu’il leur avait donnée.

    Ô Jéhovah notre Dieu, tu leur répondais toi-même.
    Tu as été pour eux un Dieu qui pardonne,
    mais qui exécutait la vengeance
    contre leurs actions scandaleuses.

    Exaltez Jéhovah notre Dieu
    et prosternez-vous à sa montagne saint.
    Car Jéhovah notre Dieu est saint.

    244.jpeg

    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Ce grand chant des psaumes que nous partage l'auteur; apporte à notre conscience un voyage de réflexion spirituel. Ce texte poétique ouvre les valeurs de notre intégrité vers un cheminement intérieur personnel devant Dieu dans une épreuve de foi maîtrisée depuis le début de notre vie spirituelle.(Suivre les traces de Jésus Christ notre Roi.)

      L'Amour de Dieu est comme un aimant qui élève les justes aux coeur d'amour vers le royaume de la promesse de Dieu. Dieu ouvre la porte à ceux qui comprennent l'amour véritable envers autrui. Dieu partage avec ceux qui comprennent ces décisions justes et qui transporte l'action de grâce que Dieu lui-même transmet à tout ceux qu'Il choisit par les actions de notre coeur.

      Les premières lignes du textes nous dirigent vers une approche de soumission devant Dieu par le respect de la beauté de la vie.

      L'écrivain chante par exultation venant du coeur. Il est comme une femme qui espère en celui qu'elle aime comme un Père, envers celui qui peut donner une vie sans fin à tout ceux qui respect ses normes divines  . L'auteur veux montrer l'exemple devant tout les lecteurs fervents, en rendant gloire à Dieu de tout ce qu'il voit et perçoit de la vie et de ce qui le motive à croire en l'Être qui l'a créé.  Ressentir la présence de Dieu dans notre vie et Sa protection en temps d'épreuve.

      Dieu façonne notre esprit vers la vérité et observe par l'amour de nos actions pendant notre vie existante. Jéhovah nous regarde constamment, Il observe les actions de notre vie à l'intérieur de son oeuvre créatrice.

      Alors comment partageons-nous notre bonheur qu'Il nous a donné en ce monde présent? Qu'elles sont les désirs que manifeste nos actions en ce monde? Avons nous un esprit cultivé aux exigences de Dieu? Comment manifestons nous nos remerciement à Dieu?

       

      Exulter de tout notre coeur, apporte à vibrer pour Dieu en chantant puissamment quand nous sommes seul en forêt, sur le bord d'une rivière dans une belle journée été.

      Chanter pour Dieu avec bonté de coeur fait briller le visage, le chant apporte la joie et dégage se qui nous bloque intérieurement ce qui nous empêche d'avancer dans notre cheminement spirituel au service de Dieu.

      Les psaumes 94 à 100 nous positionne vers un choix décisif, être qu'un avec Dieu en toutes choses. Donner ce qu'il y a de plus précieux en nous devant Dieu.

      Dieu a donné toutes directives. Dieu a caché les fautes à mainte reprise à tout ceux qu'il aime. Il fortifie son serviteur, Il peut nous rendre fort en toutes choses si nous présentons un service devant Dieu avec amour, intégrité et foi.

       

      Jéhovah révèle ses jugements et d'aucune manière nous pouvons devenir rigide devant ses jugements à venir. Nous devons glorifier les actions sages de Dieu sans juger nous-même ceux qui furent éprouvés de ces décisions.

      Notre humilité nous donne une vision clair sur nos actions quotidiennes vers un cheminement de purification personnel. Notre confiance apporte une joie à Dieu et en nous, car Il voit en nous le travail personnel fait avec attention et minutie envers Sa Volonté de le servir.

      Donner gratuitement donne récompense aux centuple. Donner de notre temps sans compter est un trésor inestimable.

      Chantons avec joie chaques jours pour Dieu "La gloire" qui lui revient sans renoncer et observons sa présence par notre amour véritable et actions de bienfaisances envers notre prochain.

       

      Ne suivons d'aucune manière les actions des hommes qui dirigent ce monde à la manière d'un dieu s'opposant à Dieu.

      Imitons Jésus notre Roi en ces paroles, si quelqu'un veut diriger qu'il apprennent à servir son prochain comme Jésus l'a fait pour nous,  car il est mort pour ses amis.

      Êtes vous ami de Jéhovah et de Jésus Christ?

      Aimer l'Amour que Dieu nous a donné par le sacrifice de son Fils unique pour les humains de la terre, qui est la représentation de l'Amour sans limite de Jéhovah, le Seul vrai Dieu.

      L'homme dirige l'homme vers la mort assurée mais celui qui se laisse faconner par le Très Haut par sa parole la bible avec attention sera bénis toutes aux long de ces jours.

      Eric Ouellet

       

       

       

       

       

       

    2. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

       

      Poussez des cris de triomphe vers Jéhovah, vous tous, habitants de la terre !

      Servez Jéhovah dans la joie.
      Venez en sa présence avec des cris de joie.

      Sachez que Jéhovah est Dieu.
      C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons.
      Nous sommes son peuple et les brebis de son pâturage.
      Entrez dans ses portes en exprimant votre reconnaissance,
      dans ses cours avec des louanges.

      Remerciez-le ; louez son nom.
      Car Jéhovah est bon;
      son amour fidèle est éternel
      et sa fidélité dure de génération en génération.

  15.  

    Connaissez vous Dieu telle qu'Il est?


    LORSQUE vous contemplez le ciel par une nuit claire, n’êtes-vous pas émerveillé de voir autant d’étoiles ? Comment expliquez-vous leur existence ? Que dire de tout ce qui vit sur la terre : les fleurs multicolores, les oiseaux aux chants ravissants, les énormes baleines qui plongent dans les océans ? On pourrait continuer indéfiniment. Tout cela n’a pas pu apparaître par hasard. Il n’est pas étonnant que de nombreuses personnes souscrivent à ces premières paroles de la Bible : “ Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. ” — Genèse 1:1.
    La question de Dieu divise profondément les hommes. Certains pensent qu’il est une force impersonnelle. Des millions de gens adorent leurs ancêtres, croyant que Dieu est trop lointain pour que l’on puisse s’adresser à lui. Mais la Bible révèle que le vrai Dieu est une personne réelle qui s’intéresse chaleureusement à nous, individuellement. C’est pour cette raison qu’elle nous encourage à ‘ chercher Dieu’, car, dit-elle, ‘ il n’est pas loin de chacun de nous’. Quelle apparence Dieu a-t-il ? Quelques-uns de ses serviteurs ont vu sa glorieuse présence dans des visions où il se présentait de façon symbolique assis sur un trône, rayonnant d’un éclat impressionnant. Ceux qui ont contemplé de telles visions n’ont cependant jamais décrit un visage particulier (Daniel 7:9, 10 ; Révélation 4:2, 3). Cela s’explique puisque “ Dieu est un Esprit ”, dépourvu d’un corps physique (Jean 4:24). En réalité, il est impossible de nous faire une image physique exacte de notre Créateur, car “ aucun homme n’a jamais vu Dieu ”. (Jean 1:18 ; Exode 33:20.) Pourtant, la Bible nous apprend beaucoup de choses sur Dieu.

    LE VRAI DIEU A UN NOM

     Dans la Bible, le vrai Dieu est identifié par des expressions telles que “ Dieu Tout-Puissant ”, “ le Très-Haut ”, “ Grand Créateur ”, “ Grand Instructeur ”, “ Souverain Seigneur ” et “ Roi d’éternité ”. (Genèse 17:1 ; Psaume 50:14 ; Ecclésiaste 12:1 ; Isaïe 30:20 ; Actes 4:24 ; 1 Timothée 1:17.) Si nous méditons sur ces titres, nous pourrons accroître notre connaissance de Dieu.
    Cependant, Dieu possède un nom unique qui apparaît près de 7 000 fois dans les Écritures hébraïques, plus souvent que n’importe lequel de ses autres titres. Il y a environ 1 900 ans, les Juifs ont, par superstition, cessé de prononcer le nom divin. Comme l’hébreu biblique s’écrivait sans voyelle, il est impossible de savoir exactement comment Moïse, David ou les autres fidèles du passé prononçaient les quatre consonnes (יהוה) composant le nom divin. Certains biblistes pensent, sans toutefois en être certains, que le nom de Dieu se prononçait “ Yahweh ” ou “ Yahvé ”. La prononciation francisée “ Jéhovah ”, forme usuelle pendant des siècles, est encore utilisée aujourd’hui. — Voir Exode 6:3 et Isaïe 26:4 dans la Bible de Crampon 

    Que dit Psaume 83:18 à propos de Jéhovah, et pourquoi devrions-nous employer son nom ?
    Le nom unique de Dieu, Jéhovah, permet de le distinguer de tous les autres dieux. C’est pour cette raison que ce nom apparaît si souvent dans la Bible, en particulier dans le texte hébreu. De nombreux traducteurs n’utilisent pas le nom divin ; pourtant, Psaume 83:18 dit clairement : “ Toi, dont le nom est Jéhovah, tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ! ” Il est donc tout à fait approprié d’utiliser le nom personnel de Dieu lorsque nous parlons de lui.

    Le nom Jéhovah est une forme d’un verbe hébreu dont le sens est “ devenir ”. En conséquence, le nom de Dieu signifie “ Il fait devenir ”. Jéhovah se présente lui-même comme le Dieu qui a un dessein grandiose. Il fait toujours devenir réalité ce qu’il a décidé. Seul le vrai Dieu peut, en toute légitimité, porter ce nom, car les humains ne peuvent jamais être sûrs que leurs plans se réaliseront (Jacques 4:13, 14). Seul Jéhovah peut dire : “ Ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche. (...) À coup sûr, elle aura du succès dans ce pour quoi je l’ai envoyée. ” — Isaïe 55:11.
    Les patriarches hébreux Abraham, Isaac et Jacob ont chacun ‘ invoqué le nom de Jéhovah ’, sans toutefois comprendre toute la signification du nom divin (Genèse 21:33 ; 26:25 ; 32:9 ; Exode 6:3). Par la suite, lorsque Jéhovah a révélé son intention de libérer leurs descendants, les Israélites, de l’esclavage en Égypte et de leur donner “ un pays ruisselant de lait et de miel ”, cela a pu paraître impossible (Exode 3:17). Cependant, Dieu a souligné la signification éternelle de son nom en disant à son prophète Moïse : “ Voici ce que tu diras aux fils d’Israël : ‘ Jéhovah le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’a envoyé vers vous. ’ C’est là mon nom pour des temps indéfinis et c’est là mon mémorial de génération en génération. ” — Exode 3:15.
    Moïse demanda à Pharaon, le souverain d’Égypte, de laisser les Israélites partir dans le désert afin qu’ils rendent un culte à Jéhovah. Mais Pharaon, adorateur de dieux égyptiens et lui-même considéré comme un dieu, lui répondit : 
    “ Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix en renvoyant Israël. Je ne connais pas du tout Jéhovah ; d’ailleurs je ne renverrai pas Israël. ” — Exode 5:1, 2.
    Jéhovah entreprit alors une action progressive pour réaliser son dessein, agissant ainsi en harmonie avec la signification même de son nom. Il fit venir dix plaies sur les Égyptiens. La dernière plaie tua tous les premiers-nés d’Égypte, dont le fils de l’orgueilleux Pharaon. Les Égyptiens étaient alors impatients de voir partir les Israélites. Toutefois, certains d’entre eux furent si impressionnés par la puissance de Jéhovah qu’ils quittèrent l’Égypte en compagnie des Israélites. — Exode 12:35-38.
    Pharaon s’entêta et sortit avec son armée de plusieurs centaines de chars pour récupérer ses esclaves. Comme les Égyptiens se rapprochaient, Dieu ouvrit miraculeusement la mer Rouge, afin que les Israélites puissent la traverser à pied sec. Alors que les poursuivants s’engageaient dans le lit de la mer, Jéhovah “ ôtait les roues de leurs chars, si bien qu’ils les conduisaient avec difficulté ”. Les guerriers égyptiens se mirent à crier : “ Fuyons, évitons tout contact avec Israël, car à coup sûr Jéhovah combat pour eux contre les Égyptiens. ” Mais c’était trop tard. Les immenses murailles d’eau s’effondrèrent et “ recouvrirent les chars et les cavaliers appartenant à toutes les forces militaires de Pharaon ”. (Exode 14:22-25, 28.) Jéhovah se fit ainsi un grand nom, et à ce jour cet événement n’a pas été oublié. — Josué 2:9-11.

    Dieu s’est fait un nom qui revêt une grande signification pour nous. Son nom, Jéhovah, est la garantie qu’il exécutera tout ce qu’il a décidé, notamment son dessein originel de faire de la terre un paradis (Genèse 1:28 ; 2:8). Pour le réaliser, Jéhovah détruira tous ceux qui s’opposent à sa souveraineté aujourd’hui, car il a déclaré : “ Il faudra [que les nations] sachent que je suis Jéhovah. ” — Ézékiel 38:23.
    Tous ceux qui veulent recevoir la faveur de Dieu doivent apprendre à invoquer son nom avec foi. La Bible fait cette promesse : “ Tout homme qui invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé. ” (Romains 10:13). Assurément, le nom de Jéhovah est riche de sens. Invoquer le nom de Jéhovah, votre Dieu et Libérateur, vous mènera au bonheur éternel.

    LES QUALITÉS DU VRAI DIEU

    Un examen de la façon dont Israël a été délivré d’Égypte met en valeur quatre qualités fondamentales de Dieu qui s’équilibrent parfaitement. Sa manière d’agir avec Pharaon a révélé sa puissance impressionnante (Exode 9:16). En traitant cette situation difficile de façon magistrale, Dieu a fait preuve d’une sagesse incomparable (Romains 11:33). Il a manifesté sa justice en châtiant les ennemis et les oppresseurs obstinés de son peuple (Deutéronome 32:4). L’amour est une des principales qualités de Dieu. Jéhovah a montré un amour remarquable en réalisant sa promesse concernant les descendants d’Abraham (Deutéronome 7:8). Il a fait preuve d’amour en permettant à un certain nombre d’Égyptiens d’abandonner leurs faux dieux et de prendre position pour le seul vrai Dieu, ce qui leur a valu de recevoir de grands bienfaits.

    Vous remarquerez, en lisant la Bible, que l’amour est le principal attribut de Dieu, et il le manifeste de nombreuses façons. Par exemple, c’est par amour qu’il est devenu Créateur et qu’il a partagé le bonheur de vivre, en tout premier lieu avec les créatures spirituelles. Ces centaines de millions d’anges aiment Dieu et le louent (Job 38:4, 7 ; Daniel 7:10). Dieu a également révélé son amour en créant la terre et en la préparant pour que les humains y vivent heureux. — Genèse 1:1, 26-28 ; Psaume 115:16.
    Les bienfaits que nous procure l’amour de Dieu sont trop nombreux pour être cités. Pour ne prendre qu’un exemple, avec amour il a fait notre corps d’une façon si merveilleuse que nous pouvons apprécier la vie (Psaume 139:14). Il nous manifeste également son amour en nous donnant ‘ du ciel pluies et saisons fécondes, comblant nos cœurs de nourriture et de gaieté ’. (Actes 14:17.) Dieu fait même “ lever son soleil sur les méchants et sur les bons et (...) pleuvoir sur les justes et sur les injustes ”. (Matthieu 5:45.) C’est encore l’amour qui pousse notre Créateur à nous aider à le connaître et à le servir joyeusement en qualité d’adorateurs. Assurément “ Dieu est amour ”. (1 Jean 4:8.) Mais sa personnalité présente bien d’autres facettes.

    UN “ DIEU MISÉRICORDIEUX ET COMPATISSANT ”

    Après la traversée de la mer Rouge, les Israélites devaient encore apprendre à mieux connaître Dieu. Conscient de cette nécessité, Moïse a prié ainsi : “ S’il te plaît, si j’ai trouvé faveur à tes yeux, fais-moi connaître tes voies, s’il te plaît, pour que je te connaisse, afin que je trouve faveur à tes yeux. ” (Exode 33:13). Moïse est parvenu à mieux connaître Dieu quand il l’a entendu déclarer : “ Jéhovah, Jéhovah, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité, conservant la bonté de cœur à des milliers, pardonnant la faute et la transgression et le péché, mais en aucun cas il n’accordera l’exemption de punition. ” (Exode 34:6, 7). L’amour de Dieu est équilibré par sa justice ; ainsi, il ne protège pas les pécheurs volontaires des conséquences de leurs transgressions.

    Comme Moïse l’a constaté, Jéhovah fait preuve de miséricorde. Une personne miséricordieuse a pitié de ceux qui souffrent et s’efforce de leur apporter un soulagement. Ainsi, Dieu a fait preuve de compassion à l’égard des humains en prenant des dispositions pour les libérer définitivement des souffrances, de la maladie et de la mort (Révélation 21:3-5). Il peut arriver que les adorateurs de Dieu subissent des malheurs, en raison des conditions qui règnent dans ce monde méchant, ou qu’ils s’attirent des ennuis en agissant inconsidérément. Mais s’ils demandent humblement de l’aide à Jéhovah, celui-ci les réconfortera et les soutiendra. Pourquoi cela ? Parce qu’avec miséricorde il prête une tendre attention à ses adorateurs. — Psaume 86:15 ; 1 Pierre 5:6, 7.
    Souvent, les gens qui détiennent un certain pouvoir traitent les autres avec dureté. Jéhovah, en revanche, se montre extrêmement compatissant envers ses humbles serviteurs. Bien qu’étant la plus haute autorité de tout l’univers, d’une façon générale il témoigne une bonté remarquable à tous les humains (Psaume 8:3, 4 ; Luc 6:35). Jéhovah se montre également compatissant envers ceux qui le supplient pour obtenir faveur en exauçant leurs requêtes (Exode 22:26, 27 ; Luc 18:13, 14). Naturellement, Dieu n’est pas obligé de manifester de la faveur ou de la compassion à n’importe qui (Exode 33:19). En conséquence, nous devons être profondément reconnaissants à Dieu pour sa miséricorde et sa compassion. — Psaume 145:1, 8.

    LENT À LA COLÈRE, IMPARTIAL ET JUSTE

    Jéhovah est lent à la colère. Mais cela ne signifie pas qu’il n’agit pas. Il a bel et bien détruit l’obstiné Pharaon et son armée dans la mer Rouge. En outre, Jéhovah est impartial. Ainsi, les Israélites, le peuple qui avait sa faveur, ont fini par perdre son approbation en raison de leur persistance à faire le mal. Dieu accepte que des gens de toutes nations l’adorent, mais à condition qu’ils se soumettent à ses voies justes. — Actes 10:34, 35.
    Le livre biblique de la Révélation souligne l’importance de connaître les “ décrets justes ” de Dieu. Ce livre nous dit que des créatures célestes chantent : “ Grandes et prodigieuses sont tes œuvres, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant. Justes et vraies sont tes voies, Roi d’éternité. Qui ne te craindra vraiment pas, Jéhovah, et qui ne glorifiera pas ton nom, parce que toi seul tu es fidèle ? Car toutes les nations viendront et adoreront devant toi, parce que tes décrets justes ont été manifestés. ” (Révélation 15:2-4). Nous manifestons une crainte salutaire de Jéhovah, du respect, en conformant notre vie à ce qu’il déclare juste. Cela nous sera plus facile si nous nous souvenons de sa sagesse et de son amour. Tous les commandements de Dieu sont pour notre bien. — Isaïe 48:17, 18.

    “ JÉHOVAH NOTRE DIEU EST UN SEUL ”

    Les Égyptiens de l’Antiquité adoraient de nombreux dieux, mais Jéhovah est “ un Dieu qui exige un attachement exclusif ”. (Exode 20:5.) Moïse a rappelé aux Israélites que “ Jéhovah notre Dieu est un seul Jéhovah ”. (Deutéronome 6:4.) Jésus Christ a répété ces paroles (Marc 12:28, 29). En conséquence, ceux qui voient en la Bible la Parole de Dieu n’adorent pas une Trinité composée de trois personnes ou trois dieux en un. En fait, le mot “ Trinité ” n’apparaît même pas dans la Bible. Le vrai Dieu est une seule Personne, distincte de Jésus Christ (Jean 14:28 ; 1 Corinthiens 15:28). L’esprit saint de Dieu n’est pas une personne. C’est la force agissante de Jéhovah, que le Tout-Puissant utilise pour réaliser ses desseins. — Genèse 1:2 ; Actes 2:1-4, 32, 33 ; 2 Pierre 1:20, 21.
    Comment votre amour pour Dieu grandira-t-il ? b) Qu’a déclaré Jésus sur l’amour de Dieu ? Que devons-nous apprendre au sujet de Jésus ?
     Ne pensez-vous pas qu’un Dieu aussi merveilleux que Jéhovah mérite votre adoration ? En étudiant sa Parole, la Bible, vous apprendrez à mieux le connaître, et vous découvrirez à quelles conditions il vous accordera un bonheur éternel (Matthieu 5:3, 6). De plus, votre amour pour Dieu grandira ; et il convient qu’il en soit ainsi, car Jésus a dit : “ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force. ” (Marc 12:30). Jésus éprouvait manifestement un tel amour pour Dieu. Suivons son modèle car il est l'exemple à suivre par excellence.

    244.jpeg

  16.  

    D’après la Bible...

    Qu’est-ce que Dieu attend de nous ?

    NOTRE vie bien remplie exige beaucoup de nous. C’est parfois un combat que de satisfaire à toutes nos obligations. Pourtant, n’oublions pas que la vie elle-même est un don que nous avons reçu de Dieu (Psaume 36:9). Quelle part de notre temps et de notre énergie Dieu veut-il que nous lui consacrions ? La réponse raisonnable que donne la Bible est encourageante.

    Jésus savait mieux que personne ce que son Père attend des humains (Matthieu 11:27). Quand on lui a demandé quel était le plus grand commandement, il a répondu : “ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force. ” (Marc 12:30). Qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce trop réclamer ?

    Ce qu’implique aimer Dieu de toute son âme

    Notre amour pour Dieu grandit quand nous réfléchissons à sa bonté infinie envers nous. Si nous l’aimons de toute notre âme, nous serons poussés à lui donner le meilleur de tout ce que nous avons. Nous éprouverons les mêmes sentiments que le rédacteur biblique qui s’est interrogé : “ Que rendrai-je à Jéhovah pour tous ses bienfaits envers moi ? ” (Psaume 116:12). Quelle est l’incidence d’un tel amour pour Dieu sur l’utilisation de notre temps ?

    La Bible ne fixe pas un nombre d’heures à réserver au culte chaque semaine. Cependant, elle mentionne des activités qui devraient avoir la priorité dans la vie et elle explique pourquoi. Par exemple, Jésus a enseigné qu’apprendre à connaître Dieu est une étape essentielle vers “ la vie éternelle ”. (Jean 17:3.) Il a également déclaré que ses disciples devaient aider d’autres personnes à obtenir la vie en leur communiquant la connaissance de Dieu (Matthieu 28:19, 20). La Bible nous donne aussi l’instruction de nous réunir régulièrement avec nos compagnons chrétiens pour nous fortifier spirituellement et nous encourager les uns les autres (Hébreux 10:24, 25). Toutes ces activités prennent du temps.

    Dieu veut-il que nous vivions en fanatiques, en excluant toute autre activité que le culte ? Absolument pas. Les aspects pratiques de la vie quotidienne requièrent eux aussi de l’attention. La Bible ordonne aux chefs de famille de pourvoir aux besoins des leurs. Elle affirme : “ En effet, si quelqu’un ne pourvoit pas aux besoins des siens, et surtout de ceux qui sont des membres de sa maisonnée, il [...] est pire qu’une personne sans foi. ” — 1 Timothée 5:8.

    Dieu a créé l’homme avec la capacité d’apprécier la vie. Il est donc tout à fait convenable de passer du temps avec sa famille et ses amis à se détendre sainement autour d’un bon repas. Le roi Salomon a écrit : “ J’ai appris qu’il n’y a rien de mieux pour eux que de se réjouir et de faire le bien durant sa vie ; et aussi que tout homme mange, oui qu’il boive et qu’il voie le bien pour tout son dur travail. C’est le don de Dieu. ” — Ecclésiaste 3:12, 13.

    Jéhovah Dieu comprend également les limites des humains ; “ il se souvient que nous sommes poussière ”. (Psaume 103:14.) La Bible reconnaît que nous avons besoin de prendre suffisamment de repos. Après une période d’activité intense, Jésus a invité ses disciples à aller, ‘ à part, dans un endroit isolé se reposer un peu ’. — Marc 6:31.

    Ainsi, une vie qui plaît à Dieu est équilibrée et comporte toutes sortes d’activités. Cela dit, toutes nos occupations, qu’elles aient ou non un lien direct avec le culte, devraient montrer que nous aimons Dieu de toute notre âme. Voici ce que recommande la Bible : “ Soit [...] que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. ” — 1 Corinthiens 10:31.

    Comment réussir à se fixer des priorités

    Accorder la priorité au culte de Dieu dans votre vie vous semble-t-il irréaliste ou au-delà de vos capacités ? Il est vrai que donner à Dieu ce qu’il attend de nous peut nécessiter des changements, et même des sacrifices, dans l’utilisation de notre temps. Mais notre Créateur aimant ne nous réclame certainement pas l’impossible. En réalité, il nous aide grandement à faire sa volonté. Nous y parviendrons en nous appuyant sur “ la force que Dieu fournit ”. — 1 Pierre 4:11.

    Modifier votre programme pour y inclure des activités spirituelles vous stresse peut-être un peu. Prenez donc souvent le temps de parler à Jéhovah Dieu, Celui “ qui enten[d] la prière ”. (Psaume 65:2.) La prière vous offre la possibilité de lui exprimer toute inquiétude, sachant qu’“ il se soucie de vous ”. (1 Pierre 5:7.) Le roi David a d’ailleurs prié ainsi : “ Enseigne-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu. ” (Psaume 143:10). Vous aussi, vous pouvez demander à Dieu de vous aider à opérer dans votre vie les modifications qui s’imposent.

    La Bible lance cette invitation chaleureuse : “ Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. ” (Jacques 4:8). Au fur et à mesure que vous participerez aux activités qui plaisent à Dieu, telles que l’étude de la Bible et l’assistance aux réunions chrétiennes, vous vous rapprocherez de lui. En retour, il vous donnera la force de continuer à progresser.

    Au sujet des efforts qu’elle a déjà fournis pour changer ses priorités, Jelena, qui étudie la Bible avec les Témoins de Jéhovah, déclare : “ Tout n’a pas été simple. ” Mais elle ajoute : “ Une fois que j’ai commencé à assister aux réunions chrétiennes, j’ai trouvé la force d’appliquer ce que la Bible dit. Le soutien constant que j’ai reçu m’a aussi aidée. ” On acquiert une motivation supplémentaire lorsqu’on goûte les bienfaits que procure le service de Dieu (Éphésiens 6:10). Jelena observe : “ J’ai resserré mes liens avec mon mari et j’ai amélioré la façon dont je discipline mes enfants. ”

    Le puissant esprit saint de Jéhovah peut vous donner la force et la motivation de reconsidérer vos priorités et de “ racheter ” le temps pour servir Dieu malgré les tensions de la vie moderne (Éphésiens 3:16 ; 5:15-17). Jésus a assuré que “ les choses qui sont impossibles aux hommes sont possibles à Dieu ”. — Luc 18:27.

  17.  

    Déchargez-vous sur Jéhovah de toute votre inquiétude

    “Humiliez-vous (...) sous la main puissante de Dieu pour qu’il vous élève en temps voulu, tandis que vous vous déchargez sur lui de toute votre inquiétude, parce qu'il se soucie de vous.” — 1 PIERRE 5:6, 7.

    L’INQUIÉTUDE peut perturber profondément notre vie. Elle est comparable aux parasites qui perturbent l’audition d’une belle mélodie à la radio. En l’absence de toute interférence, de doux accords créent une atmosphère reposante. Seulement, le bruit agaçant des parasites peut dénaturer le plus mélodieux des sons, et ainsi irriter ou contrarier l’auditeur. L’inquiétude est susceptible d’avoir le même effet sur notre sérénité. Elle peut à ce point nous accabler que nous ne sommes plus en mesure de nous occuper de questions importantes. En effet, “l’inquiétude dans le cœur de l’hommel'oppresse, alors qu'une bonne parole le réjouit”. — Proverbes 12:25.

    Jésus Christ a parlé du danger de se laisser distraire par une inquiétude excessive. Dans sa prophétie concernant les derniers jours, il a formulé cet avertissement: “Prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans les excès de table, les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et que soudain ce jour-là ne soit tout de suite sur vous, comme un piège. Car il viendra sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Tenez-vous donc éveillés et suppliez en tout temps, pour que vous parveniez à échapper à toutes ces choses qui sont destinées à arriver, et à vous tenir debout devant le Fils de l’homme.” (Luc 21:34-36). Tout comme les excès de table et de boisson peuvent provoquer un état de léthargie mentale, de la même manière celui qui se laisse alourdir par les “inquiétudes de la vie” risque de perdre sa clairvoyance mentale, et il s’ensuivrait des conséquences tragiques.

    Signification de l’inquiétude

     Le mot “inquiétude” est défini comme suit: “État pénible déterminé par l’attente, la crainte d’un événement redouté, d’un mal, d’une souffrance appréhendés.” (Grand Robert de la langue française). C’est une “préoccupation ou un intérêt marqués par la peur”, ou encore un “état anormal et irrépressible d’appréhension et de peur, souvent accompagné de manifestations physiologiques (comme la transpiration, la tension nerveuse ou l’accélération du pouls), de doutes concernant la réalité et la nature du danger, et d’un sentiment d’incapacité à l’affronter”. L’inquiétude peut donc être un problème complexe. Parmi ses nombreuses causes se retrouvent la maladie, l’approche de la vieillesse, la peur d’être victime de criminels, la perte d’un emploi et le souci du bien-être de sa famille.
    Naturellement, l’inquiétude est de degrés divers, tout comme varient les conditions et les circonstances qui la déclenchent. Tous n’ont pas la même réaction face à une situation donnée. Il nous faut donc comprendre que ce qui ne nous trouble pas spécialement peut en revanche susciter une vive inquiétude chez un autre adorateur de Jéhovah. Que faire si l’inquiétude prend une acuité telle que nous n’arrivons pas à nous concentrer sur les harmonieuses et agréables vérités de la Parole de Dieu? Que faire si l’inquiétude nous accable au point que nous ne comprenons plus clairement la question de la souveraineté de Jéhovah ou celle de l’intégrité du chrétien? Il ne nous est peut-être pas possible de modifier notre situation. Par contre, il nous faut considérer des pensées bibliques qui nous aideront à affronter une inquiétude excessive causée par les grandes difficultés de la vie.

    Jéhovah supporte ceux qui le recherchent

    Les chrétiens qui ont besoin d’aide spirituelle ou qui sont rongés d’inquiétudes peuvent puiser du réconfort dans la Parole de Dieu. Elle donne des conseils sûrs et nous rappelle maintes fois que les fidèles serviteurs de Jéhovah ne sont pas seuls. Par exemple, le psalmiste David chanta: “Jette ton fardeau sur Jéhovah de ton fardeau, et lui, il te soutiendra. Il ne permettra jamais que le juste tombe (chancelle).” (Psaume 55:22). Comment agir en harmonie avec ces paroles? En nous déchargeant sur notre Père céleste aimant de toutes nos inquiétudes, préoccupations, craintes et déceptions. Cela suscitera en nous un sentiment de sécurité et apaisera notre cœur.

     Si nous voulons nous décharger sur Jéhovah de notre fardeau, et donc de toute notre inquiétude, il est essentiel de le prier régulièrement et de tout cœur. Cela fera naître en nous la paix, selon ce qu’écrivit l’apôtre Paul: “Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses, par la prière et la supplication avec action de grâces, faites connaître à Dieu vos requêtes; et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par l’entremise de Christ Jésus.” (Philippiens 4:6, 7). L’incomparable “paix de Dieu” est une tranquillité hors du commun que ressentent les serviteurs voués de Jéhovah même dans les circonstances les plus éprouvantes. Elle découle de relations personnelles et étroites avec notre Dieu. Quand nous prions pour recevoir l’esprit saint et le laissons nous diriger, nous ne sommes pas débarrassés de toutes les difficultés de la vie, mais nous connaissons la paix, qui est un fruit de l’esprit (Luc 11:13; Galates 5:22, 23). Nous ne sommes pas submergés par l’inquiétude, car nous savons que Jéhovah fait “habiter en sécurité” tous ses serviteurs fidèles et ne laissera advenir rien qui puisse leur causer un dommage irréparable. — Psaume 4:8.

    Maintenant, que faire si notre inquiétude persiste quand bien même nous méditons sur les Écritures et persévérons dans la prière (Romains 12:12)? Les anciens de la congrégation constituent également une disposition de Jéhovah prévue pour nous venir en aide sur le plan spirituel. Ils peuvent nous réconforter et nous donner leur appui en se servant de la Parole de Dieu et en priant avec nous et pour nous (Jacques 5:13-16). L’apôtre Pierre a encouragé des anciens comme lui à faire paître le troupeau de Dieu de bon gré, avec empressement et en donnant l’exemple (1 Pierre 5:1-4). Ces hommes ont à cœur notre intérêt et désirent nous venir en aide. Bien sûr, pour bénéficier pleinement de l’aide des anciens et pour notre épanouissement spirituel dans la congrégation, nous devons tous appliquer ce conseil de Pierre: “Jeunes hommes, soyez soumis aux anciens. Mais tous, ceignez-vous d’humilité d’esprit les uns envers les autres, car Dieu s’oppose aux hautains, mais il donne sa faveur imméritée aux humbles.” — 1 Pierre 5:5.
    Pierre ajoute: “Humiliez-vous donc sous la main puissante de Dieu pour qu’il vous élève en temps voulu, tout en vous déchargeant sur lui de toute votre inquiétude, car il prend soin de vous. Gardez votre équilibre, soyez vigilants. Votre adversaire, le Diable, comme un lion rugissant, circule cherchant à dévorer quelqu’un. Mais tenez-lui tête, solides dans la foi, sachant qu’en fait de souffrances les mêmes choses s’accomplissent dans la famille entière de vos frères dans le monde. Et, après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute faveur imméritée, qui vous a appelés à sa gloire éternelle en union avec Christ, parachèvera lui-même votre formation, il vous affermira, il vous rendra forts. À lui la puissance pour toujours! Amen.” — 1 Pierre 5:6-11.
    Qu’il est réconfortant de comprendre que nous pouvons ‘nous décharger sur Dieu de toute notre inquiétude, car il prend soin de nous’! Et si nous sommes en partie inquiets parce que le Diable cherche à briser nos relations avec Jéhovah par la persécution ou d’autres souffrances, n’est-il pas merveilleux de savoir que les choses tourneront bien pour les hommes intègres? Oui, après que nous aurons souffert un peu de temps, le Dieu de toute faveur imméritée parachèvera notre formation, il nous affermira et nous rendra forts.

    Le passage de 1 Pierre 5:6, 7 évoque trois qualités qui nous aideront à affronter l’inquiétude. L’une est l’“humilité d’esprit”. Le verset 6 1P 5:6 se termine par l’expression “en temps voulu”, ce qui sous-entend qu’il faut de la patience. Le verset 7 1P 5:7 montre que nous pouvons sans crainte nous décharger sur Dieu de toute notre inquiétude, ‘car il prend soin de nous’, et ces paroles engagent à avoir une entière confiance en Jéhovah. Voyons donc comment l’humilité, la patience et une entière confiance en Dieu peuvent nous aider à atténuer notre inquiétude.

    L'humilité nous aide à devenir fort devant l'inquiétude 

    Si nous sommes humbles, nous reconnaîtrons que les pensées de Dieu sont de loin supérieures aux nôtres (Ésaïe 55:8, 9). L’humilité nous permet d’avoir conscience que nos capacités mentales sont bien limitées comparativement à celles de Jéhovah, à qui aucun aspect, aucun détail n’échappe. Il voit des choses que nous ne discernons pas, comme dans le cas du juste Job (Job 1:7-12; 2:1-6). En nous humiliant “sous la main puissante de Dieu”, nous admettons notre position d’infériorité par rapport au Souverain suprême. En retour, cette attitude nous aide à faire face aux situations qu’il tolère. Notre cœur aspire peut-être à un soulagement immédiat, mais, parce que les qualités de Jéhovah s’équilibrent parfaitement, il sait exactement comment et quand agir en notre faveur. C’est pourquoi, à la manière de petits enfants, avec humilité, tenons sans la lâcher la main puissante de Jéhovah, assurés qu’il nous aidera à affronter nos inquiétudes. — Ésaïe 41:8-13.
    L’humilité implique la promptitude à appliquer les conseils de la Parole de Dieu, qui peuvent souvent atténuer l’inquiétude. Pour prendre un exemple, si nous sommes inquiets parce que nous sommes très pris par des ambitions matérielles, nous ferions bien de réfléchir au conseil que donna Paul: “Que votre mode de vie soit exempt de l’amour de l’argent; contentez-vous de ce qu’il y a. Car [Dieu] a dit: ‘Non, je ne te quitterai pas; non, je ne t’abandonnerai pas!’” (Hébreux 13:5). Beaucoup se sont défaits de la vive inquiétude qui les habitait à propos de leur sécurité matérielle en appliquant avec humilité ce conseil. Leur situation financière ne s’est peut-être pas améliorée, mais du moins elle n’accapare plus leurs pensées au détriment de leur spiritualité.

     La patience qualité indispensable

    L’expression “en temps voulu” en 1 Pierre 5:6 laisse entendre qu’il est nécessaire d’endurer patiemment. Parfois un problème persiste longuement, et cela peut ajouter à notre inquiétude. C’est particulièrement dans ce genre de situation qu’il faut s’en remettre à Jéhovah. Le disciple Jacques écrivit: “Nous proclamons heureux ceux qui ont enduré. Vous avez entendu parler de l’endurance de Job et vous avez vu l’issue que Jéhovah lui a ménagée, et vous avez constaté que Jéhovah est plein de tendre affection et miséricordieux.” (Jacques 5:11). Job s’est retrouvé ruiné financièrement, il a perdu ses dix enfants, a subi une maladie répugnante et a été accusé à tort par de prétendus consolateurs. On conçoit aisément que dans de telles circonstances on puisse ressentir une certaine inquiétude.
    Quoi qu’il en soit, Job fut un exemple pour ce qui est d’endurer patiemment. Si notre foi est durement éprouvée, il se peut que le soulagement se fasse attendre, comme ce fut le cas pour Job. Mais Dieu a bel et bien agi en sa faveur; il l’a finalement soulagé de ses souffrances et l’a récompensé abondamment (Job 42:10-17). En attendant patiemment que Jéhovah agisse, nous acquérons une endurance plus tenace et démontrons la profondeur de notre attachement à Dieu. — Jacques 1:2-4.

    Ayons confiance en le Seul vrai Dieu Jéhovah

    Pierre a invité ses compagnons chrétiens à ‘se décharger sur Dieu de toute leur inquiétude, car il prend soin d’eux’. (1 Pierre 5:7.) La même possibilité s’offre à nous, et nous devrions avoir une entière confiance en Jéhovah. On lit en Proverbes 3:5, 6: “Fait confiance à Jéhovah de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence. Dans toutes tes voies tiens compte de lui, et lui, il rendra droits tes sentiers.” En raison de ce qu’ils ont vécu par le passé, certains sont d’un naturel inquiet et ont du mal à faire confiance aux hommes. Mais nous avons toutes les raisons de faire confiance à notre Créateur, Lui, la Source de la vie et Celui qui l’entretient. Même si nous ne sommes pas sûrs de notre réaction dans un domaine particulier, nous avons l’assurance que Jéhovah nous délivrera de nos malheurs. — Psaumes 34:18, 19; 36:9; 56:3, 4.

    La confiance en Dieu inclut l’obéissance à son Fils, Jésus Christ, qui a enseigné ce qu’il avait appris de son Père (Jean 7:16). Jésus a exhorté ses disciples à ‘amasser des trésors dans le ciel’ en servant Jéhovah. Qu’en est-il des besoins matériels, par exemple la nourriture, le vêtement et le logement? “Cessez de vous inquiéter”, conseilla Jésus. Il fit remarquer que Dieu nourrit les oiseaux, et qu’il habille magnifiquement les fleurs. Les humains qui servent Dieu ne valent-ils pas plus que des fleurs ou des oiseaux? Si, bien sûr. C’est pourquoi Jésus donna cet encouragement: “Continuez donc à chercher d’abord le royaume et Sa justice [celle de Dieu], et toutes ces autres choses vous seront ajoutées.” Et de poursuivre: “Aussi ne vous inquiétez jamais du lendemain, car le lendemain aura ses inquiétudes à lui.” (Matthieu 6:20, 25-34). C’est vrai, manger, boire, s’habiller, avoir un logement sont des nécessités, mais si nous avons confiance en Jéhovah, nous ne nous inquiéterons pas outre mesure de ces choses.

    Suivons le conseil de Jésus relater en Mathieu 6 :33

    Chercher d’abord le Royaume signifie placer sa confiance en Dieu et discerner les vrais priorités. Un plongeur est peut-être capable de descendre sans bouteille à la recherche d’une huître perlière. C’est pour lui le moyen de nourrir sa famille, une vraie priorité, c’est incontestable. Mais qu’est-ce qui est plus important encore? L’air! Il doit remonter régulièrement à la surface pour reprendre son souffle. L’air est une priorité supérieure. De même, nous sommes peut-être liés dans une certaine mesure au système de choses actuel parce qu’il nous faut assurer la subsistance de notre famille. Cependant, les considérations spirituelles doivent être en première position parce que la vie même de notre foyer en dépend. Pour éviter de nous inquiéter excessivement des choses matérielles, nous devons avoir une entière confiance en Dieu. Par ailleurs, avoir “beaucoup de travail dans l’œuvre du Seigneur” peut nous aider à atténuer notre inquiétude, car “la joie de Jéhovah” sera notre forteresse. — 1 Corinthiens 15:58; Néhémie 8:10.

    Continuons à jetter notre inquiétude sur Jéhovah

    Pour rester concentrés sur les considérations spirituelles, il nous faut continuer de nous décharger sur Jéhovah de toute notre inquiétude. Rappelons-nous sans cesse qu’il veille réellement sur ses serviteurs. En voici une illustration: parce que son mari la trompait, une chrétienne était devenue inquiète au point de ne pouvoir trouver le sommeil (voir Psaume 119:28). Cependant, quand elle se couchait, elle se déchargeait sur Jéhovah de toute son inquiétude. Elle épanchait son cœur devant Dieu, lui exprimant toute sa souffrance et celle de ses deux petites filles. Quand elle avait imploré l’aide de Dieu par une prière fervente, elle arrivait toujours à s’endormir, car elle était confiante que Jéhovah prendrait soin d’elle et de ses enfants. Cette femme a, par la suite, divorcé d’avec cet homme dans le respect des Écritures; elle vit aujourd’hui un mariage heureux avec un ancien.
    Les serviteurs de Jéhovah disposent de divers moyens pour lutter contre l’inquiétude. La mise en pratique de la Parole de Dieu est particulièrement bénéfique. Nous tirons profit de la nourriture spirituelle riche à laquelle Dieu pourvoit par le moyen de “l’esclave fidèle et avisé”, entre autres les articles pratiques et encourageants qui paraissent dans La Tour de Garde et Réveillez-vous! (Matthieu 24:45-47.) L’esprit saint de Dieu nous soutient. Les prières régulières et ferventes nous font beaucoup de bien. Les anciens de la congrégation chrétienne sont désireux de nous aider et de nous consoler sur le plan spirituel.

    L’humilité et la patience sont précieuses pour combattre l’inquiétude qui, peut-être, nous accable. Il est très important d’avoir une entière confiance en Jéhovah, car notre foi est affermie lorsque nous ressentons son aide et sa direction. En retour, la foi en Dieu peut nous préserver de l’inquiétude exagérée (Jean 14:1). La foi nous pousse à chercher d’abord le Royaume et à rester très occupés dans l’œuvre joyeuse du Seigneur, ce qui peut nous aider à lutter contre l’inquiétude. Une telle activité donne un sentiment de sécurité en compagnie de ceux qui chanteront les louanges de Dieu pour l’éternité (Psaume 104:33). C’est pourquoi continuons de nous décharger sur Jéhovah de toute notre inquiétude.

    852.jpeg

    876.jpeg

  18.  

    Des sacrifices qui plaît à Dieu, s'exprime par le coeur.

    “ Tout grand prêtre [...] est établi pour offrir et des dons et des sacrifices. ” — HÉBREUX 8:3.


    “ LE SACRIFICE, écrit l’historien de la Bible Alfred Edersheim, semble aussi  "naturel" que la prière ; le premier est révélateur de ce que l’homme pense de lui-même, la seconde de ce qu’il pense de Dieu. ” Depuis que le péché est entré dans le monde, dans son sillage sont apparus des sentiments douloureux — de culpabilité, d’éloignement de Dieu, d’impuissance. Il est compréhensible que le désir d’échapper à cette condition pénible incite l’homme à rechercher le secours de Dieu. — Romains 5:12.

    La première fois qu’il est fait mention d’offrandes à Dieu dans la Bible, c’est à propos de Caïn et d’Abel : “ Il arriva, au bout d’un certain temps, que Caïn se mit à apporter des fruits du sol en offrande à Jéhovah. Mais quant à Abel, il apporta, lui aussi, quelques premiers-nés de son petit bétail, et même leurs morceaux gras. ” (Genèse 4:3, 4). C’est plus tard Noé qui se sentit poussé à " offrir des holocaustes sur l’autel " après que Jéhovah l’eut protégé du déluge qui venait d’engloutir la génération méchante de l’époque (Genèse 8:20). C’est aussi Abraham, sensible aux promesses et aux bénédictions de Dieu, qui, plusieurs fois, " bâtit un autel et invoqua le nom de Dieu ". (Genèse 12:8 ; 13:3, 4, 18.) Plus tard, Dieu mit grandement à l’épreuve la foi de son serviteur fidèle et ami en lui demandant d’offrir son fils Isaac en holocauste (Genèse 22:1-14). Comme nous allons le voir, ces récits, quoique brefs, sont pleins d’enseignement sur la notion de sacrifice.

    Ils établissent que les sacrifices sous une forme ou sous une autre étaient un aspect fondamental du culte longtemps avant que Jéhovah n’édicte des lois précises à ce sujet. Un ouvrage de référence définit le sacrifice comme “ une offrande rituelle à une divinité pour mettre, garder ou remettre l’homme en bonne relation avec l’ordre sacré ”. Voilà qui soulève des questions importantes : Pourquoi le sacrifice est-il nécessaire dans le culte ? Quels sacrifices Dieu agrée-t-il ? Et quelle signification les sacrifices d’autrefois ont-ils pour nous aujourd’hui ?

    Pourquoi des sacrifices ?

    Adam a péché en toute connaissance de cause. Quand il a pris et mangé le fruit de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, il a désobéi de propos délibéré. Or Dieu l’avait averti : “ Le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr. ” (Genèse 2:17). Adam et Ève ont donc reçu en son temps le salaire du péché : la mort. — Genèse 3:19 ; 5:3-5.

    Ayant hérité le péché et l’imperfection d’Adam, ses descendants sont, eux aussi, éloignés de Dieu, sans espérance et condamnés à mort (Romains 5:14). Mais Jéhovah, parce qu’il est juste, puissant et surtout amour, a pris l’initiative d’une réconciliation (1 Jean 4:8, 16). C’est pourquoi, après avoir rappelé que “ le salaire que paie le péché, c’est la mort ”, la Bible ajoute : “ Mais le don que Dieu donne, c’est la vie éternelle par Christ Jésus notre Seigneur. ” — Romains 6:23.
    Pour garantir ce don, Jéhovah Dieu a fourni de quoi couvrir la perte imputable à la transgression d’Adam. On pense que le vocable hébreu kaphar signifiait primitivement “ couvrir ”, peut-être même “ effacer ” ; il est également traduit par “ faire propitiation ”. Cela signifie que Jéhovah a fourni un moyen approprié de couvrir le péché hérité d’Adam et d’en effacer les dommages, de sorte que les bénéficiaires de ce don soient libérés de la condamnation du péché et de la mort. — Romains 8:21.

    L’espérance de cette libération, Jéhovah l’a esquissée juste après le péché du premier couple, dans sa condamnation de Satan (représenté par le serpent). “ Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, lui a-t-il dit, entre ta semence et sa semence. Il te meurtrira à la tête et tu le meurtriras au talon. ” (Genèse 3:15). Avec cette déclaration prophétique, Jéhovah allumait une lueur d’espérance à l’intention de tous ceux qui y attacheraient foi. L’affranchissement du péché et de la mort aurait cependant un prix. La Semence promise ne viendrait pas tranquillement détruire Satan ; il faudrait qu’elle soit meurtrie au talon, c’est-à-dire mise à mort, mais pas de manière définitive.
    Adam et Ève ont dû beaucoup s’interroger sur l’identité de la Semence promise. Quand, à la naissance de son premier-né, Ève dit : “ J’ai produit un homme avec l’aide de Jéhovah ”, envisageait-elle que Caïn devienne la Semence (Genèse 4:1) ? Quoi qu’il en soit, Caïn, à l’image de son offrande, se révéla décevant. Son frère, par contre, eut foi dans la promesse divine, ce qui l’incita à offrir en sacrifice à Jéhovah quelques premiers-nés de son petit bétail. Ainsi lisons-nous que, “ par la foi, Abel a offert à Dieu un sacrifice de plus grande valeur que celui de Caïn, foi grâce à laquelle témoignage lui a été rendu qu’il était juste ”. — Hébreux 11:4.

    Abel n’avait pas simplement foi en Dieu ; cette foi-là, sans doute Caïn aussi l’avait-il. Abel avait foi dans la promesse de Dieu de susciter une Semence qui sauverait les humains fidèles. Quoiqu’il ne lui ait pas été révélé comment les choses se passeraient, il savait que quelqu’un allait devoir être meurtri au talon, ce qui l’avait, semble-t-il, amené à la conclusion qu’une effusion de sang serait nécessaire — la notion même du sacrifice. Abel offrit donc à la Source de la vie un don de vie et de sang. Probablement a-t-il agi ainsi en ayant en vue la réalisation de la promesse de Jéhovah et pour montrer qu’il l’attendait ardemment. Outre qu’elle fut l’élément qui plut à Jéhovah dans le sacrifice d’Abel, cette manifestation de foi a donné une certaine idée de ce qu’est fondamentalement un sacrifice, à savoir un moyen par lequel des humains pécheurs peuvent s’avancer vers Dieu pour obtenir sa faveur. — Genèse 4:4 ; Hébreux 11:1, 6.
    En demandant à Abraham d’offrir son fils Isaac en holocauste, Jéhovah dévoila de manière frappante la signification profonde du sacrifice. Même si ce sacrifice-là n’eut finalement pas lieu, il préfigura le plus grand sacrifice qui ait jamais été, celui que Jéhovah ferait en offrant son Fils unique-engendré pour accomplir Sa volonté envers les hommes (Jean 3:16). En ce qui concerne les sacrifices et les offrandes de la Loi mosaïque, ils furent des modèles prophétiques établis par Jéhovah pour enseigner à son peuple choisi ce qu’il fallait faire pour recevoir le pardon des péchés et affermir l’espérance du salut. Voyons ce qu’ils nous apprennent.

    Des sacrifices agréables à Jéhovah

    “ Tout grand prêtre, dit Paul, est établi pour offrir et des dons et des sacrifices. ” (Hébreux 8:3). Remarquez que l’apôtre divise les offrandes que faisait le grand prêtre d’Israël en deux catégories : les “ dons ” et les “ sacrifices ” (ou “ sacrifices pour les péchés ”). (Hébreux 5:1.) De même que l’on fait généralement des dons (des cadeaux) par affection et reconnaissance, pour entretenir une amitié ou encore pour gagner la faveur ou l’approbation de quelqu’un (Genèse 32:20 ; Proverbes 18:16), de même nombre d’offrandes prescrites par la Loi pouvaient être considérées comme des “ dons ” faits à Dieu pour obtenir son approbation et sa faveur . En cas de transgression, la Loi exigeait une restitution, et on offrait des “ sacrifices pour les péchés ” pour faire réparation. Le Pentateuque (en particulier l’Exode, le Lévitique et les Nombres) parle abondamment de plusieurs sortes de sacrifices et d’offrandes. Bien qu’il puisse être très difficile d’en assimiler et d’en retenir tous les détails, quelques caractéristiques des différents types de sacrifices méritent notre attention.

    Les sept premiers chapitres du Lévitique décrivent séparément cinq grands types de sacrifices (dont certains étaient offerts simultanément) : holocauste, offrande de grain, sacrifice de communion, sacrifice pour le péché et sacrifice de culpabilité. Chacun est expliqué deux fois : d’abord sous l’angle de ce qui devait être offert sur l’autel (Lévitique 1:2 à 6:7) ; puis en précisant les portions réservées aux prêtres ou à l’offrant (Lévitique 6:8 à 7:36). Par ailleurs, en Nombres chapitres 28 et 29, on trouve une sorte de calendrier de ce qu’il fallait offrir chaque jour, chaque semaine, chaque mois ou lors des fêtes annuelles.
    Les holocaustes, les offrandes de grain et les sacrifices de communion comptaient parmi les offrandes volontaires qu’on faisait à Dieu comme dons ou pour s’avancer vers lui afin d’obtenir sa faveur. Des biblistes donnent au mot hébreu pour “ holocauste ” le sens d"offrande de montée ” ou d"offrande montante ”, ce qui correspond bien au fait qu’une bonne odeur, une odeur reposante, montait vers Dieu quand on brûlait l’animal sur l’autel. L’holocauste avait ceci de particulier que l’animal, dont on avait préalablement fait l’aspersion du sang autour de l’autel, était offert à Dieu en entier. Les prêtres faisaient “ fumer le tout sur l’autel, comme holocauste, sacrifice par le feu d’une odeur reposante pour Jéhovah ”. — Lévitique 1:3, 4, 9 ; Genèse 8:21.
    L’offrande de grain est décrite en Lévitique chapitre 2. Cette offrande volontaire se composait de fleur de farine généralement arrosée d’huile et accompagnée d’oliban. “ Le prêtre [devait] en empoigner une pleine poignée, tant de sa fleur de farine que de son huile, avec tout son oliban ; et il [devait] faire fumer cela sur l’autel comme mémorial de l’offrande, comme sacrifice par le feu d’une odeur reposante pour Jéhovah. ” (Lévitique 2:2). L’oliban entrait dans la composition de l’encens sacré qu’on brûlait sur l’autel de l’encens dans le tabernacle ou le temple (Exode 30:34-36). C’est sans doute ce à quoi le roi David pensait quand il a écrit : “ Que ma prière soit préparée comme l’encens devant toi, l’élévation de mes paumes comme l’offrande de grain du soir. ” — Psaume 141:2.

    Une autre offrande volontaire est décrite en Lévitique chapitre 3 : le sacrifice de communion, ou “ sacrifice d’offrandes de paix ”. En hébreu, le mot “ paix ” signifie bien plus que l’absence de guerre ou de troubles. “ Dans la Bible, explique le livre Études des institutions mosaïques (angl.), il exprime en plus l’état ou les relations de paix avec Dieu, la prospérité, la joie et le bonheur. ” On ne faisait donc pas des sacrifices de communion pour être en paix avec Dieu, comme pour l’apaiser, mais pour le remercier, pour célébrer la condition bénie dont jouissent ceux qui sont en paix avec lui parce qu’il les approuve. Une fois le sang et la graisse offerts à Jéhovah, les prêtres et l’offrant consommaient le sacrifice (Lévitique 3:17 ; 7:16-21 ; 19:5-8). Symboliquement, l’offrant, les prêtres et Jéhovah Dieu partageaient ainsi un repas, belle image des liens de paix qui les unissaient.

    Quand il s’agissait d’obtenir le pardon d’un péché ou de faire propitiation pour des violations de la Loi, on présentait un sacrifice pour le péché ou un sacrifice de culpabilité. Contrairement à l’holocauste, on n’offrait pas à Dieu l’animal tout entier ; on ne brûlait sur l’autel que la graisse et certains morceaux, le reste étant éliminé hors du camp ou, dans certains cas, consommé par les prêtres. Cette différence, importante, tient au fait que, l’holocauste étant un don fait à Dieu pour avoir accès auprès de lui, on le lui offrait exclusivement et intégralement. D’ailleurs, on le faisait généralement précéder d’un sacrifice pour le péché ou d’un sacrifice de culpabilité, signe que Dieu n’agréait le don d’un pécheur que s’il y avait eu d’abord pardon du péché. — Lévitique 8:14, 18 ; 9:2, 3 ; 16:3, 5.

    On n’acceptait de sacrifice pour le péché que pour les péchés commis contre la Loi involontairement, à cause de la faiblesse de la chair. "Si une âme péchait par erreur en l’une quelconque des choses qui, comme l’avait ordonné Jéhovah, ne devait pas se faire", le pécheur devait offrir un sacrifice pour le péché, proportionné à sa position dans la communauté (Lévitique 4:2, 3, 22, 27). Les pécheurs non repentants étaient, eux, retranchés ; aucun sacrifice n’était prévu pour eux. — Exode 21:12-15 ; Lévitique 17:10 ; 20:2, 6, 10 ; Nombres 15:30 ; Hébreux 2:2.

    Les chapitres 5 et 6 du Lévitique nous éclairent sur la signification et le but des sacrifices de culpabilité. Même si c’était involontairement, peut-être un transgresseur avait-il violé les droits de son semblable ou de Jéhovah Dieu, ce qui demandait réparation. Plusieurs sortes de péchés sont mentionnées. Certains étaient d’ordre privé (5:2-6), d’autres étaient des péchés “ contre les choses saintes de Jéhovah ” (5:14-16), d’autres encore, sans être dus entièrement à l’ignorance, résultaient de mauvais désirs ou de faiblesses de la chair (6:1-3). Non seulement le transgresseur devait confesser ces péchés, mais il lui fallait aussi, quand les circonstances l’exigeaient, compenser le préjudice, puis présenter un sacrifice de culpabilité à Jéhovah. — Lévitique 6:4-7.

    Quelque chose de meilleur à venir

    En leur donnant accès auprès de Dieu, la Loi mosaïque, avec son système de sacrifices et d’offrandes, devait permettre aux Israélites d’obtenir et de conserver la faveur et la bénédiction divines jusqu’à l’arrivée de la Semence promise. “ La Loi, confirme Paul, lui-même Juif, est devenue notre précepteur menant à Christ, pour que nous soyons déclarés justes en raison de la foi. ” (Galates 3:24). Malheureusement, la nation a dédaigné cette tutelle et abusé de son privilège, si bien que ses multiples sacrifices sont devenus répugnants aux yeux de Jéhovah. “ J’en ai assez, a-t-il déclaré, des holocaustes de béliers et de la graisse des animaux bien nourris ; je ne prends pas plaisir au sang des jeunes taureaux, des agneaux et des boucs. ” — Isaïe 1:11.

    Le système de choses juif, axé sur le temple et la prêtrise, a disparu en 70 de notre ère. Après cela, il n’a plus été possible d’offrir des sacrifices selon les modalités de la Loi. Est-ce à dire que ces sacrifices indissociables de la Loi ne sont plus d’aucun intérêt pour ceux qui adorent Dieu aujourd’hui ? 

  19.  

    DONNONS À JÉHOVAH CE QU'IL Y A DE MEILLEUR

    BEAUCOUP de gens sont prêts à faire de gros efforts pour des choses qu’ils trouvent importantes. On dit qu’ils font des sacrifices. Par exemple : les parents utilisent leur temps, leur argent et leurs forces pour faire du bien à leurs enfants. De jeunes athlètes qui veulent participer aux Jeux olympiques s’entraînent pendant des heures chaque jour alors que leurs amis s’amusent. Jésus a aussi fait des sacrifices pour des choses qu’il trouvait importantes. Son but n’était pas de vivre dans le luxe ou d’avoir des enfants. Au contraire, il voulait utiliser toutes ses forces pour le Royaume de Dieu. (Matthieu 4:17 ; Luc 9:58) Ses disciples aussi ont fait des sacrifices parce que le Royaume de Dieu était la chose la plus importante dans leur vie. (Matthieu 4:18-22 ; 19:27) Posons-nous cette question : « Qu’est-ce qui est le plus important dans ma vie ? »

    Certains sacrifices sont essentiels pour tous les vrais chrétiens. Nous devons faire ces sacrifices si nous voulons rester amis avec Dieu. Par exemple : nous utilisons notre temps et nos forces pour prier, pour lire la Bible, pour faire le culte familial, pour aller aux réunions et pour prêcher. Ce sont des sacrifices que nous devons tous faire.(Josué 1:8 ; Matthieu 28:19, 20 ; Hébreux 10:24, 25) Jéhovah bénit nos efforts. Quel est le résultat ? La bonne nouvelle est prêchée de plus en plus. Et donc, de plus en plus de personnes viennent adorer Jéhovah dans « la montagne de la maison de Jéhovah ». (Isaïe 2:2) Beaucoup de chrétiens font d’autres sacrifices en plus. Ils vont travailler au Béthel, ils construisent des Salles du Royaume et des Salles d’assemblées, ils organisent des assemblées ou ils aident quand il y a des catastrophes naturelles. Jéhovah ne nous oblige pas à faire ces sacrifices supplémentaires pour avoir la vie éternelle. Mais c’est grâce à ces sacrifices que les activités du Royaume progressent.

    Aujourd’hui, il est encore plus important qu’avant de faire tout ce que nous pouvons pour les activités du Royaume. Nous sommes très contents que beaucoup de frères et sœurs soient prêts à faire des sacrifices pour Jéhovah. (lire Psaume 54:6) Si nous faisons nous aussi des sacrifices, nous serons heureux en attendant que le Royaume de Dieu vienne. (Deutéronome 16:15 ; Actes 20:35) Réfléchissons tous sur notre vie et posons-nous ces questions : « Est-ce que je peux faire plus de choses pour le Royaume ? Comment est-ce que j’utilise mon temps, mon argent, mes forces et ce que je sais faire ? À quoi est-ce que je dois faire attention quand je fais des sacrifices ? » Dans cet article, nous allons parler de quelques sacrifices volontaires qui se faisaient en Israël et nous verrons ce que nous pouvons apprendre. Cela nous aidera à être plus joyeux.

    LES SACRIFICES DANS L’ANCIEN ISRAËL

    Dans l’ancien Israël, le peuple devait offrir des sacrifices pour que ses péchés soient pardonnés. Ces sacrifices étaient nécessaires pour plaire à Jéhovah. Certains sacrifices étaient obligatoires. D’autres étaient volontaires : on les faisait si on en avait envie. (Lévitique 23:37, 38) On pouvait offrir à Jéhovah des holocaustes comme sacrifices volontaires, c’est-à-dire comme des dons. Par exemple, à l’inauguration du temple de Salomon, on a offert beaucoup de sacrifices à Jéhovah. (2 Chroniques 7:4-6)

    Jéhovah savait que tout le monde ne pouvait pas donner la même chose. Par amour, il demandait aux Israélites de donner seulement ce qu’ils pouvaient. La Loi de Jéhovah demandait de faire des sacrifices d’animaux et de verser par terre le sang des animaux. Ces sacrifices étaient « une ombre (un modèle) des bonnes choses » qui allaient venir grâce à Jésus. (Hébreux 10:1-4) Mais Jéhovah appliquait cette règle de façon raisonnable. Par exemple, il acceptait des tourterelles comme sacrifice si quelqu’un n’avait pas assez d’argent pour offrir un animal plus cher, comme un bélier ou un bouc. Donc, même les pauvres pouvaient offrir des sacrifices à Jéhovah et être joyeux. (Lévitique 1:3, 10, 14 ; 5:7) Jéhovah acceptait des animaux différents comme sacrifice, mais il demandait 2 choses à ceux qui faisaient des sacrifices volontaires.

    Jéhovah demandait aux Israélites de donner seulement ce qu’ils pouvaient.

    Premièrement, la personne qui faisait un sacrifice devait offrir le meilleur animal. Si un animal était malade ou s’il avait un défaut, Jéhovah n’acceptait pas le sacrifice. (Lévitique 22:18-20) Deuxièmement, la personne qui faisait le sacrifice devait être pure comme c’était expliqué dans la Loi. Si elle n’était pas pure, elle devait d’abord faire un sacrifice pour son péché ou pour sa faute. Ce n’est qu’à ce moment-là que Jéhovah pouvait accepter son sacrifice volontaire. (Lévitique 5:5, 6, 15) C’était très important. Jéhovah avait dit que si une personne impure mangeait la viande d’un sacrifice, elle devait être tuée. (Lévitique 7:20, 21) Mais si une personne était pure et si son sacrifice n’avait pas de défaut, elle pouvait avoir une bonne conscience et une grande joie. (lire 1 Chroniques 29:9)

    LES SACRIFICES AUJOURD’HUI


    Aujourd’hui, beaucoup de nos frères et sœurs sont prêts à faire de gros efforts pour servir Jéhovah. Cela lui fait plaisir. Quand nous travaillons dur pour aider nos frères et sœurs, cela nous rend joyeux nous aussi. C’est le cas d’un frère qui fait partie d’une équipe qui construit des Salles du Royaume. Il a aussi aidé les victimes d’une catastrophe naturelle. Il dit que c’est difficile d’expliquer le bonheur qu’il ressent quand il aide ses frères : « Quand je vois la joie des frères et sœurs qui vont dans leur nouvelle Salle du Royaume ou qui ont reçu de l’aide après une catastrophe, je me dis que ça vaut la peine de faire tout ce travail. »

    L’organisation de Jéhovah a toujours cherché à faire progresser les activités du Royaume. En 1904, frère Russell a expliqué que nous devons tous utiliser notre temps, notre influence, notre argent et tout ce que nous avons pour rendre gloire à Jéhovah. Ce sont des sacrifices pour Jéhovah. Même si cela nous demande des efforts et de l’argent, cela nous apporte beaucoup de bénédictions. (2 Samuel 24:21-24) Est-ce que nous pouvons mieux utiliser ce que nous avons pour faire des sacrifices pour Jéhovah ?

    Est-ce que nous pouvons mieux utiliser notre temps, notre argent, nos forces et ce que nous savons faire ?

    Notre temps. Il faut beaucoup de temps et d’efforts pour traduire et imprimer nos livres et nos revues, pour construire des Salles du Royaume et des Salles d’assemblées, pour préparer les assemblées et pour aider les victimes de catastrophes naturelles. Nous n’avons que 24 heures dans chaque journée. Mais Jésus a donné un conseil qui peut nous aider à bien utiliser notre temps. Quand il a envoyé ses disciples prêcher, il leur a dit : « En chemin ne serrez personne dans vos bras en signe de salut. » (Luc 10:2-4) Pourquoi Jésus a-t-il dit cela ? À l’époque de Jésus, quand les gens se saluaient, ce n’était pas simplement en s’inclinant ou en se donnant une poignée de main. Ils se serraient dans les bras plusieurs fois et ils s’inclinaient jusqu’au sol. Tout cela prenait beaucoup de temps. Jésus ne disait pas à ses disciples d’être impolis. Il les aidait à se rendre compte qu’ils n’avaient pas beaucoup de temps et donc qu’il leur fallait bien utiliser leur temps et faire ce qui était le plus important. (Éphésiens 5:16) Est-ce que nous pouvons suivre ce conseil pour avoir plus de temps pour participer aux activités du Royaume ?
    Poussé par l’esprit saint de Jéhovah, Paul a écrit un principe qui peut nous servir quand nous faisons des offrandes. (lire 1 Corinthiens 16:1, 2) Il a conseillé à ses frères de Corinthe de ne pas attendre la fin de la semaine pour voir ce qui leur restait. Il a dit qu’il valait mieux décider au début de la semaine combien d’argent ils pourraient donner. Comme à l’époque de Paul, aujourd’hui les frères et sœurs sont généreux et prévoient à l’avance de donner ce qu’ils peuvent. (Luc 21:1-4 ; Actes 4:32-35) Cette générosité a beaucoup de valeur pour Jéhovah.
    Nos forces et ce que nous savons faire. Jéhovah nous aide quand nous faisons des efforts pour utiliser nos forces et ce que nous savons faire pour participer aux activités du Royaume. Est-ce que tu as l’impression de ne plus avoir de force ? Jéhovah promet de t’aider. (Isaïe 40:29-31) Est-ce que tu penses que tu n’es pas capable de participer aux activités du Royaume ou que d’autres le feront mieux que toi ? N’oublie pas que Jéhovah peut améliorer ce que nous savons faire. Il l’a déjà fait pour Betsalel et Oholiab. (Exode 31:1-6) 

    Rien ne doit nous empêcher de donner à Jéhovah ce que nous avons de mieux. C’est Jéhovah lui-même qui nous le demande. (Proverbes 3:27) Pendant la reconstruction du temple, Jéhovah avait dit aux Juifs de Jérusalem de réfléchir sérieusement à ce qu’ils faisaient pour participer aux travaux. (Haggaï 1:2-5) Ils étaient devenus distraits et le travail demandé par Jéhovah n’était plus la chose la plus importante dans leur vie. Posons-nous cette question : « Est-ce que le plus important pour moi est de faire ce que Jéhovah me demande ? » Nous sommes dans les derniers jours. Alors, réfléchissons sérieusement à notre vie : est-ce que nous pouvons prévoir de faire davantage pour participer aux activités du Royaume ?


    DES SACRIFICES SELON CE QUE NOUS AVONS


    Beaucoup de personnes habitent dans des pays où la vie est très difficile et où il y a beaucoup de pauvreté. L’organisation de Jéhovah essaie d’aider les frères de ces pays. (2 Corinthiens 8:14) Pourtant, même nos frères et sœurs qui sont pauvres trouvent qu’il est important de donner. Jéhovah se réjouit quand il les voit donner avec joie ce qu’ils peuvent. (2 Corinthiens 9:7)
    Dans un pays d’Afrique très pauvre, des frères choisissent une partie de leur jardin où ils cultivent des produits pour les vendre. Puis ils font des offrandes avec l’argent qu’ils gagnent en vendant les produits de cette partie du jardin. Dans le même pays, des frères et sœurs voulaient participer à la construction d’une Salle du Royaume. Mais c’était au moment où ils ont beaucoup de travail pour semer dans leurs champs. Comme ils voulaient vraiment aider, ils ont travaillé à la Salle du Royaume pendant la journée et ils semaient le soir. Quelle générosité ! Cela nous rappelle les frères et sœurs de Macédoine il y a très longtemps. Ils étaient dans une « profonde pauvreté », mais ils ont insisté pour donner de l’argent à d’autres frères et sœurs pauvres. (2 Corinthiens 8:1-4) Nous aussi, donnons ce que nous pouvons pour montrer que nous remercions Jéhovah pour les bénédictions qu’il nous a données. (lire Deutéronome 16:17)

    Quand nous faisons des sacrifices, nous devons faire attention de ne pas oublier les choses les plus importantes, par exemple notre famille. Comme les Israélites, nous devons vérifier que nos sacrifices volontaires plaisent à Dieu. Comment faire ? Souvenons-nous que notre famille et le culte que nous rendons à Jéhovah sont nos responsabilités les plus importantes. Quand nous donnons notre temps et ce que nous avons pour aider les autres, nous ne devons pas oublier notre famille : elle aussi a besoin d’aide pour adorer Jéhovah et elle a besoin de choses nécessaires pour vivre. Ce n’est pas possible d’offrir à Jéhovah le temps, les forces et les choses que nous n’avons pas. (lire 2 Corinthiens 8:12) Nous devons aussi continuer de rendre notre amitié avec Jéhovah plus forte. (1 Corinthiens 9:26, 27) Soyons sûrs que si nous appliquons les principes de la Bible dans notre vie, nos sacrifices nous rendront heureux et seront « agréés » par Jéhovah, c’est-à-dire qu’ils lui plairont.

    Nous devons vérifier que nos sacrifices volontaires plaisent à Dieu.

    NOS SACRIFICES ONT BEAUCOUP DE VALEUR

    Beaucoup de nos frères et sœurs donnent de leur temps, de leurs forces et de leur argent pour participer aux activités du Royaume. (Philippiens 2:17) Nous apprécions vraiment ceux qui ont cette générosité. Nous félicitons aussi les femmes et les enfants des frères qui dirigent les activités du Royaume pour leurs sacrifices généreux.
    Il faut beaucoup d’efforts pour participer aux activités du Royaume. Prions et réfléchissons sérieusement pour voir comment donner tout ce que nous pouvons à Jéhovah. Si nous faisons cela, nous aurons beaucoup de bénédictions maintenant et encore plus dans le monde nouveau. (Marc 10:28-30)

    509.jpeg

    29.jpeg

    791.jpeg

    compassion_1200x627.jpg

    137.jpeg

  20.  

    Efforçons nous d’être humble pour plaire à Jéhovah le Dieu unique.

     

    « Recherchez Jéhovah, vous tous, humbles de la terre [...]. Recherchez l’humilité » (SOPH. 2:3).


    LA Bible dit que Moïse « était de beaucoup le plus humble de tous les hommes vivant sur terre » (Nomb. 12:3). Cela signifie-t-il qu’il était faible, hésitant et craintif face à l’opposition ? C’est ainsi que certains décriraient une personne humble. Mais c’est loin d’être exact. Moïse était fort, résolu et courageux. Avec l’aide de Jéhovah, il a affronté le puissant dirigeant de l’Égypte, a mené peut-être des milliers de personnes à travers un désert et a aidé la nation d’Israël à vaincre ses ennemis.

    Même si nous n’avons pas à surmonter les mêmes défis que Moïse, s'est peut être difficile de rester humbles face à certaines personnes ou dans des situations du quotidien. Cependant, nous avons une excellente raison de développer cette qualité : Jéhovah promet que « les humbles posséderont la terre » (Ps. 37:11). Dirais-tu que tu es une personne humble ? Et les autres, diraient-ils cela de nous même  ? Avant de pouvoir répondre à ces questions importantes, il nous faut savoir ce que signifie être humble.

    QU’EST-CE QUE L’HUMILITÉ ?

    On peut comparer l’humilité à un beau tableau. En quel sens ? Pour peindre un tableau, un artiste associe plusieurs belles couleurs. Pareillement, pour être humbles, nous devons associer plusieurs belles qualités. Citons en particulier l’obéissance, la douceur et le courage. Pourquoi avons-nous besoin de ces qualités pour plaire à Jéhovah ?

     Seuls ceux qui sont humbles acceptent d’obéir à Dieu. Et Dieu veut entre autres que nous soyons doux (Mat. 5:5 ; Gal. 5:23). Quand nous lui obéissons, nous rendons Satan furieux. C’est pourquoi même si nous sommes humbles et doux, beaucoup de gens appartenant au monde de Satan nous haïssent (Jean 15:18, 19). Nous avons donc besoin de courage pour résister à Satan.
    À l’opposé d’un individu humble, il y a celui qui est hautain, qui ne maîtrise pas sa colère et qui n’obéit pas à Jéhovah. Voilà qui décrit parfaitement Satan ! Pas étonnant qu’il déteste les humbles... En effet, par leur belle personnalité, ceux-ci montrent à quel point il est méchant. Et, pire encore pour lui, ils prouvent que c’est un menteur. Pourquoi ? Parce que peu importe ce qu’il fait ou dit, il ne peut pas les décourager de servir Jéhovah ! (Job 2:3-5).

    Quand peut-il être particulièrement difficile de rester humble ? Et pourquoi continuer à développer l’humilité ? Pour répondre à ces questions, nous examinerons les exemples de Moïse, des trois Hébreux captifs à Babylone et de Jésus.

    COMMENT RESTER HUMBLE...

    Quand on a une certaine autorité sur les autres. Quelqu’un qui a une certaine autorité peut avoir du mal à rester humble, surtout si on lui manque de respect ou que l’on conteste ses décisions. Cela t’est-il déjà arrivé ? Comment réagirais-tu si un membre de ta famille te manquait de respect ? Voyons comment Moïse a géré une situation de ce genre.
    Jéhovah avait choisi Moïse pour guider Israël et lui avait accordé l’honneur de mettre par écrit les lois de la nation. Cela ne faisait aucun doute que Jéhovah le soutenait. Pourtant, la sœur et le frère de Moïse, Miriam et Aaron, se sont mis à parler en mal de lui à cause de la femme qu’il avait épousée. À la place de Moïse, certains se seraient mis en colère et auraient cherché à se venger. Moïse, lui, ne s’est pas vexé. Il a même supplié Jéhovah de guérir Miriam quand celle-ci a été frappée de la lèpre (Nomb. 12:1-13). Pourquoi a-t-il réagi ainsi ?

    Moïse supplia Jéhovah de guérir Miriam, qui était atteinte de la lèpre ; Aaron observa la scène au moment où Moïse supplia Jéhovah de guérir Miriam, car il voulait que Miriam soit pardonné des paroles qui fut adressé contre lui même.

    Moïse s’était laissé former par Jéhovah. Une quarantaine d’années plus tôt, quand il était membre de la famille royale égyptienne, il n’était pas humble. Il manquait tellement de maîtrise qu’il a même tué un homme qui, d’après lui, agissait injustement. Il s’était dit que Jéhovah serait d’accord avec cette initiative. Jéhovah a alors passé 40 ans à l’aider à comprendre qu’il ne devait pas seulement être courageux pour guider les Israélites ; il devait aussi être humble. Et pour être humble, il devait également être obéissant et doux. Il a su accepter cette discipline et il est devenu un excellent guide (Ex. 2:11, 12 ; Actes 7:21-30, 36).

    Chefs de famille et anciens, imitez Moïse. Quand on vous manque de respect, ne vous vexez pas trop facilement. Reconnaissez humblement vos erreurs (Eccl. 7:9, 20). Avec obéissance, suivez les instructions de Jéhovah sur la façon de régler les problèmes. Et parlez toujours avec douceur (Prov. 15:1). Ainsi, vous plairez à Jéhovah, vous favoriserez la paix et vous donnerez un bel exemple d’humilité.

    Quand on est persécuté. De tout temps, des dirigeants humains ont persécuté les serviteurs de Jéhovah. Ils peuvent nous accuser de différentes choses, mais la vraie raison de leur colère, c’est que nous choisissons d’« obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29). Il arrivera peut-être qu’on se moque de nous, qu’on nous envoie en prison ou même qu’on nous maltraite physiquement. Mais avec l’aide de Jéhovah, plutôt que de nous venger, nous garderons notre douceur.
    Considérons l’exemple des trois Hébreux exilés à Babylone, Hanania, Mishael et Azarias. Le roi de Babylone leur a ordonné de se prosterner devant une immense statue en or. Avec douceur, ils lui ont expliqué qu’ils n’adoreraient pas la statue. Ils sont restés obéissants à Dieu même quand le roi les a menacés de les jeter dans un four de feu ardent. Jéhovah a choisi de les sauver. Cela dit, les trois Hébreux ne s’attendaient pas à ce qu’il le fasse à coup sûr ; ils étaient prêts à accepter tout ce que Jéhovah permettrait (Dan. 3:1, 8-28). Ils ont ainsi démontré que les personnes humbles sont vraiment courageuses. Aucun roi, aucune menace ni aucune punition ne peut les décourager d’offrir à Jéhovah « un attachement sans partage » (Ex. 20:4, 5).

    Lorsque notre fidélité à Dieu est mise à l’épreuve, comment imiter les trois Hébreux ? En faisant humblement confiance à Jéhovah, certains qu’il prendra soin de nous (Ps. 118:6, 7) ; en répondant à nos accusateurs de façon douce et respectueuse (1 Pierre 3:15) ; et en refusant de faire quoi que ce soit qui mettrait en danger notre amitié avec notre Père aimant.
    Quand on est stressé. Il nous arrive à tous de ressentir du stress. Ce peut être avant de passer un examen scolaire ou d’accomplir une certaine tâche au travail. Ou alors avant de subir une intervention médicale. Quand on est stressé, c’est difficile d’être humble. De petites choses qui d’habitude ne nous dérangent pas peuvent soudain nous irriter. Nos paroles peuvent alors devenir dures, et notre ton aussi. Si cela t’est déjà arrivé, considère l’exemple de Jésus.

    Pendant les derniers mois de sa vie sur terre, Jésus a subi un stress énorme. Il savait qu’il serait exécuté et qu’il souffrirait terriblement (Jean 3:14, 15 ; Gal. 3:13). Quelques mois avant sa mort, il a confié à ses disciples qu’il était très angoissé (Luc 12:50). Et quelques jours seulement avant de mourir, il a dit : « Je suis troublé. » Il a alors exprimé des sentiments qui prouvent son humilité et son obéissance à Dieu. Il a dit : « Père, sauve-moi de cette heure. Toutefois, c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure. Père, glorifie ton nom » (Jean 12:27, 28). Le moment venu, Jésus s’est courageusement livré lui-même à ses ennemis, qui lui ont fait subir une exécution extrêmement douloureuse et humiliante. Malgré le stress et la souffrance, Jésus a humblement fait la volonté de Dieu. C’est certain, pour ce qui est de rester humble en situation de stress, il est le plus bel exemple qui soit ! (lire Isaïe 53:7, 10).
    Alors que ses disciples viennent de se disputer pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand, Jésus reste doux et corrige calmement leur point de vue
    Jésus est le plus bel exemple d’humilité qui soit.

      Le dernier soir de sa vie sur terre, les plus proches amis de Jésus, les apôtres, ont mis à l’épreuve son humilité. Imagine le stress que Jésus ressentait ce soir-là. Il se demandait sans doute s’il resterait parfaitement fidèle jusqu’à la mort. La vie de millions de personnes en dépendait (Rom. 5:18, 19). Plus important encore, la réputation de son Père était impliquée (Job 2:4). Et là, au cours du dernier repas qu’il passait avec ses amis, ces derniers se sont mis à « se disputer vivement pour savoir lequel d’entre eux était considéré comme le plus grand ». Jésus avait déjà corrigé leur point de vue sur ce sujet de nombreuses fois, y compris un peu plus tôt dans la soirée ! Malgré cela, il ne s’est pas irrité. Il a plutôt réagi avec douceur. Gentiment mais fermement, il leur a de nouveau expliqué quelle attitude ils devaient avoir. Puis il les a félicités pour leur soutien fidèle (Luc 22:24-28 ; Jean 13:1-5, 12-15).

    Comment aurais-tu réagi dans une situation de ce genre ? Nous pouvons imiter Jésus et rester doux même quand nous sommes stressés. Pour cela, obéissons de bon cœur à ce commandement de Jéhovah : « Continuez à vous supporter les uns les autres » (Col. 3:13). Nous y arriverons si nous nous rappelons que nous disons et faisons tous des choses qui irritent les autres (Prov. 12:18 ; Jacq. 3:2, 5). De plus, félicitons toujours nos compagnons pour leurs belles qualités (Éph. 4:29).

      Nous prendrons de meilleures décisions. Quand nous avons des choix difficiles à faire, Jéhovah peut nous aider à prendre de bonnes décisions, à condition que nous soyons humbles. Il promet qu’il écoute « la requête des humbles » (Ps. 10:17). Il fait même plus qu’écouter nos requêtes. La Bible affirme : « Il guidera les humbles dans ce qui est juste et il enseignera son chemin aux humbles » (Ps. 25:9). Jéhovah nous guide au moyen de la Bible, de nos réunions, ainsi que des publications et des vidéos produites par « l’esclave fidèle et avisé » (Mat. 24:45-47). Mais pour en tirer profit, nous devons reconnaître humblement que nous avons besoin d’aide, étudier les matières que Jéhovah nous fournit et appliquer de tout cœur ce que nous apprenons.

    Nous éviterons de faire des erreurs. Repense à Moïse. Pendant des dizaines d’années, il est resté humble et a plu à Jéhovah. Puis, vers la fin des 40 années difficiles que les Israélites ont passées dans le désert, il ne s’est pas montré humble. Sa sœur, probablement celle qui avait contribué à lui sauver la vie en Égypte, venait de mourir et d’être enterrée à Kadèsh. C’est alors que les Israélites ont de nouveau critiqué la façon dont ils étaient dirigés. Cette fois, ils « s’en prirent à Moïse » au sujet d’un manque d’eau. Malgré tous les miracles que Jéhovah avait accomplis par le moyen de Moïse et malgré toutes les années où celui-ci avait guidé le peuple de façon désintéressée, les Israélites se sont plaints. Ils se sont plaints non seulement du manque d’eau, mais aussi de Moïse, comme si c’était à cause de lui qu’ils avaient soif (Nomb. 20:1-5, 9-11).
    Très en colère, Moïse a manqué de douceur et de foi. Plutôt que de parler au rocher, comme Jéhovah l’avait demandé, il s’est adressé au peuple avec colère et a laissé entendre qu’il allait lui-même faire un miracle. Puis il a frappé le rocher deux fois et de l’eau en a jailli en abondance. Poussé par l’orgueil et la colère, il a commis une grave erreur (Ps. 106:32, 33). À cause de son manque de douceur temporaire, il n’a pas été autorisé à entrer en Terre promise (Nomb. 20:12).
    Nous pouvons tirer de précieuses leçons de ce récit. Premièrement, nous devons lutter en permanence pour rester humbles. Sinon, l’orgueil pourrait vite réapparaître en nous, et nous faire parler et agir sans réfléchir. Deuxièmement, comme le stress peut nous rendre plus vulnérables, nous devons particulièrement nous efforcer de rester humbles quand on fait pression sur nous.

     Nous serons protégés. Bientôt, Jéhovah supprimera tous les méchants de la terre, et seuls les humbles continueront d’y vivre. Les conditions de vie seront alors vraiment paisibles (Ps. 37:10, 11). Feras-tu partie de ces personnes humbles ? Tu le peux si tu acceptes l’invitation chaleureuse de Jéhovah transmise par le prophète Sophonie (lire Sophonie 2:3).
    Pourquoi lit-on en Sophonie 2:3 que nous serons « probablement » cachés ? Cela signifie-t-il que Jéhovah n’est pas forcément capable de protéger ceux qu’il aime et qui cherchent à lui plaire ? Non, cela indique plutôt que nous avons quelque chose à faire pour être protégés. Si nous nous efforçons dès maintenant d’être humbles pour plaire à Jéhovah, nous pourrons survivre "au jour de sa colère" et vivre pour toujours !

    599.jpeg

    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      De nos jours la plupart des gens associent l'humilité au manque d'estime en soi et de la confiance de ses propres capacités, quand ils ne l'assimilent pas à un complexe d'infériorité. Ils méconnaissent les bienfaits de l'humilité, car si la suffisance est l'apanage du sot, celui qui se glorifie de sa position pour se sentir plus important par rapport aux autre.

      L'humilité est la vertu de celui qui mesure tout ce qui lui reste à apprendre et le chemin qu'il doit encore parcourir pour atteindre son but. Les humbles ne sont pas des gens beaux et intelligents qui s'évertuent à se persuader qu'ils sont laids et stupides, mais des êtres qui font peu de cas de leur importance de leur personne devant les autres. Il ne se considére pas comme le nombril du monde, car les humbles s'ouvrent plus facilement aux autres et sont particulièrement conscients de l'interconnexion entre tous les êtres.

      L'humilité est la vertu de celui qui mesure tout ce qui lui reste à apprendre et le chemin qu'il doit encore parcourir pour atteindre le but ultime de sa vie.

      L'homme et la femme qui inculquent en eux l'humilité
      Deviennent des personnes d'action:
      Elles cultivent avec vigueur leurs forces
      Elles travaillent leurs faiblesses
      Elles font pousser de nouvelles acquis à leur personnalité intérieure.
      Elles entretiennent les qualités celle déjà existantes à sa pleine maturité.
      Elles développent des mécanismes de protection par la lecture assidu de la bible quotidiennement.
      Pour ne pas dériver du chemin qui mène à l'espérance de la promesse de Dieu. 

      (Psaume 1: 1 à 3)

    2. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Dans le partage sur la qualité de l'humilité, il est écrit "Peut être Moïse guida le futur peuple de Dieu qui marchèrent pendant 40 ans dans le désert, je qu'à leur promesse en terre promise.

       

      Moïse fut un bon guide pour les Israelites et comprenons que c'est Jéhovah qui choisit ses fidèles et les protègent.

      L'honneur et la gloire appartient à Jéhovah le Très Haut.

      Moïse fut la parole de Dieu pour le peuple, une exemple à suivre dans la lecture ce beau personnage que fut Moïse. Jésus a respecté Moïse en exemple de foi et d'homme de vérité.

      Jéhovah a aimé Moïse car très peu de gens aurait eu la force, la douceur, l'amour d'être un guide honorable devant  Le Seul Vrai Dieu et son roi Jésus Christ pour les Israëlites .

      Moïse fut un homme intégre au meilleur de lui-même.

       

       

  21.  

    Imitons Aaron le grand prêtre même dans l'épreuve , nous devons être saints en toutes conduites devant Jéhovah 


    « Devenez saints dans toute votre conduite. » (1 PIERRE 1:15)


    PIERRE a cité le livre du Lévitique pour expliquer que les chrétiens doivent être saints comme les Israélites. (lire 1 Pierre 1:14-16) Jéhovah est la personne la plus sainte qui existe, et il veut que les chrétiens oints et les « autres brebis » fassent des efforts pour être saints dans tout ce qu’ils font. (Jean 10:16)
    Dans cet article, nous allons parler des principes du livre du Lévitique qui nous aident à comprendre ce qui est saint pour Jéhovah. Et nous verrons comment respecter ces principes dans notre vie. Nous répondrons aussi à ces questions : Est-ce que nous pouvons transiger ? Comment le livre du Lévitique nous apprend-il à montrer que nous sommes pour la souveraineté de Jéhovah ? Que nous apprennent les sacrifices que les Israélites faisaient à Jéhovah ?

    FAISONS ATTENTION À NE PAS TRANSIGER

    Pour que Jéhovah soit content de nous, nous devons obéir à ses lois et à ses principes et nous ne devons pas transiger. À notre époque, nous n’obéissons plus à la Loi que Jéhovah a donnée à Israël. Mais cette Loi nous aide à comprendre ce qui plaît à Jéhovah et ce qui ne lui plaît pas. Par exemple, la Loi disait aux Israélites : « Tu ne dois pas te venger, ni garder rancune aux fils de ton peuple ; et tu dois aimer ton compagnon comme toi-même. Je suis Jéhovah. » (Lévitique 19:18)
    Jéhovah ne veut pas que les chrétiens se vengent ni qu’ils restent en colère contre quelqu’un. (Romains 12:19) Satan est content quand un chrétien désobéit à Jéhovah, car cela déshonore la réputation de Jéhovah. Même si quelqu’un nous a fait du mal, nous ne devons pas laisser la colère devenir de plus en plus forte. La Bible nous compare à « des vases de terre » qui contiennent quelque chose qui a beaucoup de valeur : la prédication. (2 Corinthiens 4:1, 7) Dans ces vases, nous ne pouvons pas mettre de la colère.

    Lévitique 10:1 à 11 raconte un évènement qui a rendu la famille d’Aaron très triste. Jéhovah a envoyé un feu du ciel pour tuer Nadab et Abihou, les fils d’Aaron. Ensuite Jéhovah a dit à Aaron que lui et sa famille ne devaient pas montrer qu’ils étaient tristes. Pour obéir à cet ordre, il fallait beaucoup de foi. Qu’est-ce que cela nous apprend ? Pour être saints, nous ne devons pas passer de temps avec des personnes qui sont excommuniées, et même si ce sont des membres de notre famille. (lire 1 Corinthiens 5:11)

    Aaron et sa famille ont eu une épreuve très difficile. Peut-être que nous n’aurons pas une épreuve comme celle-là. Mais que ferons-nous si un membre de notre famille qui n’est pas Témoin de Jéhovah nous demande de participer à une cérémonie de mariage dans une église ? La Bible ne donne pas de loi précise pour cette situation. Mais elle donne des principes qui nous aideront à prendre une bonne décision.

    Nous voulons obéir à Jéhovah et rester saints. Mais les membres de notre famille ne comprendront peut-être pas notre décision. (1 Pierre 4:3, 4) Nous ne voulons pas leur faire de la peine. Donc, nous devons leur parler gentiment, mais nous voulons aussi être francs. Si c’est possible, nous leur expliquerons notre décision longtemps avant. Nous pouvons les remercier pour leur invitation et leur dire que nous voulons que cet évènement soit un moment joyeux. Puis nous pouvons leur dire que nous ne voulons pas les embarrasser, eux et leurs invités. C’est une façon de ne pas transiger avec les enseignements de la Bible.

    MONTRONS QUE NOUS SOMMES POUR LA SOUVERAINETÉ DE JÉHOVAH

    Le livre du Lévitique parle beaucoup de la souveraineté de Jéhovah. Il est dit plus de 30 fois que les lois qui sont écrites dans ce livre viennent de Jéhovah. Moïse le savait et il a fait tout ce que Jéhovah lui a demandé de faire. (Lévitique 8:4, 5) Nous devons faire comme Moïse et obéir à tout ce que Jéhovah nous demande. L’organisation de Jéhovah nous aide à prendre de bonnes décisions. Mais parfois nous sommes tout seuls quand nous vivons une situation difficile pour notre foi. C’est ce qui est arrivé à Jésus quand il était dans le désert. (Luc 4:1-13) Si nous avons confiance en Jéhovah et si nous montrons que nous sommes pour sa souveraineté, nous ne transigerons pas. Nous résisterons à la peur. (Proverbes 29:25)
    Nous savons que dans le monde entier des adorateurs de Jéhovah seront traités durement. Jésus a dit : « On vous livrera à la tribulation et on vous tuera, et vous serez les objets de la haine de toutes les nations à cause de mon nom. » (Matthieu 24:9) Nous continuons de prêcher même si des gens nous haïssent. Nous restons saints dans tout ce que nous faisons. Nous sommes honnêtes, propres et nous avons des pensées pures. Nous sommes aussi des bons citoyens. Alors pourquoi certaines personnes nous haïssent-elles ? (Romains 13:1-7) C’est parce que nous obéissons à Jéhovah et à personne d’autre. Il est notre Souverain. Il est le seul que nous adorons, et nous ne voulons pas transiger avec ses principes et ses lois. (Matthieu 4:10)

    Nous ne faisons pas « partie du monde ». C’est pour cela que nous ne participons pas aux guerres et que nous ne faisons pas de politique. (lire Jean 15:18-21 ; Isaïe 2:4) Parfois, des frères et sœurs ont transigé avec leur neutralité. Mais beaucoup ont eu des regrets et ils se sont remis à adorer Jéhovah. (Psaume 51:17) Quelques-uns seulement n’ont pas eu de regrets. Par exemple, pendant la Deuxième Guerre mondiale (de 1939 à 1945), beaucoup de frères de Hongrie (en Europe) ont été mis en prison d’une façon injuste. Les chefs de l’armée ont rassemblé 160 frères qui avaient moins de 45 ans dans une ville. La plupart des frères ont refusé de devenir soldats. Seulement 9 ont accepté. 2 ans après, un des hommes qui avaient transigé a fait partie d’un groupe de soldats qui avait reçu l’ordre de fusiller des Témoins de Jéhovah qui étaient fidèles. Il a découvert que son frère faisait partie des condamnés ! Finalement, les Témoins fidèles n’ont pas été tués.

    DONNONS À JÉHOVAH CE QUE NOUS AVONS DE MIEUX À DONNER

    La Loi disait exactement quels genres de sacrifices les Israélites devaient faire. (Lévitique 9:1-4, 15-21) Les choses données en sacrifices devaient être sans défaut parce qu’elles représentaient le sacrifice parfait de Jésus. Et pour chaque sacrifice, les Israélites devaient suivre des méthodes précises. Par exemple, Lévitique 12:6 explique ce que devait faire une mère quelques semaines après avoir eu un bébé : « Elle apportera un jeune bélier dans sa première année, pour un holocauste (un sacrifice brûlé par le feu), et un jeune pigeon ou une tourterelle, pour un sacrifice pour le péché, à l’entrée de la tente de réunion, au prêtre. » Les méthodes à suivre pour les sacrifices étaient précises, mais elles montraient aussi que Jéhovah est raisonnable et plein d’amour. Par exemple, si une mère ne pouvait pas donner un mouton, elle avait le droit de donner 2 tourterelles ou 2 jeunes pigeons. (Lévitique 12:8) Même si elle était pauvre, Jéhovah l’aimait et il l’appréciait autant que les mères qui pouvaient donner des sacrifices qui coûtaient plus cher. Que nous apprennent ces sacrifices ?

    Paul a demandé aux chrétiens de faire « des sacrifices de louanges ». (Hébreux 13:15) Nous le faisons quand nous prêchons et que nous parlons de Jéhovah. Nos frères et sœurs qui sont sourds et muets utilisent la langue des signes pour faire connaître Jéhovah. Des frères et sœurs qui ne peuvent pas sortir de chez eux parlent de Jéhovah en écrivant des lettres, en prêchant par téléphone ou quand ils reçoivent des visiteurs. À cause de la maladie ou d’autres problèmes, nous ne pouvons peut-être pas prêcher autant que les autres. Mais ce qui est important, c’est de toujours donner à Jéhovah ce que nous avons de mieux à lui donner. (Romains 12:1 ; 2 Timothée 2:15)

    Nous sommes heureux de donner des sacrifices de louanges à Jéhovah parce que nous l’aimons. (Matthieu 22:37, 38) L’organisation de Jéhovah nous demande de noter chaque mois le nombre d’heures que nous avons prêché. Nous devrions le faire de bon cœur, cela montre que nous adorons Jéhovah avec fidélité. (2 Pierre 1:7) Mais nous ne devons pas penser que nous sommes obligés de prêcher dans le but de noter le plus d’heures possible. Un chrétien qui ne peut pas prêcher beaucoup parce qu’il est vieux ou malade peut même noter 15 minutes par mois. Ce qui est important pour Jéhovah, c’est de lui donner ce que nous avons de mieux. Il sait que nos frères et sœurs l’aiment et qu’ils veulent être ses Témoins. En Israël, même les pauvres offraient des choses à Jéhovah selon leurs moyens. Aujourd’hui aussi, les Témoins qui sont vieux ou malades peuvent être contents quand ils notent le temps qu’ils ont passé à prêcher. Toutes les heures que nous avons notées sont ajoutées à celles des autres frères et sœurs. Ce chiffre permet de savoir comment organiser la prédication. Voilà pourquoi c’est important de noter le nombre d’heures que nous avons prêché.

    NOTRE ÉTUDE DE LA BIBLE ET NOS SACRIFICES DE LOUANGES

    Le livre du Lévitique nous a appris de nombreuses leçons importantes. Est-ce que tu comprends mieux pourquoi il fait partie de la Bible ? (2 Timothée 3:16) Est-ce que tu es encore plus décidé à rester saint ? Jéhovah nous demande de lui donner ce que nous avons de mieux à lui donner, et il le mérite. Maintenant tu as peut-être envie de passer plus de temps à étudier d’autres livres de la Bible pour mieux les comprendre. (lire Proverbes 2:1-5) Est-ce que tu parles à Jéhovah de tes habitudes d’étude ? Pose-toi ces questions : Est-ce que je donne à Jéhovah le meilleur de mon temps pour étudier la Bible ? Ou bien est-ce que je passe beaucoup de temps à faire des choses qui m’empêchent de faire des progrès pour plaire à Jéhovah ? C’est peut-être regarder la télé, jouer à des jeux vidéo, faire du sport ou une autre activité. Si c’est le cas, alors tu peux réfléchir à ce que Paul a écrit dans sa lettre aux Hébreux.


    Paul a été très franc avec les chrétiens hébreux. (lire Hébreux 5:7, 11-14) Il leur a dit : « Vous êtes devenus durs d’oreille. » Il voulait dire qu’ils n’avaient pas fait beaucoup de progrès. Pourquoi Paul était-il aussi franc ? C’est parce que comme Jéhovah, il aimait ces chrétiens. Il était aussi inquiet parce qu’ils ne savaient pas beaucoup de choses sur la Bible. C’était comme si des gens adultes ne buvaient que du lait. Beaucoup d’enseignements importants de la Bible sont simples, et c’est bien de les connaître. Mais nous avons aussi besoin de nous intéresser aux idées plus compliquées de la Bible. Des gens adultes ont aussi besoin de « nourriture solide », c’est-à-dire d’aliments qu’il faut mâcher.

    Les chrétiens hébreux avaient besoin d’être enseignés, alors qu’ils auraient dû être eux-mêmes capables d’enseigner les gens. Pourquoi ? Parce qu’ils ne s’intéressaient pas aux idées compliquées de la Bible, la « nourriture solide ». Pose-toi ces questions : Comment est-ce que je réagis quand une idée de la Bible me semble compliquée ? Est-ce que je fais un effort pour l’étudier ? Si ce n’est pas le cas, est-ce que je dois prendre de meilleures habitudes pour étudier et pour prier ? Nous ne devons pas seulement prêcher aux gens, nous devons aussi les enseigner pour qu’ils deviennent des disciples de Jésus. (Matthieu 28:19, 20)

    Jéhovah ne veut pas nous forcer à étudier la Bible. Même si nous trouvons que ce n’est pas toujours facile d’étudier la Bible, il faut quand même continuer à prendre de « la nourriture solide », c’est-à-dire à chercher à comprendre les idées compliquées. C’est important pour rester saints, même si cela fait de nombreuses années que nous adorons Jéhovah.
    Pour être saint, il faut bien étudier la Bible et faire tout ce que Jéhovah nous demande. Nadab et Abihou, les fils d’Aaron, ont été tués parce qu’ils offraient un « feu irrégulier », c’est-à-dire interdit. C’était peut-être parce qu’ils avaient bu de l’alcool. (Lévitique 10:1, 2) Voyons ce que Jéhovah a dit à Aaron. (lire Lévitique 10:8-11) Est-ce que ces paroles signifient que nous ne devons pas boire d’alcool avant d’aller à nos réunions ? Nous nous rappelons que nous ne sommes plus obligés de respecter la Loi de Moïse. (Romains 10:4) Dans certains pays, nos frères et sœurs boivent un peu d’alcool pendant le repas qu’ils prennent avant d’aller à la réunion. Pendant le repas de la Pâque, 4 verres de vin étaient servis. Jésus a donné à ses apôtres du vin à boire. Ce vin représentait son sang. (Matthieu 26:27) La Bible interdit aux chrétiens de boire trop d’alcool et d’être ivres. (1 Corinthiens 6:10 ; 1 Timothée 3:8) Beaucoup de chrétiens préfèrent ne pas boire d’alcool du tout avant les réunions ou la prédication parce que cela dérangerait leur conscience. Mais les choses sont différentes dans chaque pays. Donc, ce qui est important c’est que les chrétiens comprennent la différence entre une chose qui est sainte et une chose qui n’est pas sainte, ce qu’on appelle aussi une « chose profane ». C’est comme cela que nous restons saints et que nous faisons plaisir à Jéhovah.

    Si nous étudions la Bible, nous allons trouver beaucoup de principes très intéressants. Utilise les moyens que l’organisation de Jéhovah te donne pour que ton culte familial et que ton étude individuelle t’apportent des bienfaits. Apprends à mieux connaître Jéhovah et son projet pour la terre et pour les humains. Rends ton amitié avec lui encore plus forte. (Jacques 4:8) Prie-le comme cet écrivain des Psaumes : « Découvre (ouvre) mes yeux, pour que je regarde les choses merveilleuses de ta loi. » (Psaume 119:18) Refuse de transiger avec les lois et les principes de la Bible. Obéis toujours de bon cœur à Jéhovah, « le Saint ». Participe avec courage à la prédication de la bonne nouvelle, car cette activité est sainte elle aussi. (1 Pierre 1:15 ; Romains 15:16) Nous devons rester saints pendant les derniers jours du monde de Satan. Soyons saints dans tout ce que nous faisons et montrons que nous sommes pour la souveraineté de Jéhovah.

     

    728.jpeg

  22.  

    Je veux louer Jéhovah !

    Ô Jéhovah mon Dieu, tu es très grand.

    Tu es revêtu de majesté et de splendeur

    Tu es enveloppé de lumière comme d’un vêtement ;
    tu étends les cieux comme une toile de tente.
    Il pose les poutres de ses chambres hautes dans les eaux en haut,
    des nuages il fait son char,
    il avance sur les ailes du vent.

    Il fait de ses anges des esprits,
    de ses ministres un feu dévorant.

    Il a établi la terre sur ses fondations;
    jamais elle ne sera enlevée de son emplacement.
    Tu l’as couverte d’eaux profondes comme d’un vêtement.
    Les eaux se tenaient au-dessus des montagnes.
    À ta réprimande, elles ont pris la fuite ;
    au bruit de ton tonnerre, elles se sont enfuies tout affolées

     — des montagnes se sont élevées et des vallées se sont creusées —
    vers le lieu que tu as établi pour elles.
    Tu as fixé une frontière qu’elles ne doivent pas franchir,
    pour qu’elles ne couvrent plus la terre.

    Il envoie des sources dans les vallées ;
    elles coulent entre les montagnes.
    Elles fournissent de l’eau à toutes les bêtes sauvages des champs ;
    les ânes sauvages y apaisent leur soif.
    Au-dessus d’elles se perchent les oiseaux du ciel ;
    ils chantent parmi l’épais feuillage.
    Depuis tes chambres hautes, tu abreuves les montagnes.
    La terre est rassasiée du fruit de tes œuvres.

    Il fait pousser l’herbe pour le bétail
    et la végétation pour l’usage des humains,
    pour faire produire à la terre de la nourriture :
    le vin qui réjouit le cœur de l’homme,
    l’huile qui fait briller le visage
    et le pain qui réconforte le cœur du mortel.

    Les arbres de Jéhovah sont rassasiés,
    les cèdres du Liban qu’il a plantés.
    Les oiseaux y font des nids.
    La maison de la cigogne est dans les genévriers.
    Les hautes montagnes sont pour les chèvres de montagne,
    les rochers sont le refuge des damans.
    Il a fait la lune pour marquer les périodes fixées ;
    le soleil sait parfaitement quand se coucher.
    Tu amènes l’obscurité, et la nuit tombe,
    moment où tous les animaux sauvages de la forêt s’animent.

    Les jeunes lions rugissent après leur proie
    et demandent à Dieu leur nourriture.
    Quand le soleil se lève,
    ils se retirent dans leurs tanières, où ils se couchent.
    L’homme va travailler,
    et il peine jusqu’au soir.
    Que tes œuvres sont nombreuses, ô Jéhovah !
    Tu les as toutes faites avec sagesse.

    La terre est pleine de tes productions.
    Il y a la mer, si grande et si vaste,
    qui grouille de choses vivantes, petites et grandes.
    Là circulent les navires,
    et aussi Léviathan, que tu as formé pour qu’il s’y amuse.
    Eux tous comptent sur toi
    pour recevoir leur nourriture en temps voulu.
    Ce que tu leur donnes, ils le ramassent.
    Tu ouvres ta main, et ils sont rassasiés de bonnes choses.
    Tu détournes ton attention, et ils sont perturbés.
    Si tu leur retires l’esprit, ils meurent et retournent à la poussière.
    Si tu envoies ton esprit, ils sont créés,
    et tu renouvelles la surface du sol.
    La gloire de Jéhovah durera éternellement.
    Jéhovah se réjouira de ses œuvres.
    Il regarde la terre, et elle tremble ;
    il touche les montagnes, et elles fument.

    Je veux chanter pour Jéhovah toute ma vie,
    je veux chanter des louanges à mon Dieu aussi longtemps que je vivrai.
    Que mes pensées lui soient agréables.
    Je me réjouirai au sujet de Jéhovah.
    Les pécheurs disparaîtront de la terre
    et les méchants n’existeront plus.
    Je veux louer Jéhovah ! Louez Yah.

    259.jpeg

  23.  

    Jéhovah enseigne la miséricorde avec loyauté 

    JÉHOVAH confie une mission à son prophète Jonas. Nous sommes au IXe siècle avant notre ère, et Yarobam II règne sur Israël. Jonas est originaire de Gath-Hépher, une ville zéboulonite (Josué 19:10, 13 ; 2 Rois 14:25). Dieu envoie Jonas à 800 kilomètres de là, vers le nord-est, à Ninive, la capitale de l’Assyrie. Il le charge de prévenir les Ninivites qu’ils vont au-devant de la destruction divine.

    "Comment? Aller vers cette nation, dans cette ville ! se dit peut-être Jonas. Vers des gens qui ne servent même pas Dieu ; des Assyriens assoiffés de sang qui n’ont jamais conclu d’alliance avec Jéhovah, contrairement à nous, les Israélites. En plus, ils sont si terribles qu’ils sont capables de prendre mon avertissement pour une menace et d’envahir Israël. Ah ça non ! pas question ! Je vais plutôt prendre un bateau à Joppé pour aller le plus loin possible ; tiens ! jusqu’à Tarsis, à l’autre bout de la Grande Mer. "— Jonas 1:1-3.

    Un navire en perdition

    Voilà Jonas à Joppé, sur la côte méditerranéenne. Il paie sa place à bord d’un navire en partance pour Tarsis (l’Espagne, comme on l’admet généralement), à 3 500 kilomètres à l’ouest de Ninive. Une fois en mer, il descend dans la cale et s’endort, épuisé. Jéhovah déclenche alors une tempête, si bien que les marins effrayés se mettent à implorer leurs dieux, chacun à sa façon. Le bateau se met à rouler et à tanguer si fort que l’on cherche à l’alléger en jetant la cargaison par-dessus bord. Mais le naufrage semble imminent, et le capitaine affolé vient trouver Jonas : “ Qu’as-tu, dormeur ? Lève-toi, crie vers ton dieu ! Peut-être que le vrai Dieu se souciera de nous, et nous ne périrons pas. ” Jonas se lève et monte sur le pont. — Jonas 1:4-6.

    “ Venez, disent les matelots, et jetons les sorts, pour savoir à cause de qui nous avons ce malheur. ” Le sort tombe sur Jonas. Imaginez son appréhension quand ils lui disent : “ Indique-nous, s’il te plaît, à cause de qui nous avons ce malheur. Quelles sont tes occupations, et d’où viens-tu ? Quel est ton pays, et de quel peuple es-tu ? ” Jonas explique qu’il est hébreu, qu’il craint et adore “ Jéhovah le Dieu des cieux, Celui qui a fait la mer et la terre ferme ”. Puis de leur dire que la tempête fait rage parce qu’il s’est enfui de devant Jéhovah, au lieu de lui obéir et d’aller à Ninive porter son message. — Jonas 1:7-10.

    “ Que devons-nous te faire pour que la mer s’apaise pour nous ? ” lui demandent les marins. Comme la tempête redouble, Jonas dit : “ Soulevez-moi et lancez-moi à la mer, et la mer s’apaisera pour vous, car je sais que c’est à cause de moi que cette grande tempête est sur vous. ” Sachant qu’en jetant le serviteur de Jéhovah à l’eau, ils le voueraient à une mort certaine, les hommes tentent de ramener l’embarcation vers la terre ferme. En vain. Ils crient alors vers Jéhovah en disant : “ Ah ! Jéhovah, puissions-nous, s’il te plaît, ne pas périr à cause de l’âme de cet homme ! Et ne mets pas sur nous du sang innocent, puisque toi, ô Jéhovah, tu as agi selon ce en quoi tu as pris plaisir. ” — Jonas 1:11-14.

    Un homme à la mer !

    Sur ce, les marins jettent Jonas par-dessus bord. À peine a-t-il disparu dans les eaux en furie que la tempête tombe peu à peu. En voyant cela, " les hommes commencent à avoir très peur de Jéhovah, et se mettent à lui offrir un sacrifice et à faire des vœux ". — Jonas 1:15, 16.

    On peut penser qu’au moment où Jonas s’enfonce dans les flots, il est en train de prier. Il se sent soudain glisser dans un tuyau flasque, puis dans une sorte de poche plus grande. Il s’étonne de pouvoir encore respirer ! Des algues enroulées autour de la tête, Jonas est vraiment dans un endroit peu banal ! Il s’avère que ‘ Jéhovah a préposé un grand poisson pour avaler Jonas, si bien qu’il se trouve à l’intérieur trois jours et trois nuits ’. — Jonas 1:17.

    Jonas prie avec ferveur

    Dans le ventre de l’énorme poisson, Jonas a tout le loisir de prier. Quelques-unes de ses expressions rappellent certains Psaumes. Plus tard, Jonas mettra sa prière par écrit, une prière où il exprime son désespoir et ses remords. Par exemple, il compare le ventre du poisson au shéol, autrement dit à sa tombe : “ De ma détresse j’ai crié vers Jéhovah, et il m’a alors répondu. Du ventre du shéol j’ai crié au secours. Tu as entendu ma voix. ” (Jonas 2:1, 2). On retrouve des pensées similaires dans deux Chants des montées, psaumes que les Israélites entonnaient sans doute lorsqu’ils se rendaient à Jérusalem pour les fêtes annuelles. — Psaumes 120:1 ; 130:1, 2.

    Repensant au moment où il s’enfonçait dans l’eau, Jonas dit : “ Quand [toi, Jéhovah,] tu m’as jeté dans les profondeurs, au cœur de la haute mer, alors un fleuve m’a encerclé. Toutes tes vagues déferlantes et tes flots — sur moi ils ont passé. ” — Jonas 2:3 ; voir aussi Psaumes 42:7 ; 69:2.

    Jonas a peur que sa désobéissance lui coûte la faveur divine et l’empêche de revoir un jour le temple de Jéhovah : “ Et quant à moi, j’ai dit : ‘ J’ai été chassé de devant tes yeux ! Comment contemplerai-je encore ton saint temple ? ’ ” (Jonas 2:4 ; voir Psaume 31:22). La situation lui paraît si désespérée qu’il dit : “ Les eaux m’ont encerclé jusqu’à l’âme [mettant ma vie en danger] ; l’abîme d’eau m’entourait. Des algues s’enroulaient autour de ma tête. ” (Jonas 2:5 ; voir Psaume 69:1). Ce qu’il ajoute donne une idée de son affliction : “ Jusqu’aux bases des montagnes je suis descendu [à l’intérieur du poisson]. Quant à la terre, ses barres [comme celles de la tombe] étaient sur moi pour des temps indéfinis. Mais de la fosse tu as fait remonter ma vie [le troisième jour], ô Jéhovah mon Dieu ! ” — Jonas 2:6 ; voir Psaume 30:3.

    Même s’il se trouve dans le ventre du poisson, Jonas ne prétend pas être trop déprimé pour prier. Bien au contraire, il dit : “ Quand mon âme défaillait en moi [quand j’étais à deux doigts de mourir], c’est de Jéhovah que je me suis souvenu [avec foi, car sa puissance et sa miséricorde sont sans égales]. Alors ma prière est parvenue jusqu’à toi, jusqu’à ton saint temple. ” (Jonas 2:7). De son temple céleste, Jéhovah a entendu cette prière et il a sauvé Jonas.

    Jonas achève sa prière en disant : “ Quant à ceux qui observent les idoles de mensonge (en faisant confiance à des statues inanimées de faux dieux), ils abandonnent leur bonté de cœur (en quittant Celui qui manifeste cette qualité). Mais quant à moi, avec la voix de l’action de grâces, je veux sacrifier pour toi (Jéhovah Dieu). Le vœu que j’ai fait (en cette occasion ou auparavant), je veux m’en acquitter. Le salut appartient à Jéhovah. ” (Jonas 2:8, 9 ; voir Psaumes 31:6 ; 50:14). Conscient que seul Dieu peut le faire échapper à la mort, le prophète exprime son repentir, comme les rois David et Salomon avant lui, en attribuant son salut à Jéhovah. — Psaume 3:8 ; Proverbes 21:31.

    Jonas obéit

    Au terme de toutes ces réflexions et de sa prière fervente, Jonas se sent aspiré dans le conduit par lequel il était entré. Finalement, il est rejeté sur la terre ferme (Jonas 2:10). Voulant se montrer reconnaissant d’avoir été délivré, il obéit quand Dieu lui dit : “ Lève-toi, va à Ninive la grande ville, et proclame-lui la proclamation que je te dis. ” (Jonas 3:1, 2). Jonas se met en route. Renseignements pris, il se rend compte qu’il est resté trois jours dans le ventre du poisson. Après avoir passé l’Euphrate au niveau de sa grande boucle ouest, puis traversé le nord de la Mésopotamie d’ouest en est, le prophète arrive au Tigre pour atteindre finalement la capitale assyrienne. — Jonas 3:3.

    La ville est immense. Jonas y déambule une journée entière, avant de proclamer : “ Encore quarante jours, et Ninive sera renversée. ” Impossible de savoir si Jonas est miraculeusement doté de la faculté de parler assyrien ou si un interprète traduit de l’hébreu. Toujours est-il que sa proclamation porte. Les Ninivites commencent à avoir foi en Dieu ; un jeûne est proclamé, et tous, du plus petit jusqu’au plus grand, revêtent le sac. Quand la proclamation parvient au roi de Ninive, il se lève de son trône, enlève ses vêtements officiels pour se couvrir d’une toile de sac et s’asseoir dans la cendre. — Jonas 3:4-6.

    Jonas n’en revient pas ! Le roi assyrien envoie des messagers annoncer : “ Ni homme ni animal domestique, ni gros bétail ni petit bétail, ne doivent goûter quoi que ce soit. Personne ne doit absorber de la nourriture. Même de l’eau, ils ne doivent pas en boire. Qu’ils se couvrent de toiles de sac, l’homme et l’animal domestique ; qu’ils crient vers Dieu avec force et qu’ils reviennent chacun de sa voie mauvaise et de la violence qui était dans leurs mains. Qui sait si le vrai Dieu ne reviendra pas, si vraiment il n’aura pas de regret et ne reviendra pas de son ardente colère, en sorte que nous ne périssions pas ? ” — Jonas 3:7-9.

    Les Ninivites tiennent compte du décret royal. Constatant qu’ils sont revenus de leurs mauvaises voies, Dieu regrette le malheur qu’il avait envisagé de leur causer, au point d’y renoncer (Jonas 3:10). En raison de leur repentance, de leur humilité et de leur foi, il décide de ne pas leur infliger la condamnation qu’il leur réservait.

    Le prophète boude dans son coin

    Quarante jours passent, et rien ne se produit (Jonas 3:4). Jonas comprend que les Ninivites ne vont pas être détruits. Cela lui déplaît tellement qu’il s’enflamme de colère : “ Ah ! Jéhovah, n’était-ce pas là mon affaire, alors que j’étais sur mon sol ? C’est pourquoi je suis allé de l’avant et me suis enfui à Tarsis ; car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur, et qui regrette le malheur. Et maintenant, ô Jéhovah, s’il te plaît, enlève-moi mon âme, car mieux vaut pour moi mourir que vivre. ” Dieu lui répond alors par une question : “ Est-ce avec raison que tu t’es enflammé de colère ? ” — Jonas 4:1-4.

    À ces mots, Jonas prend les choses de haut et quitte la ville, vers l’est. Il se construit une hutte dans l’intention d’attendre à l’ombre ce que va devenir la ville. Avec bonté, Jéhovah ‘ prépose alors une plante, un lagenaria, pour qu’elle monte de façon à devenir une ombre sur sa tête et pour qu’elle le délivre de son malheur ’. Jonas se réjouit beaucoup au sujet du lagenaria. Mais le lendemain matin, à l’aube, Dieu charge un ver de frapper la plante, qui ne tarde pas à se dessécher complètement. Parallèlement, il fait souffler un vent d’est brûlant. Le soleil frappe maintenant sur la tête du prophète, qui commence à s’évanouir. Jonas se remet alors à demander la mort. “ Mieux vaut pour moi mourir que vivre ”, ne cesse-t-il de répéter. — Jonas 4:5-8.

    C’est au tour de Jéhovah de prendre la parole. “ Est-ce avec raison que tu t’es enflammé de colère au sujet du lagenaria ? ” lui demande-t-il. À quoi Jonas répond : “ C’est avec raison que je me suis enflammé de colère, jusqu’à la mort. ” Jéhovah lui dit alors : ‘ Toi, tu t’es apitoyé sur le lagenaria pour lequel tu n’as pas peiné et que tu n’as pas fait grandir, pour une plante qui a poussé et qui est morte en une nuit. ’ Puis de le faire raisonner : ‘ Et moi, ne devrais-je pas m’apitoyer sur Ninive la grande ville où vivent plus de 120 000 hommes qui ne connaissent pas la différence entre leur droite et leur gauche, sans compter des animaux domestiques en grand nombre ? ’ (Jonas 4:9-11). La réponse tombe sous le sens.

    Jonas se repent. Il écrira plus tard le livre de la Bible qui porte son nom. Comment a-t-il su que les marins ont craint Jéhovah, qu’ils lui ont offert un sacrifice et fait des vœux ? Soit par inspiration divine, soit de la bouche d’un des matelots ou d’un autre passager rencontré au temple. — Jonas 1:16 ; 2:4.

    “ Le signe de Jonas ”

    Lorsque les scribes et les Pharisiens demandèrent un signe à Jésus Christ, il leur dit : “ Une génération méchante et adultère recherche sans cesse un signe, mais aucun signe ne lui sera donné si ce n’est le signe de Jonas le prophète. ” Et d’ajouter : “ Car, de même que Jonas a été dans le ventre de l’énorme poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le cœur de la terre trois jours et trois nuits. ” (Matthieu 12:38-40). Pour les Juifs, la journée commence au coucher du soleil. Christ est mort le vendredi après-midi 14 Nisan de l’an 33. Ce même jour, avant le coucher du soleil, son corps a été mis dans la tombe. Le 15 Nisan commençait ce soir-là et courait jusqu’au coucher du soleil du samedi, septième et dernier jour de la semaine juive. Le 16 Nisan allait durer, lui, jusqu’au coucher du soleil suivant, soit le dimanche pour nous. En conséquence, Jésus est resté mort, dans la tombe, une partie du 14 Nisan, toute la journée du 15, et la nuit du 16. Le dimanche matin, quand des femmes sont venues au tombeau, sa résurrection avait déjà eu lieu. — Matthieu 27:57-61 ; 28:1-7.

    Le séjour de Jésus dans la tombe s’est donc étalé sur trois jours. Ses adversaires ont ainsi reçu “ le signe de Jonas ”. Mais Christ a dit : “ Les hommes de Ninive se lèveront, lors du jugement, avec cette génération et la condamneront ; parce qu’ils se sont repentis à la prédication de Jonas, mais, voyez, ici il y a quelque chose de plus que Jonas. ” (Matthieu 12:41). Comme il disait vrai ! Les Juifs avaient devant eux Jésus Christ, un prophète bien plus grand que Jonas. Si Jonas a constitué un signe suffisant pour les Ninivites, Jésus, lui, a prêché avec bien plus grande autorité et a donné des preuves autrement plus convaincantes. Pourtant, dans leur ensemble, les Juifs ne l’ont pas cru. — Jean 4:48.

    En tant que nation, ils n’ont pas eu l’humilité d’accepter le prophète plus grand que Jonas, ni exercé la foi en lui. Mais que dire de leurs ancêtres ? Eux aussi ont manqué de foi et d’humilité. En fait, la prédication de Jonas soulignait que, contrairement aux Ninivites repentants, les Israélites étaient entêtés et manquaient cruellement de foi et d’humilité. — Voir Deutéronome 9:6, 13.

    Quant à Jonas lui-même, il a appris l’étendue de la miséricorde de Dieu. De plus, la réaction de Jéhovah à la mauvaise humeur de Jonas apprenant qu’Il avait pris les Ninivites repentants en pitié devrait nous retenir de reprocher à notre Père céleste de faire preuve de miséricorde aujourd’hui. Au contraire, réjouissons-nous de voir chaque année des milliers de personnes se tourner vers lui avec foi et humilité de cœur !

    547.jpeg

    549.jpeg

    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Jonas fut un prophète humble devant Jéhovah, il fut un exemple de courage même devant la peur qui l'envahissait. Il démontre dans son histoire sa vrai personnalité et comment il était lié à Jéhovah.

      Jéhovah est un Dieu ferme, Il forme ses serviteurs à accomplir le travail demandé. Il donne de la force en temps voulu mais il faut accomplir notre travail que Dieu nous demande sans restriction. Jonas écrivit ses faiblesses devant tous les serviteurs de Dieu. Il écrivit ses peurs, ses craintes envers les hommes. Jonas a montré de la détermination pour annoncer sans relâche pendant 40 jours le destin que vivraient tous les habitants de cette grande cité. Jonas devait changer les manières de "penser" de ce peuple difficile et ouvrir le coeur de chaques habitants de 120000 hommes à l'Amour entre chacun.

      Jonas a accomplis l'oeuvre que Dieu lui avait donné, Jéhovah a enseigné à Jonas la miséricorde non seulement pour aider un peuple entier à changer mais aussi à purifier le coeur et l'esprit de penser de son serviteur Jonas.

      Nous avons des pensées différentes, nous avons tous des faiblesses et de grandes forces en nous. Jonas est devenu avec le temps un homme accomplit au service de Dieu.

      Jonas un prophète humble car il n'a jamais caché devant Jéhovah ses défauts, il est pour beacoup un modèle de foi pour grandir comme serviteur agréé devant Jéhovah le Très Haut, cela jusqu'aux grand jour de Dieu. Soyons humble comme Jonas ainsi nous seront transparent devant notre Dieu, laissons nous guider et former à la grande école de Dieu sans restriction.

      Tout dois venir de notre coeur et comment, avec joie.

  24.  

    Jéhovah est un Dieu d'Amour et d'une reconnaissance extraordinaire


    “ Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom. ” — HÉBREUX 6:10.


    JÉHOVAH accorde beaucoup de prix aux efforts de ceux qui désirent sincèrement faire sa volonté, et il les récompense abondamment (Hébreux 11:6). Boaz, un fidèle adorateur de Jéhovah, connaissait cette facette remarquable de la personnalité de Dieu. Il a dit en effet à la Moabite Ruth, qui prenait soin avec amour de sa belle-mère, alors veuve : “ Que Jéhovah rétribue ta manière d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah. ” (Ruth 2:12). Ruth a-t-elle été bénie par Dieu ? Absolument ! D’une part, son histoire est relatée dans la Bible. D’autre part, elle a épousé Boaz et est devenue une ancêtre aussi bien du roi David que de Jésus Christ (Ruth 4:13, 17 ; Matthieu 1:5, 6, 16). La Bible fait état de nombreuses autres situations où Jéhovah a témoigné de la reconnaissance à ses serviteurs.

    Jéhovah s’estimerait injuste s’il ne se montrait pas reconnaissant. Hébreux 6:10 déclare : “ Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom, en ce que vous avez servi les saints et que vous continuez à les servir. ” Ce qui rend cette déclaration remarquable, c’est que Dieu manifeste de la reconnaissance à des humains qui, certes, lui sont dévoués, mais sont pécheurs et n’atteignent pas à sa gloire. — Romains 3:23.
    Du fait de notre imperfection, il peut nous sembler que nos actions marquées par l’attachement à Dieu sont insignifiantes et indignes de sa bénédiction. Pourtant, Jéhovah comprend pleinement nos mobiles et notre situation, et il est très attaché au service que nous lui offrons de toute notre âme (Matthieu 22:37). Comment est-ce possible ? Imaginez une maman qui découvre un cadeau sur sa table : un collier bon marché. Elle pourrait juger que ce cadeau ne vaut pas grand-chose et le mettre dans un coin. Mais voilà que la carte qui l’accompagne indique qu’il vient de sa petite fille, qui a rassemblé toutes ses économies pour l’acheter. La maman considère à présent ce cadeau d’une tout autre manière. Les yeux mouillés, peut-être, elle prendra sa fillette dans ses bras et lui dira combien son geste la touche.

    N’ignorant rien de nos mobiles et de nos limites, Jéhovah se réjouit quand nous lui donnons le meilleur de nous-mêmes, que ce soit peu ou beaucoup. Sous ce rapport, Jésus a été le parfait reflet de son Père. Rappelez-vous le récit de la veuve aux deux petites pièces. “ Comme [Jésus] levait les yeux, il vit les riches qui mettaient leurs dons dans les troncs du trésor. Puis il vit une certaine veuve indigente qui y mettait deux petites pièces de monnaie de très peu de valeur, et il dit : ‘ Je vous le dis, c’est la vérité : Cette veuve, bien que pauvre, a mis plus que tous. Car tous ceux-là ont mis des dons de leur superflu, mais cette femme, de son indigence, a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. ’ ” — Luc 21:1-4.
    Parce qu’il connaissait la situation de cette femme — qu’elle était veuve et pauvre —, Jésus a pu apprécier la valeur véritable de son offrande, et il a éprouvé de la reconnaissance pour ce geste. Il en va de même pour Jéhovah (Jean 14:9). N’est-il pas encourageant de savoir que, quelle que soit votre situation, vous pouvez trouver faveur aux yeux de Dieu — ce Dieu reconnaissant — et aux yeux de son Fils ?

    Jéhovah récompense un Éthiopien fervent

    Les Écritures indiquent à de nombreuses reprises que Jéhovah témoigne de la reconnaissance à ceux qui font sa volonté. Voyez comment cela s’est traduit dans le cas d’Ébed-Mélek, un Éthiopien qui adorait Dieu avec ferveur. Ce contemporain de Jérémie servait dans la maison du roi de Juda Tsidqiya, un roi infidèle à Dieu. Un jour, Ébed-Mélek apprit que les princes de Juda avaient faussement accusé le prophète Jérémie de sédition et l’avaient jeté dans une citerne, pour qu’il y meure de faim (Jérémie 38:1-7). Sachant que Jérémie était l’objet d’une haine farouche en raison du message qu’il prêchait, Ébed-Mélek plaida sa cause auprès du roi, et ce au péril de sa vie. Il dit avec courage : “ Ô mon seigneur le roi, ces hommes ont mal agi en tout ce qu’ils ont fait à Jérémie le prophète, qu’ils ont jeté dans la citerne, de sorte qu’il mourra là où il est, par suite de la famine. ” Sur l’ordre du roi, Ébed-Mélek prit 30 hommes avec lui et secourut le prophète de Dieu. — Jérémie 38:8-13.
    Jéhovah remarqua la foi d’Ébed-Mélek, foi qui lui permit de surmonter toute crainte qu’il aurait pu avoir. Jéhovah témoigna sa reconnaissance et dit à Ébed-Mélek par l’intermédiaire de Jérémie : “ Voici que je réalise mes paroles sur cette ville, pour le malheur et non pour le bien [...]. Oui, je te délivrerai en ce jour-là [...] et tu ne seras pas livré en la main des hommes dont tu as peur. Car vraiment je te ferai échapper [...] ; oui, tu auras ton âme pour butin, parce que tu as mis ta confiance en moi. ” (Jérémie 39:16-18). Jéhovah délivra effectivement Ébed-Mélek, ainsi que Jérémie, de la main des princes corrompus de Juda et plus tard des Babyloniens, qui rasèrent Jérusalem. “ [Jéhovah] garde les âmes de ses fidèles ; de la main des méchants il les délivre ”, déclare Psaume 97:10.

    “ Ton Père qui regarde dans le secret te le rendra ”

    Ce que dit la Bible sur la prière est une preuve supplémentaire que Jéhovah remarque et estime les manifestations de notre attachement à sa personne. “ La prière des hommes droits est pour [Dieu] un plaisir ”, a fait observer le roi Salomon (Proverbes 15:8). Du temps de Jésus, de nombreux chefs religieux priaient en public, non parce qu’ils étaient sincèrement attachés à Dieu, mais parce qu’ils voulaient impressionner les hommes. “ Ils ont déjà leur pleine récompense ”, a dit Jésus. Il a ajouté à l’intention de chacun de ses disciples : “ Toi, cependant, quand tu pries, entre dans ta chambre particulière et, après avoir fermé la porte, prie ton Père qui est là dans le secret ; alors ton Père qui regarde dans le secret te le rendra. ” — Matthieu 6:5, 6.
    Il va de soi que Jésus ne condamnait pas les prières publiques ; lui-même en a d’ailleurs prononcé en certaines circonstances (Luc 9:16). Le fait est que Jéhovah prend vraiment plaisir aux prières qui viennent de cœurs sincères, sans la moindre volonté d’impressionner autrui. À vrai dire, les prières que nous lui adressons en privé sont assez révélatrices de la profondeur de notre amour pour lui et de la confiance que nous lui accordons. Rien d’étonnant, donc, que Jésus ait souvent recherché des endroits retirés pour prier. Un jour, il fit cela “ tôt le matin, alors qu’il faisait encore sombre ”. Une autre fois, “ il monta dans la montagne, seul, pour prier ”. Et avant de choisir ses 12 apôtres, Jésus passa toute la nuit, seul, à prier. — Marc 1:35 ; Matthieu 14:23 ; Luc 6:12, 13.

    Imaginez l’attention que Jéhovah devait prêter à son Fils lorsqu’il épanchait son cœur auprès de lui ! Il est même arrivé que Jésus prie “ avec des cris puissants et des larmes —, et il a été entendu favorablement pour sa crainte de Dieu ”. (Hébreux 5:7 ; Luc 22:41-44.) Si nos prières sont empreintes de la même sincérité et motivées par le même désir profond de plaire à Dieu, nous pouvons être certains que notre Père céleste les écoute attentivement et qu’il prend plaisir en elles. Assurément, “ Jéhovah est près de tous ceux [...] qui l’invoquent avec fidélité ”. — Psaume 145:18

    Si Jéhovah aime que nous le priions dans le secret, comme il doit se réjouir quand nous lui obéissons en privé ! Il sait effectivement ce que nous faisons dans notre intimité (1 Pierre 3:12). Aussi, le fait de lui être fidèles et obéissants quand personne ne nous voit révèle dans quelle mesure nous avons “ un cœur complet ” pour lui, un cœur dont les intentions sont pures et qui est attaché à ce qui est droit (1 Chroniques 28:9). Pareille attitude réjouit grandement le cœur de Jéhovah ! — Proverbes 27:11 ; 1 Jean 3:22.
    Les chrétiens désireux d’être fidèles à Dieu s’interdisent, par conséquent, les péchés cachés qui corrompent l’esprit et le cœur, comme le fait de regarder de la pornographie ou des spectacles violents. Si certains péchés peuvent rester cachés aux humains, nous n’ignorons pas que “ toutes choses sont nues et mises à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte ”. (Hébreux 4:13 ; Luc 8:17.) En nous appliquant à rejeter tout ce qui déplaît à Jéhovah, nous conservons une conscience pure et avons la satisfaction de savoir que nous sommes agréables à Dieu. Il est absolument certain que Jéhovah accorde du prix à la personne “ qui marche de façon intègre et qui pratique la justice, et qui exprime la vérité dans son cœur ”. — Psaume 15:1, 2.
    Mais comment, au juste, pouvons-nous préserver notre esprit et notre cœur dans un monde où règne le mal (Proverbes 4:23 ; Éphésiens 2:2) ? En premier lieu, il nous faut tirer profit de tout ce que Jéhovah nous donne pour affermir notre foi. Puis nous devons fournir tous les efforts possibles pour rejeter le mal et faire le bien, et agir vite avant que les désirs mauvais ne soient fécondés et n’enfantent le péché (Jacques 1:14, 15). Songez comme vous seriez heureux si Jésus disait de vous ce qu’il a dit de Nathanaël : “ Voyez : un [homme] en qui il n’y a pas de tromperie. ” (Jean 1:47). Nathanaël, également appelé Barthélemy, a plus tard eu le privilège d’être l’un des 12 apôtres de Jésus. — Marc 3:16-19.

    “ Un grand prêtre miséricordieux et fidèle ”

    Étant “ l’image du Dieu invisible ”, Jéhovah, Jésus imite toujours son Père à la perfection, notamment sous le rapport de la reconnaissance qu’il manifeste à l’égard de ceux qui servent Dieu d’un cœur pur (Colossiens 1:15). Ainsi, cinq jours avant de livrer sa vie, Jésus fut invité avec quelques-uns de ses disciples chez Simon de Béthanie. Au cours de la soirée, Marie, la sœur de Lazare et de Marthe, “ prit une livre d’huile parfumée, un nard authentique, très coûteux ” (équivalant approximativement à une année de salaire), et le versa sur la tête et les pieds de Jésus (Jean 12:3). “ Pourquoi ce gaspillage ? ” protestèrent certains. Jésus, cependant, porta sur le geste de Marie un regard tout à fait différent. Il y vit un acte d’une générosité remarquable et d’une grande valeur symbolique relativement à sa mort et à son enterrement, alors imminents. Par conséquent, au lieu de la critiquer, Jésus a honoré Marie. “ Partout où cette bonne nouvelle sera prêchée dans le monde entier, a-t-il dit, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce que cette femme a fait. ” — Matthieu 26:6-13.
    Quel privilège d’être dirigé par Jésus, qui est si reconnaissant ! La vie humaine de Jésus l’a en fait préparé à la mission que Jéhovah lui réservait : être Grand Prêtre et Roi, en premier lieu pour la congrégation des chrétiens oints, puis pour le monde. — Colossiens 1:13 ; Hébreux 7:26 ; Révélation 11:15.
    Avant de venir sur la terre, Jésus s’intéressait déjà grandement aux humains ; il était particulièrement attaché à eux (Proverbes 8:31). Le fait d’avoir vécu en tant qu’humain lui a permis de mesurer plus pleinement le poids des épreuves que nous connaissons dans notre service pour Dieu. “ [Jésus] a dû devenir, à tous égards, semblable à ses ‘ frères ’, pour qu’il puisse devenir un grand prêtre miséricordieux et fidèle, a écrit l’apôtre Paul. [...] Car du fait qu’il a souffert lui-même quand il a été mis à l’épreuve, il peut venir au secours de ceux qui sont mis à l’épreuve. ” Jésus est à même de “ compatir à nos faiblesses ” pour avoir, “ à tous égards, [...] été mis à l’épreuve comme nous, mais sans péché ”. — Hébreux 2:17, 18 ; 4:15, 16.

    Que Jésus perçoive mieux encore les difficultés que rencontrent ses disciples, cela est devenu particulièrement manifeste après sa résurrection. Témoin des lettres qu’il a adressées aux sept congrégations d’Asie Mineure et que l’apôtre Jean a rédigées. À la congrégation de Smyrne, par exemple, Jésus a dit : “ Je connais ta tribulation et ta pauvreté. ” En d’autres termes, Jésus disait : ‘ Je connais parfaitement tes problèmes ; je suis tout à fait conscient de ce que tu traverses. ’ Ayant lui-même souffert jusqu’à la mort, il a pu ajouter avec compassion et ferme conviction : “ Montre-toi fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. ” — Révélation 2:8-10.

    Les lettres aux sept congrégations abondent en expressions qui attestent que Jésus est pleinement conscient des difficultés rencontrées par ses disciples et que leur intégrité lui inspire une profonde reconnaissance (Révélation 2:1–3:22). N’oublions pas que ceux à qui Jésus adressait ces lettres étaient des chrétiens oints dont l’espérance était de régner à ses côtés au ciel. Comme leur Seigneur en son temps, ils étaient préparés en vue d’assumer une tâche élevée : contribuer à appliquer avec la plus grande compassion les bienfaits du sacrifice rédempteur du Christ à l’humanité souffrante. — Révélation 5:9, 10 ; 22:1-5.
    Bien entendu, l’amour que Jésus porte aux chrétiens oints s’étend aussi à ses “ autres brebis ” fidèles. Des millions d’entre elles ont la perspective de faire partie de la “ grande foule [...] de toutes nations ”, qui survivra à la “ grande tribulation ” à venir (Jean 10:16 ; Révélation 7:9, 14). Ces chrétiens se rangent en grand nombre du côté de Jésus par reconnaissance pour le sacrifice propitiatoire qu’il a offert et pour l’espérance qu’ils ont de vivre éternellement. Comment manifestent-ils leur reconnaissance ? En "offrant à Dieu un service sacré jour et nuit ". — Révélation 7:15-17.

    Continuez de manifester de la reconnaissance !

    Jéhovah et son Fils font preuve d’une reconnaissance proprement saisissante à l’égard des humains imparfaits. Malheureusement, dans leur majorité, les humains ne pensent guère à Dieu, obnubilés qu’ils sont par leurs préoccupations. À propos des gens qui vivraient à l’époque des “ derniers jours ”, Paul avait annoncé : “ Les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, [...] sans reconnaissance. ” (2 Timothée 3:1-5). Quel contraste avec les vrais chrétiens, qui prient Dieu avec ferveur, lui obéissent volontairement et lui offrent un service sacré de toute leur âme ! Pourquoi font-ils cela ? Ils veulent manifester à Dieu leur reconnaissance pour tout ce qu’il fait pour eux. — Psaume 62:8 ; Marc 12:30 ; 1 Jean 5:3.
     Dans son amour, Jéhovah prend de nombreuses dispositions spirituelles en notre faveur. Tandis que nous nous arrêterons sur ces ‘ beaux dons ’, puisse notre reconnaissance s’accroître jour après jour pour le Seul vrai Dieu Jéhovah ! — Jacques 1:17.

  25.  

    Jésus : le modèle parfait

    AIMERIEZ-VOUS devenir meilleur et être plus heureux ? L’apôtre Pierre explique comment y parvenir. “ Christ [...] a souffert pour vous, écrit-il, vous laissant un modèle pour que vous suiviez fidèlement ses traces. ” (1 Pierre 2:21). En effet, de par la vie extraordinaire qu’il a menée, Jésus a beaucoup à nous apprendre. Si nous nous familiarisons avec lui et modelons notre vie sur la sienne, nous deviendrons assurément meilleurs et nous serons plus heureux. Examinons de près quelques qualités qui caractérisaient ce grand homme, et voyons comment tirer profit de son exemple.

    Équilibré. Bien que n’ayant “ pas où poser la tête ”, Jésus ne pratiquait ni ne prônait l’austérité (Matthieu 8:20). Il a assisté à des banquets (Luc 5:29). Son premier miracle connu — changer de l’eau en un excellent vin au cours d’un festin de mariage — souligne qu’il n’était ni un asocial ni un ascète (Jean 2:1-11). Toutefois, il a précisé ce qui était le plus important à ses yeux. “ Ma nourriture, a-t-il dit, c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’achever son œuvre. ” — Jean 4:34.

    Avez-vous analysé votre vie pour voir comment trouver l’équilibre entre les buts d’ordre matériel et ceux d’ordre spirituel ?

    Abordable. La Bible dépeint Jésus comme un homme chaleureux et affable. Quand on venait lui soumettre un problème ou une question épineuse, il ne s’irritait pas. Un jour qu’une foule l’entourait, une femme malade depuis 12 ans a touché son vêtement dans l’espoir d’être soulagée. Il ne l’a pas rabrouée pour son geste, présomptueux en apparence, mais lui a dit gentiment : “ Ma fille, ta foi t’a rétablie. ” (Marc 5:25-34). Même les enfants se trouvaient bien en sa présence, ne doutant pas qu’il leur témoignerait de l’attention (Marc 10:13-16). Ses relations avec ses disciples étaient faites de conversations franches et amicales ; ils n’hésitaient pas à s’adresser à lui. — Marc 6:30-32.

    S’adresse-t-on à vous spontanément ou avec réticence ?

    Compatissant, capable de se mettre à la place d’autrui. Une des plus grandes vertus de Jésus était sa sagacité (Qualité de la sagesse), sa faculté de ressentir ce que les autres ressentaient, mais aussi sa capacité d’y réagir en leur venant en aide. L’apôtre Jean rapporte que, lorsque Jésus vit Marie pleurer la perte de son frère, Lazare, il “ gémit dans l’esprit et se troubla ”, puis “ se laissa aller aux larmes ”. Tout spectateur pouvait aisément percevoir la grande affection qu’il portait à cette famille, affection qu’il n’a pas eu honte d’exprimer en public. Et quelle compassion n’a-t-il pas manifestée en ramenant ensuite son ami à la vie ! — Jean 11:33-44.

    Une autre fois, un homme atteint de la lèpre, maladie repoussante qui obligeait à vivre en reclus, l’a supplié ainsi : “ Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. ” La réaction de Jésus a vraiment été réconfortante : “ Tendant la main, il le toucha, en disant : ‘ Je le veux. Deviens pur. ’ ” (Matthieu 8:2, 3). Il ne guérissait pas les gens dans le seul but d’accomplir des prophéties. Il voulait les consoler. Tous ses actes étaient guidés par une de ses plus mémorables maximes : “ Comme vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites de même pour eux. ” — Luc 6:31.

    Vos actions dénotent-elles de la compassion envers autrui ?

    Compréhensif et perspicace. Même s’il ne commettait pas d’erreur, à aucun moment Jésus n’a attendu des autres la perfection ni pris des airs supérieurs, et jamais il n’a manqué de jugement. Une femme “ connue dans la ville comme pécheresse ” a, en une circonstance, manifesté sa foi et sa reconnaissance en lui baignant les pieds de ses larmes. Il ne l’en a pas empêchée, à la grande surprise de son hôte qui la jugeait sévèrement. Discernant la sincérité de la pécheresse, Jésus ne l’a pas condamnée. Il lui a dit au contraire : “ Ta foi t’a sauvée ; va en paix. ” Cette réaction chaleureuse a sûrement incité cette femme à abandonner sa mauvaise vie. — Luc 7:37-50.

    Avez-vous la réputation d’être prompt à féliciter et lent à condamner ?

    Impartial et respectueux. Jésus éprouvait pour son disciple Jean une affection particulière, sans doute due à certaines affinités ou à un lien familial. Toutefois, il n’a fait preuve d’aucune partialité en sa faveur et ne lui a pas octroyé plus d’avantages qu’aux autres disciples (Jean 13:23). D’ailleurs, quand Jean et son frère Jacques ont sollicité une position privilégiée dans le Royaume de Dieu, Jésus a répondu : “ De s’asseoir à ma droite ou à ma gauche, cela n’est pas mien pour le donner. ” — Marc 10:35-40.

    Jésus était toujours respectueux. Il ne partageait pas les préjugés de ses contemporains. Par exemple, les femmes étaient d’ordinaire traitées comme des êtres inférieurs aux hommes. Mais lui leur témoignait le respect qu’elles méritent. La première fois qu’il a révélé ouvertement son identité de Messie, c’était à une femme ; et pas à une Juive mais à une Samaritaine. Or en général les Juifs méprisaient les Samaritains, qu’ils se gardaient donc bien de saluer (Jean 4:7-26). C’est aussi à des femmes que Jésus a accordé l’honneur d’être les premiers témoins de sa résurrection. — Matthieu 28:9, 10.

    Vous montrez-vous impartial envers les personnes de l’autre sexe ou d’une autre race, langue ou nationalité ?

    Un fils et un frère consciencieux. Il semble que Jésus était encore jeune quand Joseph, son père adoptif, est mort. Il a donc très probablement subvenu aux besoins de sa mère et de ses cadets en exerçant le métier de charpentier (Marc 6:3). Par ailleurs, alors qu’il vivait ses derniers instants, il a confié sa mère aux soins de son disciple Jean. — Jean 19:26, 27.

    Assumez-vous vos responsabilités familiales comme Jésus l’a fait ?

    Un véritable ami. Jésus était un ami d’exception. En effet, il n’abandonnait pas ses amis pour la simple raison qu’ils commettaient des erreurs, même répétées. Ses disciples n’agissaient pas toujours comme lui aurait aimé. Mais il leur a prouvé son amitié en fixant son attention sur leurs qualités au lieu de leur prêter de mauvais mobiles (Marc 9:33-35 ; Luc 22:24-27). Il ne leur imposait pas ses opinions et les invitait à s’exprimer librement. — Matthieu 16:13-15.

    Par-dessus tout, Jésus aimait ses amis (Jean 13:1). À quel point ? Citons ses propos : “ Personne n’a de plus grand amour que celui-ci : que quelqu’un livre son âme pour ses amis. ” (Jean 15:13). Que peut-on offrir de plus précieux à un ami que sa propre vie ?

    Quand un ami vous irrite ou vous blesse, lui restez-vous néanmoins fidèle ?

    Courageux et viril. Jésus était aux antipodes de l’individu frêle et passif que certains artistes ont représenté. Les Évangiles le décrivent comme un homme robuste et énergique. À deux reprises, il a chassé du temple des commerçants et leurs marchandises (Marc 11:15-17 ; Jean 2:14-17). Lorsqu’une foule est venue arrêter “ Jésus le Nazaréen ”, il s’est courageusement avancé pour s’identifier et protéger ses disciples, et a déclaré avec fermeté : “ Je suis lui. Si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci. ” (Jean 18:4-9). On ne s’étonne pas que, lorsque Ponce Pilate a vu le courage de Jésus face à son arrestation et sous les mauvais traitements, il se soit exclamé : “ Regardez ! L’homme ! ” — Jean 19:4, 5.

    Agissez-vous avec décision et courage quand vous comprenez ce que vous avez à faire ?

    Ces qualités remarquables et d’autres font de Jésus le modèle parfait. Si nous laissons sa conduite nous influencer, nous deviendrons meilleurs et nous serons plus heureux. C’est pourquoi l’apôtre Pierre a recommandé aux chrétiens de suivre fidèlement les traces de Jésus. Vous efforcez-vous de le faire le plus fidèlement possible ?

    Bien plus qu’un modèle

    Jésus a cependant été beaucoup plus qu’un modèle. “ Je suis le chemin, et la vérité, et la vie, a-t-il affirmé. Personne ne vient vers le Père sinon par moi. ” (Jean 14:6). Outre qu’il a révélé la vérité sur Dieu, ouvrant ainsi le chemin qui permet de s’approcher de Lui, il a fourni à ceux qui ont foi le moyen d’obtenir la vie éternelle. — Jean 3:16.

    À ce sujet, il a précisé : “ Le Fils de l’homme est venu, non pas pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup. ” (Matthieu 20:28). En donnant sa vie en sacrifice, il a posé le fondement qui permettrait aux humains de vivre éternellement. Que faut-il faire, individuellement, pour bénéficier de cette disposition ? Il a expliqué : “ Ceci signifie la vie éternelle : qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. ” — Jean 17:3.

    Pour recevoir la vie éternelle, il faut en effet apprendre à connaître Jésus, imiter son mode de vie et exercer la foi dans sa mort sacrificielle. Nous vous invitons à prendre le temps d’étudier la source d’une telle connaissance, la Bible, et à vous évertuer à pratiquer ce qu’elle énonce, comme l’a fait Jésus.

    La vie exemplaire de Jésus nous enseigne quel genre de personnes nous devrions être. Le sacrifice de sa vie peut nous libérer du péché et de son salaire, la mort (Romains 6:23). Dans quelle triste situation serions-nous sans la puissante influence de Jésus Christ ! Ne laissez jamais les préoccupations et les inquiétudes de la vie vous empêcher de considérer et de suivre fidèlement l’exemple du plus grand homme de tous les temps, Jésus Christ.

    88.jpeg

×
×
  • Create New...

Important Information

Terms of Service Confirmation Terms of Use Privacy Policy Guidelines We have placed cookies on your device to help make this website better. You can adjust your cookie settings, otherwise we'll assume you're okay to continue.