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folens

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  1. Esther

    Esther    jpl

    Bonsoir Jpl

    Je recherche un discours qui avait pour thème " Dieu approuve t'il toutes les religions ? " C'est pour mon etudiante de la Bible. Si tu l'as écrit ou oral, peu importe, c'est pour qu'elle puisse l'écouter

    Merci beaucoup ! 

    Ta soeur dans la foi

    Esther

    1. folens

      folens

      Hello Esther voici ce qui se touve ur notre site. Bonne journée Michel

      Dieu approuve-t-il toutes les religions.doc

    2. (See 2 other replies to this status update)

  2.  

    Lévitique 14-15 Quels bienfaits est-ce que je retire à ne pas suivre les normes de ce monde 

     

    Dieu aime la pureté, soyons pur devant Jéhovah 


    “ Avec qui se garde pur tu te montreras pur. ” — PSAUME 18:26.


    UNE maman prépare son petit garçon. Elle s’assure qu’il s’est lavé et que ses vêtements sont propres et nets. Elle sait qu’une bonne hygiène favorise la santé. Mais elle sait aussi que la tenue d’un enfant rejaillit sur la réputation de ses parents.

    Jéhovah, notre Père céleste, veut que ses serviteurs soient purs.
    On lit dans sa Parole : “ Avec qui se garde pur tu te montreras pur. ” (Psaume 18:26). Jéhovah nous aime ; il sait que la pureté nous est bénéfique. Il souhaite aussi que ses Témoins laissent une bonne impression et que celle-ci rejaillisse en bien sur sa réputation. En effet, notre pureté, qui se manifeste par notre propreté et notre belle conduite, sera un sujet d’honneur — et non de honte — pour Jéhovah et pour son saint nom. — Ézékiel 36:22 ; 1 Pierre 2:12.
    Le fait de savoir que Dieu aime la pureté nous incite à rester purs. Nous voulons que notre style de vie honore Jéhovah, parce que nous l’aimons. Nous voulons aussi nous garder dans son amour. Alors, examinons pourquoi nous devons rester purs, ce qu’implique le fait d’être pur, et comment nous pouvons préserver notre pureté. Cet examen nous permettra peut-être de discerner des domaines dans lesquels nous avons des progrès à faire.

    POURQUOI DEVONS-NOUS RESTER PURS ?

    Comment Jéhovah nous montre-t-il la voie ? Entre autres en nous donnant l’exemple. C’est pourquoi sa Parole nous encourage à devenir “ des imitateurs de Dieu ”. (Éphésiens 5:1.) Or, Jéhovah, le Dieu que nous adorons, est pur et saint sous tous les rapports ; c’est la raison essentielle qui nous pousse à rester purs. — Lévitique 11:44, 45.
    La pureté de Jéhovah, au même titre que beaucoup d’autres de ses qualités et de ses manières d’agir, est manifeste dans sa création visible (Romains 1:20). La terre a été conçue de manière à offrir aux humains un cadre de vie propre. Jéhovah a mis en place des cycles écologiques qui purifient l’air et l’eau. Certains microbes recyclent les déchets et les transforment en produits inoffensifs. Les biologistes ont mis à contribution certains de ces micro-organismes voraces pour nettoyer les déversements accidentels de pétrole ainsi que d’autres pollutions dues à l’égoïsme et à l’avidité des humains. Manifestement, la propreté a de l’importance pour “ Celui qui a fait la terre ”. (Jérémie 10:12.) Elle devrait aussi en avoir pour nous.
    Une autre raison pour laquelle nous devons rester purs, c’est que Jéhovah, notre Souverain suprême, exige que ses adorateurs soient purs. Sous la Loi que Jéhovah avait donnée à Israël, le culte était indissociable de la pureté et de la propreté. La Loi précisait que le jour des Propitiations, le grand prêtre devait se baigner, non pas une fois, mais deux fois (Lévitique 16:4, 23, 24). Les prêtres qui officiaient devaient se laver les mains et les pieds avant d’offrir les sacrifices à Jéhovah (Exode 30:17-21 ; 2 Chroniques 4:6). La Loi définissait quelque 70 causes d’impureté physique et de souillure rituelle. Un Israélite en état d’impureté n’avait pas le droit de participer au culte — dans certains cas, ne pas respecter cet interdit faisait même encourir la mort (Lévitique 15:31). Toute personne qui refusait de se conformer aux rites de purification prescrits — et cela incluait le fait de se baigner et de laver ses vêtements — devait “ être retranchée du milieu de la l'assemblée”. — Nombres 19:17-20.
    Même si la Loi mosaïque ne s’applique plus à nous, elle nous permet de discerner quelle est la pensée de Dieu sur certaines questions. Incontestablement, la Loi faisait ressortir que la pureté était exigée des adorateurs de Dieu. Jéhovah n’a pas changé (Malaki 3:6). Si notre culte n’est pas “ pur et sans souillure ”, Jéhovah ne peut pas l’accepter (Jacques 1:27). C’est pourquoi il nous faut savoir ce qu’il attend de nous dans ce domaine.

    ÊTRE PUR AUX YEUX DE DIEU

    Jéhovah Dieu est pur et saint. Il tient à ce que ses serviteurs restent purs spirituellement, moralement, mentalement et physiquement (1 Pierre 1:16). Rester pur aux yeux de Dieu demande de gros efforts. Nous vivons dans un monde impur. Nous avons aussi à lutter contre nos tendances à faire le mal. Mais nous ne devons pas abandonner.

    Comme dit précédemment, la propreté physique, dans la Bible, n’est qu’un aspect de la pureté. La pureté du point de vue de Dieu concerne toutes les facettes de notre vie. Jéhovah nous demande de veiller à la pureté dans quatre grands domaines : le domaine spirituel, le domaine moral, le domaine mental et le domaine physique. Nous examinerons à présent ce qu’implique chacun de ces aspects.

    La pureté spirituelle.
    En peu de mots, rester spirituellement pur signifie ne pas mélanger le vrai culte avec le faux culte. Quand les Israélites ont quitté Babylone pour retourner à Jérusalem, ils ont dû se conformer à cette exhortation inspirée : “ Sortez de là, ne touchez rien d’impur ; [...] gardez-vous purs ! ” (Isaïe 52:11). Les Israélites retournaient dans leur pays avant tout pour rétablir le culte de Jéhovah. Ce culte devait être pur ; il ne devait pas être souillé par des doctrines, des pratiques, ou des coutumes de la religion babylonienne qui, toutes, déshonoraient Dieu.
    Aujourd’hui, les vrais chrétiens doivent veiller à ne pas se laisser contaminer par le faux culte (1 Corinthiens 10:21). La prudence est de mise sous ce rapport, car l’influence de la fausse religion est omniprésente. Dans de nombreux pays, divers rites, traditions ou activités ont un lien avec des enseignements de la fausse religion, par exemple celui qui prétend qu’il y a quelque chose en nous qui survit à la mort (Ecclésiaste 9:5, 6, 10). Les vrais chrétiens s’abstiennent de prendre part à des coutumes qui se rapportent à des croyances de la fausse religion. Nous ne transigerons pas avec les normes bibliques du culte pur parce que d’autres font pression sur nous. — Actes 5:29.

    La pureté morale. 
    Rester moralement pur implique de s’abstenir de toute forme d’immoralité sexuelle (Éphésiens 5:5). Il est vital de rester moralement pur. Comme les normes de Jéhovah sont importantes à ses yeux, pour nous garder dans l’amour de Dieu, nous devons " fuir la fornication ". Les fornicateurs impénitents “ n’hériteront pas du royaume de Dieu ”. (1 Corinthiens 6:9, 10, 18.) Du point de vue de Dieu, de tels individus se rangent parmi ceux qui sont “ immondes dans leur saleté ”. S’ils ne retrouvent pas leur pureté morale, “ leur part sera dans [...] la deuxième mort ”. — Révélation 21:8.

    La pureté mentale.
    Les pensées débouchent sur des actes. Si nous laissons des pensées mauvaises s’installer dans notre esprit et notre cœur, nous risquons tôt ou tard de commettre des actes impurs (Matthieu 5:28 ; 15:18-20). À l’inverse, si nous occupons notre esprit à des pensées pures, cela peut nous encourager à garder une conduite pure (Philippiens 4:8). Comment rester mentalement pur ? Déjà, nous devons éviter toute forme de divertissement qui pourrait souiller nos pensées. De plus, nous pouvons occuper notre esprit à des pensées pures en étudiant régulièrement la Parole de Dieu. — Psaume 19:8, 9.
    Pour nous garder dans l’amour de Dieu, il est essentiel de rester pur dans les domaines spirituel, moral et mental.

    Notre lieu de culte.

    Notre amour pour Jéhovah nous pousse à manifester du respect pour notre Salle du Royaume, le centre du vrai culte de notre localité. Nous souhaitons que les nouveaux venus soient favorablement impressionnés quand ils découvrent notre lieu de réunion. Pour que la salle reste attrayante, il faut la nettoyer et l’entretenir régulièrement. Nous manifestons du respect pour notre Salle du Royaume en faisant de notre mieux pour la maintenir en bon état. C’est pour nous un privilège que d’offrir de notre temps pour nettoyer ou pour “ refaire et réparer ” notre lieu de culte aux côtés de nos frères et sœurs (2 Chroniques 34:10). Les mêmes principes s’appliquent lorsque nous tenons nos assemblées, que ce soit dans une Salle d’assemblées ou un autre lieu.

    REJETONS LES HABITUDES ET LES PRATIQUES IMPURES

    Pour rester physiquement purs, il nous faut rejeter les habitudes et les pratiques qui souillent le corps, comme la cigarette, l’abus d’alcool ou l’usage non médical de substances qui créent une dépendance ou qui affectent le psychisme. La Bible n’énumère pas précisément toutes les habitudes et pratiques impures ou répugnantes qui ont cours aujourd’hui ; par contre, elle contient des principes qui nous permettent de comprendre ce que Jéhovah doit très certainement penser de telles choses. Puisque nous savons comment Jéhovah considère ces questions, nous voudrons, par amour pour lui, adopter l’attitude qui nous vaudra son approbation. Examinons cinq de ces principes bibliques.

    “ Puisque nous avons ces promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, parachevant la sainteté dans la crainte de Dieu. ” (2 Corinthiens 7:1). Jéhovah veut que nous nous abstenions des pratiques qui altèrent notre chair, notre organisme, et qui ravagent notre esprit, notre inclination mentale dominante. Nous devons donc rejeter les dépendances connues pour être nuisibles à la santé physique et mentale.
    La Bible nous indique d’ailleurs une raison impérieuse de nous " purifier de toute souillure ". Notez le début de 2 Corinthiens 7:1 : “ Puisque nous avons ces promesses. ” Quelles promesses ? Les versets qui précèdent l’indiquent ; il s’agit des promesses suivantes de Jéhovah : “ Je vous accueillerai. Et je serai pour vous un père. ” (2 Corinthiens 6:17, 18). Rendez-vous compte ! Jéhovah vous promet de vous accorder sa protection et de vous aimer, comme un père prend soin d’un fils ou d’une fille ! Mais Jéhovah ne réalisera ces promesses que si vous rejetez les souillures “ de la chair et de l’esprit ”. Il serait donc insensé de permettre à l’une de ces habitudes ou de ces pratiques répugnantes de vous priver de vos relations étroites et précieuses avec Jéhovah !

    “ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. ” (Matthieu 22:37). D’après Jésus, il s’agit là du plus grand de tous les commandements (Matthieu 22:38). Jéhovah mérite un amour sans réserve. Pour l’aimer de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée, nous devons rejeter les pratiques qui pourraient écourter notre vie ou bien engourdir la capacité de réflexion dont il nous a fait don.

    “ [Jéhovah] donne à tous la vie et le souffle et toutes choses. ” (Actes 17:24, 25). La vie est un don de Dieu. Nous aimons Dieu ; nous voulons donc nous montrer respectueux du don qu’il nous a fait. Nous rejetons toute habitude ou pratique qui est néfaste à notre santé, car nous comprenons que ces pratiques témoignent d’un mépris profond pour le don de la vie. — Psaume 36:9.

    “ Tu dois aimer ton prochain comme toi-même. ” (Matthieu 22:39). Souvent, les habitudes et les pratiques impures ne nuisent pas qu’à celui qui s’y adonne, mais aussi à son entourage. Par exemple, la fumée de cigarette est dangereuse pour la santé des non-fumeurs qui la subissent. Une personne qui fait du tort à son entourage transgresse le commandement divin d’aimer son prochain. Elle dément aussi par ce comportement son prétendu amour pour Dieu. — 1 Jean 4:20, 21.

     “ [Les chrétiens sont tenus] d’être soumis et d’obéir aux gouvernements et aux autorités, en leur qualité de chefs. ” (Tite 3:1). Dans beaucoup de pays, la loi interdit la possession ou la consommation de certaines drogues. Les vrais chrétiens ne possèdent ni ne consomment des drogues illicites. — Romains 13:1.

    Pour nous garder dans l’amour de Dieu, nous devons rester purs, pas seulement dans un ou deux domaines, mais dans tous les domaines dont nous venons de parler. Il n’est parfois pas facile d’abandonner des habitudes et des pratiques impures ou de ne pas rechuter, mais c’est bel et bien possible. Vraiment, il n’existe pas une meilleure façon de mener notre existence, car Jéhovah nous enseigne toujours pour notre profit (Isaïe 48:17). Mais le plus important, c’est qu’en restant purs, nous avons la satisfaction de savoir que notre conduite rejaillit en bien sur la réputation du Dieu que nous aimons, et qu’ainsi, nous nous gardons dans son amour.

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    1. folens

      folens

      Hello Eric merci pour ce sujet intéressant. Bonne journée Michel
       
       
      Psaume 104:15) le vin qui réjouit le cœur de l’homme, l’huile qui fait briller le visage et le pain qui réconforte le cœur du mortel.

      connaisseurs-vins.PPS

    2. (See 1 other reply to this status update)

  3.  


    Apprenons à craindre Jéhovah

    “ La crainte de Jéhovah est le début de la sagesse. ” — PROVERBES 9:10.


    IL FUT un temps où dire de quelqu’un craignait Dieu était un compliment. Beaucoup jugent aujourd’hui désuète et illogique l’idée de craindre Dieu. " Pourquoi craindre Dieu s’il est amour?" s’étonnent-ils. C’est que la crainte est à leurs yeux un sentiment forcément négatif, voire paralysant. Or, la crainte de Dieu, la vraie, est bien autre chose que de la peur et, comme nous allons le voir, elle ne se résume pas à un sentiment.

     La Bible présente la crainte de Dieu sous un jour positif (Isaïe 11:3). Craindre Dieu, c’est éprouver envers lui un profond respect et désirer vivement ne pas lui déplaire (Psaume 115:11). C’est aussi accepter ses normes morales et s’y conformer strictement, appliquer dans notre vie ses critères du bien et du mal. Un ouvrage de référence indique que cette crainte salutaire exprime “ un rapport à Dieu, une disposition d’esprit dominante, qui incite à se conduire avec sagesse et à rejeter le mal sous toutes ses formes ”. La Bible dit d’ailleurs que “ la crainte de Jéhovah est le début de la sagesse ”. — Proverbes 9:10.
    La crainte de Dieu influe sur de nombreux domaines de l’existence. Outre la sagesse, elle favorise la joie, la paix, la prospérité, la longévité, l’espoir, la confiance (Psaume 2:11 ; Proverbes 1:7 ; 10:27 ; 14:26 ; 22:4 ; 23:17, 18 ; Actes 9:31). Elle est étroitement liée à la foi et à l’amour. Pour tout dire, elle touche tous les aspects de nos relations avec Dieu et avec les humains (Deutéronome 10:12 ; Job 6:14 ; Hébreux 11:7). Craindre Dieu, enfin, c’est avoir la ferme conviction que notre Père céleste se soucie de nous personnellement et qu’il est disposé à pardonner nos transgressions (Psaume 130:4). Il n’y a donc qu’aux pécheurs non repentants que Dieu devrait inspirer de la terreur. — Hébreux 10:26-31.

    APPRENONS À CRAINDRE DIEU

    Puisqu’il est indispensable de le craindre pour prendre de sages décisions et recevoir ses bénédictions, comment "apprendre à craindre Jéhovah"
    dans le bon sens du terme (Deutéronome 17:19) ? De nombreux exemples d’hommes et de femmes qui craignaient Dieu ont été consignés dans les Écritures “ pour notre instruction ”. (Romains 15:4.) Intéressons-nous à la vie de l’un de ces personnages, le roi David.

    Saül, le premier roi d’Israël, avait la crainte du peuple, mais pas la crainte de Dieu. Cela lui a valu d’être rejeté par Jéhovah (1 Samuel 15:24-26). David, lui, était un homme qui craignait vraiment Dieu ; sa vie et son intimité avec Jéhovah en témoignent. Les nombreuses nuits à la belle étoile qu’il avait passées dans sa jeunesse à faire paître les moutons de son père l’avaient certainement aidé à comprendre ce qu’est la crainte de Jéhovah (1 Samuel 16:11). De l’immense univers, il n’avait contemplé qu’une infime partie, mais cela lui avait suffi pour saisir l’essentiel : Dieu mérite respect et adoration. “ Quand je vois tes cieux, les œuvres de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as préparées, écrira-t-il plus tard, qu’est-ce que le mortel pour que tu penses à lui, et le fils de l’homme tiré du sol pour que tu t’occupes de lui ? ” — Psaume 8:3, 4.
    Il était normal que David soit impressionné quand il comparait sa petitesse à l’immensité des cieux étoilés. Mais, loin de l’effrayer, cette connaissance le portait à louer Jéhovah. “ Les cieux proclament la gloire de Dieu, a-t-il écrit ; et l’œuvre de ses mains, l’étendue l’annonce. ” (Psaume 19:1). Ce profond respect le rapprochait de Jéhovah ; il lui donnait envie d’apprendre ses voies parfaites et de les suivre. Percevez-vous les sentiments qui l’habitaient quand il chantait ce psaume : “ Tu es grand et tu fais des choses prodigieuses ; tu es Dieu, toi seul. Instruis-moi de ta voie, ô Jéhovah ! Je marcherai dans ta vérité. Unifie mon cœur pour craindre ton nom. ” — Psaume 86:10, 11.

    Quand les Philistins ont envahi le pays d’Israël, leur champion, Goliath, a provoqué les Israélites du haut de ses trois mètres. " Envoyez donc quelqu’un m’affronter en combat singulier ! les narguait-il. S’il me bat, nous serons vos serviteurs. " (1 Samuel 17:4-10). Saül et toute son armée étaient terrifiés. Mais pas David. S’il devait craindre quelqu’un, c’était Jéhovah, et non un homme, si fort soit-il. “ Je viens vers toi avec le nom de Jéhovah des armées, a-t-il lancé à Goliath. [...] Et toute cette assemblée saura que ce n’est ni par l’épée ni par la lance que Jéhovah sauve réellement, car à Jéhovah appartient la bataille. ” Grâce à Jéhovah, une fronde et une pierre ont suffi à David pour abattre le géant. — 1 Samuel 17:45-47.

    Il peut arriver que nous nous trouvions devant des obstacles ou des ennemis aussi intimidants que ceux qu’a dû affronter David. Que faire alors ? Imiter David et d’autres fidèles du passé en s’armant de la crainte de Dieu. La crainte de Dieu l’emporte sur la crainte de l’homme. À ses compatriotes en butte à l’opposition, le fidèle Nehémia a adressé cette exhortation : “ N’ayez pas peur à cause d’eux. Souvenez-vous de Jéhovah le Grand et le Redoutable. ” (Nehémia 4:14). C’est parce qu’ils avaient son soutien que David, Nehémia et d’autres ont réussi à faire ce que Jéhovah attendait d’eux. Nous le pourrons également si nous craignons Dieu.

    Après celle sur Goliath, Jéhovah a accordé d’autres victoires à David. Jaloux, Saül a tenté de tuer le jeune homme, d’abord dans un geste de colère, puis par des moyens détournés, enfin en mobilisant toute une armée contre lui. Même si David avait reçu l’assurance qu’il serait roi, pendant des années il a dû fuir, se battre, et attendre le moment fixé par Jéhovah. Dans toutes ces situations, il ne s’est jamais départi de sa crainte du vrai Dieu. — 1 Samuel 18:9, 11, 17 ; 24:2.

    À un moment donné, David s’est réfugié auprès d’Akish, le roi de Gath, ville philistine d’où était originaire Goliath (1 Samuel 21:10-15). Les serviteurs d’Akish l’ont dénoncé comme ennemi. Comment a-t-il réagi à cette situation périlleuse ? Il s’est confié à Jéhovah de tout son cœur (Psaume 56:1-4, 11-13). Il s’est finalement sorti du guêpier en simulant la démence, mais il était bien conscient de devoir son salut à Jéhovah, qui avait béni son stratagème. David a prouvé qu’il craignait vraiment Dieu en plaçant toute sa confiance en lui. — Psaume 34:4-6, 9-11.

    À l’exemple de David, nous montrerons que nous craignons Dieu en ayant confiance en sa promesse de nous aider dans les épreuves. “ Roule ta voie sur Jéhovah, compte sur lui, et c’est lui qui agira ”, a affirmé David (Psaume 37:5). Cela ne veut pas dire qu’il faut mettre nos problèmes entre les mains de Jéhovah sans rien faire d’autre qu’attendre son intervention. David ne s’est pas contenté de prier et de voir venir. Il a cherché une solution à son problème en utilisant les capacités physiques et intellectuelles dont Jéhovah l’avait doté. Pour autant, il ne pensait pas que ses efforts d’humain suffiraient. Cette façon de voir devrait aussi être la nôtre. Faisons tout ce qui est en notre pouvoir, puis laissons Jéhovah se charger du reste. Cela étant, il est fréquent que nous ne puissions rien faire d’autre que compter sur Jéhovah. C’est là que la crainte de Dieu revêt un caractère très personnel. Combien est réconfortante cette réflexion de David : “ L’intimité avec Jéhovah appartient à ceux qui le craignent. ” — Psaume 25:14.

    Il s’agit donc de ne pas banaliser nos prières et nos relations avec Dieu. Lorsque nous nous ‘ avançons ’ vers Jéhovah, nous devons “ croire qu’il est, et qu’il devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement ”. (Hébreux 11:6 ; Jacques 1:5-8.) Et quand il vient à notre aide, il nous faut, conformément au conseil de l’apôtre Paul, ‘ nous montrer reconnaissants ’. (Colossiens 3:15, 17.) Ne ressemblons jamais à ceux dont un chrétien oint expérimenté a dit : “ Ils prennent Dieu pour une sorte de garçon de café. Ils aimeraient qu’il réponde à un claquement de doigts dès qu’ils ont besoin de quelque chose, et qu’il disparaisse dès qu’ils ont eu ce qu’ils voulaient. ” Où est leur crainte de Dieu ?

    Le fait que Jéhovah l’ait secouru a augmenté la confiance et la crainte que David éprouvait envers lui (Psaume 31:22-24). Trois fois, cependant, David a mis notablement sa crainte de Dieu entre parenthèses, ce qui a eu des conséquences tragiques. La première fois, c’est quand il a décidé de faire transporter l’arche de l’alliance à Jérusalem sur un chariot, et non sur les épaules des Lévites comme le prescrivait la Loi. Ouzza, qui conduisait le chariot, a saisi l’Arche pour l’empêcher de tomber. Dieu l’a fait mourir sur le champ pour cet “ acte d’irrévérence ”. Certes, Ouzza avait commis un péché grave, mais c’est bien David qui, pour n’avoir pas respecté la Loi divine, était responsable de ce drame. Craindre Dieu suppose que l’on fasse les choses comme lui l’entend. — 2 Samuel 6:2-9 ; Nombres 4:15 ; 7:9.

    Une autre fois, sous l’impulsion de Satan, David a procédé au dénombrement des hommes de guerre en Israël (1 Chroniques 21:1). Là encore, il a cessé momentanément de craindre Dieu, ce qui a coûté la vie à 70 000 de ses compatriotes. Bien qu’il se soit repenti devant Jéhovah, lui et le peuple ont beaucoup souffert en la circonstance. — 2 Samuel 24:1-16

    C’est aussi parce qu’il avait oublié sa crainte de Dieu que David a couché avec Bath-Shéba, la femme d’Ouriya. David savait qu’il était mal, non seulement de commettre l’adultère, mais aussi de désirer la femme d’un autre (Exode 20:14, 17). Tout a commencé quand il a aperçu Bath-Shéba qui se baignait. La crainte de Dieu lui commandait de détourner son regard immédiatement et de maîtriser ses pensées. Mais il a manifestement ‘ continué à regarder ’, si bien que la passion l’a emporté sur sa crainte de Dieu (Matthieu 5:28 ; 2 Samuel 11:1-4). David a oublié que Jéhovah devait être présent dans tous les domaines de sa vie. — Psaume 139:1-7.

    De son adultère avec Bath-Shéba est né un fils. Peu après, Jéhovah a envoyé le prophète Nathân dénoncer le péché de David. Retrouvant la crainte de Dieu en même temps que la raison, celui-ci s’est repenti. Il a supplié Jéhovah de ne pas le rejeter et de ne pas lui retirer son esprit saint (Psaume 51:7, 11). Jéhovah lui a pardonné et a atténué le châtiment, mais il ne lui a pas épargné toutes les conséquences de ses actes. Le fils de David est mort ; les malheurs se sont succédé dans sa famille. Quel prix à payer pour avoir momentanément fait abstraction de la crainte de Dieu ! — 2 Samuel 12:10-14 ; 13:10-14 ; 15:14.

    Aujourd’hui de même, ne pas craindre Dieu dans le domaine de la moralité peut avoir des conséquences graves et durables. Imaginez la douleur de cette jeune femme qui découvre que son mari chrétien l’a trompée lors d’un déplacement professionnel à l’étranger. Choquée, anéantie par le chagrin, elle enfouit son visage dans ses mains et pleure toutes les larmes de son corps. Combien de temps faudra-t-il au mari infidèle pour regagner la confiance et le respect de sa femme ? Des situations aussi pénibles peuvent être évitées grâce à la crainte de Dieu. — 1 Corinthiens 6:18.

    Satan détruit les valeurs morales de la société humaine les unes après les autres, et il cherche particulièrement à corrompre les vrais chrétiens. Pour ce faire, il exploite le chemin le plus direct vers le cœur et l’esprit : nos sens, avec une prédilection pour l’ouïe et la vue (Éphésiens 4:17-19). Comment réagissez-vous quand, involontairement, vous vous trouvez exposé à des images ou à des paroles obscènes, ou encore en présence d’individus immoraux ?

    Voyez le cas d’André. Cet ancien et père de famille est médecin dans un pays d’Europe. Quand il était de garde de nuit à l’hôpital, des collègues féminines avaient pris l’habitude d’épingler sur son oreiller des mots doux ornés de petits cœurs pour l’inviter à coucher avec elles. André s’interdisait résolument d’accorder la moindre pensée à ces avances. Mieux, pour se soustraire à cet environnement malsain, il a changé d’établissement. Sa crainte de Dieu s’est révélée sage et lui a valu des bénédictions, puisqu’il effectue aujourd’hui une partie de ses activités au siège des Témoins de Jéhovah de son pays.

    Troquer nos précieuses relations avec Jéhovah contre quelque chose auquel nous n’avons pas droit : voilà où nous risquons d’en arriver en cultivant de mauvaises pensées (Jacques 1:14, 15). Si nous craignons Jéhovah, en revanche, nous nous tiendrons éloignés — et même nous nous écarterons délibérément — des gens, des lieux, des activités ou des divertissements qui pourraient nous faire baisser notre garde (Proverbes 22:3). Quel que soit l’inconvénient ou le sacrifice que cela implique, il n’est rien à côté de la perte de la faveur divine (Matthieu 5:29, 30). La crainte de Dieu nous commande de ne jamais nous exposer intentionnellement à quoi que ce soit d’immoral — à commencer par la pornographie sous toutes ses formes —, mais aussi de faire en sorte que nos yeux “ passent sans s’arrêter à la vue de ce qui n’est que néant ”. Soyons convaincus que Jéhovah, alors, nous ‘ gardera en vie ’ et nous donnera tout ce dont nous avons réellement besoin. — Psaume 84:11 ; 119:37.

     Assurément, c’est toujours faire preuve de sagesse que de laisser la crainte de Dieu dicter nos actions. C’est aussi la source du vrai bonheur (Psaume 34:9)

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    1. folens

      folens

      Bonjour Eric, il arrive souvent que mes réponses reviennent sans avoir étaient distribuées. Bizarre bizarre 

      Que penses tu du sujet :le but des sacrifices à la vcm du 10/11/2020?

      Bonjour Eric.doc 1 Le but des sacrifices et des offrandes.doc orchidees_du_vietnam.pps Regal_yeux_et_esprit.pps

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  4. PERLES SPIRITUELLES GENÈSE 40-41

     

    JÉHOVAH PROTÉGE JOSEPH ET PROTÈGE SON PEUPLE FIDÈLE DE LA FOI

     

    Joseph est encore en prison, son coeur est fort. Joseph est serviable et toujours présent à aider son prochain. De nouveau événement arrivent pour Joseph qui va changer le cour de son histoire.
    Joseph sait que son Dieu, Jéhovah, ne l’a jamais oublié, ce qui l’a sûrement aidé à endurer jour après jour, dans cette prison et de plus en terre étrangère. Jéhovah trouve des moyens de bénir Joseph et de le protéger. Le récit biblique le confirme : « Jéhovah resta avec Joseph, et il étendait sur lui sa bonté de cœur et lui faisait trouver faveur aux yeux du fonctionnaire principal de la maison d’arrêt » (Genèse 39:21-23). Comme Joseph a toujours travaillé dur, il donna à son Dieu des raisons de le bénir. Quel réconfort de savoir que Jéhovah est constamment à ses côtés !

    Jéhovah a-t-il l’intention de le laisser dans cette prison indéfiniment ? Joseph en est réduit aux hypothèses et il prie constamment Jéhovah et sûrement sans cesse. Comme dans bien des cas, la réponse se présente d’une façon des plus inattendues. Un jour, toute la prison entre en effervescence à cause de l’arrivée de deux nouveaux détenus, des fonctionnaires proches du Pharaon. L’un était le chef des panetiers, l’autre le chef des échansons (Genèse 40:1-3).
    Le chef de la garde, charge Joseph de veiller sur ces hommes qui occupaient jusque-là une position en vue. Pendant un certain temps, Joseph fut traité durement (Ps. 105:17, 18). Toutefois, son application au travail et sa confiance en Jéhovah furent récompensées. Il reçut de nouvelles responsabilités, et sa conduite exemplaire malgré les difficultés lui valut d’être placé à une position de confiance au-dessus des autres prisonniers. Parmi ceux-ci, il y eut deux serviteurs de Pharaon : le chef de ses échansons et le chef de ses panetiers. Plus tard, ils eurent chacun un rêve. Le lendemain, ils étaient abattus, car personne ne pouvait interpréter leurs rêves. Sensible à leur peine et tout en rendant l’honneur à Jéhovah Dieu, Joseph dit :" n'est ce pas à Dieu d'interpréter les rêves et leurs significations". ( Joseph donne honneur à Dieu et que par Dieu tout questionnement peut avoir réponse à celui qui le demande) 
    La patience que Joseph avait développée et l’attitude pleine de compassion qu’il avait gardée durant toutes ses épreuves allaient être récompensées car en cette journée, Jéhovah donna à Joseph la force d'élucidé les rêves des deux chefs devant lui.
    Le rêve de l’échanson annonçait qu’il serait rétabli dans sa fonction trois jours après. C’est pourquoi Joseph, dans l’espoir d’être libéré de la prison, le pria l'échanson en chef de se souvenir de lui et de faire mention de lui à Pharaon. (Genèse 40 5 -14) Il expliqua que c’était par un rapt qu’il avait été enlevé du “ pays des Hébreux ”, et qu’il n’avait rien fait qui mérite d'être en prison. Probablement pour ne pas présenter sa famille sous un mauvais jour, Joseph préféra anonymat de l’identité de ses ravisseurs. Il interpréta ensuite le rêve du panetier, disant qu’il serait mis à mort dans les trois jours. Les deux rêves se réalisèrent trois jours plus tard, à l’occasion de l’anniversaire de Pharaon. (Genèse 40: 14-23) Sans aucun doute, ces événements donnèrent à Joseph une plus grande confiance en la réalisation de ses propres rêves ( Genèse 37 :5 -8 ) et l’aidèrent à endurer. À ce moment-là, quelque 11 années s’étaient déjà écoulées depuis qu’il avait été vendu par ses frères. Il avait 28 ans à ce moment.
    Avant de recevoir les bénédictions de Jéhovah, il faut parfois savoir attendre. Jéhovah connaît la situation de ses serviteurs et il pourvoit à chacun de nous les besoins essentielles où cela nous aie le plus bénéfique (Psaume 145:16 ; Ecclésiaste 3:1 ; Jacques 1:17)

    Certains rêves venant de Dieu démontraient qu'il accorderait sa faveur immérité à ses serviteurs et leur accorderaient des vertues uniques comme Joseph une acuité sur la signification des rêves et comment Jéhovah les aiderait à passer les épreuves de leurs vie. Alors que Dieu était sur le point de conclure une alliance avec (Abraham), un profond sommeil tomba sur le patriarche, et Jéhovah lui parla alors, manifestement dans un rêve (Gn 15:12-16). À Louz (Béthel), Dieu donna une vision à Jacob dans lequel celui-ci vit une échelle s’élevant de la terre jusqu’au ciel, qui représentait la communication avec le ciel. Des anges montaient et descendaient sur l’échelle, une représentation de Jéhovah était placée au-dessus de lui, et Dieu prononça une bénédiction sur Jacob (Gn 28:10-19 ; voir aussi Jn 1:51). C’est également par le moyen d’un rêve que des années plus tard Dieu signifia à Jacob son approbation et lui ordonna par un ange de retourner dans son pays natal. — Gn 31:11-13.

    Dans sa jeunesse, Joseph, fils de Jacob, eut des rêves qui lui indiquèrent qu’il avait la faveur divine et qui étaient également prophétiques. Dans l’un, ses frères et lui étaient en train de lier des gerbes dans la campagne. La gerbe de Joseph se tint debout, et celles de ses frères l’entourèrent et se prosternèrent devant elle. Dans un autre rêve, le soleil, la lune et 11 étoiles se prosternaient devant lui (Genèse 37: 5-11)
    En Égypte, alors que Joseph était emprisonné avec le chef des échansons et le chef des panetiers de Pharaon, ces derniers eurent des rêves que Dieu accorda à Joseph d’expliquer les deux rêves: ils signifiaient que trois jours plus tard le chef des échansons retrouverait son poste, tandis que le chef des panetiers serait exécuté. Cela se réalisa trois jours plus tard, le jour de l’anniversaire de Pharaon suites.w02 15/5 p. 16.

     Il en va sensiblement de même de Joseph. Les relations étroites entre Jéhovah et Joseph ressortent d’un bout à l’autre de Genèse chapitre 39 (Gn 39 versets 2, 3, 21, 23). En outre, le disciple Étienne a dit au sujet de Joseph : “ Dieu était avec lui. ” — Actes 7:9.
    Ces humains que nous venons d’évoquer et qui ont bénéficié de la bonté de cœur divine entretenaient de bonnes relations avec Jéhovah Dieu et servaient son dessein de diverses manières. Ils ont rencontré des obstacles qu’ils n’auraient jamais surmontés sans aide de Jéhovah . Il en allait de la vie de Lot, de la lignée d’Abraham et du rôle de Joseph. Seul Jéhovah était en mesure de combler les besoins de ces hommes attachés à lui, ce qu’il a fait en opérant des actes de bonté de cœur. Si nous voulons que Jéhovah Dieu nous témoigne à jamais de la bonté de cœur, nous devons nous aussi cultiver des relations intimes avec lui et continuer d’accomplir sa volonté. — Ezra 7:28 ; Psaume 18:5

    Les serviteurs de Dieu sont privilégiés

    Combien nous apprécions la bonté de cœur de Jéhovah, qui “ a rempli la terre ” ! (Psaume 119:64.) Nous adhérons de tout cœur à ce refrain du psalmiste : “ Oh ! qu’on rende grâces à Jéhovah pour sa bonté de cœur et pour ses œuvres prodigieuses envers les fils des hommes ! ” (Psaume 107:8, 15, 21, 31). Nous nous réjouissons de ce que Jéhovah accorde sa bonté de cœur à ses serviteurs qu’il approuve, que ce soit individuellement ou collectivement. Dans une prière, le prophète Daniel a appelé Jéhovah “ le vrai Dieu, le Grand et le Redoutable, qui garde l’alliance et la bonté de cœur pour ceux qui l’aiment et pour ceux qui gardent ses commandements ”. (Daniel 9:4.) Le roi David a prié ainsi : “ Prolonge ta bonté de cœur pour ceux qui te connaissent. ” (Psaume 36:10). Ne sommes-nous pas reconnaissants à Jéhovah pour sa bonté de cœur à l’égard de ses serviteurs ? — 1 Rois 8:23 ; 1 Chroniques 17:13.
    Nous sommes vraiment privilégiés de servir Dieu. En plus d’être l’objet de l’amour qu’il manifeste aux humains en général, nous recevons des bienfaits en raison de sa bonté de cœur, son amour fidèle (Jean 3:16). Nous bénéficions de cette précieuse qualité de Jéhovah surtout quand nous en avons besoin (Psaume 36:7). 
    Tu protèges hommes et bêtes, ô Jéhovah !
    Comme ton amour fidèle est précieux, ô Dieu !
    À l'ombre de tes ailes, les fils des hommes se réfugient,  ( ils sont protégés).

    Genèse 41

    Aux jours de Joseph, aucun humain n’aurait pu connaître à l’avance les événements que Jéhovah préparait pour Son peuple. Cependant, à l’époque où Joseph fut appelé à remplir le rôle très important qui allait être le sien, Jéhovah avait eu le temps de le former et d’affiner ses qualités. Bien que Joseph ait imploré l’échanson de parler à Pharaon en sa faveur, deux années s’écoulèrent avant que cet homme ne se souvînt de lui. Et encore, ce ne fut que parce que Pharaon eut deux rêves troublants dans la même nuit. Aucun des prêtres-magiciens du roi n’ayant pu en dévoiler la signification, l’échanson dit à Pharaon que Joseph pouvait interpréter les rêves. Pharaon envoya donc chercher Joseph, qui, humblement, indiqua la Source des vraies interprétations, disant: “Dieu annoncera le bien-être à Pharaon.” Puis le souverain de l’Égypte relata ses rêves à Joseph:

    “Voici que je me tenais sur la rive du fleuve Nil. Et voici que du fleuve Nil montèrent sept vaches grasses de chair et belles de forme, et elles se mirent à paître dans l’herbe du Nil. Et voici que sept autres vaches montèrent derrière elles, misérables, et de très mauvaises de forme, et maigres de chair. Je n’en ai pas vu de mauvaises comme elles dans tout le pays d’Égypte. Et les vaches efflanquées et mauvaises se mirent à manger les sept premières vaches, les grasses. Celles-ci entrèrent donc dans leur ventre, sans qu’on sût qu’elles étaient entrées dans leur ventre, leur apparence étant aussi mauvaise qu’au début. (...)

    “Après cela, je vis dans mon rêve, et voici que sept épis montaient sur une même tige, pleins et bons. Et voici que sept épis racornis, maigres, desséchés par le vent d’est, poussèrent après eux. Et les épis maigres se mirent à engloutir les sept bons épis. Je l’ai donc raconté aux prêtres-magiciens, mais personne ne m’a expliqué.” — Genèse 40:23 à 41:24.

    Quels rêves étranges! Qui pouvait en donner le sens? 
    Joseph avec humilité décide à donner la signification des deux rèves à Pharaon, mais non en se glorifiant lui-même et vraiment en donnant honneur à Jéhovah . Alors Joseph dit: “Le rêve de Pharaon ne fait qu’un. Ce que le vrai Dieu fait, (...) il l’a fait voir à Pharaon.” Puis il révéla le puissant message prophétique contenu dans ces rêves:
    “Voici que viennent sept années de grande abondance dans tout le pays d’Égypte. Mais, après elles, se lèveront à coup sûr sept années de famine, et l’on oubliera assurément toute l’abondance au pays d’Égypte, et la famine consumera bel et bien le pays. (...) Et si le rêve a été deux fois répété à Pharaon, c’est que la chose est solidement établie de la part du vrai Dieu et que le vrai Dieu se hâte de la faire.” — Genèse 41:25-32.
    Comment Pharaon pouvait-il réagir face à cette famine imminente? Joseph lui recommanda d’établir un homme avisé et sage sur le pays, afin d’emmagasiner les excédents de récolte pendant les bonnes années. Maintenant, Pharaon reconnaissait les qualités remarquables de Joseph. Il ôta donc son anneau sigillaire et le mit au doigt de Joseph, l’établissant ainsi sur tout le pays d’Égypte. — Genèse 41:33-46.
    Joseph était âgé de trente ans lorsqu’il se tint devant Pharaon, de même que Jésus quand il fut baptisé et qu’il commença son ministère annoncer la venu du Royaume de Dieu.

    DÈS qu’il fut nommé administrateur du Pharaon, Joseph se mit à inspecter le pays d’Égypte. Il eut le temps de bien organiser les choses avant que ne commencent les années d’abondance. La terre produisit alors son fruit à pleines profusion. Dans chaque ville, Joseph rassembla sans relâche les vivres qui provenaient des champs alentour. Il “continua d’entasser du grain en très grande quantité, comme le sable de la mer, jusqu’à ce qu’on renonçât finalement à le compter, car c’était sans nombre”. — Genèse 41:46-49. 
    Les sept années d’abondance s’achevèrent et, comme l’avait annoncé Jéhovah, la famine apparut, non seulement en Égypte, mais “sur toute la surface de la terre”. Lorsque le peuple d’Égypte, affamé et réclamant du pain, se mit à crier vers Pharaon, celui-ci déclara: “Allez à Joseph. Vous devrez faire ce qu’il vous dira.” Joseph vendit du grain aux Égyptiens jusqu’à ce qu’ils n’aient plus d’argent. Ensuite, il accepta leur bétail en paiement. Finalement, le peuple vint à Joseph et dit: “Achète-nous, ainsi que nos terres, pour du pain, et nous deviendrons, nous avec nos terres, esclaves de Pharaon.” Ainsi Joseph acheta pour 
    Pharaon toutes les terres des Égyptiens. — Genèse 41:53-57.

    Pour les Égyptiens, le grain distribué par Joseph représentait la vie; de même, la véritable nourriture spirituelle est essentielle aux chrétiens qui deviennent esclaves de Jéhovah lorsqu’ils lui vouent leur vie par l’entremise du Grand Joseph, Jésus Christ. Au cours de son ministère terrestre, Jésus a prédit que ses disciples oints de l’esprit auraient la responsabilité de dispenser cette nourriture. Aujourd’hui, le reste fidèle de cette classe de l’‘esclave avisé’ fait tout ce qui est en son pouvoir — dans les limites de ce qu’autorisent les Écritures — pour que les Témoins de Jéhovah, ainsi que les personnes qui, de par le monde, s’intéressent à la vérité, reçoivent une nourriture spirituelle vivifiante. L’“esclave” tient cette mission pour un devoir de la plus haute importance et l’accomplit comme un service sacré exécuté pour Jéhovah.
    Alors même si nous vivons des épreuves, peut-être des situations injustes qui semble s’éterniser, ne perdons pas espoir. Pensons à Joseph et les épreuves qu'il vécu en son temps . Il ne s’est jamais départi de sa bonté, de son humilité, de son endurance et de sa foi ; il a ainsi donné à Jéhovah de nombreuses raisons de le récompenser . 
    Comme au temps de Joseph, notre Grand Joseph Jésus Christ nous demande d'accomplir une grande mission humanitaire qui est la plus grande importance en ce temps de la fin: Continuons à chercher le Royaume et la justice de Dieu de tout notre coeur et de tout notre être, ainsi Jéhovah pourvoira que toutes les choses essentielles à notre vie nous soit ajoutées en temps voulu. ( MATHIEU 6 :33 )
    Soyons mésiricordieux envers notre prochain comme notre Dieu Jéhovah prend soin de ses serviteurs portant son Nom Glorieux.
    Bénis soit le Dieu de notre Salut, car ses bénédictions se témoignent aux centuples envers son peuple.

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    1. folens

      folens

      Hello Eric, merci pour tes recherches et ton partage. A bientôt Michel

      N'arrête pas de chanter.pps Louvre et Museum.zip

    2. (See 1 other reply to this status update)

  5. La maîtrise de soi: pourquoi est-elle si importante?


    Voici une petite pensée que j'avais écrite, il y a plus de 10 ans.
    En voici quelques lignes:

    Titre :
    Dieu nous partage la sagesse à celui qui veut vivre heureux

    La sagesse, est le filtre incommensurable de l'intelligence 
    Elle est la clairvoyance de la pensée, la faculté 
    de l'esprit à juger avec clarté.
    Elle pénètre au plus profond de nous comme
    l'essence pure à nos actions.
    La sagesse aide notre intelligence à comprendre 
    avec perspicacité, les actions de notre vie
    Elle développe la finesse de notre coeur intellectuel
    comme l'acuité d'une l'odorat affinée.
    La sagesse nous aide à ressentir nos pensées se 
    concrétiser à sa pleine excellence,
    car elle développe la sagacité, une faculté de l'esprit à
    comprendre les actions complexes de notre vie,
    à sa pleine profondeur.
    La sagesse est la qualité du contrôle de nos émotions,
    de nos sentiments, à la clarification d'une opinion.
    Elle fait passer nos actions en images
    à travers une ensemble d'épreuves comme 
    entrer dans l'univers de notre esprit
    pour les immerger, Contrôler et Deviner...les profondeurs de nos mobiles...
    dans le bien de chaques actions.
    Elle fait découvrir les sentiments qui nous habite, un pas à la fois
    Car la sagesse veille au bien être de nos émotions et de nos 
    sentiments qui engendre les actions de notre quotidien.
    Car "LE COEUR" est le siège des nos mobiles.

    “(Fournissons de notre côté tout effort soutenu, ajoutons à notre foi la vertu, à notre vertu la connaissance, à notre connaissance la maîtrise de soi).” — 2 PIERRE 1:5, 6.


    DANS la deuxième moitié du XIXe siècle, Charles Blondin a sans doute donné l’une des plus extraordinaires démonstrations de maîtrise physique. On raconte qu’il a traversé à plusieurs reprises les chutes du Niagara; d’abord en 1859, sur une corde de 340 mètres de long suspendue à 50 mètres au-dessus de l’eau; puis, montrant à chaque fois un aspect différent de son habileté: les yeux bandés, dans un sac, en poussant une brouette, sur des échasses, ou encore en portant un homme sur son dos. Dans un autre site, il a réussi, avec des échasses aux pieds, des sauts périlleux sur une corde tendue à 52 mètres au-dessus du sol. Afin de garder l’équilibre, il a dû faire preuve d’une maîtrise physique hors du commun. Pour sa peine, Charles Blondin a reçu à la fois gloire et argent.
    Quoique bien peu d’entre nous soient capables d’exploits seulement comparables à ceux-là, l’importance de la maîtrise physique dans l’exercice de certaines professions ou dans le sport ne nous échappe pas. Ainsi, parlant de la virtuosité du célèbre pianiste Vladimir Horowitz, aujourd’hui disparu, un musicien a dit: “Ce qui me fascinait, c’était l’impression de maîtrise absolue (...), d’une incroyable énergie tenue en bride.” Quelqu’un d’autre a parlé des “quatre-vingts années où ses doigts ont voltigé sur le clavier avec une maîtrise parfaite”.
    Il faut faire de grands efforts pour acquérir une pareille habileté. Pourtant, la maîtrise de soi est encore plus importante et exigeante. On l’a définie comme étant une “autorité exercée sur ses impulsions, émotions ou désirs”. Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot traduit par “maîtrise de soi” en 2 Pierre 1:6 et dans d’autres passages a été défini comme “la vertu de celui qui domine ses désirs et ses passions, surtout ses appétits sensuels”. La maîtrise de soi a été appelée “le summum de la réalisation humaine”.


    Pourquoi la maîtrise de soi est tellement importante


    Quels ravages le manque de maîtrise de soi a causés! Il est à l’origine de nombre des difficultés que connaît aujourd’hui le monde. En ces “derniers jours”, nous vivons véritablement des “temps décisifs et durs”. Les hommes sont “sans maîtrise de soi”; la raison en est souvent l’avidité, caractérisée entre autres par le fait qu’ils sont “amis des plaisirs plutôt qu’amis de Dieu”. (2 Timothée 3:1-5.) 
    Le fonctionnement d’une automobile peut illustrer l’importance de la maîtrise de soi. Ce véhicule est pourvu de quatre roues qui lui permettent de se mouvoir, d’un moteur puissant qui peut faire tourner ces roues à toute allure, et de freins qui peuvent les faire s’arrêter. Cependant, il arrivera un malheur s’il n’y a pas de conducteur pour décider où les roues doivent aller, à quelle vitesse elles doivent tourner et quand elles doivent s’arrêter, la maîtrise de ces opérations étant assurée par un usage approprié du volant, de l’accélérateur et du frein.
    On ne saurait exagérer le rôle de la maîtrise de soi. Ce que l’apôtre Paul dit en 1 Corinthiens 13:1-3 sur l’importance de l’amour vaut également pour cette qualité. Quelle que soit notre éloquence dans les discours publics, quelles que soient la connaissance et la foi que nous ayons acquises grâce à de bonnes habitudes d’étude, quelles que soient les œuvres que nous accomplissons pour le bien d’autrui, si nous n’exerçons pas la maîtrise de soi, tout cela est en vain. Ne perdons pas de vue les paroles de Paul: “Ne savons-nous pas que les coureurs, dans une course, courent tous, mais qu’un seul reçoit le prix? Courons de manière à l’obtenir. Or tout participant à une compétition se domine en tout.” (1 Corinthiens 9:24, 25). Le conseil que Paul donne en 1 Corinthiens 10:12 ne peut que nous aider à nous dominer en tout: “Que celui qui pense être debout prenne garde de tomber.”

    Des exemples qui servent d’avertissement

    Adam a manqué de maîtrise de soi, lors de son erreur avec sa femme, car il a laissé l’émotion qui ne connaissait d'aucune manière l'envahir, au lieu de la raison de se poser la question et demander à sa femme, ; pourquoi as tu pris du fruit de l'arbre que notre Dieu nous avait interdit de regarder et aussi de manger? Adam n'a pas gouverné ses actions et notre mère à tous, non plus. En conséquence, “le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort”. (Romains 5:12.) Le premier meurtre est également dû à un manque de maîtrise de soi. En effet, Jéhovah Dieu a dit à Caïn: ‘Pourquoi brûles-tu de colère et pourquoi ton visage s’est-il allongé? Il y a le péché tapi à l’entrée, et toi, te rendras-tu maître de lui?’ Parce qu’il ne s’est pas rendu maître du péché, Caïn a tué son frère Abel (Genèse 4:6-12). La femme de Lot a, elle aussi, manqué de maîtrise de soi. Elle n’a pas pu résister à la tentation de regarder en arrière. Que lui a coûté son manque de maîtrise de soi? La vie! — Genèse 19:17, 26.
    Le premier-né de Jacob, Ruben, a perdu son droit d’aînesse parce qu’il a manqué de maîtrise de soi. Il a souillé la couche de son père en ayant des rapports sexuels avec l’une des concubines de Jacob (Genèse 35:22; 49:3, 4; 1 Chroniques 5:1). Mis à l’épreuve par les plaintes et les murmures des Israélites rebelles, Moïse s’est mis en colère et il a été privé du privilège auquel il aspirait profondément, celui d’entrer en Terre promise (Nombres 20:1-13; Deutéronome 32:50-52). Même le fidèle roi David, ‘homme selon le cœur de Dieu’, a connu de graves difficultés parce qu’il a un jour manqué de maîtrise de soi (1 Samuel 13:14; 2 Samuel 12:7-14). Ces exemples sont pour nous autant de sains avertissements qui nous montrent la nécessité d’exercer la maîtrise de soi.

    Ce que nous devons maîtriser, est au dessus de nos yeux, car le coeur des actions est notre cerveau.

    En premier lieu, il nous faut maîtriser nos pensées et nos émotions. Dans les Écritures, ces deux éléments sont souvent figurés par des mots tels que “cœur”(CERVEAU) et “reins”( LES YEUX ). Ce sur quoi nous arrêtons notre esprit peut soit favoriser, soit freiner les efforts que nous faisons en vue de plaire à Jéhovah. Nous avons besoin de maîtrise pour suivre le conseil biblique contenu en Philippiens 4:8; dans ce passage, il nous est demandé de faire de ce qui est vrai, chaste et vertueux, l’objet continuel de nos pensées. Le psalmiste David exprime la même idée lorsqu’il dit, dans une prière: ‘Que la méditation de mon cœur devienne agréable devant toi, ô Jéhovah, mon Rocher et mon Rédempteur!’ (Psaume 19:14). Le dixième commandement — de ne rien désirer de ce qui apparte
    Ient à notre prochain —  cela exigeait des Israélites qu’ils maîtrisent leurs pensées (Exode 20:17). Jésus a montré combien il est important que nous maîtrisons nos pensées et nos émotions lorsqu’il a dit: “Quiconque continue à regarder une femme au point de la désirer, a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle.” — Matthieu 5:28.

    Un autre aspect de notre corps qui doit être tenu en bride

    Il nous faut également maîtriser nos paroles. Nombreux sont les textes bibliques qui nous conseillent d’avoir autorité sur notre langue. Ainsi: “Le vrai Dieu est dans les cieux, mais nous nous sommes sur la terre. C’est pourquoi nos paroles doivent être peu nombreuses.” (Ecclésiaste 5:2). “Dans l’abondance des paroles la transgression ne manque pas, mais celui qui retient ses lèvres se montre avisé.” (Proverbes 10:19). “Qu’aucune parole ordurière ne sorte de votre bouche, mais plutôt toutes paroles qui est bonne pour édifier quand il en est besoin (...). Que (...) tout cri, tout propos outrageant, soient enlevés de chez vous, et aussi toute malice.” Ensuite, Paul nous conseille de ne pas nous laisser aller aux propos stupides ni aux plaisanteries obscènes. — Éphésiens 4:29, 31; 5:3, 4.

    Jacques, le demi-frère de Jésus, condamna les excès de langage et montra pourquoi, il est difficile de maîtriser sa langue. Il dit: “La langue (...) est un petit membre et qui se vante de beaucoup de choses. Il ne faut qu'une petite flamme de feu pour incendier une forêt entière. Eh bien, la langue est un feu. La langue est constituée d'une libre expression d’injustice parmi nos membres, car elle peut salir tout le corps et embraser la roue de la vie sur terre, et elle peut embrasée une multitude de personnes, à la Géhenne. La langue peut favoriser l'amour comme la haine et le mépris. En effet, toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de bêtes rampantes et d’animaux marins, doit se faire dompter et ils furent domptées, par l’espèce humaine. Mais la langue, il n'y a personne d’entre les humains qui puisse la dompter à sa pleine maîtrise. 
    Elle peut devenir un objet mauvais et sans frein, elle est pleine d’un poison mortel, à celui qui ne sait pas la mettre en bride. Avec elle nous bénissons Jéhovah, oui, le Père, et avec elle nous maudissons les hommes qui sont venus à l’existence ‘à la ressemblance de Dieu’. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, cher frère, que cela continue à se passer ainsi.” — Jacques 3:5-10.

    Bien sûr, nous devons exercer la maîtrise de soi dans nos actions. S’il est un domaine dans lequel il nous faut nous dominer, c’est bien celui de nos rapports avec les personnes de l’autre sexe. Les chrétiens ont reçu ce commandement: “Fuyez la débauche.” (1 Corinthiens 6:18, TOB). Le mari ne doit pas rechercher les faveurs d’autres femmes que la sienne. Il lui est dit, notamment: “Bois l’eau de ta propre citerne, et celles qui ruissellent du milieu de ton propre puits.” (Proverbes 5:15-20). Nous sommes avertis que “Dieu jugera les fornicateurs et les adultères”. (Hébreux 13:4.) Ceux qui cultivent le don du célibat doivent particulièrement faire preuve de maîtrise de soi. — Matthieu 19:11, 12; 1 Corinthiens 7:37.
    Jésus a résumé tout ce qui peut être dit sur notre façon d’agir envers nos semblables par la formule qu’on appelle la “règle d’or”: “Donc, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour nous, nous devons, nous aussi, le faire de même pour eux; c’est là, en effet, ce que signifient la Loi et les Prophètes.” (Matthieu 7:12). Étant donné nos inclinations égoïstes et les diverses épreuves ou tentations que nous subissons, il nous faut véritablement nous maîtriser pour traiter les autres comme nous voudrions qu’ils nous traitent.

    La maîtrise de soi s’exerce également dans le manger et le boire. La Parole de Dieu donne ce sage conseil: “Ne te trouve pas parmi les buveurs de vin, parmi ceux qui se gorgent de chair.” (Proverbes 23:20). Relativement à notre époque en particulier, Jésus a dit: “Prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans les excès de table, les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et que soudain ce jour-là ne soit tout de suite sur vous, comme un piège.” (Luc 21:34, 35). Oui, nous devons maîtriser nos pensées, nos sentiments, ainsi que nos paroles et nos actions.

    Pourquoi il est si difficile d’être maître de soi

    Il ne nous est pas aisé d’exercer la maîtrise de soi parce que, comme tous les chrétiens le savent, nos efforts se heurtent à l’action de trois puissants éléments. Le premier est constitué de Satan et de ses démons. La Bible ne laisse planer aucun doute sur leur réalité. Ainsi lisons-nous que “Satan entra” dans Judas juste avant qu’il ne livre Jésus (Jean 13:27). L’apôtre Pierre a demandé à Ananias: “Pourquoi Satan t’a-t-il donné la hardiesse d’user de tromperie envers l’esprit saint?” (Actes 5:3). Voilà pourquoi Pierre a donné cet avertissement approprié: “Gardez votre équilibre, soyez vigilants. Votre adversaire, le Diable, comme un lion rugissant, circule cherchant à dévorer quelqu’un.” — 1 Pierre 5:8.

    Dans leurs efforts pour exercer la maîtrise de soi, les chrétiens doivent également lutter contre le monde, qui “gît au pouvoir du méchant”, Satan le Diable. À ce propos, l’apôtre Jean a écrit: “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui; car tout ce qui est dans le monde, — le désir de la chair, le désir des yeux et l’exhibition de ses ressources, — ne provient pas du Père, mais provient du monde. Et le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.” Si nous ne nous maîtrisons pas et ne résistons pas vigoureusement à toute tendance à aimer le monde, nous risquons de succomber à son influence, comme cela est arrivé à Démas, qui fut un temps le compagnon de Paul. — 1 Jean 2:15-17; 5:19; 2 Timothée 4:10.

    Les chrétiens doivent également faire preuve de maîtrise de soi pour pouvoir lutter efficacement contre leurs faiblesses charnelles et leurs défauts héréditaires. Il nous faut nous rendre à l’évidence, “l’inclination du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse”. (Genèse 8:21.) Comme le roi David, ‘avec douleur nous avons été enfantés dans la faute, et dans le péché notre mère nous a conçus’. (Psaume 51:5.) 

    Oui, les tendances égoïstes héréditaires rendent particulièrement difficile la tâche de celui qui veut exercer la maîtrise de soi. Ces tendances résident dans le cœur symbolique, à propos duquel Jésus a dit: “Du cœur viennent les raisonnements méchants, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages, les blasphèmes.” (Matthieu 15:19). Voilà pourquoi Paul a écrit: “Le bien que je souhaite je ne le fais pas, mais le mal que je ne souhaite pas, voilà ce que je pratique. Si donc c’est ce que je ne souhaite pas que je fais, ce n’est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi.” (Romains 7:19, 20). Toutefois, la bataille n’est pas perdue d’avance, car l’apôtre a également écrit: “Mon corps, je le bourre de coups et je l’emmène comme esclave, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne devienne moi-même, d’une façon ou d’une autre, un homme désapprouvé.” Bourrer son corps de coups nécessitait d’exercer la maîtrise de soi. — 1 Corinthiens 9:27
    . QUI VEUT DIRE MAÎTRISER NOS PENSÉES ET ACTIONS EN TOUT TEMPS

    Paul avait bien des raisons de dire qu’il bourrait son corps de coups, car celui qui exerce la maîtrise de soi doit peut-être déjà lutter contre de nombreuses affections, telles que l’hypertension, la nervosité, le manque de sommeil, les maux de tête, l’indigestion. 
    Soyons maître de nos actions, tournons 7 fois notre langues avant de parler et méditant sur nos faiblesses, ainsi notre corps deviendra une source de bénédictions envers notre prochains.

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    1. folens

      folens

      Hello Eric, merci pour ce beau sujet. Bonne journée Michel

      Tracts 8.pdf 1.zip 2.zip

    2. (See 2 other replies to this status update)

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