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Eric Ouellet

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Status Updates posted by Eric Ouellet

  1. La sagesse est l'essence de notre pensée.
    Rien ne vient au monde d'intelligence que par cette qualité, car elle vient de Dieu.
    Rien ne vient à l'existence sans la sagesse car en voici la signification.
    La sagesse est l'intelligence de la pureté 
    Elle est la clairvoyance de la pensée 
    La faculté de l'esprit à juger avec clarté
    Qui pénètre au plus profond de nous 
    Qui comprend avec perspicacité
    Cette finesse de l'esprit de l'odorat affiné
    Sentir les choses à se concrétiser
    La sagesse est sagacité
    La faculté de l'esprit à comprendre
    Les choses complexes
    En toute profondeur.
    La sagesse est le sentiment du contrôle 
    La clarification d'une opinion.
    Passer à travers.
    Entrez dans...
    Immerger,Contrôler,Deviner...
    Découvrir les sentiments qui nous habite 
    Les émotions et sentiments qui nous pénètre
    LE COEUR 
    Le siège des mobiles.

    La sagesse est se soumettre à notre intelligence
    Le contrôle universelle absolue
    Le passage avant l'autre niveau supérieur
    Laisser filtrer notre pensée 
    D'une intelligence affutée
    La sagesse est le contrôle à la vérification
    L'inspection attentive a la régularité d'une action juste
    À la validité d'une pièce, d'une pensée
    À certaine normes
    Le niveau des connaissances d'une personne
    Approfondi, et clarifié
    Par des interrogations sur
    L'ensemble de nos connaissances
    A se dominer à la pureté
    de maîtriser notre esprit 
    À la perfection divine.
    La sagesse est sincère
    Elle s'exprime 
    Sans déguisement de la pensée
    Elle est franche et loyal 
    Qui est éprouvée
    Elle est la censure de l'intelligence
    Elle est authentique
    La sagesse est conforme à la règle d'or
    Qui respecte l'ordre des choses
    À son infime particularité
    Elle est la science de la vérité

    La sagesse est nécessaire et indispensable 
    Au besoin de l'harmonie de la vie 
    D'une importance capitale
    La sagesse est l'outil de l'esprit
    En vertu de la vie
    Absolu nécessité
    Le besoin utile de notre intellecte
    La Sagesse est primordiale 
    Que l'on peut
    Percevoir, Concrétiser, Imaginer...
    Avec discernement
    Elle est le laisser-passer à la vie
    Régit d'un mouvement continuel, perpétuel
    Elle nous fait aller à travers 
    Le visible à l'invisible
    Le lien parfait à la pensée universelle
    Le lien qui nous permet de franchir une limite
    En ayant a vaincre une résistance
    Couler à travers...Transpercer l'esprit
    L'outil primordiale à passer avec dignité
    À la classe supérieur
    La sagesse nous fait passer au changement 
    D'état de situation
    ...subir...
    ...éprouver...
    ...et soumettre les interrogations de notre en pur lumière 
    Elle nous fait comprendre que certaine étape 
    De notre vie ont une durée limité
    Elle nous donne la voix à ne plus être limité
    La sagesse nous fait 
    Franchir, filtrer , outre passer 
    Chaque étape de notre vie avec réussite

    L'adéquation entre la réalité de l'homme qui pense
    Sagesse=intelligence=Sagesse
    Qui emporte l'assentiment générale
    L'unique voix
    La qualité qui a pour but de faire 
    reconnaître notre culpabilité
    D'une mauvaise action
    À nous faire reconnaître notre tort
    Elle nous apporte au bon raisonnement 
    Elle pèse sur la balance de la vie
    Le pour et le contre
    La sagesse est garant de tout laxisme
    Dans le respect de notre corps physique
    De notre esprit
    De notre âme
    Elle nous illumine de milles feux
    Elle nous empêche de sombrer dans l'obscurité
    La sagesse nous apporte à vivre avec honnêteté 
    Car l'honnêteté elle est conforme à la morale
    De la probité, de la loyauté
    L'homme complet d'un monde accompli
    avec un esprit cultivé à l'idéal du bien par l'essence
    De la positivité.

    L'homme et la femme qui inculte à son intelligence la sagesse
    Devient une personne d'action car:
    Elle cultive avec vigueur ses forces
    Elle travaille ses faiblesses
    Elle fait pousser de nouvelles acquis à sa personnalité
    Elle entretien celle déjà éxistante à sa pleine maturité.
    Elle développe des mécanismes de protection
    Pour ne pas dérivé de sa voie
    Elle perfectionne l'ensemble de nos connaissances
    À un niveau infini
    Acquérir la sagesse est un don de la vie
    Elle nous apporte une vie entière à la vie éternelle
    Elle est gratuite car c'est un don divin
    Elle est pour être savourée
    Le fruit de l'esprit qui purifie l'âme à sa quintessence
    La sagesse est l'anéantissement 
    De l'intelligence anti-sociale
    À la purification de la personne sociale
    À la déstabilisation des frontières
    À l'unification des pays
    Elle apporte le lien véritable de l'amour transmit l'un envers l'autre
    À ouvrir les yeux et de reconnaitre 
    Que nous vivons sur une planete
    Qui est la terre
    La mère de la vie, car elle fut créé ainsi pour nourrir la vie.
    De la vie connu à l'inconnu
    La sagesse est le lien de l'intelligence
    Vers la pure intelligence
    Celle de notre Dieu Créateur 
    La sagesse est Divine et Universelle
    L'intelligence de Dieu est pur car c'est
    Celle de YHWH ( Jehovah )
    Amen

  2. Le coeur de l'amour d'un serviteur de Dieu, est en toute choses, (âme) fragiles, frêles et pourtant, elle se dresse et montrent son message de la vie et déclare sa beauté véritable.
    Elle n'a pas peur de la nature parfois effrayante.
    Elle garde courage et affronte la vie et dit: C'est moi la plus forte.
    Je suis là et je dois restez pour préserver mon lieu paisible et harmonique et attendre avec force et foi et intégrité le jour de Dieu.

    JEHOVAH, est un musicien de la Harpe, Higgayôn la partition du jour de Dieu . Sur les cordes basse d'une lyre à 10 cordes, La Justice de Dieu, prendra Sa place.

     

    Psaume Chant 92 

    Le jour de Dieu Malachie  chapitre 4

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Psaumes 9:15, 16

  3. Les perles spirituelles de Genèse 36 et 37

     

    Édom

    (Rouge), édomites.

    Édom était le deuxième nom ou le surnom qu’on donnait à Ésaü, le frère jumeau de Jacob (Gn 36:1). Il lui fut donné parce qu’il avait vendu son droit d’aînesse contre un plat lentilles rouge (Gn 25:30-34). Par coïncidence, à sa naissance Ésaü était apparu très roux [même mot que « rouge » en hébreu] (Gn 25:25), et une couleur semblable était dominante dans certaines parties du pays qu’Ésaü et ses descendants habitèrent par la suite.

    it-1 964

    Garde

    Lorsqu’un berger ou un gardien de troupeau disait qu’il surveillerait un troupeau, il indiquait qu’il acceptait de garder ces animaux aux conditions prévues par la loi. Il garantissait au propriétaire que les animaux seraient nourris, qu’ils ne seraient pas volés et que dans le cas contraire il paierait une compensation. Toutefois, la responsabilité du gardien n’était pas absolue, car la loi citée plus haut dégageait sa responsabilité si la situation dépassait la compétence humaine, par exemple en cas d’attaque par des bêtes sauvages. Néanmoins, pour que soit dégagée sa responsabilité de gardien, il devait fournir un témoignage au propriétaire, par exemple le cadavre de l’animal déchiré. Après l’examen de ce témoignage, le propriétaire était tenu de déclarer le gardien innocent.

    Le même principe s’appliquait à n’importe quel bien confié à quelqu’un, y compris dans une même famille. L’aîné, par exemple, était considéré comme le gardien légal de ses frères et sœurs. Cela permet de comprendre le souci qu’avait Ruben, le fils aîné, de la vie de Joseph lorsque ses frères parlèrent de le tuer, ce que rapporte Genèse 37:18-30. « Il dit : “Ne frappons pas son âme à mort.” [...] “Ne répandez pas le sang. [...] ne portez pas la main sur lui.” Son intention était de le délivrer de leur main, afin de le faire retourner vers son père. » Et, lorsque Ruben découvrit l’absence de Joseph, son angoisse fut telle qu’« il déchira ses vêtements » et s’écria : « L’enfant a disparu ! Et moi, où faut-il donc que j’aille ? » Il savait qu’il pouvait être tenu pour responsable de la disparition de Joseph. Pour qu’il n’en porte pas la responsabilité, ses frères fabriquèrent astucieusement un témoignage donnant à penser que Joseph avait été tué par une bête sauvage. Ils trempèrent le vêtement rayé de Joseph dans du sang de bouc. Puis ils présentèrent ce témoignage à Jacob, leur père et juge patriarcal, qui dégagea Ruben de toute responsabilité, car à la vue du vêtement de Joseph taché de sang il conclut que Joseph avait été tué (Gn 37:31-33).

    Dans les Écritures, le nom Arabe est essentiellement employé au sens large ; il désigne un habitant de l’Arabie, le vaste pays qui s’étend à l’E. et au S. de la Palestine. Parfois, le contexte et l’usage consacrent ce terme à une tribu ou à un groupe ethnique particulier. — 1R 10:15 ; 2Ch 9:14 ; 21:16.

    Un certain nombre de tribus arabes étaient sémites, puisqu’elles descendaient de Sem par Yoqtân ; d’autres étaient chamitiques, descendant de Cham par son fils Koush (Gn 10:6, 7, 26-30). Certains descendants d’Abraham par Agar et Qetoura s’installèrent aussi en Arabie, comme les fils de Yishmaël, qui “ campaient depuis Havila près de Shour, qui est en face de l’Égypte, jusqu’à l’Assyrie ”. (Gn 25:1-4, 12-18.) On rangeait aussi parmi les Arabes les descendants d’Ésaü qui habitaient la région montagneuse de Séïr. — Gn 36:1-43.

    Avec le temps, il y eut très probablement des mariages entre les Yishmaélites et les descendants d’Abraham par Qetoura (Gn 25:1-4), ce qui peupla des parties de l’Arabie. Puisque Yishmaël et Madiân étaient demi-frères, il est possible que les mariages entre leurs descendants respectifs, avec le mélange de leur sang, de leurs coutumes, de leurs caractéristiques et de leurs activités, soient à l’origine de l’utilisation interchangeable des noms “ Yishmaélites ” et “ Madianites ”, comme dans la description de la caravane qui vendit Joseph comme esclave en Égypte (Gn 37:25-28 ; 39:1). Les hordes qui envahirent Israël aux jours de Guidéôn furent qualifiées tant de Madianites que de Yishmaélites, ces derniers se reconnaissant à leurs anneaux de nez en or. — Jg 8:24 ; voir aussi Jg 7:25 et 8:22, 26.
    Yishmaël “ Il deviendra un zèbre d’homme. Sa main sera contre tous et la main de tous sera contre lui ; et il campera devant la face de tous ses frères.
    Ses descendant deviendront comme la descendance Ésaü.
    L’animosité que Yishmaël nourrissait envers Isaac semble s’être transmise à ses descendants, au point même que ceux-ci haïssaient le Dieu d’Isaac. En effet, le psalmiste cite les Yishmaélites lorsqu’il énumère ‘ ceux qui haïssent intensément ’ Jéhovah (Ps 83:1, 2, 5, 6). Mais, bien sûr, il y eut des exceptions. Par exemple, dans l’organisation mise sur pied par David, Obil, dont il est dit qu’il était Yishmaélite, était préposé aux chameaux du roi. — 1Ch 27:30, 31.

    Mahomet, qui vécut au 570 à 632 de n. è., prétendit être un descendant yishmaélite d’Abraham.
    La prophétie que sa population serait sans nombres. Elle compte à ce jour 2 milliards adeptes.

    La plupart des Arabes étaient des nomades qui menaient une vie pastorale et vivaient sous des tentes (Is 13:20 ; Jr 3:2). D’autres faisaient toutefois du commerce, et certains sont qualifiés de marchands au service de Tyr (Éz 27:21). Les serviteurs de Dieu avaient souvent affaire à eux. Les marchands madianites lié par Yishmaël en route pour l’Égypte auxquels Joseph fut vendu étaient des Arabes, de même que les Sabéens venus du S. de l’Arabie qui firent une incursion et prirent les bovins et les ânesses de Job (1:15) 
    Job 1:15
    La Bible. Traduction du monde nouveau (édition d’étude)
    15 lorsque les Sabéens se sont là même ligné Madianite, Yishmaëlite, Chamite ( Arabe ) ( Ismael, Madianite, Cham)  se sont jetés sur eux et les ont pris, et ils ont tué les serviteurs par l’épée. Je suis le seul à m’être échappé, pour te l’annoncer


    Genèse 36:1 : Pourquoi Ésaü était-il aussi appelé Édom ? (it-1 693).
    « Voici l’histoire d’Ésaü, aussi appelé Édom. »

    Édom était le deuxième nom ou le surnom qu’on donnait à Ésaü, le frère jumeau de Jacob (Gn 36:1). Il lui fut donné parce qu’il avait vendu son droit d’aînesse contre un mets rouge. Par coïncidence, à sa naissance Ésaü était apparu très roux [même mot que “ rouge ” en hébreu], et une couleur semblable était dominante dans certaines parties du pays qu’Ésaü et ses descendants habitèrent par la suite.

    Genèse 37:29-32 : Pourquoi les frères de Joseph ont-ils montré à Jacob le vêtement déchiré et taché de sang qui appartenait à Joseph ? (it-1 964).
    « Plus tard, quand Ruben retourna à la citerne, il vit que Joseph n’y était plus. Alors il déchira ses vêtements. Il alla voir ses frères et s’écria : « L’enfant a disparu ! Et moi, que vais-je faire ? » Alors ils prirent le vêtement de Joseph, tuèrent un bouc et trempèrent le vêtement dans son sang. Puis ils envoyèrent le beau vêtement à leur père, avec ce message : « Voilà ce que nous avons trouvé. S’il te plaît, examine si c’est le vêtement de ton fils ou non. »

    Lorsqu’un berger ou un gardien de troupeau disait qu’il surveillerait un troupeau, il indiquait qu’il acceptait de garder ces animaux aux conditions prévues par la loi. Il garantissait au propriétaire que les animaux seraient nourris, qu’ils ne seraient pas volés et que dans le cas contraire il paierait une compensation. Toutefois, la responsabilité du gardien n’était pas absolue, car la loi citée plus haut dégageait sa responsabilité si la situation dépassait la compétence humaine, par exemple en cas d’attaque par des bêtes sauvages. Néanmoins, pour que soit dégagée sa responsabilité de gardien, il devait fournir un témoignage au propriétaire, par exemple le cadavre de l’animal déchiré. Après l’examen de ce témoignage, le propriétaire était tenu de déclarer le gardien innocent.

    Le même principe s’appliquait à n’importe quel bien confié à quelqu’un, y compris dans une même famille. L’aîné, par exemple, était considéré comme le gardien légal de ses frères et sœurs. Cela permet de comprendre le souci qu’avait Ruben, le fils aîné, de la vie de Joseph lorsque ses frères parlèrent de le tuer, ce que rapporte Genèse 37:18-30. “ Il dit : ‘ Ne frappons pas son âme à mort. ’ [...] ‘ Ne répandez pas le sang. [...] ne portez pas la main sur lui. ’ Son intention était de le délivrer de leur main, afin de le faire retourner vers son père. ” Et, lorsque Ruben découvrit l’absence de Joseph, son angoisse fut telle qu’“ il déchira ses vêtements ” et s’écria : “ L’enfant a disparu ! Et moi, où faut-il donc que j’aille ? ” Il savait qu’il pouvait être tenu pour responsable de la disparition de Joseph. Pour qu’il n’en porte pas la responsabilité, ses frères fabriquèrent astucieusement un témoignage donnant à penser que Joseph avait été tué par une bête sauvage. Ils trempèrent le vêtement rayé de Joseph dans du sang de bouc. Puis ils présentèrent ce témoignage à Jacob, leur père et juge patriarcal, qui dégagea Ruben de toute responsabilité, car à la vue du vêtement de Joseph taché de sang il conclut que Joseph avait été tué - it-1 964

    Les gens déchiraient leurs vêtements pour montrer des émotions fortes, comme la honte, la colère ou bien le deuil. Quand Ruben a appris que son frère Joseph avait été vendu comme esclave, il a été bouleversé et il a « déchiré ses vêtements ». Jacob a cru que son fils Joseph avait été tué par un animal sauvage. Alors lui aussi a déchiré ses vêtements. – WS2014 15/8 p32

    On imagine l’angoisse et la tension que cette situation a occasionnées à Joseph. La haine de ses frères est devenue si intense qu’ils ont fini par le vendre en esclavage. Ses frères aînés le jalousaient tellement qu’“ ils ne pouvaient lui parler paisiblement ”. Ils ont eu la cruauté de le vendre en esclavage et de faire croire à Jacob qu’il avait été tué par une bête sauvage.
    L’envie peut avoir des conséquences dévastatrices. Elle mène parfois à la haine, à l’injustice et au meurtre. Sans compter que, dans chaque cas, la victime ne méritait pas le traitement qu’on lui infligeait.
    La haine criminelle que les demi-frères de Joseph manifestèrent avec tant de violence et leur manque d’égards cruel pour leur père constituent un exemple servant d’avertissement pour tous ceux qui, aujourd’hui, pourraient cultiver de l’animosité à l’égard de leurs frères dans l’assemblée. – TG2011 15/8

    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    LES RÊVES DE JOSEPH - Joseph a eu deux rêves extraordinaires. Dans le premier, il s’est vu avec ses frères en train de lier des bottes de céréales. Celles de ses frères ont alors entouré la sienne et se sont prosternées devant elle tandis qu’elle se tenait debout. Dans le second, le soleil, la lune et 11 étoiles se prosternaient devant Joseph (Genèse 37:6, 7, 9). Que devait faire le garçon : en parler ou se taire ?
    Ces rêves venaient de Jéhovah. Ils avaient une valeur prophétique et Dieu voulait que Joseph transmette le message qu’ils contenaient. En un sens, Joseph devait faire ce que tous les prophètes à venir feraient : annoncer les messages et les jugements de Dieu à son peuple rebelle.
    Avec tact, Joseph a dit à ses frères : « Écoutez, s’il vous plaît, ce rêve. » Quand ils ont compris la signification du rêve, cela ne leur a pas plu du tout. Ils ont répliqué : « Vas-tu vraiment être roi sur nous, ou bien vas-tu vraiment dominer sur nous ? » Le récit poursuit : « Ainsi ils eurent de nouveau sujet à le haïr à propos de ses rêves et à propos de ses paroles. » Lorsque Joseph a raconté son second rêve à son père et à ses frères, la réaction n’a pas été meilleure. « Son père se mit à le réprimander et lui dit : “Que signifie ce rêve que tu as rêvé ? Allons-nous vraiment venir, moi, ainsi que ta mère et tes frères, nous prosterner à terre devant toi ?” » Toutefois, Jacob a continué à réfléchir à cette affaire : Jéhovah communiquait peut-être avec le garçon... (Genèse 37:6, 8, 10, 11).
    Joseph n’était pas le premier — et il ne serait pas le dernier — à qui Jéhovah demandait de relayer un message prophétique qui serait impopulaire et même source de persécutions. Jésus, le plus grand de ces messagers, a dit à ses disciples : « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15:20). Les chrétiens, quel que soit leur âge, peuvent beaucoup apprendre de la foi et du courage du jeune Joseph. – TG2014 1/8 p13
    Les dix demi-frères de Joseph ne manifestaient pas le même attachement aux principes justes que lui-même laissa apparaître dès son jeune âge. À dix-sept ans il faisait paître les moutons avec les fils que Jacob avait eus de Zilpah et de Bilhah. Bien qu’étant plus jeune que ses demi-frères, Joseph montra plus de zèle qu’eux pour les intérêts de son père et, accomplissant son devoir, il fit à son père un mauvais rapport à leur sujet (Gen. 37:2). Il n’agissait pas de façon impitoyable, car ses frères suivaient une mauvaise voie que son père était en droit de connaître. Son attachement aux principes justes a pu contribuer à le faire aimer de Jacob. Mais au lieu de tirer profit de l’exemple de Joseph, ses demi-frères se montrèrent jaloux et manifestèrent la même dureté de cœur que celle qui les avait incités, sous la conduite de Siméon et de Lévi, à massacrer les hommes de Sichem, qui s’étaient efforcés de nouer des relations amicales avec eux et qui étaient alors sans défense. Bien que Siméon et Lévi les meneurs, aient prétendu que ce massacre était justifié, leur père Jacob leur dit : “Vous avez attiré sur moi l’ostracisme, en faisant de moi une puanteur pour les habitants du pays.” Des années plus tard, Jacob maudit la colère de Siméon et de Lévi, “car elle est cruelle, et leur fureur, car elle se montre dure”. (Gen. 34:1-31 ; 49:7.) À cause de leur manque de compassion, quand les demi-frères de Joseph virent que leur père l’aimait plus qu’eux et qu’il lui avait fait un long vêtement rayé du genre chemise (qui ressemblait peut-être à celui que portaient les personnes de haut rang), “ils ne pouvaient lui parler paisiblement”. — Gen. 37:3, 4.

    Plus tard, Joseph fit un rêve qu’il rapporta à ses frères. Dans ce rêve, ses frères étaient en train de lier des gerbes au milieu du champ quand sa gerbe à lui se leva et se tint droite ; les gerbes de ses demi-frères entourèrent sa gerbe et se prosternèrent devant elle. Alors ses frères lui dirent : “Vas-tu donc être roi sur nous ?” Ils eurent ainsi un nouveau sujet de le haïr. Le récit ajoute : “Après cela, il eut encore un autre rêve, et il le raconta à ses frères et dit : ‘Voici que j’ai encore eu un rêve, et voici que le soleil et la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi.’ Puis il le raconta à son père, ainsi qu’à ses frères, et son père le tança et lui dit : ‘Que signifie ce rêve que tu as rêvé ? Allons-nous donc, moi et aussi ta mère et tes frères, venir nous prosterner à terre devant toi ?’ Et ses frères devinrent jaloux de lui, mais son père nota la parole.” Jacob reconnaissait de toute évidence que ces rêves pouvaient avoir une signification. Certes, il pouvait sembler que Joseph manifestait une attitude de supériorité par rapport à ses frères. Mais en réalité, il ne faisait que rapporter ce que Jéhovah lui avait révélé, ce qui donna l’occasion à ses frères de dévoiler l’état de leur cœur. — Gen. 37:5-11.

    La jalousie engendre la haine meurtrière

    Or ses demi-frères allèrent faire paître le petit bétail de leur père dans la région de Sichem, tandis que Jacob résidait à Hébron. Pensant peut-être à l’animosité que les habitants de cette région avaient développée contre ses fils et lui quand ils étaient sortis de Syrie, Jacob s’inquiéta de leur sort. Bien que ce dût être une tâche peu agréable pour lui en raison de l’animosité de ses demi-frères, Joseph n’hésita pas à s’en acquitter pour Jacob, et il alla voir s’ils étaient sains et saufs et si le petit bétail était aussi sain et sauf. Finalement, il les trouva vers Dothan. Mais avant qu’il les ait vus, ses demi-frères l’avaient déjà reconnu et ils commençaient à comploter sa mort. — Gen. 37:12-20.

     Ruben, premier-né de Jacob, essaya de délivrer Joseph des mains de ses frères, “afin de le faire retourner vers son père”. Étant le fils premier-né, il était conscient de sa responsabilité envers Joseph (Gen. 37:22-30). Ruben était sans doute absent quand une caravane d’Ismaélites qui venait de Galaad et se rendait en Égypte passa à proximité. Juda proposa alors de leur vendre Joseph plutôt que de le tuer et de couvrir son sang. Malgré les prières de Joseph pour qu’ils se montrent miséricordieux, ses frères acceptèrent et le vendirent aux Ismaélites pour vingt pièces d’argent. Puis ils égorgèrent un bouc et trempèrent dans son sang le long vêtement qu’ils avaient pris à Joseph. Quand Jacob vit plus tard le vêtement il fut convaincu qu’une bête sauvage mauvaise avait dévoré son fils. Son chagrin était si grand qu’il refusait de se laisser consoler. Finalement, les marchands emmenèrent Joseph en Égypte où ils le vendirent comme esclave à Potiphar, chef des gardes du corps de Pharaon. — Gen. 37:21-36.
    Plus tard, une caravane de Yishmaélites étant en vue, Juda, en l’absence de Ruben, persuada ses frères de vendre Joseph à ces marchands de passage plutôt que de le tuer. — Gn 37:21-27.

    La haine criminelle que les demi-frères de Joseph manifestèrent avec tant de violence et leur manque d’égards cruel pour leur père constituent un exemple servant d’avertissement pour tous ceux qui, aujourd’hui, pourraient cultiver de l’animosité à l’égard de leurs frères dans la congrégation chrétienne. Jésus déclara : “Quiconque continue d’être courroucé contre son frère en répondra au tribunal.” (Mat. 5:22). Mais Joseph se préparait ainsi à devenir la source d’une grande bénédiction pour son peuple, et les souffrances qu’il endurait devaient l’affiner en vue de cette grande responsabilité.
    Jacob aimait tous ses fils, mais il avait une affection particulière pour Joseph. Comment les frères de Joseph ont-ils réagi ? Ils sont devenus envieux et se sont mis à haïr Joseph. Ce dernier n’avait pourtant rien fait pour mériter cela. Mais alors qu’il avait 17 ans, ils l’ont vendu comme esclave, et ils ont menti à leur père : ils lui ont dit qu’un animal avait tué son fils préféré. L’envie les a amenés à briser la paix de la famille, ainsi que le cœur de leur père (Gen. 37:3, 4, 27-34).
    L’exemple des frères de Joseph montre que l’envie peut détruire de bonnes relations et troubler la paix d’une famille. Même si nous n’allons jamais faire ce que les frères de Joseph ont fait, nous avons tous un cœur imparfait et traître. Il n’est donc pas étonnant que nous devions parfois lutter contre l’envie. – TG2020/2 p1 §3

    À la lumière de Genèse 37:12-17, quel parallèle peut-on établir entre la mission de Joseph et celle de Jésus ? Il se trouva que les frères de Joseph faisaient paître des brebis près de Sichem. Leur père avait des raisons d’être inquiet, parce que c’était à cet endroit que Sichem avait souillé Dinah, et que Siméon et Lévi, en compagnie de leurs frères, avaient tué les hommes de la ville. Jacob demanda à Joseph d’aller voir s’ils allaient bien et de l’en informer. Malgré l’animosité que ses frères lui témoignaient, Joseph se mit immédiatement à leur recherche.
    Pareillement, Jésus accepta avec joie la mission que Jéhovah lui confia sur la terre, même si cela devait impliquer de grandes souffrances pour qu’il soit rendu parfait et devienne le principal Instrument de salut. Quel excellent exemple d’endurance Jésus a été pour nous tous – TG1987 1/5 p10 §12

    Jéhovah n’évite pas à ses serviteurs d’être éprouvés. À mesure que la fin de ce système approche, nous aurons sans doute à affronter encore plus de difficultés. L’histoire de Joseph le montre bien. Quand il était jeune, ses demi-frères sont devenus jaloux de lui. Alors ils l’ont vendu en esclavage, et il a été emmené en Égypte (Gen. 37:28). Jéhovah voyait ce qui se passait, et il a certainement été très peiné par la façon dont son fidèle serviteur et ami Joseph était traité. Mais il n’a pas empêché que cela arrive. Plus tard, quand Joseph a été accusé d’avoir essayé de violer la femme de Potiphar et a été jeté en prison, Jéhovah n’est pas intervenu non plus. Mais a-t-il pour autant abandonné Joseph ? Bien au contraire : « Jéhovah faisait réussir ce qu’il faisait » (Gen. 39:21-23). – TG2018/1 p7 §19

    Jacob a cru que son fils Joseph avait été tué par un animal sauvage. Il l’a pleuré « pendant de longs jours », et les membres de sa famille n’ont pas réussi à le consoler. Des années plus tard, l’absence de Joseph le faisait toujours souffrir. Le décès d’un membre de la famille proche déclenchait une période de deuil, mais la mort d’un père, d’une mère ou d’un fils unique apparaît comme un drame encore plus douloureux (Genèse 37:34, 35). Aujourd’hui aussi, beaucoup de personnes qui perdent un proche ressentent un chagrin tenace. Il est naturel d’éprouver ce genre de sentiments pendant longtemps. Chacun vit son deuil différemment ; il serait donc absurde de juger la façon dont quelqu’un réagit à cette terrible épreuve. Ajoutons que celui qui semble avoir une réaction excessive ne devrait pas se le reprocher. – wp2016/3 p4

    Un épisode de la vie de Jacob nous permet également de saisir, dans une certaine mesure, ce que la rançon a coûté à Jéhovah. De tous ses fils, celui que Jacob aime le plus est Joseph. Malheureusement, les frères de Joseph l’envient et le détestent. Un jour, à la demande de son père, Joseph accepte pourtant d’aller voir comment vont ses frères qui, à ce moment-là, font paître le troupeau à une centaine de kilomètres au nord de Hébrôn, où ils vivent habituellement. Imaginez la douleur de Jacob lorsqu’on lui apporte le vêtement de Joseph maculé de sang. “ C’est le long vêtement de mon fils ! ” s’exclame le patriarche. “ Une bête sauvage malfaisante l’aura dévoré ! Certainement Joseph a été mis en pièces ! ” Cette tragédie affecte profondément Jacob, qui mènera deuil sur son fils pendant de nombreux jours (Gen. 37:33, 34). Jéhovah ne réagit pas exactement comme les humains imparfaits. Mais cet épisode de la vie de Jacob nous donne une idée de ce que Dieu a pu ressentir quand, sur la terre, son Fils a été maltraité et soumis à une mort cruelle – TG2010 15/8 §14

    C’est en Genèse 37:35 que le mot “ shéol ” apparaît pour la première fois dans la Bible. Inconsolable à l’idée d’avoir perdu son fils Joseph, Jacob s’exclame : “ Je descendrai en deuil vers mon fils au shéol ! ” Persuadé que son cher Joseph est mort, le patriarche veut mourir pour aller au shéol. Quelques années plus tard, lors d’une famine, neuf de ses autres fils veulent se rendre en Égypte pour s’y ravitailler. Ils demandent à emmener leur plus jeune frère, Benjamin, mais Jacob refuse : “ Mon fils ne descendra pas avec vous, car son frère est mort et il est resté seul. S’il lui arrivait un accident mortel sur le chemin où vous iriez, alors, à coup sûr, vous feriez descendre, dans le chagrin, mes cheveux gris au shéol. ” (Genèse 42:36, 38). Notons que dans ces deux passages la mort n’est pas associée à une sorte d’au-delà, mais au shéol. – TG2005 1/5 p13 §5


    En Genèse 36:20, 21 (ainsi que v. 36:29, 30), il est question de sept cheiks “ fils de Séïr le Horite ”, à savoir Lotân, Shobal, Tsibéôn, Ana, Dishôn, Étser et Dishân. Puis, des versets 36:22 à 28 est établie la liste des sept cheiks avec leurs fils. Au verset 36:25, un des fils de Ana est appelé Dishôn. Certains pensent que ce Dishôn est un petit-fils de Séïr et un neveu du cheik Dishôn, considérant que les sept cheiks sont tous “ fils ” de Séïr au sens strict du terme, c’est-à-dire tous de la même génération.

    D’autres, cependant, prennent le mot “ fils ” au sens large et pensent que le récit présente les sept cheiks simplement comme des descendants de Séïr, et non comme étant de la même génération. C’est pourquoi ils sont d’avis que le Dishôn dont il est question au verset 36:25 est le cheik Dishôn (Gn 36:21, 26) lui-même et non pas son neveu. D’après eux, bien que Dishôn soit effectivement le fils du cheik Ana, il est cité avec les six autres cheiks non parce qu’il est leur frère, mais parce qu’il est leur égal au titre de cheik.

    Titre donné d’ordinaire aux chefs de tribu édomites et horites, les fils d’Ésaü et les fils de Séïr le Horite (Ex 15:15). Le mot hébreu est ʼallouph, “ chef ”, “ chef de millier ”. (Voir Gn 36:15, note.) Cet ancien titre édomite et horite correspond à celui de “ cheik ” qu’aujourd’hui encore les Bédouins donnent aux chefs de tribu. Dans certaines traductions de la Bible, on trouve à la place de “ cheik ” les titres “ chef ”, “ prince ” ou “ duc ”.

    Sept cheiks des Horites sont nommés, tous “ fils de Séïr ”. (Gn 36:20, 21, 29, 30.) Les cheiks d’Édom étaient, semble-t-il, 14 cheiks en tout : sept petits-fils d’Ésaü par Éliphaz, son premier-né qu’il eut de sa femme Ada ; quatre petits-fils par Réouël, qu’il eut de sa femme Basmath ; et trois par les fils que lui donna sa femme Oholibama (Gn 36:15-19). On se demande toutefois s’il faut compter le cheik Qorah, qui est inclus parmi les fils d’Éliphaz. Si la mention de ce cheik est due à une erreur de scribe, comme certains le pensent, c’est qu’il n’y avait que 13 cheiks d’Édom (Gn 36:16, note). Les clans qui se formèrent à partir de ces différents cheiks prirent leurs noms.

    En Genèse 36:40-43 et en 1 Chroniques 1:51-54, on trouve une énumération différente des “ cheiks d’Ésaü [Édom] ”. Il s’agit peut-être de cheiks qui vécurent après ceux de la première liste. Toutefois, certains commentateurs pensent que ces noms ne désignent pas des personnes, mais les villes ou les régions où était centré le territoire de ces différents cheiks. S’en tenant à cette interprétation, la Bible de Crampon (1905), par exemple, traduit ainsi : “ Le chef de Thamna, le chef d’Alva ”, etc.

    TIMNA

    1. Concubine d’Éliphaz le fils d’Ésaü et mère d’Amaleq (Gn 36:10-12). Dans la généalogie de 1 Chroniques 1:36 sont d’abord énumérés cinq fils d’Éliphaz, fils d’Ésaü. Puis sont ajoutés “ Timna et Amaleq ”. Le professeur C. Keil fait à ce propos cette remarque : “ Il apparaît donc que l’addition des deux noms Timna et Amaleq dans la Chronique est simplement un raccourci, que l’auteur pouvait tout à fait se permettre puisque ses lecteurs connaissaient les descendants d’Ésaü par la Genèse. Par ailleurs, de par sa forme (de formation féminine), le nom Timna devait écarter l’idée de quelques exégètes modernes selon laquelle Timna était aussi un fils d’Éliphaz. ” (Commentary on the Old Testament, 1973, vol. III, 1 Chronicles, p. 53). Les six fils d’Éliphaz furent donc cités, mais avec la précision que l’un d’eux, Amaleq, était de Timna, concubine d’Éliphaz. Il faut se souvenir qu’Amaleq devint une nation qui haïssait le peuple de Dieu et dont Jéhovah dit : “ Pour Jéhovah ce sera la guerre avec Amaleq de génération en génération. ” (Ex 17:8-16). Ainsi, les récits, tant de la Genèse que des Chroniques, donnent ce détail concernant l’origine d’Amaleq. Cette Timna est peut-être la même que la no 2.

    2. Fille de Séïr le Horite, donc sœur de Lotân et des autres fils de Séïr (Gn 36:20-22 ; 1Ch 1:39). Peut-être identique à la no 1.

    3. Premier nom figurant dans la liste des 11 “ cheiks d’Ésaü ” ou Édom (Gn 36:40-43 ; 1Ch 1:51-54). De l’avis de nombreux traducteurs, Timna et les autres noms cités sont des noms de personnes (Jé ; Li ; Os ; Sg ; TOB). Toutefois, il est généralement admis que l’expression “ selon leurs familles, selon leurs lieux, d’après leurs noms ” indique qu’il est question d’une tribu ou d’une région. Certaines versions préfèrent par conséquent des expressions comme “ le chef de Thamna ”. (AC.) En fait, en Genèse 36:41, dans la même liste, figure un nom de femme, Oholibama, ce qui pourrait signifier que Timna est un nom de femme. Eusèbe et Jérôme identifient Timna à une localité édomite appelée “ Thamna ”, qui existait à leur époque (Onomasticon, 96, 24-27). Cependant, on ne connaît aujourd’hui l’emplacement d’aucune région qui aurait porté le nom de Timna.

    1. “ Horite ” dont les sept “ fils ” étaient cheiks dans le pays de Séïr avant qu’il ne soit occupé par Ésaü (Édom) (Gn 36:20, 21, 29, 30 ; 1Ch 1:38 ; voir aussi Gn 14:4-6). Il est possible que Séïr ait vécu dans la région montagneuse au S. de la mer Morte et que son nom ait été donné à cette région. On ne sait pas avec certitude si les sept “ fils ” de Séïr étaient ses enfants immédiats ou s’ils comprenaient des descendants plus éloignés. — Voir ANA ; DISHÔN.

    2. Région montagneuse située entre la mer Morte et le golfe d’Aqaba (Gn 36:8, 30 ; Dt 2:1, 8). À l’époque d’Abraham, les Horites habitaient Séïr (Gn 14:6). Plus tard, Ésaü, petit-fils d’Abraham, acquit des terres en Séïr, pendant la période où son frère jumeau Jacob résidait en Paddân-Aram (Gn 32:3). Mais il semble qu’Ésaü ne finit de s’installer à Séïr que quelque temps après le retour de Jacob en Canaan (Gn 36:6-9). Finalement, les Édomites, descendants d’Ésaü, dépossédèrent les Horites (Dt 2:4, 5, 12 ; Jos 24:4), et le pays en vint à être appelé Édom. Toutefois, l’ancien nom Séïr fut également employé pour les descendants d’Ésaü et la région où ils vivaient (Nb 24:18 ; voir aussi 2R 14:7 ; 2Ch 25:11). Il apparaît que durant le règne du roi Hizqiya des hommes de la tribu de Siméon se rendirent au mont Séïr, et que, après avoir anéanti les rescapés des Amaléqites, des Siméonites commencèrent à y résider (1Ch 4:41-43). Pour des détails au sujet de la géographie et de l’histoire de Séïr, voir 

    AMALEQ, AMALÉQITES

    Fils d’Éliphaz, premier-né d’Ésaü et de sa concubine Timna (Gn 36:12, 16). Amaleq étant un des petits-fils d’Ésaü, il était un des cheiks d’Édom (Gn 36:15, 16). Son nom désignait aussi la tribu de ses descendants. — Dt 25:17 ; Jg 7:12 ; 1S 15:2.

    L’opinion de certains, selon laquelle les Amaléqites auraient une origine bien antérieure à Amaleq et ne descendraient pas de ce petit-fils d’Ésaü, n’est pas solidement fondée. L’idée que les Amaléqites existaient avant Amaleq reposait sur la parole proverbiale suivante de Balaam : “ Amaleq fut la première des nations, mais sa fin par la suite, ce sera quand il périra. ” (Nb 24:20). Toutefois, Balaam ne parlait pas ici de l’histoire des nations en général ni de leur origine, sept ou huit siècles plus tôt. Il faisait seulement allusion aux faits historiques relatifs aux Israélites qu’on le chargeait de maudire, moyennant finance, et qui étaient sur le point d’entrer en Terre promise. C’est pourquoi, après avoir cité Moab, Édom et Séïr parmi les ennemis d’Israël, Balaam ajouta qu’Amaleq était en réalité “ la première des nations ” à s’être opposée aux Israélites après leur sortie d’Égypte, quand ils marchaient vers la Palestine, et que sa fin, pour cette raison, “ ce sera quand il périra ”.

    Par conséquent, lorsque Moïse, dans son récit des événements de l’époque d’Abraham, avant la naissance d’Amaleq, parle de “ toute la campagne des Amaléqites ”, c’est selon toute vraisemblance la région que connaissaient ses contemporains qu’il nomme ainsi ; il ne laissait pas entendre que les Amaléqites précédèrent Amaleq (Gn 14:7). Le centre du territoire des Amaléqites se situait au N. de Qadesh-Barnéa, dans le désert du Négueb, au S. de la Palestine, mais tout autour, jusque dans la péninsule du Sinaï et le N. de l’Arabie, des camps leur payaient tribut (1S 15:7). À une certaine époque, ils étendirent peut-être même leur influence jusque dans les collines d’Éphraïm. — Jg 12:15.

    Après l’Exode, les Amaléqites furent “ la première des nations ” à attaquer les Israélites sans avoir été provoquée, et ce à Rephidim, près du mont Sinaï. C’est pourquoi Jéhovah décréta qu’ils seraient finalement anéantis (Nb 24:20 ; Ex 17:8-16 ; Dt 25:17-19). Un an plus tard, quand les Israélites tentèrent d’entrer en Terre promise malgré la parole de Jéhovah, ils furent refoulés par les Amaléqites (Nb 14:41-45). Au temps des juges, par deux fois ces ennemis des Israélites prirent part à des attaques contre eux. D’abord aux jours d’Églôn, roi de Moab (Jg 3:12, 13), puis aux côtés des Madianites et des Orientaux, lorsqu’ils pillèrent le pays d’Israël pendant sept ans, avant que Guidéôn et ses 300 hommes ne leur infligent une défaite écrasante. — Jg 6:1-3, 33 ; 7:12 ; 10:12.

    Eu égard à cette haine persistante, Jéhovah ‘ s’en prit ’ aux Amaléqites quand, dans la période des rois, il ordonna à Saül de les abattre, ce qu’il fit “ depuis Havila jusqu’à Shour, qui est en face de l’Égypte ”. Cependant, Saül passa outre au commandement de Jéhovah : il épargna Agag, leur roi. Mais Dieu ne fut pas bafoué, car “ Samuel tailla en pièces Agag devant Jéhovah, à Guilgal ”. (1S 15:2-33.) David fit plusieurs incursions dans des villages amaléqites. Quand, à leur tour, ceux-ci attaquèrent Tsiqlag et emmenèrent les femmes et les biens de David, ce dernier, accompagné de 400 hommes, les rattrapa et recouvra tout ce qu’ils avaient volé (1S 27:8 ; 30:1-20). Sous le règne de Hizqiya, des hommes de la tribu de Siméon abattirent le reste des Amaléqites. — 1Ch 4:42, 43.

    Après cela, l’histoire biblique ou profane ne fait plus aucune mention directe des Amaléqites. Toutefois, “ Hamân le fils de [...] l’Agaguite ” était probablement un de leurs descendants. En effet, “ Agag ” était le titre ou le nom que portaient certains rois amaléqites (Est 3:1 ; Nb 24:7 ; 1S 15:8, 9). Ainsi, les Amaléqites, comme d’autres peuples désignés nommément, furent exterminés “ pour qu’on sache que toi, dont le nom est Jéhovah, tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ”. — Ps 83:6-18.

    Avez-vous parfois du mal à pardonner ? Cela peut être particulièrement difficile quand quelqu’un nous a fait du tort délibérément. Mais si nous pardonnons de tout cœur à ceux qui sont sincèrement repentants, nous contribuerons à guérir de nombreuses blessures, y compris les nôtres. De plus, nous imiterons la foi de Joseph et l’exemple de son Père miséricordieux, Jéhovah. w15 1/5 p. 15

     Le père de Joseph, Israël, l’aima plus que tous ses frères et lui fit faire un long vêtement rayé semblable à une chemise. À cause de cela, ses demi-frères “se mirent à le haïr et ils ne pouvaient lui parler paisiblement”. Ils trouvèrent une raison supplémentaire de le détester dans les deux rêves qu’il fit; d’après leur interprétation, ces rêves signifiaient qu’il les dominerait un jour. De la même manière, les chefs religieux juifs en vinrent à haïr Jésus parce qu’il était fidèle, que son enseignement était convaincant et qu’il jouissait manifestement de la bénédiction de Jéhovah. — Genèse 37:3-11; Jean 7:46; 8:40. Par la suite, il se trouva que les frères de Joseph faisaient paître des brebis près de Sichem. Leur père avait des raisons d’être inquiet, parce que c’était à cet endroit que Sichem avait souillé Dinah, et que Siméon et Lévi, en compagnie de leurs frères, avaient tué les hommes de la ville. Jacob demanda à Joseph d’aller voir s’ils allaient bien et de l’en informer. Malgré l’animosité que ses frères lui témoignaient, Joseph se mit immédiatement à leur recherche. Pareillement, Jésus accepta avec joie la mission que Jéhovah lui confia sur la terre, même si cela devait impliquer de grandes souffrances pour qu’il soit rendu parfait et devienne le principal Instrument de salut. Quel excellent exemple d’endurance Jésus a été pour nous tous! — Genèse 34:25-27; 37:12-17; Hébreux 2:10; 12:1, 2.

     Les dix demi-frères de Joseph le virent venir de loin. Immédiatement, leur colère s’enflamma contre lui et ils se mirent d’accord pour se débarrasser de lui. Ils avaient d’abord l’intention de le tuer. Mais Ruben, qui craignait de porter la responsabilité du meurtre parce qu’il était l’aîné, les décida à jeter Joseph dans une citerne asséchée: il espérait revenir le chercher plus tard et le libérer. Pendant ce temps, toutefois, Juda persuada ses frères de le vendre comme esclave à des Ismaélites dont la caravane passait. Les frères de Joseph prirent ensuite son long vêtement, le trempèrent dans le sang d’un bouc et l’envoyèrent à leur père. Après l’avoir examiné, Jacob s’exclama: “C’est le long vêtement de mon fils! Une bête sauvage mauvaise l’aura dévoré! Joseph a sûrement été mis en pièces!” Jéhovah doit avoir ressenti une peine semblable à la vue des souffrances de Jésus, lorsqu’il s’est acquitté de sa mission sur la terre. — Genèse 37:18-35; I Jean 4:9, 10.

     C’est alors que la femme de Potiphar tenta de séduire Joseph. Celui-ci la repoussait sans cesse. Un jour, elle saisit son vêtement, qu’il lui abandonna en s’enfuyant. Devant Potiphar, cette femme accusa Joseph de lui avoir fait des avances, et Potiphar le fit jeter en prison. Pendant quelque temps, il fut lié par des entraves de fer. Néanmoins, dans cette prison, en butte à l’adversité, Joseph confirma qu’il était un homme d’intégrité. Ainsi le préposé de la prison lui confia-t-il la responsabilité de tous les prisonniers. — Genèse 39:7-23; 
    Nous ne devons pas conclure de notre examen que le pendant de ces événements dramatiques a lieu suivant l’enchaînement chronologique exact dans lequel Joseph les a vécus. C’est plutôt une série de modèles prophétiques que nous offrent ces événements, modèles qui sont pour notre instruction et qui nous encouragent aujourd’hui. Comme le déclare l’apôtre Paul, “tout ce qui a été écrit jadis a été écrit pour notre instruction, afin que par notre endurance et par la consolation qui vient des Écritures nous ayons l’espérance. Et que le Dieu qui donne l’endurance et la consolation vous accorde d’avoir entre vous la même attitude d’esprit qu’avait Christ Jésus, pour que d’un commun accord et d’une seule bouche vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ”. — Romains 15:4-6.

  4. LETTRE À JEHOVAH

     

    Au cher Dieu , Mon désir intime est de me laisser guider par votre Parole, que mon Dieu YHWH le Tout Puissant par son Esprit Saint façonne mon coeur à la souplesse de vos exigences. Que mon coeur, mon âme et mon esprit se remplissent de votre Amour infini. Je veux laisser mon esprit entre vos mains par ma perspicacité de vous découvrir. Que la vertu de la douceur, ce fruit de l'esprit sans défaut puisse combattre contre l'adversité de ce monde imparfait et cruel. REMPLISSEZ mon coeur de votre lumière Divine. Jour et nuit je remplis mon coeur au chemin parfait de votre Parole que je laisse partout dans chaque lieux de ma maison. À chaque jours je veux respirer votre Pureté spirituel (sagacité) (sagesse). Éblouir mes yeux de votre création et vous remerciez de tout ce que vous me donnez. Mon désir qui viens de mon coeur est de vous connaitre jusqu'à la fin des temps et pour l'infini si vous le désirez. Je suis imparfait et je veux vous glorifiez, exaltez votre Nom sublime et vous remerciez, pour votre Amour infini, pour votre bonté de coeur, je veux vous glorifiez pour Votre miséricorde, si apaisante. Que mon diaphragme se délie et devient un instrument harmonique pour apaiser votre colère contre ce monde qui détruit cette belle planète que vous avez prêté aux humains. Je veux chanter votre Nom Parfait sur tout les lieux de la terre entière. Je veux sanctifier tout les lieux de la terre par le pouvoir de votre Nom Divin YHWH. Au YAH que ma foi puisse soulever les montagnes pour montrer votre Grandeur Sublime. Mes yeux pleurs de joie quand je peux louer votre Nom à l'unisson pour chanter la venu de votre royaume que nous attendons tous avec espoir de la promesse de votre Fils ÉLU. Que mes yeux mettrent en mémoire toute la sagesse de votre savoir telle une huile essentielle de la connaissance exacte telle une vierge avisée gardant réserve de votre lumière Divine pour passer la grande épreuve qui vient dans l'obscurité comme un voleur. Que je puisse avoir eux assez de temps pour ouvrir les coeurs bons à la dérive de l'illusion de ce monde méchant. Au YHWH que votre Parole sème par ma bouche, une graine de lumière de vérité et que vous puissiez la faire germer par votre désir de le Choisir par le diapason de leur coeur et la prendre comme l'une de vos brebis. Protégez moi pour ne pas devenir une ombre de faiblesse pour mes amis(es), que ma voix devienne une louange pour mon Créateur Divin YHWH. Vous êtes mon Rocher , ma forteresse , ma hauteur sûr. Que votre Nom majestueux soit entendu sur toute la terre entière. Je veux me réfugier sous votre Aile pour connaitre tout les savoir infini de votre Sagesse Pure. Au YHWH que je puisse faire les actions justes jusqu'à la venu de votre Fils Unique qui vient vers nous à grand pas dans les cieux vers notre monde pour nous libérer de notre imperfection et de nos souffrances. Je veux vibrer de Votre Pureté inscrite dans votre Parole Sainte pour accomplir votre volonté de tout mon coeur, de tout mon Âme, de tout mon esprit et de toute ma Force vitale (souffle de vie) que vous m'avez donné à ma conception au sein de ma mère. Je veux m'unir à tout mes amis qui suivent le chemin étroit qui mène au paradis. Que ma purification intime de tout l'ensemble de mon être par votre Sainte Parole que je médite jour après jour puisse avoir été aux normes de vos exigences et de réjouir Votre Coeur à mon travail qui est à venir pour l'amour de suivre mon Guide Suprême Jésus Christ, le Roi des Rois et mon Dieu Tout Puissant YHWH, Notre Père qui est dans les cieux, l'Unique Créateur infini et de Votre Esprit Saint Divin. Amen Eric Ouellet

    1. Queen Esther

      Queen Esther

      Pour  Brother @Eric Ouellet :)

      Oh comment magnifiquement écrit, est venu à moi
      les larmes, voilà comment j'ai été saisi, mon cher frère.
      C'est une lettre très spéciale et je l'ai copiée.
      Merci pour le joli cadeau, j'apprécie!
      Beaucoup de salutations de votre soeur d'Allemagne, Agape
      ❤  Merci....

    2. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Merci je suis heureux que ma lettre à JÉHOVAH fut pour vous appréciable.

      Que Jéhovah vous protège.

      Eric.

       

  5. Marcher avec Dieu dans un temps tirant sa fin.

     

    Dans le jardin d’Éden, Adam et Ève ont écouté Satan, et Adam s’est rebellé contre Jéhovah (Genèse 3:1-6). Leur fils Abel ayant suivi une voie différente, Jéhovah l’a ‘ regardé avec faveur ’ (Genèse 4:3, 4). Malheureusement, la plupart des descendants d’Adam n’ont pas marché sur les traces d’Abel. En revanche, Hénok, né des centaines d’années plus tard, a suivi son exemple. Qu’est-ce qui distinguait Hénok de tant d’autres descendants d’Adam ? L’apôtre Paul répond : “ Par la foi, Hénok a été transféré pour ne pas voir la mort, et on ne le trouvait nulle part, parce que Dieu l’avait transféré ; car, avant son transfert, il avait le témoignage qu’il avait plu à Dieu. ” (Hébreux 11:5). Hénok faisait partie d’une grande “ nuée de témoins (pré-chrétiens)” qui furent de remarquables exemples de foi (Hébreux 12:1). C’est la foi qui lui a permis de conserver une conduite droite tout au long de ses plus de 300 ans d’existence — une vie au moins trois fois plus longue que celle de la plupart d’entre nous aujourd’hui !

    Quel genre de foi Hénok avait-il ?

    Paul a donné une définition de la foi qui animait Hénok et les autres ‘ témoins ’. “ La foi, a-t-il écrit, est l’attente assurée de choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas. ” (Hébreux 11:1). En effet, dotée d’un fondement solide, la foi est l’attente confiante que les choses que l’on espère se réaliseront. Cette attente est si ferme qu’elle détermine nos priorités dans la vie. C’est ce genre de foi qui a permis à Hénok de marcher avec Dieu, contrairement au monde qui l’entourait.

    Sur quelle connaissance exacte la foi de Hénok pouvait-elle reposer ?

    La vraie foi repose sur une connaissance exacte. Quelle connaissance Hénok avait-il (Romains 10:14, 17 ; 1 Timothée 2:4) ? Il ne fait aucun doute qu’il savait ce qui s’était passé en Éden. Il avait probablement entendu parler de la vie dans ce jardin — qui existait peut-être encore, même si l’accès en était interdit (Genèse 3:23, 24). Il connaissait également le dessein divin, suivant lequel les descendants d’Adam rempliraient la terre et en feraient un endroit semblable au Paradis originel (Genèse 1:28). En outre, il accordait assurément une grande valeur à la promesse que Jéhovah avait faite de produire une Semence qui écraserait la tête de Satan et effacerait les tristes conséquences de sa tromperie (Genèse 3:15). D'ailleurs, la prophétie que Dieu a inspirée à Hénok, celle que Jude a consignée, annonce la destruction de la semence de Satan. Comme Hénok exerçait la foi, il voyait nécessairement en Jéhovah le Dieu qui “ devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement ”. (Hébreux 11:6.) Ainsi, même s’il n’avait pas toute la connaissance dont nous disposons, celle qu’il possédait était suffisante pour constituer le fondement d’une foi forte, foi qui l’a aidé à conserver son intégrité à une époque troublée.
    Imitons l’exemple de Hénok

    Comment pouvons-nous suivre l’exemple de Hénok ?

    Puisque nous souhaitons, comme Hénok, plaire à Jéhovah à l’époque troublée qui est la nôtre, nous avons tout intérêt à suivre l’exemple de ce fidèle du passé. Il nous faut pour cela acquérir et conserver la connaissance exacte de Jéhovah et de son dessein. Mais ce n’est pas tout. Nous devons faire en sorte que cette connaissance exacte dirige nos pas (Psaume 119:101 ; 2 Pierre 1:19). Nous devons nous laisser guider par la pensée divine et nous efforcer de plaire à Dieu dans toutes nos pensées et toutes nos actions.
    Rien ne nous permet de savoir si Hénok était le seul de son temps à servir Jéhovah. En tout cas, s’il n’était pas le seul, il ne faisait partie, à l’évidence, que d’une petite minorité. Nous constituons nous aussi une minorité dans le monde, mais cela ne nous démoralise pas. Jéhovah nous soutiendra quels que soient nos adversaires (Romains 8:31). Avec courage Hénok a annoncé la destruction des hommes impies. Nous nous montrons tout aussi courageux en prêchant “ cette bonne nouvelle du royaume ” malgré les moqueries, l’opposition et la persécution (Matthieu 24:14). Hénok n’a pas vécu aussi longtemps que bon nombre de ses contemporains. Mais son espérance ne se rattachait pas à ce monde-là. Il avait les yeux fixés sur quelque chose de bien plus grand (Hébreux 11:10, 35). Nous avons nous-mêmes le regard fixé sur l’accomplissement du dessein de Jéhovah. C’est la raison pour laquelle nous n’usons pas pleinement de ce monde (1 Corinthiens 7:31). Nous employons avant tout nos forces et nos ressources au service de Jéhovah.

    Hénok avait foi que la Semence promise apparaîtrait au moment où Dieu l’aurait décidé. Cela fait aujourd’hui près de 2 000 ans que la Semence  Jésus Christ  est apparue, qu’elle a versé la rançon et qu’elle nous a offert, à nous ainsi qu’aux fidèles témoins du passé comme Hénok, la possibilité d’hériter la vie éternelle. Aujourd’hui intronisée dans le Royaume de Dieu, la Semence a expulsé Satan des cieux vers la terre, ce qui explique les malheurs qui surviennent tout autour de nous (Révélation 12:12). Sans conteste, la connaissance est nettement plus abondante aujourd’hui qu’elle ne l’était aux jours de Hénok. Ayons donc une foi ferme comme la sienne. Que notre confiance dans l’accomplissement des promesses de Dieu ait une influence sur tout ce que nous faisons, et puissions-nous, comme Hénok, marcher avec Dieu bien que nous vivions à une époque troublée !

  6. Marie une femme hautement favorisée par Jéhovah

     

    “BONJOUR, hautement favorisée, Jéhovah est avec toi.” Quelle salutation! Celui qui parle n’est nul autre que l’ange Gabriel. Il s’adresse à Marie, une jeune femme humble de cœur, la fille d’un homme appelé Héli. Nous sommes en l’an 3 avant notre ère, dans la ville de Nazareth. — Luc 1:26-28.

    Marie est promise en mariage à Joseph, le charpentier. D’après la loi et la coutume juives, elle est considérée comme sa femme (Matthieu 1:18). Comme elle, il est d’humble condition. Pourquoi l’ange la salue-t-il donc comme une personne hautement favorisée?

    Un merveilleux privilège

    Gabriel ajoute: “Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé faveur auprès de Dieu; et voici que tu concevras dans ta matrice et enfanteras un fils, et tu devras l’appeler du nom de Jésus. Celui-ci sera grand, et on l’appellera Fils du Très-Haut; et Jéhovah Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera sur la maison de Jacob à jamais, et son royaume n’aura pas de fin.” — Luc 1:29-33.

    Surprise et intriguée, Marie demande: “Comment cela se fera-t-il, puisque je n’ai pas de relations avec un homme?” Gabriel répond: “De l’esprit saint viendra sur toi, et de la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi aussi ce qui naîtra sera appelé saint, Fils de Dieu.” Pour dissiper tout doute, l’ange poursuit: “Voici qu’Élisabeth, ta parente, a conçu elle aussi un fils dans sa vieillesse, et ce mois est pour elle le sixième mois, pour celle qu’on appelait stérile; car pour Dieu aucune déclaration ne sera chose impossible.” — Luc 1:34-37.

    Marie accepte immédiatement ce merveilleux privilège de service. Spontanément, mais humblement, elle dit: “Voici l’esclave de Jéhovah! Que cela se passe pour moi selon ta déclaration!” Sur quoi, Gabriel la quitte. Marie se rend en hâte dans une ville de la région montagneuse de Juda. Arrivée dans la maison du prêtre Zacharie et de sa femme, Élisabeth, elle trouve tout exactement comme l’ange l’a dit. Quelle joie remplit son cœur! De ses lèvres jaillissent des louanges à Jéhovah. — Luc 1:38-55.

    Elle devient la femme de Joseph

    C’est d’une vierge que devait venir le corps de Jésus, car c’est ce genre de naissance qui avait été annoncé (Ésaïe 7:14; Matthieu 1:22, 23). Mais pourquoi une vierge fiancée? Afin qu’il y ait un père adoptif qui puisse transmettre légalement à l’enfant le droit au trône du roi David. Joseph et Marie sont tous deux de la tribu de Juda, descendants du roi David. Les droits d’héritiers de Jésus seront donc doublement établis (Matthieu 1:2-16; Luc 3:23-33). C’est pourquoi l’ange encourage ensuite Joseph à ne pas hésiter à prendre Marie pour femme, bien qu’elle soit enceinte. — Matthieu 1:19-25*.

    Un décret de César Auguste relatif aux impôts oblige Joseph et Marie à se faire recenser à Bethléhem. C’est là que Marie donne naissance à son premier-né. Les bergers viennent voir l’enfant et adressent des louanges à son Père, Jéhovah. Après les quarante jours de purification exigés par la Loi mosaïque, Marie se rend au temple à Jérusalem afin de faire propitiation pour ses péchés (Lévitique 12:1-8; Luc 2:22-24). Effectivement, puisqu’elle n’a pas été conçue immaculée, et n’est donc pas exempte du péché, ses imperfections héréditaires doivent être couvertes par des sacrifices propitiatoires. — Psaume 51:5.

    Alors que Marie et Joseph sont au temple, Siméon et la prophétesse Anne, déjà avancés en âge, ont l’honneur de prendre dans leurs bras le Fils de Dieu. Marie n’est pas le centre d’intérêt (Luc 2:25-38). Plus tard, c’est Jésus que les mages honorent et non elle. — Matthieu 2:1-12.

    Après avoir fui en Égypte et y être restés jusqu’à la mort du méchant Hérode, les parents de Jésus s’en retournent et s’installent dans le petit village de Nazareth (Matthieu 2:13-23; Luc 2:39). C’est là que Joseph et Marie élèvent Jésus au sein d’une famille pieuse.

    Marie a eu d’autres enfants

    Avec le temps, Marie et Joseph donnent à Jésus des frères et sœurs. Quand son ministère le conduit à Nazareth, sa ville d’origine, ses compagnons d’enfance le reconnaissent. “N’est-ce pas là le fils du charpentier? demandent-ils. Est-ce que sa mère ne s’appelle pas Marie, et ses frères, Jacques, et Joseph, et Simon, et Judas? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous?” (Matthieu 13:55, 56). Les Nazaréens parlent de la famille de Joseph et Marie, y compris de leurs fils et de leurs filles qu’ils savent être les frères et sœurs de Jésus.

    Ces frères et sœurs ne sont pas des cousins de Jésus; ni ses disciples, ou frères et sœurs spirituels, car Jean 2:12 établit une nette distinction entre ces deux groupes en disant: “Il descendit à Capernaüm, lui et sa mère, ainsi que ses frères et ses disciples.” Des années plus tard, à Jérusalem, l’apôtre Paul ayant vu Céphas, ou Pierre, ajouta: “Je n’ai pas vu d’autre apôtre, mais seulement Jacques, le frère du Seigneur.” (Galates 1:19, Jérusalem). En outre, la déclaration selon laquelle Joseph “n’eut pas de relations avec [Marie] jusqu’à ce qu’elle eût mis au monde un fils”, laisse entendre que le père adoptif de Jésus en a eu avec elle par la suite et qu’ils ont eu d’autres enfants (Matthieu 1:25). C’est la raison pour laquelle Luc 2:7 appelle Jésus le fils “premier-né” de Marie.

    Une mère qui craint Dieu

    Marie étant une mère qui craint Dieu, elle coopère avec Joseph pour instruire ses enfants dans la droiture (Proverbes 22:6). La richesse spirituelle des paroles qu’elle prononce au moment où Élisabeth l’accueille démontre qu’elle étudie les Écritures avec ardeur. En cette circonstance, la mère de Jésus se fait l’écho des sentiments exprimés dans le chant de Hannah et témoigne de sa connaissance des psaumes, des écrits historiques et prophétiques, ainsi que des livres de Moïse (Genèse 30:13; 1 Samuel 2:1-10; Proverbes 31:28; Malachie 3:12; Luc 1:46-55). Marie s’est souvenue d’épisodes et de paroles prophétiques, les gardant précieusement dans son cœur et y arrêtant son esprit. Elle était donc qualifiée pour participer à l’éducation du jeune Jésus. — Luc 2:19, 33.

    Bien instruit, à 12 ans Jésus fait montre d’une connaissance des Écritures qui stupéfie les érudits qui se trouvent au temple. Jésus s’étant séparé de ses parents pendant la Pâque, sa mère lui dit: “Mon enfant, pourquoi as-tu agi ainsi avec nous? Vois! ton père et moi, nous te cherchons tout angoissés.” Jésus répond: “Pourquoi aviez-vous à me chercher? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père?” Incapable de saisir la signification de sa réponse, Marie la garde cette réponse de Jésus dans son cœur. De retour à Nazareth, Jésus ne cesse de ‘progresser en sagesse et en développement corporel, et en faveur auprès de Dieu et des hommes’. — Luc 2:42-52.

    Marie, disciple de Jésus

    Il n’est pas étonnant que Marie devienne par la suite disciple de Jésus. Elle est humble et n’a pas le désir de briller malgré la mission unique que Dieu lui a confiée. Marie connaît les Écritures. Faites des recherches, vous ne la trouverez pas auréolée, trônant en qualité de “reine mère” et baignée du reflet de la gloire de Christ. Vous la verrez plutôt en retrait, et non en vedette. — Matthieu 13:53-56; Jean 2:12.

    Jésus a étouffé dès le départ toute tendance à la mariolâtrie parmi ses disciples. Un jour qu’il parlait, “une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: ‘Heureux le ventre qui t’a porté et les seins que tu as sucés!’ Mais il dit: ‘Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et l’observent!’” (Luc 11:27, 28, ). Sans conteste, Jésus respectait sa mère, mais Jésus à toujours demander à ces disciple de suivre son exemple et comme tout les honneur revenait à Jéhovah.                                               

    Des privilèges éternels

    Quels privilèges a eu Marie! Elle a mis au monde Jésus. Puis elle a entouré de soins maternels et instruit l’enfant. Enfin, elle a exercé la foi, devenant disciple et sœur spirituelle de Christ. Lorsque la Bible mentionne Marie pour la dernière fois, nous la voyons dans une chambre haute, à Jérusalem. Elle est en compagnie des apôtres de Jésus, de ses autres fils et de quelques femmes fidèles qui tous adorent Jéhovah. — Actes 1:13, 14.

    Par la suite, Marie est morte et son corps est retourné à la poussière. Comme les autres premiers disciples oints de son cher fils, elle s’est endormie dans la mort jusqu’à ce que soit venu pour Dieu le moment de la ressusciter comme créature spirituelle pour la vie immortelle (1 Corinthiens 15:44, 50; 2 Timothée 4:8). Quelle joie cette femme “hautement favorisée” doit maintenant éprouver en présence de Jéhovah Dieu et de Jésus Christ!

    Marie fut une très grande disciple de Jésus, car elle fut humble, attentive, courageuse, elle conservait chaque mots qui sortait de la bouche de Jésus et elle déposait chaques mots dans son coeur (Lev). Elle resta au côté de Jésus dès sa conception et cela jusqu'à sa mort. Elle fut la seule à voir son fils souffrir du début de sa souffrance et cela jusqu'à son dernier Souffle.

    Père, entre tes mains je remets mon esprit.( Luc 23:46 )

     Luc 1:46 -55 est un chant de prière venant du coeur ( Lev) pour Jéhovah.

    Et Marie dit : (chanta)« Mon âme loue la grandeur de Jéhovah, et mon esprit ne peut pas s’empêcher de déborder de joie au sujet de Dieu mon Sauveur, parce qu’il a remarqué l’humble condition de son esclave. Voici qu’à partir de maintenant toutes les générations me déclareront heureuse, parce que le Puissant a fait de grandes choses pour moi. Son nom est saint. Et de génération en génération, il est miséricordieux envers ceux qui le craignent. Il a agi puissamment avec son bras ; il a dispersé les orgueilleux. Il a fait descendre les hommes puissants de leurs trônes et a élevé les humbles. Il a comblé de bonnes choses les affamés et a renvoyé les riches les mains vides. Il est venu en aide à son serviteur Israël, se souvenant pour toujours de sa miséricorde, comme il l’avait annoncé à nos ancêtres, à Abraham et à sa descendance.

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  7. PERLES SPIRITUELLES GENÈSE 40-41

     

    JÉHOVAH PROTÉGE JOSEPH ET PROTÈGE SON PEUPLE FIDÈLE DE LA FOI

     

    Joseph est encore en prison, son coeur est fort. Joseph est serviable et toujours présent à aider son prochain. De nouveau événement arrivent pour Joseph qui va changer le cour de son histoire.
    Joseph sait que son Dieu, Jéhovah, ne l’a jamais oublié, ce qui l’a sûrement aidé à endurer jour après jour, dans cette prison et de plus en terre étrangère. Jéhovah trouve des moyens de bénir Joseph et de le protéger. Le récit biblique le confirme : « Jéhovah resta avec Joseph, et il étendait sur lui sa bonté de cœur et lui faisait trouver faveur aux yeux du fonctionnaire principal de la maison d’arrêt » (Genèse 39:21-23). Comme Joseph a toujours travaillé dur, il donna à son Dieu des raisons de le bénir. Quel réconfort de savoir que Jéhovah est constamment à ses côtés !

    Jéhovah a-t-il l’intention de le laisser dans cette prison indéfiniment ? Joseph en est réduit aux hypothèses et il prie constamment Jéhovah et sûrement sans cesse. Comme dans bien des cas, la réponse se présente d’une façon des plus inattendues. Un jour, toute la prison entre en effervescence à cause de l’arrivée de deux nouveaux détenus, des fonctionnaires proches du Pharaon. L’un était le chef des panetiers, l’autre le chef des échansons (Genèse 40:1-3).
    Le chef de la garde, charge Joseph de veiller sur ces hommes qui occupaient jusque-là une position en vue. Pendant un certain temps, Joseph fut traité durement (Ps. 105:17, 18). Toutefois, son application au travail et sa confiance en Jéhovah furent récompensées. Il reçut de nouvelles responsabilités, et sa conduite exemplaire malgré les difficultés lui valut d’être placé à une position de confiance au-dessus des autres prisonniers. Parmi ceux-ci, il y eut deux serviteurs de Pharaon : le chef de ses échansons et le chef de ses panetiers. Plus tard, ils eurent chacun un rêve. Le lendemain, ils étaient abattus, car personne ne pouvait interpréter leurs rêves. Sensible à leur peine et tout en rendant l’honneur à Jéhovah Dieu, Joseph dit :" n'est ce pas à Dieu d'interpréter les rêves et leurs significations". ( Joseph donne honneur à Dieu et que par Dieu tout questionnement peut avoir réponse à celui qui le demande) 
    La patience que Joseph avait développée et l’attitude pleine de compassion qu’il avait gardée durant toutes ses épreuves allaient être récompensées car en cette journée, Jéhovah donna à Joseph la force d'élucidé les rêves des deux chefs devant lui.
    Le rêve de l’échanson annonçait qu’il serait rétabli dans sa fonction trois jours après. C’est pourquoi Joseph, dans l’espoir d’être libéré de la prison, le pria l'échanson en chef de se souvenir de lui et de faire mention de lui à Pharaon. (Genèse 40 5 -14) Il expliqua que c’était par un rapt qu’il avait été enlevé du “ pays des Hébreux ”, et qu’il n’avait rien fait qui mérite d'être en prison. Probablement pour ne pas présenter sa famille sous un mauvais jour, Joseph préféra anonymat de l’identité de ses ravisseurs. Il interpréta ensuite le rêve du panetier, disant qu’il serait mis à mort dans les trois jours. Les deux rêves se réalisèrent trois jours plus tard, à l’occasion de l’anniversaire de Pharaon. (Genèse 40: 14-23) Sans aucun doute, ces événements donnèrent à Joseph une plus grande confiance en la réalisation de ses propres rêves ( Genèse 37 :5 -8 ) et l’aidèrent à endurer. À ce moment-là, quelque 11 années s’étaient déjà écoulées depuis qu’il avait été vendu par ses frères. Il avait 28 ans à ce moment.
    Avant de recevoir les bénédictions de Jéhovah, il faut parfois savoir attendre. Jéhovah connaît la situation de ses serviteurs et il pourvoit à chacun de nous les besoins essentielles où cela nous aie le plus bénéfique (Psaume 145:16 ; Ecclésiaste 3:1 ; Jacques 1:17)

    Certains rêves venant de Dieu démontraient qu'il accorderait sa faveur immérité à ses serviteurs et leur accorderaient des vertues uniques comme Joseph une acuité sur la signification des rêves et comment Jéhovah les aiderait à passer les épreuves de leurs vie. Alors que Dieu était sur le point de conclure une alliance avec (Abraham), un profond sommeil tomba sur le patriarche, et Jéhovah lui parla alors, manifestement dans un rêve (Gn 15:12-16). À Louz (Béthel), Dieu donna une vision à Jacob dans lequel celui-ci vit une échelle s’élevant de la terre jusqu’au ciel, qui représentait la communication avec le ciel. Des anges montaient et descendaient sur l’échelle, une représentation de Jéhovah était placée au-dessus de lui, et Dieu prononça une bénédiction sur Jacob (Gn 28:10-19 ; voir aussi Jn 1:51). C’est également par le moyen d’un rêve que des années plus tard Dieu signifia à Jacob son approbation et lui ordonna par un ange de retourner dans son pays natal. — Gn 31:11-13.

    Dans sa jeunesse, Joseph, fils de Jacob, eut des rêves qui lui indiquèrent qu’il avait la faveur divine et qui étaient également prophétiques. Dans l’un, ses frères et lui étaient en train de lier des gerbes dans la campagne. La gerbe de Joseph se tint debout, et celles de ses frères l’entourèrent et se prosternèrent devant elle. Dans un autre rêve, le soleil, la lune et 11 étoiles se prosternaient devant lui (Genèse 37: 5-11)
    En Égypte, alors que Joseph était emprisonné avec le chef des échansons et le chef des panetiers de Pharaon, ces derniers eurent des rêves que Dieu accorda à Joseph d’expliquer les deux rêves: ils signifiaient que trois jours plus tard le chef des échansons retrouverait son poste, tandis que le chef des panetiers serait exécuté. Cela se réalisa trois jours plus tard, le jour de l’anniversaire de Pharaon suites.w02 15/5 p. 16.

     Il en va sensiblement de même de Joseph. Les relations étroites entre Jéhovah et Joseph ressortent d’un bout à l’autre de Genèse chapitre 39 (Gn 39 versets 2, 3, 21, 23). En outre, le disciple Étienne a dit au sujet de Joseph : “ Dieu était avec lui. ” — Actes 7:9.
    Ces humains que nous venons d’évoquer et qui ont bénéficié de la bonté de cœur divine entretenaient de bonnes relations avec Jéhovah Dieu et servaient son dessein de diverses manières. Ils ont rencontré des obstacles qu’ils n’auraient jamais surmontés sans aide de Jéhovah . Il en allait de la vie de Lot, de la lignée d’Abraham et du rôle de Joseph. Seul Jéhovah était en mesure de combler les besoins de ces hommes attachés à lui, ce qu’il a fait en opérant des actes de bonté de cœur. Si nous voulons que Jéhovah Dieu nous témoigne à jamais de la bonté de cœur, nous devons nous aussi cultiver des relations intimes avec lui et continuer d’accomplir sa volonté. — Ezra 7:28 ; Psaume 18:5

    Les serviteurs de Dieu sont privilégiés

    Combien nous apprécions la bonté de cœur de Jéhovah, qui “ a rempli la terre ” ! (Psaume 119:64.) Nous adhérons de tout cœur à ce refrain du psalmiste : “ Oh ! qu’on rende grâces à Jéhovah pour sa bonté de cœur et pour ses œuvres prodigieuses envers les fils des hommes ! ” (Psaume 107:8, 15, 21, 31). Nous nous réjouissons de ce que Jéhovah accorde sa bonté de cœur à ses serviteurs qu’il approuve, que ce soit individuellement ou collectivement. Dans une prière, le prophète Daniel a appelé Jéhovah “ le vrai Dieu, le Grand et le Redoutable, qui garde l’alliance et la bonté de cœur pour ceux qui l’aiment et pour ceux qui gardent ses commandements ”. (Daniel 9:4.) Le roi David a prié ainsi : “ Prolonge ta bonté de cœur pour ceux qui te connaissent. ” (Psaume 36:10). Ne sommes-nous pas reconnaissants à Jéhovah pour sa bonté de cœur à l’égard de ses serviteurs ? — 1 Rois 8:23 ; 1 Chroniques 17:13.
    Nous sommes vraiment privilégiés de servir Dieu. En plus d’être l’objet de l’amour qu’il manifeste aux humains en général, nous recevons des bienfaits en raison de sa bonté de cœur, son amour fidèle (Jean 3:16). Nous bénéficions de cette précieuse qualité de Jéhovah surtout quand nous en avons besoin (Psaume 36:7). 
    Tu protèges hommes et bêtes, ô Jéhovah !
    Comme ton amour fidèle est précieux, ô Dieu !
    À l'ombre de tes ailes, les fils des hommes se réfugient,  ( ils sont protégés).

    Genèse 41

    Aux jours de Joseph, aucun humain n’aurait pu connaître à l’avance les événements que Jéhovah préparait pour Son peuple. Cependant, à l’époque où Joseph fut appelé à remplir le rôle très important qui allait être le sien, Jéhovah avait eu le temps de le former et d’affiner ses qualités. Bien que Joseph ait imploré l’échanson de parler à Pharaon en sa faveur, deux années s’écoulèrent avant que cet homme ne se souvînt de lui. Et encore, ce ne fut que parce que Pharaon eut deux rêves troublants dans la même nuit. Aucun des prêtres-magiciens du roi n’ayant pu en dévoiler la signification, l’échanson dit à Pharaon que Joseph pouvait interpréter les rêves. Pharaon envoya donc chercher Joseph, qui, humblement, indiqua la Source des vraies interprétations, disant: “Dieu annoncera le bien-être à Pharaon.” Puis le souverain de l’Égypte relata ses rêves à Joseph:

    “Voici que je me tenais sur la rive du fleuve Nil. Et voici que du fleuve Nil montèrent sept vaches grasses de chair et belles de forme, et elles se mirent à paître dans l’herbe du Nil. Et voici que sept autres vaches montèrent derrière elles, misérables, et de très mauvaises de forme, et maigres de chair. Je n’en ai pas vu de mauvaises comme elles dans tout le pays d’Égypte. Et les vaches efflanquées et mauvaises se mirent à manger les sept premières vaches, les grasses. Celles-ci entrèrent donc dans leur ventre, sans qu’on sût qu’elles étaient entrées dans leur ventre, leur apparence étant aussi mauvaise qu’au début. (...)

    “Après cela, je vis dans mon rêve, et voici que sept épis montaient sur une même tige, pleins et bons. Et voici que sept épis racornis, maigres, desséchés par le vent d’est, poussèrent après eux. Et les épis maigres se mirent à engloutir les sept bons épis. Je l’ai donc raconté aux prêtres-magiciens, mais personne ne m’a expliqué.” — Genèse 40:23 à 41:24.

    Quels rêves étranges! Qui pouvait en donner le sens? 
    Joseph avec humilité décide à donner la signification des deux rèves à Pharaon, mais non en se glorifiant lui-même et vraiment en donnant honneur à Jéhovah . Alors Joseph dit: “Le rêve de Pharaon ne fait qu’un. Ce que le vrai Dieu fait, (...) il l’a fait voir à Pharaon.” Puis il révéla le puissant message prophétique contenu dans ces rêves:
    “Voici que viennent sept années de grande abondance dans tout le pays d’Égypte. Mais, après elles, se lèveront à coup sûr sept années de famine, et l’on oubliera assurément toute l’abondance au pays d’Égypte, et la famine consumera bel et bien le pays. (...) Et si le rêve a été deux fois répété à Pharaon, c’est que la chose est solidement établie de la part du vrai Dieu et que le vrai Dieu se hâte de la faire.” — Genèse 41:25-32.
    Comment Pharaon pouvait-il réagir face à cette famine imminente? Joseph lui recommanda d’établir un homme avisé et sage sur le pays, afin d’emmagasiner les excédents de récolte pendant les bonnes années. Maintenant, Pharaon reconnaissait les qualités remarquables de Joseph. Il ôta donc son anneau sigillaire et le mit au doigt de Joseph, l’établissant ainsi sur tout le pays d’Égypte. — Genèse 41:33-46.
    Joseph était âgé de trente ans lorsqu’il se tint devant Pharaon, de même que Jésus quand il fut baptisé et qu’il commença son ministère annoncer la venu du Royaume de Dieu.

    DÈS qu’il fut nommé administrateur du Pharaon, Joseph se mit à inspecter le pays d’Égypte. Il eut le temps de bien organiser les choses avant que ne commencent les années d’abondance. La terre produisit alors son fruit à pleines profusion. Dans chaque ville, Joseph rassembla sans relâche les vivres qui provenaient des champs alentour. Il “continua d’entasser du grain en très grande quantité, comme le sable de la mer, jusqu’à ce qu’on renonçât finalement à le compter, car c’était sans nombre”. — Genèse 41:46-49. 
    Les sept années d’abondance s’achevèrent et, comme l’avait annoncé Jéhovah, la famine apparut, non seulement en Égypte, mais “sur toute la surface de la terre”. Lorsque le peuple d’Égypte, affamé et réclamant du pain, se mit à crier vers Pharaon, celui-ci déclara: “Allez à Joseph. Vous devrez faire ce qu’il vous dira.” Joseph vendit du grain aux Égyptiens jusqu’à ce qu’ils n’aient plus d’argent. Ensuite, il accepta leur bétail en paiement. Finalement, le peuple vint à Joseph et dit: “Achète-nous, ainsi que nos terres, pour du pain, et nous deviendrons, nous avec nos terres, esclaves de Pharaon.” Ainsi Joseph acheta pour 
    Pharaon toutes les terres des Égyptiens. — Genèse 41:53-57.

    Pour les Égyptiens, le grain distribué par Joseph représentait la vie; de même, la véritable nourriture spirituelle est essentielle aux chrétiens qui deviennent esclaves de Jéhovah lorsqu’ils lui vouent leur vie par l’entremise du Grand Joseph, Jésus Christ. Au cours de son ministère terrestre, Jésus a prédit que ses disciples oints de l’esprit auraient la responsabilité de dispenser cette nourriture. Aujourd’hui, le reste fidèle de cette classe de l’‘esclave avisé’ fait tout ce qui est en son pouvoir — dans les limites de ce qu’autorisent les Écritures — pour que les Témoins de Jéhovah, ainsi que les personnes qui, de par le monde, s’intéressent à la vérité, reçoivent une nourriture spirituelle vivifiante. L’“esclave” tient cette mission pour un devoir de la plus haute importance et l’accomplit comme un service sacré exécuté pour Jéhovah.
    Alors même si nous vivons des épreuves, peut-être des situations injustes qui semble s’éterniser, ne perdons pas espoir. Pensons à Joseph et les épreuves qu'il vécu en son temps . Il ne s’est jamais départi de sa bonté, de son humilité, de son endurance et de sa foi ; il a ainsi donné à Jéhovah de nombreuses raisons de le récompenser . 
    Comme au temps de Joseph, notre Grand Joseph Jésus Christ nous demande d'accomplir une grande mission humanitaire qui est la plus grande importance en ce temps de la fin: Continuons à chercher le Royaume et la justice de Dieu de tout notre coeur et de tout notre être, ainsi Jéhovah pourvoira que toutes les choses essentielles à notre vie nous soit ajoutées en temps voulu. ( MATHIEU 6 :33 )
    Soyons mésiricordieux envers notre prochain comme notre Dieu Jéhovah prend soin de ses serviteurs portant son Nom Glorieux.
    Bénis soit le Dieu de notre Salut, car ses bénédictions se témoignent aux centuples envers son peuple.

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    1. folens

      folens

      Hello Eric, merci pour tes recherches et ton partage. A bientôt Michel

      N'arrête pas de chanter.pps Louvre et Museum.zip

    2. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Bonne journée Michel restons fort dans la foi.😀

  8. RAPPEL DE JEHOVAH

     

    Aleph
    Parfait est mon chemin 
    Marche dans la voix de Dieu
    Cherche moi de tout ton coeur
    Garde mon témoignage, tu seras heureux.
    Oppose toi au mal
    Marche dans la voix de Dieu
    Observe ma volonté
    L'abîme de la honte tu ne connaîtras
    Mes justes lois 
    Instruit ton coeur en ma droiture.
    Aime moi de tout ton coeur,
    de toute ton esprit, de toute ton âme et de toute ta force vitale. (Souffle de vie)
    Je te rendrai grâce
    Laisse toi entièrement
    à ce que je te dis 
    D'OBSERVER
    TELLE DOIT ÊTRE TA VOLONTÉ

    Beth
    Écoute ma parole
    Garde pur ton chemin
    telle un enfant de Dieu.
    Ne t'écarte point de mes commandements
    Cherche moi de tout ton coeur
    Ne point faillir en toi
    La promesse que je t'ai dis 
    D'OBSERVER
    De tout ton coeur 
    Apprend ma volonté
    Béni seras -tu.
    Le jugement de ta bouche 
    Soit toute énuméré de mes lèvres.
    Que toutes richesses
    Jubiles
    Dans les témoignages de ma parole
    Regarde mon chemin que je t'ai donné 
    Médite sur mes préceptes
    N'oublie pas ma lois
    tes délices
    Tu les trouveras en fesant ma volonté

    Gimel
    Observe ma parole
    tu vivras
    Sois bon envers autrui
    Merveille est ma voie
    Regarde
    Ouvre tes yeux
    Ne cache point mes commandements
    Car un étranger de la terre tu seras
    En tout temps suit mon jugement
    Si tu le désires
    Que mes yeux se tourne vers toi.
    Reste et guide ta vie sur mes normes divine.
    Car t'en égarer tu seras maudit.
    Les suivres te rendront parfait
    Garde mon témoignage
    ainsi
    Tu ne connaîtras le mépris
    Médite sur ma volonté
    Ne parle jamais contre moi
    Tu deviendras un homme parfait.
    Mes conseilles met les dans ton coeur
    De tout mon témoignage
    Tu vivras tout les trésors de la vie.

    Dalèt
    Vivifie toi en moi 
    Car ton âme est collé à la poussière
    Apprend mon adage
    Énumère ma loi
    Je te répondrai
    Médite sur mes desseins
    Tu comprendras mes préceptes
    Relève toi en ma droiture
    Ton âme ne connaîtra le chagrin
    Grâce à ma loi 
    Tu te détourneras de la voie du mensonge
    Conforme est ma loi 
    choisi la voie de JEHOVAH. (YHWH)
    Guide tes actions vers ma justice
    Immerge toi dans ma connaissance 
    Élargi ton coeur et marche dans la voie 
    De mes commandements


    Heureux ceux qui garde le chemin,
    la voie de mon salut.
    Enseigne toi, La voie de l'univers celle de ma sainte Parole.
    Observe de tout ton coeur
    Garde en toi 
    Tu comprendras, là ton cheminement
    Guide toi au chemin de ma parole
    Ne guide ton coeur vers le gain de ce système de choses.
    Fléchis ton coeur et vivifie toi en mon royaume.
    De ma parole
    Libère tes yeux de l'illusion
    Craint le Dieu Très Haut
    Tiens tes promesses telle un fidèle serviteur
    Que mes lois soit le bienvenu en toi 
    ainsi
    Tu seras libéré de toutes insultes
    Vivifie toi! Dans ma justice
    Béni seras tu!
    Désirs mes préceptes
    Telle doit être ta volonté

    zayin
    Garde les promesses qui viennent de ton coeur
    Ton salut est en mon dessin
    Amour du Dieu Très Haut
    Garde ma parole
    Aucune riposte et insulte est ma Parole.
    Espère en ma promesse et en mon royaume
    Guide ta bouche vers la parole de la vérité.
    Toujour et à jamais
    Sans relâche
    Médite sur ma parole que Je t'ai donné
    Cherche mes préceptes
    Engage ta démarche dans ton coeur
    J'élargirai ta vie
    Ne sois acerbe en ma parole
    Quelle devienne un délice à ton palais.
    Médite en ma volonté
    Aime mon commandement
    Ouvre les mains, Je te bénirai

    TAV
    Fonde ton espoir en ma volonté
    Deviens mon serviteur
    Rappelle toi de ma parole
    Vivifie toi !En ma Sagesse
    Je te délivrerai de ceux qui ton outragé
    Reste sur la voie de ma loi
    Console toi par la prière et la méditation venant de tout ton être.
    Ma parole te soutiendra dans les moments difficiles de ta vie.
    Reste dans le chemin que je t'ai donné.
    Que ta colère garde l'amour en ma volonté
    Je te délivrerai de ton impureté.
    Préserve le coeur d'enfant que je t'ai donné
    Sois ferme dans ton coeur
    Louange mon Nom pour toujour.
    Observe ma loi dans tout l'univers de ton être
    De cette volonté, ton âme s'illumineras
    Dans la nuit
    Je me souviendrai de ton nom.
    Garde en toi mes préceptes et souviens toi de mon Nom.
    Elle sera ta délivrance éternelle.
    AINSI TU CONNAÎTRAS MA PROMESSE DE VIVRE POUR TOUJOUR, AU PARADIS.
    Amen
    YHWH (JEHOVAH)
    Erico

    1. Queen Esther

      Queen Esther

      Il se fait tard et je dois y aller maintenant
      pause, je suis désolé .... Alors à demain, oui?

      Au revoir  :)

    2. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Bonne nuit, au plaisir.

       

  9. SOYONS REMPLIS DE COMPASSION À L'EXEMPLE DE NOTRE DIEU JÉHOVAH

     

     

    Le besoin de recevoir une aide compatissante ne s’est fait aussi cruellement sentir qu’aujourd’hui, et ce à une si grande échelle. Famine, maladie, pauvreté, criminalité, guerres civiles et catastrophes naturelles sont autant d’éléments qui génèrent ce besoin. La compassion est un sentiment qui porte à être sensible aux souffrances et aux malheurs d’autrui et qui s’accompagne de la volonté d’apporter un soulagement. Comme les rayons chauds d’un soleil éclatant, la compassion apaise les âmes déprimées, soulage la douleur et remonte le moral des affligés.

    Nous manifestons cette qualité par nos actes et nos paroles, notamment quand nous nous soucions des autres et que nous sommes là au moment où ils ont besoin de nous. Ne limitons pas nos témoignages de compassion à notre famille, à nos amis ou à nos connaissances. Élargissons-nous de façon à ce que nos marques de considération atteignent même des personnes qui nous sont étrangères. “ Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense avez-vous ? ” a demandé Jésus dans le Sermon sur la montagne. Cet homme compatissant a ajouté : “ Donc, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, de même vous aussi, vous devez le faire pour eux. ” — Matthieu 5:46, 47 ; 7:12.

    Vous pouvez retrouver cette déclaration, connue sous le nom de Règle d’or, dans les Saintes Écritures. Beaucoup s’accordent à dire que la Bible est le guide par excellence pour qui veut apprendre à manifester la compassion. Les Écritures insistent à de nombreuses reprises sur notre obligation d’aider ceux qui, pour quelque raison que ce soit, ont du mal à s’en sortir. La Bible parle de son Auteur, Jéhovah Dieu, qui est aussi notre Créateur, comme de l’exemple suprême de compassion.

    Nous y lisons notamment : “ [Dieu] défend le droit de l’orphelin et de la veuve, [...] aime l’immigré et lui donne du pain et un manteau. ” (Deutéronome 10:18, Nouvelle Bible Segond). La Bible présente Jéhovah Dieu comme Celui “ qui exécute le jugement pour les spoliés, Celui qui donne du pain aux affamés ”. (Psaume 146:7.) Au sujet de l’immigré défavorisé, Jéhovah a ordonné : “ Le résident étranger [...] deviendra pour vous comme un indigène d’entre vous ; et tu dois l’aimer comme toi-même. ” — Lévitique 19:34.

    Toutefois, tout le monde n’est pas compatissant par nature. Aux chrétiens de Colosses, l’apôtre Paul a écrit : “ Dépouillez-vous de la vieille personnalité avec ses pratiques, et revêtez-vous de la personnalité nouvelle, qui, grâce à la connaissance exacte, se renouvelle selon l’image de Celui qui l’a créée. [...] Comme des gens que Dieu a choisis, des hommes saints et aimés, revêtez-vous des tendres affections de la compassion. ” — Colossiens 3:9, 10, 12.

    Ainsi, cultiver la compassion réclame des efforts. Cette qualité fait partie intégrante de la “ personnalité nouvelle ” que doivent revêtir les chrétiens. Paul, qui vivait dans le monde cruel de la Rome antique, exhorta ses compagnons à opérer des changements radicaux dans leur personnalité afin d’exprimer davantage de sympathie ou de compassion.

    Le pouvoir de la compassion

    Certains s’imaginent que les personnes qui manifestent de la compassion sont faibles et vulnérables. Mais, est-ce vraiment le cas ?

    Absolument pas ! La force qui se cache derrière la compassion authentique est en réalité un amour profond, une qualité qui vient de Dieu et dont il est lui-même la personnification. En effet, “ Dieu est amour ”. (1 Jean 4:16.) C’est à juste titre que Jéhovah est appelé “ le Père des tendres miséricordes et le Dieu de toute consolation ”. (2 Corinthiens 1:3.) L’expression “ tendres miséricordes ” signifie fondamentalement “ pitié, compassion pour les maux d’autrui ”. Jéhovah va d’ailleurs jusqu’à se montrer “ bon à l’égard des ingrats et méchants ”. — Luc 6:35.

    Notre Créateur attend de nous que nous manifestions nous aussi des qualités telles que la compassion. Mika 6:8 déclare en effet : “ Il t’a révélé, ô homme tiré du sol, ce qui est bon. Et qu’est-ce que Jéhovah réclame de toi, sinon de pratiquer la justice [et] d’aimer la bonté ? ” Nous lisons en Proverbes 19:22 : “ La chose désirable chez l’homme tiré du sol, c’est sa bonté de cœur. ” Jésus Christ, le Fils de Dieu, le reflet parfait de la personnalité de son Père, fit à ses disciples une recommandation similaire, à savoir : “ Continuez à devenir miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. ” (Luc 6:36). La Bible de Jérusalem rend cette exhortation comme suit : “ Montrez-vous compatissants, comme votre Père est compatissant. ”

    Nous avons de bonnes raisons de manifester la compassion. Tout d’abord, elle est source de grandes récompenses. Nous constatons souvent la véracité de Proverbes 11:17, qui affirme : “ Un homme de bonté de cœur se comporte avec son âme en personne qui rétribue. ” Lorsque nous agissons avec compassion envers quelqu’un qui est en difficulté, Dieu considère que c’est à Lui que nous manifestons des égards. Il se charge donc de répondre par la bonté à tout acte de compassion que font ses adorateurs. Le roi Salomon a écrit sous inspiration : “ Qui témoigne de la faveur au petit prête à Jéhovah, et son traitement, Il le lui rendra. ” (Proverbes 19:17). Et Paul de confirmer : “ Vous savez que chacun, quelque bien qu’il fasse, recouvrera cela de la part de Jéhovah. ” — Éphésiens 6:8.

    Ensuite, la compassion a le pouvoir de maintenir l’unité et elle contribue à régler les conflits, à diminuer les frictions. Elle permet de dissiper les malentendus et elle ouvre la voie au pardon. Des malentendus, il en surgit parfois du fait que nous n’exprimons pas toujours nos pensées ou nos sentiments comme nous l’aurions souhaité, ou parce que nos actions sont mal interprétées. C’est là qu’intervient la compassion ; grâce à elle, la paix est préservée. Il n’est pas difficile de pardonner à quelqu’un qui est connu pour être compatissant. La compassion rend plus aisée l’application de ce conseil de Paul aux chrétiens : “ Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres, si quelqu’un a un sujet de plainte contre un autre. ” — Colossiens 3:13.

    La compassion à l’œuvre

    Quelle autre raison avons-nous de manifester de la compassion ? Cette qualité a le pouvoir de soulager la détresse. Comme nous l’avons vu précédemment, elle est la démonstration d’un sentiment de sympathie envers ceux qui sont affligés et nous amène à souffrir avec ceux qui souffrent. Elle signifie avoir une tendre sollicitude pour ceux qui sont dans l’épreuve et prendre des mesures concrètes pour les secourir.

    En montrant de la sympathie, les chrétiens imitent Jésus qui n’était jamais trop occupé pour aider les autres, que ce soit matériellement ou spirituellement. Quand Jésus discernait que certains étaient en difficulté, par compassion il trouvait un moyen de leur porter assistance.

    Notez comment il a réagi lorsqu’il a aperçu des foules qui étaient dans le dénuement spirituel : “ En voyant les foules, il en eut pitié, parce qu’elles étaient dépouillées et éparpillées comme des brebis sans berger. ” (Matthieu 9:36). À propos du terme grec traduit ici par “ eut pitié ”, un bibliste explique qu’il emporte l’idée d’“ un sentiment qui saisit l’homme au plus profond de son être ”. D’ailleurs, pour certains, il s’agit d’un des mots grecs les plus puissants pour exprimer un sentiment de compassion. ”

    À l’exemple de leur maître, les chrétiens compatissants réagissent rapidement face aux besoins matériels et spirituels d’autrui. L’apôtre Pierre a écrit : “ Ayez tous les mêmes pensées, manifestant de la sympathie, ayant de l’affection fraternelle, étant pleins d’une tendre compassion. ” (1 Pierre 3:8). C’est ainsi que, lorsqu’une famille de chrétiens nécessiteux a dû déménager pour des raisons de santé, des coreligionnaires vivant dans la région où ils s’installaient leur ont laissé gratuitement une maison pendant six mois. Le mari raconte : “ Chaque jour, ils venaient prendre de nos nouvelles. Leurs propos encourageants ont contribué à ce que nous nous sentions chez nous. ”

    Les vrais chrétiens se soucient également des besoins de gens qu’ils ne connaissent pas. Ils n’hésitent pas à leur offrir de leur temps, de leur énergie et de leurs ressources afin de leur porter secours. Les volontaires évoqués dans l’article précédent, qui sont venus en aide à de parfaits inconnus, étaient Témoins de Jéhovah.

    On comprend dès lors pourquoi il règne dans la congrégation chrétienne une atmosphère où la compassion et la bonté de cœur prédominent. Poussés par l’amour, les membres de la congrégation s’emploient à chercher des moyens de servir les autres. Les orphelins et les veuves ont peut-être besoin de votre sollicitude et de votre empathie pour faire face à leurs difficultés. Pouvez-vous les aider à vivre malgré la pauvreté, l’insuffisance des soins médicaux, le manque de logements adéquats ou d’autres soucis personnels ?

    Voyez ce qui est arrivé à un couple en Grèce. Le mari a eu une attaque cérébrale. Lui et sa femme ont été dirigés vers un hôpital situé à des centaines de kilomètres de chez eux. Or, leur maigre salaire dépendait de la récolte des oranges. Qui allait s’en occuper à leur place, puisqu’ils étaient au loin ? Les membres de la congrégation locale ont pris les choses en main. Ils ont cueilli les oranges et les ont vendues, offrant par là même au couple nécessiteux une source de revenus, ainsi que la paix de l’esprit.

    La compassion se manifeste de diverses manières. Les chrétiens qui sont animés de ce sentiment comprennent que parfois ce dont une personne affligée a le plus besoin, c’est de la visite amicale de quelqu’un qui l’écoutera avec compassion, qui saura se mettre à sa place et qui la réconfortera à l’aide des Écritures. — Romains 12:15.

    Goûtez à une atmosphère où règne la compassion

    La congrégation chrétienne mondiale est un havre de paix et de réconfort où s’exercent la compassion et la bonté. Les vrais chrétiens savent très bien que la compassion attire, tandis que la rudesse repousse. Aussi s’efforcent-ils d’imiter leur Père céleste et de montrer concrètement qu’ils sont “ pleins d’une tendre compassion ”.

    Les Témoins de Jéhovah vous invitent chaleureusement à goûter à l’atmosphère qui règne au sein de leur communauté chrétienne, atmosphère imprégnée de compassion, d’amour et d’affection. Nul doute que vous vous sentirez à l’aise en leur compagnie. — Romains 15:7.

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Saviez-vous que ce que nous voulons dans notre vie est dans le reflet des désirs qui vient de notre coeur. Avons-nous le coeur à la bonne place? Quels sont les désirs de notre coeur? Se connaître intérieurement est la plus grande importance de notre vie. Nous pouvons avoir tout ce nous voulons. Tout est dans la demande de ce que nous désirons et à la manière que nous le demandons. Ce que nous demandons doit venir d'un coeur remplis d'amour et de bonté de coeur, ainsi le souhaiter à tout l'humanité nous donnera avec le temps tout ce que nous voulions, soyons patient. Quand nous demandons pour les autres, les choses que nous désirons, nous apprenons à aimer tout les gens qui sont autour de nous sans distinction, avec impartialité comme notre Dieu Jéhovah. Sans cet amour tout ce que nous recevrons sera que de courte durée. Mettons en notre mémoire ce verset très important écrit en Actes 20 : 35   Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir. Venez en aide aux faibles et à votre prochain jour après jour. Tout ce vous donnez avec votre coeur remplis d'amour pour votre prochains et cela avec une joie réelle, Jéhovah vous donnera aux centuples, tout ce que aurez donnez pour autrui.
      Quand vous-avez besoin de quelque chose, regarder vers le ciel et Dieu vous donnera ce que vous souhaitez et avant tout souhaitez le à votre prochains en premier lieu. Jéhovah Dieu, le Dieu unique de l'univers vous récompensera et vous bénira de vos actions.

      Un serviteur de Jéhovah est un être de compassion à la manière de Jésus Christ notre Roi Oint de Jéhovah.

  10. Une descendante d'Abraham chante au-dedans de sa chambre secrete l'honneur du cadeau de Dieu

     

    Et Marie dit :

    « Mon âme loue la grandeur de Jéhovah,  et mon esprit ne peut pas s’empêcher de déborder de joie au sujet de Dieu mon Sauveur,  parce qu’il a remarqué l’humble condition de son esclave. Voici qu’à partir de maintenant toutes les générations me déclareront heureuse,  parce que le Puissant a fait de grandes choses pour moi. Son nom est saint.  Et de génération en génération, il est miséricordieux envers ceux qui le craignent. Il a agi puissamment avec son bras ; il a dispersé les orgueilleux. Il a fait descendre les hommes puissants de leurs trônes et a élevé les humbles. Il a comblé de bonnes choses les affamés et a renvoyé les riches les mains vides.  Il est venu en aide à son serviteur Israël, se souvenant pour toujours de sa miséricorde, comme il l’avait annoncé à nos ancêtres, à Abraham et à sa descendance

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

       

      Jéhovah a honoré une jeune femme humble, Marie, en la choisissant pour être la mère de Jésus. Elle vivait dans une petite ville appelée Nazareth, loin de Jérusalem et de son temple magnifique (Luc 1:26-33). Ce qu’elle a dit à Élisabeth, une parente, révèle la profondeur de son amitié avec Jéhovah (Luc 1:46-55). Jéhovah avait observé Marie et, comme elle était fidèle, il l’a honorée d’une façon qu’elle n’aurait jamais imaginée. Quand Jésus est né, Jéhovah n’a pas annoncé la nouvelle aux hauts fonctionnaires ou aux chefs de Jérusalem et de Bethléem. Il a plutôt envoyé des anges prévenir d’humbles bergers qui gardaient leurs moutons dans des champs (Luc 2:8-14). Ces bergers sont alors allés voir le nouveau-né (Luc 2:15-17). Marie et Joseph ont dû être agréablement surpris que Jésus soit honoré de sa protection.

  11.  

    Le sel, un précieux condiment

    “ VOUS êtes le sel de la terre ”, a déclaré Jésus à ses disciples (Matthieu 5:13). Les Arabes utilisent l’expression “ il y a du sel entre nous ”, et les Iraniens parlent d’une personne “ infidèle au sel ” (déloyale ou ingrate). En raison des propriétés conservatrices de ce condiment, le terme “ sel ” en est venu à évoquer ce qui est tenu en haute estime, ce qui a une place d’honneur, aussi bien dans les langues anciennes que dans les modernes.

    Le sel est aussi devenu un symbole de stabilité et de permanence. Voilà pourquoi dans la Bible un engagement sérieux était appelé “ une alliance de sel ”. Souvent, les parties contractantes partageaient un repas, avec du sel, pour sceller leur accord (Nombres 18:19). Sous la Loi mosaïque, il fallait ajouter du sel aux sacrifices offerts sur l’autel, sans doute parce qu’il représentait le fait de ne pas être corrompu ni décomposé.

    Un historique digne d’intérêt

    Tout au long de l’Histoire, le sel (chlorure de sodium) a été un produit si précieux qu’il a même provoqué des guerres. Ainsi, l’un des facteurs déclenchants de la Révolution française a été le lourd impôt sur le sel exigé par Louis XVI. Le sel a également été une monnaie d’échange de grande valeur. Les marchands maures le troquaient contre de l’or, gramme contre gramme, et certaines tribus d’Afrique centrale utilisaient des blocs de sel gemme comme moyen de paiement. Le mot français “ salaire ” vient du latin salarium (de sal, sel), par allusion à la solde des soldats romains qui incluait une allocation de sel. Les Grecs payaient leurs esclaves avec du sel, ce qui a donné l’expression “ il ne vaut pas son sel ”.

    Au Moyen Âge, le sel a été l’objet de superstitions. Renverser du sel était un mauvais présage. À titre d’illustration, sur le tableau de Léonard de Vinci intitulé la Cène, Judas Iscariote est représenté avec une salière renversée devant lui. Jusqu’au XVIIIe siècle, par contre, la place qu’occupait une personne par rapport à la position du sel à une table de banquet (avant ou après le sel) indiquait son rang social ; la position d’honneur était celle d’avant la salière, en bout de table.

    Dès les temps anciens, l’homme a appris à extraire le sel des saumures naturelles, de l’eau de mer et de la roche. Un vieux traité de pharmacologie chinois décrit plus de 40 sortes de sel et deux techniques d’extraction qui ressemblent étrangement à celles que l’on emploie de nos jours. Par exemple, dans les plus vastes marais salants du monde, situés sur les côtes de Bahía Sebastián Vizcaíno, dans l’État de Baja California Sur, au Mexique, on utilise l’énergie solaire pour extraire le sel de l’eau de mer.

    Précision intéressante, on estime que si tous les océans de la planète étaient asséchés, “ ils fourniraient au moins 19 millions de kilomètres cubes de sel, soit près de 14,5 fois le volume du continent européen émergé ”. (Encyclopædia Britannica.) Et la mer Morte est environ neuf fois plus salée que les océans !

    Les usages du sel aujourd’hui

    À notre époque, le sel est toujours un produit précieux, qui sert notamment à assaisonner les aliments, à conserver la viande et à fabriquer du savon et du verre. Toutefois, on l’utilise de façon particulièrement salutaire dans le domaine de la santé publique. Par exemple, dans de nombreux pays, on l’enrichit d’iode pour combattre une carence endémique en iode, qui se manifeste par un goitre (une augmentation de volume de la glande thyroïde) et, dans les cas graves, par la débilité mentale. Dans certains pays, on ajoute aussi du fluor au sel pour la prévention des caries.

    Même si le sel, parce qu’il régule le volume sanguin et la tension artérielle, est essentiel pour rester en bonne santé, que dire du lien controversé entre consommation de sel et hypertension ? Les médecins préconisent habituellement aux patients qui souffrent d’hypertension de limiter leur consommation de sel et de sodium. Entre 30 et 50 % des personnes hypertendues sont sensibles au sel. Dans ce cas, il a été démontré qu’une consommation moins importante de sel diminuait la pression artérielle.

    Le sel ajoute de la saveur aux aliments, comme l’a indiqué Job dans cette question : “ Ce qui est fade se mangera-t-il sans sel ? ” (Job 6:6). Nous pouvons à coup sûr être reconnaissants envers notre Créateur, “ qui nous procure richement toutes choses pour que nous en jouissions ”, y compris ce précieux condiment qu’est le sel. — 1 Timothée 6:17.

  12.  

    Qu’est-ce que le Jour du Jugement ?


    La Bible dit que Dieu “ a fixé un jour où il va juger la terre habitée ”. (Actes 17:31.) Pour beaucoup, l’idée d’être soumis à un jugement, quel qu’il soit, est désagréable. Voyez-vous les choses ainsi ?

    SI C’EST le cas, rassurez-vous : le Jour du Jugement est une disposition pleine d’amour qui apportera de grands bienfaits à la famille humaine, y compris aux morts (Matthieu 20:28 ; Jean 3:16). Mais pourquoi est-il nécessaire ? Et que se passera-t-il réellement pendant ce “ jour ” ?

    Pourquoi le Jour du Jugement est nécessaire
    Lorsque Dieu a placé les humains sur la terre, il ne la destinait pas à n’être qu’un lieu d’épreuve en vue d’une existence dans un autre monde. Il a créé les humains pour qu’ils y vivent éternellement. Bien que parfaits physiquement et mentalement, Adam et Ève, le premier couple, se sont rebellés contre Dieu. Ils ont alors perdu la perspective de la vie éternelle pour eux-mêmes, et ont transmis le péché et la mort à tous leurs descendants. — Genèse 2:15-17 ; Romains 5:12.

    Le Jour du Jugement sera une période de mille ans durant laquelle les hommes auront la possibilité de retrouver ce qu’Adam et Ève ont perdu*. Remarquez que, selon Actes 17:31, cité plus haut, ce “ jour ” concerne les personnes qui vivent sur “ la terre habitée ”. Celles qui recevront un jugement favorable vivront sur la terre, éternellement et dans des conditions parfaites (Révélation 21:3, 4). Le Jour du Jugement contribue donc à l’accomplissement du dessein originel de Dieu pour l’homme et pour la planète.

    Le Juge que Dieu a établi est Christ Jésus. La Bible révèle qu’il va “ juger les vivants et les morts ”. (2 Timothée 4:1.) Qui sont “ les vivants ” qui seront jugés ? Comment les morts vont-ils revenir à la vie sur “ la terre habitée ” ?

    Jésus juge “ les vivants ”
    Nous sommes maintenant proches de la fin annoncée du présent système de choses, où Dieu va détruire tous les éléments de la société humaine corrompue et supprimer les méchants. Les personnes qui réchapperont seront “ les vivants ” qui seront jugés. — Révélation 7:9-14 ; 19:11-16.

    Durant la période de jugement qui durera mille ans, Christ Jésus ainsi que 144 000 hommes et femmes ressuscités pour vivre dans les cieux dirigeront la terre. Exerçant les fonctions de rois et de prêtres, ils dispenseront les bienfaits du sacrifice rédempteur de Jésus et amèneront progressivement les humains fidèles à la perfection physique et mentale. — Révélation 5:10 ; 14:1-4 ; 20:4-6.

    Pendant le Jour du Jugement, Satan et ses démons ne seront plus libres d’influencer l’activité humaine (Révélation 20:1-3). Toutefois, à la fin de ce “ jour ”, Satan sera autorisé à éprouver la fidélité de tous les humains alors en vie. Ceux qui resteront fidèles à Dieu passeront avec succès l’épreuve à laquelle Adam et Ève ont échoué. Ils seront jugés dignes de recevoir la vie éternelle sur la terre redevenue un paradis. Ceux qui décideront de se rebeller contre Dieu seront détruits pour toujours, de même que Satan et ses démons. — Révélation 20:7-9.

    Le jugement des “ morts ”
    On lit dans la Bible qu’au Jour du Jugement les morts “ se lèveront ”. (Matthieu 12:41.) Jésus a dit : “ L’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront sa voix et sortiront, ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une résurrection de vie, ceux qui ont pratiqué des choses viles, pour une résurrection de jugement. ” (Jean 5:28, 29). Il n’est pas question ici des âmes désincarnées des défunts. Ces derniers sont totalement inconscients et n’ont pas d’âme qui survive à la mort (Ecclésiaste 9:5 ; Jean 11:11-14, 23, 24). Jésus relèvera sur la terre tous ceux qui se sont endormis dans la mort.

    Seront-ils jugés sur la base de ce qu’ils ont fait avant leur mort ? Non. Les Écritures enseignent que “ celui qui est mort a été acquitté de son péché ”. (Romains 6:7.) Ainsi, tout comme les survivants de la fin du système actuel, les ressuscités pour la vie sur la terre seront jugés “ selon leurs actions ” au cours du Jour du Jugement (Révélation 20:12, 13). En fonction de l’issue de leurs actions, leur résurrection se révélera aboutir soit à l’éternité, soit à la destruction. Nombre de ces ressuscités découvriront Jéhovah Dieu et ses exigences pour obtenir la vie. Ils auront la possibilité de se conformer à la volonté de Dieu et de recevoir la vie éternelle sur la terre.

    Aucune raison d’avoir peur
    Le Jour du Jugement ne sera pas seulement un temps d’instruction divine, mais aussi un temps où tous les vivants appliqueront ce qu’ils apprendront et en verront les bienfaits. Imaginez la joie que vous ressentirez quand vous retrouverez vos chers disparus et progresserez à leurs côtés vers la perfection !

    Imaginez la joie que vous ressentirez quand vous retrouverez vos chers disparus.

    Au terme du Jour du Jugement, Dieu permettra à Satan d’éprouver la fidélité des êtres humains. Il n’y a cependant pas lieu d’être inquiet ou d’avoir peur. Tous seront alors solidement armés pour faire face à cette dernière épreuve. Ainsi, le Jour du Jugement est une étape dans l’accomplissement du dessein divin qui effacera toutes les conséquences de la rébellion originelle contre Dieu dans le jardin d’Éden.

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  13. Soyons remplis de gratitude envers autrui 

     

    AVEZ-VOUS déjà reçu un petit mot de reconnaissance auquel vous ne vous attendiez pas ? Si c’est le cas, cela vous a certainement fait chaud au cœur. Après tout, il est naturel de vouloir être apprécié. — Matthieu 25:19-23.

    Toute expression de gratitude tend à renforcer les liens entre celui qui en est l’auteur et celui qui en est le destinataire. En outre, quiconque manifeste de la gratitude suit les traces de Jésus Christ, qui n’a jamais manqué de remarquer les belles œuvres des autres. — Marc 14:3-9 ; Luc 21:1-4.

    Malheureusement, exprimer sa gratitude, de vive voix ou par écrit, semble se faire de plus en plus rare. La Bible avait annoncé que, durant “ les derniers jours ”, les hommes seraient “ ingrats ”. (2 Timothée 3:1, 2.) Si nous n’y prenons pas garde, cette tendance si répandue aujourd’hui risque d’étouffer en nous tout sentiment de reconnaissance.

    Quelles mesures concrètes les parents peuvent-ils adopter pour enseigner à leurs enfants à manifester de la reconnaissance ? À qui devrions-nous exprimer notre gratitude ? Et pourquoi devrions-nous être reconnaissants, même si ceux qui nous entourent se révèlent ingrats ?

    Dans le cercle familial

    Les parents ne ménagent pas leurs efforts pour subvenir aux besoins de leurs enfants. Mais il leur arrive d’avoir le sentiment que ces efforts ne sont pas appréciés à leur juste valeur. Que faire pour remédier à cette situation ? Trois paramètres sont à prendre en compte.

    1) L’exemple. Comme cela se vérifie souvent en matière d’éducation, la réussite passe par l’exemple. La Bible disait jadis d’une Israélite travailleuse : “ Ses fils ont voulu la féliciter. ” Où ces enfants avaient-ils appris à exprimer leur reconnaissance ? La suite du verset nous éclaire : “ Son mari est le premier à la louer. ” (Proverbes 31:28, Bible des Peuples). Les parents qui s’expriment de la reconnaissance montrent à leurs enfants que ce genre de témoignage procure du plaisir à celui qui en est l’objet, améliore les relations familiales et constitue un signe de maturité.

    Stephen, un père de famille, déclare : “ Je me suis efforcé de donner l’exemple à mes enfants en remerciant ma femme pour le dîner. ” Qu’en est-il résulté ? “ Mes deux filles l’ont remarqué, et cela leur a fait prendre conscience de l’importance de se montrer reconnaissant ”, dit-il. Si vous êtes marié, remerciez-vous régulièrement votre conjoint pour les tâches quotidiennes qu’il accomplit et qui auraient vite fait de passer inaperçues ? Dites-vous merci à vos enfants, même lorsqu’ils font ce qu’on attend d’eux ?

    2) L’éducation. Le sentiment de reconnaissance est comme une fleur. Il a besoin d’être cultivé pour produire les meilleurs résultats possibles. Comment les parents peuvent-ils aider leurs enfants à cultiver et à exprimer de la reconnaissance ? Le sage roi Salomon a mis en évidence un principe clé lorsqu’il a écrit : “ Le cœur du juste médite pour répondre. ” — Proverbes 15:28.

    Pouvez-vous apprendre à vos enfants à songer aux efforts et à la générosité qui ont précédé chaque cadeau qu’ils reçoivent ? Ce genre de réflexion constitue le sol dans lequel la gratitude s’enracine. Maria, qui a élevé trois enfants, constate : “ Cela prend du temps d’expliquer à ses enfants tout ce que signifie recevoir un cadeau : qu’une personne a pensé à eux en particulier et qu’elle a souhaité leur montrer à quel point elle s’intéresse à eux. Mais je suis convaincue que ça en vaut la peine. ” Grâce à de tels échanges, les enfants apprennent non seulement quoi dire pour exprimer leur reconnaissance, mais aussi pourquoi ils doivent le faire.

    Il est sage, pour des parents, de faire en sorte que leurs enfants n’aient pas le sentiment que tout ce qu’ils reçoivent de bon leur revient, finalement, de droit. L’avertissement figurant en Proverbes 29:21 à propos de la manière de traiter son serviteur s’applique tout autant aux enfants : “ Si l’on gâte son serviteur dès sa jeunesse, par la suite dans sa vie il deviendra un ingrat. ”

    Comment aider de très jeunes enfants à témoigner de la reconnaissance ? Linda, mère de trois enfants, explique : “ Mon mari et moi avons encouragé nos enfants à s’associer à nous quand nous écrivions des cartes de remerciement, en y joignant un dessin ou en les signant. ” Naturellement, le dessin sera peut-être simple, et l’écriture approximative, mais la leçon que les enfants tireront de ce geste restera gravée en eux.

    3) La persévérance. Nous avons tous une tendance innée à l’égoïsme, qui risque d’étouffer en nous tout élan de gratitude (Genèse 8:21 ; Matthieu 15:19). Mais la Bible adresse aux serviteurs de Dieu cette exhortation : “ Vous devez être renouvelés dans la force qui anime votre intelligence et revêtir la personnalité nouvelle qui a été créée selon la volonté de Dieu. ” — Éphésiens 4:23, 24.

    Les parents expérimentés savent, toutefois, qu’aider les enfants à “ revêtir la personnalité nouvelle ” est plus facile à dire qu’à faire. Stephen, cité plus haut, déclare : “ Il nous semblait que nos filles mettaient du temps à dire spontanément merci, sans qu’on ait besoin de le leur rappeler. ” Mais lui et sa femme n’ont pas abandonné. “ Notre persévérance a payé, poursuit Stephen : nos filles ont retenu la leçon. Aujourd’hui, nous sommes fiers de la manière dont elles manifestent leur gratitude aux autres. ”

    Envers les amis et le prochain

    Lorsque nous oublions de dire merci, ce n’est pas forcément par manque de reconnaissance, mais parfois simplement par négligence. En définitive, du moment que nous éprouvons de la gratitude, est-il si important que cela de l’exprimer ? Pour répondre à cette question, considérons ce qui s’est passé un jour où Jésus a guéri des lépreux.

    Alors qu’il se rendait à Jérusalem, Jésus a rencontré dix hommes atteints de lèpre. La Bible relate : “ Ils élevèrent la voix et dirent : ‘ Jésus, Instructeur, aie pitié de nous ! ’ Et lorsqu’il les vit, il leur dit : ‘ Allez vous montrer aux prêtres. ’ Or, comme ils s’en allaient, leur purification eut lieu. L’un d’eux, quand il vit qu’il était guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu d’une voix forte. Et il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, en le remerciant ; or, c’était un Samaritain. ” — Luc 17:11-16.

    Jésus n’a-t-il accordé aucune importance au fait que les autres n’aient pas exprimé de gratitude ? Le récit poursuit : “ En réponse Jésus dit : ‘ Les dix ont été purifiés, n’est-ce pas ? Où sont donc les neuf autres ? Ne s’est-il trouvé personne pour revenir rendre gloire à Dieu, que cet homme d’une autre nation ? ’ ” — Luc 17:17, 18.

    Les neuf autres lépreux n’étaient pas des hommes méchants. Auparavant, ils avaient ouvertement exprimé leur foi en Jésus et avaient suivi de bon gré ses instructions, qui exigeaient qu’ils se rendent à Jérusalem pour se montrer aux prêtres. Or, même s’ils ont indéniablement éprouvé une profonde gratitude pour ce que Jésus avait fait, ils ne la lui ont pas exprimée. Leur comportement a déçu Christ. Et nous ? Quand quelqu’un se montre bon à notre égard, sommes-nous prompts à dire merci et, si cela s’y prête, à lui montrer notre reconnaissance en lui envoyant une petite carte ?

    La Bible dit que l’amour “ ne fait rien d’inconvenant. Il ne cherche pas son propre intérêt ”. (1 Corinthiens 13:5, Bible du Semeur.) Par conséquent, un témoignage de reconnaissance donné avec sincérité non seulement traduit un respect des convenances, mais aussi est une preuve d’amour. Comme nous l’apprend l’exemple des lépreux, ceux qui souhaitent plaire à Christ doivent exprimer un tel amour et une telle reconnaissance à tous, indépendamment de leur nationalité, de leur race ou de leur religion.

    Posez-vous la question : ‘ Quand ai-je pour la dernière fois remercié un voisin, un collègue de travail, un camarade de classe, un membre du personnel hospitalier, un commerçant ou qui que ce soit d’autre qui me soit venu en aide ? ’ Pourquoi ne pas noter pendant un jour ou deux le nombre de fois où vous dites effectivement merci ou exprimez votre reconnaissance d’une façon ou d’une autre  ? Peut-être verrez-vous la nécessité de vous améliorer dans certains domaines.

    Bien entendu, celui qui mérite le plus de remerciements de notre part, c’est Jéhovah Dieu. De lui vient “ tout beau don et tout présent parfait ”. (Jacques 1:17.) À quand remonte la dernière fois où vous avez sincèrement remercié Dieu pour avoir fait quelque chose de particulier en votre faveur ? — 1 Thessaloniciens 5:17, 18.

    Pourquoi se montrer reconnaissant même quand les autres sont ingrats ?

    Nos témoignages de reconnaissance ne seront pas forcément payés de retour. Par conséquent, pourquoi manifester notre gratitude si nous sommes les seuls à le faire ? Arrêtons-nous simplement sur une bonne raison d’agir ainsi.

    Faire du bien à ceux qui ne sont pas enclins à la gratitude, c’est imiter notre Créateur bienveillant, Jéhovah Dieu. Que beaucoup ne soient pas sensibles à l’amour que Jéhovah leur témoigne ne l’empêche pas de leur faire du bien (Romains 5:8 ; 1 Jean 4:9, 10). Il fait “ lever son soleil sur les méchants et sur les bons et [...] fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes ”. Si, bien que vivant dans un monde ingrat, nous nous efforçons d’éprouver et d’exprimer de la gratitude, nous nous montrerons “ fils de [notre] Père qui est dans les cieux ”. — Matthieu 5:45.

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  14. Suivons la lumière de la paroles de Dieu

    Psaumes 119:33 "Instruis-moi, ô Jéhovah, dans la voie de tes prescriptions, pour que je l’observe jusqu’au bout."

     

    AU MILIEU du Ier siècle de notre ère, l’apôtre Paul écrivit à la congrégation chrétienne de Rome. Dans sa lettre, il insista sur le fait que les vrais chrétiens avaient des changements à opérer. Il leur dit: “Ne vous modelez plus sur ce système de choses-ci, mais transformez-vous en renouvelant votre esprit, afin de constater par vous-mêmes quelle est la bonne, l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.” (Romains 12:2). Qu’est-ce qui transforme les disciples de Jésus, modifie même leur façon de penser? Fondamentalement, c’est le pouvoir de la Parole de Dieu, la Bible.

    Paul montra à quel point la Bible peut exercer une influence sur nous en écrivant: “La parole de Dieu est vivante et fait sentir son action, et elle est plus acérée qu’aucune épée à deux tranchants et pénètre jusqu’à diviser l’âme et l’esprit, et les jointures et leur moelle, et elle peut discerner les pensées et les intentions du cœur.” (Hébreux 4:12). Effectivement, le pouvoir extraordinaire qu’a la Bible d’opérer de tels changements chez quelqu’un est une preuve convaincante qu’elle n’est pas simplement la parole des hommes.
    Le verbe grec traduit par “transformez-vous” en Romains 12:2 dérive du terme métamorphoô, qui indique un changement total, comme la métamorphose d’une chenille en papillon. Ce changement est si total que la Bible en parle comme d’un changement de personnalité. Dans un autre verset biblique, nous lisons: “Dépouillez-vous de la vieille personnalité avec ses pratiques, et revêtez la personnalité nouvelle qui, par la connaissance exacte, se renouvelle à l’image de Celui qui l’a créée.” — Colossiens 3:9, 10.

     

    Dans sa lettre à la congrégation de Corinthe, Paul montra l’importance des changements de personnalité qui se produisirent au Ier siècle. Il écrivit: “Ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères, ni hommes qu’on entretient à des fins contre nature, ni hommes qui couchent avec des hommes, ni voleurs, ni gens avides, ni ivrognes, ni insulteurs, ni extorqueurs n’hériteront du royaume de Dieu. Et pourtant c’est là ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés.” (1 Corinthiens 6:9-11). En effet, des gens immoraux et querelleurs, des voleurs et des ivrognes avaient été transformés en chrétiens exemplaires.

    Changements de personnalité à notre époque

    Des changements de personnalité semblables s’opèrent à notre époque. Par exemple, en Amérique du Sud, un garçon s’est retrouvé orphelin à l’âge de neuf ans. Privé de la direction de ses parents, il a pris en grandissant des habitudes déplorables. Il raconte: “À 18 ans, j’étais devenu complètement dépendant de la drogue, et comme je volais pour satisfaire mon vice, j’avais déjà fait de la prison.” Ce jeune homme avait cependant une tante Témoin de Jéhovah qui a eu la possibilité de lui venir en aide.
    Le jeune homme explique: “J’ai commencé à étudier la Bible avec ma tante. Sept mois plus tard, j’ai arrêté de me droguer.” Il a également cessé de fréquenter ses anciennes connaissances et s’est fait de nouveaux amis parmi les Témoins de Jéhovah. Il ajoute: “Grâce à mes nouveaux amis et à l’étude régulière de la Bible, j’ai fait des progrès qui m’ont ensuite permis de me vouer à Dieu pour le servir.” Ce jeune homme autrefois toxicomane et voleur est devenu un chrétien zélé qui mène à présent une vie pure. Qu’est-ce qui a été à l’origine d’un changement aussi radical? 

    Le pouvoir de la Bible sur le corps et l'esprit.

    Voici un autre exemple provenant du sud de l’Europe. Un jeune homme avait développé en grandissant un mauvais trait de personnalité: il était d’un tempérament violent et se battait sans cesse. Lors d’une dispute familiale, il a même frappé son père, le laissant étendu pour le compte! Par la suite, toutefois, il s’est mis à étudier la Bible en compagnie des Témoins de Jéhovah. Il a ainsi pris connaissance de ce commandement divin contenu dans la lettre aux Romains: “Ne rendez à personne le mal pour le mal. (...) Si possible, — pour autant que cela dépend de vous, — vivez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais donnez du champ au courroux.” — Romains 12:17-19.
    Ces paroles l’ont aidé à comprendre à quel point ses penchants étaient mauvais. Une plus ample connaissance de la Bible a affiné sa conscience, ce qui, en retour, lui a permis de contenir son caractère impulsif. Alors qu’il était déjà avancé dans l’étude de la Bible, un jour un homme l’a accablé d’insultes. Le jeune homme a senti comme à l’accoutumée un élan de fureur monter en lui. Mais très vite il a ressenti autre chose: un sentiment de honte, qui l’a retenu de céder à la colère. Il avait acquis la maîtrise de soi, un fruit de l’esprit important (Galates 5:22, 23). Grâce au pouvoir de la Parole de Dieu, cet homme a renouvelé sa personnalité.

    Mais comment la Bible exerce-t-elle une action aussi puissante? 
    En Colossiens 3:10, Paul dit que notre personnalité se transforme au moyen de la connaissance exacte, connaissance que l’on trouve dans la Bible. Mais de quelle façon la connaissance transforme-t-elle quelqu’un?

    Le rôle de la connaissance exacte venant de la source de vie

    Premièrement, la Bible indique de quels traits de personnalité indésirables il faut se défaire. Citons “des yeux altiers, une langue mensongère, et des mains qui versent le sang innocent, un cœur qui forge des projets nuisibles, des pieds qui ont hâte de courir au mal, un faux témoin qui exhale des mensonges, et quiconque sème des disputes entre frères”. (Proverbes 6:16-19.) Deuxièmement, la Bible énumère les qualités que nous devons cultiver, entre autres “l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi”. — Galates 5:22, 23.
    Cette connaissance exacte aide la personne sincère à s’examiner et à déterminer quels traits de personnalité elle a besoin de cultiver et lesquels elle doit s’efforcer d’éliminer (Jacques 1:25). Mais ce n’est là qu’un début. En plus de la connaissance, elle a besoin d’une motivation, de quelque chose qui la pousse à vouloir changer. Là encore, elle a besoin de la connaissance exacte qu’apporte la Bible.

    Soyons motivés pour faire le bien 

    Paul dit que la personnalité nouvelle, désirable, est modelée “à l’image de Celui qui l’a créée”. (Colossiens 3:10.) La personnalité chrétienne doit donc ressembler à la personnalité de Dieu lui-même (Éphésiens 5:1). La personnalité de Dieu nous est révélée au moyen de la Bible, qui nous fait connaître Ses manières d’agir envers les humains et Ses qualités: son amour, sa bienveillance, sa bonté, sa miséricorde et sa justice, par exemple. Cette connaissance incite celui qui est droit à aimer Dieu et à désirer être le genre de personne qu’Il approuve (Matthieu 22:37). Comme des enfants pleins d’amour, nous voulons plaire à notre Père céleste, si bien que nous cherchons à imiter du mieux que nous pouvons sa personnalité malgré nos faiblesses et notre imperfection. — Éphésiens 5:1
    Notre motivation est renforcée par la connaissance que donne la Bible des fruits produits par les bons et les mauvais traits de personnalité (Psaumes 14:1-5; 15:1-5; 18:20, 24). Nous apprenons que David fut béni pour sa piété et pour son amour de la justice, mais qu’il a souffert quand il a perdu sa maîtrise de soi. Nous voyons les malheurs qui arrivèrent lorsque Salomon se départit de ses qualités dans sa vieillesse. Les bienfaits qui résultèrent de la droiture de Josias et d’Ézéchias sont mis en contraste avec les effets désastreux de la faiblesse d’Achab et de l’apostasie obstinée de Manassé (Galates 6:7). Nous apprenons donc à "aimer la justice" et à "haïr le mépris de la loi". — Hébreux 1:9; Psaumes 45:7; 97:10.
    Cette motivation est affermie davantage encore par une connaissance exacte des desseins de Dieu. Cette connaissance nous aide à changer jusqu’à la "force qui incline notre esprit", la force qui motive nos pensées et nos actions (Éphésiens 4:23, 24). Quand nous étudions la Bible, nous apprenons que Jéhovah ne tolérera pas indéfiniment la méchanceté. Il va bientôt détruire le monde injuste et instaurer “de nouveaux cieux et une nouvelle terre dans lesquels la justice doit habiter”. (2 Pierre 3:8-10, 13.) Qui vivra dans ce monde nouveau? “Les hommes droits sont ceux qui résideront sur la terre, et les irréprochables, ceux qui resteront sur elle. Pour ce qui est des méchants, ils seront retranchés de la terre; et quant aux traîtres, ils en seront arrachés.” — Proverbes 2:21, 22.

    Si nous croyons vraiment en cette promesse, toute notre façon de penser s’en ressentira. Après avoir prophétisé l’élimination de la méchanceté, l’apôtre Pierre a dit: “Puisque toutes ces choses doivent ainsi se dissoudre, quel genre d’hommes devez-vous être en actes de sainte conduite et en actes de piété, attendant et n’oubliant jamais la présence du jour de Jéhovah.” (2 Pierre 3:11, 12). Notre personnalité doit être modelée par notre ardent désir de faire partie des hommes droits qui seront épargnés lors de la destruction des méchants.

    Le livre de la Révélation promet aux hommes droits qu’après la fin du monde actuel “[Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes auront disparu”. Mais ce livre nous prévient ensuite que ‘les lâches, les gens sans foi, ceux qui sont immondes dans leur malpropreté et meurtriers et fornicateurs, et ceux qui pratiquent le spiritisme, les idolâtres et tous les menteurs’ seront éliminés (Révélation 21:4, 8). Qu’il est sage de rejeter les défauts que Dieu ne tolérera pas dans le monde nouveau!

    Toutefois, les humains sont faibles, et il leur faut généralement plus que la connaissance et une motivation pour changer. Ils ont besoin d’une aide personnelle. Or, la Bible nous montre où la trouver. Elle dit par exemple: “Celui qui marche avec les sages deviendra sage, mais il arrivera malheur à celui qui a des rapports avec les stupides.” (Proverbes 13:20). De même, si nous fréquentons ceux qui manifestent les qualités que nous désirons cultiver, cela nous aidera grandement à leur ressembler davantage. — Genèse 6:9; Proverbes 2:20; 1 Corinthiens 15:33.

    De surcroît, Jéhovah lui-même fournit de l’aide sous la forme de l’esprit saint — le même esprit qu’il a utilisé pour accomplir des miracles dans le passé. D’ailleurs, les qualités hautement désirables que sont “l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi” sont appelées “le fruit de l’esprit”. (Galates 5:22, 23.) Comment obtient-on l’aide de l’esprit saint? Puisque la Bible a été inspirée par l’esprit saint, quand nous la lisons ou parlons d’elle à autrui, nous exposons notre esprit et notre cœur à l’action convaincante de cet esprit (2 Timothée 3:16). En fait, Jésus a promis que lorsque nous parlons à autrui de notre espérance, nous pouvons ressentir l’action directe de cet esprit. — Matthieu 10:18-20.
    De plus, la Bible donne cet ordre: “Persévérez dans la prière.” (Romains 12:12). Au moyen de la prière, nous nous adressons à Jéhovah, le louons, le remercions et sollicitons son aide. Si nous demandons de l’aide pour vaincre des traits de personnalité indésirables comme un tempérament coléreux, l’obstination, l’impatience ou l’orgueil, l’esprit de Dieu appuiera tous les efforts que nous ferons en harmonie avec cette prière. — Jean 14:13, 14; Jacques 1:5; 1 Jean 5:14.

    C’est à une congrégation de chrétiens baptisés et oints de l’esprit que Paul a écrit: “Transformez-vous en renouvelant votre esprit.” (Romains 1:7; 12:2). Dans le texte grec original, il a utilisé une forme du verbe qui sous-entend une action prolongée. Cela suggère que la transformation qu’opère en nous la connaissance exacte provenant de la Bible se fait de manière progressive. Comme les chrétiens du temps de Paul, nous vivons dans un monde qui regorge d’influences corruptrices. Et, comme eux, nous sommes imparfaits, enclins au mal (Genèse 8:21). Nous devons donc faire des efforts soutenus pour vaincre notre vieille personnalité égoïste, et revêtir la nouvelle, tout comme ils l’ont fait. Les premiers chrétiens y sont si bien parvenus qu’ils se démarquaient totalement du monde dans lequel ils vivaient. Les chrétiens d’aujourd’hui font de même.

    Un peuple qui se laisse diriger par le Très Haut

    À notre époque, l’esprit de Dieu n’agit pas sur des individus seulement, mais sur toute une organisation de chrétiens, qui se comptent par millions. C’est sur cette organisation que s’accomplissent ces paroles prophétiques d’Ésaïe: “Et assurément de nombreux peuples iront et diront: ‘Venez et montons à la montagne de Jéhovah, à la maison du Dieu de Jacob; et il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers.’” (Ésaïe 2:3). Cette autre prophétie d’Ésaïe se réalise aussi sur eux: “Tous tes fils seront des personnes enseignées par Jéhovah, et la paix de tes fils sera abondante.” (Ésaïe 54:13). Qui sont ces humains qui connaissent la paix parce qu’ils sont enseignés par Jéhovah?

    Notez les propos suivants qui sont extraits d’une lettre adressée à un journal américain (New Haven Register): “Même si l’on a comme moi été exaspéré ou irrité par leur prosélytisme, on ne peut qu’admirer le dévouement, la propreté, la conduite exemplaire et le mode de vie sain de ces gens.” De qui l’auteur de cette lettre parlait-il? Du même groupe dont le Herald de Buenos Aires, en Argentine, a dit: ‘Les Témoins de Jéhovah ont prouvé au fil des ans qu’ils sont des citoyens travailleurs, sobres, économes et craignant Dieu.’ C’est encore à leur sujet que La Stampa, journal italien, a écrit: “Ils ne fraudent pas sur les impôts et ne cherchent pas à se soustraire aux lois qui ne les avantagent pas. Leur vie ‘de tous les jours’ a pour idéal l’amour du prochain, le refus de prendre le pouvoir, la non-violence et l’honnêteté.”
    Pourquoi les Témoins de Jéhovah dans leur ensemble se distinguent-ils si nettement de leurs contemporains, à l’exemple des premiers chrétiens? À bien des égards, ils ne diffèrent pas des autres humains. Ils ont hérité des mêmes imperfections humaines, rencontrent les mêmes difficultés économiques et éprouvent les mêmes besoins fondamentaux. Toutefois, en tant que congrégation mondiale, ils laissent la Parole de Dieu exercer une action dans leur vie. L’existence de cette famille internationale de vrais chrétiens atteste avec force que la Bible est la Parole inspirée de Dieu. — Psaume 133:1.

    La Bible est inspirée de Dieu

     “Oh! vois que j’ai aimé tes ordres! Ô Jéhovah, conserve-moi en vie selon ta bonté de cœur. La substance de ta parole est la vérité, et toute décision judiciaire à toi est pour des temps indéfinis.” — Psaume 119:159, 160.

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  15. Comment fortifier notre foi par les épreuves que nous subissons en ce monde.

     

    DANS la vie, il y a parfois des moments où nous avons désespérément besoin d’aide pour résoudre nos problèmes. S’il nous arrivait d’être frappés par une série de malheurs, nous pourrions facilement sombrer dans le désespoir le plus complet et nous sentir écrasés par l’adversité. C’est dans ces moments-là que nous apprécions l’aide qui nous est offerte.
    Le fait que nous sommes disciples du Fils de Dieu ne signifie pas que nous n’avons jamais besoin d’aide. Nous ne sommes pas à l’abri des épreuves. La maladie, les accidents, les inondations, les tremblements de terre, les tempêtes, la criminalité, l’injustice et l’oppression sont le lot de tous les humains. Nous ne devrions pas nous attendre que le Souverain suprême utilise son pouvoir pour influer sur notre hérédité ou sur notre environnement afin de nous épargner, à nous seulement qui sommes ses serviteurs, les souffrances consécutives aux conditions actuelles. Dieu a prévu d’annuler un jour les effets néfastes du péché de l’homme, mais ce jour est encore à venir. S’il accordait dès à présent une protection miraculeuse à son peuple, une foule d’hommes viendraient sans aucun doute en grossir les rangs, mais uniquement par intérêt, et non pas par amour et par foi. — Comparez avec Jean 6:10-15, 26, 27.
     
    Non seulement nous ne pourrons pas éviter les souffrances que causent des événements pénibles, mais pour la raison même que nous sommes serviteurs de Dieu, nous devrons peut-être endurer la persécution, qu’elle vienne de notre famille, de nos voisins, de nos connaissances ou des autorités gouvernementales. Jésus alla même jusqu’à dire: “On vous livrera à la tribulation et l’on vous tuera, et vous serez les objets de la haine de toutes les nations à cause de mon nom.” (Matthieu 24:9). L’Histoire démontre que c’est ce qui s’est passé précisément dans notre vingtième siècle.
    Pourquoi le Dieu Tout-Puissant permet-il que ses serviteurs subissent des épreuves? Puisque leur mode de vie ne les protège pas des maux courants et qu’il peut même faire d’eux des ‘objets de haine’, on peut se demander s’il est vraiment le meilleur qui soit. Apporte-t-il des bienfaits qui compensent, qui excèdent même les peines subies? Se pourrait-il qu’il y ait plus de bonheur à endurer certaines épreuves qu’à les éviter? Qu’est-ce qui nous permettra de supporter victorieusement les difficultés les plus grandes? La réponse à ces questions nous aidera et nous affermira beaucoup.

    QUI EST LE VRAI RESPONSABLE?

    Il ne faut jamais oublier que notre Père céleste n’est pas responsable de la souffrance. Ce n’est pas lui qui a introduit le péché dans le monde, mais un de ses fils spirituels qui s’est rebellé délibérément contre son Créateur, se faisant ainsi Satan, c’est-à-dire opposant au Très-Haut. Influencé par lui, le premier couple humain, Adam et Ève, a violé volontairement la loi divine et s’est attiré la condamnation de Dieu et la mort (Genèse 3:1-19; Jean 8:44). Adam ayant perdu sa perfection, tous ses descendants sont nés dans le péché et sont sujets à la maladie, aux infirmités, à la vieillesse et à la mort (Romains 5:12). Pécheurs dès la naissance, nous sommes bien loin d’être le genre de personnes que nous voudrions et que nous devrions être. Il nous arrive de blesser les autres involontairement par nos paroles ou nos actes, et d’ajouter ainsi à leurs peines. Il faut donc nous rappeler que Dieu n’est pas responsable des difficultés causées par notre imperfection ou par celle de nos semblables. Si sa loi avait été respectée, la maladie, les infirmités, la vieillesse et toutes les autres causes de souffrances n’auraient jamais existé.

    Notre Père céleste n’approuve pas non plus l’extrême cruauté de l’homme envers son semblable. La Bible déclare: “Écraser sous les pieds tous les prisonniers du pays, priver un homme de ses droits au mépris du Très-Haut, égarer la justice dans les tribunaux, — le Seigneur n’a jamais approuvé ces choses.” (Lamentations 3:34-36, The New English Bible). Ceux qui violent la loi de Dieu en maltraitant leurs semblables devront lui rendre des comptes. “La vengeance est à moi; c’est moi qui paierai de retour, dit Jéhovah.” (Romains 12:19). Par conséquent, nous devons veiller à ne pas nous irriter contre notre Père céleste à cause des souffrances provoquées par des hommes qui enfreignent délibérément et effrontément sa loi.

    Évidemment, Jéhovah Dieu pourrait empêcher Satan, les démons, les hommes méchants et l’imperfection humaine de provoquer toutes sortes de situations pénibles. Toutefois, puisqu’il permet que même ses serviteurs connaissent l’adversité, il doit avoir de bonnes raisons d’agir ainsi.

    POUR LE BIEN DES “VASES DE MISÉRICORDE”

    Les Écritures expliquent que si Dieu n’est pas intervenu contre les responsables des grandes souffrances qui affligent les humains, c’est dans le but de procurer finalement le plus grand bonheur aux amis de la droiture. Dans sa lettre aux Romains, l’apôtre chrétien Paul écrivit:

    “Que dirons-nous donc? Y a-t-il de l’injustice chez Dieu? Que ce ne soit jamais le cas! Car il dit à Moïse: ‘J’aurai pitié de qui j’ai pitié, et je témoignerai de la compassion à qui je témoigne de la compassion.’ Ainsi donc, cela dépend, non pas de celui qui souhaite ni de celui qui court, mais de Dieu qui a pitié. Car l’Écriture dit à Pharaon: ‘C’est pour cela même que je t’ai laissé subsister, pour faire voir à ton sujet ma puissance, et pour que mon nom soit proclamé par toute la terre.’ Ainsi donc, il a pitié de qui il veut, mais il laisse s’obstiner qui il veut.

    “Tu vas donc me dire: ‘Qu’a-t-il encore à faire des reproches? Qui a résisté en effet à sa volonté formelle?’ Ô homme, vraiment, qui es-tu donc pour répliquer à Dieu? Est-ce que l’objet façonné va dire à celui qui l’a façonné: ‘Pourquoi m’as-tu fait ainsi?’ — Plaît-il? Est-ce que le potier n’a pas pouvoir sur l’argile pour faire, de la même masse, tel vase pour un usage honorable et tel autre pour un usage vulgaire? Si donc Dieu, bien que voulant montrer son courroux et faire connaître sa puissance, a supporté avec beaucoup de longanimité des vases de courroux rendus bons pour la destruction, afin de faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu’il a par avance préparés pour la gloire, savoir nous qu’il a appelés non seulement d’entre les Juifs, mais encore d’entre les nations, eh bien quoi?” — Romains 9:14-24.

    Les circonstances que Jéhovah peut provoquer ou tolérer dans la vie des hommes permettent de révéler quelle sorte de “vases” ils sont. Le pharaon à qui Jéhovah ordonna, par l’entremise de Moïse et d’Aaron, de libérer les Israélites qu’il tenait en esclavage, continua à s’endurcir contre le Très-Haut. Plus les plaies s’abattaient sur les Égyptiens, plus ce pharaon s’obstinait dans son refus de laisser les Israélites quitter l’Égypte comme un peuple libre. Il se révéla donc un ‘vase de courroux’ qui méritait la destruction pour avoir défié l’autorité du Souverain suprême, Jéhovah Dieu. Par la même occasion le traitement cruel et injuste qu’il infligea aux Israélites prouvait amplement que ceux-ci avaient bien besoin de la miséricorde et de la compassion de Dieu.

    Notez également que, selon l’apôtre Paul, si Jéhovah a laissé le pharaon s’obstiner dans son défi, c’est parce que son nom était impliqué. S’il avait détruit immédiatement cet orgueilleux monarque, Jéhovah Dieu n’aurait pas eu l’occasion de faire connaître l’ampleur et la diversité de son pouvoir, comme il l’a fait en humiliant les nombreuses divinités égyptiennes ainsi que les prêtres magiciens. Les dix plaies et la destruction du pharaon et de son armée dans la mer Rouge, point culminant de l’action de Dieu, furent une démonstration tellement grandiose de la puissance divine que les nations d’alentour en parlaient encore des années plus tard. Ainsi le nom de Jéhovah fut proclamé par toute la terre, ce qui contribua à sa gloire et à son honneur et incita les humains sincères à reconnaître sa suprématie. — Josué 2:10, 11; I Samuel 4:8.

    Les Israélites, tels des “vases de miséricorde”, profitèrent assurément de cette action du Très-Haut. En tolérant l’oppression des Israélites puis en y mettant fin par une splendide démonstration de puissance, Dieu leur permit de mieux le connaître. Il leur donna un aperçu de sa grandeur comme cela n’aurait jamais été possible autrement. Bien que pénibles, les événements que les Israélites vécurent en Égypte auraient certainement dû les aider à comprendre à quel point il était important d’exercer la foi dans le pouvoir salvateur de Dieu et d’éprouver pour lui une crainte salutaire. C’était indispensable s’ils voulaient continuer à mener une vie qui leur apporterait le bonheur, la sécurité, la paix et la santé. — Deutéronome 6:1-24; 28:1-68.

    Tout comme l’inclination du cœur des hommes a été rendue manifeste à cette époque-là, de même les épreuves que Dieu permet que nous subissions aujourd’hui révèlent si nous le servons avec de bons mobiles. Satan, l’adversaire de Dieu, prétend en effet que ceux qui font la volonté divine agissent surtout par égoïsme. Voici ce qu’il déclara au sujet du fidèle Job: “Tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme. Pour changer, avance ta main, s’il te plaît, et touche jusqu’à son os et à sa chair, et vois s’il ne te maudit pas à ta face.” (Job 2:4, 5). En endurant fidèlement les souffrances, nous réfutons l’accusation de Satan et nous participons à la justification du beau nom de notre Père céleste qui, lui, a confiance en ses fidèles serviteurs. Mais que dire si Jéhovah permet à Satan d’utiliser ses instruments pour infliger aux vrais chrétiens des traitements qui les rendent infirmes ou provoquent leur mort? Si des chrétiennes sont violées ou subissent d’autres agressions tout aussi abominables? Évidemment, ce sont là des choses révoltantes, mais rappelons-nous qu’il n’est rien que notre Père céleste ne puisse entièrement réparer en temps voulu. C’est pourquoi il peut parfois juger bon de permettre que l’épreuve aille jusqu’à de telles extrémités. Grâce à leur fidélité, même jusqu’à la mort, les serviteurs de Dieu ont ainsi la possibilité de démontrer de façon incontestable qu’ils lui vouent un attachement sincère.

    Aussi surprenant que cela puisse paraître à certains, les épreuves que nous subissons, qu’elles aient des causes naturelles ou qu’elles soient dues à la persécution peuvent malgré tout nous faire progresser sur le plan individuel. C’est ce que fait remarquer l’apôtre Pierre. Après avoir dit que les chrétiens sont “sauvegardés par la puissance de Dieu” pour que leur salut définitif soit assuré, il ajoute:

    “En cette chose vous vous réjouissez grandement, bien que vous soyez actuellement affligés, s’il le faut, pour un peu de temps, par diverses épreuves, afin que la valeur éprouvée de votre foi, beaucoup plus précieuse que l’or qui est périssable quoique éprouvé par le feu, soit trouvée sujet de louange, de gloire et d’honneur lors de la révélation de Jésus Christ.” — I Pierre 1:5-7.

    Comme Pierre l’admet lui-même, il n’est nullement agréable de souffrir. Nous sommes certainement “affligés” lorsque nous subissons des épreuves, et pourtant il est possible, en même temps, de nous réjouir. Pourquoi? Cette joie vient en partie de ce que nous sommes conscients des bienfaits spirituels qui découlent de l’endurance victorieuse des souffrances. Quels sont ces bienfaits spirituels?

    LES SOUFFRANCES AFFINENT LA FOI

    L’apôtre Pierre compare l’effet des épreuves sur la foi d’un chrétien à l’affinage de l’or par le feu. Dans cette opération, on obtient de l’or fin par l’élimination des scories. La valeur bien supérieure de cet or affiné justifie certainement l’utilisation de ce procédé. Pourtant, comme le fait remarquer Pierre, même l’or éprouvé par le feu est périssable. Il peut s’user ou être détruit d’une façon ou d’une autre. Il n’en va pas de même de la foi éprouvée. La vraie foi ne peut être détruite.
    Pour obtenir l’approbation divine, nous devons absolument posséder une telle foi. La Bible déclare: “Sans la foi il est impossible de lui plaire [à Dieu].” (Hébreux 11:6). La foi dont la sincérité est démontrée dans l’épreuve a vraiment beaucoup plus de valeur que l’or fin, car notre avenir éternel en fait partie.

    Mais comment les épreuves affinent-elles la foi au point qu’elle “soit trouvée sujet de louange, de gloire et d’honneur lors de la révélation de Jésus Christ”? 
    En voici plusieurs façons.


    Si notre foi est solide, elle nous réconfortera et nous soutiendra quand nous subirons une épreuve. Ayant passé victorieusement cette épreuve, nous serons plus forts pour faire face à d’autres difficultés éventuelles. L’expérience nous aura montré ce que notre foi peut faire pour nous.
    D’autre part, une certaine épreuve peut révéler un défaut particulier de la personnalité du chrétien, par exemple l’orgueil, l’entêtement, l’impatience ou encore l’amour du monde, du luxe ou des plaisirs. Ces traits viennent en fait d’un manque de foi. En effet, ils montrent que ce chrétien ne se soumet pas totalement à la direction de Dieu et à sa volonté à son égard. Il n’est pas convaincu que son Père céleste sait mieux que quiconque ce qui lui procurera le bonheur ni qu’on est toujours béni quand on suit la direction divine (Hébreux 3:12, 13). Quand les épreuves révèlent au chrétien ses faiblesses, il se rend compte qu’il doit affermir sa foi s’il veut rester un serviteur approuvé du Très-Haut.

    Par conséquent, si un événement particulier révèle que notre foi présente une faille, nous pouvons nous examiner et décider quelle correction apporter. Il serait bien que nous nous posions ces questions: “Pourquoi ma foi est-elle faible? Est-ce que je néglige l’étude et la méditation de la Parole de Dieu? Est-ce que je saisis toutes les occasions qui me sont offertes de me réunir avec mes frères chrétiens afin de m’affermir grâce à la déclaration de leur foi? Ai-je tendance à trop compter sur moi-même au lieu de me décharger sur Jéhovah Dieu de tous mes soucis et de toutes mes ‘inquiétudes’? Est-ce que je prie Jéhovah du fond du cœur chaque jour?” Une fois que nous aurons déterminé dans quels domaines il nous faut progresser, faisons de grands efforts pour effectuer les changements nécessaires dans notre vie quotidienne, afin de fortifier notre foi.
    Si nous recherchons la direction de Dieu et attendons patiemment et avec foi qu’il nous indique le moyen d’être soulagés de nos épreuves, nous ferons en sorte que ces circonstances pénibles nous aident à devenir de meilleurs serviteurs du Très-Haut. Alors, notre foi sera vraiment “trouvée sujet de louange, de gloire et d’honneur lors de la révélation de Jésus Christ”. Le Fils de Dieu ‘louera’ ou fera l’éloge de notre foi. Il nous récompensera largement à cause de celle-ci, nous accordant ainsi la “gloire”. Il nous fera l’“honneur” de nous reconnaître comme ses disciples devant Jéhovah Dieu et devant les anges (comparez avec Matthieu 10:32; Luc 12:8; 18:8). Cela signifiera que nous aurons devant nous la perspective de vivre éternellement et heureux. Mais que pouvons-nous faire pour ne pas faiblir dans la foi quand nous passons par de dures épreuves?

    COMMENT RÉAGIR FACE À L’ÉPREUVE

    Il nous sera plus facile d’endurer avec succès de pénibles épreuves si nous reconnaissons qu’elles sont temporaires. L’affinage de l’or a un commencement et une fin. De même, aucune peine ne durera indéfiniment. Si nous gardons présente dans notre cœur la promesse divine de la vie éternelle sans maladie, ni cri, ni douleur, alors même la pire de toutes les souffrances dans le présent système sera à nos yeux “momentanée et légère”. (II Corinthiens 4:17.) Pensez à l’époque où “l’on ne se remémorera pas les choses précédentes, et [où] elles ne monteront pas au cœur”. (Ésaïe 65:17.) Qu’il est merveilleux de savoir qu’il ne restera même pas un mauvais souvenir de ces moments difficiles!Et puis, il est rare d’avoir à subir quotidiennement de grandes souffrances de la part des hommes. D’ailleurs, notre bonne conduite ne donne guère de raisons aux gens de nous faire du mal. Comme les autorités gouvernementales ont la responsabilité de faire respecter la loi et l’ordre, elles peuvent même louer les serviteurs de Jéhovah pour leur obéissance aux lois. De nos jours, même des gens hostiles aux chrétiens ont dû faire la même constatation que les ennemis de Daniel, fidèle prophète de Dieu; ceux-ci déclarèrent: “Nous ne trouverons dans ce Daniel aucun prétexte, à moins qu’il ne nous faille en trouver contre lui dans la loi de son Dieu.” Oui Daniel était “digne de confiance et (...) aucune négligence ni chose malhonnête ne fut trouvée en lui”. (Daniel 6:4, 5.) En général, il n’y a aucune raison pour qu’à elle seule la bonne conduite du chrétien lui vaille l’hostilité de ses semblables. C’est peut-être pourquoi l’apôtre Pierre soulève la question suivante: “Et en effet qui vous fera du mal si vous devenez zélés pour le bien?” — I Pierre 3:13.
    Mais, par cette question, il se peut que l’apôtre ait plutôt voulu dire: “Qui peut vraiment faire du mal à un chrétien dont la voie est droite?” Personne ne peut nous infliger de mauvais traitements indéfiniment. Jésus Christ déclara en effet à ses disciples: “Ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais qui ne peuvent tuer l’âme; mais craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps dans la Géhenne.” (Matthieu 10:28). Oui, les hommes peuvent aller jusqu’à nous tuer, mais ils sont incapables de nous priver du droit de vivre en tant qu’âmes. Le Dieu Très-Haut, par l’entremise de son Fils, a le pouvoir de rendre la vie à ses fidèles serviteurs et c’est ce qu’il fera. Seul Jéhovah peut nous ôter pour toujours le droit à la vie en nous livrant à la mort éternelle, sans espoir de résurrection.

     L’apôtre Pierre pouvait donc dire à ses frères chrétiens: “Et même si vous souffrez pour la justice, heureux êtes-vous. Cependant ne craignez pas l’objet de leur crainte, et ne vous laissez pas émouvoir.” — I Pierre 3:14.
    Nous pouvons être heureux si nous souffrons “pour la justice, car nous avons alors une conscience pure vis-à-vis de Dieu et des hommes. Nous souffrons pour une juste cause. Nous retirons une satisfaction et une paix profondes de savoir que nous sommes agréables au Très-Haut. Toutefois, comme le fait remarquer l’apôtre, cela n’est possible que si nous ne cédons pas à la peur. Pierre parle peut-être ici de la peur que peuvent nous inspirer nos persécuteurs, à moins qu’il ne s’agisse de la peur qu’éprouvent les persécuteurs eux-mêmes. Par exemple, comme ils ne croient pas que Jéhovah Dieu ressuscitera les morts par l’entremise du Christ, les ennemis des vrais chrétiens redoutent une mort prématurée (Hébreux 2:14, 15). Mais nous, qui sommes serviteurs de Dieu, nous ne partageons pas la crainte des non-croyants, car nous avons été affranchis de la peur d’une telle mort et nous savons que notre Père céleste ne nous abandonnera jamais. Par conséquent, nous ne devrions pas nous laisser “émouvoir” au point, par exemple, de nous élever avec colère contre nos persécuteurs.

    Que faire s’il nous arrivait d’être convoqués devant les autorités gouvernementales et interrogés sur un ton dur et méprisant? Nous ne voudrons jamais rendre la pareille. Sachant que Dieu nous soutient, nous aurons de la hardiesse, sans pour autant nous croire autorisés à adopter une attitude agressive ou arrogante (comparez avec Actes 4:5-20). L’apôtre nous donne ce conseil: “Dans vos cœurs, sanctifiez comme Seigneur le Christ, étant toujours prêts à la défense devant quiconque vous demande la raison de l’espérance qui est en vous, tout en le faisant avec douceur et un profond respect.” (I Pierre 3:15). Si, au lieu de tenir compte de cette exhortation, nous nous montrions au contraire méprisants et irrespectueux, ce ne serait plus pour la justice que nous souffririons. Les autorités s’estimeraient alors en droit de prendre des mesures contre nous pour insoumission et manque de respect. Dans le monde, les gens laissent éclater leur irritation, leur colère et leur rancune quand ils estiment que leurs droits sont lésés, mais le chrétien, lui, n’agit pas ainsi.
    Dans de telles circonstances, nous devons, comme nous le conseille l’apôtre, penser à notre Seigneur et Maître et nous souvenir de l’exemple qu’il nous a donné. Nous veillerons à accorder à Jésus Christ le plus grand respect et à lui réserver une place sacrée dans nos cœurs. Étant ses disciples, nous voudrons répondre à n’importe quelle autorité qui nous interroge comme si nous nous trouvions en la présence même de notre Seigneur. Nous devrions présenter les raisons de notre attitude chrétienne respectueusement et calmement.

    UNE HEUREUSE INFLUENCE SUR NOS ADVERSAIRES

     En endurant fidèlement les souffrances, nous pouvons aussi réduire au silence nos adversaires. C’est là une pensée qui, selon l’apôtre Pierre, nous encouragera à garder une conscience pure. Il déclare: “Gardez une bonne conscience, afin que, sur le point même où l’on parle contre vous, soient pris de honte ceux qui décrient votre bonne conduite pour ce qui est de Christ.” (I Pierre 3:16). En observant la patience des serviteurs de Dieu qui ne se plaignent pas, des gens hostiles peuvent se sentir honteux de les avoir calomniés. Cela est particulièrement vrai lorsque nous traitons nos ennemis avec bonté. — Romains 12:19-21.
    Le fait que l’endurance fidèle dans les épreuves pour la justice produit de tels bienfaits, vient appuyer les paroles suivantes de Pierre: “Car mieux vaut souffrir parce qu’on fait le bien, si le veut la volonté de Dieu, que parce qu’on fait le mal.” (I Pierre 3:17). Quel mérite y aurait-il, en effet, à souffrir parce qu’on a volé, escroqué, fraudé le fisc ou défié l’autorité à cause d’un sentiment de piété mal compris ou d’un zèle intempestif? Celui qui serait puni pour de telles actions ne pourrait que jeter l’opprobre sur lui-même et sur ses compagnons dans la foi. Mais si un chrétien supporte avec patience les mauvais traitements qui lui sont infligés injustement, certains seront impressionnés en se rendant compte qu’une force soutient les vrais adorateurs, tandis que ceux qui portent de faux témoignages sur les vérités divines et sur leurs défenseurs pourront être réduits au silence. Puisque Dieu permet que le chrétien subisse des épreuves, c’est à juste titre que Pierre pouvait dire: “Si le veut la volonté de Dieu.”

    COMME JÉSUS, NOUS SERONS RÉCOMPENSÉS

    Le cas de Jésus illustre bien comment on peut recevoir de grandes bénédictions en restant fidèle dans les souffrances. Étant sans péché, il ne fit rien qui justifiât les mauvais traitements dont il fut victime. Cependant, parce qu’il supporta les épreuves jusqu’à mourir d’une mort ignominieuse sur un poteau, il en résulta pour nous de merveilleux bienfaits, et pour lui, une grande récompense. L’apôtre Pierre écrivit:

    “En effet, le Christ lui-même est mort une fois pour toutes en ce qui concerne les péchés, un juste pour des injustes, afin de vous mener à Dieu, ayant été mis à mort dans la chair, mais ayant été rendu à la vie dans l’esprit. C’est dans cet état qu’il est même allé prêcher aux esprits en prison, qui jadis avaient été désobéissants quand la patience de Dieu attendait, aux jours de Noé, pendant que se construisait l’arche, dans laquelle peu de gens, c’est-à-dire huit âmes, furent transportés sains et saufs à travers l’eau.” — I Pierre 3:18-20.

    Comme Jésus resta absolument intègre dans l’épreuve, il put donner sa vie en sacrifice humain parfait. Ainsi, sa mort prépara la voie pour “mener à Dieu” des humains, pour les réconcilier avec le Très-Haut et pour leur offrir la perspective de la vie éternelle. Étant donné que nous retirons de si grands bienfaits du sacrifice du Christ, ne devrions-nous pas être disposés à suivre son exemple et à souffrir pour la justice?
    En outre, comme dans le cas de Jésus, nous pouvons être certains que notre endurance fidèle sera bénie. Le fait que Jésus a été “rendu à la vie dans l’esprit”, c’est-à-dire qu’il a été ressuscité pour une vie spirituelle, constitue une garantie absolue que ses disciples aussi retrouveront la vie. — I Corinthiens 15:12-22.
     Étant sorti victorieux grâce à son endurance fidèle, le Fils de Dieu, désormais créature spirituelle, pouvait proclamer un message de condamnation aux “esprits en prison”. Puisque ces esprits désobéirent à l’époque de Noé, il doit s’agir des fils angéliques de Dieu qui quittèrent leur résidence originelle dans les cieux pour se marier avec des femmes (Genèse 6:1-4). Ils sont appelés des “esprits en prison” parce que leur châtiment inclut certaines restrictions qui leur interdisent définitivement de reprendre leur place parmi les anges fidèles. Jude confirme que ces anges déchus ne pouvaient recevoir qu’une sentence de condamnation; il dit: “Les anges qui n’ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonné leur propre demeure. [Dieu] les a réservés dans des liens éternels, sous l’obscurité épaisse, pour le jugement du grand jour.” (Jude 6). C’est son endurance fidèle jusqu’à la mort qui valut à Jésus d’être ressuscité et de pouvoir ainsi prêcher ou proclamer une sentence de condamnation contre les anges déchus.
     
     Ce message de destruction adressé aux esprits méchants devrait nous encourager à endurer fidèlement quand nous rencontrons des épreuves. Pourquoi? Parce que ce sont ces forces spirituelles méchantes qui contribuent dans une grande mesure à attiser l’hostilité des humains éloignés de Dieu envers les disciples de Jésus Christ. La Bible déclare: “Le dieu de ce système de choses a aveuglé l’esprit des incrédules, de peur que ne les éclaire l’éclatante lumière de la glorieuse bonne nouvelle au sujet du Christ, qui est l’image de Dieu.” (II Corinthiens 4:4). “Pour nous [les chrétiens] la lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les gouvernements, contre les autorités, contre les chefs mondiaux de ces ténèbres, contre les forces spirituelles méchantes qui sont dans les lieux célestes.” (Éphésiens 6:12; voir aussi Révélation 16:13, 14). Si donc Jésus Christ ressuscité a pu prêcher un message de condamnation aux esprits mauvais, nous pouvons être sûrs qu’un jour leur influence haineuse sera réduite à néant (comparez avec Marc 1:23, 24). Quel merveilleux soulagement ce sera alors!

    Non seulement Jésus Christ a été relevé d’entre les morts comme un serviteur approuvé de Dieu, ce qui lui a permis de condamner les anges rebelles, mais il a aussi été élevé à une haute position. L’apôtre Pierre nous dit: “Il est à la droite de Dieu, car il est allé au ciel; et anges, et autorités, et puissances lui ont été soumis.” (I Pierre 3:22). Ces paroles sont tout à fait conformes à celles de Jésus lui-même qui, après sa résurrection d’entre les morts, déclara: “Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre.” (Matthieu 28:18). Bien des hommes ont accepté de souffrir et de mourir au service de chefs humains infiniment moins puissants que Jésus. Ils considéraient comme un grand honneur de servir ainsi un roi ou une reine. À combien plus forte raison devrions-nous nous sentir honorés de pouvoir endurer des épreuves à cause de notre fidélité à notre Roi céleste, Jésus Christ!

    IMITEZ JÉSUS CHRIST

    Quand vous êtes affligé, prenez toujours pour modèle le Fils de Dieu. L’apôtre écrit: “Puisque Christ a souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même disposition d’esprit, parce que celui qui a souffert dans la chair a rompu avec les péchés, afin de vivre le reste de son temps dans la chair, non plus pour les désirs des hommes, mais pour la volonté de Dieu.” — I Pierre 4:1, 2.
    Quelle était la disposition d’esprit de Jésus? Il supporta humblement toutes les attaques verbales et physiques et subit finalement une mort douloureuse sur un poteau. En refusant de rendre la pareille, le Fils de Dieu accomplit ces paroles prophétiques: “Comme une brebis il a été mené à l’abattage, et, comme un agneau qui est sans voix devant celui qui le tond, ainsi il n’ouvre pas la bouche.” — Actes 8:32; Ésaïe 53:7.
    Étant serviteurs du Très-Haut, nous voudrons endurer de la même façon les souffrances, sans céder à un esprit de rébellion ou de vengeance. Si nous menacions ceux qui nous persécutent ou cherchions des occasions de leur faire du mal, nous montrerions que nous sommes encore esclaves des passions de la chair imparfaite. Si nous endurons des souffrances de la part des hommes, ce devrait être uniquement parce que nous refusons de suivre les voies égoïstes du monde (Jean 15:19, 25). C’est ainsi que nous pouvons démontrer par notre attitude d’esprit, nos paroles et nos actions que nous vivons "non plus pour les désirs des hommes, mais pour la volonté de Dieu".

    UNE RAISON D’ÊTRE HEUREUX
     
    Au premier siècle de notre ère, la foule idolâtre ne subissait pas de persécutions religieuses. Par contre, quiconque embrassait le christianisme devenait un objet de haine. Ce devait être une expérience étrange, déconcertante même. Voilà qui était bien loin des bénédictions promises à ceux qui acceptaient la “bonne nouvelle”. Ces chrétiens avaient grand besoin d’acquérir le bon point de vue sur cette question. Aussi les paroles suivantes de l’apôtre Pierre leur furent-elles certainement d’un grand secours:
    “Bien-aimés, ne vous laissez pas déconcerter par l’incendie qui est au milieu de vous et qui vous advient pour servir d’épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Bien au contraire, continuez à vous réjouir puisque vous avez part aux souffrances du Christ, pour que vous vous réjouissiez et frémissiez aussi de joie durant la révélation de sa gloire. Si l’on vous outrage pour le nom de Christ, heureux êtes-vous, car l’esprit de gloire, oui, l’esprit de Dieu repose sur vous.” — I Pierre 4:12-14

     Ne soyons pas déconcertés si le malheur nous frappe, mais considérons plutôt que cela nous prépare à recevoir les bénédictions qui accompagneront la révélation de noootre Maître. Pierre compare les souffrances à un “incendie”. En effet, de même que les métaux sont affinés par le feu, de même Dieu permet que ses serviteurs soient affinés ou purifiés par les tribulations. Évidemment, Dieu ne nous a pas faits pécheurs, mais comme nous le sommes, il peut permettre que nous endurions des souffrances dans le but de nous purifier. Elles peuvent nous rendre meilleurs, plus humbles et plus compréhensifs à l’égard de nos semblables. En outre, quand nous avons nous-mêmes subi de cruelles épreuves, nos paroles de réconfort et d’encouragement ont beaucoup plus de poids. Ceux que nous consolons savent que nous comprenons ce par quoi ils sont en train de passer.

     Puisque le Fils de Dieu a souffert, les tourments que nous subissons confirment que nous sommes bien ses disciples et que nous demeurons en union avec lui. Jésus dit à ses apôtres: “Rappelez-vous la parole que je vous ai dite: Un esclave n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi.” (Jean 15:20). Lorsque nous sommes persécutés pour les mêmes raisons que notre Maître et que nous souffrons comme lui pour la justice, nous ‘avons part aux souffrances du Christ’. Tout comme sa fidélité lui valut d’être récompensé par son Père céleste, de même notre endurance fidèle dans les épreuves nous donne l’assurance que nous serons approuvés lors de la révélation du Fils de Dieu. Nous déborderons certainement de joie quand Dieu nous accordera la vie éternelle dans un nouvel ordre de choses où toutes les causes actuelles de chagrin auront disparu.
    Comme le déclare également Pierre, être outragé pour le nom de Christ, c’est-à-dire parce que l’on est son disciple, devrait être une source de joie. Cela prouve que ceux que l’on diffame ainsi possèdent l’esprit de Dieu, oui, le bel “esprit de gloire” qui émane de Dieu. Puisque cet esprit est saint, il ne peut reposer que sur des personnes qui sont pures du point de vue de Dieu.
    C’est pourquoi il est très important de faire en sorte qu’aucune mauvaise action de notre part ne soit la cause des souffrances que nous subissons. L’apôtre Pierre fait cette exhortation: “Mais qu’aucun de vous ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme quelqu’un qui se mêle des affaires d’autrui.” — Celui qui prétend être chrétien et qui commet une mauvaise action contre son semblable ne doit pas s’attendre à échapper à la punition (comparez avec Actes 25:11). Ce châtiment jettera l’opprobre non seulement sur ce chrétien, mais aussi sur toute la famille spirituelle et sur le nom de Christ. Il n’en retirera pas de la joie, mais de la honte.

    Celui qui se mêle des affaires d’autrui peut se rendre haïssable. Le mot grec utilisé par Pierre montre bien comment on peut en arriver à agir ainsi, car il signifie littéralement “surveillant de ce qui appartient à un autre”. Ayant acquis une certaine connaissance des Écritures, un chrétien pourrait se croire capable de dire aux gens du monde comment gérer leurs affaires. Il avancera peut-être son point de vue personnel sur la tenue vestimentaire, les distractions, la façon de se nourrir, de discipliner les enfants, de régler les problèmes conjugaux et sexuels, etc. Quand il s’immisce dans la vie privée des autres, sans y être invité, leur disant ce qu’ils doivent faire ou ne pas faire, il cherche à devenir le “surveillant” de leurs affaires, ce qui les irrite généralement. Quelqu’un dira peut-être carrément à cet importun de se mêler de ses affaires. Il se peut aussi qu’il essuie des coups de la part de personnes qui sont furieuses de le voir s’ingérer dans leur vie privée. Cet homme, qui se mêle d’affaires qui ne le regardent pas, s’attire des ennuis et dénature le christianisme et son message auprès des gens du dehors. Évidemment, même au sein de la congrégation, il n’y a pas de place pour ce genre d’individus. — Comparez avec 1Timothée 5:13.
    Celui qui est dénoncé publiquement comme un délinquant ou comme quelqu’un qui se mêle des affaires d’autrui, celui-là est un objet de honte. En revanche, celui qui souffre parce qu’il est chrétien en est honoré. Pierre écrit: “S’il souffre comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, mais qu’il continue à glorifier Dieu en ce nom.” (I Pierre 4:16). Quand nous sommes persécutés à cause de notre mode de vie chrétien et que nous supportons l’épreuve patiemment, sans nous plaindre, le Très-Haut est glorifié. Cela prouve que ce que nous possédons en tant que chrétiens, — de précieuses relations avec Dieu et avec le Christ, une conscience pure, le bonheur spirituel et une ferme espérance pour l’avenir, — tout cela est un trésor de grande valeur. Nous démontrons que nous sommes disposés à souffrir et, s’il le faut, à mourir pour ce trésor, et le Dieu que nous servons de tout cœur en est glorifié. Par contre, si nous cédions aux pressions et reniions notre foi, nous déshonorerions son nom. Ceux qui nous observent pourraient alors douter sérieusement qu’être disciple de Jésus Christ est vraiment un grand trésor. — Comparez avec Éphésiens 3:13; II Corinthiens 6:3-10.

    UNE FORME DE DISCIPLINE

    Nous avons vu que Jéhovah Dieu, qui est tout-puissant, pourrait épargner aux chrétiens des souffrances injustifiées, mais qu’il les tolère pour de bonnes raisons. Cependant, le Très-Haut n’abandonne jamais ses serviteurs. L’apôtre Pierre développe cette pensée en disant:
    “C’est en effet le temps fixé où le jugement commence par la maison de Dieu. Or, s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à la bonne nouvelle de Dieu? ‘Et si le juste est sauvé avec difficulté, où paraîtront l’impie et le pécheur?’ Ainsi donc, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu continuent à confier leur âme à un Créateur fidèle, tout en faisant le bien.” — I Pierre 4:17-19.

    En tant que “maison de Dieu”, la congrégation chrétienne a été fondée en l’an 33. Depuis lors, ses membres sont en train d’être jugés par Dieu. La façon dont ils se plient à sa volonté, leur attitude d’esprit, leurs paroles et leurs actions face à tout ce que Jéhovah Dieu permet qu’il leur arrive, sont autant de choses qui influeront beaucoup sur le verdict final de Jéhovah. Parfois, Dieu tolère qu’ils soient éprouvés très sévèrement. Mais il peut faire en sorte que la persécution constitue une forme de discipline pour le bien de son peuple. — Hébreux 12:4-11; voyez aussi Hébreux 4:15, 16, où il est montré que les souffrances qu’endura Jésus Christ le préparèrent à devenir un grand prêtre compatissant.

     Des hommes dirigés par Satan peuvent essayer de détruire notre foi en nous brutalisant. Mais Jéhovah est capable de faire échouer leurs funestes projets. Oui, tout en haïssant lui-même ce qui est mauvais, notre Père céleste peut faire en sorte que ce qui était destiné à nous faire du mal s’avère en définitive très utile. Prenez l’exemple de Joseph, le jeune fils de Jacob. Ses demi-frères, qui le haïssaient, le vendirent comme esclave. Pendant des années, Joseph connut bien des malheurs; il fut même emprisonné injustement. Pourtant, par la suite, Jéhovah Dieu tira avantage de cette situation pour préserver la famille de Jacob. Joseph déclara à ses demi-frères:

    “À présent, ne soyez pas peinés et ne soyez pas irrités contre vous-mêmes, de m’avoir vendu pour ici; car c’est pour la préservation de la vie que Dieu m’a envoyé en avant de vous. Car ceci est la deuxième année de la famine au milieu de la terre, et il y aura encore cinq ans sans labour ni moisson. Aussi Dieu m’a-t-il envoyé en avant de vous afin de mettre, pour vous, sur la terre, un reste et vous garder en vie par une grande évasion. Ainsi donc, ce n’est pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est le vrai Dieu, pour m’établir comme père pour Pharaon et comme seigneur pour toute sa maison et comme quelqu’un qui domine sur tout le pays d’Égypte.” — Genèse 45:5-8.
    "Or je désire que vous le sachiez, frères: mes affaires ont plutôt tourné au progrès de la bonne nouvelle, si bien que parmi toute la garde prétorienne et parmi tous les autres il est devenu notoire que mes liens ont un rapport avec Christ; et la plupart des frères dans le Seigneur, rendus confiants par mes liens, se montrent d’autant plus courageux à parler sans crainte de la parole de Dieu.” — Philippiens 1:12-14.
     Puisque Jéhovah Dieu tolère que ses fidèles serviteurs subissent de cruels traitements pour qu’ils soient affinés et pour qu’ils lui prouvent leur attachement, comment imaginer qu’au dehors de la congrégation chrétienne, ou “maison de Dieu”, “l’impie et le pécheur” puissent “paraître” devant lui en compagnie du “juste”? Le psalmiste déclare: “Les méchants ne se mettront pas debout devant le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes.” (Psaume 1:5). Non, les méchants ne seront pas approuvés mais condamnés. Ils n’auront jamais la faveur de Dieu. Eu égard à tout ce qu’il leur faut affronter dans ce monde, les croyants doivent faire beaucoup d’efforts et manifester une foi et un amour profonds dans la voie de la droiture pour parvenir au salut et à la vie éternelle. C’est donc “avec difficulté” qu’ils acquièrent le salut. Par conséquent, il incombe à chaque membre de la congrégation chrétienne (“la maison de Dieu”) de veiller à ne pas devenir “impie” et “pécheur” en ce “temps fixé” de “jugement”. — I Pierre 4:17, 18; Proverbes 11:31.
     Nous pouvons subir des épreuves qu’il nous serait impossible de supporter avec nos propres forces. Mais aussi dramatique que puisse être notre situation, Jéhovah Dieu a le pouvoir de nous soutenir et d’annuler complètement tout le mal qui nous est infligé. Quand nous nous en remettons entièrement à lui, il peut nous donner assez de force, au moyen de son esprit, pour supporter les souffrances. Il est, comme le dit Pierre, un “Créateur fidèle”, un Dieu en qui nous pouvons avoir confiance et qui n’oubliera jamais sa promesse de venir en aide à ses serviteurs (I Pierre 4:19). Cette connaissance nous aidera à ne pas réagir envers nos persécuteurs d’une façon qui déshonorerait Dieu. Plutôt que de lutter contre eux et de leur rendre la pareille, nous voudrons continuer à faire le bien. — Luc 6:27, 28.
    Si nous acceptons humblement toutes les choses qui peuvent nous survenir dans notre vie, tout en gardant la même disposition d’esprit que le Christ, nous pouvons être sûrs que Jéhovah nous élèvera. Aucune épreuve ne durera indéfiniment. Toutes prendront fin. Tant que sous les mauvais traitements nous nous conduisons en harmonie avec la volonté divine, nous demeurerons sous la main de Jéhovah. Or, sa main peut nous élever au rang de serviteurs éprouvés et approuvés. Aussi Pierre nous fait-il cette recommandation: “Humiliez-vous donc sous la main puissante de Dieu pour qu’il vous élève en temps voulu, tout en vous déchargeant sur lui de toute votre inquiétude, car il prend soin de vous.” — I Pierre 5:6, 7.

    Qu’il est réconfortant de savoir que Jéhovah se soucie vraiment de nous! Son amour nous réchauffe le cœur, son esprit nous fortifie et nous soutient. Lorsqu’une épreuve est passée et que nous nous rappelons la sollicitude de Jéhovah à notre égard, nous nous sentons plus proches de lui. Notre situation est alors comparable à celle d’un enfant reconnaissant qui a pu constater l’amour et la sollicitude affectueuse de ses parents pendant qu’il était gravement malade. Sa confiance et son amour pour eux s’en trouvent grandis. Certes, lorsque des circonstances très éprouvantes se présentent, nous ne pouvons pas tout simplement nous y soustraire, mais nous pouvons nous décharger sur Jéhovah Dieu de nos inquiétudes. À quoi bon nous tourmenter en nous demandant pendant combien de temps nous serions capables de supporter les mauvais traitements d’une foule déchaînée et impitoyable, des viols répétés ou d’autres atrocités? Avec l’aide de notre Père céleste aimant, nous pouvons, si nous lui restons fidèles, endurer les épreuves et remporter une victoire morale sur ceux qui nous persécutent. Cette assurance nous libère de l’anxiété qui pourrait nous priver de la paix de l’esprit et du cœur si nécessaire pour rester fermes dans les épreuves.
    Toutefois, ce n’est pas parce que nous nous sommes déchargés de nos inquiétudes sur Jéhovah que nous devrions maintenant être trop sûrs de nous ou insouciants. Nous avons un ennemi. “Gardez votre équilibre, soyez vigilants, écrit Pierre. Votre adversaire, le Diable, comme un lion rugissant, circule cherchant à dévorer quelqu’un.” — I Pierre 5:8.
    Selon ce conseil de l’apôtre, nous ne pouvons pas nous permettre d’être insouciants face à l’épreuve. L’adversaire guette la moindre occasion de nous faire tomber. Si Satan peut nous amener à douter de la fidélité de nos frères ou nous affaiblir spirituellement par tout autre moyen, il ne manquera pas de le faire. Cesser de fréquenter la congrégation chrétienne ou de faire la déclaration publique de sa foi équivaudrait à se laisser dévorer par Satan, le “lion rugissant” toujours à l’affût de proies imprudentes.
    Pour rester vigilants il nous faut, entre autres choses, nous rappeler constamment que nous ne sommes pas les seuls à endurer des souffrances. Sur la terre entière, nos frères chrétiens subissent toutes sortes d’épreuves et, avec l’aide de l’esprit de Dieu, ils parviennent à les surmonter victorieusement. Cette pensée nous aidera à ne pas tomber dans les pièges de Satan, car elle nous donnera l’assurance que nous pourrons endurer l’épreuve nous aussi, grâce à la puissance de Jéhovah. Alors, “tenez-lui tête, solides dans la foi, sachant qu’en fait de souffrances les mêmes choses s’accomplissent dans la famille entière de vos frères dans le monde”. — I Pierre 5:9.
    Puisque Jéhovah Dieu veut que nous surmontions les obstacles pour parvenir au salut, nous pouvons lui demander son aide en toute confiance, tout en considérant les épreuves qui nous adviennent avec sa permission comme une discipline utile qui fera de nous des chrétiens complets et forts dans la foi. L’apôtre Pierre exprime très bien cette pensée lorsqu’il déclare:
    "Après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute faveur imméritée, qui vous a appelés à sa gloire éternelle en union avec Christ, parachèvera lui-même votre formation, il vous affermira, il vous rendra forts. À lui la puissance pour toujours! Amen.” — I Pierre 5:10, 11.

    Tout comme Jésus a souffert un peu de temps sur la terre et a été élevé à une haute position, de même les disciples du Fils de Dieu attendent une récompense glorieuse. Si les souffrances que nous pouvons être amenés à endurer de par la permission de Dieu affermissent notre attachement aux principes bibliques et font de nous des disciples plus humbles, plus compréhensifs et plus compatissants, cette formation aura alors atteint son but. Pour qu’il en soit ainsi, nous devons compter entièrement sur notre Père céleste en étant confiants que tout ce qui peut nous arriver avec sa permission contribuera finalement à notre bonheur éternel, si toutefois nous nous y soumettons humblement (Romains 8:28). Dans le même esprit que l’apôtre Pierre, nous pouvons élever nos voix et dire: “Grâce soit rendue à Dieu de nous avoir permis d’être formés par les épreuves et de nous aider à devenir des serviteurs fermes et forts, approuvés par lui, ayant l’espérance de la vie éternelle!”

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  16. ALLÈGE TOI POUR VIVRE SANS LA LOI

    POUR atteindre la vraie réussite, il faut suivre le meilleur mode de vie qui soit, un mode de vie qui résulte de l’application des normes de Dieu et qui s’accorde avec son dessein concernant les humains. La Bible dit de celui qui fait ce choix : “ Il deviendra comme un arbre planté près de ruisseaux d’eau, qui donne son fruit en son temps et dont le feuillage ne se flétrit pas, et tout ce qu’il fait réussira. ” — Psaume 1:3.
    La maitrise de soi est la première qualité qu'il faut apprendre à développer pour devenir un serviteur de YHWH.

    POUR QU'ELLE RAISON?

    La définition de la  maîtrise de soi est: Qualité qui a pour but de retenir ou dominer notre personne, nos actions, nos paroles, nos pensées. (It 190 chapitre 1)
    Devenir maître de nous même par l'enseignement de notre Dieu et de son Oint, Jésus Christ. LA PAROLE ET LA VIE (Jn 1:1) (Jn 14:6)
    Jésus Christ fut un exemple humain qui a maîtrisé cette qualité très importante pour acquérir sa miséricorde tout au long de sa vie.
    JÉHOVAH FUT TRÈS EXIGENT ENVERS SON FILS. CELA JUSQU'À SA MORT POUR LA RÉDEMPTION DE NOS PÉCHÉS ET POUR DONNER AUX JUSTES DE LA TERRE, LA VIE ÉTERNELLE. (Ps 37:11 ,29)
    COMMENT À T'IL FAIT POUR MAÎTRISER CETTE QUALITÉ JUSQU'À  L' AMOUR?
    GALATE 5 :22 A 23
    22 Par contre, le fruit de l’esprit est amour, joie, paix, patience, bienveillance, bonté, foi,  23 douceur, maîtrise de soi. Contre de telles choses il n’y a pas de loi.  

    Pour atteindre l'Amour de Dieu, il nous faut acquérir, la Maîtrise de Soi.(g 11 /08 p 6-9) (Pr 28:20)

    Maîtrisons notre vie de tout notre être
    Soyons doux envers autrui comme Jéhovah nous aimes (mt 5:5 ) (2tm 2:24)
    Tout ce que nous faisons pour les autres doit être manifesté par la douceur comme envers nous même (mt 11:29)
    Comme le fut pour nous notre Dieu de Miséricorde et de compassion, Jéhovah nous donna la vie dans un lieux magnifique et splendide,(Ps 111:4) b
    Qui est la terre. (Gn 1:26 à 28)
    LE FAIRE nous donneras de la foi, ( RM 10:17) (Ps 1:2)
    Soyons fidèle à son enseignement, ferme, obéissant et intègre à ses connaissances qu'il nous a révélé, (1cor 15:58)(1cor 16:13,14)(Ex 19:5)(Dt 11:13)(Dt 18:13)(Ps41:12)(Ps119:1)
    ainsi notre foi pourra déplacer les montagnes, les obstacles de notre vie qui peuvent être très difficile à surmonter. (Jn14:6)(Mt17:20)
    C'est par la foi et les oeuvres d'annoncer le royaume que nous apprenons à atteindre la connaissance exacte.(Mt6:33) (RM 10:9,10)
    Soyons généreux envers autrui pour que nous puissions avoir de la bonté de coeur, DE NOTRE DIEU.(Pr 28 :27)
    Sa bonté de coeur est sans limite, regardons toute autour de nous, tout ce que YHWH a témoingné par sa création (Ps 100:05)
    À tout l'humanité et à tout l'univers et tout ce qui se meut sur la terre entière.
    La bonté est le reflet de notre Dieu car tout viens de son Coeur qui fut construit entièrement par l'Amour. (Deut 15 :10,11)
    Suivre son exemple, ainsi acquérir la vertue de la bonté, et exprimer par nos actions, la bonté de coeur:
    Donner sans demander, donner s'en attendre à recevoir. (Act 20:35)
    Agissons Comme Jéhovah a créé toutes choses  pour le donner à tout les justes de la terre. (Ps 37 :29)
    PAR NOS ACTIONS DE BONTÉ DE COEUR TOUT CE QUE TU AURAS DONNÉ SANS DEMANDER JEHOVAH TE DONNERA UN CADEAU inestimable 
    QUE PERSONNE PEUT TE DONNER. Celui du cadeau de LA VIE ÉTERNELLE. (MC 10: 29,30) (Mt 19:27-29)
    Jéhovah est un Dieu généreux, tout ce que nous faisons pour Lui, pour le bien, Jéhovah nous le rendra au centuple et protègera notre vie tout au long du jour.
    APRÈS AVOIR MAÎTRISÉ LA BONTÉ, ACQUIÈRE LA BIENVEILLANCE
    Acquérir la bienveillance, c'est être précis dans ce que nous faisons pour les autres et pour notre Dieu, en premier lieux.
    Donner toujours 100% de nous même dans tout ce que nous faisons TÉMOIGNE que nous donnons pleine mesure à ce que notre
    Dieu Jehovah qui à fait à tout les formes de vie et en tout ce qu'Il a créé. 
    Regardons la création de YHWH, 
    SA CRÉATION EST SI PRÉCISE QU'ELLE EST COORDONNÉE COMME UNE HORLOGE.
    Soyons précis dans nos actions, nos paroles et nos pensées car tout ce que nous faisons à une empreinte sur la vie de nous même et des autres 
    Suivre les paroles de son livre Saint, nous donne des conseilles judicieux à nous même et aux autres car il nous faut la maitrise de nous même en chaque fruits de l'esprit et en connaitre sa valeur si puissante, avant de pouvoir l'enseigner avec qualité au brebis perdu et s'entraider les uns les autres dans un but commun, réjouir le coeur de notre Créateur tout puissant. Le SAINT SAINT SAINT (Rév 4:8 c)
    C'EST AINSI DE RECEVOIR DE NOTRE DIEU, SA BONTÉ DE COEUR.
    Parvenons ensemble à revêtir la personnalité nouvelle. Ainsi nous refléterons les qualités exemplaires, d'un serviteur de Jéhovah. 
    L'ouverture de notre d'esprit est salutaire car tout nos actions en c'est vertues viennent de YHWH.
    Le salut appartient à Jéhovah et par se fait recevoir les bénédictions accorder par Dieu, à tous ces serviteurs fidèles.(Ps 3: 8)
    AGISSONS AINSI cela montrera que nous suivons les pas de l'homme le plus grand de tout les temps qui est le Oint  
    de notre Dieu, Jésus Christ.
    La bienveillance de Jésus Christ fut extraordinaire son humilité et sa compassion, dévoila la beauté de sa personne.  ( Ph 2:1-11)
    Sans relâche, il témoignait de tout coeur par ces beaux discours sans se glorifié mais en glorifiant son Père et en son Saint Nom, à la nation qu'il voulait sauvé, les humains de la terre entière par l'Amour infini de notre Dieu.
    Les paroles qu'il utilisait était toujours précisent pour trouver les brebis égarés dans les témoignages aux le pied des montagnes, dans les synagogues, dans les rues et de portes en portes. IL FUT UN ENSEIGNANT EXTRAORDINAIRE POUR CES DISCIPLES ET TOUT CES PRÉDICATEURS DE LA FOI POUR L'ANNONCEMENT DU ROYAUME PROMIS.
    Tout ce qu'il utilisa venu de son Père.
    Comme ce passage qui révèla que tout fut enseigné avant sa venu.

    "Je ne fais rien de ma propre initiative.
    Tout ce que je vous dit en ce moment, viens de mon Père, son Dieu, notre Dieu. JEHOVAH"
    Faisons comme lui, suivons ses pas sans relâche avec  fermeté, obéissance et intégrité. 
    ACQUIÈRE LA PATIENCE.
    NOUS SOMMES TOUS DES ENFANTS DE DIEU ET YHWH EST PATIENT AVEC NOUS.
    La patience est prendre attention envers tous ceux que nous voulons intimement PURIFIER ET ENSEIGNER AVEC QUALITÉ
    Entrer en relation avec les autres mais avant tout, prendre le temps de devenir à l'élite de soi avant de pouvoir
    Donner des conseilles à ceux que nous voulons aider car YHWH LE FIT PENDANT DES MILLIARDS D'ANNÉES
    AVANT NOUS ET BIEN AVANT QUE TOUTE CETTE CRÉATION PHYSIQUE SOIT CRÉÉ.
    YHWH MÉDITA PENDANT DES MILLIARDS ANNÉES AVANT DE CRÉER SON FILS SA PREMIÈRE CREATION ET TOUT CE QUI EN SUIVIT.
    Maîtriser la patience nous donne ĺa chance de vivre en notoriété avec les lois de YHWH ET AINSI COMPLÉTER L'ÉQUILIBRE 
    QUE NOTRE DIEU VEUX QUE NOUS FASSIONS POUR  NOUS MÊME ENVERS JEHOVAH ET EN SUIVANT LES PAS DE JESUS SON OINT, SA PREMIÈRE CRÉATION. ENSEIGNONS LA VOIE DU SALUT DE NOTRE DIEU, À NOTRE PROCHAIN, D'UN COEUR COMPLET.
    SOYONS PATIENT ENVERS AUTRUI COMME JÉHOVAH L'EST POUR NOUS TOUS , SERVITEUR DE JEHOVAH
    La patience est prendre attention à l'autre et de donner du temps à nos amis et à ceux que nous voulons partager la connaissance exacte de notre Dieu.
    Jéhovah est patient avec nous et nous savons que chacun de nous avons des qualités et des défauts et que nous allons pas à la même vitesse, dans les changements que Jéhovah nous dicte le chemin, QU'IL NOUS A DONNÉ QUAND NOUS AVONS CHOISIS DE DEVENIR SON SERVITEUR ,PAR NOTRE BAPTÊME.
    La patience est une vertue dure à atteindre et elle nous aie primordiale et très importante POUR NOTRE VIE ET À CELLE DES AUTRES.
    C'EST POUR CELA QUE NOUS DEVONS AGIR SANS JUGER LES AUTRES ET DONNER LE TEMPS AVEC BIENVEILLANCE À S'ENTRAIDER ENSEMBLE POUR MAITRISER NOTRE VIE AVEC PATIENCE. L'AMOUR ET L'UNITÉ EST LA CLÉ (Jean 13 :34)
    Nous sommes tous important pour Jéhovah et il nous donne à tous, la chance de faire les actions nécessaires en son temps pour réjouir Son Coeur.
    Ainsi une vertue extraordinaire que peu de gens ont connu dans une vie, qui est la Paix véritable.
    COMMENT ACQUÉRIR LA PAIX véritable et par dessus tout en acquérir la vertue?
    LA PREMIÈRE QUALITÉ POUR ATTEINDRE LA PAIX EST L'OBÉISSANCE AUX LOIS DE YHWH.
    Vivre avec intégrité aux norme de YHWH nous donne un sentier éclairé, qui nous apporte à voir clair dans nos agissements et cela en conformité
    Avec les lois de la nature que Jéhovah a instauré dans son univers élégant . Jéhovah nous a donné un livre comment devenir maître de notre vie en se laissant diriger par sa parole.
    La bonté de coeur que nous apportons aux autres et que leurs réussites dans les conseilles que nous avons puisé dans la parole de Dieu, nous réjouis le coeur et par le même fait, nous donne de la paix, car ce que nous avons suivit porta fruit à ceux qui les ont accepté de plein coeur, en plongeant sans hésitation à les mettre en pratiques dans leur vie comme nous avons agis de la même manière en les inculquant dans notre vie. Par notre exemple, ils ont excellé et acquis de beau résultat dans leur vie et par nous même et bien par la même voie que nous avons empruntés en se laissant diriger par notre Dieu que par la patience nous avons intégré en nous la vertue de la paix par la lecture de sa parole, la bible. La paix s'obtiens par la connaissance de la vérité de Dieu et cela en faisant les actions nécessaire sans hésitation au modèle DES PAS DE NOTRE GUIDE SPIRITUEL, celle de JÉSUS CHRIST. La paix s'obtiens même dans les pires souffrances que Jésus à vécu dans le passé. Nombre de personnes qui ont laissé leur ancienne vie vers l'unique chemin de la vie éternelle et qu'ils ont dû accepté de grave souffrance jusqu'à leur mort pour trouver la paix sans fin. N'oublions pas que la souffrance est comme une tempête turbulente et dévastatrice mais gardons en mémoire que celui qui n'à pas peur de perde son Âme pour sa foi vivra vraiment pour toujours. Une tempête ne dure jamais longtemps et la paix que Jehovah nous offre de vivre en paix et cela pour toujours, pour l'éternité à celui qui sans relâche ne renonce pas d'aller de l'avant, c'est ainsi  que l'on trouvera la joie véritable.
    Comme dit le dictons : Après la pluie, c'est le beau temps. 
    Alors que devons nous faire pour atteindre la paix?
    Laissons nous diriger par notre guide sauveur, Jésus Christ, que par son obéissance de donner sa vie pour tout les juste de la terre, il ouvra le chemin de la liberté éternelle À CELUI QUI SE LAISSE DIRIGER PAR SON ENSEIGNEMENT VENANT DE SON PÈRE, LE SAINT SAINT SAINT. (Rev: 4: 8 )(Ep 1: 4)
    Fixons solidement nos regard sur la parole de notre Créateur avec des actions véritables qui réjouis le coeur de notre Dieu et ainsi nous sentirons en nous même dans cette période ardu proche de la fin, une paix véritable aux fond de notre coeur et qui se manifestera car Jéhovah protège et donne force à ses fidèle enfants de la foi. Trouvons ainsi une nouvelle vertue en notre être: La Joie.
    TROUVONS LE CHEMIN DE LA JOIE PAR LA PAIX VÉRITABLE
    Comment pouvons nous acquérir la Joie véritable dans ce monde remplis de désordre?

    Celui qui plonge les regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui y persiste, [...] qui fait l’œuvre, sera heureux en la faisant. ” — Jacques 1:25.
    Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie. 
    LA LUMIÈRE PAR LA CONNAISSANCE NOUS DONNE DE LA JOIE.
    "Ceux qui marchent dans la loi de Jéhovah".
    Heureux ceux qui observent ses rappels.
    De tout Coeur, ils le recherche sans relâche."Psaume 119 : 
    Nôtres modèle de foi qui est venu sur la terre par Son Père, Jésus a affronté chaque étape de sa vie,
    Avec une ténacité exemplaire, sans relâche jusqu'à sa mort sacrificielle pour l'Amour de notre Dieu YHWH 
    Cela ne fut pas facile de garder sa foi en voyant le monde ainsi depuis sa jeunesse.
    Voir les actions du méchant son regard, celui des yeux, Jésus a vu des images réelles du mal.
    Il ressentait comme nous tous  les désirs puissants de notre être qui peut nous faire succomber.
    Il n'y étaient pas aveuglé, il entendait,, il ressentait, il était constamment attaqué par un ennemi terrifiant.
    cela était réelle, il vivait notre vie.
    Jésus voyait de l'avant, sans renoncer, il avançait, dans le chemin, qui lui était destiné.
    Ce chemin lui appartenait, il devait le faire pour l'Amour de son Père envers tout les justes de la terre.
    Il l'a fait par la joie de faire la volonté de son Dieu, son Père. Notre Dieu, Jehovah.
    Nous avons connu la vie ( la voie ) par notre choix de servir Dieu  
    Par notre coeur grand ouvert dans un sens unique
    De celle de la justice du Royaume De Dieu.
    D'obéir de tout notre coeur à celui de l'Amour de YHWH
    QUE NOTRE VOLONTÉ EST DE CRAINDRE NOTRE CRÉATEUR. (Ps 112:1) (Ps 111:10)
    ÊTRE INTÈGRE EN TOUTES ACTIONS D'UNE MANIÈRE JUSTE. (Ps26:1)
    AINSI:
    Ils et Elles (vierge avisée) ne font plus partie de ce monde, car notre joie, est dans ce que nous accomplissons par notre volonté pour servir notre Dieu, Jéhovah. (MT 25:1 - 13)
    La Parole de Dieu nous partage, nous dicte la voie tracée, resserrée, qui nous mène au paradis.
    Notre espérance volontaire à servir et d'aimer notre Dieu Jehovah de tout notre coeur, de tout notre être, de tout notre âme, de tout notre esprit et tout notre force vitale (souffle de vie) (Mt22:37) (Deut 6:5)
    Notre Amour:
    Ce manifeste par nos chants.
    En exaltant son Nom dans notre ministère , 
    En annoncant son Nom et son royaume et sa justice. (Mt 24:14) (Mt 28:19:20)(Mt 6:33)
    Semons les graines de vérité, par ce fruit de l'esprit qui nourris la joie..
    La joie est de se purifier devant Jéhovah et devant son Roi, Jésus Christ.
    D'une manière juste,  qui se manifeste par les actions véritable venant du coeur
    qui reflète les exigences des normes de la justice de Dieu,
    Celle qui reflète les qualités de l'armure de la foi que NOUS  avons minitiueusement consu EN nous, EN SE LAISSANT GUIDER PAR LES PAROLES DE NOTRE DIEU TRANSMIT PAR SON FILS, qui nous donnera la joie de connaître pour toujours, l'Amour de YHWH.
    Maîtriser la joie est manié la bible comme une épée à deux tranchant, Semer les graines de vérités aux coeur de nos futur fidèles 
    Qui recherche toutes les connaissances de vérité de sa Sainte Parole. 
    Comme nous même, avant toute choses, devant  notre Dieu Jéhovah.
    Avoir le désir de le faire avec joie, par un coeur complet, pour le Bien.
    Comme Dieu enseigne le Bien.
    C'est notre purification intérieur qui reflète notre lumière extérieur. (Mt 5 : 14)
    Qui brillera dans l'obscurité, dans les périodes DE TOUT LES JOURS ET CELA JUSQU'À  la fin DE CE SYSTÈME DE CHOSES.
    Elle distingue une vibration d'ouverture de la vérité par ce qui est vraiment bon et vrai, en nous.
    Nous devons avoir la foi pour trouver la joie, car cela donne de la force et du courage
    contre les peurs qui sont attachés à nous, en nous.
    Par la connaissance de la bible, nous puissions s'alléger de nos peurs et s'élever par la foi et la bienveillance 
    Ainsi Bondir, sans redescendre,
    accomplir notre destiné, notre but que nous nous avons fixé dans notre coeur dans un sens unique, De faire la volonté de notre Créateur. 
    LE TRAVAIL PERSONNEL, le plus important de notre vie.
    Accomplir le chemin que Jéhovah nous a donné, le faire dans la joie.
    Recevoir la lumiere d'Amour de la vie Éternel PAR NOTRE DIEU CRÉATEUR TRANSMIT PAR SON OINT Jésus Christ.
    La joie apporte à ne pas renoncer et faire briller notre lumière telle 
    Une vierge avisée, qui garde en son coeur la connaissance du salut et qui travaille fort à garder sa lumière pure jusqu'aux jours de la grande guerre d' Harmaguédon. (Mt 25:1-13)
    Les serviteurs de Jéhovah fortifie leur joie par la demande de la connaissance ultime, par la prière, la lecture de la connaissance parfaite et de la méditation.
    Restons fidèle en toutes actions à la justice de Dieu
    Obéissons par l'humilité et le véritable Amour, celui qui vient de notre coeur et tout notre ensemble créé.
    La vertue de la Joie s'acquière en nous même, elle devient la protection contre toutes épreuves
    Nous devons et devront surmonter,  comme à l'exemple de Jésus Christ,  accomplir notre vie dans la pureté.
    Nous sommes des serviteurs de Jéhovah
    Notre maitrise de soi, que nous maîtrisons par des nos actions justes répéter aux jours le jours,
    pas à pas,  
    Égrandir notre foi, nous allègeant et nous libèrant des désirs mauvais, de ce système de choses.
    Notre joie grandit par la libération du filet destiné aux méchants, que nous étions destinés (Ps 9:15,16)
    Depuis notre naissance et que la parole de la vérité, nous apprenons à dénouer
    Les noeuds qui nous emprisonnent et qui nous empêche de gravir vers la liberté promise.
    Soyons patient et continuons à trouvé les clefs à chaques noeufs qui nous retiennent à ce monde et continuons 
    À se détacher de la tristesse de ce monde et demander de la joie à notre Dieu pour vibrer et s'aider 
    À se libérer de nos liens.
    La joie est ne jamais renoncer et garder les yeux fixés vers le But  de l'espérance de la promesse de YHWH.
    L'AMOUR LE FRUIT DE L'ESPRIT QUI NOUS GARDE EN VIE.
    TROUVONS LES GESTES QUI MANIFESTE L'AMOUR DE DIEU PAR NOUS MÊME. 
    (1cor 13 :4 à 8a)
    L'amour est patient et bon. L'amour n'est pas jaloux, il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil.
    N'agit pas de façon inconvenante,  ne cherche pas ses propres intérêts, ne s'irrite pas.
    Il ne tient pas compte du mal subi. Il ne se réjouit pas de l'injustice, mais se réjouit avec la vérité.
    Il supporte tout, croit tout, endure tout.
    L'amour ne disparaît jamais.
    L’Amour est ce sentiment ineffable de la Paix et du Bonheur
    Qui emplit notre cœur et tout notre être.
    L’énergie d’Amour est la seule, l’unique,
    Celui qui nous lie à notre cœur conscient, à notre cœur confiant, à notre cœur relié à celui de Dieu par Jésus Christ.image-sublime-2.jpg (Ps 25: 1, 2)
    C’est lui qui nous a créé tel que nous sommes, qui nourrit nos cellules à la sagesse parfaite, qui nous gardera en vie pour toujours.
    QUI nous fait vibrer au diapason de la Beauté Infinie de la Vérité parfaite (Ps 19: 7).
    Cet Amour Infini est en nous et nous élève sur tous les plans, dans toutes les dimensions de notre vie.
    Apprenons à recevoir ; ouvrons notre cœur.
    Apprenons à donner ; ouvrons notre cœur.
    Apprenons à faire circuler cette lumière de nos cœurs d’âmes vers les autres cœurs d’âmes QUE NOUS RECHERCHONS DANS TOUT LES TERRITOIRES AVANT SA VENU ULTIME celui de la fin de ce système de chose méchant.
    La seule beauté de vivre est l’Amour
    La seule beauté d’être est l’Amour
    La seule beauté de partager est l’Amour
    La seule beauté de grandir et d’évoluer est l’Amour
    L’Amour et l'unité sont le fondement de la création réelle et concrète de l’Univers DE TOUT CE QUI EXISTE DU VISIBLE À L'INVISIBLE.
    Croyons qu’à une seule Vérité ; celle de l’Amour de YHWH.
    Les enseignements de YHWH sont des clés pour notre intellect si prégnant, des berceuses à notre ego pour que le chemin apparaisse, libre de tous les obstacles.
    En nous est un Univers Infini,
    En nous est l’Amour Infini.
    Notre monde intérieur crée notre monde extérieur
    Notre maître intérieur est le reflet de celui qui nous parle, Jésus Christ, par son Père ( JEHOVAH YHWH )
    ALLONS en nous pour l’interroger (Ps 26 :2, 3)
    ALLONS vers Lui pour savoir reconnaître ce qui nous convient
    FAISONS LUI confiance car sans la confiance l'Amour n'existe pas. Laissons nous guider comme un enfant de Dieu.
    Notre vérité est en l'Unique vérité de l'Amour de Jehovah
    Notre Amour nous le partageons avec tous en unions avec notre Dieu et son Oint.
    Chacun de nous évolue à son rythme.
    Chacun de nous décide en toute conscience de suivre pas à pas ce chemin, car nous sommes libre et responsable de nos choix. ( Ps 25: 12)
    Nous sommes des Êtres merveilleux capables de créer et d’expérimenter pour le bien de tous. Nous pouvons tous aussi bien créer les difficultés dans notre vie, que des choses merveilleuses qui nous ressemblent à l'image de Dieu.
    Sachons partager notre temps en apprentissage et en application ; l’apprentissage passe par l’intellect et l’intégration au niveau du cœur et se réalise par les applications dans la vie de tous les jours.
    Il n’y a pas de personne « meilleure » qu’une autre.
    C’est nous-même ou entre nous que nous installons différents niveaux d’amour car tout est à l'intérieur de nous.
    Apprenons simplement à être "Qui nous sommes".
    Apprenons à devenir Qui nous sommes par Amour et dans l’Amour, des bontés de coeur de notre Dieu YHWH.
    Et si nous ne savons comment faire, ouvrons notre cœur vers l’intérieur par la prière et la méditation, en nous acceptant tel que nous sommes, en nous aimant tel que nous sommes en nous laissant guider par les pas de Jésus Christ notre Roi Sauveur.
    Soyons comme des enfants de Dieu
    Le vrai Amour est l'amour Inconditionnel agapè, celui qui fut créé par la Sagesse universel qui fut transmit par son Oint Jésus Christ notre Roi.
    Celle qui vient de Dieu et qui se manifeste par son Esprit Saint que nous recevons quand nous sommes des enfants aimés de Jéhovah.
    Que notre amour ce lie par notre volonté de servir à jamais le Dieu d'Amour qui créa toute choses et dont sa promesse est de vivre pour toujours
    Dans un univers parfait remplis de joie, de paix et d'une santé parfaite ( Révélation 21 : 3, 4)
    Louons YHWH JEHOVAH pour toujours.
    Gloire à notre Créateur Tout Puissant Eternel  YHWH, Gloire à son fils Jésus Christ, le Roi des Roi et de son Esprit Saint.
    JESUS  À DIT: Il y a six principes pour réussir sa vie OUI  SEPT PRINCIPES, LES VOICI:

     

    LA MAÎTRISE DE SOI

    GALATES 5:19à21 et 22 à 23 )

    1 Laissez l’argent à la place qui lui revient

    “ L’amour de l’argent est une racine de toutes sortes de choses mauvaises, et en aspirant à cet amour quelques-uns se sont [...] transpercés partout de bien des douleurs. ” (1 Timothée 6:10). 
    2 Cultivez la générosité

    “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. ” (Actes 20:35)
    3 Pardonnez volontiers

    “ Continuez [...] à vous pardonner volontiers les uns aux autres, si quelqu’un a un sujet de plainte contre un autre. Tout comme Jéhovah vous a pardonné volontiers, vous aussi faites de même. ” (Colossiens 3:13)
     4 Observez les normes divines

    “ Le commandement de Jéhovah est pur, faisant briller les yeux. ” (Psaume 19:8). 
    5 Faites preuve d’un amour désintéressé

    “ L’amour bâtit. ” (1 Corinthiens 8:1). 
    6 Soyez conscient de votre “ pauvreté spirituelle ”

    “ Heureux ceux qui sont conscients de leur pauvreté spirituelle. ” (Matthieu 5:3)
    ▪ Ayez une crainte salutaire de Dieu. “ La crainte de Jéhovah est le début de la sagesse. ” — Proverbes 9:10.

    ▪ Choisissez judicieusement vos amis. “ Qui marche avec les sages deviendra sage, mais qui a des relations avec les stupides s’en trouvera mal. ” — Proverbes 13:20.

    ▪ Rejetez les excès. “ Ivrogne et glouton tomberont dans la pauvreté. ” — Proverbes 23:21.

    ▪ Ne cherchez pas à vous venger. “ Ne rendez à personne le mal pour le mal. ” — Romains 12:17.

    ▪ Soyez travailleur. “ Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. ” — 2 Thessaloniciens 3:10.

    ▪ Appliquez la Règle d’or. “ Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, de même vous aussi, vous devez le faire pour eux. ” — Matthieu 7:12.

    ▪ Maîtrisez votre langue. “ Celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il garde sa langue de ce qui est mauvais. ” — 1 Pierre 3:10.

    Accomplir et maîtriser ceci, c'est découvrir les plus beau secrets de l'univers de Jéhovah. 


    ERIC OUELLET
     

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    1. Eric Ouellet

      Eric Ouellet

      Lire tout les Versets sont plus important que le texte en lieu même.

      Bonne lecture ♥️

  17. Comment un chrétien peut-il montrer son désir sincère d'accepter l'aide de Jéhovah                                             

    Lévitique 12 et 13

    “ LAISSEZ LES PETITS ENFANTS VENIR VERS MOI.”


    JÉSUS sait que la fin de sa vie humaine est proche. Il n’a plus que quelques semaines devant lui, et il y a encore tellement à faire ! À cette heure, il est avec ses apôtres en Pérée, région située à l’est du Jourdain. Tout en prêchant, ils descendent vers Jérusalem, où Jésus assistera à sa dernière Pâque, qui sera décisive.
    Tandis que Jésus achève une discussion serrée avec plusieurs chefs religieux, il se produit une certaine agitation. Des gens lui amènent leurs enfants. Sans doute s’agit-il d’enfants de tout âge, car Marc les désigne par un terme qu’il a utilisé précédemment en rapport avec une fillette de 12 ans, alors que Luc emploie un mot qui peut être rendu par “ tout petits enfants ”. (Luc 18:15 ; Marc 5:41, 42 ; 10:13.) Qui dit enfants dit généralement bruit, exubérance, animation... Les disciples de Jésus réprimandent les parents, estimant peut-être que leur Maître a autre chose à faire que de s’occuper d’enfants. Quelle est la réaction de Jésus ?

    Il s’indigne. Contre qui ? Les enfants ? Leurs parents ? Non, contre ses disciples ! “ Laissez les petits enfants venir vers moi, leur dit-il ; n’essayez pas de les en empêcher, car c’est à leurs pareils qu’appartient le royaume de Dieu. Vraiment, je vous le dis : Quiconque ne reçoit pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera en aucune manière. ” Puis il prend les enfants “ dans ses bras ” et les bénit (Marc 10:13-16). Marc utilise ici un verbe qui laisse entendre que Jésus les entoure affectueusement de ses bras, voire, selon le choix d’un traducteur, qu’il prend des bébés “ dans le creux de son bras ”. Manifestement, Jésus aime beaucoup les enfants. Mais cet épisode nous révèle une autre facette de sa personnalité : il est abordable.
    Si Jésus avait été sévère, froid ou hautain, ni ces enfants ni leurs parents n’auraient probablement eu envie d’aller vers lui. Mais représentez-vous la scène. Voyez-vous cet homme affable qui témoigne de l’affection à des enfants, qui dit combien ils ont de la valeur aux yeux de Dieu, qui les bénit sous le regard rayonnant de leurs parents ? Bien que la plus lourde des responsabilités pèse sur ses épaules, Jésus reste le plus abordable des hommes.

    Quand on lit les Évangiles, on est frappé par le nombre de personnes qui n’hésitaient pas à aller vers Jésus. Il y est régulièrement question de “ grandes foules ” : “ de grandes foules le suivirent, venues de la Galilée ” ; “ de grandes foules se rassemblèrent auprès de lui ” ; “ s’avancèrent vers lui de grandes foules ” ; ou encore : “ De grandes foules faisaient [...] route avec lui ”. (Matthieu 4:25 ; 13:2 ; 15:30 ; Luc 14:25.) Jésus était donc souvent entouré par une multitude de personnes.
    En général, il s’agissait de gens ordinaires, de ceux que les chefs religieux qualifiaient avec dédain de “ peuple du pays ”. “ Cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits ”, disaient ouvertement prêtres et Pharisiens (Jean 7:49). Des écrits rabbiniques ultérieurs traduisent le même sentiment. Beaucoup de chefs religieux considéraient les gens du commun avec mépris. Ils refusaient de manger avec eux, de leur acheter quoi que ce soit ou de les fréquenter. Certains allaient jusqu’à affirmer que leur ignorance de la loi orale leur interdisait tout espoir de résurrection ! Compte tenu de cette arrogance, on devait davantage fuir ces hommes que rechercher leur aide ou leurs conseils. Mais Jésus n’était pas comme eux.

    Jésus se mêlait volontiers aux gens du peuple. Il mangeait avec eux, les guérissait, les enseignait et leur redonnait espoir. Non qu’il ait été idéaliste ; il était conscient que la plupart rejetteraient la possibilité qu’il leur offrait de servir Jéhovah (Matthieu 7:13, 14). Mais il portait sur chacun un regard positif et voyait en beaucoup la capacité de faire le bien. Quel contraste avec les prêtres et les Pharisiens au cœur dur ! Curieusement d’ailleurs, eux aussi venaient à Jésus ; un bon nombre se sont même amendés pour devenir ses disciples (Actes 6:7 ; 15:5). Pareillement, des riches et des puissants l’abordaient spontanément. — Marc 10:17, 22.
    Les femmes non plus ne craignaient pas d’aborder Jésus. Sans doute avaient-elles souvent ressenti la condescendance humiliante des chefs religieux. La plupart d’entre eux voyaient d’un mauvais œil qu’on enseigne les femmes. Elles n’étaient pas autorisées à déposer en justice ; leur témoignage n’était pas considéré comme fiable. Les rabbins avaient même une prière dans laquelle ils remerciaient Dieu de ne pas être une femme ! Ce mépris, les femmes ne le trouvaient pas chez Jésus. Elles étaient nombreuses à aller vers lui avec le vif désir d’être enseignées. Ainsi voit-on Marie, la sœur de Lazare, s’asseoir aux pieds du Seigneur et l’écouter avec attention pendant que Marthe, sa sœur, s’affaire à préparer un repas. Jésus a approuvé Marie d’avoir donné la priorité à ce qui comptait le plus. — Luc 10:39-42.

    Les malades également affluaient vers Jésus, alors qu’ils étaient souvent traités en parias par les chefs religieux. Si la Loi mosaïque prévoyait la mise en quarantaine des lépreux pour des raisons sanitaires, elle n’autorisait pas la cruauté (Lévitique, chapitre 13). Or les lois rabbiniques établies ultérieurement ont décrété que les lépreux étaient aussi repoussants que des excréments. Certains chefs religieux allaient jusqu’à leur jeter des pierres pour les maintenir à distance. On imagine le courage qu’il fallait aux victimes d’un tel ostracisme pour s’adresser à quelque enseignant que ce soit ! Pourtant les lépreux allaient vers Jésus sans réticence. L’un d’eux a fait cette remarquable déclaration de foi : “ Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. ” (Luc 5:12). Nous verrons dans le prochain chapitre comment Jésus a réagi, mais disons dès maintenant que ce fait prouve à quel point il était abordable.
    Ceux qui avaient la conscience chargée venaient facilement à Jésus eux aussi. Rappelons cet épisode où, un jour qu’il prend un repas chez un Pharisien, une pécheresse notoire, pleurant amèrement à cause des fautes qu’elle a commises, s’agenouille à ses pieds, les mouille de ses larmes et les essuie avec ses cheveux. Alors que son hôte a un mouvement de recul et le critique vertement pour l’avoir laissée approcher, Jésus fait l’éloge de cette femme en raison de sa repentance sincère et l’assure du pardon de Jéhovah (Luc 7:36-50). Aujourd’hui plus que jamais, une personne dont la conscience est tourmentée doit pouvoir aborder librement ceux qui sont à même de l’aider à rétablir de bonnes relations avec Dieu. Qu’est-ce qui rendait Jésus si abordable ?

    Ce qui rendait Jésus abordable

    Gardons présent à l’esprit que Jésus imitait parfaitement son Père céleste bien-aimé (Jean 14:9). Or Jéhovah ‘ n’est pas loin de chacun de nous ’, dit la Bible (Actes 17:27). Le Dieu ‘ qui entend la prière ’ est constamment accessible à ses serviteurs fidèles, ainsi qu’à quiconque le cherche sincèrement pour le servir (Psaume 65:2). Rendez-vous compte : l’Être le plus puissant et le plus important de l’univers est aussi le plus accessible ! À l’image de son Père, Jésus aime profondément les humains. Cet amour fera l’objet des chapitres suivants. Mais ce qui rendait Jésus abordable, c’est que son amour était visible. Voyons comment il le manifestait. 
    Les gens sentaient tout de suite que Jésus s’intéressait personnellement à eux. Cet intérêt ne s’évanouissait pas quand survenait une situation difficile. Comme nous l’avons vu plus haut, lorsque des parents lui ont amené leurs enfants, Jésus est resté affable alors qu’il avait beaucoup à faire et que de lourdes responsabilités pesaient sur ses épaules. Quel bel exemple pour tous les parents ! Il n’est pas facile d’élever des enfants dans le monde moderne. Il est pourtant indispensable que ceux-ci trouvent leurs parents abordables. Quand vous êtes vraiment trop pris pour accorder à votre enfant l’attention qu’il vous réclame, promettez-lui de vous occuper de lui dès que possible. En tenant parole, vous lui apprendrez les bienfaits de la patience, mais aussi qu’il ne doit jamais hésiter à vous parler d’un souci ou d’un besoin .

    Jésus faisait sentir aux gens qu’il prenait leurs soucis à cœur. Arrêtons-nous, par exemple, sur son premier miracle. Jésus assiste à un festin de mariage à Cana, en Galilée. Survient une situation embarrassante : il n’y a plus de vin ! Informé du problème par Marie, sa mère, que fait Jésus ? Il demande aux serviteurs de remplir d’eau six grandes jarres de pierre. Quand le directeur du festin goûte le contenu des jarres, il découvre un excellent vin. Simple tour de passe-passe ? Non, l’eau a bel et bien “ été changée en vin ”. (Jean 2:1-11.) Pouvoir transformer une chose en une autre est un vieux rêve des humains. Pendant des siècles, les alchimistes ont essayé de transmuter le plomb en or. Bien que ces deux métaux soient très proches, ils n’y sont jamais parvenus*. Que dire de l’eau et du vin ? Chimiquement parlant, l’eau est simple ; elle n’est composée que de deux éléments. Le vin, en revanche, contient près d’un millier de composants, dont beaucoup sont complexes. Pourquoi Jésus a-t-il réalisé un tel prodige pour une chose aussi insignifiante qu’un manque de vin à un festin de mariage ?

    C’est que la chose n’est pas insignifiante pour les mariés. Au Proche-Orient, l’hospitalité n’est pas un vain mot. Quelle humiliation pour les jeunes époux s’ils se trouvaient à court de vin lors de leur festin de mariage ! Cela gâcherait assurément les noces et leur laisserait pour longtemps un arrière-goût bien amer. La question a donc beaucoup d’importance pour eux, et elle en a aussi pour Jésus. Voilà la raison de son intervention. Comprenez-vous pourquoi les gens venaient lui soumettre leurs sujets de préoccupation ?

    Là encore, les parents peuvent tirer une leçon de cet épisode. Comment réagir quand votre enfant vient vous parler de quelque chose qui
    le trouble ? Vous pourriez être tenté de prendre à la légère ce qu’il vous dit, voire de vous en amuser. Et il est vrai que, comparé à vos soucis, le sien peut sembler bien insignifiant. Mais souvenez-vous que, pour lui, il ne l’est pas ! Si la question a de l’importance pour quelqu’un que vous chérissez tant, ne devrait-elle pas en avoir pour vous aussi ? Vous serez des parents abordables si vous faites sentir à votre enfant que vous prenez ses problèmes à cœur.
    Comme nous l’avons vu au chapitre 3, Jésus était doux et humble (Matthieu 11:29). La douceur est une qualité remarquable qui témoigne d’une belle humilité de cœur. Elle fait partie du fruit produit par l’esprit saint de Dieu et elle est associée à la sagesse divine (Galates 5:22, 23 ; Jacques 3:13). Aucune provocation n’a pu faire perdre son sang-froid à Jésus. Sa douceur n’était pourtant pas de la faiblesse. Un bibliste a écrit que “ derrière [la] douceur il y a la force de l’acier ”. Et il est vrai qu’il faut souvent une certaine force morale pour se contenir et se montrer doux envers autrui. Mais grâce au soutien de Jéhovah, nous serons en mesure d’imiter Jésus, et cette douceur nous rendra plus abordables.

    Jésus était raisonnable. À Tyr, une femme est venue le voir parce que sa fille était “ fortement démonisée ”. De trois manières différentes, il lui a fait comprendre qu’il n’était pas disposé à lui donner satisfaction. D’abord, il est resté silencieux ; puis il a expliqué pourquoi il n’avait pas à faire ce qu’elle lui demandait ; enfin, il a illustré son propos d’un exemple. S’est-il pour autant montré sec et inflexible ? A-t-il laissé entendre à cette femme qu’elle ferait mieux de ne pas contredire un si grand homme ? Pas du tout. De toute évidence, elle se sentait en confiance. Non seulement elle lui a demandé son aide, mais elle a insisté malgré la mauvaise volonté dont il semblait faire preuve. Discernant une foi remarquable dans cette obstination, Jésus a finalement guéri sa fille (Matthieu 15:22-28). Jésus était raisonnable, disposé à écouter, prêt à céder quand c’était approprié. Comment pouvait-on ne pas être attiré par lui ?

    Sommes-nous abordable ?

    Tout le monde aime à se croire abordable. Des responsables se flattent de ce que leur porte est toujours ouverte et que leurs subordonnés peuvent venir les voir à tout moment. La Bible fait cependant cette mise en garde : “ Une multitude d’hommes proclameront chacun sa bonté de cœur, mais un homme fidèle, qui peut le trouver ? ” (Proverbes 20:6). Il est facile de se prétendre abordable, mais qu’en est-il dans les faits ? Imitons-nous fidèlement cette facette de l’amour de Jésus ? Peut-être la réponse réside-t-elle, non dans l’opinion que nous avons de nous-mêmes, mais dans celle que les autres ont de nous. Paul a dit en effet : “ Que votre nature raisonnable soit connue de tous les hommes. ” (Philippiens 4:5). Posons-nous donc ces questions : ‘ Comment les autres me perçoivent-ils ? Quelle est ma réputation ? ’

    Les anciens, en particulier, ont à cœur d’être abordables et de se conformer à cette description d’Isaïe 32:1, 2 : “ Chacun devra être comme une cachette contre le vent et une retraite contre la tempête de pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un rocher massif dans une terre épuisée. ” Un ancien ne peut procurer protection, réconfort et soulagement que s’il reste accessible. Et cela n’est pas toujours facile compte tenu des lourdes responsabilités assumées par les anciens de nos jours. Ils s’efforcent néanmoins de ne jamais paraître trop occupés pour répondre aux besoins des brebis de Jéhovah (1 Pierre 5:2). De leur côté, les membres de la congrégation coopèrent humblement avec ces hommes fidèles en étant raisonnables dans ce qu’ils attendent d’eux. — Hébreux 13:17.
    Les parents aussi font en sorte d’être toujours disponibles pour leurs enfants. C’est important. Ils veulent que leurs enfants sentent qu’ils peuvent se confier sans crainte à l’un comme à l’autre et, pour cela, ils veillent à se montrer doux et raisonnables, à ne pas réagir de manière excessive quand l’un d’eux avoue une erreur ou exprime un mauvais point de vue. Ils les éduquent avec patience en s’efforçant de maintenir une bonne communication. Assurément, nous voulons tous être abordables, à l’image de Jésus.

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  18. LA FOI D'HANNA ENVERS DIEU APPORTE SA RÉCOMPENSE

    UNE femme de foi adresse une prière à Jéhovah. Convaincue que c’est Dieu qui l’a relevée de la poussière, transformant son abattement en exultation, elle le loue à haute voix.

    Cette femme, c’est Hanna. Qu’est-ce qui explique son spectaculaire changement d’état d’âme ? Pourquoi est-elle à présent si joyeuse ? En quoi ce qu’elle a vécu peut-il nous être utile ? Intéressons-nous à son histoire.

    Une famille sous pression

    Hanna est l’une des deux femmes d’Elqana, un Lévite de la région d’Éphraïm (1 Samuel 1:1, 2a ; 1 Chroniques 6:33, 34). Bien que n’entrant pas dans le dessein originel de Dieu pour l’humanité, la polygamie est autorisée et réglementée sous la Loi mosaïque. Elle est néanmoins une source fréquente de discorde. La vie de cette famille, qui pourtant adore Jéhovah, en témoigne.

    Hanna est stérile, tandis que Peninna, l’autre femme d’Elqana, a plusieurs enfants. Peninna se comporte en rivale. — 1 Samuel 1:2b.

    Pour une Israélite, la stérilité est un déshonneur, et même un signe de la défaveur divine. Mais, dans le cas de Hanna, rien n’indique que son incapacité de procréer soit liée à la désapprobation de Dieu. Peninna ne la console pas pour autant ; elle se prévaut au contraire de son statut de mère pour l’humilier.

    Au sanctuaire de Jéhovah

    Malgré ces tensions, la famille entreprend le voyage annuel en direction du sanctuaire de Jéhovah, à Shilo, pour y offrir des sacrifices. L’aller-retour de quelque 60 kilomètres se fait vraisemblablement à pied. Cet événement doit être particulièrement pénible pour Hanna. En effet, Peninna et ses enfants reçoivent plusieurs portions du sacrifice de communion, alors que Hanna, elle, n’en reçoit qu’une seule. Peninna trouve là une opportunité supplémentaire de la blesser et de la mettre dans l’embarras ; il semble que Jéhovah ait “ fermé sa matrice ”, et elle ne manque pas de le lui rappeler. Tous les ans, c’est le même calvaire. Tous les ans, Hanna pleure et cesse de manger. Ces voyages qui normalement devraient la mettre en joie la plongent dans une profonde détresse. Hanna se rend néanmoins chaque année au sanctuaire de Jéhovah. — 1 Samuel 1:3-7.

    Voyez-vous en quoi Hanna est un bel exemple ? Comment réagissez-vous lorsque vous êtes déprimé ? Vous isolez-vous et évitez-vous les contacts avec vos compagnons chrétiens ? Ce n’est pas ce qu’a fait Hanna. Les rassemblements avec les adorateurs de Jéhovah étaient pour elle une habitude de vie. Même face à des circonstances éprouvantes, il devrait en être de même pour nous. — Psaume 26:12 ; 122:1 ; Proverbes 18:1 ; Hébreux 10:24, 25.

    Elqana tente de réconforter Hanna et il l’amène à exprimer ses sentiments profonds. “ Hanna, pourquoi pleures-tu et pourquoi ne manges-tu pas ? Pourquoi ton cœur a-t-il mal ? lui demande-t-il. Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ? ” (1 Samuel 1:8). Peut-être n’a-t-il pas conscience de la malveillance de Peninna. Et peut-être Hanna préfère-t-elle se taire plutôt que de se plaindre. Quoi qu’il en soit, cette femme spirituelle se tourne vers Jéhovah dans la prière pour retrouver la paix intérieure.

    Le vœu de Hanna

    Les sacrifices de communion étaient consommés dans le sanctuaire. Après avoir quitté la salle à manger, Hanna prie Dieu (1 Samuel 1:9, 10). “ Ô Jéhovah des armées, implore-t-elle, si tu ne manques pas de regarder l’affliction de ton esclave et si vraiment tu te souviens de moi, si tu n’oublies pas ton esclave et si vraiment tu donnes à ton esclave un descendant mâle, oui je le donnerai à Jéhovah pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne viendra pas sur sa tête. ” — 1 Samuel 1:11.

    La prière de Hanna est précise. Elle demande un fils, et elle fait le vœu que cet enfant sera toute sa vie un naziréen de Dieu (Nombres 6:1-5). Ce vœu nécessite l’approbation de son mari, et certaines actions ultérieures d’Elqana montrent qu’il approuve l’engagement pris par sa chère femme. — Nombres 30:6-8.

    À cause de la manière dont Hanna prie, le grand prêtre Éli la croit ivre. Il voit effectivement ses lèvres frémir, mais il ne l’entend pas parler. C’est qu’en fait Hanna prie dans son cœur, avec ferveur (1 Samuel 1:12-14). Imaginez ce qu’elle ressent lorsque le grand prêtre l’accuse d’être ivre ! Pourtant, elle lui répond respectueusement. Comprenant alors que Hanna était en train de prier “ dans l’abondance de [son] inquiétude et de [son] dépit ”, il lui dit : “ Que le Dieu d’Israël accorde ta requête. ” (1 Samuel 1:15-17). Sur ces paroles, Hanna s’en va ; elle mange et “ son visage ne par[aît] plus soucieux ”. — 1 Samuel 1:18.

    Que nous enseigne tout cela ? Lorsque nous prions Jéhovah à propos de nos inquiétudes, nous pouvons lui exprimer ce que nous ressentons et lui adresser des requêtes sincères. Si nous avons fait tout notre possible pour résoudre le problème, alors nous devrions laisser les choses entre ses mains. C’est ce qu’il y a de mieux à faire. — Proverbes 3:5, 6.

    Après une prière fervente, il est fréquent que des serviteurs de Jéhovah ressentent une sérénité comparable à celle que Hanna a éprouvée. Voici ce qu’a écrit l’apôtre Paul au sujet de la prière : “ Ne vous inquiétez de rien, mais en tout, par la prière et la supplication avec action de grâces, faites connaître vos requêtes à Dieu ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par le moyen de Christ Jésus. ” (Philippiens 4:6, 7). Après nous être déchargés de notre fardeau sur Jéhovah, nous devons le laisser s’en occuper. Puis, comme dans le cas de Hanna, il n’y a plus lieu de s’inquiéter. — Psaume 55:22.

    Un fils “ prêté ” à Jéhovah

    Dieu se tourne alors vers Hanna. Peu après, elle porte un enfant. Elle met au monde un garçon (1 Samuel 1:19, 20). C’est l’une des rares fois où la Bible fait état de la responsabilité de Dieu dans la naissance de l’un de ses serviteurs. L’enfant d’Elqana et de Hanna, Samuel, deviendra effectivement le prophète de Jéhovah, un prophète qui jouera un rôle important dans la mise en place de la monarchie d’Israël.

    Il est certain que Hanna parle de Jéhovah à Samuel dès sa petite enfance. Mais oublie-t-elle le vœu qu’elle a fait ? Absolument pas ! “ Dès que le garçon sera sevré, je devrai l’amener ; il devra paraître devant Jéhovah et habiter là pour des temps indéfinis ”, déclare-t-elle. Et en effet, une fois l’enfant sevré — peut-être à l’âge de trois ans ou un peu plus —, elle l’amène au sanctuaire, comme elle l’avait promis. — 1 Samuel 1:21-24 ; 2 Chroniques 31:16.

    Après avoir offert un sacrifice à Jéhovah, Hanna et son mari présentent Samuel à Éli. Hanna tient certainement la main de son petit garçon lorsqu’elle dit à Éli : “ Pardon, mon seigneur ! Par la vie de ton âme, mon seigneur, je suis la femme qui se tenait près de toi, en ce lieu, pour prier Jéhovah. C’est à propos de ce garçon que je priais, pour que Jéhovah m’accorde ma requête, ce que je lui demandais. Et moi, à mon tour, je l’ai prêté à Jéhovah. Oui, tous les jours qu’il sera, c’est quelqu’un de demandé pour Jéhovah. ” Ainsi commence, pour Samuel, une vie au service de Dieu. — 1 Samuel 1:25-28 ; 2:11.

    Le temps passe ; bien sûr Hanna n’oublie pas son fils. Les Écritures relatent : “ Sa mère avait coutume de lui faire un petit manteau sans manches, et elle le lui montait, d’année en année, quand elle montait avec son mari pour sacrifier le sacrifice annuel. ” (1 Samuel 2:19). Hanna prie sans aucun doute pour Samuel. Tous les ans, lorsqu’elle lui rend visite, elle l’encourage à coup sûr à demeurer fidèle dans son service pour Dieu.

    Pendant l’une de ces visites, Éli bénit les parents du garçon. Il déclare à Elqana : “ Que Jéhovah t’assigne une descendance de cette femme, à la place du prêt qui a été prêté à Jéhovah. ” C’est ainsi que le couple est récompensé par la naissance de trois autres fils et de deux filles. — 1 Samuel 2:20, 21.

    Quel formidable exemple pour les parents chrétiens ! Beaucoup de mères et de pères se montrent, eux aussi, disposés à prêter, figurément parlant, leurs enfants à Jéhovah ; en effet, ils les encouragent à entreprendre une forme de service à plein temps, même si cela implique que leur fils, ou leur fille, vive loin d’eux. De tels parents aimants méritent des louanges pour les sacrifices qu’ils font. Jéhovah les récompensera.

    Une prière qui déborde de joie

    Comme Hanna est heureuse, elle que la stérilité affectait tant autrefois ! Les Écritures ne contiennent que peu de prières faites par des femmes. Mais, en ce qui concerne Hanna, elles en rapportent deux. La première expose ses sentiments alors qu’elle est humiliée et affligée. La seconde exprime son exultation et son action de grâces ; elle commence par ces mots : “ Oui, mon cœur exulte en Jéhovah. ” Hanna se réjouit ensuite que ‘ même la stérile ait mis au monde ’. Et elle loue Jéhovah, celui “ qui élève [...], qui relève le petit de la poussière ”. Vraiment, il est celui qui “ de la fosse aux cendres [...] fait remonter le pauvre ”. — 1 Samuel 2:1-10.

    Cet épisode de la vie de Hanna, dont le récit a été inspiré par Dieu, montre que les imperfections, voire la malveillance, des autres peuvent nous blesser. Toutefois, nous ne devons pas permettre à ce genre d’épreuves de nous priver de notre joie de servir Dieu. Jéhovah est, par excellence, Celui qui entend la prière, qui répond aux appels à l’aide de ses fidèles et qui les délivre de l’affliction. Il leur accorde une paix profonde et de nombreuses autres bénédictions. — Psaume 22:23-26 ; 34:6-8 ; 65:2.

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