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Eric Ouellet

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Status Updates posted by Eric Ouellet

  1.  

    Mettez votre confiance en Jéhovah
     

    Ouvrons nos bibles en Psaumes 37:3,4 regardons un conseil de notre Dieu Jéhovah:
    “Aie confiance en Jéhovah et fais le bien; (...) délecte-toi en Jéhovah.” — PSAUME 37:3, 4.

    AU PREMIER siècle de notre ère, les chefs religieux juifs prétendaient adorer Dieu, mais ils n’avaient pas confiance en lui: ils violaient ses commandements et persécutaient ses représentants (Matthieu 15:3; Jean 15:20). En conséquence, "leur maison fut abandonnée" par Jéhovah (Matthieu 23:38). En l’an 66, les armées romaines détruisirent Jérusalem et son temple, ce qui entraîna la mort d’un grand nombre de chefs religieux et de leurs disciples. Cependant, les personnes qui avaient confiance en Jéhovah furent protégées, car elles avaient suivi l’avertissement de ses porte-parole et elles étaient allées se réfugier dans un lieu sûr. — Matthieu 24:15-22; Luc 21:20-24.

    En ces derniers jours du système de choses,  mettons-nous notre confiance en Jéhovah, le vrai Dieu? Obéissons-nous à ses commandements et fesons-nous sa volonté, ou bien imiton-nous les chefs religieux du Ier siècle que Dieu abandonna? Quelle mode de vie avons-nous de besoin à notre époque, pour espérer bénéficier de la protection divine parce que nous avons confiance en Jéhovah et que nous agissons pour le bien’? — Psaume 37:3.

    Il y a plusieurs années, le pape Jean-Paul II a déclaré que “la survie de l’humanité tout entière était gravement menacée”. Il a mis l’accent sur “les résultats qu’obtiennent divers groupements religieux lorsqu’ils s’unissent pour tenter de conjurer cette menace”. C’est la volonté de Dieu, a-t-il dit, que les responsables religieux “travaillent ensemble” à “la paix et [à] la réconciliation”. Toutefois, si telle est sa volonté, pourquoi Dieu n’a-t-il pas béni les efforts qui sont accomplis en ce sens depuis des siècles? Parce que ces religions ne mettent pas véritablement leur confiance dans le moyen que Dieu a prévu pour instaurer la paix: son Royaume céleste (Matthieu 6:9, 10). Au lieu de cela, elles accordent leur soutien à la politique et aux guerres des nations. En conséquence, au cours des guerres, les croyants d’une nation ont tué les croyants d’une autre nation, et ils ont même tué certains de leurs coreligionnaires. Ainsi, des catholiques ont tué des catholiques, des protestants ont tué des protestants, et il en fut de même dans bien d’autres religions. Cependant, de véritables frères spirituels peuvent-ils s’entre-tuer, tout en prétendant servir Dieu?

    Jésus a établi le critère d'un mode vie qui apporte l'Amour et la protection de son Père,  lorsqu'ils a dit à ses disciples: “Je vous donne un commandement nouveau: que vous vous aimiez les uns les autres, et que, comme je vous ai aimés, vous aussi aimez les uns les autres. Par là tous saurons que vous êtes mes disciples: si vous avez de l’amour entre vous.” (Jean 13:34, 35). Par conséquent, ceux qui pratiquent le vrai mode de vie spirituel doivent s’aimer les uns les autres. Il s’agissait "d’un commandement nouveau”, car Jésus a déclaré: “Que, comme je vous ai aimés, vous aussi vous vous aimiez les uns les autres.” Jésus était disposé à se dessaisir de sa vie pour ses disciples; et ceux-ci doivent être prêts à faire de même: non pas ôter la vie à leurs compagnons dans la foi, mais sacrifier si nécessaire leur vie. C’est en ce sens que ce commandement était nouveau, car la Loi mosaïque n’allait pas si loin.
    Voici ce qu’on peut lire dans la Parole de Dieu: “Si quelqu’un déclare: ‘J’aime Dieu’, mais qu’il haïsse son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il a vu, ne peut pas aimer Dieu, qu’il n’a pas vu. Et voici le commandement que nous tenons de lui: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère.” (1 Jean 4:20, 21). Grâce à cet amour, ceux qui placent leur confiance en Jéhovah connaissent une véritable unité internationale. Paul déclare, en effet, en 1 Corinthiens 1:10: “Je vous exhorte, frères, (...) à parler tous en parfait accord, et à ce qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous, mais que vous soyez étroitement unis dans le même esprit et dans la même pensée.” — Voir 1 Jean 3:10-12.

    Selon une encyclopédie (The World Book Encyclopedia), 55 millions de personnes ont été tuées lors de la Seconde Guerre mondiale, exceptés les Témoins de Jéhovah, des membres de toutes les grandes religions ont pris part à ce massacre. Aucune de ces vies humaines n’a été ôtée par un témoin de Jéhovah, car les témoins ont obéi au commandement de s’aimer les uns les autres et ils ont refusé de prendre part aux guerres des nations. Nombre d’entre eux ont été livrés au martyre en raison de leur neutralité, mais ils avaient pu dire, reprenant les paroles de l’apôtre Paul: ‘Nous sommes purs du sang de tous les hommes.’ — Actes 20:26.
    L’aumônier catholique appartenant à l’unité qui a lâché la bombe atomique sur le Japon en 1945 a récemment déclaré: “Depuis 17 siècles, l’Église présente la guerre sous un jour respectable. Elle fait croire aux gens qu’il s’agit là d’une honorable profession chrétienne. Ce n’est pas vrai. On nous a endoctrinés. (...) Jésus n’a jamais enseigné le dogme de la guerre juste. (...) Rien dans la vie ou l’enseignement du Christ ne laisse supposer que s’il est condamnable d’utiliser la bombe atomique pour réduire en cendres les humains, il n’est pas condamnable de le faire au moyen du napalm ou d’un lance-flammes.”
    Voici ce qu’on pouvait lire dans un quotidien londonien (Catholic Herald): "Les premiers chrétiens (...) respectaient scrupuleusement les paroles de Jésus et refusaient, même au prix de leur vie, de se laisser enrôler dans l’armée romaine. L’Histoire du monde aurait-elle été différente si l’Église était restée attachée à ce principe? (...) Si, aujourd’hui, les Églises toutes ensemble condamnaient la guerre (...), et qu’ainsi tous leurs membres se sentent tenus d’être, comme les premiers chrétiens, des objecteurs de conscience, la paix régnerait sur la terre. Toutefois, nous savons que cela n’arrivera."

    Les multiples religions du monde ont donc gravement transigé avec les lois de Dieu. Elles n’ont pas montré plus de confiance que les Pharisiens. “Publiquement ils déclarent connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, car ce sont des gens détestables, désobéissants et non approuvés pour quelque œuvre bonne que ce soit.” (Tite 1:16). En conséquence, comme il avait abandonné le judaïsme hypocrite du Ier siècle, de même, à notre époque, Dieu a abandonné ces religions qui agissent contre les lois morales de Dieu. — Matthieu 15:9, 14.

    Ceux qui ont confiance en Jéhovah survivront

    Ne mettez pas votre confiance dans les solutions humaines aux problèmes du monde. Bien plutôt, confiez-vous en Celui qui peut tenir ses promesses (Josué 23:14). Voyez, par exemple, les événements qui se sont produits au VIIIe siècle avant notre ère, aux jours du roi Ézéchias de Juda. À son sujet, la Bible déclare: “Il faisait ce qui est droit aux yeux de Jéhovah.” (2 Rois 18:3). À l’époque d’Ézéchias, l’imposante Puissance mondiale assyrienne se dressa contre Jérusalem. Le porte-parole de Sennachérib, roi d’Assyrie, vint exiger la reddition de Jérusalem. Il déclara: “Voici ce qu’a dit le roi: ‘Qu’Ézéchias ne vous trompe pas, car il ne peut vous délivrer de ma main! Et qu’Ézéchias ne vous fasse pas vous confier en Jéhovah.’” — 2 Rois 18:29, 30.
    Que fit Ézéchias? La Bible nous dit: “Ézéchias se mit à prier devant Jéhovah et dit: ‘Ô Jéhovah, Dieu d’Israël, qui es assis sur les chérubins, toi seul tu es le vrai Dieu de tous les royaumes de la terre. Tu as fait, toi, les cieux et la terre. Incline ton oreille, ô Jéhovah, et entends. Ouvre tes yeux, ô Jéhovah, et vois, et entends les paroles de Sennachérib, qu’il a envoyées pour provoquer le Dieu vivant. (...) ô Jéhovah, notre Dieu, s’il te plaît, sauve-nous de sa main, pour que tous les royaumes de la terre sachent que toi, ô Jéhovah, tu es Dieu, toi seul.’” — 2 Rois 19:15-19.

    Jéhovah a entendu cette prière et a envoyé le prophète Ésaïe auprès d’Ézéchias pour lui dire: “Voici ce qu’a dit Jéhovah au sujet du roi d’Assyrie: ‘Il n’entrera pas dans cette ville, et il n’y lancera pas de flèche, et il ne se présentera pas devant elle avec un bouclier, et il n’élèvera pas contre elle un rempart de siège.’” Ézéchias devait-il rassembler une armée pour affronter l’Assyrie? Non, il devait placer sa confiance en Jéhovah; et c’est ce qu’il fit. Que se passa-t-il? “L’ange de Jéhovah sortit et abattit dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes.” En outre, Sennachérib fut châtié pour avoir défié Jéhovah et ses serviteurs; en effet, il fut plus tard assassiné par ses propres fils. Ainsi, conformément à la parole de Jéhovah, pas une flèche ne fut lancée contre Jérusalem. — 2 Rois 19:32-37.

    Alors que doivent faire les gens de toutes les nations pour survivre à la fin de l’actuel système de choses?

    Des événements semblables vont se produire à notre époque. Ceux qui se confient en Jéhovah survivront aux attaques et à la destruction du monde. “Ceux qui connaissent ton nom se confieront en toi, car tu ne quitteras assurément pas ceux qui te cherchent, ô Jéhovah!” (Psaume 9:10). Néanmoins, avant de détruire ce monde cruel, Jéhovah invite tous les humains sincères à s’approcher de lui pour trouver la sécurité. Ceux qui acceptent son invitation constituent une “grande foule” de personnes qui “viennent de la grande tribulation” et qui sont issues de toutes les nations. Ces personnes survivront à la fin du système de choses actuel parce qu’elles ont confiance en Jéhovah et le servent “jour et nuit”. — Révélation 7:9-15.

    La “grande foule” répond à l’appel qui retentit de plus en plus puissamment dans le monde entier, conformément à la prophétie consignée en Ésaïe 2:2, 3: “Et il adviendra sans faute, dans la période finale des jours, que la montagne de la maison de Jéhovah [son véritable culte] se trouvera solidement établie (...). Et assurément de nombreux peuples iront et diront: ‘Venez et montons à la montagne de Jéhovah (...) et il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers.’”  verset 4 dit: “Et ils devront forger leurs épées en socs de charrue et leurs lances en cisailles à émonder. Une nation ne lèvera pas l’épée contre une nation, et ils n’apprendront plus la guerre.”

    Un bel avenir

    Jéhovah offre le plus bel avenir qu’on puisse imaginer à ceux qui mettent leur confiance en lui. Lorsqu’il remplacera les vieilles structures de la société par de nouvelles, les humains qui vivront sur la terre ne connaîtront ni la crainte, ni la méfiance, ni la misère, ni l’injustice, ni le crime. Il n’y aura plus de guerres ou d’avortements pour priver les humains de la vie. Révélation 21:4 promet même que “la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus”, cela pour toujours.

    Comme Jésus l’a promis, avec le temps la terre deviendra un paradis (Luc 23:43). Ceux qui mettent leur confiance en Jéhovah pourront vivre éternellement dans ce Paradis, car la mort disparaîtra. Les paroles de Michée 4:4 se réaliseront: “Ils seront assis chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne qui les fasse trembler.” Vous imaginez-vous vivre dans une société où vous pourriez avoir confiance en tout le monde? Pourquoi en sera-t-il ainsi? Parce que, comme le dit Ésaïe 54:13, “tous tes fils seront des personnes enseignées par Jéhovah, et la paix de tes fils sera abondante”.

    Toutefois, la confiance que les millions de Témoins de Jéhovah portent à Dieu leur procure dès aujourd’hui des bienfaits. Par exemple, les serviteurs de Jéhovah ont moins de risques de contracter le cancer du poumon parce qu’ils obéissent à ses lois et à ses principes relatifs au tabac. Vivant dans un milieu moralement pur, ils sont moins menacés par l’épidémie mondiale des maladies sexuellement transmissibles, telles que le SIDA. Parce qu’ils ne se droguent pas, ils sont à l’abri de maladies que de nombreux toxicomanes par voie intraveineuse ont contractées, maladies qui peuvent altérer les facultés mentales et entraîner la mort. Étant donné qu’ils n’acceptent pas de transfusions sanguines, les serviteurs de Jéhovah sont bien mieux protégés contre les maladies véhiculées par le sang. Chaque année, aux États-Unis, l’une de ces maladies, l’hépatite virale, tue ou lèse de façon permanente plus de dix mille personnes ayant reçu du sang.
    Même si certains de ceux qui se confient en Jéhovah meurent à cause de leur âge, de la maladie ou bien des suites d’un accident, Jéhovah viendra à leur secours. Il les ramènera à la vie par le moyen de la résurrection. C’est pourquoi l’apôtre Paul nous encourage à ‘avoir confiance, non pas en nous-mêmes, mais dans le Dieu qui relève les morts’. — 2 Corinthiens 1:9.

    Jéhovah soutiendra toujours ses serviteurs fidèles

    Souvenez-vous que “le monde entier gît au pouvoir du méchant”, Satan le Diable (1 Jean 5:19). Par conséquent, si vous vous confiez en Dieu, Satan et le monde qu’il domine s’opposeront à vous; ils essaieront de saper votre foi en vous ridiculisant ou en vous persécutant, comme ils l’ont fait à Jésus. Après qu’il eut été cloué sur le poteau de supplice, “les passants parlaient de lui en mal, hochant la tête et disant: ‘(...) Si tu es fils de Dieu, descends du poteau de supplice!’ Pareillement les prêtres en chef aussi se moquaient de lui, ainsi que les scribes et les anciens, et disaient: ‘Il en a sauvé d’autres; il ne peut pas se sauver lui-même! (...) Il a mis sa confiance en Dieu; qu’Il le délivre maintenant, s’Il veut de lui.’” — Matthieu 27:39-43.
    Trois jours après ces événements, Dieu a délivré Jésus en le ressuscitant d’entre les morts. Les moqueurs de la génération d’alors ont été quant à eux massacrés ou emmenés en esclavage par les armées romaines. Puisque le Christ, en sa qualité de Roi du Royaume céleste de Dieu, présidera à la résurrection, si ces individus sont ressuscités, il leur faudra se soumettre à celui-là même dont ils se seront moqués 2 000 ans auparavant! Oui, Jéhovah défend ses serviteurs, qui diront: “En Dieu j’ai mis ma confiance. Je n’aurai pas peur. Que peut me faire l’homme tiré du sol?” — Psaume 56:11.

    Voici ce que Jéhovah déclare à propos de ses serviteurs: “Béni l’homme valide qui met sa confiance en Jéhovah, et dont Jéhovah est devenu l’assurance! Et certes il deviendra comme un arbre planté près des eaux, qui envoie ses racines près du cours d’eau; et il ne verra pas quand la chaleur arrivera, mais son feuillage restera touffu. Et dans l’année de la sécheresse il ne s’inquiétera pas, et il ne cessera pas de produire du fruit.” Il dit également: “Maudit l’homme valide qui met sa confiance dans l’homme tiré du sol et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se détourne de Jéhovah! Et assurément il deviendra comme un arbre solitaire dans la plaine déserte et il ne verra pas quand le bien arrivera.” — Jérémie 17:5-8.
    En ces temps décisifs, donc, "ayons confiance en Jéhovah et faisons le bien; résidons sur la terre et agissons avec fidélité. De plus, délectons-nous en Jéhovah, et il nous donnera les demandes de notre cœur". (Psaume 37:3, 4.) Que soient exaucées les demandes que vous ferez, entre autres celle de goûter le don de la vie éternelle dans le monde nouveau et juste promis par Dieu, Celui en qui nous pouvons avoir confiance!

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  2.  

    Apprenons à connaître et accomplissons les voies de Jéhovah 

    “ Fais-moi connaître tes manières agir, [...] pour que je te connaisse. ” — EXODE 33:13.


    MOÏSE avait été élevé dans la maisonnée de Pharaon et instruit dans la sagesse prisée par la noblesse égyptienne. Cependant, il savait qu’il n’était pas égyptien : ses parents étaient hébreux. Alors qu’il était dans sa quarantième année, il alla rendre visite à ses frères, les fils d’Israël. La vue d’un Égyptien en train de maltraiter un Hébreu lui fut insupportable : il tua l’Égyptien. Moïse choisit d’épouser la cause du peuple de Jéhovah, persuadé que Dieu se servait de lui pour délivrer ses frères (Actes 7:21-25 ; Hébreux 11:24, 25). Lorsque l’incident vint à se savoir, la maison royale d’Égypte considéra Moïse comme un hors-la-loi, et il ne dut son salut qu’à la fuite : pour être utilisé par Jéhovah, il lui faudrait d’abord apprendre à mieux connaître Ses voies (Exode 2:11-15). Mais se laisserait-il enseigner ? — Psaume 25:9.

    Au cours des 40 années suivantes, Moïse vécut en exil et fut berger. Au lieu de s’aigrir du fait que ses frères hébreux ne l’avaient apparemment pas reconnu à sa juste valeur, il accepta cette situation permise par Dieu. De nombreuses années passèrent sans que personne ne semble prêter attention à lui, mais Jéhovah le façonnait. Plus tard Moïse écrirait, non de son propre chef, mais sous l’influence de l’esprit saint de Dieu : “ Or, Moïse était de beaucoup le plus humble de tous les hommes vivant sur la terre. ” (Nombres 12:3). Jéhovah l’a effectivement utilisé en lui confiant des responsabilités extraordinaires. Si, nous aussi, nous cherchons l’humilité, Jéhovah nous bénira. — Sophonie 2:3.

    Chargé d’une mission

    Un jour, près du mont Horeb, dans la péninsule du Sinaï, un ange parla à Moïse au nom de Jéhovah. “ Vraiment, j’ai vu là détresse  de mon peuple qui est en Égypte, lui dit-il, et j’ai entendu leur cri de plainte de ceux qui les poussent aux travaux forcés. Je connais bien les douleurs "qu’ils subissent". Aussi je descends pour les délivrer de la main des Égyptiens et pour les faire monter de ce pays vers un pays bon et vaste, vers un pays ruisselant de lait et de miel. ” (Exode 3:2, 7, 8). Dans cette perspective, Jéhovah avait une mission à confier à Moïse, mission à remplir, cette fois, selon Ses instructions.
    L’ange de Jéhovah ajouta : “ Maintenant viens ; que je t’envoie vers Pharaon, et fais sortir d’Égypte mon peuple les fils d’Israël. ” Moïse hésita. Il ne se sentait pas à la hauteur, et en cela il n’avait pas tort. Toutefois, Jéhovah lui fit cette promesse : “ Je serai avec toi. ” (Exode 3:10-12). Jéhovah allait lui accorder le pouvoir d’accomplir des signes miraculeux attestant qu’il était bien son messager. Aaron, le frère de Moïse, l’accompagnerait et lui servirait de porte-parole. Et puis Jéhovah leur enseignerait quoi dire et quoi faire (Exode 4:1-17). Moïse s’acquitterait-il fidèlement de cette mission ?
    Au début, les anciens d’Israël crurent Moïse et Aaron (Exode 4:29-31). Mais, peu après, “ les préposés des fils d’Israël ” les accusèrent de les avoir fait “ sentir mauvais ” devant Pharaon et devant ses serviteurs (Exode 5:19-21 ; 6:9). Tandis qu’ils sortaient d’Égypte, les Israélites frissonnèrent en voyant les chars égyptiens à leur poursuite. Avec devant eux la mer Rouge et derrière eux les chars de guerre ils se crurent pris au piège, et le reprochèrent encore à Moïse. Quelle aurait été votre réaction ? Les Israélites ne possédaient aucun bateau, et pourtant, conformément aux instructions de Jéhovah, Moïse leur ordonna de lever le camp. Dieu fit alors reculer les eaux de la mer Rouge. Le fond de la mer s’étant asséché, Israël put traverser. — Exode 14:1-22.

    Une préoccupation plus importante que la délivrance

    Lorsqu’il avait exposé sa mission à Moïse, Jéhovah avait souligné l’importance de Son nom. Il était capital de respecter ce nom et Celui qu’il représente. Moïse lui ayant demandé Son nom, Jéhovah avait répondu : “ Je deviendrai, ce que je décide. ” Moïse devait aussi dire aux fils d’Israël : “ Jéhovah le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’a envoyé vers vous. ” Jéhovah avait ajouté : “ C’est là mon nom pour des temps indéfinis et c’est là mon mémorial de génération en génération. ” (Exode 3:13-15). Aujourd’hui encore, Jéhovah est le nom par lequel Dieu est connu de ses serviteurs sur toute la terre. — Isaïe 12:4, 5 ; 43:10-12.
    Face à Pharaon, Moïse et Aaron transmirent leur message au nom de Jéhovah. Mais Pharaon leur répondit avec arrogance : “ Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix en renvoyant Israël ? Je ne connais pas du tout Jéhovah ; d’ailleurs je ne renverrai pas Israël. ” (Exode 5:1, 2). Pharaon avait beau se révéler impitoyable et fourbe, Jéhovah ordonna à Moïse de lui délivrer message après message (Exode 7:14-16, 20-23 ; 8:1, 2, 20). Moïse voyait bien que Pharaon était irrité. Était-il vraiment judicieux de retourner le voir encore et encore ? Israël rêvait de liberté ; Pharaon s’obstinait à la lui refuser. Qu’auriez-vous fait à la place de Moïse ?

    Moïse délivra de nouveau un message, par ces mots : “ Voici ce qu’a dit Jéhovah le Dieu des Hébreux : ‘ Renvoie mon peuple pour qu’il me serve. ’ ” Dieu dit également : “ J’aurais déjà pu avancer ma main pour te frapper, toi et ton peuple, par la peste, afin que tu sois effacé de la terre. Mais, en fait, c’est pour cela que je t’ai laissé exister : c’est pour te faire voir ma force et afin qu’on proclame mon nom dans toute la terre. ” (Exode 9:13-16). Compte tenu de ce qu’il réservait à l’impitoyable pharaon, Jéhovah se proposa de faire la démonstration de sa puissance d’une manière telle qu’elle servirait d’avertissement à tous ceux qui le défient ; à Satan le Diable, entre autres, celui que Jésus Christ surnomma plus tard “ le chef du monde ”. (Jean 14:30 ; Romains 9:17-24.) Comme prédit, le nom de Jéhovah fut proclamé sur toute la terre. Grâce à sa patience, les Israélites furent préservés, et une foule immense et bigarrée se joignit à eux pour l’adorer (Exode 9:20, 21 ; 12:37, 38). Depuis lors, la proclamation du nom de Jéhovah a permis à des millions d’autres personnes d’embrasser le vrai culte.

    En relation avec un peuple difficile

    Les Hébreux connaissaient le nom divin. En effet, lorsqu’il s’adressait à eux, Moïse employait ce nom. Mais ils ne firent pas toujours preuve du respect qui convient envers Celui qui le porte. Peu après que Jéhovah les eut délivrés miraculeusement d’Égypte, que se passa-t-il quand les Israélites ne trouvèrent pas rapidement d’eau potable ? Ils murmurèrent contre Moïse. Ensuite, ils se plaignirent de la nourriture. Moïse les avertit que ce n’était pas seulement contre Aaron et lui qu’ils murmuraient, mais contre Jéhovah lui-même (Exode 15:22-24 ; 16:2-12). Au mont Sinaï, Jéhovah donna au peuple la Loi dans un déploiement de manifestations surnaturelles. Pourtant, les Israélites désobéirent en adorant un veau d’or qu’ils avaient fabriqué, tout en prétendant donner “ une fête pour Jéhovah ”. — Exode 32:1-9.
    Quelle ligne de conduite Moïse devait-il adopter face à un peuple que Jéhovah lui-même qualifiait de peuple au cou raide ? Moïse adressa à Jéhovah cette requête : “ S’il te plaît, si j’ai trouvé faveur à tes yeux, fais-moi connaître tes voies, s’il te plaît, pour que je te connaisse, afin que je trouve faveur à tes yeux. ” (Exode 33:13). Aujourd’hui, les surveillants chrétiens qui prennent soin des Témoins de Jéhovah font paître un troupeau bien plus humble. Ce qui ne les empêche pas de faire cette même prière : “ Fais-moi connaître tes voies, ô Jéhovah ! Enseigne-moi tes sentiers. ” (Psaume 25:4). La connaissance des voies de Jéhovah leur permet de traiter des situations d’une manière conforme à sa Parole et à sa personnalité.

    Ce que Jéhovah attend de son peuple

    Ce que Jéhovah attendait de son peuple, il le révéla d’abord oralement au mont Sinaï. Moïse reçut plus tard deux tablettes de pierre sur lesquelles étaient écrits les Dix Commandements. Tandis qu’il descendait de la montagne, il vit les Israélites en train d’adorer le veau en métal fondu. Sous le coup de la colère, il brisa les tablettes en les jetant par terre. Jéhovah écrivit de nouveau les Dix Commandements, sur des tablettes que Moïse avait cette fois-ci taillées lui-même (Exode 32:19 ; 34:1). Ces commandements n’avaient pas changé par rapport à la première fois. Moïse devait en tenir compte dans ses manières d’agir. Dieu a aussi bien fait comprendre à Moïse quel genre de personne Il est, pour lui montrer comment devait se conduire son représentant. Les chrétiens ne sont pas sous la Loi mosaïque, mais dans ce que Jéhovah a dit à Moïse on trouve de nombreux principes fondamentaux qui n’ont pas changé et qui demeurent valables pour tous Ses adorateurs (Romains 6:14 ; 13:8-10). Examinons-en quelques-uns.

    Accorder à Jéhovah un attachement exclusif. La nation d’Israël était présente lorsque Jéhovah déclara qu’il exigeait un attachement exclusif (Exode 20:2-5). Pour en avoir eu de nombreuses preuves, les Israélites savaient que Jéhovah est le vrai Dieu (Deutéronome 4:33-35). Jéhovah établit clairement qu’il ne tolérerait aucune forme d’idolâtrie ou de spiritisme de la part de ses serviteurs. Peu importaient les pratiques des autres nations. L’attachement à Dieu n’était pas une simple formalité : tous devaient aimer Jéhovah de tout leur cœur, de toute leur âme et de toute leur force vitale (Deutéronome 6:5, 6). Cela devrait se remarquer dans leurs paroles, dans leur conduite, à vrai dire dans chaque aspect de leur vie (Lévitique 20:27 ; 24:15, 16 ; 26:1). Jésus Christ fit, lui aussi, clairement comprendre que Jéhovah exige un attachement exclusif. — Marc 12:28-30 ; Luc 4:8.

    Obéir strictement aux commandements de Jéhovah. Les Israélites avaient besoin qu’on leur rappelle qu’en concluant une alliance avec Jéhovah ils avaient fait le vœu de lui obéir strictement. Ils bénéficiaient d’une grande liberté individuelle, mais, dans les domaines où Jéhovah leur avait donné des commandements, ils étaient tenus d’y obéir pleinement. Ce faisant, ils montreraient leur amour pour Dieu et en retireraient des bienfaits, eux et leurs descendants, car toutes les exigences de Jéhovah étaient pour leur bien. — Exode 19:5-8 ; Deutéronome 5:27-33 ; 11:22, 
    Accorder la priorité aux choses spirituelles. Les Israélites ne devaient pas laisser la satisfaction de leurs besoins physiques détourner leur attention des activités spirituelles. Ils ne devaient pas axer leur vie uniquement sur des objectifs profanes. Jéhovah délimita une période hebdomadaire qu’il déclara sacrée, période destinée exclusivement aux activités liées au vrai culte (Exode 35:1-3 ; Nombres 15:32-36). Il fallait également prendre le temps d’assister, chaque année, à de saintes assemblées décrétées par Jéhovah (Lévitique 23:4-44). C’était là l’occasion de se remémorer les actes de puissance de Jéhovah, de se rappeler ses voies et de lui exprimer sa gratitude pour toute sa bonté. En exprimant son attachement à Jéhovah, le peuple augmenterait sa crainte et son amour pour lui, et cela l’aiderait à marcher dans ses voies (Deutéronome 10:12, 13). Les principes salutaires contenus dans ces instructions sont bénéfiques aux serviteurs de Jéhovah encore aujourd’hui. — Hébreux 10:24, 25.

    Une juste appréciation des qualités de Jéhovah

    Autre chose allait aider Moïse à traiter correctement le peuple : une bonne connaissance des qualités de Jéhovah. En Exode 34:5-7 on lit que Dieu passa devant la face de Moïse en proclamant : “ Jéhovah, Jéhovah, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité, conservant la bonté de cœur à des milliers, pardonnant la faute et la transgression et le péché, mais en aucun cas il n’accordera l’exemption de punition, faisant venir la punition pour la faute des pères sur les fils et sur les petits-fils, sur la troisième génération et sur la quatrième génération. ” Prenez le temps de méditer sur ces paroles. Demandez-vous : ‘ Quel sens revêt chacune de ces qualités ? Comment Jéhovah les a-t-il manifestées ? Comment les surveillants chrétiens peuvent-ils les mettre en œuvre ? Comment chacune d’elles devrait-elle influencer notre manière d’être ? Arrêtons-nous simplement sur quelques exemples.
     

    Jéhovah est un “ Dieu miséricordieux et compatissant ”. Si vous possédez l’ouvrage de référence Étude perspicace des Écritures, pourquoi ne pas lire ce qui est dit sous l’entrée “ Miséricorde ” ? Où bien, faites des recherches à ce sujet à l’aide de la bibliothèque Jw.org. Servez-vous des outils de recherche pour trouver des versets qui traitent de la miséricorde. Vous constaterez que la miséricorde de Jéhovah non seulement permet parfois un allégement de la punition, mais s’accompagne d’une tendre compassion. Elle pousse Dieu à prendre des mesures pour apporter le soulagement à son peuple. La preuve en est que Dieu combla les besoins physiques et spirituels des Israélites durant leur périple vers la Terre promise (Deutéronome 1:30-33 ; 8:4). Jéhovah fit preuve de miséricorde à l’égard de ses serviteurs d’autrefois : il leur accorda son pardon lorsqu’ils commirent des fautes. À combien plus forte raison devrions-nous nous témoigner de la compassion aujourd’hui ! — Matthieu 9:13 ; 18:21-35.
    La miséricorde de Jéhovah est associée à la compassion. Si vous possédez un dictionnaire, lisez la définition de “ compatissant ”. Puis rapprochez-la de versets qui montrent que Jéhovah est compatissant. Dans la Bible, la compassion manifestée par Jéhovah est teintée d’un intérêt plein d’amour pour les défavorisés au sein de son peuple (Exode 22:26, 27). Quel que soit le pays, les étrangers, mais aussi d’autres personnes, se trouvent parfois désavantagés. En enseignant à ses serviteurs d’autrefois l’impartialité et la bonté à l’égard des étrangers, Jéhovah leur rappela expressément qu’eux aussi avaient été étrangers, en Égypte (Deutéronome 24:17-22). Qu’en est-il de nous, qui forme le peuple de Dieu aujourd’hui ? En faisant preuve de compassion nous contribuons à nous unir et à attirer d’autres personnes vers le culte de Jéhovah. — Actes 10:34, 35 ; Révélation 7:9, 10.
    Cependant, l’empathie à l’égard des gens d’autres nations ne devait pas passer avant l’amour pour Jéhovah et pour ses normes morales. Les Israélites avaient d’ailleurs reçu la consigne de ne pas adopter les coutumes des nations voisines, ni leurs traditions religieuses, ni leur conduite immorale (Exode 34:11-16 ; Deutéronome 7:1-4). Cela s’applique à nous aujourd’hui encore. Nous sommes censés être un peuple saint, comme notre Dieu, Jéhovah, est saint. — 1 Pierre 1:15, 16.

    Afin que Moïse ait une juste appréciation de Ses voies, Jéhovah lui a fait clairement comprendre que, s’il n’approuve pas le péché, il est néanmoins lent à la colère. Il laisse aux gens le temps d’apprendre ses exigences et de s’y conformer. Dès lors qu’il y a repentance, Jéhovah pardonne le péché, même s’il n’exempte pas de la punition pour les fautes graves. Il a prévenu Moïse que la conduite des Israélites aurait une incidence, bonne ou mauvaise, sur les générations à venir. S’ils comprennent bien les voies de Jéhovah, ses serviteurs seront moins tentés de lui attribuer la responsabilité de situations dans lesquelles ils se sont placés eux-mêmes, ni de conclure qu’il tarde à agir.
    Si vous souhaitez approfondir votre connaissance de Jéhovah et de ses voies, continuez à faire des recherches et à méditer lorsque vous lisez la Bible. Examinez attentivement les aspects fascinants de la personnalité de Jéhovah. Réfléchissez dans la prière à la façon de l’imiter et de mieux conformer votre vie à son dessein. Il vous sera ainsi plus facile d’éviter les pièges, d’entretenir de bonnes relations avec vos frères et sœurs qui suivent la Parole de Dieu comme guide d'action, de pensée, de sagesse et d’aider d’autres personnes à connaître et à aimer notre Dieu majestueux.

    Le peuple de la terre que Dieu uni ensemble à son amour véritable sont tous ceux qui chaque jour, lisent la Parole de Dieu et inclus dans leur coeur la sagesse essentielle venant de Jéhovah le Très Haut. Chaque serviteur de Dieu se purifie intérieurement d'une eau purifiante que garde chaque serviteur à l'affût des danger de ce monde et qu'il modèle ses pas vers la voie que Dieu lui à donner pour préserver l'espoir de la promesse de notre Dieu.

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  3.  

    Un jeune homme au coeur droit choisis par Jéhovah


    “ MOÏSE mon serviteur est mort, a dit Jéhovah ; maintenant donc, lève-toi, traverse le Jourdain que voici, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je leur donne. ” (Josué 1:2). Quelle tâche attendait Josué ! Il avait servi Moïse pendant près de 40 ans. Dieu lui demandait à présent de prendre la place de son maître et de conduire en Terre promise les fils d’Israël, un peuple souvent difficile.

    En réfléchissant à l’avenir, Josué a peut-être repensé aux épreuves qu’il avait rencontrées et surmontées. Ses souvenirs lui ont sans aucun doute été d’une aide précieuse, comme ils peuvent l’être aux chrétiens d’aujourd’hui.

    De l’esclavage au commandement

    Les longues années d’esclavage étaient ancrées dans la mémoire de Josué (Exode 1:13, 14 ; 2:23). On peut seulement imaginer ce qu’il a vécu à cette période, puisque la Bible ne l’indique pas. Josué a peut-être appris à être un bon organisateur en servant en Égypte ; il se peut qu’il ait participé à la coordination de la fuite des Hébreux et du “ peuple mêlé, immense ”. — Exode 12:38.

    Josué appartenait à une famille de la tribu d’Éphraïm. Son grand-père, Élishama, était le chef de la tribu et dirigeait apparemment 108 100 hommes armés de l’une des divisions de trois tribus d’Israël (Nombres 1:4, 10, 16 ; 2:18-24 ; 1 Chroniques 7:20, 26, 27). Néanmoins, quand les Amaléqites ont attaqué Israël peu après son départ d’Égypte, c’est à Josué que Moïse a demandé de s’occuper de la défense (Exode 17:8, 9a). Pourquoi Josué et pas son grand-père ou son père ? Voici une explication : “ Étant un chef de l’importante tribu d’Éphraïm, déjà connu pour son sens de l’organisation et pour la confiance totale que le peuple avait en lui, [Josué] était aux yeux de Moïse le chef le mieux placé pour choisir et pour disposer les combattants. ”

    Quoi qu’il en soit, une fois choisi, Josué a fait exactement ce que Moïse lui a ordonné. Même si Israël n’avait aucune expérience de la guerre, Josué était convaincu de bénéficier du soutien de Dieu. Quand donc Moïse lui a dit : “ Demain je me posterai sur le sommet de la colline, avec le bâton du vrai Dieu dans ma main ”, il ne lui en fallait pas davantage. Josué a dû se souvenir que Jéhovah venait d’anéantir la puissance militaire la plus forte de l’époque. Le lendemain, quand Moïse a levé les mains et les a gardées ainsi jusqu’au coucher du soleil, aucun ennemi n’a résisté à Israël ; les Amaléqites ont été vaincus. Jéhovah a ensuite ordonné à Moïse d’écrire son décret dans un livre et de ‘ l’énoncer aux oreilles de Josué ’ : “ J’effacerai complètement le souvenir d’Amaleq de dessous les cieux. ” (Exode 17:9b-14). Jéhovah exécuterait sa sentence à coup sûr.

    Serviteur de Moïse

    L’épisode avec Amaleq a dû rapprocher encore Josué et Moïse. Josué a eu l’honneur d’être le serviteur personnel de Moïse, son “ ministre ”, “ depuis son jeune âge ”, jusqu’à la mort de Moïse, soit une quarantaine d’années. — Nombres 11:28.

    Sa fonction lui valait des privilèges et des responsabilités. Par exemple, lorsque Moïse, Aaron et ses fils ainsi que 70 anciens d’Israël sont montés sur le mont Sinaï et ont eu une vision de la gloire de Jéhovah, Josué était probablement parmi eux. En qualité de serviteur, il a accompagné Moïse plus haut dans la montagne, mais il est apparemment resté à distance lorsque Moïse est entré dans le nuage qui symbolisait la présence de Jéhovah. Notons que Josué semble être resté 40 jours et 40 nuits dans la montagne. Il a fidèlement attendu le retour de son maître, car, lorsque Moïse est descendu avec les tablettes du Témoignage, Josué était là pour l’accueillir. — Exode 24:1, 2, 9-18 ; 32:15-17.

    Après l’incident du veau d’or idolâtré par Israël, Josué a continué de servir Moïse à la tente de réunion en dehors du camp. Jéhovah y parlait à Moïse face à face. Mais lorsque Moïse retournait au camp, Josué “ ne s’éloignait pas du milieu de la tente ”. Peut-être devait-il y rester pour empêcher les Israélites d’y entrer en état d’impureté. En tout cas, il prenait sa responsabilité à cœur. — Exode 33:7, 11.

    La fréquentation de Moïse, qui d’après l’historien Josèphe était de 35 ans son aîné, a dû fortifier considérablement la foi de Josué. Quelqu’un a appelé leur relation “ le coudoiement de la maturité et de la jeunesse, du maître et de l’élève ”, qui a fait de Josué “ un homme solide et affermi ”. Nous n’avons pas de prophètes tels que Moïse parmi nous aujourd’hui, mais les congrégations du peuple de Jéhovah comptent des éléments âgés qui, en raison de leur expérience et de leur spiritualité, apportent force et encouragement. Les appréciez-vous ? Et profitez-vous de leur compagnie ?

    Espion en Canaan

    Un épisode déterminant de la vie de Josué s’est déroulé peu après qu’Israël a reçu la Loi. Il a été choisi comme représentant de sa tribu pour espionner la Terre promise. L’histoire est connue. Les 12 espions ont admis que le pays ‘ ruisselait de lait et de miel ’, conformément à la promesse de Jéhovah. Néanmoins, dix ont manqué de foi : ils craignaient qu’Israël ne parvienne pas à déposséder les habitants du pays. Seuls Josué et Caleb ont recommandé au peuple de ne pas se rebeller par crainte, car Jéhovah serait assurément avec eux. Toute l’assemblée a alors protesté et a parlé de les cribler tous deux de pierres. Peut-être serait-elle passée à l’acte si Jéhovah n’était pas intervenu par une manifestation de gloire. En raison de leur manque de foi, Dieu a décrété qu’aucun enregistré d’Israël depuis l’âge de 20 ans et au-dessus n’entrerait en Canaan. Uniquement Josué, Caleb et les Lévites ont survécu. — Nombres 13:1-16, 25-29 ; 14:6-10, 26-30.

    Tout le peuple n’avait-il pas vu les actes de puissance de Jéhovah en Égypte ? Pourquoi donc Josué a-t-il eu foi dans le soutien de Dieu alors que la majorité en a douté ? Josué a dû garder présent à l’esprit tout ce que Jéhovah avait promis et accompli, puis il a médité dessus. Des années plus tard, il a déclaré que ‘ pas une parole n’avait failli de toutes les bonnes paroles que Jéhovah avait dites à Israël. Toutes s’étaient réalisées ’. (Josué 23:14.) D’où sa foi que Jéhovah tiendrait aussi toutes ses promesses concernant l’avenir (Hébreux 11:6). Cela n’incite-t-il pas à se demander : ‘ Et moi ? Les efforts que j’ai fournis pour étudier les promesses de Jéhovah et pour y réfléchir m’ont-ils convaincu de leur véracité ? Suis-je certain que Jéhovah pourra me protéger avec ses autres serviteurs pendant la grande tribulation qui approche ? ’

    Josué n’a pas seulement exercé la foi ; il a aussi fait preuve de courage. Caleb et lui étaient seuls, et l’assemblée entière parlait de les cribler de pierres. Qu’auriez-vous ressenti ? Auriez-vous été intimidé ? Pas Josué. Caleb et lui ont exposé avec conviction ce qu’ils croyaient. Peut-être devrons-nous un jour faire la même chose par fidélité à Jéhovah.

    L’histoire des espions révèle également que le nom de Josué a été changé. À son nom de départ, Hoshéa, qui signifie “ Salut ”, Moïse a ajouté la syllabe qui évoquait le nom divin ; il l’a appelé Yehoshoua ou Yoshoua : “ Jéhovah est salut. ” La Septante rend son nom par “ Jésus ”. (Nombres 13:8, 16, note.) Conformément à ce nom prestigieux, Josué a proclamé avec hardiesse que Jéhovah est salut. Le changement de nom de Josué n’a pu être effectué par hasard. Il traduisait l’estime de Moïse pour le tempérament de Josué et correspondait au rôle privilégié que celui-ci tiendrait en menant une nouvelle génération en Terre promise.

    Jusqu’à ce que leurs pères soient morts les uns après les autres, les Israélites ont erré dans le désert pendant 40 années laborieuses. Nous ne savons rien de Josué durant cette période. Il n’empêche qu’elle a dû beaucoup lui apprendre. Il a probablement été témoin du jugement de Dieu contre les rebelles Qorah, Dathân, Abiram et leurs partisans, et contre ceux qui se livraient au culte dépravé du Baal de Péor. Josué a sans doute appris avec une grande tristesse que Moïse non plus ne vivrait pas dans la terre de la promesse, pour n’avoir pas sanctifié Jéhovah à propos des eaux de Meriba. — Nombres 16:1-50 ; 20:9-13 ; 25:1-9.

    Établi successeur de Moïse

    À l’approche de sa mort, Moïse a demandé à Dieu de lui préposer un successeur, afin que les Israélites ne deviennent pas “ comme des brebis qui n’ont pas de berger ”. Le choix de Jéhovah ? Josué, “ homme en qui il y a de l’esprit ”, devait être établi dans cette charge sous les yeux de toute l’assemblée. Tous devaient l’écouter. Quelle recommandation ! Jéhovah avait vu la foi et les capacités de Josué. Israël n’aurait pu être confié à des mains plus qualifiées (Nombres 27:15-20). Néanmoins, Moïse savait que Josué rencontrerait des difficultés gigantesques. Il a donc invité son successeur à se montrer “ courageux et fort ”, car Jéhovah resterait avec lui. — Deutéronome 31:7, 8.

    Dieu en personne a répété le même encouragement à Josué, en ajoutant : “ Pour avoir soin de faire selon toute la loi que t’a ordonnée Moïse mon serviteur. Ne t’en écarte ni à droite ni à gauche, afin d’agir sagement partout où tu iras. Ce livre de la loi ne doit pas s’éloigner de ta bouche ; il faudra que tu y lises à voix basse jour et nuit, afin d’avoir soin de faire selon tout ce qui y est écrit ; car alors tu feras réussir ta voie et alors tu agiras sagement. Ne t’ai-je pas donné ordre ? Sois courageux et fort. Ne tremble pas et ne sois pas terrifié, car Jéhovah ton Dieu est avec toi partout où tu iras. ” — Josué 1:7-9.

    Avec les paroles de Jéhovah qui résonnaient à ses oreilles et l’expérience qu’il avait déjà acquise, comment Josué aurait-il douté ? Le pays serait conquis. Certes, des difficultés se présenteraient, dont l’une des premières, et pas la moindre, serait la traversée du Jourdain en crue. Mais Jéhovah lui-même avait donné cet ordre : “ Lève-toi, traverse le Jourdain. ” Dès lors, où était le problème ? — Josué 1:2.

    Les événements suivants de la vie de Josué (la conquête de Jéricho, l’assujettissement progressif des ennemis et la répartition du pays) attestent qu’il n’a jamais perdu de vue les promesses de Dieu. Vers la fin de ses jours, alors que Jéhovah avait livré à Israël les derniers de ses ennemis, Josué a rassemblé le peuple pour passer en revue avec lui les manières d’agir de Dieu et l’inciter à le servir de tout cœur. En conséquence, Israël a renouvelé solennellement son alliance avec Jéhovah et, sans aucun doute inspiré par l’exemple de son guide, “ Israël servit Jéhovah durant tous les jours de Josué ”. — Josué 24:16, 31.

    Josué constitue un exemple pour nous. Les chrétiens de notre époque voient leur foi éprouvée de bien des façons. Il est indispensable de surmonter les épreuves si l’on veut garder l’approbation de Jéhovah et finalement hériter de ses promesses. La réussite de Josué dépendait de la solidité de sa foi. Il est vrai que nous n’avons pas vu, comme lui, des actes de puissance de Dieu, mais, si quelqu’un doutait, le livre biblique qui porte le nom de Josué renferme un témoignage oculaire que la parole de Jéhovah est digne de foi. Comme Josué, nous aurons sagesse et réussite si nous lisons la Parole de Dieu chaque jour et si nous prenons soin de la mettre en pratique.

    Êtes-vous parfois blessé par la conduite d’autres chrétiens ? Pensez à l’endurance de Josué pendant les 40 années où il a été obligé, alors qu’il n’y était pour rien, d’errer dans le désert avec des compagnons sans foi. Avez-vous du mal à affirmer vos croyances ? Rappelez-vous Josué et Caleb. Leur foi et leur obéissance leur ont valu une récompense magnifique. Oui, Josué avait foi que Jéhovah réaliserait toutes ses promesses. Qu’il en soit de même en ce qui nous concerne ! — Josué 23:14.

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  4.  

    Les hommes modestes forment et délèguent 

     La bible est un livre complet sur l'histoire de la terre , l’histoire biblique nous fait remonter le temps bien avant l’époque du poète grec Homère. Ainsi, elle nous apprend qu’au seizième siècle avant notre ère, Jéhovah ordonna à Moïse de retourner en Égypte et de conduire les Israélites hors de ce pays où ils étaient esclaves. Mais à qui Moïse, qui avait vécu loin de ses frères pendant quelque 40 ans, allait-il s’adresser pour les convaincre que c’était Jéhovah qui l’envoyait? “Va, lui dit Dieu, et tu devras réunir les aînés, “conseil des anciens”d’Israël (...). Et ils écouteront assurément ta voix, et tu devras venir, toi et les aînés ou anciens d’Israël, vers le roi d’Égypte.” — Exode 3:16, 18.

    Yithro enseigne à Moïse les qualités requises des anciens d’Israël et responsables en fonction

     Une fois que les Israélites, délivrés de leur asservissement par les Égyptiens, furent dans le désert, les responsabilités de Moïse en matière judiciaire devinrent écrasantes. C’est ce que comprit très bien Yithro, son beau-père, un jour qu’il lui rendait visite. Aussi offrit-il à Moïse une suggestion qui était manifestement approuvée par Jéhovah. Il lui dit: “Elle n’est pas bonne, ta façon de faire. À coup sûr tu t’épuiseras, et toi et ce peuple qui est avec toi, car cette tâche est trop lourde pour toi. Tu ne peux l’accomplir à toi seul. À présent, écoute ma voix. Je te conseillerai et Dieu sera avec toi. Toi, sers de représentant au peuple devant le vrai Dieu (...). Mais toi, tu dois choisir d’entre tout le peuple des hommes capables, qui craignent Dieu, des hommes sûrs, qui haïssent le gain injuste (...), et ils devront porter la charge avec toi. ” (Exode 18:17-23). Cette réorganisation de la justice en Israël permit à Moïse de partager sa charge avec d’autres hommes capables. Le peuple d’Israël avait donc désormais un collège d’anciens organisé, un groupe d’hommes capables de régler les questions judiciaires et les différends.

    Quel contraste avec le présent système mondial dans lequel si peu de gens apprécient les principes élevés et où la corruption nuit aux gouvernants et aux gouvernés! Dans l’ancien Israël, les hommes appelés à collaborer avec Moïse pour rendre la justice devaient être choisis avec sérieux. Yithro dit en effet: “Tu discerneras, dans tout le peuple, des hommes de valeur, craignant Dieu, dignes de confiance, incorruptibles et tu les établira sur eux. Moïse n’allait pas se contenter de choisir des hommes d’âge mûr, mais "discerner" des hommes capables et incorruptibles qui remplissaient certaines conditions. N’est-ce pas là un excellent modèle pour ceux qui, aujourd’hui, doivent veiller sur le peuple de Jéhovah?
    Quelque temps après, les Israélites dans le désert se plaignirent de leur sort. Se rendant compte que la direction de la nation était devenue une charge trop lourde pour lui, Moïse exposa son problème à Jéhovah. Quelle solution Dieu proposa-t-il? Nous lisons: “Alors Jéhovah dit à Moïse: ‘Rassemble-moi soixante-dix hommes d’entre les aînés [ou anciens] d’Israël, dont tu sais qu’ils sont des aînés du peuple et ses préposés (...); et je devrai enlever une partie de l’esprit qui est sur toi et la mettre sur eux, et ils devront t’aider à porter la charge.’” — Nombres 11:16, 17.
    Moïse fit donc comme Jéhovah le lui avait ordonné. “Alors Jéhovah descendit dans une nuée, et lui parla, et enleva une partie de l’esprit qui était sur lui et la mit sur chacun des soixante-dix aînés. Et il advint, dès que l’esprit se fut posé sur eux, qu’ils se conduisirent alors en prophètes.” (Nombres 11:24, 25). C’était la preuve évidente que ces “anciens” avaient été établis théocratiquement. Jéhovah avait organisé son peuple d’une certaine manière pour le délivrer de la captivité et maintenant il se servait d’‘hommes capables, sûrs et craignant Dieu’ pour partager avec Moïse la responsabilité de conduire et de diriger Israël.

    Quel rôle les anciens jouèrent-ils une fois que les Israélites furent installés en Terre promise?

    Plus tard, les Israélites nomades firent la conquête de la Terre promise et reprirent leur vie sédentaire dans des villes et des villages, comme en Égypte. Les anciens devinrent donc responsables des communautés israélites dans lesquelles ils vivaient. Ils constituaient dans chacune d’elles un collège de surveillants qui exerçaient les fonctions de juges et de préposés à la justice, et qui veillaient au maintien de la paix, de l’ordre et de la santé spirituelle de la communauté. — Deutéronome 16:18-20; 25:7-9; Ruth 4:1-12.
    Ce que nous venons de voir montre à l’évidence que depuis le passé lointain Jéhovah s’est servi d"anciens” remplissant certaines conditions requises pour diriger son peuple. Lorsque Jésus était sur la terre, les Juifs avaient mis en place à Jérusalem un collège central de prêtres et d’anciens, connu sous le nom de Sanhédrin. C’était leur tribunal suprême (Matthieu 26:57-68). Cependant, les faits indiquent qu’il y avait encore à cette époque-là des collèges d’anciens qui s’occupaient des affaires des communautés juives dans les villes et pas seulement au niveau national. — Luc 7:3-5.
    Si l’on garde présent à l’esprit ce contexte historique, il est facile de comprendre de quelle manière la congrégation primitive a continué à utiliser un système théocratique identique à celui que Jéhovah avait approuvé aux jours de Moïse. Grâce à la direction de l’esprit saint de Dieu, les chrétiens établis “aînés” ou “anciens” dans la congrégation étaient des ‘hommes capables, craignant Dieu, sûrs et haïssant le gain injuste’.

     À partir de la Pentecôte de l’an 33, la congrégation des croyants augmenta rapidement en nombre (Actes 2:41; 4:4). Ceux-ci ne s’organisaient pas en groupes indépendants coupés du reste du monde, comme le faisaient certains Esséniens. Le christianisme n’était pas une affaire personnelle; il devait au contraire être connu du public, annoncé aux nations (Matthieu 5:14-16; 28:19, 20). C’est pourquoi il fallait que des hommes capables et actifs soient à la tête de l’organisation chrétienne. Il était logique que ce soient les “anciens”.

    Les qualités requises des “anciens”

    Quelles sont les qualités requises des anciens selon Pierre ?

    Il ne fait aucun doute que les qualités spirituelles requises des anciens appelés à diriger l'assemblée chrétienne avaient déjà été définies dans les années 60 au milieu du 1 siècle.. Les apôtres Pierre et Paul en parlent beaucoup dans leurs écrits. Ainsi, Pierre écrivit:
    “J’adresse donc aux aînés [anciens] qui sont parmi vous l’exhortation que voici (...): Faites paître le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais de bon gré; non par amour du gain déshonnête, mais avec empressement; non pas comme des gens qui commandent en maîtres à ceux qui sont l’héritage de Dieu, mais en devenant des exemples pour le troupeau.” (I Pierre 5:1-3).
    Il est logique de penser que lorsque Pierre soulignait que les “anciens” devaient servir “non par amour d’un gain déshonnête, mais avec empressement”, il faisait écho au conseil que Yithro avait donné à Moïse, à savoir de choisir des "hommes capables, craignant Dieu, sûrs et haïssant le gain injuste". — Exode 18:21.

    Quelles qualités requises d’un “ancien” Paul a-t-il énumérées?

    Dans une lettre qu’il adressa à Tite, son collaborateur qui servait dans l’île méditerranéenne de Crète et en qui il avait toute confiance, Paul lui donna pour instruction de "mettre de l'ordre à ce qui laissait à désirer" dans les congrégations et d’‘établir des aînés [ou anciens], de ville en ville". Nous noterons avec intérêt que le terme grec traduit par “aîné” ou “ancien” désigne “un homme mûr qui, en raison de son expérience et de sa sagesse, est apte à diriger sa famille ou d’autres personnes”. Cette intelligence du mot est également confirmée par Paul quand, dans sa lettre à Tite, il énumère les qualités requises des chrétiens aptes à servir comme surveillants; nous lisons:

    “S’il y a quelqu’un qui soit exempt d’accusation, mari d’une seule femme et qui ait des enfants croyants qui n’ont été ni sous le coup d’une accusation de débauche, ni insoumis. En effet il faut qu’un surveillant soit exempt d’accusation, comme intendant de Dieu, qu’il ne soit pas obstiné, pas irascible, que ce ne soit pas un ivrogne querelleur, ni quelqu’un qui frappe, qu’il ne soit pas avide de gains déshonnêtes, mais hospitalier, ami du bien, plein de bon sens, juste, fidèle, maître de soi, fermement attaché à la parole fidèle pour ce qui est de son art d’enseigner, afin d’être capable d’exhorter par l’enseignement qui est salutaire, et de reprendre les contradicteurs.” (Tite 1:5-9).
     
    À la différence de “ celui qui manque de cœur ”, l’homme de discernement sait quand garder le silence. Au lieu de révéler les propos confidentiels, il couvre l’affaire. Sachant qu’une langue non maîtrisée peut causer beaucoup de tort, celui qui a du discernement a l’‘ esprit fidèle ". Il fait preuve de fidélité envers ses compagnons chrétiens et ne divulgue pas des choses confidentielles qui risqueraient de leur faire du tort. De telles personnes intègres sont une bénédiction pour l'assemblée. Pour nous aider à marcher dans la voie des hommes intègres, Jéhovah nous fournit une abondante provision de nourriture spirituelle préparée sous la direction de l’“ esclave fidèle et avisé ”. (Matthieu 24:45.) Nous recevons également un soutien individuel non négligeable par l’intermédiaire des anciens des congrégations, que l’on peut comparer à des villes (Éphésiens 4:11-13). Nous leur en sommes d’ailleurs reconnaissants, car “ quand il n’y a pas l’art de diriger, le peuple tombe ; mais il y a salut dans la multitude des conseillers ”. (Proverbes 11:14.) Quoi qu’il arrive, soyons déterminés à " marcher dans notre intégrité ". — Psaume 26:1.

    Pour terminer ce partage prenons le temps de méditer sur les mots venant de l' apôtre Paul relater en 1 Timothée 3: 1-7: Cette parole est fidèle. Si quelqu’un aspire à une fonction de surveillant, il désire une belle œuvre.  2 Il faut donc que le surveillant soit irréprochable, mari d’une seule femme, modéré dans ses habitudes, sain d’esprit, ordonné, hospitalier, capable d’enseigner,  3 que ce ne soit pas un ivrogne querelleur, pas un homme qui frappe, mais qu’il soit raisonnable, non belliqueux, non ami de l’argent,  4 que ce soit quelqu’un qui préside de belle façon sa propre maisonnée, qui tienne ses enfants dans la soumission en toute dignité  5 (si quelqu’un, en effet, ne sait pas présider sa propre maisonnée, comment prendra-t-il soin de la congrégation de Dieu ?)  6 que ce ne soit pas un homme récemment converti, de peur qu’il ne se gonfle [d’orgueil] et ne tombe dans le jugement porté contre le Diable.  7 D’autre part, il faut aussi qu’il reçoive un beau témoignage de gens du dehors, afin qu’il ne tombe pas dans l’opprobre et dans un piège du Diable.
     

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  5.  

    א [Aleph]

    145 Je veux te glorifier, ô mon Dieu le Roi,

    je veux louer ton nom à tout jamais.

    ב [Beth]

     2 Tout au long du jour, je veux te louer;

    je veux louer ton nom à tout jamais.

    ג [Guimel]

     3 Jéhovah est grand et infiniment digne de louanges;

    sa grandeur est inscrutable.

    ד [Daleth]

     4 Une génération après l’autre louera tes œuvres ;

    elles raconteront tes actes puissants.

    ה [Hé]

     5 Elles parleront de la glorieuse splendeur de ta majesté,

    et je veux méditer sur tes œuvres prodigieuses.

    ו [Vav]

     6 Elles parleront de tes actes redoutables,

    et je veux proclamer ta grandeur.

    ז [Zayin]

     7 Au souvenir de ton abondante bonté, elles déborderont de louanges,

    et elles pousseront des cris de joie au sujet de ta justice.

    ח [Heth]

     8 Jéhovah est compatissant et miséricordieux,

    lent à se mettre en colère et abondant en amour fidèle.

    ט [Teth]

     9 Jéhovah est bon pour tous,

    et sa miséricorde est manifeste dans toutes ses œuvres.

    י [Yod]

    10 Toutes tes œuvres te glorifieront, ô Jéhovah,

    et tes fidèles te loueront.

    כ [Kaph]

    11 Ils proclameront la gloire de ta royauté

    et parleront de ta puissance,

    ל [Lamed]

    12 pour faire connaître aux hommes tes actes puissants

    et la glorieuse splendeur de ta royauté.

    מ [Mem]

    13 Ta royauté est une royauté éternelle

    et ta domination subsiste de génération en génération.

    ס [Samek]

    14 Jéhovah soutient tous ceux qui tombent

    et relève tous ceux qui sont courbés.

    ע [Ayin]

    15 Les yeux de tous se tournent vers toi avec espoir ;

    tu leur donnes leur nourriture en temps voulu.

    פ [Pé]

    16 Tu ouvres ta main

    et tu combles le désir de toute créature vivante.

    צ [Tsadé]

    17 Jéhovah est juste dans tous ses actes

    et fidèle dans tout ce qu’il fait.

    ק [Qoph]

    18 Jéhovah est près de tous ceux qui l’appellent,

    de tous ceux qui l’appellent avec vérité.

    ר [Resh]

    19 Il comble le désir de ceux qui le craignent ;

    il entend leur appel au secours, et il les sauve.

    ש [Shin]

    20 Jéhovah veille sur tous ceux qui l’aiment,

    mais il anéantira tous les méchants.

    ת [Tav]

    21 Ma bouche proclamera la louange de Jéhovah ;

    que toute créature vivante loue son saint nom à tout jamais.

    Psaumes 145

  6. Q

    AYONS UN COEUR PUISSANT AU SERVICE DE DIEU 

     

     

    Le cœur moral

    Dans la bible, le mot hébreu pour cœur est appelé "lev" (לב) deux consonnes qui distingue le coeur moral, la première "Lamed" et la deuxième est "Beth" pour comprendre le mot en sa langue originale, nous devons la lire de droite vers la gauche. Le mot coeur "Lev" est utilisé des centaines de fois dans la Bible. Dans la mentalité biblique, "lev" l'utilisation du mot coeur est bien plus que l'organe qui pompe inlassablement le sang dans nos veines. "Lev" est l'organe humain central des actions de l'homme. Il représente "le moi intérieur", en d'autre terme, il représente la personne intérieure qui se manifeste de l'intérieur vers l'extérieur. Le coeur est l'action de ce qui nous fait aimer, pleurer, pécher et compatir. Un mot qui représenterait bien celui de("Lev""coeur")en français, est le mot « psyché ». Pour cette raison, dans le texte original hébreu de la Bible, d'innombrables qualités morales sont exprimées en utilisant le mot "lev". 

    Qu’y a-t-il dans le cœur "lev" ?

    Voici un exemple de la façon dont la Bible utilise le mot lev pour exprimer une grande variété de personnalités humaines : 
    • une personne honorable est décrite comme yashar-lev, « (ceux) dont le cœur est droit » (Psaumes 7:11)
    • une personne obstinée est kashe-lev, « cœur endurci » (Ézéchiel 3 :7)
    • une personne arrogante est coupable de gevah-lev, « cœur hautain » (Proverbes 16:5)
    • une personne malhonnête a un lev va-lev, un « cœur et cœur » ou un « cœur double » (Psaumes 12:3)
    • une personne courageuse est qualifiée de amitz-lev, « au cœur puissant » (Amos 2:16)


    La Bible traduite en français a pris la fascinante langue hébraïque et l'a aplanie, pour la rendre plus fluide à sa lecture. Ceux qui traduisent les Écritures de sa langue original qui est l'hébreu, en la transformant en la langue française, ces traducteurs doivent être "très sévère" dans les choix des mots pour que les versets de chaques chapitres" garde leur pouvoir vital ". Une figure héroïque comme le roi David est non seulement « courageuse », mais aussi « au cœur puissant ». Le cœur occupe une place importante dans la grande majorité des cas où le mot “ cœur ” s'exprime dans les Écritures par plusieurs émotions, sentiments, expressions et actions qui se manifeste en la personne décrite. Le mot coeur est employé au sens figuré dans la majorité du temps. Nous utilisons le mot "Lev/ coeur" pour représenter " l’homme intérieur" tel qu’il se manifeste dans toutes ses diverses activités, dans ses désirs, ses sentiments, ses émotions, ses passions, ses buts, ses pensées, sa perception, son imagination, sa sagesse, sa connaissance, ses capacités, ses croyances, ses traditions, ses raisonnements, ses souvenirs et sa conscience qui le distingue en tant que personne unique devant Dieu ”. (Prov 4:23)
    Dans un certain nombre de passages bibliques où figure, le terme “ cœur ” il concentre apparemment l’attention sur la faculté de réflexion, mais pas dans un sens qui séparerait cette faculté des autres composantes de la personne intérieure. Moïse adressa cette exhortation aux Israélites : “ Il faut que tu rappelles à ton cœur que Jéhovah est le vrai Dieu. ”  (Dt 4:39). Dans les Écritures hébraïques comme dans les Écritures grecques chrétiennes, le cœur englobe parfois l’intellect ; on le voit dans les cas où il est associé à la ‘ pensée ’ (Mt 9:4), "au raisonnement " (Mc 2:6)," à l'intelligence " (1R 3:12 ; Mc 6:52) et à la “ connaissance ”. — Pr 15:14

    Ainsi, dans les Écritures, le cœur au sens figuré ne désigne pas seulement le siège des affections, des motivations, et de l’intellect. Le mot "coeur" désigne la relation et la perception de la vue d'ensemble d'une personne aux yeux de Dieu, car Seul Jéhovah notre Dieu à la faculté d'examiner au-delà du cœur (Pr 17:3 ; 24:12 ; Ps 17:3 ; 1S 16:7). C’est pourquoi les Écritures donnent ce conseil : “ Préserve ton cœur( de toutes actions mauvaises), car de lui jaillissent les sources de la vie. ” (Pr 4:23)

    Les motivations, les forces qui déterminent la conduite, constituent un autre aspect essentiel de la personne intérieure représentée par le “ cœur ”. Hébreux 4:12 explique que la parole de Dieu, parole de promesse, telle une épée acérée, peut “ discerner les pensées et les intentions du cœur ”. Jésus aussi déclara que du cœur vient la force qui motive la conduite, bonne ou mauvaise (Mt 15:19) 1Tm 6: 9,10)
    Pour que ses lecteurs cultivent de bonnes motivations, la Bible nous encourage plutôt à cultiver pour Dieu un amour sincère, qui nous pousse à le servir d'un coeur complet(1Jn 5:3 ; Dt 11:13), et de manifester un amour empreint d’abnégation, qui nous guide dans nos rapports avec les autres compagnons de la foi (Jn 15:12, 13) ; Les Écritures nous encourage aussi à se fixer pour règle d’aimer notre prochain comme soi-mêmes (Lc 10:27-37 ; Ga 6:10). De toute évidence, pour cultiver de telles motivations, il faut faire usage de nos facultés de réflexion. — Ps 119:2, 24, 111.

    La condition du cœur symbolique se reflète dans l’état d’esprit, qu’il soit orgueilleux ou humble (Pr 16:5 ; Mt 11:29). Les sentiments et les émotions font aussi partie de l’homme intérieur. Ce sont entre autres l’amour (Dt 6:5 ; 1P 1:22), la joie (Dt 28:47 ; Jn 16:22), la douleur et l’affliction (Ne 2:2 ; Rm 9:2), la haine (Lv 19:17). Par exemple, le cœur peut être “ inquiet ” (Is 35:4), “ transpercé ” par la douleur (Ps 109:22), il peut “ fondre ” par crainte des malheurs (Dt 20:8). Dans les Écritures grecques chrétiennes, quand la pensée et le cœur sont mentionnés ensemble, la “ pensée ” désigne l’intellect tandis que le “ cœur ” se rapporte aux émotions, aux désirs et aux sentiments de la personne intérieure. Par exemple, Jésus déclara : “ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. ” (Mt 22:37). Par ces paroles, il montra que les désirs, les sentiments et les émotions d’une personne doivent exprimer l’amour qu’elle éprouve pour Dieu, mais qu’il lui faut aussi exprimer cet amour par la manière dont elle utilise ses facultés mentales, en apprenant à connaître Dieu et le Christ par exemple. — Jn 17:3

    Allons lire le passage d'un homme de foi qui rechercha inlassablement à servir Jéhovah d'un coeur complet.
    (Psaume119:1-8)
                                                                                                    א {ʼAlèph}

    Heureux ceux qui sont intègres dans [leur] voie, ceux qui marchent dans la loi de Jéhovah.  2 Heureux ceux qui observent ses rappels ;de tout cœur ils le recherchent sans relâche.  3 Vraiment ils n’ont pas pratiqué l’injustice. Dans ses voies ils ont marché.  4 Tu as toi-même édicté tes ordres pour qu’on les garde avec soin.  5 Ah ! puissent mes voies être solidement établies pour garder tes prescriptions !  6 Alors je n’aurai pas honte quand je regarderai vers tous tes commandements.  7 Je te louerai avec droiture de cœur, quand j’apprendrai tes justes décisions judiciaires.  8 Tes prescriptions, je continue à les garder. Oh ! ne m’abandonne pas complètement ! 

    Ces paroles nous démontrent que cet homme avait confiance en Jéhovah, d'une manière extraordinaire. Cette force de persuasion le guidait à rester ferme dans la voie qu'il avait inscrit sur son coeur. Il comprenait que certaine fois, il serait mit à l'épreuve pour démontrer sa valeur en tant que serviteur de Dieu. Il voulait servir avec pureté car il voulait que quand il lirait les paroles et ses prescriptions, il ne rougirait de rien et n'aurait pas honte devant son Dieu.
    Marcher dans la loi de Jéhovah signifie se soumettre volontairement à la direction divine. 
    La Bible contient de nombreux exemples de serviteurs de Jéhovah qui, comme ce psalmiste, ils se sont conformés à sa loi et se sont appuyés sur elle et qui veut dire, qu'ils ont marché dans la voie de Dieu.

    L'AUTEUR du Psaume 119 chérissait la parole de Jéhovah. Pour être vraiment heureux, nous devons marcher dans la loi de Dieu (Psaume 119:1-8). Si nous le faisons, Jéhovah nous tiendra pour ‘ intègres dans nos voies ’. (Psaume 119:1.) Être intègre, ce n’est pas être parfait ; c’est s’efforcer de faire la volonté de Jéhovah et suivre son chemin avec droiture d'esprit. Un fidèle serviteur de Jéhovah que tous se souviennent est " Noé “. NOÉ se montrait intègre parmi ses contemporains ” car il “ marchait avec le vrai Dieu ”. Ce patriarche fidèle et sa famille ont survécu au déluge parce qu’ils suivaient le mode de vie préconisé par Jéhovah (Genèse 6:9 ; 1 Pierre 3:20). De la même façon, pour survivre à la fin du présent monde, nous devons faire la volonté de Dieu en ‘ gardant avec soin ses ordres ’. — Psaume 119:4.

    Si nous ‘ le louons avec droiture de cœur et que nous continuions à garder ses prescriptions ’, Jéhovah ne nous abandonnera jamais (Psaume 119:7, 8). Il n’a pas abandonné Josué. Ce chef israélite qui avait en effet suivi le conseil de "lire le livre de la loi",  jour et nuit, afin de faire selon tout ce qui y est écrit ’ ; aussi a-t-il pu réussir sa voie et agir sagement (Josué 1:8). Vers la fin de sa vie, il louait toujours Dieu ; il a pu rappeler aux Israélites CES PAROLES: “ Vous savez bien de tout votre cœur et de toute votre âme que pas une parole n’a failli de toutes les bonnes paroles que vous a dites Jéhovah votre Dieu. ” (Josué 23:14). Comme Josué et l’auteur du Psaume 119, nous serons heureux et nous réussirons notre voie si nous "le louons avec droiture de cœur" et que nous continuions à garder ses prescriptions, ainsi Jéhovah ne nous abandonnera jamais.
    Josué a manifesté une confiance totale en Jéhovah. Il savait que, pour être heureux et pour réussir sa vie, il devait faire confiance à Jéhovah de tout son "cœur". Comme Noé même dans les épreuves que subit lui et sa famille, ils ont resté ferme et obéissant à leur Dieu car tout ce que Jéhovah avait demandé, ils suivirent Noé et firent avec fermeté tout ce que Jéhovah avait demandé, jusqu'au jour où la porte de l'arche fut fermé et ils vurent que la parole de la prophétie de Jéhovah annoncé par Noé, s'accomplissait en ce jour là. En ce jour funeste s'accomplissa l'anéantissement de l'humanité et seulement 8 personnes fidèles de Jéhovah ont survécut à ce cataclysme que la terre a connu.
    Pensez vous à quelle point Noé et sa famille furent heureux d'avoir obéis et écouter Jéhovah ce jour là. Pendant près de cent ans, Noé et sa famille annoncaient la venue du déluge et construisaient tous ensemble l'immense navire que Jéhovah avait demandé de construire, même sous les avertissements répétés, personnes n'ont écouté Noé, seul lui et sa famille ont survécu.

    Après le déluge, Jéhovah  déclara concernant l’humanité pécheresse en général : “ L’inclination du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse. ” — Gn 8:21. Au temps de Jérémie, Dieu dit à la nation rebelle de Juda : “ Traître est le cœur, plus que toute autre chose, et il est extrêmement mauvais. ” (Jr 17:9). Cette déclaration constitue un sérieux avertissement montrant que quiconque veut plaire à Dieu doit se soucier non seulement de ce que les autres humains voient, mais aussi du genre de personne, de l’homme intérieur, qu’il est réellement. Quelqu’un peut être chrétien depuis de nombreuses années, posséder une excellente connaissance de la Bible et être convaincu de pouvoir affronter n’importe quelle situation en toute sécurité. Cependant, bien qu’il sache parfaitement qu’un acte est mauvais et clairement condamné par la loi divine, les pensées et les désirs qu’il entretient en secret risquent de l’amener à pécher.
    Pour ces raisons, bien qu’il connaisse la vérité et se croie peut-être mûr, le chrétien doit se rappeler que son cœur peut le trahir ; il doit donc veiller soigneusement à ne pas s’engager sur la voie de la tentation. — Mt 6:13 ; 1Co 10:8-12.Comment servir Jéhovah  d"un cœur complet ”. Le cœur proprement dit doit être complet pour fonctionner normalement, mais le cœur symbolique peut être divisé. David pria en ces termes : “ Unifie mon cœur pour craindre ton nom ”, ce qui laisse entendre qu’on peut avoir le cœur divisé quant à ses sentiments et à ses craintes (Ps 86:11). Une telle personne peut avoir ‘ le cœur partagé ’, c’est-à-dire adorer Dieu avec tiédeur (Ps 119:113 ; Ré 3:16). Quelqu’un peut aussi avoir “ un cœur double ” (littéralement : “ un cœur et un cœur ”), essayant de servir deux maîtres ou déclarant faussement une chose tout en pensant autre chose (1Ch 12:33 ; Ps 12:2, note). Jésus condamna fermement l’hypocrisie de ceux qui ont le cœur double. — Mt 15:7, 8. 
    Quiconque désire plaire à Dieu ne doit pas avoir le cœur partagé, ni un cœur double, mais le servir d’un cœur complet (1Ch 28:9). Cela requiert des efforts diligents, car le cœur est extrêmement mauvais et enclin au mal (Jr 17:9, 10 ; Gn 8:21). Pour garder un cœur complet, il est utile de prier sincèrement (Ps 119:145 ; Lm 3:41), d’étudier régulièrement la Parole de Dieu (Ezr 7:10 ; Pr 15:28), de participer avec zèle à la prédication de la bonne nouvelle (voir Jr17:10,7,8) et de fréquenter d’autres personnes dont le cœur est complet à l’égard de Jéhovah. — Voir 2R 10:15, 16,17. Voici une bénédiction que Jéhovah donne à celui qui se laisse diriger par Jéhovah voir (Jr17:10,7,8)" Moi, Jéhovah, je scrute le cœur, j’examine les reins, oui pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses manières d’agir. Béni est l’homme robuste qui place sa confiance en Jéhovah, et dont Jéhovah est devenu l’assurance.  8 À coup sûr, il deviendra comme un arbre planté près des eaux, qui envoie ses racines près du cours d’eau ; et il ne verra pas quand la chaleur arrivera, mais son feuillage sera bel et bien luxuriant. Dans l’année de la sécheresse, il ne s’inquiétera pas, et il ne cessera pas de produire du fruit."


    Que votre plaisir soit dans “ la loi de Jéhovah ”

    Allons voir deux verset important pour garder un coeur moral en santé. Voici ce qui est écrit en ( Psaume 1:1,2,3)
    "Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne se tient pas sur le sentier des pécheurs et qui ne s'assied pas sur le sentier des moquers. "Son" plaisir est dans la loi de Jéhovah, et dans sa loi, il lit à voix basse jour et nuit.  3 À coup sûr, il deviendra comme un arbre planté près de ruisseaux d’eau, qui donne son fruit en son temps et dont le feuillage ne se flétrit pas, et tout ce qu’il fait réussira.

    JÉHOVAH nous soutient et nous bénit parce que nous lui sommes fidèles. Bien sûr, nous rencontrons de nombreuses épreuves, mais nous connaissons aussi un bonheur profond. Cela n’a rien de surprenant, puisque nous servons “ le Dieu heureux ” et que son esprit saint nous inspire de la joie (1 Timothée 1:11 ; Galates 5:22). Par ailleurs, la joie est le sentiment de bonheur véritable que produit l’attente ou l’obtention de quelque chose de bon ; or, notre Père céleste nous fait de beaux dons (Jacques 1:17). Il est donc logique, là encore, que nous soyons heureux.
    Pour être véritablement heureux, il nous faut satisfaire aux justes exigences de Jéhovah. Zekaria et Élisabeth, qui ont eu la joie et l’honneur d’être les parents de Jean le baptiseur, “ étaient justes devant Dieu, parce qu’ils marchaient de façon irréprochable selon tous les commandements et exigences légales de Jéhovah ”. (Luc 1:5, 6.) Nous serons heureux si nous adoptons la même ligne de conduite et si nous refusons fermement de ‘ marcher dans le conseil des méchants ’, autrement dit de suivre leurs recommandations impies.
    En rejetant la pensée des méchants, nous ‘ ne nous tiendrons pas dans la voie des pécheurs ’. Pour tout dire, on ne nous verra pas là où on les trouve bien souvent — dans des lieux de divertissements immoraux ou de mauvaise réputation. Mais que faire si nous sommes tentés de suivre des pécheurs dans une conduite que les Écritures réprouvent ? Prions Dieu de nous aider à agir en accord avec ces paroles de l’apôtre Paul : “ Ne formez pas d’attelage disparate avec des non-croyants. Car quels rapports ont la justice et l’illégalité ? Ou quelle participation la lumière a-t-elle avec les ténèbres ? ” (2 Corinthiens 6:14). Si nous nous appuyons sur Dieu et si nous avons “ le cœur pur ”, nous rejetterons l’état d’esprit et les mœurs des pécheurs, nous aurons des désirs et des mobiles purs, manifestant ainsi “ une foi sans hypocrisie ”. — Matthieu 5:8 ; 1 Timothée 1:5.

    Pour plaire à Jéhovah, nous ne devons pas non plus ‘ nous asseoir sur le siège des moqueurs ’. Si certains se moquent de la pratique religieuse en elle-même, en ces “ derniers jours ”, d’anciens chrétiens devenus apostats profèrent des moqueries qui trahissent souvent un profond mépris. L’apôtre Pierre a prévenu ses compagnons chrétiens en ces termes : “ Bien-aimés, [...] vous savez d’abord ceci : que dans les derniers jours il viendra des moqueurs avec leur moquerie, allant selon leurs propres désirs et disant : ‘ Où est sa présence promise ? Oui, depuis le jour où nos ancêtres se sont endormis dans la mort, toutes choses demeurent exactement comme depuis le commencement de la création. ’ ” (2 Pierre 3:1-4). En ‘ ne nous asseyant jamais sur le siège des moqueurs ’, nous nous épargnerons le désastre qui s’abattra sur eux à coup sûr. — Proverbes 1:22-27.
    À moins de prendre à cœur les paroles d’introduction du Psaume 1, nous risquons de perdre la spiritualité que nous avons acquise grâce à notre étude des Écritures. À vrai dire, tout risque d’aller de mal en pis. Pour amorcer cette spirale descendante, il suffit de suivre le conseil des méchants. Puis de les côtoyer régulièrement. Au bout du compte, nous risquons de devenir des apostats, des moqueurs dépourvus de foi. Manifestement, l’amitié pour les méchants est susceptible de nous insuffler un état d’esprit impie et de briser nos relations avec Jéhovah Dieu (1 Corinthiens 15:33 ; Jacques 4:4). Ne laissons jamais ce malheur nous arriver !

    Gardons l’esprit fixé sur des choses spirituelles

    La prière nous aidera à garder l’esprit fixé sur les choses spirituelles et à ne pas devenir le compagnon des méchants. “ Ne vous inquiétez de rien, a écrit Paul, mais en tout, par la prière et la supplication avec action de grâces, faites connaître vos requêtes à Dieu ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par le moyen de Christ Jésus. ” L’apôtre encourageait ses lecteurs à considérer des choses qui sont vraies, dignes, justes, pures, qui méritent d’être aimées, qui ont bon renom, qui sont vertueuses et dignes de louanges (Philippiens 4:6-8). Suivons cette recommandation et ne nous abaissons jamais au niveau des méchants.

    Le fait de rejeter les manières d’agir des méchants ne nous empêche pas de donner le témoignage avec tact, à l’exemple de l’apôtre Paul qui a parlé au gouverneur romain Félix “ de justice, de maîtrise de soi et du jugement à venir ”. (Actes 24:24, 25 ;Colossiens 4:6.) Nous prêchons la bonne nouvelle du Royaume à toutes sortes de personnes, et nous le faisons avec gentillesse. Nous sommes convaincus que ceux qui sont “ dans la disposition qu’il faut pour la vie éternelle ” deviendront croyants et prendront plaisir à la loi de Dieu. — Actes 13:48.
    Que notre plaisir soit dans la loi de Jéhovah

    Imprégnons notre cœur et notre esprit sur les fondements sûr la Parole de Dieu.

    Voici ce que nous lisons en  2Tim 3:16,17 "Toute l'Écriture est inspiré de Dieu et utile pour enseigner, pour reprimander, pour redresser les choses, pour former à une conduite juste, pour que l'homme de Dieu soit pleinement qualifié, parfaitement équipé pour toute oeuvre bonne."
    Au sujet de l’homme heureux, le psalmiste dit également : “ Son plaisir est dans la loi de Jéhovah, et dans sa loi il lit à voix basse jour et nuit. ” (Psaume 1:2). Pour nous qui sommes serviteurs de Dieu, ‘ notre plaisir est dans la loi de Jéhovah ’. Lorsque nous étudions et méditons la Bible individuellement, pourquoi, ne pas lire “ à voix basse ”, en prononçant les mots et en l'est dirigeant vers notre "coeur" "lev"? Quelle que soit la portion des Écritures lue quotidiennement, notre esprit et notre cœur s'imprégneront davantage de la pureté des lois de Jéhovah.
    “ L’esclave fidèle et avisé ” nous encourage à lire la Bible chaque jour (Matthieu 24:45). Elle nous animera d’un vif désir de mieux connaître le message que Jéhovah nous adresse personnellement. Nous pouvons très bien lire la Bible “ jour et nuit ”, par exemple lorsque le sommeil nous fuit, pour une raison ou d'une autre. Pierre nous exhorte en ces termes : “ Comme des enfants nouveau-nés, ayez un ardent désir pour le lait non frelaté de la parole, pour que grâce à lui vous grandissiez pour le salut. ” (1 Pierre 2:1, 2). Éprouvez-vous du plaisir à lire la Bible chaque jour, et à méditer la nuit sur les paroles et les desseins de Dieu ? C’était le cas du psalmiste. —"Sur mon lit, je me souviens de toi; je médite sur toi durant les veilles de la nuit"- Psaume 63:6.


    Prenons plaisir à la loi de Jéhovah

    Notre bonheur éternel dépend du plaisir que nous trouvons dans la loi de Dieu. Celle-ci est parfaite et juste, et il y a une grande récompense à la garder (Psaume 19:7-11). Le disciple Jacques a écrit : “ Celui qui plonge les regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui y persiste, cet homme, parce qu’il est devenu, non pas un auditeur oublieux, mais quelqu’un qui fait l’œuvre, sera heureux en la faisant. ” (Jacques 1:25). Si nous prenons réellement plaisir à la loi de Jéhovah, nous ne laisserons pas passer une journée sans réfléchir à des questions spirituelles. Pour tout dire, nous aurons envie de ‘ scruter les choses profondes de Dieu ’ et de maintenir les intérêts du Royaume à la première place dans notre vie. — 1 Corinthiens 2:10-13 ; Matthieu 6:33.

    Devenons comme un arbre luxuriant

    Affinant un peu plus son portrait du juste, le psalmiste poursuit : “ À coup sûr, il deviendra comme un arbre planté près de ruisseaux d’eau, qui donne son fruit en son temps et dont le feuillage ne se flétrit pas, et tout ce qu’il fait réussira. ” (Psaume 1:3). Bien que nous servions Jéhovah, nous rencontrons des difficultés dans la vie, comme tous les autres humains imparfaits (Job 14:1). Peut-être subissons-nous en plus la persécution ou d’autres épreuves à cause de notre foi (Matthieu 5:10-12). Cependant, avec l’aide de Dieu nous sommes en mesure de tenir bon, tout comme un arbre robuste résiste à des vents relativement forts.
    Un arbre planté près d’une source d’eau intarissable, ne se dessèche pas sous le coup de la chaleur, ni en période de sécheresse. Notre force, à nous qui craignons Dieu, vient elle aussi d’une source intarissable : Elle vient de Jéhovah Dieu. L'apôtre Paul avait l’habitude de rechercher l’aide de Dieu ; il pouvait donc dire à bon droit : “ Pour toutes choses j’ai cette force grâce par Celui [Jéhovah] qui me donne de la puissance. ” (Philippiens 4:13). Guidés et soutenus spirituellement par l’esprit saint de Jéhovah, nous ne risquons pas de nous ‘ dessécher ’ jusqu’à devenir stériles ou spirituellement morts. Au contraire, nous portons du fruit dans le service de Dieu et nous produisons le fruit de son esprit. — Jérémie 17:7, 8 ; Galates 5:22, 23.
    En recourant à l’expression hébraïque rendue par “ comme" un arbre”verset ps1:3a, le psalmiste emploie une comparaison. Il rapproche deux choses qui, bien que différentes, ont une caractéristique particulière en commun. L’homme n’a rien d’un arbre, mais apparemment, un arbre luxuriant planté près d’un endroit où l’eau abonde rappelait au psalmiste la prospérité spirituelle de ceux dont le “ plaisir est dans la loi de Jéhovah ”. Si nous prenons plaisir à la loi de Dieu, nos jours seront comme ceux d’un arbre. En réalité, nous pourrons vivre éternellement. — Jean 17:3.

    Comme nous menons une vie droite, Jéhovah nous aide à endurer les épreuves et les difficultés. Nous sommes dès lors joyeux et productifs à son service (Matthieu 13:23 ; Luc 8:15). ‘ Tout ce que nous faisons réussit ’ parce que nous cherchons avant tout à faire sa volonté. Comme ses desseins n’échouent jamais et que nous prenons plaisir à ses commandements, nous prospérons spirituellement (Genèse 39:23 ; Josué 1:7, 8 ; Isaïe 55:11). Cela reste vrai même dans l’adversité. — Psaume 112:1-3 ; 3 Jean 2.

    La lecture de la Parole de Jéhovah est un trésor inestimable, elle est une délivrance à notre âme, elle est une lumière de pureté de l'esprit et elle nous aide à cultiver en nous la force de percevoir nos faiblesses et de renoncer aux actions mauvaises sous toutes ses formes.
    Tous ceux qui prennent plaisir à la loi de Jéhovah, seront alors abondamment bénis. Cultivons avec force à développer notre coeur moral par une étude journalière de la Parole de Dieu, qui nous aidera à demander à Jéhovah de scruter notre coeur pour qu'Il nous porte conseil à nos intérrogations de la vie ainsi nous cultiverons et nous forgerons notre coeur en  un" Coeur Puissant." Devant toutes adversités.

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  7. Moïse, l’homme au visage du vrai Dieu”

    AVEZ-VOUS déjà fourni l’effort nécessaire pour voir ou rencontrer un homme célèbre par ses exploits, sa réputation ou ses richesses ? Avez-vous tiré vanité de l’avoir vraiment rencontré ? Mais avez-vous pensé un seul instant qu’il vous était possible, à tout moment, de rencontrer les personnages les plus éminents qui aient jamais vécu, rien qu’en vous reportant à la Bible ?

    Certes, rencontrer ces personnages dans un livre peut ne pas être aussi exaltant pour les sens ni aussi flatteur pour la vanité, mais cela se révélera tout aussi intéressant et agréable et bien plus salutaire pour le cœur et l’esprit. Le fait de consulter ce Livre augmentera notre amour et notre compréhension à l’égard de Jéhovah Dieu et des nobles personnages, hommes et femmes, que nous rencontrons dans ses pages. En même temps, nous serons incités à suivre leur bel exemple et pourrons tirer des leçons des erreurs qu’ils ont commises afin d’être à même de les éviter. — Rom. 15:4.

    Tout cela est particulièrement vrai de Moïse, “l’homme du vrai Dieu”. Il servit Dieu et son peuple d’une main puissante et dans toutes sortes de domaines. Pendant quarante ans, Dieu l’employa comme prophète, pour délivrer son peuple, servir de médiateur entre Lui et l’homme, donner ses lois à Israël, juger et conduire ce peuple, bâtir le sanctuaire et diriger les campagnes militaires victorieuses des Israélites. Et surtout, Jéhovah Dieu l’employa comme premier rédacteur de la Bible, et dans ce domaine, la beauté et l’étendue de ses écrits ne furent jamais surpassées ni même égalées. — Esdras 3:2,.
    À maintes reprises, il est parlé de lui comme de “l’homme du vrai Dieu” et, environ quarante fois, comme du serviteur de Dieu. Il est cité huit cents fois environ dans près de la moitié des livres des Écritures hébraïques et chrétiennes. Il vécut jusqu’à un âge avancé, 120 ans, à une époque où la durée normale de la vie humaine était de soixante-dix ou quatre-vingts ans et, au moment de sa mort, “sa vue n’était point affaiblie, et sa vigueur n’était point passée”. — Deut. 34:7 ; Ps. 90:10.
    Il mérita bien l’épitaphe suivante : “Il ne s’est plus levé en Israël de prophète semblable à Moïse, que Jéhovah connaissait face à face, ni quant à tous les signes et miracles que Dieu l’envoya faire, dans le pays d’Égypte, sur Pharaon, sur tous ses serviteurs et sur tout son pays, ni quant à sa main puissante et à toutes les choses terribles qu’il accomplit sous les yeux de tout Israël.” — Deut. 34:10-12, .

    QUATRE-VINGTS ANNÉES DE PRÉPARATION

    Il y a environ un siècle, un défi à l’authenticité des écrits de Moïse fut porté pour la première fois, mais les archéologues palestiniens des temps modernes ont fait paraître si absurdes les hypothèses de ces partisans de la “haute critique” qu’il est inutile de consacrer du temps et de l’espace à leur réfutation. Il n’est pas question non plus de prêter attention aux contes fantasques de Flavius Josèphe et d’autres qui tentèrent d’ajouter au récit biblique concernant Moïse, puisqu’ils sont en contraste frappant avec le récit scriptural, sobre, logique et positif.
    Moïse naquit apparemment en 1593 av. J.-C., de parents craignant Dieu, Amram et Jokébed, de la tribu de Lévi. C’était au temps où le décret génocide de Pharaon était mis en vigueur : “Tout fils qui naîtra, jetez-le dans le fleuve .” Mais, à cause de leur foi en Jéhovah Dieu, “Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau, et qu’ils ne craignirent pas l’ordre du roi”. — Ex. 1:22, Da ; Héb. 11:23.

    Quand il lui fut impossible de cacher plus longtemps l’existence de l’enfant, Jokébed fit un coffret ou arche en papyrus, l’enduisit de poix, y mit le bébé et le déposa parmi les roseaux du Nil ; en même temps, elle ordonna à Marie, la sœur du petit garçon, d’observer ce qui lui arriverait. Par une intervention providentielle, la fille de Pharaon, venue se baigner dans le fleuve, aperçut l’enfant. À la vue du bébé, si beau et qui pleurait, prise de pitié, elle accepta l’idée que lui suggéra Marie : aller chercher une femme israélite pour lui servir de nourrice. C’est ainsi que Moïse fut élevé dans un foyer craignant Dieu, celui de ses propres parents. Quand il eut grandi, il fut amené à la fille de Pharaon qui lui donna le nom de Moïse, “car, dit-elle, je l’ai retiré des eaux”. — Ex. 2:10.
    Les parents élevèrent si bien l’enfant “dans la discipline et les conseils autorisés de Jéhovah” que, lorsqu’il devint vieux, il ne s’en détourna pas, même après avoir été “instruit dans toute la sagesse des Égyptiens”. À l’âge de quarante ans, Moïse avait atteint sa pleine maturité ; c’était un homme fort d’esprit et de corps, “puissant en paroles et en actes”. — Éph. 6:4, ; Prov. 22:6 ; Actes 7:22, .

    C’est alors que Moïse prit la décision la plus importante de sa vie, “choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt que d’avoir la jouissance temporaire du péché, estimant l’opprobre du Christ [serviteur établi de Dieu] comme une richesse supérieure aux trésors de l’Égypte”. Ayant aperçu un Égyptien qui frappait injustement un Israélite, il intervint et tua l’Égyptien puis, se rendant compte que ses efforts pour prendre fait et cause pour son peuple n’étaient pas compris de ses frères, il jugea utile de prendre la fuite. — Héb. 11:25, 26,  ; Actes 7:25-29.
    Fuyant vers l’est, il arriva au pays de Madian où il fut bien accueilli par l’un des cheiks-prêtres de la région, un certain Jéthro, dont il avait secouru les filles et abreuvé le bétail qu’elles faisaient boire. Moïse demeura auprès de Jéthro dont il fit paître les troupeaux pendant quarante ans. En qualité de berger pendant toute cette période, il s’exerça à la patience, à l’humilité et à la douceur, et apprit à espérer en Jéhovah. Dans le pays de Madian où il résidait, il épousa l’une des filles de Jéthro et eut d’elle deux fils. À son insu, Dieu le préparait à servir son peuple d’une façon des plus saisissante. Que de fois, au cours de ces quarante années, les pensées de Moïse ont-elles dû aller vers ses frères, esclaves en Égypte ! — Ex. 2:15-25 ; Actes 7:30.

    LES MIRACLES DE MOÏSE

    Puis, un jour, Moïse reçut de Jéhovah Dieu l’ordre de faire cela même qu’il aurait tant aimé faire quarante ans plus tôt : délivrer son peuple. L’ordre n’avait rien d’imprécis ou d’obscur. Ce n’était pas une invention de Moïse ; sinon aurait-il hésité avant d’accepter la mission que lui confiait l’ange de Jéhovah, l’ange qui lui apparut dans un buisson ardent non consumé ? Pour la première fois dans les Écritures, nous lisons le récit relatif à un homme à qui plein pouvoir était donné pour accomplir des miracles ; la première fois, il changea une verge en serpent puis le serpent de nouveau en verge, afin de prouver à son peuple que Jéhovah lui était réellement apparu. — Ex. 3:1-4:31.
    Et Moïse continua à accomplir des miracles. Il fut l’instrument choisi pour faire venir sur l’Égypte les dix plaies surnaturelles. Il est impossible d’attribuer à ces plaies des causes naturelles, sinon pourquoi se sont-elles abattues au moment même annoncé par Moïse et ont-elles cessé sur son ordre seulement ou à l’instant précis qu’il avait indiqué ? Vint ensuite la grande délivrance de son peuple qui traversa la mer Rouge à pied sec tandis que les poursuivants égyptiens étaient engloutis dans les flots. Le miraculeux se manifesta encore au cours des quarante années de pérégrinations dans le désert où, entre autres choses, le peuple obtint la nourriture et la boisson. Il y eut la manne, qui tomba six jours par semaine et qu’on ne pouvait garder jusqu’au lendemain à moins que ce jour-là ne fût un jour de sabbat ; dans ce cas, il n’y avait pas de manne. Pendant tout ce temps-là, les chaussures et les vêtements des Israélites ne s’usèrent pas ! — Ex. 7:19 à 16:36 ; Deut. 29:5.
    Le spectacle terrifiant qui s’offrit à la vue des Israélites quand Jéhovah Dieu lui-même leur donna la Loi mérite d’être signalé tout particulièrement : il y eut un tremblement de terre, du feu, de la fumée, des éclairs, un son de trompette et une voix puissante, tous phénomènes appropriés à un tel événement. Dans la suite, Moïse passa deux fois quarante jours sur la montagne sacrée, en présence de Dieu et de ses anges, recevant des instructions concernant l’adoration que devait pratiquer Israël. Il entrevit de la gloire de Dieu tout ce qu’un homme sur la terre pouvait voir sans mourir, et quand il descendit de la montagne et alla vers le peuple, son visage était si rayonnant qu’il dut le voiler pendant quelque temps. Sans aucun doute, avant la venue du Fils de Dieu, aucun homme, autre que Moïse, ne fut employé d’une façon si puissante et si étendue, en rapport avec les miracles divins. — Ex. 19:1-25 ; 33:20 ; 34:27-35.

    “TRÈS DOUX, PLUS QUE TOUS LES HOMMES”

    La personnalité de Moïse, elle-même, était remarquable car il “était très doux, plus que tous les hommes qui étaient sur la face de la terre”. (Nomb. 12:3, .) Certains se sont étonnés de cette déclaration mais, si on considère les faits, on se rappellera qu’elle a été écrite sous inspiration divine.
    Au sens des Écritures, la douceur n’a rien à voir avec la faiblesse ; elle en est juste le contraire ; elle implique la force. Être doux, cela signifie être patient, indulgent, endurer le mal sans garder rancune, être maître de soi et docile, se fâcher ou s’irriter rarement, et être constamment doux ou docile. Il s’ensuit qu’une personne de disposition douce est aussi une personne qui se laisse enseigner.

    Moïse démontra sa douceur en servant patiemment en qualité de juge, du matin au soir, en supportant à maintes reprises les murmures de son peuple, depuis le temps où les Israélites étaient encore en Égypte jusqu’au moment qui précéda leur entrée en Terre promise. Homme imparfait, comme nous, il eut à supporter une charge qui était parfois presque au-dessus de ses forces, néanmoins il ne cessa jamais de porter les fardeaux de son peuple. À plusieurs reprises, il se heurta à l’insubordination de la part de son propre frère et de sa propre sœur, des chefs de sa tribu, voire de la nation tout entière. Pourtant, une fois seulement, ils l’irritèrent à tel point qu’“il parla légèrement de ses lèvres” et “il en arriva du mal à Moïse à cause d’eux”. — Nomb. 11:10-15 ; Ps. 106:33, 32, .
    Cet incident, notons-le, sert à souligner le fait que la douceur de Moïse n’était pas imputable à de la faiblesse. Il avait une personnalité marquante. En effet, nous lisons qu’il était puissant en paroles et en actes ; c’était sans aucun doute un homme très fort physiquement. Il avait aussi une grande instruction, supérieure à celle de n’importe quel Israélite. D’ordinaire une instruction de ce genre rend moins doux, mais ce ne fut pas le cas pour Moïse.
    C’était un homme doux et pourtant courageux. Il lui fallut du courage pour se présenter devant Pharaon à plusieurs reprises, conduire son peuple hors d’Égypte, à travers la mer Rouge et le désert. En même temps, il avait le sens très vif de la juste indignation ; cela l’amena à tuer un Égyptien qui frappait injustement l’un de ses frères, à intervenir quand l’un de ces derniers en maltraitait un autre et à se ranger du côté des filles de Jéthro contre les bergers. Et surtout, le fait qu’il brisa les tables de la Loi, à la vue de l’idolâtrie à laquelle Israël s’était livrée, démontre la juste et vive indignation qui l’agitait. Ce trait rend sa douceur d’autant plus remarquable. — Actes 7:23-28.

    Et ce n’est pas tout. Que dire de la compétence dont il fit preuve en organisant son peuple en armée et nation, bien ordonnées, en le menant à la victoire sur les nations hostiles qui sortirent pour lui livrer bataille ? Ne fut-il pas employé d’une façon remarquable pour accomplir des miracles ? Qui fut inspiré comme lui pour écrire une si grande partie de la Parole de Dieu* ? Et qui d’autre eut le privilège de passer quatre-vingts jours en la présence même de Dieu et de ses anges, parlant au Créateur, face à face, en quelque sorte ? Et doux néanmoins ! “Très doux, plus que tous les hommes qui étaient sur la face de la terre.” Est-ce possible ? Indubitablement !

    Qu’est-ce qui permit à Moïse d’être doux ? Tout d’abord, sa foi. À cause de sa foi robuste, il pouvait se remettre entre les mains de Dieu plutôt que de penser à résister et à tenter de se justifier lui-même. Pour lui, Jéhovah Dieu existait réellement, comme on le voit dans les conversations qu’il eut fréquemment avec Dieu. Son humilité fut un autre facteur puissant. Sa réponse à Josué qui cherchait à empêcher certains Israélites de prophétiser, comme si Moïse avait eu ce privilège exclusif, peint bien ce trait de son caractère : “Est-tu donc jaloux pour moi ? Plût à Dieu que tout le peuple de Jéhovah fût prophète, et que Jéhovah mît son esprit sur eux !” — Nomb. 11:29, .
    Il est certain que Moïse n’aurait pu être doux sans l’esprit de Jéhovah, et surtout sans le fruit de l’esprit qu’est l’amour. Il aimait Jéhovah de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force vitale, il était jaloux pour son nom et pour sa pure adoration. Grâce à l’amour, il lui était possible de se soumettre à tout ce que Dieu permettait.
    L’amour du prochain, de son peuple, l’aidait à rester humble, à supporter tant de choses de la part des siens, sans éprouver le moindre ressentiment. Quelle ne fut pas l’ingratitude des Israélites à son égard ! Bien que, dans sa juste indignation à la vue de l’idolâtrie qu’ils pratiquaient, il brisât les tables de la Loi, la première chose qu’il fit ensuite, ce fut de plaider pour eux, comme il le fit aussitôt après qu’ils eurent parlé de le lapider quand les espions firent un mauvais rapport. C’est surtout dans le livre du Deutéronome que l’on découvre tout l’amour que Moïse portait à son peuple. Ce fut comme une lettre d’amour qu’il leur adressait. Quelle affection, quelle ardeur, quelle sollicitude, il leur témoigne dans ce livre ! Avec quels accents il les supplie de faire le bien afin de réussir, quand il leur rappelle de quelle façon merveilleuse Jéhovah les avait conduits !

    Comme il convenait, Moïse fut un type de Jésus-Christ. Ce qu’il fit à une échelle relativement petite, Jésus le fit à l’échelle de la terre, ou, de l’univers, en qualité de justificateur du nom de Jéhovah, de libérateur, et de médiateur entre Dieu et l’homme. — Actes 3:22, 23.

    Moïse servit sans recevoir de récompense matérielle. Il eut la satisfaction de faire la volonté de Dieu et d’obtenir son approbation. Sans aucun doute il s’attendait à recevoir une récompense dans l’avenir ; cette récompense lui sera accordée dans le nouvel ordre de choses de Dieu.
    Moïse fut, pour tous les serviteurs de Jéhovah, un exemple remarquable de foi, d’humilité, de zèle pour la justice, de service constant, de douceur et d’amour pour Jéhovah et son peuple. Il est vrai qu’il n’était pas parfait et qu’il pécha en différentes occasions. Tout en nous efforçant de ne pas commettre les mêmes fautes que lui, nous ne pouvons faire autrement que d’éprouver une crainte respectueuse devant ce qu’il eut le privilège de faire, et de chercher à imiter ses belles qualités.
    Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, un service sacré avec votre faculté de raisonner. — Rom. 12:1, .

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  8. DIEU AIME LES HUMAINS JUSTES DE LA TERRE.

    En une journée de printemps, voilà presque 2 000 ans.  Un homme est jugé, condamné pour des crimes qu’il n’a pas commis, un innocent est supplicié. Ce n’est pas la première exécution cruelle et injuste de l’Histoire, ni malheureusement la dernière. Mais cette mort-là ne ressemble à aucune autre.

    Tandis que l’homme agonise, le ciel témoigne de l’importance de l’événement. Bien qu’on soit au beau milieu de la journée, des ténèbres couvrent soudain le pays. “ La lumière du soleil avait disparu ”, écrira un historien (Luc 23:44, 45). Dans son dernier souffle, l’homme prononce ces paroles inoubliables : “ Cela s’est accompli ! ” En donnant sa vie, il vient en effet d’accomplir quelque chose d’extraordinaire : le plus bel acte d’amour jamais fait par un humain. — Jean 15:13 ; 19:30.
    Cet homme, vous l’aurez reconnu, c’était Jésus Christ. Nul n’ignore la mort et les souffrances atroces qu’il a subies en cette sombre journée du 14 Nisan 33. Mais on oublie souvent un fait essentiel : quelqu’un a souffert encore plus que lui, a consenti un sacrifice encore plus grand, a accompli ce jour-là le plus bel acte d’amour de tous les temps. Quel acte ? La réponse à cette question nous offrira la meilleure des introductions au plus capital des sujets : l’amour de Jéhovah.

    Le plus bel acte d’amour

    Les ténèbres s'obscursissent avant la mort de Jésus, un violent tremblement de terre juste après se fait ressentir, des entrailles de la terre: le centurion romain chargé de l’exécution  est abasourdi. “ Vraiment, dit-il, celui-ci était le Fils de Dieu. ” (Matthieu 27:54). Jésus, en effet, n’était pas un homme ordinaire. C’est à la mort du Fils unique-engendré du Dieu Très-Haut que ce soldat vient de participer. Mais à quel point ce Fils était-il aimé de son Père ?

    La Bible appelle Jésus “ le premier-né de toute création ”. (Colossiens 1:15.) Cela signifie qu’il existait avant l’univers physique ! Combien de temps le Père et le Fils ont-ils passé ensemble ? L’univers, estimé par les scientifiques, aurait 13,7 milliards d’années. Cela vous dépasse-t-il ? Pour faire comprendre au public l’énormité de ce chiffre, dans un planétarium on a matérialisé le temps par une ligne de 110 mètres de long. Un pas le long de cette ligne correspond à environ 75 millions d’années d’existence de l’univers. Au bout de la ligne, un trait fin comme un cheveu : voilà le détail de l’histoire humaine. Or, même si ce chiffre de 13,7 milliards est juste, la ligne tout entière est encore trop courte pour représenter la vie du Fils de Jéhovah ! Qu’a-t-il fait durant tout ce temps ?

     À cette époque  " l’habile ouvrier ” se réjouissait en tout temps devant son Père (Proverbes 8:30). “ En dehors de lui, révèle la Bible, pas même une chose ne vint à l’existence. ” (Jean 1:3). Jéhovah et son Fils ont donc travaillé ensemble à tout amener à l’existence. Quelle période exaltante et joyeuse ! On sait combien l’amour entre un père ou une mère et son enfant peut être incroyablement fort. L’amour “ est un lien d’union parfait ”. (Colossiens 3:14.) Alors imaginez la force que doit avoir un lien tissé sur un temps aussi considérable ! De toute évidence, le plus puissant lien d’amour jamais formé unit Jéhovah Dieu et son Fils.

    Pourtant, bien qu’il ait dû pour cela se priver pendant plusieurs dizaines d’années de la compagnie de son Fils bien-aimé au ciel, Jéhovah l’a envoyé sur la terre, où il est né humain. Avec quel intérêt il l’a observé grandir pour atteindre l’état d’adulte parfait ! Vers l’âge de 30 ans, Jésus s’est fait baptiser. Que pensait de lui Jéhovah à ce moment précis ? Nous n’avons pas besoin de le deviner, car il l’a fait savoir en s’exprimant personnellement depuis le ciel : “ Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai agréé. ” (Matthieu 3:17). Quel plaisir il devait ressentir à voir Jésus accomplir fidèlement tout ce qui avait été prophétisé, tout ce qu’il attendait de lui ! — Jean 5:36 ; 17:4.

    Mais qu’a ressenti Jéhovah le 14 Nisan 33 ? Qu’a-t-il éprouvé en voyant Jésus trahi, puis arrêté en pleine nuit par une foule ? Jésus abandonné par ses amis et jugé illégalement ? Jésus tourné en ridicule, couvert de crachats, frappé à coups de poing ? Jésus fouetté, le dos en lambeaux ? Jésus cloué par les mains et les pieds sur un poteau en bois et laissé pendu ainsi, exposé aux insultes ? Qu’a ressenti ce Père quand son Fils bien-aimé a crié vers lui dans les affres de l’agonie ? Quand il a rendu son dernier souffle et que, pour la première fois depuis le début de la création, son cher Fils a cessé d’exister ? — Matthieu 26:14-16, 46, 47, 56, 59, 67 ; 27:38-44, 46 ; Jean 19:1.

    “ Dieu [...] a donné son Fils unique-engendré. ” Nous n’avons pas de mots pour l’exprimer. Puisque Jéhovah éprouve des sentiments, indicible pour nous est la douleur qu’il a ressentie à la mort de son Fils. Il y a un mot en revanche pour exprimer la raison pour laquelle il a permis cette mort. Pourquoi le Père s’est-il soumis à un tel tourment ? Jean 3:16 nous révèle quelque  chose d’extraordinaire. Ce verset est si fondamental qu’on l’a appelé “ l’Évangile en miniature ”. Il déclare : “ Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. ” Le mobile de Jéhovah tient donc en un mot : amour. En envoyant son Fils afin qu’il souffre et meure pour nous, Jéhovah a vraiment accompli le plus bel acte d’amour de tous les temps.

    Ce qu’est l’amour de Dieu

    Le besoin le plus essentiel de l’homme, dit-on. De fait, du berceau à la tombe, on le recherche avidement et on s’épanouit à sa chaleur — mais on s’étiole et on meurt aussi d’en être privé. Paradoxalement, l’amour est difficile à définir. Ce n’est pourtant pas faute de parler de lui. De combien de livres, de chansons, de poèmes n’est-il pas le thème ? Mais on n’est pas forcément plus avancé sur sa définition. Pire, à force de citer ce mot à tort ou à raison, il semble plus malaisé que jamais d’en cerner le véritable sens.

    Ce que la Bible enseigne sur l’amour est pourtant limpide. Dans son Dictionnaire interprétatif des mots du Nouveau Testament (angl.), William Vine observe que “ l’amour ne peut être connu que par les actions qu’il suscite ”. De fait, les récits bibliques des actions de Jéhovah nous en disent long sur son amour, sur l’affection bienveillante qu’il porte à ses créatures. Prenez le suprême acte d’amour qu’il a accompli pour nous : quelle définition plus complète de l’amour pourrait-on donner ? Le vocabulaire biblique nous éclaire également. Le grec ancien avait quatre mots pour rendre la notion d“amour” . Le plus utilisé dans les Écritures grecques chrétiennes est agapê, qu’un dictionnaire biblique qualifie de “ mot le plus puissant qu’on puisse imaginer pour exprimer l’amour." Pourquoi ?
    Agapê (nom féminin en grec) désigne l’amour guidé par des principes. Elle n’est donc pas une simple réaction affective à quelqu’un. Son étendue est plus large ; agapê repose davantage sur la réflexion et la volonté. Et puis surtout, elle est totalement désintéressée. Revenons sur Jean 3:16, par exemple. Qu’est-ce que “ le monde ” que Dieu a tellement aimé, au point qu’il a donné son Fils unique-engendré pour lui ? Il s’agit du monde des humains rachetables, monde composé de nombreux individus vivant dans le péché. Jéhovah aime-t-il chacun d’entre eux comme un ami personnel, comme il aimait le fidèle Abraham (Jacques 2:23) ? Non. En revanche, il témoigne de la bonté envers tous, même s’il lui en coûte énormément. Il veut que tous se repentent et renoncent à leurs mauvaises voies (2 Pierre 3:9). Beaucoup le font ; il est alors heureux de les accueillir comme amis.
    Agapê n’est pas l’amour froid et purement intellectuel que certains croient. Elle s’accompagne fréquemment d’une chaleureuse affection personnelle. Ainsi, quand Jean a écrit : “ Le  Père aime le Fils ”, c’est une forme du mot agapê qu’il a utilisée. Cet amour est-il dépourvu de chaleur et d’affection ? Notons que Jésus a dit : “ Le Père a de l’affection pour le Fils. ” Et là, c’est une forme du mot philéô qui apparaît (Jean 3:35 ; 5:20). L’amour de Jéhovah est donc souvent chargé de tendre affection. Seulement, il n’est pas dominé par les sentiments. Jéhovah ne passe jamais outre à ses principes justes.

    “ Dieu est amour ”

     La Bible fait une distinction entre l’amour et les autres attributs de Jéhovah. Nulle part elle ne dit que Dieu est puissance, justice ou sagesse. Il possède ces qualités, il en est à l’origine, et personne ne peut lui être comparé dans ces trois domaines. Mais à propos du quatrième attribut, elle dit quelque chose qui va plus loin : “ Dieu est amour. ” * (1 Jean 4:8). Qu’est-ce que cela signifie?
    “ Dieu est amour ” n’est pas une simple équation, comme si on écrivait “ Dieu = amour ”. On ne peut inverser la proposition et dire que “ l’amour est Dieu ”. Jéhovah n’est pas une qualité abstraite, mais une personne avec des sentiments  et des traits distinctifs nombreux qui s’ajoutent à son amour. Cela étant, l’amour est ancré profondément en lui. À propos de ce verset, un ouvrage de référence dit que “ l’amour est l’essence, la nature, de Dieu ”. On pourrait schématiser les choses ainsi : la puissance de Jéhovah est son moyen d’action, sa justice et sa sagesse le guide de ses actions, mais son amour le moteur de ses actions. Il y a donc toujours de l’amour dans la manière dont il manifeste ses autres attributs.
     Jéhovah personnifie l’amour, dit-on souvent. C’est donc en apprenant à le connaître qu’on apprend l’amour fondé sur ses principes. Cependant, cette qualité n’est-elle pas également visible chez des humains ? Effectivement. Mais pourquoi ? Lors de la création, Jéhovah a déclaré, s’adressant vraisemblablement à son Fils : “ Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. ” (Genèse 1:26). De toutes les créatures de la terre, seuls les hommes et les femmes ont la faculté d’aimer par choix, et d’imiter ainsi leur Père céleste. Vous vous rappelez que Jéhovah a représenté plusieurs de ses grands attributs par des animaux. Mais qu’a-t-il choisi pour incarner sa qualité principale, l’amour ? Son chef-d’œuvre sur la terre, l’homme. — Ézékiel 1:10.

    Jéhovah a pris l’initiative

    L’amour n’est pas une nouveauté. Pourquoi Jéhovah s’est-il mis un jour à créer ? Sentiment de solitude ? Besoin de compagnie ? Rien de tout cela, car Jéhovah est complet et il se suffit à lui-même ; il n’y a rien dont il ait besoin et qu’on puisse  lui fournir. C’est son amour, qualité active, qui l’a poussé naturellement à vouloir partager les joies de la vie avec des créatures intelligentes qui seraient capables d’apprécier ce don. “ Le commencement de la création de Dieu ” fut son Fils unique-engendré (Révélation 3:14). Puis Jéhovah utilisa cet habile Ouvrier pour amener toutes les autres choses à l’existence, à commencer par les anges (Job 38:4, 7 ; Colossiens 1:16). Dotés de la liberté, de l’intelligence et de sentiments, ces esprits puissants pouvaient nouer des liens d’amour — entre eux et, surtout, avec Jéhovah Dieu (2 Corinthiens 3:17). Ils l'aimaient donc parce qu’ils avaient été aimé le premiers.

     Il en fut de même avec les humains. Dès le départ, Adam et Ève ont littéralement baigné dans l’amour. En Éden, partout où ils posaient le regard, le Paradis témoignait de l’amour de leur Père. Notez ce que la Bible dit : “ Jéhovah Dieu planta un jardin en Éden, vers l’est, et il y mit l’homme qu’il avait formé. ” (Genèse 2:8). Vous êtes-vous déjà promené dans un jardin ou un parc vraiment magnifique ? Qu’est-ce qui vous a le plus charmé ? Le clair-obscur d’une tonnelle (porte arche à l'ouverture d'un jardin)? L’éblouissante palette d’un tapis de fleurs ? Le murmure d’un ruisseau, un gazouillis d’oiseaux, un bourdonnement d’insectes ? Les senteurs entremêlées des arbres, des fruits et des fleurs ? Et pourtant, aucun parc d’aujourd’hui ne soutiendrait la comparaison avec celui d’Éden. Pourquoi ?
     Ce jardin avait été planté par Jéhovah lui-même ! Sa beauté devait être saisissante. Il n’y manquait aucun arbre exquis, que ce soit par la forme ou par le fruit. Il était bien arrosé, vaste et animé par une fascinante variété d’animaux. Adam et Ève avaient tout pour mener une existence riche et heureuse, y compris un travail passionnant et une compagnie parfaite. Jéhovah les avait aimés le premier, et ils avaient toutes les raisons de l’aimer en retour. Mais ils ne  l’ont pas fait. Au lieu d’obéir par amour à leur Père céleste, ils ont choisi, par égoïsme, de se rebeller. — Genèse, chapitre 2.

    Quelle peine Jéhovah a dû ressentir ! Mais cette rébellion l’a-t-elle aigri ? Non, car “ sa bonté de cœur [ou : “ son amour fidèle ”, note] est pour des temps indéfinis ”. (Psaume 136:1.) Aussi a-t-il immédiatement prévu de racheter tous les descendants d’Adam et Ève qui seraient dans de bonnes dispositions. Comme nous l’avons vu, ce rachat plein d’amour a exigé le sacrifice rédempteur de son Fils bien-aimé, sacrifice qui Lui a tant coûté. — 1 Jean 4:10.
     Ainsi, dès le commencement Jéhovah a pris l’initiative de manifester son amour aux hommes. “ Il nous a aimés le premier ” d’une multitude de manières. L’amour favorise l’harmonie et la joie, voilà pourquoi Jéhovah soit appelé le “ Dieu heureux ” ? ( 1Timothé1:11 )

    N'oublions jamais c'est mots d'amour de notre Dieu Jéhovah relate en(Jean 3:16) “ Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. ” Le mobile de Jéhovah tient donc en un seul mot : Amour.

     

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  9.  

    Déchargez-vous sur Jéhovah de toute votre inquiétude

    “Humiliez-vous (...) sous la main puissante de Dieu pour qu’il vous élève en temps voulu, tandis que vous vous déchargez sur lui de toute votre inquiétude, parce qu'il se soucie de vous.” — 1 PIERRE 5:6, 7.

    L’INQUIÉTUDE peut perturber profondément notre vie. Elle est comparable aux parasites qui perturbent l’audition d’une belle mélodie à la radio. En l’absence de toute interférence, de doux accords créent une atmosphère reposante. Seulement, le bruit agaçant des parasites peut dénaturer le plus mélodieux des sons, et ainsi irriter ou contrarier l’auditeur. L’inquiétude est susceptible d’avoir le même effet sur notre sérénité. Elle peut à ce point nous accabler que nous ne sommes plus en mesure de nous occuper de questions importantes. En effet, “l’inquiétude dans le cœur de l’hommel'oppresse, alors qu'une bonne parole le réjouit”. — Proverbes 12:25.

    Jésus Christ a parlé du danger de se laisser distraire par une inquiétude excessive. Dans sa prophétie concernant les derniers jours, il a formulé cet avertissement: “Prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans les excès de table, les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et que soudain ce jour-là ne soit tout de suite sur vous, comme un piège. Car il viendra sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Tenez-vous donc éveillés et suppliez en tout temps, pour que vous parveniez à échapper à toutes ces choses qui sont destinées à arriver, et à vous tenir debout devant le Fils de l’homme.” (Luc 21:34-36). Tout comme les excès de table et de boisson peuvent provoquer un état de léthargie mentale, de la même manière celui qui se laisse alourdir par les “inquiétudes de la vie” risque de perdre sa clairvoyance mentale, et il s’ensuivrait des conséquences tragiques.

    Signification de l’inquiétude

     Le mot “inquiétude” est défini comme suit: “État pénible déterminé par l’attente, la crainte d’un événement redouté, d’un mal, d’une souffrance appréhendés.” (Grand Robert de la langue française). C’est une “préoccupation ou un intérêt marqués par la peur”, ou encore un “état anormal et irrépressible d’appréhension et de peur, souvent accompagné de manifestations physiologiques (comme la transpiration, la tension nerveuse ou l’accélération du pouls), de doutes concernant la réalité et la nature du danger, et d’un sentiment d’incapacité à l’affronter”. L’inquiétude peut donc être un problème complexe. Parmi ses nombreuses causes se retrouvent la maladie, l’approche de la vieillesse, la peur d’être victime de criminels, la perte d’un emploi et le souci du bien-être de sa famille.
    Naturellement, l’inquiétude est de degrés divers, tout comme varient les conditions et les circonstances qui la déclenchent. Tous n’ont pas la même réaction face à une situation donnée. Il nous faut donc comprendre que ce qui ne nous trouble pas spécialement peut en revanche susciter une vive inquiétude chez un autre adorateur de Jéhovah. Que faire si l’inquiétude prend une acuité telle que nous n’arrivons pas à nous concentrer sur les harmonieuses et agréables vérités de la Parole de Dieu? Que faire si l’inquiétude nous accable au point que nous ne comprenons plus clairement la question de la souveraineté de Jéhovah ou celle de l’intégrité du chrétien? Il ne nous est peut-être pas possible de modifier notre situation. Par contre, il nous faut considérer des pensées bibliques qui nous aideront à affronter une inquiétude excessive causée par les grandes difficultés de la vie.

    Jéhovah supporte ceux qui le recherchent

    Les chrétiens qui ont besoin d’aide spirituelle ou qui sont rongés d’inquiétudes peuvent puiser du réconfort dans la Parole de Dieu. Elle donne des conseils sûrs et nous rappelle maintes fois que les fidèles serviteurs de Jéhovah ne sont pas seuls. Par exemple, le psalmiste David chanta: “Jette ton fardeau sur Jéhovah de ton fardeau, et lui, il te soutiendra. Il ne permettra jamais que le juste tombe (chancelle).” (Psaume 55:22). Comment agir en harmonie avec ces paroles? En nous déchargeant sur notre Père céleste aimant de toutes nos inquiétudes, préoccupations, craintes et déceptions. Cela suscitera en nous un sentiment de sécurité et apaisera notre cœur.

     Si nous voulons nous décharger sur Jéhovah de notre fardeau, et donc de toute notre inquiétude, il est essentiel de le prier régulièrement et de tout cœur. Cela fera naître en nous la paix, selon ce qu’écrivit l’apôtre Paul: “Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses, par la prière et la supplication avec action de grâces, faites connaître à Dieu vos requêtes; et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par l’entremise de Christ Jésus.” (Philippiens 4:6, 7). L’incomparable “paix de Dieu” est une tranquillité hors du commun que ressentent les serviteurs voués de Jéhovah même dans les circonstances les plus éprouvantes. Elle découle de relations personnelles et étroites avec notre Dieu. Quand nous prions pour recevoir l’esprit saint et le laissons nous diriger, nous ne sommes pas débarrassés de toutes les difficultés de la vie, mais nous connaissons la paix, qui est un fruit de l’esprit (Luc 11:13; Galates 5:22, 23). Nous ne sommes pas submergés par l’inquiétude, car nous savons que Jéhovah fait “habiter en sécurité” tous ses serviteurs fidèles et ne laissera advenir rien qui puisse leur causer un dommage irréparable. — Psaume 4:8.

    Maintenant, que faire si notre inquiétude persiste quand bien même nous méditons sur les Écritures et persévérons dans la prière (Romains 12:12)? Les anciens de la congrégation constituent également une disposition de Jéhovah prévue pour nous venir en aide sur le plan spirituel. Ils peuvent nous réconforter et nous donner leur appui en se servant de la Parole de Dieu et en priant avec nous et pour nous (Jacques 5:13-16). L’apôtre Pierre a encouragé des anciens comme lui à faire paître le troupeau de Dieu de bon gré, avec empressement et en donnant l’exemple (1 Pierre 5:1-4). Ces hommes ont à cœur notre intérêt et désirent nous venir en aide. Bien sûr, pour bénéficier pleinement de l’aide des anciens et pour notre épanouissement spirituel dans la congrégation, nous devons tous appliquer ce conseil de Pierre: “Jeunes hommes, soyez soumis aux anciens. Mais tous, ceignez-vous d’humilité d’esprit les uns envers les autres, car Dieu s’oppose aux hautains, mais il donne sa faveur imméritée aux humbles.” — 1 Pierre 5:5.
    Pierre ajoute: “Humiliez-vous donc sous la main puissante de Dieu pour qu’il vous élève en temps voulu, tout en vous déchargeant sur lui de toute votre inquiétude, car il prend soin de vous. Gardez votre équilibre, soyez vigilants. Votre adversaire, le Diable, comme un lion rugissant, circule cherchant à dévorer quelqu’un. Mais tenez-lui tête, solides dans la foi, sachant qu’en fait de souffrances les mêmes choses s’accomplissent dans la famille entière de vos frères dans le monde. Et, après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute faveur imméritée, qui vous a appelés à sa gloire éternelle en union avec Christ, parachèvera lui-même votre formation, il vous affermira, il vous rendra forts. À lui la puissance pour toujours! Amen.” — 1 Pierre 5:6-11.
    Qu’il est réconfortant de comprendre que nous pouvons ‘nous décharger sur Dieu de toute notre inquiétude, car il prend soin de nous’! Et si nous sommes en partie inquiets parce que le Diable cherche à briser nos relations avec Jéhovah par la persécution ou d’autres souffrances, n’est-il pas merveilleux de savoir que les choses tourneront bien pour les hommes intègres? Oui, après que nous aurons souffert un peu de temps, le Dieu de toute faveur imméritée parachèvera notre formation, il nous affermira et nous rendra forts.

    Le passage de 1 Pierre 5:6, 7 évoque trois qualités qui nous aideront à affronter l’inquiétude. L’une est l’“humilité d’esprit”. Le verset 6 1P 5:6 se termine par l’expression “en temps voulu”, ce qui sous-entend qu’il faut de la patience. Le verset 7 1P 5:7 montre que nous pouvons sans crainte nous décharger sur Dieu de toute notre inquiétude, ‘car il prend soin de nous’, et ces paroles engagent à avoir une entière confiance en Jéhovah. Voyons donc comment l’humilité, la patience et une entière confiance en Dieu peuvent nous aider à atténuer notre inquiétude.

    L'humilité nous aide à devenir fort devant l'inquiétude 

    Si nous sommes humbles, nous reconnaîtrons que les pensées de Dieu sont de loin supérieures aux nôtres (Ésaïe 55:8, 9). L’humilité nous permet d’avoir conscience que nos capacités mentales sont bien limitées comparativement à celles de Jéhovah, à qui aucun aspect, aucun détail n’échappe. Il voit des choses que nous ne discernons pas, comme dans le cas du juste Job (Job 1:7-12; 2:1-6). En nous humiliant “sous la main puissante de Dieu”, nous admettons notre position d’infériorité par rapport au Souverain suprême. En retour, cette attitude nous aide à faire face aux situations qu’il tolère. Notre cœur aspire peut-être à un soulagement immédiat, mais, parce que les qualités de Jéhovah s’équilibrent parfaitement, il sait exactement comment et quand agir en notre faveur. C’est pourquoi, à la manière de petits enfants, avec humilité, tenons sans la lâcher la main puissante de Jéhovah, assurés qu’il nous aidera à affronter nos inquiétudes. — Ésaïe 41:8-13.
    L’humilité implique la promptitude à appliquer les conseils de la Parole de Dieu, qui peuvent souvent atténuer l’inquiétude. Pour prendre un exemple, si nous sommes inquiets parce que nous sommes très pris par des ambitions matérielles, nous ferions bien de réfléchir au conseil que donna Paul: “Que votre mode de vie soit exempt de l’amour de l’argent; contentez-vous de ce qu’il y a. Car [Dieu] a dit: ‘Non, je ne te quitterai pas; non, je ne t’abandonnerai pas!’” (Hébreux 13:5). Beaucoup se sont défaits de la vive inquiétude qui les habitait à propos de leur sécurité matérielle en appliquant avec humilité ce conseil. Leur situation financière ne s’est peut-être pas améliorée, mais du moins elle n’accapare plus leurs pensées au détriment de leur spiritualité.

     La patience qualité indispensable

    L’expression “en temps voulu” en 1 Pierre 5:6 laisse entendre qu’il est nécessaire d’endurer patiemment. Parfois un problème persiste longuement, et cela peut ajouter à notre inquiétude. C’est particulièrement dans ce genre de situation qu’il faut s’en remettre à Jéhovah. Le disciple Jacques écrivit: “Nous proclamons heureux ceux qui ont enduré. Vous avez entendu parler de l’endurance de Job et vous avez vu l’issue que Jéhovah lui a ménagée, et vous avez constaté que Jéhovah est plein de tendre affection et miséricordieux.” (Jacques 5:11). Job s’est retrouvé ruiné financièrement, il a perdu ses dix enfants, a subi une maladie répugnante et a été accusé à tort par de prétendus consolateurs. On conçoit aisément que dans de telles circonstances on puisse ressentir une certaine inquiétude.
    Quoi qu’il en soit, Job fut un exemple pour ce qui est d’endurer patiemment. Si notre foi est durement éprouvée, il se peut que le soulagement se fasse attendre, comme ce fut le cas pour Job. Mais Dieu a bel et bien agi en sa faveur; il l’a finalement soulagé de ses souffrances et l’a récompensé abondamment (Job 42:10-17). En attendant patiemment que Jéhovah agisse, nous acquérons une endurance plus tenace et démontrons la profondeur de notre attachement à Dieu. — Jacques 1:2-4.

    Ayons confiance en le Seul vrai Dieu Jéhovah

    Pierre a invité ses compagnons chrétiens à ‘se décharger sur Dieu de toute leur inquiétude, car il prend soin d’eux’. (1 Pierre 5:7.) La même possibilité s’offre à nous, et nous devrions avoir une entière confiance en Jéhovah. On lit en Proverbes 3:5, 6: “Fait confiance à Jéhovah de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence. Dans toutes tes voies tiens compte de lui, et lui, il rendra droits tes sentiers.” En raison de ce qu’ils ont vécu par le passé, certains sont d’un naturel inquiet et ont du mal à faire confiance aux hommes. Mais nous avons toutes les raisons de faire confiance à notre Créateur, Lui, la Source de la vie et Celui qui l’entretient. Même si nous ne sommes pas sûrs de notre réaction dans un domaine particulier, nous avons l’assurance que Jéhovah nous délivrera de nos malheurs. — Psaumes 34:18, 19; 36:9; 56:3, 4.

    La confiance en Dieu inclut l’obéissance à son Fils, Jésus Christ, qui a enseigné ce qu’il avait appris de son Père (Jean 7:16). Jésus a exhorté ses disciples à ‘amasser des trésors dans le ciel’ en servant Jéhovah. Qu’en est-il des besoins matériels, par exemple la nourriture, le vêtement et le logement? “Cessez de vous inquiéter”, conseilla Jésus. Il fit remarquer que Dieu nourrit les oiseaux, et qu’il habille magnifiquement les fleurs. Les humains qui servent Dieu ne valent-ils pas plus que des fleurs ou des oiseaux? Si, bien sûr. C’est pourquoi Jésus donna cet encouragement: “Continuez donc à chercher d’abord le royaume et Sa justice [celle de Dieu], et toutes ces autres choses vous seront ajoutées.” Et de poursuivre: “Aussi ne vous inquiétez jamais du lendemain, car le lendemain aura ses inquiétudes à lui.” (Matthieu 6:20, 25-34). C’est vrai, manger, boire, s’habiller, avoir un logement sont des nécessités, mais si nous avons confiance en Jéhovah, nous ne nous inquiéterons pas outre mesure de ces choses.

    Suivons le conseil de Jésus relater en Mathieu 6 :33

    Chercher d’abord le Royaume signifie placer sa confiance en Dieu et discerner les vrais priorités. Un plongeur est peut-être capable de descendre sans bouteille à la recherche d’une huître perlière. C’est pour lui le moyen de nourrir sa famille, une vraie priorité, c’est incontestable. Mais qu’est-ce qui est plus important encore? L’air! Il doit remonter régulièrement à la surface pour reprendre son souffle. L’air est une priorité supérieure. De même, nous sommes peut-être liés dans une certaine mesure au système de choses actuel parce qu’il nous faut assurer la subsistance de notre famille. Cependant, les considérations spirituelles doivent être en première position parce que la vie même de notre foyer en dépend. Pour éviter de nous inquiéter excessivement des choses matérielles, nous devons avoir une entière confiance en Dieu. Par ailleurs, avoir “beaucoup de travail dans l’œuvre du Seigneur” peut nous aider à atténuer notre inquiétude, car “la joie de Jéhovah” sera notre forteresse. — 1 Corinthiens 15:58; Néhémie 8:10.

    Continuons à jetter notre inquiétude sur Jéhovah

    Pour rester concentrés sur les considérations spirituelles, il nous faut continuer de nous décharger sur Jéhovah de toute notre inquiétude. Rappelons-nous sans cesse qu’il veille réellement sur ses serviteurs. En voici une illustration: parce que son mari la trompait, une chrétienne était devenue inquiète au point de ne pouvoir trouver le sommeil (voir Psaume 119:28). Cependant, quand elle se couchait, elle se déchargeait sur Jéhovah de toute son inquiétude. Elle épanchait son cœur devant Dieu, lui exprimant toute sa souffrance et celle de ses deux petites filles. Quand elle avait imploré l’aide de Dieu par une prière fervente, elle arrivait toujours à s’endormir, car elle était confiante que Jéhovah prendrait soin d’elle et de ses enfants. Cette femme a, par la suite, divorcé d’avec cet homme dans le respect des Écritures; elle vit aujourd’hui un mariage heureux avec un ancien.
    Les serviteurs de Jéhovah disposent de divers moyens pour lutter contre l’inquiétude. La mise en pratique de la Parole de Dieu est particulièrement bénéfique. Nous tirons profit de la nourriture spirituelle riche à laquelle Dieu pourvoit par le moyen de “l’esclave fidèle et avisé”, entre autres les articles pratiques et encourageants qui paraissent dans La Tour de Garde et Réveillez-vous! (Matthieu 24:45-47.) L’esprit saint de Dieu nous soutient. Les prières régulières et ferventes nous font beaucoup de bien. Les anciens de la congrégation chrétienne sont désireux de nous aider et de nous consoler sur le plan spirituel.

    L’humilité et la patience sont précieuses pour combattre l’inquiétude qui, peut-être, nous accable. Il est très important d’avoir une entière confiance en Jéhovah, car notre foi est affermie lorsque nous ressentons son aide et sa direction. En retour, la foi en Dieu peut nous préserver de l’inquiétude exagérée (Jean 14:1). La foi nous pousse à chercher d’abord le Royaume et à rester très occupés dans l’œuvre joyeuse du Seigneur, ce qui peut nous aider à lutter contre l’inquiétude. Une telle activité donne un sentiment de sécurité en compagnie de ceux qui chanteront les louanges de Dieu pour l’éternité (Psaume 104:33). C’est pourquoi continuons de nous décharger sur Jéhovah de toute notre inquiétude.

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  10.  

    LE GRAND JOUR DE DIEU EST IMMINENT, ÊTES-VOUS PRÊT 


    SI VOUS deviez traverser une mer agitée, quel type de bateau choisiriez-vous : un frêle esquif, ou bien un navire robuste ? Votre choix se porterait sans aucun doute sur ce dernier, car il serait mieux à même d’affronter la violence des vagues.

    Alors que nous traversons ce système de choses agité et dangereux, nous rencontrons des difficultés déstabilisantes. Les jeunes, par exemple, peuvent parfois être désorientés et anxieux à cause des idées et des tendances déroutantes de ce monde. Ceux qui se sont récemment engagés dans la course chrétienne peuvent encore se sentir mal affermis. Même ceux qui sont fermes et qui ont de nombreuses années de service fidèle pour Dieu derrière eux peuvent être mis à l’épreuve, parce que leurs attentes ne se sont pas encore entièrement réalisées.
    De tels sentiments ne sont pas nouveaux. Des fidèles serviteurs de Jéhovah tels que Moïse, Job et David, se sont eux aussi parfois sentis troublés (Nombres 11:14, 15 ; Job 3:1-4 ; Psaume 55:4). Malgré cela, leur mode de vie était marqué par un ferme attachement à Jéhovah. Si le bel exemple qu’ils nous ont laissé nous encourage à la fermeté, Satan le Diable, quant à lui, veut nous détourner de la course pour la vie éternelle (Luc 22:31). Comment donc pouvons-nous rester fermes, “ solides dans la foi ” ? (1 Pierre 5:9.) Et comment affermir nos compagnons chrétiens ?

    Jéhovah veut que nous soyons fermes

    Si nous sommes fidèles à Jéhovah, il sera toujours là pour nous aider à conserver notre équilibre. Le psalmiste David a rencontré quantité de situations difficiles, mais il espérait en Dieu, ce qui lui a permis de chanter : “ [Jéhovah] s’est mis en outre à me faire remonter d’une fosse mugissante, de la vase du fond. Puis il a dressé mes pieds sur un rocher ; il a solidement établi mes pas. ” — Psaume 40:2.
    Jéhovah nous affermit pour que nous menions “ le beau combat de la foi ” et qu’ainsi nous " saisissions fermement la vie éternelle ". (1 Timothée 6:12.) Il nous donne également les moyens de demeurer équilibrés et de sortir victorieux de notre guerre spirituelle. L’apôtre Paul a exhorté ses compagnons chrétiens à  " continuer d’acquérir de la puissance dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ", ainsi qu’à " revêtir l’armure complète de Dieu pour qu’ils puissent tenir ferme contre les manœuvres du Diable ". (Éphésiens 6:10-17.) Mais qu’est-ce qui pourrait nous déstabiliser ? Et comment éviter ces influences dangereuses ?

    Prenons garde aux facteurs déstabilisants

    Il est sage de se rappeler ce fait essentiel : les décisions que nous prenons auront au bout du compte un effet, soit positif, soit négatif, sur notre équilibre chrétien. Les jeunes doivent faire des choix en ce qui concerne leur emploi, la poursuite de leurs études et le mariage. Les adultes devront peut-être décider s’ils déménageront ou non, ou s’ils prendront un emploi supplémentaire. Chaque jour, nous décidons de l’usage que nous faisons de notre temps et de bien d’autres choses encore. Qu’est-ce qui nous aidera à prendre des décisions sages, qui contribueront à notre équilibre en tant que serviteurs de Dieu ? Une chrétienne de longue date a déclaré : “ Quand je prends des décisions, je demande l’aide de Jéhovah. Je crois qu’il est important d’accepter et d’appliquer les conseils donnés par l’intermédiaire de la Bible, des réunions chrétiennes, des anciens et des publications bibliques. ”

    Lorsque nous prenons des décisions, il serait bon de nous demander : ‘"Dans cinq ou dix ans, aurai-je à me féliciter des décisions que je prends aujourd’hui, ou aurai-je à les regretter ? Est-ce que je veille à ce que mes choix ne me déstabilisent pas spirituellement, mais contribuent plutôt à mes progrès spirituels ? ’"— Philippiens 3:16.
    Parce qu’ils ont cédé aux tentations ou flirté avec les limites des lois de Dieu, des chrétiens baptisés ont une vie instable. Certains, après avoir été renvoyés de la congrégation en raison de leur mauvaise conduite et de leur refus de se repentir, ont fait de vigoureux efforts pour être réintégrés, mais ont été exclus à nouveau, parfois peu après, à cause d’une faute similaire. Se pourrait-il qu’ils n’aient pas prié Dieu de les aider à " avoir en aversion ce qui est mauvais et à s’attacher à ce qui est bon " ? (Romains 12:9 ; Psaume 97:10.) Nous avons tous besoin de " continuer à faire des sentiers droits pour nos pieds ". (Hébreux 12:13.) 
    Examinons donc quelques points qui peuvent nous aider à conserver notre équilibre spirituel.

    Restons fermes grâce à l’activité chrétienne

    Un moyen de conserver une allure régulière dans la course pour la vie consiste à avoir beaucoup à faire dans l’œuvre de prédication du Royaume. En effet, le ministère chrétien est d’une aide précieuse pour garder nos cœurs et nos pensées fermement fixés sur l’accomplissement de la volonté de Dieu et sur le prix, la vie éternelle. À ce propos, Paul a adressé cet encouragement aux Corinthiens : “ Mes frères bien-aimés, devenez fermes, inébranlables, ayant toujours beaucoup à faire dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre labeur n’est pas vain pour ce qui est du Seigneur. ” (1 Corinthiens 15:58). " Ferme ’" signifie " que rien n’ébranle. " " Inébranlable " peut vouloir dire " qui ne se laisse pas détacher de ses amarres ". Ainsi, si nous sommes occupés dans le ministère, cela aura un effet stabilisant sur notre mode de vie chrétien. Aider autrui à connaître Jéhovah donne un sens à notre vie et nous procure le bonheur. — Actes 20:35.
    Pauline, une chrétienne qui a passé plus de 30 ans dans l’activité de prédication à plein temps, notamment dans le service missionnaire, fait cette remarque : “ Le ministère est une protection, parce que le fait de donner le témoignage à autrui me confirme que je suis dans la vérité. ” Cette conviction s’acquiert également par la participation régulière aux autres activités chrétiennes, comme l’assistance aux réunions pour le culte et l’étude individuelle et assidue de la Bible.

    Équilibrés grâce à une communauté de frères unie par l’amour

    L’appartenance à une organisation mondiale de pratiquants du vrai culte peut avoir un puissant effet stabilisant sur nous. Quelle bénédiction pour nous d’être associés à cette communauté mondiale de frères et soeurs unie par l’amour (1 Pierre 2:17) ! Nous pouvons nous aussi avoir un effet stabilisant sur nos compagnons chrétiens.
    Notons comment Job, un homme droit, a aidé ses semblables. Éliphaz, pourtant un de ses faux consolateurs, a été obligé d’admettre : “ Quiconque trébuchait, tes paroles le relevaient, et les genoux qui fléchissaient, tu les affermissais. ” (Job 4:4). Que faisons-nous à cet égard ? Chacun de nous a la responsabilité d’aider ses frères et sœurs spirituels à persévérer dans le service de Dieu. Dans nos rapports avec eux, nous pouvons agir en harmonie avec ces mots : “ Fortifiez les mains qui sont faibles, affermissez les genoux qui vacillent. ” (Isaïe 35:3). Pourquoi donc ne pas nous fixer pour objectif de fortifier et d’encourager un ou deux de nos compagnons chrétiens chaque fois que nous sommes avec eux (Hébreux 10:24, 25) ? Des félicitations et des remerciements encourageants pour leurs efforts constants en vue de plaire à Jéhovah les aideront à coup sûr à demeurer fermes afin de gagner la course pour la vie.
    Les surveillants chrétiens feront beaucoup de bien en encourageant les nouveaux. Pour cela, ils peuvent leur offrir des suggestions pratiques et des conseils judicieux basés sur la Bible, et prêcher avec eux. L’apôtre Paul a toujours saisi les occasions d’affermir ses compagnons. Il désirait ardemment voir les chrétiens de Rome afin de les fortifier sur le plan spirituel (Romains 1:11). Il considérait ses frères et sœurs bien-aimés de Philippes comme"‘ sa joie et sa couronne ", et il les exhorta à " tenir ferme de cette façon dans le Seigneur ". (Philippiens 4:1.) Ayant entendu parler des difficultés que rencontraient ses frères de Thessalonique, il a envoyé Timothée pour " les affermir et les consoler, pour que personne ne soit ébranlé par ces tribulations ". — 1 Thessaloniciens 3:1-3.

    Les apôtres Paul et Pierre reconnaissaient les efforts fidèles de leurs compagnons et ils y attachaient de la valeur (Colossiens 2:5 ; 1 Thessaloniciens 3:7, 8 ; 2 Pierre 1:12). Comme eux, concentrons-nous, non sur les faiblesses de nos frères, mais sur leurs qualités et sur leur combat pour rester fermes et honorer Jéhovah.
    Si nous adoptons une attitude négative ou critique, nous risquons sans le vouloir d’ajouter aux difficultés qu’éprouvent certains à demeurer fermes dans la foi. Il est bon de nous rappeler que nos frères sont ‘"épouillés et éparpillés " dans ce système de choses (Matthieu 9:36). Ils s’attendent à bon droit à trouver consolation et réconfort au sein de la congrégation chrétienne. Puissions-nous donc tous faire de notre mieux pour les bâtir et les aider à rester fermes !
    Certains peuvent parfois nous traiter d’une manière qui risquerait d’ébranler notre fermeté. Permettrons-nous à une remarque désagréable ou à un geste blessant de nous ralentir dans notre service pour Jéhovah ? Ne laissons personne nous priver de notre fermeté. — 2 Pierre 3:17.

    Les promesses de Dieu : une influence stabilisante

    La promesse faite par Jéhovah d’un avenir merveilleux sous la domination du Royaume nous donne une espérance qui nous aide à demeurer fermes (Hébreux 6:19). Et la conviction que Dieu tient toujours ses promesses nous motive à " rester éveillés et à tenir ferme dans la foi ". (1 Corinthiens 16:13 ; Hébreux 3:6.) Un retard apparent dans l’accomplissement de certaines des promesses de Dieu peut mettre notre foi à l’épreuve. Il est donc impératif que nous soyons sur nos gardes pour ne pas être égarés par de faux enseignements et ne pas bouger de notre espérance. — Colossiens 1:23 ; Hébreux 13:9.
    Le mauvais exemple des Israélites qui ont péri pour n’avoir pas eu foi dans les promesses de Jéhovah devrait nous servir d’avertissement (Psaume 78:37). Plutôt que de les imiter, soyons fermes, servons Dieu en ayant conscience qu’il n’y a pas de temps à perdre en ces derniers jours. “ Je vis chaque jour comme si le grand jour de Jéhovah était pour demain ”, a déclaré un ancien très expérimenté. — Joël 1:15.

    Effectivement, le grand jour de Jéhovah est imminent. Nous n’avons cependant rien à craindre, aussi longtemps que nous restons proches de Dieu et que notre coeur est droit et ferme au service de Jéhovah. Si nous adhérons fermement à ses principes justes et demeurons fermes, nous achèverons avec succès la course pour la vie éternelle. — Proverbes 11:19 ; 1 Timothée 6:12, 17-19.

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  11.  

    LES QUALITÉS D'UN BERGER ET LES ASSISTANTS DE L'ASSEMBLÉE 


    PREMIÈRE LETTRE DE TIMOTHÉE


    3 La parole suivante est digne de foi : Si un homme aspire à être un responsable, il désire une belle œuvre. 2 Il faut donc qu’un responsable soit irréprochable, mari d’une seule femme, modéré dans ses habitudes, réfléchi, ordonné, hospitalier, capable d’enseigner, 3 que ce ne soit pas un ivrogne ni un homme violent, mais un homme raisonnable, non querelleur, non ami de l’argent, 4 un homme qui dirige d’une belle façon sa propre famille, qui tienne ses enfants dans la soumission en toute dignité 5 (car si un homme ne sait pas diriger sa propre famille, comment prendra-t-il soin de l’assemblée de Dieu ?), 6 que ce ne soit pas un homme récemment converti, de peur qu’il se gonfle d’orgueil et tombe sous le coup de la condamnation portée contre le Diable. 7 D’autre part, il faut aussi qu’il reçoive un beau témoignage des gens extérieurs à l’assemblée, afin de ne pas tomber dans le déshonneur et dans un piège du Diable.

    8 De même, il faut que les assistants soient des hommes dignes, qu’ils n’aient pas un langage double, qu’ils soient modérés dans la consommation de vin, non avides d’un gain malhonnête, 9 attachés au saint secret de la foi avec une conscience pure.
    10 De plus, qu’ils soient d’abord mis à l’épreuve quant à leurs aptitudes ; puis, s’ils sont exempts d’accusation, qu’ils servent comme ministres.
    11 De même, il faut que les femmes soient dignes, non calomniatrices, modérées dans leurs habitudes, fidèles en toutes choses.

    12 Les assistants doivent être maris d’une seule femme et diriger d’une belle façon leurs enfants et leur propre famille. 13 Car les hommes qui servent d’une belle façon acquièrent une belle réputation et une grande confiancepour parler de la foi en Christ Jésus.

    14 Je t’écris ces choses, bien que j’espère venir bientôt chez toi, 15 pour que, au cas où je serais retardé, tu saches comment tu dois te conduire dans la maison de Dieu, qui est l’assemblée du Dieu vivant, colonne et soutien de la vérité. 16 Oui, il faut avouer qu’il est grand, le saint secret de l’attachement à Dieu : « Il a été manifesté dans la chair, a été déclaré juste dans l’esprit, est apparu aux anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, a été enlevé dans la gloire. »

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  12. Chantons avec coeur et allégresse 

    Psaumes

    146 Louez Jah!

    Que tout mon être loue Jéhovah !

     2 Je veux louer Jéhovah toute ma vie.

    Je veux chanter des louanges à mon Dieu aussi longtemps que je vivrai.

     3 Ne mettez pas votre confiance dans les princes,

    ni dans un fils d’homme, qui est incapable de sauver.

     4 L’esprit de l’homme sort, l’homme retourne au sol ;

    ce jour-là, ses pensées périssent.

     5 Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob

    et dont l’espoir est en Jéhovah son Dieu,

     6 Celui qui a fait le ciel et la terre,

    la mer, et tout ce qui s’y trouve,

    celui qui reste fidèle pour toujours,

     7 celui qui garantit la justice aux spoliés,

    celui qui donne du pain aux affamés.

    Jéhovah libère les prisonniers ;

     8 Jéhovah ouvre les yeux des aveugles ;

    Jéhovah relève ceux qui sont courbés ;

    Jéhovah aime les justes.

     9 Jéhovah protège les résidents étrangers ;

    il soutient l’orphelin de père et la veuve,

    mais il contrecarre les projets des méchants

    10 Jéhovah sera Roi pour toujours,

    ton Dieu, ô Sion, de génération en génération.

    Louez Jah !

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  13.  

    Qu’est-ce que le Jour du Jugement ?


    La Bible dit que Dieu “ a fixé un jour où il va juger la terre habitée ”. (Actes 17:31.) Pour beaucoup, l’idée d’être soumis à un jugement, quel qu’il soit, est désagréable. Voyez-vous les choses ainsi ?

    SI C’EST le cas, rassurez-vous : le Jour du Jugement est une disposition pleine d’amour qui apportera de grands bienfaits à la famille humaine, y compris aux morts (Matthieu 20:28 ; Jean 3:16). Mais pourquoi est-il nécessaire ? Et que se passera-t-il réellement pendant ce “ jour ” ?

    Pourquoi le Jour du Jugement est nécessaire
    Lorsque Dieu a placé les humains sur la terre, il ne la destinait pas à n’être qu’un lieu d’épreuve en vue d’une existence dans un autre monde. Il a créé les humains pour qu’ils y vivent éternellement. Bien que parfaits physiquement et mentalement, Adam et Ève, le premier couple, se sont rebellés contre Dieu. Ils ont alors perdu la perspective de la vie éternelle pour eux-mêmes, et ont transmis le péché et la mort à tous leurs descendants. — Genèse 2:15-17 ; Romains 5:12.

    Le Jour du Jugement sera une période de mille ans durant laquelle les hommes auront la possibilité de retrouver ce qu’Adam et Ève ont perdu*. Remarquez que, selon Actes 17:31, cité plus haut, ce “ jour ” concerne les personnes qui vivent sur “ la terre habitée ”. Celles qui recevront un jugement favorable vivront sur la terre, éternellement et dans des conditions parfaites (Révélation 21:3, 4). Le Jour du Jugement contribue donc à l’accomplissement du dessein originel de Dieu pour l’homme et pour la planète.

    Le Juge que Dieu a établi est Christ Jésus. La Bible révèle qu’il va “ juger les vivants et les morts ”. (2 Timothée 4:1.) Qui sont “ les vivants ” qui seront jugés ? Comment les morts vont-ils revenir à la vie sur “ la terre habitée ” ?

    Jésus juge “ les vivants ”
    Nous sommes maintenant proches de la fin annoncée du présent système de choses, où Dieu va détruire tous les éléments de la société humaine corrompue et supprimer les méchants. Les personnes qui réchapperont seront “ les vivants ” qui seront jugés. — Révélation 7:9-14 ; 19:11-16.

    Durant la période de jugement qui durera mille ans, Christ Jésus ainsi que 144 000 hommes et femmes ressuscités pour vivre dans les cieux dirigeront la terre. Exerçant les fonctions de rois et de prêtres, ils dispenseront les bienfaits du sacrifice rédempteur de Jésus et amèneront progressivement les humains fidèles à la perfection physique et mentale. — Révélation 5:10 ; 14:1-4 ; 20:4-6.

    Pendant le Jour du Jugement, Satan et ses démons ne seront plus libres d’influencer l’activité humaine (Révélation 20:1-3). Toutefois, à la fin de ce “ jour ”, Satan sera autorisé à éprouver la fidélité de tous les humains alors en vie. Ceux qui resteront fidèles à Dieu passeront avec succès l’épreuve à laquelle Adam et Ève ont échoué. Ils seront jugés dignes de recevoir la vie éternelle sur la terre redevenue un paradis. Ceux qui décideront de se rebeller contre Dieu seront détruits pour toujours, de même que Satan et ses démons. — Révélation 20:7-9.

    Le jugement des “ morts ”
    On lit dans la Bible qu’au Jour du Jugement les morts “ se lèveront ”. (Matthieu 12:41.) Jésus a dit : “ L’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront sa voix et sortiront, ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une résurrection de vie, ceux qui ont pratiqué des choses viles, pour une résurrection de jugement. ” (Jean 5:28, 29). Il n’est pas question ici des âmes désincarnées des défunts. Ces derniers sont totalement inconscients et n’ont pas d’âme qui survive à la mort (Ecclésiaste 9:5 ; Jean 11:11-14, 23, 24). Jésus relèvera sur la terre tous ceux qui se sont endormis dans la mort.

    Seront-ils jugés sur la base de ce qu’ils ont fait avant leur mort ? Non. Les Écritures enseignent que “ celui qui est mort a été acquitté de son péché ”. (Romains 6:7.) Ainsi, tout comme les survivants de la fin du système actuel, les ressuscités pour la vie sur la terre seront jugés “ selon leurs actions ” au cours du Jour du Jugement (Révélation 20:12, 13). En fonction de l’issue de leurs actions, leur résurrection se révélera aboutir soit à l’éternité, soit à la destruction. Nombre de ces ressuscités découvriront Jéhovah Dieu et ses exigences pour obtenir la vie. Ils auront la possibilité de se conformer à la volonté de Dieu et de recevoir la vie éternelle sur la terre.

    Aucune raison d’avoir peur
    Le Jour du Jugement ne sera pas seulement un temps d’instruction divine, mais aussi un temps où tous les vivants appliqueront ce qu’ils apprendront et en verront les bienfaits. Imaginez la joie que vous ressentirez quand vous retrouverez vos chers disparus et progresserez à leurs côtés vers la perfection !

    Imaginez la joie que vous ressentirez quand vous retrouverez vos chers disparus.

    Au terme du Jour du Jugement, Dieu permettra à Satan d’éprouver la fidélité des êtres humains. Il n’y a cependant pas lieu d’être inquiet ou d’avoir peur. Tous seront alors solidement armés pour faire face à cette dernière épreuve. Ainsi, le Jour du Jugement est une étape dans l’accomplissement du dessein divin qui effacera toutes les conséquences de la rébellion originelle contre Dieu dans le jardin d’Éden.

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  14. La vraie beauté des serviteurs de Dieu se distingue par leur compassion.

     

    Romain chapitre 12:

    LA BEAUTÉ est l’une des choses qui contribuent à la joie de vivre. Cependant, il y a diverses formes de beauté. Ainsi, la beauté d’un spectacle de sons harmonieux excitent les sens de notre corps, par nos yeux, nos oreilles, certaine fois le frémissement de notre peau, l'accélération du battement de notre coeur et qui explose en nous d'une vive énergie intérieure. La lecture d’une œuvre littéraire charme l’esprit et nous fait voyager dans l'univers de nos rêves et pourtant nous sommes éveillés. Jéhovah nous a créé pour que notre vie soit un bonheur constant. Mais la vie dans ce monde n'est pas toujours facile. Mais rien ne surpasse la beauté de la compassion d'une personne au coeur morale.

    En effet, la beauté du coeur morale éveille ce qu’il y a de meilleur en nous : notre conscience et nos principes acquis sur le chemin de la Parole de Dieu. Des actions faites avec un amour désintéressée et manifesté d'abnégation de soi revêtent une réelle beauté. Il en est ainsi des marques de compassion que Jéhovah manifesta au fil des millénaires.
    Jéhovah est un Dieu compatissant, comme l’indique la Bible à maintes reprises. Ce fut par compassion que Jéhovah envoya des messagers angéliques pour faire sortir Lot et sa famille des villes condamnées de Sodome et Gomorrhe (Gen. 19:16, 17). Au cours de toute son histoire, la nation d’Israël fut l’objet de la compassion de Jéhovah Dieu, ainsi qu’il est écrit : “[Jéhovah], le Dieu de leurs pères, envoya vers eux des messagers pour les avertir de plusieurs danger à mainte reprise. Très souvent Jéhovah  protégeait son peuple comme un Père aimant pour qu'elle raison, car il avait de la compassion envers son peuple et envers de sa demeure”. D’autre part, à propos de ceux qui le servent fidèlement de nos jours Il est une protection pour tout ces serviteurs au coeur fidèles, comme exalte le psalmiste David: “ Ô vous qui aimez Jéhovah, haïssez le mal. Il garde la vie de ses fidèles: il les sauve de la main des méchants.  La lumière est apparut pour les justes, et la joie pour ceux qui ont le coeur droit.  — (psaume 97: 10-11)

    Jésus-Christ, le Fils de Dieu, comprenait l’importance et la nécessité d’être compatissant, comme le prouvent ses paroles et ses actions. Dans la parabole du fils prodigue, il opposa le père compatissant au fils aîné inaccessible à la pitié. En outre, il opposa le bon Samaritain, pris de compassion à la vue de l’homme roué de coups, dépouillé et laissé à demi-mort sur le chemin, au prêtre et au Lévite qui firent semblant de ne pas l'avoir vue et ne montrèrent aucune pitié. — Luc 10:30-33 ; 15:20, 27-32.
    Par ailleurs, Jésus mettait en pratique ce qu’il prêchait. En fait, on est en droit d’affirmer qu’il consacra tout son ministère terrestre à montrer de la compassion pour les nécessiteux et les affligés, sur le plan physique comme sur le plan spirituel. Il est écrit : “À la vue des foules, il en eut pitié, car elles étaient dépouillées et ballottées comme des brebis sans berger.” En les enseignant, il leur procura l’aide dont elles avaient besoin. Que de fois il se montra compatissant pour le peuple dont il discernait les besoins physiques, en guérissant les malades, en nourrissant la foule, voire même en ressuscitant les morts, en ramenant à la vie des bien-aimés disparus. — Mat. 9:36 ; 11:28-30 ; 14:14 ; 15:32 ;20:34 ; Marc 1:41 ; Luc 7:13, Sg.

    Ne rendez à personne le mal pour le mal. Tenez compte ce qui est beau du point de vue de tous les hommes. ” — ROMAINS 12:17.

    QUAND un enfant se fait bousculer par son frère ou sa sœur, sa première réaction est en général de rendre la pareille. Malheureusement, les enfants ne sont pas les seuls à se comporter ainsi. De nombreux adultes aussi ont cette tendance. Quand quelqu’un les offense, ils veulent riposter. Oh ! bien sûr, la plupart des adultes ne bousculeront pas littéralement leur offenseur, mais ils trouveront des moyens plus subtils de le lui faire payer. Ils répandront peut-être des propos malveillants sur son compte ou trouveront des moyens d’entraver sa réussite. Quelle que soit la méthode employée, le but est le même : se venger.

    Bien que le désir de revanche soit profondément ancré chez les humains, les vrais chrétiens le répriment. Ils s’efforcent de suivre cette injonction de l’apôtre Paul : “ Ne rendez à personne le mal pour le mal. ” (Romains 12:17). Qu’est-ce qui nous incitera à nous conformer à ce précepte élevé ? De qui, en particulier, ne devrions-nous pas nous venger ? Quels avantages y a-t-il à renoncer à la vengeance ? Pour répondre à ces questions, examinons le contexte des paroles de Paul et voyons comment d’après Romains chapitre 12 c’est faire preuve de justice, d’amour et de modestie que de s’abstenir de rendre le mal pour le mal.

    “ Je vous supplie donc ”

    Paul examine quatre domaines étroitement liés qui concernent la vie d'un chrétien. Ils portent sur les relations que nous entretenons avec Jéhovah, avec nos compagnons chrétiens, avec les personnes qui ne partagent pas notre foi et avec les autorités gouvernementales. Paul indique qu’il y a une raison fondamentale de résister aux mauvaises inclinations, notamment à celle de se venger. Il dit en effet : “ Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter votre corps comme un sacrifice vivant, saint et que Dieu peut approuver: un service sacré que vous offrez en utilisant votre raison. ” (Romains 12:1). Remarquez la présence du mot “ donc ”, qui sert à amener la conséquence de ce qui précède. Paul dit en fait : ‘ Compte tenu de ce que je viens de vous expliquer, je vous supplie de faire ce que je vais maintenant vous dire. ’ 

    Dans les 11 premiers chapitres de sa lettre, Paul a parlé d’un magnifique privilège — celui de régner avec Christ dans le Royaume de Dieu —, privilège offert tant aux Juifs qu’aux Gentils, mais que les Juifs n’ont pas saisi (Romains 11:13-36). Cet insigne honneur pouvait être conféré uniquement “ par les compassions de Dieu ”. Comment les chrétiens devaient-ils répondre à l’immense faveur imméritée que Dieu leur témoignait ? Leurs cœurs devaient être remplis d’une reconnaissance si profonde qu’elle les pousserait à faire ce que Paul dit ensuite : “ Présente[z] vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : un service sacré avec votre raison. ” (Romains 12:1). Mais comment, au juste, ces chrétiens pouvaient-ils se présenter comme “ un sacrifice ” à Dieu ?

    Paul poursuit : “ Cessez de vous conformer à ce système de choses-ci, mais transformez-vous en renouvelant votre intelligence, pour pouvoir éprouver personnellement ce qu’est la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite. ” (Romains 12:2). Au lieu de permettre à l’esprit du monde de modeler leurs pensées, ils devaient les renouveler pour qu’elles soient conformes à celles de Christ (1 Corinthiens 2:16 ;Philippiens 2:5). Ce principe devrait influencer le comportement quotidien de tous les vrais chrétiens ; nous sommes donc concernés.
    Tout comme les chrétiens de Rome, qui étaient oints de l’esprit, nous sommes profondément reconnaissants à Dieu pour la compassion qu’il nous a témoignée et qu'Il nous témoigne, par son Amour, sa mésicorde, sa gratitude, sa sagesse, son soutient, dans les difficultés de la vie et qu’il continue de le manifester chaque jour de notre vie. Donc, un cœur rempli de gratitude nous incite à servir Dieu de toute notre force et avec toutes nos ressources et toutes nos capacités. Ce désir sincère nous incite aussi à faire le maximum pour penser, non comme le monde, mais comme Christ. Si nous avons la pensée de Christ, cela se verra à la manière dont nous traitons les autres, qu’ils servent Jéhovah ou non (Galates 5:25). Et pour revenir au sujet qui nous intéresse : En ayant la pensée de Christ, nous nous sentons poussés à résister au puissant désir de nous venger. — 1 Pierre 2:21-23. Regardons cette exemple de notre modèle parfait relaté par l'apôtre Pierre: C'est en effet à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour "nous", "nous" laissant un modèle pour que "nous suivions" fidèlement ses traces. "Jésus" n'a pas commis de péché, et on n'a pas trouvé de tromperie dans sa bouche. Quand on l'insultait, il ne rendait pas l'insulte. Quand il souffrait, il ne menaçait pas, mais il s'en remettait à Celui qui juge avec justice.

    “ Que votre amour soit sans hypocrisie ”

    Nous nous retenons de rendre le mal pour le mal non seulement parce qu’il est juste d’agir ainsi, mais encore parce que c’est faire preuve d’amour. Remarquez comment l’apôtre Paul s’étend ensuite sur cette motivation qu’est l’amour. Dans la lettre qu’il écrit aux Romains, il emploie plusieurs fois le mot “ amour ” (agapê en grec) lorsqu’il fait référence à l’amour de Dieu et à celui du Christ (Romains 5:5, 8 ; 8:35, 39). Toutefois, au chapitre 12, il emploie agapê d’une autre manière : pour parler de l’amour du prochain. Après avoir indiqué que les serviteurs de Dieu ont différents dons spirituels, Paul mentionne une qualité que chacun d’entre nous doit cultiver. Il déclare : “ Que votre amour soit sans hypocrisie. ” (Romains 12:4-9). Les vrais chrétiens sont reconnaissables notamment à l’amour qu’ils manifestent envers autrui (Marc 12:28-31). Paul nous exhorte à nous assurer de la sincérité de notre amour.

    Manifester un amour sans hypocrisie

    En Romain 12:9 Paul précise ensuite comment se manifeste l’amour sans hypocrisie. “ Ayez en aversion ce qui est mauvais, attachez-vous à ce qui est bon ”, Ayez en aversion ” et “ s’attacher au bien” sont des expressions fortes. On peut remplacer “ avoir en aversion ” par “ haïr intensément ce qui est mauvais ”. Plus que les conséquences du mal, c’est le mal lui-même que nous devons haïr. Quant au terme “ s’attacher ”, il rend un verbe grec qui signifie littéralement “ coller". Un chrétien qui aime sincèrement est si fermement “ collé ”, ou attaché, à ce qui est bon que cet amour devient une partie intégrante de sa personnalité. 

    Paul mentionne à plusieurs reprises une manifestation d’amour spécifique. Il déclare : “ Continuez à bénir ceux qui vous persécutent ; bénissez et ne maudissez pas. ” “ Ne rendez à personne le mal pour le mal. ” “ Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés. ” ‘ Ne vous laissez pas vaincre par le mal, mais continuez à vaincre le mal par le bien. ’ (Romains 12:14, 17-19, 21). Les paroles de Paul ne laissent aucun doute sur la manière dont nous devons traiter les personnes qui ne partagent pas notre foi, même celles qui s’opposent à nous.

    “ Continuez à bénir ceux qui vous persécutent "

    Comment pouvons-nous suivre l’exhortation de Paul à ‘ continuer à bénir ceux qui nous persécutent ’ ? (Romains 12:14.) Jésus a dit à ses disciples : “ Continuez d’aimer vos ennemis et de prier pour ceux qui vous persécutent. ” (Matthieu 5:44 ; Luc 6:27, 28). Comment pouvons-nous bénir nos persécuteurs ? En priant pour eux, implorant Dieu d’ouvrir à la vérité les yeux de ceux qui s’opposent à nous par ignorance (2 Corinthiens 4:4). Il est vrai qu’il peut paraître étrange de demander à Dieu de bénir un persécuteur. Toutefois, plus notre état d’esprit ressemblera à celui de Christ, plus nous parviendrons à manifester de l’amour à nos ennemis (Math 5:44 ,Luc 23:34). Jésus dit:" Moi je vous le dit: "Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent. " Jésus lors de son châtiment sur le poteau de supplice il dit : " Père pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font" Ils se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort. (Psaume 22:7,8)

    Le disciple Étienne suiva l'exemple de Jésus peu après la Pentecôte de l'an 33, des hommes qui s’opposaient à la congrégation chrétienne ont arrêté Étienne, l’ont traîné hors de Jérusalem, et l’ont lapidé. Avant de mourir, Étienne a crié : “ Jéhovah, ne leur compte pas ce péché. ” (Actes 7:58–8:1). Parmi ceux en faveur de qui Étienne a prié ce jour-là figurait Saul de Tarse, qui avait assisté au meurtre d’Étienne, meurtre qu’il approuvait. Plus tard, Jésus quand il fut ressuscité est apparu à Saul. Cet ancien persécuteur est devenu un disciple de Christ, puis l’apôtre Paul, le rédacteur de la lettre aux Romains (Actes 26:12-18). Conformément à la prière d’Étienne, de toute évidence Jéhovah a pardonné à Paul le péché d’avoir été un persécuteur (1 Timothée 1:12-16). Il n’est donc pas étonnant que Paul ait exhorté les chrétiens à ‘ continuer à bénir ceux qui les persécutent ’. Il savait par expérience que des persécuteurs peuvent un jour devenir des serviteurs de Dieu. De nos jours, touchés par le comportement pacifique des adorateurs de Jéhovah, certains opposants sont devenu témoins de Jéhovah.

    “ Soyez en paix avec tous les hommes ”

    Paul formule une autre exhortation sur la manière de traiter ceux qui partagent ou non notre foi. Il déclare : “ Ne rendez à personne le mal pour le mal. ” Cette exhortation est une conséquence logique de ce qu’il a dit précédemment, à savoir : “ Ayez en aversion ce qui est mauvais. ” D’ailleurs, comment un chrétien pourrait-il dire qu’il a vraiment en aversion ce qui est mauvais s’il recourait au mal pour se venger ? Ce serait tout sauf avoir un amour “ sans hypocrisie ”. Paul ajoute : “ Tenez compte ce qui est beau au point de vue de tous les hommes. ” (Romains 12:9, 17). Comment appliquer ces paroles?
    Précédemment, écrivant aux Corinthiens, Paul avait évoqué la persécution que les apôtres subissaient. Il avait dit : “ Nous sommes devenus un spectacle pour le monde, et pour les anges, et pour les hommes. [...] Quand on nous insulte, nous bénissons ; quand on nous persécute, nous supportons ; quand on nous diffame, nous supplions. ” (1 Corinthiens 4:9-13). De même, les vrais chrétiens aujourd’hui sont observés par les gens de ce monde. Lorsque ceux qui nous côtoient remarquent les belles choses que nous faisons, même quand nous sommes traités de manière injuste, ils peuvent être incités à prêter une oreille plus attentive au message chrétien que nous communiquons. — 1 Pierre 2:12.
    Jusqu’où, toutefois, devrions-nous aller pour favoriser la paix ? Aussi loin que possible. Paul dit à ses compagnons chrétiens : “ Si possible, pour autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. ” (Romains 12:18). Les expressions “ si possible ” et “ pour autant que cela dépend de vous ” indiquent que faire la paix ne sera peut-être pas toujours possible. Par exemple, nous n’enfreindrons pas un commandement de Dieu par souci de préserver la paix ( Hébreux 12:14). Néanmoins, nous faisons tout ce que nous pouvons faire sans transiger avec les principes justes pour être en paix “ avec tous les hommes ”.

    “ Ne vous vengez pas vous-mêmes ”

    Paul énonce à présent une raison impérieuse de ne pas se venger : la modestie. Il déclare : “ Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais donnez du champ à la colère ; car il est écrit : ‘ À moi la vengeance ; c’est moi qui paierai de retour, dit Jéhovah. ’ ” (Romains 12:19). Un chrétien qui cherche à prendre sa revanche est présomptueux. Il s’arroge un droit que seul Dieu détient (Matthieu 7:1). De plus, en se faisant justice lui-même, il montre qu’il manque de foi dans cette promesse de Jéhovah : “ C’est moi qui paierai de retour. ” À l’opposé, les vrais chrétiens en sont convaincus : Jéhovah fera en sorte “ que la justice soit rendue à ceux qu’il a choisis ”. (Luc 18:7, 8 ;2 Thessaloniciens 1:6-8.) Par modestie, un serviteur laissent à Dieu le soin d’exercer la vengeance. — Jérémie 30:23, 24 ; Romains 1:18.

    Nous serviteurs de Jehovah nous devons manifester de l'amour envers nos ennemis car se venger d’un ennemi endurcirait notre cœur ; à l’inverse, traiter un ennemi avec bonté et douceur peut adoucir le cœur de notre ennemi et préserver notre coeur morale pur. Suivons le conseil que Paul a dit aux chrétiens de Rome : “ Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela tu entasseras des charbons ardents sur sa tête. ” (Romains 12:20 ;Proverbes 25:21, 22). 

    Le pardon par notre amour envers nos ennemis nous libère de toute souffrances

    L’expression “ entasser des charbons ardents sur sa tête ” est une figure de style évoquant un procédé métallurgique utilisé dans les temps bibliques. On déposait une couche de charbons dans le four. On introduisait ensuite le minerai que l’on recouvrait d’une autre couche de charbons. Les charbons ardents entassés sur le minerai augmentaient la chaleur, de sorte que le métal fondait et était débarrassé de ses impuretés. D’une façon similaire, en traitant un opposant avec bonté, il se peut que nous fassions “ fondre ” sa dureté et ressortir ses qualités (2 Rois 6:14-23). En fait, ce qui a tout d’abord attiré de nombreuses personnes vers le vrai culte, ce sont les actes de bonté des serviteurs de Jéhovah à leur ennemis.
    Le pardon par notre amour envers nos ennemis nous libère de toute souffrances car Jéhovah garde la vie de ses serviteurs et il le sauve de la main des méchants.

    Usons de justice, d’amour et de modestie 

    Ce bref examen de Romains chapitre 12 nous aura permis de discerner plusieurs raisons importantes pour lesquelles nous ne ‘ rendons à personne le mal pour le mal ’. Premièrement, c’est faire preuve de justice que de se retenir de se venger. Compte tenu de la compassion que Jéhovah Dieu nous a témoignée, il est juste et raisonnable que nous nous offrions à lui et que nous obéissions volontiers à ses commandements, notamment celui d’aimer nos ennemis. Deuxièmement, c’est faire preuve d’amour que de refuser de rendre le mal pour le mal. En résistant à l’envie de se faire justice soi-même et en favorisant la paix, avec amour nous espérons aider même de farouches adversaires à devenir des adorateurs de Jéhovah. Troisièmement, c’est se montrer modeste que de s’interdire de se venger. En effet, céder à ce désir serait de la présomption, car Jéhovah déclare : “ À moi la vengeance. ” La Parole de Dieu fait par ailleurs cette mise en garde : “ La présomption est-elle venue ? Alors viendra le déshonneur ; mais la sagesse est avec les modestes. ” (Proverbes 11:2). Laisser à Jéhovah le soin d’exercer la vengeance est une marque non seulement de sagesse mais aussi de modestie.

    "Cessons de nous conformer à ce système de choses-ci, mais transformez-vous en renouvelant notre intelligence, pour pouvoir éprouver personnellement ce qu’est la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite. ” (Romains 12:2).
    Tout comme les chrétiens de Rome, qui étaient oints de l’esprit, nous devons  profondément être reconnaissants à Dieu pour la compassion qu'Il nous témoigne, par son Amour, sa miséricorde, sa gratitude, sa sagesse, son soutien dans les difficultés de la vie et qu’il continue de nous manifester chaque jour de notre vie. Donc, un cœur rempli de gratitude nous incite à servir Dieu de toute notre force et avec toutes nos ressources et toutes nos capacités. Ce désir sincère nous incite aussi à faire le maximum pour penser, non comme le monde, mais comme Christ. Si nous avons la pensée de Christ, cela se verra à la manière dont nous traitons les autres, qu’ils servent Jéhovah ou non.
    Nous les serviteurs de Jéhovah, c'est par notre amour pour notre prochains et envers nos ennemis que se témoignent le privilège unique de se montrer compatissants en apportant la bonne nouvelle du Royaume de Dieu à ceux qui ont faim et soif de justice. Aujourd’hui, comme au temps du ministère terrestre de Jésus, nombreuses sont les personnes qui sont comme des brebis sans berger, même si l'opposition à notre message d'amour de Dieu qui est souvent repoussé, gardons espoir que notre travail de trouver des brebis en cette période ardu de la fin réjouit le coeur de notre Dieu Jéhovah . — Mat. 24:14.
    Suivons l'importance du message inspiré de l'apôtre Paul :  Que votre amour soit sans hypocrisie. Ayez en horreur ce qui est mauvais, attachez-vous à ce qui est bon.  Aimez-vous comme les membres d’une famille et ayez une tendre affection les uns pour les autres. Soyez toujours les premiers à vous honorer les uns les autres.  Soyez travailleurs, et non paresseux. Débordez de zèle grâce à l’esprit. Travaillez comme esclaves pour Jéhovah.  Réjouissez-vous grâce à l’espérance. Endurez dans les épreuves. Persévérez dans la prière. Partagez avec les saints selon leurs besoins. Faites toujours preuve d’hospitalité. Continuez à bénir ceux qui vous persécutent; bénissez et ne maudissez pas. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent.  Portez sur les autres le même regard que sur vous-mêmes ; ne fixez pas votre pensée sur ce qui est ambitieux, mais laissez-vous guider par ce qui est humble. Ne devenez pas sages à vos propres yeux.
    Ne rendez à personne le mal pour le mal. Tenez compte de ce qui est beau du point de vue de tous les hommes.  
    Aimons-nous les uns les autres dans l'amour et l'unité. 

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  15. La longanimité = Patience et Douceur, deux qualités indispensable à notre ESPÉRANCE.


    J'ai demandé à Jéhovah de la force: Il m'a donné des épreuves à traverser...
    J'ai demandé à Jéhovah de me donner la sagesse: Il m'a donnée des problèmes à résoudre...
    J'ai demandé à Jéhovah de me donner la richesse: Il m'a donné un cerveau et deux bras et deux jambes pour travailler...
    J'ai demandé à Jéhovah de me donner le courage: Il m'a donné des défis à relever...
    J'ai demandé à Jéhovah de me donner l'amour: Il a mit sur mon chemin des gens difficiles à comprendre...
    J'ai demandé à Jéhovah de me faire des faveurs: Il m'a donné des opportunitées...
    Quand nous bâtissons une relation d'amitié avec Jéhovah et Jésus Christ, nous ne recevons pas toujours ce que nous voulons et avec le temps nous apprenons à acquérir la force d'avancer, de lever la tête haute et de comprendre d'innombrable qualités à intégrer en nous. Nous devons maitriser notre vie à ses normes morales et inclurent en notre coeur émotionnel, sept qualités, qui sont primordiales à atteindre pour gagner L'AMOUR de JÉHOVAH Le Très HAUT, le fruit de toute Espérance.

    Gal 5 :19 à 23, 25
    La patience et la douceur sont maintenant une primordialité à notre ESPÉRANCE en cette période difficile en tant que serviteur de notre Dieu Jéhovah le Très Haut .
    Le défis de notre vie et de notre espérance au fond de notre coeur joyeux à le servir...( un cerveau émotionnel  (Coeur) accordé comme une harpe à la gloire de Dieu) Psaumes 3:8
    Signification de ce COEUR spirituel 

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  16. Marie une femme hautement favorisée par Jéhovah

     

    “BONJOUR, hautement favorisée, Jéhovah est avec toi.” Quelle salutation! Celui qui parle n’est nul autre que l’ange Gabriel. Il s’adresse à Marie, une jeune femme humble de cœur, la fille d’un homme appelé Héli. Nous sommes en l’an 3 avant notre ère, dans la ville de Nazareth. — Luc 1:26-28.

    Marie est promise en mariage à Joseph, le charpentier. D’après la loi et la coutume juives, elle est considérée comme sa femme (Matthieu 1:18). Comme elle, il est d’humble condition. Pourquoi l’ange la salue-t-il donc comme une personne hautement favorisée?

    Un merveilleux privilège

    Gabriel ajoute: “Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé faveur auprès de Dieu; et voici que tu concevras dans ta matrice et enfanteras un fils, et tu devras l’appeler du nom de Jésus. Celui-ci sera grand, et on l’appellera Fils du Très-Haut; et Jéhovah Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera sur la maison de Jacob à jamais, et son royaume n’aura pas de fin.” — Luc 1:29-33.

    Surprise et intriguée, Marie demande: “Comment cela se fera-t-il, puisque je n’ai pas de relations avec un homme?” Gabriel répond: “De l’esprit saint viendra sur toi, et de la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi aussi ce qui naîtra sera appelé saint, Fils de Dieu.” Pour dissiper tout doute, l’ange poursuit: “Voici qu’Élisabeth, ta parente, a conçu elle aussi un fils dans sa vieillesse, et ce mois est pour elle le sixième mois, pour celle qu’on appelait stérile; car pour Dieu aucune déclaration ne sera chose impossible.” — Luc 1:34-37.

    Marie accepte immédiatement ce merveilleux privilège de service. Spontanément, mais humblement, elle dit: “Voici l’esclave de Jéhovah! Que cela se passe pour moi selon ta déclaration!” Sur quoi, Gabriel la quitte. Marie se rend en hâte dans une ville de la région montagneuse de Juda. Arrivée dans la maison du prêtre Zacharie et de sa femme, Élisabeth, elle trouve tout exactement comme l’ange l’a dit. Quelle joie remplit son cœur! De ses lèvres jaillissent des louanges à Jéhovah. — Luc 1:38-55.

    Elle devient la femme de Joseph

    C’est d’une vierge que devait venir le corps de Jésus, car c’est ce genre de naissance qui avait été annoncé (Ésaïe 7:14; Matthieu 1:22, 23). Mais pourquoi une vierge fiancée? Afin qu’il y ait un père adoptif qui puisse transmettre légalement à l’enfant le droit au trône du roi David. Joseph et Marie sont tous deux de la tribu de Juda, descendants du roi David. Les droits d’héritiers de Jésus seront donc doublement établis (Matthieu 1:2-16; Luc 3:23-33). C’est pourquoi l’ange encourage ensuite Joseph à ne pas hésiter à prendre Marie pour femme, bien qu’elle soit enceinte. — Matthieu 1:19-25*.

    Un décret de César Auguste relatif aux impôts oblige Joseph et Marie à se faire recenser à Bethléhem. C’est là que Marie donne naissance à son premier-né. Les bergers viennent voir l’enfant et adressent des louanges à son Père, Jéhovah. Après les quarante jours de purification exigés par la Loi mosaïque, Marie se rend au temple à Jérusalem afin de faire propitiation pour ses péchés (Lévitique 12:1-8; Luc 2:22-24). Effectivement, puisqu’elle n’a pas été conçue immaculée, et n’est donc pas exempte du péché, ses imperfections héréditaires doivent être couvertes par des sacrifices propitiatoires. — Psaume 51:5.

    Alors que Marie et Joseph sont au temple, Siméon et la prophétesse Anne, déjà avancés en âge, ont l’honneur de prendre dans leurs bras le Fils de Dieu. Marie n’est pas le centre d’intérêt (Luc 2:25-38). Plus tard, c’est Jésus que les mages honorent et non elle. — Matthieu 2:1-12.

    Après avoir fui en Égypte et y être restés jusqu’à la mort du méchant Hérode, les parents de Jésus s’en retournent et s’installent dans le petit village de Nazareth (Matthieu 2:13-23; Luc 2:39). C’est là que Joseph et Marie élèvent Jésus au sein d’une famille pieuse.

    Marie a eu d’autres enfants

    Avec le temps, Marie et Joseph donnent à Jésus des frères et sœurs. Quand son ministère le conduit à Nazareth, sa ville d’origine, ses compagnons d’enfance le reconnaissent. “N’est-ce pas là le fils du charpentier? demandent-ils. Est-ce que sa mère ne s’appelle pas Marie, et ses frères, Jacques, et Joseph, et Simon, et Judas? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous?” (Matthieu 13:55, 56). Les Nazaréens parlent de la famille de Joseph et Marie, y compris de leurs fils et de leurs filles qu’ils savent être les frères et sœurs de Jésus.

    Ces frères et sœurs ne sont pas des cousins de Jésus; ni ses disciples, ou frères et sœurs spirituels, car Jean 2:12 établit une nette distinction entre ces deux groupes en disant: “Il descendit à Capernaüm, lui et sa mère, ainsi que ses frères et ses disciples.” Des années plus tard, à Jérusalem, l’apôtre Paul ayant vu Céphas, ou Pierre, ajouta: “Je n’ai pas vu d’autre apôtre, mais seulement Jacques, le frère du Seigneur.” (Galates 1:19, Jérusalem). En outre, la déclaration selon laquelle Joseph “n’eut pas de relations avec [Marie] jusqu’à ce qu’elle eût mis au monde un fils”, laisse entendre que le père adoptif de Jésus en a eu avec elle par la suite et qu’ils ont eu d’autres enfants (Matthieu 1:25). C’est la raison pour laquelle Luc 2:7 appelle Jésus le fils “premier-né” de Marie.

    Une mère qui craint Dieu

    Marie étant une mère qui craint Dieu, elle coopère avec Joseph pour instruire ses enfants dans la droiture (Proverbes 22:6). La richesse spirituelle des paroles qu’elle prononce au moment où Élisabeth l’accueille démontre qu’elle étudie les Écritures avec ardeur. En cette circonstance, la mère de Jésus se fait l’écho des sentiments exprimés dans le chant de Hannah et témoigne de sa connaissance des psaumes, des écrits historiques et prophétiques, ainsi que des livres de Moïse (Genèse 30:13; 1 Samuel 2:1-10; Proverbes 31:28; Malachie 3:12; Luc 1:46-55). Marie s’est souvenue d’épisodes et de paroles prophétiques, les gardant précieusement dans son cœur et y arrêtant son esprit. Elle était donc qualifiée pour participer à l’éducation du jeune Jésus. — Luc 2:19, 33.

    Bien instruit, à 12 ans Jésus fait montre d’une connaissance des Écritures qui stupéfie les érudits qui se trouvent au temple. Jésus s’étant séparé de ses parents pendant la Pâque, sa mère lui dit: “Mon enfant, pourquoi as-tu agi ainsi avec nous? Vois! ton père et moi, nous te cherchons tout angoissés.” Jésus répond: “Pourquoi aviez-vous à me chercher? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père?” Incapable de saisir la signification de sa réponse, Marie la garde cette réponse de Jésus dans son cœur. De retour à Nazareth, Jésus ne cesse de ‘progresser en sagesse et en développement corporel, et en faveur auprès de Dieu et des hommes’. — Luc 2:42-52.

    Marie, disciple de Jésus

    Il n’est pas étonnant que Marie devienne par la suite disciple de Jésus. Elle est humble et n’a pas le désir de briller malgré la mission unique que Dieu lui a confiée. Marie connaît les Écritures. Faites des recherches, vous ne la trouverez pas auréolée, trônant en qualité de “reine mère” et baignée du reflet de la gloire de Christ. Vous la verrez plutôt en retrait, et non en vedette. — Matthieu 13:53-56; Jean 2:12.

    Jésus a étouffé dès le départ toute tendance à la mariolâtrie parmi ses disciples. Un jour qu’il parlait, “une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: ‘Heureux le ventre qui t’a porté et les seins que tu as sucés!’ Mais il dit: ‘Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et l’observent!’” (Luc 11:27, 28, ). Sans conteste, Jésus respectait sa mère, mais Jésus à toujours demander à ces disciple de suivre son exemple et comme tout les honneur revenait à Jéhovah.                                               

    Des privilèges éternels

    Quels privilèges a eu Marie! Elle a mis au monde Jésus. Puis elle a entouré de soins maternels et instruit l’enfant. Enfin, elle a exercé la foi, devenant disciple et sœur spirituelle de Christ. Lorsque la Bible mentionne Marie pour la dernière fois, nous la voyons dans une chambre haute, à Jérusalem. Elle est en compagnie des apôtres de Jésus, de ses autres fils et de quelques femmes fidèles qui tous adorent Jéhovah. — Actes 1:13, 14.

    Par la suite, Marie est morte et son corps est retourné à la poussière. Comme les autres premiers disciples oints de son cher fils, elle s’est endormie dans la mort jusqu’à ce que soit venu pour Dieu le moment de la ressusciter comme créature spirituelle pour la vie immortelle (1 Corinthiens 15:44, 50; 2 Timothée 4:8). Quelle joie cette femme “hautement favorisée” doit maintenant éprouver en présence de Jéhovah Dieu et de Jésus Christ!

    Marie fut une très grande disciple de Jésus, car elle fut humble, attentive, courageuse, elle conservait chaque mots qui sortait de la bouche de Jésus et elle déposait chaques mots dans son coeur (Lev). Elle resta au côté de Jésus dès sa conception et cela jusqu'à sa mort. Elle fut la seule à voir son fils souffrir du début de sa souffrance et cela jusqu'à son dernier Souffle.

    Père, entre tes mains je remets mon esprit.( Luc 23:46 )

     Luc 1:46 -55 est un chant de prière venant du coeur ( Lev) pour Jéhovah.

    Et Marie dit : (chanta)« Mon âme loue la grandeur de Jéhovah, et mon esprit ne peut pas s’empêcher de déborder de joie au sujet de Dieu mon Sauveur, parce qu’il a remarqué l’humble condition de son esclave. Voici qu’à partir de maintenant toutes les générations me déclareront heureuse, parce que le Puissant a fait de grandes choses pour moi. Son nom est saint. Et de génération en génération, il est miséricordieux envers ceux qui le craignent. Il a agi puissamment avec son bras ; il a dispersé les orgueilleux. Il a fait descendre les hommes puissants de leurs trônes et a élevé les humbles. Il a comblé de bonnes choses les affamés et a renvoyé les riches les mains vides. Il est venu en aide à son serviteur Israël, se souvenant pour toujours de sa miséricorde, comme il l’avait annoncé à nos ancêtres, à Abraham et à sa descendance.

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  17. Ne dormons pas comme les autres, demeurons éveiller et restons confiant en Jéhovah, le Dieu de Toutes Bénédictions. 

     

    Voici une petite histoire qui va nous faire réfléchir, sur nos qualités, que nous devons manifester en notre être, nous serviteurs de Dieu. Comment et qu'elles sont les qualitées que nous devons manifester en actions, envers notre prochain, envers nos ennemis, envers Dieu, envers Jésus, pour Être porté, par le Maître du temps, Au jour de Dieu?
    Quelle est la priorité principale d'un serviteur de Dieu et que devons nous principalement mettre en pratique dans notre vie, pour Être sauvé par celui qui a préparé le chemin de nos pas, pour notre Salut?
    Le titre de cette courte histoire, nous dévoile ce qui adviendra aux serviteurs de Dieu remplis d'amour, Au Grand, jour de Dieu.

    Le Titre est:
    QUI VEUT BIEN DE L’AMOUR ?

    Voici cette petite histoire:
    Un jour, plusieurs différents sentiments cohabitaient tous ensemble sûr une Ile: le Bonheur, la Tristesse, le Savoir ; ainsi que tous les autres, Amour y compris. Un jour, on annonça aux sentiments de la région , que l’île où tous vivaient, allait couler. Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent. Seul Amour resta. Amour voulait rester jusqu’au dernier moment. Quand l’île fut près à sombrer, Amour décida d’appeler à l’aide à ces concitoyens. Le premier fut "La Richesse" qui passa à côté de Amour, dans un luxueux bateau. Amour lui dit : « Richesse, peux-tu m’emmener ? »Alors la Richesse lui dit : Non! mon ami Amour, " je ne peux t'aider, car il y a beaucoup d’argent et d’or sur mon bateau et je n’ai pas assez de place pour toi." Bonne chance Amour.
    La richesse laissa Amour dans les eaux profondes qui l'entourait et continua son chemin. Amour décida alors de demander à l’Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique bateau. Alors Amour s'exclama « Orgueil, aide-moi, je t’en prie ! » l'Orgueil répondit à Amour« je ne puis t’aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bâteau. L'Orgueil, n'aida en aucune manière Amour et continua à voguer sur les eaux immense. Plus tard »La Tristesse passa à côté, de Amour. Amour lui demanda :«"Tristesse, laisses-moi venir avec toi. » la tristesse le regarda et dit: « Ooh… Amour, je suis tellement triste que j’ai besoin d’être seule ! Bonne chance Amour". Amour ne se découragea pas et se laissa porter sur les eaux. Quelle minutes plus tard » Le Bonheur passa aussi à côté de Amour , mais il était si heureux, qu’il n’entendit même pas Amour l’appeler! Soudain, une voix dit sur un bateau de lumière immaculée comme ressemblant à des nuages matérialisés " Viens Amour," je te prends avec moi." Amour distingua que celui qui le prit sur son bateau blanc immaculé, était un vieillard, de lui venait les paroles de son sauveur des eaux tulmultueuses. Amour se senti si reconnaissant et plein de joie, qu’il en oublia de demander le nom au vieillard. Lorsqu’ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s’en alla. Amour réalisa combien, il lui devait pour l'avoir sauvé, et aussitôt un Être apparut à Amour, Cette personne qui apparut devant lui était "Le Savoir" de toutes choses, alors Amour qui était devant Lui, demanda au Savoir :« Qui m’a aidé ? »Le Savoir Dit« C’était "le Temps" » répondit le Savoir.« Le Temps ? » s’interrogea Amour.« Mais pourquoi le Temps m’a –t-il aidé ? » Le Savoir sourit, plein de sagesse, et répondit :« C’est parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la vie. »
    Que veux dire cette histoire que je vous aie raconté?
    Je vais laisser votre pensée réfléchir en cette histoire et je vais donner l'explication de cette histoire à la fin de ce discours.





    Restons vivifiant d'un Amour sincère.


    DANS de nombreux pays, nous avons recourt de plus en plus aux caméras de surveillance pour observer la circulation routière et filmer les accidents. En cas de délit de fuite, ces enregistrements peuvent permettre à la police de retrouver et d’arrêter le chauffard. À vrai dire, avec ces yeux électroniques un peu partout, il est de plus en plus difficile d’échapper aux conséquences de ses actes.
    Cet abondant recours à la vidéosurveillance, devrait-il, nous rappeler un tant soit peu notre Père bienveillant, Jéhovah ? La Bible dit en effet que ses yeux « sont en tout lieu » (Prov. 15:3). Mais cela veut-il dire qu’il examine constamment à la loupe nos faits et gestes ? Nous observe-t-il avec la seule intention de faire respecter ses lois et de nous punir ? (Jér. 16:17 ; Héb. 4:13). Pas du tout ! Il nous observe en premier lieu parce qu’il nous aime et se soucie de notre bonheur (1 Pierre 3:12).
    Jéhovah nous surveille par amour.

    Qu’est-ce qui nous aidera à comprendre que Jéhovah nous surveille parce qu’il nous aime ? Nous examinerons ensemble cinq façons dont cet intérêt se manifeste : 1) Il nous met en garde lorsque nous montrons de mauvaises inclinations, 2) il nous corrige lorsque nous faisons un faux pas, 3) il nous guide grâce aux principes que renferme sa Parole, 4) il nous soutient lorsque nous traversons diverses épreuves et 5) il nous récompense lorsqu’il remarque le bon qui est en nous.

    LE DIEU ATTENTIF NOUS MET EN GARDE

    Premièrement, examinons comment Dieu nous met en garde lorsque nous montrons de mauvaises inclinations (1 Chron. 28:9). Pour bien saisir cet aspect de son observation attentive, voyons comment il a traité Caïn, qui « s’enflamma d’une grande colère » parce qu’il n’avait pas obtenu l’approbation divine (lire Genèse 4:3-7). Nous voyons ici que Jéhovah lui a vivement conseillé de « [se mettre] à bien agir ». Il l’a prévenu que s'il ne changeait de comportement, le péché était « tapis à l’entrée ». Puis il lui a demandé : « Te rendras-tu maître de lui ? » Dieu voulait que Caïn tienne compte de l’avertissement et qu’« [il y ait] élévation », que Caïn retrouve sa faveur. Il conserverait alors une bonne relation avec Dieu.

    Les yeux de Jéhovah voient clair dans notre cœur ; nous ne pouvons pas lui cacher nos inclinations et nos motivations. Notre Père bienveillant veut que nous marchions dans les voies de la justice ; pourtant, il ne nous force pas à changer de route. Lorsque nous allons dans la mauvaise direction, il nous met en garde par sa Parole, la Bible. Comment ? Dans notre lecture biblique quotidienne, nous tombons souvent sur des passages qui nous aident à surmonter de mauvaises tendances ou des inclinations malsaines. De plus, nos publications chrétiennes traitent parfois d’une difficulté contre laquelle nous luttons et nous montrent comment la surmonter. Enfin, aux réunions de la congrégation, chacun de nous reçoit au bon moment les conseils dont nous avons besoin !

    Toutes ces mises en garde, écrite dans la parole, la bible, qu'elles sont vraiment la preuve que Jéhovah surveille chacun de nous individuellement et cela avec amour. Il est vrai que les paroles consignées dans la Bible existent depuis des siècles, que les publications préparées par l’organisation de Jéhovah sont écrites pour des millions de personnes et que les conseils donnés lors des réunions s’adressent à toute la congrégation. Mais dans tous ces cas, Jéhovah dirige l’attention de chacun, individuellement, vers sa Parole, afin que chacun puisse modifier ses inclinations. Ainsi, on peut dire que toutes ces dispositions sont la preuve que Jéhovah te surveille personnellement avec amour.

    Pour tirer profit des avertissements de Dieu, nous devons d’abord comprendre en profondeur sa parole? Quelle aide notre Père aimant nous fournit-il ?


    Lorsque que nous méditons sur la Parole et nous faisons des recherches profondes sur ces principes biblique, nous apprenons à nous corriger intérieurement et ainsi nous nous rendons particulièrement compte que Jéhovah veille sur nous.

    Bien sûr, il n’est pas spécialement agréable de se faire conseiller ou corriger, mais Jéhovah demande à chaque serviteur, de suivre la discipline enseigné dans sa paroles, de part nos yeux, par la méditation, la lecture attentive et en manifester les rappels constant (Héb. 12:11). Réfléchissons à ce que Jéhovah examine en nous. Nous devons être conscient que chaques actions de notre part pourraient nuire à notre relation avec Dieu. Nous devons se soucier de nos sentiments que nous véhiculons envers les autres. Enfin, nous devons être prêt à donner de son temps et de son énergie pour manifester les changements primordiales, à l’aide de la Bible, manifester les actions requises qui mène à plaire à Jéhovah .


    En psaumes 73:24 Le psalmiste a chanté à Jéhovah : « Par ton conseil tu me conduiras » (Ps. 73:24). Quand nous avons besoin d’une direction, nous pouvons « [tenir] compte de » Jéhovah en cherchant dans sa Parole la vrai direction de penser.

    Oui, par sa Parole, Jéhovah nous guide pour nous aider à surmonter les difficultés de la vie si nous demondons à Jehovah de nous guider personnellement.
    Psaume chapitre 37 à lire en entier.

    Pour quel genre de raisons Jéhovah n’intervient-il pas toujour dans nos difficultés personnelles ?

    Jéhovah a peut-être de bonnes raisons de ne pas intervenir dans certaines situations. Imaginons qu’à nos yeux, notre être intérieur fut blessé mais que Jéhovah ait un autre point de vue, que, selon lui, tu as plus de torts, que tu ne le penses. La remarque que tu as trouvée si vexante peut, en fait, être un conseil justifié, auquel tu ferais bien de réfléchir. Dans sa biographie, frère Karl Klein, qui a été membre du Collège central, a raconté qu’un jour, que frère Rutherford l’avait repris avec franchise. Par la suite, frère Rutherford lui a adressé un joyeux « Bonjour, Karl ! » Mais, vexé par la réprimande, frère Klein lui a répondu du bout des lèvres. Comprenant qu’il lui en voulait, frère Rutherford l’a prévenu qu’il risquait de devenir la proie du Diable. Frère Klein écrira : « Quand nous avons de la rancœur contre un de nos frères, surtout si c’est parce qu’il nous a dit quelque chose qu’il était en droit de nous dire dans l’exercice de ses fonctions, alors nous prêtons le flanc aux attaques du Diable. »

    Quand une épreuve semble s’éterniser, nous pourrions nous impatienter. Que faire alors ? Supposons, que nous roulons sur une autoroute et que nous nous trouvons pris dans un embouteillage. Nous ne savons pas combien de temps cette situation va durer. Si nous nous irritons et que nous essayons de prendre un autre chemin, nous risquons de se perdre et, au bout du compte, d’arriver à destination plus tard que si nous avions patiemment suivi le premier itinéraire. Pareillement, si nous restons sur les voies tracées par la Parole de Dieu, en temps voulu, nous arriverons, à la destination prévu.
    Il se peut également que, lorsque nous sommes éprouvés, Jéhovah n’intervienne pas tout de suite parce qu’il veut que nous recevions une précieuse formation (lire 1 Pierre 5:6-10). Dieu n’inflige aucune épreuve (Jacq. 1:13). La plupart des malheurs viennent de « [notre] adversaire, le Diable ». Par contre, Dieu peut se servir d’une situation éprouvante pour nous aider à croître spirituellement. Il voit notre souffrance et, « parce qu’il se soucie » de nous, il veillera à ce qu’elle ne dure qu’« un peu de temps ». Quand nous sommes
    éprouvé, sommes-nous heureux que Jéhovah nous surveille, convaincu qu’il nous ménagera une issue ? (2 Cor. 4:7-9).

    LA JOIE D’ÊTRE APPROUVÉ PAR DIEU

    En fait, Jéhovah examine notre vie pour une raison des plus rassurantes. Par l’intermédiaire de Hanani le voyant, il a dit au roi Asa : « Car, en ce qui concerne Jéhovah, ses yeux rôdent par toute la terre, afin de montrer sa force en faveur de ceux dont le cœur est complet à son égard » (2 Chron. 16:9). Chez Asa, Dieu n’a pas trouvé un cœur complet. Mais si nous, nous continuons à faire ce qui est droit, Jéhovah « montrer[a] sa force » en notre faveur.

    Dieu veut que nous « recherch[ions] ce qui est bon », que nous « aim[ions] ce qui est bon » et que nous « fass[ions] ce qui est bon » afin qu’il puisse nous « témoign[er] de la faveur » (Amos 5:14, 15 ; 1 Pierre 3:11, 12). Il remarque les justes et il les bénit (Ps. 34:15). Songeons, par exemple, aux accoucheuses hébreues, Shiphra et Poua. Alors qu’Israël était en esclavage en Égypte, ces femmes ont craint Dieu plus que Pharaon, qui leur avait ordonné de tuer à la naissance tous les garçons hébreux. Manifestement, leur conscience les a poussées à garder les bébés en vie. Par la suite, Jéhovah « leur fit don de familles » (Ex. 1:15-17, 20, 21). Leurs belles actions n’avaient pas échappé à Jéhovah, dont les yeux « rôdent». Parfois, nous avons peut-être l’impression que personne ne remarque nos belles actions. Mais notre Père céleste y est attentif. Il remarque toute bonne action et il nous récompensera en temps voulu(Mat. 6:4, 6 ; 1 Tim. 5:25 ; Héb 6:10.
    Jéhovah voit tout ce que nous faisons, tôt ou tard, il nous récompensera. En prenant conscience qu’il a l’œil sur nous alors n’ayons pas l’impression d’être sous le regard froid et scrutateur d’une caméra de surveillance. Au contraire, sentons-nous encore plus proche du Dieu bienveillant qui se soucie réellement de nous!


    Revenons à la petite histoire du personnage Amour.
    Avant de vous expliquer le rappels de cette histoire allons lire les paroles de notre Guide JÉSUS CHRIST.
    Allons en Mathieu 22 :37 à 39
    Alors Jésus lui dit : “ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38 C’est là le plus grand et le premier commandement. 39 Le deuxième, qui lui est semblable, est celui-ci : Tu dois aimer ton prochain comme toi-même
    Mathieu 5:44 à 45a
    Continuez d’aimer vos ennemis et de prier pour ceux qui vous persécutent ; 45 afin de vous montrer fils de votre Père qui est dans les cieux.
    Alors revenons à cette histoire que je transmis au début de ce discours.
    Nous avions plusieurs personnages, il eut Amour , Richesse, l'orgueil, la tristesse, le bonheur, Le Temps et Le Savoir. Chacun étaient différents en manière de penser, en comportement, pourtant ils parraissent tous ensembles, qu'ils ont réussit leur monde, ils ont ammasé des richesses, leur valeurs étaient differentes en leurs coeur, certains étaient très heureux de leur réussites. Les personnages de cette histoire, aucun personnages ne se montrèrent d'aucune arrogance envers Amour. Richesse, orgueil, tristesse et bonheur ont tous ignoré Amour.
    Amour paraissait être le seul à n'avoir pris aucune précaution au chaos qui venait. Amour avait passé sa vie à comprendre l'Amour de cette vie.
    Il n'avait pas de bateau., il n'avait rien ammassé de cette vie.
    Amour se souvenait que Dieu viendrait le chercher par les nuages matérialisés pour rencontrer le Savoir dans un lieu unique où tout les juste vont.Psaumes37: 10,11,29


    Le temps dans cette histoire, qui est le vieillard, est Jésus, Jésus à attendu le signal du Savoir avant de sauver sa brebis, Amour.
    Amour avait transmis à chaque personnages son attention de l'amour, son amour pour son prochain était réel, tous le connaissaient par son Nom "Amour".
    Le temps qui est(Jésus, le viellard) même lui l'a appelé Amour par son Nom.
    Qu'à fait Amour pour rencontrer Le Savoir qui est Jéhovah, comme Jésus il a pardonné les actions de tout ses ennemis, comme l'action que Jésus à fait dans sa vie relaté en luc 23:34 "Père pardonne leurs, car ils ne savent ce qu 'ils font" par sa maîtrise de soi Amour, il a conservé ses 7 qualités, les plus importantes de sa vie et cela jusqu'à presque perde sa vie dans les eaux tumulteuses et il reçu du Savoir, le fruit de L'amour de Jéhovah le Dieu de toutes connaissances, de toutes sagesses et des bénédictions, Amour à reçu  la Récompense  de la promesse qu'il avait attendu toute sa vie.

    Pour finir ce petit discours je vous laisse sur une belle citation de Paul sur le thème de l'Amour.

    L’amour est patient et bon. L’amour n’est pas jaloux, il ne se vante pas, ne se gonfle pas [d’orgueil], 5 n’agit pas de façon inconvenante, ne cherche pas ses propres intérêts, ne s’irrite pas. Il ne tient pas compte du mal subi. 6 Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité. 7 Il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout. 8 L’amour ne disparaît Jamais, car c'est celui qui aura enduré jusqu'à la fin et les yeux sur fixer sur L'ESPÉRANCE DE LA PROMESSE DE JÉHOVAH LE DIEU DE TOUTES BÉNÉDICTIONS.

    Comme notre petit personnage Amour Notre persévérance nous donnera la chance de recevoir le Prix des juste et des humbles de la terre.

    Cher Serviteurs de Jehovah, annoncons La GLOIRE EN NOTRE DIEU Jéhovah le Dieu de L'Amour, de toutes connaissances et de toutes sagesses profondes.

    YHWH ELEON. Jéhovah l'unique Dieu

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  18. Pourquoi la prière exige des œuvres

    “Jéhovah est loin des méchants, mais il entend la prière des justes.” — Proverbesur 15:29

     

     Pour que Jéhovah Dieu entende nos prières, nous devons non seulement être purs sur les plans moral et spirituel, mais aussi prouver la sincérité de nos prières en œuvrant à la réalisation de ce pour quoi nous prions. La prière n’est pas là pour remplacer les efforts honnêtes et intelligents. Jéhovah ne fera pas pour nous ce que nous pouvons faire pour nous-mêmes en appliquant diligemment les conseils contenus dans sa Parole et en suivant la direction de son esprit saint. Nous devons avoir le désir de faire tout ce qui est en notre pouvoir à cet égard , pour que Jéhovah ait une raison d’exaucer nos prières.

    1 Jean 5:3 voici la première action pour être écouté par Dieu : "voici ce que signifie aimer Dieu : c'est obéir à ses commandements." Jacques 1:17 "Tout beau don et tout cadeau parfait viennent d'en haut;"

     

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  19.  

     

    Cessez de juger sur l’apparence, jugez d’un jugement juste, apprenez à pardonner avec amour".

     

     


     
    De nos jour beaucoup de gens dans ce monde, montrent en image le voile de l'amour, de la bonté et de l'unité.
    Mais au-dedans d'eux l'arrogance, le mépris et la haine sont dans leur coeur.
    Mentir sur nos comportements où cacher la vérité sur le désir de détruire la réputation d'un proche, démontre la petitesse de leur coeur. 
     
    CONNAISEZ- VOUS LA SAGACITÉ ?

    C'est être capable de ressentir les choses invisibles venir à nous sans le voir. 
    La sagacité est une qualité pour développer l'intégrité qui fait partie de la foi et cela nous aide à ressentir quand nous nous approchons de Dieu et qu'Il s'approche de nous.  Ces trois qualités sont des attributs essentielles à nôtre cheminement et qui nous fait grandir sur le chemin de notre purification que Jéhovah nous demande en devenant son serviteur et pourtant ces qualités s'exprime en nous et pourtant nous les voyons pas, nous les ressentons agir en nous.  Nous pouvons ressentir avec exactitude certaines émotions quand nous cultivons avec crainte notre fidèlité envers notre Dieu, ainsi nous recevons une qualité essentielle qui est la sagacité , l'attribut qui vient de la sagesse de Jéhovah. 
    Cette qualité aide un serviteur de Jéhovah à savoir qu'est ce qui vient vers nous, le bien ou le mal, une épreuve où une bénédiction, comment gérer un conflit et le gérer adéquatement.
    La sagacité fait partie de la sagesse et elle est un outil très important pour voir clair intérieurement dans ce qui est invisible et qu'il existe des sensations émotionnelles et sentimentaux que notre corps propulsent inconsciemment comme une onde sur les autres, notre corps émets nos vérités intérieurs et très souvent sans le savoir.
    CHAQUE ÉVENEMENT PRÉSENT OÙ FUTUR ONT UNE INFLUENCE SUR NOS VRAI VALEURS ÉMOTIONNELLES QUE NOUS MANIFESTONS ENVERS LES AUTRES, BONNE OU MAUVAISES. PAR LA SAGACITÉ NOUS POUVONS RESSENTIR CE QUE LES AUTRES ÉMETTENT DEVANT NOUS, DANS CE QUE NOUS NE VOYONS PAS MAIS QUE NOUS POUVONS LES RESSENTIR SI JÉHOVAH NOUS DONNE L'ATTRIBUT VENANT DE LA SAGESSE ET DE PLUS LA SAGACITÉ PEUT NOUS PRÉVENIR D'UN DANGER, DE RÉAGIR ADÉQUATEMENT DANS UN MOMENT DE TENSION AVEC NOTRE PROCHAIN ET ÊTRE CAPABLE DE COMPRENDRE EN PROFONDEUR LES COMPLEXITÉ DE LA VIE.

    Des fois nous pouvons être en désaccord avec une autre personne car nous sommes tous différents et cela peut certaine fois nous faire réagir de la mauvaise manière, provoquer un conflit et blesser une personne qui à son tour devient en désaccord envers l'autre qui peut devenir fâché, car l'autre personne l'a blessé, mais une personne qui aime oublie le passé, reviens vers son ami, s'excuse sincèrement et l'autre, ouvre son coeur et pardonne.

    Certaine fois un compromis peut aller jusqu'à murmurer contre l'autre et même jusqu'à comploter contre l'autre.

    Quelle serait la meilleur attitude à avoir si nous ressentons que des personnes murmures contre nous?

    Voici une petite histoire qui démontrerais l'attitude adéquate quand un compromis éclate et que des murmures ce propagent. 

    "Un jour un homme entend des paroles s'approcher de lui pourtant, il y a personne dans sa maison. L'homme ne comprend pas pourquoi, il entend cela. Ces horribles paroles l'opprime mais et il disait pourquoi je l'ai entend ces paroles et murmures? L'homme deviens troublé et réfléchis.
    Quelque instant plutard, il s'éveille et entend encore des mots blessants. Les phrases se concrétisent et voici que les murmures s'envolent jusqu'à ces oreilles et l'opprimé abaisse la tête et réfléchis sur les mots cachés.
    Alors l'opprimé ayant un coeur bon, ferme la porte à ces paroles qui voguent dans l'air. 
    Il pria, médita et il prit conscience qu'une personne chère à ses yeux parlait contre lui. Il pensait que cette personne l'aimait d'amour pourtant l'amour qu'il pensait recevoir autrefois, était en fait de la haine et du mépris.
    L'opprimé ouvra son esprit, déchargea la montagne de ces murmures,  qu'il avait reçu en cet instant et de son passé et il le présenta au Grand Sage de la vie.
    L'opprimé s'agenouilla devant le Grand Sage de la vie et il dit:
     
    Je vous demande s'il vous plait d'être libéré à partir de maintenant de cette personne que je croyais qu'il m'aimait mais au fil de ma vie j'ai compris avec le temps; qu'est ce que l'amour de cette personne?
    Je vois clair maintenant, que dois je faire?
    Le Grand Sage de la vie lui dit:
    Pardonne le dans ton coeur, pour te libérer de celui qui parle dans le secret contre toi.
    Maintenant tu seras libéré et ouvre ton coeur et transmets le vrai sens de l'Amour que je t'ai enseigné, ne mène plus de combat pour être aimé car l'amour est un liens qui se ressent en soi et il ouvre la lumière intérieur et anime l'énergie à te sentir léger.
    L'opprimé se senti léger et fut dégagé de sa tristesse qui l'accablait.
    L'opprimé remercia Le Grand Sage de la Vie et il commença à ressentir le calme intérieur en son être et une parcelle de bonheur au fond de son coeur jaillit comme un soleil levant à l'aube d'un jour nouveau."
    Alors dans cette histoire cet homme affligé a agis en se déchargeant devant Jéhovah,  et il lui demanda la bonne action à accomplir. Il pardonna l'action et ainsi il utilisa le conseil du Grand Sage de la vie celui d'un commandement important.
    Tournons nos bibles en Mathieu 6 :9-15
     Nous connaissons ce passage très important et relire ce passage de cette prière de Jésus nous garde en paix avec Jéhovah et nous montre l'action juste à développer.
    "Vous devez priez ainsi:
    Notre Père qui est dans les cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton royaume vienne. Que ta volonté se fasse sur la terre,  comme au ciel.
    Donne nous le pain dont nous avons besoin aujourd'hui. Pardonne -nous nos péchés, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui pèchent contre nous. Et ne nous fait pas entrer en tentation contre nous. "
    Prenons une pose d'un court instant.
    Regardons l'avant dernière phrase de cette prière car elle est très importante à notre vie car elle nous met en conscience un fait important.
    Regardons ensemble le verbe "pècher" dans cette phrase nous voyons qu'ils est aux pluriels et de plus ils nous touchent tous, car c'est "Ils" au pluriel.
    Voyons nous, tous ensemble la même problématique et oui nous sommes imparfait, nous commettons tous des fautes, qui sont des actions qui peuvent blesser chacun d'entre nous. Cela peut très souvent arriver au cours de notre vie d'agir avec des actions qui peuvent blesser les autres et notre humilité nous aide à voir clair dans nos faiblesses et être conscient que nous sommes tous des personnes imparfaites et que nous avons tous un travail important de se purifier constamment devant Jéhovah et devant notre Roi Jésus Christ. 
    "Continuons les versets 14 et 15 Jésus va plus loin dans ce détail" Car si vous pardonnez aux autres leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux autres leurs fautes, votre Père, non plus ne vous pardonnera vos fautes."
    Nous voyons ici que Jéhovah veut de manière importante de garder l'harmonie entre nous car le "pardon" fait partit de l'amour.
    La qualité de la sagacité nous aide à ressentir en conscience que des fois nous agissons d'une mauvaise manière, que nous utilisons des fois des paroles qui peuvent blesser les autres et cela sans s'en rendre compte. DEUXIÈMEMENT elle nous aide à percevoir les mauvaises réactions de nos semblables et pourvoir user de patience et choisir les bon mots pour créer la bonne entente entre deux personnes où quand un conflit survient. Elle aide à voir clair dans les agissements invisibles et de contrer la problématique avec succès.  Plus nous développons la sagacité et plus nous serons conscient de nos actions, car nous sentirons le plaisir que nous pouvons apporter aux autres et l'inconfort que peut engendrer certaine fois une mauvaise action où des paroles mal placées, qu'en réalité elle était involontaire. Ainsi en usant de cette qualité nous serons plus adéquat dans nos changements et de même si nous avons blessé quelqu'un, si cette personne ne parle pas de son inconfort, nous pourrons le ressentir intérieurement et ainsi pouvoir agir sur l'instant présent pour que la personne blessée ne porte pas de ressentiment contre nous  et même qu'elle ressentira à son tour que nous l'aimons et que nous ne voulions pas lui faire du tord en réalité, mais que nous sommes capable de réparer nos erreurs et notre humilité préservera notre amitié avec" il ou elle", cela vice et versa de manière mutuelle.

    Voici l'un plus grand pardon d'un homme que la bible nous relate dans ces pages.
    Celui ci nous démontre que Jésus était une personne usant d'une sagacité très développé et de plus il fut la plus grande exemple de pardon que le monde à connu, ce pardon fut accomplis pendant les quelques minutes que Jésus lui restait à vivre.
    Allons en Luc 23:34 voyons ensemble ce que Jésus à demander à son Père peu avant de mourir.
    Il est écris.
    "Mais Jésus s'exclama: “ Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font."
    Jésus dans ces paroles savait que ces gens agissaient sans réfléchir à leur action et de plus il désirait les sauver même devant les horreurs que lui faisaient subir les milliers de gens qui étaient devant lui. Car des milliers de gens étaient tous unanimes à le mettre à mort. 
    Il ressentait que certains d'entre eux deviendraient des serviteurs de Jéhovah. Il était conscient que le diable était un dangereux adversaire et même qu'il pouvait manipuler le désir de la multitude de gens à le voir mourir. C'est par ce fait que Jésus à montrer l'exemple en pardonnant à tous ceux qui étaient là et même à ses disciples que plusieurs s'avaient sauvé. Il demanda pardon pour eux par son Père. Il était conscient que voir cette scène de souffrance jusque dans la mort apporterait un souvenir lointain dans l'esprit des personnes qui se souviendrait des paroles d'un poème de David, en psaume 22. Jésus devenaient en cette instant un modèle de foi, d'intégrité et d'obéissance et l'accomplissement d'une prophétie écrite jadis démontrant avec précision de cette épreuve que Jésus vivait dans cette instant tragique. Il savait au fond de lui que ne pas renoncer dans cette épreuve apporterait avec le temps une bénédiction au Salut de son Père remplis d'amour Qui a temps aimé le monde, qu'il a donné son fils en sacrifice pour la rédemption de nos péchés et apporter aux justes de la terre la bénédiction de vivre pour toujours, dans le royaume de Dieu. La sagacité est une connexion d'un lien invisible et qui nous préviens dans l'actions que l'on accomplis et cela en toutes choses, en toutes actions, en toutes pensées et par le même fait nous aide à pardonner.
    Que peut nous apporter cette qualité de la sagesse, et comment préserver cette qualité qui viens de la sagesse Dieu?
    La sagesse vient de Dieu, la sagacité est un fruit de la sagesse, elle est une outil primordiale pour préserver notre pureté, ressentir les appels de Jéhovah, ressentir les autres quand ils sont dans la joie ou quand dans le malheur et du même fait, nous prévenir d'un danger.  La sagacité nous aide à voir clair sur le chemin ténèbreux de ce monde. En temps d'épreuve, elle nous guide à la prudence.


    Cessez de juger sur l’apparence, mais jugez d’un jugement juste.” 
          

    Que veut dire la petite histoire que je vous ai raconté au début de ce discours.                                             

    Jéhovah dans cette histoire était le "Grand Sage de la vie" et il est le seul être dans son univers à lire dans les cœurs de tout les êtres, alors quand nous avons une pensée de justice envers quelqu'un, nous ne pouvons qu’imparfaitement connaître notre prochain car nous ne pouvons pas lire au fond du coeur.

    Quand nous jugeons une personne nous devons réfléchir avant toutes choses, à bien prendre le temps de voir tout les conséquences que peut engendrer un jugement envers une personne. Cette action bonne ou mauvaise peut causer du bien ou même détruire une personne, en pensant que nous faisons le bien.

    Allons voir ce que David dit à son fils Salomon un jour où il le préparait à devenir bientôt un roi et comment Jéhovah juge les gens avec équité et sagesse.

    Allons lire (1 Chroniques 28:9).

    "Et toi, Salomon mon fils, connais le Dieu de ton père et sers-le d’un cœur complet et d’une âme délicieuse, car Jéhovah sonde tous les cœurs et discerne toute inclination des pensées. Si tu le recherches inlassablement, il se laissera trouver par toi, mais si tu le quittes, il te rejettera pour toujours."

    Dans ce verset David exprime la grandeur des qualités de justice de notre Dieu, devant son fils Salomon, décrivant la précision de la vue de Jéhovah, quand il analyse une personne. Il y a deux clés très important à mettre en pratique avant toutes actions de juger où de redresser une personne qui a commis une faute. 

    Premièrement : Prions Jéhovah pour qu'il nous guide vers un jugement clair et précis.

    Deuxièmement: Méditons avant toutes actions et ainsi avoir une conscience juste avant toutes réflexions.

    Si nous prenons conscience de cette réalité, nous ne deviendrons pas à agir comme des Pharisiens moderne étant sûrs de notre justice, et nous n’essaierons pas de modeler les gens d’après nos critères humains afin qu’ils correspondent à ce que nous pensons être droit. Si nous essayons de voir les gens comme Jéhovah les voit, nous n’exigerons pas d’eux plus "Qu’il ne leur demande". Nous n’irons pas “au delà de ce qui est écrit où de ce que Jéhovah exige ”. (1 Corinthiens 4:6.) C’est là une recommandation que les anciens devraient tout particulièrement prendre à cœur quand ils prennent des décisions. — L'apôtre Pierre en sa lettre dans 1 Pierre 5:2, 3 nous donne un conseil important.

    "Faites paître le troupeau de Dieu qui vous est confié, non par contrainte, mais de bon gré ; ni par amour d’un gain malhonnête, mais avec ardeur, ni en personnes qui commandent en maîtres ceux qui sont l’héritage de Dieu, mais en devenant des exemples pour le troupeau."

    Si nous jugions quelqu’un, alors que nous ne connaissons ni son cœur, ni sa situation, nous pourrions nous-mêmes encourir à un jugement défavorable. — Voir Matthieu 7:1-5.

    Comme Jésus à démontrez dans ces versets avant de juger une personne nous devons nous analyser par les critères que Jéhovah nous voit. Nous pourrions avant toutes choses se poser certaines questions.

    Suis je à la hauteur de juger cette personne?

    Puis-je apporter une aide bénéfique qui le fera grandir et dans le même temps me faire grandir moi même?

    Mon amour pour lui est-il à la même hauteur que Jéhovah l'aime?                                                                   

    Quand nous avons des conseils à apporter à une personne, demandons à Jéhovah de nous donner de la sagesse pratique et la sagacité pour être capable d'utiliser les paroles telle comme Jéhovah prendrait les paroles judicieuses pour aider celui que l'on veut aider avec amour pour être empreint à écouter en toute profondeur les paroles de celui qui s'exprime.         

    Soyons patient avant de prendre une décision et soyons sûr de bien comprendre une situation avant d'agir, car elle peut être une cause de réussite ou d'échec.                           

    Voici l'affirmation d'un savant d'autrefois, qui peut nous montrer que Jéhovah travaille avec minutie et Qu'il médite avant toutes pensées et actions.

    "Il est plus facile de briser un atome que de briser un préjugé". "Albert Einstein (14 mars 1879 - 18 avril 1955)

    Juger sur l’apparence peut faire du mal non seulement à la victime mais aussi à l’auteur. Au Ier siècle, par exemple, de nombreux Juifs n’ont pas voulu voir en Jésus le Messie promis. Pour quelle raison ? Se basant sur les apparences, ils n’ont vu que le fils d’un charpentier venu de la campagne. Même s’ils étaient impressionnés par ses paroles de sagesse et ses œuvres de puissance, ils n’ont pas voulu démordre de leurs idées préconçues.w12 1/3 p. 10-12

    Nous mettons des étiquettes sur les gens en fonction d’une première impression. Dieu, quant à lui, est juste et impartial, cela parce qu’il lit dans les cœurs. Voilà pourquoi il envoya sur la terre son Fils, Jésus Christ, afin que “toutes sortes d’hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance exacte de la vérité”. (1 Timothée 2:4.) 

    Ni la reliure d’un livre, ni la façade d’une maison n’en reflètent obligatoirement, la qualité. Pareillement, l’apparence d’une personne ne donne pas nécessairement une image exacte de ce qu’elle est en réalité. Les chrétiens, qui s’efforcent de voir les gens comme Dieu les voit, ne jugent pas d’après une première impression. Dieu en effet prête attention à “la personne cachée du cœur”, ce dont nous pouvons lui être reconnaissants. — 1 Pierre 3:3, 4.
       

    LE PRENEUR DE VISAGES

    Actes 10:34 parle de la non-partialité de Dieu. Si vous regardez la version de Kingdom Interlinear (vous pouvez la trouver dans jw.org et dans l’application JW Library), le mot grec pour ce terme qui signifie littéralement «preneur de visages». C’est ce qu’est une personne partielle, une personne qui juge les autres en fonction de ce qu’elle voit sur son visage ou de son apparence extérieure. Comme le verset le dit, Jéhovah n'est pas ce genre de juge. Nous devrions l'imiter à cet égard.

    Lévitique 19:15 Dieu est néanmoins impartial. Il récompense chacun, en fonction non pas de son apparence ou de ses possessions, mais de ce qu’il est et de ce qu’il fait (1S 16:7 ; Ps 62:12 ; Pr 24:12). Son Fils Jésus Christ à la même attitude impartiale. — Mt 16:27.

    Jacques a mis les chrétiens en garde contre un comportement qui s’oppose à la miséricorde et à “ la loi royale ” de l’amour : “ Si vous continuez à faire du favoritisme, vous commettez un péché, car vous êtes repris par la loi comme transgresseurs. ” (Jacques 2:8, 9) Dans la congrégation chrétienne, agir avec impartialité est une loi ; faire preuve de favoritisme est un péché (Jc 2:9). Dieu, lui, ne favorise pas un visage plutôt qu’un autre en se basant sur sa race, sa nationalité, son statut social ou d’autres critères extérieurs.
    Tout favoritisme est donc manifestement injuste et contraire à la loi de Dieu

    Souvenons nous de la vision de Pierre quand il vu un vase et en lui plein animaux impur qui était devant ses yeux et Jésus par deux fois il dit: Pierre tue et mange. Pierre refusa de se nourrir à la parole qui lui disait de manger ces animaux. 
    Par la suite la voix lui dit:   ‘Les choses que Dieu a purifiées, toi, cesse de les appeler souillées.’ Cela eut lieu une troisième fois, et aussitôt le vase fut emporté au ciel.” Voilà qui était nouveau pour Pierre. Il savait désormais que Dieu peut ordonner que des choses impures soient considérées comme pures, si telle est sa volonté. Actes 10 :9 à 16

    Jéhovah avait décidé que l'humanité avait le droit à la promesse du royaume de Dieu et cela par rançon de son fils que Dieu avait tellement  aimer le monde qu'il donna son fils en sacrifice pour les péchés de tout les humains de la terre et que tout ceux qui ouvriraient leur coeur à le servir d'un coeur complet seraient sauvé.

    Alors Pierre appris à accepter cette vérité nouvellement révélée. Jéhovah avait fourni une nouvelle explication d’un état de choses qui existait depuis des siècles. Certes, cette explication concernait les animaux qu’on pouvait considérer comme purs, mais l’apôtre comprenait qu’en réalité Jéhovah préparait son esprit pour une vérité bien plus importante concernant des peuples considérés jusque-là comme impurs, mais à présent déclarés purs par Dieu. Aussi Pierre était-il disposé à faire usage de la seconde clé et à révéler à ces hommes des nations les secrets relatifs au Royaume de Jéhovah. Dieu avait choisi le bon moment pour préparer l’esprit de Pierre afin de lui permettre d’assimiler plus aisément ces conceptions nouvelles.

    Alors soyons remplis d'Amour pour notre prochain, soyons patient avant de juger autrui.         

     Apprenons à pardonner, apprenons à s'aimer, à s'accepter les uns les autres sans jugement d'apparence mais bien en jugeant les autres comme Jéhovah nous juge.

    Quand il arrive un compromis entre frère et soeur approchons nous de notre Père Céleste et demandons par la prière à accepter les défauts de nos compagnons. Jéhovah est un Père qui nous aime et si une personne nous blesse, apprenons à pardonner à celui qui nous fait du tord et ainsi nous suivrons le commandement nouveau de Jésus  qui est en Jean 13:34,35

    "Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres.  35 Par là tous sauront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous."

    Pardonnons-nous mutuellement comme Jéhovah nous pardonne de nos offenses et par la sagesse venant d'en haut, aquérir la qualité indispensable qui est la Sagacité, la qualité qui nous aide à voir clair dans les moments difficiles de notre vie, nous laisser guider et ressentir Jéhovah notre Dieu  affûter notre pensé et à prendre des décisions judicieuses et éclairées.

    Que l'amour le fruit ultime de toutes guérisons, nous préserve dans une unité parfaite, ressentir le calme intérieur en notre être et qu'une parcelle de bonheur au fond de nos coeur jaillissent comme un soleil levant à l'aube d'un jour nouveau, jour après jour."

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  20. Les perles spirituelles de Genèse 36 et 37

     

    Édom

    (Rouge), édomites.

    Édom était le deuxième nom ou le surnom qu’on donnait à Ésaü, le frère jumeau de Jacob (Gn 36:1). Il lui fut donné parce qu’il avait vendu son droit d’aînesse contre un plat lentilles rouge (Gn 25:30-34). Par coïncidence, à sa naissance Ésaü était apparu très roux [même mot que « rouge » en hébreu] (Gn 25:25), et une couleur semblable était dominante dans certaines parties du pays qu’Ésaü et ses descendants habitèrent par la suite.

    it-1 964

    Garde

    Lorsqu’un berger ou un gardien de troupeau disait qu’il surveillerait un troupeau, il indiquait qu’il acceptait de garder ces animaux aux conditions prévues par la loi. Il garantissait au propriétaire que les animaux seraient nourris, qu’ils ne seraient pas volés et que dans le cas contraire il paierait une compensation. Toutefois, la responsabilité du gardien n’était pas absolue, car la loi citée plus haut dégageait sa responsabilité si la situation dépassait la compétence humaine, par exemple en cas d’attaque par des bêtes sauvages. Néanmoins, pour que soit dégagée sa responsabilité de gardien, il devait fournir un témoignage au propriétaire, par exemple le cadavre de l’animal déchiré. Après l’examen de ce témoignage, le propriétaire était tenu de déclarer le gardien innocent.

    Le même principe s’appliquait à n’importe quel bien confié à quelqu’un, y compris dans une même famille. L’aîné, par exemple, était considéré comme le gardien légal de ses frères et sœurs. Cela permet de comprendre le souci qu’avait Ruben, le fils aîné, de la vie de Joseph lorsque ses frères parlèrent de le tuer, ce que rapporte Genèse 37:18-30. « Il dit : “Ne frappons pas son âme à mort.” [...] “Ne répandez pas le sang. [...] ne portez pas la main sur lui.” Son intention était de le délivrer de leur main, afin de le faire retourner vers son père. » Et, lorsque Ruben découvrit l’absence de Joseph, son angoisse fut telle qu’« il déchira ses vêtements » et s’écria : « L’enfant a disparu ! Et moi, où faut-il donc que j’aille ? » Il savait qu’il pouvait être tenu pour responsable de la disparition de Joseph. Pour qu’il n’en porte pas la responsabilité, ses frères fabriquèrent astucieusement un témoignage donnant à penser que Joseph avait été tué par une bête sauvage. Ils trempèrent le vêtement rayé de Joseph dans du sang de bouc. Puis ils présentèrent ce témoignage à Jacob, leur père et juge patriarcal, qui dégagea Ruben de toute responsabilité, car à la vue du vêtement de Joseph taché de sang il conclut que Joseph avait été tué (Gn 37:31-33).

    Dans les Écritures, le nom Arabe est essentiellement employé au sens large ; il désigne un habitant de l’Arabie, le vaste pays qui s’étend à l’E. et au S. de la Palestine. Parfois, le contexte et l’usage consacrent ce terme à une tribu ou à un groupe ethnique particulier. — 1R 10:15 ; 2Ch 9:14 ; 21:16.

    Un certain nombre de tribus arabes étaient sémites, puisqu’elles descendaient de Sem par Yoqtân ; d’autres étaient chamitiques, descendant de Cham par son fils Koush (Gn 10:6, 7, 26-30). Certains descendants d’Abraham par Agar et Qetoura s’installèrent aussi en Arabie, comme les fils de Yishmaël, qui “ campaient depuis Havila près de Shour, qui est en face de l’Égypte, jusqu’à l’Assyrie ”. (Gn 25:1-4, 12-18.) On rangeait aussi parmi les Arabes les descendants d’Ésaü qui habitaient la région montagneuse de Séïr. — Gn 36:1-43.

    Avec le temps, il y eut très probablement des mariages entre les Yishmaélites et les descendants d’Abraham par Qetoura (Gn 25:1-4), ce qui peupla des parties de l’Arabie. Puisque Yishmaël et Madiân étaient demi-frères, il est possible que les mariages entre leurs descendants respectifs, avec le mélange de leur sang, de leurs coutumes, de leurs caractéristiques et de leurs activités, soient à l’origine de l’utilisation interchangeable des noms “ Yishmaélites ” et “ Madianites ”, comme dans la description de la caravane qui vendit Joseph comme esclave en Égypte (Gn 37:25-28 ; 39:1). Les hordes qui envahirent Israël aux jours de Guidéôn furent qualifiées tant de Madianites que de Yishmaélites, ces derniers se reconnaissant à leurs anneaux de nez en or. — Jg 8:24 ; voir aussi Jg 7:25 et 8:22, 26.
    Yishmaël “ Il deviendra un zèbre d’homme. Sa main sera contre tous et la main de tous sera contre lui ; et il campera devant la face de tous ses frères.
    Ses descendant deviendront comme la descendance Ésaü.
    L’animosité que Yishmaël nourrissait envers Isaac semble s’être transmise à ses descendants, au point même que ceux-ci haïssaient le Dieu d’Isaac. En effet, le psalmiste cite les Yishmaélites lorsqu’il énumère ‘ ceux qui haïssent intensément ’ Jéhovah (Ps 83:1, 2, 5, 6). Mais, bien sûr, il y eut des exceptions. Par exemple, dans l’organisation mise sur pied par David, Obil, dont il est dit qu’il était Yishmaélite, était préposé aux chameaux du roi. — 1Ch 27:30, 31.

    Mahomet, qui vécut au 570 à 632 de n. è., prétendit être un descendant yishmaélite d’Abraham.
    La prophétie que sa population serait sans nombres. Elle compte à ce jour 2 milliards adeptes.

    La plupart des Arabes étaient des nomades qui menaient une vie pastorale et vivaient sous des tentes (Is 13:20 ; Jr 3:2). D’autres faisaient toutefois du commerce, et certains sont qualifiés de marchands au service de Tyr (Éz 27:21). Les serviteurs de Dieu avaient souvent affaire à eux. Les marchands madianites lié par Yishmaël en route pour l’Égypte auxquels Joseph fut vendu étaient des Arabes, de même que les Sabéens venus du S. de l’Arabie qui firent une incursion et prirent les bovins et les ânesses de Job (1:15) 
    Job 1:15
    La Bible. Traduction du monde nouveau (édition d’étude)
    15 lorsque les Sabéens se sont là même ligné Madianite, Yishmaëlite, Chamite ( Arabe ) ( Ismael, Madianite, Cham)  se sont jetés sur eux et les ont pris, et ils ont tué les serviteurs par l’épée. Je suis le seul à m’être échappé, pour te l’annoncer


    Genèse 36:1 : Pourquoi Ésaü était-il aussi appelé Édom ? (it-1 693).
    « Voici l’histoire d’Ésaü, aussi appelé Édom. »

    Édom était le deuxième nom ou le surnom qu’on donnait à Ésaü, le frère jumeau de Jacob (Gn 36:1). Il lui fut donné parce qu’il avait vendu son droit d’aînesse contre un mets rouge. Par coïncidence, à sa naissance Ésaü était apparu très roux [même mot que “ rouge ” en hébreu], et une couleur semblable était dominante dans certaines parties du pays qu’Ésaü et ses descendants habitèrent par la suite.

    Genèse 37:29-32 : Pourquoi les frères de Joseph ont-ils montré à Jacob le vêtement déchiré et taché de sang qui appartenait à Joseph ? (it-1 964).
    « Plus tard, quand Ruben retourna à la citerne, il vit que Joseph n’y était plus. Alors il déchira ses vêtements. Il alla voir ses frères et s’écria : « L’enfant a disparu ! Et moi, que vais-je faire ? » Alors ils prirent le vêtement de Joseph, tuèrent un bouc et trempèrent le vêtement dans son sang. Puis ils envoyèrent le beau vêtement à leur père, avec ce message : « Voilà ce que nous avons trouvé. S’il te plaît, examine si c’est le vêtement de ton fils ou non. »

    Lorsqu’un berger ou un gardien de troupeau disait qu’il surveillerait un troupeau, il indiquait qu’il acceptait de garder ces animaux aux conditions prévues par la loi. Il garantissait au propriétaire que les animaux seraient nourris, qu’ils ne seraient pas volés et que dans le cas contraire il paierait une compensation. Toutefois, la responsabilité du gardien n’était pas absolue, car la loi citée plus haut dégageait sa responsabilité si la situation dépassait la compétence humaine, par exemple en cas d’attaque par des bêtes sauvages. Néanmoins, pour que soit dégagée sa responsabilité de gardien, il devait fournir un témoignage au propriétaire, par exemple le cadavre de l’animal déchiré. Après l’examen de ce témoignage, le propriétaire était tenu de déclarer le gardien innocent.

    Le même principe s’appliquait à n’importe quel bien confié à quelqu’un, y compris dans une même famille. L’aîné, par exemple, était considéré comme le gardien légal de ses frères et sœurs. Cela permet de comprendre le souci qu’avait Ruben, le fils aîné, de la vie de Joseph lorsque ses frères parlèrent de le tuer, ce que rapporte Genèse 37:18-30. “ Il dit : ‘ Ne frappons pas son âme à mort. ’ [...] ‘ Ne répandez pas le sang. [...] ne portez pas la main sur lui. ’ Son intention était de le délivrer de leur main, afin de le faire retourner vers son père. ” Et, lorsque Ruben découvrit l’absence de Joseph, son angoisse fut telle qu’“ il déchira ses vêtements ” et s’écria : “ L’enfant a disparu ! Et moi, où faut-il donc que j’aille ? ” Il savait qu’il pouvait être tenu pour responsable de la disparition de Joseph. Pour qu’il n’en porte pas la responsabilité, ses frères fabriquèrent astucieusement un témoignage donnant à penser que Joseph avait été tué par une bête sauvage. Ils trempèrent le vêtement rayé de Joseph dans du sang de bouc. Puis ils présentèrent ce témoignage à Jacob, leur père et juge patriarcal, qui dégagea Ruben de toute responsabilité, car à la vue du vêtement de Joseph taché de sang il conclut que Joseph avait été tué - it-1 964

    Les gens déchiraient leurs vêtements pour montrer des émotions fortes, comme la honte, la colère ou bien le deuil. Quand Ruben a appris que son frère Joseph avait été vendu comme esclave, il a été bouleversé et il a « déchiré ses vêtements ». Jacob a cru que son fils Joseph avait été tué par un animal sauvage. Alors lui aussi a déchiré ses vêtements. – WS2014 15/8 p32

    On imagine l’angoisse et la tension que cette situation a occasionnées à Joseph. La haine de ses frères est devenue si intense qu’ils ont fini par le vendre en esclavage. Ses frères aînés le jalousaient tellement qu’“ ils ne pouvaient lui parler paisiblement ”. Ils ont eu la cruauté de le vendre en esclavage et de faire croire à Jacob qu’il avait été tué par une bête sauvage.
    L’envie peut avoir des conséquences dévastatrices. Elle mène parfois à la haine, à l’injustice et au meurtre. Sans compter que, dans chaque cas, la victime ne méritait pas le traitement qu’on lui infligeait.
    La haine criminelle que les demi-frères de Joseph manifestèrent avec tant de violence et leur manque d’égards cruel pour leur père constituent un exemple servant d’avertissement pour tous ceux qui, aujourd’hui, pourraient cultiver de l’animosité à l’égard de leurs frères dans l’assemblée. – TG2011 15/8

    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    LES RÊVES DE JOSEPH - Joseph a eu deux rêves extraordinaires. Dans le premier, il s’est vu avec ses frères en train de lier des bottes de céréales. Celles de ses frères ont alors entouré la sienne et se sont prosternées devant elle tandis qu’elle se tenait debout. Dans le second, le soleil, la lune et 11 étoiles se prosternaient devant Joseph (Genèse 37:6, 7, 9). Que devait faire le garçon : en parler ou se taire ?
    Ces rêves venaient de Jéhovah. Ils avaient une valeur prophétique et Dieu voulait que Joseph transmette le message qu’ils contenaient. En un sens, Joseph devait faire ce que tous les prophètes à venir feraient : annoncer les messages et les jugements de Dieu à son peuple rebelle.
    Avec tact, Joseph a dit à ses frères : « Écoutez, s’il vous plaît, ce rêve. » Quand ils ont compris la signification du rêve, cela ne leur a pas plu du tout. Ils ont répliqué : « Vas-tu vraiment être roi sur nous, ou bien vas-tu vraiment dominer sur nous ? » Le récit poursuit : « Ainsi ils eurent de nouveau sujet à le haïr à propos de ses rêves et à propos de ses paroles. » Lorsque Joseph a raconté son second rêve à son père et à ses frères, la réaction n’a pas été meilleure. « Son père se mit à le réprimander et lui dit : “Que signifie ce rêve que tu as rêvé ? Allons-nous vraiment venir, moi, ainsi que ta mère et tes frères, nous prosterner à terre devant toi ?” » Toutefois, Jacob a continué à réfléchir à cette affaire : Jéhovah communiquait peut-être avec le garçon... (Genèse 37:6, 8, 10, 11).
    Joseph n’était pas le premier — et il ne serait pas le dernier — à qui Jéhovah demandait de relayer un message prophétique qui serait impopulaire et même source de persécutions. Jésus, le plus grand de ces messagers, a dit à ses disciples : « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15:20). Les chrétiens, quel que soit leur âge, peuvent beaucoup apprendre de la foi et du courage du jeune Joseph. – TG2014 1/8 p13
    Les dix demi-frères de Joseph ne manifestaient pas le même attachement aux principes justes que lui-même laissa apparaître dès son jeune âge. À dix-sept ans il faisait paître les moutons avec les fils que Jacob avait eus de Zilpah et de Bilhah. Bien qu’étant plus jeune que ses demi-frères, Joseph montra plus de zèle qu’eux pour les intérêts de son père et, accomplissant son devoir, il fit à son père un mauvais rapport à leur sujet (Gen. 37:2). Il n’agissait pas de façon impitoyable, car ses frères suivaient une mauvaise voie que son père était en droit de connaître. Son attachement aux principes justes a pu contribuer à le faire aimer de Jacob. Mais au lieu de tirer profit de l’exemple de Joseph, ses demi-frères se montrèrent jaloux et manifestèrent la même dureté de cœur que celle qui les avait incités, sous la conduite de Siméon et de Lévi, à massacrer les hommes de Sichem, qui s’étaient efforcés de nouer des relations amicales avec eux et qui étaient alors sans défense. Bien que Siméon et Lévi les meneurs, aient prétendu que ce massacre était justifié, leur père Jacob leur dit : “Vous avez attiré sur moi l’ostracisme, en faisant de moi une puanteur pour les habitants du pays.” Des années plus tard, Jacob maudit la colère de Siméon et de Lévi, “car elle est cruelle, et leur fureur, car elle se montre dure”. (Gen. 34:1-31 ; 49:7.) À cause de leur manque de compassion, quand les demi-frères de Joseph virent que leur père l’aimait plus qu’eux et qu’il lui avait fait un long vêtement rayé du genre chemise (qui ressemblait peut-être à celui que portaient les personnes de haut rang), “ils ne pouvaient lui parler paisiblement”. — Gen. 37:3, 4.

    Plus tard, Joseph fit un rêve qu’il rapporta à ses frères. Dans ce rêve, ses frères étaient en train de lier des gerbes au milieu du champ quand sa gerbe à lui se leva et se tint droite ; les gerbes de ses demi-frères entourèrent sa gerbe et se prosternèrent devant elle. Alors ses frères lui dirent : “Vas-tu donc être roi sur nous ?” Ils eurent ainsi un nouveau sujet de le haïr. Le récit ajoute : “Après cela, il eut encore un autre rêve, et il le raconta à ses frères et dit : ‘Voici que j’ai encore eu un rêve, et voici que le soleil et la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi.’ Puis il le raconta à son père, ainsi qu’à ses frères, et son père le tança et lui dit : ‘Que signifie ce rêve que tu as rêvé ? Allons-nous donc, moi et aussi ta mère et tes frères, venir nous prosterner à terre devant toi ?’ Et ses frères devinrent jaloux de lui, mais son père nota la parole.” Jacob reconnaissait de toute évidence que ces rêves pouvaient avoir une signification. Certes, il pouvait sembler que Joseph manifestait une attitude de supériorité par rapport à ses frères. Mais en réalité, il ne faisait que rapporter ce que Jéhovah lui avait révélé, ce qui donna l’occasion à ses frères de dévoiler l’état de leur cœur. — Gen. 37:5-11.

    La jalousie engendre la haine meurtrière

    Or ses demi-frères allèrent faire paître le petit bétail de leur père dans la région de Sichem, tandis que Jacob résidait à Hébron. Pensant peut-être à l’animosité que les habitants de cette région avaient développée contre ses fils et lui quand ils étaient sortis de Syrie, Jacob s’inquiéta de leur sort. Bien que ce dût être une tâche peu agréable pour lui en raison de l’animosité de ses demi-frères, Joseph n’hésita pas à s’en acquitter pour Jacob, et il alla voir s’ils étaient sains et saufs et si le petit bétail était aussi sain et sauf. Finalement, il les trouva vers Dothan. Mais avant qu’il les ait vus, ses demi-frères l’avaient déjà reconnu et ils commençaient à comploter sa mort. — Gen. 37:12-20.

     Ruben, premier-né de Jacob, essaya de délivrer Joseph des mains de ses frères, “afin de le faire retourner vers son père”. Étant le fils premier-né, il était conscient de sa responsabilité envers Joseph (Gen. 37:22-30). Ruben était sans doute absent quand une caravane d’Ismaélites qui venait de Galaad et se rendait en Égypte passa à proximité. Juda proposa alors de leur vendre Joseph plutôt que de le tuer et de couvrir son sang. Malgré les prières de Joseph pour qu’ils se montrent miséricordieux, ses frères acceptèrent et le vendirent aux Ismaélites pour vingt pièces d’argent. Puis ils égorgèrent un bouc et trempèrent dans son sang le long vêtement qu’ils avaient pris à Joseph. Quand Jacob vit plus tard le vêtement il fut convaincu qu’une bête sauvage mauvaise avait dévoré son fils. Son chagrin était si grand qu’il refusait de se laisser consoler. Finalement, les marchands emmenèrent Joseph en Égypte où ils le vendirent comme esclave à Potiphar, chef des gardes du corps de Pharaon. — Gen. 37:21-36.
    Plus tard, une caravane de Yishmaélites étant en vue, Juda, en l’absence de Ruben, persuada ses frères de vendre Joseph à ces marchands de passage plutôt que de le tuer. — Gn 37:21-27.

    La haine criminelle que les demi-frères de Joseph manifestèrent avec tant de violence et leur manque d’égards cruel pour leur père constituent un exemple servant d’avertissement pour tous ceux qui, aujourd’hui, pourraient cultiver de l’animosité à l’égard de leurs frères dans la congrégation chrétienne. Jésus déclara : “Quiconque continue d’être courroucé contre son frère en répondra au tribunal.” (Mat. 5:22). Mais Joseph se préparait ainsi à devenir la source d’une grande bénédiction pour son peuple, et les souffrances qu’il endurait devaient l’affiner en vue de cette grande responsabilité.
    Jacob aimait tous ses fils, mais il avait une affection particulière pour Joseph. Comment les frères de Joseph ont-ils réagi ? Ils sont devenus envieux et se sont mis à haïr Joseph. Ce dernier n’avait pourtant rien fait pour mériter cela. Mais alors qu’il avait 17 ans, ils l’ont vendu comme esclave, et ils ont menti à leur père : ils lui ont dit qu’un animal avait tué son fils préféré. L’envie les a amenés à briser la paix de la famille, ainsi que le cœur de leur père (Gen. 37:3, 4, 27-34).
    L’exemple des frères de Joseph montre que l’envie peut détruire de bonnes relations et troubler la paix d’une famille. Même si nous n’allons jamais faire ce que les frères de Joseph ont fait, nous avons tous un cœur imparfait et traître. Il n’est donc pas étonnant que nous devions parfois lutter contre l’envie. – TG2020/2 p1 §3

    À la lumière de Genèse 37:12-17, quel parallèle peut-on établir entre la mission de Joseph et celle de Jésus ? Il se trouva que les frères de Joseph faisaient paître des brebis près de Sichem. Leur père avait des raisons d’être inquiet, parce que c’était à cet endroit que Sichem avait souillé Dinah, et que Siméon et Lévi, en compagnie de leurs frères, avaient tué les hommes de la ville. Jacob demanda à Joseph d’aller voir s’ils allaient bien et de l’en informer. Malgré l’animosité que ses frères lui témoignaient, Joseph se mit immédiatement à leur recherche.
    Pareillement, Jésus accepta avec joie la mission que Jéhovah lui confia sur la terre, même si cela devait impliquer de grandes souffrances pour qu’il soit rendu parfait et devienne le principal Instrument de salut. Quel excellent exemple d’endurance Jésus a été pour nous tous – TG1987 1/5 p10 §12

    Jéhovah n’évite pas à ses serviteurs d’être éprouvés. À mesure que la fin de ce système approche, nous aurons sans doute à affronter encore plus de difficultés. L’histoire de Joseph le montre bien. Quand il était jeune, ses demi-frères sont devenus jaloux de lui. Alors ils l’ont vendu en esclavage, et il a été emmené en Égypte (Gen. 37:28). Jéhovah voyait ce qui se passait, et il a certainement été très peiné par la façon dont son fidèle serviteur et ami Joseph était traité. Mais il n’a pas empêché que cela arrive. Plus tard, quand Joseph a été accusé d’avoir essayé de violer la femme de Potiphar et a été jeté en prison, Jéhovah n’est pas intervenu non plus. Mais a-t-il pour autant abandonné Joseph ? Bien au contraire : « Jéhovah faisait réussir ce qu’il faisait » (Gen. 39:21-23). – TG2018/1 p7 §19

    Jacob a cru que son fils Joseph avait été tué par un animal sauvage. Il l’a pleuré « pendant de longs jours », et les membres de sa famille n’ont pas réussi à le consoler. Des années plus tard, l’absence de Joseph le faisait toujours souffrir. Le décès d’un membre de la famille proche déclenchait une période de deuil, mais la mort d’un père, d’une mère ou d’un fils unique apparaît comme un drame encore plus douloureux (Genèse 37:34, 35). Aujourd’hui aussi, beaucoup de personnes qui perdent un proche ressentent un chagrin tenace. Il est naturel d’éprouver ce genre de sentiments pendant longtemps. Chacun vit son deuil différemment ; il serait donc absurde de juger la façon dont quelqu’un réagit à cette terrible épreuve. Ajoutons que celui qui semble avoir une réaction excessive ne devrait pas se le reprocher. – wp2016/3 p4

    Un épisode de la vie de Jacob nous permet également de saisir, dans une certaine mesure, ce que la rançon a coûté à Jéhovah. De tous ses fils, celui que Jacob aime le plus est Joseph. Malheureusement, les frères de Joseph l’envient et le détestent. Un jour, à la demande de son père, Joseph accepte pourtant d’aller voir comment vont ses frères qui, à ce moment-là, font paître le troupeau à une centaine de kilomètres au nord de Hébrôn, où ils vivent habituellement. Imaginez la douleur de Jacob lorsqu’on lui apporte le vêtement de Joseph maculé de sang. “ C’est le long vêtement de mon fils ! ” s’exclame le patriarche. “ Une bête sauvage malfaisante l’aura dévoré ! Certainement Joseph a été mis en pièces ! ” Cette tragédie affecte profondément Jacob, qui mènera deuil sur son fils pendant de nombreux jours (Gen. 37:33, 34). Jéhovah ne réagit pas exactement comme les humains imparfaits. Mais cet épisode de la vie de Jacob nous donne une idée de ce que Dieu a pu ressentir quand, sur la terre, son Fils a été maltraité et soumis à une mort cruelle – TG2010 15/8 §14

    C’est en Genèse 37:35 que le mot “ shéol ” apparaît pour la première fois dans la Bible. Inconsolable à l’idée d’avoir perdu son fils Joseph, Jacob s’exclame : “ Je descendrai en deuil vers mon fils au shéol ! ” Persuadé que son cher Joseph est mort, le patriarche veut mourir pour aller au shéol. Quelques années plus tard, lors d’une famine, neuf de ses autres fils veulent se rendre en Égypte pour s’y ravitailler. Ils demandent à emmener leur plus jeune frère, Benjamin, mais Jacob refuse : “ Mon fils ne descendra pas avec vous, car son frère est mort et il est resté seul. S’il lui arrivait un accident mortel sur le chemin où vous iriez, alors, à coup sûr, vous feriez descendre, dans le chagrin, mes cheveux gris au shéol. ” (Genèse 42:36, 38). Notons que dans ces deux passages la mort n’est pas associée à une sorte d’au-delà, mais au shéol. – TG2005 1/5 p13 §5


    En Genèse 36:20, 21 (ainsi que v. 36:29, 30), il est question de sept cheiks “ fils de Séïr le Horite ”, à savoir Lotân, Shobal, Tsibéôn, Ana, Dishôn, Étser et Dishân. Puis, des versets 36:22 à 28 est établie la liste des sept cheiks avec leurs fils. Au verset 36:25, un des fils de Ana est appelé Dishôn. Certains pensent que ce Dishôn est un petit-fils de Séïr et un neveu du cheik Dishôn, considérant que les sept cheiks sont tous “ fils ” de Séïr au sens strict du terme, c’est-à-dire tous de la même génération.

    D’autres, cependant, prennent le mot “ fils ” au sens large et pensent que le récit présente les sept cheiks simplement comme des descendants de Séïr, et non comme étant de la même génération. C’est pourquoi ils sont d’avis que le Dishôn dont il est question au verset 36:25 est le cheik Dishôn (Gn 36:21, 26) lui-même et non pas son neveu. D’après eux, bien que Dishôn soit effectivement le fils du cheik Ana, il est cité avec les six autres cheiks non parce qu’il est leur frère, mais parce qu’il est leur égal au titre de cheik.

    Titre donné d’ordinaire aux chefs de tribu édomites et horites, les fils d’Ésaü et les fils de Séïr le Horite (Ex 15:15). Le mot hébreu est ʼallouph, “ chef ”, “ chef de millier ”. (Voir Gn 36:15, note.) Cet ancien titre édomite et horite correspond à celui de “ cheik ” qu’aujourd’hui encore les Bédouins donnent aux chefs de tribu. Dans certaines traductions de la Bible, on trouve à la place de “ cheik ” les titres “ chef ”, “ prince ” ou “ duc ”.

    Sept cheiks des Horites sont nommés, tous “ fils de Séïr ”. (Gn 36:20, 21, 29, 30.) Les cheiks d’Édom étaient, semble-t-il, 14 cheiks en tout : sept petits-fils d’Ésaü par Éliphaz, son premier-né qu’il eut de sa femme Ada ; quatre petits-fils par Réouël, qu’il eut de sa femme Basmath ; et trois par les fils que lui donna sa femme Oholibama (Gn 36:15-19). On se demande toutefois s’il faut compter le cheik Qorah, qui est inclus parmi les fils d’Éliphaz. Si la mention de ce cheik est due à une erreur de scribe, comme certains le pensent, c’est qu’il n’y avait que 13 cheiks d’Édom (Gn 36:16, note). Les clans qui se formèrent à partir de ces différents cheiks prirent leurs noms.

    En Genèse 36:40-43 et en 1 Chroniques 1:51-54, on trouve une énumération différente des “ cheiks d’Ésaü [Édom] ”. Il s’agit peut-être de cheiks qui vécurent après ceux de la première liste. Toutefois, certains commentateurs pensent que ces noms ne désignent pas des personnes, mais les villes ou les régions où était centré le territoire de ces différents cheiks. S’en tenant à cette interprétation, la Bible de Crampon (1905), par exemple, traduit ainsi : “ Le chef de Thamna, le chef d’Alva ”, etc.

    TIMNA

    1. Concubine d’Éliphaz le fils d’Ésaü et mère d’Amaleq (Gn 36:10-12). Dans la généalogie de 1 Chroniques 1:36 sont d’abord énumérés cinq fils d’Éliphaz, fils d’Ésaü. Puis sont ajoutés “ Timna et Amaleq ”. Le professeur C. Keil fait à ce propos cette remarque : “ Il apparaît donc que l’addition des deux noms Timna et Amaleq dans la Chronique est simplement un raccourci, que l’auteur pouvait tout à fait se permettre puisque ses lecteurs connaissaient les descendants d’Ésaü par la Genèse. Par ailleurs, de par sa forme (de formation féminine), le nom Timna devait écarter l’idée de quelques exégètes modernes selon laquelle Timna était aussi un fils d’Éliphaz. ” (Commentary on the Old Testament, 1973, vol. III, 1 Chronicles, p. 53). Les six fils d’Éliphaz furent donc cités, mais avec la précision que l’un d’eux, Amaleq, était de Timna, concubine d’Éliphaz. Il faut se souvenir qu’Amaleq devint une nation qui haïssait le peuple de Dieu et dont Jéhovah dit : “ Pour Jéhovah ce sera la guerre avec Amaleq de génération en génération. ” (Ex 17:8-16). Ainsi, les récits, tant de la Genèse que des Chroniques, donnent ce détail concernant l’origine d’Amaleq. Cette Timna est peut-être la même que la no 2.

    2. Fille de Séïr le Horite, donc sœur de Lotân et des autres fils de Séïr (Gn 36:20-22 ; 1Ch 1:39). Peut-être identique à la no 1.

    3. Premier nom figurant dans la liste des 11 “ cheiks d’Ésaü ” ou Édom (Gn 36:40-43 ; 1Ch 1:51-54). De l’avis de nombreux traducteurs, Timna et les autres noms cités sont des noms de personnes (Jé ; Li ; Os ; Sg ; TOB). Toutefois, il est généralement admis que l’expression “ selon leurs familles, selon leurs lieux, d’après leurs noms ” indique qu’il est question d’une tribu ou d’une région. Certaines versions préfèrent par conséquent des expressions comme “ le chef de Thamna ”. (AC.) En fait, en Genèse 36:41, dans la même liste, figure un nom de femme, Oholibama, ce qui pourrait signifier que Timna est un nom de femme. Eusèbe et Jérôme identifient Timna à une localité édomite appelée “ Thamna ”, qui existait à leur époque (Onomasticon, 96, 24-27). Cependant, on ne connaît aujourd’hui l’emplacement d’aucune région qui aurait porté le nom de Timna.

    1. “ Horite ” dont les sept “ fils ” étaient cheiks dans le pays de Séïr avant qu’il ne soit occupé par Ésaü (Édom) (Gn 36:20, 21, 29, 30 ; 1Ch 1:38 ; voir aussi Gn 14:4-6). Il est possible que Séïr ait vécu dans la région montagneuse au S. de la mer Morte et que son nom ait été donné à cette région. On ne sait pas avec certitude si les sept “ fils ” de Séïr étaient ses enfants immédiats ou s’ils comprenaient des descendants plus éloignés. — Voir ANA ; DISHÔN.

    2. Région montagneuse située entre la mer Morte et le golfe d’Aqaba (Gn 36:8, 30 ; Dt 2:1, 8). À l’époque d’Abraham, les Horites habitaient Séïr (Gn 14:6). Plus tard, Ésaü, petit-fils d’Abraham, acquit des terres en Séïr, pendant la période où son frère jumeau Jacob résidait en Paddân-Aram (Gn 32:3). Mais il semble qu’Ésaü ne finit de s’installer à Séïr que quelque temps après le retour de Jacob en Canaan (Gn 36:6-9). Finalement, les Édomites, descendants d’Ésaü, dépossédèrent les Horites (Dt 2:4, 5, 12 ; Jos 24:4), et le pays en vint à être appelé Édom. Toutefois, l’ancien nom Séïr fut également employé pour les descendants d’Ésaü et la région où ils vivaient (Nb 24:18 ; voir aussi 2R 14:7 ; 2Ch 25:11). Il apparaît que durant le règne du roi Hizqiya des hommes de la tribu de Siméon se rendirent au mont Séïr, et que, après avoir anéanti les rescapés des Amaléqites, des Siméonites commencèrent à y résider (1Ch 4:41-43). Pour des détails au sujet de la géographie et de l’histoire de Séïr, voir 

    AMALEQ, AMALÉQITES

    Fils d’Éliphaz, premier-né d’Ésaü et de sa concubine Timna (Gn 36:12, 16). Amaleq étant un des petits-fils d’Ésaü, il était un des cheiks d’Édom (Gn 36:15, 16). Son nom désignait aussi la tribu de ses descendants. — Dt 25:17 ; Jg 7:12 ; 1S 15:2.

    L’opinion de certains, selon laquelle les Amaléqites auraient une origine bien antérieure à Amaleq et ne descendraient pas de ce petit-fils d’Ésaü, n’est pas solidement fondée. L’idée que les Amaléqites existaient avant Amaleq reposait sur la parole proverbiale suivante de Balaam : “ Amaleq fut la première des nations, mais sa fin par la suite, ce sera quand il périra. ” (Nb 24:20). Toutefois, Balaam ne parlait pas ici de l’histoire des nations en général ni de leur origine, sept ou huit siècles plus tôt. Il faisait seulement allusion aux faits historiques relatifs aux Israélites qu’on le chargeait de maudire, moyennant finance, et qui étaient sur le point d’entrer en Terre promise. C’est pourquoi, après avoir cité Moab, Édom et Séïr parmi les ennemis d’Israël, Balaam ajouta qu’Amaleq était en réalité “ la première des nations ” à s’être opposée aux Israélites après leur sortie d’Égypte, quand ils marchaient vers la Palestine, et que sa fin, pour cette raison, “ ce sera quand il périra ”.

    Par conséquent, lorsque Moïse, dans son récit des événements de l’époque d’Abraham, avant la naissance d’Amaleq, parle de “ toute la campagne des Amaléqites ”, c’est selon toute vraisemblance la région que connaissaient ses contemporains qu’il nomme ainsi ; il ne laissait pas entendre que les Amaléqites précédèrent Amaleq (Gn 14:7). Le centre du territoire des Amaléqites se situait au N. de Qadesh-Barnéa, dans le désert du Négueb, au S. de la Palestine, mais tout autour, jusque dans la péninsule du Sinaï et le N. de l’Arabie, des camps leur payaient tribut (1S 15:7). À une certaine époque, ils étendirent peut-être même leur influence jusque dans les collines d’Éphraïm. — Jg 12:15.

    Après l’Exode, les Amaléqites furent “ la première des nations ” à attaquer les Israélites sans avoir été provoquée, et ce à Rephidim, près du mont Sinaï. C’est pourquoi Jéhovah décréta qu’ils seraient finalement anéantis (Nb 24:20 ; Ex 17:8-16 ; Dt 25:17-19). Un an plus tard, quand les Israélites tentèrent d’entrer en Terre promise malgré la parole de Jéhovah, ils furent refoulés par les Amaléqites (Nb 14:41-45). Au temps des juges, par deux fois ces ennemis des Israélites prirent part à des attaques contre eux. D’abord aux jours d’Églôn, roi de Moab (Jg 3:12, 13), puis aux côtés des Madianites et des Orientaux, lorsqu’ils pillèrent le pays d’Israël pendant sept ans, avant que Guidéôn et ses 300 hommes ne leur infligent une défaite écrasante. — Jg 6:1-3, 33 ; 7:12 ; 10:12.

    Eu égard à cette haine persistante, Jéhovah ‘ s’en prit ’ aux Amaléqites quand, dans la période des rois, il ordonna à Saül de les abattre, ce qu’il fit “ depuis Havila jusqu’à Shour, qui est en face de l’Égypte ”. Cependant, Saül passa outre au commandement de Jéhovah : il épargna Agag, leur roi. Mais Dieu ne fut pas bafoué, car “ Samuel tailla en pièces Agag devant Jéhovah, à Guilgal ”. (1S 15:2-33.) David fit plusieurs incursions dans des villages amaléqites. Quand, à leur tour, ceux-ci attaquèrent Tsiqlag et emmenèrent les femmes et les biens de David, ce dernier, accompagné de 400 hommes, les rattrapa et recouvra tout ce qu’ils avaient volé (1S 27:8 ; 30:1-20). Sous le règne de Hizqiya, des hommes de la tribu de Siméon abattirent le reste des Amaléqites. — 1Ch 4:42, 43.

    Après cela, l’histoire biblique ou profane ne fait plus aucune mention directe des Amaléqites. Toutefois, “ Hamân le fils de [...] l’Agaguite ” était probablement un de leurs descendants. En effet, “ Agag ” était le titre ou le nom que portaient certains rois amaléqites (Est 3:1 ; Nb 24:7 ; 1S 15:8, 9). Ainsi, les Amaléqites, comme d’autres peuples désignés nommément, furent exterminés “ pour qu’on sache que toi, dont le nom est Jéhovah, tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ”. — Ps 83:6-18.

    Avez-vous parfois du mal à pardonner ? Cela peut être particulièrement difficile quand quelqu’un nous a fait du tort délibérément. Mais si nous pardonnons de tout cœur à ceux qui sont sincèrement repentants, nous contribuerons à guérir de nombreuses blessures, y compris les nôtres. De plus, nous imiterons la foi de Joseph et l’exemple de son Père miséricordieux, Jéhovah. w15 1/5 p. 15

     Le père de Joseph, Israël, l’aima plus que tous ses frères et lui fit faire un long vêtement rayé semblable à une chemise. À cause de cela, ses demi-frères “se mirent à le haïr et ils ne pouvaient lui parler paisiblement”. Ils trouvèrent une raison supplémentaire de le détester dans les deux rêves qu’il fit; d’après leur interprétation, ces rêves signifiaient qu’il les dominerait un jour. De la même manière, les chefs religieux juifs en vinrent à haïr Jésus parce qu’il était fidèle, que son enseignement était convaincant et qu’il jouissait manifestement de la bénédiction de Jéhovah. — Genèse 37:3-11; Jean 7:46; 8:40. Par la suite, il se trouva que les frères de Joseph faisaient paître des brebis près de Sichem. Leur père avait des raisons d’être inquiet, parce que c’était à cet endroit que Sichem avait souillé Dinah, et que Siméon et Lévi, en compagnie de leurs frères, avaient tué les hommes de la ville. Jacob demanda à Joseph d’aller voir s’ils allaient bien et de l’en informer. Malgré l’animosité que ses frères lui témoignaient, Joseph se mit immédiatement à leur recherche. Pareillement, Jésus accepta avec joie la mission que Jéhovah lui confia sur la terre, même si cela devait impliquer de grandes souffrances pour qu’il soit rendu parfait et devienne le principal Instrument de salut. Quel excellent exemple d’endurance Jésus a été pour nous tous! — Genèse 34:25-27; 37:12-17; Hébreux 2:10; 12:1, 2.

     Les dix demi-frères de Joseph le virent venir de loin. Immédiatement, leur colère s’enflamma contre lui et ils se mirent d’accord pour se débarrasser de lui. Ils avaient d’abord l’intention de le tuer. Mais Ruben, qui craignait de porter la responsabilité du meurtre parce qu’il était l’aîné, les décida à jeter Joseph dans une citerne asséchée: il espérait revenir le chercher plus tard et le libérer. Pendant ce temps, toutefois, Juda persuada ses frères de le vendre comme esclave à des Ismaélites dont la caravane passait. Les frères de Joseph prirent ensuite son long vêtement, le trempèrent dans le sang d’un bouc et l’envoyèrent à leur père. Après l’avoir examiné, Jacob s’exclama: “C’est le long vêtement de mon fils! Une bête sauvage mauvaise l’aura dévoré! Joseph a sûrement été mis en pièces!” Jéhovah doit avoir ressenti une peine semblable à la vue des souffrances de Jésus, lorsqu’il s’est acquitté de sa mission sur la terre. — Genèse 37:18-35; I Jean 4:9, 10.

     C’est alors que la femme de Potiphar tenta de séduire Joseph. Celui-ci la repoussait sans cesse. Un jour, elle saisit son vêtement, qu’il lui abandonna en s’enfuyant. Devant Potiphar, cette femme accusa Joseph de lui avoir fait des avances, et Potiphar le fit jeter en prison. Pendant quelque temps, il fut lié par des entraves de fer. Néanmoins, dans cette prison, en butte à l’adversité, Joseph confirma qu’il était un homme d’intégrité. Ainsi le préposé de la prison lui confia-t-il la responsabilité de tous les prisonniers. — Genèse 39:7-23; 
    Nous ne devons pas conclure de notre examen que le pendant de ces événements dramatiques a lieu suivant l’enchaînement chronologique exact dans lequel Joseph les a vécus. C’est plutôt une série de modèles prophétiques que nous offrent ces événements, modèles qui sont pour notre instruction et qui nous encouragent aujourd’hui. Comme le déclare l’apôtre Paul, “tout ce qui a été écrit jadis a été écrit pour notre instruction, afin que par notre endurance et par la consolation qui vient des Écritures nous ayons l’espérance. Et que le Dieu qui donne l’endurance et la consolation vous accorde d’avoir entre vous la même attitude d’esprit qu’avait Christ Jésus, pour que d’un commun accord et d’une seule bouche vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ”. — Romains 15:4-6.

  21.  

    JÉHOVAH SON NOM EST JALOUX, IL FAIT PARTIE DE SON NOM

    Exode 34:14 bible 1985 

    JÉHOVAH SON NOM EST JALOUX POURQUOI ?

    Jéhovah est le Dieu de la création de lui toutes choses est venue à l'existence, car il est le Créateur universel et le Père de tout les vivants, de tout ce qui existent dans l'univers. Quand nous lisons sa parole, beaucoup de versets et de chapitres nous démontrent, comment il voit notre existence et comment il nous guide vers le chemin de la lumière et de la vérité.

    EN PROVERBE CHAPITRE 2 JÉHOVAH PAR SON ASSISTANT, NOUS TRANSMET UNE LETTRE INSPIRANTE PAR SALOMON ET QUI TÉMOIGNE DE LA GRANDEUR DE SA PERSONNE, COMMENT IL EST UN PÈRE AIMANT, LE PÈRE DE TOUT LES VIVANTS ET DE TOUTES CHOSES, VOICI CE QU'IL RÉVÈLE À SALOMON:
    Mon fils (NOUS), si tu fais bon accueil à mes paroles et si tu gardes précieusement mes commandements, en prêtant une oreille attentive à la sagesse et en inclinant ton coeur vers le discernement, si , de plus, tu appelles l'intelligence et si tu élèves la voie pour obtenir le discernement si tu continues à chercher cela comme de l'argent et si tu le recherches sans relâche comme des trésors cachés, alors tu comprendras ce que signifie craindre Jéhovah et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car Jéhovah lui-même donne la sagesse: de sa bouche viennent connaissance et discernement.

    PROVERBE 2 :1-6

    Dans ces versets Jéhovah nous enseigne, un fondement primordial à notre vie, une clef pour atteindre la connaissance et la sagesse, la logique, atteindre la pleine conscience.  Sa parole, la bible nous donne une vision par le fait d'acquérir la vision justes , les paroles justes, les pensées justes, la concentration justes,  les efforts justes, les actions justes, les moyens existences justes.

    Tout ce fondement de cette lois que Jéhovah a fondé est régis sur une vertue, qui est le fruit de l'Amour, car Dieu est Amour. Galates 5:22,23 et 1 Jean 4:8
    1cor 13:4 à 8 première ligne.
    Il est écris:
    L'amour est patient et bon. L'amour n'est pas jaloux, il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil.
    N'agit pas de façon inconvenante,  ne cherche pas ses propres intérêts, ne s'irrite pas.
    Il ne tient pas compte du mal subi. Il ne se réjouit pas de l'injustice, mais se réjouit avec la vérité.
    Il supporte tout, croit tout, endure tout.
    L'amour ne disparaît jamais.
    JÉHOVAH est un Dieu qui montre l'exemple à suivre. Il démontre par sa création qu'Il est un Dieu d'équilibre et il n'impose à personne ce que lui même ne ferait. Jéhovah connaît toutes choses car tout ce que l'on vit dans notre existence maintenant, il connaît le bien d'une action et la conséquence d'une mauvaise action et cela en toutes actions bonnes ou mauvaises.

    Pendant sa méditation sur la création, avant qu'il ait créé notre univers, Jéhovah a créé une matrice du bien et une matrice du mal. De ces deux matrices, il maria les deux essences, LE BIEN ET LE MAL, dans sa pensée créatrice mais cela fut comme une assemblage de tout les possibilités combinables, ainsi créer une symbiose parfaite entre le mal et le bien.  Il fonda une loi pour ces lois du mal et du bien. Cela fut pour créer la loi de toutes les énergies connues et inconnues à notre pensée, pour que seul le bien soit unanime entre chacunes d'elles. (Genèse 3:22a)
    Ces deux matrices devaient être maitrisées par Jéhovah lui même, avant de créer sa première création qui fut dévoilé en Proverbe 8:22à36. Jéhovah médita sur le bien de toutes choses et la conséquences de chaque choses. Il a vu comment la mauvaise union de deux éléments ou plus, pourrait devenir un danger pour l'équilibre de sa création et une bienfaisance parfaite dans un mariage uni et parfait DE TOUTES CHOSES.
    JÉHOVAH EST L'INSTIGATEUR  DU MARIAGE.

    Prenons une exemple: Imaginons un évènement où en assemblant deux liquides, qui sont opposés l'un à l'autre, qu'est ce qui pourrait en résulter et voir la conséquence de leur union, si nous ne prenons pas de précaution en les mélangent que se passera t'il?
    Voilà vous décidez de mélanger du lait avec du chlore, si vous feriez cela sans prendre conscience avant votre action, le danger de mélanger ces deux liquides. Votre vie pourrait être changé, par une conséquence très néfaste de cette action et résulter de brûlure sévèrent aux poumons et voir votre peau être brulée au troisième degrés pendant toute le reste de votre vie. Car en mélangeant ces deux liquides ensembles vous créez un réaction chimique qui créerait une bombe effervescente très dangereuse. Quand Jéhovah a médité sur le mariage de chaques éléments de son univers physique, particules, atomes et molécules, énergies, ect. Il a bien calculé chaques choses à sa pleine minutie, avant de commencer le début de sa création. Jéhovah usa de minutie et regarda toutes les formes de conséquences que l'union de deux contraires pourrait résulter dans le mariage de deux éléments ou qu'apporterait l'utilité de leur union à sa futur création. Alors Jéhovah qui est le Dieu de la création connaît toutes choses entre le bien et le mal, il connaît le chemin de l'équilibre parfait entre chaque formes d'énergies, matières, actions, pensées, désirs, émotions et sentiments...,.etc

    Allons ensemble en Exode 34:14 et dans ce verset je vais utilisé la version de 1985 ( Les saintes écritures traduction du monde nouveau) pour élaborer le thème de ce discours. 
    Exode 34 :14 allons lire  ensemble la partie b de ce verset.
    Moïse écrit: Par ce que Jéhovah dont le Nom est Jaloux,  c'est un Dieu jaloux.

    Comment dans ce verset, pouvons nous dire que Son Nom est Jaloux, car il est un Dieu jaloux ?

    Dans la bible nous distinguons Jéhovah comme un Dieu d'Amour et qu'il est la personnification de l'Amour mais ici, il est écris, qu'il est un Dieu jaloux et même son nom est "Jaloux "avec une majuscule. Dans le passage de 1 cor 13:4 à 8 a, il est écris que l'Amour véritable n'est pas jaloux.
    POURQUOI JÉHOVAH DIEU EST JALOUX ET QUE SON NOM EST JALOUX AVEC UNE MAJUSCULE? 
    COMMENT LA JALOUSIE PEUT - ELLE ETRE UNE QUALITÉ DE DIEU?
    Le thème "Jaloux" étymologiquement fait référence à une définition différente de notre pensée.
    "Jaloux" veut dire le sens étymologique (Le premier de toute chose, L'Unique.) Alors nous pouvons par cette définition dire que notre Dieu dont son nom est "Jaloux" représente véritablement son nom car il est le Premier Dieu et qu'Il est l'Unique Dieu universel, Créateur de l'univers et qu'il est le Seul à avoir toujours existé et qu'il est le seul vrai Dieu,  À PART LUI IL N'Y A PAS DE DIEU AUTRE QUE LUI. En pensant que Jéhovah son Nom serait "Jaloux" ce nom serait approprié car il est le seul Dieu et Unique Dieu de l'univers, IL EST LE SEUL À CONNAÎTRE TOUTES CONNAISSANCES ET SAGESSES, ETC. VOILÀ POURQUOI SON NOM EST JALOUX, PERSONNE NE CONNAÎT, LA CONNAISSANCE DE DIEU.

    Quand Jéhovah a créé Adam, il lui donna le nom de "Adam" dont son Nom est: "homme tiré du sol". Quand Jéhovah a assemblé, Eve , par l'assemblage d'une création moléculaire, car "Eve" fut issue de l'adn d'Adam, elle est devenue, la femme compatible parfaite pour Adam. Cette femme porta le nom de "Eve" qui veut dire : "vivre" car d'elle toutes les génération futur des humains seraient créé en son sein de procréation par le début de la naissances de ces enfant et de ces petits enfants. 
    Alors là signification du nom de Dieu "Jaloux" qui signifie "Premier de toute choses et l'Unique" Jéhovah le Dieu de l'Univers" le nom Jaloux devient réaliste à notre compréhension. Jéhovah veut que nous comprenions son Nom. Comprendre ainsi la raison de ce Nom "Jaloux" dans (Exode 34:14 partie b) QUI FUT RÉVÈLÉ PAR MOÏSE.
    Pourquoi Jéhovah est un Dieu jaloux et comment le thème de jaloux peut être une qualité de Jéhovah et comment le prouver?

    COMME AU DÉBUT DE CE DISCOURS, J'AI FAIT SORTIR UN POINT IMPORTANT DE PROVERBE 2:1 À 6  JÉHOVAH EST UN PÈRE AIMANT ET DANS CE PASSAGE CELUI QUI SUIT SON CHEMIN CONNAÎTRA LA SAGESSE, L'INTELLIGENCE ET LE DISCERNEMENT.
    Alors voyons ensemble comment la terme jaloux est une qualité de Jéhovah. 
    Le terme que Dieu est "jaloux" est apporté dans le verset d'Exode 34:14 comme une adjectif de protection. Ce terme"jaloux"est basé sur le fait que son Amour est parfait et l'Amour que Jéhovah apporte envers les humains de la terre et envers toutes sa Création et fait partie de la qualité du terme "jaloux". JÉHOVAH  a créé son dessein pour le voir grandir et vivre la joie de voir toute sa création jouïr de la vie et non de la mort. 

    Quand le Fils de Dieu est venu au monde qu'elle était l'émotion qui s'animait en lui.
    Allons en proverbe 8 :22 à 31 et regardons les paroles de Jésus:
    Dans ce texte, Jésus est détaillé au féminin car il est le complément de la création, et à la fin, il montre qu'il est un mâle.  Je vais approfondir ce point par la suite.
    Il est écris: Jéhovah m'a( produite) ( féminin) comme le commencement de son action (oeuvre), la plus ancienne de ses oeuvres, d'autrefois. Depuis des temps antiques on m'a établie dans ma position, depuis le début, depuis des temps antérieurs à la terre. J'ai été (enfantée)( féminin), quand il n'y avait pas de mer profonde,  quand il n'y avait pas de sources débordantes d'eau. Avant que les montagnes furent misent en place, avant les collines, j'ai été (enfantée)( Féminin),  alors qu'il n'avait fait la terre et ses champs, ou la première motte de son sol. Quand il a préparé le ciel, j'étais là. Quand il a dessiné l'horizon à la surface de l'eau, quand il a placé les nuages en haut, quand il fondé les sources des profondeurs, quand il a imposé à la mer un décret interdisant à son eau d'aller au delà de ce qu'il ordonnait, quand il a posé les fondement de la terre, j'étais alors près de lui comme (un habile ouvrier)( masculin). J'étais (celle) ( féminin) à qui il était particulièrement( attaché)( masculin), jour après jour. JE ME RÉJOUISSAIT TOUT LE TEMPS DEVANT LUI: je me réjouissait au sujet de sa terre devenue habitable et j'étais particulièrement (attachée) (comme une mère) aux fils des hommes. Esprit Saint COMME JÉSUS  LE FILS DIEU EST FÉMININ ET AUSSI COMME LE PÈRE MASCULIN CAR JÉHOVAH RESPECTE LE PRINCIPE DE L'OEDIPE DE LA VIE.

    LE FILS DE DIEU ÉTAIT COMME DÉTAILLÉ COMME UNE FEMME (VIERGE AVISEE) SOUMISE À DIEU ( ATTACHÉE) ( ATTACHÉ) À LUI EN TOUT TEMPS COMME UN ENFANT QUI AIME SON PÈRE. DANS LE verset 30 LÀ, IL MONTRE QU'IL EST UN HABILE OUVRIER. ALORS NOUS VOYONS QUE JESUS À CETTE ÉPOQUE était UN MÂLE TRAVAILLANT SA FÉMINITÉ, et sa MASCULINITÉ, pour quelle raison? Car Jéhovah est le Dieu Createur et Jésus est le complément de la création, IL EST LA LUMIÈRE , quand le Fils de Dieu réalisait les oeuvres que Jéhovah lui donnait, il travaillait sa masculinité (HOMME). Dans le verset 30 il, le Fils de Dieu, devient au masculin car il utilise un pronom masculin "Un." Alors le Fils de Dieu fut la première oeuvre de Dieu. Nous voyons ce même détaille dans sa dernière prière avec ses douze apôtres. En Jean 17:24 à  la fin du verset il est écris:  TU M'AS AIMÉ AVANT LA FONDATION DU MONDE. NOUS VOYONS ICI  QUE JÉSUS LUI MÊME DÉMONTRE QUE JÉHOVAH L'AIMAIT ET QU'IL ÉTAIT SA PREMIÈRE CRÉATION.  NOUS SAVONS QUE LE FILS DE DIEU SUIVAIT LES PAS DE SON PÈRE, CAR IL DIT: QU'IL ÉTAIT (ATTACHÉE)(féminin), AU FILS DES HOMMES. ALORS NOUS POUVONS AFFIRMER QUE JÉHOVAH NOUS AIMENT VRAIMENT CAR LE FILS AIME LES HOMMES ( femme et homme) PAR UNE ATTACHEMENT PARTICULIÈRE. COMME JÉHOVAH AIME SON FILS D'UN ATTACHEMENT PARTICULIER ( comme un Père)

    EN PROVERBE 8 : 30,31 LE FILS DE DIEU DÉMONTRE PAR SA PLEINE VOLONTÉ QU'IL SE RÉJOUISSAIT EN TOUT TEMPS AVEC SON PÈRE. IL AIMAIT ÊTRE AVEC LUI CAR IL DIT QU'IL ÉTAIT (ATTACHÉE et ATTACHÉ) EN PENSÉE (MASCULIN ET FÉMININ)
    À LUI, D'UNE MANIÈRE PARTICULIÈRE. ALORS NOUS POUVONS DISTINGUER QUE LE FILS AVAIT LE LIBRE ARBITRE ET AUSSI QU'IL AIMAIT JÉHOVAH CAR IL RESSENTAIT ÊTRE AIMÉ PAR SON PÈRE ET DIEU CRÉATEUR. 
    ALORS SI NOUS DISONS QUE JÉHOVAH EST UN DIEU JALOUX NOUS VOYONS ICI QUE LE FILS ÉTAIT HEUREUX ET NON EN PRISON OU DOMINÉ PAR DIEU D'UNE MANIÈRE POSSESSIVE. SON ATTACHEMENT À SON PÈRE ÉTAIT DE SA PROPRE VOLONTÉ. ÊTRE AVEC DIEU EST UN BONHEUR IMMENSE ET JÉSUS LE DÉMONTRE DANS CES VERSETS ET AUSSI QUE LE FILS PARTICIPAIT À L'OEUVRE DE SON PÈRE ET IL PARTICIPAIT À LA JOIE DU PÈRE ÉTERNEL ET VIVANT UN BONHEUR CONSTANT.
    (DANS LA LETTRE DE JEAN en Jean chapitre 1) JEAN nous révèle que Jésus participa à la création de toutes choses, il est devenu lumière  ( devenu UN PARTICIPANT EN TOUTES CHOSES DANS EXISTENCES DE TOUTES ÉLÉMENTS, QUE CONSTITUENT LA CREATION DE DIEU,  dans le monde physique de notre univers. Alors comme un enfant est enfantée par une mère, Jésus est une mère et un homme en action sur le modelage de tout ce qui fut créé sous la loi du Père Créateur de toutes choses , notre DIEU JÉHOVAH LE TOUT PUISSANT DONNA À SON FILS LA POSSIBILITÉ DE PARTICIPER AU DESSEIN DE DIEU CAR L'ESPRIT SAINT DE DIEU LUI DONNAIT LA PUISSANCE DE LE FAIRE ET DE PLUS DIEU PAR L'ESPRIT SAINT PRÉCISAIT TOUTES CRÉATIONS DU FILS SOUS LA LOI DE SON DESSEIN.
    LA TERME JALOUX EST UNE QUALITÉ DE DIEU. VOIR LE NOM JALOUX EN MAJUSCULE, EST QUE JÉHOVAH EST L'UNIQUE DIEU DE TOUT L'UNIVERS ET LE SEUL QUI A TOUJOUR EXISTÉ et LE SEUL QUI CONNAÎT TOUTES ASSEMBLAGES DE TOUTES CHOSES CAR SON FILS OINT FUT UN PARTICIPANT AU DESSEIN DE DIEU.

    COMMENT NOUS ENFANTS DE DIEU, POUVONS NOUS BÉNÉFICIER DE LA JALOUSIE DE NOTRE CRÉATEUR  ET DE LA PROTECTION DE SON NOM "JALOUX"

    NOUS QUI AIMONS JÉHOVAH, POUR BÉNÉFICIER DE SA QUALITÉ PROTECTRICE NOUS DEVONS SUIVRE CELUI QUI FUT LE PREMIER CRÉÉ DE LA CRÉATION. CES PAROLES NOUS INSPIRENT DE VOIR QUE LE FILS DE DIEU VIVAIT ET VIT TOUJOUR UN BONHEUR ULTIME AVEC NOTRE DIEU CRÉATEUR QUI EST JÉHOVAH. JÉSUS QUAND IL ÉTAIT SUR LA TERRE A DÉMONTRÉ LES PRINCIPES LES PLUS IMPORTANT POUR CONNAÎTRE LA JOIE D'ÊTRE AIMÉ ET ATTACHÉ À NOTRE CRÉATEUR, ÊTRE AIMER PAR JÉHOVAH.

    Jésus à dit: Jean 8 :32 et proverbe 2 :1 à 6 Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libèrera. Quand aux versets de ( proverbe 2:1 à 6) ce passage nous dévoile que nous devons avoir le désir de l'écouter, avoir une oreille attentive à sa sagesse, CRAINDRE JÉHOVAH, ouvrir son coeur à lui, de montrer notre intention à le connaître et demander par la prière la sagesse, l'intelligence et le discernement. 

    EN EXODE 34:14  NOUS DEVONS AIMER JÉHOVAH NOTRE DIEU ET DE L'ADORER LUI SEUL ET PERSONNE D'AUTRE, CAR IL N'Y AUCUN AUTRE DIEU, QUE LUI SEUL. ALORS NOUS VOULONS ÊTRE AIMÉ DE JÉHOVAH, NOUS DEVONS L'AIMER COMME UN FILS ET UNE FILLES DE TOUT CE QUI EST EN NOUS D'UN AMOUR VÉRITABLE.

    En (Proverbe 2: 7 à 11) Jéhovah précise sa jalousie,comme qualité positive, et démontre à qui Jéhovah partage la sagesse et ,à qui, il donne Sa protection. Lisons ces versets ensemble, il est écris: Il garde précieusement sa sagesse pratique pour les hommes droits; il est un bouclier pour ceux qui se conduisent avec intégrité. Il veille sur le sentier des justes, et il protègera le chemin des fidèles. Alors tu comprendras aussi ce qui est juste et droit et équitable et tu comprendras quelle est la bonne voie à suivre. Quand la sagesse entrera dans ton coeur et que la connaissance deviendra agréable à ton âme la capacité de réflexion veillera sur toi et te préservera tout les jours de ta vie.
    Nous voyons dans ces versets que Jéhovah est attaché aux hommes femmes et enfants, qui ont des qualités particulières.  Il garde précieusement la sagesse pratique pour les hommes droits. Jéhovah use de son adjectif de protection (Jaloux) de Dieu aux hommes qui manifestent,  non seulement la qualité de la droiture mais aussi celle de la qualité de l'intégrité. Il est un bouclier "" Jaloux"" contre le méchant . 

    JÉHOVAH EST UN DIEU JALOUX COMME RELATE EXODE 34:14: JÉHOVAH DEMANDE UN ATTACHEMENT SANS PARTAGE. JÉHOVAH EST UN DIEU DONT SON NOM EST JALOUX  CAR IL PARTAGE LA SAGESSE DE LA VÉRITÉ, DE L'INTELLIGENCE ET DU DISCERNEMENT VÉRITABLE AUX HOMMES , FEMMES ET ENFANTS AUX COEUR DROIT ET QUI AGISSENT AVEC INTÉGRITÉ VENANT DU COEUR ET D'UN AMOUR SINCÈRE .

    À TOUT CEUX QUI VEULENT DEVENIR ENFANT DE JÉHOVAH , LE SEUL VRAI DIEU, RESTONS COURAGEUX, OBÉISSANT, INTÈGRE, AVEC UNE CRAINTE SALUTAIRE DEVANT LE SEUL VRAI ET UNIQUE DIEU ET QUE NOTRE AMOUR POUR JÉHOVAH, SOIT FERME POUR AINSI BÉNÉFICIER DE VIVRE LA PROMESSE DE NOTRE ROI JÉSUS CHRIST SON OINT ET AINSI DE VIVRE HEUREUX DANS LE PARADIS DE LA PROMESSE DE VIVRE SUR UNE TERRE NOUVELLE  POUR TOUJOUR. PSAUME 37:29 .
    NE RENONÇONS DE AUCUNE MANIÈRE DE SERVIR NOTRE DIEU AVEC VIGUEUR D'UN COEUR REMPLIS D'AMOUR VÉRITABLE.

    ERICO

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  22.  

    Perles spirituelles Genèse 38-39

     

    Ensuite, Juda s’associa également à ses frères pour faire croire à Jacob que Joseph avait été tué par une bête sauvage (Gn 37:31-33). Juda avait alors environ 20 ans.

    La famille de Juda. Il semble qu’après cet incident Juda quitta ses frères. Il dressa sa tente près de Hira l’Adoullamite avec lequel, apparemment, il noua des relations amicales. Durant cette période-là, Juda épousa la fille du Cananéen Shoua, laquelle lui donna trois fils : Er, Onân et Shéla. Ce dernier, le plus jeune, naquit à Akzib. — Gn 38:1-5.

    Selon Genèse 38:15, 16, quelles circonstances ont amené Juda à avoir des relations sexuelles avec une femme qu’il avait prise pour une prostituée ?

    Juda a bel et bien eu des relations sexuelles avec une femme qu’il pensait être une prostituée ; et pourtant, ce n’en était pas une ! Voici ce qui s’est passé, d’après le chapitre 38 de la Genèse :

    Avant que le fils aîné de Juda ait eu un fils de sa femme, Tamar, il fut mis à mort parce qu’il “ était mauvais aux yeux de Jéhovah ”. (Genèse 38:7.) À l’époque, on observait la coutume du mariage léviratique. Ainsi, lorsqu’un homme mourait sans héritier, son frère était tenu d’épouser la veuve, de façon à lui susciter une descendance. Le fait est que le second fils de Juda, Onân, s’est dérobé à son devoir. Il est donc mort, à la suite du jugement de Dieu. Juda a alors fait retourner sa belle-fille Tamar chez son père en attendant que son troisième fils à lui, Shéla, ait l’âge de l’épouser. Les années ont passé ; seulement, Juda n’a pas donné Shéla en mariage à Tamar. Aussi, lorsque la femme de Juda est décédée, Tamar a imaginé un stratagème pour obtenir un héritier de l’Israélite qui était son beau-père. Elle s’est donc déguisée en prostituée du temple et s’est assise au bord de la route par laquelle elle savait que Juda passerait.

    N’ayant pas reconnu Tamar, Juda a eu des relations avec elle. En contrepartie de ses faveurs, elle a habilement obtenu de sa part des gages dont elle s’est servie par la suite pour attester qu’elle était enceinte de lui. Quand la vérité a été connue, Juda n’a pas condamné Tamar, mais a déclaré humblement : “ Elle est plus juste que moi, puisque je ne l’ai pas donnée à Shéla mon fils. ” Comme il convenait, ‘ il n’a plus eu de relations avec elle ’. — Genèse 38:26.

    Juda a mal agi en ne donnant pas Tamar à son fils Shéla, comme il en avait fait la promesse. Il a également eu des relations avec une femme qu’il prenait pour une prostituée du temple. Cela était contraire à la volonté de Dieu, selon laquelle un homme ne devait avoir des relations sexuelles que dans le cadre du mariage (Genèse 2:24). Dans les faits, Juda n’a toutefois pas couché avec une prostituée. Au contraire, il a pris sans le savoir la place de son fils Shéla en consommant le mariage léviratique, et a conçu une descendance légitime.

    Tamar, de son côté, n’a pas commis d’acte immoral. Ses jumeaux n’ont pas été tenus pour des fils de fornication. Lorsque Boaz de Bethléhem s’est uni à Ruth la Moabite par mariage léviratique, les anciens de Bethléhem ont parlé en bien du fils de Tamar, Pérets, en disant à Boaz : “ Que, de la descendance que Jéhovah te donnera de cette jeune femme, ta maison devienne comme la maison de Pérets que Tamar a donné à Juda. ” (Ruth 4:12). Pérets est également inclus dans la liste des ancêtres de Jésus Christ. — Matthieu 1:1-3 ; Luc 3:23-33.

    MARIAGE LÉVIRATIQUE

    “ Léviratique ” vient du latin levir, “ beau-frère ”. Le mariage léviratique est donc la coutume selon laquelle un homme épousait la veuve de son frère décédé qui n’avait pas eu de fils pour lui engendrer une descendance, afin de perpétuer sa lignée. Le verbe hébreu qui signifie “ consommer le mariage léviratique ” ou “ accomplir son devoir de beau-frère ” est yavam ; il est apparenté aux termes hébreux traduits par “ beau-frère ” et ‘ veuve du frère ’. — Gn 38:8 ; Dt 25:5 (note), Dt 25:7.

    La loi relative au mariage léviratique énoncée en Deutéronome 25:5, 6 déclare : “ Si des frères habitent ensemble et que l’un d’eux soit mort sans avoir de fils, la femme du mort ne peut pas devenir au-dehors la propriété d’un homme étranger. Son beau-frère ira vers elle, il devra la prendre pour femme et consommer avec elle le mariage léviratique. Et voici ce qui devra arriver : le premier-né qu’elle mettra au monde devra succéder au nom de son frère à lui, qui est mort, afin que son nom ne soit pas effacé d’Israël. ” Sans aucun doute, cette loi était appliquée que le frère survivant soit marié ou non.

    Jéhovah est celui “ à qui toute famille au ciel et sur la terre doit son nom ”. (Ép 3:15.) Il attache du prix à la préservation du nom de famille et de la lignée familiale. Ce principe avait été suivi à l’époque patriarcale avant d’être inclus dans l’alliance de la Loi contractée avec Israël. La femme ne devait pas “ devenir au-dehors la propriété d’un homme étranger ”, autrement dit elle ne devait pas se marier avec quelqu’un d’extérieur à la famille. Une fois que son beau-frère l’avait prise pour femme, le premier-né portait le nom du défunt et non celui du beau-frère. Cela ne veut pas dire que l’enfant portait automatiquement le même prénom, mais qu’il perpétuait la lignée familiale et que la possession héréditaire demeurait dans la maisonnée du défunt.

    L’expression “ si des frères habitent ensemble ” ne voulait apparemment pas dire qu’ils habitaient dans la même maison, mais à proximité. Cependant, selon la Mishna (Yebamot II, 1, 2) cette expression désigne la même époque et non le même endroit. Il va de soi que si les frères vivaient loin l’un de l’autre, le survivant avait du mal à s’occuper à la fois de son héritage et de celui de son frère jusqu’à ce qu’un héritier puisse s’en charger. Cela dit, les héritages familiaux étaient habituellement dans la même région.

    Le cas de Juda constitue un exemple de mariage léviratique à l’époque patriarcale. Il prit Tamar comme femme pour Er, son premier-né, mais celui-ci se révélant méchant aux yeux de Dieu, Jéhovah le fit mourir. “ Alors Juda dit à Onân [le frère d’Er] : ‘ Aie des rapports avec la femme de ton frère, consomme avec elle le mariage léviratique et suscite une descendance à ton frère. ’ Mais Onân savait que cette descendance ne serait pas à lui ; voici donc ce qui se produisit : quand il lui arrivait d’avoir des rapports avec la femme de son frère, il laissait le sperme se perdre à terre, pour ne pas donner de descendance à son frère. ” (Gn 38:8, 9). Comme Onân refusa de remplir son obligation en rapport avec la disposition qu’était le mariage léviratique, Jéhovah le fit mourir. Juda dit alors à Tamar d’attendre que son troisième fils, Shéla, grandisse, mais il ne demanda pas à Shéla d’accomplir son devoir envers Tamar.

    À un moment donné, après que la femme de Juda fut morte, Tamar provoqua une situation qui lui permette d’obtenir un héritier par son beau-père. À cet effet, elle se déguisa en se mettant un châle et un voile, puis elle s’assit au bord de la route par laquelle elle savait que Juda passerait. Juda la prit pour une prostituée et eut des rapports avec elle. Tamar obtint de lui des gages comme preuve de leurs relations et, lorsque la vérité se fit jour, Juda ne la condamna pas, mais déclara qu’elle était plus juste que lui. Le récit précise qu’il n’eut plus de relations avec elle quand il apprit qui elle était. Ainsi, Juda lui-même donna involontairement un héritier à Er par sa belle-fille. — Gn 38.

    Sous la Loi, dans le cas où un beau-frère refusait d’accomplir son devoir, la veuve devait porter l’affaire devant les anciens de la ville et les en informer. Le beau-frère devait comparaître devant eux et déclarer son refus d’épouser la veuve. Là-dessus, celle-ci devait lui retirer la sandale du pied et lui cracher au visage. Après cela, ‘ le nom dont on devait appeler cet homme en Israël était : “ La maison de celui à qui l’on a retiré la sandale ” ’, expression d’opprobre à l’égard de sa maisonnée. — Dt 25:7-10.

    Le geste consistant à enlever la sandale tire peut-être son origine du fait que, lorsqu’un homme prenait possession d’un terrain, il le signalait en posant le pied sur le sol et affirmait son droit de possession en se tenant sur ce terrain, chaussé de ses sandales. En retirant sa sandale pour la tendre à quelqu’un d’autre, il renonçait à sa position et à son bien en présence de témoins officiels, les anciens à la porte de la ville. — Ru 4:7.

    Le livre de Ruth donne davantage d’éclaircissements sur le sujet. Un Judéen du nom d’Élimélek mourut, ainsi que ses deux fils, laissant veuves Naomi et ses deux belles-filles. Un homme appelé “ un tel ” dans la Bible était un proche parent d’Élimélek, un frère peut-être. Étant le plus proche parent, il était appelé le goʼél, c’est-à-dire le racheteur. Il refusa de remplir son devoir, mais ôta sa sandale et la donna sans doute à Boaz, qui était le plus proche parent après lui, lui abandonnant ainsi le droit de rachat. Boaz acheta alors la terre d’Élimélek et prit de ce fait Naomi, mais comme Naomi avait passé l’âge d’enfanter, c’est Ruth, sa belle-fille veuve, qui devint la femme de Boaz afin d’élever un enfant pour le nom d’Élimélek. À la naissance de l’enfant, Obed, les voisines dirent : “ Un fils est né à Naomi ”, car elles considéraient l’enfant comme le fils d’Élimélek et de Naomi. Boaz et Ruth accomplirent un service pour Jéhovah, le nom donné à leur fils signifiant “ Serviteur, Quelqu’un qui sert ”. Jéhovah bénit cette action puisqu’Obed devint l’ancêtre de David et figure ainsi dans l’ascendance directe de Jésus Christ. — Ruth 4.

    De toute évidence, le droit du mariage léviratique allait au parent masculin le plus proche, comme cela ressort de la loi sur l’héritage, c’est-à-dire au frère aîné, aux autres frères selon leur âge, puis à l’oncle paternel, etc. (Nb 27:5-11.) Selon Matthieu 22:23-28 et Luc 20:27-33, où il est question du mariage léviratique, le devoir d’épouser une veuve sans enfant incombait successivement aux frères du défunt, dans le cas où ils mouraient l’un après l’autre. Un des frères ne pouvait manifestement pas supplanter le frère aîné, qui était le premier à devoir s’acquitter de cette obligation, à moins qu’il n’ait refusé de l’assumer.

    TAMAR

    (Palmier).

    1. Belle-fille de Juda le fils de Jacob. Tamar épousa Er, le fils aîné de Juda, mais Jéhovah le fit mourir à cause de sa méchanceté et Tamar se retrouva veuve. On la donna à Onân, mais il n’accomplit pas son devoir de beau-frère, raison pour laquelle Jéhovah le fit également mourir, si bien que Tamar resta encore veuve et sans enfant.
    Tamar dissimula alors son identité, se déguisant en prostituée afin d’amener Juda lui-même à avoir des relations sexuelles avec elle. Elle eut en outre l’intelligence de prendre en gage son anneau à cachet, son cordon et son bâton. Lorsque Juda apprit que Tamar était enceinte, il ordonna aussitôt qu’on la brûle après l’avoir lapidée (voir Jos 7:15, 25). Mais quand il s’aperçut que Tamar, grâce à une ruse, avait conçu un héritier et qu’il en était le père, il s’exclama : “ Elle est plus juste que moi. ” Tamar eut un accouchement difficile et mit au monde des jumeaux, Pérets et Zérah (Gn 38:6-30). La ligne généalogique qui aboutit au Messie passe par son fils Pérets. — Ru 4:12, 18-22 ; 1Ch 2:4 ; Mt 1:3.

    Pour recevoir la vie éternelle il faut avoir une attitude raisonnable, celle de Dieu, non seulement à l’égard de l’argent, mais également à l’égard des questions sexuelles. Or la Bible les aborde avec franchise et vérité. En fait, la Bible est un livre qui raconte la vie de nombreux hommes ; or la sexualité fait partie intégrante de la vie humaine. Si les Écritures relatent les joies que procure un mariage honorable (Gen. 26:8 ; Prov. 5:15-20 ; I Cor. 7:1-5), elles traitent aussi des perversions sexuelles. Ainsi, dans le livre de la Genèse, il est question des passions homosexuelles des habitants de Sodome, des relations de Lot avec ses filles alors qu’il était ivre, du viol de Dinah, fille de Jacob, de Juda, qui coucha avec sa belle-fille qu’il avait prise pour une prostituée, et de la femme de Potiphar qui tenta de séduire Joseph. — Gen. 19:4, 5, 30-38 ; 34:1, 2 ; 38:12-26 ; 39:7-16.

     Certains critiquent la Bible parce qu’elle dépeint la vie sous ses couleurs véritables et qu’elle révèle la corruption des hommes. Mais la Bible ne le fait pas dans le but de stimuler les passions ou d’encourager le mal. Bien au contraire, elle indique très souvent les conséquences fâcheuses de la mauvaise conduite. Si ces récits ont été consignés, c’est également pour que nous en tirions des leçons vitales. Voyons, par exemple, ce qui se passa dans la maison du roi David.

    Loi

    Mœurs. La fornication était déshonorante et passible d’un châtiment, particulièrement dans le cas de personnes fiancées ou mariées (un adultère) (Gn 38:24-26 ; 34:7). Quand un homme mourait sans avoir de fils, on observait le mariage léviratique. Le frère du défunt avait le devoir d’épouser la veuve, et le premier-né de cette union héritait des biens du défunt et perpétuait son nom. — Dt 25:5, 6 ; Gn 38:6-26.

    Propriété. En règle générale, il semble que la propriété individuelle n’existait pas, à l’exception de quelques biens personnels. La famille possédait en commun tous les troupeaux, les biens meubles de la maisonnée, et l’équipement. — Gn 31:14-16.

    Sous la Loi. La Loi que Dieu donna à Israël condamnait la prostitution, même s’il y avait des prostituées dans le pays (Pr 7). La Loi ordonnait : “ Ne profane pas ta fille en en faisant une prostituée, de peur que le pays ne se livre à la prostitution et que le pays ne soit rempli de mœurs déréglées. ” (Lv 19:29 ; 21:9). Le septième commandement condamnait l’adultère (Ex 20:14 ; Dt 5:18) ; la peine était la mort pour les deux partenaires (Lv 20:10). Une jeune femme reconnue coupable de s’être mariée en se prétendant faussement vierge devait être mise à mort par lapidation (Dt 22:13-21). La fille fiancée qui commettait la fornication avec un autre homme était considérée de la même façon qu’une femme adultère, et elle était mise à mort (Dt 22:23, 24). La fille célibataire qui commettait la fornication devait se marier avec l’homme qui l’avait séduite, à moins que son père ne consente pas au mariage. — Ex 22:16, 17 ; Dt 22:28, 29.

    Genese 39 

     Considérons maintenant le chapitre 39 de la Genèse. Il est consacré à Joseph, arrière-petit-fils d’Abraham, qui avait été vendu comme esclave en Égypte. Néanmoins, “ Jéhovah fut avec Joseph ”. (Gn 39 Versets 1, 2.) Même Potiphar, son maître égyptien, s’est rendu compte que “ Jéhovah était avec ” Joseph (Gn 39 verset 3). Ce dernier a cependant subi une épreuve très pénible. Il a été accusé faussement de tentative de viol sur la femme de Potiphar et a été emprisonné (Gn 39 versets 7-20). Il s’est retrouvé “ dans le cachot ” ; “ on tortura ses pieds par des entraves, son âme entra dans les fers ”. — Genèse 40:15 ; Psaume 105:18.

     Que s’est-il produit durant cette épreuve particulièrement rude ? “ Jéhovah resta avec Joseph, et il étendait sur lui sa bonté de cœur. ” (Gn 39 Verset 21a). Un certain acte de bonté de cœur a provoqué une série d’événements qui ont abouti au soulagement de Joseph. Jéhovah a permis à Joseph de “ trouver faveur aux yeux du fonctionnaire principal de la maison d’arrêt ”. (Gn 39 Verset 21b.) Ce fonctionnaire lui a du coup confié des responsabilités (Gn 39 verset 22). Puis Joseph a rencontré l’homme qui a finalement attiré sur lui l’attention de Pharaon, le roi d’Égypte

    Joseph, fils de Jacob, a joué un rôle marquant en sauvant les Israélites. Sa vie était-elle prophétique? Souvenons-nous que Joseph a enduré les mauvais traitements injustifiés de ses frères; qu’il a affronté diverses épreuves sur un sol étranger; que grâce à sa foi inébranlable, il est demeuré intègre; enfin, qu’il a été élevé à la fonction d’administrateur — dont il s’est acquitté avec sagesse — au temps d’une famine désastreuse (Genèse 39:1-3, 7-9; 41:38-41). Ne percevons-nous pas le parallèle avec la vie de Jésus?

    9 C’est dans l’adversité que Jésus est devenu le Pain de Vie au sein d’un monde affamé “d’entendre les paroles de Jéhovah”. (Amos 8:11; Hébreux 5:8, 9; Jean 6:35.) Dans leurs relations avec Joseph, Jacob et Pharaon nous font tous les deux penser à Jéhovah et à ce qu’il accomplit par l’entremise de son Fils (Jean 3:17, 34; 20:17; Romains 8:15, 16;Luc 4:18). D’autres personnes encore ont pris part à ce drame vécu, et nous examinerons avec intérêt le rôle qu’elles ont joué. À cette occasion, nous nous souviendrons que nous dépendons du Grand Joseph, Christ Jésus. Combien nous lui sommes reconnaissants de nous préserver de la famine mortelle en ces “derniers jours” qui vont en empirant! — II Timothée 3:1, 13.

    Archéologie

    Égypte. C’est à propos de la venue de Joseph en Égypte puis de l’arrivée et du séjour de toute la famille de Jacob dans ce pays que la Bible fournit les renseignements les plus détaillés sur l’Égypte. Les découvertes archéologiques démontrent que l’image qu’en donnent les Écritures est on ne peut plus fidèle et qu’elle n’aurait raisonnablement pas pu être présentée ainsi par un écrivain qui aurait vécu longtemps après les événements relatés (comme certains critiques l’ont affirmé à propos du rédacteur de cette partie de la Genèse). Aussi J. Duncan, dans son livre New Light on Hebrew Origins (1936, p. 174), écrit-il à propos de l’auteur du récit concernant Joseph : “ Il fait un emploi exact des titres authentiques en usage à l’époque dont il parle, et là où il n’y a pas de terme hébreu équivalent, il adopte tout simplement le mot égyptien et le transcrit en hébreu. ” Les noms égyptiens, la fonction de gérant domestique de Potiphar confiée à Joseph, les maisons d’arrêt, les titres de “ chef des échansons ” et de “ chef des panetiers ”, l’importance que les Égyptiens accordaient aux rêves, l’habitude des boulangers (panetiers) égyptiens de porter les corbeilles de pain sur la tête (Gn 40:1, 2, 16, 17), la fonction de premier ministre et d’administrateur des vivres que le pharaon accorda à Joseph, la façon dont il l’investit de cette fonction, l’horreur que les gardiens de moutons inspiraient aux Égyptiens, la forte influence des magiciens à la cour égyptienne, l’installation des Israélites dans le pays de Goshèn, les coutumes funéraires des Égyptiens, toutes ces indications et bien d’autres contenues dans la Bible sont clairement corroborées par les découvertes archéologiques faites en Égypte. — Gn 39:1–
    Joseph en prison.
    Joseph utilisera un terme qui signifie littéralement « fosse », ce qui évoque un endroit obscur où ne perce aucune lueur d’espoir (Genèse 40:15, note). Le livre des Psaumes nous apprend que Joseph subit d’autres mauvais traitements encore : « On lui imposa des chaînes aux pieds, on lui passa le cou dans un collier de fer » (Psaume 105:17, 18, BFC). Comment les Égyptiens traitaient-ils leurs prisonniers ? Parfois, ils leur ramenaient les bras derrière le dos pour les attacher au niveau des coudes. Ou alors, ils leur mettaient un collier de fer qui leur enserrait le cou. 

    JOSEPH n’avait que 17 ans à l’époque où il fut emmené en Égypte. Arrivé dans le pays, il fut vendu à Potiphar, fonctionnaire de la cour de Pharaon, roi d’Égypte.

    Joseph servait fidèlement Potiphar. Quand il fut plus âgé, son maître fit de lui le chef de sa maison. Pourquoi alors est-il ici en prison? C’est à cause de la femme de Potiphar.

    Joseph était bel homme. Or il arriva que la femme de Potiphar le sollicita: elle voulait qu’il couche avec elle. Sachant que c’était très mal, Joseph refusa. La femme en fut très mortifiée. Quand son mari fut revenu à la maison, elle lui mentit en disant: ‘Joseph a tenté de coucher avec moi!’ Potiphar crut sa femme. Il s’indigna grandement contre Joseph et le fit jeter en prison.

    Le chef de la prison ne tarda pas à s’apercevoir que Joseph était un homme de valeur. Il lui confia la garde de tous les prisonniers. Un jour, Pharaon s’irrita contre son échanson et son panetier et les fit enfermer en prison. Une nuit, les deux hommes firent chacun un rêve spécial dont ils ignoraient la signification. Le lendemain, Joseph leur dit: ‘Racontez-moi vos rêves.’ Ils les lui racontèrent et Joseph les leur interpréta.

    Voici ce que Joseph dit à l’échanson: ‘Dans trois jours, Pharaon te fera relâcher et tu retrouveras ton emploi.’ Joseph lui dit encore: ‘Quand tu seras libre, parle de moi à Pharaon et tâche de me faire sortir de prison.’ Mais voici ce que Joseph dit au panetier: ‘Dans trois jours, Pharaon te fera décapiter.’

    Et juste comme Joseph l’avait dit, ainsi arriva-t-il. Au bout de trois jours, Pharaon fit décapiter le panetier, mais l’échanson, lui, fut libéré et reprit son service. L’échanson oublia Joseph. Il ne dit rien à Pharaon et Joseph resta en prison.

    Genèse 39:1-23; 40:1-23.
    La patience de Joseph
    Toutefois, deux ans plus tard, il fut libéré et devint finalement le deuxième personnage de l’Égypte. Au lieu d’être impatient, Joseph a attendu Jéhovah. Cela lui a valu d’être béni d’une façon qui a permis la survie tant des Israélites que des Égyptiens. — 

    Ruben, le premier-né, voulut déjouer le complot meurtrier de ses frères. Il leur conseilla de ne pas tuer Joseph, mais de le jeter dans une citerne asséchée. Quand Joseph arriva, ses frères le dépouillèrent de son long vêtement rayé et suivirent la suggestion de Ruben. Plus tard, une caravane de Yishmaélites étant en vue, Juda, en l’absence de Ruben, persuada ses frères de vendre Joseph à ces marchands de passage plutôt que de le tuer. — Gn 37:21-27.

    Vendu en esclavage. Bien que Joseph les ait supplié de faire preuve de compassion, ses frères le vendirent pour 20 pièces d’argent (Gn 37:28 ; 42:21). Plus tard, ils trompèrent Jacob en lui faisant croire que Joseph avait été tué par une bête sauvage. Le chagrin que Jacob, alors avancé en âge, éprouva à cause de la perte de son fils fut tel qu’il refusa de se laisser consoler. — Gn 37:31-35.

    Les marchands emmenèrent finalement Joseph en Égypte et le vendirent à Potiphar, le chef de la garde personnelle de Pharaon (Gn 37:28, 36 ; 39:1). Cet achat de l’Égyptien Potiphar n’avait rien d’inhabituel. En effet, des papyrus anciens indiquent que les esclaves syriens (Joseph était à demi syrien [Gn 29:10 ; 31:20]) étaient très prisés en Égypte.

    Tout comme Joseph avait servi diligemment les intérêts de son père, de même il se montra un esclave travailleur et digne de confiance. Tout ce qu’il faisait réussissait, car Jéhovah le bénissait. Potiphar finit donc par lui confier la gestion de toute sa maison. Il semble donc que Joseph ait été établi surintendant, une fonction mentionnée dans les récits égyptiens en rapport avec les grandes maisons des Égyptiens influents. — Gn 39:2-6.

    Il résiste à la tentation. Entre-temps, Joseph était devenu un très beau jeune homme. Aussi la femme de Potiphar s’éprit-elle de lui. Elle lui demanda à maintes reprises d’avoir des relations avec elle. Mais Joseph, éduqué dans la voie de la droiture, repoussa ses avances, en disant : “ Comment [...] pourrais-je commettre ce grand mal et pécher vraiment contre Dieu ? ” Toutefois, Joseph n’était pas pour autant à l’abri du danger. Comme le révèlent les découvertes archéologiques, les demeures égyptiennes étaient conçues de telle façon qu’il fallait en traverser la partie principale pour accéder aux magasins. Si la maison de Potiphar était construite selon cet agencement, il était impossible à Joseph d’éviter toute rencontre avec la femme de son maître. — Gn 39:6-10.

    Finalement, la femme de Potiphar profita de ce qu’elle jugea être le bon moment. Un jour qu’il n’y avait aucun autre homme dans la maison, excepté Joseph qui faisait son travail, elle saisit son vêtement, en disant : “ Couche avec moi ! ” Mais Joseph abandonna son vêtement dans sa main et prit la fuite. Alors elle se mit à crier, puis fit croire que Joseph lui avait fait des avances immorales. Quand sa femme lui raconta l’incident, Potiphar entra en fureur et fit jeter Joseph dans la maison d’arrêt, celle où étaient détenus les prisonniers du roi. — Gn 39:11-20.

    En prison. Il semble qu’au début Joseph ait été traité durement dans la prison. “ On tortura ses pieds par des entraves, son âme entra dans les fers. ” (Ps 105:17, 18). Mais, par la suite, sa conduite exemplaire dans l’adversité et la bénédiction de Jéhovah valurent à Joseph d’être placé par le fonctionnaire principal de la maison d’arrêt à une position de confiance au-dessus des autres prisonniers. À cette fonction, Joseph se montra, là encore, un administrateur capable qui veillait à ce que tout le travail soit exécuté. — Gn 39:21-23.

    Plus tard, deux fonctionnaires de Pharaon, le chef des échansons et le chef des panetiers, furent mis dans la même prison, et Joseph fut chargé de les servir. Par la suite, chacun de ces deux hommes eut un rêve que Joseph, après en avoir attribué l’interprétation à Jéhovah, leur expliqua. Le rêve de l’échanson annonçait qu’il serait rétabli dans sa fonction trois jours après. C’est pourquoi Joseph, dans l’espoir d’être libéré de prison, le pria de se souvenir de lui et de faire mention de lui à Pharaon. Il expliqua que c’était par un rapt qu’il avait été enlevé du “ pays des Hébreux ”, et qu’il n’avait rien fait qui mérite la prison. Probablement pour ne pas présenter sa famille sous un mauvais jour, Joseph préféra taire l’identité de ses ravisseurs. Il interpréta ensuite le rêve du panetier, disant qu’il serait mis à mort dans les trois jours. Les deux rêves se réalisèrent trois jours plus tard, à l’occasion de l’anniversaire de Pharaon. Sans aucun doute, ces événements donnèrent à Joseph une plus grande confiance en la réalisation de ses propres rêves et l’aidèrent à endurer

    Joseph endure grâce à la miséricorde de Jéhovah

    Joseph ne permit jamais à ces moments pénibles de l’aigrir ni de le détourner du vrai Dieu. Bien au contraire, il se confia entièrement dans la force salvatrice et protectrice de Jéhovah, ce qui lui valut d’être béni dans tout ce qu’il faisait. Son service zélé pour Potiphar lui valut par la suite d’être élevé au rang de premier intendant de sa maison. À diverses reprises la femme de Potiphar essaya vainement de séduire Joseph, qui resta fermement déterminé à ne pas pécher contre son Dieu. Ayant échoué dans sa tentative, la femme de Potiphar accusa faussement Joseph d’avoir essayé de la violer. Potiphar crut le récit de sa femme et Joseph fut jeté en prison. — Gen. 39:1-20.


    Pendant un certain temps, Joseph fut traité durement (Ps. 105:17, 18). Toutefois, son application au travail et sa confiance en Jéhovah furent récompensées. Il reçut de nouvelles responsabilités, et sa conduite exemplaire malgré les difficultés lui valut d’être placé à une position de confiance au-dessus des autres prisonniers. Parmi ceux-ci, il y eut bientôt deux serviteurs de Pharaon : le chef de ses échansons et le chef de ses panetiers. Plus tard, ils eurent chacun un rêve. Le lendemain, ils étaient abattus, car personne ne pouvait interpréter leurs rêves. Sensible à leur peine et tout en rendant l’honneur à Jéhovah Dieu, Joseph les leur interpréta. Les choses se passèrent exactement comme il leur avait dit. Trois jours plus tard, le chef des échansons retrouva la faveur de Pharaon, tandis que le chef des panetiers fut pendu. Sans aucun doute encouragé par la faveur que Jéhovah lui témoignait en lui donnant l’interprétation de ces rêves et convaincu de l’origine divine de ses propres rêves, Joseph pria le chef des échansons de parler à Pharaon en sa faveur, ce qu’il accepta. Mais une fois libéré il oublia, jusqu’au moment où, deux ans plus tard, Pharaon lui-même fit des rêves qu’il ne put interpréter. Tous les prêtres-magiciens d’Égypte s’étant montrés incapables de les expliquer, le chef des échansons se souvint de sa propre expérience avec Joseph et il la rapporta à Pharaon. On fit sortir immédiatement Joseph de la prison pour qu’il interprète les rêves de Pharaon. — Gen. 39:21

    Cela n’indique-t-il pas clairement que nous avons tout intérêt à nous montrer miséricordieux ? Paul nous certifie que “chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même”. (Rom. 14:12.) Qu’il est réconfortant de savoir que “la miséricorde, triomphante, se glorifie aux dépens du jugement” ! Que ce soit aujourd’hui, dans un moment critique, ou lors du Jour du Jugement, qui approche rapidement (II Pierre 3:7), quand il s’agira de rendre compte pour nous-mêmes à Dieu et à Jésus Christ, le Juge qu’il a établi, notre situation dépendra entre autres choses de la miséricorde que nous aurons témoignée au cours de notre vie passée. C’est par conséquent l’obéissance au commandement de Jésus nous ordonnant d’aimer en toutes circonstances qui nous aidera à mener une vie riche en miséricorde, contribuant ainsi à la louange de Jéhovah et à la paix dans la congrégation.
    En vérité, Joseph fut un fidèle témoin de Jéhovah. Il attira l’honneur sur son Dieu par sa conduite envers ses frères, dans la maison de Potiphar, dans la prison du roi et en sa qualité d’organisateur du ravitaillement en Égypte. Jamais il ne laissa échapper une occasion de rendre témoignage à la suprématie de Dieu : à la femme de Potiphar, à ses compagnons de captivité, à Pharaon et, à maintes reprises, à ses frères. Sans aucun doute le récit de sa vie contribue à nous équiper complètement pour toute bonne œuvre.

    Outre sa vie exemplaire, Joseph offre pour nous un intérêt du fait que Jéhovah Dieu l’employa pour préfigurer le véritable Sauveur du monde, Jésus-Christ, le grand Administrateur de la nourriture spirituelle. Et, pour sa conduite fidèle, Joseph sera, lors de la résurrection, l’un de ceux que le Christ, celui qu’il préfigurait, établira princes sur toute la terre. — Ps. 45:17.
    Le récit fournit cette réponse rassurante : « Jéhovah resta avec Joseph, et il étendait sur lui sa bonté de cœur » (Genèse 39:21). Aucun mur de prison, aucune entrave, aucun cachot ne peut empêcher la bonté de cœur de Jéhovah d’atteindre ses serviteurs (Romains 8:38, 39). Nous imaginons très bien Joseph confier ses angoisses à son cher Père céleste dans la prière, puis ressentir la paix et la sérénité que seul « le Dieu de toute consolation » peut offrir

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  23.  

    LA DOUCEUR UN PRÉMICE EN NOTRE ÊTRE POUR RÉSISTER CONTRE TOUTES ÉPREUVES

     

    DEVONS-NOUS faire face à des changements en ce moment ? AVONS-NOUS du mal à les accepter ? La plupart d’entre nous ont vécu ou vivront des changements. Des exemples de serviteurs du passé peuvent nous aider à identifier des qualités qui nous seront utiles.


    Prenons l'exemple de David, qui a dû faire face à de nombreux changements. Il était un jeune berger quand Samuel l’a oint comme futur roi. Alors qu’il n’était qu’un garçon, il s’est porté volontaire pour combattre le géant philistin Goliath (1 Sam. 17:26-32, 42). Le jeune David a été invité à vivre à la cour du roi Saül et a été nommé chef de l’armée. David n’aurait jamais pu imaginer tous ces changements, ni ce qui allait se produire après.

    Les relations entre David et Saül sont devenues extrêmement tendues (1 Sam. 18:8, 9 ; 19:9, 10). Pour échapper à la mort, David a été obligé de vivre plusieurs années en fugitif. Même durant son règne sur Israël, sa situation a radicalement changé, surtout après qu’il a commis l’adultère et, pour tenter de couvrir son péché, il commit un meurtre par sa décision de mettre son grand guerrier en avant de l'affront, pour avoir sa femme et camouflé son action grave. À cause de ses fautes, il a subi des malheurs dans sa famille, tels que la rébellion de son fils Absalom (2 Sam. 12:10-12 ; 15:1-14). Néanmoins, après s’être repenti, il a été pardonné par Jéhovah et a retrouvé sa faveur auprès de Dieu.

    Notre situation aussi peut changer. Des problèmes de santé, financiers ou familiaux — ou même nos propres actions — entraînent des changements dans notre vie. Quelles qualités nous aideront à être mieux préparés à les affronter ?

    Le rôle de l’humilité

    L’humilité implique d’être disposé à se soumettre. La vraie humilité nous permet de nous voir comme nous sommes réellement et de voir les autres comme ils sont. En ne minimisant pas les qualités et les réussites des autres, nous apprécierons davantage leur personnalité et leurs actions. En outre, l’humilité nous aide à comprendre pourquoi une situation survient et à y faire face.

    Jonathân, le fils de Saül, est un bon exemple sous ce rapport. Des événements dont il n’était pas maître ont changé sa vie. Lorsque Samuel a annoncé à Saül que Jéhovah lui enlèverait le royaume, il n’a pas dit que Jonathân le remplacerait (1 Sam. 15:28 ; 16:1, 12, 13). Le choix de Dieu de faire de David le prochain roi d’Israël écartait Jonathân DE CETTE FONCTION ROYAL. La désobéissance de Saül a eu, d’une certaine manière, un effet négatif sur son fils. Même s’il ne portait aucune responsabilité, Jonathân ne succéderait pas à son père (1 Sam. 20:30, 31). Comment a-t-il réagi ? A-t-il gardé du ressentiment en raison de cette occasion manquée, devenant jaloux de David ? Non. Même s’il était bien plus âgé et plus expérimenté, il a fidèlement soutenu David (1 Sam. 23:16-18). L’humilité l’a aidé à voir qu'il avait la bénédiction divine ; il ne pensait pas de lui-même plus qu’il ne fallait penser ’. (Rom. 12:3.) Il a compris ce que Jéhovah attendait de lui et a accepté, La décision de Jéhovah.

    Évidemment, nombre de changements engendrent des difficultés. À un certain point, Jonathân était en relation avec deux hommes proches de lui. L’un était son ami David, le futur roi désigné par Jéhovah. L’autre était son père Saül, qui avait été rejeté par Jéhovah mais qui régnait encore sur Israël. S’efforcer de garder la faveur divine dans ces conditions a dû occasionner à Yonathân une tension émotionnelle. Les changements que nous vivons peuvent nous causer de l’inquiétude et de la crainte intérieure. Mais si nous essayons de comprendre le point de vue de Jéhovah, nous serons en mesure de continuer à le servir fidèlement tout en affrontant ces changements.

    L’importance de la modestie

    La modestie implique d’être conscient de ses limites. Il ne faut pas confondre modestie et humilité. Une personne humble n’a pas forcément une pleine conscience de ses limites.

    David était modeste. Même si Jéhovah l’avait choisi pour être roi, il a dû attendre des années avant de monter sur le trône. La Bible ne dit pas qu’il a reçu une explication de la part de Jéhovah pour ce retard apparent. Cependant, la situation, qui aurait pu le contrarier, ne l’a pas perturbé. Il était conscient de ses limites et comprenait que Jéhovah, qui permettait cela, maîtriserait les choses en temps et lieux. Ainsi, même pour sauver sa propre vie, il n’a pas voulu tuer Saül, et il a empêché son compagnon Abishaï de le faire. — 1 Sam. 26:6-9.

    Il peut se produire dans notre assemblée  une situation que nous ne comprenons pas ou qui, à notre avis, n’est pas gérée de la manière la plus conforme ou la plus organisée. Reconnaîtrons-nous modestement que Jésus est le Chef de l'assemblée et qu’il agit par le moyen du collège des anciens établi à notre tête ? Serons-nous modestes, sachant que, pour conserver sa faveur, nous devons attendre que Jéhovah dirige les choses par Jésus Christ ? Attendrons-nous avec modestie, même si c’est difficile ? — Prov. 11:2.

    La douceur de caractère aide à être positif

    La douceur est liée à l’humilité et à la modestie, mais elle englobe également la bonté de coeur. Bien qu’elle soit difficile à acquérir, nous devrions nous efforcer de la cultiver. La Bible déclare en effet que les doux de caractère hériteront de la terre . (Mat. 5:5.) Une personne douce de caractère peut croître spirituellement, car elle se laisse enseigner, modeler et guider par Jéhovah en suivant les pas de Jésus Christ notre modèle par excellence.

    Comment la douceur de caractère peut-elle nous aider à nous adapter à de nouvelles étapes de notre vie ? Nous avons probablement constaté que beaucoup ont tendance à voir les changements de manière négative. En réalité, ceux-ci peuvent se révéler des occasions d’être davantage formés par Jéhovah. C’est ce qui ressort de la vie de Moïse.

    À 40 ans, Moïse possédait déjà d’excellentes qualités. Il s’était montré sensible aux besoins du peuple de Dieu et avait manifesté l’esprit de sacrifice (Héb. 11:24-26). Toutefois, avant que Jéhovah lui demande de faire sortir Israël d’Égypte, il a dû passer par des changements qui ont affiné sa douceur de caractère. Il a fallu qu’il s’enfuie d’Égypte, et qu’il vive en Madiân pendant 40 ans, travaillant dans l’ombre comme simple berger. Quel a été le résultat ? Ce changement l’a rendu meilleur (Nomb. 12:3). Il a appris à faire passer les intérêts spirituels avant les siens.

    Pour illustrer la douceur de caractère de Moïse, examinons ce qui est arrivé lorsque Jéhovah a déclaré qu’il voulait rejeter le peuple désobéissant et faire des descendants du prophète une nation puissante (Nomb. 14:11-20). Moïse a intercédé en faveur du peuple. Ses paroles montrent que ce qui lui tenait à cœur, c’était la réputation de Dieu et le bien de ses frères, non ses propres intérêts. Il fallait quelqu’un de doux pour assumer son rôle de chef et de médiateur. Miriam et Aaron ont murmuré contre lui ; pourtant, Moïse était “ de beaucoup le plus doux de caractère de tous les hommes ”, précise la Bible (Nomb. 12:1-3, note, 9-15). Il semble qu’il a supporté leurs critiques avec douceur. Comment les choses auraient-elles tourné s’il n’avait pas été doux de caractère ?

    Une autre fois, l’esprit de Jéhovah s’est posé sur certains hommes, les faisant prophétiser. Josué, l’assistant de Moïse, a eu le sentiment que ces Israélites agissaient mal. Étant doux de caractère, Moïse, lui, a vu les choses comme Jéhovah les voyait, et n’a pas eu peur de perdre son autorité (Nomb. 11:26-29). S’il n’avait pas été doux de caractère, aurait-il accepté cette nouvelle disposition de Jéhovah ?

    La douceur de caractère a permis à Moïse d’exercer correctement la grande autorité et le rôle que Dieu lui avait confiés. En effet, Jéhovah l’avait invité à monter sur le mont Horeb et à représenter le peuple. Il lui avait parlé par un ange et l’avait nommé médiateur de l’alliance. La douceur de caractère de Moïse l’a aidé à accepter ce changement important et à demeurer dans la faveur immérité de Dieu.

    Et nous ? La douceur de caractère est indispensable à notre croissance spirituelle. Tous ceux qui ont reçu des responsabilités et une certaine autorité au sein du peuple de Dieu doivent la manifester. Une telle douceur nous empêche d’agir avec orgueil face aux changements et nous permet de les gérer avec le bon état d’esprit. Notre réaction est importante. Accepterons-nous le changement ? Le considérerons-nous comme une occasion de nous améliorer ? Ce pourrait être une occasion unique de cultiver la douceur !

    Nous devrons toujours faire face à des changements dans notre vie. Parfois, il n’est pas facile de comprendre pourquoi un événement se produit. À cause de nos limites et du stress, nous pouvons avoir du mal à garder une vision spirituelle des choses. Cependant, des qualités comme l’humilité, la modestie et la douceur de caractère nous aideront à accepter les changements et à demeurer dans la faveur immérité de Dieu. La douceur triomphe devant toutes épreuves.

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  24.  

    PERLES SPIRITUELLES  GENÈSE CHAPITRES  42 - 43

     

    Restons unis dans l'amour en tout temps

    Vous estimez être assez grand pour rentrer tard les soirs du week-end, mais vos parents exigent que vous soyez là de bonne heure.

    Vous voulez aller voir le nouveau film dont tous vos camarades parlent, mais vos parents vous l’interdisent.

    Vous avez rencontré des jeunes sympathiques et vous aimeriez sortir avec eux, mais vos parents veulent d’abord faire leur connaissance.

    EN TANT qu’adolescent, vous avez parfois l’impression d’étouffer sous la coupe de vos parents. À chaque fois que vous exprimez un désir, il semble que la réponse qui s’ensuit inévitablement soit: “Non, ce n’est pas possible.” Une jeune fille apporte son témoignage: “Lorsque je suis devenue adolescente, mes parents se sont mis à m’imposer des tas de restrictions, comme le fait de ne pas rentrer après minuit. J’avais horreur de ça.”

    Aucun de vos mouvements ne semble échapper au regard inquisiteur de vos parents. Billy, 18 ans, se plaint de l’attitude de son père: “Il me demande d’où vient mon argent et où je le dépense. Puisque je le gagne moi-même, je crois que c’est à moi de décider de son usage.” Déborah, 15 ans, a le même sujet de plainte: “Mon père veut toujours savoir où je suis et à quelle heure je vais rentrer. La plupart des parents agissent ainsi. Faut-il qu’ils soient au courant de tout? Ils devraient me laisser plus libre.”

    Mais soyons honnêtes. La plupart des jeunes parviennent à agir à leur guise, au moins une bonne partie du temps, et vous ne faites sans doute pas exception à la règle. Mais, à certains moments peut-être, vos parents semblent oublier que vous avez grandi, et au lieu de vous traiter comme un adolescent, ils agissent avec vous comme avec un petit enfant. D’où vient ce besoin irrésistible qu’ils ont de vous protéger?

    Vous avez sans doute compris depuis longtemps que cette tendance protectrice allait en général de pair avec le rôle de parents. Quand papa et maman ne sont pas occupés à pourvoir à vos besoins matériels, ils se démènent souvent pour vous instruire, vous former et vous protéger. De plus, si vos parents sont chrétiens, ils prennent au sérieux le commandement biblique qui leur enjoint de vous “élever dans la discipline et l’éducation mentale de Jéhovah”. (Éphésiens 6:4.) L’intérêt qu’ils vous portent est donc loin d’être occasionnel. Ils sont responsables devant Dieu de la manière dont ils vous élèvent, et lorsqu’une chose semble menacer votre bien-être, ils s’inquiètent.

    Considérez l’exemple des parents de Jésus Christ. Après un séjour à Jérusalem, ils rentrèrent chez eux sans être suivis par Jésus. Quand ils s’aperçurent de son absence, ils se mirent à le chercher avec empressement, et même avec affolement, pendant trois jours! Lorsque enfin “ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des enseignants, les écoutant et les interrogeant”, sa mère s’exclama: “Mon enfant, pourquoi as-tu agi ainsi avec nous? Vois! ton père et moi, nous te cherchons tout angoissés.” (Luc 2:41-48). Si les parents de Jésus étaient tout angoissés, songez au nombre de fois où vos parents doivent s’inquiéter à votre sujet.
    D’autre part, si vos parents sont si enclins à vous protéger, c’est aussi parce que la vision qu’ils ont de vous, de vos amis et du monde qui nous entoure est probablement très différente de la vôtre. Comme l’a souligné un jour Salomon, les jeunes sont pleins de force et d’énergie (Proverbes 20:29). Ils voient dans le monde maintes occasions d’utiliser et de développer leurs capacités. Mais ce faisant, ils ne font pas toujours preuve d’un très bon jugement, car ils sont “inexpérimentés” et manquent de “sagacité”. (Proverbes 1:4.) Les adultes ont peut-être moins de vigueur, mais bien souvent ils voient le monde avec les yeux de l’expérience. Ils connaissent bien les pièges et les dangers de la vie et veulent vous aider à ‘écarter le malheur’. — Ecclésiaste 11:10.

    Prenez par exemple cet éternel conflit au sujet de l’heure à laquelle vous devez rentrer. Vous ne voyez peut-être aucune raison d’être soumis à des restrictions dans ce domaine. Mais avez-vous déjà essayé de voir les choses du point de vue de vos parents? C’est ce qu’a tenté de faire les livres ( Les jeunes s'interrogent volumes 1 et 2), un ouvrage écrit pour les jeunes d’âge scolaire. Les jeunes gens de nos jours reconnaissent: “Nous savons que les parents s’inquiètent et se fâchent quand leurs enfants ne rentrent pas à l’heure fixée.”

    Ces jeunes ont établi une liste de tout ce que “les parents peuvent imaginer quand leurs enfants ne sont pas rentrés à l’heure”. On y trouve toutes sortes de choses. Ils pensent que ‘leur enfant se drogue, qu’il a eu un accident de voiture, qu’il traîne dans un jardin public, qu’il s’est fait arrêter, qu’il est allé voir un film pornographique, qu’il vend de la drogue, qu’il s’est fait agresser ou violer, qu’il a été emprisonné ou encore qu’il est en train de déshonorer le nom de la famille’.
    De prime abord, cela paraît presque amusant que des parents tirent des conclusions aussi hâtives. “Jamais je ne ferais ce genre de choses”, affirmerez-vous avec fierté. Mais n’est-il pas vrai que beaucoup de jeunes, peut-être même parmi vos camarades de classe, commettent certaines de ces actions? Devriez-vous donc rejeter le point de vue de vos parents qui estiment que rentrer tard et avoir de mauvaises compagnies vous seraient nuisibles? D’ailleurs, même les parents de Jésus tenaient à être informés de ses allées et venues.

    Comprenez le point de vue de vos parents

    Certes, toutes les restrictions que vous imposent vos parents ne sont peut-être pas aussi raisonnables. Certains jeunes vont jusqu’à dire que l’inquiétude qu’ont leurs parents à leur égard frôle la paranoïa. Mais cela s’explique. La Bible nous relate le cas d’un jeune homme du nom de Benjamin qui devait se rendre en Égypte avec ses frères. Quelle fut la réaction de son père? La Bible précise: “Mais Jacob n’envoya pas Benjamin, frère de Joseph, avec ses autres frères, car il disait: ‘Sans cela, il pourrait lui arriver un accident mortel.”’ — Genèse 42:4.

    Or Benjamin était adulte; il avait plus de 30 ans. Il aurait pu facilement s’irriter d’être traité ainsi. Après tout, pourquoi un “accident mortel” le menacerait-il davantage que ses dix autres frères? Cependant, il semble qu’il comprit les sentiments de son père. Benjamin était le second fils de Rachel, la femme préférée de Jacob. Elle était morte en le mettant au monde (Genèse 35:17, 18). On peut donc imaginer à quel point Jacob devait être attaché à son fils. De plus, Jacob croyait à tort que Joseph, l’autre fils qu’il avait eu de Rachel, avait disparu dans un “accident mortel”. Bien qu’elle ne fût pas entièrement rationnelle, la réaction de Jacob était cependant compréhensible.

    De même, il peut arriver par moments que vos parents semblent trop en faire pour vous protéger. Mais n’oubliez pas qu’ils ont “investi” en vous beaucoup de temps, d’énergie et d’affection. À l’idée que vous grandissez et que vous finirez par les quitter, ils se sentent peut-être mal à l’aise ou très inquiets*. Le commentaire suivant le prouve: “Mon enfant unique, mon fils, a 19 ans aujourd’hui et je supporte difficilement l’idée de le voir s’en aller.”

    En effet, quand ils vous voient grandir, vos parents se rendent compte douloureusement qu’ils commencent à vieillir et que leur rôle de parents semble toucher à sa fin (bien que ce ne soit pas vraiment le cas). Une autre personne a déclaré: “Au début, on pense qu’on a vécu sa vie et qu’on est bon à mettre au rebut.”
    Voilà pourquoi certains parents ont tendance à se montrer extrêmement possessifs ou à protéger à l’excès leurs enfants. Mais vous commettriez une grave erreur si vous réagissiez avec violence devant une telle situation. Une jeune femme se souvient: “Jusqu’à l’âge de 18 ans, j’étais très proche de ma mère. (...) Mais après, nous avons commencé à avoir des problèmes. Au fur et à mesure que je grandissais, je voulais être plus indépendante et ma mère pensait que cela nuisait à nos relations. De son côté, elle resserrait son emprise sur moi et j’ai réagi en m’éloignant encore davantage. Je comprends maintenant que j’avais ma part de torts.” Il est bien préférable d’essayer de ‘se mettre à la place d’autrui’ et de comprendre nos parents (I Pierre 3:8). Une jeune fille du nom de Catherine explique qu’en agissant ainsi elle a ‘appris à manifester plus de considération envers ses parents’.
    Vous aussi, vous agirez bien si vous manifestez davantage de considération envers vos parents et essayez de cultiver une compréhension mutuelle. N’oubliez pas que tous les parents ne s’inquiètent pas de leurs enfants au point de veiller à leur bien-être. Soyez donc heureux d’avoir des parents qui se soucient de vous. C’est la preuve qu’ils vous aiment.

    La vraie repentance rend possible la miséricorde

    Joseph occupait donc une position enviable. La vie des habitants de l’Égypte, dont celle de Potiphar et de sa femme, était entre ses mains. Mais elle n’était pas menacée. Joseph avait déjà démontré qu’il était un homme miséricordieux et clément et qu’il n’était pas rancunier et ne cherchait pas à se venger. Cependant, sa miséricorde allait être sérieusement mise à l’épreuve. Cela arriva quand la famine s’étendit sur toute la terre et que toutes sortes de peuples vinrent en Égypte pour chercher du grain. Un jour, alors que Joseph s’acquittait de ses responsabilités et pourvoyait avec compassion à la nourriture des peuples affamés et des Égyptiens, ses dix demi-frères se présentèrent à lui et se prosternèrent la face contre terre. Joseph se rappela immédiatement les rêves qu’il avait faits à ce sujet, mais, bien qu’il les eût reconnus, il ne se fit pas connaître d’eux et leur parla uniquement par l’entremise d’un interprète. Comment allait-il agir envers eux ? Après plus de vingt ans, l’heure de leur jugement était arrivée. Étant donné qu’ils n’avaient pas manifesté la moindre pitié, ils méritaient un jugement impitoyable. Agissant en tant que représentant de Jéhovah, Joseph ne pouvait pas transgresser les lois divines de justice. Cependant, il n’était pas rancunier et il allait devoir rendre compte à Dieu de la façon dont il les traiterait. C’est pourquoi, influencé par la sagesse d’en haut, il les mit à l’épreuve. — Gen. 41:53 à 42:8.

    Leur parlant durement, Joseph accusa ses demi-frères d’être des espions. Quand ils protestèrent de leur innocence et lui dirent qu’ils étaient tous fils d’un seul homme et qu’un de leurs frères était resté avec leur père, il lia Siméon devant eux et leur dit qu’il resterait emprisonné jusqu’à ce qu’ils reviennent avec leur autre frère. Bouleversés, les demi-frères de Joseph manifestèrent une attitude tout à fait repentante ; ils acceptèrent ce malheur comme un châtiment venant de Dieu, “car, se dirent-ils, nous avons vu, la détresse de son âme [de Joseph], quand il nous suppliait d’avoir compassion, mais nous n’avons pas écouté”. Joseph, qui les entendait, bien qu’ils n’en soient pas conscients, fut très ému ; il s’éloigna d’eux et se mit à pleurer. Toutefois, leur épreuve n’était pas terminée. Il ne devait subsister aucun doute quant à la sincérité de leur repentir. Ayant fait remplir leurs réceptacles de grain, Joseph fit remettre secrètement leur argent dans leurs sacs et les renvoya chez eux, alors qu’il gardait Siméon. — Gen. 42:9-28.

    Finalement, quand ils n’eurent plus de céréales, ils durent redescendre en Égypte. Mais ils avaient été avertis de ne pas se présenter devant le préposé à la nourriture en Égypte à moins d’amener leur frère avec eux. Craignant de perdre le seul fils qui lui restait de sa femme bien-aimée Rachel depuis qu’il avait perdu Joseph, Jacob refusait toujours de le laisser aller. Finalement, il n’y eut plus d’autre solution. Juda se porta garant pour lui. Quand ils se présentèrent devant Joseph et que celui-ci vit Benjamin, son propre frère, il ne put se contenir. Ses émotions intimes s’étant ravivées pour son frère, il alla dans une chambre intérieure où il donna libre cours à ses larmes. Ensuite, il soumit ses demi-frères à une dernière épreuve. Par ruse, il fit croire que Benjamin avait volé sa coupe d’argent très précieuse. Il ordonna donc que Benjamin reste pour être son esclave et que les autres retournent dans la maison de leur père. Affligés et le cœur brisé parce qu’ils savaient que la perte de Benjamin, le fils bien-aimé de Jacob, ferait descendre les cheveux gris de leur père dans la tombe, ils supplièrent Joseph de leur rendre Benjamin. Finalement, quand Juda s’offrit volontairement à prendre la place de Benjamin, Joseph n’arriva plus à se dominer. Alors, en pleurant, il se fit connaître à ses frères, en disant : “Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour l’Égypte. Mais à présent, ne soyez pas peinés et ne soyez pas irrités contre vous-mêmes, de m’avoir vendu pour ici ; car c’est pour la préservation de la vie que Dieu m’a envoyé en avant de vous.” Sur l’ordre de Pharaon, Joseph fit en sorte que Jacob, son père, et toute sa maisonnée, viennent en Égypte où ils reçurent la meilleure partie du pays. — Gen. 42:29 à 47:31.

    Debout lors du jugement avec une vie de miséricorde derrière soi

     L’étendue et la qualité de la miséricorde de Joseph sont mises en évidence par les circonstances dans lesquelles elle a été exercée. Il a été cruellement traité, voire menacé de mort, par ses demi-frères, il a été accusé faussement et avec ruse par la femme de Potiphar, celui-ci a agi durement envers lui en le faisant injustement emprisonné, et le chef des échansons, qu’il avait encouragé avec compassion, l’oublia avec ingratitude. Malgré cela, Joseph ne songea nullement à se venger quand il en eut le pouvoir. Bien au contraire, avec amour et une considération profonde et sincère, il veilla à satisfaire leurs besoins, étendant sa compassion jusqu’à la maison de son père et à tous les membres de la nation égyptienne. Joseph n’a certainement pas cultivé cette qualité seulement après qu’il eut été élevé à une position qui lui conférait honneur et puissance. Au contraire, la miséricorde que Jéhovah témoigna à Joseph durant ses épreuves en le protégeant, en le soutenant et en le rassurant, est un témoignage de l’attitude clémente et miséricordieuse qu’il a dû garder pendant tout ce temps. Cela paraît tout à fait certain à en juger par la règle suivante énoncée par Jésus : “Heureux les miséricordieux, puisqu’il leur sera fait miséricorde.” (Mat. 5:7). Cette attitude de Joseph ressemble beaucoup à celle de Jésus qui, sur le poteau de supplice où il allait mourir, déclara : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font”, ou à celle d’Étienne qui, alors qu’il était lapidé à mort, s’écria : “Jéhovah, ne leur compte pas ce péché.” (Luc 23:34 ; Actes 7:60). La miséricorde dont chacun de ces hommes témoigna dans ces différents cas fut récompensée.

    Cela n’indique-t-il pas clairement que nous avons tout intérêt à nous montrer miséricordieux ? Paul nous certifie que “chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même”. (Rom. 14:12.) Qu’il est réconfortant de savoir que “la miséricorde, triomphante, se glorifie aux dépens du jugement” ! Que ce soit aujourd’hui, dans un moment critique, ou lors du Jour du Jugement, qui approche rapidement (II Pierre 3:7), quand il s’agira de rendre compte pour nous-mêmes à Dieu et à Jésus Christ, le Juge qu’il a établi, notre situation dépendra entre autres choses de la miséricorde que nous aurons témoignée au cours de notre vie passée. C’est par conséquent l’obéissance au commandement de Jésus nous ordonnant d’aimer en toutes circonstances qui nous aidera à mener une vie riche en miséricorde, contribuant ainsi à la louange de Jéhovah et à la paix dans l'assemblées.
    À leur arrivée dans le pays, ils furent réunis à Siméon et, à leur grande surprise, ils furent tous invités à manger avec l’administrateur des vivres. Quand Joseph arriva, ils lui offrirent un cadeau, se prosternèrent devant lui et, après avoir répondu à ses questions au sujet de leur père, s’inclinèrent de nouveau. Quand Joseph vit Benjamin, son frère, une émotion si vive s’empara de lui qu’il s’éloigna et se laissa aller aux larmes. Après cela il fut capable de maîtriser ses sentiments et il ordonna qu’on serve le repas du midi. Les 11 frères furent placés à une table pour eux selon leur âge, et Benjamin reçut des portions cinq fois plus grosses que les autres. Probablement Joseph éprouvait-il ainsi ses frères pour voir s’ils n’étaient pas encore animés de quelque jalousie cachée. Mais ils ne donnèrent aucun signe d’un tel état d’esprit. — Gn 43:15-34.

    Comme la fois précédente, Joseph ordonna qu’on remette l’argent de chacun dans son sac (Gn 42:25) et, en plus, il commanda qu’on place sa coupe d’argent dans celui de Benjamin. Après qu’ils se furent mis en route, Joseph les fit rattraper et accuser d’avoir volé sa coupe d’argent. Peut-être pour leur faire prendre conscience de toute la valeur que revêtait cet objet à ses yeux et de la gravité du délit qu’ils étaient censés avoir commis, l’homme qui était au-dessus de la maison de Joseph avait pour consigne de leur dire : “ N’est-ce pas là l’objet dans lequel boit mon maître et au moyen duquel il lit habilement les présages ? ” (Gn 44:1-5). Toute cette mise en scène faisant partie d’une ruse, il n’y a évidemment pas lieu de penser que Joseph se servait vraiment de cette coupe d’argent pour lire les présages. Apparemment, Joseph souhaitait se faire passer pour l’administrateur d’un pays dans lequel le vrai culte n’était pas pratiqué.

    Grande dut être la consternation des frères de Joseph lorsque la coupe fut trouvée dans le sac de Benjamin. Les vêtements déchirés, ils retournèrent chez Joseph et se prosternèrent devant lui. Joseph déclara qu’à l’exception de Benjamin ils étaient tous libres de partir. Mais ils ne voulurent pas, ce qui montra qu’ils n’avaient plus cette envie qui les avait poussés, quelque 22 ans auparavant, à vendre leur frère. Avec éloquence, Juda supplia en leur faveur et proposa de prendre la place de Benjamin pour que leur père ne meure pas de chagrin en ne le voyant pas revenir. — Gn 44:6-34.

    Joseph révèle son identité. Profondément touché par la supplication de Juda, Joseph ne put se dominer plus longtemps. Il ordonna à tous les étrangers de sortir, puis il révéla son identité à ses frères. Il ne nourrissait pas d’animosité à leur égard, même s’ils l’avaient grandement maltraité auparavant. Il leur dit : “ Maintenant, ne soyez pas peinés et ne soyez pas en colère contre vous-mêmes, de m’avoir vendu pour ici ; car c’est pour la préservation de la vie que Dieu m’a envoyé en avant de vous. Car ceci est la deuxième année de la famine au milieu de la terre, et il y a encore cinq ans durant lesquels il n’y aura ni période de labour ni moisson. Dieu m’a donc envoyé en avant de vous afin de mettre, pour vous, sur la terre, un reste et vous garder en vie en vous faisant échapper d’une grande manière. Ainsi donc, ce n’est pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est le vrai Dieu. ” (Gn 45:1-8). Le pardon de Joseph était sincère, car il pleura contre ses frères et les embrassa tous.
    Soyons ferme et unie avec notre famille charnelle et spirituelle car l'unité et l'amour est basé sur un pardon mutuelle et constant. Elle garde nos relations avec les autres dans une joie constante et épanouie.
    Soyons heureux de vivre tous unie même dans les épreuves de la vie, car Jéhovah est notre bouclier et notre force pour toujours.

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  25. LA FOI D'HANNA ENVERS DIEU APPORTE SA RÉCOMPENSE

    UNE femme de foi adresse une prière à Jéhovah. Convaincue que c’est Dieu qui l’a relevée de la poussière, transformant son abattement en exultation, elle le loue à haute voix.

    Cette femme, c’est Hanna. Qu’est-ce qui explique son spectaculaire changement d’état d’âme ? Pourquoi est-elle à présent si joyeuse ? En quoi ce qu’elle a vécu peut-il nous être utile ? Intéressons-nous à son histoire.

    Une famille sous pression

    Hanna est l’une des deux femmes d’Elqana, un Lévite de la région d’Éphraïm (1 Samuel 1:1, 2a ; 1 Chroniques 6:33, 34). Bien que n’entrant pas dans le dessein originel de Dieu pour l’humanité, la polygamie est autorisée et réglementée sous la Loi mosaïque. Elle est néanmoins une source fréquente de discorde. La vie de cette famille, qui pourtant adore Jéhovah, en témoigne.

    Hanna est stérile, tandis que Peninna, l’autre femme d’Elqana, a plusieurs enfants. Peninna se comporte en rivale. — 1 Samuel 1:2b.

    Pour une Israélite, la stérilité est un déshonneur, et même un signe de la défaveur divine. Mais, dans le cas de Hanna, rien n’indique que son incapacité de procréer soit liée à la désapprobation de Dieu. Peninna ne la console pas pour autant ; elle se prévaut au contraire de son statut de mère pour l’humilier.

    Au sanctuaire de Jéhovah

    Malgré ces tensions, la famille entreprend le voyage annuel en direction du sanctuaire de Jéhovah, à Shilo, pour y offrir des sacrifices. L’aller-retour de quelque 60 kilomètres se fait vraisemblablement à pied. Cet événement doit être particulièrement pénible pour Hanna. En effet, Peninna et ses enfants reçoivent plusieurs portions du sacrifice de communion, alors que Hanna, elle, n’en reçoit qu’une seule. Peninna trouve là une opportunité supplémentaire de la blesser et de la mettre dans l’embarras ; il semble que Jéhovah ait “ fermé sa matrice ”, et elle ne manque pas de le lui rappeler. Tous les ans, c’est le même calvaire. Tous les ans, Hanna pleure et cesse de manger. Ces voyages qui normalement devraient la mettre en joie la plongent dans une profonde détresse. Hanna se rend néanmoins chaque année au sanctuaire de Jéhovah. — 1 Samuel 1:3-7.

    Voyez-vous en quoi Hanna est un bel exemple ? Comment réagissez-vous lorsque vous êtes déprimé ? Vous isolez-vous et évitez-vous les contacts avec vos compagnons chrétiens ? Ce n’est pas ce qu’a fait Hanna. Les rassemblements avec les adorateurs de Jéhovah étaient pour elle une habitude de vie. Même face à des circonstances éprouvantes, il devrait en être de même pour nous. — Psaume 26:12 ; 122:1 ; Proverbes 18:1 ; Hébreux 10:24, 25.

    Elqana tente de réconforter Hanna et il l’amène à exprimer ses sentiments profonds. “ Hanna, pourquoi pleures-tu et pourquoi ne manges-tu pas ? Pourquoi ton cœur a-t-il mal ? lui demande-t-il. Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ? ” (1 Samuel 1:8). Peut-être n’a-t-il pas conscience de la malveillance de Peninna. Et peut-être Hanna préfère-t-elle se taire plutôt que de se plaindre. Quoi qu’il en soit, cette femme spirituelle se tourne vers Jéhovah dans la prière pour retrouver la paix intérieure.

    Le vœu de Hanna

    Les sacrifices de communion étaient consommés dans le sanctuaire. Après avoir quitté la salle à manger, Hanna prie Dieu (1 Samuel 1:9, 10). “ Ô Jéhovah des armées, implore-t-elle, si tu ne manques pas de regarder l’affliction de ton esclave et si vraiment tu te souviens de moi, si tu n’oublies pas ton esclave et si vraiment tu donnes à ton esclave un descendant mâle, oui je le donnerai à Jéhovah pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne viendra pas sur sa tête. ” — 1 Samuel 1:11.

    La prière de Hanna est précise. Elle demande un fils, et elle fait le vœu que cet enfant sera toute sa vie un naziréen de Dieu (Nombres 6:1-5). Ce vœu nécessite l’approbation de son mari, et certaines actions ultérieures d’Elqana montrent qu’il approuve l’engagement pris par sa chère femme. — Nombres 30:6-8.

    À cause de la manière dont Hanna prie, le grand prêtre Éli la croit ivre. Il voit effectivement ses lèvres frémir, mais il ne l’entend pas parler. C’est qu’en fait Hanna prie dans son cœur, avec ferveur (1 Samuel 1:12-14). Imaginez ce qu’elle ressent lorsque le grand prêtre l’accuse d’être ivre ! Pourtant, elle lui répond respectueusement. Comprenant alors que Hanna était en train de prier “ dans l’abondance de [son] inquiétude et de [son] dépit ”, il lui dit : “ Que le Dieu d’Israël accorde ta requête. ” (1 Samuel 1:15-17). Sur ces paroles, Hanna s’en va ; elle mange et “ son visage ne par[aît] plus soucieux ”. — 1 Samuel 1:18.

    Que nous enseigne tout cela ? Lorsque nous prions Jéhovah à propos de nos inquiétudes, nous pouvons lui exprimer ce que nous ressentons et lui adresser des requêtes sincères. Si nous avons fait tout notre possible pour résoudre le problème, alors nous devrions laisser les choses entre ses mains. C’est ce qu’il y a de mieux à faire. — Proverbes 3:5, 6.

    Après une prière fervente, il est fréquent que des serviteurs de Jéhovah ressentent une sérénité comparable à celle que Hanna a éprouvée. Voici ce qu’a écrit l’apôtre Paul au sujet de la prière : “ Ne vous inquiétez de rien, mais en tout, par la prière et la supplication avec action de grâces, faites connaître vos requêtes à Dieu ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par le moyen de Christ Jésus. ” (Philippiens 4:6, 7). Après nous être déchargés de notre fardeau sur Jéhovah, nous devons le laisser s’en occuper. Puis, comme dans le cas de Hanna, il n’y a plus lieu de s’inquiéter. — Psaume 55:22.

    Un fils “ prêté ” à Jéhovah

    Dieu se tourne alors vers Hanna. Peu après, elle porte un enfant. Elle met au monde un garçon (1 Samuel 1:19, 20). C’est l’une des rares fois où la Bible fait état de la responsabilité de Dieu dans la naissance de l’un de ses serviteurs. L’enfant d’Elqana et de Hanna, Samuel, deviendra effectivement le prophète de Jéhovah, un prophète qui jouera un rôle important dans la mise en place de la monarchie d’Israël.

    Il est certain que Hanna parle de Jéhovah à Samuel dès sa petite enfance. Mais oublie-t-elle le vœu qu’elle a fait ? Absolument pas ! “ Dès que le garçon sera sevré, je devrai l’amener ; il devra paraître devant Jéhovah et habiter là pour des temps indéfinis ”, déclare-t-elle. Et en effet, une fois l’enfant sevré — peut-être à l’âge de trois ans ou un peu plus —, elle l’amène au sanctuaire, comme elle l’avait promis. — 1 Samuel 1:21-24 ; 2 Chroniques 31:16.

    Après avoir offert un sacrifice à Jéhovah, Hanna et son mari présentent Samuel à Éli. Hanna tient certainement la main de son petit garçon lorsqu’elle dit à Éli : “ Pardon, mon seigneur ! Par la vie de ton âme, mon seigneur, je suis la femme qui se tenait près de toi, en ce lieu, pour prier Jéhovah. C’est à propos de ce garçon que je priais, pour que Jéhovah m’accorde ma requête, ce que je lui demandais. Et moi, à mon tour, je l’ai prêté à Jéhovah. Oui, tous les jours qu’il sera, c’est quelqu’un de demandé pour Jéhovah. ” Ainsi commence, pour Samuel, une vie au service de Dieu. — 1 Samuel 1:25-28 ; 2:11.

    Le temps passe ; bien sûr Hanna n’oublie pas son fils. Les Écritures relatent : “ Sa mère avait coutume de lui faire un petit manteau sans manches, et elle le lui montait, d’année en année, quand elle montait avec son mari pour sacrifier le sacrifice annuel. ” (1 Samuel 2:19). Hanna prie sans aucun doute pour Samuel. Tous les ans, lorsqu’elle lui rend visite, elle l’encourage à coup sûr à demeurer fidèle dans son service pour Dieu.

    Pendant l’une de ces visites, Éli bénit les parents du garçon. Il déclare à Elqana : “ Que Jéhovah t’assigne une descendance de cette femme, à la place du prêt qui a été prêté à Jéhovah. ” C’est ainsi que le couple est récompensé par la naissance de trois autres fils et de deux filles. — 1 Samuel 2:20, 21.

    Quel formidable exemple pour les parents chrétiens ! Beaucoup de mères et de pères se montrent, eux aussi, disposés à prêter, figurément parlant, leurs enfants à Jéhovah ; en effet, ils les encouragent à entreprendre une forme de service à plein temps, même si cela implique que leur fils, ou leur fille, vive loin d’eux. De tels parents aimants méritent des louanges pour les sacrifices qu’ils font. Jéhovah les récompensera.

    Une prière qui déborde de joie

    Comme Hanna est heureuse, elle que la stérilité affectait tant autrefois ! Les Écritures ne contiennent que peu de prières faites par des femmes. Mais, en ce qui concerne Hanna, elles en rapportent deux. La première expose ses sentiments alors qu’elle est humiliée et affligée. La seconde exprime son exultation et son action de grâces ; elle commence par ces mots : “ Oui, mon cœur exulte en Jéhovah. ” Hanna se réjouit ensuite que ‘ même la stérile ait mis au monde ’. Et elle loue Jéhovah, celui “ qui élève [...], qui relève le petit de la poussière ”. Vraiment, il est celui qui “ de la fosse aux cendres [...] fait remonter le pauvre ”. — 1 Samuel 2:1-10.

    Cet épisode de la vie de Hanna, dont le récit a été inspiré par Dieu, montre que les imperfections, voire la malveillance, des autres peuvent nous blesser. Toutefois, nous ne devons pas permettre à ce genre d’épreuves de nous priver de notre joie de servir Dieu. Jéhovah est, par excellence, Celui qui entend la prière, qui répond aux appels à l’aide de ses fidèles et qui les délivre de l’affliction. Il leur accorde une paix profonde et de nombreuses autres bénédictions. — Psaume 22:23-26 ; 34:6-8 ; 65:2.

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