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Eric Ouellet

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Status Updates posted by Eric Ouellet

  1.  

    L’année du Jubilé et notre liberté à venir

    QUAND vous êtes dans un tunnel ou sur une route dangereuse au milieu d’une forêt très sombre, n’éprouvez-vous pas un réel soulagement lorsque apparaît enfin au loin la lumière du jour ! C’est tout juste si vous ne poussez pas un cri de joie.

    Mais Dieu va bientôt apporter à l’humanité un soulagement qui sera accueilli avec une joie beaucoup plus grande encore. De plus, pour tous ceux qui désirent sincèrement la paix, la justice et la droiture pour eux-mêmes et pour leurs semblables, ce soulagement est déjà en vue. Actuellement, l’humanité se trouve dans une situation si dangereuse que ceux qui discernent la proximité de ce soulagement poussent des cris de joie. Mais encore faut-il avoir la foi pour discerner cela. Pourtant, vous en’aurez pas de mal à l’acquérir si vous considérez ce que Dieu a fait et a déclaré.

    Pour augmenter notre foi et nous encourager, Dieu a veillé à ce que soit écrit tout ce qu’il a fait en faveur de la nation qui, jadis, avait reçu sa loi (Rom. 15:4). En réalité, avec cette nation il a établi un modèle, un modèle, qui a révélé quel genre de Dieu il est et de quelle manière il gouvernera toute la terre sous le règne de son Royaume messianique (I Cor. 10:11). La loi qu’il a donnée à ce peuple n’était qu’“une ombre des bonnes choses à venir”. (Héb. 10:1.) “La réalité [ce que représentaient ces ombres] appartient au Christ.” Autrement dit, sous son règne, ces ombres deviendront des réalités permanentes pour tous les habitants de la terre. — Col. 2:17.

    LE JUBILÉ

    Quand Dieu établit la nation d’Israël en Terre promise, il lui fit prendre un excellent départ. Elle avait tout ce qu’il fallait pour être prospère et pour que l’économie du pays soit parfaitement équilibrée. Toutefois, l’égoïsme et d’autres défauts des Israélites imparfaits ne tardèrent pas à leur créer des difficultés. La nation avait tendance à se diriger vers une situation qui est très courante aujourd’hui : une minorité de gens riches et une énorme majorité de pauvres. Comme de nos jours, les hommes eux-mêmes furent à l’origine de conditions pénibles.

    Comment Dieu s’est-il opposé à cette mauvaise tendance en Israël ? Quelle aide a-t-il offerte aux Israélites, établissant ainsi un modèle pour nous ? A-t-il forcé les riches à partager leurs richesses avec les pauvres ? Non. Cela n’aurait pas été équitable. Il établit ce qu’on appelle le Jubilé ou l’année jubilaire.

    Dans notre langage moderne, un jubilé est une fête joyeuse que l’on célèbre généralement au bout d’un certain nombre d’années. Le terme hébreu traduit par Jubilé était utilisé dans le même sens. Il signifie littéralement “un son prolongé”. Effectivement, le commencement de l’année jubilaire était annoncé par une sonnerie de cor retentissante. Le Jubilé suscitait aussi des cris de joie, car c’était un année de liberté. — Lév. 25:9, 10.

    Pour quelles raisons le Jubilé était-il une source de joie ? À la suite d’un revers financier, un homme s’était peut-être vu dans l’obligation de vendre sa propriété reçue en héritage, afin de pouvoir payer ses dettes. Ou bien, s’étant endettés, les membres d’une famille, ou l’un d’eux seulement, avaient dû se vendre comme esclaves à un voisin plus riche. Bien qu’en Israël un “esclave” hébreu fût en réalité traité comme un ouvrier à gages, celui-ci préférait néanmoins la liberté. Eh bien, le Jubilé était vraiment une époque de joie, car chaque Israélite retournait dans la possession de ses ancêtres. Ses terres lui étaient rendues gratuitement, et tous les esclaves hébreux étaient libérés et retournaient dans la possession que Dieu leur avait donnée. — Lév. 25:28, 39-41.

    Cette loi, qui prévoyait le retour de chacun dans sa possession héréditaire, était-elle injuste pour ceux qui s’étaient enrichis par leur ardeur au travail ? Dieu se montrait-il partial en favorisant le pauvre ? Pas du tout. La valeur des terres était établie d’après le nombre d’années qui précédaient le prochain Jubilé. Aucune terre reçue en héritage ne devait se vendre à perpétuité (Lév. 25:23). La ‘vente’ d’une terre correspondait en réalité au paiement d’un bail à notre époque. L’‘acheteur’ payait en fait la jouissance de la terre et la valeur des récoltes jusqu’au Jubilé suivant (Lév. 25:15, 16). Quand arrivait le Jubilé, le “bail” expirait, et la terre retournait à son propriétaire. Quant à l’‘acheteur’, il ne perdait rien.

    Pensez à tous les bienfaits que la nation d’Israël a pu recevoir aussi longtemps qu’elle a observé cette loi. Au cours des cinquante années qui séparaient deux Jubilés, la situation économique de la nation pouvait être un peu déséquilibrée. Mais au cours du Jubilé la situation originelle était rétablie puisque chaque Israélite reprenait possession de sa terre. De plus, la valeur des propriétés restait stable. Il n’y avait pas d’inflation. Il n’y avait pas non plus une classe de gens très riches et une classe de gens très pauvres. La dignité humaine de chaque individu (et de chaque famille) était respectée. Le Jubilé, chaque cinquantième année, ressemblait vraiment à la lumière du jour au bout du tunnel. Mais en quoi le Jubilé constitue-t-il aujourd’hui une raison solide d’espérer ? De quoi était-il une ombre ?

    UN “JUBILÉ” PLUS GRAND

    Quand Dieu créa l’homme sur la terre, il lui donna un excellent départ. L’homme avait tout ce qu’il fallait pour vivre éternellement dans un bonheur parfait. Mais en se rebellant contre Dieu, Adam attira le malheur sur toute sa famille. Pour prix de son indépendance, il vendit égoïstement ses descendants, les vouant à l’esclavage du péché et de la mort (Rom. 7:14 ; 5:12). Mais Dieu a montré qu’il allait rétablir l’humanité dans sa liberté originelle grâce à un grand “Jubilé”.

    Depuis des siècles, l’humanité est soumise à de terribles difficultés. L’économie de nombreuses villes et nations est ruinée, et les hommes n’ont aucune solution à proposer. L’humanité connaît l’oppression sans parler de la maladie et de la mort qui sont des fardeaux insupportables. Mais Dieu a décidé de se montrer bon envers l’humanité. C’est ce qu’a montré Paul quand, parlant de la soumission au péché, il écrivit : “La création a été soumise à la futilité, non de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption pour jouir de la liberté glorieuse des enfants de Dieu.” — Rom. 8:20, 21.

    Dieu prévoit donc un “Jubilé” beaucoup plus grand et plus merveilleux pour l’humanité. Ce “Jubilé” symbolique est le règne millénaire qu’exercera le Royaume du Christ. Le présent système tyrannique, caractérisé par l’alliance de la religion, de la politique et du commerce, aura disparu. Pourquoi ? Parce que Dieu dominera alors toute la terre. Concernant cette époque, il dit : “Voici, la tente de Dieu est avec les humains, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu.” — Rév. 21:3, 4.

    Par ce “Jubilé”, Dieu n’offrira pas seulement une liberté éphémère. Il ne permettra pas que les hommes retombent ensuite dans les mêmes difficultés et qu’ils aient besoin périodiquement d’un Jubilé comme c’était le cas pour les Hébreux. Non, car Jésus Christ ne sera pas seulement Roi, mais aussi Grand Prêtre pour les humains. Son sacrifice propitiatoire permettra d’élever les hommes et les femmes à la perfection du corps et de l’esprit. Ils seront sauvés ‘à la perfection’. À propos de Jésus Christ, le Grand Prêtre, il est écrit : “Il peut aussi sauver d’une manière complète ceux qui, par lui, s’approchent de Dieu, parce qu’il est toujours vivant pour solliciter en leur faveur.” (Héb. 7:25 ; I Cor. 15:26). Chacun pourra entretenir et cultiver une terre. Personne ne craindra alors une crise économique.

    Ce “Jubilé” symbolique apportera vraiment le repos à l’humanité. En effet, l’ancien Jubilé était une année sabbatique. Or le mot “sabbat” signifie “repos”. (Lév. 25:11, 12.) Les humains seront soulagés et guéris de leurs maux. Même les morts seront ressuscités. C’est ce qu’a montré Jésus sur une petite échelle quand, alors qu’il était sur la terre, il a guéri toutes sortes de maladies et ressuscité des morts (Mat. 15:30, 31 ; Luc 5:12-16 ; 7:12-15 ; Jean 11:38-44). Décrivant cet aspect du futur “Jubilé”, la Bible dit : “Et j’ai vu les morts, les grands et les petits, debout devant le trône, et des rouleaux ont été ouverts. Mais un autre rouleau a été ouvert ; c’est le rouleau de vie. Et les morts ont été jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les rouleaux, selon leurs actions [actions accomplies durant ce ‘Jubilé’].” — Rév. 20:12, 13.

    Les faits démontrent que ce “Jubilé” ou jour de repos glorieux est maintenant très proche. Jésus Christ a décrit prophétiquement les conditions qui permettraient de discerner la proximité de ce grand jour et du soulagement qu’il apportera. Il parla d’une époque où, dans le monde entier, il y aurait l’“angoisse des nations, désemparées (...), tandis que les hommes défailliront de peur et à cause de l’attente des choses venant sur la terre habitée”. Il ajouta que durant cette période la “bonne nouvelle du royaume” serait prêchée par toute la terre en témoignage à toutes les nations. Cette bonne nouvelle inclurait l’annonce du soulagement qu’apportera le “Jubilé” symbolique, c’est-à-dire la domination de la terre par le Royaume millénaire du Christ. Or, ces choses, nous les voyons aujourd’hui. — Luc 21:25, 26 ; Mat. 24:14.

    Heureusement, le soulagement est en vue ! Jésus ajouta encore que les humains qui entendraient cette bonne nouvelle verraient ce “Jubilé”. À ceux qui l’écoutaient il déclara : “Quand vous verrez arriver ces choses, sachez que le royaume de Dieu est proche. En vérité je vous le dis : Non, cette génération ne passera pas que tout n’arrive.” — Luc 21:31, 32.

    Mais les humains doivent-ils faire quelque chose, ou leur suffit-il d’attendre ? Notez le puissant avertissement par lequel Jésus termina sa prophétie. Il parlait du “jour” ou de la période de temps qui précéderait immédiatement le “Jubilé” durant lequel l’humanité passera de la domination de l’actuelle société décadente à celle du Royaume du Christ. Il déclara : “Mais prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans les excès de table, les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et que soudain ce jour-là ne soit tout de suite sur vous, comme un piège. Car il viendra sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Tenez-vous donc éveillés et suppliez en tout temps, pour que vous parveniez à échapper à toutes ces choses qui sont destinées à arriver, et à vous tenir debout devant le Fils de l’homme.” — Luc 21:34-36.

    En accordant trop d’importance aux inquiétudes de la vie et aux choses matérielles, vous risqueriez de vous ‘endormir’ spirituellement. Au contraire, vous pouvez rester ‘éveillé’ en vous efforçant de nouer des relations étroites avec Dieu. Cela est possible en apprenant à connaître la Bible et en opérant les changements qu’elle suggère en ces termes : “Ne vous modelez plus sur ce système de choses-ci, mais transformez-vous en renouvelant votre esprit, afin de constater par vous-mêmes quelle est la bonne, l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.” — Rom. 12:2.

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  2.  

    LA DOUCEUR UN PRÉMICE EN NOTRE ÊTRE POUR RÉSISTER CONTRE TOUTES ÉPREUVES

     

    DEVONS-NOUS faire face à des changements en ce moment ? AVONS-NOUS du mal à les accepter ? La plupart d’entre nous ont vécu ou vivront des changements. Des exemples de serviteurs du passé peuvent nous aider à identifier des qualités qui nous seront utiles.


    Prenons l'exemple de David, qui a dû faire face à de nombreux changements. Il était un jeune berger quand Samuel l’a oint comme futur roi. Alors qu’il n’était qu’un garçon, il s’est porté volontaire pour combattre le géant philistin Goliath (1 Sam. 17:26-32, 42). Le jeune David a été invité à vivre à la cour du roi Saül et a été nommé chef de l’armée. David n’aurait jamais pu imaginer tous ces changements, ni ce qui allait se produire après.

    Les relations entre David et Saül sont devenues extrêmement tendues (1 Sam. 18:8, 9 ; 19:9, 10). Pour échapper à la mort, David a été obligé de vivre plusieurs années en fugitif. Même durant son règne sur Israël, sa situation a radicalement changé, surtout après qu’il a commis l’adultère et, pour tenter de couvrir son péché, il commit un meurtre par sa décision de mettre son grand guerrier en avant de l'affront, pour avoir sa femme et camouflé son action grave. À cause de ses fautes, il a subi des malheurs dans sa famille, tels que la rébellion de son fils Absalom (2 Sam. 12:10-12 ; 15:1-14). Néanmoins, après s’être repenti, il a été pardonné par Jéhovah et a retrouvé sa faveur auprès de Dieu.

    Notre situation aussi peut changer. Des problèmes de santé, financiers ou familiaux — ou même nos propres actions — entraînent des changements dans notre vie. Quelles qualités nous aideront à être mieux préparés à les affronter ?

    Le rôle de l’humilité

    L’humilité implique d’être disposé à se soumettre. La vraie humilité nous permet de nous voir comme nous sommes réellement et de voir les autres comme ils sont. En ne minimisant pas les qualités et les réussites des autres, nous apprécierons davantage leur personnalité et leurs actions. En outre, l’humilité nous aide à comprendre pourquoi une situation survient et à y faire face.

    Jonathân, le fils de Saül, est un bon exemple sous ce rapport. Des événements dont il n’était pas maître ont changé sa vie. Lorsque Samuel a annoncé à Saül que Jéhovah lui enlèverait le royaume, il n’a pas dit que Jonathân le remplacerait (1 Sam. 15:28 ; 16:1, 12, 13). Le choix de Dieu de faire de David le prochain roi d’Israël écartait Jonathân DE CETTE FONCTION ROYAL. La désobéissance de Saül a eu, d’une certaine manière, un effet négatif sur son fils. Même s’il ne portait aucune responsabilité, Jonathân ne succéderait pas à son père (1 Sam. 20:30, 31). Comment a-t-il réagi ? A-t-il gardé du ressentiment en raison de cette occasion manquée, devenant jaloux de David ? Non. Même s’il était bien plus âgé et plus expérimenté, il a fidèlement soutenu David (1 Sam. 23:16-18). L’humilité l’a aidé à voir qu'il avait la bénédiction divine ; il ne pensait pas de lui-même plus qu’il ne fallait penser ’. (Rom. 12:3.) Il a compris ce que Jéhovah attendait de lui et a accepté, La décision de Jéhovah.

    Évidemment, nombre de changements engendrent des difficultés. À un certain point, Jonathân était en relation avec deux hommes proches de lui. L’un était son ami David, le futur roi désigné par Jéhovah. L’autre était son père Saül, qui avait été rejeté par Jéhovah mais qui régnait encore sur Israël. S’efforcer de garder la faveur divine dans ces conditions a dû occasionner à Yonathân une tension émotionnelle. Les changements que nous vivons peuvent nous causer de l’inquiétude et de la crainte intérieure. Mais si nous essayons de comprendre le point de vue de Jéhovah, nous serons en mesure de continuer à le servir fidèlement tout en affrontant ces changements.

    L’importance de la modestie

    La modestie implique d’être conscient de ses limites. Il ne faut pas confondre modestie et humilité. Une personne humble n’a pas forcément une pleine conscience de ses limites.

    David était modeste. Même si Jéhovah l’avait choisi pour être roi, il a dû attendre des années avant de monter sur le trône. La Bible ne dit pas qu’il a reçu une explication de la part de Jéhovah pour ce retard apparent. Cependant, la situation, qui aurait pu le contrarier, ne l’a pas perturbé. Il était conscient de ses limites et comprenait que Jéhovah, qui permettait cela, maîtriserait les choses en temps et lieux. Ainsi, même pour sauver sa propre vie, il n’a pas voulu tuer Saül, et il a empêché son compagnon Abishaï de le faire. — 1 Sam. 26:6-9.

    Il peut se produire dans notre assemblée  une situation que nous ne comprenons pas ou qui, à notre avis, n’est pas gérée de la manière la plus conforme ou la plus organisée. Reconnaîtrons-nous modestement que Jésus est le Chef de l'assemblée et qu’il agit par le moyen du collège des anciens établi à notre tête ? Serons-nous modestes, sachant que, pour conserver sa faveur, nous devons attendre que Jéhovah dirige les choses par Jésus Christ ? Attendrons-nous avec modestie, même si c’est difficile ? — Prov. 11:2.

    La douceur de caractère aide à être positif

    La douceur est liée à l’humilité et à la modestie, mais elle englobe également la bonté de coeur. Bien qu’elle soit difficile à acquérir, nous devrions nous efforcer de la cultiver. La Bible déclare en effet que les doux de caractère hériteront de la terre . (Mat. 5:5.) Une personne douce de caractère peut croître spirituellement, car elle se laisse enseigner, modeler et guider par Jéhovah en suivant les pas de Jésus Christ notre modèle par excellence.

    Comment la douceur de caractère peut-elle nous aider à nous adapter à de nouvelles étapes de notre vie ? Nous avons probablement constaté que beaucoup ont tendance à voir les changements de manière négative. En réalité, ceux-ci peuvent se révéler des occasions d’être davantage formés par Jéhovah. C’est ce qui ressort de la vie de Moïse.

    À 40 ans, Moïse possédait déjà d’excellentes qualités. Il s’était montré sensible aux besoins du peuple de Dieu et avait manifesté l’esprit de sacrifice (Héb. 11:24-26). Toutefois, avant que Jéhovah lui demande de faire sortir Israël d’Égypte, il a dû passer par des changements qui ont affiné sa douceur de caractère. Il a fallu qu’il s’enfuie d’Égypte, et qu’il vive en Madiân pendant 40 ans, travaillant dans l’ombre comme simple berger. Quel a été le résultat ? Ce changement l’a rendu meilleur (Nomb. 12:3). Il a appris à faire passer les intérêts spirituels avant les siens.

    Pour illustrer la douceur de caractère de Moïse, examinons ce qui est arrivé lorsque Jéhovah a déclaré qu’il voulait rejeter le peuple désobéissant et faire des descendants du prophète une nation puissante (Nomb. 14:11-20). Moïse a intercédé en faveur du peuple. Ses paroles montrent que ce qui lui tenait à cœur, c’était la réputation de Dieu et le bien de ses frères, non ses propres intérêts. Il fallait quelqu’un de doux pour assumer son rôle de chef et de médiateur. Miriam et Aaron ont murmuré contre lui ; pourtant, Moïse était “ de beaucoup le plus doux de caractère de tous les hommes ”, précise la Bible (Nomb. 12:1-3, note, 9-15). Il semble qu’il a supporté leurs critiques avec douceur. Comment les choses auraient-elles tourné s’il n’avait pas été doux de caractère ?

    Une autre fois, l’esprit de Jéhovah s’est posé sur certains hommes, les faisant prophétiser. Josué, l’assistant de Moïse, a eu le sentiment que ces Israélites agissaient mal. Étant doux de caractère, Moïse, lui, a vu les choses comme Jéhovah les voyait, et n’a pas eu peur de perdre son autorité (Nomb. 11:26-29). S’il n’avait pas été doux de caractère, aurait-il accepté cette nouvelle disposition de Jéhovah ?

    La douceur de caractère a permis à Moïse d’exercer correctement la grande autorité et le rôle que Dieu lui avait confiés. En effet, Jéhovah l’avait invité à monter sur le mont Horeb et à représenter le peuple. Il lui avait parlé par un ange et l’avait nommé médiateur de l’alliance. La douceur de caractère de Moïse l’a aidé à accepter ce changement important et à demeurer dans la faveur immérité de Dieu.

    Et nous ? La douceur de caractère est indispensable à notre croissance spirituelle. Tous ceux qui ont reçu des responsabilités et une certaine autorité au sein du peuple de Dieu doivent la manifester. Une telle douceur nous empêche d’agir avec orgueil face aux changements et nous permet de les gérer avec le bon état d’esprit. Notre réaction est importante. Accepterons-nous le changement ? Le considérerons-nous comme une occasion de nous améliorer ? Ce pourrait être une occasion unique de cultiver la douceur !

    Nous devrons toujours faire face à des changements dans notre vie. Parfois, il n’est pas facile de comprendre pourquoi un événement se produit. À cause de nos limites et du stress, nous pouvons avoir du mal à garder une vision spirituelle des choses. Cependant, des qualités comme l’humilité, la modestie et la douceur de caractère nous aideront à accepter les changements et à demeurer dans la faveur immérité de Dieu. La douceur triomphe devant toutes épreuves.

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  3.  

    La sagesse est plus précieuse que l’or et la crainte envers Jéhovah est notre salut.

     

    La vraie sagesse de Dieu est un cadeau inestimable, car seul ceux qui obéissent et suivent ces préceptes en recoivent les bienfaits. En Psaume 111:10 déclare ceci: “La crainte de Jéhovah est le commencement de la sagesse.”

    Qu’est-ce que cela veut dire? La sagesse est la capacité d’utiliser efficacement sa connaissance et son intelligence pour résoudre un problème, éviter un danger, atteindre un objectif. Elle sous-entend un bon jugement. Le commencement, la première partie, le fondement de cette sagesse, c’est la crainte de Jéhovah. Pourquoi cela? Bien que toute création est l’œuvre de ses mains et dépend de lui. Il a accordé aux humains le libre arbitre, mais pas la faculté de diriger leurs pas avec succès sans tenir compte de sa direction (Josué 24:15; Jérémie 10:23). Nous ne connaîtrons le succès durable qu’à la condition de bien saisir ces idées fondamentales sur la vie, et de nous y conformer. Si notre connaissance de Jéhovah nous donne la ferme conviction que la volonté divine est promise au succès, et qu’il tiendra sa promesse de récompenser ses fidèles, alors la crainte pieuse nous poussera à agir sagement. — Proverbes 3:21-26; Hébreux 11:6.
    Prenons un exemple: Il y a quelques dizaines d’années, un jeune homme fréquentait l’université de Saskatchewan, au Canada. Au programme de sa formation figurait la biologie, et on lui a enseigné l’évolution. Après avoir été diplômé, il s’est spécialisé dans la physique nucléaire, profitant d’une bourse pour continuer ses études à l’université de Toronto. Au cours de ses études, il a constaté dans la structure des atomes révélaient des témoignages stupéfiants d’un ordre et d’une finalité extraordinaire . Mais personnes ne répondait pas à ces questions: Qui a conçu tout cela? Quand? Et pourquoi? Sans ces réponses, pouvait-il utiliser sagement ses connaissances dans un monde remplis interrogations ? Qu’est-ce qui le guiderait? Le nationalisme? Le désir de gratifications matérielles? Avait-il acquis la vraie sagesse?

    Peu après avoir été diplômé, cet homme ainsi que sa femme se sont mis à étudier la Bible avec les Témoins de Jéhovah. Dans la Parole de Dieu, ils ont peu à peu trouvé les réponses qui leur manquaient. Ils ont appris à connaître le Créateur, Jéhovah Dieu. En étudiant ce qui est arrivé à Moïse à la mer Rouge, à Daniel et à ses compagnons à Babylone, ils ont appris l’importance de craindre Dieu, et non les hommes (Exode 14:10-31; Daniel 3:8-30). Cette crainte pieuse mêlée d’un amour sincère pour Jéhovah a commencé à les animer. Rapidement, leur vie a changé. Enfin cet homme connaissait Celui dont il avait étudié l’œuvre en biologie. Il a progressivement compris le dessein de Celui dont il avait constaté la sagesse dans ses cours de physique. Au lieu d’employer sa connaissance à élaborer des instruments de destruction, il a choisi, avec sa femme, d’aider autrui à aimer Dieu et son prochain. Ils ont entrepris le service de prédicateurs du Royaume de Dieu à plein temps. Par la suite, ils ont suivi les cours de Galaad, l’École biblique de la Société Watchtower, et ont été nommés missionnaires.
    Bien entendu, tout le monde ne peut pas être missionnaire. Mais tous nous pouvons bénéficier de la sagesse fondée sur la crainte de Jéhovah. Si nous cultivons cette sagesse, nous ne consacrerons pas le meilleur de notre vie à étudier les philosophies humaines, qui n’échafaudent que des suppositions sur le but de la vie. Nous nous appliquerons à l’étude de la Bible, livre inspiré de Jéhovah Dieu, la Source de la vie, celui qui peut nous donner la vie éternelle (Psaume 36:9; Colossiens 2:8). Au lieu de nous rendre esclaves d’un système commercial chancelant, au bord de la ruine, nous écouterons Jéhovah, qui nous conseille de nous contenter de la nourriture et du vêtement, et d’accorder à nos relations avec lui la priorité dans notre existence (1 Timothée 6:8-12). Au lieu de nous comporter comme si notre avenir dépendait d’une belle situation dans le monde actuel, nous croirons la Parole de Jéhovah, qui nous affirme que le monde est en train de passer, de même que le désir du monde, alors que celui qui fait la volonté divine demeure pour toujours. — 1 Jean 2:17.

    Dans le livre de Proverbes 16:16, Salomon nous encourage par cette déclaration certaine: “Acquérir la sagesse [la sagesse qui commence par la crainte de Jéhovah], oh! combien cela vaut mieux que l’or! Et acquérir l’intelligence est préférable à l’argent.” Poussés par cette sagesse et cette intelligence, nous considérerons l’accomplissement de la volonté de Dieu comme le premier centre d’intérêt de notre vie. Et quelle activité Dieu a-t-il confiée à ses Témoins en cette période de l’histoire humaine? Faire connaître son Royaume par la prédication et aider les personnes sincères à devenir de vrais disciples de Jésus Christ (Matthieu 24:14; 28:19, 20). Il s’agit d’une activité dont on retire une satisfaction véritable et un grand bonheur. C’est donc à propos que la Bible dit: “Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui acquiert le discernement.” — Proverbes 3:13.

    Elle nous retient de commettre le mal

    Un deuxième bienfait que nous procure la crainte de Dieu est qu’elle nous retient de commettre le mal. Celui qui respecte profondément Dieu ne détermine pas par lui-même ce qui est bien et mal. Il ne tient pas pour mauvais ce que Dieu déclare bon, ni ne considère comme bon ce que Dieu déclare mauvais (Psaume 37:1, 27; Ésaïe 5:20, 21). De plus, celui que motive la crainte pieuse ne se contente pas de savoir ce que Jéhovah déclare bon ou mauvais. Une telle personne aime ce que Jéhovah aime et elle hait ce que Jéhovah hait. En conséquence, elle agit en harmonie avec les préceptes divins. Ainsi, comme le dit Proverbes 16:6, “par la crainte de Jéhovah, on se détourne du mal”. Cette crainte pieuse devient une motivation puissante qui permet d’atteindre des résultats qu’on n’obtiendrait pas même si une personne commence tout juste à l’éprouver, la crainte pieuse peut lui donner le courage de ne pas faire quelque chose qu’elle regretterait le restant de ses jours. Au Mexique, par exemple, une femme enceinte a demandé à une chrétienne Témoin de Jéhovah ce qu’elle pensait de l’avortement. La chrétienne lui a lu plusieurs versets bibliques, puis lui a tenu ce raisonnement: “Pour le Créateur, la vie est très importante, même la vie de ceux qui ne sont pas encore nés.” (Exode 21:22, 23; Psaume 139:13-16). Des examens laissaient entendre que le bébé serait anormal. Néanmoins, après ce qu’elle avait vu dans la Parole de Dieu, cette femme a décidé de garder son enfant. Son médecin a refusé de la revoir, et son mari l’a menacée de la quitter, mais elle a tenu bon. Elle a finalement donné naissance à une magnifique petite fille, normale et en bonne santé. Par gratitude, elle a recherché les Témoins et s’est mise à étudier la Parole de Dieu avec eux. Moins d’un an après, son mari et elle se faisaient baptiser. Quelques années plus tard, à une assemblée de district, tous deux ont été enchantés de rencontrer la chrétienne qui avait parlé à la femme la première fois. Ils lui ont présenté leur jolie fillette de quatre ans. Incontestablement, le respect de Dieu et le désir puissant de ne pas lui déplaire exercent une grande influence.
    La crainte pieuse peut nous garder d’un grand nombre de mauvaises actions (2 Corinthiens 7:1). Cultivée avec soin, elle est capable d’aider quelqu’un à mettre un terme à des péchés cachés, connus de lui seul et de Jéhovah. Elle peut l’aider à se libérer de la dépendance de l’alcool ou de la drogue. Un ancien drogué d’Afrique du Sud a raconté: “Au fur et à mesure que j’apprenais à connaître Dieu, la crainte de le décevoir ou de lui déplaire grandissait en moi. Je savais qu’il m’observait, et je désirais ardemment son approbation. Cela m’a incité à me débarrasser de la drogue qui était en ma possession en la jetant dans les toilettes.” La crainte pieuse a aidé des milliers de personnes de la même manière. — Proverbes 5:21; 15:3.

    La crainte salutaire de Dieu nous préserve également de la crainte de l’homme. La plupart des humains connaissent, à des degrés divers, la crainte de l’homme. Les apôtres de Jésus Christ l’ont abandonné et se sont enfuis lorsque les soldats se sont emparés de lui dans le jardin de Gethsémané. Plus tard, dans la cour du grand prêtre, désarçonné et en proie à la crainte, Pierre a nié faire partie des disciples de Jésus et même le connaître (Marc 14:48-50, 66-72; Jean 18:15-27). Mais grâce à l’aide qu’ils ont reçue, les apôtres ont retrouvé leur équilibre spirituel. Par contre, aux jours du roi Jéhoïakim, Urie, fils de Schémaïah, fut terrassé par la crainte au point d’abandonner son service de prophète de Jéhovah et de fuir le pays, ce qui ne l’empêcha pas d’être capturé et tué. — Jérémie 26:20-23.
    Comment vaincre la crainte de l’homme? 
    Après nous avoir prévenus que “trembler devant les hommes, voilà ce qui tend un piège”, Proverbes 29:25 ajoute: “Mais celui qui se confie en Jéhovah sera protégé.” La réponse tient donc dans la confiance en Jéhovah. Cette confiance s’appuie sur la connaissance et l’expérience. L’étude de sa Parole nous démontre que les voies de Jéhovah sont droites. Nous découvrons des événements attestant qu’il est digne de confiance, que ses promesses sont sûres (y compris celle de la résurrection), qu’il est amour et qu’il est tout-puissant. Lorsqu’ensuite nous agissons conformément à cette connaissance, accomplissant ce que Jéhovah demande et rejetant fermement ce qu’il condamne, nous commençons à constater dans notre propre cas qu’il prend soin de ses serviteurs avec amour et que l’on peut compter sur lui. Nous acquérons personnellement la certitude que sa puissance est à l’œuvre pour que s’accomplisse sa volonté. Notre confiance en lui s’accroît, de même que notre amour pour lui et notre désir sincère de ne pas lui déplaire. Cette confiance est bâtie sur un fondement solide. Elle est un rempart contre la crainte de l’homme.

    Notre confiance en Jéhovah, alliée à la crainte pieuse, nous rendra fermes en faveur du bien dans le cas où un employeur menacerait de nous renvoyer si nous refusions de participer à des pratiques commerciales malhonnêtes (voir Michée 6:11, 12). Grâce à cette crainte pieuse, des milliers de chrétiens persévèrent dans le vrai culte malgré l’opposition de membres de leur famille. Elle donne aussi aux jeunes le courage de se faire connaître comme Témoins de Jéhovah à l’école, et elle les affermit face aux moqueries de leurs camarades de classe qui méprisent les principes bibliques. Ainsi, une adolescente Témoin de Jéhovah a dit: “Ce qu’ils pensent m’est bien égal. L’important, c’est ce que pense Jéhovah.”
    La même conviction donne aux vrais chrétiens la force de rester attachés aux voies de Jéhovah lorsque leur vie est en jeu. Ils savent qu’ils risquent d’être persécutés par le monde. Ils sont conscients que les apôtres ont été fouettés et que même Jésus Christ a été frappé et tué par des hommes méchants (Marc 14:65; 15:15-39; Actes 5:40; voir aussi Daniel 3:16-18). Mais les serviteurs de Jéhovah sont assurés qu’il peut leur donner la force d’endurer, qu’avec son aide ils peuvent remporter la victoire, que Jéhovah récompensera sans faute ses fidèles, si besoin en les ressuscitant dans son monde nouveau. Leur amour pour Dieu ajouté à la crainte pieuse les pousse puissamment à éviter toute action qui pourrait lui déplaire.

    C’est parce qu’ils étaient animés d’une telle motivation que les Témoins de Jéhovah ont supporté les horreurs des camps de concentration nazis dans les années 30 et 40. Ils ont pris à cœur le conseil de Jésus consigné en Luc 12:4, 5: “D’autre part, je vous le dis à vous, mes amis: Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et qui après cela ne peuvent rien faire de plus. Mais je vais vous indiquer qui vous devez craindre: craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la Géhenne. Oui, je vous le dis, Celui-là, craignez-le.” Par exemple, Gustav Auschner, un Témoin qui avait été interné dans le camp de concentration de Sachsenhausen, a écrit plus tard: ‘Les SS ont exécuté August Dickmann et ont menacé de nous passer tous par les armes si nous refusions de signer un document par lequel nous abjurions notre foi. Pas un seul n’a signé. Notre crainte de déplaire à Jéhovah était plus forte que la crainte de leurs balles.’ La crainte de l’homme mène aux compromis, mais la crainte de Dieu nous affermit pour faire le bien.

    La préservation de la vie

    Noé a connu les derniers jours du monde antédiluvien. Jéhovah avait décidé de détruire le monde d’alors en raison de la méchanceté des humains. Toutefois, en attendant, Noé a vécu dans un monde où régnaient la violence, l’immoralité sexuelle choquante et le mépris de la volonté divine. Noé a prêché la justice, et pourtant “ils ne s’aperçurent de rien jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous”. (Matthieu 24:39.) Noé n’a cependant pas renoncé à l’activité que Dieu lui avait confiée. Il fit “selon tout ce que Dieu lui avait ordonné. Ainsi fit-il”. (Genèse 6:22.) Qu’est-ce qui a permis à Noé, année après année et jusqu’au déluge, de toujours agir comme il convenait? Hébreux 11:7 répond: “Par la foi, Noé, divinement averti de choses qu’on ne voyait pas encore, fit montre d’une crainte pieuse.” Pour cette raison, sa femme, ses fils, leurs femmes et lui ont été sauvés du déluge.
     Notre époque ressemble de bien des manières à celle de Noé (Luc 17:26, 27). De nouveau un avertissement est lancé. Révélation 14:6, 7 parle d’un ange qui vole au milieu du ciel et invite les gens de toute nation et tribu et langue à ‘craindre Dieu et à lui donner gloire’. Quel que puisse être le comportement du monde autour de vous, obéissez à ces paroles, puis transmettez l’invitation à autrui. À l’instar de Noé, agissons avec foi et manifestons une crainte pieuse. Par cela, des vies peuvent être sauvées: la vôtre et celle de nombre de vos semblables. Lorsque nous considérons les bienfaits dont profitent ceux qui craignent le vrai Dieu, nous ne pouvons que souscrire aux paroles du psalmiste divinement inspiré qui chanta: 
    “Heureux est l’homme qui craint Jéhovah, dans les commandements de qui il prend grand plaisir!” — Psaume 112:1.

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  4.  

    La voie de l'intégrité.

     

    Juge-moi, ô Jéhovah car je veux marcher dans votre intégrité. Je veux mettre ma confiance en vous pour ne pas tomber dans ce monde enténébré. Examinez-moi, ô Jéhovah mon Dieu et mettez moi à l'épreuve pour que je voie de mes propres yeux la force intérieure qui se manifeste quand je suis votre voie tout au long du jour.

    Examinez moi au mon Dieu, affinez mes reins et mon coeur. Car votre bonté de coeur est devant mes yeux quand suis cette voie et dont je veux marcher dans votre vérité pour que votre sagesse devienne une lumière de vérité en mon esprit et qu'elle illumine mon âme de votre pureté.

    Je veux laver mes mains dans l'innocence, et je veux pouvoir marcher autour de votre autel, au Dieu de mon salut.

    Je veux faire entendre avec force l'action de grâces, ô Dieu de l'Amour infini. Je veux proclamer toutes vos oeuvres avec véracité à la grandeur de votre savoir, car parfaite est votre voie.

    Jéhovah au Dieu de mon salut, EL BETH EL, YHWH est son sanctuaire, la voie que je veux avancer sans renoncer, la voie qui mène à ce Lieu où réside votre gloire et que tous ceux qui empruntent ce chemin resserré, trouve la vie éternelle, car telle est votre promesse depuis le début de votre dessein.

    Vers vous, Ô JÉHOVAH je veux élever mon âme et faire votre volonté.

    Ô Dieu de mon salut, en vous je veux placer ma confiance, faites moi connaître vos voies au Créateur de toutes créations. Enseignez moi, je vous supplie, les sentiers de la justice, de la sagesse et de la connaissance de l'Amour véritable.

    JÉHOVAH, LE Seul vrai Dieu est droit et remplis de bonté de coeur , car Jéhovah instruit le pécheur repentant dans la voie de l'Amour et de la liberté parfaite.  De tout mon coeur, je souhaite que vous puissiez faire marcher les humbles et affligés de la terre dans la voie de LA VIE ÉTERNELLE, OUI POUR TOUJOURS. 

    Béni soit Jéhovah le seul vrai Dieu. YHWH

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Ce qui est écrit; est le reflet de prendre les paroles de la bible et demander avec coeur une conversation avec Dieu être examiné par Dieu lui même. Le coeur et les reins.

      Les paroles doit venir de vous et non imiter les mots d'une autres personnes. Cela est une exemple de supplicaion à la manière du roi David qui demande à Jéhovah d'être scruter et être redresser au normes de Jéhovah. 

      L'intégrité est une essence de notre coeur qui ne se voit pas, mais avec le temps, elle devient un pilier de force et de courage dans les épreuves qui se manifeste de l'intérieure de nous et vers l'extérieure de nous et qui fait lumière devant l'obscurité en temps difficiles.

      Ceci est une exemple et une joie personnelle avec Dieu et non des mots à apprendre par coeur. Car ce que Jéhovah recherche en vous est ce qui distingue votre cheminement et la qualité de votre travail individuel vers une similitude d'union relier à la compréhension de l'Amour qui révèle notre vérité devant Jéhovah Lui-même et prouver que votre amour pour autrui à une valeur réelle devant les yeux de Dieu. Craindre Dieu de tout notre coeur d'amour est notre délivrance.

      Ceci est seulement une exemple. 

      Merci de votre compréhension

      Je vous partage ce qui réjouit mon coeur quand j'applique ces histoires, ces modèles qui ont laissé Dieu les guider et les bonheurs que procure à certaines occasions les ressenties de voir Dieu être là comme, une protection et une force, qui anime son soutien en temps d'épreuves en nous, à tous ceux qui se laisse guider par Jéhovah pour grandir en son dessein d'une durée éternelle.

      La promesse pour les justes de la terre.

      😊

       

  5.  

    LE GRAND JOUR DE DIEU EST IMMINENT, ÊTES-VOUS PRÊT 


    SI VOUS deviez traverser une mer agitée, quel type de bateau choisiriez-vous : un frêle esquif, ou bien un navire robuste ? Votre choix se porterait sans aucun doute sur ce dernier, car il serait mieux à même d’affronter la violence des vagues.

    Alors que nous traversons ce système de choses agité et dangereux, nous rencontrons des difficultés déstabilisantes. Les jeunes, par exemple, peuvent parfois être désorientés et anxieux à cause des idées et des tendances déroutantes de ce monde. Ceux qui se sont récemment engagés dans la course chrétienne peuvent encore se sentir mal affermis. Même ceux qui sont fermes et qui ont de nombreuses années de service fidèle pour Dieu derrière eux peuvent être mis à l’épreuve, parce que leurs attentes ne se sont pas encore entièrement réalisées.
    De tels sentiments ne sont pas nouveaux. Des fidèles serviteurs de Jéhovah tels que Moïse, Job et David, se sont eux aussi parfois sentis troublés (Nombres 11:14, 15 ; Job 3:1-4 ; Psaume 55:4). Malgré cela, leur mode de vie était marqué par un ferme attachement à Jéhovah. Si le bel exemple qu’ils nous ont laissé nous encourage à la fermeté, Satan le Diable, quant à lui, veut nous détourner de la course pour la vie éternelle (Luc 22:31). Comment donc pouvons-nous rester fermes, “ solides dans la foi ” ? (1 Pierre 5:9.) Et comment affermir nos compagnons chrétiens ?

    Jéhovah veut que nous soyons fermes

    Si nous sommes fidèles à Jéhovah, il sera toujours là pour nous aider à conserver notre équilibre. Le psalmiste David a rencontré quantité de situations difficiles, mais il espérait en Dieu, ce qui lui a permis de chanter : “ [Jéhovah] s’est mis en outre à me faire remonter d’une fosse mugissante, de la vase du fond. Puis il a dressé mes pieds sur un rocher ; il a solidement établi mes pas. ” — Psaume 40:2.
    Jéhovah nous affermit pour que nous menions “ le beau combat de la foi ” et qu’ainsi nous " saisissions fermement la vie éternelle ". (1 Timothée 6:12.) Il nous donne également les moyens de demeurer équilibrés et de sortir victorieux de notre guerre spirituelle. L’apôtre Paul a exhorté ses compagnons chrétiens à  " continuer d’acquérir de la puissance dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ", ainsi qu’à " revêtir l’armure complète de Dieu pour qu’ils puissent tenir ferme contre les manœuvres du Diable ". (Éphésiens 6:10-17.) Mais qu’est-ce qui pourrait nous déstabiliser ? Et comment éviter ces influences dangereuses ?

    Prenons garde aux facteurs déstabilisants

    Il est sage de se rappeler ce fait essentiel : les décisions que nous prenons auront au bout du compte un effet, soit positif, soit négatif, sur notre équilibre chrétien. Les jeunes doivent faire des choix en ce qui concerne leur emploi, la poursuite de leurs études et le mariage. Les adultes devront peut-être décider s’ils déménageront ou non, ou s’ils prendront un emploi supplémentaire. Chaque jour, nous décidons de l’usage que nous faisons de notre temps et de bien d’autres choses encore. Qu’est-ce qui nous aidera à prendre des décisions sages, qui contribueront à notre équilibre en tant que serviteurs de Dieu ? Une chrétienne de longue date a déclaré : “ Quand je prends des décisions, je demande l’aide de Jéhovah. Je crois qu’il est important d’accepter et d’appliquer les conseils donnés par l’intermédiaire de la Bible, des réunions chrétiennes, des anciens et des publications bibliques. ”

    Lorsque nous prenons des décisions, il serait bon de nous demander : ‘"Dans cinq ou dix ans, aurai-je à me féliciter des décisions que je prends aujourd’hui, ou aurai-je à les regretter ? Est-ce que je veille à ce que mes choix ne me déstabilisent pas spirituellement, mais contribuent plutôt à mes progrès spirituels ? ’"— Philippiens 3:16.
    Parce qu’ils ont cédé aux tentations ou flirté avec les limites des lois de Dieu, des chrétiens baptisés ont une vie instable. Certains, après avoir été renvoyés de la congrégation en raison de leur mauvaise conduite et de leur refus de se repentir, ont fait de vigoureux efforts pour être réintégrés, mais ont été exclus à nouveau, parfois peu après, à cause d’une faute similaire. Se pourrait-il qu’ils n’aient pas prié Dieu de les aider à " avoir en aversion ce qui est mauvais et à s’attacher à ce qui est bon " ? (Romains 12:9 ; Psaume 97:10.) Nous avons tous besoin de " continuer à faire des sentiers droits pour nos pieds ". (Hébreux 12:13.) 
    Examinons donc quelques points qui peuvent nous aider à conserver notre équilibre spirituel.

    Restons fermes grâce à l’activité chrétienne

    Un moyen de conserver une allure régulière dans la course pour la vie consiste à avoir beaucoup à faire dans l’œuvre de prédication du Royaume. En effet, le ministère chrétien est d’une aide précieuse pour garder nos cœurs et nos pensées fermement fixés sur l’accomplissement de la volonté de Dieu et sur le prix, la vie éternelle. À ce propos, Paul a adressé cet encouragement aux Corinthiens : “ Mes frères bien-aimés, devenez fermes, inébranlables, ayant toujours beaucoup à faire dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre labeur n’est pas vain pour ce qui est du Seigneur. ” (1 Corinthiens 15:58). " Ferme ’" signifie " que rien n’ébranle. " " Inébranlable " peut vouloir dire " qui ne se laisse pas détacher de ses amarres ". Ainsi, si nous sommes occupés dans le ministère, cela aura un effet stabilisant sur notre mode de vie chrétien. Aider autrui à connaître Jéhovah donne un sens à notre vie et nous procure le bonheur. — Actes 20:35.
    Pauline, une chrétienne qui a passé plus de 30 ans dans l’activité de prédication à plein temps, notamment dans le service missionnaire, fait cette remarque : “ Le ministère est une protection, parce que le fait de donner le témoignage à autrui me confirme que je suis dans la vérité. ” Cette conviction s’acquiert également par la participation régulière aux autres activités chrétiennes, comme l’assistance aux réunions pour le culte et l’étude individuelle et assidue de la Bible.

    Équilibrés grâce à une communauté de frères unie par l’amour

    L’appartenance à une organisation mondiale de pratiquants du vrai culte peut avoir un puissant effet stabilisant sur nous. Quelle bénédiction pour nous d’être associés à cette communauté mondiale de frères et soeurs unie par l’amour (1 Pierre 2:17) ! Nous pouvons nous aussi avoir un effet stabilisant sur nos compagnons chrétiens.
    Notons comment Job, un homme droit, a aidé ses semblables. Éliphaz, pourtant un de ses faux consolateurs, a été obligé d’admettre : “ Quiconque trébuchait, tes paroles le relevaient, et les genoux qui fléchissaient, tu les affermissais. ” (Job 4:4). Que faisons-nous à cet égard ? Chacun de nous a la responsabilité d’aider ses frères et sœurs spirituels à persévérer dans le service de Dieu. Dans nos rapports avec eux, nous pouvons agir en harmonie avec ces mots : “ Fortifiez les mains qui sont faibles, affermissez les genoux qui vacillent. ” (Isaïe 35:3). Pourquoi donc ne pas nous fixer pour objectif de fortifier et d’encourager un ou deux de nos compagnons chrétiens chaque fois que nous sommes avec eux (Hébreux 10:24, 25) ? Des félicitations et des remerciements encourageants pour leurs efforts constants en vue de plaire à Jéhovah les aideront à coup sûr à demeurer fermes afin de gagner la course pour la vie.
    Les surveillants chrétiens feront beaucoup de bien en encourageant les nouveaux. Pour cela, ils peuvent leur offrir des suggestions pratiques et des conseils judicieux basés sur la Bible, et prêcher avec eux. L’apôtre Paul a toujours saisi les occasions d’affermir ses compagnons. Il désirait ardemment voir les chrétiens de Rome afin de les fortifier sur le plan spirituel (Romains 1:11). Il considérait ses frères et sœurs bien-aimés de Philippes comme"‘ sa joie et sa couronne ", et il les exhorta à " tenir ferme de cette façon dans le Seigneur ". (Philippiens 4:1.) Ayant entendu parler des difficultés que rencontraient ses frères de Thessalonique, il a envoyé Timothée pour " les affermir et les consoler, pour que personne ne soit ébranlé par ces tribulations ". — 1 Thessaloniciens 3:1-3.

    Les apôtres Paul et Pierre reconnaissaient les efforts fidèles de leurs compagnons et ils y attachaient de la valeur (Colossiens 2:5 ; 1 Thessaloniciens 3:7, 8 ; 2 Pierre 1:12). Comme eux, concentrons-nous, non sur les faiblesses de nos frères, mais sur leurs qualités et sur leur combat pour rester fermes et honorer Jéhovah.
    Si nous adoptons une attitude négative ou critique, nous risquons sans le vouloir d’ajouter aux difficultés qu’éprouvent certains à demeurer fermes dans la foi. Il est bon de nous rappeler que nos frères sont ‘"épouillés et éparpillés " dans ce système de choses (Matthieu 9:36). Ils s’attendent à bon droit à trouver consolation et réconfort au sein de la congrégation chrétienne. Puissions-nous donc tous faire de notre mieux pour les bâtir et les aider à rester fermes !
    Certains peuvent parfois nous traiter d’une manière qui risquerait d’ébranler notre fermeté. Permettrons-nous à une remarque désagréable ou à un geste blessant de nous ralentir dans notre service pour Jéhovah ? Ne laissons personne nous priver de notre fermeté. — 2 Pierre 3:17.

    Les promesses de Dieu : une influence stabilisante

    La promesse faite par Jéhovah d’un avenir merveilleux sous la domination du Royaume nous donne une espérance qui nous aide à demeurer fermes (Hébreux 6:19). Et la conviction que Dieu tient toujours ses promesses nous motive à " rester éveillés et à tenir ferme dans la foi ". (1 Corinthiens 16:13 ; Hébreux 3:6.) Un retard apparent dans l’accomplissement de certaines des promesses de Dieu peut mettre notre foi à l’épreuve. Il est donc impératif que nous soyons sur nos gardes pour ne pas être égarés par de faux enseignements et ne pas bouger de notre espérance. — Colossiens 1:23 ; Hébreux 13:9.
    Le mauvais exemple des Israélites qui ont péri pour n’avoir pas eu foi dans les promesses de Jéhovah devrait nous servir d’avertissement (Psaume 78:37). Plutôt que de les imiter, soyons fermes, servons Dieu en ayant conscience qu’il n’y a pas de temps à perdre en ces derniers jours. “ Je vis chaque jour comme si le grand jour de Jéhovah était pour demain ”, a déclaré un ancien très expérimenté. — Joël 1:15.

    Effectivement, le grand jour de Jéhovah est imminent. Nous n’avons cependant rien à craindre, aussi longtemps que nous restons proches de Dieu et que notre coeur est droit et ferme au service de Jéhovah. Si nous adhérons fermement à ses principes justes et demeurons fermes, nous achèverons avec succès la course pour la vie éternelle. — Proverbes 11:19 ; 1 Timothée 6:12, 17-19.

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  6.  

    Les hommes modestes forment et délèguent 

     La bible est un livre complet sur l'histoire de la terre , l’histoire biblique nous fait remonter le temps bien avant l’époque du poète grec Homère. Ainsi, elle nous apprend qu’au seizième siècle avant notre ère, Jéhovah ordonna à Moïse de retourner en Égypte et de conduire les Israélites hors de ce pays où ils étaient esclaves. Mais à qui Moïse, qui avait vécu loin de ses frères pendant quelque 40 ans, allait-il s’adresser pour les convaincre que c’était Jéhovah qui l’envoyait? “Va, lui dit Dieu, et tu devras réunir les aînés, “conseil des anciens”d’Israël (...). Et ils écouteront assurément ta voix, et tu devras venir, toi et les aînés ou anciens d’Israël, vers le roi d’Égypte.” — Exode 3:16, 18.

    Yithro enseigne à Moïse les qualités requises des anciens d’Israël et responsables en fonction

     Une fois que les Israélites, délivrés de leur asservissement par les Égyptiens, furent dans le désert, les responsabilités de Moïse en matière judiciaire devinrent écrasantes. C’est ce que comprit très bien Yithro, son beau-père, un jour qu’il lui rendait visite. Aussi offrit-il à Moïse une suggestion qui était manifestement approuvée par Jéhovah. Il lui dit: “Elle n’est pas bonne, ta façon de faire. À coup sûr tu t’épuiseras, et toi et ce peuple qui est avec toi, car cette tâche est trop lourde pour toi. Tu ne peux l’accomplir à toi seul. À présent, écoute ma voix. Je te conseillerai et Dieu sera avec toi. Toi, sers de représentant au peuple devant le vrai Dieu (...). Mais toi, tu dois choisir d’entre tout le peuple des hommes capables, qui craignent Dieu, des hommes sûrs, qui haïssent le gain injuste (...), et ils devront porter la charge avec toi. ” (Exode 18:17-23). Cette réorganisation de la justice en Israël permit à Moïse de partager sa charge avec d’autres hommes capables. Le peuple d’Israël avait donc désormais un collège d’anciens organisé, un groupe d’hommes capables de régler les questions judiciaires et les différends.

    Quel contraste avec le présent système mondial dans lequel si peu de gens apprécient les principes élevés et où la corruption nuit aux gouvernants et aux gouvernés! Dans l’ancien Israël, les hommes appelés à collaborer avec Moïse pour rendre la justice devaient être choisis avec sérieux. Yithro dit en effet: “Tu discerneras, dans tout le peuple, des hommes de valeur, craignant Dieu, dignes de confiance, incorruptibles et tu les établira sur eux. Moïse n’allait pas se contenter de choisir des hommes d’âge mûr, mais "discerner" des hommes capables et incorruptibles qui remplissaient certaines conditions. N’est-ce pas là un excellent modèle pour ceux qui, aujourd’hui, doivent veiller sur le peuple de Jéhovah?
    Quelque temps après, les Israélites dans le désert se plaignirent de leur sort. Se rendant compte que la direction de la nation était devenue une charge trop lourde pour lui, Moïse exposa son problème à Jéhovah. Quelle solution Dieu proposa-t-il? Nous lisons: “Alors Jéhovah dit à Moïse: ‘Rassemble-moi soixante-dix hommes d’entre les aînés [ou anciens] d’Israël, dont tu sais qu’ils sont des aînés du peuple et ses préposés (...); et je devrai enlever une partie de l’esprit qui est sur toi et la mettre sur eux, et ils devront t’aider à porter la charge.’” — Nombres 11:16, 17.
    Moïse fit donc comme Jéhovah le lui avait ordonné. “Alors Jéhovah descendit dans une nuée, et lui parla, et enleva une partie de l’esprit qui était sur lui et la mit sur chacun des soixante-dix aînés. Et il advint, dès que l’esprit se fut posé sur eux, qu’ils se conduisirent alors en prophètes.” (Nombres 11:24, 25). C’était la preuve évidente que ces “anciens” avaient été établis théocratiquement. Jéhovah avait organisé son peuple d’une certaine manière pour le délivrer de la captivité et maintenant il se servait d’‘hommes capables, sûrs et craignant Dieu’ pour partager avec Moïse la responsabilité de conduire et de diriger Israël.

    Quel rôle les anciens jouèrent-ils une fois que les Israélites furent installés en Terre promise?

    Plus tard, les Israélites nomades firent la conquête de la Terre promise et reprirent leur vie sédentaire dans des villes et des villages, comme en Égypte. Les anciens devinrent donc responsables des communautés israélites dans lesquelles ils vivaient. Ils constituaient dans chacune d’elles un collège de surveillants qui exerçaient les fonctions de juges et de préposés à la justice, et qui veillaient au maintien de la paix, de l’ordre et de la santé spirituelle de la communauté. — Deutéronome 16:18-20; 25:7-9; Ruth 4:1-12.
    Ce que nous venons de voir montre à l’évidence que depuis le passé lointain Jéhovah s’est servi d"anciens” remplissant certaines conditions requises pour diriger son peuple. Lorsque Jésus était sur la terre, les Juifs avaient mis en place à Jérusalem un collège central de prêtres et d’anciens, connu sous le nom de Sanhédrin. C’était leur tribunal suprême (Matthieu 26:57-68). Cependant, les faits indiquent qu’il y avait encore à cette époque-là des collèges d’anciens qui s’occupaient des affaires des communautés juives dans les villes et pas seulement au niveau national. — Luc 7:3-5.
    Si l’on garde présent à l’esprit ce contexte historique, il est facile de comprendre de quelle manière la congrégation primitive a continué à utiliser un système théocratique identique à celui que Jéhovah avait approuvé aux jours de Moïse. Grâce à la direction de l’esprit saint de Dieu, les chrétiens établis “aînés” ou “anciens” dans la congrégation étaient des ‘hommes capables, craignant Dieu, sûrs et haïssant le gain injuste’.

     À partir de la Pentecôte de l’an 33, la congrégation des croyants augmenta rapidement en nombre (Actes 2:41; 4:4). Ceux-ci ne s’organisaient pas en groupes indépendants coupés du reste du monde, comme le faisaient certains Esséniens. Le christianisme n’était pas une affaire personnelle; il devait au contraire être connu du public, annoncé aux nations (Matthieu 5:14-16; 28:19, 20). C’est pourquoi il fallait que des hommes capables et actifs soient à la tête de l’organisation chrétienne. Il était logique que ce soient les “anciens”.

    Les qualités requises des “anciens”

    Quelles sont les qualités requises des anciens selon Pierre ?

    Il ne fait aucun doute que les qualités spirituelles requises des anciens appelés à diriger l'assemblée chrétienne avaient déjà été définies dans les années 60 au milieu du 1 siècle.. Les apôtres Pierre et Paul en parlent beaucoup dans leurs écrits. Ainsi, Pierre écrivit:
    “J’adresse donc aux aînés [anciens] qui sont parmi vous l’exhortation que voici (...): Faites paître le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais de bon gré; non par amour du gain déshonnête, mais avec empressement; non pas comme des gens qui commandent en maîtres à ceux qui sont l’héritage de Dieu, mais en devenant des exemples pour le troupeau.” (I Pierre 5:1-3).
    Il est logique de penser que lorsque Pierre soulignait que les “anciens” devaient servir “non par amour d’un gain déshonnête, mais avec empressement”, il faisait écho au conseil que Yithro avait donné à Moïse, à savoir de choisir des "hommes capables, craignant Dieu, sûrs et haïssant le gain injuste". — Exode 18:21.

    Quelles qualités requises d’un “ancien” Paul a-t-il énumérées?

    Dans une lettre qu’il adressa à Tite, son collaborateur qui servait dans l’île méditerranéenne de Crète et en qui il avait toute confiance, Paul lui donna pour instruction de "mettre de l'ordre à ce qui laissait à désirer" dans les congrégations et d’‘établir des aînés [ou anciens], de ville en ville". Nous noterons avec intérêt que le terme grec traduit par “aîné” ou “ancien” désigne “un homme mûr qui, en raison de son expérience et de sa sagesse, est apte à diriger sa famille ou d’autres personnes”. Cette intelligence du mot est également confirmée par Paul quand, dans sa lettre à Tite, il énumère les qualités requises des chrétiens aptes à servir comme surveillants; nous lisons:

    “S’il y a quelqu’un qui soit exempt d’accusation, mari d’une seule femme et qui ait des enfants croyants qui n’ont été ni sous le coup d’une accusation de débauche, ni insoumis. En effet il faut qu’un surveillant soit exempt d’accusation, comme intendant de Dieu, qu’il ne soit pas obstiné, pas irascible, que ce ne soit pas un ivrogne querelleur, ni quelqu’un qui frappe, qu’il ne soit pas avide de gains déshonnêtes, mais hospitalier, ami du bien, plein de bon sens, juste, fidèle, maître de soi, fermement attaché à la parole fidèle pour ce qui est de son art d’enseigner, afin d’être capable d’exhorter par l’enseignement qui est salutaire, et de reprendre les contradicteurs.” (Tite 1:5-9).
     
    À la différence de “ celui qui manque de cœur ”, l’homme de discernement sait quand garder le silence. Au lieu de révéler les propos confidentiels, il couvre l’affaire. Sachant qu’une langue non maîtrisée peut causer beaucoup de tort, celui qui a du discernement a l’‘ esprit fidèle ". Il fait preuve de fidélité envers ses compagnons chrétiens et ne divulgue pas des choses confidentielles qui risqueraient de leur faire du tort. De telles personnes intègres sont une bénédiction pour l'assemblée. Pour nous aider à marcher dans la voie des hommes intègres, Jéhovah nous fournit une abondante provision de nourriture spirituelle préparée sous la direction de l’“ esclave fidèle et avisé ”. (Matthieu 24:45.) Nous recevons également un soutien individuel non négligeable par l’intermédiaire des anciens des congrégations, que l’on peut comparer à des villes (Éphésiens 4:11-13). Nous leur en sommes d’ailleurs reconnaissants, car “ quand il n’y a pas l’art de diriger, le peuple tombe ; mais il y a salut dans la multitude des conseillers ”. (Proverbes 11:14.) Quoi qu’il arrive, soyons déterminés à " marcher dans notre intégrité ". — Psaume 26:1.

    Pour terminer ce partage prenons le temps de méditer sur les mots venant de l' apôtre Paul relater en 1 Timothée 3: 1-7: Cette parole est fidèle. Si quelqu’un aspire à une fonction de surveillant, il désire une belle œuvre.  2 Il faut donc que le surveillant soit irréprochable, mari d’une seule femme, modéré dans ses habitudes, sain d’esprit, ordonné, hospitalier, capable d’enseigner,  3 que ce ne soit pas un ivrogne querelleur, pas un homme qui frappe, mais qu’il soit raisonnable, non belliqueux, non ami de l’argent,  4 que ce soit quelqu’un qui préside de belle façon sa propre maisonnée, qui tienne ses enfants dans la soumission en toute dignité  5 (si quelqu’un, en effet, ne sait pas présider sa propre maisonnée, comment prendra-t-il soin de la congrégation de Dieu ?)  6 que ce ne soit pas un homme récemment converti, de peur qu’il ne se gonfle [d’orgueil] et ne tombe dans le jugement porté contre le Diable.  7 D’autre part, il faut aussi qu’il reçoive un beau témoignage de gens du dehors, afin qu’il ne tombe pas dans l’opprobre et dans un piège du Diable.
     

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  7.  

    LES QUALITÉS D'UN BERGER ET LES ASSISTANTS DE L'ASSEMBLÉE 


    PREMIÈRE LETTRE DE TIMOTHÉE


    3 La parole suivante est digne de foi : Si un homme aspire à être un responsable, il désire une belle œuvre. 2 Il faut donc qu’un responsable soit irréprochable, mari d’une seule femme, modéré dans ses habitudes, réfléchi, ordonné, hospitalier, capable d’enseigner, 3 que ce ne soit pas un ivrogne ni un homme violent, mais un homme raisonnable, non querelleur, non ami de l’argent, 4 un homme qui dirige d’une belle façon sa propre famille, qui tienne ses enfants dans la soumission en toute dignité 5 (car si un homme ne sait pas diriger sa propre famille, comment prendra-t-il soin de l’assemblée de Dieu ?), 6 que ce ne soit pas un homme récemment converti, de peur qu’il se gonfle d’orgueil et tombe sous le coup de la condamnation portée contre le Diable. 7 D’autre part, il faut aussi qu’il reçoive un beau témoignage des gens extérieurs à l’assemblée, afin de ne pas tomber dans le déshonneur et dans un piège du Diable.

    8 De même, il faut que les assistants soient des hommes dignes, qu’ils n’aient pas un langage double, qu’ils soient modérés dans la consommation de vin, non avides d’un gain malhonnête, 9 attachés au saint secret de la foi avec une conscience pure.
    10 De plus, qu’ils soient d’abord mis à l’épreuve quant à leurs aptitudes ; puis, s’ils sont exempts d’accusation, qu’ils servent comme ministres.
    11 De même, il faut que les femmes soient dignes, non calomniatrices, modérées dans leurs habitudes, fidèles en toutes choses.

    12 Les assistants doivent être maris d’une seule femme et diriger d’une belle façon leurs enfants et leur propre famille. 13 Car les hommes qui servent d’une belle façon acquièrent une belle réputation et une grande confiancepour parler de la foi en Christ Jésus.

    14 Je t’écris ces choses, bien que j’espère venir bientôt chez toi, 15 pour que, au cas où je serais retardé, tu saches comment tu dois te conduire dans la maison de Dieu, qui est l’assemblée du Dieu vivant, colonne et soutien de la vérité. 16 Oui, il faut avouer qu’il est grand, le saint secret de l’attachement à Dieu : « Il a été manifesté dans la chair, a été déclaré juste dans l’esprit, est apparu aux anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, a été enlevé dans la gloire. »

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  8.  

    Mettez votre confiance en Jéhovah
     

    Ouvrons nos bibles en Psaumes 37:3,4 regardons un conseil de notre Dieu Jéhovah:
    “Aie confiance en Jéhovah et fais le bien; (...) délecte-toi en Jéhovah.” — PSAUME 37:3, 4.

    AU PREMIER siècle de notre ère, les chefs religieux juifs prétendaient adorer Dieu, mais ils n’avaient pas confiance en lui: ils violaient ses commandements et persécutaient ses représentants (Matthieu 15:3; Jean 15:20). En conséquence, "leur maison fut abandonnée" par Jéhovah (Matthieu 23:38). En l’an 66, les armées romaines détruisirent Jérusalem et son temple, ce qui entraîna la mort d’un grand nombre de chefs religieux et de leurs disciples. Cependant, les personnes qui avaient confiance en Jéhovah furent protégées, car elles avaient suivi l’avertissement de ses porte-parole et elles étaient allées se réfugier dans un lieu sûr. — Matthieu 24:15-22; Luc 21:20-24.

    En ces derniers jours du système de choses,  mettons-nous notre confiance en Jéhovah, le vrai Dieu? Obéissons-nous à ses commandements et fesons-nous sa volonté, ou bien imiton-nous les chefs religieux du Ier siècle que Dieu abandonna? Quelle mode de vie avons-nous de besoin à notre époque, pour espérer bénéficier de la protection divine parce que nous avons confiance en Jéhovah et que nous agissons pour le bien’? — Psaume 37:3.

    Il y a plusieurs années, le pape Jean-Paul II a déclaré que “la survie de l’humanité tout entière était gravement menacée”. Il a mis l’accent sur “les résultats qu’obtiennent divers groupements religieux lorsqu’ils s’unissent pour tenter de conjurer cette menace”. C’est la volonté de Dieu, a-t-il dit, que les responsables religieux “travaillent ensemble” à “la paix et [à] la réconciliation”. Toutefois, si telle est sa volonté, pourquoi Dieu n’a-t-il pas béni les efforts qui sont accomplis en ce sens depuis des siècles? Parce que ces religions ne mettent pas véritablement leur confiance dans le moyen que Dieu a prévu pour instaurer la paix: son Royaume céleste (Matthieu 6:9, 10). Au lieu de cela, elles accordent leur soutien à la politique et aux guerres des nations. En conséquence, au cours des guerres, les croyants d’une nation ont tué les croyants d’une autre nation, et ils ont même tué certains de leurs coreligionnaires. Ainsi, des catholiques ont tué des catholiques, des protestants ont tué des protestants, et il en fut de même dans bien d’autres religions. Cependant, de véritables frères spirituels peuvent-ils s’entre-tuer, tout en prétendant servir Dieu?

    Jésus a établi le critère d'un mode vie qui apporte l'Amour et la protection de son Père,  lorsqu'ils a dit à ses disciples: “Je vous donne un commandement nouveau: que vous vous aimiez les uns les autres, et que, comme je vous ai aimés, vous aussi aimez les uns les autres. Par là tous saurons que vous êtes mes disciples: si vous avez de l’amour entre vous.” (Jean 13:34, 35). Par conséquent, ceux qui pratiquent le vrai mode de vie spirituel doivent s’aimer les uns les autres. Il s’agissait "d’un commandement nouveau”, car Jésus a déclaré: “Que, comme je vous ai aimés, vous aussi vous vous aimiez les uns les autres.” Jésus était disposé à se dessaisir de sa vie pour ses disciples; et ceux-ci doivent être prêts à faire de même: non pas ôter la vie à leurs compagnons dans la foi, mais sacrifier si nécessaire leur vie. C’est en ce sens que ce commandement était nouveau, car la Loi mosaïque n’allait pas si loin.
    Voici ce qu’on peut lire dans la Parole de Dieu: “Si quelqu’un déclare: ‘J’aime Dieu’, mais qu’il haïsse son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il a vu, ne peut pas aimer Dieu, qu’il n’a pas vu. Et voici le commandement que nous tenons de lui: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère.” (1 Jean 4:20, 21). Grâce à cet amour, ceux qui placent leur confiance en Jéhovah connaissent une véritable unité internationale. Paul déclare, en effet, en 1 Corinthiens 1:10: “Je vous exhorte, frères, (...) à parler tous en parfait accord, et à ce qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous, mais que vous soyez étroitement unis dans le même esprit et dans la même pensée.” — Voir 1 Jean 3:10-12.

    Selon une encyclopédie (The World Book Encyclopedia), 55 millions de personnes ont été tuées lors de la Seconde Guerre mondiale, exceptés les Témoins de Jéhovah, des membres de toutes les grandes religions ont pris part à ce massacre. Aucune de ces vies humaines n’a été ôtée par un témoin de Jéhovah, car les témoins ont obéi au commandement de s’aimer les uns les autres et ils ont refusé de prendre part aux guerres des nations. Nombre d’entre eux ont été livrés au martyre en raison de leur neutralité, mais ils avaient pu dire, reprenant les paroles de l’apôtre Paul: ‘Nous sommes purs du sang de tous les hommes.’ — Actes 20:26.
    L’aumônier catholique appartenant à l’unité qui a lâché la bombe atomique sur le Japon en 1945 a récemment déclaré: “Depuis 17 siècles, l’Église présente la guerre sous un jour respectable. Elle fait croire aux gens qu’il s’agit là d’une honorable profession chrétienne. Ce n’est pas vrai. On nous a endoctrinés. (...) Jésus n’a jamais enseigné le dogme de la guerre juste. (...) Rien dans la vie ou l’enseignement du Christ ne laisse supposer que s’il est condamnable d’utiliser la bombe atomique pour réduire en cendres les humains, il n’est pas condamnable de le faire au moyen du napalm ou d’un lance-flammes.”
    Voici ce qu’on pouvait lire dans un quotidien londonien (Catholic Herald): "Les premiers chrétiens (...) respectaient scrupuleusement les paroles de Jésus et refusaient, même au prix de leur vie, de se laisser enrôler dans l’armée romaine. L’Histoire du monde aurait-elle été différente si l’Église était restée attachée à ce principe? (...) Si, aujourd’hui, les Églises toutes ensemble condamnaient la guerre (...), et qu’ainsi tous leurs membres se sentent tenus d’être, comme les premiers chrétiens, des objecteurs de conscience, la paix régnerait sur la terre. Toutefois, nous savons que cela n’arrivera."

    Les multiples religions du monde ont donc gravement transigé avec les lois de Dieu. Elles n’ont pas montré plus de confiance que les Pharisiens. “Publiquement ils déclarent connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, car ce sont des gens détestables, désobéissants et non approuvés pour quelque œuvre bonne que ce soit.” (Tite 1:16). En conséquence, comme il avait abandonné le judaïsme hypocrite du Ier siècle, de même, à notre époque, Dieu a abandonné ces religions qui agissent contre les lois morales de Dieu. — Matthieu 15:9, 14.

    Ceux qui ont confiance en Jéhovah survivront

    Ne mettez pas votre confiance dans les solutions humaines aux problèmes du monde. Bien plutôt, confiez-vous en Celui qui peut tenir ses promesses (Josué 23:14). Voyez, par exemple, les événements qui se sont produits au VIIIe siècle avant notre ère, aux jours du roi Ézéchias de Juda. À son sujet, la Bible déclare: “Il faisait ce qui est droit aux yeux de Jéhovah.” (2 Rois 18:3). À l’époque d’Ézéchias, l’imposante Puissance mondiale assyrienne se dressa contre Jérusalem. Le porte-parole de Sennachérib, roi d’Assyrie, vint exiger la reddition de Jérusalem. Il déclara: “Voici ce qu’a dit le roi: ‘Qu’Ézéchias ne vous trompe pas, car il ne peut vous délivrer de ma main! Et qu’Ézéchias ne vous fasse pas vous confier en Jéhovah.’” — 2 Rois 18:29, 30.
    Que fit Ézéchias? La Bible nous dit: “Ézéchias se mit à prier devant Jéhovah et dit: ‘Ô Jéhovah, Dieu d’Israël, qui es assis sur les chérubins, toi seul tu es le vrai Dieu de tous les royaumes de la terre. Tu as fait, toi, les cieux et la terre. Incline ton oreille, ô Jéhovah, et entends. Ouvre tes yeux, ô Jéhovah, et vois, et entends les paroles de Sennachérib, qu’il a envoyées pour provoquer le Dieu vivant. (...) ô Jéhovah, notre Dieu, s’il te plaît, sauve-nous de sa main, pour que tous les royaumes de la terre sachent que toi, ô Jéhovah, tu es Dieu, toi seul.’” — 2 Rois 19:15-19.

    Jéhovah a entendu cette prière et a envoyé le prophète Ésaïe auprès d’Ézéchias pour lui dire: “Voici ce qu’a dit Jéhovah au sujet du roi d’Assyrie: ‘Il n’entrera pas dans cette ville, et il n’y lancera pas de flèche, et il ne se présentera pas devant elle avec un bouclier, et il n’élèvera pas contre elle un rempart de siège.’” Ézéchias devait-il rassembler une armée pour affronter l’Assyrie? Non, il devait placer sa confiance en Jéhovah; et c’est ce qu’il fit. Que se passa-t-il? “L’ange de Jéhovah sortit et abattit dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes.” En outre, Sennachérib fut châtié pour avoir défié Jéhovah et ses serviteurs; en effet, il fut plus tard assassiné par ses propres fils. Ainsi, conformément à la parole de Jéhovah, pas une flèche ne fut lancée contre Jérusalem. — 2 Rois 19:32-37.

    Alors que doivent faire les gens de toutes les nations pour survivre à la fin de l’actuel système de choses?

    Des événements semblables vont se produire à notre époque. Ceux qui se confient en Jéhovah survivront aux attaques et à la destruction du monde. “Ceux qui connaissent ton nom se confieront en toi, car tu ne quitteras assurément pas ceux qui te cherchent, ô Jéhovah!” (Psaume 9:10). Néanmoins, avant de détruire ce monde cruel, Jéhovah invite tous les humains sincères à s’approcher de lui pour trouver la sécurité. Ceux qui acceptent son invitation constituent une “grande foule” de personnes qui “viennent de la grande tribulation” et qui sont issues de toutes les nations. Ces personnes survivront à la fin du système de choses actuel parce qu’elles ont confiance en Jéhovah et le servent “jour et nuit”. — Révélation 7:9-15.

    La “grande foule” répond à l’appel qui retentit de plus en plus puissamment dans le monde entier, conformément à la prophétie consignée en Ésaïe 2:2, 3: “Et il adviendra sans faute, dans la période finale des jours, que la montagne de la maison de Jéhovah [son véritable culte] se trouvera solidement établie (...). Et assurément de nombreux peuples iront et diront: ‘Venez et montons à la montagne de Jéhovah (...) et il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers.’”  verset 4 dit: “Et ils devront forger leurs épées en socs de charrue et leurs lances en cisailles à émonder. Une nation ne lèvera pas l’épée contre une nation, et ils n’apprendront plus la guerre.”

    Un bel avenir

    Jéhovah offre le plus bel avenir qu’on puisse imaginer à ceux qui mettent leur confiance en lui. Lorsqu’il remplacera les vieilles structures de la société par de nouvelles, les humains qui vivront sur la terre ne connaîtront ni la crainte, ni la méfiance, ni la misère, ni l’injustice, ni le crime. Il n’y aura plus de guerres ou d’avortements pour priver les humains de la vie. Révélation 21:4 promet même que “la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus”, cela pour toujours.

    Comme Jésus l’a promis, avec le temps la terre deviendra un paradis (Luc 23:43). Ceux qui mettent leur confiance en Jéhovah pourront vivre éternellement dans ce Paradis, car la mort disparaîtra. Les paroles de Michée 4:4 se réaliseront: “Ils seront assis chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne qui les fasse trembler.” Vous imaginez-vous vivre dans une société où vous pourriez avoir confiance en tout le monde? Pourquoi en sera-t-il ainsi? Parce que, comme le dit Ésaïe 54:13, “tous tes fils seront des personnes enseignées par Jéhovah, et la paix de tes fils sera abondante”.

    Toutefois, la confiance que les millions de Témoins de Jéhovah portent à Dieu leur procure dès aujourd’hui des bienfaits. Par exemple, les serviteurs de Jéhovah ont moins de risques de contracter le cancer du poumon parce qu’ils obéissent à ses lois et à ses principes relatifs au tabac. Vivant dans un milieu moralement pur, ils sont moins menacés par l’épidémie mondiale des maladies sexuellement transmissibles, telles que le SIDA. Parce qu’ils ne se droguent pas, ils sont à l’abri de maladies que de nombreux toxicomanes par voie intraveineuse ont contractées, maladies qui peuvent altérer les facultés mentales et entraîner la mort. Étant donné qu’ils n’acceptent pas de transfusions sanguines, les serviteurs de Jéhovah sont bien mieux protégés contre les maladies véhiculées par le sang. Chaque année, aux États-Unis, l’une de ces maladies, l’hépatite virale, tue ou lèse de façon permanente plus de dix mille personnes ayant reçu du sang.
    Même si certains de ceux qui se confient en Jéhovah meurent à cause de leur âge, de la maladie ou bien des suites d’un accident, Jéhovah viendra à leur secours. Il les ramènera à la vie par le moyen de la résurrection. C’est pourquoi l’apôtre Paul nous encourage à ‘avoir confiance, non pas en nous-mêmes, mais dans le Dieu qui relève les morts’. — 2 Corinthiens 1:9.

    Jéhovah soutiendra toujours ses serviteurs fidèles

    Souvenez-vous que “le monde entier gît au pouvoir du méchant”, Satan le Diable (1 Jean 5:19). Par conséquent, si vous vous confiez en Dieu, Satan et le monde qu’il domine s’opposeront à vous; ils essaieront de saper votre foi en vous ridiculisant ou en vous persécutant, comme ils l’ont fait à Jésus. Après qu’il eut été cloué sur le poteau de supplice, “les passants parlaient de lui en mal, hochant la tête et disant: ‘(...) Si tu es fils de Dieu, descends du poteau de supplice!’ Pareillement les prêtres en chef aussi se moquaient de lui, ainsi que les scribes et les anciens, et disaient: ‘Il en a sauvé d’autres; il ne peut pas se sauver lui-même! (...) Il a mis sa confiance en Dieu; qu’Il le délivre maintenant, s’Il veut de lui.’” — Matthieu 27:39-43.
    Trois jours après ces événements, Dieu a délivré Jésus en le ressuscitant d’entre les morts. Les moqueurs de la génération d’alors ont été quant à eux massacrés ou emmenés en esclavage par les armées romaines. Puisque le Christ, en sa qualité de Roi du Royaume céleste de Dieu, présidera à la résurrection, si ces individus sont ressuscités, il leur faudra se soumettre à celui-là même dont ils se seront moqués 2 000 ans auparavant! Oui, Jéhovah défend ses serviteurs, qui diront: “En Dieu j’ai mis ma confiance. Je n’aurai pas peur. Que peut me faire l’homme tiré du sol?” — Psaume 56:11.

    Voici ce que Jéhovah déclare à propos de ses serviteurs: “Béni l’homme valide qui met sa confiance en Jéhovah, et dont Jéhovah est devenu l’assurance! Et certes il deviendra comme un arbre planté près des eaux, qui envoie ses racines près du cours d’eau; et il ne verra pas quand la chaleur arrivera, mais son feuillage restera touffu. Et dans l’année de la sécheresse il ne s’inquiétera pas, et il ne cessera pas de produire du fruit.” Il dit également: “Maudit l’homme valide qui met sa confiance dans l’homme tiré du sol et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se détourne de Jéhovah! Et assurément il deviendra comme un arbre solitaire dans la plaine déserte et il ne verra pas quand le bien arrivera.” — Jérémie 17:5-8.
    En ces temps décisifs, donc, "ayons confiance en Jéhovah et faisons le bien; résidons sur la terre et agissons avec fidélité. De plus, délectons-nous en Jéhovah, et il nous donnera les demandes de notre cœur". (Psaume 37:3, 4.) Que soient exaucées les demandes que vous ferez, entre autres celle de goûter le don de la vie éternelle dans le monde nouveau et juste promis par Dieu, Celui en qui nous pouvons avoir confiance!

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  9.  

    Nous ne pouvons rien cacher à Dieu, Droite est la vision de Justice de Jéhovah 

    Louez Yah !
    Remerciez Jéhovah, car il est bon ;
    son amour fidèle est éternel.

    Qui peut proclamer tous les actes puissants de Jéhovah
    ou annoncer toutes ses actions dignes de louanges ?
    Heureux ceux qui agissent avec droiture,
    qui se comportent toujours avec justice.
    Souviens-toi de moi, ô Jéhovah, quand tu accordes ta faveur à ton peuple.
    Occupe-toi de moi par tes actes sauveurs,
    pour que je savoure le bien que tu fais à ceux que tu as choisi ;

    Pour que je me réjouisse aux côtés de ta nation,
    pour que je te loue fièrement aux côtés de ton héritage.

    Nous avons péché, comme nos ancêtres;
    nous avons mal agi, nous nous sommes conduits méchamment.
    Nos ancêtres, en Égypte, ne comprirent pas le sens de tes œuvres prodigieuses.
    Ils ne se souvinrent pas de ton immense amour fidèle,
    et ils se rebellèrent près de la mer, la mer Rouge.
    Mais par égard pour son nom, il les sauva,
    afin de faire connaître sa puissance.
    Il réprimanda la mer Rouge, et elle s’assécha ;
    il les conduisit à travers ses profondeurs comme à travers un désert;
    il les sauva de la main de leur adversaire,
    il les racheta de la main de l’ennemi.
    Les eaux recouvrirent leurs adversaires ;
    aucun d’eux ne survécut.

    Alors ils eurent foi en sa promesse ;
    ils se mirent à chanter sa louange.
    Mais ils oublièrent vite ce qu’il avait fait ;
    ils n’attendirent pas son conseil.
    Ils cédèrent à leurs désirs égoïstes dans le désert;
    ils mirent Dieu à l’épreuve dans les solitudes.

    Il leur accorda ce qu’ils demandaient,
    mais il les frappa ensuite d’un mal qui les fit dépérir.
    Dans le camp, ils devinrent jaloux de Moïse
    et d’Aaron, le saint de Jéhovah.
    Alors la terre s’ouvrit et engloutit Dathan,
    et elle recouvrit ceux qui s’étaient rassemblés avec Abiram.
    Un feu flamba parmi leur groupe,
    une flamme consuma les méchants.
    Ils firent un veau en Horeb
    et se prosternèrent devant une statue en métal;
    ils échangèrent ma gloire
    contre la représentation d’un taureau, d’un mangeur d’herbe.

    Ils oublièrent Dieu, leur Sauveur,
    qui avait fait de grandes choses en Égypte,
    des œuvres prodigieuses au pays de Cham,
    des actes redoutables à la mer Rouge.
    Il allait ordonner leur anéantissement,
    mais Moïse, celui qu’il avait choisi, intercéda auprès de lui
    pour détourner sa colère destructrice.
    Puis ils méprisèrent le pays désirable ;
    ils n’eurent pas foi dans sa promesse.
    Ils n’arrêtèrent pas de grogner dans leurs tentes ;
    ils n’écoutèrent pas la voix de Jéhovah.

    Alors, levant la main, il jura
    de les faire tomber dans le désert,
    de faire tomber leurs descendants parmi les nations
    et de les disperser dans tous les pays.
    Puis ils prirent part au culte du Baal de Péor
    et mangèrent des sacrifices offerts aux morts.
    Ils provoquèrent sa colère par leurs actions,
    et un fléau éclata parmi eux.
    Mais Phinéas se leva pour intervenir,
    et le fléau s’arrêta.
    Et cela fut porté à son compte comme justice,
    de génération en génération, pour toujours.

    Ils provoquèrent sa colère aux eaux de Meriba,
    et, à cause d’eux, les choses tournèrent mal pour Moïse.
    Ils aigrirent son esprit,
    si bien qu’il parla avec ses lèvres sans réfléchir.
    Ils n’anéantirent pas les peuples,
    contrairement à l’ordre de Jéhovah.
    Mais ils se mêlèrent aux nations
    et adoptèrent leurs manières d’agir.
    Ils servirent leurs idoles,
    et celles-ci devinrent un piège pour eux.

    Ils sacrifièrent leurs fils
    et leurs filles aux démons.
    Ils firent couler le sang d’innocents,
    le sang de leurs propres fils et de leurs propres filles
    qu’ils sacrifiaient aux idoles de Canaan;
    et le pays fut profané par le sang versé.

    Par leurs œuvres, ils se rendirent impurs ;
    par leurs actes, ils pratiquèrent la prostitution spirituelle.
    Alors la colère de Jéhovah éclata contre son peuple,
    et il en vint à détester son héritage.
    Maintes fois il les livra aux nations,
    pour que ceux qui les haïssaient dominent sur eux.
    Leurs ennemis les opprimèrent,
    et ils furent soumis à leur pouvoir.
    Bien des fois il les secourut,
    mais ils se rebellaient et désobéissaient,
    et ils étaient abaissés à cause de leur faute.
    Cependant il voyait leur détresse
    et entendait leur appel à l’aide.
    Pour eux, il se souvenait de son alliance ;
    dans son grand amour fidèle, il avait pitié.
    Il éveillait envers eux la pitié
    de tous ceux qui les tenaient captifs.

    Sauve-nous, ô Jéhovah notre Dieu,
    et rassemble-nous du milieu des nations
    pour que nous puissions glorifier ton saint nom
    et te louer dans la joie.
    Que Jéhovah, le Dieu d’Israël, soit loué
    pour toute l’éternité.
    Et que tout le peuple dise : « Amen ! »
    Louez Yah !

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  10.  

    Ô Dieu, donne au roi tes jugements
    et dote le fils du roi de ta justice.

    Qu’il plaide la cause de ton peuple avec justice
    et celle de tes petits avec droiture.
    Que les montagnes apportent la paix au peuple
    et que les collines apportent la justice.
    Qu’il défende les petits parmi le peuple,
    qu’il sauve les fils du pauvre
    et qu’il écrase l’escroc.
    On te craindra aussi longtemps qu’il y aura un soleil
    et aussi longtemps que la lune subsistera,
    de génération en génération.

    Il sera comme la pluie qui tombe sur l’herbe fauchée,
    comme des averses qui arrosent la terre.
    Sous son règne, les justes fleuriront,
    et la paix abondera jusqu’à ce que la lune ne soit plus.

    Il aura des sujets d’une mer à l’autre
    et du Fleuve jusqu’aux extrémités de la terre.
    Les habitants du désert s’inclineront devant lui,
    et ses ennemis lécheront la poussière.
    Les rois de Tarsis et des îles paieront un tribut.

    Les rois de Saba et de Seba présenteront des dons.

    Tous les rois s’inclineront devant lui,
    et toutes les nations le serviront.
    Car il sauvera le pauvre qui appelle à l’aide,
    ainsi que le petit et quiconque n’a personne pour le secourir.
    Il aura pitié du petit et du pauvre,
    et il sauvera la vie des pauvres.

    Il les sauvera de l’oppression et de la violence,
    et leur sang sera précieux à ses yeux.
    Qu’il vive et qu’on lui donne l’or de Saba !
    Qu’on prie pour lui constamment
    et qu’il soit béni tout au long du jour !

    Les céréales abonderont sur la terre sur le
    sommet des montagnes elles foisonneront.
    Les produits des terres du roi abonderont comme au Liban
    et, dans les villes, les humains fleuriront comme la végétation de la terre.

    Que son nom demeure éternellement,
    qu’il subsiste aussi longtemps que le soleil.
    Que par le roi les humains se procurent une bénédiction ;
    que toutes les nations le déclarent heureux.

    Loué soit Jéhovah Dieu, le Dieu d’Israël,
    qui, lui seul, fait des œuvres prodigieuses.
    Que son nom glorieux soit loué pour l’éternité
    et que sa gloire remplisse toute la terre !
    Amen et amen.

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  11.  

    Ô Dieu, sauve-moi ;

    ô Jéhovah, viens vite à mon secours.

    Que ceux qui cherchent à m’ôter la vie
    soient couverts de honte et déshonorés.
    Que ceux qui prennent plaisir à mon malheur
    reculent d’humiliation.

    Que ceux qui disent : « Ah ah ! ah ah ! »
    retournent en arrière de honte.
    Mais que ceux qui te recherchent
    exultent et se réjouissent à ton sujet.

    Que ceux qui aiment tes actes sauveurs disent constamment :

    « Que Dieu soit glorifié ! »
    Mais moi, je suis sans défense et pauvre ;
    ô Dieu, agis rapidement en ma faveur.

    Tu es mon secours et mon libérateur.
    Ô Jéhovah, ne tarde pas.
    Ô Jéhovah, je me réfugie en toi.
    Que jamais je ne sois pris de honte!

    Dans ta justice, sauve-moi et secours-moi.
    Incline ton oreille vers moi et sauve-moi.
    Deviens pour moi un roc qui me serve de forteresse,
    où je puisse entrer constamment.

    Donne l’ordre de me sauver,
    car tu es mon rocher et ma forteresse.
    Ô mon Dieu, sauve-moi de la main du méchant,
    des griffes de l’oppresseur injuste.

    Car tu es mon espoir, ô Souverain Seigneur Jéhovah ;
    j’ai confiance en toi depuis ma jeunesse.
    Je m’appuie sur toi depuis ma naissance ;
    c’est toi qui m’as fait sortir du ventre de ma mère.

    Je te loue constamment.

    Pour beaucoup, je suis devenu comme un miracle ;
    mais toi, tu es mon solide refuge.
    Ma bouche est remplie de louanges pour toi ;
    toute la journée, je parle de ta splendeur.

    Ne me rejette pas durant ma vieillesse;
    ne m’abandonne pas alors que ma force s’épuise.
    Mes ennemis parlent contre moi,
    et ceux qui cherchent à m’ôter la vie conspirent.

    Ils disent : « Dieu l’a abandonné.

    Poursuivez-le et attrapez-le,
    car il n’y a personne pour le sauver. »
    Ô Dieu, ne reste pas loin de moi.
    Ô mon Dieu, viens vite à mon secours.

    Que ceux qui s’opposent à moi
    prennent honte et périssent.
    Que ceux qui cherchent mon malheur
    soient couverts de honte et d’humiliation.

    Quant à moi, je continuerai d’attendre ;
    je te louerai davantage encore.
    Ma bouche racontera ta justice,
    tout au long du jour, tes actes sauveurs,
    bien qu’ils soient trop nombreux pour que j’en prenne la mesure.

    Je viendrai raconter tes actes puissants,
    ô Souverain Seigneur Jéhovah !

    Je mentionnerai ta justice, la tienne seule.

    Ô Dieu, tu m’as enseigné depuis ma jeunesse,
    et jusqu’à présent je proclame tes œuvres prodigieuses.
    Malgré ma vieillesse et mes cheveux blancs, ô Dieu, ne m’abandonne pas.
    Permets-moi de raconter ta force à la génération future
    et ta puissance à tous les humains encore à naître.

    Ta justice, ô Dieu, atteint les hauteurs ;
    tu as fait de grandes choses ;
    ô Dieu, qui est comme toi ?
    Bien que tu m’aies fait traverser beaucoup de détresses et de malheurs,
    fais-moi revivre ;
    fais-moi remonter des profondeurs de la terre.

    Puisses-tu accroître ma grandeur,
    et m’entourer et me consoler.
    Alors je te louerai au son d’un instrument à cordes
    en raison de ta fidélité, ô mon Dieu!
    Je veux chanter tes louanges avec la harpe,
    ô Saint d’Israël !

    Mes lèvres pousseront des cris de joie quand je te chanterai des louanges,
    car tu m’as sauvé la vie.
    Toute la journée, ma langue parlera de ta justice,
    car ceux qui cherchent ma destruction seront honteux et déshonorés.

     

  12.  

    Pour guérir notre personnalité, une petite recette intérieure doit être préparé avec minutie et avec conviction, en voici la composition:

    En premier, prend le temps de prendre conscience de l'amour que tu t'attribues à toi même. L'amour désintéressé, celle qui te lie en toi le mérite vrai de la beauté intérieure, celle de la lumière qui vibre dans ton coeur. Cette amour doit être le fondement de ta personnalité, car plus tu consacres le temps nécessaire à épanouir tes forces et que tu perpétues cette puissance universelle envers autrui. Ainsi, tu t'élèveras au-dessus de la souffrance et Il te guidera vers le chemin de l'accomplissement de ta vie.
    En deuxième, prend le temps de travailler la qualité de la patience. La patience est une vertu primordiale à ta personnalité, car elle te fait comprendre les étapes de la vie et que pas à pas, une chose à la fois tu redresseras tes faiblesses. La patience te guidera vers la maîtrise des étapes à la victoire des buts, que tu entreprends. Cette vertu t'aidera à accepter les erreurs de ta personne et de celle des autres.
    Troisièmement, trouve en toi la joie de vivre. La joie est une petite qualité à quatre lettres. Elle se situe en toi, car chaque moment de ton quotidien elle se manifeste et elle vibre de tout ton être. Elle se manifeste, dans les moments où tu vois un coucher de soleil éblouissant, dans les activités avec tes amis qui te sont chère. Quand tu réussis un travail qui t'inspire et que tu réussis l'accomplissement avec brio. À plusieurs moment la joie se manifeste et tu dois prendre conscience de ces moments, car il font parti de la positivité de ta vie. Elle t'aide à oublier les épreuves que tu dois traverser.
    Quatrièmement, une clé primordiale doit être insérée en toi, celle de la confiance. La confiance est la synergie de l'amour désintéressé. Sans la confiance ton amour vacillera avec le temps. Bâtir la confiance est un travail acharné à ton travail personnel. Cette vertu t'aide à prendre conscience de tes mérites, de te rassurer que les actions que tu fais son juste et t'empêche de regarder constamment en arrière. La confiance te donnera la force d'avancer vers l'horizon de la lumière et croire en toi. 
    Cinquièmement, le courage, est le courant qui aide à te reprendre dans les moments difficiles où la vision de tes buts que tu entreprends devient très ardu. Il t'aide à ne pas baisser les bras dans les moments où tu ne vois plus la manière de franchir une étape, un examen de conscience qui illumine ta pensée à trouver une solution réfléchit et te dire, je vais être capable de réussir. Le courage est le deuxième souffle dans ta course vers le sommet de ta personnalité intérieure.
    Sixièmement, La force fait partie du courage, l'un ne va pas sans l'autre. Le courage est le souffle, l'oxygène qui activera ta force intérieure. La force t'aide à gravir les montagnes et même à certaine étape de ta vie à soulever les montagnes pour trouver les trésors qui y sont enfouis. La force te donne la chance à balayer les nuages de la tempête et de retrouver la chaleur du soleil du bonheur venant de Dieu.
    La septième étapes , la maîtrise de soi, une vertu qui est au sommet de ces étapes intérieures. La maîtrise de soi est l'étape ultime de ta vie  (les actions justes) car par cette vertue plus rien ne fera barrière dans le chemin que tu auras voulu suivre, car les épreuves que tu auras surmonté, te guidera à devenir maître de toi même et ne faire qu'un avec toi même, unis à Dieu et à son Roi.

    La maîtrise de soi te donnera un trésor inestimable qui est celui de l'harmonie. Équanimité ( équilibre parfait) dans tous les sens de ton âme. Tu trouveras la beauté ultime de chaques éléments de la vie, ta conscience sera dans ta pensée comme un métronome parfait; La vrai vie celle de nos rêves deviendra réalité, nous deviendrons un être de lumière. La lumière qui sommeillait en toi jaïllira de toute ta personne.

    Même dans la nuit des plus grandes tempêtes, tu seras un phare éblouissant de Dieu.

     

    SUIVRENT LES INSTRUCTIONS DE NOTRE DIEU JÉHOVAH NOUS MÈNE VERS LE VRAI BONHEUR CELUI DE LA VIE ÉTERNELLE.

    2 Timothée 3: 16-17, Proverbes chapitre 1-3,Galantes 5:22,23  1Corinthien 13: 4-(8 premier phrase)

     

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  13.  

    Que nos sacrifices de paix venant du coeur soit pur aux services de Dieu

    Le Lévitique a été écrit il y a 3 500 ans, mais Jéhovah l’a préservé pour nous instruire  (Rom. 15:4). Ce livre nous aide à comprendre ce que Jéhovah pense et ressent. Nous devrions donc nous y intéresser de près. En fait, nous pouvons tirer beaucoup de leçons de ce livre inspiré de Dieu. Examinons-en quatre.

    COMMENT OBTENIR L’APPROBATION DE JÉHOVAH

    Première leçon : nous devons avoir l’approbation de Jéhovah si nous voulons qu’il accepte nos sacrifices. Chaque année, le jour de la Réconciliation, la nation d’Israël se rassemblait et des sacrifices d’animaux étaient offerts. Ces sacrifices rappelaient aux Israélites qu’ils avaient besoin d’être purifiés de leurs péchés. Mais avant d’entrer dans le Très-Saint avec du sang provenant des sacrifices, le grand prêtre devait d’abord accomplir une autre tâche, une tâche dont l’objectif était bien plus important que le pardon des péchés de la nation.

    (Lire Lévitique 16:12, 13.) Imagine la scène : Nous sommes le jour de la Réconciliation. Le grand prêtre entre dans le tabernacle. C’est la première des trois fois où il va entrer dans le Très-Saint ce jour-là. Dans une main, il tient un récipient contenant de l’encens parfumé, et dans l’autre un récipient à feu en or rempli de braises. Il s’arrête un instant devant le rideau du Très-Saint. Puis, avec un profond respect, il entre et va se placer devant l’arche de l’Alliance. De façon figurée, il se trouve en présence de Jéhovah lui-même ! Puis il verse avec soin l’encens sacré sur les braises, et la pièce se remplit d’un parfum délicat. Plus tard, il va de nouveau entrer dans le Très-Saint avec du sang provenant des sacrifices pour le péché. Remarque qu’il brûle l’encens avant de présenter le sang des sacrifices pour le péché
    Qu’apprenons-nous de ce que le grand prêtre devait faire avec l’encens le jour de la Réconciliation ? La Bible montre que, pour Jéhovah, les prières de ses fidèles adorateurs sont comparables à de l’encens (Ps. 141:2 ; Rév. 5:8). Comme nous venons de le voir, c’était avec un profond respect que le grand prêtre apportait l’encens jusque devant l’arche de l’Alliance, qui symbolisait la présence de Jéhovah. De la même façon, quand nous nous approchons de Jéhovah par la prière, nous le faisons avec beaucoup de respect. Nous sommes très reconnaissants au Créateur de l’univers de nous permettre de nous approcher de lui comme un enfant le fait avec son père (Jacq. 4:8). Il accepte que nous soyons ses amis ! (Ps. 25:14). Nous apprécions tellement cet honneur que nous ne voudrions jamais le décevoir.

    Souviens-toi que le grand prêtre devait brûler l’encens avant de pouvoir offrir les sacrifices. Ainsi, il faisait le nécessaire pour avoir l’approbation de Dieu au moment où il les offrirait. Qu’est-ce que cela nous apprend au sujet de Jésus ? Avant de pouvoir offrir sa vie en sacrifice, il a fallu qu’il fasse quelque chose d’essentiel, dont l’objectif était bien plus important que le salut des humains. Qu’a-t-il dû faire ? Il a dû rester fidèle à Dieu et obéir à ses commandements durant toute sa vie sur terre, ce qui permettrait à Jéhovah d’accepter son sacrifice. En restant intègre, Jésus prouverait qu’accomplir la volonté de Jéhovah est la meilleure façon de vivre. Et il justifierait la souveraineté de son Père : il apporterait la preuve que sa façon de gouverner est bonne et juste.

    Durant sa vie sur la terre, Jésus a toujours obéi parfaitement aux normes de Jéhovah. Aucune tentation ni aucune épreuve, ni même la mort atroce qui l’attendait, n’a pu affaiblir son désir de défendre la façon de gouverner de son Père (Phil. 2:8). Dans l’épreuve, Jésus priait « avec des cris puissants et des larmes » (Héb. 5:7). Ses prières intenses venaient d’un cœur fidèle à Dieu, et elles renforçaient son désir de lui rester obéissant. Pour Jéhovah, les prières de Jésus étaient comme le parfum délicat de l’encens. Par sa façon de vivre, Jésus a grandement réjoui le cœur de son Père et a justifié sa souveraineté.

    Nous imiterons Jésus en faisant le maximum pour rester fidèles à Jéhovah et obéir à ses lois. Et dans l’épreuve, comme nous voulons lui plaire, nous le supplierons de nous aider. Nous montrerons alors que nous soutenons sa souveraineté. Nous savons qu’il ne répondra pas à nos prières si nous avons une conduite qu’il n’approuve pas. Cependant, si nous respectons ses normes, nous pouvons être sûrs que nos prières sincères seront pour lui comme de l’encens au parfum délicat. Nous pouvons également être certains que notre fidélité et notre obéissance réjouiront notre Père céleste (Prov. 27:11).

    NOUS SERVONS DIEU PAR RECONNAISSANCE ET PAR AMOUR

    Deuxième leçon : nous servons Jéhovah parce que nous éprouvons pour lui de la reconnaissance. Pour développer cette idée, parlons des sacrifices de paix, un autre aspect important du vrai culte dans l’ancien Israël. Dans le livre du Lévitique, nous apprenons qu’un Israélite pouvait offrir un sacrifice de paix « pour exprimer sa reconnaissance » à Dieu (Lév. 7:11-13, 16-18). Il offrait ce sacrifice, non pas parce qu’il était obligé de le faire, mais parce qu’il le voulait. Il s’agissait donc d’un sacrifice qu’une personne faisait volontairement parce qu’elle aimait son Dieu, Jéhovah. Cette personne ainsi que sa famille et les prêtres mangeaient ensuite la viande de l’animal sacrifié. Mais certaines parties de l’animal étaient réservées exclusivement à Jéhovah. Lesquelles ?

    Troisième leçon : par amour pour Jéhovah, nous lui donnons ce que nous avons de meilleur. Jéhovah considérait la graisse comme la meilleure partie de l’animal. Il a aussi fait savoir que d’autres parties de l’animal, comme les rognons, étaient particulièrement précieuses pour lui (lire Lévitique 3:6, 12, 14-16). Cela lui faisait donc très plaisir quand un Israélite lui offrait volontairement ces parties de l’animal et la graisse. Cet Israélite montrait qu’il désirait vraiment lui offrir le meilleur. De la même façon, Jésus a offert à Jéhovah ce qu’il avait de meilleur en le servant de toute son âme et par amour (Jean 14:31). Pour Jésus, faire la volonté de son Père était un plaisir ; il avait un amour profond pour la loi de Dieu (Ps. 40:8). Comme cela a dû réjouir Jéhovah de voir son Fils le servir avec autant d’enthousiasme !

    Comme ces sacrifices de paix, notre service pour Jéhovah est une façon de lui montrer ce que nous ressentons pour lui. Nous lui donnons ce que nous avons de meilleur, et nous le faisons parce que nous l’aimons de tout notre cœur. Comme cela doit le réjouir de voir des millions de personnes le servir avec plaisir parce qu’elles ont un profond amour pour lui et pour ses normes ! Cela nous réconforte de savoir que Jéhovah voit non seulement nos actions, mais aussi nos mobiles, et qu’il y accorde de la valeur. Par exemple, si tu es âgé et que tu ne peux plus en faire autant qu’avant, sois certain que Jéhovah comprend tes limites. Tu penses peut-être que tu n’as pas grand-chose à lui offrir. Mais lui, il voit que ton profond amour pour lui te pousse à faire ce que tu peux. Il accepte avec plaisir ce que tu as de mieux à lui donner.

    Que nous apprennent les sacrifices de paix ? Alors que le feu consumait les meilleures parties de l’animal, la fumée s’élevait vers le ciel et cela faisait très plaisir à Jéhovah. Tu peux donc être sûr que Jéhovah est vraiment content de toi quand tu fais tout ce que tu peux pour le servir (Col. 3:23). Imagine son sourire d’approbation. Il considère comme très précieux les efforts que tu fournis à son service, qu’ils soient grands ou petits, et il ne les oubliera jamais (Mat. 6:20 ; Héb. 6:10).

    JÉHOVAH BÉNIT SON ORGANISATION

    Quatrième leçon : Jéhovah bénit la partie terrestre de son organisation. Rappelle-toi ce qui est arrivé en 1512 avant notre ère, quand le tabernacle a été dressé au pied du mont Sinaï (Ex. 40:17). Moïse a présidé une cérémonie durant laquelle Aaron et ses fils ont été établis prêtres. La nation d’Israël s’était rassemblée pour voir les prêtres présenter leurs premiers sacrifices (Lév. 9:1-5). Comment Jéhovah a-t-il montré qu’il approuvait cette nouvelle prêtrise ? Alors qu’Aaron et Moïse bénissaient le peuple, Jéhovah a fait descendre du ciel un feu qui a complètement consumé le sacrifice sur l’autel (Lévitique 9:23,24)

    Dans quel objectif Jéhovah a-t-il provoqué ce spectacle impressionnant à la fin de la cérémonie durant laquelle Aaron a été établi grand prêtre ? Il voulait montrer par là qu’il soutenait pleinement la prêtrise aaronique. Et les Israélites ont clairement vu qu’elle avait son approbation. Ils avaient donc toutes les raisons de la soutenir eux aussi. Est-ce important pour nous de savoir cela ? Oui ! La prêtrise en Israël n’était qu’une « ombre » d’une prêtrise bien meilleure. Le Christ est le Grand Prêtre par excellence et 144 000 humains seront prêtres et rois à ses côtés au ciel (Héb. 4:14 ; 8:3-5 ; 10:1).
    En 1919, Jésus a choisi un petit groupe de frères oints pour former l’« esclave fidèle et avisé ». Cet esclave dirige la prédication et donne aux disciples du Christ « leur nourriture au bon moment » (Mat. 24:45). Avons-nous des preuves que Dieu l’approuve
    Satan et son monde font tout ce qu’ils peuvent pour empêcher cet esclave d’assumer ses responsabilités, à tel point que, sans l’aide de Dieu, il n’y arriverait pas. Toutefois, malgré deux guerres mondiales, des persécutions incessantes, des crises économiques mondiales et des traitements injustes, il continue de fournir de la nourriture spirituelle aux disciples du Christ sur la terre. Pense à toute la nourriture spirituelle qui est aujourd’hui disponible gratuitement dans plus de 900 langues ! C’est une preuve incontestable du soutien de Dieu. Et voici une autre preuve encore : la prédication. La bonne nouvelle est prêchée « sur toute la terre » ! (Mat. 24:14). Il n’y a pas de doute, Jéhovah guide et bénit abondamment son organisation.

    Demandons-nous : « Suis-je reconnaissant à Dieu de pouvoir collaborer avec la partie terrestre de son organisation ? » Jéhovah nous donne des preuves qu’il la soutient, des preuves aussi convaincantes que le feu qui est descendu du ciel à l’époque de Moïse et d’Aaron. Nous avons de nombreuses raisons d’être reconnaissants à notre Dieu (1 Thess. 5:18, 19). Comment pouvons-nous soutenir l’organisation qu’il utilise ? En suivant les conseils basés sur la Bible qui nous sont donnés dans nos publications, aux réunions et aux assemblées, ainsi qu’en participant le plus possible à l’activité de prédication et d’enseignement (1 Cor. 15:58).
    Soyons déterminés à appliquer les leçons que nous avons tirées du livre du Lévitique. Cherchons à obtenir l’approbation de Jéhovah pour qu’il accepte nos sacrifices. Servons-le par reconnaissance. Continuons de lui donner par amour ce que nous avons de meilleur. Et soutenons de tout notre cœur l’organisation qu’il bénit. Nous lui montrerons alors que nous chérissons l’honneur de le servir et d’être ses Témoins !

  14.  

    Quel espoir pour les pauvres ?

    IL N’Y A rien d’anormal à travailler dur pour gagner sa vie, pourvu qu’on reçoive en échange un salaire correct. D’ailleurs, un rédacteur biblique a observé : “ J’ai appris qu’il n’y a rien de mieux [...] que de se réjouir [...] et aussi que tout homme mange, oui qu’il boive et qu’il voie le bien pour tout son dur travail. C’est le don de Dieu. ” — Ecclésiaste 3:12, 13.

    Toutefois, comme nous l’avons vu, le système économique mondial exige un dur travail mais rémunère souvent mal. Beaucoup de ceux qui peinent restent pauvres et obligés de lutter jour après jour pour survivre. Ils ont rarement envie de “ se réjouir ” et de ‘ voir le bien ’, à cause de la vie qu’ils ont. La richesse du monde est devenue fabuleuse, mais la moitié de l’humanité n’y a aucune part.

    Dieu s’intéresse aux pauvres

    Le Créateur de l’homme, Jéhovah Dieu, n’est pas satisfait de la situation. Il porte sur les pauvres un regard compatissant. On lit dans la Bible : “ Non, [Dieu] n’oubliera pas la clameur des affligés. ” (Psaume 9:12). Jéhovah est un Dieu qui se soucie des indigents.

    La Bible dit encore au sujet de Jéhovah : “ À toi s’abandonne le malheureux, l’orphelin de père. Tu es devenu, toi, celui qui lui vient en aide. ” (Psaume 10:14). Remarquez que ce verset parle des affligés en tant qu’individus*. En effet, Jéhovah regarde chaque être humain et prend en compte ses besoins. Pour lui, chacun est précieux et digne d’attention. Il invite des gens de tous niveaux de vie à apprendre de lui et à être ses amis.

    Il leur enseigne notamment à manifester de la compassion et de la sympathie. Les Témoins de Jéhovah se considèrent comme une grande famille spirituelle. Ils s’apprécient en tant qu’individus ; parmi eux s’épanouit le véritable amour chrétien. Le Seigneur Jésus Christ a déclaré un jour à ses disciples : “ Vous êtes tous frères. ” (Matthieu 23:8). Par conséquent, tous ceux qui adoptent le vrai culte entrent dans une communauté de frères qui ne regardent pas à la situation financière de chacun. Ils se soucient les uns des autres et s’encouragent en temps de difficultés.

    La Bible contient des principes qui peuvent atténuer les effets de la pauvreté. Elle indique que Dieu condamne le fait de souiller son organisme — comme par l’usage du tabac — et qu’il réprouve l’abus d’alcool (Proverbes 20:1 ; 2 Corinthiens 7:1). En suivant ces recommandations, on ne gaspille pas son argent dans des habitudes nuisibles. On s’épargne les maladies causées par le tabagisme et l’ivrognerie, ainsi que les dépenses médicales qu’elles entraînent. Les Écritures enseignent en outre à rejeter la mentalité matérialiste et l’avidité (Marc 4:19 ; Éphésiens 5:3). En respectant la Parole de Dieu dans ces domaines, on ne perd pas non plus son argent au jeu.

    La Bible énonce des principes pour la vie quotidienne qui sont efficaces, même en cas de pauvreté extrême. Considérez le fait suivant.

    Dans un pays où le chômage sévit, une ouvrière d’usine a joué son poste en demandant un congé pour assister à des réunions chrétiennes. Son contremaître aurait pu facilement la renvoyer. Pourtant, à sa grande surprise et à celle de ses collègues, elle a obtenu ce qu’elle voulait. De plus, il lui a dit qu’il souhaitait la garder, la qualifiant d’“ employée modèle ”. Pourquoi ?

    L’employée, qui est Témoin de Jéhovah, se conformait aux principes bibliques. Désirant se “ conduire d’une manière droite en toutes choses ”, elle ne mentait ni ne volait, et avait ainsi acquis la réputation d’être honnête (Hébreux 13:18). En accord avec Colossiens 3:22, 23, elle effectuait son travail ‘ de toute son âme ’, ce qui signifie qu’elle obéissait à son employeur et veillait scrupuleusement à remplir chaque journée de travail qu’il lui payait.

    Il est certain que nous vivons dans un système économique où l’égoïsme est loi et où le profit passe avant le reste. Peut-être ceux qui respectent profondément les principes de la Bible doivent-ils quand même lutter pour se procurer la nourriture, le vêtement et le logement. Néanmoins, ils ont une bonne conscience devant leur Créateur et attendent, confiants, un avenir meilleur grâce à Jéhovah, “ le Dieu qui donne l’espérance ”. — Romains 15:13.

    Une solution définitive à la pauvreté

    La Bible révèle que Jéhovah déteste les hommes qui favorisent l’oppression des pauvres. “ Malheur à ceux qui promulguent des prescriptions malfaisantes, déclare-t-elle, et à ceux qui, rédigeant constamment, ont transcrit le malheur, pour écarter du procès les petits et arracher la justice aux affligés [...], pour que les veuves deviennent leur butin et pour qu’ils puissent piller les orphelins de père. ” (Isaïe 10:1, 2). Qu’ils négligent les pauvres volontairement ou par ignorance, ceux qui sont aux commandes de la machine économique font partie d’un système oppressif que le Dieu Tout-Puissant va remplacer.

    Le prophète Isaïe pose à ces oppresseurs une question sérieuse : “ Que ferez-vous le jour où l’on s’occupera de vous et lors de la ruine, quand elle viendra de loin ? ” (Isaïe 10:3). Jéhovah leur fera cesser toute activité en détruisant le système injuste qu’ils perpétuent.

    Mais le dessein divin ne s’arrête pas là. Dieu offrira aux humains droits une existence exempte d’injustice. Au moyen d’une forme de gouvernement supérieure, il leur permettra de mener une vie pleinement satisfaisante, joyeuse, sans pauvreté. Pour prospérer alors, il ne sera nécessaire ni de faire un gros héritage ni d’avoir des relations influentes ou le sens des affaires. Comment être sûr que ces changements auront bien lieu ?

    Jésus Christ, celui que Jéhovah a établi pour gouverner l’humanité, a parlé de cet avenir merveilleux comme d’une “ recréation ”. (Matthieu 19:28.) Ce terme évoque un renouveau, un nouveau départ de la vie humaine. En l’employant, Jésus soulignait que notre Créateur bienveillant donnera aux humains justes la possibilité de vivre comme Il le veut. Parmi les nombreux bienfaits qu’Il leur accordera figure la suppression définitive du fardeau économique qui écrase tant de personnes.

    La Bible déclare prophétiquement au sujet de la domination de Jésus Christ : “ Il délivrera le pauvre qui crie au secours, ainsi que l’affligé et quiconque n’a personne pour lui venir en aide. Il s’apitoiera sur le petit et le pauvre, et il sauvera les âmes des pauvres. De l’oppression et de la violence il rachètera leur âme, et leur sang sera précieux à ses yeux. ” — Psaume 72:12-14.

    Cet avenir radieux peut être le vôtre. Cependant, afin de remplir les conditions requises pour cela par le vrai Dieu, il vous faut absolument apprendre quelle est sa volonté, puis l’accomplir. Prenez de sages décisions fondées sur la connaissance de la Parole de Dieu. Vivez dans l’attente de ce que Dieu propose à tous les humains. Vous ne serez pas déçu. Sa Parole nous promet : “ Le pauvre ne sera pas toujours oublié, et l’espoir des humbles ne périra jamais. ” — Psaume 9:18.

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  15.  

    Remerciez Jéhovah, louez son nom 

     

    Remerciez Jéhovah, louez son nom ;
    parmi les peuples, faites connaître ses actions grandioses !
    Chantez pour lui, chantez-lui des louanges,
    méditez sur tous ses actes prodigieux.

    Soyez fiers de son saint nom.
    Que le cœur de ceux qui recherchent Jéhovah se réjouisse.

    Recherchez Jéhovah et sa force.
    Cherchez constamment son visage.
    Souvenez-vous des actes prodigieux qu’il a accomplis,
    de ses miracles et des jugements qu’il a prononcés,
    vous, descendants de son serviteur Abraham,
    vous, fils de Jacob, ceux qu’il a choisis !
    Il est Jéhovah notre Dieu.

    Ses jugements s’appliquent sur toute la terre.
    Pour toujours, il se souvient de son alliance,
    pendant mille générations, de la promesse qu’il a faite,
    de l’alliance qu’il a conclue avec Abraham
    et du serment qu’il a fait à Isaac,
    serment qu’il a établi comme décret pour Jacob
    et comme alliance permanente pour Israël,
    en disant : « Je te donnerai le pays de Canaan ;
    ce sera ta part d’héritage. »

    C’était lorsqu’ils étaient en petit nombre,
    oui, peu nombreux, et qu’ils étaient étrangers dans le pays.
    Ils circulaient d’une nation à l’autre,
    d’un royaume vers un autre peuple.
    Il ne laissa aucun homme les opprimer;
    pour eux, il réprimanda des rois,
    en disant : « Ne touchez pas à mes oints
    et ne faites aucun mal à mes prophètes. »
    Il appela une famine sur le pays ;
    il les priva de pain.
    Il envoya en avant d’eux un homme,

    Joseph, qui fut vendu comme esclave.
    On lui lia les pieds par des entraves,
    on lui mit le cou dans les fers ;
    la déclaration de Jéhovah, c’est ce qui l’affina,
    jusqu’au moment où la parole de Dieu s’accomplit.
    Le roi ordonna de le libérer,
    le chef des peuples le relâcha.

    Il l’établit maître de son palais,
    chef sur tous ses biens,
    pour qu’il ait autorité sur ses princes comme il lui semblait bon
    et qu’il enseigne la sagesse aux aînés.
    Alors Israël vint en Égypte,
    et Jacob résida comme étranger au pays de Cham.
    Dieu rendit son peuple très fécond ;
    il le rendit plus fort que ses adversaires,
    dont il laissa le cœur changer pour qu’ils haïssent son peuple,
    pour qu’ils conspirent contre ses serviteurs.

    Il envoya son serviteur Moïse,
    et Aaron, qu’il avait choisi.
    Ils accomplirent ses signes parmi eux,
    ses miracles au pays de Cham.
    Il envoya l’obscurité, et le pays s’enténébra;
    ils ne se rebellèrent pas contre ses paroles.
    Il changea leurs eaux en sang
    et tua leurs poissons.
    Leur pays fut envahi de grenouilles,
    jusque dans les chambres royales.
    Il ordonna aux taons de les envahir
    et aux moustiques d’infester leurs territoires.
    Il changea leur pluie en grêle
    et envoya la foudre sur leur pays.
    Il frappa leurs vignes et leurs figuiers
    et brisa les arbres de leur territoire.
    Il ordonna que les criquets les envahissent,
    de jeunes criquets sans nombre.
    Ils dévorèrent toute la végétation du pays,
    et ils dévorèrent les produits du sol.

    Puis il abattit tout premier-né dans leur pays,
    le début de leur puissance procréatrice.
    Il fit sortir son peuple chargé d’argent et d’or;
    et parmi ses tribus, personne ne trébucha.
    Quand ils partirent, les Égyptiens se réjouirent,
    car la terreur qu’Israël inspirait s’était emparée d’eux.

    Il déploya un nuage pour dissimuler son peuple,
    et un feu pour l’éclairer la nuit.
    Ils demandèrent, et il fit venir des cailles ;
    il les rassasiait du pain du ciel.
    Il ouvrit un rocher, et les eaux coulèrent ;
    elles coulèrent dans le désert comme un fleuve.
    Car il se souvenait de la promesse sainte qu’il avait faite à son serviteur Abraham.

    Il fit donc sortir son peuple dans l’allégresse,
    ceux qu’il avait choisis, dans un cri de joie.
    Il leur donna les terres des nations ;
    ils héritèrent de ce que d’autres peuples avaient produit en peinant,
    afin qu’ils respectent ses décrets
    et obéissent à ses lois.

    Louez Yah !

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  16.  

    Sauve-moi, ô Dieu, car les eaux menacent ma vie.
    Je m’enlise dans la boue profonde, où il n’y a pas de sol ferme.
    Je coule dans des eaux profondes,
    et le courant m’emporte.

    Je suis fatigué d’avoir crié ;
    ma gorge s’est enrouée.
    Mes yeux se sont épuisés à attendre mon Dieu.

    Ceux qui me haïssent sans raison
    sont plus nombreux que mes cheveux.
    Ceux qui voudraient me supprimer,
    mes ennemis sournois, sont devenus nombreux.
    J’ai été forcé de rendre ce que je n’avais pas volé.
    Ô Dieu, tu connais ma bêtise,
    et ma culpabilité ne t’est pas cachée.

    Que ceux qui espèrent en toi n’aient pas honte à cause de moi,
    ô Souverain Seigneur, Jéhovah des armées !
    Que ceux qui te recherchent ne soient pas humiliés à cause de moi,
    ô Dieu d’Israël !
    Car je subis la honte pour toi ;
    l’humiliation me couvre le visage.

    Je suis devenu un inconnu pour mes frères,
    un étranger pour les fils de ma mère.
    Le zèle pour ta maison brûle en moi,
    et les insultes de ceux qui t’insultent retombent sur moi.

    Je me suis humilié en jeûnant,
    ce qui m’a valu des insultes.
    Je me suis habillé d’une toile de sac,
    et je suis alors devenu pour eux un objet de mépris.
    Les gens assis à la porte de la ville parlent de moi
    et les ivrognes font de moi le thème de leurs chansons.

    Mais que ma prière vienne jusqu’à toi,
    ô Jéhovah, en un temps où tu y es favorable.
    Dans ton immense amour fidèle, ô Dieu,
    réponds-moi par tes infaillibles actes sauveurs.

    Sauve-moi de la boue ;
    ne me laisse pas m’enliser.
    Sauve-moi de ceux qui me haïssent
    et des eaux profondes.

    Ne laisse pas le courant m’emporter,
    ni les profondeurs m’engloutir,
    ni le puits fermer sa bouche sur moi.
    Réponds-moi, ô Jéhovah, car ton amour fidèle est bon.
    Dans ton abondante miséricorde, tourne-toi vers moi
    et ne détourne pas ton attention de ton serviteur.

    Réponds-moi vite, car je suis dans la détresse.

    Approche-toi de moi et sauve-moi ;
    rachète-moi à cause de mes ennemis.
    Tu sais qu’on m’insulte, qu’on me couvre de honte et qu’on m’humilie.
    Tu vois tous mes ennemis.
    L’insulte m’a brisé le cœur, et la blessure est incurable.
    J’espérais de la compassion, mais rien ;
    des consolateurs, mais je n’en ai pas trouvé.
    Ils m’ont plutôt donné pour nourriture du poison,
    et pour apaiser ma soif, du vinaigre.
    Que leur table devienne pour eux un piège ;
    et leur prospérité, un filet.

    Que leurs yeux s’obscurcissent pour qu’ils ne voient pas,
    et fais trembler leurs hanches constamment.
    Déverse sur eux ta fureur,
    et que ton ardente colère les atteigne.
    Que leur campement soit désert ;
    qu’il n’y ait pas d’habitants dans leurs tentes.

    Car ils poursuivent celui que tu as frappé,
    et ils ne cessent de raconter les souffrances
    de ceux que tu as blessés.
    Ajoute de la culpabilité à leur culpabilité,
    et ne les considère pas comme justes.
    Qu’ils soient effacés du livre des vivants
    et qu’ils ne soient pas inscrits avec les justes.
    Moi, je suis affligé et je souffre.

    Que ton pouvoir de sauver, ô Dieu, me protège.

    Je veux louer le nom de Dieu par des chants
    et je veux le glorifier par des remerciements.
    Cela plaira à Jéhovah plus qu’un taureau,
    plus qu’un jeune taureau ayant des cornes et des sabots.
    Les humbles verront cela et s’en réjouiront.

    Vous qui recherchez Dieu, que votre cœur reprenne vie.

    Car Jéhovah écoute les pauvres
    et il ne méprisera pas son peuple captif.
    Que le ciel et la terre le louent,
    les mers et tout ce qui y vit.
    Car Dieu sauvera Sion
    et rebâtira les villes de Juda ;
    son peuple y habitera et le possédera.
    Les descendants de ses serviteurs en hériteront
    et ceux qui aiment son nom y résideront

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Le chant 69 des Psaumes, nous partage des réalités de notre quotidiens. Les actions de l'intimidation sont une cause grave de notre société. Beaucoup de personnes vivent dans le silence de leurs épreuves, n'étant incapable de s'ouvrir pour soulager leurs peines.

      Prenons consciences que Jésus à vécu ces passages dans le passé, il a vécu d'être humilié de ceux qui connaissaient son enseignement. Jésus fut maltraité, battu, ridiculisés en publique, oublié de ces frères, de ces amis, de ceux qui l'ont écouté.

      La bible est l'outil par excellence du soulagement de l'âme, de l'esprit et du coeur. Pardonner est une délivrance en ce monde, elle est l'outil de la délivrance de notre quotidien.

      Dieu est conscient de ce que nous vivons, que certaines fois nous pouvons plonger dans le désespoir et même d'oublié de s'aimer comme Dieu nous aime. Il est conscient de notre réalité. La foi est la force du courage de l'esprit.

      Dieu peut vous rendre fort par son amour, laisser l'amour vous modelez pour résister à ce monde.

       

    2. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Jésus n'a jamais volé personne et ce texte ne concerne pas la vie de Jésus mais bien à une similitude de période d'évenements avant sa mort. Seul sa mère et quelques'uns de ces amis et disciples avaient resté aux côté de Jésus ET les autres s'avaient sauvé lors des événements avant sa mort. Les passages concernent les humiliations sans retenu que plusieurs femmes et hommes peuvent vivrent et même ressentir le sentiment d'avoir tout perdu, la douleur intérieure d'être comme abandonné de tous.

      Beaucoup de femme vivent des situations similaires. 

      Jésus n'a jamais eu des paroles de destruction envers l'humanité mais bien pour pardonner et faire reconnaître l'Amour de son Père pour toute l'humanité.

      Aimez Jéhovah en premier lieu est une protection pour notre âme.

      Suivre les traces de Jésus c'est le chemin qui mène au paradis.

      Mathieu chapitre 5 explique comment suivre son chemin qui redonne espoir. (Mathieu 5 : 1 à 13 ,,,,,)

       

  17.  

    Soumettons-nous fidèlement à l’autorité établie par Dieu, attention à l’orgueil et à la présomption

    “ Jéhovah est notre Juge, Jéhovah est notre Législateur, Jéhovah est notre Roi. ” — ISAÏE 33:22.


    EN 1513 avant notre ère, la nation d’Israël est venue à l’existence. À ce moment-là, elle n’avait ni capitale, ni territoire, ni roi visible. Ses sujets étaient d’anciens esclaves. Néanmoins, sous un autre rapport encore, cette nouvelle nation était unique. Elle avait pour Juge, Législateur et Roi invisible Jéhovah Dieu (Exode 19:5, 6 ; Isaïe 33:22). Aucune autre nation ne pouvait en dire autant.

    Jéhovah étant un Dieu d’ordre ainsi qu’un Dieu de paix, il est logique qu’une nation dirigée par ses soins soit bien organisée (1 Corinthiens 14:33). Tel était le cas d’Israël. Mais comment une organisation terrestre et visible pouvait-elle être administrée par un Dieu invisible. Il est instructif d’examiner comment Jéhovah gouvernait cette nation de l’Antiquité ; nous constaterons en particulier que ses manières d’agir envers Israël soulignent l’importance de se soumettre fidèlement à l’autorité qu’il établit.

    Le gouvernement de l’Israël antique

    Jéhovah était le Roi invisible d’Israël, mais il a établi des hommes fidèles au rang de représentants visibles. Des chefs, des chefs de maison paternelle et des anciens remplissaient les fonctions de conseillers et de juges (Exode 18:25, 26 ; Deutéronome 1:15). N’en concluons pas que, sans la direction divine, ces hommes étaient capables de juger avec un discernement et une intelligence sans faille. Ils n’étaient pas parfaits et ne pouvaient pas lire dans le cœur de leurs coreligionnaires. Toutefois, les juges qui craignaient Dieu étaient aptes à donner des conseils utiles, dans la mesure où ceux-ci étaient fondés sur la Loi de Jéhovah. — Deutéronome 19:15 ; Psaume 119:97-100.
    Seulement, pour être juge, il ne suffisait pas de connaître la Loi. En raison de leur imperfection, les anciens devaient refréner leurs tendances mauvaises (l’égoïsme, la partialité, l’avidité) qui risquaient de faire dévier leur jugement. Moïse leur a dit : “ Vous ne devez pas avoir de partialité dans le jugement. Vous entendrez le petit comme le grand. Il ne faut pas que vous preniez peur à cause d’un homme, car le jugement appartient à Dieu. ” Les juges d’Israël jugeaient donc à la place de Dieu... un honneur redoutable ! — Deutéronome 1:16, 17.

    Jéhovah a pris d’autres dispositions pour combler les besoins spirituels de ses serviteurs. Avant même leur arrivée en Terre promise, il leur a ordonné de bâtir le tabernacle, centre du vrai culte. Il a également établi une prêtrise qui devait enseigner la Loi, offrir des animaux en sacrifice et brûler de l’encens matin et soir. Il a installé Aaron, le frère aîné de Moïse, à la fonction de grand prêtre et a chargé les fils d’Aaron d’aider leur père à s’acquitter de ses devoirs. — Exode 28:1 ; Nombres 3:10 ; 2 Chroniques 13:10, 11.
    La tâche était gigantesque : il s’agissait de satisfaire les besoins spirituels de plusieurs millions de personnes, et les prêtres étaient relativement peu nombreux. Dieu a donc prévu que d’autres membres de la tribu de Lévi les secondent. Il a dit à Moïse : “ Tu devras donner les Lévites à Aaron et à ses fils. Ce sont des donnés, donnés à lui, d’entre les fils d’Israël. ” — Nombres 3:9, 39.
    Les Lévites étaient bien organisés. Ils étaient divisés d’après leurs trois familles, les Guershonites, les Qehathites et les Merarites, qui chacune avait un travail à accomplir (Nombres 3:14-17, 23-37). Certaines tâches semblaient peut-être plus importantes que d’autres, mais toutes étaient indispensables. Étant donné leur travail, les Lévites qehathites évoluaient à proximité de l’arche de l’alliance et du mobilier du tabernacle. Il n’empêche que tous les Lévites, qehathites ou non, avaient des privilèges extraordinaires (Nombres 1:51, 53). Malheureusement, quelques-uns ne leur ont pas accordé le prix qu’ils méritaient. Au lieu de se soumettre fidèlement à l’autorité établie par Dieu, ils sont tombés dans le mécontentement et ont cédé à l’orgueil, à l’ambition et à la jalousie. Parmi eux figurait un Lévite du nom de Qorah.

    “ Faut-il donc que vous cherchiez aussi à vous emparer de la prêtrise ? ”

    Qorah n’était pas le chef de la maison paternelle de Lévi ni le chef des familles des Qehathites (Nombres 3:30, 32). Il était cependant un chef respecté en Israël. Ses devoirs l’amenaient peut-être à côtoyer de près Aaron et ses fils (Nombres 4:18, 19). Aux premières loges pour observer leurs imperfections, il s’est peut-être dit : " Ces prêtres sont décidément imparfaits. Et je suis censé me soumettre à eux ! Il n’y a pas si longtemps, Aaron a fabriqué un veau d’or. En adorant ce veau, notre peuple a succombé à l’idolâtrie. Et maintenant, cet Aaron, le frère de Moïse, est grand prêtre. Quel favoritisme ! Et ses fils, Nadab et Abihou ? Ils ont tellement manqué de respect pour leurs privilèges de service que Jéhovah les a mis à mort ! " (Exode 32:1-5 ; Lévitique 10:1, 2). On ignore quel raisonnement Qorah a tenu ; en tout cas, il a commencé à regarder la prêtrise avec des yeux humains, ce qui l’a amené à se rebeller contre Moïse et Aaron et, finalement, contre Jéhovah. — 1 Samuel 15:23 ; Jacques 1:14, 15.

    Comme il était influent, Qorah n’a pas eu de mal à rallier d’autres hommes qui avaient le même état d’esprit. Soutenu par Dathân et Abiram, il a recruté 250 sympathisants, tous des chefs de l’assemblée. Ils sont allés ensemble trouver Moïse et Aaron et leur ont dit : “ Toute l’assemblée, eux tous sont saints, et Jéhovah est au milieu d’eux. Pourquoi donc vous élevez-vous au-dessus de la congrégation de Jéhovah ? ” — Nombres 16:1-3.
    Les rebelles auraient dû savoir qu’il valait mieux ne pas remettre en question l’autorité de Moïse. En effet, peu de temps avant, Aaron et Miriam s’y étaient risqués. Ils avaient eu le même genre de pensée que Qorah. D’après Nombres 12:1, 2, ils avaient demandé : “ Est-ce uniquement par Moïse que Jéhovah a parlé ? N’est-ce pas aussi par nous qu’il a parlé ? ” Jéhovah écoutait. Il a ordonné à Moïse, Aaron et Miriam de se rendre à l’entrée de la tente de réunion afin qu’il leur indique quel chef il avait choisi. Puis il a déclaré en des termes qui ne laissaient aucun doute : “ S’il y avait parmi vous un prophète pour Jéhovah, c’est dans une vision que je me ferais connaître à lui. C’est dans un rêve que je lui parlerais. Il n’en est pas ainsi de mon serviteur Moïse. Il se voit confier toute ma maison. ” Ensuite, Jéhovah a temporairement frappé Miriam de la lèpre. — Nombres 12:4-7, 10.

    Qorah et les hommes qui se sont rangés de son côté devaient connaître cet incident. Leur rébellion était donc inexcusable. Pourtant, Moïse a essayé patiemment de raisonner avec eux. Il les a invités à montrer davantage de reconnaissance pour leurs privilèges. Il leur a dit : “ Est-ce si peu de chose pour vous que le Dieu d’Israël vous ait séparés de l’assemblée d’Israël pour vous présenter à lui ? ” Non, ce n’était pas “ peu de chose ”. Les Lévites avaient déjà beaucoup. Que pouvaient-ils désirer de plus ? Les paroles suivantes de Moïse ont dévoilé les raisonnements qu’ils tenaient dans leur cœur : “ Faut-il donc que vous cherchiez aussi à vous emparer de la prêtrise? ” (Nombres 12:3 ; 16:9, 10). Quelle a été la réaction de Jéhovah à cette rébellion contre l’autorité qu’il avait établie ?

    Le Juge d’Israël intervient

    Lorsqu’il a donné la Loi aux Israélites, Jéhovah leur a dit que s’ils lui obéissaient ils deviendraient “ une nation sainte ” et que leur nation demeurerait sainte aussi longtemps qu’ils se soumettraient à ses dispositions (Exode 19:5, 6). Or, une rébellion ouverte éclatait. Le Juge et Législateur d’Israël se devait d’intervenir. Moïse a dit à Qorah : “ Toi et toute ton assemblée, soyez présents demain devant Jéhovah, toi, eux et Aaron. Prenez chacun votre récipient à feu, et vous devrez mettre sur eux de l’encens, puis vous devrez présenter chacun votre récipient à feu devant Jéhovah : deux cent cinquante récipients à feu ; de même toi et Aaron, chacun votre récipient à feu. ” — Nombres 16:16, 17.
    D’après la Loi divine, seuls les prêtres étaient autorisés à offrir de l’encens. L’idée même qu’un Lévite, qui n’était pas prêtre, en offre devant Jéhovah aurait dû ramener les rebelles à la raison (Exode 30:7 ; Nombres 4:16). Qorah et ses partisans n’ont pas réagi. Le lendemain, il a “ réuni toute l’assemblée contre [Moïse et Aaron] à l’entrée de la tente de réunion ”. Le récit raconte : “ Jéhovah alors parla à Moïse et à Aaron, en disant : ‘ Séparez-vous du milieu de cette assemblée, pour que je les extermine en un instant. ’ ” Mais Moïse et Aaron le supplièrent d’épargner le peuple. Jéhovah accéda à leur requête. Quant à Qorah et à ses gens, “ un feu sortit de la part de Jéhovah et se mit à consumer les deux cent cinquante hommes qui offraient l’encens  ”. — Nombres 16:19-22, 35.

    Il est étrange de constater que les Israélites qui ont vu la fin que Jéhovah a réservée aux rebelles n’en ont pas tiré leçon. “ Le lendemain, toute l’assemblée des fils d’Israël se mit à murmurer contre Moïse et Aaron, en disant : ‘ C’est vous qui avez fait mourir le peuple de Jéhovah. ’ ” Les Israélites prenaient le parti des conspirateurs ! La patience de Jéhovah avait atteint sa limite. Personne, pas même Moïse et Aaron, ne pouvait plus intercéder pour le peuple cette fois. Jéhovah a frappé d’un fléau ceux qui désobéissaient, et “ ceux qui étaient morts du fléau se montèrent à quatorze mille sept cents, en plus de ceux qui étaient morts à cause de Qorah ”. — Nombres 16:41-49.
    Tous ces gens auraient pu éviter de perdre la vie. Il leur aurait suffi de réfléchir. Ils auraient dû se poser ce genre de questions : " Quels hommes sont allés au-devant de Pharaon au péril de leur vie ? Lesquels lui ont demandé de libérer les Israélites ? Qui seul a été invité à gravir le mont Horeb après la délivrance d’Israël, afin de parler face à face avec l’ange de Dieu ? " Les actions remarquables que Moïse et Aaron avaient accomplies jusqu’alors prouvaient leur fidélité à Jéhovah et leur amour pour le peuple (Exode 10:28 ; 19:24 ; 24:12-15). Jéhovah n’a eu aucun plaisir à mettre les rebelles à mort. Mais quand il est apparu que le peuple persisterait dans sa rébellion, Dieu a agi avec détermination (Ézékiel 33:11). Tout cela est très instructif pour nous aujourd’hui. Pourquoi ?

    Reconnaissons le canal aujourd’hui

    Il existe aujourd’hui une nouvelle “ nation ” dont Jéhovah est le Juge, le Législateur et le Roi invisible (Matthieu 21:43). Cette “ nation ” est venue à l’existence au Ier siècle de notre ère. Le tabernacle du temps de Moïse avait été remplacé par un temple magnifique à Jérusalem, où les Lévites officiaient toujours (Luc 1:5, 8, 9). Cependant, en l’an 29, un autre temple, un temple spirituel, est apparu, qui avait pour Grand Prêtre Jésus Christ (Hébreux 9:9, 11). La question de l’autorité établie par Dieu s’est de nouveau posée. De qui Jéhovah se servirait-il pour guider sa nouvelle “ nation ” ? Jésus a démontré qu’il était d’une fidélité absolue à Dieu. Il aimait les gens. Il a également opéré des signes extraordinaires. Malgré tout, comme leurs ancêtres au cou raide, la majorité des Lévites ont rejeté Jésus (Matthieu 26:63-68 ; Actes 4:5, 6, 18 ; 5:17). Finalement, Jéhovah a remplacé la prêtrise lévitique par une autre, très différente : une prêtrise royale. Cette prêtrise royale est toujours en place.

    Qui forme la prêtrise royale aujourd’hui ? L’apôtre Pierre répond dans sa première lettre divinement inspirée. Il a écrit aux membres oints du corps du Christ : “ Vous, vous êtes une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une propriété particulière, pour que vous annonciez les vertus ’ de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa prodigieuse lumière. ” (1 Pierre 2:9). Il ressort nettement de ce passage que la “ prêtrise royale ”, que Pierre appelle aussi “ une nation sainte ”, se compose de l’ensemble des disciples oints de Jésus. Ces disciples constituent le canal par lequel Jéhovah instruit et dirige spirituellement son peuple. — Matthieu 24:45-47.
    La prêtrise royale est représentée par des anciens nommés qui assument des responsabilités dans les congrégations des serviteurs de Jéhovah du monde entier. Ces hommes méritent notre respect et notre soutien sincère, qu’ils soient oints ou non. Pourquoi ? Parce que c’est Jéhovah qui les a établis par le moyen de son esprit saint (Hébreux 13:7, 17). Comment cela ?
    Les anciens remplissent les conditions énoncées dans la Parole de Dieu, qui est une production de l’esprit saint (1 Timothée 3:1-7 ; Tite 1:5-9). On peut donc affirmer qu’ils sont établis par l’esprit saint (Actes 20:28). Les anciens sont tenus de bien connaître la Parole de Dieu. Comme le Juge suprême qui les a nommés, ils doivent haïr tout ce qui ressemble à de la partialité dans le jugement. — Deutéronome 10:17, 18.
    Loin de contester leur autorité, nous apprécions vraiment nos anciens dévoués. Leur service fidèle, depuis des dizaines d’années souvent, nous inspire confiance. Ils préparent fidèlement les réunions de la congrégation et les dirigent, ils prêchent à nos côtés la “ bonne nouvelle du royaume ” et ils nous donnent des conseils fondés sur les Écritures quand nous en avons besoin (Matthieu 24:14 ; Hébreux 10:23, 25 ; 1 Pierre 5:2). Ils nous rendent visite lorsque nous sommes malades et nous réconfortent lorsque nous sommes en deuil. Ils défendent fidèlement et avec désintéressement les intérêts du Royaume. L’esprit de Jéhovah repose sur eux ; ils ont l’approbation de Dieu. — Galates 5:22, 23.
    Bien entendu, les anciens ne sont pas parfaits. Conscients de leurs limites, ils n’essaient pas de commander en maîtres le troupeau, “ l’héritage de Dieu ”. Ils se considèrent au contraire comme ‘ des compagnons de travail pour la joie de leurs frères ’. (1 Pierre 5:3 ; 2 Corinthiens 1:24.) Les anciens qui sont humbles et qui travaillent dur aiment Jéhovah et savent que, plus ils l’imitent, plus ils font du bien dans la congrégation. En gardant cette idée présente à l’esprit, ils s’efforcent constamment de cultiver des qualités divines telles que l’amour, la compassion et la patience.

    Le récit de Qorah a-t-il renforcé votre confiance en l’organisation visible de Jéhovah 

    Ne sommes-nous pas heureux d’avoir pour Chef invisible Jéhovah, pour Grand Prêtre Jésus Christ, pour enseignants les membres de la prêtrise royale ointe, et pour conseillers des chrétiens qui sont de fidèles anciens ? Certes, aucune organisation dirigée par des hommes ne peut être parfaite. Mais nous sommes ravis de servir Dieu aux côtés de compagnons fidèles, qui se soumettent avec joie à l’autorité établie par Dieu.

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  18.  

    Un jeune homme au coeur droit choisis par Jéhovah


    “ MOÏSE mon serviteur est mort, a dit Jéhovah ; maintenant donc, lève-toi, traverse le Jourdain que voici, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je leur donne. ” (Josué 1:2). Quelle tâche attendait Josué ! Il avait servi Moïse pendant près de 40 ans. Dieu lui demandait à présent de prendre la place de son maître et de conduire en Terre promise les fils d’Israël, un peuple souvent difficile.

    En réfléchissant à l’avenir, Josué a peut-être repensé aux épreuves qu’il avait rencontrées et surmontées. Ses souvenirs lui ont sans aucun doute été d’une aide précieuse, comme ils peuvent l’être aux chrétiens d’aujourd’hui.

    De l’esclavage au commandement

    Les longues années d’esclavage étaient ancrées dans la mémoire de Josué (Exode 1:13, 14 ; 2:23). On peut seulement imaginer ce qu’il a vécu à cette période, puisque la Bible ne l’indique pas. Josué a peut-être appris à être un bon organisateur en servant en Égypte ; il se peut qu’il ait participé à la coordination de la fuite des Hébreux et du “ peuple mêlé, immense ”. — Exode 12:38.

    Josué appartenait à une famille de la tribu d’Éphraïm. Son grand-père, Élishama, était le chef de la tribu et dirigeait apparemment 108 100 hommes armés de l’une des divisions de trois tribus d’Israël (Nombres 1:4, 10, 16 ; 2:18-24 ; 1 Chroniques 7:20, 26, 27). Néanmoins, quand les Amaléqites ont attaqué Israël peu après son départ d’Égypte, c’est à Josué que Moïse a demandé de s’occuper de la défense (Exode 17:8, 9a). Pourquoi Josué et pas son grand-père ou son père ? Voici une explication : “ Étant un chef de l’importante tribu d’Éphraïm, déjà connu pour son sens de l’organisation et pour la confiance totale que le peuple avait en lui, [Josué] était aux yeux de Moïse le chef le mieux placé pour choisir et pour disposer les combattants. ”

    Quoi qu’il en soit, une fois choisi, Josué a fait exactement ce que Moïse lui a ordonné. Même si Israël n’avait aucune expérience de la guerre, Josué était convaincu de bénéficier du soutien de Dieu. Quand donc Moïse lui a dit : “ Demain je me posterai sur le sommet de la colline, avec le bâton du vrai Dieu dans ma main ”, il ne lui en fallait pas davantage. Josué a dû se souvenir que Jéhovah venait d’anéantir la puissance militaire la plus forte de l’époque. Le lendemain, quand Moïse a levé les mains et les a gardées ainsi jusqu’au coucher du soleil, aucun ennemi n’a résisté à Israël ; les Amaléqites ont été vaincus. Jéhovah a ensuite ordonné à Moïse d’écrire son décret dans un livre et de ‘ l’énoncer aux oreilles de Josué ’ : “ J’effacerai complètement le souvenir d’Amaleq de dessous les cieux. ” (Exode 17:9b-14). Jéhovah exécuterait sa sentence à coup sûr.

    Serviteur de Moïse

    L’épisode avec Amaleq a dû rapprocher encore Josué et Moïse. Josué a eu l’honneur d’être le serviteur personnel de Moïse, son “ ministre ”, “ depuis son jeune âge ”, jusqu’à la mort de Moïse, soit une quarantaine d’années. — Nombres 11:28.

    Sa fonction lui valait des privilèges et des responsabilités. Par exemple, lorsque Moïse, Aaron et ses fils ainsi que 70 anciens d’Israël sont montés sur le mont Sinaï et ont eu une vision de la gloire de Jéhovah, Josué était probablement parmi eux. En qualité de serviteur, il a accompagné Moïse plus haut dans la montagne, mais il est apparemment resté à distance lorsque Moïse est entré dans le nuage qui symbolisait la présence de Jéhovah. Notons que Josué semble être resté 40 jours et 40 nuits dans la montagne. Il a fidèlement attendu le retour de son maître, car, lorsque Moïse est descendu avec les tablettes du Témoignage, Josué était là pour l’accueillir. — Exode 24:1, 2, 9-18 ; 32:15-17.

    Après l’incident du veau d’or idolâtré par Israël, Josué a continué de servir Moïse à la tente de réunion en dehors du camp. Jéhovah y parlait à Moïse face à face. Mais lorsque Moïse retournait au camp, Josué “ ne s’éloignait pas du milieu de la tente ”. Peut-être devait-il y rester pour empêcher les Israélites d’y entrer en état d’impureté. En tout cas, il prenait sa responsabilité à cœur. — Exode 33:7, 11.

    La fréquentation de Moïse, qui d’après l’historien Josèphe était de 35 ans son aîné, a dû fortifier considérablement la foi de Josué. Quelqu’un a appelé leur relation “ le coudoiement de la maturité et de la jeunesse, du maître et de l’élève ”, qui a fait de Josué “ un homme solide et affermi ”. Nous n’avons pas de prophètes tels que Moïse parmi nous aujourd’hui, mais les congrégations du peuple de Jéhovah comptent des éléments âgés qui, en raison de leur expérience et de leur spiritualité, apportent force et encouragement. Les appréciez-vous ? Et profitez-vous de leur compagnie ?

    Espion en Canaan

    Un épisode déterminant de la vie de Josué s’est déroulé peu après qu’Israël a reçu la Loi. Il a été choisi comme représentant de sa tribu pour espionner la Terre promise. L’histoire est connue. Les 12 espions ont admis que le pays ‘ ruisselait de lait et de miel ’, conformément à la promesse de Jéhovah. Néanmoins, dix ont manqué de foi : ils craignaient qu’Israël ne parvienne pas à déposséder les habitants du pays. Seuls Josué et Caleb ont recommandé au peuple de ne pas se rebeller par crainte, car Jéhovah serait assurément avec eux. Toute l’assemblée a alors protesté et a parlé de les cribler tous deux de pierres. Peut-être serait-elle passée à l’acte si Jéhovah n’était pas intervenu par une manifestation de gloire. En raison de leur manque de foi, Dieu a décrété qu’aucun enregistré d’Israël depuis l’âge de 20 ans et au-dessus n’entrerait en Canaan. Uniquement Josué, Caleb et les Lévites ont survécu. — Nombres 13:1-16, 25-29 ; 14:6-10, 26-30.

    Tout le peuple n’avait-il pas vu les actes de puissance de Jéhovah en Égypte ? Pourquoi donc Josué a-t-il eu foi dans le soutien de Dieu alors que la majorité en a douté ? Josué a dû garder présent à l’esprit tout ce que Jéhovah avait promis et accompli, puis il a médité dessus. Des années plus tard, il a déclaré que ‘ pas une parole n’avait failli de toutes les bonnes paroles que Jéhovah avait dites à Israël. Toutes s’étaient réalisées ’. (Josué 23:14.) D’où sa foi que Jéhovah tiendrait aussi toutes ses promesses concernant l’avenir (Hébreux 11:6). Cela n’incite-t-il pas à se demander : ‘ Et moi ? Les efforts que j’ai fournis pour étudier les promesses de Jéhovah et pour y réfléchir m’ont-ils convaincu de leur véracité ? Suis-je certain que Jéhovah pourra me protéger avec ses autres serviteurs pendant la grande tribulation qui approche ? ’

    Josué n’a pas seulement exercé la foi ; il a aussi fait preuve de courage. Caleb et lui étaient seuls, et l’assemblée entière parlait de les cribler de pierres. Qu’auriez-vous ressenti ? Auriez-vous été intimidé ? Pas Josué. Caleb et lui ont exposé avec conviction ce qu’ils croyaient. Peut-être devrons-nous un jour faire la même chose par fidélité à Jéhovah.

    L’histoire des espions révèle également que le nom de Josué a été changé. À son nom de départ, Hoshéa, qui signifie “ Salut ”, Moïse a ajouté la syllabe qui évoquait le nom divin ; il l’a appelé Yehoshoua ou Yoshoua : “ Jéhovah est salut. ” La Septante rend son nom par “ Jésus ”. (Nombres 13:8, 16, note.) Conformément à ce nom prestigieux, Josué a proclamé avec hardiesse que Jéhovah est salut. Le changement de nom de Josué n’a pu être effectué par hasard. Il traduisait l’estime de Moïse pour le tempérament de Josué et correspondait au rôle privilégié que celui-ci tiendrait en menant une nouvelle génération en Terre promise.

    Jusqu’à ce que leurs pères soient morts les uns après les autres, les Israélites ont erré dans le désert pendant 40 années laborieuses. Nous ne savons rien de Josué durant cette période. Il n’empêche qu’elle a dû beaucoup lui apprendre. Il a probablement été témoin du jugement de Dieu contre les rebelles Qorah, Dathân, Abiram et leurs partisans, et contre ceux qui se livraient au culte dépravé du Baal de Péor. Josué a sans doute appris avec une grande tristesse que Moïse non plus ne vivrait pas dans la terre de la promesse, pour n’avoir pas sanctifié Jéhovah à propos des eaux de Meriba. — Nombres 16:1-50 ; 20:9-13 ; 25:1-9.

    Établi successeur de Moïse

    À l’approche de sa mort, Moïse a demandé à Dieu de lui préposer un successeur, afin que les Israélites ne deviennent pas “ comme des brebis qui n’ont pas de berger ”. Le choix de Jéhovah ? Josué, “ homme en qui il y a de l’esprit ”, devait être établi dans cette charge sous les yeux de toute l’assemblée. Tous devaient l’écouter. Quelle recommandation ! Jéhovah avait vu la foi et les capacités de Josué. Israël n’aurait pu être confié à des mains plus qualifiées (Nombres 27:15-20). Néanmoins, Moïse savait que Josué rencontrerait des difficultés gigantesques. Il a donc invité son successeur à se montrer “ courageux et fort ”, car Jéhovah resterait avec lui. — Deutéronome 31:7, 8.

    Dieu en personne a répété le même encouragement à Josué, en ajoutant : “ Pour avoir soin de faire selon toute la loi que t’a ordonnée Moïse mon serviteur. Ne t’en écarte ni à droite ni à gauche, afin d’agir sagement partout où tu iras. Ce livre de la loi ne doit pas s’éloigner de ta bouche ; il faudra que tu y lises à voix basse jour et nuit, afin d’avoir soin de faire selon tout ce qui y est écrit ; car alors tu feras réussir ta voie et alors tu agiras sagement. Ne t’ai-je pas donné ordre ? Sois courageux et fort. Ne tremble pas et ne sois pas terrifié, car Jéhovah ton Dieu est avec toi partout où tu iras. ” — Josué 1:7-9.

    Avec les paroles de Jéhovah qui résonnaient à ses oreilles et l’expérience qu’il avait déjà acquise, comment Josué aurait-il douté ? Le pays serait conquis. Certes, des difficultés se présenteraient, dont l’une des premières, et pas la moindre, serait la traversée du Jourdain en crue. Mais Jéhovah lui-même avait donné cet ordre : “ Lève-toi, traverse le Jourdain. ” Dès lors, où était le problème ? — Josué 1:2.

    Les événements suivants de la vie de Josué (la conquête de Jéricho, l’assujettissement progressif des ennemis et la répartition du pays) attestent qu’il n’a jamais perdu de vue les promesses de Dieu. Vers la fin de ses jours, alors que Jéhovah avait livré à Israël les derniers de ses ennemis, Josué a rassemblé le peuple pour passer en revue avec lui les manières d’agir de Dieu et l’inciter à le servir de tout cœur. En conséquence, Israël a renouvelé solennellement son alliance avec Jéhovah et, sans aucun doute inspiré par l’exemple de son guide, “ Israël servit Jéhovah durant tous les jours de Josué ”. — Josué 24:16, 31.

    Josué constitue un exemple pour nous. Les chrétiens de notre époque voient leur foi éprouvée de bien des façons. Il est indispensable de surmonter les épreuves si l’on veut garder l’approbation de Jéhovah et finalement hériter de ses promesses. La réussite de Josué dépendait de la solidité de sa foi. Il est vrai que nous n’avons pas vu, comme lui, des actes de puissance de Dieu, mais, si quelqu’un doutait, le livre biblique qui porte le nom de Josué renferme un témoignage oculaire que la parole de Jéhovah est digne de foi. Comme Josué, nous aurons sagesse et réussite si nous lisons la Parole de Dieu chaque jour et si nous prenons soin de la mettre en pratique.

    Êtes-vous parfois blessé par la conduite d’autres chrétiens ? Pensez à l’endurance de Josué pendant les 40 années où il a été obligé, alors qu’il n’y était pour rien, d’errer dans le désert avec des compagnons sans foi. Avez-vous du mal à affirmer vos croyances ? Rappelez-vous Josué et Caleb. Leur foi et leur obéissance leur ont valu une récompense magnifique. Oui, Josué avait foi que Jéhovah réaliserait toutes ses promesses. Qu’il en soit de même en ce qui nous concerne ! — Josué 23:14.

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  19.  

    א [Aleph]

    145 Je veux te glorifier, ô mon Dieu le Roi,

    je veux louer ton nom à tout jamais.

    ב [Beth]

     2 Tout au long du jour, je veux te louer;

    je veux louer ton nom à tout jamais.

    ג [Guimel]

     3 Jéhovah est grand et infiniment digne de louanges;

    sa grandeur est inscrutable.

    ד [Daleth]

     4 Une génération après l’autre louera tes œuvres ;

    elles raconteront tes actes puissants.

    ה [Hé]

     5 Elles parleront de la glorieuse splendeur de ta majesté,

    et je veux méditer sur tes œuvres prodigieuses.

    ו [Vav]

     6 Elles parleront de tes actes redoutables,

    et je veux proclamer ta grandeur.

    ז [Zayin]

     7 Au souvenir de ton abondante bonté, elles déborderont de louanges,

    et elles pousseront des cris de joie au sujet de ta justice.

    ח [Heth]

     8 Jéhovah est compatissant et miséricordieux,

    lent à se mettre en colère et abondant en amour fidèle.

    ט [Teth]

     9 Jéhovah est bon pour tous,

    et sa miséricorde est manifeste dans toutes ses œuvres.

    י [Yod]

    10 Toutes tes œuvres te glorifieront, ô Jéhovah,

    et tes fidèles te loueront.

    כ [Kaph]

    11 Ils proclameront la gloire de ta royauté

    et parleront de ta puissance,

    ל [Lamed]

    12 pour faire connaître aux hommes tes actes puissants

    et la glorieuse splendeur de ta royauté.

    מ [Mem]

    13 Ta royauté est une royauté éternelle

    et ta domination subsiste de génération en génération.

    ס [Samek]

    14 Jéhovah soutient tous ceux qui tombent

    et relève tous ceux qui sont courbés.

    ע [Ayin]

    15 Les yeux de tous se tournent vers toi avec espoir ;

    tu leur donnes leur nourriture en temps voulu.

    פ [Pé]

    16 Tu ouvres ta main

    et tu combles le désir de toute créature vivante.

    צ [Tsadé]

    17 Jéhovah est juste dans tous ses actes

    et fidèle dans tout ce qu’il fait.

    ק [Qoph]

    18 Jéhovah est près de tous ceux qui l’appellent,

    de tous ceux qui l’appellent avec vérité.

    ר [Resh]

    19 Il comble le désir de ceux qui le craignent ;

    il entend leur appel au secours, et il les sauve.

    ש [Shin]

    20 Jéhovah veille sur tous ceux qui l’aiment,

    mais il anéantira tous les méchants.

    ת [Tav]

    21 Ma bouche proclamera la louange de Jéhovah ;

    que toute créature vivante loue son saint nom à tout jamais.

    Psaumes 145

  20.  

    La maîtrise de soi: pourquoi est-elle si importante?


    Voici une petite pensée que j'avais écrite, il y a plus de 10 ans.
    En voici quelques lignes:

    Titre Dieu partage la sagesse à celui qui veut vivre heureux.

    La sagesse, est le filtre incommensurable de l'intelligence 
    Elle est la clairvoyance de la pensée, la faculté 
    de l'esprit à juger avec clarté.
    Elle pénètre au plus profond de nous comme
    l'essence pure de nos actions.
    La sagesse aide notre intelligence à comprendre 
    avec perspicacité, les actions de notre vie.
    Elle développe la finesse de notre coeur intellectuel
    comme l'acuité d'une odorat affinée.
    La sagesse nous aide à ressentir nos pensées se 
    concrétiser à sa pleine excellence.
    La sagesse développe la sagacité, une faculté de l'esprit à
    comprendre les actions complexes de notre vie,
    à sa pleine profondeur.
    La sagesse est la qualité du contrôle de nos émotions,
    de nos sentiments, à la clarification d'une opinion.
    Elle fait passer nos actions en images
    à travers une ensemble d'épreuves comme 
    entrer dans l'univers de notre esprit
    pour les immerger, Contrôler et Deviner...les profondeurs de nos mobiles...pour le bien de chaques actions.

     

    Elle fait découvrir les sentiments qui nous habitent.
    La sagesse veille au bien être de nos émotions et de nos 
    sentiments qui engendre les actions de notre quotidien.

     "LE COEUR" est le siège des nos mobiles.

    “(Fournissons de notre côté tout effort soutenu, ajoutons à notre foi la vertu, à notre vertu la connaissance, à notre connaissance la maîtrise de soi).” — 2 PIERRE 1:5, 6.


    DANS la deuxième moitié du XIXe siècle, Charles Blondin a sans doute donné l’une des plus extraordinaires démonstrations de maîtrise physique. On raconte qu’il a traversé à plusieurs reprises les chutes du Niagara; d’abord en 1859, sur une corde de 340 mètres de long suspendue à 50 mètres au-dessus de l’eau; puis, montrant à chaque fois un aspect différent de son habileté: les yeux bandés, dans un sac, en poussant une brouette, sur des échasses, ou encore en portant un homme sur son dos. Dans un autre site, il a réussi, avec des échasses aux pieds, des sauts périlleux sur une corde tendue à 52 mètres au-dessus du sol. Afin de garder l’équilibre, il a dû faire preuve d’une maîtrise physique hors du commun. Pour sa peine, Charles Blondin a reçu à la fois gloire et argent.
    Quoique bien peu d’entre nous soient capables d’exploits seulement comparables à ceux-là, l’importance de la maîtrise physique dans l’exercice de certaines professions ou dans le sport ne nous échappe pas. Ainsi, parlant de la virtuosité du célèbre pianiste Vladimir Horowitz, aujourd’hui disparu, un musicien a dit: “Ce qui me fascinait, c’était l’impression de maîtrise absolue (...), d’une incroyable énergie tenue en bride.” Quelqu’un d’autre a parlé des “quatre-vingts années où ses doigts ont voltigé sur le clavier avec une maîtrise parfaite”.
    Il faut faire de grands efforts pour acquérir une pareille habileté. Pourtant, la maîtrise de soi est encore plus importante et exigeante. On l’a définie comme étant une “autorité exercée sur ses impulsions, émotions ou désirs”. Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot traduit par “maîtrise de soi” en 2 Pierre 1:6 et dans d’autres passages a été défini comme “la vertu de celui qui domine ses désirs et ses passions, surtout ses appétits sensuels”. La maîtrise de soi a été appelée “le summum de la réalisation humaine”.


    Pourquoi la maîtrise de soi est tellement importante


    Quels ravages le manque de maîtrise de soi a causés! Il est à l’origine de nombre des difficultés que connaît aujourd’hui le monde. En ces “derniers jours”, nous vivons véritablement des “temps décisifs et durs”. Les hommes sont “sans maîtrise de soi”; la raison en est souvent l’avidité, caractérisée entre autres par le fait qu’ils sont “amis des plaisirs plutôt qu’amis de Dieu”. (2 Timothée 3:1-5.) 
    Le fonctionnement d’une automobile peut illustrer l’importance de la maîtrise de soi. Ce véhicule est pourvu de quatre roues qui lui permettent de se mouvoir, d’un moteur puissant qui peut faire tourner ces roues à toute allure, et de freins qui peuvent les faire s’arrêter. Cependant, il arrivera un malheur s’il n’y a pas de conducteur pour décider où les roues doivent aller, à quelle vitesse elles doivent tourner et quand elles doivent s’arrêter, la maîtrise de ces opérations étant assurée par un usage approprié du volant, de l’accélérateur et du frein.
    On ne saurait exagérer le rôle de la maîtrise de soi. Ce que l’apôtre Paul dit en 1 Corinthiens 13:1-3 sur l’importance de l’amour vaut également pour cette qualité. Quelle que soit notre éloquence dans les discours publics, quelles que soient la connaissance et la foi que nous ayons acquises grâce à de bonnes habitudes d’étude, quelles que soient les œuvres que nous accomplissons pour le bien d’autrui, si nous n’exerçons pas la maîtrise de soi, tout cela est en vain. Ne perdons pas de vue les paroles de Paul: “Ne savons-nous pas que les coureurs, dans une course, courent tous, mais qu’un seul reçoit le prix? Courons de manière à l’obtenir. Or tout participant à une compétition se domine en tout.” (1 Corinthiens 9:24, 25). Le conseil que Paul donne en 1 Corinthiens 10:12 ne peut que nous aider à nous dominer en tout: “Que celui qui pense être debout prenne garde de tomber.”

    Des exemples qui servent d’avertissement

    Adam a manqué de maîtrise de soi, lors de son erreur avec sa femme, car il a laissé l’émotion qui ne connaissait d'aucune manière l'envahir, au lieu de la raison de se poser la question et demander à sa femme, ; pourquoi as tu pris du fruit de l'arbre que notre Dieu nous avait interdit de regarder et aussi de manger? Adam n'a pas gouverné ses actions et notre mère à tous, non plus. En conséquence, “le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort”. (Romains 5:12.) Le premier meurtre est également dû à un manque de maîtrise de soi. En effet, Jéhovah Dieu a dit à Caïn: ‘Pourquoi brûles-tu de colère et pourquoi ton visage s’est-il allongé? Il y a le péché tapi à l’entrée, et toi, te rendras-tu maître de lui?’ Parce qu’il ne s’est pas rendu maître du péché, Caïn a tué son frère Abel (Genèse 4:6-12). La femme de Lot a, elle aussi, manqué de maîtrise de soi. Elle n’a pas pu résister à la tentation de regarder en arrière. Que lui a coûté son manque de maîtrise de soi? La vie! — Genèse 19:17, 26.
    Le premier-né de Jacob, Ruben, a perdu son droit d’aînesse parce qu’il a manqué de maîtrise de soi. Il a souillé la couche de son père en ayant des rapports sexuels avec l’une des concubines de Jacob (Genèse 35:22; 49:3, 4; 1 Chroniques 5:1). Mis à l’épreuve par les plaintes et les murmures des Israélites rebelles, Moïse s’est mis en colère et il a été privé du privilège auquel il aspirait profondément, celui d’entrer en Terre promise (Nombres 20:1-13; Deutéronome 32:50-52). Même le fidèle roi David, ‘homme selon le cœur de Dieu’, a connu de graves difficultés parce qu’il a un jour manqué de maîtrise de soi (1 Samuel 13:14; 2 Samuel 12:7-14). Ces exemples sont pour nous autant de sains avertissements qui nous montrent la nécessité d’exercer la maîtrise de soi.

    Ce que nous devons maîtriser, est au dessus de nos yeux, car le coeur des actions est notre cerveau.

    En premier lieu, il nous faut maîtriser nos pensées et nos émotions. Dans les Écritures, ces deux éléments sont souvent figurés par des mots tels que “cœur”(CERVEAU) et “reins”( LES YEUX ). Ce sur quoi nous arrêtons notre esprit peut soit favoriser, soit freiner les efforts que nous faisons en vue de plaire à Jéhovah. Nous avons besoin de maîtrise pour suivre le conseil biblique contenu en Philippiens 4:8; dans ce passage, il nous est demandé de faire de ce qui est vrai, chaste et vertueux, l’objet continuel de nos pensées. Le psalmiste David exprime la même idée lorsqu’il dit, dans une prière: ‘Que la méditation de mon cœur devienne agréable devant toi, ô Jéhovah, mon Rocher et mon Rédempteur!’ (Psaume 19:14). Le dixième commandement — de ne rien désirer de ce qui apparte
    Ient à notre prochain —  cela exigeait des Israélites qu’ils maîtrisent leurs pensées (Exode 20:17). Jésus a montré combien il est important que nous maîtrisons nos pensées et nos émotions lorsqu’il a dit: “Quiconque continue à regarder une femme au point de la désirer, a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle.” — Matthieu 5:28.

    Un autre aspect de notre corps qui doit être tenu en bride

    Il nous faut également maîtriser nos paroles. Nombreux sont les textes bibliques qui nous conseillent d’avoir autorité sur notre langue. Ainsi: “Le vrai Dieu est dans les cieux, mais nous nous sommes sur la terre. C’est pourquoi nos paroles doivent être peu nombreuses.” (Ecclésiaste 5:2). “Dans l’abondance des paroles la transgression ne manque pas, mais celui qui retient ses lèvres se montre avisé.” (Proverbes 10:19). “Qu’aucune parole ordurière ne sorte de votre bouche, mais plutôt toutes paroles qui est bonne pour édifier quand il en est besoin (...). Que (...) tout cri, tout propos outrageant, soient enlevés de chez vous, et aussi toute malice.” Ensuite, Paul nous conseille de ne pas nous laisser aller aux propos stupides ni aux plaisanteries obscènes. — Éphésiens 4:29, 31; 5:3, 4.

    Jacques, le demi-frère de Jésus, condamna les excès de langage et montra pourquoi, il est difficile de maîtriser sa langue. Il dit: “La langue (...) est un petit membre et qui se vante de beaucoup de choses. Il ne faut qu'une petite flamme de feu pour incendier une forêt entière. Eh bien, la langue est un feu. La langue est constituée d'une libre expression d’injustice parmi nos membres, car elle peut salir tout le corps et embraser la roue de la vie sur terre, et elle peut embrasée une multitude de personnes, à la Géhenne. La langue peut favoriser l'amour comme la haine et le mépris. En effet, toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de bêtes rampantes et d’animaux marins, doit se faire dompter et ils furent domptées, par l’espèce humaine. Mais la langue, il n'y a personne d’entre les humains qui puisse la dompter à sa pleine maîtrise. 
    Elle peut devenir un objet mauvais et sans frein, elle est pleine d’un poison mortel, à celui qui ne sait pas la mettre en bride. Avec elle nous bénissons Jéhovah, oui, le Père, et avec elle nous maudissons les hommes qui sont venus à l’existence ‘à la ressemblance de Dieu’. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, cher frère, que cela continue à se passer ainsi.” — Jacques 3:5-10.

    Bien sûr, nous devons exercer la maîtrise de soi dans nos actions. S’il est un domaine dans lequel il nous faut nous dominer, c’est bien celui de nos rapports avec les personnes de l’autre sexe. Les chrétiens ont reçu ce commandement: “Fuyez la débauche.” (1 Corinthiens 6:18, TOB). Le mari ne doit pas rechercher les faveurs d’autres femmes que la sienne. Il lui est dit, notamment: “Bois l’eau de ta propre citerne, et celles qui ruissellent du milieu de ton propre puits.” (Proverbes 5:15-20). Nous sommes avertis que “Dieu jugera les fornicateurs et les adultères”. (Hébreux 13:4.) Ceux qui cultivent le don du célibat doivent particulièrement faire preuve de maîtrise de soi. — Matthieu 19:11, 12; 1 Corinthiens 7:37.
    Jésus a résumé tout ce qui peut être dit sur notre façon d’agir envers nos semblables par la formule qu’on appelle la “règle d’or”: “Donc, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour nous, nous devons, nous aussi, le faire de même pour eux; c’est là, en effet, ce que signifient la Loi et les Prophètes.” (Matthieu 7:12). Étant donné nos inclinations égoïstes et les diverses épreuves ou tentations que nous subissons, il nous faut véritablement nous maîtriser pour traiter les autres comme nous voudrions qu’ils nous traitent.

    La maîtrise de soi s’exerce également dans le manger et le boire. La Parole de Dieu donne ce sage conseil: “Ne te trouve pas parmi les buveurs de vin, parmi ceux qui se gorgent de chair.” (Proverbes 23:20). Relativement à notre époque en particulier, Jésus a dit: “Prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans les excès de table, les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et que soudain ce jour-là ne soit tout de suite sur vous, comme un piège.” (Luc 21:34, 35). Oui, nous devons maîtriser nos pensées, nos sentiments, ainsi que nos paroles et nos actions.

    Pourquoi il est si difficile d’être maître de soi

    Il ne nous est pas aisé d’exercer la maîtrise de soi parce que, comme tous les chrétiens le savent, nos efforts se heurtent à l’action de trois puissants éléments. Le premier est constitué de Satan et de ses démons. La Bible ne laisse planer aucun doute sur leur réalité. Ainsi lisons-nous que “Satan entra” dans Judas juste avant qu’il ne livre Jésus (Jean 13:27). L’apôtre Pierre a demandé à Ananias: “Pourquoi Satan t’a-t-il donné la hardiesse d’user de tromperie envers l’esprit saint?” (Actes 5:3). Voilà pourquoi Pierre a donné cet avertissement approprié: “Gardez votre équilibre, soyez vigilants. Votre adversaire, le Diable, comme un lion rugissant, circule cherchant à dévorer quelqu’un.” — 1 Pierre 5:8.

    Dans leurs efforts pour exercer la maîtrise de soi, les chrétiens doivent également lutter contre le monde, qui “gît au pouvoir du méchant”, Satan le Diable. À ce propos, l’apôtre Jean a écrit: “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui; car tout ce qui est dans le monde, — le désir de la chair, le désir des yeux et l’exhibition de ses ressources, — ne provient pas du Père, mais provient du monde. Et le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.” Si nous ne nous maîtrisons pas et ne résistons pas vigoureusement à toute tendance à aimer le monde, nous risquons de succomber à son influence, comme cela est arrivé à Démas, qui fut un temps le compagnon de Paul. — 1 Jean 2:15-17; 5:19; 2 Timothée 4:10.

    Les chrétiens doivent également faire preuve de maîtrise de soi pour pouvoir lutter efficacement contre leurs faiblesses charnelles et leurs défauts héréditaires. Il nous faut nous rendre à l’évidence, “l’inclination du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse”. (Genèse 8:21.) Comme le roi David, ‘avec douleur nous avons été enfantés dans la faute, et dans le péché notre mère nous a conçus’. (Psaume 51:5.) 

    Oui, les tendances égoïstes héréditaires rendent particulièrement difficile la tâche de celui qui veut exercer la maîtrise de soi. Ces tendances résident dans le cœur symbolique, à propos duquel Jésus a dit: “Du cœur viennent les raisonnements méchants, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages, les blasphèmes.” (Matthieu 15:19). Voilà pourquoi Paul a écrit: “Le bien que je souhaite je ne le fais pas, mais le mal que je ne souhaite pas, voilà ce que je pratique. Si donc c’est ce que je ne souhaite pas que je fais, ce n’est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi.” (Romains 7:19, 20). Toutefois, la bataille n’est pas perdue d’avance, car l’apôtre a également écrit: “Mon corps, je le bourre de coups et je l’emmène comme esclave, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne devienne moi-même, d’une façon ou d’une autre, un homme désapprouvé.” Bourrer son corps de coups nécessitait d’exercer la maîtrise de soi. — 1 Corinthiens 9:27
    . QUI VEUT DIRE MAÎTRISER NOS PENSÉES ET ACTIONS EN TOUT TEMPS

    Paul avait bien des raisons de dire qu’il bourrait son corps de coups, car celui qui exerce la maîtrise de soi doit peut-être déjà lutter contre de nombreuses affections, telles que l’hypertension, la nervosité, le manque de sommeil, les maux de tête, l’indigestion. 
    Soyons maître de nos actions, tournons 7 fois notre langues avant de parler et méditant sur nos faiblesses, ainsi notre corps deviendra une source de bénédictions envers notre prochains et une joie profondeur pour le TRÈS HAUT.

  21.  

    Bonjour pour tout ceux qui veulent être avec nous, pour être ensemble en cette soirée mémorable.

    Voici le lien pour avoir accès au mémorial de la commémoration de la mort de JÉSUS CHRIST.

     

    Ce cadeau si grand que Dieu à démontrer son amour INFINI pour tout les humains de la terre.

    Celui qui nous a démontré la personnalité de Dieu par ses actions envers tous.

    Les paroles de Mathieu, Marc, Luc, Jean et tout les autres livres de la bible démontre qu'il fut la Parole vivante et en action pour nous montrer l'exemple à suivre c'est pas.

    Nous sommes heureux que tous puissent participer à cela en direct en téléchargeant ce vidéo.

    Pour la mémoire de notre Sauveur JÉSUS CHRIST gardons ensemble le respect de L'Amour de Dieu pour démontrer votre respect envers le Fils le plus grand modèle de foi et de pureté que la terre a porté autrefois.

    Sa beauté intérieur peut jaïllir en nous en respectant ensemble de se recueillir et participer ce soir au REPAS du Seigneur JÉSUS CHRIST qui fut approuvé par Dieu.

    Au plaisir d'être avec nous avec coeur et joie.

    Bonne soirée 

    19:30 est le début de ce recueillement important.

    Nous sommes le 14 NISAN depuis 18:00, honorons ce que notre Roi Jésus à demandé.

    Bonne soirée à tous.

     

     

     

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Les vidéo sont diffusées par plusieurs pays et langues. Si vous le désirez.

      Au plaisir de vous REVOIR.

      C'est l'amour et l'unité que nous apprenons à s'unir ensemble dans un amour véritable et être tous ensemble UNI à Dieu par Jésus CHRIST.

      JEHOVAH LE DIEU DES BÉNÉDICTIONS 

      ♥️

  22.  

    JÉHOVAH SON NOM EST JALOUX, IL FAIT PARTIE DE SON NOM

    Exode 34:14 bible 1985 

    JÉHOVAH SON NOM EST JALOUX POURQUOI ?

    Jéhovah est le Dieu de la création de lui toutes choses est venue à l'existence, car il est le Créateur universel et le Père de tout les vivants, de tout ce qui existent dans l'univers. Quand nous lisons sa parole, beaucoup de versets et de chapitres nous démontrent, comment il voit notre existence et comment il nous guide vers le chemin de la lumière et de la vérité.

    EN PROVERBE CHAPITRE 2 JÉHOVAH PAR SON ASSISTANT, NOUS TRANSMET UNE LETTRE INSPIRANTE PAR SALOMON ET QUI TÉMOIGNE DE LA GRANDEUR DE SA PERSONNE, COMMENT IL EST UN PÈRE AIMANT, LE PÈRE DE TOUT LES VIVANTS ET DE TOUTES CHOSES, VOICI CE QU'IL RÉVÈLE À SALOMON:
    Mon fils (NOUS), si tu fais bon accueil à mes paroles et si tu gardes précieusement mes commandements, en prêtant une oreille attentive à la sagesse et en inclinant ton coeur vers le discernement, si , de plus, tu appelles l'intelligence et si tu élèves la voie pour obtenir le discernement si tu continues à chercher cela comme de l'argent et si tu le recherches sans relâche comme des trésors cachés, alors tu comprendras ce que signifie craindre Jéhovah et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car Jéhovah lui-même donne la sagesse: de sa bouche viennent connaissance et discernement.

    PROVERBE 2 :1-6

    Dans ces versets Jéhovah nous enseigne, un fondement primordial à notre vie, une clef pour atteindre la connaissance et la sagesse, la logique, atteindre la pleine conscience.  Sa parole, la bible nous donne une vision par le fait d'acquérir la vision justes , les paroles justes, les pensées justes, la concentration justes,  les efforts justes, les actions justes, les moyens existences justes.

    Tout ce fondement de cette lois que Jéhovah a fondé est régis sur une vertue, qui est le fruit de l'Amour, car Dieu est Amour. Galates 5:22,23 et 1 Jean 4:8
    1cor 13:4 à 8 première ligne.
    Il est écris:
    L'amour est patient et bon. L'amour n'est pas jaloux, il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil.
    N'agit pas de façon inconvenante,  ne cherche pas ses propres intérêts, ne s'irrite pas.
    Il ne tient pas compte du mal subi. Il ne se réjouit pas de l'injustice, mais se réjouit avec la vérité.
    Il supporte tout, croit tout, endure tout.
    L'amour ne disparaît jamais.
    JÉHOVAH est un Dieu qui montre l'exemple à suivre. Il démontre par sa création qu'Il est un Dieu d'équilibre et il n'impose à personne ce que lui même ne ferait. Jéhovah connaît toutes choses car tout ce que l'on vit dans notre existence maintenant, il connaît le bien d'une action et la conséquence d'une mauvaise action et cela en toutes actions bonnes ou mauvaises.

    Pendant sa méditation sur la création, avant qu'il ait créé notre univers, Jéhovah a créé une matrice du bien et une matrice du mal. De ces deux matrices, il maria les deux essences, LE BIEN ET LE MAL, dans sa pensée créatrice mais cela fut comme une assemblage de tout les possibilités combinables, ainsi créer une symbiose parfaite entre le mal et le bien.  Il fonda une loi pour ces lois du mal et du bien. Cela fut pour créer la loi de toutes les énergies connues et inconnues à notre pensée, pour que seul le bien soit unanime entre chacunes d'elles. (Genèse 3:22a)
    Ces deux matrices devaient être maitrisées par Jéhovah lui même, avant de créer sa première création qui fut dévoilé en Proverbe 8:22à36. Jéhovah médita sur le bien de toutes choses et la conséquences de chaque choses. Il a vu comment la mauvaise union de deux éléments ou plus, pourrait devenir un danger pour l'équilibre de sa création et une bienfaisance parfaite dans un mariage uni et parfait DE TOUTES CHOSES.
    JÉHOVAH EST L'INSTIGATEUR  DU MARIAGE.

    Prenons une exemple: Imaginons un évènement où en assemblant deux liquides, qui sont opposés l'un à l'autre, qu'est ce qui pourrait en résulter et voir la conséquence de leur union, si nous ne prenons pas de précaution en les mélangent que se passera t'il?
    Voilà vous décidez de mélanger du lait avec du chlore, si vous feriez cela sans prendre conscience avant votre action, le danger de mélanger ces deux liquides. Votre vie pourrait être changé, par une conséquence très néfaste de cette action et résulter de brûlure sévèrent aux poumons et voir votre peau être brulée au troisième degrés pendant toute le reste de votre vie. Car en mélangeant ces deux liquides ensembles vous créez un réaction chimique qui créerait une bombe effervescente très dangereuse. Quand Jéhovah a médité sur le mariage de chaques éléments de son univers physique, particules, atomes et molécules, énergies, ect. Il a bien calculé chaques choses à sa pleine minutie, avant de commencer le début de sa création. Jéhovah usa de minutie et regarda toutes les formes de conséquences que l'union de deux contraires pourrait résulter dans le mariage de deux éléments ou qu'apporterait l'utilité de leur union à sa futur création. Alors Jéhovah qui est le Dieu de la création connaît toutes choses entre le bien et le mal, il connaît le chemin de l'équilibre parfait entre chaque formes d'énergies, matières, actions, pensées, désirs, émotions et sentiments...,.etc

    Allons ensemble en Exode 34:14 et dans ce verset je vais utilisé la version de 1985 ( Les saintes écritures traduction du monde nouveau) pour élaborer le thème de ce discours. 
    Exode 34 :14 allons lire  ensemble la partie b de ce verset.
    Moïse écrit: Par ce que Jéhovah dont le Nom est Jaloux,  c'est un Dieu jaloux.

    Comment dans ce verset, pouvons nous dire que Son Nom est Jaloux, car il est un Dieu jaloux ?

    Dans la bible nous distinguons Jéhovah comme un Dieu d'Amour et qu'il est la personnification de l'Amour mais ici, il est écris, qu'il est un Dieu jaloux et même son nom est "Jaloux "avec une majuscule. Dans le passage de 1 cor 13:4 à 8 a, il est écris que l'Amour véritable n'est pas jaloux.
    POURQUOI JÉHOVAH DIEU EST JALOUX ET QUE SON NOM EST JALOUX AVEC UNE MAJUSCULE? 
    COMMENT LA JALOUSIE PEUT - ELLE ETRE UNE QUALITÉ DE DIEU?
    Le thème "Jaloux" étymologiquement fait référence à une définition différente de notre pensée.
    "Jaloux" veut dire le sens étymologique (Le premier de toute chose, L'Unique.) Alors nous pouvons par cette définition dire que notre Dieu dont son nom est "Jaloux" représente véritablement son nom car il est le Premier Dieu et qu'Il est l'Unique Dieu universel, Créateur de l'univers et qu'il est le Seul à avoir toujours existé et qu'il est le seul vrai Dieu,  À PART LUI IL N'Y A PAS DE DIEU AUTRE QUE LUI. En pensant que Jéhovah son Nom serait "Jaloux" ce nom serait approprié car il est le seul Dieu et Unique Dieu de l'univers, IL EST LE SEUL À CONNAÎTRE TOUTES CONNAISSANCES ET SAGESSES, ETC. VOILÀ POURQUOI SON NOM EST JALOUX, PERSONNE NE CONNAÎT, LA CONNAISSANCE DE DIEU.

    Quand Jéhovah a créé Adam, il lui donna le nom de "Adam" dont son Nom est: "homme tiré du sol". Quand Jéhovah a assemblé, Eve , par l'assemblage d'une création moléculaire, car "Eve" fut issue de l'adn d'Adam, elle est devenue, la femme compatible parfaite pour Adam. Cette femme porta le nom de "Eve" qui veut dire : "vivre" car d'elle toutes les génération futur des humains seraient créé en son sein de procréation par le début de la naissances de ces enfant et de ces petits enfants. 
    Alors là signification du nom de Dieu "Jaloux" qui signifie "Premier de toute choses et l'Unique" Jéhovah le Dieu de l'Univers" le nom Jaloux devient réaliste à notre compréhension. Jéhovah veut que nous comprenions son Nom. Comprendre ainsi la raison de ce Nom "Jaloux" dans (Exode 34:14 partie b) QUI FUT RÉVÈLÉ PAR MOÏSE.
    Pourquoi Jéhovah est un Dieu jaloux et comment le thème de jaloux peut être une qualité de Jéhovah et comment le prouver?

    COMME AU DÉBUT DE CE DISCOURS, J'AI FAIT SORTIR UN POINT IMPORTANT DE PROVERBE 2:1 À 6  JÉHOVAH EST UN PÈRE AIMANT ET DANS CE PASSAGE CELUI QUI SUIT SON CHEMIN CONNAÎTRA LA SAGESSE, L'INTELLIGENCE ET LE DISCERNEMENT.
    Alors voyons ensemble comment la terme jaloux est une qualité de Jéhovah. 
    Le terme que Dieu est "jaloux" est apporté dans le verset d'Exode 34:14 comme une adjectif de protection. Ce terme"jaloux"est basé sur le fait que son Amour est parfait et l'Amour que Jéhovah apporte envers les humains de la terre et envers toutes sa Création et fait partie de la qualité du terme "jaloux". JÉHOVAH  a créé son dessein pour le voir grandir et vivre la joie de voir toute sa création jouïr de la vie et non de la mort. 

    Quand le Fils de Dieu est venu au monde qu'elle était l'émotion qui s'animait en lui.
    Allons en proverbe 8 :22 à 31 et regardons les paroles de Jésus:
    Dans ce texte, Jésus est détaillé au féminin car il est le complément de la création, et à la fin, il montre qu'il est un mâle.  Je vais approfondir ce point par la suite.
    Il est écris: Jéhovah m'a( produite) ( féminin) comme le commencement de son action (oeuvre), la plus ancienne de ses oeuvres, d'autrefois. Depuis des temps antiques on m'a établie dans ma position, depuis le début, depuis des temps antérieurs à la terre. J'ai été (enfantée)( féminin), quand il n'y avait pas de mer profonde,  quand il n'y avait pas de sources débordantes d'eau. Avant que les montagnes furent misent en place, avant les collines, j'ai été (enfantée)( Féminin),  alors qu'il n'avait fait la terre et ses champs, ou la première motte de son sol. Quand il a préparé le ciel, j'étais là. Quand il a dessiné l'horizon à la surface de l'eau, quand il a placé les nuages en haut, quand il fondé les sources des profondeurs, quand il a imposé à la mer un décret interdisant à son eau d'aller au delà de ce qu'il ordonnait, quand il a posé les fondement de la terre, j'étais alors près de lui comme (un habile ouvrier)( masculin). J'étais (celle) ( féminin) à qui il était particulièrement( attaché)( masculin), jour après jour. JE ME RÉJOUISSAIT TOUT LE TEMPS DEVANT LUI: je me réjouissait au sujet de sa terre devenue habitable et j'étais particulièrement (attachée) (comme une mère) aux fils des hommes. Esprit Saint COMME JÉSUS  LE FILS DIEU EST FÉMININ ET AUSSI COMME LE PÈRE MASCULIN CAR JÉHOVAH RESPECTE LE PRINCIPE DE L'OEDIPE DE LA VIE.

    LE FILS DE DIEU ÉTAIT COMME DÉTAILLÉ COMME UNE FEMME (VIERGE AVISEE) SOUMISE À DIEU ( ATTACHÉE) ( ATTACHÉ) À LUI EN TOUT TEMPS COMME UN ENFANT QUI AIME SON PÈRE. DANS LE verset 30 LÀ, IL MONTRE QU'IL EST UN HABILE OUVRIER. ALORS NOUS VOYONS QUE JESUS À CETTE ÉPOQUE était UN MÂLE TRAVAILLANT SA FÉMINITÉ, et sa MASCULINITÉ, pour quelle raison? Car Jéhovah est le Dieu Createur et Jésus est le complément de la création, IL EST LA LUMIÈRE , quand le Fils de Dieu réalisait les oeuvres que Jéhovah lui donnait, il travaillait sa masculinité (HOMME). Dans le verset 30 il, le Fils de Dieu, devient au masculin car il utilise un pronom masculin "Un." Alors le Fils de Dieu fut la première oeuvre de Dieu. Nous voyons ce même détaille dans sa dernière prière avec ses douze apôtres. En Jean 17:24 à  la fin du verset il est écris:  TU M'AS AIMÉ AVANT LA FONDATION DU MONDE. NOUS VOYONS ICI  QUE JÉSUS LUI MÊME DÉMONTRE QUE JÉHOVAH L'AIMAIT ET QU'IL ÉTAIT SA PREMIÈRE CRÉATION.  NOUS SAVONS QUE LE FILS DE DIEU SUIVAIT LES PAS DE SON PÈRE, CAR IL DIT: QU'IL ÉTAIT (ATTACHÉE)(féminin), AU FILS DES HOMMES. ALORS NOUS POUVONS AFFIRMER QUE JÉHOVAH NOUS AIMENT VRAIMENT CAR LE FILS AIME LES HOMMES ( femme et homme) PAR UNE ATTACHEMENT PARTICULIÈRE. COMME JÉHOVAH AIME SON FILS D'UN ATTACHEMENT PARTICULIER ( comme un Père)

    EN PROVERBE 8 : 30,31 LE FILS DE DIEU DÉMONTRE PAR SA PLEINE VOLONTÉ QU'IL SE RÉJOUISSAIT EN TOUT TEMPS AVEC SON PÈRE. IL AIMAIT ÊTRE AVEC LUI CAR IL DIT QU'IL ÉTAIT (ATTACHÉE et ATTACHÉ) EN PENSÉE (MASCULIN ET FÉMININ)
    À LUI, D'UNE MANIÈRE PARTICULIÈRE. ALORS NOUS POUVONS DISTINGUER QUE LE FILS AVAIT LE LIBRE ARBITRE ET AUSSI QU'IL AIMAIT JÉHOVAH CAR IL RESSENTAIT ÊTRE AIMÉ PAR SON PÈRE ET DIEU CRÉATEUR. 
    ALORS SI NOUS DISONS QUE JÉHOVAH EST UN DIEU JALOUX NOUS VOYONS ICI QUE LE FILS ÉTAIT HEUREUX ET NON EN PRISON OU DOMINÉ PAR DIEU D'UNE MANIÈRE POSSESSIVE. SON ATTACHEMENT À SON PÈRE ÉTAIT DE SA PROPRE VOLONTÉ. ÊTRE AVEC DIEU EST UN BONHEUR IMMENSE ET JÉSUS LE DÉMONTRE DANS CES VERSETS ET AUSSI QUE LE FILS PARTICIPAIT À L'OEUVRE DE SON PÈRE ET IL PARTICIPAIT À LA JOIE DU PÈRE ÉTERNEL ET VIVANT UN BONHEUR CONSTANT.
    (DANS LA LETTRE DE JEAN en Jean chapitre 1) JEAN nous révèle que Jésus participa à la création de toutes choses, il est devenu lumière  ( devenu UN PARTICIPANT EN TOUTES CHOSES DANS EXISTENCES DE TOUTES ÉLÉMENTS, QUE CONSTITUENT LA CREATION DE DIEU,  dans le monde physique de notre univers. Alors comme un enfant est enfantée par une mère, Jésus est une mère et un homme en action sur le modelage de tout ce qui fut créé sous la loi du Père Créateur de toutes choses , notre DIEU JÉHOVAH LE TOUT PUISSANT DONNA À SON FILS LA POSSIBILITÉ DE PARTICIPER AU DESSEIN DE DIEU CAR L'ESPRIT SAINT DE DIEU LUI DONNAIT LA PUISSANCE DE LE FAIRE ET DE PLUS DIEU PAR L'ESPRIT SAINT PRÉCISAIT TOUTES CRÉATIONS DU FILS SOUS LA LOI DE SON DESSEIN.
    LA TERME JALOUX EST UNE QUALITÉ DE DIEU. VOIR LE NOM JALOUX EN MAJUSCULE, EST QUE JÉHOVAH EST L'UNIQUE DIEU DE TOUT L'UNIVERS ET LE SEUL QUI A TOUJOUR EXISTÉ et LE SEUL QUI CONNAÎT TOUTES ASSEMBLAGES DE TOUTES CHOSES CAR SON FILS OINT FUT UN PARTICIPANT AU DESSEIN DE DIEU.

    COMMENT NOUS ENFANTS DE DIEU, POUVONS NOUS BÉNÉFICIER DE LA JALOUSIE DE NOTRE CRÉATEUR  ET DE LA PROTECTION DE SON NOM "JALOUX"

    NOUS QUI AIMONS JÉHOVAH, POUR BÉNÉFICIER DE SA QUALITÉ PROTECTRICE NOUS DEVONS SUIVRE CELUI QUI FUT LE PREMIER CRÉÉ DE LA CRÉATION. CES PAROLES NOUS INSPIRENT DE VOIR QUE LE FILS DE DIEU VIVAIT ET VIT TOUJOUR UN BONHEUR ULTIME AVEC NOTRE DIEU CRÉATEUR QUI EST JÉHOVAH. JÉSUS QUAND IL ÉTAIT SUR LA TERRE A DÉMONTRÉ LES PRINCIPES LES PLUS IMPORTANT POUR CONNAÎTRE LA JOIE D'ÊTRE AIMÉ ET ATTACHÉ À NOTRE CRÉATEUR, ÊTRE AIMER PAR JÉHOVAH.

    Jésus à dit: Jean 8 :32 et proverbe 2 :1 à 6 Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libèrera. Quand aux versets de ( proverbe 2:1 à 6) ce passage nous dévoile que nous devons avoir le désir de l'écouter, avoir une oreille attentive à sa sagesse, CRAINDRE JÉHOVAH, ouvrir son coeur à lui, de montrer notre intention à le connaître et demander par la prière la sagesse, l'intelligence et le discernement. 

    EN EXODE 34:14  NOUS DEVONS AIMER JÉHOVAH NOTRE DIEU ET DE L'ADORER LUI SEUL ET PERSONNE D'AUTRE, CAR IL N'Y AUCUN AUTRE DIEU, QUE LUI SEUL. ALORS NOUS VOULONS ÊTRE AIMÉ DE JÉHOVAH, NOUS DEVONS L'AIMER COMME UN FILS ET UNE FILLES DE TOUT CE QUI EST EN NOUS D'UN AMOUR VÉRITABLE.

    En (Proverbe 2: 7 à 11) Jéhovah précise sa jalousie,comme qualité positive, et démontre à qui Jéhovah partage la sagesse et ,à qui, il donne Sa protection. Lisons ces versets ensemble, il est écris: Il garde précieusement sa sagesse pratique pour les hommes droits; il est un bouclier pour ceux qui se conduisent avec intégrité. Il veille sur le sentier des justes, et il protègera le chemin des fidèles. Alors tu comprendras aussi ce qui est juste et droit et équitable et tu comprendras quelle est la bonne voie à suivre. Quand la sagesse entrera dans ton coeur et que la connaissance deviendra agréable à ton âme la capacité de réflexion veillera sur toi et te préservera tout les jours de ta vie.
    Nous voyons dans ces versets que Jéhovah est attaché aux hommes femmes et enfants, qui ont des qualités particulières.  Il garde précieusement la sagesse pratique pour les hommes droits. Jéhovah use de son adjectif de protection (Jaloux) de Dieu aux hommes qui manifestent,  non seulement la qualité de la droiture mais aussi celle de la qualité de l'intégrité. Il est un bouclier "" Jaloux"" contre le méchant . 

    JÉHOVAH EST UN DIEU JALOUX COMME RELATE EXODE 34:14: JÉHOVAH DEMANDE UN ATTACHEMENT SANS PARTAGE. JÉHOVAH EST UN DIEU DONT SON NOM EST JALOUX  CAR IL PARTAGE LA SAGESSE DE LA VÉRITÉ, DE L'INTELLIGENCE ET DU DISCERNEMENT VÉRITABLE AUX HOMMES , FEMMES ET ENFANTS AUX COEUR DROIT ET QUI AGISSENT AVEC INTÉGRITÉ VENANT DU COEUR ET D'UN AMOUR SINCÈRE .

    À TOUT CEUX QUI VEULENT DEVENIR ENFANT DE JÉHOVAH , LE SEUL VRAI DIEU, RESTONS COURAGEUX, OBÉISSANT, INTÈGRE, AVEC UNE CRAINTE SALUTAIRE DEVANT LE SEUL VRAI ET UNIQUE DIEU ET QUE NOTRE AMOUR POUR JÉHOVAH, SOIT FERME POUR AINSI BÉNÉFICIER DE VIVRE LA PROMESSE DE NOTRE ROI JÉSUS CHRIST SON OINT ET AINSI DE VIVRE HEUREUX DANS LE PARADIS DE LA PROMESSE DE VIVRE SUR UNE TERRE NOUVELLE  POUR TOUJOUR. PSAUME 37:29 .
    NE RENONÇONS DE AUCUNE MANIÈRE DE SERVIR NOTRE DIEU AVEC VIGUEUR D'UN COEUR REMPLIS D'AMOUR VÉRITABLE.

    ERICO

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  23.  

    Lévitique 14-15 Quels bienfaits est-ce que je retire à ne pas suivre les normes de ce monde 

     

    Dieu aime la pureté, soyons pur devant Jéhovah 


    “ Avec qui se garde pur tu te montreras pur. ” — PSAUME 18:26.


    UNE maman prépare son petit garçon. Elle s’assure qu’il s’est lavé et que ses vêtements sont propres et nets. Elle sait qu’une bonne hygiène favorise la santé. Mais elle sait aussi que la tenue d’un enfant rejaillit sur la réputation de ses parents.

    Jéhovah, notre Père céleste, veut que ses serviteurs soient purs.
    On lit dans sa Parole : “ Avec qui se garde pur tu te montreras pur. ” (Psaume 18:26). Jéhovah nous aime ; il sait que la pureté nous est bénéfique. Il souhaite aussi que ses Témoins laissent une bonne impression et que celle-ci rejaillisse en bien sur sa réputation. En effet, notre pureté, qui se manifeste par notre propreté et notre belle conduite, sera un sujet d’honneur — et non de honte — pour Jéhovah et pour son saint nom. — Ézékiel 36:22 ; 1 Pierre 2:12.
    Le fait de savoir que Dieu aime la pureté nous incite à rester purs. Nous voulons que notre style de vie honore Jéhovah, parce que nous l’aimons. Nous voulons aussi nous garder dans son amour. Alors, examinons pourquoi nous devons rester purs, ce qu’implique le fait d’être pur, et comment nous pouvons préserver notre pureté. Cet examen nous permettra peut-être de discerner des domaines dans lesquels nous avons des progrès à faire.

    POURQUOI DEVONS-NOUS RESTER PURS ?

    Comment Jéhovah nous montre-t-il la voie ? Entre autres en nous donnant l’exemple. C’est pourquoi sa Parole nous encourage à devenir “ des imitateurs de Dieu ”. (Éphésiens 5:1.) Or, Jéhovah, le Dieu que nous adorons, est pur et saint sous tous les rapports ; c’est la raison essentielle qui nous pousse à rester purs. — Lévitique 11:44, 45.
    La pureté de Jéhovah, au même titre que beaucoup d’autres de ses qualités et de ses manières d’agir, est manifeste dans sa création visible (Romains 1:20). La terre a été conçue de manière à offrir aux humains un cadre de vie propre. Jéhovah a mis en place des cycles écologiques qui purifient l’air et l’eau. Certains microbes recyclent les déchets et les transforment en produits inoffensifs. Les biologistes ont mis à contribution certains de ces micro-organismes voraces pour nettoyer les déversements accidentels de pétrole ainsi que d’autres pollutions dues à l’égoïsme et à l’avidité des humains. Manifestement, la propreté a de l’importance pour “ Celui qui a fait la terre ”. (Jérémie 10:12.) Elle devrait aussi en avoir pour nous.
    Une autre raison pour laquelle nous devons rester purs, c’est que Jéhovah, notre Souverain suprême, exige que ses adorateurs soient purs. Sous la Loi que Jéhovah avait donnée à Israël, le culte était indissociable de la pureté et de la propreté. La Loi précisait que le jour des Propitiations, le grand prêtre devait se baigner, non pas une fois, mais deux fois (Lévitique 16:4, 23, 24). Les prêtres qui officiaient devaient se laver les mains et les pieds avant d’offrir les sacrifices à Jéhovah (Exode 30:17-21 ; 2 Chroniques 4:6). La Loi définissait quelque 70 causes d’impureté physique et de souillure rituelle. Un Israélite en état d’impureté n’avait pas le droit de participer au culte — dans certains cas, ne pas respecter cet interdit faisait même encourir la mort (Lévitique 15:31). Toute personne qui refusait de se conformer aux rites de purification prescrits — et cela incluait le fait de se baigner et de laver ses vêtements — devait “ être retranchée du milieu de la l'assemblée”. — Nombres 19:17-20.
    Même si la Loi mosaïque ne s’applique plus à nous, elle nous permet de discerner quelle est la pensée de Dieu sur certaines questions. Incontestablement, la Loi faisait ressortir que la pureté était exigée des adorateurs de Dieu. Jéhovah n’a pas changé (Malaki 3:6). Si notre culte n’est pas “ pur et sans souillure ”, Jéhovah ne peut pas l’accepter (Jacques 1:27). C’est pourquoi il nous faut savoir ce qu’il attend de nous dans ce domaine.

    ÊTRE PUR AUX YEUX DE DIEU

    Jéhovah Dieu est pur et saint. Il tient à ce que ses serviteurs restent purs spirituellement, moralement, mentalement et physiquement (1 Pierre 1:16). Rester pur aux yeux de Dieu demande de gros efforts. Nous vivons dans un monde impur. Nous avons aussi à lutter contre nos tendances à faire le mal. Mais nous ne devons pas abandonner.

    Comme dit précédemment, la propreté physique, dans la Bible, n’est qu’un aspect de la pureté. La pureté du point de vue de Dieu concerne toutes les facettes de notre vie. Jéhovah nous demande de veiller à la pureté dans quatre grands domaines : le domaine spirituel, le domaine moral, le domaine mental et le domaine physique. Nous examinerons à présent ce qu’implique chacun de ces aspects.

    La pureté spirituelle.
    En peu de mots, rester spirituellement pur signifie ne pas mélanger le vrai culte avec le faux culte. Quand les Israélites ont quitté Babylone pour retourner à Jérusalem, ils ont dû se conformer à cette exhortation inspirée : “ Sortez de là, ne touchez rien d’impur ; [...] gardez-vous purs ! ” (Isaïe 52:11). Les Israélites retournaient dans leur pays avant tout pour rétablir le culte de Jéhovah. Ce culte devait être pur ; il ne devait pas être souillé par des doctrines, des pratiques, ou des coutumes de la religion babylonienne qui, toutes, déshonoraient Dieu.
    Aujourd’hui, les vrais chrétiens doivent veiller à ne pas se laisser contaminer par le faux culte (1 Corinthiens 10:21). La prudence est de mise sous ce rapport, car l’influence de la fausse religion est omniprésente. Dans de nombreux pays, divers rites, traditions ou activités ont un lien avec des enseignements de la fausse religion, par exemple celui qui prétend qu’il y a quelque chose en nous qui survit à la mort (Ecclésiaste 9:5, 6, 10). Les vrais chrétiens s’abstiennent de prendre part à des coutumes qui se rapportent à des croyances de la fausse religion. Nous ne transigerons pas avec les normes bibliques du culte pur parce que d’autres font pression sur nous. — Actes 5:29.

    La pureté morale. 
    Rester moralement pur implique de s’abstenir de toute forme d’immoralité sexuelle (Éphésiens 5:5). Il est vital de rester moralement pur. Comme les normes de Jéhovah sont importantes à ses yeux, pour nous garder dans l’amour de Dieu, nous devons " fuir la fornication ". Les fornicateurs impénitents “ n’hériteront pas du royaume de Dieu ”. (1 Corinthiens 6:9, 10, 18.) Du point de vue de Dieu, de tels individus se rangent parmi ceux qui sont “ immondes dans leur saleté ”. S’ils ne retrouvent pas leur pureté morale, “ leur part sera dans [...] la deuxième mort ”. — Révélation 21:8.

    La pureté mentale.
    Les pensées débouchent sur des actes. Si nous laissons des pensées mauvaises s’installer dans notre esprit et notre cœur, nous risquons tôt ou tard de commettre des actes impurs (Matthieu 5:28 ; 15:18-20). À l’inverse, si nous occupons notre esprit à des pensées pures, cela peut nous encourager à garder une conduite pure (Philippiens 4:8). Comment rester mentalement pur ? Déjà, nous devons éviter toute forme de divertissement qui pourrait souiller nos pensées. De plus, nous pouvons occuper notre esprit à des pensées pures en étudiant régulièrement la Parole de Dieu. — Psaume 19:8, 9.
    Pour nous garder dans l’amour de Dieu, il est essentiel de rester pur dans les domaines spirituel, moral et mental.

    Notre lieu de culte.

    Notre amour pour Jéhovah nous pousse à manifester du respect pour notre Salle du Royaume, le centre du vrai culte de notre localité. Nous souhaitons que les nouveaux venus soient favorablement impressionnés quand ils découvrent notre lieu de réunion. Pour que la salle reste attrayante, il faut la nettoyer et l’entretenir régulièrement. Nous manifestons du respect pour notre Salle du Royaume en faisant de notre mieux pour la maintenir en bon état. C’est pour nous un privilège que d’offrir de notre temps pour nettoyer ou pour “ refaire et réparer ” notre lieu de culte aux côtés de nos frères et sœurs (2 Chroniques 34:10). Les mêmes principes s’appliquent lorsque nous tenons nos assemblées, que ce soit dans une Salle d’assemblées ou un autre lieu.

    REJETONS LES HABITUDES ET LES PRATIQUES IMPURES

    Pour rester physiquement purs, il nous faut rejeter les habitudes et les pratiques qui souillent le corps, comme la cigarette, l’abus d’alcool ou l’usage non médical de substances qui créent une dépendance ou qui affectent le psychisme. La Bible n’énumère pas précisément toutes les habitudes et pratiques impures ou répugnantes qui ont cours aujourd’hui ; par contre, elle contient des principes qui nous permettent de comprendre ce que Jéhovah doit très certainement penser de telles choses. Puisque nous savons comment Jéhovah considère ces questions, nous voudrons, par amour pour lui, adopter l’attitude qui nous vaudra son approbation. Examinons cinq de ces principes bibliques.

    “ Puisque nous avons ces promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, parachevant la sainteté dans la crainte de Dieu. ” (2 Corinthiens 7:1). Jéhovah veut que nous nous abstenions des pratiques qui altèrent notre chair, notre organisme, et qui ravagent notre esprit, notre inclination mentale dominante. Nous devons donc rejeter les dépendances connues pour être nuisibles à la santé physique et mentale.
    La Bible nous indique d’ailleurs une raison impérieuse de nous " purifier de toute souillure ". Notez le début de 2 Corinthiens 7:1 : “ Puisque nous avons ces promesses. ” Quelles promesses ? Les versets qui précèdent l’indiquent ; il s’agit des promesses suivantes de Jéhovah : “ Je vous accueillerai. Et je serai pour vous un père. ” (2 Corinthiens 6:17, 18). Rendez-vous compte ! Jéhovah vous promet de vous accorder sa protection et de vous aimer, comme un père prend soin d’un fils ou d’une fille ! Mais Jéhovah ne réalisera ces promesses que si vous rejetez les souillures “ de la chair et de l’esprit ”. Il serait donc insensé de permettre à l’une de ces habitudes ou de ces pratiques répugnantes de vous priver de vos relations étroites et précieuses avec Jéhovah !

    “ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. ” (Matthieu 22:37). D’après Jésus, il s’agit là du plus grand de tous les commandements (Matthieu 22:38). Jéhovah mérite un amour sans réserve. Pour l’aimer de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée, nous devons rejeter les pratiques qui pourraient écourter notre vie ou bien engourdir la capacité de réflexion dont il nous a fait don.

    “ [Jéhovah] donne à tous la vie et le souffle et toutes choses. ” (Actes 17:24, 25). La vie est un don de Dieu. Nous aimons Dieu ; nous voulons donc nous montrer respectueux du don qu’il nous a fait. Nous rejetons toute habitude ou pratique qui est néfaste à notre santé, car nous comprenons que ces pratiques témoignent d’un mépris profond pour le don de la vie. — Psaume 36:9.

    “ Tu dois aimer ton prochain comme toi-même. ” (Matthieu 22:39). Souvent, les habitudes et les pratiques impures ne nuisent pas qu’à celui qui s’y adonne, mais aussi à son entourage. Par exemple, la fumée de cigarette est dangereuse pour la santé des non-fumeurs qui la subissent. Une personne qui fait du tort à son entourage transgresse le commandement divin d’aimer son prochain. Elle dément aussi par ce comportement son prétendu amour pour Dieu. — 1 Jean 4:20, 21.

     “ [Les chrétiens sont tenus] d’être soumis et d’obéir aux gouvernements et aux autorités, en leur qualité de chefs. ” (Tite 3:1). Dans beaucoup de pays, la loi interdit la possession ou la consommation de certaines drogues. Les vrais chrétiens ne possèdent ni ne consomment des drogues illicites. — Romains 13:1.

    Pour nous garder dans l’amour de Dieu, nous devons rester purs, pas seulement dans un ou deux domaines, mais dans tous les domaines dont nous venons de parler. Il n’est parfois pas facile d’abandonner des habitudes et des pratiques impures ou de ne pas rechuter, mais c’est bel et bien possible. Vraiment, il n’existe pas une meilleure façon de mener notre existence, car Jéhovah nous enseigne toujours pour notre profit (Isaïe 48:17). Mais le plus important, c’est qu’en restant purs, nous avons la satisfaction de savoir que notre conduite rejaillit en bien sur la réputation du Dieu que nous aimons, et qu’ainsi, nous nous gardons dans son amour.

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    1. folens

      folens

      Hello Eric merci pour ce sujet intéressant. Bonne journée Michel
       
       
      Psaume 104:15) le vin qui réjouit le cœur de l’homme, l’huile qui fait briller le visage et le pain qui réconforte le cœur du mortel.

      connaisseurs-vins.PPS

    2. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Le vin est, la Parole de Jéhovah, car de ce livre jaïllit l'Espoir.  ALORS le vin est = à  CETTE  eau qui est transformé en un vin nouveau. (Symbolique) Les racines de ton arbre apprennent à s'enraciner sur un chemin étroit (La bible),  et de ce vin nouveau que tu bois (lire , chanter la Parole , méditer ), jaillira une joie profonde et durable. Ce vin est la Parole, l'huile est la sagesse que tu reçois quand ton espoir grandit en une foi très forte et profonde en ta pureté pour Jéhovah, vivre dans Sa  Lumière, devient un pain en nous, par la droiture et l'obéissance envers Sa Volonté, celle de Jéhovah, comme Jésus tu résistes à la tentation, le monde est une épreuve de courage que nous bâtissons par la foi de ne pas renoncer en nos valeurs par "le voeux" de servir Jéhovah à l'image De Jésus Christ, l'accomplir comme un fidèle disciple de Jésus Christ par ses paroles pouvoir connaître la joie réelle d'apprendre de notre  Roi Emmanuel... (JÉSUS CHRIST) plus fortement, le Salut de Dieu pour les hommes, femmes et enfants Justes de la terre est notre sauveur.

      L'Amour de Jéhovah est le plus grand Cadeau qu'une personne humble peut recevoir.

       

      (Notre bibliothèque est un petit trésors cachée à celui qui aime lire. Jw.org)

      (Psaume 1 :1 -3)

       

       

      Bonne journée Michel 😀

  24.  

    LISONS LA PAROLES DE DIEU JOUR APRÈS JOUR

     


    Tout beau don et tout cadeau parfait viennent d'en haut; ils descendent du Père des lumières célestes, chez qui il n'y a pas de variation de la rotation de l'ombre. La volonté de notre Dieu est de nous enfanter par la parole de vérité, pour que nous devenions ses prémices, des joyaux de la paroles.
    Si quelqu'un est un auditeur de la paroles et qui plonge ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui persévère à la lecture de sa Parole jour après jour, il sera comme un arbre luxuriant et sa vie sera un bonheur parfait et sans fin.

    À QUELLE fréquence vous regardez-vous dans la glace ? La plupart d’entre nous le font tous les jours, peut-être même plusieurs fois. Pourquoi ? Parce que nous nous soucions de notre apparence.

    Lire la Bible, c’est comme se regarder attentivement dans un miroir (Jacques 1:23-25). Le puissant message de la Parole de Dieu nous permet de voir ce que nous sommes réellement. Il “ pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit ”. (Hébreux 4:12.) Autrement dit, il fait la distinction entre ce que nous semblons être et ce que nous sommes vraiment. Tel un miroir, il montre ce qui est à corriger.

    La Bible ne se contente pas de révéler quels sont les changements nécessaires, elle nous aide aussi à les effectuer. L’apôtre Paul a déclaré : “ Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice. ” (2 Timothée 3:16, 17). Remarquez que, sur les quatre effets utiles mentionnés, trois impliquent un changement d’état d’esprit et de comportement : reprendre, remettre les choses en ordre et discipliner. Si nous avons besoin de nous regarder souvent dans la glace pour vérifier notre aspect, à combien plus forte raison devrions-nous lire régulièrement la Parole de Dieu !

    Lorsqu’il a demandé à Josué de guider la nation d’Israël, Jéhovah lui a dit : “ Ce livre de la loi ne doit pas s’éloigner de ta bouche ; il faudra que tu y lises à voix basse jour et nuit, afin d’avoir soin de faire selon tout ce qui y est écrit ; car alors tu feras réussir ta voie et alors tu agiras sagement. ” (Josué 1:8). Effectivement, pour réussir, Josué devait lire la Parole de Dieu “ jour et nuit ”, c’est-à-dire avec régularité.

    De même, le premier psaume chante les vertus d’une lecture régulière de la Bible, en ces termes : “ Heureux l’homme qui n’a pas marché dans le conseil des méchants, qui ne s’est pas tenu dans la voie des pécheurs et qui ne s’est pas assis sur le siège des moqueurs. Mais son plaisir est dans la loi de Jéhovah, et dans sa loi il lit à voix basse jour et nuit. À coup sûr, il deviendra comme un arbre planté près de ruisseaux d’eau, qui donne son fruit en son temps et dont le feuillage ne se flétrit pas, et tout ce qu’il fait réussira. ” (Psaume 1:1-3). Nous voulons sûrement ressembler à cet homme.

    Nombreux sont ceux qui ont l’habitude de lire la Bible quotidiennement. Un chrétien à qui on a demandé pourquoi il le fait a répondu : “ Si je prie Dieu plusieurs fois dans la journée en espérant qu’il m’entende, c’est normal que je l’écoute aussi en lisant sa Parole chaque jour. Un véritable ami ne monopolise pas la conversation. ” Ce chrétien l’a bien compris : qu'en lisant la Parole de Dieu chaque jour, on écoute Dieu nous donner son point de vue sur nous même.

    Comment relever le défi

    Il se peut que vous ayez déjà essayé un programme de lecture de la Bible. L’avez-vous lue du début à la fin ? C’est une excellente façon de se familiariser avec son contenu. Cela dit, certains l’ont commencée à de multiples reprises, sans jamais arriver jusqu’au bout. Est-ce votre cas ? Comment atteindre l’objectif de la lire en entier le plus beau livre que les hommes n'a jamais écris? Voici deux suggestions :

    Intégrez la lecture de la Bible à vos habitudes quotidiennes. Choisissez le moment de la journée qui s’y prête le mieux. Prévoyez également un plan B : un deuxième créneau si toutefois vous ne pouviez pas lire au moment fixé. De la sorte, vous ne laisserez jamais passer une journée sans lire la Parole de Dieu. Vous imiterez les Béréens, qui “ reçurent la parole avec le plus grand empressement, examinant soigneusement les Écritures chaque jour pour voir si ces choses étaient ainsi ”. — Actes 17:11

    Chaque fois qu’on relit la Bible, on découvre des pensées qui nous concernent et qu’on n’avait pas remarquées auparavant. Pourquoi cela ? “ La scène de ce monde est en train de changer ”, et notre vie aussi change sans cesse (1 Corinthiens 7:31). Soyez donc déterminé à regarder quotidiennement dans le miroir qu’est la Parole de Dieu, la Bible. Ainsi, vous ne manquerez pas de laisser Dieu vous parler chaque jour. — Psaume 16:8.

    Comme il est écrit: "Je garde constamment Jéhovah devant moi, puisse qu'il est ma droite, je ne serai ébranlé." Car Jéhovah empêchera que je ne connaissent le malheur, de génération en génération. Ainsi mon coeur se réjouira ; tout mon être sera joyeux. Et je résiderai en toute sécurité. Car Jéhovah n'abandonne pas celui qui le recherche jour après jour. Jéhovah fait connaître le chemin de la vie éternelle.

    La Parole de notre Dieu Jéhovah fait briller celui qui met en pratique de tout son être les actions qui mène au paradis. 
    Mettons en pratique les paroles de psaumes 119 :1 à 8

    " HEUREUX CEUX QUI SE CONDUISENT AVEC INTÉGRITÉ, QUI PRATIQUENT LA LOI DE JÉHOVAH.
    HEUREUX CEUX QUI SUIVENT SES RAPPELS, QUI LE RECHERCHENT DE TOUT COEUR ET DE TOUT SON ÊTRE
    NE PRATIQUONS PAS L'INJUSTICE; MARCHONS SUR SES SENTIERS JOUR ET NUIT, SANS RENONCER.
    JÉHOVAH AS COMMANDÉ QUE L'ON GARDE EN NOTRE COEUR SES ORDRES AVEC SOIN.
    RESTONS FERME AFIN DE SUIVRE SES PRESCRIPTIONS!
    METTONS EN PRATIQUE LA LOI DE JÉHOVAH, CAR NOUS N'AURONT PAS HONTE EN EXAMINANT SES COMMANDEMENTS.
    LOUONS JÉHOVAH D'UN COEUR DROIT, APPRENONS SES JUSTES JUGEMENTS.
    SUIVONS SES PRESCRIPTIONS, CAR LE BIEN ET L'AMOUR FIDÈLE DE JÉHOVAH 
    NOUS PRÉSERVERA TOUS LES JOUR DE NOTRE VIE ET CELA POUR TOUJOURS.

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      4Car toutes les choses qui ont été écrites jadis ont été écrites pour notre instruction, afin que, grâce à notre endurance et à la consolation des Écritures, nous ayons l’espérance (Romain 15: 4)

    2. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      23Scrute-moi, ô Dieu, et connais mon cœur. Examine-moi, et connais mes pensées 

      (Psaumes 139:23)

  25.  

    Perles spirituelles Genèse 38-39

     

    Ensuite, Juda s’associa également à ses frères pour faire croire à Jacob que Joseph avait été tué par une bête sauvage (Gn 37:31-33). Juda avait alors environ 20 ans.

    La famille de Juda. Il semble qu’après cet incident Juda quitta ses frères. Il dressa sa tente près de Hira l’Adoullamite avec lequel, apparemment, il noua des relations amicales. Durant cette période-là, Juda épousa la fille du Cananéen Shoua, laquelle lui donna trois fils : Er, Onân et Shéla. Ce dernier, le plus jeune, naquit à Akzib. — Gn 38:1-5.

    Selon Genèse 38:15, 16, quelles circonstances ont amené Juda à avoir des relations sexuelles avec une femme qu’il avait prise pour une prostituée ?

    Juda a bel et bien eu des relations sexuelles avec une femme qu’il pensait être une prostituée ; et pourtant, ce n’en était pas une ! Voici ce qui s’est passé, d’après le chapitre 38 de la Genèse :

    Avant que le fils aîné de Juda ait eu un fils de sa femme, Tamar, il fut mis à mort parce qu’il “ était mauvais aux yeux de Jéhovah ”. (Genèse 38:7.) À l’époque, on observait la coutume du mariage léviratique. Ainsi, lorsqu’un homme mourait sans héritier, son frère était tenu d’épouser la veuve, de façon à lui susciter une descendance. Le fait est que le second fils de Juda, Onân, s’est dérobé à son devoir. Il est donc mort, à la suite du jugement de Dieu. Juda a alors fait retourner sa belle-fille Tamar chez son père en attendant que son troisième fils à lui, Shéla, ait l’âge de l’épouser. Les années ont passé ; seulement, Juda n’a pas donné Shéla en mariage à Tamar. Aussi, lorsque la femme de Juda est décédée, Tamar a imaginé un stratagème pour obtenir un héritier de l’Israélite qui était son beau-père. Elle s’est donc déguisée en prostituée du temple et s’est assise au bord de la route par laquelle elle savait que Juda passerait.

    N’ayant pas reconnu Tamar, Juda a eu des relations avec elle. En contrepartie de ses faveurs, elle a habilement obtenu de sa part des gages dont elle s’est servie par la suite pour attester qu’elle était enceinte de lui. Quand la vérité a été connue, Juda n’a pas condamné Tamar, mais a déclaré humblement : “ Elle est plus juste que moi, puisque je ne l’ai pas donnée à Shéla mon fils. ” Comme il convenait, ‘ il n’a plus eu de relations avec elle ’. — Genèse 38:26.

    Juda a mal agi en ne donnant pas Tamar à son fils Shéla, comme il en avait fait la promesse. Il a également eu des relations avec une femme qu’il prenait pour une prostituée du temple. Cela était contraire à la volonté de Dieu, selon laquelle un homme ne devait avoir des relations sexuelles que dans le cadre du mariage (Genèse 2:24). Dans les faits, Juda n’a toutefois pas couché avec une prostituée. Au contraire, il a pris sans le savoir la place de son fils Shéla en consommant le mariage léviratique, et a conçu une descendance légitime.

    Tamar, de son côté, n’a pas commis d’acte immoral. Ses jumeaux n’ont pas été tenus pour des fils de fornication. Lorsque Boaz de Bethléhem s’est uni à Ruth la Moabite par mariage léviratique, les anciens de Bethléhem ont parlé en bien du fils de Tamar, Pérets, en disant à Boaz : “ Que, de la descendance que Jéhovah te donnera de cette jeune femme, ta maison devienne comme la maison de Pérets que Tamar a donné à Juda. ” (Ruth 4:12). Pérets est également inclus dans la liste des ancêtres de Jésus Christ. — Matthieu 1:1-3 ; Luc 3:23-33.

    MARIAGE LÉVIRATIQUE

    “ Léviratique ” vient du latin levir, “ beau-frère ”. Le mariage léviratique est donc la coutume selon laquelle un homme épousait la veuve de son frère décédé qui n’avait pas eu de fils pour lui engendrer une descendance, afin de perpétuer sa lignée. Le verbe hébreu qui signifie “ consommer le mariage léviratique ” ou “ accomplir son devoir de beau-frère ” est yavam ; il est apparenté aux termes hébreux traduits par “ beau-frère ” et ‘ veuve du frère ’. — Gn 38:8 ; Dt 25:5 (note), Dt 25:7.

    La loi relative au mariage léviratique énoncée en Deutéronome 25:5, 6 déclare : “ Si des frères habitent ensemble et que l’un d’eux soit mort sans avoir de fils, la femme du mort ne peut pas devenir au-dehors la propriété d’un homme étranger. Son beau-frère ira vers elle, il devra la prendre pour femme et consommer avec elle le mariage léviratique. Et voici ce qui devra arriver : le premier-né qu’elle mettra au monde devra succéder au nom de son frère à lui, qui est mort, afin que son nom ne soit pas effacé d’Israël. ” Sans aucun doute, cette loi était appliquée que le frère survivant soit marié ou non.

    Jéhovah est celui “ à qui toute famille au ciel et sur la terre doit son nom ”. (Ép 3:15.) Il attache du prix à la préservation du nom de famille et de la lignée familiale. Ce principe avait été suivi à l’époque patriarcale avant d’être inclus dans l’alliance de la Loi contractée avec Israël. La femme ne devait pas “ devenir au-dehors la propriété d’un homme étranger ”, autrement dit elle ne devait pas se marier avec quelqu’un d’extérieur à la famille. Une fois que son beau-frère l’avait prise pour femme, le premier-né portait le nom du défunt et non celui du beau-frère. Cela ne veut pas dire que l’enfant portait automatiquement le même prénom, mais qu’il perpétuait la lignée familiale et que la possession héréditaire demeurait dans la maisonnée du défunt.

    L’expression “ si des frères habitent ensemble ” ne voulait apparemment pas dire qu’ils habitaient dans la même maison, mais à proximité. Cependant, selon la Mishna (Yebamot II, 1, 2) cette expression désigne la même époque et non le même endroit. Il va de soi que si les frères vivaient loin l’un de l’autre, le survivant avait du mal à s’occuper à la fois de son héritage et de celui de son frère jusqu’à ce qu’un héritier puisse s’en charger. Cela dit, les héritages familiaux étaient habituellement dans la même région.

    Le cas de Juda constitue un exemple de mariage léviratique à l’époque patriarcale. Il prit Tamar comme femme pour Er, son premier-né, mais celui-ci se révélant méchant aux yeux de Dieu, Jéhovah le fit mourir. “ Alors Juda dit à Onân [le frère d’Er] : ‘ Aie des rapports avec la femme de ton frère, consomme avec elle le mariage léviratique et suscite une descendance à ton frère. ’ Mais Onân savait que cette descendance ne serait pas à lui ; voici donc ce qui se produisit : quand il lui arrivait d’avoir des rapports avec la femme de son frère, il laissait le sperme se perdre à terre, pour ne pas donner de descendance à son frère. ” (Gn 38:8, 9). Comme Onân refusa de remplir son obligation en rapport avec la disposition qu’était le mariage léviratique, Jéhovah le fit mourir. Juda dit alors à Tamar d’attendre que son troisième fils, Shéla, grandisse, mais il ne demanda pas à Shéla d’accomplir son devoir envers Tamar.

    À un moment donné, après que la femme de Juda fut morte, Tamar provoqua une situation qui lui permette d’obtenir un héritier par son beau-père. À cet effet, elle se déguisa en se mettant un châle et un voile, puis elle s’assit au bord de la route par laquelle elle savait que Juda passerait. Juda la prit pour une prostituée et eut des rapports avec elle. Tamar obtint de lui des gages comme preuve de leurs relations et, lorsque la vérité se fit jour, Juda ne la condamna pas, mais déclara qu’elle était plus juste que lui. Le récit précise qu’il n’eut plus de relations avec elle quand il apprit qui elle était. Ainsi, Juda lui-même donna involontairement un héritier à Er par sa belle-fille. — Gn 38.

    Sous la Loi, dans le cas où un beau-frère refusait d’accomplir son devoir, la veuve devait porter l’affaire devant les anciens de la ville et les en informer. Le beau-frère devait comparaître devant eux et déclarer son refus d’épouser la veuve. Là-dessus, celle-ci devait lui retirer la sandale du pied et lui cracher au visage. Après cela, ‘ le nom dont on devait appeler cet homme en Israël était : “ La maison de celui à qui l’on a retiré la sandale ” ’, expression d’opprobre à l’égard de sa maisonnée. — Dt 25:7-10.

    Le geste consistant à enlever la sandale tire peut-être son origine du fait que, lorsqu’un homme prenait possession d’un terrain, il le signalait en posant le pied sur le sol et affirmait son droit de possession en se tenant sur ce terrain, chaussé de ses sandales. En retirant sa sandale pour la tendre à quelqu’un d’autre, il renonçait à sa position et à son bien en présence de témoins officiels, les anciens à la porte de la ville. — Ru 4:7.

    Le livre de Ruth donne davantage d’éclaircissements sur le sujet. Un Judéen du nom d’Élimélek mourut, ainsi que ses deux fils, laissant veuves Naomi et ses deux belles-filles. Un homme appelé “ un tel ” dans la Bible était un proche parent d’Élimélek, un frère peut-être. Étant le plus proche parent, il était appelé le goʼél, c’est-à-dire le racheteur. Il refusa de remplir son devoir, mais ôta sa sandale et la donna sans doute à Boaz, qui était le plus proche parent après lui, lui abandonnant ainsi le droit de rachat. Boaz acheta alors la terre d’Élimélek et prit de ce fait Naomi, mais comme Naomi avait passé l’âge d’enfanter, c’est Ruth, sa belle-fille veuve, qui devint la femme de Boaz afin d’élever un enfant pour le nom d’Élimélek. À la naissance de l’enfant, Obed, les voisines dirent : “ Un fils est né à Naomi ”, car elles considéraient l’enfant comme le fils d’Élimélek et de Naomi. Boaz et Ruth accomplirent un service pour Jéhovah, le nom donné à leur fils signifiant “ Serviteur, Quelqu’un qui sert ”. Jéhovah bénit cette action puisqu’Obed devint l’ancêtre de David et figure ainsi dans l’ascendance directe de Jésus Christ. — Ruth 4.

    De toute évidence, le droit du mariage léviratique allait au parent masculin le plus proche, comme cela ressort de la loi sur l’héritage, c’est-à-dire au frère aîné, aux autres frères selon leur âge, puis à l’oncle paternel, etc. (Nb 27:5-11.) Selon Matthieu 22:23-28 et Luc 20:27-33, où il est question du mariage léviratique, le devoir d’épouser une veuve sans enfant incombait successivement aux frères du défunt, dans le cas où ils mouraient l’un après l’autre. Un des frères ne pouvait manifestement pas supplanter le frère aîné, qui était le premier à devoir s’acquitter de cette obligation, à moins qu’il n’ait refusé de l’assumer.

    TAMAR

    (Palmier).

    1. Belle-fille de Juda le fils de Jacob. Tamar épousa Er, le fils aîné de Juda, mais Jéhovah le fit mourir à cause de sa méchanceté et Tamar se retrouva veuve. On la donna à Onân, mais il n’accomplit pas son devoir de beau-frère, raison pour laquelle Jéhovah le fit également mourir, si bien que Tamar resta encore veuve et sans enfant.
    Tamar dissimula alors son identité, se déguisant en prostituée afin d’amener Juda lui-même à avoir des relations sexuelles avec elle. Elle eut en outre l’intelligence de prendre en gage son anneau à cachet, son cordon et son bâton. Lorsque Juda apprit que Tamar était enceinte, il ordonna aussitôt qu’on la brûle après l’avoir lapidée (voir Jos 7:15, 25). Mais quand il s’aperçut que Tamar, grâce à une ruse, avait conçu un héritier et qu’il en était le père, il s’exclama : “ Elle est plus juste que moi. ” Tamar eut un accouchement difficile et mit au monde des jumeaux, Pérets et Zérah (Gn 38:6-30). La ligne généalogique qui aboutit au Messie passe par son fils Pérets. — Ru 4:12, 18-22 ; 1Ch 2:4 ; Mt 1:3.

    Pour recevoir la vie éternelle il faut avoir une attitude raisonnable, celle de Dieu, non seulement à l’égard de l’argent, mais également à l’égard des questions sexuelles. Or la Bible les aborde avec franchise et vérité. En fait, la Bible est un livre qui raconte la vie de nombreux hommes ; or la sexualité fait partie intégrante de la vie humaine. Si les Écritures relatent les joies que procure un mariage honorable (Gen. 26:8 ; Prov. 5:15-20 ; I Cor. 7:1-5), elles traitent aussi des perversions sexuelles. Ainsi, dans le livre de la Genèse, il est question des passions homosexuelles des habitants de Sodome, des relations de Lot avec ses filles alors qu’il était ivre, du viol de Dinah, fille de Jacob, de Juda, qui coucha avec sa belle-fille qu’il avait prise pour une prostituée, et de la femme de Potiphar qui tenta de séduire Joseph. — Gen. 19:4, 5, 30-38 ; 34:1, 2 ; 38:12-26 ; 39:7-16.

     Certains critiquent la Bible parce qu’elle dépeint la vie sous ses couleurs véritables et qu’elle révèle la corruption des hommes. Mais la Bible ne le fait pas dans le but de stimuler les passions ou d’encourager le mal. Bien au contraire, elle indique très souvent les conséquences fâcheuses de la mauvaise conduite. Si ces récits ont été consignés, c’est également pour que nous en tirions des leçons vitales. Voyons, par exemple, ce qui se passa dans la maison du roi David.

    Loi

    Mœurs. La fornication était déshonorante et passible d’un châtiment, particulièrement dans le cas de personnes fiancées ou mariées (un adultère) (Gn 38:24-26 ; 34:7). Quand un homme mourait sans avoir de fils, on observait le mariage léviratique. Le frère du défunt avait le devoir d’épouser la veuve, et le premier-né de cette union héritait des biens du défunt et perpétuait son nom. — Dt 25:5, 6 ; Gn 38:6-26.

    Propriété. En règle générale, il semble que la propriété individuelle n’existait pas, à l’exception de quelques biens personnels. La famille possédait en commun tous les troupeaux, les biens meubles de la maisonnée, et l’équipement. — Gn 31:14-16.

    Sous la Loi. La Loi que Dieu donna à Israël condamnait la prostitution, même s’il y avait des prostituées dans le pays (Pr 7). La Loi ordonnait : “ Ne profane pas ta fille en en faisant une prostituée, de peur que le pays ne se livre à la prostitution et que le pays ne soit rempli de mœurs déréglées. ” (Lv 19:29 ; 21:9). Le septième commandement condamnait l’adultère (Ex 20:14 ; Dt 5:18) ; la peine était la mort pour les deux partenaires (Lv 20:10). Une jeune femme reconnue coupable de s’être mariée en se prétendant faussement vierge devait être mise à mort par lapidation (Dt 22:13-21). La fille fiancée qui commettait la fornication avec un autre homme était considérée de la même façon qu’une femme adultère, et elle était mise à mort (Dt 22:23, 24). La fille célibataire qui commettait la fornication devait se marier avec l’homme qui l’avait séduite, à moins que son père ne consente pas au mariage. — Ex 22:16, 17 ; Dt 22:28, 29.

    Genese 39 

     Considérons maintenant le chapitre 39 de la Genèse. Il est consacré à Joseph, arrière-petit-fils d’Abraham, qui avait été vendu comme esclave en Égypte. Néanmoins, “ Jéhovah fut avec Joseph ”. (Gn 39 Versets 1, 2.) Même Potiphar, son maître égyptien, s’est rendu compte que “ Jéhovah était avec ” Joseph (Gn 39 verset 3). Ce dernier a cependant subi une épreuve très pénible. Il a été accusé faussement de tentative de viol sur la femme de Potiphar et a été emprisonné (Gn 39 versets 7-20). Il s’est retrouvé “ dans le cachot ” ; “ on tortura ses pieds par des entraves, son âme entra dans les fers ”. — Genèse 40:15 ; Psaume 105:18.

     Que s’est-il produit durant cette épreuve particulièrement rude ? “ Jéhovah resta avec Joseph, et il étendait sur lui sa bonté de cœur. ” (Gn 39 Verset 21a). Un certain acte de bonté de cœur a provoqué une série d’événements qui ont abouti au soulagement de Joseph. Jéhovah a permis à Joseph de “ trouver faveur aux yeux du fonctionnaire principal de la maison d’arrêt ”. (Gn 39 Verset 21b.) Ce fonctionnaire lui a du coup confié des responsabilités (Gn 39 verset 22). Puis Joseph a rencontré l’homme qui a finalement attiré sur lui l’attention de Pharaon, le roi d’Égypte

    Joseph, fils de Jacob, a joué un rôle marquant en sauvant les Israélites. Sa vie était-elle prophétique? Souvenons-nous que Joseph a enduré les mauvais traitements injustifiés de ses frères; qu’il a affronté diverses épreuves sur un sol étranger; que grâce à sa foi inébranlable, il est demeuré intègre; enfin, qu’il a été élevé à la fonction d’administrateur — dont il s’est acquitté avec sagesse — au temps d’une famine désastreuse (Genèse 39:1-3, 7-9; 41:38-41). Ne percevons-nous pas le parallèle avec la vie de Jésus?

    9 C’est dans l’adversité que Jésus est devenu le Pain de Vie au sein d’un monde affamé “d’entendre les paroles de Jéhovah”. (Amos 8:11; Hébreux 5:8, 9; Jean 6:35.) Dans leurs relations avec Joseph, Jacob et Pharaon nous font tous les deux penser à Jéhovah et à ce qu’il accomplit par l’entremise de son Fils (Jean 3:17, 34; 20:17; Romains 8:15, 16;Luc 4:18). D’autres personnes encore ont pris part à ce drame vécu, et nous examinerons avec intérêt le rôle qu’elles ont joué. À cette occasion, nous nous souviendrons que nous dépendons du Grand Joseph, Christ Jésus. Combien nous lui sommes reconnaissants de nous préserver de la famine mortelle en ces “derniers jours” qui vont en empirant! — II Timothée 3:1, 13.

    Archéologie

    Égypte. C’est à propos de la venue de Joseph en Égypte puis de l’arrivée et du séjour de toute la famille de Jacob dans ce pays que la Bible fournit les renseignements les plus détaillés sur l’Égypte. Les découvertes archéologiques démontrent que l’image qu’en donnent les Écritures est on ne peut plus fidèle et qu’elle n’aurait raisonnablement pas pu être présentée ainsi par un écrivain qui aurait vécu longtemps après les événements relatés (comme certains critiques l’ont affirmé à propos du rédacteur de cette partie de la Genèse). Aussi J. Duncan, dans son livre New Light on Hebrew Origins (1936, p. 174), écrit-il à propos de l’auteur du récit concernant Joseph : “ Il fait un emploi exact des titres authentiques en usage à l’époque dont il parle, et là où il n’y a pas de terme hébreu équivalent, il adopte tout simplement le mot égyptien et le transcrit en hébreu. ” Les noms égyptiens, la fonction de gérant domestique de Potiphar confiée à Joseph, les maisons d’arrêt, les titres de “ chef des échansons ” et de “ chef des panetiers ”, l’importance que les Égyptiens accordaient aux rêves, l’habitude des boulangers (panetiers) égyptiens de porter les corbeilles de pain sur la tête (Gn 40:1, 2, 16, 17), la fonction de premier ministre et d’administrateur des vivres que le pharaon accorda à Joseph, la façon dont il l’investit de cette fonction, l’horreur que les gardiens de moutons inspiraient aux Égyptiens, la forte influence des magiciens à la cour égyptienne, l’installation des Israélites dans le pays de Goshèn, les coutumes funéraires des Égyptiens, toutes ces indications et bien d’autres contenues dans la Bible sont clairement corroborées par les découvertes archéologiques faites en Égypte. — Gn 39:1–
    Joseph en prison.
    Joseph utilisera un terme qui signifie littéralement « fosse », ce qui évoque un endroit obscur où ne perce aucune lueur d’espoir (Genèse 40:15, note). Le livre des Psaumes nous apprend que Joseph subit d’autres mauvais traitements encore : « On lui imposa des chaînes aux pieds, on lui passa le cou dans un collier de fer » (Psaume 105:17, 18, BFC). Comment les Égyptiens traitaient-ils leurs prisonniers ? Parfois, ils leur ramenaient les bras derrière le dos pour les attacher au niveau des coudes. Ou alors, ils leur mettaient un collier de fer qui leur enserrait le cou. 

    JOSEPH n’avait que 17 ans à l’époque où il fut emmené en Égypte. Arrivé dans le pays, il fut vendu à Potiphar, fonctionnaire de la cour de Pharaon, roi d’Égypte.

    Joseph servait fidèlement Potiphar. Quand il fut plus âgé, son maître fit de lui le chef de sa maison. Pourquoi alors est-il ici en prison? C’est à cause de la femme de Potiphar.

    Joseph était bel homme. Or il arriva que la femme de Potiphar le sollicita: elle voulait qu’il couche avec elle. Sachant que c’était très mal, Joseph refusa. La femme en fut très mortifiée. Quand son mari fut revenu à la maison, elle lui mentit en disant: ‘Joseph a tenté de coucher avec moi!’ Potiphar crut sa femme. Il s’indigna grandement contre Joseph et le fit jeter en prison.

    Le chef de la prison ne tarda pas à s’apercevoir que Joseph était un homme de valeur. Il lui confia la garde de tous les prisonniers. Un jour, Pharaon s’irrita contre son échanson et son panetier et les fit enfermer en prison. Une nuit, les deux hommes firent chacun un rêve spécial dont ils ignoraient la signification. Le lendemain, Joseph leur dit: ‘Racontez-moi vos rêves.’ Ils les lui racontèrent et Joseph les leur interpréta.

    Voici ce que Joseph dit à l’échanson: ‘Dans trois jours, Pharaon te fera relâcher et tu retrouveras ton emploi.’ Joseph lui dit encore: ‘Quand tu seras libre, parle de moi à Pharaon et tâche de me faire sortir de prison.’ Mais voici ce que Joseph dit au panetier: ‘Dans trois jours, Pharaon te fera décapiter.’

    Et juste comme Joseph l’avait dit, ainsi arriva-t-il. Au bout de trois jours, Pharaon fit décapiter le panetier, mais l’échanson, lui, fut libéré et reprit son service. L’échanson oublia Joseph. Il ne dit rien à Pharaon et Joseph resta en prison.

    Genèse 39:1-23; 40:1-23.
    La patience de Joseph
    Toutefois, deux ans plus tard, il fut libéré et devint finalement le deuxième personnage de l’Égypte. Au lieu d’être impatient, Joseph a attendu Jéhovah. Cela lui a valu d’être béni d’une façon qui a permis la survie tant des Israélites que des Égyptiens. — 

    Ruben, le premier-né, voulut déjouer le complot meurtrier de ses frères. Il leur conseilla de ne pas tuer Joseph, mais de le jeter dans une citerne asséchée. Quand Joseph arriva, ses frères le dépouillèrent de son long vêtement rayé et suivirent la suggestion de Ruben. Plus tard, une caravane de Yishmaélites étant en vue, Juda, en l’absence de Ruben, persuada ses frères de vendre Joseph à ces marchands de passage plutôt que de le tuer. — Gn 37:21-27.

    Vendu en esclavage. Bien que Joseph les ait supplié de faire preuve de compassion, ses frères le vendirent pour 20 pièces d’argent (Gn 37:28 ; 42:21). Plus tard, ils trompèrent Jacob en lui faisant croire que Joseph avait été tué par une bête sauvage. Le chagrin que Jacob, alors avancé en âge, éprouva à cause de la perte de son fils fut tel qu’il refusa de se laisser consoler. — Gn 37:31-35.

    Les marchands emmenèrent finalement Joseph en Égypte et le vendirent à Potiphar, le chef de la garde personnelle de Pharaon (Gn 37:28, 36 ; 39:1). Cet achat de l’Égyptien Potiphar n’avait rien d’inhabituel. En effet, des papyrus anciens indiquent que les esclaves syriens (Joseph était à demi syrien [Gn 29:10 ; 31:20]) étaient très prisés en Égypte.

    Tout comme Joseph avait servi diligemment les intérêts de son père, de même il se montra un esclave travailleur et digne de confiance. Tout ce qu’il faisait réussissait, car Jéhovah le bénissait. Potiphar finit donc par lui confier la gestion de toute sa maison. Il semble donc que Joseph ait été établi surintendant, une fonction mentionnée dans les récits égyptiens en rapport avec les grandes maisons des Égyptiens influents. — Gn 39:2-6.

    Il résiste à la tentation. Entre-temps, Joseph était devenu un très beau jeune homme. Aussi la femme de Potiphar s’éprit-elle de lui. Elle lui demanda à maintes reprises d’avoir des relations avec elle. Mais Joseph, éduqué dans la voie de la droiture, repoussa ses avances, en disant : “ Comment [...] pourrais-je commettre ce grand mal et pécher vraiment contre Dieu ? ” Toutefois, Joseph n’était pas pour autant à l’abri du danger. Comme le révèlent les découvertes archéologiques, les demeures égyptiennes étaient conçues de telle façon qu’il fallait en traverser la partie principale pour accéder aux magasins. Si la maison de Potiphar était construite selon cet agencement, il était impossible à Joseph d’éviter toute rencontre avec la femme de son maître. — Gn 39:6-10.

    Finalement, la femme de Potiphar profita de ce qu’elle jugea être le bon moment. Un jour qu’il n’y avait aucun autre homme dans la maison, excepté Joseph qui faisait son travail, elle saisit son vêtement, en disant : “ Couche avec moi ! ” Mais Joseph abandonna son vêtement dans sa main et prit la fuite. Alors elle se mit à crier, puis fit croire que Joseph lui avait fait des avances immorales. Quand sa femme lui raconta l’incident, Potiphar entra en fureur et fit jeter Joseph dans la maison d’arrêt, celle où étaient détenus les prisonniers du roi. — Gn 39:11-20.

    En prison. Il semble qu’au début Joseph ait été traité durement dans la prison. “ On tortura ses pieds par des entraves, son âme entra dans les fers. ” (Ps 105:17, 18). Mais, par la suite, sa conduite exemplaire dans l’adversité et la bénédiction de Jéhovah valurent à Joseph d’être placé par le fonctionnaire principal de la maison d’arrêt à une position de confiance au-dessus des autres prisonniers. À cette fonction, Joseph se montra, là encore, un administrateur capable qui veillait à ce que tout le travail soit exécuté. — Gn 39:21-23.

    Plus tard, deux fonctionnaires de Pharaon, le chef des échansons et le chef des panetiers, furent mis dans la même prison, et Joseph fut chargé de les servir. Par la suite, chacun de ces deux hommes eut un rêve que Joseph, après en avoir attribué l’interprétation à Jéhovah, leur expliqua. Le rêve de l’échanson annonçait qu’il serait rétabli dans sa fonction trois jours après. C’est pourquoi Joseph, dans l’espoir d’être libéré de prison, le pria de se souvenir de lui et de faire mention de lui à Pharaon. Il expliqua que c’était par un rapt qu’il avait été enlevé du “ pays des Hébreux ”, et qu’il n’avait rien fait qui mérite la prison. Probablement pour ne pas présenter sa famille sous un mauvais jour, Joseph préféra taire l’identité de ses ravisseurs. Il interpréta ensuite le rêve du panetier, disant qu’il serait mis à mort dans les trois jours. Les deux rêves se réalisèrent trois jours plus tard, à l’occasion de l’anniversaire de Pharaon. Sans aucun doute, ces événements donnèrent à Joseph une plus grande confiance en la réalisation de ses propres rêves et l’aidèrent à endurer

    Joseph endure grâce à la miséricorde de Jéhovah

    Joseph ne permit jamais à ces moments pénibles de l’aigrir ni de le détourner du vrai Dieu. Bien au contraire, il se confia entièrement dans la force salvatrice et protectrice de Jéhovah, ce qui lui valut d’être béni dans tout ce qu’il faisait. Son service zélé pour Potiphar lui valut par la suite d’être élevé au rang de premier intendant de sa maison. À diverses reprises la femme de Potiphar essaya vainement de séduire Joseph, qui resta fermement déterminé à ne pas pécher contre son Dieu. Ayant échoué dans sa tentative, la femme de Potiphar accusa faussement Joseph d’avoir essayé de la violer. Potiphar crut le récit de sa femme et Joseph fut jeté en prison. — Gen. 39:1-20.


    Pendant un certain temps, Joseph fut traité durement (Ps. 105:17, 18). Toutefois, son application au travail et sa confiance en Jéhovah furent récompensées. Il reçut de nouvelles responsabilités, et sa conduite exemplaire malgré les difficultés lui valut d’être placé à une position de confiance au-dessus des autres prisonniers. Parmi ceux-ci, il y eut bientôt deux serviteurs de Pharaon : le chef de ses échansons et le chef de ses panetiers. Plus tard, ils eurent chacun un rêve. Le lendemain, ils étaient abattus, car personne ne pouvait interpréter leurs rêves. Sensible à leur peine et tout en rendant l’honneur à Jéhovah Dieu, Joseph les leur interpréta. Les choses se passèrent exactement comme il leur avait dit. Trois jours plus tard, le chef des échansons retrouva la faveur de Pharaon, tandis que le chef des panetiers fut pendu. Sans aucun doute encouragé par la faveur que Jéhovah lui témoignait en lui donnant l’interprétation de ces rêves et convaincu de l’origine divine de ses propres rêves, Joseph pria le chef des échansons de parler à Pharaon en sa faveur, ce qu’il accepta. Mais une fois libéré il oublia, jusqu’au moment où, deux ans plus tard, Pharaon lui-même fit des rêves qu’il ne put interpréter. Tous les prêtres-magiciens d’Égypte s’étant montrés incapables de les expliquer, le chef des échansons se souvint de sa propre expérience avec Joseph et il la rapporta à Pharaon. On fit sortir immédiatement Joseph de la prison pour qu’il interprète les rêves de Pharaon. — Gen. 39:21

    Cela n’indique-t-il pas clairement que nous avons tout intérêt à nous montrer miséricordieux ? Paul nous certifie que “chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même”. (Rom. 14:12.) Qu’il est réconfortant de savoir que “la miséricorde, triomphante, se glorifie aux dépens du jugement” ! Que ce soit aujourd’hui, dans un moment critique, ou lors du Jour du Jugement, qui approche rapidement (II Pierre 3:7), quand il s’agira de rendre compte pour nous-mêmes à Dieu et à Jésus Christ, le Juge qu’il a établi, notre situation dépendra entre autres choses de la miséricorde que nous aurons témoignée au cours de notre vie passée. C’est par conséquent l’obéissance au commandement de Jésus nous ordonnant d’aimer en toutes circonstances qui nous aidera à mener une vie riche en miséricorde, contribuant ainsi à la louange de Jéhovah et à la paix dans la congrégation.
    En vérité, Joseph fut un fidèle témoin de Jéhovah. Il attira l’honneur sur son Dieu par sa conduite envers ses frères, dans la maison de Potiphar, dans la prison du roi et en sa qualité d’organisateur du ravitaillement en Égypte. Jamais il ne laissa échapper une occasion de rendre témoignage à la suprématie de Dieu : à la femme de Potiphar, à ses compagnons de captivité, à Pharaon et, à maintes reprises, à ses frères. Sans aucun doute le récit de sa vie contribue à nous équiper complètement pour toute bonne œuvre.

    Outre sa vie exemplaire, Joseph offre pour nous un intérêt du fait que Jéhovah Dieu l’employa pour préfigurer le véritable Sauveur du monde, Jésus-Christ, le grand Administrateur de la nourriture spirituelle. Et, pour sa conduite fidèle, Joseph sera, lors de la résurrection, l’un de ceux que le Christ, celui qu’il préfigurait, établira princes sur toute la terre. — Ps. 45:17.
    Le récit fournit cette réponse rassurante : « Jéhovah resta avec Joseph, et il étendait sur lui sa bonté de cœur » (Genèse 39:21). Aucun mur de prison, aucune entrave, aucun cachot ne peut empêcher la bonté de cœur de Jéhovah d’atteindre ses serviteurs (Romains 8:38, 39). Nous imaginons très bien Joseph confier ses angoisses à son cher Père céleste dans la prière, puis ressentir la paix et la sérénité que seul « le Dieu de toute consolation » peut offrir

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