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misette

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  1. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 31 Août 2020 - Exode 21-22.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 31 Août 2020 - Exode 21-22.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 21-22 Exode 21:5, 6 : Comment ces versets illustrent-ils les bienfaits qu’on retire à se vouer à Jéhovah ? (w10 15/1 4 § 4-5). « Mais si l’esclave dit avec insistance : “J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas être libéré”, 6 son maître devra l’amener devant le vrai Dieu. Puis son maître l’amènera près de la porte ou du montant de la porte, et il lui percera l’oreille avec un poinçon, et il sera son esclave à vie. » 4 Pour le chrétien, l’offrande de soi est un pas essentiel. Ce n’est pas simplement un engagement moral. Pourquoi cette précision est-elle importante ? Pour le comprendre, arrêtons-nous sur la notion d’engagement moral entre humains. Prenons l’exemple de l’amitié. Pour avoir un ami, il faut accepter les obligations qu’entraîne l’amitié. Cela suppose donc un engagement : on se sent tenu de témoigner de l’intérêt à son ami. Une des plus belles amitiés relatées dans la Bible est celle de David et de Yonathân. Les deux hommes avaient même conclu entre eux une alliance d’amitié. (Lire 1 Samuel 17:57 ; 18:1, 3.) Il est rare que des amis poussent l’engagement réciproque à ce point ; mais, de façon générale, l’amitié s’épanouit quand on est prêt à assumer les obligations qui en découlent. — Prov. 17:17 ; 18:24. 5 La Loi que Dieu avait donnée à Israël aborde un autre domaine dans lequel l’engagement était synonyme de bienfaits. Si un esclave avait un bon maître, il pouvait souhaiter rester à son service définitivement pour bénéficier de la sécurité que cela procurait. D’ailleurs, la Loi prévoyait un rituel scellant cet accord : “ Si l’esclave dit avec insistance : ‘ J’aime vraiment mon maître, ma femme et mes fils, je ne veux pas sortir libre ’, alors son maître devra le faire approcher du vrai Dieu et devra l’amener près de la porte ou du montant de la porte ; et son maître devra lui percer l’oreille avec un poinçon, et il devra être son esclave pour des temps indéfinis. ” — Ex. 21:5, 6. - w10 15/1 4 § 4-5 La loi que Jéhovah avait donnée aux Israélites révèle à quel genre d’esclavage il veut que nous nous soumettions. Elle exigeait que, la septième année de sa servitude, un esclave hébreu soit affranchi (Ex. 21:2). Cependant, elle comportait une clause étonnante : L’esclave qui aimait vraiment son maître pouvait, s’il le souhaitait, rester à son service. Le maître devait alors l’amener près de la porte, ou du montant de la porte, et lui percer l’oreille avec un poinçon (Ex. 21:5, 6). Cela signifiait qu’il était esclave pour toujours. Si l’oreille était concernée par ce rituel, ce n’est pas par hasard. En hébreu, la notion d’obéissance s’exprime par un terme qui signifie fondamentalement entendre ou écouter. Ainsi, l’esclave volontaire désirait continuer à servir son maître avec obéissance. Cet exemple nous éclaire sur ce que suppose l’offrande de soi : une obéissance volontaire motivée par l’amour pour Jéhovah. Quand nous nous sommes présentés au baptême chrétien, nous avions au préalable décidé de servir Jéhovah, d’être ses esclaves. Notre désir de lui obéir et de faire sa volonté nous a poussés à lui vouer notre vie. Personne ne nous y a forcés. Même un jeune qui se fait baptiser ne le fait qu’après s’être personnellement voué à Jéhovah, pas juste pour plaire à ses parents. Le fondement de l’offrande de soi chrétienne est l’amour pour le Maître céleste, Jéhovah – TG2013 15/10 p12 §2,3 Les ayant rachetés d’Égypte, Jéhovah était le légitime propriétaire des Israélites; pourtant, Dieu bon et miséricordieux, il leur permit d’exprimer de plein gré leur désir de le servir. Il exposa aussi les clauses de l’alliance entre lui et les Israélites. . Lorsque Moïse leur eut transmis ces conditions, ils déclarèrent: “Tout ce qu’a prononcé Jéhovah, nous voulons bien l’exécuter et nous voulons bien obéir.” De plein gré, ils devinrent une nation vouée au Souverain Seigneur Jéhovah. Jéhovah, le Créateur, mérite toujours autant qu’on lui soit dévoué de toute son âme. Mais l’offrande de soi ne doit pas être motivée par la crédulité, un mouvement passager du cœur ou la pression de l’entourage, — pas même des parents. Elle doit être motivée par une connaissance exacte de la vérité concernant Jéhovah et par la reconnaissance pour ce qu’il a fait en notre faveur. Tout comme il a donné aux Israélites l’occasion d’exprimer de leur plein gré l’offrande de leur personne, il nous accorde la possibilité de nous vouer de notre plein gré à lui et de le montrer publiquement. – TG1995 1/3 p9 §9,10 En Israël, il arrivait qu’un Hébreu dût se vendre comme esclave, un homme réduit en esclavage, qui est entièrement dévoué à son maître et qui dit même : “ J’aime mon maître. ” Le chrétien devrait, lui aussi, avoir cet état d’esprit. Il devrait toujours se voir dans cette position d’esclave et être désireux de servir son Maître, Jéhovah, qui lui a donné la vie et toutes ses bénédictions. Personne ne devrait jamais vouloir s’affranchir de Jéhovah et suivre son propre chemin. C’est à juste titre que Jéhovah réclame un dévouement exclusif. Mais celui qui apporte un tel dévouement au Maître souverain de l’univers doit l’apporter de son plein gré. On ne le forcera pas à apporter pareil dévouement. Il doit avoir le désir d’être ainsi dévoué. Personne ne le poussera de force dans cette position ou dans le service de Jéhovah. Mais parce qu’il a étudié la Parole de Dieu et qu’il veut faire la volonté divine, il est enclin à être en plein accord avec Dieu et ses desseins, il préfère être son esclave, à l’exemple de Jésus-Christ qui prit plaisir à faire la volonté de son Père. Celui qui s’est voué à Jéhovah pour le servir est semblable à l’esclave hébreu qui veut rester esclave pour un temps indéterminé. Toutes les personnes qui ont voué leur vie au service de Jéhovah doivent bien comprendre qu’être chrétien est chose sérieuse ; et, comme le dit Moïse : “ Tu ne prendras pas le nom de Jéhovah, ton Dieu, d’une manière vaine, car Jéhovah ne laissera pas impuni celui qui prend son nom d’une manière vaine. ”. On ne devrait pas croire que parce qu’on s’est voué à Jéhovah et qu’on s’est fait baptiser, Dieu est obligé de tout faire pour nous. Dieu exécutera certainement les termes de l’accord en accordant des bénédictions et sa protection ; mais l’esclave qui veut apporter un dévouement exclusif à Jéhovah doit aussi exécuter les clauses de l’accord le concernant. Il doit aussi montrer qu’il est esclave et faire preuve d’obéissance au Maître souverain. Notre vie dépend de la pure adoration et le Père aime ceux qui lui rendent un tel culte, car c’est un Dieu exigeant un dévouement exclusif.- TG1956 15/3 p88 §17-21 Exode 21:14 : Quelle est l’explication plausible de ce verset ? (it-1 545 § 4). « Si un homme se met très en colère contre son semblable et le tue volontairement, il devra mourir même s’il s’est réfugié près de mon autel. » La déclaration renfermée en Exode 21:14 peut vouloir dire que, s’il était coupable de meurtre, même un prêtre devait être exécuté, ou que le geste de saisir les cornes de l’autel ne protégeait pas le meurtrier volontaire - it-1 545 § 4 En Israël, aucun asile n’était accordé aux meurtriers volontaires. Même un prêtre lévitique servant à l’autel de Dieu devait, s’il avait tué par ruse, être emmené et exécuté. Par ailleurs, plaider la négligence pour obtenir miséricorde était irrecevable selon la Loi s’il y avait mort d’homme. Par exemple, un homme qui construisait une habitation devait installer un parapet sur son toit en terrasse sous peine de charger la maison d’un meurtre si quelqu’un venait à faire une chute mortelle. Autre cas de figure: si le propriétaire d’un taureau ayant l’habitude d’encorner en avait été averti, qu’il n’avait pas mis l’animal sous garde et que celui-ci tuait quelqu’un, le propriétaire était coupable d’un meurtre et donc passible de mort. Que Dieu tient la vie pour précieuse, c’est ce que montre encore le fait que quiconque frappait mortellement un voleur se rendait coupable de meurtre si cela se passait en plein jour, cas où le malfaiteur pouvait être vu et reconnu. Il est donc clair que les prescriptions parfaitement équilibrées de Dieu ne permettaient pas aux meurtriers volontaires d’échapper à la peine capitale. Quand un meurtre était commis en Israël, le sang de la victime devait être vengé. La loi ‘vie pour vie’ était exécutée quand le meurtrier était mis à mort par “le vengeur du sang”, le parent masculin le plus proche de la victime. – TG1995 15/11 p10 §5,6 Si un homme était un prêtre servant à l’autel de Dieu, il ne devait pas être traité comme un innocent, mais emmené pour être exécuté parce qu’il avait commis un meurtre prémédité. Ou si un meurtrier volontaire se réfugiait près de l’autel comme lieu d’asile et saisissait une de ses cornes dans l’espoir d’être protégé par la sainteté de l’autel, il devait en être arraché et mis à mort comme il le méritait. Dieu ne protège pas les criminels volontaires ni par sa loi ni par les choses saintes de son organisation. – TG1956 1/6 p166 §4 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? L’esclavage, une bénédiction – L’esclavage était utile à l’homme pauvre, car elle lui procurait la nourriture, le vêtement et l’abri, à lui et à sa famille, et en même temps il faisait un travail honorable pour subvenir à ses besoins. Un esclave israélite pouvait être racheté par un parent et affranchi. Sinon, la septième année, il était automatiquement libéré, mais pas dans le dénuement. Il recevait du grain, de l’huile et du vin, selon les moyens de son maître (Ex. 21:2). Ainsi, l’esclave pouvait prendre un bon départ jusqu’à ce qu’il soit en mesure de subvenir à ses besoins par son travail ou ses affaires. Les esclaves avaient diverses possibilités. Quelques-uns sont devenus riches, car ils avaient le droit de faire fructifier leur argent (Lév. 25:49). Grâce à leur zèle et à leur honnêteté, de nombreux esclaves ont été élevés à des positions très honorables ; certains se sont vus confier toutes les affaires de leur maître. - TG1970 1/10 p597 §9 Les femmes étaient protégées par les lois sur le mariage. Dieu n’étant pas encore intervenu pour restaurer la monogamie originelle, la polygamie était pratiquée, mais elle était réglementée. La nourriture, le vêtement et les droits conjugaux étaient garantis à la jeune esclave juive qui avait été prise pour femme par un homme, même si celui-ci accordait ensuite ses faveurs à une autre femme (Ex. 21:7-11). Le soldat qui épousait une jeune vierge captive ne pouvait pas la vendre plus tard comme esclave. - TG1970 1/10 p597 §16 Toute personne était considérée comme sacrée. Les femmes étaient protégées contre le viol (Deut. 22:25-27). Le kidnapping était un crime puni de la peine capitale. L’homme entre les mains de qui on retrouvait la personne enlevée ou celui qui l’avait vendue comme esclave devait être mis à mort sans faute. — Ex. 21:16 - TG1970 1/10 p597 §19 Le cercle familial servait de base à l’union de la nation. On y enseignait un profond respect des chefs et des parents (Ex. 22:28). Par exemple, quiconque frappait son père ou sa mère, ou prononçait une malédiction sur eux, était mis à mort (Ex. 21:15, 17). Le respect du foyer et de la famille favorisait le respect des chefs de la nation et plus particulièrement de Jéhovah Dieu, le Chef suprême. - TG1970 1/10 p597 §20 La Loi de Dieu autorisait-elle la vengeance ? L’expression biblique « œil pour œil, dent pour dent » a provoqué bien des débats (Exode 21:24). Pour certains, cela veut dire que Dieu approuve la vengeance. Mais cette idée s’oppose à ce commandement de Dieu : « Tu ne dois pas te venger, ni garder rancune aux fils de ton peuple » (Lévitique 19:18). Alors comment comprendre les paroles d’Exode ? Exode 21:22 prend le cas où deux hommes sont en train de se battre et où l’un d’eux bouscule une femme enceinte, provoquant un accouchement prématuré. Le mari de cette femme n’était pas autorisé à se venger. Si la mère et le bébé restaient en vie, l’homme qui avait bousculé la femme devait payer « une indemnité, selon ce que le propriétaire de la femme lui imposait ; et il devait la donner par l’intermédiaire des juges ». En d’autres termes, les juges condamnaient le fautif à payer des dommages-intérêts au mari. Et si la femme ou le bébé mourait, le coupable était condamné à mort. Dans ce cas, c’était le tribunal, et non la victime, qui appliquait le principe de « vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent »... (Exode 21:23, 24, note). Ce principe rappelait aux juges que leur punition ne devait être ni excessive ni trop légère. Le bibliste Richard Friedman a écrit : « Le principe de base qui s’en dégage, c’est que la punition devait correspondre au délit et ne jamais aller au-delà. » Mais alors, d’où vient l’idée que la Loi de Dieu autorisait la vengeance personnelle ? La réponse ressort de Matthieu 5:38, 39, où Jésus déclare : « Vous avez entendu qu’il a été dit : “Œil pour œil et dent pour dent.” » Apparemment, à l’époque de Jésus, certains chefs religieux avaient introduit la loi du talion dans leur tradition orale pour justifier la vengeance personnelle. Cependant, Jésus a clairement expliqué que la Loi de Dieu n’appuyait pas cet enseignement, disant : « Ne vous opposez pas à celui qui est méchant ; mais qui te gifle sur la joue droite, tourne aussi vers lui l’autre joue. » - TG2014 9/1 p8-9 La restitution et la compensation étaient incluses dans la Loi que Dieu avait donnée à Israël. Si, par exemple, un homme avait volé un taureau, il devait compenser au double, ou même plus dans certains cas. Sinon, il devait se louer comme travailleur à gages jusqu’à ce qu’il ait payé tout son dû à la victime (Ex. 22:1-9). Des compensations étaient aussi prévues en cas de calomnie, de blessures ou de déprédations (Ex. 21:35, 36). On constate que ces lois justes protégeaient la victime, lui permettaient d’être indemnisée, donnaient une sérieuse leçon au malfaiteur et ne faisaient pas supporter à la collectivité le fardeau d’un système pénitentiaire. Tout en reconnaissant la sagesse du système judiciaire que Dieu avait donné à Israël, on pourrait se dire qu’il appartient au passé et se demander qui pourrait bien rétablir une telle justice pour tous à une époque aussi difficile que la nôtre. La justice viendra d’en haut. Nous avons l’assurance que Jéhovah l’établira. Il y aura donc bien une justice pour tous – TG1977 1/6 p325 Si un Israélite tuait quelqu’un, il n’était pas exécuté automatiquement. Les anciens de la ville devaient d’abord vérifier les faits pour pouvoir décider si la peine de mort était méritée ou non. Ils jugeaient aussi des affaires du quotidien, comme des conflits entre conjoints et des querelles concernant des biens (Ex. 21:35). Quand les anciens se montraient justes et que les Israélites obéissaient à la Loi, toute la nation en tirait profit. De plus, cela honorait Jéhovah Leçons : Jéhovah s’intéresse à chaque aspect de notre vie. Il veut que nous traitions les autres avec justice et amour. Et il remarque ce que nous faisons et disons même dans notre vie privée – TG2019/2 p13 §17,18 Les lois sur le crime - La Loi ne prévoyait pas de prison. Ce n’est que plus tard, au temps des rois, que les prisons furent indûment introduites en Israël (Jér. 37:15, 16 ; 38:6, 28). Le fait qu’aucune peine de prison n’était infligée pour quelque crime que ce soit signifiait que les criminels n’étaient pas nourris ni logés aux frais des Israélites laborieux qui obéissaient à la Loi. Lorsqu’un homme avait volé quelque chose à un de ses frères, il n’était pas mis en prison, car il aurait été ainsi incapable de rendre ce qu’il avait dérobé, et sa victime aurait souffert une perte. Il devait plutôt rendre le double de ce qu’il avait volé ou même davantage, selon la nature des objets dérobés et l’usage qu’il en avait fait (Ex. 22:1, 4, 7). S’il ne payait pas, il était alors vendu comme esclave ; il devait ainsi travailler jusqu’à ce qu’il fût en mesure de payer la somme prévue par les juges et correspondant à la valeur de ce qu’il avait dérobé (Ex. 22:3). Non seulement cette loi venait en aide à la victime du voleur, mais elle était une vigoureuse mise en garde contre le vol. - TG1970 1/10 p597 §17 Condamné par Dieu.- La Bible parle du vol, il s’agit dans la plupart des cas de l’action illégale qui consiste à prendre ce qui appartient à autrui. La loi que Jéhovah donna à Israël déclarait explicitement : “ Tu ne dois pas voler. ”. Le voleur devait compenser au double, au quadruple et parfois même jusqu’au quintuple, selon ce que stipulait la Loi. S’il ne le pouvait pas, il était vendu en esclavage et ne retrouvait sa liberté sans doute qu’après avoir donné toute la compensation exigée (Ex 22:1-12). Le voleur déshonoré (Jr 2:26) devait non seulement donner la compensation, mais aussi apporter un sacrifice de culpabilité et demander au prêtre de faire propitiation pour ses péchés – it-2 p1169 Voleur Que se passait-il si le malfaiteur n’était pas en mesure de dédommager sa victime ? Il était vendu comme esclave et le prix était employé comme compensation. Il servait son maître jusqu’à ce qu’il eût acquitté sa dette. Cependant, en tant qu’esclave, il devait, selon la loi, être bien traité, comme un salarié. Ainsi la victime était dédommagée, de même que celui qui avait acheté l’esclave puisqu’en retour il bénéficiait du travail de ce dernier. — Ex. 22:3. Aujourd’hui, celui qui a attaqué quelqu’un est puni d’une peine d’emprisonnement ou condamné avec sursis sous surveillance, mais la victime perdra peut-être des semaines ou des mois de travail. Qui la dédommagera ? Pas le malfaiteur. Peut-être n’a-t-elle aucun revenu, et dans ce cas elle est à la charge de la société. – RV1972 8/5 p13 Témoignages et éléments de preuve. Si quelqu’un était témoin, de sédition ou d’un meurtre (crimes qui souillaient le pays) ou de certains autres délits graves, il avait l’obligation de révéler et d’attester ce qu’il savait, sans quoi il tombait sous le coup d’une imprécation divine, proclamée publiquement. Toutefois, un seul témoin ne suffisait pas pour établir un fait. Il en fallait au moins deux. Les témoins étaient tenus par la Loi de dire la vérité (Ex 23:7) et parfois on les faisait jurer (Mt 26:63), en particulier lorsque celui vers qui convergeaient les soupçons était le seul témoin de l’affaire (Ex 22:10, 11). Comparaître en procès devant les juges ou se présenter au sanctuaire pour le jugement d’une affaire équivalait à se tenir devant Jéhovah ; ainsi, les témoins devaient reconnaître qu’ils avaient des comptes à rendre à Dieu (Ex 22:8). Même le lien familial le plus étroit ne devait pas empêcher de témoigner contre quelqu’un qui transgressait la Loi par méchanceté, un apostat ou un rebelle par exemple ----– it-2 p665 Procès Le gouvernement d’Israël était unique en ce sens que Jéhovah était son Souverain suprême et absolu. Non seulement il en était le Roi, mais aussi le Dieu et le Chef religieux. L’État d’Israël était tout à fait différent des autres gouvernements, qui séparent généralement les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Jéhovah lui-même élaborait les lois, tout en étant aussi le Juge suprême qui les interprétait et les appliquait. L’idolâtrie était un crime de lèse-majesté. De même, celui qui s’opposait aux lois du pays se dressait contre le Chef religieux, ce qui revenait à apostasier ou à blasphémer. C’est pourquoi Dieu déclara à Israël : “Celui qui offre des sacrifices aux dieux sera voué à l’anathème ; on n’en offrira qu’à Jéhovah, à lui seul.” “Si, oubliant Jéhovah, ton Dieu, il t’arrive d’aller après d’autres dieux, de les servir et de te prosterner devant eux, j’atteste aujourd’hui contre vous que vous périrez certainement.” (Ex. 22:20). L’obéissance aux lois faisait donc partie du vrai culte. – TG1970 1/10 p597 §4 “ PÈRE des orphelins de père [...], tel est Dieu dans sa demeure sainte. ” (Psaume 68:5). Ces paroles inspirées révèlent un aspect touchant de la personnalité de Jéhovah Dieu : il est sensible à la condition des défavorisés. Son souci pour les enfants qui perdent un parent apparaît clairement dans la Loi qu’il donna à Israël. Dieu fait cette mise en garde : “ Vous ne devez affliger [...] aucun orphelin de père. ” (Exode 22 :22). Il ne s’agissait pas là d’un simple appel aux sentiments humanitaires ; c’était un ordre divin. Un enfant qui perdait son père, donc celui qui assurait sa protection et sa subsistance, était vulnérable. Personne ne devait en aucune manière “ affliger ” un tel enfant La Loi poursuit : “ Si tu l’affliges de quelque manière, alors si jamais il vient à crier vers moi, je ne manquerai pas d’entendre sa clameur. ” (Verset 23). Remarquons le passage du “ vous ” au “ tu ” entre les versets 22 et 23. L’individu comme la nation dans son ensemble étaient tenus d’obéir à ce précepte divin. Jéhovah observait ; il prêtait l’oreille aux orphelins de père, toujours disposé à répondre à leurs appels au secours Que se passait-il, donc, si quelqu’un faisait du tort à un orphelin de père, lui donnant un motif de crier vers Dieu ? “ Ma colère s’enflammera, dit Jéhovah aux éventuels coupables, et, à coup sûr, je vous tuerai par l’épée. ” (Verset 24). Jéhovah ne laissait pas aux juges d’Israël le soin de faire respecter ce commandement. Il se chargeait lui-même d’exécuter la sentence envers quiconque profitait d’un enfant sans défense* Jéhovah n’a pas changé. Il a profondément pitié de l’enfant privé d’un de ses parents ou des deux. Quand un enfant, innocent, subit de mauvais traitements, le Père des orphelins de père entre dans une juste colère. Ceux qui cherchent à exploiter un enfant vulnérable n’échapperont pas à “ la colère ardente de Jéhovah ”. Ces individus mauvais apprendront que “ c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant ” – TG2009 1/ 4 p31 Non seulement Jéhovah est compatissant, mais il enseigne à ses serviteurs à l’être aussi. Prenons l’exemple de sa loi qui autorisait un prêteur d’argent à prendre le vêtement de son emprunteur comme garantie de remboursement (Exode 22:26, 27 « Si tu prends en gage le vêtement de ton semblable, tu le lui rendras avant le coucher du soleil. 27 Car c’est sa seule couverture, le vêtement qui lui couvre le corps. Dans quoi dormira-t-il ? Quand sa plainte montera vers moi, j’entendrai vraiment, car je suis compatissant ». Pour que l’emprunteur n’ait pas froid pendant la nuit, le prêteur devait lui rendre son vêtement avant le coucher du soleil. Un prêteur sans pitié risquait de ne pas vouloir rendre le vêtement. Mais par cette loi, Jéhovah enseignait aux Israélites à ne pas être insensibles. Ils devaient être compatissants. Le principe contenu dans cette loi nous pousse à l’action. En effet, laisserions-nous notre frère ou notre sœur « avoir froid » si nous pouvions faire quelque chose pour soulager sa souffrance ? – TG2017/9 p9
  2. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 24 Août 2020 - Exode 19-20.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 24 Août 2020 - Exode 19-20.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 19-20 Exode 19:5, 6 : Pourquoi l’Israël antique a-t-il perdu la possibilité de devenir « un royaume de prêtres » ? (it-2 658 § 5-6). « Maintenant, si vous m’obéissez strictement et si vous respectez mon alliance, vous deviendrez mon bien particulier parmi tous les peuples, car toute la terre m’appartient. 6 Vous deviendrez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte.” Ce sont les paroles que tu diras aux Israélites. » La prêtrise chrétienne. Jéhovah avait promis aux Israélites que s’ils gardaient son alliance ils deviendraient pour lui “ un royaume de prêtres et une nation sainte ”. (Ex 19:6.) Toutefois, la prêtrise de la lignée d’Aaron devait subsister seulement jusqu’à la venue de la prêtrise plus grande qu’elle préfigurait (Hé 8:4, 5). Elle durerait jusqu’à ce que l’alliance de la Loi prenne fin et que soit inaugurée l’alliance nouvelle (Hé 7:11-14 ; 8:6, 7, 13). L’invitation à devenir prêtres de Jéhovah et à servir dans son Royaume promis fut d’abord faite exclusivement aux Israélites ; par la suite, cette invitation fut adressée également aux Gentils. — Ac 10:34, 35 ; 15:14 ; Rm 10:21. Seul un reste des Juifs accepta le Christ, à cause de quoi la nation ne put pas fournir les membres du véritable royaume de prêtres et de la nation sainte (Rm 11:7, 20). En raison de leur infidélité, Dieu avait prévenu les Israélites des siècles auparavant par son prophète Hoshéa en ces termes : “ Parce que toi, tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, moi aussi, afin que tu ne me serves plus en qualité de prêtre ; parce que tu continues d’oublier la loi de ton Dieu, j’oublierai tes fils, moi aussi. ” (Ho 4:6). Dans le même ordre d’idées, Jésus dit aux chefs juifs : “ Le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira les fruits. ” (Mt 21:43). Néanmoins, étant sous la Loi sur la terre, Jésus Christ reconnaissait que la prêtrise aaronique était toujours en fonction ; il ordonnait à ceux qu’il guérissait de la lèpre d’aller voir le prêtre et de faire les offrandes requises. - it-2 658 § 5-6 L’alliance de la Loi. L’alliance de la Loi que Jéhovah contracta avec la nation de l’Israël selon la chair fut conclue durant le troisième mois qui suivit la sortie d’Égypte, en 1513 av. n. è. (Ex 19:1.) C’était une alliance nationale. Tout Israélite était, de par sa naissance, dans cette alliance de la Loi et, par conséquent, se trouvait dans cette relation spéciale avec Jéhovah. La Loi se présentait sous la forme d’un code agencé avec ordre, dont les ordonnances étaient classifiées. Des anges la transmirent par la main d’un médiateur, Moïse, et elle entra en vigueur au moyen d’un sacrifice d’animaux (à la place de Moïse, le médiateur ou “ l’homme faisant l’alliance ”) au mont Sinaï.. Sous la Loi fut établie une prêtrise dans la maison d’Aaron, de la famille de Qehath de la tribu de Lévi. La charge de grand prêtre fut transmise héréditairement d’Aaron à ses fils, Éléazar succédant à Aaron, Phinéas succédant à Éléazar, et ainsi de suite. Les clauses de l’alliance de la Loi prévoyaient que, s’ils l’observaient, les Israélites constitueraient un peuple pour le nom de Jéhovah, un royaume de prêtres et une nation sainte, et qu’ils recevraient la bénédiction divine (Ex 19:5, 6). Par contre, s’ils violaient l’alliance, ils seraient maudits. Voici quels étaient les buts de l’alliance de la Loi : rendre les transgressions manifestes ; mener les Juifs à Christ ; servir d’ombre des bonnes choses à venir ; préserver les Juifs de la fausse religion, la religion païenne, et sauvegarder le vrai culte de Jéhovah ; protéger la ligne de la semence de la promesse. Ajoutée à celle que Dieu avait conclue avec Abraham (Ga 3:17-19), cette alliance organisait la semence-nation issue de ce patriarche par Isaac et Jacob. L’alliance de la Loi apporta des bienfaits à d’autres qui n’étaient pas des Israélites selon la chair, car ils pouvaient devenir prosélytes en se faisant circoncire et recevoir ainsi nombre des bienfaits rattachés à la Loi Cependant, l’alliance de la Loi devint en un sens “ périmée ” quand Dieu annonça par l’intermédiaire du prophète Jérémie qu’il y aurait une alliance nouvelle. En 33 de n. ère, elle fut annulée du fait de la mort de Christ sur le poteau de supplice (Col 2:14) et fut remplacée par l’alliance nouvelle. - it-1 p79-80 Exode 20:4, 5 : En quel sens Jéhovah fait-il venir « la punition pour la faute des pères » sur les générations suivantes ? w04 15/3 27§1 « Tu ne dois pas te faire de statue sculptée ni de représentation de quoi que ce soit qui est en haut dans le ciel, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux. 5 Tu ne dois pas te prosterner devant elles ni te laisser entraîner à les servir, car moi, Jéhovah ton Dieu, je suis un Dieu qui exige un attachement sans partage, qui fait venir la punition pour la faute des pères sur les fils, sur la troisième génération et sur la quatrième génération de ceux qui me haïssent » Une fois qu’il a atteint l’âge de raison, chaque individu est jugé en fonction de sa conduite et de son état d’esprit. Cependant, quand la nation d’Israël tomba dans l’idolâtrie, elle dut en supporter les conséquences pendant des générations. Les Israélites fidèles en subirent eux aussi les effets. L’apostasie que connaissait la nation ne les aidait pas à rester intègres. w04 15/3 27§1 Le comportement des parents s’étend aux enfants, et les parents sont avertis que leur iniquité retombe sur leur postérité jusqu’à la troisième et quatrième génération. (Ex. 20:5, 6) Les parents reçoivent l’ordre d’instruire leurs enfants dans la voie que Dieu a tracée, et si dans ces derniers jours des parents refusent d’observer l’instruction et l’avertissement divins, ils attirent la destruction sur eux-mêmes et sur leurs enfants en bas âge à Armaguédon. Les parents devraient se souvenir que leur mauvais comportement s’étend défavorablement à leurs enfants, et peut conduire leur descendance à la destruction à Armaguédon, tout comme un comportement droit des parents peut amener leurs enfants en bas âge sur le chemin de la préservation pendant Armaguédon et leur donner l’opportunité de la vie éternelle dans le monde nouveau. – TG1951 15/11 p350 L’apostasie en Israël. Les deux premiers commandements de la Loi condamnaient toute forme d’apostasie (Ex 20:3-6). Avant que les Israélites n’entrent en Terre promise, Dieu les avertit qu’ils risquaient fortement de tomber dans l’apostasie s’ils se mariaient avec les habitants du pays (Dt 7:3, 4). Quiconque incitait les autres à apostasier devait être mis à mort pour avoir ‘ parlé de révolte contre Jéhovah leur Dieu ’, même s’il s’agissait d’un proche parent ou de son conjoint (Dt 13:1-15). Les tribus de Ruben, de Gad et de Manassé, qui avaient construit un autel, s’empressèrent de se disculper de l’accusation d’apostasie portée contre elles. – it-1 p139 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? ‘ Porté sur des ailes d’aigles ’ : cette figure de rhétorique est-elle fondée ? Le Sinaï est appelé le “ pays de l’aigle ”, car il est courant d’y voir ce rapace aux ailes puissantes prendre son essor et planer dans les airs. Les Israélites rassemblés au mont Sinaï peu après leur libération durent donc apprécier la justesse des paroles imagées de Dieu quand il leur dit qu’il les avait fait sortir d’Égypte en les portant “ sur des ailes d’aigles ”. (Ex 19:4) Près de 40 ans plus tard, Moïse pouvait comparer la façon dont Dieu avait conduit Israël dans le désert à la manière dont l’aigle “ excite son nid, plane sur ses oisillons, déploie ses ailes, les prend, les porte sur ses pennes ”. (Dt 32:9-12.) Quand un aiglon atteint l’âge de voler, son père ou sa mère l’excite en battant des ailes, pour l’inciter à l’imiter. Puis le père ou la mère le pousse ou l’attire hors du nid, afin qu’il essaie ses ailes. Alors que certains doutaient que l’aigle porte réellement son petit sur son dos, Sir W. Thomas, citant un guide d’Écosse, dit à propos de l’aigle royal : “ Après avoir encouragé l’aiglon, et parfois même après l’avoir poussé dans le vide, les parents plongent à leur tour sous le jeune qu’ils portent sur leurs ailes et sur leur dos, afin qu’il se repose un instant. ”. Aux États-Unis, un témoin a déclaré : “ La mère s’élançait du nid dans les rochers et, sans ménager son petit, elle le laissait tomber disons d’une trentaine de mètres. Ensuite, elle plongeait sous lui en déployant ses ailes, et l’oisillon se posait sur son dos. Puis, s’élevant jusqu’au sommet de la falaise, elle recommençait la manœuvre. [...] Mon père et moi l’avons observée, fascinés, pendant plus d’une heure. ” Commentant ce rapport, G. Driver dit : “ L’image de Deutéronome 32:11 n’est pas le fruit de l’imagination, elle est fondée sur des faits réels. ” – it-1 p67 En ce début de 1513 avant notre ère, les Israélites pénètrent dans la région du Sinaï. Le danger les guette. Ils entament en effet la traversée périlleuse d’un “ immense et redoutable désert peuplé de serpents venimeux et de scorpions ”. (Deutéronome 8:15, La Bible en français courant.) L’attaque de nations hostiles n’est pas à exclure. C’est Jéhovah, leur Dieu, qui a conduit les Israélites jusqu’ici. Sera-t-il capable de les protéger ? Il les rassure : “ Vous avez vu vous-mêmes ce que j’ai fait aux Égyptiens, pour que je vous porte sur des ailes d’aigles et vous amène vers moi. ” (Exode 19:4). Jéhovah rappelle à son peuple qu’il l’a délivré des Égyptiens, l’amenant en lieu sûr comme porté par des aigles. Les “ ailes d’aigles ” illustrent bien la protection divine, et sous plus d’un rapport. Les ailes grandes et puissantes de l’aigle ne lui servent pas seulement à s’élever dans les airs. Aux heures chaudes de la journée, la mère protège sa fragile nichée du soleil brûlant en lui faisant de l’ombre avec ses ailes déployées, dont l’envergure peut dépasser deux mètres. À d’autres moments, elle abrite ses petits du vent froid en les enveloppant encore une fois de ses ailes. Comme un aigle avec sa progéniture, Jéhovah avait protégé et abrité la toute jeune nation d’Israël. Dans le désert, ses serviteurs pourraient trouver refuge à l’ombre de ses ailes puissantes aussi longtemps qu’ils lui resteraient fidèles. Mais pouvons-nous, aujourd’hui, espérer la protection de Dieu ? La réponse est clairement oui ! Jéhovah nous certifie qu’il protégera son peuple. “ Dieu est pour nous un refuge et une force, un secours qui est facile à trouver durant les détresses ”, affirme Psaume 46:1. Et puisque Dieu “ ne peut mentir ”, nous pouvons avoir totalement confiance en sa promesse – cl p67 Emploi métaphorique. Jéhovah, que nul homme ne peut voir et demeurer en vie, symbolise sa présence par un nuage. Au mont Sinaï, quand Israël était sur le point de recevoir la Loi, un sombre nuage couvrit la montagne ; de ce nuage sortaient des éclairs et des tonnerres, une sonnerie de trompette et une voix forte (Ex 19:16-19) Jéhovah expliqua à Moïse que, s’il apparaissait de cette manière, c’était pour lui parler et pour qu’en entendant cela les Israélites aient foi en Moïse, son représentant. — Ex 19:9. – it-2 p423 Nuage Soyons prêts : Jéhovah a demandé aux Israélites « qu’ils soient prêts » pour ce rassemblement historique au mont Sinaï (Ex. 19:10, 11). Imaginez l’émotion qu’ont dû ressentir les Israélites quand ils ont été invités à aller à la rencontre de Jéhovah au mont Sinaï pour entendre sa Loi. De la même manière, une bonne préparation est nécessaire pour tous ceux qui assistent aux réunions, qu’ils aient une participation ou non. – km2014/4 L’importance d’accéder auprès de Dieu comme il l’entend est accentuée. Avant de donner l’alliance de la Loi, Jéhovah commanda à tous les Israélites de se sanctifier pendant trois jours et de laver leurs vêtements. Il fixa des limites à leur approche et nul, ni homme ni bête, ne devait toucher le mont Sinaï sous peine de mort (Ex 19:10-15). Moïse fit ensuite “ sortir le peuple du camp à la rencontre du vrai Dieu ” et le fit s’arrêter au pied de la montagne. Lui-même gravit la montagne pour recevoir les termes de l’alliance, au milieu de tonnerres et d’éclairs, de fumée et de feu, et de sons de trompette (Ex 19:16-20). Moïse avait reçu l’ordre de veiller à ce que “ les prêtres et le peuple ne franchissent pas les limites pour monter vers Jéhovah, de peur qu’il ne se déchaîne sur eux ”. (Ex 19:21-25.) “ Les prêtres ” mentionnés ici étaient peut-être les hommes principaux de toutes les familles d’Israël, un homme principal par famille, celui qui en tant que tel ‘ s’approchait régulièrement de Jéhovah ’, comme Job le faisait au nom des siens. Ce qui permet d’avoir accès auprès de Dieu sous la nouvelle alliance. Pour s’approcher de Dieu en paix et être accepté par lui avec bonté par l’intermédiaire de Jésus Christ, il faut au préalable croire que Dieu est “ celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement ” et avoir foi dans la rançon – it-1 p36 Vraisemblablement, les chefs de famille chez les descendants de Jacob (Israël) tinrent lieu de prêtres jusqu’à ce que Dieu fonde la prêtrise lévitique. Voilà pourquoi, lorsqu’il conduisit le peuple au mont Sinaï, Dieu ordonna : “ Que même les prêtres, qui s’approchent régulièrement de Jéhovah, se sanctifient, pour que Jéhovah ne se déchaîne pas sur eux. ” (Ex 19:22). Cela se passait avant l’établissement de la prêtrise lévitique. Pourtant Aaron, bien qu’il n’ait pas encore été désigné comme prêtre, fut autorisé à accompagner Moïse une partie du chemin dans la montagne. Ce privilège concordait avec la nomination ultérieure d’Aaron et de sa postérité comme prêtres (Ex 19:24). Analysé rétrospectivement, c’était déjà un indice que Dieu envisageait de remplacer le système ancien (la prêtrise des chefs de famille) par une prêtrise assumée par la maison d’Aaron. – it-2 p654 L’alliance de la Loi fut inaugurée au Sinaï dans un contexte impressionnant, à savoir un terrible tremblement de terre, apparemment accompagné d’une activité volcanique (Ex 19:18). Jéhovah fut pour quelque chose dans cette démonstration de puissance, puisqu’il parla depuis la montagne par l’intermédiaire d’un ange. — Ex 19:19 Expressions figurées et symboliques. L’expression “ tremblement de terre ” revêt souvent un sens figuré dans les Écritures pour décrire l’ébranlement et la chute de nations ou de royaumes. – it-2 p1098 La Loi de Dieu pour Israël. Quand les Israélites furent organisés en nation, Dieu devint leur Roi, leur Législateur et leur Juge. Il leur donna les “ Dix Paroles ”, couramment appelées “ Dix Commandements ”, qui établissaient les principes sur lesquels se fondaient l’ensemble des quelque 600 autres lois. Il commença les “ Dix Paroles ” par cette déclaration : “ Je suis Jéhovah ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte. ” (Ex 20:2). C’était la raison essentielle pour laquelle il fallait obéir à toute la Loi. La désobéissance était non seulement une violation de la loi du Chef du gouvernement, mais aussi une offense faite au Chef de la religion, leur Dieu, et le blasphème était un crime de lèse-majesté, une trahison. Non seulement elle révèle qui parle à qui, mais elle montre aussi pourquoi le Décalogue fut donné spécialement aux Juifs à ce moment précis. Il ne fut pas donné à Abraham. – it-1 p567 Adorer uniquement Jéhovah. Les deux premiers des Dix Commandements ordonnaient aux Israélites de n’adorer que Jéhovah et de rejeter le culte des idoles (Ex. 20:3-6). Jéhovah n’avait pas donné ces commandements dans son propre intérêt, mais dans celui de ses serviteurs. Quand ils lui restaient fidèles, tout allait bien pour eux. Quand ils adoraient les dieux des autres nations, ils subissaient des malheurs. Leçons : Ce n’est pas la faute de Jéhovah si certains prétendent l’adorer, mais rejettent ses normes et causent du tort à ses serviteurs. Toutefois, il nous aime et sait quand nous subissons des injustices. Il ressent notre peine plus vivement qu’une maman ressent celle de son bébé (Is. 49:15). Même s’il n’intervient pas immédiatement, en temps voulu il jugera sévèrement ceux qui continuent à maltraiter les autres et ne se repentent pas. – TG2019/2 p22 §13,15 Jéhovah avait défini clairement ce qu’il attend de ses adorateurs. Dans le deuxième des Dix Commandements, il avait dit aux Israélites : « Moi, Jéhovah ton Dieu, je suis un Dieu qui exige un attachement sans partage » (Ex. 20:5). En employant l’expression « attachement sans partage », Jéhovah indiquait qu’il ne tolérerait pas que les Israélites adorent un autre dieu. La première caractéristique du culte pur, c’est que les actes d’adoration ne peuvent être destinés qu’à Jéhovah. Il doit occuper la première place dans la vie de ses adorateurs (Ex. 20:3). Autrement dit, Jéhovah demande à ses adorateurs de rester purs spirituellement en ne mêlant pas au vrai culte des pratiques des faux cultes. En 1513, les Israélites se sont engagés à respecter l’alliance de la Loi ; ils ont alors accepté de témoigner un attachement sans partage à Jéhovah. Jéhovah respecte fidèlement ses alliances, et il en attendait autant de la part du peuple qui s’était engagé envers lui par l’alliance de la Loi. Jéhovah était-il en droit d’exiger que les Israélites n’adorent que lui ? Bien sûr ! Il est le Dieu Tout-Puissant, le Souverain de l’univers, celui qui donne aux humains la vie et ce qui permet de l’entretenir. Jéhovah est aussi le Dieu qui avait libéré les Israélites. C’est ce qu’il leur avait rappelé quand il leur avait donné les Dix Commandements : « Je suis Jéhovah ton Dieu, qui t’ai fait sortir d’Égypte, du pays où tu étais esclave » (Ex. 20:2). Jéhovah méritait donc pleinement que les Israélites éprouvent pour lui un attachement sans partage. – rr chap5 p52 §4,5 La loi que Jéhovah donna à Israël mettait ce peuple à part et conférait au mariage et à la vie de famille un niveau moral bien plus élevé que ne le faisaient les nations environnantes. Le septième commandement du Décalogue déclarait en termes directs et non équivoques : “ Tu ne dois pas commettre d’adultère. ” (Ex 20:14). L’adultère, qui empiétait sur les droits d’un autre homme, était interdit, comme l’étaient aussi les autres formes d’inconduite sexuelle. Sous la Loi de Moïse, l’adultère entraînait un châtiment très sévère : la mort pour les deux coupables. “ Si l’on trouve un homme couché avec une femme possédée par un propriétaire, alors ils devront mourir tous les deux ensemble. ” Cette loi s’appliquait même à une femme fiancée, car on considérait qu’elle commettait l’adultère si elle avait des relations avec un homme autre que celui à qui elle était dûment fiancée (Dt 22:22-24). La femme mariée qui était soupçonnée d’adultère devait être mise à l’épreuve. Les chrétiens ne sont pas sous la Loi de Moïse, mais ils doivent eux aussi s’interdire l’adultère. Commettre l’adultère revient à “ pécher vraiment contre Dieu ”. – it-1 p51 Vu leur condition de pécheurs, les Israélites étaient dans l’incapacité d’avoir accès auprès de Dieu par une alliance. Ils avaient besoin d’un médiateur. Leur faiblesse ressortit d’ailleurs de ce qu’ils demandèrent à Moïse : “ Parle avec nous, toi, et que nous écoutions, mais que Dieu ne parle pas avec nous, de crainte que nous ne mourions. ” (Ex 20:19). Miséricordieux, Jéhovah constitua donc Moïse médiateur de l’alliance de la Loi et fit offrir des sacrifices d’animaux pour la valider. Évidemment, Moïse était lui aussi imparfait et pécheur ; cependant, il jouissait d’une position de faveur devant Dieu, comme Abraham avant lui – it-2 p245 Les autels du temple. Avant l’inauguration du temple de Salomon, Israël se servait de l’autel de cuivre qui avait été fabriqué dans le désert pour offrir des sacrifices sur le haut lieu de Guibéôn. L’autel de cuivre qui fut ensuite fabriqué pour le temple couvrait une surface 16 fois plus grande que celle de l’autel du tabernacle ; il mesurait environ 8,90 m de côté et quelque 4,50 m de haut Étant donné sa hauteur, il fallait un moyen d’y accéder. Mais la loi de Dieu interdisait l’usage de degrés, pour que les prêtres ne risquent pas de montrer leur nudité (Ex 20:26). Certains pensent que les caleçons de lin portés par Aaron et ses fils permirent de contourner ce commandement, donc de faire des degrés (Ex 28:42, 43). Toutefois, il semble probable qu’on accédait par une rampe à l’autel de l’holocauste. D’après Josèphe (Guerre des Juifs, V, 225 [V, 6]), un tel moyen permettait d’accéder à l’autel du temple construit plus tard par Hérode. - it-1 p230 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 24 Août 2020 - Exode 19-20.pdf
  3. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 17 Août 2020 - Exode 17-18.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 17 Août 2020 - Exode 17-18.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 17-18 Exode 17:11-13 : Comment imiter Aaron et Hour dans leur manière concrète d’aider Moïse ? (w16.09 6 § 14). « Tant que Moïse gardait les mains levées, les Israélites avaient le dessus, mais dès qu’il laissait retomber ses mains, les Amalécites avaient le dessus. 12 Quand Moïse eut les mains lourdes, Aaron et Hour prirent une pierre et la mirent sous lui, et il s’assit dessus. Puis, chacun d’un côté, ils lui soutinrent les mains, si bien que ses mains restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil. 13 Josué vainquit donc les Amalécites et leurs alliés avec l’épée » 14 Aaron et Hour ont littéralement soutenu les mains de Moïse durant une bataille. Aujourd’hui, nous pouvons chercher des façons de soutenir les autres et de leur apporter une aide concrète. Qui peut en avoir besoin ? Ceux qui sont en proie aux effets de l’âge, aux limites que leur impose leur santé, à l’opposition familiale, à la solitude ou à la perte d’un être aimé. Nous pouvons aussi fortifier les jeunes qui subissent des pressions pour faire le mal ou rechercher la « réussite » dans ce système de choses, qu’elle soit scolaire, financière ou professionnelle (1 Thess. 3:1-3 ; 5:11, 14). Réfléchis à des façons de t’intéresser sincèrement aux autres à la Salle du Royaume, dans le ministère, autour d’un repas ou lors d’une conversation téléphonique. w16.09 6 § 14 Hour : Compagnon éminent de Moïse et d’Aaron. Lorsqu’Israël subit l’attaque des Amaléqites, peu après avoir quitté l’Égypte, Il accompagna Moïse et Aaron au sommet d’une colline. Là, Aaron et lui soutinrent les mains de Moïse jusqu’à ce que Jéhovah donne à Israël la victoire sur les Amaléqites Moïse a suivi un plan qui a aidé les Israélites à gagner la bataille contre les Amaléqites. Il a pris le « bâton du vrai Dieu » et il l’a levé vers le ciel. Quand il avait les mains levées, Jéhovah donnait aux Israélites la force de battre les Amaléqites. Mais quand ses mains devenaient lourdes et qu’elles commençaient à retomber, les Amaléqites gagnaient. Aaron et Hour ont vite réagi pour l’aider. Ils l’ont fait asseoir sur une grosse pierre, puis ils « lui ont soutenu les mains, l’un de ce côté-ci et l’autre de ce côté-là, si bien que ses mains sont restées fermes jusqu’au coucher du soleil ». Ainsi, grâce à la main puissante de Jéhovah, les Israélites ont gagné la bataille En collaborant avec nos frères et sœurs, nous renforçons notre unité. Nous nous faisons des amis pour la vie. Et nous sommes encore plus sûrs que le Royaume de Dieu nous apportera bientôt des bienfaits. En fortifiant les mains des autres, nous les aidons à endurer des situations difficiles et à garder espoir en l’avenir. De plus, en les aidant, nous nous concentrons sur l’avenir, et nous fortifions nos propres mains - TG2016/9 §7,17 Exode 17:14 : Pourquoi les écrits de Moïse font-ils partie du canon biblique ? (it-1 395 § 1). « Jéhovah dit alors à Moïse : « Écris cela dans le livre pour qu’on se le rappelle et répète-le à Josué : “J’effacerai complètement de dessous le ciel le souvenir des Amalécites.” » Que ces écrits de Moïse soient d’origine divine, inspirés de Dieu, canoniques, et qu’ils constituent un guide sûr pour pratiquer le culte pur, cela ne fait aucun doute à la lumière des preuves intrinsèques qu’ils présentent. Ce n’est pas de sa propre initiative que Moïse devint le guide et le commandant des Israélites ; au début, il recula devant cette proposition (Ex 3:10, 11 ; 4:10-14). C’est Dieu qui le suscita et lui donna des pouvoirs miraculeux tels que même les prêtres-magiciens de Pharaon furent obligés de reconnaître que ses œuvres venaient de Dieu (Ex 4:1-9 ; 8:16-19). Moïse n’avait donc pas l’ambition de devenir un orateur et un écrivain. C’est plutôt par obéissance à l’ordre de Dieu et fort de l’autorité que lui donnait l’esprit saint qu’il fut d’abord poussé à parler, puis à rédiger une partie du canon de la Bible - it-1 395 § 1 On trouve en Exode 17:14 le commandement de Jéhovah d’écrire dans “ le livre ” son jugement contre Amaleq. C’est là une indication que la rédaction des écrits de Moïse, les premiers connus pour être inspirés, avait déjà commencé en 1513 av. n. è. débuta la rédaction des Saintes Écritures -1t-2 p149 À cause de leur hostilité, implacable et insensée, à l’égard du peuple de Dieu, et comme ils n’avaient “aucune crainte de Dieu”, les Amalécites tombèrent sous le coup d’une malédiction définitive. Puisqu’ils agissaient en opposition avec le dessein du Souverain de l’univers, Jéhovah, ce dernier décréta leur complète extermination au temps marqué – TG1964 15/4 C’est Jéhovah seul, qui fit consigner le récit de ses œuvres merveilleuses et de ses desseins éternels - TG1960 1/6 Moïse n’avait donc pas l’ambition de devenir un orateur et un écrivain. C’est plutôt par obéissance à l’ordre de Dieu et fort de l’autorité que lui donnait l’esprit saint qu’il fut d’abord poussé à parler, puis à rédiger une partie du canon de la Bible. – it-1 p394 Canon Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Moïse et Jésus ont, tous les deux, accompli des miracles qui ont prouvé qu’ils avaient le soutien de Jéhovah. D’après la Bible, Moïse est le premier humain à avoir fait des miracles. Plusieurs des miracles qu’il a produits ont eu un rapport avec l’eau. Ainsi, il a ordonné que l’eau du Nil et de ses étangs couverts de roseaux devienne du sang, que la mer Rouge s’ouvre en deux et que de l’eau jaillisse d’un rocher dans le désert – Exode 17 :5-7 Jésus, lui aussi, a accompli des miracles faisant intervenir de l’eau. Ainsi, son tout premier miracle a été de changer de l’eau en vin lors d’un festin de mariage. Plus tard, il a apaisé les eaux agitées de la mer de Galilée. À un autre moment, il a même marché sur l’eau. – TG2009 15/4 p24 §9 Apprendre l’obéissance - Parfois, dans des situations adverses, il peut sembler difficile d’appliquer ce que nous avons appris dans les Écritures. Arrêtons-nous sur le cas des Israélites. Peu après que Jéhovah les a libérés du joug égyptien, ils ‘ se sont pris de querelle avec Moïse ’ et ont mis “ Jéhovah à l’épreuve ”. Pour quelle raison ? Parce qu’ils manquaient d’eau (Ex. 17:1-4). Moins de deux mois après s’être engagés à obéir à “ toutes les paroles qu’a dites Jéhovah ”, dans le cadre de l’alliance de la Loi, les Israélites ont violé le commandement relatif à l’idolâtrie. L’absence prolongée de Moïse, qui était alors sur le mont Horeb, les avait-elle rendus craintifs ? Redoutaient-ils une nouvelle attaque des Amaléqites ? Se sentaient-ils perdus sans Moïse, qui leur avait offert la victoire quelque temps auparavant en gardant ses mains levées (Ex. 17:8-16) ? Peut-être bien ; toujours est-il que les Israélites “ ont refusé de devenir obéissants ” De même, parce qu’ils ont pris peur, les Israélites n’ont pas voulu entrer en Terre promise. Et nous ? Sommes-nous déterminés à obéir à Jéhovah, même lorsque surviennent des situations oppressantes ? Si nous voulons nous porter vers la maturité, nous devons faire tout notre possible pour obéir à Jéhovah. – TG2009 15/5 p9-13 §11-13 Moins de deux mois après que les Israélites sont sortis d’Égypte, et avant même qu’ils n’arrivent au mont Sinaï, un problème grave est apparu. Ils se sont plaints qu’ils n’avaient pas d’eau à boire et ont critiqué Moïse. Ils étaient tellement en colère que celui-ci a dit à Jéhovah : « Que dois-je faire avec ce peuple ? Encore un peu, et ils vont me lapider ! » (Ex. 17:4). Jéhovah a donc donné à Moïse des instructions précises : il devait prendre son bâton et frapper un rocher, en Horeb. La Bible dit : « Moïse fit ainsi, sous les yeux des anciens d’Israël. » L’eau est alors sortie en grande quantité, et les Israélites ont pu boire autant qu’ils le voulaient. Le problème a ainsi été réglé (Ex. 17:5, 6). La Bible rapporte que Moïse a appelé cet endroit Massa, qui signifie « Épreuve », et Meriba, qui signifie « Querelle ». Pourquoi ? « Parce que les Israélites lui avaient cherché querelle et qu’ils avaient mis Jéhovah à l’épreuve en disant : “Jéhovah est-il au milieu de nous ou non ?” » (Ex. 17:7). Qu’a pensé Jéhovah de ce qui s’est passé à Meriba ? Il a considéré que les Israélites s’étaient rebellés contre lui et contre son autorité, pas seulement contre Moïse. Ce que les Israélites ont fait était très grave. Mais Moïse a eu la bonne réaction. Il s’est tourné vers Jéhovah et a ensuite obéi soigneusement à ses instructions – TG2018/7 p12 §5-7 Josué appartenait à une famille de la tribu d’Éphraïm. Son grand-père, Élishama, était le chef de la tribu et dirigeait apparemment 108 100 hommes armés de l’une des divisions de trois tribus d’Israël. Néanmoins, quand les Amaléqites ont attaqué Israël peu après son départ d’Égypte, c’est à Josué que Moïse a demandé de s’occuper de la défense (Exode 17:8, 9a). Pourquoi Josué et pas son grand-père ou son père ? Voici une explication : “ Étant un chef de l’importante tribu d’Éphraïm, déjà connu pour son sens de l’organisation et pour la confiance totale que le peuple avait en lui, [Josué] était aux yeux de Moïse le chef le mieux placé pour choisir et pour disposer les combattants. ” Quoi qu’il en soit, une fois choisi, Josué a fait exactement ce que Moïse lui a ordonné. Même si Israël n’avait aucune expérience de la guerre, Josué était convaincu de bénéficier du soutien de Dieu. Quand donc Moïse lui a dit : “ Demain je me posterai sur le sommet de la colline, avec le bâton du vrai Dieu dans ma main ”, il ne lui en fallait pas davantage. Josué a dû se souvenir que Jéhovah venait d’anéantir la puissance militaire la plus forte de l’époque. Le lendemain, quand Moïse a levé les mains et les a gardées ainsi jusqu’au coucher du soleil, aucun ennemi n’a résisté à Israël ; les Amaléqites ont été vaincus. Jéhovah a ensuite ordonné à Moïse d’écrire son décret dans un livre et de ‘ l’énoncer aux oreilles de Josué ’ : “ J’effacerai complètement le souvenir d’Amaleq de dessous les cieux. ” (Exode 17:9b-14). Jéhovah exécuterait sa sentence à coup sûr. - TG2002 1/12 p9-10 Des humains bénissent Jéhovah. Les humains bénissent Jéhovah d’abord en le louant. Ils le bénissent aussi en exprimant leur gratitude, en le reconnaissant comme Celui de qui viennent toutes les bénédictions, en disant du bien de lui en toute occasion, en l’adorant et en le servant. Une façon de bénir Jéhovah est de prêcher la bonne nouvelle, car cela loue son nom et ses desseins. Des hommes ont béni Jéhovah parce qu’il avait délivré ses serviteurs de l’oppression (Ex 18:9, 10) ; parce qu’il avait pourvu à leurs besoins. Une raison pour laquelle l’homme bénit Jéhovah est le don de son Fils Jésus Christ. – it-1 p294 Bénédiction Après que les Israélites ont été libérés d’Égypte, Moïse a exercé sur eux la fonction de juge (Exode 18:13-16). Étant donné qu’une décision favorable à quelqu’un sera généralement défavorable à un autre, on imagine que ses jugements ont dû faire plus d’un mécontent. Il est possible que des critiques proférées alors aient contribué à certaines rébellions contre son autorité. Or Jéhovah utilisait Moïse pour guider son peuple, et ce n’est pas Moïse qu’il a puni, mais les rebelles et ceux de leurs proches qui les soutenaient. Tirons leçon de ces événements en nous efforçant de respecter les décisions de ceux qui ont reçu une autorité théocratique. – TG2008 1/9 p17 Des dispositions furent prises pour établir un système de juges sur des “ dizaines ”, des “ cinquantaines ”, des “ centaines ” et des “ milliers ”. Ainsi, les affaires du peuple étaient traitées rapidement, et on pouvait faire appel jusqu’à Moïse qui, lorsque c’était nécessaire, portait l’affaire devant Jéhovah, lequel prononçait la décision finale (Ex 18:19-26). – it-1p212 Israël L’administration du camp de Jéhovah était des plus efficace. Sous la direction théocratique, il y avait des chefs de dizaines, de cinquantaines, de centaines et de milliers. C’étaient des ‘ hommes capables, qui craignaient Dieu, des hommes dignes de confiance, qui haïssaient le gain injuste ’. (Ex 18:21). Sous leur direction, la surveillance était excellente, l’ordre respecté et le système judiciaire équitable ; grâce à eux également, il était possible de communiquer rapidement avec le peuple dans son ensemble. Des sonneries de trompette codées servaient à convoquer soit seulement les chefs de tribu, soit l’assemblée entière par la délégation de tous les représentants établis de la congrégation. – it-1 p385 Camp Soyez digne de confiance. Moïse a été encouragé à choisir “ des hommes dignes de confiance ” pour assumer des responsabilités en Israël (Ex. 18:21). La même qualité est indispensable aujourd’hui. Acquittez-vous consciencieusement de chaque tâche qu’on vous confie. Si cela vous est impossible, prenez des dispositions pour que quelqu’un d’autre s’en charge en votre absence. – km2004/11 COMMENT MOÏSE S’EST-IL MONTRÉ HUMBLE ? Il n’a pas laissé le pouvoir lui monter à la tête. Moïse a reçu une grande autorité : Jéhovah l’a établi chef sur Israël. Pour autant, Moïse n’est pas devenu orgueilleux. Moïse n’a pas protégé jalousement son autorité. Il s’est réjoui lorsque Jéhovah a permis à d’autres Israélites d’être des prophètes eux aussi. Quand son beau-père lui a suggéré de déléguer certaines de ses responsabilités, Moïse a humblement accepté son conseil (Exode 18:13-24). Puis, vers la fin de sa vie, bien que toujours robuste, il a demandé à Jéhovah de lui trouver un successeur. C’est Josué qui a été désigné pour mener les Israélites en Terre Promise. Moïse a soutenu de tout cœur cet homme plus jeune, et a encouragé le peuple à suivre sa direction. Il considérait comme un privilège de conduire les Israélites. Mais il n’a pas accordé à sa position plus d’importance qu’au bien-être des autres. QUELLES LEÇONS EN TIRER ? Ne laissons jamais le pouvoir, l’autorité ou nos capacités naturelles nous monter à la tête. Rappelons-nous : pour être utiles à Jéhovah, il nous faut avant tout être humbles, quelles que soient nos capacités. TG2013 1/ 2 COMMENT MOÏSE A-T-IL MONTRÉ SON AMOUR ? Il a agi avec amour envers ses compagnons israélites. Ces derniers savaient que Jéhovah l’avait désigné comme guide pour la nation, aussi venaient-ils lui exposer leurs problèmes. « Le peuple se [tenait] devant Moïse du matin jusqu’au soir », rapporte Exode 18:13-16. Ce devait être épuisant pour Moïse d’écouter les Israélites tout au long de la journée lui confier leurs soucis ! Il était néanmoins heureux de le faire, car il les aimait. Non seulement Moïse écoutait ceux qu’il affectionnait, mais encore il priait pour eux. Il a même prié pour des personnes qui lui avaient causé du tort. QUELLES LEÇONS EN TIRER ? Imitons Moïse en cultivant un amour profond pour Dieu. Cela nous incitera à obéir « de cœur » aux commandements divins. De cette façon, nous réjouirons le cœur de Jéhovah. Imitons aussi Moïse en cultivant de l’amour pour les autres, même si cela réclame des sacrifices. – TG2013 1/ 2 p6 Moïse a-t-il tiré parti de la formation que sa vie de berger lui a apportée ? Absolument ! La Bible dit qu’il est devenu « de beaucoup le plus humble de tous les hommes qui étaient sur la surface du sol » (Nomb. 12:3). Il avait cultivé l’humilité, qualité grâce à laquelle il a patiemment aidé différentes sortes de personnes à résoudre des problèmes délicats (Ex. 18:26). Nous avons peut-être besoin, nous aussi, de cultiver des qualités spirituelles pour pouvoir traverser « la Grande Tribulation » et entrer dans le Monde Nouveau – TG2014 15/10 p28 §14
  4. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 10 Août 2020 - Exode 15-16.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 10 Août 2020 - Exode 15-16.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 15-16 Exode 16:13 : Lorsque les Israélites étaient dans le désert, pour quelle raison possible Jéhovah les a-t-il nourris avec des cailles ? (w11 1/9 14). « Ce soir-là donc, des cailles arrivèrent et couvrirent le camp, et au matin, il y avait une couche de rosée tout autour du camp » ▪ Après l’Exode, à deux reprises Dieu a fourni aux Israélites de la viande en abondance en leur envoyant des cailles. — Exode 16:13 ; Nombres 11:31. Les cailles sont de petits oiseaux migrateurs, d’une vingtaine de centimètres de long, qui pèsent une centaine de grammes. Elles nidifient dans diverses régions d’Asie occidentale et d’Europe et hivernent en Afrique du Nord et en Arabie. Au cours de leur migration, elles survolent en multitudes immenses le littoral oriental de la Méditerranée ainsi que la péninsule du Sinaï. Comme l’explique le Nouveau dictionnaire biblique, “ ces oiseaux volent rapidement, mais à la faveur du vent. S’il change de direction, ou si les cailles sont épuisées par le vol prolongé, l’essaim tombe ”. Devant se reposer au sol un jour ou deux avant de reprendre leur migration, ces volatiles deviennent des proies faciles pour les chasseurs. Au début du XXe siècle, l’Égypte exportait chaque année quelque trois millions de cailles. Les Israélites se sont nourris de cailles à deux reprises ; c’était à chaque fois au printemps. À cette période de l’année, les cailles traversent souvent le ciel du Sinaï. Le récit biblique précise cependant que c’est par une intervention de Jéhovah qu’“ un vent se leva soudain ” et fit tomber les oiseaux dans le camp des Israélites. — Nombres 11:31. - w11 1/9 14 Il est question de cailles pour la première fois dans le récit biblique (Ex 16:13) en rapport avec des événements qui se passaient au printemps (Ex 16:1), époque à laquelle ces oiseaux se dirigeaient vers le N. Les Israélites, qui se trouvaient dans le désert de Sîn, dans la péninsule du Sinaï, se plaignaient de leur nourriture. En réponse, Jéhovah assura à Moïse qu’“ entre les deux soirs ” ils mangeraient de la viande et qu’au matin ils seraient rassasiés de pain (Ex 16:12). Ce soir-là, “ les cailles montèrent puis couvrirent le camp ”, et au matin la manne apparut sur la terre. De nouveau, de toute évidence au printemps, environ un an plus tard, les Israélites grognèrent parce que leur alimentation se limitait à la manne, à la suite de quoi Jéhovah leur annonça qu’ils auraient de la viande à manger “ jusqu’à un mois de jours ”, jusqu’à ce qu’elle devienne écœurante pour eux. Puis Dieu fit se lever un vent vraisemblablement de l’E. ou du S.-E. qui entraînait des cailles depuis la mer et les laissait “ tomber au-dessus du camp ”, à profusion, “ comme les grains de sable ” sur une étendue de plusieurs kilomètres tout autour du camp Les Israélites ramassèrent des cailles pendant un jour et demi, et “ celui qui en ramassa le moins en recueillit dix homers [2 200 l] ”. (Nb 11:32.) Étant donné que Moïse parla de “ six cent mille hommes de pied ” (Nb 11:21), le nombre de cailles recueillies a dû s’élever à plusieurs millions. Ainsi, il ne s’agissait pas d’une prise ordinaire en période de migration, mais plutôt d’une démonstration magistrale de la puissance divine. La quantité de cailles ramassées était bien trop importante pour être consommée sur le moment ; aussi, mus par l’avidité, les Israélites ‘ les étalaient-ils pour eux partout autour du camp ’. (Nb 11:32.) Peut-être voulaient-ils faire sécher la chair des cailles tuées, afin d’en conserver le plus possible à consommer ultérieurement. Un tel procédé était en usage dans l’Égypte antique où, selon Hérodote (II, 77), on salait le poisson, puis on le faisait sécher au soleil. – it-1 Caille Exode 16:32-34 : Où était conservée la jarre contenant la manne ? (w06 15/1 31). « Alors Moïse dit : « Voici ce que Jéhovah a ordonné : “Remplissez-en un omer, et qu’il soit conservé de génération en génération pour que vos descendants voient le pain que je vous donnais à manger dans le désert quand je vous faisais sortir d’Égypte.” » 33 Moïse dit donc à Aaron : « Prends une jarre, mets-y un omer de manne et dépose-la devant Jéhovah. Ce sera quelque chose à conserver de génération en génération. » 34 Comme Jéhovah l’avait ordonné à Moïse, Aaron la déposa devant le Témoignage, pour qu’elle soit conservée. » Peu après leur libération d’Égypte, les Israélites se mirent à murmurer à propos de la nourriture. Jéhovah leur donna alors la manne (Exode 12:17, 18 ; 16:1-5). À cette époque, Moïse dit à Aaron : “ Prends une jarre, mets-y un plein omer de manne et dépose-la devant Jéhovah comme chose à garder dans toutes vos générations. ” Le récit poursuit : “ Ainsi que Jéhovah l’avait ordonné à Moïse, Aaron la déposa alors devant le Témoignage [archives où l’on mettait en sûreté les documents importants], comme chose à garder. ” (Exode 16:33, 34). Aaron mit sans aucun doute la manne dans une jarre à ce moment-là ; toutefois, il ne put la déposer devant le Témoignage qu’une fois que Moïse eut fabriqué l’Arche et y eut placé les tablettes. w06 15/1 31 Pour que les générations futures puissent voir la manne, Aaron dut déposer devant Jéhovah une jarre contenant un omer (2,2 l) de manne. Une fois que l’arche de l’alliance recouverte d’or fut terminée, une “ jarre d’or ” renfermant de la manne fut mise à l’intérieur de ce coffre sacré L’Arche servait d’archives où on mettait en sûreté les saints rappels ou témoignage ; son contenu principal était les deux tablettes du témoignage ou Dix Commandements. On y avait ajouté une « jarre d’or contenant la manne, et le bâton d’Aaron qui avait bourgeonné », mais ils furent ôtés de l’Arche avant la construction du temple de Salomon – it-1p159 §4 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Le chant de victoire entonné à la mer Rouge se poursuit ainsi: “Jéhovah est un vaillant guerrier. Jéhovah est son nom.” Ce Guerrier invincible n’est donc pas un personnage anonyme, né de l’imagination des hommes. Il a un nom! Il est ‘Celui qui fait devenir’, le Grand Créateur, Celui “dont le nom est Jéhovah, (...) le Très-Haut sur toute la terre”. (Exode 3:14; 15:3-5; Psaume 83:18.) À n’en pas douter, plutôt que de le défier, ces Égyptiens de l’Antiquité auraient mieux fait d’éprouver une crainte raisonnable et respectueuse du Tout-Puissant. Puissions-nous personnellement figurer parmi ceux qui loueront leur Créateur et Sauveur qui les aura délivrés! Cela requiert de notre part de craindre le vrai Dieu dès à présent. Nous devons continuer d’apprendre ses décrets justes et d’y obéir. Le chant de Moïse et de l’Agneau, consigné en Révélation 15:3, 4, retentira avec une force sans précédent quand Jéhovah effacera toute méchanceté de la terre et commencera à éliminer chez l’homme et dans sa demeure terrestre toutes les souillures dues au péché. Alors, de tout notre cœur, nous chanterons: “Grandes et étonnantes sont tes œuvres, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant. Justes et vraies sont tes voies, Roi d’éternité. Qui donc ne te craindra, Jéhovah, et ne glorifiera ton nom?” – TG1995 15/10 p11 §13, 22 Dans la Bible, le chaume désigne apparemment les parties des tiges de céréales qui restent dans le champ après la moisson. C’est du chaume que les Israélites durent ramasser lorsque le pharaon d’Égypte leur supprima l’approvisionnement régulier en paille pour qu’ils fassent des briques. Le chaume est mentionné à plusieurs reprises dans le cadre d’exemples qui font allusion à ses caractéristiques : il est léger et fragile, il est facilement emporté par le vent et il brûle vite et bruyamment. Les méchants, les ennemis de Jéhovah, ainsi que les projets qui étaient voués à l’échec, sont comparés à du chaume (Exode 15:7). L’apôtre Paul, en traitant de l’œuvre de construction chrétienne, cita le chaume comme le matériau le moins précieux, qui ne résisterait pas à l’épreuve du feu. — 1Co 3:12, 13. – it-1 p434 Chaume À toutes les époques, les adorateurs de Jéhovah l’ont remercié pour ses bénédictions. Qu’ont fait les Israélites quand Jéhovah les a sauvés de Pharaon et de son armée à la mer Rouge ? Ils ont chanté des cantiques avec joie pour remercier Jéhovah et pour exprimer leur admiration. (Exode 15:1-21) Aujourd’hui, une de nos plus grandes bénédictions, c’est de savoir que bientôt la souffrance n’existera plus. Imagine ce que nous ressentirons quand Jéhovah détruira tous ses ennemis et qu’il nous fera entrer dans un monde où il y aura la paix et la justice ! Ce jour-là, nous aurons encore plus envie de remercier Jéhovah. – TG2015 15/1 §14 Exode 15:8 — Les eaux de la mer Rouge qui se sont “ figées ” ont-elles gelé ? Le verbe hébreu traduit par “ figées ” signifie “ se contracter ” ou “ s’épaissir ”. En Job 10:10, il est employé en rapport avec du lait que l’on fait cailler. Par conséquent, les eaux figées n’étaient pas nécessairement gelées. D’ailleurs, si le “ fort vent d’est ” cité en Exode 14:21 avait été suffisamment froid pour congeler ces eaux, ce froid extrême aurait sûrement été mentionné. En fait, les eaux semblaient figées parce que rien de visible ne les retenait. – TG2004 15/3 p26 Les eaux “ figées ”. D’après la description biblique, les eaux houleuses se sont figées pour laisser passer Israël (Ex 15:8). Le mot ‘ figer ’ est employé dans la Bible de la Pléiade, la Bible de Jérusalem, la Bible du Rabbinat français, etc. Le Grand Robert de la langue française (1991) définit figer comme suit : “ Coaguler [...]. Épaissir, solidifier [...] par le froid. Cf. Condenser, congeler, épaissir, solidifier. ” Le terme hébreu traduit par “ figées ” est utilisé en Job 10:10 pour parler du lait qui se caille. Dès lors, il ne signifie pas nécessairement que les murailles d’eau gelèrent, devenant solides, mais que les eaux figées prirent une consistance comparable à celle de la gélatine ou du lait caillé. Rien de visible ne retenait les eaux de la mer Rouge ; c’est pourquoi celles-ci paraissaient figées, solidifiées, caillées ou épaissies afin de rester dressées comme des murailles de chaque côté des Israélites sans s’effondrer sur eux, ce qui les aurait engloutis et détruits. Voilà comment elles apparurent à Moïse tandis qu’un fort vent d’Est les séparait, asséchant le bassin de la mer de sorte qu’il ne soit ni boueux ni gelé, mais facilement praticable pour la multitude. La délivrance d’Israël à la mer Rouge et la destruction de l’armée égyptienne doivent représenter la délivrance de l’Israël spirituel de ses ennemis appartenant à l’Égypte symbolique, c’est-à-dire le présent système inique qui a pour dieu Satan le Diable, au moyen d’un miracle grandiose accompli par Jésus Christ. Qui plus est, tout comme l’action de Dieu à la mer Rouge servit à l’élévation de son nom, l’accomplissement de ces événements typiques sur une beaucoup plus grande échelle apportera une renommée plus grande et plus universelle au nom de Jéhovah. — Ex 15:1. – it-1 p849 Il y a une grande différence entre lire que Dieu est “ vigoureux en force ” (Isaïe 40:26) et lire comment il a sauvé la nation d’Israël à la mer Rouge, puis l’a préservée dans le désert pendant 40 ans. On se représente les eaux houleuses qui se fendent, et la foule, peut-être 3 000 000 de personnes, qui s’engage sur le sol ferme entre les deux énormes murailles d’eau figée (Exode 15:8). On voit les manifestations du soutien de Dieu dans le désert : l’eau jaillit d’un rocher ; la nourriture, sous forme de graines blanches, apparaît sur le sol (Exode 16:31). Jéhovah révèle ici qu’en plus de posséder la force il l’utilise en faveur de ses serviteurs. N’est-il pas rassurant de savoir que nos prières montent vers un Dieu puissant qui “ est pour nous un refuge et une force, un secours qui est facile à trouver durant les détresses ” ? – cl chap2 p16 §11 Dans les temps anciens, on parlait de la Terre promise comme de la sainte demeure de Dieu. Souvenez-vous du chant de victoire qu’ont entonné les Israélites après avoir été délivrés d’Égypte : “ Dans ta bonté de cœur tu as guidé ce peuple que tu as ramené. Oui, dans ta force tu le conduiras vers ta sainte demeure. ” (Exode 15:13). Plus tard, cette “ demeure ” en est venue à abriter un temple avec sa prêtrise, et une capitale, Jérusalem, avec une lignée royale issue de David et siégeant sur le trône de Jéhovah (1 Chron. 29:23). C’est donc avec juste raison que Jésus a appelé Jérusalem “ la ville du grand Roi ”. — Mat. 5:35. Qu’en est-il de nos jours ? En 33 de n. ère, une nouvelle nation est née : “ l’Israël de Dieu ”. (Gal. 6:16) Cette nation, constituée des frères oints de Jésus Christ, a accompli la tâche dont l’Israël selon la chair ne s’était pas acquittée ; ses membres ont servi de témoins pour le nom de Dieu. Depuis les années 1930, des millions “ d’autres brebis ” se sont jointes à eux. La prospérité spirituelle et le bonheur des chrétiens de notre époque sont une preuve indéniable de la légitimité de la souveraineté de Jéhovah. Voilà de quoi exaspérer Satan – TG2008 15/10 p12 §10 Dans un chant célébrant la déroute infligée à l’Égypte dans la mer Rouge, Moïse révéla une autre facette encore de la personne de Jéhovah; il dit: “Qui est comme toi parmi les dieux, ô Jéhovah? Qui est comme toi qui te montres puissant en sainteté?” (Exode 15:11). C’est, dans la Bible, la première fois que la sainteté est attribuée à Jéhovah. Les mots hébreux et grecs rendus par “saint” dans la Bible désignent ce qui est ‘brillant, nouveau ou neuf, sans tache ou propre’. Moïse présentait donc Jéhovah comme un Dieu d’une pureté suprême, exempt d’impureté, qui ne peut être corrompu et qui ne tolère absolument pas l’impureté. Jéhovah offrait un éclatant contraste avec les dieux de Canaan, le pays que les Israélites allaient habiter peu après. À l’inverse des dieux cananéens, Jéhovah a donc élevé ses adorateurs. Il a répété plusieurs fois cette exhortation, que Pierre reprendra plus tard: “Vous devrez vous montrer saints, car moi, Jéhovah, votre Dieu, je suis saint.” – TG1987 1/11 p11 §3, 4, 6 Montrons que nous craignons Dieu - Si nous avions été là, sains et saufs, avec Moïse, sans doute nous serions-nous sentis poussés à chanter: “Qui est comme toi parmi les dieux, ô Jéhovah? Qui est comme toi qui te montres puissant en sainteté? Celui qui est digne d’être craint avec des chants de louange, Celui qui fait des prodiges.” (Exode 15:11). Au fil des siècles, les sentiments exprimés dans ce chant ont été répétés. Dans le dernier livre de la Bible, l’apôtre Jean dit d’un groupe de fidèles serviteurs oints de Dieu qu’“ils chantent le chant de Moïse, l’esclave de Dieu, et le chant de l’Agneau”. Que dit ce chant mémorable? “Grandes et étonnantes sont tes œuvres, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant. Justes et vraies sont tes voies, Roi d’éternité. Qui donc ne te craindra, Jéhovah, et ne glorifiera ton nom? car toi seul tu es fidèle.” — Révélation 15:2-4. Ainsi, aujourd’hui encore Jéhovah a des adorateurs libérés qui non seulement admirent la création, œuvre des mains de Dieu, mais aussi aiment ses décrets. Des personnes de toutes les nations sont libérées spirituellement parlant, séparées du monde souillé, parce qu’elles acceptent et mettent en application les justes décrets de Dieu. Chaque année, des centaines de milliers de personnes fuient le monde corrompu pour rejoindre l’organisation pure et droite que forment les adorateurs de Jéhovah. Bientôt, après que Dieu aura exécuté ses jugements ardents contre la fausse religion et le reste du système méchant, elles vivront éternellement dans un monde nouveau de justice. – TG1995 15/10 p11-12 §15,16 Sa bonté de cœur amène souvent Jéhovah à secourir ses serviteurs en péril. “ Il garde les âmes de ses fidèles ; de la main des méchants il les délivre ”, confirme le psalmiste (Psaume 97:10). Voyez ce qu’il a fait pour la nation d’Israël. Après qu’il les eut sauvés miraculeusement à la mer Rouge, les Israélites lui adressèrent ce chant : “ Dans ta bonté de cœur [ou : “ ton amour fidèle ”, note] tu as guidé ce peuple que tu as ramené. ” (Exode 15:13). Leur salut à travers les eaux de la mer Rouge était assurément un acte d’amour fidèle de la part de Jéhovah. Aussi Moïse leur fit-il observer : “ Ce n’est pas parce que vous étiez le plus populeux de tous les peuples que Jéhovah vous a témoigné de l’affection, de sorte qu’il vous a choisis, car vous étiez le plus petit de tous les peuples. Mais c’est parce que Jéhovah vous aimait et parce qu’il gardait le serment qu’il avait juré à vos ancêtres, que Jéhovah vous a fait sortir à main forte, afin de te racheter de la maison des esclaves, de la main de Pharaon le roi d’Égypte. ” — Deutéronome 7:7, 8. Jéhovah manifeste une fidélité similaire envers “ une grande foule ” qui doit venir de “ la grande tribulation ” et vivre éternellement sur la terre transformée en paradis. Malgré leur imperfection, il offre à ses serviteurs l’espérance de vivre pour toujours sur la terre grâce à son plus beau témoignage de fidélité : la rançon. Sa fidélité attire les assoiffés de justice (Jérémie 31:3). Maintenant que vous savez qu’il est et restera indéfectiblement fidèle, ne vous sentez-vous pas plus proche de lui ? Aussi, puisque vous désirez vous approcher de Jéhovah, répondez à son amour en étant plus résolu que jamais à le servir fidèlement. – cl chap28 p285 §15,21 Un des premiers campements d’Israël dans la péninsule du Sinaï. On l’appela “ Mara ” parce que l’eau qu’on y trouva n’était pas bonne à boire (Ex 15:23). Bien que venant tout juste d’être délivrés des Égyptiens à la mer Rouge, quand les Israélites constatèrent qu’ils ne pouvaient boire l’eau de Mara, ils manquèrent de foi et murmurèrent. Alors, sur l’ordre de Jéhovah, Moïse jeta un arbre dans l’eau et elle devint douce. Comme la Bible ne précise pas de quelle sorte d’arbre il s’agissait, rien ne permet de l’identifier. Jéhovah aurait évidemment pu indiquer à Moïse une certaine variété d’arbre ayant la propriété naturelle d’adoucir l’eau, mais il est inutile de chercher une explication scientifique ou naturelle, puisque l’assainissement de l’eau était assurément miraculeux. — Ex 15:23-25. Jéhovah utilisa les événements de Mara pour mettre à l’épreuve la foi des Israélites dans son pouvoir de prendre soin d’eux. Puisqu’une eau mauvaise peut causer des maladies en l’adoucissant Jéhovah montra qu’il avait le pouvoir de protéger les Israélites des maladies que connaissaient les Égyptiens. Il leur enseigna alors la “ prescription ” suivante : s’ils obéissaient à Jéhovah, leur Dieu, ils ne seraient pas frappés par les maladies qu’il avait mises sur les Égyptiens. — Ex 15:25, 26. On identifie généralement Mara à ʽAïn Hawara, à 80 km au S.-S.-E. de la Suez moderne, à quelques kilomètres à peine de la mer Rouge. - it-2 p215 Quand Jéhovah commença à fournir la manne aux Israélites dans le désert, il leur prescrivit d’en recueillir une double ration le sixième jour, puisqu’ils ne devaient pas en ramasser le sabbat, ou septième jour. Aussi, en préparation du sabbat hebdomadaire, les Juifs ramassaient de la manne en plus et la faisaient cuire ou bouillir (Ex 16:5). L’apparition de la manne pour Israël demeure un miracle en raison du moment où elle se produisait. En effet, le septième jour de chaque semaine, il n’y en n’avait pas sur le sol (Ex 16:4, 5). Alors qu’il s’y engendrait des vers et qu’elle sentait si on la conservait jusqu’au lendemain, il n’en était pas ainsi lorsqu’on en gardait pour la consommer le sabbat (Ex 16:20, 24). Selon la Bible, la manne se trouvait sur le sol et fondait à la chaleur du soleil ; on pouvait la piler dans un mortier, la broyer dans un moulin, la faire bouillir ou la cuire au four. — Ex 16:19-23 – it-2 p291 Moïse, qui fut l’un des bénéficiaires de la manne, a fait une description de cet aliment extraordinaire. Il a écrit qu’au matin une fois “ la couche de rosée [évaporée] [...] sur la surface du désert il y avait quelque chose de fin, de floconneux, de fin comme le givre sur la terre. Lorsque les fils d’Israël virent cela, alors ils se dirent l’un à l’autre : ‘ Qu’est-ce ? ’ ” ou littéralement en hébreu “ man houʼ ? ” C’est probablement de cette expression que dérive le mot “ manne ”, nom que les Israélites ont donné à cette nourriture La manne, que Jéhovah fournit miraculeusement, est un exemple intéressant de la manière dont une chose tout à fait nouvelle recevait un nom. (Exode 16:15). C’est apparemment la raison pour laquelle ils l’appelèrent “ manne ”, mot qui signifie probablement “ Qu’est-ce ? ” — Ex 16:31. – TG1999 15/8 p25 - it-2 p409 On lit à propos de la manne que les Israélites mangeaient dans le désert : “ C’était blanc comme de la graine de coriandre. ” (Ex 16:31). Elle avait le goût « des gâteaux plats au miel », et il y en avait largement assez pour tout le monde. Sans doute ressemblait-elle à cette graine non seulement par sa couleur, mais aussi par son aspect général. La coriandre est une plante annuelle de la famille de la carotte et du persil ; elle atteint 40 à 50 cm de haut ; ses feuilles rappellent le persil, et ses fleurs roses ou blanches sont groupées en ombelles. Son fruit consiste en graines globuleuses gris-blanc et mesure 1 à 3 mm de diamètre. Ces graines renferment une huile aromatique d’odeur agréable et servent d’épice, ainsi que de remède pour les maux d’estomac légers. La graine de coriandre étant utilisée en Égypte depuis des temps reculés, elle était sans aucun doute bien connue des Israélites avant l’Exode. Cette plante pousse spontanément dans ce pays et dans le secteur de la Palestine - it-1 p523 C’était le chef de famille qui recueillait la manne pour toute sa maisonnée ou en dirigeait le ramassage. Du fait que la manne fondait quand le soleil chauffait, il se dépêchait sans aucun doute de ramasser à peu près ce qui était nécessaire aux besoins des siens, et le mesurait ensuite. Qu’on en ramasse beaucoup ou peu, selon la taille de la maisonnée, la quantité récoltée se révélait toujours être d’un omer (2,2 litres) par personne (Ex 16:16-18). C’est ce à quoi l’apôtre Paul fit allusion lorsqu’il encouragea les chrétiens de Corinthe à utiliser leur superflu matériel pour compenser ce qui manquait à leurs frères. — 2 Corinthiens 8:13-15 - it-2 p207 Comment Dieu considère ceux qui se plaignent - Le mécontentement est contagieux. Le récit dit que “toute l’assemblée des fils d’Israël commença à murmurer contre Moïse et contre Aaron dans le désert”. (Exode 16:2.) Quelques-uns ont probablement commencé à se plaindre à propos du manque de nourriture et, avant longtemps, tout le monde se plaignait. Celui qui se plaint grossit souvent le problème. Dans leur cas, les Israélites ont affirmé qu’ils seraient mieux en Égypte où ils pourraient manger autant de pain et de viande qu’ils le désireraient. Ils se sont plaints d’avoir été conduits dans le désert uniquement pour mourir de faim. — Exode 16:3. La situation de ces Israélites était-elle réellement aussi critique? Il est possible que leurs réserves de nourriture s’amenuisaient, mais Jéhovah l’avait prévu et, le moment venu, il leur a procuré la manne pour satisfaire leurs besoins physiques. Leur mécontentement exagéré trahissait un manque total de confiance en Dieu. En Égypte, cependant, les Israélites s’étaient légitimement plaints des conditions pénibles dans lesquelles ils vivaient. Mais lorsque Jéhovah les a libérés de l’esclavage, ils ont commencé à se plaindre de la nourriture. Ces murmures étaient injustifiés. Moïse a lancé cet avertissement: “Vos murmures ne sont pas contre nous, mais contre Jéhovah.” — Exode 16:8. Cette tendance des Israélites à se plaindre s’est manifestée encore et encore. Avant une année, la manne est devenue un sujet de plainte. Néanmoins, Jéhovah est patient avec ceux de ses serviteurs qui se plaignent parfois à cause de situations décourageantes. Quand l’humanité atteindra la perfection, personne n’aura plus à se plaindre du sort qui lui est fait dans la vie. En attendant cette époque, nous devons résister à la tentation de nous plaindre des autres ou au sujet de nos propres difficultés. Pour montrer que nous avons confiance en Jéhovah et que nous aimons réellement nos compagnons chrétiens, ‘continuons à faire toutes choses sans murmures’. (Philippiens 2:14.) Cela plaira à Jéhovah et nous sera grandement profitable. Pour notre bonheur et celui des autres, n’oublions donc pas que celui qui se plaint n’est pas heureux. TG1993 15/3 p20,21 Dans la Bible, le mot hébreu signifiant “ murmurer, grommeler, se plaindre ou grogner ” est associé aux événements survenus durant les 40 années qu’Israël a passées dans le désert. De temps à autre, les Israélites ne se satisfaisaient plus de leur situation et le faisaient savoir en murmurant. Par exemple, quelques semaines seulement après avoir été libérée de l’esclavage égyptien, “ toute l’assemblée des fils d’Israël se mit à murmurer contre Moïse et contre Aaron ”. Les Israélites se plaignaient de la nourriture en ces termes : “ Si seulement nous étions morts de la main de Jéhovah au pays d’Égypte, alors que nous étions assis près des marmites de viande, alors que nous mangions du pain à satiété, car vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette congrégation. ” — Exode 16:1-3. En réalité, Jéhovah fournissait généreusement aux Israélites de quoi survivre dans le désert. À aucun moment ils ne risquaient de mourir de faim ou de soif. Pourtant, gagnés par l’insatisfaction, ils ont dramatisé leur situation et se sont mis à murmurer. Même si leurs plaintes étaient dirigées contre Moïse et Aaron, Jéhovah estimait qu’il était la cible véritable de leur mécontentement. Moïse a dit aux Israélites : “ Jéhovah a entendu vos murmures que vous murmurez contre lui. Nous, que sommes-nous ? Ce n’est pas contre nous que sont vos murmures, mais contre Jéhovah. ” — Exode 16:4-8. Tâchons de voir les choses comme Jéhovah les voit, au lieu de nous limiter à notre propre regard. Si nous avons un motif valable de nous plaindre, ce motif n’échappe pas à Jéhovah. Il peut rectifier les choses immédiatement. Pourquoi laisse-t-il donc parfois les difficultés persister ? Peut-être pour nous aider à cultiver certaines qualités telles que la patience, l’endurance et la foi. – TG2006 15/7 p15 §4,5, 17,18 Le jour du sabbat, les Israélites devaient se reposer de leurs activités de la semaine, et ne pas même allumer de feu dans leurs habitations (Exode 20:10 ; 35:2, 3). Jéhovah leur avait ordonné : “ Restez chacun à sa place. Que personne ne sorte de l’endroit où il est au septième jour. ” (Exode 16:29). Cette loi permettait aux Israélites de se reposer de leurs activités courantes et d’accorder plus d’attention à leur spiritualité. – TG2008 1/10 p11 La nation d’Israël a bénéficié des dispositions de Jéhovah régissant le travail et le repos. Avant même de donner aux Israélites la Loi au mont Sinaï, Dieu leur avait fait dire par Moïse : “ Rendez-vous bien compte que Jéhovah vous a donné le sabbat. C’est pourquoi il vous donne, au sixième jour, le pain de deux jours. Restez chacun à sa place. Que personne ne sorte de l’endroit où il est au septième jour. ” Alors, “ le peuple se mit à observer le sabbat le septième jour ”. — Exode 16:22-30. Cette disposition était nouvelle pour les Israélites, qui venaient d’être délivrés d’Égypte où ils avaient été esclaves. Les Égyptiens et d’autres nations mesuraient le temps par périodes de cinq à dix jours, mais il est improbable que les esclaves israélites aient eu droit à un jour de repos. On peut donc raisonnablement penser que le peuple d’Israël a accueilli avec plaisir cette nouveauté. Loin de considérer l’obligation du sabbat comme un fardeau ou une restriction, ils auraient dû être heureux de s’y conformer. De fait, Dieu leur a dit par la suite que le sabbat devait leur rappeler l’esclavage en Égypte et la délivrance qu’il avait opérée en leur faveur. Si les Israélites qui étaient sortis d’Égypte en compagnie de Moïse s’étaient montrés obéissants, ils auraient eu le privilège d’entrer dans le pays que Dieu leur avait promis, “ un pays ruisselant de lait et de miel ”. (Exode 3:8.) Ils auraient pu y goûter un repos véritable, non pas seulement les jours de sabbat, mais durant toute leur vie. Toutefois, ce n’est pas ainsi que les choses se sont passées. L’apôtre Paul a écrit à propos des Israélites : “ Quels sont ceux, en effet, qui ont entendu et qui pourtant ont provoqué l’exaspération ? Oui, n’est-ce pas tous ceux qui sont sortis d’Égypte sous la conduite de Moïse ? De qui en outre Dieu a-t-il été dégoûté pendant quarante ans ? N’est-ce pas de ceux qui avaient péché et dont les cadavres tombèrent dans le désert ? Mais à qui a-t-il juré qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ? Nous voyons donc qu’ils n’ont pas pu entrer à cause de leur manque de foi. ” — Hébreux 3:16-19. Quelle puissante leçon pour nous ! En raison de leur manque de foi en Jéhovah, ceux de la génération en question n’ont pas pu accéder au repos qu’il leur avait promis. Au contraire, ils sont morts dans le désert. Ils n’avaient pas compris qu’en leur qualité de descendants d’Abraham ils étaient étroitement associés à la volonté de Dieu, qui était d’apporter des bénédictions à toutes les nations de la terre. Au lieu d’agir en conformité avec la volonté divine, ils ont été complètement égarés par leurs désirs terre à terre et égoïstes. Ne tombons jamais dans un pareil comportement - TG1998 15/7 p16 §8-11
  5. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 3 Août 2020 - Exode 13-14.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 3 Août 2020 - Exode 13-14.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 13-14 Exode 13:17 : Quels égards Jéhovah a-t-il eus pour les Israélites quand il les a fait sortir d’Égypte ? (it-1 1015). « Quand Pharaon laissa partir le peuple, Dieu ne les conduisit pas par le chemin du pays des Philistins, même s’il était proche. Car Dieu dit : « Le peuple pourrait changer d’avis quand il sera confronté à la guerre, et il retournera en Égypte. » Depuis des temps reculés, des grandes routes et des routes, y compris plusieurs voies commerciales importantes, reliaient les villes et les royaumes en Palestine (voir ROUTE DU ROI - Route que les Israélites promirent de ne pas quitter si on leur permettait de traverser le territoire édomite et le domaine amorite du roi Sihôn. Cette route devait aller du golfe d’Aqaba au moins jusqu’au Yabboq, qui matérialisait la limite nord du territoire de Sihôn ; beaucoup pensent qu’elle se prolongeait au N. jusqu’à Damas et correspondait grosso modo à la grande route pavée romaine construite par l’empereur Trajan au IIe siècle de n. è. À l’exception des transformations rendues nécessaires pour le trafic moderne, l’actuelle route appelée Tariq es-Soultân(i) suit de près la grande route romaine antique, dont des tronçons existent encore. La partie nord de cette route allant de Heshbôn à Ashtaroth était selon toute apparence appelée “ le chemin de Bashân ) Celle qu’on considérait comme la route principale menait d’Égypte aux villes philistines de Gaza et d’Ashqelôn, puis prenait progressivement la direction du N.-E. vers Meguiddo. Elle continuait jusqu’à Hatsor, au N. de la mer de Galilée, puis menait à Damas. Cette route qui traversait la Philistie était la plus courte pour aller d’Égypte en Terre promise. Cependant, avec bonté, Jéhovah fit passer les Israélites par un autre chemin pour qu’ils ne soient pas découragés par une attaque des Philistins. - it-1 1015 Pour les Israélites, la route la plus proche à emprunter longe la mer Méditerranée et traverse le pays des Philistins. Or, il s’agit d’un territoire ennemi. Aussi Jéhovah les fait-il passer par le chemin du désert de la mer Rouge, vraisemblablement pour éviter à son peuple d’avoir à se battre. Bien que des millions de personnes se soient mises en marche, ce n’est pas une foule désordonnée que l’on observe. Le récit biblique dit : “ C’est en formation de combat que les fils d’Israël montèrent du pays d’Égypte. ” - TG2007 15/12 p16 §9 Pour conduire les Israélites en Terre promise, Dieu ne les fit pas passer par la route directe de Gaza. Ils n’étaient pas équipés pour la guerre ni pour affronter les armées bien entraînées des Philistins. Avec bienveillance, Jéhovah fit passer son peuple par la route de la mer Rouge. Israël ne fut donc pas obligé de combattre les Philistins à ce moment-là, car Dieu savait qu’il ne pouvait endurer une telle épreuve. Nous pouvons être reconnaissants à Jéhovah de ne pas nous soumettre à des épreuves que nous ne saurions endurer ; nous devons également le remercier de nous préparer à l’avance, afin que nous puissions endurer les tentations et garder notre intégrité. À cette fin, Dieu nous fortifie spirituellement avant l’épreuve. Mais malheur à nous si nous ne profitons pas de cette préparation à laquelle Dieu pourvoit – TG1972 15/12 p751 §13 Exode 14:2 : À quel endroit la mer Rouge s’est-elle peut-être ouverte pour laisser traverser Israël ? (it-1 848 § 4-5). « Dis aux Israélites qu’ils rebroussent chemin et campent devant Pihaïroth, entre Migdol et la mer, en vue de Baal-Zefôn. Vous camperez en face de ce lieu, près de la mer. » Où la mer Rouge s’ouvrit-elle pour laisser Israël traverser ? Il faut remarquer qu’à la deuxième étape du voyage, Étham, “ en bordure du désert ”, Dieu ordonna à Moïse de ‘ rebrousser chemin et de camper devant Pihahiroth, près de la mer ’. Cette manœuvre ferait croire à Pharaon que les Israélites ‘ erraient en pleine confusion ’. (Ex 13:20 ; 14:1-3.) Les biblistes pour qui la route d’el Hadj est la plus plausible font remarquer que le verbe hébreu traduit par “ rebrousser chemin ” est emphatique : il ne signifie pas simplement “ dévier ” ou “ s’écarter ”, mais il a davantage le sens de retourner ou implique, pour le moins, un changement de direction prononcé. Selon eux, après avoir progressé jusqu’à un certain point au N. de la pointe du golfe de Suez, les Israélites auraient fait demi-tour et seraient revenus sur le côté oriental du djebel ʽAtaqa, une chaîne de montagnes qui longe la rive occidentale du golfe. Si elle avait été poursuivie par le N., une grande foule, comme l’étaient les Israélites, n’aurait pu trouver rapidement aucune issue facile depuis cet endroit ; elle aurait donc été immobilisée, la mer lui barrant le passage. La tradition juive du Ier siècle de n. è. brosse un tableau semblable (voir PIHAHIROTH - Dernier endroit où campèrent les Israélites avant de traverser la mer Rouge. Moïse reçut des instructions de Jéhovah Dieu, qui lui dit de ‘ rebrousser chemin et de camper devant Pihahiroth, entre Migdol et la mer, en vue de Baal-Tsephôn. Si on connaissait aujourd’hui les emplacements de Migdol et de Baal-Tsephôn, il ne serait pas difficile de situer Pihahiroth. Mais ce n’est pas le cas, et les tentatives faites pour associer ces noms de lieux ainsi que celui de Pihahiroth à certaines localités le long de la frontière orientale de l’Égypte ne sont pas concordantes, donc pas du tout concluantes. Pour cette raison, le plus sûr moyen de se faire une idée de l’emplacement de Pihahiroth est de considérer certains autres impératifs géographiques contenus dans le récit lui-même. Pihahiroth était près de la mer Rouge, à un endroit où la seule façon d’échapper aux forces égyptiennes en marche consistait à traverser la mer. À cet endroit, la mer devait être suffisamment profonde pour que les eaux puissent se ‘ fendre ’ et laisser un passage “ au milieu de la mer ” en formant une “ muraille ” de chaque côté) Mais, fait plus important, cette situation correspond à l’image d’ensemble qu’en présente la Bible elle-même, ce qui n’est pas le cas des idées répandues de nombreux biblistes (Ex 14:9-16). Il semble évident que les Israélites durent traverser assez loin de l’extrémité du golfe (le bras occidental de la mer Rouge) pour que les armées de Pharaon ne puissent se contenter d’en faire le tour et de fondre facilement sur eux de l’autre côté - it-1 848 § 4-5 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? L’alliance de la Loi. Même avant l’Exode, Jéhovah avait agi en Législateur à l’égard de son peuple, Israël (Ex 13:10). Mais en instituant l’alliance de la Loi, il donna un exemple remarquable de son rôle de Législateur d’une nation. Il s’agissait pour la première fois d’un ensemble de lois sous forme de code touchant tous les aspects de la vie. Cette alliance, qui faisait d’Israël un peuple à part, qui appartenait en propre à Dieu, distinguait cette nation de toutes les autres. Dans un message prophétique qui annonçait le salut grâce à Jéhovah, le prophète Isaïe déclara : “ Jéhovah est notre Juge, Jéhovah est notre Législateur, Jéhovah est notre Roi ; lui-même nous sauvera. ” (Is 33:22). Jéhovah était donc l’autorité judiciaire, législative et exécutive en Israël ; il réunissait en lui les trois pouvoirs du gouvernement. Par conséquent, la prophétie d’Isaïe garantissait que la nation jouirait d’une protection et d’une direction totale, car elle soulignait que Jéhovah était le Maître Souverain au plein sens du terme. – it-2 Législateur Si les Israélites reçurent l’ordre d’‘ attacher la loi de Dieu comme un signe sur leur main ’ et de la porter comme un ‘ fronteau entre leurs yeux ’, de toute évidence cela ne signifiait pas qu’ils devaient littéralement porter des textes de l’Écriture. Il est vrai qu’ils devaient porter une vraie frange sur leurs vêtements pour se souvenir des commandements de Dieu (Nb 15:38-40). Cependant, les instructions que Dieu donna aux Israélites concernant la commémoration de la délivrance qu’il avait opérée en leur faveur indiquent que le “ signe ” et le “ fronteau ” étaient figurés. Cette commémoration devait elle aussi servir ‘ de signe sur leur main et de mémorial entre leurs yeux ’, et ‘ de fronteau entre leurs yeux ’. — Ex 13:9, 14-16. - it-1 Fronteau En quel sens les Israélites devaient-ils porter la loi de Dieu comme un fronteau entre leurs yeux ? Jéhovah voulait dire que les Israélites devaient garder en vue tout aussi distinctement la Loi et y prêter autant d’attention que si elle avait été écrite sur une tablette entre leurs yeux et si elle avait été un signe sur leurs mains, de sorte que, où qu’ils regardent et quoi qu’ils fassent, ils aient systématiquement la Loi devant eux. Pourtant, à un moment, après leur retour de Babylone, les Juifs forgèrent une religion formaliste fondée sur des traditions humaines (Mt 15:3, 9), dans laquelle ils firent une application littérale de cette loi. Ils utilisèrent des bandelettes de parchemin sur lesquelles étaient inscrits quatre passages de l’Écriture, à savoir Exode 13:1-10, 11-16. Plus tard au moins, ils roulèrent ce parchemin dans de petites boîtes en vélin qu’ils s’attachaient au front et au bras gauche. Les hommes les portaient pendant la prière du matin, sauf les jours de fête et le sabbat. Jésus Christ condamna l’hypocrisie des scribes et des Pharisiens qui, afin d’impressionner leurs semblables par leur justice, élargissaient les boîtes renfermant des passages de l’Écriture qu’ils portaient comme des moyens de protection (Mt 23:2, 5). Le terme grec phulaktêrion, “ phylactère ”, qui désigne ce genre de boîte renfermant des passages de l’Écriture, a le sens premier de poste de garde, de fortification, de sauvegarde ou de protection. On portait donc ces boîtes comme moyen de protection, amulette ou talisman. En revanche, la Bible dit que ce qu’il faut garder, ce n’est pas une apparence extérieure belle ou pieuse, mais le cœur. Elle souligne également que ce n’est pas le port sur soi de textes bibliques écrits qui est d’un grand secours, mais le fait de préserver la sagesse pratique et la capacité de réflexion, ainsi que l’acquisition de l’intelligence. – it-1 Fronteau Les Israélites avaient quitté l’Égypte à la hâte, bousculés par les Égyptiens, mais pour autant ils n’étaient absolument pas désorganisés : “ C’est en formation de combat que les fils d’Israël montèrent du pays d’Égypte ”, peut-être divisés en cinq parties comme une armée, avec une avant-garde, une arrière-garde, un corps principal et deux ailes. Outre la direction compétente de Moïse, Jéhovah rendit manifeste sa propre direction, au moins dès Étham où ils campèrent, en produisant une colonne de nuage qui les guidait le jour et se transformait en colonne de feu pour les éclairer la nuit. — Ex 13:18-22. – it-1 p847 Il se produit alors une série d’événements stupéfiants. Jéhovah dit à Moïse : “ Dis aux fils d’Israël qu’ils rebroussent chemin et campent devant Pihahiroth, entre Migdol et la mer, en vue de Baal-Tsephôn. ” Ayant suivi ces instructions, la foule immense se trouve comme prise dans un étau entre les montagnes et un bras de la mer Rouge. Il semble n’y avoir aucun moyen de s’échapper. Mais Jéhovah sait ce qu’il fait. Il dit à Moïse : “ Je laisserai bel et bien s’obstiner le cœur de Pharaon ; oui, il les poursuivra et je me glorifierai par le moyen de Pharaon et de toutes ses forces militaires ; et à coup sûr les Égyptiens sauront que je suis Jéhovah. ” — Exode 14:1-4. Pharaon, estimant qu’il a commis une erreur en laissant les Israélites quitter l’Égypte, se lance à leur poursuite avec 600 chars d’élite. À la vue de l’armée égyptienne qui approche, les Israélites cèdent à la panique et crient vers Moïse : “ Est-ce parce qu’il n’y a pas de tombes en Égypte que tu nous as emmenés ici, pour mourir dans le désert ? ” Confiant que Jéhovah les sauvera, Moïse leur répond : “ N’ayez pas peur. Tenez ferme et voyez le salut de Jéhovah, celui qu’il va réaliser pour vous aujourd’hui. [...] Jéhovah lui-même combattra pour vous, et vous, vous vous tairez. ” — Exode 14:5-14. Conformément à la déclaration de Moïse selon laquelle Jéhovah lui-même combattrait pour les Israélites, des forces suprahumaines entrent à présent en action. L’ange de Jéhovah déplace miraculeusement vers l’arrière du camp d’Israël la colonne de nuage qui jusque-là avait guidé le peuple. Alors qu’elle constitue pour les Égyptiens une source d’obscurité, cette même colonne émet de la lumière pour les Israélites (Exode 13:21, 22 ; 14:19, 20). Moïse obéit au commandement de Dieu et tend maintenant sa main sur la mer. Le récit poursuit : “ Jéhovah se mit à faire reculer la mer par un fort vent d’est durant toute la nuit. [...] Finalement les fils d’Israël allèrent au milieu de la mer, sur une terre ferme, tandis que les eaux étaient pour eux une muraille à leur droite et à leur gauche. ” Les Égyptiens reprennent la poursuite, mais Jéhovah est du côté de son peuple. Il jette la confusion dans le camp des Égyptiens, puis il dit à Moïse : “ Tends ta main sur la mer pour que les eaux reviennent sur les Égyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers. ” La destruction de l’armée de Pharaon est complète : pas un seul soldat n’en réchappe. — Exode 14:21-28 Tirons leçon de la délivrance d’Israël - Jéhovah est prêt à répondre aux menaces dont ses serviteurs pourraient faire l’objet. Il est à la hauteur de toute situation qui risquerait de leur être préjudiciable. La mer Rouge a-t-elle arrêté Israël ? Non, car Jéhovah l’a fait reculer par un fort vent d’est. Et n’a-t-il pas été capable de faire de cette même mer Rouge une tombe pour les armées de Pharaon ? Que pouvons-nous retenir d’autre de l’Exode ? Qu’il nous faut obéir à Jéhovah, quoi qu’il nous demande. Les Israélites ont préparé scrupuleusement la Pâque, comme cela leur avait été prescrit. Obéissants, ils sont restés chez eux durant la nuit du 14 Nisan. À leur sortie d’Égypte, il leur a fallu marcher “ en formation de combat ”. (Exode 13:18.) Aujourd’hui, il est tout aussi important que nous suivions les directives transmises par son Organisation. Au fur et à mesure que nous approcherons du déclenchement de la grande tribulation, nous recevrons vraisemblablement des instructions détaillées. Ce n’est qu’en marchant du même pas que les autres serviteurs fidèles de Jéhovah que nous pourrons sortir sains et saufs de ces jours sombres. – TG2007 15/12 p16-20 Imaginez un peu la confiance qu’a dû inspirer aux Israélites le souvenir de cette colonne de nuage le jour, et de feu la nuit ; c’était la preuve que “ l’ange du vrai Dieu ” leur avait ouvert la marche (Exode 13:21, 22 ; 14:19) ! Aujourd’hui, nous pouvons avoir confiance que Jéhovah est avec son peuple pour le guider, le protéger et le délivrer. Nous pouvons prendre à cœur cette promesse : “ Jéhovah ne quittera pas ses fidèles. Pour des temps indéfinis, oui ils seront gardés. ” (Psaume 37:28). N’oublions pas les forces angéliques puissantes qui, de nos jours, apportent leur soutien aux serviteurs de Dieu. Avec leur appui, nous pouvons ‘ tenir ferme et voir le salut de Jéhovah ’. — Exode 14:13. Qu’est-ce qui permettra à chacun de nous de ‘ tenir ferme ’ dans la voie de la vérité ? Le port de l’armure spirituelle, décrite par Paul dans sa lettre aux Éphésiens. Vous noterez que l’apôtre nous exhorte à ‘ revêtir l’armure complète de Dieu ’. Portons-nous tous les éléments de cette armure spirituelle ? - TG2007 15/12 p20 Jéhovah guida miraculeusement les Israélites hors d’Égypte et dans le désert en ‘ marchant en avant d’eux, le jour dans une colonne de nuage [...], et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer ’. (Ex 13:21.) Il ne s’agissait pas de deux colonnes, mais d’une seule “ colonne de feu et de nuage ” qui apparaissait normalement comme un nuage le jour et comme un feu la nuit (Ex 14:24). Quand les Égyptiens se lancèrent à la poursuite des Israélites, la colonne se plaça sur les arrières de ces derniers, peut-être en se déployant comme une muraille. Elle provoquait des ténèbres du côté des Égyptiens, mais répandait de la lumière du côté des Israélites (Ex 14:19, 20). Après la construction du tabernacle, la présence de la colonne au-dessus servait à signaler que Jéhovah résidait dans son lieu saint (Ex 40:35). La colonne représentait Jéhovah, et c’est depuis la colonne qu’il parlait aux Israélites. La dernière mention de cette colonne dans l’Histoire fut faite juste avant l’entrée d’Israël en Terre promise. Une fois installé dans son pays, le peuple n’eut plus besoin de la colonne pour le guider comme lors de ses pérégrinations - it-1 p500 Moïse ne savait peut-être pas que Dieu était sur le point d’ouvrir la mer Rouge, et donc de fournir aux Israélites une issue de secours. Mais il était convaincu que Dieu ferait quelque chose pour protéger son peuple, et il souhaitait que ses compagnons aient la même conviction. « Moïse dit au peuple : “N’ayez pas peur. Tenez ferme et voyez le salut de Jéhovah, celui qu’il va réaliser pour vous aujourd’hui” » (Exode 14:13). Le prophète a-t-il réussi à fortifier la foi de ses compagnons ? À l’évidence, oui. La Bible déclare au sujet de tous les Israélites : « Par la foi, ils ont traversé la mer Rouge comme on marche sur une terre ferme » (Hébreux 11:29). La foi de Moïse lui a procuré des bienfaits non seulement à lui, mais aussi à tous ceux qui ont appris de son exemple. QUELLES LEÇONS EN TIRER ? Imitons Moïse en centrant notre vie sur les promesses divines. Dieu a promis par exemple de pourvoir à nos besoins matériels si nous donnons à son culte la priorité dans notre vie. Certes, il peut être difficile de résister à l’état d’esprit matérialiste très répandu aujourd’hui. Mais soyons sûrs que, si nous faisons de notre mieux pour garder une vie simple et axée sur son culte, Jéhovah nous fournira tout ce dont nous avons besoin. Il nous donne cette assurance : « Je ne te quitterai en aucune façon ni ne t’abandonnerai en aucune façon » (Hébreux 13:5). – TG2013 1/ 2 p4 A l’origine de l’univers, Dieu institua les lois physiques qui régissent la terre, le soleil et la lune, et dans le cadre de ces lois les hommes ont pu réaliser des choses extraordinaires. Le Créateur pouvait assurément mettre en jeu les lois de manière à produire un résultat inattendu pour les humains ; il n’eut aucune difficulté à fendre la mer Rouge, de sorte que ‘ les eaux étaient une muraille ’ de part et d’autre (Ex 14:22). Bien que marcher sur l’eau soit pour l’homme un exploit qui dépasse l’entendement, ce fut chose facile avec la puissance de “ Celui qui étend les cieux comme une fine gaze, qui les déploie comme une tente pour y habiter ”. De plus, Dieu est présenté comme le Créateur de toutes les choses qui sont dans les cieux, comme celui qui les maîtrise ; il est dit aussi que “ par suite de l’abondance de l’énergie vive, car il est aussi vigoureux en force, pas une ne manque ”. — Is 40:21, 22 - it-2 Miracles Quand le peuple de Jéhovah est menacé. Quand ses fidèles sont attaqués et qu’ils le supplient de les protéger, Jéhovah se met en colère. Par exemple, quand les Israélites ont quitté l’Égypte, Pharaon et son armée puissante ont voulu s’en prendre à eux alors qu’ils semblaient coincés au bord de la mer Rouge. Mais quand les Égyptiens ont poursuivi les Israélites au milieu de la mer, Jéhovah a fait sauter les roues de leurs chars et s’est débarrassé d’eux. « Pas un seul d’entre eux ne survécut » (Ex. 14:25-28). C’est parce que Jéhovah éprouvait un « amour fidèle » pour son peuple que sa fureur s’est embrasée contre les Égyptiens Cet exemple montre comment Jéhovah réagit quand son peuple est menacé ; il fournit à nos ennemis un sérieux avertissement : « C’est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Héb. 10:31). Mais pour nous, ce récit nous apporte un grand réconfort ; il nous donne du courage. C’est tellement rassurant de savoir que Satan, notre pire ennemi, n’arrivera jamais à ses fins ! De plus, il lui reste réellement « peu de temps » (Rév. 12:12). En attendant, nous pouvons servir courageusement Jéhovah, certains qu’aucun individu, aucune organisation ni aucun gouvernement ne nous empêchera de faire la volonté de Jéhovah. Pendant la Grande Tribulation, Jéhovah protégera son peuple, tout comme il l’a fait quand les Égyptiens ont cerné les Israélites et quand les Assyriens ont assiégé les Juifs dans Jérusalem. Parce que Jéhovah nous aime profondément, sa colère s’enflammera quand nos ennemis essaieront de nous éliminer. Les gens qui seront assez stupides pour s’en prendre à nous toucheront en quelque sorte « à la prunelle » des yeux de Jéhovah. Sa réaction ne se fera pas attendre : elle sera rapide et définitive (Zach. 2:8, 9). Ce sera une terrible hécatombe. Mais quand Jéhovah laissera éclater sa colère contre ses ennemis, ils ne pourront pas dire qu’ils n’auront pas été prévenus – rr chap18 p189 §9, 11,12 Le pharaon qui régnait au temps de l’exode est-il mort dans la mer Rouge avec l’armée égyptienne? En effet. Le récit de l’Exode, il est vrai, ne le dit pas expressément. Nous y lisons: “Les Égyptiens reprirent la poursuite, et tous les chevaux de Pharaon, ses chars de guerre et ses cavaliers commencèrent à entrer derrière eux, au milieu de la mer (...). Finalement Jéhovah dit à Moïse: ‘Tends ta main sur la mer pour que les eaux reviennent sur les Égyptiens, sur leurs chars de guerre et sur leurs cavaliers.’ Moïse tendit aussitôt sa main sur la mer (...). Et les eaux revenaient. Finalement elles recouvrirent les chars de guerre et les cavaliers qui appartenaient à toutes les forces militaires de Pharaon et qui étaient entrés derrière eux dans la mer. Il n’en resta pas même un seul.” — Exode 14:23-28. Ce récit parle des cavaliers et des forces militaires, mais il ne précise pas si Pharaon est mort ou non. Le chant de victoire des Israélites n’est d’ailleurs pas plus éloquent sur ce point. Voici ses paroles: “Les chars de Pharaon et ses forces militaires, il les a jetés dans la mer, et l’élite de ses guerriers a été engloutie dans la mer Rouge.” — Exode 15:4. En revanche, Psaume 136:1-15 spécifie que Pharaon a bel et bien péri en cette occasion. Dans ce passage, le peuple est invité à rendre grâce à ‘Celui qui abattit l’Égypte en ses premiers-nés, Celui qui fit sortir Israël du milieu d’eux par une main forte et par un bras tendu, à Celui qui sépara la mer Rouge en parts, qui fit passer Israël au milieu d’elle et qui se débarrassa de Pharaon et de ses forces militaires dans la mer Rouge’. Ainsi donc, le livre des Psaumes complète l’Exode en démontrant que l’arrogant Pharaon qui avait opprimé les Israélites est effectivement mort dans la mer Rouge. – TG1984 1/ 2
  6. Bonjour Folens Oui, j'en sera iintéressé, je pense également ceux qui sont inscrit sur le site Merci
  7. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 27 Juillet 2020 - Exode 12.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 27 Juillet 2020 - Exode 12.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 12 Exode 12:12 : Pourquoi peut-on dire que les plaies qui se sont abattues sur les Égyptiens (et en particulier la dixième) ont prouvé que leurs faux dieux n’avaient aucun pouvoir ? (it-2 484 § 2). « Je parcourrai l’Égypte cette nuit-là, je frapperai tous les premiers-nés du pays, ceux des hommes comme ceux des animaux, et j’exécuterai mon jugement sur tous les dieux d’Égypte. Je suis Jéhovah. » Les dix plaies qui s’abattirent sur l’Égypte exprimèrent toutes un jugement contre les dieux d’Égypte, en particulier la dixième, la mort des premiers-nés (Ex 12:12). Le bélier étant consacré au dieu Râ, l’application du sang de l’agneau pascal sur les portes fut un blasphème aux yeux des Égyptiens. Le taureau étant lui aussi sacré, la mise à mort des taureaux premiers-nés porta un coup au dieu Osiris. Pharaon lui-même était vénéré comme un fils de Râ. La mort du premier-né de Pharaon montra donc l’impuissance de Râ et celle de Pharaon. - it-2 484 § 2 Dieu prouva qu’il était différent des “ dieux de la nature ”. Ces plaies, les ténèbres, la tempête, la grêle, les essaims de sauterelles et d’autres semblables, furent prédites et survinrent exactement comme annoncé. Il ne s’agissait pas de simples coïncidences ou de circonstances fortuites. Les avertissements préalables permirent à ceux qui les écoutèrent d’échapper à certaines des plaies. Dieu pouvait donner à ces plaies des effets sélectifs, veillant à ce que certaines épargnent une région donnée, ce qui identifiait ses serviteurs approuvés. Il pouvait déclencher et arrêter les plaies à volonté. Les prêtres-magiciens de Pharaon semblèrent reproduire les deux premières plaies (peut-être en essayant d’en attribuer le mérite à leurs divinités égyptiennes), mais leurs arts occultes leur firent rapidement défaut, et ils furent obligés de reconnaître “ le doigt de Dieu ” dans l’exécution de la troisième plaie. Ils ne purent mettre fin aux plaies et furent eux-mêmes touchés – it-1 Force, puissance Ces plaies ont démontré la supériorité de Jéhovah sur les divinités égyptiennes (Exode 12:12; Nombres 33:4). Imaginez la clameur quand Jéhovah a changé le Nil et toutes les eaux d’Égypte en sang! Grâce à ce miracle, Pharaon et son peuple ont appris que Jéhovah était supérieur au dieu du Nil, Hâpi. La mort des poissons du Nil était également un coup porté à la religion égyptienne, car certaines espèces de poissons étaient vénérées. Bien qu’étant considéré comme un dieu, même le fils premier-né de Pharaon a péri. Aux yeux des Égyptiens, la mort du premier-né de Pharaon équivalait à la mort d’un dieu. Ainsi, Jéhovah ‘a exécuté des jugements sur tous les dieux d’Égypte. Chaque plaie avait pour but d’humilier un dieu égyptien; cela montrait que les Égyptiens adoraient de faux dieux, qui ne pouvaient venir à leur secours. Ainsi, Dieu a libéré son peuple, et il a détruit Pharaon et ses armées dans la mer Rouge. — TG1993 15/7 Exode 12:14-16 : Quelle était la particularité des « convocations saintes » comme la fête des Pains sans levain ? Quels bienfaits les Israélites retiraient-ils de cette particularité ? (it-1 207 § 1). « “Vous devrez vous souvenir de ce jour et le célébrer par une fête pour Jéhovah. Vous le célébrerez de génération en génération : c’est une loi permanente. 15 Pendant sept jours, vous mangerez du pain sans levain. Le premier jour, vous enlèverez le levain de vos maisons, car celui qui, du premier au septième jour, mangera un aliment contenant du levain devra être retranché d’Israël. 16 Il y aura une convocation sainte le premier jour et une autre convocation sainte le septième jour. Ces jours-là, on ne fera aucun travail. On pourra seulement préparer ce que chaque personne a besoin de manger.» Une particularité de toutes ces “ saintes assemblées ” était que le peuple ne devait exécuter aucun travail pénible pendant leur déroulement. Par exemple, les premier et septième jours de la fête des Gâteaux sans levain étaient de “ saintes assemblées ”, à propos desquelles Jéhovah dit : “ Aucun travail ne se fera en ces jours-là. Uniquement ce qu’il faut que chaque âme mange, cela seul pourra être fait pour vous. ” (Ex 12:15, 16). Toutefois, durant ces “ saintes assemblées ” les prêtres s’activaient à offrir des sacrifices à Jéhovah (Lv 23:37, 38) ; ils ne transgressaient en aucune manière l’interdiction touchant aux tâches quotidiennes normales. Ces assemblées n’étaient pas des périodes d’oisiveté pour l’ensemble du peuple, mais au contraire des jours très riches sur le plan spirituel. Le sabbat hebdomadaire, le peuple se réunissait pour pratiquer le culte public et être instruit. Il était alors édifié par la lecture et l’explication publiques de la Parole écrite de Dieu, ce qui continuerait à se faire dans les synagogues (Ac 15:21). Par conséquent, si les Israélites n’effectuaient aucun travail pénible le sabbat et durant les autres “ saintes assemblées ”, ils s’adonnaient en revanche à la prière et méditaient sur leur Créateur et sur ses desseins. - it-1 207 § 1 Certains jours de ces fêtes étaient des assemblées solennelles, ou saintes assemblées ; ces jours étaient des sabbats et, comme pour les sabbats hebdomadaires, ils signifiaient cessation complète des activités courantes. Il ne fallait accomplir aucun travail profane. L’exception aux règles du sabbat ordinaire était l’autorisation, en rapport avec les préparatifs particuliers de la fête, de travaux tels que cuisiner, ce qui était interdit lors du sabbat hebdomadaire. On distinguait donc sous ce rapport les “ saintes assemblées ” des fêtes d’avec les sabbats hebdomadaires ordinaires (et le sabbat du dixième jour du septième mois, le jour des Propitiations, un temps de jeûne), jours où aucune sorte de travail n’était permis, pas même l’allumage d’un feu “ dans aucun de [leurs] lieux d’habitation - it-1 Fête Par exemple, Dieu demanda explicitement aux Israélites de célébrer d’année en année le jour où son ange était passé au-dessus des maisons des Israélites en Égypte, ainsi que l’exode consécutif de Son peuple en 1513 avant notre ère (Exode 12:14). – TG1998 15/10 Tout au long des sept jours que durait la fête, on ne devait trouver de levain nulle part chez les Juifs, car le levain symbolisait ce qui déplaît à Dieu, à savoir le péché. Cette fête rappelait aux Israélites qu’ils avaient dû quitter l’Égypte à la hâte et que, n’ayant pas eu le temps de laisser lever leur pâte, il leur avait fallu, les jours suivants, manger du pain sans levain, comme le jour de la Pâque. – TG1980 15/5 La première fête de l’année était celle des Gâteaux non fermentés. Elle commençait le 15 Nisan donc aussitôt après le souper pascal du 14 Nisan, et elle durait sept jours, jusqu’au 21 inclus. La deuxième fête obligatoire dans l’ancien Israël était la fête des Semaines. Pourquoi ce nom? Parce que les Israélites devaient compter sept semaines à partir du 16 Nisan, jour où le grand prêtre présentait à Jéhovah, comme prémices de la moisson des orges, la gerbe des premiers épis mûrs. Ils devaient donc compter quarante-neuf jours et célébrer la fête des Semaines le cinquantième. En grec, langue dans laquelle un groupe de Juifs traduisit la Bible, le mot “cinquantième” se disait péntêcostê. Aussi les Juifs d’expression grecque donnèrent-ils à la fête le nom de Pentecôte La dernière grande fête de l’année religieuse juive avait lieu au septième mois, appelé Éthanim ou Tischri (I Rois 8:2). Cette fête était remarquable sous plusieurs aspects. On l’appelait souvent fête des Huttes, mais les Écritures lui donnent deux fois le nom de fête de la Récolte – TG1980 15/5 La préservation des Israélites pendant que l’ange exterminait les premiers-nés d’Égypte, suivie de leur délivrance de l’esclavage, fut une démonstration merveilleuse de la puissance de Dieu en leur faveur. C’était un événement à ne pas oublier, surtout parce qu’il réhabilitait le grand nom de Jéhovah. Dieu leur avait ordonné de s’en souvenir : “ Ce jour vous servira de mémorial, et vous le célébrerez comme une fête à Jéhovah dans toutes vos générations. ” (Ex. 12:14) TG1960 ¼ Les foules rassemblées au temple à l’occasion des fêtes annuelles goûtaient des moments d’allégresse et d’enrichissement spirituel. Lors des trois fêtes annuelles, l’observance des exigences de la Loi en matière de culte donnait lieu à des moments de plaisir. Les fêtes faisaient partie intégrante du vrai culte de Dieu, puisque Jéhovah par l’intermédiaire de Moïse les avait prescrites pour Israël, son peuple choisi. Le mot hébreu ḥagh, traduit par “ fête ”, dérive d’un verbe qui contient la notion de mouvement ou de forme circulaire, de danser en cercles, d’où celle de célébrer une fête périodique. Môʽédh, aussi rendu par “ fête ”, désigne fondamentalement un temps ou un lieu d’assemblées fixé. Le moment, le lieu et le déroulement de ces fêtes étaient fixés par Jéhovah Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? L’alliance de la Loi. Même avant l’Exode, Jéhovah avait agi en Législateur à l’égard de son peuple, Israël (Ex 12:1, 14-20). Mais en instituant l’alliance de la Loi, il donna un exemple remarquable de son rôle de Législateur d’une nation. Il s’agissait pour la première fois d’un ensemble de lois sous forme de code touchant tous les aspects de la vie. Cette alliance, qui faisait d’Israël un peuple à part, qui appartenait en propre à Dieu, distinguait cette nation de toutes les autres. – it-2 p122 Législateur Jéhovah se révèle être Dieu pour Israël - Alors que la nation d’Israël se trouvait en Égypte, Jéhovah lui promit : “ Je serai Dieu pour vous ; et vraiment vous saurez que je suis Jéhovah votre Dieu. ” (Ex 6:6, 7). Pharaon espérait que la puissance des dieux et des déesses de l’Égypte contrarierait l’action de Jéhovah. À dessein, Dieu laissa Pharaon s’obstiner pendant un temps dans son attitude provocatrice. Le problème prit une telle ampleur que Jéhovah put ‘ faire voir sa force ’ et obtint ‘ qu’on proclame son nom dans toute la terre ’. Cela permit la survenue des dix plaies. Dieu prouva qu’il était différent des “ faux dieux. Exode 12 :1-13. Jéhovah ‘ fut Dieu pour Israël ’ et il fut ‘ près de ’ son peuple en le revendiquant “ à bras tendu et par de grands jugements ”. – it-1 Force L’application salvatrice du sang de Christ fut préfigurée de multiples manières dans les Écritures hébraïques. Au moment de la première Pâque, en Égypte, le sang mis sur les hauts et les montants des portes des maisons des Israélites protégea les premiers-nés qui s’y trouvaient de la mort provoquée par l’ange de Dieu (Ex 12:7, 22, 23 ; 1Co 5:7). L’alliance de la Loi, qui sous un certain aspect enlevait les péchés de manière typique, fut validée par le sang d’animaux (Ex 24:5-8). Les nombreux sacrifices sanglants, particulièrement ceux qu’on offrait le jour des Propitiations, servaient à faire propitiation pour les péchés de manière typique, car ils annonçaient l’enlèvement réel du péché par le sacrifice de Christ. – it-2 p892 Sang Lorsqu’il a institué le Mémorial, Jésus s’est servi d’un reste de pain du repas de la Pâque. Du pain sans levain (Exode 12:8). Dans les Écritures, le levain symbolise parfois la corruption, ou le péché. . Ainsi, Jésus ne s’est pas servi de pain sans levain par hasard. C’était en effet un symbole approprié de son corps sans péché. Lors du Mémorial, on utilise donc ce genre de pain. – TG2015 15/1p13 §7 MÉZOUZA - Forme francisée du mot hébreu qui désigne habituellement un montant de porte dans la Bible. Mezouzah et son pluriel mezouzoth apparaissent en Exode 12:7 (note), 22, 23, relativement à l’aspersion des montants de porte avec du sang de la victime pascale. À l’époque actuelle, le terme francisé “ mézouza ” désigne un morceau de parchemin rectangulaire sur lequel est inscrit, en général sur 22 lignes, le texte hébreu de Deutéronome 6:4-9 et de Deutéronome 11:13-21. Ce parchemin est roulé et placé dans un étui en bois, en métal ou en verre que les Juifs orthodoxes fixent en l’inclinant sur le montant droit de la porte de leur maison, la partie supérieure penchant vers l’intérieur et la partie inférieure vers l’extérieur. Parfois, l’étui de la mézouza est artistement décoré. Lorsque les Juifs orthodoxes fervents entrent dans une maison ou en sortent, ils touchent la mézouza avec la main et récitent cette prière : “ Que Dieu garde ma sortie et ma rentrée, dès maintenant et pour toujours. ” — Ps 121:8. Cette utilisation de la mézouza s’appuie sur une interprétation littérale du commandement consigné en Deutéronome 6:9 (note) et 11:20. – it-2 p275 Mézouza Les Israélites présentaient en offrande à Jéhovah des choses cuites au four. Il n’était pas permis d’utiliser le levain dans les sacrifices par le feu offerts à Jéhovah, alors que certaines offrandes qui n’étaient pas brûlées sur l’autel pouvaient en contenir. Il était interdit d’utiliser du pain levé pendant la Pâque et la fête des Gâteaux sans levain qui lui faisait suite. Ex 12:8, 15, 18. – it-2 p471 Pain « Que tout homme au cœur bien disposé apporte une contribution » - Après avoir conduit les Israélites hors d’Égypte, Jéhovah a demandé que soit fabriquée une tente sacrée, le tabernacle. La réalisation de cet ouvrage et de son mobilier exigerait des moyens matériels considérables. Jéhovah souhaitant donner au peuple la possibilité de soutenir le projet, Moïse a invité « tout homme au cœur bien disposé » à apporter « une contribution pour Jéhovah » (Ex. 35:5). Comment ces hommes et ces femmes qui, il y a peu, étaient encore « esclaves sous la tyrannie » ont-ils réagi ? (Ex. 1:14). Par un soutien franc et massif. Ils ont offert de tout cœur de l’or, de l’argent et d’autres matériaux précieux qu’ils tenaient probablement de leurs anciens maîtres égyptiens (Exode 12:35, 36). Leur générosité a été telle qu’à un moment donné il a fallu les empêcher de donner davantage (Ex. 36:4-7). En sujets fidèles, nous voulons de tout cœur soutenir le Royaume en offrant de notre argent. Combien ? C’est une décision personnelle. Chacun fait de son mieux. Cela étant, beaucoup parmi nos frères ont peu de moyens. Qu’il est réconfortant pour eux de savoir que Jéhovah et son Fils attachent du prix aux plus petites offrandes quand elles sont faites de bon cœur kr chap18 p194 §4,13 Quand ils ont quitté l’Égypte, les Israélites ne sont pas partis en groupes indépendants, chaque groupe empruntant l’itinéraire de son choix. Quant à Moïse, lorsqu’il « tendit [...] sa main sur la mer » et que Jéhovah fendit la mer, il ne l’a pas traversée seul ou avec quelques Israélites. Non, sous la protection de Jéhovah, la congrégation tout entière est passée (Ex. 14:21, 22, 29, 30). Tous ont manifesté un esprit d’unité, et ils étaient accompagnés par « un peuple mêlé, immense », de non-Israélites qui s’étaient rangés de leur côté (Ex. 12:38). On imagine mal certains, peut-être un groupe de jeunes, faisant bande à part et passant par un chemin plus à leur goût. N’aurait-il pas été insensé d’agir ainsi et de se priver de la protection divine ? Une des périodes les plus sombres de l’Histoire approche. Pour le peuple de Dieu, l’heure sera à l’unité. Durant la période troublée que connaîtra bientôt le système actuel, nous devrons être extrêmement unis. Il faudra que règne parmi nous une unité spirituelle qui pourrait être comparée à la proximité des maisons de la Jérusalem antique. Ces habitations étaient construites si près les unes des autres qu’un psalmiste a qualifié Jérusalem de « ville qui a été liée ensemble dans l’unité ». Cet agencement permettait aux habitants de se soutenir et de se protéger mutuellement. Cette proximité pouvait par ailleurs symboliser l’unité spirituelle de la nation entière, quand « les tribus de Jéhovah » se rassemblaient pour le culte. Pareillement, il nous faut être « liés ensemble dans l’unité » aujourd’hui et il nous faudra l’être durant les jours critiques à venir. TG2014 15/12 Après avoir libérer ses serviteurs d’Égypte, Jéhovah leur a donné un code de lois. Certaines de ces lois leur apprenaient à être bons avec les étrangers qui étaient partis avec eux (Exode 12:38, 49 ; 22:21). Puisque la vie n’est pas toujours facile pour les étrangers, Jéhovah s’est occupé d’eux avec amour. Par exemple, il leur a donné le droit de glaner la nourriture que les ouvriers agricoles ne récoltaient pas. Jéhovah voulait non seulement que les Israélites respectent les étrangers, mais aussi qu’ils se souviennent de ce que cela faisait d’être étranger. Quand les Israélites eux-mêmes avaient été étrangers, ils avaient eu la vie dure. Jéhovah voulait qu’ils s’en souviennent pour qu’ils soient bons avec les étrangers qui vivaient parmi eux Jéhovah n’a pas changé. Donc, quand des étrangers viennent dans notre assemblée, n’oublions pas que Jéhovah est bon avec ces personnes aujourd’hui aussi. Prenons le temps de réfléchir aux difficultés qu’ils ont peut-être. Par exemple, ils ne comprennent pas notre langue, et ils sont traités injustement. Faisons l’effort de les aider et d’être bons avec eux ws2016/10 p3 Les prophéties de Jéhovah se réalisent toujours en temps et en heure. Songe au moment précis où il a délivré les Israélites d’Égypte. Parlant du 14 Nisan 1513 av. n. ère, Moïse a déclaré : « Et il arriva à la fin des quatre cent trente ans, oui il arriva, en ce jour-là même, que toutes les armées de Jéhovah sortirent du pays d’Égypte » (Ex. 12:40-42). Ces 430 ans ont débuté en 1943 av. n. ère, quand l’alliance de Jéhovah avec Abraham a pris effet (Gal. 3:17, 18). Plus tard, Jéhovah a dit à Abraham : « Sache bien que ta semence deviendra résidente étrangère dans un pays qui ne sera pas le sien ; ils devront les servir et vraiment ceux-ci les affligeront pendant quatre cents ans » (Gen. 15:13 ; Actes 7:6). Ces 400 ans d’affliction ont manifestement commencé en 1913 av. n. ère, quand Yishmaël s’est moqué d’Isaac le jour de son sevrage, et ils ont pris fin en 1513 av. n. ère, quand les Israélites sont sortis d’Égypte. Ainsi, quatre siècles à l’avance, Jéhovah avait fixé le moment précis de la délivrance de son peuple. Soyons sûrs que la promesse de Jéhovah de nous délivrer lors de la Grande Tribulation ne faillira pas non plus. Mais si nous voulons survivre à la destruction de ce système, nous devons veiller. – TG2016/7 p13 §5,6 Même si la Pâque ne préfigurait pas le Mémorial, certaines caractéristiques de la Pâque ont une signification pour nous. Par exemple, l’apôtre Paul a appelé Jésus « notre Pâque », c’est-à-dire notre agneau pascal (1Co 5:7). Tout comme le sang de l’agneau appliqué sur l’encadrement des portes a sauvé des vies, le sang de Jésus sauve des vies (Ex 12:12, 13). De plus, aucun os de l’agneau pascal n’était brisé. De la même façon, aucun des os de Jésus n’a été brisé, contrairement à ce qu’il était coutume de faire lors d’exécutions sur un poteau (Ex 12:46). – mwb2018/avril p2 Jéhovah accorde-t-il de l’importance aux détails ? Tout à fait. Réfléchissez à ceci : Dans l’Antiquité, les Israélites avaient reçu l’ordre de ne briser aucun os de l’agneau pascal (Exode 12:46). Ce n’était peut-être qu’un détail. D’ailleurs, comprenaient-ils pourquoi ils ne devaient pas briser un seul de ses os ? Probablement pas. Mais Jéhovah savait que ce détail prédisait que lorsque le Messie serait mis à mort sur le poteau de supplice, pas un seul de ses os ne serait brisé. Que nous enseignent les paroles de Jésus ? Que nous aussi nous pouvons être pleinement confiants dans le fait que toutes les promesses de Jéhovah se réaliseront jusque dans les moindres détails.- wp2017/4 p13
  8. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 20 Juillet 2020 - Exode 10-11.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 20 Juillet 2020 - Exode 10-11.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 10-11 Exode 10:1, 2 : Quel enseignement les parents peuvent-ils dégager de ces versets ? (w95 1/9 11 § 11). « Alors Jéhovah dit à Moïse : « Présente-toi devant Pharaon, car j’ai laissé s’endurcir son cœur et le cœur de ses serviteurs, afin d’accomplir mes signes juste devant lui et pour que tu racontes à tes fils et à tes petits-fils comment j’ai puni les Égyptiens et quels signes j’ai accomplis parmi eux ; et vraiment, vous saurez que je suis Jéhovah. » Alors que les Israélites étaient encore en Égypte, Jéhovah avait envoyé Moïse vers Pharaon. “Entre vers Pharaon, lui avait-il demandé, car moi, j’ai laissé devenir insensibles son cœur et le cœur de ses serviteurs, afin que je place mes signes juste devant lui, et afin que tu proclames aux oreilles de ton fils et du fils de ton fils comment j’ai sévi contre l’Égypte, et mes signes que j’ai établis parmi eux; et assurément vous saurez que je suis Jéhovah.” (Exode 10:1, 2). Les Israélites obéissants raconteraient les actes de puissance de Jéhovah à leurs enfants. Ceux-ci les raconteraient à leur tour à leurs enfants, et ainsi de suite, de génération en génération. De cette façon, on se souviendrait des actes puissants de Jéhovah. De nos jours aussi, les parents ont la responsabilité de servir de témoins auprès de leurs enfants. Deutéronome 6:4-7; Proverbes 22:6.- w95 1/9 11 § 11 La responsabilité incombait à ces Israélites libérés d’être des témoins auprès de leurs descendants. Désormais, ils avaient le devoir d’être témoins de Jéhovah vis-à-vis de leurs enfants, ainsi que Dieu l’avait déclaré à Moïse avant de frapper l’Égypte de la huitième plaie, celle des sauterelles. Proverbes 22:6 : “ Éduque le garçon selon la voie pour lui. ” Le verset se poursuit par ces paroles encourageantes : “ Même lorsqu’il vieillira, il ne s’en écartera pas. ” Ce proverbe inspiré offre-t-il une garantie de réussite ? Pas forcément. Votre enfant est doté du libre arbitre et il l’exercera en grandissant. Toutefois, ce verset donne une assurance réconfortante aux parents. Laquelle ? Si vous éduquez vos enfants selon les conseils de la Bible, vous réunissez les conditions les plus favorables pour obtenir un résultat merveilleux : voir vos enfants devenir des adultes responsables, heureux et épanouis – TG2008 1/4 p16 Moïse a dit en Deutéronome 6:6, 7 : « Ces paroles que je t’ordonne aujourd’hui devront être sur ton cœur ; il faudra que tu les inculques à ton fils et que tu en parles quand tu seras assis dans ta maison et quand tu marcheras sur la route, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. » « Inculquer » signifie « faire entrer quelque chose dans l’esprit de quelqu’un d’une façon durable », notamment grâce à la répétition fréquente. Un petit enfant est comme un jeune plant qui a besoin d’arrosages réguliers. Si la répétition est l’amie de la mémoire pour l’adulte, elle l’est à plus forte raison pour l’enfant. - TG2013 15/8 p16 Exode 11:7 : Qu’annonçait Jéhovah quand il a dit que ‘pas même un chien n’aboierait contre les Israélites’ ? (it-1 849 § 6). « Mais pas même un chien n’aboiera contre les Israélites ou leurs animaux, pour que vous sachiez que Jéhovah peut faire une distinction entre les Égyptiens et les Israélites.”» Ainsi, par cette spectaculaire démonstration de puissance, Jéhovah éleva son nom et délivra Israël. Arrivés sains et saufs sur le rivage oriental de la mer Rouge, les fils d’Israël entonnèrent un chant sous la direction de Moïse ; de son côté, sa sœur Miriam, la prophétesse, prit un tambourin et entraîna toutes les femmes, avec tambourins et danses, et elles répondirent aux hommes en chantant (Ex 15:1, 20, 21). Les Israélites avaient été totalement séparés de leurs ennemis. Lorsqu’ils quittèrent l’Égypte, il ne fut pas permis qu’homme ou bête leur fasse du tort ; pas même un chien ne gronda ni ne remua furieusement la langue contre eux (Ex 11:7). Le récit de l’Exode ne précise pas que Pharaon pénétra en personne dans la mer avec ses forces militaires et qu’il y fut détruit, mais Psaume 136:15 déclare que Jéhovah “ s’est débarrassé de Pharaon et de ses forces militaires dans la mer Rouge ” - it-1 849 § 6 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Aux sens figuré et métaphorique. Servant à capturer, à blesser ou à tuer les animaux qu’ils prennent, les pièges peuvent figurer ce qui entraîne la perte de la liberté, le malheur, la ruine ou la mort. Ainsi, lorsque Moïse eut annoncé qu’une terrible plaie de sauterelles allait s’abattre sur l’Égypte, les serviteurs de Pharaon demandèrent : “ Jusqu’à quand cet homme sera-t-il comme un piège pour nous ? ” (Ex 10:7). Les plaies précédentes étaient toutes survenues après une annonce de Moïse ; il s’était donc révélé être comme un piège, autrement dit une cause de malheur ou de ruine pour les Égyptiens. Il est courant que les gens malintentionnés essaient de prendre au piège des innocents, mais Jéhovah est capable d’inverser les choses et de faire “ pleuvoir sur les méchants des pièges, du feu et du soufre ”. Il peut les piéger, les priver de tout moyen d’échapper, et ensuite exécuter son jugement sur eux. – it-2 p582 Piège Quand Pharaon vit toute l’étendue des dommages causés par la grêle et le feu, il fit profession de repentir, mais cela ne dura que le temps de la plaie. Dès que la grêle cessa, il changea d’avis. Jéhovah dépêcha donc Moïse et son porte-parole Aaron auprès de Pharaon, pour lui annoncer la huitième plaie, les sauterelles. Voici ce que nous lisons à ce sujet dans Exode 10:13-15 : “Quand ce fut le matin, le vent d’orient avait apporté les sauterelles. Les sauterelles montèrent sur le pays d’Égypte, et se posèrent dans toute l’étendue de l’Égypte (...). Elles dévorèrent toute l’herbe de la terre et tout le fruit des arbres, tout ce que la grêle avait laissé ; et il ne resta aucune verdure aux arbres ni à l’herbe des champs, dans tout le pays d’Égypte.” En Égypte, les sauterelles mesurent jusqu’à sept centimètres de long. Dans la loi de Dieu transmise par Moïse, les sauterelles étaient considérées comme des insectes purs et comestibles ; en fait, on les mange encore de nos jours en Orient. Cette plaie fut la plus grande que l’Égypte ancienne eût jamais connue, une invasion de sauterelles assombrissant le ciel. Que représente cette plaie ? La plaie littérale qui ravagea ce qui restait comme vivres en Égypte, provoquant la famine, ne frappa pas le peuple de Jéhovah installé dans le pays de Gosen. Jéhovah envoya donc ces sauterelles, pour ce qui est de l’accomplissement dans l’antitype, car les Témoins des temps modernes dénoncent la nourriture offerte par les religions de l’Égypte antitypique, attestant que l’“Égypte” en question, le système de choses mondial dont le dieu est le Grand Pharaon, Satan le Diable est incapable de fournir une nourriture spirituelle qui donne la vie. – TG1965 1/11 §23-25 La Source de la lumière. Jéhovah Dieu est Celui qui forme la lumière et le Créateur des ténèbres. Jéhovah affligea par des ténèbres les Égyptiens, adorateurs du soleil, mais elles ne touchèrent pas les Israélites (Ex 10:21-23). Lorsqu’il conduisit son peuple hors d’Égypte, il procura de la lumière au moyen d’une colonne de feu. De même que la lumière du soleil est pleinement perceptible, de même les jugements de condamnation de Jéhovah sont manifestes. – it-2 p167 Lumière Longtemps auparavant, Jéhovah avait prouvé qu’il pouvait occulter la lumière du soleil. Les Israélites se trouvaient alors en Égypte. Au cours de la neuvième plaie, les ténèbres qui enveloppèrent les Égyptiens étaient si denses qu’on pouvait les “ palper ”. Ils ne purent sortir de leurs demeures Cela dura trois jours, autrement dit plus longtemps qu’une éclipse de soleil. En outre, pendant ce temps, dans le pays de Goshèn tout proche, les Israélites avaient de la lumière. — Ex 10:21-23. Dans des ténèbres épaisses, on ne peut absolument rien voir. On se perd facilement, on est facilement désorienté. Pareillement, ceux qui sont dans les ténèbres spirituelles ont une mauvaise perception des choses et sont facilement désorientés sur le plan spirituel. Ils perdent souvent la faculté de distinguer la vérité du mensonge, le bien du mal. Ceux qui résident dans les ténèbres spirituelles sont influencés par le dieu des ténèbres, Satan le Diable, et sont par conséquent éloignés de la source de la lumière et de la vie. – TG2002 1/3 À la fin de la plaie de ténèbres surnaturelles, Pharaon autorisa les Israélites à aller adorer Jéhovah dans le désert. Toutefois, quand Moïse et Aaron insistèrent pour que les Israélites emportent avec eux leur bétail afin d’offrir des sacrifices, Pharaon fulmina ; il dit : “Sors de chez moi ! Garde-toi de paraître encore en ma présence, car le jour où tu paraîtras en ma présence, tu mourras !” Et Moïse de répondre avec calme : “Tu l’as dit ! (...) je ne paraîtrai plus en ta présence.” — Ex. 10:28, 29. L’accomplissement moderne de cette neuvième plaie : De nos jours, la chrétienté ne reconnaît pas Jéhovah comme la lumière de l’univers, et elle n’accepte pas non plus Jésus-Christ comme le Sauveur et la Lumière du monde. En cela, le reste de l’Égypte antitypique, le monde de Satan, suit son exemple. Bon nombre de personnes se tournent vers l’évolution ; d’autres espèrent en la science. Quant aux religions païennes, elles offrent également leurs remèdes particuliers. La neuvième plaie souligne la folie de telles prétendues lumières, et montre que ceux qui espèrent en elles ou qui les proposent sont en fait plongés dans l’obscurité la plus noire, tant en ce qui concerne l’esprit que pour ce qui est d’occuper une position de faveur aux yeux de Dieu – TG1965 p656 Parfois, Jéhovah a consolé son peuple en lui indiquant à quel moment, proche ou lointain, il serait délivré. Sur le point de libérer d’Égypte les Israélites opprimés, il leur a dit : “ Je vais encore amener une plaie sur Pharaon et sur l’Égypte. Après quoi il vous renverra d’ici. ” (Exode 11:1). Les dix plaies n’étaient pas de pures coïncidences. Elles avaient été prédites et sont survenues exactement comme elles avaient été annoncées. Cela démontre avec force le pouvoir que le Créateur possède sur l’eau, sur la lumière du soleil, sur les insectes, sur les animaux et sur les humains. Ces plaies ont aussi fait la preuve que Jéhovah est en mesure de causer des malheurs à ses ennemis tout en protégeant ses adorateurs. – TG2004 15/3 Moïse est allé en Égypte proclamer le message de Dieu, s’attirant les foudres de Pharaon. Neuf plaies ayant frappé son pays, Pharaon l’a prévenu : « Ne cherche pas à revoir ma face, car le jour où tu verras ma face, tu mourras » (Ex. 10:28). Avant de sortir de devant Pharaon, Moïse a prophétisé que son fils premier-né mourrait (Ex. 11:4-8). Enfin, il a ordonné à toutes les familles israélites de tuer un chevreau ou un bélier (le bélier étant un animal consacré au dieu égyptien Râ) et d’appliquer son sang autour de leur porte (Ex. 12:5-7). Comment Pharaon allait-il réagir ? Moïse n’avait pas peur. Pourquoi ? Parce qu’avec foi il obéissait à Jéhovah, « sans craindre la fureur du roi, car il est resté ferme comme s’il voyait Celui qui est invisible » Ta foi est-elle aussi forte que si tu « voyais Dieu » ? Pour acquérir une vision spirituelle plus nette et ainsi voir « Celui qui est invisible », réfléchissons à la foi de Moïse. – TG2014 15/4 p8 §2,3 Exode 11:2 « Maintenant, dis au peuple : “Que tous les hommes et toutes les femmes demandent à leurs voisins des objets en argent et en or.” » Jéhovah bénit son peuple. Il a veillé à ce que les Israélites reçoivent une compensation matérielle pour le travail qu’ils avaient accompli en Égypte. C’est en tant que peuple libre qu’ils étaient entrés dans le pays, non en prisonniers de guerre destinés à la servitude. – TG2004 15/3 p26 Pharaon refusa de laisser les Israélites quitter l’Égypte. Jéhovah fit venir dix plaies dévastatrices sur le pays d’Égypte. Chaque fois que Pharaon endurcissait son cœur après qu’une plaie avait pris fin, Jéhovah se servait de l’occasion pour manifester davantage encore sa grande puissance par d’autres miracles (Ex 11 :10). C’est pourquoi certains Égyptiens en vinrent à comprendre que Jéhovah est un Dieu à qui il faut obéir. Jéhovah prévient bien à l’avance du jugement qu’il fera venir sur les obstinés ; c’est pourquoi l’exécution de ce jugement ne peut être attribuée à d’autres causes ou à une autre source. – it-2 p431 Obtination Pharaon et ses serviteurs ont aussi reçu des avertissements avant la dixième plaie. Toutefois, ils ont agi stupidement en les rejetant. À cause de cela, leurs fils premiers-nés sont morts. Quel malheur ! (Ex. 11:4-10). Auraient-ils eu le temps de tenir compte des avertissements qu’ils avaient reçus ? Oui ! Moïse avait immédiatement prévenu les Israélites : il leur avait dit que cette dixième plaie était sur le point de frapper le pays et il leur avait expliqué ce qu’ils devaient faire pour sauver leur famille. Parce qu’elles ont obéi à Jéhovah, au moins trois millions de personnes — des Israélites et « une foule de non-Israélites, dont des Égyptiens » — ont pu quitter l’Égypte. Jéhovah a toujours veillé à ce que les gens aient assez de temps pour réagir à ses avertissements. Dieu s’est toujours soucié des humains – TG2019/10 p6-7 Moïse avait une foi et un courage exemplaires. Lui et son frère Aaron ont dû se présenter à plusieurs reprises devant un pharaon tyrannique. Avec courage, ils ont annoncé les dix plaies par lesquelles Jéhovah a humilié les dieux égyptiens et délivré son peuple (Ex. chap. 7-12). Moïse a manifesté foi et courage grâce au soutien indéfectible de Dieu, soutien dont nous bénéficions nous aussi. Avons-nous besoin du même courage que Moïse ? Oui. Si les autorités nous interrogent, l’esprit de Jéhovah nous permettra de rendre un témoignage respectueux avec foi et courage. – TG2012 15/2 p10-14 §5,6
  9. RECHERCHONS_DES_PERLES_SPIRITUELLES_-_SEMAINE_DU_13_Juillet_2020_-_Exode_8-9[1].docx RECHERCHONS_DES_PERLES_SPIRITUELLES_-_SEMAINE_DU_13_Juillet_2020_-_Exode_8-9[1].pdf Problème Internet depuis plus d'1 semaine c'est pour cela que le retard est dû Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 8-9 Exode 8:21 : Quelle sorte d’insecte le mot « taon » désigne-t-il ici ? (it-2 1039). « Si tu ne le laisses pas partir, je vais envoyer des taons sur toi, sur tes serviteurs, sur ton peuple et dans tes maisons. Les maisons d’Égypte seront pleines de taons, et même le sol en sera couvert.» TAON - On ne sait pas avec certitude quel insecte précis était désigné par le mot hébreu original utilisé dans les Écritures en rapport avec la quatrième plaie d’Égypte, la première à ne pas toucher les Israélites en Goshèn. ʽArov est traduit par “ taons ” (Ce ; Jé ; MN ; Os), “ moucherons ” (Pl), “ mouches venimeuses ” (Sg), “ vermine ” (TOB), “ anophèle ” (Ch), “ animaux malfaisants ” (ZK), ou encore “ mouches de chien ”. — LXX. En français, le mot “ taon ” désigne une grosse mouche piqueuse de la famille des tabanidés, qui compte de nombreuses espèces. Les taons femelles sont capables de percer la peau d’un animal ou d’un homme pour sucer son sang. Certaines espèces de taons transmettent des germes qui provoquent des maladies graves. Une plaie de taons put donc infliger de grandes souffrances, et même la mort dans certains cas, aux Égyptiens et à leurs troupeaux. - it-2 1039 Lors de la quatrième plaie, des taons ont détruit le pays, envahi les maisons et probablement l’air, qui était lui-même un objet de culte, personnifié par le dieu Shou ou la déesse Isis, reine des cieux. Le mot hébreu qui correspond à cet insecte a été rendu par “taon”, “mouche” et “scarabée”. (Traduction du monde nouveau, Beaumont, Crampon 1905.) S’il s’agissait bien du scarabée, les Égyptiens ont été infestés par des insectes qu’ils considéraient comme sacrés, et les gens ne pouvaient pas circuler sans les écraser. Quoi qu’il en soit, cette plaie a appris à Pharaon quelque chose sur Jéhovah. Alors que les divinités égyptiennes n’ont pas pu protéger leurs adorateurs des taons, Jéhovah, lui, a été capable d’en préserver son peuple. Cette plaie et celles qui ont suivi ont affligé les Égyptiens, mais pas les Israélites. La quatrième plaie vit l’établissement d’une ligne de démarcation entre le pays de Goschen, territoire de Basse-Égypte où demeurait la communauté israélite, et le reste du pays. La plaie des taons n’affecta pas Goschen, alors qu’elle fit subir de lourdes pertes aux autres régions d’Égypte. Bouto, une déesse tutélaire, ainsi que le dieu Horus s’avérèrent manifestement incapables de maîtriser l’évolution de la situation en Basse-Égypte, dont ils étaient pourtant les protecteurs. – TG1993 15/7 Des dix plaies qui frappèrent l’Égypte ancienne, c’est seulement à partir de la quatrième que Jéhovah fit une différence entre son peuple d’Israël et les Égyptiens. La quatrième plaie consista en essaims de taons, selon ce qui est rapporté dans l’Exode (8:17-20, Jé). Il semble que cette espèce d’insecte était plus grande que la mouche commune ; elle ressemblait plutôt à la mouche à chien (mouches noires chez le chien qui sont piqueuses) ou à l’hippobosque ou mouche plate (également appelée mouche-araignée). Certaines espèces de ces mouches s’attaquent aux hommes et aux animaux, et d’autres ne s’en prennent qu’à la végétation. Ces taons remplirent également la terre de leurs larves. Ils se répandirent dans toutes les maisons d’Égypte, et les ravages qu’ils opérèrent furent tels que tout le pays en fut ruiné. Cette plaie traitait avec mépris la déesse de la mouche ichneumon, Wadjet. Elle fit céder Pharaon, mais seulement jusqu’à ce qu’elle soit terminée. Cette plaie ruina le pays d’Égypte – TG1965 1/11 Exode 8:25-27 : Pourquoi Moïse a-t-il dit que « les Égyptiens auraient en horreur » les sacrifices des Israélites ? (w04 15/3 25 § 9). « Finalement, Pharaon appela Moïse et Aaron, et il leur dit : « Allez faire des sacrifices à votre Dieu, mais dans le pays. » Mais Moïse dit : « Il n’est pas convenable que nous fassions cela, car les Égyptiens auraient en horreur les sacrifices que nous offririons à Jéhovah notre Dieu. Si nous offrons sous leurs yeux des sacrifices qu’ils ont en horreur, ne vont-ils pas nous lapider ? Nous irons dans le désert, à trois jours de route, et là-bas nous ferons des sacrifices à Jéhovah notre Dieu, comme il nous l’a dit. » De nombreux animaux étaient vénérés en Égypte. La mention de sacrifices était donc un argument de poids lorsque Moïse insista pour qu’Israël soit autorisé à aller sacrifier à Jéhovah hors du pays. - w04 15/3 25 § 9 L’Égypte était un pays où on adorait une foule de dieux. Certains animaux étaient considérés comme des divinités ; d’autres étaient tenus pour consacrés à des dieux égyptiens précis. On comprend pourquoi Moïse déclara que, si Israël offrait des animaux en sacrifice à Jéhovah en Égypte, cela déclencherait la violence du peuple (Ex 8:26). On comprend également pourquoi, dans le désert, quand leurs cœurs se portèrent de nouveau vers l’Égypte, les Israélites se servirent d’une statue de veau en métal fondu au cours de ce qu’ils appelèrent “ une fête pour Jéhovah ”. – it-1 L’Égypte antique En Exode 8:25-27, on voit Moïse, qui savait pertinemment que les Égyptiens vouaient un culte à certains animaux (et particulièrement à la vache) qu’ils considéraient comme sacrés, insister pour que Pharaon permette aux Israélites de se retirer dans le désert afin d’offrir leurs sacrifices, car ce serait “ une chose détestable pour les Égyptiens ”. Bien sûr, ces normes égyptiennes n’étaient ni établies ni approuvées par Jéhovah Dieu. – it-1 Détestable (chose) Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Le pain occupait une place importante dans l’alimentation des Hébreux et on en faisait régulièrement. De ce fait, le pétrin était un objet indispensable chez les Israélites comme chez d’autres peuples de l’Antiquité. La pâte à pain était malaxée dans un pétrin et cuite sur un foyer ou dans un four. À l’époque de Moïse, lors du deuxième coup que Jéhovah porta à l’Égypte, les grenouilles qui envahirent le pays pénétrèrent dans les maisons et on en trouva même dans les pétrins (Ex 8:3). Plus tard, quand ils quittèrent l’Égypte à la hâte, les Israélites ‘ portèrent leur pâte avant qu’elle soit levée, leurs pétrins enveloppés dans leurs manteaux sur leur épaule ’. (Ex 12:33, 34.) Étant donné que cet ustensile était important dans le foyer puisqu’il servait à la confection du ‘ pain quotidien ’, la bénédiction de Jéhovah sur le pétrin était sans doute la garantie qu’il y aurait suffisamment à manger dans la maison, et sa malédiction était synonyme de faim it-2 p565 Pétrin Lorsque Moïse se présenta devant Pharaon, les prêtres d’Égypte furent humiliés, car ils ne purent se mesurer à la puissance de Jéhovah (Exode 8:18, 19). De même, au jour du jugement, la fausse religion sera incapable de sauver l’actuel système corrompu. Finalement, l’Égypte fut assujettie par “ un maître dur ”, l’Assyrie (Isaïe 19:4). Cela préfigure l’avenir sombre qui attend le système de choses actuel.- ip-1 chap15 p189 L’expression « doigt de Dieu » devrait rappeler à ses auditeurs ce qui s’est passé plus tôt dans l’histoire d’Israël. À la suite d’un miracle de Moïse, les membres de la cour de Pharaon se sont exclamés : « C’est le doigt de Dieu ! » C’est aussi le « doigt de Dieu » qui a écrit les Dix Commandements sur deux tablettes de pierre (Exode 8:19 ; 31:18). De la même manière, c’est grâce au « doigt de Dieu », c’est-à-dire à son esprit saint ou force agissante, que Jésus peut expulser des démons et guérir des malades. Le royaume de Dieu est donc bel et bien arrivé jusqu’à ses opposants, car Jésus, le Roi de ce royaume, est présent et il accomplit des miracles. – jy chap75 p176 Jéhovah est l’“ Ancien des jours ”, le Dieu d’éternité. Il est le Maître du temps. Pour réaliser ses promesses ou ses prophéties, il a fait en sorte que certains événements aient lieu exactement au moment prédit, que ce soit un jour (Ex 9:5, 6), une année, des décennies, des siècles ou des millénaires plus tard. On peut donc être sûr que ses desseins s’exécuteront au moment déterminé d’avance, exactement au jour et à l’heure dits. – it-1 p451 Chronologie Parlons de Moïse. Jéhovah l’a fait devenir un libérateur pour les Israélites. Quand l’a-t-il utilisé ? Était-ce quand Moïse s’en sentait capable, après qu’il avait été « instruit dans toute la sagesse des Égyptiens » ? Non, Jéhovah l’a utilisé seulement après avoir fait de lui un homme humble et doux. Il lui a donné le courage d’aller parler au personnage le plus important d’Égypte (Ex. 9:13-19). Qu’apprenons-nous du moment que Jéhovah a choisi pour utiliser Moïse et de la manière dont il l’a fait ? Qu’il utilise ceux qui imitent ses qualités et qui comptent sur lui pour recevoir de la force – TG2019/10 p25 §54 Les plaies que Jéhovah fit subir à l’Égypte au temps de Moïse étaient des manifestations de sa grande puissance et elles eurent pour résultat la proclamation de son nom parmi les nations (Ex 9:14, 16). Des générations plus tard, d’autres peuples parlaient encore de leurs effets. En outre, ces plaies prouvèrent que les dieux d’Égypte n’avaient aucun pouvoir. Les plaies mentionnées dans le livre de la Révélation sont manifestement des expressions de la colère de Dieu et indiquent symboliquement le résultat ou les conséquences de ses décisions judiciaires. – it-2 p599 Plaie Jéhovah a pour dessein de révéler sa souveraineté et son nom à tous. En Égypte il dit à Pharaon : “ C’est pour cela que je t’ai laissé exister : c’est pour te faire voir ma force et afin qu’on proclame mon nom dans toute la terre. ” (Ex 9:16). Pareillement, Dieu a laissé à ce monde et à son dieu, Satan le Diable, un temps pour exister et évoluer dans leur méchanceté, et il a fixé un temps pour leur destruction – it-2 p1009 Jéhovah Dieu se sert des circonstances pour amener les méchants eux-mêmes à servir inconsciemment ses desseins. Bien que ces hommes s’opposent à Dieu, il est capable de les retenir suffisamment afin que ses serviteurs lui restent fidèles et il peut faire en sorte que les actions même de telles personnes mettent sa justice en relief. On en a un bon exemple en la personne du pharaon à qui Jéhovah, par l’intermédiaire de Moïse et d’Aaron, ordonna de libérer les Israélites retenus en esclavage. Dieu ne rendit pas méchant ce dirigeant égyptien, mais il le laissa vivre et dirigea les événements de telle sorte que le pharaon révèle lui-même sa méchanceté et montre qu’il méritait la mort. Le but de Jéhovah en cette affaire est révélé en Exode 9:16 : “ C’est pour cela que je t’ai laissé exister : c’est pour te faire voir ma force et afin qu’on proclame mon nom dans toute la terre. ” Les dix plaies qui s’abattirent sur l’Égypte et qui aboutirent à la destruction du pharaon et de ses forces militaires dans la mer Rouge démontrèrent de façon impressionnante la puissance de Jéhovah – it-2 p240 Méchanceté Jéhovah a donné des avertissements peu de temps avant d’exécuter son jugement. Mais même alors, il a fait en sorte que ceux qui étaient concernés par cette « tempête » aient assez de temps pour en tenir compte. Par exemple, Jéhovah a averti les Égyptiens des dix plaies qu’il comptait leur faire subir. Dans le cas de la septième plaie, il a envoyé Moïse et Aaron prévenir Pharaon et ses serviteurs qu’une terrible grêle allait dévaster le pays. La grêle se mettrait à tomber le lendemain. Peut-n dire alors que Dieu leur a donné assez de temps pour trouver un abri et pour échapper à la catastrophe ? La Bible répond : « Les serviteurs de Pharaon qui prirent au sérieux la parole de Jéhovah mirent rapidement à l’abri leurs serviteurs et leurs animaux, mais ceux qui ne prirent pas au sérieux la parole de Jéhovah laissèrent leurs serviteurs et leurs animaux dans les champs » (Ex. 9:18-21). Donc oui, les avertissements que Jéhovah a donnés étaient suffisants, et ceux qui en ont tenu compte ont pu éviter les pires conséquences de cette plaie. Jéhovah a toujours veillé à ce que les gens aient assez de temps pour réagir à ses avertissements. Il s’est toujours soucié des humains : il voulait qu’ils se repentent et qu’ils tiennent compte de ses avertissements avant qu’il exécute ses jugements. Aujourd’hui encore, tous les humains doivent répondre à un appel urgent qui est lancé dans le monde entier – TG2019/10 p6
  10. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 6 Juillet 2020 - Exode 6-7.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 6 Juillet 2020 - Exode 6-7.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 6-7 Exode 6:3 : En quel sens Jéhovah n’avait-il pas fait connaître son nom à Abraham, à Isaac et à Jacob ? (it-2 1091 § 4-5). « Quand j’apparaissais à Abraham, à Isaac et à Jacob, c’était comme Dieu Tout-Puissant, mais en ce qui concerne mon nom, Jéhovah, je ne me suis pas fait connaître à eux. » Jéhovah se conféra le titre de “ Dieu Tout-Puissant ” (ʼÉl Shadday) lorsqu’il promit à Abraham la naissance d’Isaac, promesse qui exigeait de la part du patriarche une grande foi en Dieu et en son pouvoir d’accomplir sa promesse. Par la suite, ce titre servit à évoquer Dieu comme celui qui bénirait Isaac et Jacob en tant qu’héritiers de l’alliance abrahamique. En accord avec ce qui précède, Jéhovah put dire plus tard à Moïse : “ J’apparaissais à Abraham, à Isaac et à Jacob comme Dieu Tout-Puissant [beʼÉl Shadday], mais en ce qui concerne mon nom de Jéhovah, je ne me suis pas fait connaître d’eux. ” (Ex 6:3). Cela ne pouvait pas signifier que ces patriarches ne connaissaient pas le nom de Jéhovah, puisqu’eux-mêmes et d’autres avant eux l’utilisèrent fréquemment. En effet, dans le livre de la Genèse, qui raconte la vie des patriarches, le mot “ Tout-Puissant ” n’apparaît que 6 fois, alors que le nom personnel de Dieu, Jéhovah, fut écrit 172 fois dans le texte hébreu original. Cependant, si ces patriarches en étaient venus à prendre conscience par expérience personnelle que Dieu avait droit au titre “ le Tout-Puissant ” et qu’il avait les qualités pour cela, ils n’avaient pas encore eu l’occasion de saisir pleinement la signification et les implications de son nom personnel, Jéhovah. À ce sujet, The Illustrated Bible Dictionary (vol. 1, p. 572) fait ce commentaire : “ La première révélation, celle faite aux patriarches, avait trait à des promesses appartenant à un avenir lointain ; elle supposait de leur part la certitude que Lui, Yahweh, était un Dieu (ʼél) capable (un sens possible de sadday) de les réaliser. La révélation au buisson était plus grande et plus intime, car la puissance de Dieu ainsi que sa présence immédiate et continue avec eux étaient tout entièrement renfermées dans le nom bien connu de Yahweh. ” Par J. Douglas, 1980. it-2 1091 § 4-5 Abraham, Isaac et Jacob Ces patriarches, ancêtres de Moïse, ayant à maintes reprises employé le nom Jéhovah, il est clair que Dieu voulait dire qu’il ne s’était manifesté à ces hommes en sa qualité de Jéhovah que d’une façon limitée. Ils utilisaient le nom divin et ils ont reçu des promesses de la part de Jéhovah. Toutefois, ils n’ont pas vu Jéhovah réaliser ces promesses, et ne l’ont donc pas ‘ connu ’ sous ce rapport. Ils ont chacun ‘ invoqué le nom de Jéhovah ’, sans toutefois comprendre toute la signification du nom divin – it-1 p1249 Les fidèles Abraham, Isaac et Jacob connaissaient-ils le nom de Dieu, Jéhovah ? Oui, et ils savaient aussi que ce nom se rapportait au dessein de Dieu envers son peuple. Toutefois, Abraham avait connu Jéhovah comme le Dieu Tout-Puissant d’une manière intime et puissante. Dieu lui était apparu alors que Sara et lui, avancés en âge, ne pouvaient plus espérer avoir d’enfants, et il lui avait promis de lui donner un fils. Pour affermir sa foi en cette promesse, Dieu lui dit : “Je suis le Dieu Tout-Puissant.” Abraham vit la réalisation de la promesse au cours de l’année et apprit donc, par une expérience personnelle, que Dieu était le Tout-puissant. Mais ni Abraham, ni Isaac, ni Jacob ne vécurent pour voir l’accomplissement du dessein déclaré de Jéhovah, selon lequel leurs descendants deviendraient une grande nation et seraient aussi nombreux que les étoiles du ciel. Maintenant le temps était venu pour Dieu de diriger l’attention sur son nom, Jéhovah. Moïse et les Israélites verraient et apprendraient ce que signifie ce nom lorsque Dieu l’exalterait d’une façon éclatante comme jamais il ne l’avait fait auparavant. – TG1964 15/12 p757 Exode 7:1 : En quel sens Moïse a-t-il été « fait Dieu » pour Pharaon, et en quel sens Aaron est-il devenu le « prophète » de Moïse ? (it-2 308 § 6). « Alors Jéhovah dit à Moïse : « Écoute, je t’ai fait Dieu pour Pharaon, et ton frère Aaron deviendra ton prophète.» Moïse n’est pas écarté pour sa timidité. Cependant, Moïse fit preuve de timidité, affirmant qu’il n’avait pas la parole facile. Il avait changé ; il était très différent de celui qui, de sa propre initiative, s’était proposé comme libérateur d’Israël 40 ans auparavant. Il continua à protester devant Jéhovah et finit par lui demander de le dispenser de cette tâche. Dieu s’en irrita, mais ne rejeta pas Moïse, et plutôt lui désigna un porte-parole en la personne de son frère Aaron. De ce fait, étant le représentant de Dieu, Moïse devint en quelque sorte “ Dieu ” pour Aaron, qui lui-même le représenta auprès de ses interlocuteurs. Lors de la réunion que les deux hommes eurent ensuite avec les anciens d’Israël et lors de leurs rencontres avec Pharaon, apparemment Jéhovah donnait ses instructions et ses ordres à Moïse qui, à son tour, les répétait à Aaron, si bien que ce fut en réalité Aaron qui prit la parole devant Pharaon (le successeur de celui que Moïse avait dû fuir 40 ans auparavant) (Ex 2:23 ; 4:10-17). Plus tard, Jéhovah qualifia Aaron de “ prophète ” de Moïse, en ce sens qu’il devait être dirigé par Moïse, tout comme Moïse le prophète de Dieu était dirigé par Dieu. En outre, il fut dit à Moïse qu’il était fait “ Dieu pour Pharaon ”, c’est-à-dire que Jéhovah lui donnait puissance et pouvoir sur le roi d’Égypte, de sorte qu’il n’avait désormais plus aucune raison de le craindre - it-2 308 § 6 Aaron a été prophète, non en ce sens qu’il a prédit des événements, mais en ce sens qu’il est devenu le porte-parole de Moïse. Aaron commença alors à servir de “ bouche ” à Moïse en parlant à sa place aux anciens d’Israël et en accomplissant des signes miraculeux qui prouvaient l’origine divine de leurs messages. Quand vint pour eux le moment de se présenter à la cour de Pharaon, Aaron, âgé de 83 ans, porte-parole de Moïse, dut affronter l’arrogant dirigeant. Jéhovah dit ensuite à Moïse : “ Voici que je t’ai fait Dieu pour Pharaon, et Aaron ton frère deviendra ton prophète. ” (Ex 7:1, 7). C’est Aaron qui produisit le premier signe miraculeux devant Pharaon et ses prêtres-magiciens ; et, plus tard, c’est Aaron qui, sur l’ordre de Moïse, donna le départ des dix plaies en tendant le bâton de son frère (Ex 7:9-12, 19, 20). Il continua de collaborer étroitement avec Moïse et d’obéir à Dieu pendant les plaies suivantes, jusqu’à la libération finale. À cet égard, il constitue un bon exemple pour les chrétiens qui remplissent le rôle d’‘ ambassadeurs à la place de Christ, comme si Dieu suppliait par leur intermédiaire ’. it-1 p9 Aaron avait trois ans de plus que Moïse, mais tous deux étaient plus jeunes que leur sœur Miriam. Et comme Aaron avait plus d’éloquence que Moïse, il a été désigné pour être le porte-parole de son frère. Pourtant, pour conduire les Israélites, Jéhovah n’a choisi ni la plus âgée, Miriam, ni celui qui parlait le mieux, Aaron. Il a choisi Moïse en toute connaissance des faits et des besoins du moment. – TG1998 15/8 p10 §14 Moïse était en butte à une opposition à la fois humaine et démoniaque. Il avait donc certainement besoin d’une aide suprahumaine. C’est pourquoi Jéhovah lui a dit : “ Voici que je t’ai fait Dieu pour Pharaon. ” (Exode 7:1). Moïse pouvait bel et bien compter sur le soutien et l’autorité de Dieu. L’esprit de Jéhovah étant sur lui, Moïse n’avait rien à craindre de l’orgueilleux pharaon ni de ses hommes de main. Nous devons, de même, nous appuyer sur l’esprit saint de Jéhovah, sur sa force agissante, pour accomplir notre ministère Dans sa compassion, Jéhovah n’a pas abandonné Moïse à sa mission. Il lui a dit au contraire : “ Aaron ton frère deviendra ton prophète. Toi, tu diras tout ce que je t’ordonnerai, et Aaron ton frère parlera à Pharaon. ” (Exode 7:1, 2). Quelle preuve d’amour de la part de Jéhovah de ne pas exiger de Moïse plus qu’il ne pouvait raisonnablement donner ! Jéhovah nous a réunis au sein d’une grande famille de chrétiens qui relèvent le défi d’être des Témoins de Jéhovah, du Très-Haut. Malgré les écueils éventuels, soyons donc, tels Moïse et Aaron, de courageux prédicateurs de la Parole de Dieu – TG1996 15/1 p24 Jéhovah avait donné un porte-parole à Moïse : Aaron, son frère (Ex. 7:1, 2). Jésus-Christ, le Grand Moïse, dispose pour ainsi dire lui aussi d’un porte-parole terrestre dont il peut se servir commodément sur la terre étant donné qu’il a été élevé à la droite de Dieu. Ce porte-parole est une congrégation formée des disciples de Jésus ayant reçu l’onction de l’esprit, chacun d’eux étant pour lui un frère spirituel. Moïse et Aaron avaient reçu le bâton de l’autorité de Jéhovah, le Dieu très-haut. De nos jours, c’est Jésus, sur son trône depuis 1914, et ses disciples oints encore sur la terre qui, ensemble, sont revêtus de puissance par l’esprit saint de Dieu afin d’accomplir un service pour le nom de Jéhovah. Celui-ci doit être mis en évidence et glorifié devant toutes les nations, malgré toutes sortes d’oppositions visibles et invisibles. – TG1970 15/11 p680§26,27 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Il se révèle être Dieu pour Israël. Alors que la nation d’Israël se trouvait en Égypte, Jéhovah lui promit : “ Je serai Dieu pour vous ; et vraiment vous saurez que je suis Jéhovah votre Dieu. ” (Ex 6:6, 7). Pharaon espérait que la puissance des dieux et des déesses de l’Égypte contrarierait l’action de Jéhovah. À dessein, Dieu laissa Pharaon s’obstiner pendant un temps dans son attitude provocatrice. Le problème prit une telle ampleur que Jéhovah put ‘ faire voir sa force ’ et obtint ‘ qu’on proclame son nom dans toute la terre ’. (Ex 7:3-5.) Cela permit une multiplication de “ signes ” et de “ miracles ” de Dieu, la survenue de dix plaies qui démontrèrent que le Créateur maîtrisait l’eau, la lumière du soleil, les insectes, les animaux et le corps humain. – it-1 p912 Force Le vrai Dieu est esprit et non chair, même s’il compare parfois ses attributs comme la vue, la puissance, etc., à des facultés humaines. Ainsi, il parle au sens figuré de son “ bras ” (Ex 6:6), de ses “ yeux ” et de ses “ oreilles ” (Ps 34:15), et il précise qu’indéniablement, étant le Créateur des oreilles et des yeux humains, lui-même entend et voit – it-1p637 Dieu Moïse lui-même a demandé à Jéhovah : « Comment Pharaon m’écoutera-t-il ? » (Ex. 6:12). Pour se préparer et faire face à cet opprobre, Moïse a exprimé à Jéhovah ses peurs et ses préoccupations. Bénéficiant du soutien de Jéhovah, Moïse tenait sa lourde mission en haute estime. À ses yeux, elle était « plus grande que les trésors de l’Égypte ». Moïse a été récompensé pour la valeur qu’il accordait à sa mission. Il avait une intimité particulière avec Jéhovah et, pour qu’il mène les Israélites vers la Terre promise, Jéhovah lui a permis de déployer une « grande et redoutable puissance » Nous avons, nous aussi, une mission. Par l’intermédiaire de son Fils, Jéhovah nous a désignés pour un ministère, comme il avait désigné l’apôtre Paul et d’autres chrétiens. Chacun de nous a l’honneur de proclamer la Bonne Nouvelle. TG2014 15/4 p3 Moïse désirait être dispensé de parler devant Pharaon parce qu’il était “ incirconcis des lèvres ” ; autrement dit, c’était comme si ses lèvres, recouvertes d’un prépuce, étaient trop longues et trop épaisses pour permettre de parler facilement. Peut-être avait-il quelque empêchement de la langue (Ex 6:12, 30). – it-2 p135 Lèvre Chaque fois que Pharaon endurcissait son cœur après qu’une plaie avait pris fin, Jéhovah se servait de l’occasion pour manifester davantage encore sa grande puissance par d’autres miracles (Ex 7:3-5, 7:14–11:10). C’est pourquoi certains Égyptiens en vinrent à comprendre que Jéhovah est un Dieu à qui il faut obéir. Par exemple, lorsque la septième plaie fut annoncée, même des serviteurs de Pharaon veillèrent à ce que leurs serviteurs personnels et leur bétail soient mis à couvert avant le début de la pluie de grêle destructrice. Finalement, quand, après avoir laissé partir les Israélites, Pharaon s’obstina de nouveau en son cœur et rassembla son armée pour exercer sa vengeance sur eux. Jéhovah le détruisit avec son armée dans la mer Rouge. À la suite de cela, le nom de Dieu fut pendant de nombreuses années proclamé parmi les nations quand celles-ci parlaient de ce que Jéhovah avait fait aux Égyptiens à cause de leur obstination. Jéhovah prévient bien à l’avance du jugement qu’il fera venir sur les obstinés - it-1 p431 Obstination Les dix plaies qui s’abattirent sur l’Égypte et qui aboutirent à la destruction du pharaon et de ses forces militaires dans la mer Rouge démontrèrent de façon impressionnante la puissance de Jéhovah (Ex 7:14–12:30). Des années plus tard, les nations voisines en parlaient encore, et le nom de Dieu fut ainsi proclamé par toute la terre. Si Jéhovah avait tué le pharaon sur-le-champ, cette démonstration extraordinaire de Sa puissance par laquelle il se glorifia et délivra Son peuple n’aurait pas été possible. – it-2 p240 Méchanceté Jéhovah fait obstacle aux devins. Le pouvoir illimité de Jéhovah comparé à celui, très restreint, des devins-magiciens ressort particulièrement de l’histoire de Moïse et d’Aaron devant Pharaon. Quand le bâton d’Aaron devint un serpent, les magiciens d’Égypte, apparemment, en firent autant. Mais quelle défaite ce fut pour eux lorsque le bâton d’Aaron engloutit celui des sorciers ! Il semble que les prêtres égyptiens changèrent l’eau en sang et firent monter des grenouilles sur le pays. Mais lorsque Jéhovah transforma la poussière en moustiques, les sorciers aux arts occultes durent reconnaître que c’était par “ le doigt de Dieu ”. — Ex 7:8-12 – it-1 p651 Divination Comme Jéhovah le lui a demandé, Aaron accomplit un miracle qui témoigne de la supériorité de Jéhovah sur les dieux d’Égypte. Le bâton qu’il jette devant Pharaon se transforme immédiatement en un gros serpent ! Pharaon, perplexe, convoque sur-le-champ ses prêtres-magiciens. Faisant appel à des forces démoniaques, ces hommes parviennent à accomplir le même miracle avec leurs bâtons. Mais la jubilation de Pharaon et de ses prêtres tourne court. Imaginez leurs têtes quand soudain le serpent d’Aaron se met à avaler les leurs, l’un après l’autre ! Les témoins de la scène peuvent tous constater que les divinités égyptiennes ne sont pas de taille à lutter contre le vrai Dieu, Jéhovah. — Exode 7:8-13. – TG1996 15/1 p24 Les miracles de la Bible ne concernaient pas seulement des choses animées, mais aussi des choses inanimées : par exemple calmer le vent ou la mer, arrêter ou provoquer la pluie, changer de l’eau en sang ou en vin (Ex 7:19-21) Ils consistaient également en toutes sortes de guérisons physiques, telles qu’une lèpre “ incurable ” ou une cécité congénitale. Cette grande variété de miracles témoigne en faveur de leur origine divine, car il est logique de penser que seul le Créateur pouvait agir dans tous les domaines de la vie humaine et sur toutes sortes de matières. – it-2 p291 Miracles Au moyen des plaies qu’il envoya sur les Égyptiens, Jéhovah humilia leurs dieux et exécuta son jugement sur eux. La première plaie, le changement en sang du Nil et de toutes les eaux d’Égypte, déshonora Hapi, le dieu-Nil. La mort des poissons du Nil porta également un coup à la religion des Égyptiens, car ils vénéraient, et même momifiaient, certaines espèces de poissons (Ex 7:19-21). L’économie égyptienne souffrit beaucoup quand les poissons du Nil moururent après que Jéhovah eut changé les eaux d’Égypte en sang. La grenouille, qu’ils considéraient comme un symbole de fécondité et du concept égyptien de la résurrection, était consacrée à Héqet, la déesse-grenouille. Par conséquent, la plaie des grenouilles discrédita cette déesse. (Ex 8:5-14). – it-1 p641 Dieux et déesses
  11. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 29 Juin 2020 - Exode 4-5.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 29 Juin 2020 - Exode 4-5.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 4-5 Exode 4:24-26 : Pour quelle raison possible Séphora a-t-elle appelé Jéhovah « un mari de sang » ? (w04 15/3 28 § 4). « En cours de route, à l’endroit où ils logeaient, Jéhovah le rencontra et il cherchait à le faire mourir. Finalement, Séphora prit un silex, circoncit son fils et fit en sorte que le prépuce touche ses pieds. Puis elle dit : « C’est parce que tu es pour moi un mari de sang. » Alors Dieu le laissa tranquille. C’est à cause de la circoncision qu’à cette époque Séphora a dit « un mari de sang » L’expression employée par Tsippora, “ tu es pour moi un époux de sang ”, est inhabituelle. Que révèle-t-elle au sujet de celle qui l’a prononcée ? En satisfaisant aux exigences de l’alliance de la circoncision, Tsippora reconnaissait l’existence d’une relation d’alliance avec Jéhovah. Plus tard, l’alliance de la Loi contractée avec les Israélites a montré que, dans une relation d’alliance, Jéhovah pouvait être considéré comme un mari, et l’autre partie contractante comme une femme (Jérémie 31:32). Ainsi, en s’adressant à Jéhovah (par l’intermédiaire de Son représentant angélique) comme à “ un époux de sang ”, Tsippora semble avoir manifesté sa soumission aux termes de l’alliance. C’était comme si elle avait accepté la position de femme dans l’alliance de la circoncision, Jéhovah Dieu étant le mari. Quoi qu’il en soit, en s’empressant d’obéir au commandement de Dieu, elle a sauvé la vie de son fils - w04 15/3 28 § 4 Si Séphora a prononcé ces paroles inhabituelles : “Tu es pour moi un époux de sang” c’est manifestement parce que la circoncision impliquait une alliance. L’auteur de cette alliance était Jéhovah Dieu, représenté ici par son ange. En s’adressant à Jéhovah, par l’intermédiaire de son ange, comme à “un époux de sang”, Séphora ne le critiquait pas, mais reconnaissait s’être alors soumise aux termes de cette alliance. C’était comme si elle avait accepté une position comparable à celle d’une femme dans l’alliance de la circoncision, Jéhovah étant son époux. Séphora ayant obéi à cette juste exigence de Dieu, la vie de son fils n’était plus en danger. – TG1975 1/10 p607 Dans Exode 4:24-26 il est question d’un incident qui s’est passé pendant ce voyage de retour : “ Et il arriva, en chemin, à la couchée, que l’Éternel rencontra Moïse, et chercha à le faire mourir. Et Séphora prit une pierre tranchante, et coupa le prépuce de son fils, et le jeta à ses pieds en disant : Certes tu m’es un époux de sang ! Et l’Éternel se désista de lui. Alors elle dit : Époux de sang ! à cause de la circoncision. ” (La). Il semble que Moïse s’était rendu coupable sous un certain rapport. Pour le moins il n’avait pas circoncis son fils et avait ainsi omis d’observer l’alliance de la circoncision que Dieu avait faite avec son ancêtre Abraham (Gen. 17:9-14). Jéhovah rencontra Moïse pendant qu’il était en route, par l’intermédiaire de l’ange qui le remplaçait, et était sur le point de tuer l’enfant incirconcis. Séphora, la femme de Moïse, reconnut ce qu’il fallait faire pour rectifier la chose. Elle prit une pierre aiguë, instrument en usage à cette époque, coupa le prépuce de son fils et ne le jeta pas aux pieds de Moïse, mais aux pieds de l’ange qui remplaçait Jéhovah. Après qu’elle eut satisfait à cette exigence, la colère de Jéhovah s’apaisa, et l’enfant conserva la vie. Puis Séphora dit à Jéhovah, par l’intermédiaire de l’ange qui le remplaçait : “ Certainement, tu m’es un époux de sang ! ” (Ostervald). En satisfaisant aux exigences de l’alliance de la circoncision, Séphora reconnut une relation d’alliance avec Jéhovah et y entra et Jéhovah fut pour elle comme un époux et elle fut pour lui comme une épouse. Le fait qu’une telle relation d’alliance avec Jéhovah peut lui donner le caractère d’un époux qui a épousé l’autre partie de l’alliance ressort de l’alliance de la loi faite avec Israël. En raison de cette alliance, Jéhovah déclara à propos des Israélites : “ Et toutefois, je leur avais été pour époux. ” (Jér. 31:32). Ainsi, du fait de ce rite de la circoncision, Séphora dit à l’ange remplaçant Jéhovah : “ Tu m’es un époux de sang ! ” Donc, grâce à l’action rapide de Séphora, “ il le laissa ”, c’est-à-dire l’ange de Jéhovah laissa l’enfant et ne le tua pas, comme il l’eût fait sans cela (Gen. 17:14). Toutefois, d’après la tradition juive, la vie de Moïse était menacée à cause de sa négligence. Moïse était responsable de ce qu’il faisait de son fils. – TG1953 p335-336 Exode 5:2 : En quel sens Pharaon ne connaissait-il pas Jéhovah ? (it-1 1257 § 3). « Pharaon répondit : « Qui est Jéhovah, à qui je devrais obéir en laissant partir Israël ? Je ne connais pas du tout Jéhovah. Et je ne laisserai pas partir Israël. » “ Connaître ” ne signifie donc pas forcément seulement se faire une idée ou être conscient de l’existence de quelque chose ou de quelqu’un. Le sot Nabal connaissait le nom de David, pourtant il demanda “ Qui est David ? ” une manière de dire “ Qu’est-ce que David ? ” (1S 25:9-11 ; voir aussi 2S 8:13). De même, Pharaon avait dit à Moïse : “ Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix en renvoyant Israël ? Je ne connais pas du tout Jéhovah ; d’ailleurs je ne renverrai pas Israël. ” (Ex 5:1, 2). Par ces paroles, Pharaon entendait manifestement qu’à ses yeux Jéhovah n’était pas le vrai Dieu ou qu’il n’avait aucune autorité sur le roi d’Égypte et ses affaires, qu’il n’avait pas la puissance d’accomplir Sa volonté, exposée par Moïse et Aaron. Mais à présent, Pharaon et toute l’Égypte, de même que les Israélites, allaient connaître la signification réelle de ce nom, la personne qu’il désignait. Comme Jéhovah l’expliqua à Moïse, ils allaient apprendre cela en voyant Dieu mener à bien Son dessein envers les Israélites : il les libérerait, leur donnerait la Terre promise, accomplissant de la sorte l’alliance qu’il avait conclue avec leurs ancêtres. Par ce moyen, comme l’annonçait Dieu, ‘ vraiment ils sauraient qu’il était Jéhovah leur Dieu ’. — Ex 6:4-8 ; voir TOUT-PUISSANT. - it-1 1257 § 3 Pharaon s’opposait au dessein de Jéhovah, car il ne voulait pas perdre cette grande nation d’esclaves. En outre, quand Moïse vint lui demander, au nom de Jéhovah, de renvoyer les Israélites afin qu’ils célèbrent à Dieu une fête dans le désert, Pharaon demanda : “ Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix en renvoyant Israël ? Je ne connais pas du tout Jéhovah. ” (Ex 5:2). Pharaon se considérait comme un dieu et ne reconnaissait pas l’autorité de Jéhovah, bien qu’il eût sans doute entendu plusieurs fois les Hébreux utiliser ce nom. Depuis le début, le peuple de Jéhovah connaissait son nom ; Abraham s’était même adressé à Dieu en l’appelant Jéhovah.- it-1 p842 Le monarque égyptien ne voulait pas entendre parler de Jéhovah ; il n’avait que mépris pour le Dieu d’Israël, qu’il considérait comme quantité négligeable. Pharaon était un homme arrogant et irrespectueux. Pareille attitude, si courante de nos jours, fait méconnaître une vérité fondamentale : Jéhovah est le Souverain Seigneur. Bientôt, tous ceux qui méprisent ou défient Jéhovah seront obligés d’admettre qu’il est le vrai Dieu, Ceux-là ressemblent à Pharaon– cl chap1 p6 §12 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? • Quel exemple Jéhovah nous a-il laissé quant aux bonnes manières ? Malgré sa position élevée, Jéhovah traite les humains avec prévenance et respect. Il s’est adressé à Moïse en employant un terme hébreu souvent traduit par “ s’il te plaît ”. ( Ex. 4:6.) Il écoute les humains. Par nos paroles et notre conduite, nous nous distinguerons toujours de ceux qui préfèrent l’impolitesse. Nous rendrons honneur au nom de Jéhovah et nous inciterons les gens sincères à s’associer à nous dans le vrai culte.– TG2009 15/12 p3 Par son ange, Jéhovah donna des pouvoirs à Moïse, qui put ainsi établir sa qualité d’envoyé de Dieu devant les anciens d’Israël. Il s’agissait de trois miracles devant servir de signes. Ex 4:1-9. C’est la première fois dans les Écritures qu’on voit un humain recevoir le pouvoir d’opérer des miracles. – it-2 p307 Moïse Moïse a toujours cherché à mieux connaître les qualités de Jéhovah et à faire sa volonté. Par exemple, quand il a reçu la mission de libérer la nation d’Israël de l’esclavage, il manquait de confiance en lui. À plusieurs reprises, il a dit à Jéhovah qu’il ne se sentait pas capable de l’accomplir. Mais Jéhovah lui a manifesté une réelle compassion : il a compris ce qu’il ressentait et il l’a aidé (Ex. 4:10-16). Grâce à son soutien, Moïse a pu transmettre de terribles messages de jugement à Pharaon. Puis Jéhovah a sauvé les Israélites et a fait disparaître Pharaon et ses armées dans la mer Rouge. Moïse a ainsi été témoin de sa puissance. Quelle est la leçon ? Pour bien connaître Jéhovah, nous ne devons pas seulement savoir quelles sont ses qualités. Il nous faut aussi faire sa volonté. Une façon de faire la volonté de Jéhovah est donc d’enseigner aux autres qui il est. TG2019/12 p16 §10 Moïse a cherché à échapper à sa mission en disant qu’il ne s’exprimait pas bien. Alors Dieu lui a dit : « Je serai avec toi quand tu parleras et je t’enseignerai ce que tu devras dire. » Moïse s’est-il enfin laissé convaincre ? Manifestement non, puisqu’il a demandé à Dieu d’envoyer quelqu’un d’autre ! À ce moment-là, Jéhovah s’est mis en colère. Cependant, par égard pour les sentiments de Moïse, il a décidé qu’Aaron parlerait à sa place (Ex. 4:10-16). Que nous enseigne ce récit à propos de Jéhovah ? Étant le Tout-Puissant, il aurait pu chercher à impressionner Moïse pour le forcer à obéir. Au lieu de cela, il s’est montré patient et bon ; il a tout fait pour rassurer son serviteur humble et modeste. Cette façon de faire a-t-elle fonctionné ? Absolument ! Moïse est devenu un guide remarquable. Il s’est efforcé de traiter les autres avec douceur et égards, comme Jéhovah l’avait fait pour lui La leçon pour nous ? Si tu es un mari, un parent ou un ancien, tu as une certaine autorité sur ta femme, tes enfants ou les membres de ton assemblée. C’est donc très important que tu imites Jéhovah en leur manifestant des égards, de la bonté et de la patience. Si tu imites Jéhovah et Jésus Christ, le Grand Moïse, tu seras quelqu’un d’encourageant et les autres viendront plus facilement te parler. De plus, tu seras un bel exemple à imiter – TG2018/8 p23 §8-10 Notre capacité de parler est un vrai miracle. La faculté de parler est un don de Jéhovah. Pense un instant au mécanisme qui se met en route quand tu parles. Pour chaque mot que tu prononces, ton cerveau doit coordonner les mouvements d’une centaine de muscles se trouvant dans ta langue, ta gorge, tes lèvres, ta mâchoire et ta cage thoracique. Chacun de ces muscles doit intervenir à un moment précis pour que les mots soient compréhensibles. À propos de la capacité de parler une langue, une étude publiée en 2019 montre que les nouveau-nés sont capables d’isoler et de reconnaître les mots. Cette découverte confirme ce que beaucoup de chercheurs pensaient jusque-là : nous naissons avec la capacité d’apprendre une langue et de comprendre son fonctionnement. C’est sûr, notre capacité de parler est un beau cadeau de Dieu (Ex.4:11). – TG2020/5 p20 §9 4:11 — En quel sens Jéhovah ‘ établit-il le muet, le sourd et l’aveugle ’ ? S’il est arrivé que Jéhovah rende aveugles ou muets certains individus, il n’est pas responsable de l’ensemble de ces infirmités. Celles-ci sont dues au péché héréditaire. Ce sont nos premiers parents, Adam et Ève, qui, délibérément, se sont rebellés contre Dieu et ont perdu leur perfection, et par conséquent la faculté d’engendrer des enfants parfaits. À mesure que leurs descendants se sont mariés et ont eu des enfants, de plus en plus d’imperfections, dont des tares physiques, ont surgi chez les humains. Ce n’est pas Jéhovah Dieu qui les a provoquées, mais il les a laissées apparaître. En ce sens il put dire qu’il ‘ établissait ’ le muet, le sourd ou l’aveugle. Toutefois, étant donné que Dieu tolère cette situation, il peut se présenter comme celui qui “ établit ” le muet, le sourd et l’aveugle. Jéhovah peut faire qu’une personne devienne littéralement sourde, muette ou aveugle. Le père de Jean le baptiseur fut rendu temporairement muet pour ne pas avoir cru. Dieu peut aussi ‘ établir ’ que certaines personnes soient sourdes spirituellement en les laissant demeurer dans cet état si tel est leur choix – TG2004 15/3 p24 Puisque Jéhovah n’empêche pas les individus de s’obstiner dans leur conduite, il est dit de lui qu’il ‘ les laisse s’obstiner ’ ou qu’il ‘ endurcit leur cœur ’. Quand finalement il exécute la vengeance sur les obstinés, cela a comme conséquences de manifester son grand pouvoir et de faire proclamer son nom. Jéhovah prévient bien à l’avance du jugement qu’il fera venir sur les obstinés ; c’est pourquoi l’exécution de ce jugement ne peut être attribuée à d’autres causes ou à une autre source. On en tient un exemple notoire dans ce que Dieu fit à l’égard du pharaon qui refusa de laisser les Israélites quitter l’Égypte. Jéhovah avait prédit que le cœur de Pharaon s’obstinerait. Aussi Moïse et Aaron ne sont-ils pas surpris d’entendre cette réponse pleine de morgue : “ Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix en renvoyant Israël ? Je ne connais pas du tout Jéhovah ; d’ailleurs je ne renverrai pas Israël. ” (Exode 4:21 ; 5:2). Dès lors, une terrible confrontation est inéluctable. Au cours d’une autre audience, Moïse et Aaron donnent à Pharaon la preuve éclatante qu’ils sont des représentants du vrai Dieu, du Tout-Puissant Jéhovah fit venir dix plaies dévastatrices sur le pays d’Égypte. Chaque fois que Pharaon endurcissait son cœur après qu’une plaie avait pris fin, Jéhovah se servait de l’occasion pour manifester davantage encore sa grande puissance par d’autres miracles C’est pourquoi certains Égyptiens en vinrent à comprendre que Jéhovah est un Dieu à qui il faut obéir. — it-2 p431 “ Israël est mon fils. ” S’adressant à Pharaon, qui se prenait pour un dieu et un fils du dieu égyptien Râ, Jéhovah appela Israël “ mon fils, mon premier-né ”, et intima cet ordre au monarque : “ Renvoie mon fils pour qu’il me serve. ” (Ex 4:22, 23). Par conséquent, Dieu considérait toute la nation d’Israël comme son “ fils ”, parce qu’elle était son peuple choisi, un “ bien particulier, parmi tous les peuples ”.Jéhovah considérait Israël comme son fils premier-né. Il avait le droit légal de la libérer d’Égypte sans payer de prix. Exode 4 :22 – it-1 p842 Exode – it-1 p898 Pharaon et ses serviteurs ont aussi reçu des avertissements avant la dixième plaie. Toutefois, ils ont agi stupidement en les rejetant (Ex. 4:22, 23). À cause de cela, leurs fils premiers-nés sont morts. Quel malheur !. Auraient-ils eu le temps de tenir compte des avertissements qu’ils avaient reçus ? Oui ! Moïse avait immédiatement prévenu les Israélites : il leur avait dit que cette dixième plaie était sur le point de frapper le pays et il leur avait expliqué ce qu’ils devaient faire pour sauver leur famille. Parce qu’elles ont obéi à Jéhovah, au moins trois millions de personnes — des Israélites et « une foule de non-Israélites, dont des Égyptiens » — ont pu quitter l’Égypte. Ces exemples le montrent, Jéhovah a toujours veillé à ce que les gens aient assez de temps pour réagir à ses avertissements. Pour quelle raison ? Dieu s’est toujours soucié des humains : il voulait qu’ils se repentent et qu’ils tiennent compte de ses avertissements avant qu’il exécute ses jugements – TG2019/10 p7 Les hommes d’Israël changèrent également de façon sensible. Au début, ils avaient accepté Moïse comme l’envoyé de Jéhovah, mais, après que Pharaon avait imposé au peuple des conditions de travail plus pénibles, ils s’étaient plaints de Moïse à tel point que celui-ci, en proie au découragement, avait imploré Jéhovah (Ex 4:29-31 ; 5:19-23). À ce moment-là, le Très-Haut l’avait fortifié en lui révélant qu’Il était sur le point d’accomplir ce qu’Abraham, Isaac et Jacob avaient attendu, c’est-à-dire révéler pleinement la signification de son nom Jéhovah en délivrant Israël et en en faisant une grande nation dans la terre de la promesse (Ex 6:1-8). Même alors, les hommes d’Israël n’avaient pas écouté Moïse. Mais après la neuvième plaie, ils se rallièrent unanimement à lui, coopérant si bien qu’après la dixième plaie Moïse put les organiser et les faire sortir de façon ordonnée, “ en formation de combat ”. – it-2 Moïse Projetez-vous mentalement la scène : Moïse, 80 ans, et Aaron son frère se trouvent devant l’homme le plus puissant du monde, le pharaon d’Égypte. Aux yeux des Égyptiens, cet homme est plus qu’un représentant des dieux : il est un dieu. Ils le considèrent comme l’incarnation même d’Horus, le dieu à tête de faucon qui, avec Isis et Osiris, forme la principale trinité du panthéon égyptien. Impossible d’approcher Pharaon sans remarquer sur le devant de sa couronne, sinistre présage, une tête de cobra redressée. Ce serpent était censé cracher un feu destructeur sur tout ennemi de Pharaon. Pourtant, Moïse et Aaron se présentent devant ce roi-dieu pour formuler une requête exceptionnelle : qu’il renvoie les esclaves israélites afin qu’ils puissent célébrer une fête pour leur Dieu, Jéhovah. — Exode 5:1 « Après cela, Moïse et Aaron se présentèrent devant Pharaon et lui dirent : « Voici ce que dit Jéhovah le Dieu d’Israël : “Laisse partir mon peuple pour qu’il célèbre une fête pour moi dans le désert.” » Leçons pour nous - Comment Moïse et Aaron ont-ils pu approcher le puissant pharaon d’Égypte ? Au début, Moïse ne se croyait pas à la hauteur, disant qu’il avait “ la bouche pesante et la langue pesante ”. Bien que Jéhovah se soit engagé à le soutenir, Moïse lui a demandé : “ Envoie, s’il te plaît, par la main de qui tu enverras ”, autrement dit Moïse prie Dieu d’utiliser quelqu’un d’autre (Exode 4:10, 13). Mais Jéhovah se servira de l’humble Moïse et lui donnera la sagesse et la force nécessaires pour s’acquitter de sa mission. De nos jours, les serviteurs de Jéhovah Dieu et de Jésus Christ s’acquittent de la mission consistant à ‘ faire des disciples de gens d’entre toutes les nations. Pour accomplir notre part dans ce domaine, nous devons utiliser au mieux notre connaissance des Écritures et nos aptitudes éventuelles. Au lieu de nous arrêter sur notre incompétence, acceptons avec foi les tâches que Dieu nous confie. Il peut nous qualifier, nous fortifier pour accomplir sa volonté TG1996 15/1 p24 Jésus-Christ -Pourquoi est-il appelé “ la Parole ” ? Le nom (ou, peut-être, le titre) “ la Parole ” (Jn 1:1) semble indiquer la fonction que le Fils premier-né de Dieu remplit après que d’autres créatures intelligentes eurent été formées. On trouve une expression analogue en Exode 4:16 où Jéhovah dit à Moïse au sujet de son frère Aaron : “ Il faudra qu’il parle pour toi au peuple ; et voici ce qui devra arriver : il te servira de bouche, et toi tu lui serviras de Dieu. ” En sa qualité de porte-parole du principal représentant de Dieu sur terre, Aaron servait de “ bouche ” à Moïse. Ainsi en était-il de la Parole, ou Logos, qui devint Jésus Christ. Jéhovah employait sans doute son Fils pour transmettre des renseignements et des directives aux autres membres de sa famille de fils spirituels, tout comme il utilisa ce Fils sur la terre pour communiquer son message aux hommes. Montrant qu’il était la Parole, ou le Porte-parole, de Dieu, Jésus déclara aux Juifs qui l’écoutaient : “ Ce que j’enseigne n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un désire faire Sa volonté, il saura, en ce qui concerne l’enseignement, s’il vient de Dieu ou si je parle en tirant ce que j’enseigne de mon propre fonds. ”- it-2 Jésus-Christ
  12. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 22 Juin 2020 - Exode 1-3.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 22 Juin 2020 - Exode 1-3.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Exode 1-3 Exode 2:10 : Pourquoi était-il tout à fait possible que la fille de Pharaon ait adopté Moïse ? (g04 8/4 6 § 4). « Quand il fut un peu plus grand, elle l’amena à la fille de Pharaon. Celle-ci l’adopta ; elle l’appela Moïse et dit : « C’est parce que je l’ai retiré de l’eau. » N’est-il pas saugrenu, toutefois, de croire qu’une princesse égyptienne ait pu adopter cet enfant ? Non, car la religion égyptienne enseignait que les bonnes actions étaient requises pour l’accès au ciel. Quant à l’adoption elle-même, l’archéologue Joyce Tyldesley fait cette remarque : “ Les Égyptiennes avaient obtenu la parité avec les Égyptiens. Elles bénéficiaient des mêmes droits juridiques et économiques, du moins en théorie, et [...] elles pouvaient adopter des enfants. ” Un papyrus antique fait d’ailleurs état de l’adoption d’esclaves par une Égyptienne. Quant au choix de la mère de Moïse comme nourrice, voici ce qu’affirme un dictionnaire biblique (The Anchor Bible Dictionary) : “ Le recrutement de la mère biologique de Moïse pour l’allaiter [...] trouve son pareil dans les contrats d’adoption mésopotamiens. ” - g04 8/4 6 § 4 Étant donné que la loi égyptienne conférait les mêmes droits aux femmes qu’aux hommes, la fille de Pharaon était en mesure d’exercer le droit d’adopter un enfant – it-1 p49 On ne sait pas si l’intention de Yokébed était que Moïse soit découvert par la fille de Pharaon quand elle viendrait se baigner dans le fleuve, mais c’est ce qui s’est passé. La princesse a bien compris que c’était un enfant des Hébreux. Qu’allait-elle faire ? Allait-elle, pour obéir à son père, ordonner de le mettre à mort ? Non, elle a réagi comme la plupart des femmes auraient naturellement réagi : elle a fait preuve de compassion. Miriam s’est très vite approchée d’elle et lui a demandé : ‘ Veux-tu que j’appelle une femme hébreue pour qu’elle allaite l’enfant pour toi ? ’ Certains ont vu beaucoup d’ironie dans cet épisode. L’attitude de la sœur de Moïse est mise en opposition avec celle de Pharaon qui, avec ses conseillers, avait comploté d’agir avec “ astuce ” contre les Hébreux. Bien sûr, le sort de Moïse n’a été assuré que lorsque la princesse a donné son accord à la proposition de Miriam. “ Va ! ” a-t-elle ordonné, et Miriam a aussitôt fait venir sa mère. À la suite d’un étonnant arrangement, Yokébed a alors été engagée pour élever son propre fils, avec la bénédiction royale La compassion dont a fait preuve la princesse contraste sans aucun doute avec la cruauté de son père. Elle n’était ni ignorante ni dupe au sujet de l’enfant. Mais étreinte par la pitié, elle l’a adopté, et en donnant son accord à l’idée qu’une nourrice hébreue s’occupe du bébé, elle a montré qu’elle ne partageait pas les préjugés de son père. La fille de Pharaon a élevé Moïse comme son propre enfant, mais les parents de Moïse ont pu lui apprendre à connaître le vrai Dieu.– TG2002 15/6 Exode 3:1 : Quel genre de prêtre était Jéthro ? (w04 15/3 24 § 4). « Moïse devint berger : il gardait le petit bétail de son beau-père, Jéthro, le prêtre de Madian. Alors qu’il menait le troupeau vers le côté ouest du désert, il arriva finalement à la montagne du vrai Dieu, à Horeb » À l’époque des patriarches, le chef de famille était prêtre pour sa famille. Yithro était manifestement le patriarche d’une tribu madianite. Les Madianites étant les descendants d’Abraham par Qetoura, peut-être connaissaient-ils le culte de Jéhovah – w04 15/3 24 § 4 Beau-père de Moïse et Qénite. Il était “ le prêtre de Madiân ”. Chef d’une grande famille d’au moins sept filles et d’un fils. Responsable non seulement de pourvoir aux besoins matériels des siens, mais aussi de les diriger dans le culte, c’est à juste titre qu’il était appelé “ le prêtre [ou : chef] de Madiân ”. Cela ne signifie pas nécessairement qu’il s’agissait du culte de Jéhovah Dieu ; il est toutefois possible que le vrai culte ait été inculqué aux ancêtres de Yithro et se soit perpétué d’une certaine manière dans la famille. Sa conduite dénote à tout le moins un profond respect pour le Dieu de Moïse et d’Israël. La collaboration de Yithro et de son futur gendre commença peu après que Moïse eut fui l’Égypte en 1553 av. n. è. Moïse aida les filles de Yithro à abreuver le petit bétail de leur père ; elles racontèrent cela à leur père qui, en retour, offrit l’hospitalité à Moïse. Celui-ci habita ensuite chez Yithro et épousa finalement sa fille Tsippora. Après que Moïse se fut occupé environ 40 ans du petit bétail de Yithro aux alentours du mont Horeb (Sinaï), Jéhovah lui demanda de repartir en Égypte ; il y retourna avec la bénédiction de son beau-père. – it-2 p1208 Qénite : Membre d’un peuple qui résidait en Canaan ou dans ses environs aux jours d’Abram (Abraham). Cependant, les Écritures ne donnent pas de filiation précise permettant de déterminer son origine. – it-2 p707 Quand Moïse s’enfuit d’Égypte au pays de Madiân, il prit femme dans une famille qénite qui y vivait. Lorsque le contexte d’un récit a trait à leur résidence en Madiân, les membres de cette famille sont appelés Madianites ; dans les autres cas ils sont appelés Qénites. Cela donne à penser que le beau-père de Moïse, Yithro, “ le prêtre de Madiân ”, et son beau-frère Hobab étaient madianites d’un point de vue géographique. D’un autre côté, si les membres de la famille de Moïse étaient de par leur race des descendants de Madiân, alors ils étaient peut-être appelés Qénites parce qu’ils appartenaient à une branche (une famille) qénite des Madianites ; dans ce cas, ils n’étaient pas de la même race que les Qénites qui existaient à l’époque d’Abraham, avant la naissance de Madiân. – it-2 p707 Jéthro était évidemment le chef patriarcal d’une tribu de Madianites, et comme tel, conformément à la coutume de l’époque, il avait la responsabilité d’enseigner et de diriger les membres de son peuple dans toutes les questions religieuses et profanes. Les Écritures ne nous révèlent pas le degré de pureté de leurs pratiques religieuses. Toutefois, on devrait garder présent à l’esprit le fait qu’ils descendaient d’Abraham par Kétura, la femme que le patriarche avait prise quelque temps après la mort de Sara. À l’époque de Moïse, les Madianites gardaient encore le souvenir de la pure adoration qu’Abraham avait toujours prescrite à sa maison, le culte du vrai Dieu, Jéhovah. En effet, le récit contenu dans Exode 18:1-24 montre le grand respect que Jéthro éprouvait pour Jéhovah, qu’il reconnaissait pour Dieu, car il bénit Jéhovah, lui offrit des sacrifices, et en compagnie de Moïse, d’Aaron et des hommes âgés d’Israël, il mangea le pain devant lui. En outre, il donna à Moïse de très bons conseils concernant la nomination d’“hommes capables, craignant Dieu, des hommes intègres, ennemis de la cupidité”, pour l’aider à juger le peuple, et Moïse l’écouta et fit immédiatement tout ce qu’il lui avait dit de faire. La position de Jéthro en tant que prêtre était tout au plus une fonction qu’il avait héritée de ses pères, ou à laquelle sa tribu l’avait nommé, plutôt qu’une tâche spécialement attribuée par Jéhovah. – TG1965 1/10 p607 Dans les Écritures, le beau-père de Moïse est désigné sous différents noms. Dans Exode 2:16-22, il est appelé Réuel ; dans Exode 3:1, Jéthro ; dans Juges 1:16, son nom est Qéni en hébreu ou le “Kénien, beau-père de Moïse”. En fait, les rabbins juifs disent que le beau-père de Moïse avait sept noms. – TG1964 1/12 p735 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? 1:7, 14. Jéhovah a soutenu son peuple lorsqu’il était opprimé en Égypte. De nos jours, il aide pareillement ses Témoins, même lorsqu’ils sont l’objet d’une persécution farouche. – TG2004 15/3 p24 La Bible dit qu’en Égypte, les Israélites vivaient « sous la tyrannie », subissant « toutes les formes d’esclavage » (Exode 1:11-14). Dans le but de maîtriser l’accroissement de la population israélite, un pharaon avait même ordonné l’exécution systématique de nouveau-nés (Exode 1:8-22). La façon dont les Israélites ont été délivrés des traitements injustes qu’ils subissaient en Égypte était unique en son genre, car c’est Dieu lui-même qui est intervenu. « Je connais bien les douleurs qu’ils subissent, a dit Dieu à Moïse. Aussi je descends pour les délivrer » (Exode 3:7, 8). Jéhovah était peiné des mauvais traitements subis par les esclaves israélites en Égypte ; aujourd’hui, il ressent sans conteste la même chose en voyant des injustices semblables se produire. En réalité, l’abolition de toutes les formes d’esclavage nécessite un énorme changement de la société humaine. Mais Dieu promet précisément d’apporter un tel changement. – TG2017 n°2 p10-12 À l’époque où les Israélites étaient esclaves en Égypte, les accoucheuses hébreues Shiphra et Poua se sont trouvées dans une situation terrible. En effet, voulant stopper l’accroissement rapide de la population étrangère, le pharaon leur avait ordonné : “ Quand vous aiderez les femmes hébreues à accoucher, [...] si c’est un fils, alors vous devrez le faire mourir. ” — Exode 1:15, 16. Shiphra et Poua “ craignirent le vrai Dieu ” ; elles eurent donc le courage de ‘ ne pas agir comme le leur avait dit le roi d’Égypte ’ et elles gardèrent en vie les enfants mâles, bravant le danger. Jéhovah ‘ fit du bien aux accoucheuses ’, et il les récompensa d’avoir sauvé des vies. — Exode 1:17-21. Un tel récit souligne que Jéhovah sait apprécier ceux qui le servent. Il aurait pu se dire que l’action de Shiphra et Poua, certes courageuse, relevait d’un sentiment d’humanité tout à fait normal. Après tout, aucune femme saine d’esprit n’aurait assassiné des nouveau-nés ! Mais Jéhovah a sûrement tenu compte du fait que certains humains commettaient des atrocités par crainte des hommes. Il savait que les accoucheuses n’avaient pas agi ainsi par seule bonté, mais aussi parce qu’elles le craignaient et qu’elles étaient attachées à lui. Quel bonheur de servir un Dieu qui remarque nos actes de fidélité ! Il est vrai qu’aucun d’entre nous, sans doute, n’a eu sa foi éprouvée comme Shiphra et Poua. Pourtant, lorsque nous demeurons fermes pour ce qui est droit, que ce soit à l’école, au travail, ou dans toute autre situation, Jéhovah ne considère pas comme allant de soi notre amour fidèle. Au contraire, il “ devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement ”. Non, “ Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom, en ce que vous avez servi les saints et que vous continuez à les servir ” – TG1999 1/10 p32 Moïse s’était laissé former par Jéhovah. Une quarantaine d’années plus tôt, quand il était membre de la famille royale égyptienne, il n’était pas humble. Il manquait tellement de maîtrise qu’il a même tué un homme qui, d’après lui, agissait injustement. Il s’était dit que Jéhovah serait d’accord avec cette initiative. Jéhovah a alors passé 40 ans à l’aider à comprendre qu’il ne devait pas seulement être courageux pour guider les Israélites ; il devait aussi être humble. Et pour être humble, il devait également être obéissant et doux. Il a su accepter cette discipline et il est devenu un excellent guide (Ex. 2:11,12). Imitez Moïse. Quand on vous manque de respect, ne vous vexez pas trop facilement. Reconnaissez humblement vos erreurs. Avec obéissance, suivez les instructions de Jéhovah sur la façon de régler les problèmes. Et parlez toujours avec douceur. Ainsi, vous plairez à Jéhovah, vous favoriserez la paix et vous donnerez un bel exemple d’humilité. – TG2019/2 p8-13 §9,10 Jéhovah déclara à Moïse : "Je suis le Dieu de votre père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob." - Ex. 3: 6. Remarquez comment Jéhovah formule ce passage: Je suis le Dieu de votre père [...] Ces paroles nous aident à comprendre que, même si ses fidèles serviteurs d'autrefois sont morts, ils vivent encore pour Jéhovah. Car il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Comme ces paroles sont réconfortantes pour ceux qui ont perdu des êtres chers dans la mort, sachant que son fils royal, Jésus-Christ, détient le pouvoir de ressusciter de tels êtres dans un avenir proche. – TG2005 1/5 p13 Quelle preuve biblique avons-nous que Dieu a de l’empathie pour nous ? Dieu a de l’empathie pour nous et déteste nous voir souffrir. Quand les Israélites étaient esclaves en Égypte, Dieu était conscient de leur détresse et il ressentait leur douleur (Ex. 3:7). Comme nous sommes faits à l’image de Dieu, nous pouvons avoir de l’empathie pour les autres. Même si nous nous sentons indignes de son amour, Dieu a de l’empathie pour nous. Quand d’autres nous font souffrir, Dieu souffre avec nous. – TG2018/12 p9 Jéhovah fait plus que seulement ressentir de la compassion pour ses serviteurs. Il agit en leur faveur. Par exemple, quand les Israélites étaient esclaves en Égypte, Jéhovah comprenait leur douleur, ce qui l’a poussé à les soulager. Il a dit à Moïse : « Vraiment, j’ai vu la détresse de mon peuple [...], et j’ai entendu leur cri de plainte [...]. Je connais bien leurs douleurs. Je vais descendre pour les délivrer de la main des Égyptiens » (Ex. 3:7, 8). Il a alors libéré son peuple de l’esclavage. Dans les siècles qui ont suivi, alors que les Israélites étaient en Terre promise, ils ont subi des attaques ennemies. Comment Jéhovah a-t-il réagi ? Il a été « pris de pitié en les entendant gémir à cause de ceux qui les opprimaient et les maltraitaient ». Là encore, la compassion l’a incité à aider son peuple. Il a donné aux Israélites des juges pour les sauver de leurs ennemis. Quand nous réfléchissons à l’exemple de Jéhovah, nous nous sentons poussés à nous montrer plus sensibles à ce que les autres ressentent. Bien sûr, nous ne pouvons pas lire dans les cœurs. Toutefois, nous pouvons essayer de comprendre les sentiments et les besoins des autres – TG2019/3 p1-32 §5,14 Pourquoi Moïse a-t-il demandé à Dieu comment il s’appelait, et pourquoi son souci était-il compréhensible ? Jéhovah a confié à Moïse, âgé de 80 ans, cette mission difficile : « Fais sortir d’Égypte mon peuple les fils d’Israël. » Moïse lui a alors respectueusement posé une question. Une question fondamentale, car elle revenait à demander : « Comment t’appelles-tu ? » Puisque le nom de Dieu était connu depuis longtemps, que voulait-il dire ? Il souhaitait manifestement en savoir plus sur la personne qui portait ce nom, il voulait des éléments pour convaincre ses frères que Dieu allait bien les délivrer. Son souci était compréhensible : les Israélites, esclaves depuis longtemps, se demanderaient probablement si le Dieu de leurs ancêtres serait capable de les délivrer. D’ailleurs, certains s’étaient même mis à adorer des dieux égyptiens – Exode 3 :10-15 – Qu’a répondu Jéhovah à Moïse ? « Voici ce que tu diras aux fils d’Israël : “JE SERAI* m’a envoyé vers vous.” [...] “Jéhovah le Dieu de vos ancêtres [...] m’a envoyé vers vous.” » Il révélait par là qu’il deviendrait tout ce qu’il déciderait pour accomplir son dessein, qu’il tiendrait toujours parole. C’est pourquoi il a ajouté : « C’est là mon nom pour des temps indéfinis et c’est là mon mémorial de génération en génération » (verset 15). Comme cette révélation a dû fortifier la foi de Moïse, et le remplir d’un immense respect – Bientôt, tous ceux qui méprisent ou défient Jéhovah seront obligés d’admettre qu’il est le vrai Dieu - TG2013 15/3 p24 §5 Alors que Moïse avait 80 ans, Jéhovah lui a confié une mission très difficile : délivrer les Israélites de leur esclavage en Égypte (Ex. 3:10). Cela a dû être un choc pour Moïse, car il était alors berger en Madian depuis 40 ans. Il s’est exclamé : « Qui suis-je pour aller voir Pharaon et pour faire sortir d’Égypte les Israélites ? » Mais Dieu l’a rassuré en lui disant : « Je serai avec toi » (Ex. 3:11, 12). Il lui a aussi promis que les anciens d’Israël l’écouteraient. Cependant, Moïse a répondu : « Supposons qu’ils ne [...] m’écoutent pas » (Ex. 3:18 ; 4:1). En disant cela, il laissait entendre que Jéhovah pouvait se tromper ! Néanmoins, Jéhovah est resté patient. Il a même donné à Moïse le pouvoir d’accomplir des miracles. C’est le premier humain mentionné dans la Bible à recevoir un tel pouvoir – TG2018/9 p23 §7 À un moment donné, Moïse ne s’est pas senti capable d’assumer une responsabilité que Jéhovah lui confiait (Ex. 3:11). Mais Jéhovah l’a aidé et, avec le temps, Moïse a renforcé son courage pour agir. Comment un frère peut-il acquérir le même courage ? En priant Jéhovah de l’aider, et en lisant la Bible chaque jour. Également, en méditant sur l’exemple de personnages bibliques qui ont été courageux. – TG2017/9 p28 §19 Ce nom décrit particulièrement bien qui est Dieu. Beaucoup de biblistes sont arrivés à la conclusion que le nom Jéhovah signifie « Il fait devenir ». Et Jéhovah nous permet de mieux comprendre la signification de son nom grâce aux paroles qu’il a adressées à Moïse quand il a dit de lui-même : « Je deviendrai ce que je décide de devenir » (Exode 3:14). Le nom de Dieu ne nous apprend donc pas simplement qu’il est le Créateur de toutes choses. Il nous apprend aussi que Dieu est capable de devenir ou de faire que sa création devienne tout ce qui est nécessaire pour que son projet se réalise. Les titres que Dieu porte peuvent décrire sa position, son pouvoir ou sa puissance, mais seul son nom, Jéhovah, exprime tout ce qu’il est et tout ce qu’il peut devenir. - TG2019 n°1 p4-5 Ce nom est important pour Dieu lui-même. Dieu a choisi lui-même son nom ; personne ne le lui a donné. Jéhovah a déclaré : « C’est là mon nom pour toujours et c’est sous ce nom qu’on doit se souvenir de moi de génération en génération » (Exode 3:15). Dans la Bible, le nom de Dieu apparaît plus souvent que n’importe lequel de ses titres, comme Tout-Puissant, Père, Seigneur ou Dieu. Il apparaît aussi plus souvent que n’importe quel autre nom. Jéhovah veut que tout le monde connaisse son nom – TG2019 n°1 p4-5 Les serviteurs de Jéhovah du passé n’ont pas tous offert la même chose. Les Israélites qui ont soutenu la construction du tabernacle ont probablement offert des choses de valeur qu’ils avaient emportées d’Égypte (Ex. 3:21, 22). Nous pourrions nous aussi être encouragés à soutenir un projet. Nous pouvons tous donner quelque chose pour soutenir les activités de l’organisation de Jéhovah en ces derniers jours. – TG2018/1 p17
  13. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 15 Juin 2020 - Genèse 48-50.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 15 Juin 2020 - Genèse 48-50.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Genèse 48-50 Genèse 49:19 : Comment la prophétie de Jacob concernant Gad s’est-elle réalisée ? (w04 1/6 15 § 4-5). « Gad, lui, sera attaqué par une bande de pillards, mais il attaquera leurs arrières. » 4 Avant qu’Israël n’entre en Terre promise, les membres de la tribu de Gad ont demandé l’autorisation de s’installer dans le pays propice à l’élevage qui se situait à l’est du Jourdain (Nombres 32:1-5). En vivant à cet endroit, ils se heurteraient à de sérieuses difficultés. Les tribus qui habiteraient à l’ouest seraient protégées par la vallée du Jourdain, qui constituait une barrière naturelle contre les invasions (Josué 3:13-17). Mais, en ce qui concerne les terres à l’est du Jourdain, on lit dans Géographie historique de la Terre sainte (angl.), par George Smith : “ [Elles] s’étendent presque sans aucun obstacle sur le grand plateau d’Arabie. Par conséquent, elles ont de tout temps été exposées à l’invasion de nomades affamés, dont certains les envahissaient chaque année pour y faire paître leurs troupeaux. ” 5 Comment la tribu de Gad s’accommoderait-elle de cette menace permanente ? Des siècles auparavant, son ancêtre Jacob avait prophétisé sur son lit de mort : “ Quant à Gad, une bande de maraudeurs l’assaillira, mais lui, il assaillira la queue de l’arrière-garde. ” (Genèse 49:19). Au premier abord, ces paroles semblent pessimistes. En réalité, elles revenaient à donner aux Gadites l’ordre de riposter. Jacob leur certifiait que, s’ils contre-attaquaient, leurs assaillants battraient en retraite, humiliés, et eux poursuivraient la queue de leur arrière-garde. - w04 1/6 15 § 4-5 Les dernières paroles que Jacob adressa à Gad ressemblaient à un ordre lui disant de contre-attaquer courageusement quand des troupes de maraudeurs empiéteraient sur son territoire. La tribu n’avait pas peur de ce qu’une de ses frontières (à l’E.) était exposée aux bandes de maraudeurs. Les Gadites n’avaient pas choisi de vivre sur les plateaux orientaux afin de ne pas avoir à combattre pour conquérir le pays de Canaan. Les paroles d’adieu de Jacob constituaient en quelque sorte un ordre qui les invitait à riposter sans crainte aux attaques des maraudeurs et de ceux qui violeraient leurs frontières. En outre, les fils de Gad assaillaient leurs assaillants, les mettant en déroute, après quoi ils poursuivaient leur arrière-garde. it-1 p937 Au premier abord, ces paroles semblent pessimistes. En réalité, elles revenaient à donner aux Gadites l’ordre de riposter. Jacob leur certifiait que, s’ils contre-attaquaient, leurs assaillants battraient en retraite, humiliés, et eux poursuivraient la queue de leur arrière-garde. Genèse 49:27 : Comment la prophétie de Jacob concernant Benjamin s’est-elle réalisée ? (it-1 299 § 7). « Benjamin déchirera des proies sans arrêt, comme un loup. Le matin, il dévorera sa proie et, le soir, il partagera le butin. » L’habileté au combat des descendants de Benjamin fut illustrée dans la prophétie que Jacob prononça sur son lit de mort ; il dit au sujet de ce fils bien-aimé : “ Benjamin déchirera sans relâche, comme un loup. Le matin, il mangera l’animal capturé et, le soir, il partagera le butin. ” (Gn 49:27). Les combattants benjaminites étaient renommés pour leur habileté à la fronde ; ils tiraient aussi bien de la main droite que de la main gauche et touchaient leur cible “ à un cheveu près ”. (Jg 20:16 ; 1Ch 12:2.) Le juge Éhoud, le gaucher qui exécuta le roi tyrannique Églôn, était de Benjamin (Jg 3:15-21). Il est aussi à noter que c’est au “ matin ” du royaume d’Israël que la tribu de Benjamin, bien que “ la plus petite des tribus ”, donna le premier roi d’Israël, Saül le fils de Qish, qui s’avéra un adversaire acharné des Philistins (1S 9:15-17, 21). Pareillement, au “ soir ” pour ce qui était de la nation d’Israël, la tribu de Benjamin produisit la reine Esther et le premier ministre Mordekaï, qui furent utilisés pour sauver les Israélites de l’anéantissement sous l’Empire perse. — Est 2:5-7. - it-1 299 § 7 Le loup est combatif. La tribu de Benjamin combattit les ennemis de Dieu. Jacob compara son fils Benjamin à un loup, sans aucun doute pour souligner les aptitudes au combat de la tribu qui serait issue de lui Même si son nom n’y est pas mentionné, Mordekaï fut un homme de foi. Il fit preuve de courage, de détermination, d’intégrité et de fidélité envers Dieu et envers son peuple. Esther et lui étaient de la tribu de Benjamin. Ces deux Benjaminites agirent au crépuscule de la nation d’Israël, qui n’avait plus de roi au pouvoir et qui était passée sous domination gentile. Mordekaï et Esther eurent peut-être le privilège d’éliminer le dernier des odieux Amaléqites. En s’intéressant au bien de ses compatriotes, Mordekaï montra qu’il espérait avec foi que d’entre les fils d’Israël naîtrait la Semence d’Abraham qui bénirait toutes les familles de la terre. — Gn 12:2 ; 22:18. – it-2 p345 Mordekaï remplaça Hamân au poste de premier ministre. Il reçut l’anneau sigillaire du roi permettant de sceller les documents officiels. De plus, Esther l’établit sur la maison de Hamân, maison qu’Assuérus lui avait donnée. Avec l’autorisation du roi, Mordekaï écrivit un contre-décret qui donnait aux Juifs le droit légal de se défendre. Ce fut pour ce peuple une lumière de délivrance et de joie. Dans l’Empire perse, de nombreuses personnes rallièrent les Juifs, et quand arriva le 13 Adar, jour où les décrets prenaient effet, les Juifs étaient prêts. Les fonctionnaires se rangèrent de leur côté en raison de la position élevée de Mordekaï. À Suse, le combat fut prolongé d’une journée. Dans tout l’empire, plus de 75 000 ennemis des Juifs furent détruits, y compris les dix fils de Hamân (Est 8:1–9:18). Puis, avec le consentement d’Esther, Mordekaï ordonna la célébration annuelle de la fête des 14e et 15e jours d’Adar, les “ jours de Pourim ”, qui seraient désormais marqués par des réjouissances, des banquets, des échanges de cadeaux et des dons aux pauvres. Les Juifs acceptèrent cette fête et l’imposèrent à leur descendance et à tous ceux qui se joindraient à eux. Mordekaï, second de l’empire, était tenu en haute estime par les Juifs, peuple voué à Dieu ; il continua de travailler à leur bien-être – it-2 p346 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Jacob ayant eu la bénédiction d’avoir obtenu au total 12 fils desquels sortiraient les 12 tribus d’Israël, poursuivit sa route vers le Sud. Son campement suivant fut “ à quelque distance au-delà de la tour d’Éder ”, quelque part entre Bethléhem et Hébrôn. C’est pendant son séjour à cet endroit que Ruben, son fils aîné, eut des rapports sexuels avec Bilha, concubine de son père et mère de Dân et de Naphtali. Ruben crut peut-être que Jacob était trop vieux pour réagir. Mais Jéhovah condamna son acte incestueux, qui lui valut de perdre le droit de premier-né. — Genèse 49 :3,4 - it-1p1224 Jacob eut beau être béni, puisqu’il fut riche et qu’il eut 12 fils, sa vie ne fut pas exempte de difficultés. Pourtant, il ne perdit jamais sa foi en Jéhovah et en la fiabilité de sa parole. Même sur son lit de mort, il exprima sa foi dans la promesse messianique (Gn 49:10). Parmi les descendants de Jacob naquit Jésus Christ, par le moyen de qui Dieu bénira les humains éternellement. – it-1 p529 49:10 — Y a-t-il une différence entre un sceptre et un bâton de commandant? Oui. Le sceptre est un bâton porté par un souverain en signe de son autorité royale. En revanche, le bâton de commandant est une verge plus longue qui, elle, représente le pouvoir de commander. En parlant de ces deux instruments, Jacob voulait sans doute montrer que l’autorité et le pouvoir continueraient d’appartenir à la tribu de Juda jusqu’à ce que vienne Schilo. Ce descendant de Juda n’est autre que Jésus Christ, celui que Jéhovah a intronisé au ciel et qui possède à la fois l’autorité royale et le pouvoir de commander. – TG1983 15/9 p22 Jacob bénit Joseph et ses autres fils. Sur son lit de mort, Jacob appela auprès de lui tous ses fils et bénit chacun d’eux. Il compara Joseph au “ rejeton d’un arbre portant du fruit ”. Cet “ arbre portant du fruit ” était le patriarche Jacob lui-même, dont Joseph devint une des branches en vue (Gn 49:22). Quoique harcelé par les archers et objet d’animosité, Joseph avait un arc qui “ habitait dans un lieu permanent, et la force de ses mains était souple ”. (Gn 49:23, 24.) Ces paroles pouvaient s’appliquer à Joseph lui-même. En effet, ses demi-frères avaient gardé de l’animosité à son égard et, figurément parlant, lui avaient lancé des flèches en vue de le détruire. Mais, en retour, Joseph fit preuve de miséricorde et de bonté de cœur envers eux, qualités comparables à des flèches qui anéantirent leur animosité. Les archers ennemis ne réussirent pas à tuer Joseph ni à affaiblir son attachement à la justice et son affection pour ses frères.- it2 p48 On peut établir d’autres parallèles entre certains aspects de la bénédiction prophétique de Jacob et des épisodes de la vie de Joseph. Quand, au lieu de se venger, Joseph pourvut aux besoins de toute la maisonnée de Jacob, il était semblable à un berger et à une pierre d’appui pour Israël. Puisque c’est Jéhovah qui avait dirigé les événements de façon qu’il serve de la sorte, Joseph était sorti des mains du “ Puissant de Jacob ”. Venant de Dieu, il était aidé par Jéhovah. Il était avec le Tout-Puissant en ce sens qu’il se trouvait du côté de Jéhovah et, dès lors, était l’objet de sa bénédiction. Gn 49:24, 25 – it-2 p48 La bénédiction de Jéhovah devait également s’étendre aux tribus qui descendraient de Joseph par Éphraïm et Manassé. Jacob déclara : “ Il [le Tout-Puissant] te bénira des bénédictions des cieux, là-haut, des bénédictions de l’abîme d’eau qui gît en bas, des bénédictions des seins et de la matrice. ” (Gn 49:25). Ces paroles donnaient l’assurance aux descendants de Joseph qu’ils auraient des réserves d’eau suffisantes, provenant des cieux et du sous-sol, et qu’ils seraient nombreux. — it-2 p48 Les bénédictions que Jacob prononça au sujet de son fils bien-aimé Joseph devaient être comme un ornement pour les deux tribus qui seraient issues de lui. Ces bénédictions seraient un ornement supérieur aux bénédictions que sont les forêts et les sources qui parent les montagnes éternelles et les collines de durée indéfinie. Elles seraient permanentes et resteraient sur la tête de Joseph et sur celle de ses descendants aussi longtemps que subsistaient les montagnes et les collines. — Gn 49:26 ; it-2 p48 Joseph fut “ séparé de ses frères ” parce que Dieu le choisit pour assumer un rôle particulier (Gn 49:26). Il s’était distingué par son esprit excellent et par ses qualités de surveillant et d’organisateur. Il convenait donc que des bénédictions spéciales descendent sur son crâne. – it-2 p48 Les injustices ont-elles aigri Joseph ? A-t-il perdu confiance en son Dieu, Jéhovah ? Non. Qu’est-ce qui l’a aidé à patienter ? Sa foi en Jéhovah. Il comprenait que Jéhovah agissait sur les évènements. C’est ce qu’indique ce qu’il a dit à ses frères : « N’ayez pas peur ; en effet, suis-je à la place de Dieu ? Quant à vous, vous aviez en vue du mal contre moi. Dieu l’avait en vue pour le bien, afin d’agir comme en ce jour : garder en vie un grand nombre de gens » (Gen. 50:19, 20). Joseph a réalisé qu’il valait la peine d’attendre les bénédictions de Jéhovah. Si nous subissons des épreuves, soyons donc déterminés à « rester dans l’attente ». Peut-être que parfois nous crierons : « Jusqu’à quand, ô Jéhovah ? » (Is. 6:11). Mais grâce à l’énergie que l’esprit de Dieu donne, nous sommes tous déterminés à dire comme Jérémie : « Je resterai dans l’attente de Jéhovah » (Lam. 3:21, 24).– TG2017/8 p3 §13 Nous trouvons dans la Bible beaucoup de cas où Jéhovah a fait des choses inimaginables. Prenons l’exemple de Joseph, fils de Jacob. Dans son cachot en Égypte, pouvait-il imaginer qu’un jour il deviendrait le deuxième personnage du pays, ou qu’il serait utilisé par Jéhovah pour sauver sa famille de la famine ? Genèse 50 :20 - Sans aucun doute, les actions de Jéhovah ont dépassé ce qu’il avait pu imaginer. Nous n’imaginons pas que Jéhovah fera disparaître tous nos problèmes par miracle avant le monde nouveau. Nous n’exigeons pas non plus qu’il nous arrive des choses spectaculaires. Mais une chose est sûre : le Dieu qui a fait l’inimaginable pour ses serviteurs du passé est aussi notre Dieu, Jéhovah. Cette assurance nous aide à avoir confiance en lui. Nous sommes sûrs qu’il peut faire tout ce qui est nécessaire pour nous donner la force d’obéir à sa volonté. Jéhovah peut nous aider à surmonter les situations les plus difficiles si nous lui restons fidèle – TG2017/8 p8 §13,14 Joseph a donné un bon exemple de réaction aux fautes d’autrui. Ses dix demi-frères, jaloux de lui parce qu’il était le préféré de leur père, l’ont vendu en esclavage. Après de nombreuses années, l’excellent travail de Joseph en Égypte lui a valu de devenir le deuxième personnage du pays. Quand une famine a frappé la région, ses frères sont venus acheter de la nourriture, mais ils ne l’ont pas reconnu. Joseph aurait pu utiliser son pouvoir pour se venger du traitement qu’ils lui avaient infligé. Au lieu de cela, il les a mis à l’épreuve pour voir s’ils avaient changé d’état d’esprit. Constatant chez eux un réel changement, Joseph leur a révélé son identité. Plus tard, il leur a dit : « N’ayez pas peur. Je continuerai moi-même à vous ravitailler, vous et vos petits enfants. » Le récit biblique ajoute : « Ainsi il les consola et leur parla sur un ton rassurant » (Gen. 50:21). Il est sage de nous souvenir que, comme nous avons tous des défauts, il nous arrive d’offenser autrui. Si nous nous apercevons que nous avons offensé quelqu’un, la Bible nous demande d’aller voir la personne et d’essayer de résoudre la situation. Nous apprécions que les autres ne tiennent pas compte de nos erreurs ; nous devrions donc agir de la même manière envers eux. Si nous pratiquons le pardon, Jéhovah nous pardonnera. – TG2016/6 p23 §17 Jacob a été embaumé par des personnes dont les croyances religieuses étaient différentes des siennes. Cependant, on peut difficilement imaginer que Joseph ait sollicité les prières et le rituel égyptiens qui accompagnaient habituellement l’embaumement, lorsqu’il a confié le corps de son père aux médecins. Jacob et Joseph étaient tous deux des hommes de foi. Même si, vraisemblablement, la conservation de la dépouille de Jacob n’était pas demandée par Jéhovah, les Écritures n’en parlent pas en termes désapprobateurs. L’embaumement de Jacob ne servait pas à établir un précédent pour la nation d’Israël ni pour la congrégation chrétienne. À vrai dire, la Parole de Dieu ne contient aucune indication précise à ce sujet. L’embaumement de Joseph lui-même en Égypte est la dernière mention de cette pratique dans la Bible. — Genèse 50:26. Un chrétien devrait-il trouver à redire à la coutume de l’embaumement ? Soyons réalistes : l’embaumement ne sert qu’à retarder l’inévitable. Nous venons de la poussière et une fois morts nous retournons à la poussière. Mais combien de temps va-t-il s’écouler entre le moment du décès et l’enterrement ? Si les membres de la famille et les amis viennent de loin et qu’ils souhaitent voir la dépouille du défunt, celle-ci devra sans aucun doute ê - tre embaumée dans une certaine mesure. D’un point de vue biblique, il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter si l’embaumement est requis par la législation locale ou si des membres de la famille le demandent. Les morts “ ne savent rien ” S’ils sont dans la mémoire de Dieu, ils seront ramenés à la vie dans le monde nouveau qu’il promet – TG2002 15/3 p29
  14. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 8 Juin 2020 - Genèse 46-47.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 8 Juin 2020 - Genèse 46-47.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Genèse 46-47 Genèse 46:4 : Que signifiait le geste de Joseph consistant à ‘poser sa main’ sur les yeux de Jacob ? (it-1 227 § 16). « Je descendrai moi-même avec toi en Égypte et c’est moi aussi qui te ramènerai de là-bas. Et Joseph posera sa main sur tes yeux. » Poser la main sur les yeux d’un mort. Quand Jéhovah déclara à Jacob : “ Joseph posera sa main sur tes yeux ” (Gn 46:4), c’était une manière de lui dire que Joseph lui fermerait les yeux après sa mort, ce qui incombait ordinairement au premier-né. Il semble donc que Jéhovah indiquait par-là à Jacob que le droit de premier-né devait aller à Joseph - it-1 227 § 16 Joseph serait celui qui fermerait les yeux de Jacob à sa mort. Étant donné que, selon la coutume, c’est au premier-né que revenait d’accomplir ce geste, Jéhovah révélait ainsi que Joseph recevrait le droit de premier-né. Non seulement ces paroles donnèrent au patriarche Jacob bien âgé la certitude que son fils bien-aimé Joseph resterait près de lui durant les dernières années de sa vie, mais, selon toute apparence, elles prédisaient également que le droit de premier-né, perdu par Ruben, irait à Joseph. – it-1p51 Genèse 46:26, 27 : Combien de membres de la famille de Jacob sont entrés en Égypte ? (nwtsty, note d’étude sur Ac 7:14). « Tous les descendants de Jacob qui entrèrent avec lui en Égypte étaient 66, sans compter ses belles-filles. 27 En Égypte, Joseph eut deux fils. En tout, les membres de la famille de Jacob qui entrèrent en Égypte étaient 70.» 75 personnes en tout : Quand il indique qu’en Égypte, le nombre total des membres de la famille de Jacob s’élevait à 75, Étienne ne cite peut-être pas un verset en particulier des Écritures hébraïques. Ce chiffre ne figure pas dans le texte massorétique des Écritures hébraïques. Gn 46:26 dit : « Tous les descendants de Jacob qui entrèrent avec lui en Égypte étaient 66, sans compter ses belles-filles. » Le verset 27 poursuit : « En tout, les membres de la famille de Jacob qui entrèrent en Égypte étaient 70. » Ici, le comptage est fait de deux manières différentes. Le premier chiffre comprend semble-t-il uniquement les descendants de Jacob par filiation naturelle et le second, le nombre total des membres de la famille de Jacob qui sont entrés en Égypte. Ex 1:5 et Dt 10:22 mentionnent également le nombre des descendants de Jacob, et donnent le chiffre « 70 ». Étienne indique un troisième chiffre qui, manifestement, englobe davantage de membres de la famille élargie de Jacob. Certains supposent que ce chiffre englobe les fils et les petits-fils des fils de Joseph (Manassé et Éphraïm) que la version (grecque) des Septante ajoute à la liste en Gn 46:20. D’autres supposent que ce chiffre englobe les belles-filles de Jacob, qui sont expressément exclues du chiffre indiqué en Gn 46:26. Par conséquent, le chiffre « 75 » est peut-être une somme globale. Mais ce chiffre provient peut-être de manuscrits des Écritures hébraïques en circulation au 1er siècle de n. è. Depuis des années, les biblistes savent que dans la version des Septante, on trouve en Gn 46:27 et en Ex 1:5 le chiffre « 75 ». De plus, au 20e siècle, deux fragments des Rouleaux de la mer Morte d’Ex 1:5 en hébreu ont été découverts, et dans ces fragments figure également le chiffre « 75 ». Le chiffre que donne Étienne provient peut-être de l’un de ces textes anciens. Quelle qu’en soit l’explication, le chiffre indiqué par Étienne est simplement le résultat d’une manière différente de compter la totalité des descendants de Jacob. - nwtsty, note d’étude sur Ac 7:14 En Genèse chapitre 46, le texte hébreu dit que le nombre des parents de Joseph s’élevait à soixante-dix. La Septante, quant à elle, parle de soixante-quinze. Vraisemblablement, Étienne citait la Septante Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Jacob a construit plusieurs autels en Terre promise. Le destinataire de son culte a toujours été Jéhovah (Genèse 46:1). La qualité de ses sacrifices, la façon dont il adorait Dieu et les mobiles qui l’animaient étaient si remarquables que la Bible le qualifie d’« irréprochable », un terme qui décrit les hommes et les femmes que Dieu approuvait. Par la façon dont il a mené sa vie, Jacob a laissé un exemple admirable à Israël, la nation qui allait descendre de lui. Que nous apprend son exemple sur le culte pur ? Comme lui, nous sommes entourés de personnes, peut-être même de membres de notre famille, dont l’influence pourrait affaiblir notre attachement à Jéhovah. Pour résister à cette influence, nous devons acquérir une foi profonde en Jéhovah et être convaincus que ses normes justes sont les meilleures. Nous manifestons cette foi en obéissant à Jéhovah et en lui consacrant notre temps, notre énergie et nos ressources. Qu’il est encourageant de savoir que si nous adorons Jéhovah de notre mieux, de la manière dont il le demande et avec les bons mobiles, il nous considère comme justes – Culte pur chap2 §20 A certaines époques, la procréation a fait partie de la mission que Jéhovah a confiée à ses serviteurs terrestres; ce fut le cas pour Adam et Ève, ainsi que pour les survivants du déluge. Jéhovah désira aussi que les fils d’Israël deviennent nombreux grâce à la procréation. — Genèse 46:1-3 À proprement parler, la procréation ne fait pas partie de l’œuvre que Jéhovah assigne aujourd’hui à son peuple. C’est néanmoins un privilège qu’il accorde toujours aux couples qui le désirent. Par conséquent, on ne devrait pas critiquer les chrétiens qui choisissent de fonder une famille, ni ceux qui décident de ne pas le faire. S’agissant donc d’une question personnelle, il appartient à chaque couple de décider s’il aura ou non des enfants en cette époque de la fin. Toutefois, puisque “le temps qui reste est écourté”, les conjoints feraient bien de peser soigneusement, et dans la prière, les avantages et les inconvénients de la condition de parents à notre époque. Ceux qui décident d’avoir des enfants devraient être pleinement conscients, non seulement des joies que procure la famille, mais aussi des responsabilités qu’elle entraîne et des difficultés qu’ils pourront rencontrer, eux et les enfants qu’ils mettront au monde. – TG1988 1/3 p23 Genèse 46:3 Dieu reprit : « Je suis le vrai Dieu, le Dieu de ton père. N’aie pas peur de descendre en Égypte, car là-bas, je ferai de toi une grande nation. » « le Dieu ». En hébreu, cet emploi du mot « Dieu », précédé de l’article défini « le », sert souvent à faire la distinction entre Jéhovah, le seul vrai Dieu, et les autres dieux, qui sont de faux dieux. C’est pourquoi nous utilisons l’expression « le vrai Dieu » (en ajoutant « vrai ») pour restituer le sens complet de l’expression hébraïque dans ces contextes – nwtstg le vrai Dieu Grâce à la bénédiction de Jéhovah, Joseph était devenu l’un des hommes les plus riches et les plus puissants d’Égypte. Toutefois, il ne s’est pas dit qu’il était trop important ou trop occupé pour honorer son père âgé de 130 ans. Lorsqu’il apprit que Jacob approchait, “ Joseph fit atteler son char et monta à la rencontre d’Israël son père à Goshèn. Lorsqu’il parut devant lui, aussitôt il se jeta à son cou et se laissa aller aux larmes sur son cou, encore et encore ”. (Genèse 46:28, 29.) Pareil accueil était bien loin d’une marque de respect purement formaliste ! Joseph aimait tendrement son vieux père et n’avait pas honte de le montrer. Si nos parents prennent de l’âge, leur témoignons-nous également de l’affection sans nous retenir ? - TG2004 15/5p15 Jéhovah voulait non seulement que les Israélites respectent les étrangers, mais aussi qu’ils se souviennent de ce que cela faisait d’être étranger. Bien avant que les Israélites deviennent esclaves en Égypte, les Égyptiens ne les aimaient déjà pas, parce qu’ils étaient différents d’eux (Genèse 46:34). Quand les Israélites eux-mêmes avaient été étrangers, ils avaient eu la vie dure. Jéhovah voulait qu’ils s’en souviennent pour qu’ils soient bons avec les étrangers qui vivaient parmi eux. Jéhovah n’a pas changé. Donc, quand des étrangers viennent dans notre assemblée, n’oublions pas que Jéhovah est bon avec ces personnes aujourd’hui aussi. Prenons le temps de réfléchir aux difficultés qu’ils ont peut-être. Par exemple, ils ne comprennent pas notre langue, et ils sont traités injustement. Faisons l’effort de les aider et d’être bons avec eux ws2016/10 p3§4 Bien que l’idée du droit d’asile soit louée dans son principe, le flot impressionnant des réfugiés plonge les nations dans la consternation. Cette situation trouve un parallèle dans l’Égypte antique. Quand Jacob et sa famille cherchèrent refuge en Égypte pour échapper aux ravages d’une famine qui durerait sept ans, ils furent bien accueillis. Pharaon leur donna “ la meilleure partie du pays ” pour y habiter. — Genèse 47:1-6. Avec le temps, cependant, les Israélites devinrent nombreux, “ si bien que le pays se remplit d’eux ”. Les Égyptiens les traitaient maintenant durement, mais “ plus on les opprimait, plus ils se multipliaient et plus ils se répandaient, si bien qu’on ressentit un effroi mêlé d’aversion à cause des fils d’Israël ” Pareillement aujourd’hui, devant l’augmentation incessante du nombre des réfugiés, les nations éprouvent “ un effroi mêlé d’aversion ”. L’une de leurs grandes craintes est d’ordre économique. Nourrir, habiller, loger et protéger des millions de réfugiés coûte très cher. – RV1996 22/8 p4 Conformément à la prédiction, il y eut bien sept années d’abondance pendant lesquelles Joseph rassembla de grandes quantités de vivres. Après quoi la famine annoncée s’abattit sur l’Égypte. Quand le peuple vint alors réclamer du pain à Pharaon, celui-ci répondit: “Allez à Joseph. Vous devrez faire ce qu’il vous dira.” Joseph leur vendit donc des céréales d’abord contre de l’argent, puis en échange de leur bétail et finalement d’eux-mêmes et de leurs terres. S’ils voulaient survivre, les Égyptiens devaient se mettre entièrement au service de Pharaon. — Genèse 47:13-26. En revanche, Jéhovah a accordé l’abondance spirituelle à ses serviteurs fidèles qui sont unis par un amour sincère. Il a ouvert leur intelligence pour qu’ils soient rassasiés par les vérités de sa Parole inspirée, et il leur a confié une œuvre à accomplir en tant que ses témoins. Ils communiquent joyeusement ces vérités à leurs semblables spirituellement affamés qui cherchent à vivre dans de bonnes relations avec Dieu. En Égypte, les sept années de famine avaient suivi les sept années d’abondance, mais à notre époque la famine et l’abondance spirituelles ont lieu simultanément.- su chap10 p75 §7,10 Le fait que pour obtenir de la nourriture les Égyptiens se sont finalement vendus, eux et leurs terres, à Joseph, qui les acheta pour le pharaon, a une remarquable signification prophétique (Gen. 47:23). Ainsi, tous ceux qui, aujourd’hui, veulent recevoir du Grand Joseph la nourriture spirituelle indispensable à leur vie doivent se vouer entièrement, eux et tout ce qu’ils possèdent, à Jéhovah Dieu. L’offrande de leur personne pour faire la volonté de Dieu et suivre l’exemple de Jésus-Christ doit être complète et franche. Par conséquent, ils deviennent les esclaves de Jéhovah tout comme les Égyptiens de cette époque devinrent les serviteurs du pharaon. – TG1971 1/8 Jacob tenait vivement à ne pas être enterré en Égypte, mais avec ses ancêtres (Gn 47:29-31). Il fallut donc embaumer son corps, sans quoi la chaleur l’aurait putréfié durant le voyage entre l’Égypte et la grotte de Makpéla. Joseph ayant exprimé un souhait semblable, de la même façon on embauma son corps et on le plaça dans un cercueil en attendant le moment de l’Exode pour l’emmener. Leur désir était sûrement lié au fait qu’ils avaient la même foi dans les promesses de Dieu et traduisait leur conviction qu’elles finiraient par se réaliser. – it-1 p773 La bonté nous rend prévenants envers les autres, elle nous pousse à aller au-devant de leurs désirs légitimes. Prenons un exemple: Jacob demanda à son fils Joseph d’exercer la bonté de cœur envers lui en ne l’enterrant pas en Égypte. Bien qu’ils aient dû acheminer son corps jusqu’à un lieu fort éloigné, Joseph et les autres fils de Jacob “le transportèrent donc au pays de Canaan et l’ensevelirent dans la caverne du champ de Macpélah, champ qu’Abraham avait acquis d’Éphron, le Hittite, en possession de sépulture, en face de Mamré”. (Genèse 47:29) S’inspirant de cet exemple, une famille chrétienne ne devrait-elle pas, tout en prenant en compte les exigences bibliques, se laisser guider par la bonté de cœur et respecter les volontés d’un de ses membres pour ce qui est de son enterrement ? – TG1991 15/7 §7
  15. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 1er Juin 2020 - Genèse 44-45.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 1er Juin 2020 - Genèse 44-45.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Genèse 44-45 Genèse 44:13 : Que signifiait le geste consistant à déchirer ses vêtements ? (it-1 606). « Alors ils déchirèrent leurs vêtements. Puis chacun rechargea son âne et ils retournèrent à la ville » DÉCHIRER SES VÊTEMENTS Façon courante de montrer son chagrin chez les Juifs, comme chez les autres Orientaux, en particulier lorsqu’ils apprenaient la mort d’un proche. Souvent, ce geste consistait à déchirer le vêtement sur le devant, juste assez pour découvrir la poitrine, et donc pas nécessairement en entier au point de le rendre immettable. La première fois qu’il est question de cette pratique dans la Bible, c’est à propos de Ruben, fils aîné de Jacob, qui, de retour à la citerne où il comptait retrouver Joseph, déchira ses vêtements et dit : “ L’enfant a disparu ! Et moi, où faut-il donc que j’aille ? ” Étant l’aîné, Ruben était particulièrement responsable de son frère plus jeune. Quand on lui fit croire que son fils était mort, Jacob déchira de même ses manteaux et revêtit une toile de sac en signe de deuil (Gn 37:29, 30, 34). Lorsqu’en Égypte on fit passer Benjamin pour un voleur, les demi-frères de Joseph montrèrent leur chagrin en déchirant leurs vêtements it-1 606 Genèse 45:5-8 : Qu’est-ce qui peut nous aider à supporter l’injustice ? (w04 15/8 15 § 15). « Mais maintenant, ne soyez pas angoissés et ne vous reprochez pas les uns aux autres de m’avoir vendu, car c’est Dieu qui m’a envoyé ici en avant de vous pour préserver la vie. C’est la deuxième année de famine dans le pays, et pendant encore cinq ans, on ne labourera pas et on ne moissonnera pas. Mais Dieu m’a envoyé ici en avant de vous pour vous sauver d’une manière extraordinaire, pour que vos familles ne disparaissent pas. Ainsi, ce n’est pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est le vrai Dieu. Il m’a établi comme conseiller principal de Pharaon, comme seigneur sur toute sa maison et comme chef sur toute l’Égypte » 15 Qu’est-ce qui nous aidera à ne pas nous aigrir contre ceux qui nous haïssent sans raison ? Rappelons-nous que nos principaux adversaires sont Satan et les démons (Éphésiens 6:12). S’il est vrai que quelques humains nous persécutent en toute connaissance de cause, la majorité de ceux qui s’opposent au peuple de Dieu le font par ignorance ou parce qu’ils sont manipulés. Jéhovah désire que “ toutes sortes d’hommes ” aient la possibilité d’être “ sauvés et parviennent à une connaissance exacte de la vérité ”. D’ailleurs, certains de nos anciens opposants sont à présent nos frères chrétiens, car ils ont observé notre conduite irréprochable. De plus, nous pouvons tirer leçon de l’exemple de Joseph, le fils de Jacob. Cet homme a souffert terriblement à cause de ses demi-frères, et pourtant il ne leur en a pas voulu. Pourquoi ? Parce qu’il a vu dans ses mésaventures la main de Jéhovah, qui avait dirigé les événements de façon à accomplir son dessein. Pareillement, Jéhovah est en mesure de faire concourir à la gloire de son nom n’importe quelle souffrance injuste que nous subissons – w04 15/8 15 § 15 Parce qu’il a été vendu comme esclave, Joseph a pu sauver sa famille. En effet, il est devenu administrateur des vivres de l’Égypte avant que ne survienne une grande famine, qui toucha sa famille. Quand on y pense, si Jéhovah n’avait pas permis cette injustice, Joseph ne se serait pas retrouvé en prison. C’est là qu’il a interprété les rêves de deux détenus. L’un d’eux a par la suite parlé de Joseph à Pharaon, qui a alors établi Joseph administrateur des vivres. - TG15/8/2007 L’amitié de Joseph avec Jéhovah nous enseigne une leçon encore plus précieuse. Pendant les 13 ans où il a subi des injustices, il a montré qu’il considérait les choses comme Jéhovah. Il n’a jamais accusé Jéhovah de son malheur. Bien sûr, il n’oubliait pas les injustices qu’il subissait, mais il n’est jamais devenu méchant et négatif. Plus important, il n’a jamais laissé les imperfections et les mauvaises actions des autres le séparer de Jéhovah. Quel bienfait cela lui a-t-il apporté ? Grâce à sa fidélité, il a eu l’occasion de voir Jéhovah réparer les injustices et le bénir, lui et sa famille. si nous subissons une injustice dans le peuple de Jéhovah, imitons Joseph et renforçons notre amitié avec Dieu. Efforçons-nous de considérer les choses comme Jéhovah. Faisons tout notre possible pour régler le problème en appliquant les principes bibliques, puis laissons-le s’occuper de la situation. Soyons convaincus qu’il réglera le problème au moment et de la façon qu’il décidera. – TG2017/4 Les épreuves de Joseph auraient facilement pu l’amener à nourrir de la haine et un esprit de vengeance. Pourtant, c’est la perspicacité et la miséricorde qu’il a cultivées. Si vous avez été déçu, montrez-vous patient. Soyez disposé à vous laisser former par Jéhovah. – TG2009 15/8 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Genèse 44 :1 « Plus tard, il ordonna à l’homme qui gérait sa maison : « Remplis les sacs de ces hommes. Donne-leur autant de nourriture qu’ils peuvent en porter, et mets l’argent de chacun à l’entrée de son sac. » Jéhovah nous ordonne de prêcher et de nourrir les personnes jusqu'à ce qu'ils soient satisfaits. Cette nourriture spirituelle sont comme des provisions venant de le son Organisation. 44:5 — Joseph a-t-il réellement lu des présages à l’aide d’une coupe ? La coupe en argent et ce qui a été dit à son sujet faisaient manifestement partie d’un subterfuge ou d’un stratagème. Joseph était un fidèle adorateur de Jéhovah. Il n’a évidemment pas utilisé la coupe pour lire des présages, pas plus que Benjamin ne l’avait volée. Joseph souhaitait se faire passer pour l’administrateur d’un pays dans lequel le vrai culte n’était pas pratiqué. – it-1 p51 Un amour puissant entre les membres d’une même famille permet également à ceux-ci d’endurer de durs traitements. Juda nous en donne un exemple quand il demanda de lui-même à devenir esclave de l’intendant des vivres d’Égypte pour épargner à son père la douleur de perdre Benjamin, le fils qu’il aimait tendrement (Gen. 44:18-34). L’amour entre deux amis qui ont beaucoup de choses en commun aide aussi à supporter les difficultés. N’était-ce pas cette sorte d’amour qui unissait David et Jonathan? C’est principalement l’amour basé sur des principes, que les rédacteurs des Écritures grecques exprimèrent par le mot agape, qui permet de tout supporter. – TG1978 15/9 Joseph a donné un bon exemple de maîtrise de soi. Quand ses frères sont venus lui acheter de la nourriture en Égypte, il ne leur a pas dit qui il était, car il voulait savoir ce qu’ils avaient dans le cœur. Et quand il a senti que ses émotions étaient très fortes, il est parti dans une autre pièce pour qu’on ne le voie pas pleurer (Gen. 45:1). Un chrétien ou un membre de notre famille a-t-il un mauvais raisonnement qui nous contrarie ? En nous maîtrisant comme Joseph, nous éviterons d’avoir une réaction excessive. Ce n’est sans doute pas facile, mais nous y arriverons si nous comprenons qu’en nous maîtrisant, nous imitons Jéhovah et nous suivons ses conseils. – TG2017/9 p3 §12 S’il en est un qui semblait avoir mille raisons d’être contrarié, amer ou rancunier, c’était bien Joseph. Ses frères l’avaient traité d’une façon si injuste, complotant sa mort et le vendant finalement en esclavage! En Égypte, malgré un travail consciencieux et fidèle au service de Potiphar, on l’a calomnié, puis jeté en prison injustement. Il a enduré patiemment toutes ces tribulations, comprenant sans doute que de telles épreuves pouvaient servir le dessein de Jéhovah (Genèse 45:5). La foi et la confiance en Jéhovah, alliées à l’humilité et à l’ouverture d’esprit, ont permis à Joseph de se montrer patient même dans des circonstances très éprouvantes. L’esprit saint de Jéhovah est également très précieux. Par exemple, si nous avons le sang chaud et le sarcasme facile, nous pouvons, dans la prière, demander l’aide de Dieu pour cultiver le fruit de l’esprit saint. En méditant sur chacune de ses facettes, telles que la longanimité et la maîtrise de soi, nous verrons mieux en quoi ces qualités sont liées à la patience – TG1995 15/6 Clémence et délivrance - “ Mon père est-il encore vivant ? ” demande Joseph. Pas de réponse. Ses demi-frères sont sans voix. Doivent-ils exploser de joie, ou doivent-ils s’affoler ? En effet, quand ils avaient 20 ans de moins, ils ont vendu cet homme en esclavage. Joseph a le pouvoir de les faire emprisonner, de les renvoyer chez eux sans vivres ou — non, ils n’osent pas y penser — de les faire exécuter ! Ils ont toutes les raisons de ‘ ne pouvoir lui répondre, car ils sont troublés à cause de lui ’. — Genèse 45:3. Rapidement, Joseph rassure les hommes. “ Avancez près de moi, s’il vous plaît ”, dit-il. Ce qu’ils font. Il ajoute : “ Je suis Joseph votre frère, que vous avez vendu pour l’Égypte. Mais maintenant, ne soyez pas peinés et ne soyez pas en colère contre vous-mêmes, de m’avoir vendu pour ici ; car c’est pour la préservation de la vie que Dieu m’a envoyé en avant de vous. ” — Genèse 45:4, 5. Ce n’est pas sans fondement que Joseph fait miséricorde. Il a pu constater des signes de repentir chez ses frères. Juda a proposé de devenir esclave à la place de Benjamin afin que le jeune homme soit rendu à son père. — Genèse 44:33, 34. La miséricorde de Joseph est donc justifiée. Il comprend effectivement que son geste peut valoir le salut à toute sa famille. C’est pourquoi il dit à ses demi-frères de retourner vers leur père, Jacob, et de lui dire : “ Voici ce qu’a dit ton fils Joseph : ‘ Dieu m’a établi comme seigneur pour toute l’Égypte. Descends vers moi. Ne tarde pas. Tu devras habiter au pays de Goshèn et tu devras rester près de moi, toi, tes fils et les fils de tes fils, ainsi que ton petit bétail et ton gros bétail, et tout ce qui est à toi. Là je ne manquerai pas de te ravitailler. ’ ” — Genèse 45:9-11. - Une leçon pour nous - Joseph a offert un remarquable exemple de miséricorde. Imitons donc Joseph. Quand quelqu’un qui a péché contre nous paraît réellement contrit, nous devrions lui pardonner. Bien sûr, ne laissons jamais les seuls sentiments nous empêcher de voir une faute grave. D’un autre côté, ne permettons pas à la rancune de nous empêcher de voir des actes de repentir sincère. – TG1999 1/1 p30 Nous pouvons remporter le combat contre l’envie. Parlons des frères de Joseph. Des années après l’avoir maltraité, ils se sont retrouvés en sa présence, en Égypte. Avant de leur révéler qui il était vraiment, Joseph les a mis à l’épreuve pour voir s’ils avaient changé. Il a organisé un repas durant lequel Benjamin a reçu une attention bien plus grande que ses frères. Toutefois, rien n’indique que ceux-ci aient envié Benjamin. Au contraire, ils lui ont montré un intérêt sincère, à lui et à leur père, Jacob (Gen. 44:30-34). Comme ils n’étaient plus envieux, ils ont pu contribuer à restaurer la paix dans leur famille (Gen. 45:4, 15). De la même façon, si nous déracinons de notre cœur tout sentiment d’envie, nous contribuerons à la paix de notre famille et de notre assemblée. – TG2020/2 §17 Genèse 45:11 « Et je te fournirai de la nourriture, car il y aura encore cinq ans de famine. Sinon, tu deviendras pauvre, toi ainsi que ta famille, et tout ce qui est à toi disparaîtra » Tout comme Joseph, Jéhovah se préoccupera à ce que nous ayons tout ce qu'il faut pour vivre tant physiquement que spirituellement. Si nous l’abandonnons, nous tomberons dans la misère. Genèse 45:17 « Alors Pharaon dit à Joseph : « Dis à tes frères : “Chargez vos bêtes de somme et rentrez au pays de Canaan. » Jéhovah s’est préoccupé à prendre soin de Jacob et de sa grande famille, il l'a fait en « les gardant en vie ». Cela nous donne la sécurité que Jéhovah se préoccupera de nous, maintenant que la Grande Tribulation approche. Nous ne devons pas avoir peur de ne pas pouvoir nous fournir pour survivre ou pour notre famille. Si nous faisons confiance à Jéhovah, nous serons complètement surpris de voir comment il nous aidera de manière extraordinaire Pourquoi la Loi mosaïque interdisait-elle de manger la graisse ? La graisse était considérée comme la meilleure partie ou la plus riche de l’animal. Cela ressort des expressions figurées telles que la “graisse du pays”, le “meilleur [littéralement, la graisse] en huile”, et “le meilleur [littéralement, la graisse] en moût et en blé”. (Gen. 45:18) Par conséquent, l’interdiction de manger la graisse servait évidemment à faire bien comprendre aux Israélites que ce qu’il y a de plus délicat dans la chair des animaux appartenait à Jéhovah et devait lui être offert en sacrifice. Manger la graisse reviendrait donc à s’approprier illégalement une chose consacrée à Jéhovah. Cela équivaudrait à usurper sur ses droits. Toutefois, la graisse d’une bête morte ou déchirée par une autre bête pouvait servir à un usage quelconque. Bien que les chrétiens n’y soient pas soumis, cette restriction de la Loi leur rappelle qu’ils sont en devoir de donner continuellement à Jéhovah ce qu’ils ont de meilleur – TG1973 15/2 Le respect ne devait pas se manifester que par des paroles, mais aussi par des actes attentionnés. Joseph a fait preuve d’une grande compassion envers son père âgé. Il voulait que Jacob, qui vivait en Canaan, fasse le voyage jusqu’en Égypte, située à plus de 300 kilomètres. Aussi lui a-t-il envoyé “dix ânes portant de bonnes choses d’Égypte et dix ânesses portant du grain, et du pain, et des vivres pour son père, pour la route”. Lorsque Jacob arriva à Goschen, Joseph vint à sa rencontre et “il se jeta aussitôt à son cou et se laissa aller aux larmes sur son cou, à maintes reprises”. Joseph a manifesté avec effusion la profonde affection qu’il éprouvait pour son père. L’attention montrée aux personnes âgées dans ce récit nous pousse à faire de même. — Genèse 45:23 – TG1993 1/9 « Ne vous disputez pas l’un l’autre en chemin » (Gen. 45:24). C’est ce que Joseph a dit à ses frères avant qu’ils ne retournent chez leur père. Quel sage conseil ! Quand quelqu’un ne maîtrise pas ses sentiments et s’emporte facilement, il peut irriter les autres. – TG2017/6
  16. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 25 Mai 2020 - Genèse 42-43.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 25 Mai 2020 - Genèse 42-43.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Genèse 42-43 Genèse 42:22, 37 : Quelles qualités Ruben a-t-il manifestées ? (it-2 835). Verset 22 « Ruben ajouta : « Je vous avais bien dit de ne pas faire de mal à l’enfant. Mais vous ne m’avez pas écouté. Maintenant, nous devons rendre des comptes pour avoir versé son sang. » Verset 37 « Mais Ruben dit à son père : « Tu pourras faire mourir mes deux fils si je ne te le ramène pas. Confie-le-moi et je te le ramènerai. » Certaines des qualités de Ruben se manifestèrent lorsqu’il persuada ses neuf frères de jeter Joseph dans un puits asséché plutôt que de le tuer, ayant l’intention d’y revenir secrètement afin d’en délivrer Joseph (Gn 37:18-30). Plus de 20 ans après, alors que ces mêmes frères descendus en Égypte se disaient que s’ils étaient accusés d’espionnage c’était parce qu’ils avaient maltraité Joseph, Ruben leur rappela qu’il n’avait pas comploté sa mort avec eux (Gn 42:9-14, 21, 22). De nouveau, quand Jacob refusa de laisser Benjamin accompagner ses frères dans leur deuxième déplacement en Égypte, ce fut Ruben qui proposa ses deux propres fils en gage, disant : “ Tu pourras les faire mourir si je ne te le ramène pas [Benjamin]. ” — Gn 42:37. - it-2 835 Genèse 43:32 : Pourquoi manger avec les Hébreux était-il quelque chose de détestable pour les Égyptiens ? (w04 15/1 29 § 1). « Joseph fut servi à part, ses frères aussi, et les Égyptiens également mangèrent de leur côté. En effet, les Égyptiens ne peuvent pas manger avec les Hébreux, parce que c’est pour eux quelque chose de détestable. » Pourquoi les Égyptiens répugnaient-ils à manger avec les Hébreux ? Peut-être essentiellement en raison de préjugés religieux ou raciaux. En outre, les Égyptiens détestaient les bergers (Genèse 46:34). Pour quel motif ? Il se peut que les bergers appartenaient à l’une des castes les plus basses de l’Égypte, à moins que, du fait de la rareté des terres cultivables, les Égyptiens aient eu en aversion ceux qui cherchaient des pâturages pour des troupeaux - w04 15/1 29 § 1 Bien avant que les Israélites deviennent esclaves en Égypte, les Égyptiens ne les aimaient déjà pas, parce qu’ils étaient différents d’eux. Les Égyptiens répugnaient à manger avec des Hébreux, comme lors du repas que Joseph offrit à ses frères ; peut-être était-ce par orgueil religieux ou racial, par préjugés du même ordre ou bien était-ce lié à leur aversion pour les bergers (Gn 43:31, 32 ; 46:31-34). Cette aversion, elle, était peut-être bien due simplement à un système de castes chez les Égyptiens, dans lequel les bergers étaient près du bas ; ou encore, du fait de la rareté des terres cultivables, peut-être avait-on une forte antipathie envers ceux qui recherchaient des pâturages pour des troupeaux. – it-1 p710 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Après un long voyage, les fils de Jacob arrivent en Égypte. Quand ils demandent où acheter des céréales, on les oriente vers un haut fonctionnaire nommé Tsaphnath-Panéah (Genèse 41:45). En voyant cet homme, reconnaissent-ils Joseph ? Absolument pas. Ils ne voient qu’un dirigeant égyptien de haut rang qui peut leur venir en aide. En signe de respect et comme le veut l’usage, ils « se prosternent devant lui la face contre terre » (Genèse 42:5, 6). Et Joseph ? Il reconnaît ses frères au premier coup d’œil ! De plus, en les voyant se prosterner devant lui, ses pensées le ramènent à son adolescence. Le récit nous dit qu’« aussitôt Joseph se souvint des rêves » que Jéhovah lui avait donnés quand il n’était qu’un garçon, rêves prédisant une époque où ses frères se prosterneraient devant lui — exactement comme maintenant ! (Genèse 37:2, 5-9 ; 42:7, 9). Que va faire Joseph ? Se jeter dans leurs bras ? Se venger ? Joseph comprend qu’il ne doit pas suivre ses impulsions, quelles qu’elles soient. C’est de toute évidence Jéhovah qui est derrière cet extraordinaire retournement de situation. Son dessein est en jeu. Il a promis de faire de la descendance de Jacob une nation puissante. Si les frères de Joseph sont toujours violents, égoïstes et sans scrupules, les conséquences à long terme peuvent être désastreuses ! Par ailleurs, en agissant de façon impulsive, il risque de bouleverser un équilibre familial peut-être fragile, chez lui en Canaan, voire de mettre en danger son père et Benjamin. Sont-ils même toujours en vie ? Joseph décide de garder secrète son identité, afin de tester ses frères et de voir quel genre d’hommes ils sont devenus. Il pourra alors savoir ce que Jéhovah veut qu’il fasse. Vous ne vous retrouverez sans doute jamais dans une situation aussi peu commune. Cependant, les querelles et les divisions au sein de la famille sont courantes aujourd’hui. Face à de telles difficultés, nous pourrions avoir tendance à écouter notre cœur et à suivre nos impulsions imparfaites. Il est bien plus sage d’imiter Joseph en essayant de discerner comment Dieu veut que nous gérions la situation. Rappelez-vous : s’il est important de faire la paix avec les membres de notre famille, être en paix avec Dieu et son Fils l’est encore plus – TG2015 1/5 p13 Tandis que les frères de Joseph se tenaient devant lui, leur conscience les poussa à reconnaître: “Sans conteste, nous sommes coupables concernant notre frère [Joseph], car nous avons vu la détresse de son âme, quand il nous suppliait d’avoir compassion, mais nous n’avons pas écouté. C’est pour cela que nous est survenue cette détresse.” (Genèse 42:21). Par son attitude compatissante mais ferme, Joseph a aidé ses frères à prouver la sincérité de leur repentir. Il leur a alors révélé son identité et, avec générosité, leur a pardonné. La famille a ainsi retrouvé son unité (Genèse 45:4-8). Les chrétiens devraient tirer leçon de ce récit. Connaissant les conséquences fâcheuses de l’envie, nous devrions prier Jéhovah de nous aider à remplacer les sentiments jaloux par les “tendres affections de la compassion – TG1994 1/11 §13 Joseph ne rendait pas le mal qu’il avait reçu. Il voulait déterminer si la repentance de ses frères était sincère et venait du fond de leur cœur, afin qu’il pût se montrer miséricordieux envers eux. Avec une compassion semblable à celle dont Jésus fera preuve plus tard, non seulement Joseph remplit de grain les sacs de ses frères, mais il replaça leur argent à l’entrée de chaque sac. Outre cela, il leur donna des vivres pour le voyage. — Genèse 42:25-35 – TG1987 1/5 p15 §10 L’honnêteté peut être illustrée par l’histoire de Jacob, qui a recommandé à ses fils d’aller rendre l’argent qu’ils avaient trouvé dans leurs sacs, parce qu’il pensait que quelqu’un l’y avait mis par erreur. Yiphtah et sa fille, eux, ont respecté le vœu de Yiphtah, malgré le grand sacrifice que cela représentait pour l’un comme pour l’autre. Jésus, quant à lui, s’est fait connaître avec courage à une foule mal intentionnée, tant pour permettre la réalisation des prophéties que pour protéger ses amis (Genèse 43:12). Cette liste partielle peut donner aux parents un aperçu des précieux passages de la Parole de Dieu qui peuvent être utiles pour enseigner à leurs enfants la valeur de l’honnêteté. – lv chap14 §8 Pendant plus de 20 ans, Joseph n’avait plus eu aucun contact avec son père âgé, le patriarche Jacob. Toutefois, il n’avait manifestement pas perdu son amour filial. On en a pour preuve le moment où il a révélé sa véritable identité à ses frères. Il leur a demandé alors : “ Mon père est-il encore vivant ? ” Genèse 43:7, 27. À l’époque, le pays de Canaan était frappé par la famine. C’est pourquoi Joseph a envoyé dire à son père : “ Descends vers moi. Ne tarde pas. Tu devras habiter au pays de Goshèn et tu devras rester près de moi [...]. Là je ne manquerai pas de te ravitailler. ”Genèse 45:9-11. Ainsi, pour honorer ses parents âgés, il faut notamment les protéger et subvenir à leurs besoins, s’ils ne sont pas en mesure de le faire. Joseph a accepté cette responsabilité avec joie. – TG2004 15/5 p15 §5 Joseph a donné un bon exemple de maîtrise de soi. Quand ses frères sont venus lui acheter de la nourriture en Égypte, il ne leur a pas dit qui il était, car il voulait savoir ce qu’ils avaient dans le cœur. Et quand il a senti que ses émotions étaient très fortes, il est parti dans une autre pièce pour qu’on ne le voie pas pleurer (Gen. 43:30, 31 ; 45:1). Un chrétien ou un membre de notre famille a-t-il un mauvais raisonnement qui nous contrarie ? En nous maîtrisant comme Joseph, nous éviterons d’avoir une réaction excessive. – TG2017/9 p3 §12 Nous pouvons remporter le combat contre l’envie ! Parlons des frères de Joseph. Des années après l’avoir maltraité, ils se sont retrouvés en sa présence, en Égypte. Avant de leur révéler qui il était vraiment, Joseph les a mis à l’épreuve pour voir s’ils avaient changé. Il a organisé un repas durant lequel Benjamin a reçu une attention bien plus grande que ses frères (Gen. 43:33, 34). Toutefois, rien n’indique que ceux-ci aient envié Benjamin. Au contraire, ils lui ont montré un intérêt sincère, à lui et à leur père, Jacob. Comme ils n’étaient plus envieux, ils ont pu contribuer à restaurer la paix dans leur famille. De la même façon, si nous déracinons de notre cœur tout sentiment d’envie, nous contribuerons à la paix de notre famille et de notre assemblée. – TG2020/2 p32 §17 À leur arrivée dans le pays, ils furent réunis à Siméon et, à leur grande surprise, ils furent tous invités à manger avec l’administrateur des vivres. Quand Joseph arriva, ils lui offrirent un cadeau, se prosternèrent devant lui et, après avoir répondu à ses questions au sujet de leur père, s’inclinèrent de nouveau. Quand Joseph vit Benjamin, son frère germain, une émotion si vive s’empara de lui qu’il s’éloigna et se laissa aller aux larmes. Après cela il fut capable de maîtriser ses sentiments et il ordonna qu’on serve le repas de midi. Les 11 frères furent placés à une table pour eux selon leur âge, et Benjamin reçut des portions cinq fois plus grosses que les autres. Probablement Joseph éprouvait-il ainsi ses frères pour voir s’ils n’étaient pas encore animés de quelque jalousie cachée. Mais ils ne donnèrent aucun signe d’un tel état d’esprit. — Gn 43:15-34. – it-2 p51
  17. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 18 Mai 2020 - Genèse 40-41.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 18 Mai 2020 - Genèse 40-41.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Genèse 40-41 Genèse 41:14 : Pourquoi, avant de se présenter devant Pharaon, Joseph s’est-il rasé ? (w15 1/11 9 § 1-3). « Alors Pharaon envoya chercher Joseph. On le fit vite sortir de la prison. Il se rasa, changea de vêtements et se présenta devant Pharaon. » Selon le récit de la Genèse, Pharaon a ordonné que le prisonnier hébreu Joseph soit rapidement amené devant lui pour que ce détenu lui interprète ses rêves troublants. Cela faisait alors plusieurs années que Joseph était emprisonné. Même si la convocation de Pharaon était urgente, Joseph a pris le temps de se raser (Genèse 39:20-23 ; 41:1, 14). Le fait que le rédacteur mentionne ce détail apparemment insignifiant montre qu’il connaissait bien les coutumes égyptiennes. Chez beaucoup de peuples de l’Antiquité, dont les Hébreux, il était d’usage que les hommes se laissent pousser la barbe. En revanche, « l’Égypte antique était la seule nation orientale qui désapprouvait le port de la barbe », dit une encyclopédie (Cyclopedia of Biblical, Theological, and Ecclesiastical Literature de McClintock et Strong). Le rasage se limitait-il à la barbe ? La revue Biblical Archaeology Review explique que certaines coutumes cérémonielles égyptiennes exigeaient vraisemblablement qu’avant de se présenter devant Pharaon, un homme se prépare comme il l’aurait fait pour entrer dans un temple. Si tel est le cas, Joseph a sans doute dû se raser entièrement la tête et le corps. w15 1/11 9 § 1-3 Rasage. Dans l’Antiquité, les Hébreux portaient la barbe. La Bible nous apprend pourtant que, avant de se présenter devant Pharaon, Joseph s’est rasé (Genèse 41:14). Pourquoi cela ? Pour respecter la coutume et l’étiquette égyptiennes, selon lesquelles les poils du visage dénotaient la malpropreté. Les Égyptiens “ mettaient un point d’honneur à être bien rasés ”. On a retrouvé dans des tombes des nécessaires de toilette constitués de rasoirs, de pinces à épiler et de miroirs, ainsi que leurs étuis. - RV11/10 p16 Les Égyptiens de l’Antiquité “ n’étaient pas connus pour leur pilosité et mettaient un point d’honneur à être bien rasés, utilisant des rasoirs élaborés qu’ils conservaient dans des étuis en cuir soignés ”. Cette tradition peut expliquer la raison pour laquelle Joseph, prisonnier hébreu, dut se raser avant de se présenter devant Pharaon – RV2000 22/1 22 Genèse 41:33 : Que nous apprend la façon dont Joseph s’est adressé à Pharaon ? (w09 15/11 28 § 14). « Maintenant donc, que Pharaon cherche un homme intelligent et sage, et qu’il l’établisse sur l’Égypte. » 14 Aux temps bibliques, les parents attachés à Dieu veillaient à inculquer à leurs enfants les rudiments de la politesse au sein du foyer. Remarquez l’amabilité dont Abraham et son fils Isaac font preuve l’un envers l’autre selon Genèse 22:7. Il ressort de l’exemple de Joseph qu’il avait lui aussi été bien élevé par ses parents. Lorsqu’il s’est trouvé en prison, il s’est montré courtois même à l’égard des autres prisonniers (Gen. 40:8, 14). Les propos qu’il a tenus à Pharaon montrent qu’il savait comment on devait s’adresser à un personnage de haut rang. — Gen. 41:16, 33, 34. - w09 15/11 28 § 14 Un homme intelligent Le sens premier de ces termes présente l’intelligent comme un homme capable de voir à l’intérieur d’une chose et de discerner ce qui la compose en isolant les différents facteurs ou éléments qui s’assemblent ou qui agissent de concert pour former le tout, puis de percevoir la relation entre ces éléments et ainsi de distinguer, ou saisir, la signification de cette chose Pharaon a compris que Joseph a correctement interprété les rêves. Mais que faire ? Joseph propose un plan d’action. Pharaon doit trouver un homme à la fois « intelligent et sage » pour organiser, pendant les sept années d’abondance, le stockage du blé en surplus dans des magasins. Cet homme pourra alors distribuer du blé à ceux qui en auront besoin pendant la famine (Genèse 41:33-36). Le vécu et les capacités de Joseph font de lui l’homme de la situation. Pourtant, il ne se met pas en avant. Son humilité rend un tel comportement impensable et sa foi le rend inutile. Les propos qu’il a tenus à Pharaon montrent qu’il savait comment on devait s’adresser à un personnage de haut rang Si nous avons réellement foi en Jéhovah, nous n’avons aucune raison d’être ambitieux ni de nous mettre en avant. Nous pouvons en toute tranquillité laisser les choses entre ses mains puissantes – TG2015 1/2 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? L’échanson - Les Égyptiens produisaient plus de 90 sortes de pains et de gâteaux. On peut donc en conclure que le chef des panetiers au service de Pharaon avait une position importante. Et le chef des échansons était à la tête des serviteurs qui vérifiaient que le vin de Pharaon — et peut-être sa bière — était de qualité et ne contenait aucun poison. Le risque était bien réel, car les complots et les assassinats n’étaient pas rares à la cour. Ainsi, l’échanson était souvent un conseiller de confiance du roi. – TG2015 1 /2 Le chef de la garde charge Joseph de veiller sur ces hommes qui occupaient jusque-là une position en vue. Une nuit, chacun d’eux fait un rêve étrange et saisissant. Quand Joseph retrouve les deux prisonniers le lendemain matin, il se rend bien compte que quelque chose ne va pas. Il leur demande donc : « Pourquoi votre visage est-il triste aujourd’hui ? » (Genèse 40:3-7). Peut-être sa gentillesse les convainc-t-elle qu’ils peuvent lui parler sans crainte de ce qui les préoccupe. Joseph ne sait pas encore que cette conversation va complètement changer sa vie. Mais cette discussion aurait-elle eu lieu s’il n’avait pas fait preuve d’intérêt pour les autres ? Son attitude nous pousse sans doute à nous demander : « Est-ce que je démontre ma foi en Dieu en m’intéressant à mes semblables ? » - TG2015 2/1 p12 Les deux hommes expliquent qu’ils sont perturbés par leurs rêves, d’autant plus qu’ils n’ont personne pour les interpréter. À l’époque, les Égyptiens accordent une grande importance aux rêves et comptent énormément sur leurs soi-disant interprètes. Les deux hommes ne savent pas que leurs rêves viennent du Dieu de Joseph, Jéhovah. Joseph, lui, le sait. Il les rassure : « Les interprétations n’appartiennent-elles pas à Dieu ? Racontez-moi [vos rêves], s’il vous plaît » (Genèse 40:8). La question posée par Joseph trouve toujours un écho chez les étudiants sincères de la Bible. Il serait bon que toute personne croyante imite l’humilité de Joseph. Nous devons en effet être disposés à rejeter les raisonnements humains empreints de fierté et nous appuyer sur Dieu pour découvrir l’interprétation correcte de sa Parole – TG2015 2/1 p13 Deux années s’écoulent (Genèse 41:1). Imaginez la déception que Joseph doit ressentir durant cette période ! Sans doute nourrit-il de grands espoirs après avoir interprété, grâce à Jéhovah, les rêves énigmatiques de l’échanson et du panetier. Il se réveille peut-être chaque matin en pensant être libéré dans la journée. Mais sa triste condition de prisonnier s’éternise. Rien ne change. Ces deux années sont probablement les plus éprouvantes que Joseph ait vécues. Pourtant, sa confiance en son Dieu reste intacte. Joseph est déterminé à endurer. Loin de sombrer dans le désespoir, il ressort de cette épreuve plus fort que jamais. En cette époque difficile, nous avons tous besoin de cultiver de l’endurance. Pour surmonter les épreuves qui durent dans le temps, nous avons aussi besoin de la détermination, de la patience et de la paix intérieure que seul Dieu peut nous donner. Tout comme il a aidé Joseph, il nous aide à combattre le désespoir et à nous accrocher à notre espérance – TG2015 2/1 p14 « Alors Pharaon dit à Joseph : “J’ai rêvé un rêve, mais il n’y a personne pour l’interpréter. Or, moi, j’ai entendu dire de toi que tu sais entendre un rêve et l’interpréter.” » La réponse de Joseph démontre une nouvelle fois son humilité et sa foi en Dieu : « Ce n’est pas moi qui dois compter ! Dieu annoncera le bien-être à Pharaon » (Genèse 41:14-16). Jéhovah aime ceux qui sont humbles et qui ont foi en lui. Il n’est donc pas surprenant qu’il fasse connaître à Joseph l’interprétation qui a échappé aux sages et aux prêtres. Joseph explique à Pharaon que ses deux rêves ont la même signification. Jéhovah a répété le message pour indiquer que les choses sont « solidement établies », absolument sûres de se réaliser. Les vaches grasses et les beaux épis de blé représentent sept années d’abondance en Égypte. Quant aux vaches maigres et aux épis de blé rabougris, ils représentent sept années de famine qui suivront les sept années d’abondance. Cette famine épuisera le pays (Genèse 41:25-32). Pharaon comprend que Joseph a correctement interprété les rêves – TG2015 1/2 14 « POURRA-T-ON TROUVER UN AUTRE HOMME COMME CELUI-CI ? » Pharaon et tous ses serviteurs se rendent compte que le plan de Joseph est sage. Le roi reconnaît aussi que la sagesse de Joseph lui vient de son Dieu. Il demande à ceux qui l’entourent : « Pourra-t-on trouver un autre homme comme celui-ci, en qui soit l’esprit de Dieu ? » Il annonce alors à Joseph : « Puisque Dieu t’a fait connaître tout cela, il n’y a personne qui soit aussi avisé et sage que toi. C’est toi qui seras au-dessus de ma maison, et tout mon peuple t’obéira aveuglément. Ce n’est que par le trône que je serai plus grand que toi » (Genèse 41:38-41). Pharaon tient parole. Il fait revêtir Joseph de vêtements de fin lin et lui donne un collier d’or, un anneau sigillaire ainsi qu’un char royal. Il lui accorde aussi toute autorité pour parcourir le pays et mettre en œuvre son plan (Genèse 41:42-44). En une journée, la vie de Joseph change radicalement : il quitte sa prison pour un palais ; il s’est réveillé humble prisonnier et s’endort deuxième personnage d’Égypte. Comme la foi de Joseph était bien placée ! Jéhovah a vu toutes les injustices que son serviteur a subies au fil des années et les a corrigées au bon moment et de la bonne façon. Son but était non seulement de réparer les torts causés à Joseph, mais aussi de préserver la future nation d’Israël. Si vous vivez une épreuve, peut-être une situation injuste qui semble s’éterniser, ne perdez pas espoir. Pensez à Joseph. Il ne s’est jamais départi de sa bonté, de son humilité, de son endurance et de sa foi ; il a ainsi donné à Jéhovah de nombreuses raisons de le récompenser. – TG2015 1/2 p15 Les sept années d’abondance s’achevèrent et, comme l’avait annoncé Jéhovah, la famine apparut, non seulement en Égypte, mais “sur toute la surface de la terre”. Lorsque le peuple d’Égypte, affamé et réclamant du pain, se mit à crier vers Pharaon, celui-ci déclara: “Allez à Joseph. Vous devrez faire ce qu’il vous dira.” Joseph vendit du grain aux Égyptiens jusqu’à ce qu’ils n’aient plus d’argent. Ensuite, il accepta leur bétail en paiement. Finalement, le peuple vint à Joseph et dit: “Achète-nous, ainsi que nos terres, pour du pain, et nous deviendrons, nous avec nos terres, esclaves de Pharaon.” Ainsi Joseph acheta pour Pharaon toutes les terres des Égyptiens. — Genèse 41:53-57. Pour les Égyptiens, le grain distribué par Joseph représentait la vie; de même, la véritable nourriture spirituelle est essentielle aux chrétiens qui deviennent esclaves de Jéhovah lorsqu’ils lui vouent leur vie par l’entremise du Grand Joseph, Jésus Christ. Au cours de son ministère terrestre, Jésus a prédit que ses disciples oints de l’esprit auraient la responsabilité de dispenser cette nourriture. Aujourd’hui, le reste fidèle de cette classe de l’‘esclave avisé’ fait tout ce qui est en son pouvoir — dans les limites de ce qu’autorisent les Écritures — pour que les Témoins de Jéhovah, ainsi que les personnes qui, de par le monde, s’intéressent à la vérité, reçoivent une nourriture spirituelle vivifiante. L’“esclave” tient cette mission pour un devoir de la plus haute importance et l’accomplit comme un service sacré exécuté pour Jéhovah. – TG1987 1/5 p15, 19
  18. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 11 Mai 2020 - Genèse 38-39.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 11 Mai 2020 - Genèse 38-39.pdf Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Genèse 38-39 Genèse 38:9, 10 : Pourquoi Jéhovah a-t-il fait mourir Onan ? (it-2 445). « Mais Onan savait que cette descendance ne serait pas considérée comme la sienne. Alors, quand il avait des rapports avec la femme de son frère, il laissait le sperme tomber à terre, pour ne pas donner de descendance à son frère. 10 Ce qu’il faisait était mauvais aux yeux de Jéhovah. Il le fit donc mourir lui aussi. » Onân - Fils de Juda, son deuxième par la fille cananéenne de Shoua. Jéhovah fit mourir Er, frère aîné d’Onân, parce qu’il pratiquait le mal. Comme Er était mort sans enfant, Juda demanda à Onân de consommer le mariage léviratique avec Tamar, sa veuve. Si un fils naissait, il ne deviendrait pas l’ancêtre de la famille d’Onân, mais il serait l’héritier d’Er et, en tant que tel, l’héritage de premier-né lui appartiendrait ; par contre, s’il n’y avait pas d’héritier, c’est à Onân que reviendrait l’héritage. Lorsqu’Onân avait des rapports avec Tamar, il “ laissait le sperme se perdre à terre ” plutôt que de le lui donner. Il ne s’agissait pas de masturbation de sa part, car le récit déclare que c’était “ quand il lui arrivait d’avoir des rapports avec la femme de son frère ” qu’il répandait à terre son sperme. Apparemment, Onân pratiquait le coït interrompu, en évitant à dessein d’éjaculer dans l’appareil génital de Tamar. Onân, lui aussi sans enfant, fut mis à mort par Jéhovah, non pour s’être masturbé, mais parce qu’il avait désobéi à son père, fait preuve d’avidité et péché contre les dispositions divines relatives au mariage – it-2 p445 Le mariage léviratique - Le mot français « lévirat » vient d’un mot latin qui veut dire « beau-frère ». Le mariage léviratique était une coutume qui voulait qu’un homme se marie avec la veuve de son frère si celui-ci était mort sans avoir eu de fils. On considérait que les enfants qui naissaient de cette union étaient les descendants de son frère décédé. Cette coutume a plus tard été intégrée à la Loi mosaïque (Gn 38:8 ; Dt 25:5).- Lexique Quand un homme mourait sans avoir de fils, on observait le mariage léviratique. Le frère du défunt avait le devoir d’épouser la veuve, et le premier-né de cette union héritait des biens du défunt et perpétuait son nom – it-2 Loi Après la mort de son frère Er, Onan reçut l’ordre de son père Juda d’épouser Tamar, en tant que beau-frère de celle-ci, afin de ‘susciter une progéniture à son frère’ décédé. Il n’avait pas le droit d’avoir des relations avec elle autrement que pour cela. Le récit biblique nous rapporte en ces termes comment Onan a réagi au commandement de Juda : “Onan savait que la progéniture ne deviendrait pas sienne ; et il advint, lorsqu’il lui arrivait d’avoir des rapports avec la femme de son frère, qu’il laissait perdre sa semence à terre, afin de ne pas donner de progéniture à son frère. Or, ce qu’il faisait fut mauvais aux yeux de Jéhovah.” (Gen. 38:8-10, NW). Le mariage par droit de beau-frère fut inclus plus tard par ordre de Jéhovah dans l’alliance de la Loi En agissant contrairement au dessein de ce mariage par droit de beau-frère, Onan manqua de respect envers son père. Désobéissant au commandement de celui-ci, il s’abstint égoïstement de perpétuer la lignée familiale d’Er. Par là, Onan manifestait également de la haine envers Er, car il agissait contre les intérêts de son frère décédé. Avec dureté, Onan déshonorait la veuve de son frère. Avec égoïsme, il découvrait sa nudité, mais la privait de son droit légitime à la maternité. Il montrait également qu’il n’attachait aucune valeur aux “choses sacrées”, car il était possible que le Messie promis descende de la progéniture qu’il pouvait engendrer avec Tamar (voir Hébreux 12:16). Tout cela indique qu’Onan était un homme méchant qui n’avait aucun égard pour les intérêts des autres quand les siens semblaient être en jeu. C’est à cause de la bassesse des raisons pour lesquelles Onan s’abstint de donner une progéniture à son frère décédé que Jéhovah le fit mettre à mort. – TG1973 15/12 Genèse 38:15-18 : Comment faut-il comprendre la manière d’agir de Juda et celle de Tamar ? (w04 15/1 30 § 4-5). « Quand Juda l’aperçut, il la prit pour une prostituée, parce qu’elle avait couvert son visage. Alors il fit un détour pour aller vers elle, et lui dit : « Permets-moi, s’il te plaît, d’avoir des rapports avec toi. » Il ne savait pas que c’était sa belle-fille. Elle lui demanda : « Que me donneras-tu pour avoir des rapports avec moi ? » Il répondit : « Je t’enverrai un chevreau de mon troupeau. » Mais elle ajouta : « Que me laisseras-tu en gage en attendant ? » Il dit : « Quel gage dois-je te donner ? » Elle répondit : « Ta bague à sceller et son cordon, ainsi que le bâton que tu tiens dans ta main. » Alors il les lui donna et eut des rapports avec elle. Et elle fut enceinte de lui » Juda a mal agi en ne donnant pas Tamar à son fils Shéla, comme il en avait fait la promesse. Il a également eu des relations avec une femme qu’il prenait pour une prostituée du temple. Cela était contraire à la volonté de Dieu, selon laquelle un homme ne devait avoir des relations sexuelles que dans le cadre du mariage. Dans les faits, Juda n’a toutefois pas couché avec une prostituée. Au contraire, il a pris sans le savoir la place de son fils Shéla en consommant le mariage léviratique, et a conçu une descendance légitime. Tamar, de son côté, n’a pas commis d’acte immoral. Ses jumeaux n’ont pas été tenus pour des fils de fornication. Lorsque Boaz de Bethléhem s’est uni à Ruth la Moabite par mariage léviratique, les anciens de Bethléhem ont parlé en bien du fils de Tamar, Pérets, en disant à Boaz : “ Que, de la descendance que Jéhovah te donnera de cette jeune femme, ta maison devienne comme la maison de Pérets que Tamar a donné à Juda. ”. Pérets est également inclus dans la liste des ancêtres de Jésus Christ. - w04 15/1 p30 § 4-5 Lorsque Juda son beau-père fut devenu veuf, Tamar, apprenant qu’il se rendait à Timna, se déguisa en prostituée et vint s’asseoir à l’entrée d’Énaïm, sur le chemin que Juda emprunterait. Juda ne reconnut pas sa belle-fille et, la prenant pour une prostituée, il eut des rapports avec elle. Quand il devint notoire que Tamar était enceinte, Juda réclama qu’on la brûle pour s’être prostituée. Toutefois, sur présentation des preuves qu’elle était enceinte de lui, Juda s’exclama : “ Elle est plus juste que moi, puisque je ne l’ai pas donnée à Shéla mon fils. ” Ainsi, à son insu, Juda avait pris la place de Shéla en engendrant une descendance légitime. Environ six mois plus tard, Tamar mit au monde les jumeaux Pérets et Zérah. Juda n’eut plus de relations avec elle. – it-2 Juda La tenue vestimentaire de la femme en dit long sur elle (Genèse 38:14, 15). C’est une tenue indécente, digne d’une prostituée. La femme a au cœur la ruse, la “ dissimulation ”, l’“ artifice ”. (Dhorme ; Osty.) Elle est agitée et obstinée, bavarde et forte tête, bruyante et butée, provocante et insolente. Au lieu de rester à la maison, elle préfère traîner sur les places publiques, à guetter aux coins des rues pour choisir sa proie. Elle attend quelqu’un comme ce jeune homme. Ses vêtements lui donnaient l’apparence d’une prostituée– TG2000 15/11 Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ? Notre conscience peut parfois se tromper. Pourquoi ? Parce qu’elle peut être influencée par nos pensées et nos sentiments imparfaits. Elle risque alors de nous guider dans la mauvaise direction. Une conscience qui fonctionne correctement ne s’acquiert pas de façon automatique. Quand la femme de Potiphar a essayé de séduire Joseph, celui-ci a tout de suite rejeté ses avances. Manifestement, il avait déjà médité sur l’importance que Jéhovah accorde à la fidélité dans le mariage. Il s’est exclamé : « Comment donc pourrais-je agir aussi mal et pécher contre Dieu ? » Cette réponse indiquait qu’il avait adopté la façon de penser de Jéhovah. (Genèse 39:1, 2, 7-12). Notre conscience doit être éduquée. Pour nous aider, Jéhovah nous donne son esprit saint et les principes de la Bible – lvs chap2 p16 §7 L’exemple de Joseph montre l’importance de maîtriser ses réactions - La femme de Potiphar était attirée par Joseph, qui était « beau de forme et beau d’apparence », et elle a essayé de le séduire plusieurs fois. Qu’est-ce qui a aidé Joseph à résister à ses propositions ? Il a certainement pris le temps de réfléchir aux conséquences que cela aurait s’il cédait. Et quand elle l’a attrapé par son vêtement, il a fui. Son raisonnement était : « Comment [...] pourrais-je commettre ce grand mal et pécher vraiment contre Dieu ? » (Gen. 39:6, 9). Que nous enseigne l’exemple de Joseph ? Déjà, qu’il faut parfois fuir pour ne pas céder à la tentation de désobéir à une loi de Dieu. Si jamais une tentation se présente, demandons à Jéhovah de nous donner la sagesse et la maîtrise nécessaires pour résister. – TG2017/9 p3 §9 Plus d’un fidèle des temps bibliques a tenu compte du point de vue de Dieu dans des situations où il ne disposait pas d’un commandement formel. Voyez Joseph. À l’époque où il a repoussé les avances immorales de la femme de Potiphar, il n’existait aucune loi écrite divinement inspirée interdisant l’adultère. Joseph n’en a pas moins compris qu’en commettant l’adultère il pécherait non seulement contre sa conscience, mais aussi “ contre Dieu ”. (Genèse 39:9.) De toute évidence, il avait discerné que l’adultère allait à l’encontre de la pensée et de la volonté divines, telles qu’elles avaient été exprimées en Éden. — Genèse 2:24. Aujourd’hui, les chrétiens veulent se laisser guider par les principes de Jéhovah dans les questions personnelles. Plus nous connaîtrons, comprendrons et chérirons Jéhovah et ses normes, plus notre conscience et notre sens moral nous aideront à mettre en pratique les principes divins dans n’importe quelle circonstance, même dans les domaines très personnels. Guidés par les principes bibliques, nous ne rechercherons pas des failles dans les lois de Dieu ; nous n’imiterons pas non plus ceux qui essaient de voir jusqu’où ils peuvent aller sans enfreindre franchement une certaine loi. Nous discernerons que pareille mentalité est nuisible – TG2003 1/12 Alors qu’il était en prison, Joseph a sans doute gardé son esprit fixé sur les preuves que Jéhovah le bénissait (Gen. 39:21). Peut-être aussi qu’il a réfléchi aux rêves prophétiques qu’il avait eus plus jeune, et que cela lui a donné l’assurance qu’il était aimé de Jéhovah De plus, il a sûrement prié Dieu de nombreuses fois pour lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur. En réponse, Jéhovah lui a donné la conviction qu’il serait « avec lui » dans toutes ses épreuves. Et nous ? Quelles que soient les difficultés que nous subissons, nous pouvons nous aussi ressentir la « paix de Dieu » qui protège notre esprit et nous aide à rester calmes. Par conséquent, si nous prions Jéhovah quand nous sommes envahis par l’inquiétude, la paix qu’il donne peut renforcer notre désir d’atteindre des objectifs spirituels sans renoncer. – TG2018/10 p27 §5 Face à un brusque changement de situation, nous pourrions nous inquiéter au point de ne penser qu’à nos problèmes. En prison, Joseph aurait pu réagir ainsi. Au lieu de cela, il s’est concentré sur ce qu’il pouvait faire dans sa situation et il a donné le meilleur de lui-même, offrant ainsi à Jéhovah l’occasion de le bénir. Il a effectué de son mieux toutes les tâches que le chef de la prison lui confiait, tout comme il l’avait fait avec Potiphar (Gen. 39:21-23). TG2018/10 p27 §4 Jéhovah n’évite pas à ses serviteurs d’être éprouvés. L’histoire de Joseph le montre bien. Quand il était jeune, ses demi-frères sont devenus jaloux de lui. Alors ils l’ont vendu en esclavage, et il a été emmené en Égypte. Jéhovah voyait ce qui se passait, et il a certainement été très peiné par la façon dont son fidèle serviteur et ami Joseph était traité. Mais il n’a pas empêché que cela arrive. Plus tard, quand Joseph a été accusé d’avoir essayé de violer la femme de Potiphar et a été jeté en prison, Jéhovah n’est pas intervenu non plus. Mais a-t-il pour autant abandonné Joseph ? Bien au contraire : « Jéhovah faisait réussir ce qu’il faisait » (Gen. 39:21-23) – TG2018/1 p7 §13 Joseph sait que son Dieu, Jéhovah, ne l’a pas oublié, ce qui l’a sûrement aidé à endurer. Même ici, dans une prison et en terre étrangère, Jéhovah trouve des moyens de le bénir. Le récit biblique le confirme : « Jéhovah resta avec Joseph, et il étendait sur lui sa bonté de cœur et lui faisait trouver faveur aux yeux du fonctionnaire principal de la maison d’arrêt » (Genèse 39:21-23). Comme Joseph a toujours travaillé dur, il donne à son Dieu des raisons de le bénir. Quel réconfort pour lui de savoir que Jéhovah est constamment à ses côtés En cette époque difficile, nous avons tous besoin de cultiver de l’endurance. Pour surmonter les épreuves qui durent dans le temps, nous avons aussi besoin de la détermination, de la patience et de la paix intérieure que seul Dieu peut nous donner. Tout comme il a aidé Joseph, il nous aide à combattre le désespoir et à nous accrocher à notre espérance – TG2015 1/2 p12
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