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Perles spirituelles - Semaine du 24 Janvier 2022 - Ruth 1-2


misette

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Perles spirituelles (10 min) : Ruth 1-2

Ruth 1:20, 21 : Pourquoi Noémi a-t-elle dit que Jéhovah lui avait rendu la vie amère ? (w05 1/3 27 § 1).

« Mais elle leur disait : « Ne m’appelez pas Noémi. Appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a rendu la vie très amère. 21 J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. Pourquoi m’appelez-vous Noémi, alors que Jéhovah lui-même s’est opposé à moi et que le Tout-Puissant a provoqué mon malheur ? »

Est-ce Jéhovah qui avait rendu la vie de Naomi amère, et qui était à l’origine de ses malheurs ? Non, et Naomi n’a pas accusé Dieu d’avoir commis quelque chose de mal. Mais, en considérant tout ce qui lui était arrivé, elle pensait que Jéhovah était contre elle. Elle était amère et désabusée. Il convient d’ajouter qu’à l’époque le “ fruit du ventre ” était considéré comme une bénédiction divine et la stérilité comme une malédiction. Naomi n’avait pas de petits-enfants, et ses deux fils étaient morts ; elle a donc pu y voir de bonnes raisons de croire que c’était Jéhovah qui l’avait humiliée - w05 1/3 27 § 1

Naomi se voyait abandonnée, une femme dépourvue de postérité ou n’ayant pas le pouvoir d’en produire une. Elle était comme une “épouse complètement abandonnée et peinée d’esprit, et comme une épouse du temps de la jeunesse et qu’on a alors rejetée”. À une époque où le fruit des entrailles pouvait être considéré comme une bénédiction de la part de Jéhovah et la stérilité comme une malédiction, Naomi pensait être en droit de déclarer : “C’est Jéhovah qui m’a humiliée.” La réaction de Naomi est à la fois naturelle et compréhensible. Elle ne s’est pas effondrée spirituellement  – TG1972 p302

Il était également courant de changer de nom. De retour à Bethléhem, sans ressources après la perte de son mari et de ses fils, Naomi ne voulut plus porter ce nom, qui signifie “ Mon charme ”. “ Ne m’appelez pas Naomi, insista-t-elle. Appelez-moi Mara [“ Amère ”], car le Tout-Puissant a rendu les choses très amères pour moi. ”- TG2009  1/ 2 p14

Comment Jéhovah a-t-il réagi aux paroles pleines d’amertume de Noémi ? Il n’a pas abandonné cette femme fidèle qui était désespérée. Au contraire, il a fait preuve d’empathie envers elle. Il sait que « l’oppression peut rendre fou un sage » (Eccl. 7:7). Il a donc aidé Noémi à discerner qu’il était toujours là pour la soutenir. Comment s’y est-il pris ? . Il a poussé Ruth à témoigner de l’amour fidèle à Noémi. Avec dévouement et gentillesse, Ruth a aidé sa belle-mère à retrouver son équilibre affectif et spirituel.

Que nous apprend l’exemple de Ruth ? L’amour fidèle nous pousse à aider ceux qui sont en souffrance. Tout comme Ruth a soutenu Noémi, des frères et sœurs bienveillants sont heureux d’apporter leur aide aux membres de leur assemblée qui sont découragés ou déprimés. Ils aiment leurs frères et sœurs, et ils veulent faire tout ce qu’ils peuvent pour les. Ils suivent ainsi le conseil de Paul : « Parlez de façon consolante à ceux qui sont déprimés, soutenez les faibles, soyez patients envers tous » (1 Thess. 5:14). Souvent, le meilleur moyen d’aider quelqu’un qui est découragé, c’est de l’écouter patiemment et de l’assurer de notre amour. Jéhovah nous sera reconnaissant du soutien que nous apportons à un de ses précieux serviteurs. On lit en Proverbes 19:17 : « Celui qui témoigne de la bonté au petit prête à Jéhovah, qui le récompensera pour ce qu’il fait. » TG2021/11

Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

C’est la famine qui a décidé Élimélek et sa femme Naomi, accompagnés de leurs deux fils, à quitter leur pays, Israël, et à s’établir comme résidents étrangers en Moab. Ce déménagement a dû mettre à l’épreuve la foi de chaque membre de la famille, car les Israélites devaient pratiquer leur culte régulièrement à l’endroit que Jéhovah avait choisi. Naomi a réussi à garder une foi forte. Cela ne l’a pas empêchée d’être accablée de chagrin quand son mari est mort. Ruth 1:2, 3. TG2012 1/7p23

Nul doute que Noémie a souffert de nouveau lorsque plus tard ses fils ont épousé des femmes moabites (Ruth 1:4). Naomi savait tous les efforts qu’avait faits Abraham, l’ancêtre de sa nation, pour trouver à son fils Isaac une femme parmi son peuple, qui adorait Jéhovah. Plus tard, la Loi mosaïque avait mis en garde les Israélites contre le danger de laisser leurs fils et leurs filles se marier avec des étrangers : ils risquaient d’amener le peuple de Dieu à tomber dans l’idolâtrie. — TG2012 1/7

Pourtant, Malôn et Kiliôn se sont tout de même mariés avec des femmes moabites. Malgré son inquiétude ou sa déception, Naomi a manifestement fait de son mieux pour témoigner une bonté et un amour authentiques à ses belles-filles, Ruth et Orpa. Peut-être espérait-elle que toutes deux en viendraient un jour à adorer Jéhovah comme elle. Quoi qu’il en soit, tant Ruth qu’Orpa appréciaient grandement Naomi. Les relations qu’elles avaient nouées leur ont été précieuses lorsque le malheur a frappé. Les deux jeunes femmes se sont retrouvées veuves, sans avoir de descendance. — Ruth 1:5.

La religion de Ruth l’a-t-elle préparée à un tel drame ? Difficile à croire. Les Moabites adoraient une foule de dieux, dont le principal : Kemosh. La religion moabite n’était, semble-t-il, pas exempte de la brutalité et des horreurs courantes à l’époque, comme les sacrifices d’enfants. Tout ce que Ruth a appris de Malôn ou de Naomi sur Jéhovah, le Dieu d’Israël plein d’amour et de miséricorde, l’a certainement surprise. Quelle différence ! Jéhovah exerce sa domination avec amour, non avec tyrannie  À la suite de son deuil, Ruth a dû se rapprocher encore de Naomi et a dû apprécier d’entendre cette femme âgée parler de Jéhovah, le Dieu Tout-Puissant, de ses œuvres merveilleuses, et de l’amour et de la miséricorde qu’il a manifestés à son peuple.

Naomi aimait entendre parler de son pays. Un jour, elle a appris, peut-être par un marchand ambulant, que la famine avait cessé en Israël. Jéhovah s’était occupé de son peuple. Une fois de plus, Bethléhem méritait bien son nom qui signifie “ Maison du Pain ”. Naomi a décidé de retourner chez elle. — Ruth 1:6.

Qu’allaient faire Ruth et Orpa (Ruth 1:7) ? L’épreuve qu’elles avaient traversée les avait rapprochées de Naomi. Ruth semblait tout particulièrement attirée par la bonté de Naomi et sa foi inébranlable en Jéhovah. Les trois veuves se sont mises en route pour Bethléhem en Juda.

Le livre de Ruth nous rappelle que le malheur frappe autant les bons que les méchants (Ecclésiaste 9:2, 11). Il nous montre également que face à une perte insupportable, il est sage de chercher du réconfort auprès de nos semblables, surtout de ceux qui trouvent refuge en Jéhovah, le Dieu que Naomi adorait. —

Tandis que les kilomètres s’allongent derrière les trois veuves, un autre souci pèse sur Naomi. Elle pense aux deux jeunes femmes à ses côtés et à l’amour qu’elles ont manifesté envers elle et ses fils. Elle a peur d’alourdir leur fardeau. Si ses deux belles-filles quittent leur pays et viennent avec elle, que pourra-t-elle faire pour elles à Bethléhem ?

Elle finit par s’exprimer : “ Allez, retournez chacune à la maison de sa mère. Que Jéhovah use de bonté de cœur envers vous, comme vous en avez usé envers ces hommes qui sont morts maintenant et envers moi-même. ” Elle formule également l’espoir que Jéhovah les récompense en donnant à chacune d’elles un nouveau mari et une nouvelle vie. “ Puis elle les embrassa, nous dit le récit ; alors elles élevèrent la voix et se mirent à pleurer. ” On comprend aisément pourquoi Ruth et Orpa sont si attachées à cette femme pleine de bonté et d’abnégation. Toutes deux la supplient : “ Non, mais nous retournerons avec toi vers ton peuple. ” — Ruth 1:8-10.

Naomi insiste. Elle explique avec fermeté qu’elle ne leur sera d’aucune aide en Israël, étant donné qu’elle n’a plus de mari pour subvenir à ses besoins ni de fils à leur donner en mariage et que la situation ne risque pas de changer ! Elle confie que cette impuissance est source d’amertume pour elle. — Ruth 1:11-13.

Orpa se rend compte que Naomi a raison. Elle a une famille en Moab : sa mère et un foyer qui l’attendent. Il semble plus raisonnable qu’elle reste en Moab. Alors, le cœur gros, elle embrasse Naomi et fait demi-tour. — Ruth 1:14

Les arguments de Naomi s’appliquent également à Ruth. Pourtant, que fait-elle ? Le récit poursuit : “ Quant à Ruth, elle s’attacha à elle. ” Naomi s’est peut-être remise en marche mais elle s’aperçoit que Ruth la suit à quelque distance. “ Regarde, ta belle-sœur veuve est retournée vers son peuple et vers ses dieux, fait-elle observer. Retourne avec ta belle-sœur veuve. ” (Ruth 1:15). Les paroles de Naomi révèlent un détail essentiel au lecteur. Orpa est retournée non seulement vers son peuple, mais aussi vers “ ses dieux ”. Elle restera une adoratrice de Kemosh et d’autres faux dieux. Ruth fera-t-elle le même choix ?

Ruth 1:14-16. Orpa “ est retournée vers son peuple et vers ses dieux ”. Ruth a pris une autre décision. Elle a renoncé aux aises et à la sécurité de la vie dans son pays natal et est restée fidèle à Jéhovah. Le fait de cultiver un amour fidèle pour Dieu et de manifester un esprit d’abnégation nous aidera à résister aux désirs égoïstes et à ne pas reculer pour la destruction ’TG2005 1/3

Montre-toi persévérant. Quand Ruth lui a dit qu’elle voulait s’installer en Juda avec elle, Noémie a d’abord refusé. Mais Ruth n’a pas renoncé. Que s’est-il alors passé ? « Quand Noémie vit que Ruth insistait pour l’accompagner, elle n’essaya plus de l’en empêcher » (Ruth 1:15-18).

Application : Il faut de la patience pour aider quelqu’un qui est déprimé. Alors, ne renonce pas trop vite. Une sœur qui traverse des moments difficiles refusera peut-être au départ l’aide que tu lui proposes. Mais l’amour fidèle te poussera à lui rester attaché (Gal. 6:2). Ne cesse pas d’espérer qu’un jour elle acceptera la main que tu lui tends. – TG2021/11p/ §16,17

Sur cette route isolée, face à Naomi, Ruth n’a aucune hésitation. Elle déborde d’amour pour Naomi — et pour le Dieu qu’elle adore. Voilà pourquoi elle dit : “ Ne me presse pas de t’abandonner, de m’en retourner d’auprès de toi ; car là où tu iras j’irai, et là où tu passeras la nuit je passerai la nuit. Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu. Là où tu mourras je mourrai, et c’est là que je serai enterrée. Qu’ainsi me fasse Jéhovah et qu’il y ajoute, si autre chose que la mort venait à causer une séparation entre moi et toi. ” — Ruth 1:16, 17.

Les paroles de Ruth sont remarquables, à tel point qu’elles sont restées célèbres bien après sa mort et trouvent toujours un écho 3 000 ans plus tard. Elles illustrent à merveille une qualité précieuse de Ruth : son amour fidèle. Elle suivra Naomi où qu’elle aille. Seule la mort pourra les séparer. Le peuple de Naomi deviendra son peuple, car Ruth est prête à abandonner tout ce qui fait partie de sa vie en Moab, y compris les dieux moabites. Contrairement à Orpa, Ruth peut dire de tout cœur qu’elle souhaite que Jéhovah, le Dieu de Naomi, soit également son Dieu.

Bien sûr, parler de l’amour fidèle est une chose ; manifester cette qualité par des actes en est une autre. Ruth a eu la possibilité de démontrer son amour fidèle non seulement envers Naomi, mais aussi envers le Dieu qu’elle s’est choisi, Jéhovah.

Notons au passage que Ruth n’emploie pas seulement le titre impersonnel “ Dieu ” comme le feraient de nombreux étrangers ; elle utilise également le nom personnel de Dieu, Jéhovah.

Noémie a finalement compris que Jéhovah agissait dans sa vie. Il s’était servi de Ruth pour la soutenir pendant son voyage de retour (Ruth 1:16). Et elle l’avait vu agir en sa faveur quand Boaz, un de leurs « racheteurs », avait généreusement pourvu à leurs besoins (Ruth 2:19, 20b). « Maintenant je comprends que Jéhovah ne m’a jamais abandonnée, a-t-elle dû se dire. Depuis le début, il était là pour moi ! ». Comme Noémie a dû être reconnaissante à Ruth et à Boaz de ne pas avoir renoncé à l’aider ! On peut imaginer la joie que tous les trois ont ressentie.

Que nous a appris le livre de Ruth sur l’amour fidèle ? L’amour fidèle nous pousse à ne pas renoncer à aider nos frères et sœurs qui traversent des moments difficiles. Il nous incite aussi à faire des sacrifices pour leur venir en aide. - TG2021/11 p8

Elles poursuivent donc leur voyage, à deux, sur l’interminable route menant à Bethléhem. Selon une estimation, le trajet a pu prendre jusqu’à une semaine. Mais chacune trouve sans doute en la compagnie de l’autre un certain réconfort face au chagrin.

Les sources de chagrin ne manquent pas aujourd’hui. Nous vivons les “ temps critiques, difficiles à supporter ”, annoncés dans la Bible, qui nous apportent toutes sortes de malheurs et de souffrances. Comme Ruth, il nous faut cultiver l’amour fidèle. C’est le genre d’amour qui se cramponne à celui qui en est l’objet et qui refuse de le lâcher, une motivation puissante pour faire le bien dans ce monde triste. Il est nécessaire dans les liens du mariage, dans les relations familiales, dans les amitiés et dans la congrégation chrétienne. En cultivant ce genre d’amour, nous imitons l’excellent exemple de Ruth.

Les deux femmes arrivent enfin à Bethléhem, un village à une dizaine de kilomètres de Jérusalem. Il semble qu’à une époque Naomi et sa famille étaient des gens en vue dans cette petite ville, à en juger par l’agitation suscitée par l’annonce de son retour. Les femmes la regardent d’un air dubitatif : C’est bien Naomi ? Naturellement, son séjour en Moab a laissé des traces : son visage et son allure trahissent les années d’épreuves et de chagrin. — Ruth 1:19.

Ne te vexe pas facilement. Quand Noémie et Ruth sont arrivées à Bethléem, Noémie a rencontré ses anciennes voisines. Elle leur a alors raconté : « J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides » (Ruth 1:21). Imagine ce que Ruth a dû ressentir en entendant Noémie dire cela ! Ruth avait fait tout son possible pour aider Noémie. Elle avait pleuré avec elle, elle l’avait réconfortée et elle avait marché avec elle pendant des jours et des jours. Et malgré tout cela, Noémie a dit : « Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. » Elle n’a même pas mentionné le soutien que lui avait apporté Ruth, qui se tenait à côté d’elle. Cela a dû faire beaucoup de peine à Ruth ! Pourtant, elle est restée attachée à Noémie.

Application : Une sœur qui traverse une situation pénible peut avoir au départ des paroles blessantes à ton égard malgré tous les efforts que tu fais pour essayer de la soutenir. Mais ne te vexe pas pour cela. Ne te désintéresse pas d’elle et demande à Jéhovah de t’aider à trouver un moyen de la réconforter (Prov. 17:17). - TG2021/11p/ §18,19

Alors que les deux femmes s’installent à Bethléhem, Ruth réfléchit à la meilleure façon de subvenir à ses besoins et à ceux de Naomi. Elle apprend que la Loi donnée par Jéhovah aux Israélites comporte une disposition bienveillante envers les pauvres. Elle les autorise à aller dans les champs au moment de la moisson et à passer derrière les moissonneurs pour glaner le grain restant ainsi que ce qui a poussé à la lisière et dans les coins des parcelles. —

C’est le moment de la moisson de l’orge, probablement le mois d’avril dans nos calendriers modernes, et Ruth va aux champs pour voir qui va l’autoriser à glaner sur ses terres. Elle tombe par hasard sur les champs d’un dénommé Boaz, riche propriétaire et parent d’Élimélek, le mari décédé de Naomi. Même si la Loi lui donne le droit de glaner, elle ne le considère pas comme un dû ; elle demande la permission au jeune homme qui est préposé sur les moissonneurs. Il la lui accorde. Ruth se met immédiatement au travail. — Ruth 1:22–2:3, 7.

Ruth 2:2. Ruth était décidée à tirer parti du glanage, une disposition prise en faveur des étrangers et des affligés. Ruth était d’une grande humilité. Un chrétien dans le besoin ne devrait pas estimer déshonorant d’accepter l’aide bienveillante de ses compagnons ou les subsides de l’État auxquels il a droit. - ’TG2005 1/3

Ruth 2:7. Alors que le glanage était pour elle un droit, Ruth a demandé la permission de glaner avant de le faire (Lévitique 19:9, 10). C’était de sa part une marque d’humilité. La sagesse nous dicte de ‘ chercher l’humilité ’, car “ les humbles posséderont la terre, et vraiment ils se délecteront de l’abondance de paix ”- ’TG2005 1/3

Ruth 2:11. Pour Naomi, Ruth n’était pas simplement une parente, mais une véritable amie (Proverbes 17:17). L’amitié qui liait ces deux femmes était solide, parce qu’elle reposait sur des qualités comme l’amour, la fidélité, l’empathie, la bonté et l’abnégation. Mais plus important encore, elle reposait sur la spiritualité ainsi que sur leur désir de servir Jéhovah et de faire partie de ses adorateurs. Nous avons nous aussi d’excellentes occasions de nouer des amitiés authentiques avec des adorateurs du vrai Dieu. - ’TG2005 1/3

En vue du mariage : Un homme se renseignera sur la chrétienne qu’il envisage d’épouser. D’après la Bible, c’est ce qu’a fait Boaz envers Ruth, avec qui il s’est plus tard marié. Quand celle-ci lui a demandé : “ Comment ai-je trouvé faveur à tes yeux pour qu’on me remarque, alors que je suis une étrangère ? ” Boaz lui a répondu : “ On m’a longuement rapporté tout ce que tu as fait. ” (Ruth 2:10-12). Boaz ne s’est pas contenté de constater personnellement que Ruth était une femme fidèle, dévouée et travailleuse, mais il a également recueilli les impressions favorables d’autres personnes. Pareillement, votre conduite influera sur l’idée qu’on se fera de vous comme conjoint. – TG2000  15/4 p19

Ruth 2:12 — Quel “ salaire parfait ” Ruth a-t-elle reçu de Jéhovah ? Ruth a eu un fils et le privilège de devenir un maillon dans la lignée la plus importante de l’Histoire, celle de Jésus Christ. —

La Loi mosaïque interdisait aux paysans de dépouiller le sol de tous ses produits. Ainsi, ceux qui récoltaient le grain ne devaient pas moissonner complètement la lisière de leurs champs. Cette loi sur le glanage profitait à toute la société israélite. D’une part, elle encourageait le propriétaire terrien à la générosité, au désintéressement et à la confiance en la bénédiction de Jéhovah. D’autre part, elle incitait ceux qui glanaient à travailler dur, car le glanage était fatigant (Ruth 2:2-17). Glaner empêchait les pauvres d’avoir faim ou de devenir un fardeau pour la société. De plus, cette disposition les préservait du déshonneur de mendier ou de vivre de l’aumône. – TG2011  1/ 2 p15

Représentons-nous Ruth qui glane derrière les moissonneurs. Pendant qu’ils coupent l’orge avec leur faucille, elle se baisse pour ramasser les épis tombés au sol ou ceux qu’ils ont laissés, elle lie les tiges en gerbes et les porte vers un endroit où elle pourra plus tard battre le grain. C’est un travail interminable et de plus en plus pénible à mesure que la matinée avance. Mais Ruth fait preuve d’endurance ; elle ne s’arrête que pour essuyer la sueur de son front et pour prendre un repas frugal dans “ la maison ”, certainement un abri aménagé pour offrir de l’ombre aux ouvriers.

Rien n’indique que Ruth s’attend à être remarquée ; pourtant, c’est le cas. Boaz la voit et demande des renseignements au jeune surveillant de la moisson. Boaz est un homme de foi hors du commun. D’ailleurs, quand il salue ses ouvriers, il leur dit : “ Jéhovah soit avec vous. ” Certains parmi eux sont embauchés pour la journée, d’autres sont des étrangers, mais ils lui retournent sa bénédiction. Cet homme d’âge mûr qui aime Jéhovah manifeste un intérêt paternel à Ruth. — Ruth 2:4-7.

Boaz demande à Ruth, en l’appelant “ ma fille ”, de continuer à venir dans ses champs pour glaner et de rester près des jeunes femmes de sa maisonnée pour éviter d’être importunée par des ouvriers. Il s’assure qu’elle ait de quoi manger. Mais surtout, il veut la féliciter et l’encourager. Comment ? — Ruth 2:8, 9, 14.

Lorsque Ruth demande à Boaz ce qu’elle, une étrangère, a fait pour mériter cette bonté, il répond qu’il a entendu tout ce qu’elle a fait pour sa belle-mère, Naomi. Certainement que Naomi a parlé en bien de sa chère Ruth aux femmes de Bethléhem, et c’est venu aux oreilles de Boaz. Il sait aussi que Ruth s’est tournée vers le culte de Jéhovah, car il dit : “ Que Jéhovah rétribue ta manière d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah le Dieu d’Israël, sous les ailes de qui tu es venue chercher refuge. ” — Ruth 2:12.

Quel encouragement pour Ruth ! En effet, elle a choisi de se réfugier sous les ailes de Jéhovah, comme un oisillon se blottit contre un parent qui le protège. Elle remercie Boaz de l’avoir rassurée et elle se remet au travail jusqu’au soir. — Ruth 2:13, 17.

La foi de Ruth est un magnifique exemple pour nous qui nous débattons dans les difficultés économiques aujourd’hui. Elle n’est pas partie du principe que les autres lui devaient quoi que ce soit ; elle a plutôt été reconnaissante pour ce qui lui était proposé. Elle n’a pas eu honte de travailler longtemps et avec ardeur pour celle qu’elle aimait, même si la tâche était peu gratifiante. Elle a accepté volontiers et appliqué les conseils sages qui lui ont été donnés pour travailler en toute sécurité et en bonne compagnie. Plus important, elle n’a jamais perdu de vue qui était son véritable refuge : son Père protecteur, Jéhovah Dieu.

Si nous imitons Ruth en faisant preuve d’amour fidèle, d’humilité, d’ardeur au travail et de reconnaissance, notre foi sera elle aussi un exemple pour les autres.

Sois observateur et encourageant. Ruth avait témoigné de l’amour fidèle à Noémi, mais maintenant c’était elle qui avait besoin d’encouragements. Alors Jéhovah a incité Boaz à l’encourager. Boaz a dit à Ruth : « Que Jéhovah te bénisse pour ce que tu as fait. Reçois une pleine récompense de la part de Jéhovah, le Dieu d’Israël, puisque tu es venue te réfugier sous ses ailes. » Ces paroles réconfortantes ont fait beaucoup de bien à Ruth. Elle lui a répondu : « Tu m’as consolé et tu m’as parlé, à moi ta servante, sur un ton rassurant » (Ruth 2:12, 13). Les belles paroles de Boaz, dites au bon moment, ont donné à Ruth la force de continuer à faire le bien.

 

Application : Ceux qui font preuve d’amour fidèle envers les autres ont eux aussi parfois besoin d’encouragements. Tout comme Boaz a fait savoir à Ruth que sa bonté ne passait pas inaperçue, les anciens s’efforcent d’être observateurs et de remercier chaleureusement ceux qui apportent leur aide aux autres. Des encouragements sincères et dits au bon moment donnent aux frères et sœurs la force dont ils ont besoin pour continuer à faire le bien - TG2021/11p/ §20,21

Un peu plus tard, Boaz a veillé à ce que Ruth puisse glaner une grande quantité de céréales pour elle et sa belle-mère (Ruth 2:14-18). Comment Noémi a-t-elle réagi à la générosité de Boaz ? Elle s’est exclamée : « Qu’il soit béni par Jéhovah, qui n’a pas renoncé à son amour fidèle envers les vivants et les morts ! » (Ruth 2:20a). Les sentiments de Noémi avaient bien changé ! Plus tôt, elle avait dit avec tristesse : « Jéhovah [...] s’est opposé à moi. » Et maintenant, elle s’écriait de joie : « Jéhovah [...] n’a pas renoncé à son amour fidèle. » Qu’est-ce qui l’a amenée à changer ainsi d’état d’esprit ?

Ruth 2:15-17. Bien que Boaz lui ait facilité la tâche, Ruth “ continua de glaner dans le champ jusqu’au soir ”. Ruth était une femme travailleuse, honnête, glanant courageusement comme le prévoyait la Loi. Elle glanait activement derrière les ouvriers de Boaz du matin jusqu’au soir, ne s’asseyant dans la maison qu’un court instant et pour manger. Un chrétien devrait avoir une réputation de travailleur appliqué. - ’TG2005 1/3

La loi relative au glanage ne précisait pas quelle quantité les cultivateurs devaient laisser aux pauvres. Il leur appartenait de définir quelle largeur de terrain ils ne moissonneraient pas à la lisière de leur champ. C’était là un moyen de leur enseigner la générosité. Cette loi leur offrait l’occasion de manifester leur reconnaissance au Garant de la moisson, car ‘ celui qui témoigne de la faveur au pauvre glorifie son Auteur ’. (Proverbes 14:31.) Boaz est en cela un exemple remarquable. Avec bonté, il a veillé à ce que Ruth, une veuve qui glanait dans ses champs, puisse ramasser une quantité suffisante de blé. Jéhovah a amplement récompensé sa générosité. — Ruth 2:15, 16  - TG2006  15/6 p20 §12

Ruth 2:19-22. Le soir, Noémi et Ruth avaient des conversations agréables, l’aînée s’intéressant aux activités de la cadette, et les deux exprimant librement leurs pensées et leurs sentiments. Ne devrait-il pas en être ainsi dans une famille chrétienne ? ’TG2005 1/3

Ruth 2:22, 23. À la différence de Dina, la fille de Jacob, Ruth a recherché la compagnie d’adorateurs de Jéhovah. Elle est un bel exemple pour nous. - ’TG2005 1/3

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