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Eric Ouellet

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  1.  

    Des sacrifices qui plaît à Dieu, s'exprime par le coeur.

    “ Tout grand prêtre [...] est établi pour offrir et des dons et des sacrifices. ” — HÉBREUX 8:3.


    “ LE SACRIFICE, écrit l’historien de la Bible Alfred Edersheim, semble aussi  "naturel" que la prière ; le premier est révélateur de ce que l’homme pense de lui-même, la seconde de ce qu’il pense de Dieu. ” Depuis que le péché est entré dans le monde, dans son sillage sont apparus des sentiments douloureux — de culpabilité, d’éloignement de Dieu, d’impuissance. Il est compréhensible que le désir d’échapper à cette condition pénible incite l’homme à rechercher le secours de Dieu. — Romains 5:12.

    La première fois qu’il est fait mention d’offrandes à Dieu dans la Bible, c’est à propos de Caïn et d’Abel : “ Il arriva, au bout d’un certain temps, que Caïn se mit à apporter des fruits du sol en offrande à Jéhovah. Mais quant à Abel, il apporta, lui aussi, quelques premiers-nés de son petit bétail, et même leurs morceaux gras. ” (Genèse 4:3, 4). C’est plus tard Noé qui se sentit poussé à " offrir des holocaustes sur l’autel " après que Jéhovah l’eut protégé du déluge qui venait d’engloutir la génération méchante de l’époque (Genèse 8:20). C’est aussi Abraham, sensible aux promesses et aux bénédictions de Dieu, qui, plusieurs fois, " bâtit un autel et invoqua le nom de Dieu ". (Genèse 12:8 ; 13:3, 4, 18.) Plus tard, Dieu mit grandement à l’épreuve la foi de son serviteur fidèle et ami en lui demandant d’offrir son fils Isaac en holocauste (Genèse 22:1-14). Comme nous allons le voir, ces récits, quoique brefs, sont pleins d’enseignement sur la notion de sacrifice.

    Ils établissent que les sacrifices sous une forme ou sous une autre étaient un aspect fondamental du culte longtemps avant que Jéhovah n’édicte des lois précises à ce sujet. Un ouvrage de référence définit le sacrifice comme “ une offrande rituelle à une divinité pour mettre, garder ou remettre l’homme en bonne relation avec l’ordre sacré ”. Voilà qui soulève des questions importantes : Pourquoi le sacrifice est-il nécessaire dans le culte ? Quels sacrifices Dieu agrée-t-il ? Et quelle signification les sacrifices d’autrefois ont-ils pour nous aujourd’hui ?

    Pourquoi des sacrifices ?

    Adam a péché en toute connaissance de cause. Quand il a pris et mangé le fruit de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, il a désobéi de propos délibéré. Or Dieu l’avait averti : “ Le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr. ” (Genèse 2:17). Adam et Ève ont donc reçu en son temps le salaire du péché : la mort. — Genèse 3:19 ; 5:3-5.

    Ayant hérité le péché et l’imperfection d’Adam, ses descendants sont, eux aussi, éloignés de Dieu, sans espérance et condamnés à mort (Romains 5:14). Mais Jéhovah, parce qu’il est juste, puissant et surtout amour, a pris l’initiative d’une réconciliation (1 Jean 4:8, 16). C’est pourquoi, après avoir rappelé que “ le salaire que paie le péché, c’est la mort ”, la Bible ajoute : “ Mais le don que Dieu donne, c’est la vie éternelle par Christ Jésus notre Seigneur. ” — Romains 6:23.
    Pour garantir ce don, Jéhovah Dieu a fourni de quoi couvrir la perte imputable à la transgression d’Adam. On pense que le vocable hébreu kaphar signifiait primitivement “ couvrir ”, peut-être même “ effacer ” ; il est également traduit par “ faire propitiation ”. Cela signifie que Jéhovah a fourni un moyen approprié de couvrir le péché hérité d’Adam et d’en effacer les dommages, de sorte que les bénéficiaires de ce don soient libérés de la condamnation du péché et de la mort. — Romains 8:21.

    L’espérance de cette libération, Jéhovah l’a esquissée juste après le péché du premier couple, dans sa condamnation de Satan (représenté par le serpent). “ Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, lui a-t-il dit, entre ta semence et sa semence. Il te meurtrira à la tête et tu le meurtriras au talon. ” (Genèse 3:15). Avec cette déclaration prophétique, Jéhovah allumait une lueur d’espérance à l’intention de tous ceux qui y attacheraient foi. L’affranchissement du péché et de la mort aurait cependant un prix. La Semence promise ne viendrait pas tranquillement détruire Satan ; il faudrait qu’elle soit meurtrie au talon, c’est-à-dire mise à mort, mais pas de manière définitive.
    Adam et Ève ont dû beaucoup s’interroger sur l’identité de la Semence promise. Quand, à la naissance de son premier-né, Ève dit : “ J’ai produit un homme avec l’aide de Jéhovah ”, envisageait-elle que Caïn devienne la Semence (Genèse 4:1) ? Quoi qu’il en soit, Caïn, à l’image de son offrande, se révéla décevant. Son frère, par contre, eut foi dans la promesse divine, ce qui l’incita à offrir en sacrifice à Jéhovah quelques premiers-nés de son petit bétail. Ainsi lisons-nous que, “ par la foi, Abel a offert à Dieu un sacrifice de plus grande valeur que celui de Caïn, foi grâce à laquelle témoignage lui a été rendu qu’il était juste ”. — Hébreux 11:4.

    Abel n’avait pas simplement foi en Dieu ; cette foi-là, sans doute Caïn aussi l’avait-il. Abel avait foi dans la promesse de Dieu de susciter une Semence qui sauverait les humains fidèles. Quoiqu’il ne lui ait pas été révélé comment les choses se passeraient, il savait que quelqu’un allait devoir être meurtri au talon, ce qui l’avait, semble-t-il, amené à la conclusion qu’une effusion de sang serait nécessaire — la notion même du sacrifice. Abel offrit donc à la Source de la vie un don de vie et de sang. Probablement a-t-il agi ainsi en ayant en vue la réalisation de la promesse de Jéhovah et pour montrer qu’il l’attendait ardemment. Outre qu’elle fut l’élément qui plut à Jéhovah dans le sacrifice d’Abel, cette manifestation de foi a donné une certaine idée de ce qu’est fondamentalement un sacrifice, à savoir un moyen par lequel des humains pécheurs peuvent s’avancer vers Dieu pour obtenir sa faveur. — Genèse 4:4 ; Hébreux 11:1, 6.
    En demandant à Abraham d’offrir son fils Isaac en holocauste, Jéhovah dévoila de manière frappante la signification profonde du sacrifice. Même si ce sacrifice-là n’eut finalement pas lieu, il préfigura le plus grand sacrifice qui ait jamais été, celui que Jéhovah ferait en offrant son Fils unique-engendré pour accomplir Sa volonté envers les hommes (Jean 3:16). En ce qui concerne les sacrifices et les offrandes de la Loi mosaïque, ils furent des modèles prophétiques établis par Jéhovah pour enseigner à son peuple choisi ce qu’il fallait faire pour recevoir le pardon des péchés et affermir l’espérance du salut. Voyons ce qu’ils nous apprennent.

    Des sacrifices agréables à Jéhovah

    “ Tout grand prêtre, dit Paul, est établi pour offrir et des dons et des sacrifices. ” (Hébreux 8:3). Remarquez que l’apôtre divise les offrandes que faisait le grand prêtre d’Israël en deux catégories : les “ dons ” et les “ sacrifices ” (ou “ sacrifices pour les péchés ”). (Hébreux 5:1.) De même que l’on fait généralement des dons (des cadeaux) par affection et reconnaissance, pour entretenir une amitié ou encore pour gagner la faveur ou l’approbation de quelqu’un (Genèse 32:20 ; Proverbes 18:16), de même nombre d’offrandes prescrites par la Loi pouvaient être considérées comme des “ dons ” faits à Dieu pour obtenir son approbation et sa faveur . En cas de transgression, la Loi exigeait une restitution, et on offrait des “ sacrifices pour les péchés ” pour faire réparation. Le Pentateuque (en particulier l’Exode, le Lévitique et les Nombres) parle abondamment de plusieurs sortes de sacrifices et d’offrandes. Bien qu’il puisse être très difficile d’en assimiler et d’en retenir tous les détails, quelques caractéristiques des différents types de sacrifices méritent notre attention.

    Les sept premiers chapitres du Lévitique décrivent séparément cinq grands types de sacrifices (dont certains étaient offerts simultanément) : holocauste, offrande de grain, sacrifice de communion, sacrifice pour le péché et sacrifice de culpabilité. Chacun est expliqué deux fois : d’abord sous l’angle de ce qui devait être offert sur l’autel (Lévitique 1:2 à 6:7) ; puis en précisant les portions réservées aux prêtres ou à l’offrant (Lévitique 6:8 à 7:36). Par ailleurs, en Nombres chapitres 28 et 29, on trouve une sorte de calendrier de ce qu’il fallait offrir chaque jour, chaque semaine, chaque mois ou lors des fêtes annuelles.
    Les holocaustes, les offrandes de grain et les sacrifices de communion comptaient parmi les offrandes volontaires qu’on faisait à Dieu comme dons ou pour s’avancer vers lui afin d’obtenir sa faveur. Des biblistes donnent au mot hébreu pour “ holocauste ” le sens d"offrande de montée ” ou d"offrande montante ”, ce qui correspond bien au fait qu’une bonne odeur, une odeur reposante, montait vers Dieu quand on brûlait l’animal sur l’autel. L’holocauste avait ceci de particulier que l’animal, dont on avait préalablement fait l’aspersion du sang autour de l’autel, était offert à Dieu en entier. Les prêtres faisaient “ fumer le tout sur l’autel, comme holocauste, sacrifice par le feu d’une odeur reposante pour Jéhovah ”. — Lévitique 1:3, 4, 9 ; Genèse 8:21.
    L’offrande de grain est décrite en Lévitique chapitre 2. Cette offrande volontaire se composait de fleur de farine généralement arrosée d’huile et accompagnée d’oliban. “ Le prêtre [devait] en empoigner une pleine poignée, tant de sa fleur de farine que de son huile, avec tout son oliban ; et il [devait] faire fumer cela sur l’autel comme mémorial de l’offrande, comme sacrifice par le feu d’une odeur reposante pour Jéhovah. ” (Lévitique 2:2). L’oliban entrait dans la composition de l’encens sacré qu’on brûlait sur l’autel de l’encens dans le tabernacle ou le temple (Exode 30:34-36). C’est sans doute ce à quoi le roi David pensait quand il a écrit : “ Que ma prière soit préparée comme l’encens devant toi, l’élévation de mes paumes comme l’offrande de grain du soir. ” — Psaume 141:2.

    Une autre offrande volontaire est décrite en Lévitique chapitre 3 : le sacrifice de communion, ou “ sacrifice d’offrandes de paix ”. En hébreu, le mot “ paix ” signifie bien plus que l’absence de guerre ou de troubles. “ Dans la Bible, explique le livre Études des institutions mosaïques (angl.), il exprime en plus l’état ou les relations de paix avec Dieu, la prospérité, la joie et le bonheur. ” On ne faisait donc pas des sacrifices de communion pour être en paix avec Dieu, comme pour l’apaiser, mais pour le remercier, pour célébrer la condition bénie dont jouissent ceux qui sont en paix avec lui parce qu’il les approuve. Une fois le sang et la graisse offerts à Jéhovah, les prêtres et l’offrant consommaient le sacrifice (Lévitique 3:17 ; 7:16-21 ; 19:5-8). Symboliquement, l’offrant, les prêtres et Jéhovah Dieu partageaient ainsi un repas, belle image des liens de paix qui les unissaient.

    Quand il s’agissait d’obtenir le pardon d’un péché ou de faire propitiation pour des violations de la Loi, on présentait un sacrifice pour le péché ou un sacrifice de culpabilité. Contrairement à l’holocauste, on n’offrait pas à Dieu l’animal tout entier ; on ne brûlait sur l’autel que la graisse et certains morceaux, le reste étant éliminé hors du camp ou, dans certains cas, consommé par les prêtres. Cette différence, importante, tient au fait que, l’holocauste étant un don fait à Dieu pour avoir accès auprès de lui, on le lui offrait exclusivement et intégralement. D’ailleurs, on le faisait généralement précéder d’un sacrifice pour le péché ou d’un sacrifice de culpabilité, signe que Dieu n’agréait le don d’un pécheur que s’il y avait eu d’abord pardon du péché. — Lévitique 8:14, 18 ; 9:2, 3 ; 16:3, 5.

    On n’acceptait de sacrifice pour le péché que pour les péchés commis contre la Loi involontairement, à cause de la faiblesse de la chair. "Si une âme péchait par erreur en l’une quelconque des choses qui, comme l’avait ordonné Jéhovah, ne devait pas se faire", le pécheur devait offrir un sacrifice pour le péché, proportionné à sa position dans la communauté (Lévitique 4:2, 3, 22, 27). Les pécheurs non repentants étaient, eux, retranchés ; aucun sacrifice n’était prévu pour eux. — Exode 21:12-15 ; Lévitique 17:10 ; 20:2, 6, 10 ; Nombres 15:30 ; Hébreux 2:2.

    Les chapitres 5 et 6 du Lévitique nous éclairent sur la signification et le but des sacrifices de culpabilité. Même si c’était involontairement, peut-être un transgresseur avait-il violé les droits de son semblable ou de Jéhovah Dieu, ce qui demandait réparation. Plusieurs sortes de péchés sont mentionnées. Certains étaient d’ordre privé (5:2-6), d’autres étaient des péchés “ contre les choses saintes de Jéhovah ” (5:14-16), d’autres encore, sans être dus entièrement à l’ignorance, résultaient de mauvais désirs ou de faiblesses de la chair (6:1-3). Non seulement le transgresseur devait confesser ces péchés, mais il lui fallait aussi, quand les circonstances l’exigeaient, compenser le préjudice, puis présenter un sacrifice de culpabilité à Jéhovah. — Lévitique 6:4-7.

    Quelque chose de meilleur à venir

    En leur donnant accès auprès de Dieu, la Loi mosaïque, avec son système de sacrifices et d’offrandes, devait permettre aux Israélites d’obtenir et de conserver la faveur et la bénédiction divines jusqu’à l’arrivée de la Semence promise. “ La Loi, confirme Paul, lui-même Juif, est devenue notre précepteur menant à Christ, pour que nous soyons déclarés justes en raison de la foi. ” (Galates 3:24). Malheureusement, la nation a dédaigné cette tutelle et abusé de son privilège, si bien que ses multiples sacrifices sont devenus répugnants aux yeux de Jéhovah. “ J’en ai assez, a-t-il déclaré, des holocaustes de béliers et de la graisse des animaux bien nourris ; je ne prends pas plaisir au sang des jeunes taureaux, des agneaux et des boucs. ” — Isaïe 1:11.

    Le système de choses juif, axé sur le temple et la prêtrise, a disparu en 70 de notre ère. Après cela, il n’a plus été possible d’offrir des sacrifices selon les modalités de la Loi. Est-ce à dire que ces sacrifices indissociables de la Loi ne sont plus d’aucun intérêt pour ceux qui adorent Dieu aujourd’hui ? 

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