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Chichou

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    Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 23-24
    1 Samuel 23:16, 17 : Comment pouvons-nous suivre l’exemple de Jonathan ? (w17.11 27 § 11).

    « Un jour, Jonathan fils de Saül alla voir David à Horèsh, et il l’aida à renforcer sa confiance en Jéhovah. 17 Il lui dit : « N’aie pas peur, car mon père, Saül, ne te trouvera pas ; tu seras le roi d’Israël, et moi, je serai le second après toi. Mon père le sait bien, lui aussi. »

    Si nous faisons grandir l’amour et la bonté dans notre cœur, nous ne deviendrons pas facilement jaloux. En effet, la Bible dit : « L’amour est patient et bon. L’amour n’est pas jaloux » (1 Cor. 13:4). Que faire pour que la jalousie ne prenne pas racine dans notre cœur ? Efforçons-nous de voir nos frères et sœurs comme Jéhovah les voit : comme des membres d’un seul corps, la congrégation chrétienne. Cela nous aidera à appliquer ce conseil : « Si un membre est glorifié, tous les autres membres se réjouissent avec lui » (1 Cor. 12:16-18, 26). Ainsi, lorsqu’il arrive une chose heureuse à quelqu’un d’autre que nous, soyons heureux pour lui au lieu d’être jaloux. Prenons l’exemple de Jonathan, fils du roi Saül. Quand David a été choisi comme futur roi à sa place, il n’a pas été jaloux de lui. Il l’a plutôt encouragé (1 Sam. 23:16-18). Pourrions-nous agir avec autant d’amour et de bonté que Jonathan ? - w17.11 27 § 11

    Il se pourrait qu’une responsabilité ne nous soit jamais confiée. C’est ce qui est arrivé à Jonathan. Il aurait pu régner sur tout Israël. Pourtant, Dieu a choisi David, qui était bien plus jeune. Quelle a été la réaction de Jonathan ? Il s’est soumis à la décision de Dieu et a soutenu David, même au péril de sa vie. Jonathan a accepté sa situation et, contrairement à son père, n’a pas jalousé David. La leçon à retenir ? Plutôt que d’envier les responsabilités des autres, acquittons-nous au mieux des nôtres. Soyons assurés que, dans le monde nouveau, Jéhovah comblera les désirs légitimes de tous ses serviteurs. - TG2012 15/12 p9-13 §20


    Selon le récit de 1 Samuel 23 :17, Jonathan a dit cinq choses pour encourager David : 1) Il l’a exhorté à ne pas avoir peur. 2) Il lui a donné l’assurance que les efforts de Saül échoueraient. 3) Il lui a rappelé qu’il recevrait la royauté, comme Dieu l’avait promis. 4) Il a fait le serment de lui être fidèle. 5) Il lui a dit que Saül lui-même savait que Jonathan était fidèle à David. – lvchap3 p25


    David et Jonathan étaient de très bons amis. Ils étaient tous les deux fidèles à Jéhovah. Jonathan avait environ 30 ans de plus que David et il devait être le prochain roi d’Israël. Mais quand il a appris que Jéhovah avait choisi David comme roi, il n’a pas été jaloux de lui et il n’a pas cherché à prendre sa place. Au contraire, il a fait tout ce qu’il pouvait pour le soutenir. Par exemple, quand David a été en danger, Jonathan l’a aidé à avoir encore plus « confiance en Jéhovah ». Il a même risqué sa vie pour David (1 Samuel 23:16, 17). David aussi était un ami fidèle. Il a promis de prendre soin de la famille de Jonathan, et il a tenu sa promesse, même après la mort de son ami.

    Dans l’assemblée, nous trouverons des personnes qui aiment vraiment Jéhovah. Vous pouvez devenir de bons amis. Ne cherchez pas des amis seulement parmi ceux qui ont le même âge ou les mêmes origines que vous. Rappelez-vous : Jonathan était beaucoup plus âgé que David, et Ruth était beaucoup plus jeune que Noémi. Nous voulons suivre ce conseil de la Bible : « Ouvrez tout grand votre cœur ». Plus vous imiterez Jéhovah, plus les autres auront envie d’être vos amis.– lvs chap3 p34 §9


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Jonathan trouve un moyen de revoir David. David est alors à Horèsh, qui signifie « lieu boisé ». Cet endroit se situe dans une région sauvage montagneuse, sans doute à quelques kilomètres au sud-est d’Hébron. Pourquoi Jonathan prend-il le risque d’aller voir un fugitif ? La Bible nous révèle que son intention est d’aider David « à renforcer sa confiance en Jéhovah » (1 Samuel 23:16). Comment s’y prend-il ?

    « N’aie pas peur », dit Jonathan à son jeune ami. Il ajoute ces paroles rassurantes : « Mon père, Saül, ne te trouvera pas. » Pourquoi peut-il affirmer cela ? Parce que Jonathan a foi que Jéhovah réalisera son projet. Il dit ensuite : « Tu seras le roi d’Israël. » C’est ce que Samuel, le prophète de Jéhovah, a prédit des années plus tôt, et maintenant Jonathan rappelle à David que les paroles de Jéhovah se réalisent toujours. Mais comment Jonathan envisage-t-il son propre avenir ? « Je serai le second après toi », dit-il. Quelle humilité ! Il est disposé à servir sous la direction de cet homme qui a 30 ans de moins que lui et à le soutenir ! Jonathan conclut : « Mon père le sait bien, lui aussi » (1 Samuel 23:17, 18). Au fond de lui, Saül sait qu’il est condamné à perdre son combat contre l’homme que Jéhovah a choisi pour être le prochain roi !

    Sans doute qu’au cours des années suivantes, David repensera souvent avec émotion à cette discussion. C’est la dernière fois qu’ils se voient. Malheureusement, l’espoir de Jonathan de devenir le second après David ne se réalisera jamais.- ijwia


    Quand son ami David a eu besoin de soutien et d’encouragement, comment Jonathan a-t-il démontré son amour et son humilité ?

    Selon le récit de 1 Samuel 23:17, Jonathan a dit cinq choses pour encourager David :

    1) Il l’a exhorté à ne pas avoir peur. 2) Il lui a donné l’assurance que les efforts de Saül échoueraient. 3) Il lui a rappelé qu’il recevrait la royauté, comme Dieu l’avait promis. 4) Il a fait le serment de lui être fidèle. 5) Il lui a dit que Saül lui-même savait que Jonathan était fidèle à David

    Saül était extrêmement jaloux de David, qui était apprécié de tous et qui remportait de nombreuses victoires militaires. De plus, il savait qu’en raison de sa désobéissance, Jéhovah l’avait rejeté et avait choisi David pour devenir roi d’Israël à sa place (Samuel 23:16, 17). Mais jusque-là, il était toujours le roi et il disposait d’une grande armée et de nombreux partisans. David a donc dû s’enfuir pour échapper à la mort. Mais Saül pensait-il vraiment qu’il pouvait empêcher Dieu de placer David sur le trône ? La Bible ne répond pas à cette question. Toutefois, nous pouvons être sûrs d’une chose : Saül s’est mis en grand danger. Ceux qui s’opposent à Dieu perdent toujours. - TG2022/1 §2

    Prenons l’initiative : Pour témoigner un intérêt plein d’amour envers ceux qui ont besoin d’aide, nous devons prendre l’initiative, manifester de la sympathie et être tenaces. Quand Jonathan a pris conscience de la détresse de David, il ‘ s’est levé et est allé vers lui, à Horesh, pour fortifier sa main ’. (1 Sam. 23:15, 16.) Apportons une aide empreinte de douceur. Les paroles motivées par un intérêt sincère sont celles qui produisent les meilleurs résultats. De plus, Jésus a clairement montré qu’amener un frère ou une sœur à se rétablir spirituellement implique des efforts soutenus et de la détermination (Luc 15:4). Notre vif désir de secourir autrui nous incitera à persévérer même si les progrès sont lents. – km2006/2

    Que la colère ne vous fasse pas trébucher  - Saül, le premier roi d’Israël, s’est laissé gagner par le même sentiment le jour où David a été couvert de louanges. “ Les femmes, qui fêtaient cela, répondaient et disaient : ‘ Saül a abattu ses milliers et David ses dizaines de milliers. ’ Alors Saül entra dans une grande colère ; cette parole, à son point de vue, était mauvaise. ” La colère a dominé la pensée de Saül et l’a incité à commettre plusieurs tentatives d’assassinat contre David. Malgré les ouvertures d’amitié de ce dernier, Saül n’a pas voulu donner suite aux efforts de paix et de réconciliation. En définitive, Saül a totalement perdu la faveur de Jéhovah. — 1 Samuel 24:1-21  - Même si David avait de quoi être en colère en raison du traitement que lui infligeait Saül, il s’est maîtrisé parce qu’il (était conscient que Saül était imparfait et que les serviteurs de Dieu doivent pardonner ; avait bien présentes à l’esprit ses relations avec Jéhovah ; savait qu’il n’avait pas à s’ériger en juge). . Le fait que Saül n’a pas obéi au commandement formel de Jéhovah et qu’il a ensuite tenté de se justifier lui a fait perdre la faveur et l’esprit de Dieu. Il a manifestement rompu ses relations avec Jéhovah.

    Opposons ce tempérament à celui de David, en qui le traitement infligé par Saül avait de quoi susciter la colère. David s’est maîtrisé. Il en explique ainsi la raison : “ Il est impensable pour moi, du point de vue de Jéhovah, de faire cette chose à mon seigneur, l’oint de Jéhovah. ” David avait bien présentes à l’esprit ses relations avec Jéhovah, et cela a influencé ses rapports avec Saül. Humblement, il a laissé l’affaire entre les mains de Jéhovah. — 1 Samuel 24:6, 15. – km2001/12


    Malgré les traitements injustes qu’il a subis, David a continué de montrer du respect au roi nommé par Dieu (1 Sam. 24:6). Il n’en a pas voulu à Jéhovah pour les mauvaises choses que Saül faisait. Il a plutôt recherché auprès de lui la force dont il avait besoin pour endurer son épreuve

    Es-tu parfois insulté ou persécuté par des camarades de classe, des collègues ou des membres de ta famille non Témoins ? As-tu déjà été traité durement par quelqu’un de ton assemblée ? Si oui, souviens-toi de l’exemple de David et de Paul. Tu peux continuer à « vaincre le mal par le bien » (Rom. 12:21). À la différence de David, ton but n’est pas d’enfoncer une pierre dans le front de quelqu’un, mais de faire pénétrer la Parole de Dieu dans l’esprit et le cœur de ceux qui t’écoutent. Tu peux y arriver en te servant de la Bible pour répondre aux questions qu’on te pose, en montrant du respect et de la gentillesse envers ceux qui te traitent durement et en faisant du bien à tous, même à tes ennemis  – TG2020/7 p14 §14,15

    Le plus souvent, la conscience réagit après le passage à l’acte. Alors qu’il fuyait le roi Saül, David eut un jour la possibilité d’accomplir un geste irrespectueux à l’encontre de ce roi choisi par Dieu, et il passa à l’acte. Poursuivi par Saül, David se cacha dans une grotte du désert d’En-Guédi, et c’est là qu’il coupa le pan du manteau de Saül lorsque celui-ci “ entra dans cette grotte. David aurait pu en profiter pour supprimer le roi qui en veut à sa vie. La volonté de Dieu n’est-elle pas qu’il succède à Saül sur le trône d’Israël. En se contentant de couper le pan du manteau sans manches du roi, il a montré qu’il n’a aucune intention de lui faire du mal. 1 Sam. 24:11. C’était sa conscience qui lui disait que ce qu’il avait fait était mal. En écoutant sa conscience, il pouvait apprendre à ne pas refaire la même erreur. Après coup, “ le cœur de David se mit à lui battre ”. (1 Samuel 24:1-5) Le terme “ conscience ” n’apparaît pas dans ce récit ; et pourtant, c’est bien à la réaction de sa conscience que David avait affaire. Il nous est arrivé à tous d’avoir des remords de conscience. Nous avons fait quelque chose qui nous a ensuite troublé. Certaines personnes qui n’avaient pas payé leurs impôts ont été si tourmentées par leur conscience qu’elles ont fini par s’acquitter de leurs dettes. Lorsqu’on agit en accord avec sa conscience, il en résulte souvent un sentiment de satisfaction et de paix. – TG2007  15/10 p21

    Une situation oppressante peut conduire quelqu’un, même un serviteur de Jéhovah fidèle, à tenir des propos irréfléchis ou à commettre des actes inconsidérés. David avait fait preuve d’un sang-froid admirable en ne tuant pas le roi Saül, mais quand Nabal l’a insulté et a abreuvé ses hommes d’injures, il est devenu furieux et a perdu son discernement. L’intervention d’Abigaïl a été nécessaire pour qu’il revienne à la raison in extremis et ne commette pas une terrible erreur. — 1 Samuel 24:2-7.

    Nous aussi, nous pourrions perdre notre discernement à cause de situations oppressantes. Le fait de tenir compte du point de vue des autres, à l’exemple de David, nous évitera d’agir sur un coup de tête et de nous précipiter dans le péché. La Parole de Dieu nous donne cet autre conseil : “ Agitez-vous, mais ne péchez pas. Parlez en votre cœur, sur votre lit, et gardez le silence. Quand c’est possible, mieux vaut attendre d’être calmé pour agir ou prendre une décision. Enfin, prions avec force, “ et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera [nos] cœurs et [nos] facultés mentales par le moyen de Christ Jésus ”. Cette sérénité donnée par Jéhovah nous tempérera ; elle nous aidera à rester dans notre bon sens, complètement TG2006 1/3

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    Perles spirituelles (10 min) : Ruth 1-2

    Ruth 1:20, 21 : Pourquoi Noémi a-t-elle dit que Jéhovah lui avait rendu la vie amère ? (w05 1/3 27 § 1).

    « Mais elle leur disait : « Ne m’appelez pas Noémi. Appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a rendu la vie très amère. 21 J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. Pourquoi m’appelez-vous Noémi, alors que Jéhovah lui-même s’est opposé à moi et que le Tout-Puissant a provoqué mon malheur ? »

    Est-ce Jéhovah qui avait rendu la vie de Naomi amère, et qui était à l’origine de ses malheurs ? Non, et Naomi n’a pas accusé Dieu d’avoir commis quelque chose de mal. Mais, en considérant tout ce qui lui était arrivé, elle pensait que Jéhovah était contre elle. Elle était amère et désabusée. Il convient d’ajouter qu’à l’époque le “ fruit du ventre ” était considéré comme une bénédiction divine et la stérilité comme une malédiction. Naomi n’avait pas de petits-enfants, et ses deux fils étaient morts ; elle a donc pu y voir de bonnes raisons de croire que c’était Jéhovah qui l’avait humiliée - w05 1/3 27 § 1


    Naomi se voyait abandonnée, une femme dépourvue de postérité ou n’ayant pas le pouvoir d’en produire une. Elle était comme une “épouse complètement abandonnée et peinée d’esprit, et comme une épouse du temps de la jeunesse et qu’on a alors rejetée”. À une époque où le fruit des entrailles pouvait être considéré comme une bénédiction de la part de Jéhovah et la stérilité comme une malédiction, Naomi pensait être en droit de déclarer : “C’est Jéhovah qui m’a humiliée.” La réaction de Naomi est à la fois naturelle et compréhensible. Elle ne s’est pas effondrée spirituellement  – TG1972 p302


    Il était également courant de changer de nom. De retour à Bethléhem, sans ressources après la perte de son mari et de ses fils, Naomi ne voulut plus porter ce nom, qui signifie “ Mon charme ”. “ Ne m’appelez pas Naomi, insista-t-elle. Appelez-moi Mara [“ Amère ”], car le Tout-Puissant a rendu les choses très amères pour moi. ”- TG2009  1/ 2 p14


    Comment Jéhovah a-t-il réagi aux paroles pleines d’amertume de Noémi ? Il n’a pas abandonné cette femme fidèle qui était désespérée. Au contraire, il a fait preuve d’empathie envers elle. Il sait que « l’oppression peut rendre fou un sage » (Eccl. 7:7). Il a donc aidé Noémi à discerner qu’il était toujours là pour la soutenir. Comment s’y est-il pris ? . Il a poussé Ruth à témoigner de l’amour fidèle à Noémi. Avec dévouement et gentillesse, Ruth a aidé sa belle-mère à retrouver son équilibre affectif et spirituel.

    Que nous apprend l’exemple de Ruth ? L’amour fidèle nous pousse à aider ceux qui sont en souffrance. Tout comme Ruth a soutenu Noémi, des frères et sœurs bienveillants sont heureux d’apporter leur aide aux membres de leur assemblée qui sont découragés ou déprimés. Ils aiment leurs frères et sœurs, et ils veulent faire tout ce qu’ils peuvent pour les. Ils suivent ainsi le conseil de Paul : « Parlez de façon consolante à ceux qui sont déprimés, soutenez les faibles, soyez patients envers tous » (1 Thess. 5:14). Souvent, le meilleur moyen d’aider quelqu’un qui est découragé, c’est de l’écouter patiemment et de l’assurer de notre amour. Jéhovah nous sera reconnaissant du soutien que nous apportons à un de ses précieux serviteurs. On lit en Proverbes 19:17 : « Celui qui témoigne de la bonté au petit prête à Jéhovah, qui le récompensera pour ce qu’il fait. » TG2021/11


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    C’est la famine qui a décidé Élimélek et sa femme Naomi, accompagnés de leurs deux fils, à quitter leur pays, Israël, et à s’établir comme résidents étrangers en Moab. Ce déménagement a dû mettre à l’épreuve la foi de chaque membre de la famille, car les Israélites devaient pratiquer leur culte régulièrement à l’endroit que Jéhovah avait choisi. Naomi a réussi à garder une foi forte. Cela ne l’a pas empêchée d’être accablée de chagrin quand son mari est mort. Ruth 1:2, 3. TG2012 1/7p23


    Nul doute que Noémie a souffert de nouveau lorsque plus tard ses fils ont épousé des femmes moabites (Ruth 1:4). Naomi savait tous les efforts qu’avait faits Abraham, l’ancêtre de sa nation, pour trouver à son fils Isaac une femme parmi son peuple, qui adorait Jéhovah. Plus tard, la Loi mosaïque avait mis en garde les Israélites contre le danger de laisser leurs fils et leurs filles se marier avec des étrangers : ils risquaient d’amener le peuple de Dieu à tomber dans l’idolâtrie. — TG2012 1/7


    Pourtant, Malôn et Kiliôn se sont tout de même mariés avec des femmes moabites. Malgré son inquiétude ou sa déception, Naomi a manifestement fait de son mieux pour témoigner une bonté et un amour authentiques à ses belles-filles, Ruth et Orpa. Peut-être espérait-elle que toutes deux en viendraient un jour à adorer Jéhovah comme elle. Quoi qu’il en soit, tant Ruth qu’Orpa appréciaient grandement Naomi. Les relations qu’elles avaient nouées leur ont été précieuses lorsque le malheur a frappé. Les deux jeunes femmes se sont retrouvées veuves, sans avoir de descendance. — Ruth 1:5.


    La religion de Ruth l’a-t-elle préparée à un tel drame ? Difficile à croire. Les Moabites adoraient une foule de dieux, dont le principal : Kemosh. La religion moabite n’était, semble-t-il, pas exempte de la brutalité et des horreurs courantes à l’époque, comme les sacrifices d’enfants. Tout ce que Ruth a appris de Malôn ou de Naomi sur Jéhovah, le Dieu d’Israël plein d’amour et de miséricorde, l’a certainement surprise. Quelle différence ! Jéhovah exerce sa domination avec amour, non avec tyrannie  À la suite de son deuil, Ruth a dû se rapprocher encore de Naomi et a dû apprécier d’entendre cette femme âgée parler de Jéhovah, le Dieu Tout-Puissant, de ses œuvres merveilleuses, et de l’amour et de la miséricorde qu’il a manifestés à son peuple.

    Naomi aimait entendre parler de son pays. Un jour, elle a appris, peut-être par un marchand ambulant, que la famine avait cessé en Israël. Jéhovah s’était occupé de son peuple. Une fois de plus, Bethléhem méritait bien son nom qui signifie “ Maison du Pain ”. Naomi a décidé de retourner chez elle. — Ruth 1:6.

    Qu’allaient faire Ruth et Orpa (Ruth 1:7) ? L’épreuve qu’elles avaient traversée les avait rapprochées de Naomi. Ruth semblait tout particulièrement attirée par la bonté de Naomi et sa foi inébranlable en Jéhovah. Les trois veuves se sont mises en route pour Bethléhem en Juda.

    Le livre de Ruth nous rappelle que le malheur frappe autant les bons que les méchants (Ecclésiaste 9:2, 11). Il nous montre également que face à une perte insupportable, il est sage de chercher du réconfort auprès de nos semblables, surtout de ceux qui trouvent refuge en Jéhovah, le Dieu que Naomi adorait. —


    Tandis que les kilomètres s’allongent derrière les trois veuves, un autre souci pèse sur Naomi. Elle pense aux deux jeunes femmes à ses côtés et à l’amour qu’elles ont manifesté envers elle et ses fils. Elle a peur d’alourdir leur fardeau. Si ses deux belles-filles quittent leur pays et viennent avec elle, que pourra-t-elle faire pour elles à Bethléhem ?

    Elle finit par s’exprimer : “ Allez, retournez chacune à la maison de sa mère. Que Jéhovah use de bonté de cœur envers vous, comme vous en avez usé envers ces hommes qui sont morts maintenant et envers moi-même. ” Elle formule également l’espoir que Jéhovah les récompense en donnant à chacune d’elles un nouveau mari et une nouvelle vie. “ Puis elle les embrassa, nous dit le récit ; alors elles élevèrent la voix et se mirent à pleurer. ” On comprend aisément pourquoi Ruth et Orpa sont si attachées à cette femme pleine de bonté et d’abnégation. Toutes deux la supplient : “ Non, mais nous retournerons avec toi vers ton peuple. ” — Ruth 1:8-10.

    Naomi insiste. Elle explique avec fermeté qu’elle ne leur sera d’aucune aide en Israël, étant donné qu’elle n’a plus de mari pour subvenir à ses besoins ni de fils à leur donner en mariage et que la situation ne risque pas de changer ! Elle confie que cette impuissance est source d’amertume pour elle. — Ruth 1:11-13.

    Orpa se rend compte que Naomi a raison. Elle a une famille en Moab : sa mère et un foyer qui l’attendent. Il semble plus raisonnable qu’elle reste en Moab. Alors, le cœur gros, elle embrasse Naomi et fait demi-tour. — Ruth 1:14

    Les arguments de Naomi s’appliquent également à Ruth. Pourtant, que fait-elle ? Le récit poursuit : “ Quant à Ruth, elle s’attacha à elle. ” Naomi s’est peut-être remise en marche mais elle s’aperçoit que Ruth la suit à quelque distance. “ Regarde, ta belle-sœur veuve est retournée vers son peuple et vers ses dieux, fait-elle observer. Retourne avec ta belle-sœur veuve. ” (Ruth 1:15). Les paroles de Naomi révèlent un détail essentiel au lecteur. Orpa est retournée non seulement vers son peuple, mais aussi vers “ ses dieux ”. Elle restera une adoratrice de Kemosh et d’autres faux dieux. Ruth fera-t-elle le même choix ?

    Ruth 1:14-16. Orpa “ est retournée vers son peuple et vers ses dieux ”. Ruth a pris une autre décision. Elle a renoncé aux aises et à la sécurité de la vie dans son pays natal et est restée fidèle à Jéhovah. Le fait de cultiver un amour fidèle pour Dieu et de manifester un esprit d’abnégation nous aidera à résister aux désirs égoïstes et à ne pas reculer pour la destruction ’TG2005 1/3


    Montre-toi persévérant. Quand Ruth lui a dit qu’elle voulait s’installer en Juda avec elle, Noémie a d’abord refusé. Mais Ruth n’a pas renoncé. Que s’est-il alors passé ? « Quand Noémie vit que Ruth insistait pour l’accompagner, elle n’essaya plus de l’en empêcher » (Ruth 1:15-18).

    Application : Il faut de la patience pour aider quelqu’un qui est déprimé. Alors, ne renonce pas trop vite. Une sœur qui traverse des moments difficiles refusera peut-être au départ l’aide que tu lui proposes. Mais l’amour fidèle te poussera à lui rester attaché (Gal. 6:2). Ne cesse pas d’espérer qu’un jour elle acceptera la main que tu lui tends. – TG2021/11p/ §16,17


    Sur cette route isolée, face à Naomi, Ruth n’a aucune hésitation. Elle déborde d’amour pour Naomi — et pour le Dieu qu’elle adore. Voilà pourquoi elle dit : “ Ne me presse pas de t’abandonner, de m’en retourner d’auprès de toi ; car là où tu iras j’irai, et là où tu passeras la nuit je passerai la nuit. Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu. Là où tu mourras je mourrai, et c’est là que je serai enterrée. Qu’ainsi me fasse Jéhovah et qu’il y ajoute, si autre chose que la mort venait à causer une séparation entre moi et toi. ” — Ruth 1:16, 17.

    Les paroles de Ruth sont remarquables, à tel point qu’elles sont restées célèbres bien après sa mort et trouvent toujours un écho 3 000 ans plus tard. Elles illustrent à merveille une qualité précieuse de Ruth : son amour fidèle. Elle suivra Naomi où qu’elle aille. Seule la mort pourra les séparer. Le peuple de Naomi deviendra son peuple, car Ruth est prête à abandonner tout ce qui fait partie de sa vie en Moab, y compris les dieux moabites. Contrairement à Orpa, Ruth peut dire de tout cœur qu’elle souhaite que Jéhovah, le Dieu de Naomi, soit également son Dieu.

    Bien sûr, parler de l’amour fidèle est une chose ; manifester cette qualité par des actes en est une autre. Ruth a eu la possibilité de démontrer son amour fidèle non seulement envers Naomi, mais aussi envers le Dieu qu’elle s’est choisi, Jéhovah.

    Notons au passage que Ruth n’emploie pas seulement le titre impersonnel “ Dieu ” comme le feraient de nombreux étrangers ; elle utilise également le nom personnel de Dieu, Jéhovah.

    Noémie a finalement compris que Jéhovah agissait dans sa vie. Il s’était servi de Ruth pour la soutenir pendant son voyage de retour (Ruth 1:16). Et elle l’avait vu agir en sa faveur quand Boaz, un de leurs « racheteurs », avait généreusement pourvu à leurs besoins (Ruth 2:19, 20b). « Maintenant je comprends que Jéhovah ne m’a jamais abandonnée, a-t-elle dû se dire. Depuis le début, il était là pour moi ! ». Comme Noémie a dû être reconnaissante à Ruth et à Boaz de ne pas avoir renoncé à l’aider ! On peut imaginer la joie que tous les trois ont ressentie.

    Que nous a appris le livre de Ruth sur l’amour fidèle ? L’amour fidèle nous pousse à ne pas renoncer à aider nos frères et sœurs qui traversent des moments difficiles. Il nous incite aussi à faire des sacrifices pour leur venir en aide. - TG2021/11 p8
    Elles poursuivent donc leur voyage, à deux, sur l’interminable route menant à Bethléhem. Selon une estimation, le trajet a pu prendre jusqu’à une semaine. Mais chacune trouve sans doute en la compagnie de l’autre un certain réconfort face au chagrin.

    Les sources de chagrin ne manquent pas aujourd’hui. Nous vivons les “ temps critiques, difficiles à supporter ”, annoncés dans la Bible, qui nous apportent toutes sortes de malheurs et de souffrances. Comme Ruth, il nous faut cultiver l’amour fidèle. C’est le genre d’amour qui se cramponne à celui qui en est l’objet et qui refuse de le lâcher, une motivation puissante pour faire le bien dans ce monde triste. Il est nécessaire dans les liens du mariage, dans les relations familiales, dans les amitiés et dans la congrégation chrétienne. En cultivant ce genre d’amour, nous imitons l’excellent exemple de Ruth.

    Les deux femmes arrivent enfin à Bethléhem, un village à une dizaine de kilomètres de Jérusalem. Il semble qu’à une époque Naomi et sa famille étaient des gens en vue dans cette petite ville, à en juger par l’agitation suscitée par l’annonce de son retour. Les femmes la regardent d’un air dubitatif : C’est bien Naomi ? Naturellement, son séjour en Moab a laissé des traces : son visage et son allure trahissent les années d’épreuves et de chagrin. — Ruth 1:19.

    Ne te vexe pas facilement. Quand Noémie et Ruth sont arrivées à Bethléem, Noémie a rencontré ses anciennes voisines. Elle leur a alors raconté : « J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides » (Ruth 1:21). Imagine ce que Ruth a dû ressentir en entendant Noémie dire cela ! Ruth avait fait tout son possible pour aider Noémie. Elle avait pleuré avec elle, elle l’avait réconfortée et elle avait marché avec elle pendant des jours et des jours. Et malgré tout cela, Noémie a dit : « Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. » Elle n’a même pas mentionné le soutien que lui avait apporté Ruth, qui se tenait à côté d’elle. Cela a dû faire beaucoup de peine à Ruth ! Pourtant, elle est restée attachée à Noémie.

    Application : Une sœur qui traverse une situation pénible peut avoir au départ des paroles blessantes à ton égard malgré tous les efforts que tu fais pour essayer de la soutenir. Mais ne te vexe pas pour cela. Ne te désintéresse pas d’elle et demande à Jéhovah de t’aider à trouver un moyen de la réconforter (Prov. 17:17). - TG2021/11p/ §18,19


    Alors que les deux femmes s’installent à Bethléhem, Ruth réfléchit à la meilleure façon de subvenir à ses besoins et à ceux de Naomi. Elle apprend que la Loi donnée par Jéhovah aux Israélites comporte une disposition bienveillante envers les pauvres. Elle les autorise à aller dans les champs au moment de la moisson et à passer derrière les moissonneurs pour glaner le grain restant ainsi que ce qui a poussé à la lisière et dans les coins des parcelles. —

    C’est le moment de la moisson de l’orge, probablement le mois d’avril dans nos calendriers modernes, et Ruth va aux champs pour voir qui va l’autoriser à glaner sur ses terres. Elle tombe par hasard sur les champs d’un dénommé Boaz, riche propriétaire et parent d’Élimélek, le mari décédé de Naomi. Même si la Loi lui donne le droit de glaner, elle ne le considère pas comme un dû ; elle demande la permission au jeune homme qui est préposé sur les moissonneurs. Il la lui accorde. Ruth se met immédiatement au travail. — Ruth 1:22–2:3, 7.

    Ruth 2:2. Ruth était décidée à tirer parti du glanage, une disposition prise en faveur des étrangers et des affligés. Ruth était d’une grande humilité. Un chrétien dans le besoin ne devrait pas estimer déshonorant d’accepter l’aide bienveillante de ses compagnons ou les subsides de l’État auxquels il a droit. - ’TG2005 1/3

    Ruth 2:7. Alors que le glanage était pour elle un droit, Ruth a demandé la permission de glaner avant de le faire (Lévitique 19:9, 10). C’était de sa part une marque d’humilité. La sagesse nous dicte de ‘ chercher l’humilité ’, car “ les humbles posséderont la terre, et vraiment ils se délecteront de l’abondance de paix ”- ’TG2005 1/3

    Ruth 2:11. Pour Naomi, Ruth n’était pas simplement une parente, mais une véritable amie (Proverbes 17:17). L’amitié qui liait ces deux femmes était solide, parce qu’elle reposait sur des qualités comme l’amour, la fidélité, l’empathie, la bonté et l’abnégation. Mais plus important encore, elle reposait sur la spiritualité ainsi que sur leur désir de servir Jéhovah et de faire partie de ses adorateurs. Nous avons nous aussi d’excellentes occasions de nouer des amitiés authentiques avec des adorateurs du vrai Dieu. - ’TG2005 1/3

    En vue du mariage : Un homme se renseignera sur la chrétienne qu’il envisage d’épouser. D’après la Bible, c’est ce qu’a fait Boaz envers Ruth, avec qui il s’est plus tard marié. Quand celle-ci lui a demandé : “ Comment ai-je trouvé faveur à tes yeux pour qu’on me remarque, alors que je suis une étrangère ? ” Boaz lui a répondu : “ On m’a longuement rapporté tout ce que tu as fait. ” (Ruth 2:10-12). Boaz ne s’est pas contenté de constater personnellement que Ruth était une femme fidèle, dévouée et travailleuse, mais il a également recueilli les impressions favorables d’autres personnes. Pareillement, votre conduite influera sur l’idée qu’on se fera de vous comme conjoint. – TG2000  15/4 p19

    Ruth 2:12 — Quel “ salaire parfait ” Ruth a-t-elle reçu de Jéhovah ? Ruth a eu un fils et le privilège de devenir un maillon dans la lignée la plus importante de l’Histoire, celle de Jésus Christ. —

    La Loi mosaïque interdisait aux paysans de dépouiller le sol de tous ses produits. Ainsi, ceux qui récoltaient le grain ne devaient pas moissonner complètement la lisière de leurs champs. Cette loi sur le glanage profitait à toute la société israélite. D’une part, elle encourageait le propriétaire terrien à la générosité, au désintéressement et à la confiance en la bénédiction de Jéhovah. D’autre part, elle incitait ceux qui glanaient à travailler dur, car le glanage était fatigant (Ruth 2:2-17). Glaner empêchait les pauvres d’avoir faim ou de devenir un fardeau pour la société. De plus, cette disposition les préservait du déshonneur de mendier ou de vivre de l’aumône. – TG2011  1/ 2 p15

    Représentons-nous Ruth qui glane derrière les moissonneurs. Pendant qu’ils coupent l’orge avec leur faucille, elle se baisse pour ramasser les épis tombés au sol ou ceux qu’ils ont laissés, elle lie les tiges en gerbes et les porte vers un endroit où elle pourra plus tard battre le grain. C’est un travail interminable et de plus en plus pénible à mesure que la matinée avance. Mais Ruth fait preuve d’endurance ; elle ne s’arrête que pour essuyer la sueur de son front et pour prendre un repas frugal dans “ la maison ”, certainement un abri aménagé pour offrir de l’ombre aux ouvriers.

    Rien n’indique que Ruth s’attend à être remarquée ; pourtant, c’est le cas. Boaz la voit et demande des renseignements au jeune surveillant de la moisson. Boaz est un homme de foi hors du commun. D’ailleurs, quand il salue ses ouvriers, il leur dit : “ Jéhovah soit avec vous. ” Certains parmi eux sont embauchés pour la journée, d’autres sont des étrangers, mais ils lui retournent sa bénédiction. Cet homme d’âge mûr qui aime Jéhovah manifeste un intérêt paternel à Ruth. — Ruth 2:4-7.

    Boaz demande à Ruth, en l’appelant “ ma fille ”, de continuer à venir dans ses champs pour glaner et de rester près des jeunes femmes de sa maisonnée pour éviter d’être importunée par des ouvriers. Il s’assure qu’elle ait de quoi manger. Mais surtout, il veut la féliciter et l’encourager. Comment ? — Ruth 2:8, 9, 14.

    Lorsque Ruth demande à Boaz ce qu’elle, une étrangère, a fait pour mériter cette bonté, il répond qu’il a entendu tout ce qu’elle a fait pour sa belle-mère, Naomi. Certainement que Naomi a parlé en bien de sa chère Ruth aux femmes de Bethléhem, et c’est venu aux oreilles de Boaz. Il sait aussi que Ruth s’est tournée vers le culte de Jéhovah, car il dit : “ Que Jéhovah rétribue ta manière d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah le Dieu d’Israël, sous les ailes de qui tu es venue chercher refuge. ” — Ruth 2:12.

    Quel encouragement pour Ruth ! En effet, elle a choisi de se réfugier sous les ailes de Jéhovah, comme un oisillon se blottit contre un parent qui le protège. Elle remercie Boaz de l’avoir rassurée et elle se remet au travail jusqu’au soir. — Ruth 2:13, 17.

    La foi de Ruth est un magnifique exemple pour nous qui nous débattons dans les difficultés économiques aujourd’hui. Elle n’est pas partie du principe que les autres lui devaient quoi que ce soit ; elle a plutôt été reconnaissante pour ce qui lui était proposé. Elle n’a pas eu honte de travailler longtemps et avec ardeur pour celle qu’elle aimait, même si la tâche était peu gratifiante. Elle a accepté volontiers et appliqué les conseils sages qui lui ont été donnés pour travailler en toute sécurité et en bonne compagnie. Plus important, elle n’a jamais perdu de vue qui était son véritable refuge : son Père protecteur, Jéhovah Dieu.

    Si nous imitons Ruth en faisant preuve d’amour fidèle, d’humilité, d’ardeur au travail et de reconnaissance, notre foi sera elle aussi un exemple pour les autres.

    Sois observateur et encourageant. Ruth avait témoigné de l’amour fidèle à Noémi, mais maintenant c’était elle qui avait besoin d’encouragements. Alors Jéhovah a incité Boaz à l’encourager. Boaz a dit à Ruth : « Que Jéhovah te bénisse pour ce que tu as fait. Reçois une pleine récompense de la part de Jéhovah, le Dieu d’Israël, puisque tu es venue te réfugier sous ses ailes. » Ces paroles réconfortantes ont fait beaucoup de bien à Ruth. Elle lui a répondu : « Tu m’as consolé et tu m’as parlé, à moi ta servante, sur un ton rassurant » (Ruth 2:12, 13). Les belles paroles de Boaz, dites au bon moment, ont donné à Ruth la force de continuer à faire le bien.

     
    Application : Ceux qui font preuve d’amour fidèle envers les autres ont eux aussi parfois besoin d’encouragements. Tout comme Boaz a fait savoir à Ruth que sa bonté ne passait pas inaperçue, les anciens s’efforcent d’être observateurs et de remercier chaleureusement ceux qui apportent leur aide aux autres. Des encouragements sincères et dits au bon moment donnent aux frères et sœurs la force dont ils ont besoin pour continuer à faire le bien - TG2021/11p/ §20,21


    Un peu plus tard, Boaz a veillé à ce que Ruth puisse glaner une grande quantité de céréales pour elle et sa belle-mère (Ruth 2:14-18). Comment Noémi a-t-elle réagi à la générosité de Boaz ? Elle s’est exclamée : « Qu’il soit béni par Jéhovah, qui n’a pas renoncé à son amour fidèle envers les vivants et les morts ! » (Ruth 2:20a). Les sentiments de Noémi avaient bien changé ! Plus tôt, elle avait dit avec tristesse : « Jéhovah [...] s’est opposé à moi. » Et maintenant, elle s’écriait de joie : « Jéhovah [...] n’a pas renoncé à son amour fidèle. » Qu’est-ce qui l’a amenée à changer ainsi d’état d’esprit ?

    Ruth 2:15-17. Bien que Boaz lui ait facilité la tâche, Ruth “ continua de glaner dans le champ jusqu’au soir ”. Ruth était une femme travailleuse, honnête, glanant courageusement comme le prévoyait la Loi. Elle glanait activement derrière les ouvriers de Boaz du matin jusqu’au soir, ne s’asseyant dans la maison qu’un court instant et pour manger. Un chrétien devrait avoir une réputation de travailleur appliqué. - ’TG2005 1/3


    La loi relative au glanage ne précisait pas quelle quantité les cultivateurs devaient laisser aux pauvres. Il leur appartenait de définir quelle largeur de terrain ils ne moissonneraient pas à la lisière de leur champ. C’était là un moyen de leur enseigner la générosité. Cette loi leur offrait l’occasion de manifester leur reconnaissance au Garant de la moisson, car ‘ celui qui témoigne de la faveur au pauvre glorifie son Auteur ’. (Proverbes 14:31.) Boaz est en cela un exemple remarquable. Avec bonté, il a veillé à ce que Ruth, une veuve qui glanait dans ses champs, puisse ramasser une quantité suffisante de blé. Jéhovah a amplement récompensé sa générosité. — Ruth 2:15, 16  - TG2006  15/6 p20 §12


    Ruth 2:19-22. Le soir, Noémi et Ruth avaient des conversations agréables, l’aînée s’intéressant aux activités de la cadette, et les deux exprimant librement leurs pensées et leurs sentiments. Ne devrait-il pas en être ainsi dans une famille chrétienne ? ’TG2005 1/3


    Ruth 2:22, 23. À la différence de Dina, la fille de Jacob, Ruth a recherché la compagnie d’adorateurs de Jéhovah. Elle est un bel exemple pour nous. - ’TG2005 1/3


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