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misette

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  1. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : JEAN 3-4 Jean 3:29 : Comment faut-il comprendre ce verset ? (nwtsty, note d’étude). « Celui qui a la mariée, c’est le marié. Mais l’ami du marié, quand il se tient là et l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix du marié. Ma joie est donc devenue complète » L’ami du marié : Aux temps bibliques, un ami proche du futur marié le représentait légalement et jouait un rôle important dans l’organisation du mariage. On considérait que c’était lui qui faisait se rencontrer les futurs mariés. Le jour du mariage, le cortège nuptial se rendait à la maison du marié ou à celle de son père, où le repas de mariage devait avoir lieu. Au cours de ce repas, l’ami du marié était heureux d’entendre la voix du marié quand ce dernier parlait à la mariée ; il avait alors le sentiment d’avoir rempli sa mission avec succès. Jean le Baptiseur s’est comparé à « l’ami du marié ». Ici, Jésus était donc le marié, et les disciples en tant que groupe étaient la future mariée symbolique. Jean le Baptiseur, qui préparait le chemin pour le Messie, a présenté les premiers membres de « la mariée » à Jésus Christ (Jean 1:29, 35 ; 2Co 11:2 ; Éph 5:22-27 ; Ré 21:2, 9). « L’ami du marié » a atteint son objectif en faisant des présentations qui ont eu une issue favorable ; il a alors cessé d’être un personnage central. Pareillement, en parlant de lui-même par rapport à Jésus, Jean a dit : « Lui il doit grandir, mais moi je dois diminuer » (Jean 3:30). - nwtsty, note d’étude Pendant environ six mois, l’activité de Jean s’est poursuivie parallèlement au ministère de Jésus. Chacun comprenait l’œuvre qu’accomplissait l’autre. Jean se considérait comme l’ami de l’époux et il s’est réjoui de voir croître le Christ tandis que lui-même et son œuvre décroissaient. Jean le baptiseur n’espérait pas faire partie de l’“épouse” spirituelle du Christ. Il demeura simplement un “ami de l’époux”. – TG199515/5 p29 En sa qualité de représentant de l’époux, l’ami de l’époux se chargeait des pourparlers de mariage; parfois, il organisait les noces et remettait des cadeaux à la mariée ainsi que la dot au père de celle-ci. Ce représentant avait tout lieu d’être heureux lorsque son devoir était accompli. Pareillement, Jean s’est réjoui d’amener à Jésus les premiers membres de Son épouse. La congrégation glorifiée du Christ est présentée comme son “ épouse ”, ou sa “ femme ”, aussi appelée “ la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem ” (Révélation 21:2, 9). De même que les services de l’ami de l’époux ne duraient que peu de temps, de même l’œuvre de Jean s’est achevée peu après. Il a continué de décroître, tandis que Jésus n’a cessé de croître. – TG1990 15/3 p24 L’ami de l’époux. “ L’ami de l’époux ” participait en grande partie aux démarches menant au mariage et on le considérait comme celui qui faisait se rencontrer l’époux et l’épouse. L’ami de l’époux se réjouissait en entendant la voix de l’époux qui parlait avec sa compagne, et il était heureux d’avoir pu mener sa tâche à bonne fin – it2 p223 Jean 4:10 : Comment la Samaritaine a-t-elle certainement compris l’expression « l’eau vive », mais à quoi Jésus faisait-il référence (nwtsty, note d’étude). « Jésus lui répondit : « Si tu avais entendu parler du don gratuit de Dieu et si tu savais qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Eau vive : Cette expression grecque est utilisée dans un sens littéral pour désigner de l’eau qui s’écoule, de l’eau de source ou de l’eau douce provenant d’un puits approvisionné par des sources. C’est l’inverse de l’eau qui stagne dans une citerne. En Lv 14:5, l’expression hébraïque traduite par « eau courante » signifie littéralement « eau vive ». En Jr 2:13 et 17:13, Jéhovah est présenté comme « la source d’eau vive », c’est-à-dire la source de l’eau symbolique qui donne la vie. Quand il a parlé avec la Samaritaine, Jésus a utilisé l’expression « eau vive » dans un sens figuré, mais il semble que cette femme a d’abord pris cette expression au sens propre (Jean 4:11). Jéhovah est “ la source d’eau vive ”. C’est seulement de lui et par l’intermédiaire de son Fils Jésus Christ, l’Agent principal de la vie, que les hommes peuvent recevoir la vie éternelle. Cette eau vive représente les dispositions que Dieu a prises pour que tous les humains puissent obtenir la vie éternelle, que ce soit au ciel ou sur la terre. Lorsque Jésus a parlé de la vie éternelle à la Samaritaine, il pensait bien à tous les humains qui ont foi en Dieu et en ses promesses : les héritiers du Royaume et ceux qui ont l’espérance terrestre. TG2009 15/8 p9 Jésus a donné le témoignage à une Samaritaine, certaines de ses paroles ont paru étranges à cette femme; elles ne correspondaient pas à sa façon de penser ou d’adorer. Elle femme ne savait rien de Jésus ni de la vérité vivifiante qu’il détenait. Jésus s’est montré un auditeur attentif et, dans ses réponses, il a tenu compte des propos de la Samaritaine. Il voulait l’aider. Elle avait réagi favorablement à sa prédication et avait encouragé d’autres habitants de sa ville à venir écouter Jésus. “Un bon nombre de Samaritains eurent foi en lui.” – km1990/1 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Jean 3:16 - Souvent, quand nous invitons les gens au Mémorial, nous leur lisons ce verset. Mais une question se pose : Comment le sacrifice de Jésus rend-il la vie éternelle possible ? La campagne d’invitation, la commémoration elle-même et les visites que nous rendons ensuite à ceux qui y ont assisté nous donnent l’occasion d’aider les personnes assoiffées de vérité à comprendre la réponse à cette question importante. Plus elles en apprendront sur la rançon, plus elles seront impressionnées par l’étendue de l’amour et de la sagesse de Jéhovah. Quels aspects de la rançon pourrions-nous faire ressortir ? Jéhovah a prévu qu’un homme parfait fournisse une rançon. Cet homme devait lui être fidèle et disposé à donner sa vie en échange de l’humanité condamnée. Jéhovah a transféré la vie de sa toute première création depuis le ciel vers la terre. C’est ainsi que Jésus est devenu un humain parfait, comme Adam l’avait été. Mais contrairement à Adam, il s’est conformé à ce que Jéhovah attendait d’un homme parfait. Même soumis aux épreuves les plus sévères, il n’a jamais péché ni transgressé une de ses lois. – TG2017 Février p6-7 §14,15 Jésus a imité son Père à la perfection ; il s’attachait en effet à voir avant tout les points forts de ses disciples et il leur pardonnait de bon gré leurs faux pas. L’attitude de Jésus cadrait entièrement avec ce qu’il a déclaré selon Jean 3:17 : “ Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par son intermédiaire. ” Oui, Jéhovah et Jésus nous manifestent un amour profond et constant. Le désir qu’ils ont de nous voir obtenir la vie éternelle en est la démonstration. C’est cet amour qui nous permet de comprendre pourquoi Jéhovah nous examine, comment il nous considère et comment il réagit à ce qu’il discerne en nous. – TG2008 15/10 p4 §6 Jéhovah Dieu avait une raison bien précise pour envoyer Jésus dans le monde misérable des humains. Selon les paroles de Jésus, il y a été poussé par l’amour: “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit, mais ait la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par son entremise.” — Jean 3:16, 17. C’est en vue d’une mission de salut que, dans son amour, Jéhovah a envoyé son Fils unique. Il ne l’a pas envoyé sur la terre pour juger le monde. Si Jésus avait reçu une mission de jugement, l’humanité tout entière n’aurait eu aucun espoir. La lourde sentence que Jésus Christ aurait prononcée sur la famille humaine aurait été une condamnation à mort. Ainsi, par cette manifestation incomparable d’amour divin, Dieu a contrebalancé la sentence de mort qu’aurait exigée la pure justice. TG1992 15/1 p11 §7,8 Au Pharisien Nicodème, Jésus a dit un jour : “ Celui qui pratique des choses viles a de la haine pour la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui fait ce qui est vrai vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées comme ayant été opérées en accord avec Dieu. ” (Jean 3:20, 21). À présent, réfléchissez à ceci : Jean a appelé Jésus “ la vraie lumière qui éclaire toutes sortes d’hommes ”. (Jean 1:9, 10.) Or Jésus dit que pratiquer “ des choses viles ”, c’est-à-dire des choses mauvaises, inacceptables aux yeux de Dieu, c’est comme avoir de la haine pour la lumière. Est-il imaginable de haïr Jésus et ce qu’il représente ? C’est pourtant ce que font les pratiquants du péché qui ne se repentent pas. Qu’ils l’admettent ou non, c’est bel et bien ainsi que Jésus voit les choses. – TG2005 1/1 p9 §10 Jésus aussi parla des cieux pour désigner Dieu quand il demanda aux chefs religieux si le baptême de Jean venait “ du ciel ou des hommes ”. Jean 3 :27 « Jean répondit : « Un homme ne peut rien recevoir si cela ne lui a pas été donné du ciel » Si un humain ne fait pas preuve de foi dans le sacrifice de Jésus, Jéhovah le considère comme un ennemi. Nous avons donc la responsabilité d’expliquer à tous les humains qu’ils peuvent devenir des amis de Jéhovah. (Jean 3:36) Heureusement, le sacrifice de Jésus nous permet de nous réconcilier avec Jéhovah. TG2016 Juillet p22 §8 Le culte que Dieu agrée. Jéhovah Dieu n’agrée que le culte de ceux qui se comportent en harmonie avec sa volonté. Jésus déclara à une Samaritaine : “ « Dieu est un Esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer avec l’esprit et la vérité. ” Jean 4:21-24. Les paroles de Jésus montraient clairement que le vrai culte ne dépendait pas de la présence ou de l’emploi de choses visibles ni de lieux géographiques. Plutôt que de dépendre de la vue ou du toucher, le vrai adorateur exerce la foi et continue de penser à son culte, peu importent le lieu ou les choses qui l’entourent. Il n’adore donc pas au moyen de quelque chose qu’il peut voir ou toucher, mais avec l’esprit. Puisqu’il possède la vérité révélée par Dieu, son culte est conforme à la vérité. Étant venu à connaître Dieu grâce à la Bible et aux signes de l’action de l’esprit de Dieu dans sa vie, véritablement celui qui adore avec l’esprit et la vérité ‘ connaît ce qu’il adore ’. – it1 p573-575 Descriptions de sa présence. Parce qu’il est un Esprit qu’il n’est pas au pouvoir des hommes de voir (Jean 4:24), toute description de son aspect dans des termes humains ne donne qu’une vague idée de sa gloire incomparable. Sans avoir réellement vu leur Créateur, certains de ses serviteurs reçurent des visions inspirées de ses cours célestes. La description qu’ils font de sa présence reflète non seulement une grande dignité et une majesté impressionnante, mais aussi la sérénité, l’ordre, la beauté et le charme – it1 p1249-1265 Peut-on voir le Dieu invisible ? « DIEU est un Esprit », il est donc invisible à l’œil humain (Jean 4:24). Pourtant, la Bible affirme que certains ont, d’une certaine façon, vu Dieu. Comment est-ce possible ? Peut-on vraiment voir le « Dieu invisible » ? On pourrait comparer notre situation à celle d’un aveugle de naissance. Le fait qu’il soit aveugle l’empêche-t-il de comprendre le monde qui l’entoure ? Non. Il reçoit des informations de différentes manières, ce qui lui permet de percevoir les gens, les objets et ce qui se passe autour de lui. « La vision n’est pas dans les yeux, explique un homme aveugle. Elle est dans l’esprit. » C’est vrai, vous ne pouvez pas voir Dieu avec vos yeux physiques, mais vous pouvez le voir avec « les yeux de votre cœur » - TG2014 7/1 p14-15 Jéhovah nous fournit tout ce qu’il nous faut pour garder une foi forte. Il nous donne de nombreux conseils et une excellente formation au moyen de la Bible, de nos publications, de jw.org, de JW Télédiffusion, de nos réunions et de nos assemblées. Mais Jésus a expliqué qu’acquérir des connaissances ne suffit pas. Il a dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et de terminer son œuvre » (Jean 4:34). Faire la volonté de Dieu était comme de la nourriture pour Jésus. En effet, tout comme un bon repas est agréable et redonne des forces, faire la volonté de Dieu fortifie la foi. Par exemple, t’est-il déjà arrivé de partir prêcher alors que tu ne te sentais pas très bien, et de rentrer chez toi heureux et revigoré ? – TG2018 Septembre p3-7 §3 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Nicodème, membre du Sanhédrin, s’intéressait à l’enseignement de Jésus. Il souhaitait en savoir plus, mais il avait peur de ce que les autres diraient s’il lui parlait en public. Jésus, souple et généreux de son temps, a reçu Nicodème de nuit, à l’abri des regards (Jean 3:1, 2). Que nous apprennent ces récits ? Que le Fils de Dieu prenait le temps de bâtir la foi des personnes. De même, ne devrions-nous pas être assidus dans l’activité des nouvelles visites et des cours bibliques ? Les nouveaux proclamateurs deviendront sans aucun doute de meilleurs enseignants de la vérité biblique si nous prêchons avec eux. Encourageons-les à ne pas oublier ceux qui ont montré un intérêt même léger. Invitons-les à nous accompagner dans nos nouvelles visites et nos cours bibliques. Ainsi formés et encouragés, les proclamateurs moins expérimentés auront sûrement envie d’entretenir l’intérêt manifesté et de donner eux-mêmes des cours bibliques. Ils apprendront aussi à ne pas baisser les bras trop vite, mais à persévérer patiemment dans le ministère – TG2016 Août p25-29 §11,12 Le qu’en-dira-t-on - Certains hommes hésitent à suivre Christ à cause de la pression de leur entourage. Nicodème et Joseph d’Arimathée ont gardé secret leur intérêt pour les enseignements de Jésus parce qu’ils avaient peur de la réaction des autres Juifs (Jean 3:1, 2). Leurs craintes étaient fondées. Les chefs religieux ont fini par nourrir une telle haine pour Jésus qu’ils ont décidé d’expulser de la synagogue quiconque déclarait avoir foi en lui. Jean 9:22. De nos jours, dans certains pays, si un homme se passionne pour Dieu, la Bible ou la religion, il est tourné en dérision par ses collègues, ses amis et sa famille. Ailleurs, il est même dangereux d’envisager de changer de religion. TG2011 15/11 p26§9,10 3:1-9. L’exemple de Nicodème, un chef des Juifs, nous enseigne deux leçons. Premièrement, Nicodème a fait preuve d’humilité, de perspicacité et s’est montré conscient de sa pauvreté spirituelle, en reconnaissant dans le fils d’un charpentier insignifiant un enseignant envoyé par Dieu. Les vrais chrétiens aussi doivent cultiver l’humilité. Deuxièmement, Nicodème ne s’est pas décidé à devenir un disciple lorsque Jésus était toujours sur la terre. Peut-être avait-il la crainte de l’homme ou était-il attaché à sa position dans le Sanhédrin, ou encore aimait-il à l’excès ses richesses. Il y a là une leçon importante à tirer : nous ne devons pas laisser ce genre de tendances nous retenir de ‘ prendre notre poteau de supplice et de suivre Jésus continuellement ’. Luc 9:23. – TG2008 15/4 p31 Au cours de son ministère, Jésus s’est entretenu avec de nombreux Pharisiens. Bien que certains d’entre eux aient cherché à le prendre au piège dans ses propos, Jésus n’en a pas conclu qu’ils avaient tous de mauvais mobiles. Simon, un Pharisien quelque peu critique, souhaitait apparemment en savoir plus sur Jésus ; il l’invita donc à prendre un repas. Jésus accepta l’invitation et donna le témoignage à ceux qui étaient présents (Luc 7:36-50). Un autre Pharisien, l’éminent Nicodème, vint trouver Jésus à la faveur de la nuit. Jésus ne lui reprocha pas d’avoir attendu l’obscurité. Il lui parla de l’amour que Dieu manifestait en envoyant son Fils ouvrir la voie du salut aux humains qui exerceraient la foi. Avec bienveillance, il mit également l’accent sur l’importance de se conformer aux dispositions divines (Jean 3:1-21). Plus tard, Nicodème prit le parti de Jésus lorsque d’autres Pharisiens cherchèrent à ternir un rapport favorable le concernant. Jésus discernait aisément l’hypocrisie de ceux qui cherchaient à le prendre au piège. Il ne laissait pas ses opposants l’entraîner dans des débats stériles. Néanmoins, lorsque la situation s’y prêtait, il donnait des réponses courtes, mais consistantes : il énonçait un principe, prenait un exemple ou citait un verset. En revanche, lorsqu’il était évident qu’il ne servirait à rien de répondre, Jésus préférait se taire. Si certains s’emportent et crient contre nous dans le cadre de notre ministère, il nous faut nous aussi nous contenir et nous efforcer de réagir avec tact et douceur. – TG2005 15/5 p28 §10-12 Lorsque l’esprit saint donne à un chrétien la conviction qu’il est oint, celui-ci subit une profonde transformation. Jésus a dit qu’un tel chrétien « naît de nouveau », ou « est engendré d’en haut » (Jean 3:3, 5). Il a ajouté : « Ne t’étonne pas parce que je t’ai dit : Vous devez naître de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Ainsi est tout homme qui est né de l’esprit » (Jean 3:7, 8). À l’évidence, il est impossible d’expliquer en détail à quelqu’un qui n’a pas reçu l’appel céleste ce qu’éprouve celui qui le reçoit. Il arrive que ceux qui reçoivent cette invitation se demandent : « Pourquoi ai-je été choisi ? Pourquoi moi et pas un autre ? » Ils peuvent même douter d’en être vraiment dignes. Cependant, ils ne doutent pas d’avoir été invités. Leur cœur déborde de joie et de reconnaissance. Avant de recevoir l’appel céleste, ces chrétiens avaient l’espérance terrestre. Ils attendaient avec impatience l’époque où Jéhovah purifiera la terre, et ils voulaient avoir part à ce futur. Ils s’imaginaient peut-être même en train d’accueillir leurs êtres chers à la résurrection. Ils avaient hâte de vivre dans une maison qu’ils auraient bâtie et de manger les fruits d’arbres qu’ils auraient plantés. Pourquoi leur façon de penser a-t-elle changé ? Ce n’est pas parce que l’espérance terrestre ne leur convenait plus. Ce n’est pas non plus en raison de souffrances qu’ils auraient connues ou d’un trouble émotionnel. Ils ne se sont pas dit subitement que vivre éternellement sur terre serait ennuyeux et qu’il pourrait être intéressant d’explorer de nouveaux horizons au ciel. Ils ont plutôt changé en raison de l’opération de l’esprit de Dieu, qui non seulement les a appelés, ou invités, mais qui a aussi changé leur façon de penser et leur espérance. – TG2016 Janvier p17-21 Existe-t-il une différence entre le baptême “ avec ” de l’esprit saint et le baptême “ au nom de ” l’esprit saint ? Oui. Ceux qui sont baptisés avec de l’esprit saint naissent de nouveau en tant que fils de Dieu engendrés de l’esprit (Jean 3:3). Ils sont oints pour devenir rois et prêtres dans le Royaume céleste de Dieu et ils constituent une partie du corps spirituel du Christ. C’est à ce baptême — avec de l’esprit saint — que Jéhovah a procédé quand, à partir du jour de la Pentecôte, il a choisi des humains pour en faire les cohéritiers du Christ. Mais que dire du baptême d’eau au nom de l’esprit saint, baptême qui a lieu régulièrement au cours des assemblées des serviteurs de Jéhovah aujourd’hui ? Le baptême d’eau est une étape que les véritables chrétiens franchissent pour montrer qu’ils se sont voués sans réserve à Dieu. C’est une étape par laquelle sont passés ceux qui reçoivent l’appel céleste. Mais c’est également une démarche indispensable pour les millions de personnes qui ont aujourd’hui l’espérance de vivre éternellement sur la terre. Quelle que soit l’espérance d’une personne, le baptême d’eau au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint est un pas nécessaire pour être agréé par Dieu. Et tous les chrétiens qui ont reçu ce baptême se doivent de “ continuer à marcher par l’esprit ” qui est de c’est accepter l’action de l’esprit saint sur nous, lui permettre de nous influencer — en d’autres termes, nous laisser diriger par lui dans nos activités quotidiennes. Marchez-vous par l’esprit afin de respecter le vœu que vous avez fait ? TG2010 15/3 p14§2,3 Jésus posait des questions pertinentes - Pour amorcer une conversation, vous pouvez aussi aborder un sujet intéressant et observer la réaction de votre interlocuteur. C’est ce qu’a fait Jésus quand il a dit à Nicodème : “ Si quelqu’un ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. ” (Jean 3:3). Ces paroles ont tellement surpris Nicodème qu’il n’a pas pu s’empêcher de réagir, et il a écouté Jésus (Jean 3:4-20). Cette méthode vous permettra vraisemblablement d’inciter autrui à participer à la conversation – TG2007 15/11 p29 §15 Jésus Christ mit en lumière la signification prophétique de l’épisode du serpent de cuivre dans le désert lorsqu’il dit à Nicodème : “ D’autre part, aucun homme n’est monté au ciel sauf celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. Et de même que Moïse a élevé le serpent dans le désert, de même le Fils de l’homme doit être élevé, pour que tout homme qui croit en lui ait la vie éternelle. ” (Jean 3:13-15). De même que, dans le désert, le serpent de cuivre fut placé sur une perche par Moïse, de même le Fils de Dieu fut attaché sur un poteau, apparaissant à beaucoup comme un malfaiteur et un pécheur, en quelque sorte comme un serpent ; il fut ainsi placé dans une position de maudit (Dt 21:22) le désert, il était, semble-t-il, nécessaire, pour l’Israélite mordu par un des serpents venimeux envoyés par Jéhovah, de regarder le serpent de cuivre avec foi. De même, pour obtenir la vie éternelle grâce à Christ, il est nécessaire d’exercer la foi en lui. – it2 p940 Serpent de cuivre Image ou représentation de serpent en cuivre que Moïse fit alors qu’Israël se trouvait dans le désert. Près de la frontière d’Édom, le peuple manifesta un esprit de rébellion en se plaignant de la manne fournie miraculeusement et du manque d’eau. Jéhovah punit les Israélites en envoyant parmi eux des serpents venimeux dont les morsures firent de nombreux morts. Après que le peuple eut montré son repentir et que Moïse eut intercédé en sa faveur, Jéhovah dit à Moïse de fabriquer une représentation de serpent et de la placer sur une perche-signal. Moïse s’exécuta et “ voici ce qui arriva : si un serpent avait mordu un homme et si ce dernier regardait le serpent de cuivre, alors il restait en vie ”. — Nb 21:4-9 Bien qu’ils remontent à près de 2 000 ans, les conseils de Jésus n’ont manifestement pas pris une ride. N’est-ce pas la preuve qu’ils étaient empreints de la sagesse d’en haut ? Fût-il le meilleur, il n’y a pas un conseil donné par des hommes qui ne se déprécie et ne soit rapidement révisé ou abandonné. Ceux de Jésus ont passé l’épreuve du temps. Mais cela n’a rien pour nous surprendre. Le Conseiller merveilleux ne disait-il pas “ les paroles de Dieu ” ? — Jean 3:34. – cl chap21 p209-218 §8 Jésus aimait ce qu’il enseignait. Il était convaincu d’avoir quelque chose de précieux à transmettre — la vérité concernant son Père céleste, “ les paroles de Dieu ” et “ des paroles de vie éternelle ”. (Jean 3:34) Telle une vive lumière, les vérités qu’il enseignait révélaient ce qui était mauvais et permettaient de distinguer ce qui était bon. Elles apportaient espérance et réconfort aux humbles qui étaient abusés par des chefs religieux mal intentionnés ou qui étaient “ opprimés par le Diable ”. L’amour de Jésus pour la vérité se voyait non seulement dans ce qu’il enseignait, mais également dans tout ce qu’il faisait. La bonne nouvelle contenue dans la Parole de Dieu nous permet de connaître le Créateur et de nouer avec lui des relations empreintes d’amour. Cette bonne nouvelle fournit des réponses satisfaisantes aux questions importantes de la vie, elle a le pouvoir de transformer notre existence, de nous remplir d’espérance et de nous fortifier face aux difficultés. Qui plus est, elle nous offre la perspective d’une vie riche et sans fin. Il n’existe aucune connaissance plus précieuse que la bonne nouvelle. C’est un don inestimable qui nous a été fait et qui nous procure beaucoup de joie – TG2009 15/7 p15-19 §11,13 Devenons plus habiles dans le ministère - Comment faire ? On peut commencer par une remarque simple, un mot aimable. Jésus n’a pas abordé la Samaritaine en lui parlant du Royaume (Jean 4:7). On peut parfois engager une conversation par une félicitation : « Vos enfants sont vraiment bien élevés ! » Ou alors en posant une question : « Vous avez vu ce qui s’est passé [citer un fait d’actualité] ? » - km2014/7 p1 Quelque temps après avoir parlé à Nicodème, Jésus est monté en Galilée. En chemin, près de Sychar, il a rencontré une Samaritaine à la source de Jacob. Au cours de la conversation, Jésus lui a dit : “ Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura pas du tout soif, jamais, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour communiquer la vie éternelle. ” (Jean 4:5, 6, 14). Cette eau représente les dispositions que Dieu a prises pour que tous les humains puissent obtenir la vie éternelle, que ce soit au ciel ou sur la terre. Dans la Révélation, c’est Dieu lui-même qui fait cette promesse : “ À quiconque a soif, je donnerai de la source de l’eau de la vie gratuitement. ” (Rév. 21:5, 6 ; 22:17). Lorsque Jésus a parlé de la vie éternelle à la Samaritaine, il pensait bien à tous les humains qui ont foi en Dieu et en ses promesses : les héritiers du Royaume et ceux qui ont l’espérance terrestre. – TG2009 15/8 p9 §9 La prédication était très importante pour Jésus. Grâce à elle, beaucoup de gens sont devenus ses disciples. Mais il savait qu’il y avait encore du travail à faire et que d’autres gens allaient croire à la bonne nouvelle. En effet, il a dit à ses disciples : « Levez les yeux et regardez les champs : ils sont blancs pour la moisson. » (Jean 4:35-38) Un bon cultivateur n’abandonnerait pas un champ prêt pour la moisson. Jésus pensait comme ce cultivateur. C’est pourquoi, juste avant de retourner au ciel, il a donné cet ordre à ses disciples : « Allez donc et faites des disciples. » En faisant cela, Jésus leur a donné un cadeau précieux : la responsabilité importante de prêcher. – TG2015 15/3 p17-23 §6 Les disciples sont perplexes. Jésus vient de leur dire : « Levez les yeux et regardez les champs : ils sont blancs pour la moisson. » Ils ont beau regarder dans la direction que Jésus leur indique, tout ce qu’ils voient ce sont des champs, non pas blancs, mais verts, de la couleur des jeunes pousses d’orge. « La moisson ? s’interrogent-ils probablement. Mais elle n’aura pas lieu avant plusieurs mois ! » (Jean 4:35). En fait, les paroles de Jésus ne sont pas à prendre au sens propre. Il pense à une moisson spirituelle, une moisson d’humains, à propos de laquelle il veut enseigner à ses disciples deux idées importantes. Quelles sont les deux idées importantes que Jésus a enseignées à propos de la moisson spirituelle ? Premièrement, l’œuvre est urgente. En disant « les champs [...] sont blancs pour la moisson », Jésus invitait ses disciples à agir sans tarder. Il a même ajouté : « Déjà le moissonneur reçoit un salaire. » Autrement dit, la moisson avait déjà commencé ; il n’y avait pas une seconde à perdre ! Deuxièmement, les ouvriers sont joyeux. Semeurs et moissonneurs « se réjouissent ensemble », a dit Jésus (Jean 4:35b, 36). De même qu’il a dû être heureux de voir que « bon nombre des Samaritains [...] eurent foi en lui », de même ses disciples connaîtraient une grande joie à travailler de tout cœur à la moisson (Jean 4:39-42). Cet épisode du 1er siècle revêt un intérêt particulier pour nous, car il illustre ce qui se passe de nos jours, alors que la plus vaste moisson spirituelle de tous les temps est en cours. Jésus a dit à ses apôtres : « Le moissonneur [...] amasse du fruit pour la vie éternelle, afin que le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble » (Jean 4:36). Quelles raisons avons-nous de nous « réjouir ensemble » ? Il y en a au moins trois. Premièrement, nous nous réjouissons de voir l’action de Jéhovah dans la moisson. Lorsque nous prêchons, nous semons. Lorsque nous aidons quelqu’un à devenir disciple de Christ, nous moissonnons. Dans les deux cas, nous éprouvons tous une joie profonde à admirer comment, grâce à Jéhovah, « la semence germe et grandit ». Certaines des graines que nous semons germent plus tard et sont moissonnées par d’autres. Deuxièmement, nous restons joyeux en raison de ces paroles de Paul : « Chacun recevra sa propre récompense selon son propre labeur » (1 Cor. 3:8). La récompense dépend du labeur, non des résultats de ce labeur. Voilà qui est rassurant pour ceux qui prêchent dans des territoires peu productifs. Du point de vue de Dieu, chaque Témoin qui sème de tout cœur porte « beaucoup de fruit » et a donc tout lieu de se réjouir. Troisièmement, nous nous réjouissons parce que notre œuvre réalise une prophétie. C’est donc la prédication, l’action de semer, qui constitue un aspect du signe. Même si nous ne réussissons pas à faire de disciple, par notre prédication nous rendons témoignage*. Ainsi, quelle que soit la réaction des gens, nous participons à l’accomplissement de la prophétie de Jésus et avons l’honneur d’être des « compagnons de travail de Dieu ». Quelle excellente raison de nous réjouir ! – kr chap6 p87-97 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 10 SEPTEMBRE 2018 - JEAN 3-4.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 10 SEPTEMBRE 2018 - JEAN 3-4.pdf
  2. Merci, très utile, très instructif Les cultes matinaux très bien fait et quand c'est par écrit on peut mieux y méditer sur le contenu J'essaierai de voir pour d'autres documents en français Toi aussi tu fais un énorme français quin permet d'en faire profiter d'autres car on a vraiment besoin de s'entraider dans la
  3. L’ORGANISATION DE DIEU A L’ŒUVRE – Comité de rédaction 2018 Le comité de rédaction, un comité du Collège central, supervise la production de publications basées sur la Bible La production de ces publications comprend la traduction de la Bible dans encore plus de langues, le travail en cours sur l’étude de la Bible en ligne, et l’amélioration des revues de la Tour de Garde publique et d’étude. Ces changements nous aident à mieux nous acquitter de notre mission de prêcher mais aussi à faire un meilleur usage des tons. Traduction En 2016 et en 2017, la Traduction du Monde Nouveau a été publiée dans 30 langues supplémentaires. Elle est aussi en cours de traduction et ou de révision dans plus de 100 langues. Dans beaucoup de langues, il n’y a pas de Bibles ou elles sont très chères ou difficile à obtenir. Si la Traduction du Monde Nouveau est révisée, c’est pour qu’elle soit dans un langage moderne, plus facile à comprendre, qui encourage sa lecture. Dans certaines langues, les Bibles emploient des mots qu’on ne trouve dans la littérature ancienne ou religieuse et que personne n’utilise dans la vie de tous les jours. Par exemple, les Bibles en thaï et en birman, fournies par la Chrétienté, emploient un langage soutenu et honorifique. Dans ces Bibles, les expressions utilisées pour s’adresse à Dieu sont les mêmes que celles qui seraient utilisées pour s’adresser à un roi. Mais comme plus personne ne parle de cette façon, la plupart des gens ont du mal à comprendre ce genre d’expressions. En plus c’est difficile pour eux de voir Jéhovah comme un père aimant parce que personne ne parlerait à son père de cette façon. Mais maintenant que les frères thaïs et birmans ont la Traduction du Monde Nouveau dans un langage de tous les jours, beaucoup disent qu’ils se sentent plus proches de Jéhovah. Bible d’étude Citons un autre beau cadeau que nous avons reçu récemment. La Bible d'étude en ligne. Elle n’est pas encore disponible dans beaucoup de langues mais c’est l’ouvrage le plus documenté que notre Organisation n’ait jamais produit. A la différence de l’édition standard que nous utilisons en prédication, l’édition d’étude est conçue pour notre étude individuelle. Elle contient entre autre : une galerie Multimédia avec de nouvelles illustrations, des images 3D, des vidéos ainsi que des photos. Tout cela représente énormément de travail. Beaucoup de photos et de vidéos ont été réalisées dans les pays bibliques. Certains sites archéologiques présentent plusieurs strass (des exemples de phrases traduites) correspondants à des époques différentes. Les chercheurs doivent donc déterminer quels vestiges à la période qu’ils étudient. Et il y a d’autres difficultés. Beaucoup de sites historiques sont situés dans des régions où les autorités imposent des restrictions strictes de déplacement ; comme l’interdiction den survoler certaines zones et donc pour prendre des vues aériennes avec un drone, les frères doivent demander une autorisation spéciale. Revues publiques Depuis janvier 2018, les éditions publiques de la Tour de Garde et de Réveillez-vous ont été modifiées. Chaque numéro n’aborde maintenant qu’un seul thème. Ainsi quand on prêche, on peut orienter nos conversations sur des sujets précis qui sont particulièrement adaptés, profitables aux personnes. De plus, nos revues sont conçues pour être proposées pendant plusieurs mois et pas seulement quelques semaines après leur date de parution. Édition d'étude Pour ce qui est de l’édition de la Tour de Garde, il va y avoir plusieurs améliorations qui vont beaucoup nous plaire. À partir de 2019, sa présentation générale va changer. Les articles d’étude seront numérotés de 1à 52 pour correspondre aux semaines de l’année civile. De plus la taille des caractères sera un peu plus grande. En fait parmi les frères et sœurs qui utilisent la version papier, beaucoup vivent dans des régions où les conditions d’éclairage sont mauvaises. Du coup, une taille de caractère plus grande leur facilitera la lecture. Par ailleurs, il y aura une description des illustrations pour expliquer le contenu de certaines d’entre elles. Cette nouveauté sera très utile pour ceux qui utilisent l’édition en braille. Autre nouveauté. Pour chaque article d’étude, il y aura non seulement le numéro mais aussi le titre des cantiques prévus. Le premier cantique de l’étude, figurera au début de l’article et le dernier cantique à la fin. De même, les questions de révision ne seront plus au début mais à la fin de l’article. Enfin, l’édition facile de la Tour de Garde en anglais ne paraîtra plus à partir de 2019. A la place, l’édition d’étude standard utilisera un langage plus simple. Cela diminuera de moitié le travail de création des maquettes et de composition du texte. Il est clair que Jéhovah accélère son œuvre et cela nous permet de nous concentrer sur ce qui compte vraiment en ce temps de la fin et d’aider les gens à apprendre la vérité sur notre Père céleste plein d’amour. L'ORGANISATION DE DIEU EN OEUVRE.docx
  4. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 3 SEPTEMBRE 2018 - JEAN 1-2.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 3 SEPTEMBRE 2018 - JEAN 1-2.pdf JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : JEAN 1-2 Jean 1:1 : Quelles raisons avons-nous d’affirmer que Jean ne disait pas que « la Parole » était le Dieu Tout-Puissant ? (nwtsty, notes d’étude). « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était un dieu » La Parole : ou « le Logos ». Grec ho logos. Cette expression est utilisée ici comme un titre, ce qui est également le cas en Jean 1:14 et en Ré 19:13. Jean établit l’identité de celui qui porte ce titre, c’est-à-dire Jésus. Jésus est désigné par ce titre pendant son existence préhumaine, en tant qu’esprit ; pendant son ministère sur terre, en tant qu’homme parfait ; et après avoir été élevé au ciel. Jésus était la Parole de Dieu, ou son Porte-Parole : c’est par lui que Dieu communiquait des informations et des instructions à ses autres fils spirituels et aux humains. Il est donc logique de penser qu’avant la venue de Jésus sur terre, Jéhovah communiquait avec les humains par l’intermédiaire de la Parole, son porte-parole angélique. avec : Litt. « vers ». Dans ce contexte, la préposition grecque pros emporte l’idée de proximité et de relations étroites. De plus, elle indique qu’il est question de personnes distinctes, qui sont, dans ce verset, la Parole et le seul vrai Dieu. nwtsty, note d’étude de Jean 1.1. La Parole était un dieu : ou « la Parole était divine [ou « un être de nature divine »] ». Par cette déclaration, Jean présentait une caractéristique de « la Parole » (grec ho logos ; voir la note d’étude la Parole de ce verset), c’est-à-dire de Jésus Christ. La Parole est le Fils premier-né de Dieu par l’intermédiaire de qui Dieu a créé toutes les autres choses ; cette position supérieure justifie qu’on présente la Parole comme « divine », « un dieu », « un être divin », « un être de nature divine ». Beaucoup de traducteurs préfèrent la traduction « la Parole était Dieu », identifiant ainsi la Parole au Dieu Tout-Puissant. Cependant, il y a de solides raisons de penser que Jean ne voulait pas dire que « la Parole » était le Dieu Tout-Puissant. Tout d’abord, juste avant et juste après cette déclaration, il est clairement dit que la Parole était « avec Dieu ». De plus, le mot grec théos apparaît trois fois dans les versets 1 et 2. La première et la troisième occurrence de théos sont précédées en grec de l’article défini ; mais la deuxième occurrence n’est pas précédée d’un article. Beaucoup de biblistes sont d’accord pour dire que cette absence d’article défini est significative. En effet, dans ces deux versets, quand l’article est présent, théos désigne le Dieu Tout-Puissant. En revanche, ici, l’article étant absent dans la construction grammaticale, théos devient un attribut qui indique une caractéristique de « la Parole ». De ce fait, plusieurs traductions anglaises, françaises et allemandes de la Bible rendent le texte de façon semblable à la Traduction du monde nouveau, et expriment ainsi l’idée que « la Parole » était « divine », « dieu », « un dieu », « un être divin », « de nature divine », « de condition divine ». Cette façon de traduire est d’ailleurs appuyée par des versions anciennes de l’Évangile de Jean en dialectes saïdique et bohaïrique de la langue copte. Ces versions, qui datent probablement des IIIe et IVe siècles de n. ère, rendent la première occurrence de théos en Jean 1:1 différemment de la deuxième occurrence. Leurs choix de traduction mettent en évidence une caractéristique de « la Parole » — elle est de même nature que Dieu —, mais n’identifient pas la Parole au Père, le Dieu Tout-Puissant. D’ailleurs, en harmonie avec Jean 1:1, Col 2:9 présente Christ comme ayant « toute la plénitude de la qualité divine ». Et selon 2P 1:4, même les cohéritiers de Christ deviendraient « participants de la nature divine ». D’autre part, dans la Septante, le mot grec théos est généralement l’équivalent des mots hébreux _èl et _èlohim rendus par « Dieu » ; leur sens fondamental est vraisemblablement « Puissant », « Fort ». Ces mots hébreux sont utilisés pour désigner le Dieu Tout-Puissant, d’autres dieux ainsi que des humains. Présenter la Parole comme « un dieu », ou « un puissant », est en accord avec la prophétie d’Is 9:6, qui annonçait que le Messie serait appelé « Dieu fort » (et non « Dieu Tout-Puissant ») et qu’il serait le « Père éternel » de tous ceux qui auraient le privilège d’être ses sujets. « Le zèle de Jéhovah des armées », son propre Père, « ferait cela » (Is 9:7). - nwtsty, note d’étude Jean 1 :1 donne le nom céleste de celui qui devint Jésus : La Parole. Puisque Jéhovah est éternel et n’a pas eu de commencement, le “ commencement ” depuis lequel la Parole était avec Dieu doit correspondre ici au début de l’œuvre créatrice de Jéhovah. Cette idée est confirmée par d’autres textes identifiant Jésus au “ premier-né de toute création ”, au “ commencement de la création de Dieu ”. (Col 1:15 ; Ré 1:1 ; 3:14.) Ainsi, les Écritures identifient la Parole (Jésus dans son existence préhumaine) à la première création de Dieu, son Fils premier-né. Que Jéhovah fut bien le Père de ce Premier-né, Celui qui lui donna la vie, et, partant, que ce Fils fut vraiment une créature de Dieu, cela ressort des déclarations de Jésus lui-même. Il désigna Dieu comme la Source de sa vie par ces mots : “ Je vis à cause du Père. ” Comme le contexte le révèle, il voulait dire que sa vie procédait du Père, ou que celui-ci en était la cause, de la même façon que pour les hommes condamnés à mourir l’obtention de la vie procéderait de leur foi dans le sacrifice rédempteur de Jésus. La participation du Fils à l’œuvre créatrice ne fit cependant pas de lui un cocréateur aux côtés de son Père. Le pouvoir de créer venait de Dieu par le moyen de son esprit saint – it2 p16 “ La Parole ” comme titre. Dans les Écritures grecques chrétiennes, l’expression “ la Parole ” (gr. : ho Logos) est aussi employée comme un titre (Jn 1:1, 14 ; Ré 19:13). L’apôtre Jean identifia le porteur de ce titre, à savoir Jésus, qui est ainsi désigné non seulement durant son ministère sur la terre en tant qu’homme parfait, mais aussi dans sa vie préhumaine en tant qu’esprit et après avoir été élevé au ciel. – it2 La Parole Jean 1:29 : Pourquoi Jean le Baptiseur a-t-il appelé Jésus « l’Agneau de Dieu » ? (nwtsty, note d’étude). « Le lendemain, il vit Jésus qui venait vers lui, et il dit : « Voyez : l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ! » L’Agneau de Dieu : Après que Jésus a été baptisé puis tenté par le Diable, Jean le Baptiseur l’a présenté comme « l’Agneau de Dieu ». Dans la Bible, cette expression apparaît seulement ici et en Jean 1:36 (voir app. A7). Comparer Jésus à un agneau est approprié. Tout au long du récit biblique, des humains ont offert des moutons pour reconnaître leurs péchés et pour avoir accès auprès de Dieu. Ces sacrifices préfiguraient le sacrifice que Jésus ferait en donnant sa vie humaine parfaite en faveur de l’humanité. L’expression « l’Agneau de Dieu » peut faire écho à plusieurs passages de la Bible. Étant donné que Jean le Baptiseur connaissait bien les Écritures hébraïques, ses paroles peuvent faire référence à un ou plusieurs des sacrifices suivants : le mouton mâle qu’Abraham a offert à la place de son fils Isaac (Gn 22:13), l’agneau pascal qui a été tué en Égypte, ce qui a ouvert la voie à la délivrance des Israélites en esclavage (Ex 12:1-13), ou encore l’agneau qui était offert chaque matin et chaque soir sur l’autel de Dieu à Jérusalem (Ex 29:38-42). Jean avait peut-être aussi à l’esprit la prophétie d’Isaïe, où celui que Jéhovah appelle « mon serviteur » est décrit « comme un mouton mené à l’abattage » (Is 52:13 ; 53:5, 7, 11). Quand l’apôtre Paul a écrit sa première lettre aux Corinthiens, il a appelé Jésus « notre agneau pascal » (1Co 5:7). L’apôtre Pierre a parlé du « sang précieux [du Christ], comme celui d’un agneau sans défaut et sans tache » (1P 1:19). Et l’expression « l’Agneau » est utilisée au sens figuré plus de 25 fois dans le livre de la Révélation pour parler de Jésus glorifié. - nwtsty, note d’étude de Jean 1.29 Aucun sacrifice offert par les humains, ni ceux dont nous venons de parler ni aucun autre, ne peut nous libérer du péché et de la mort une fois pour toutes (Héb. 10:1-4). Par contre, il est précisé que Jésus est “ l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ”. Ce qu’il peut accomplir en notre faveur a bien plus de valeur que tous les trésors matériels. – TG2009 15/7 p6 Jésus accomplit certains aspects de la célébration de la Pâque, notamment le fait que le sang sur les maisons en Égypte délivra les premiers-nés de la mort par l’ange destructeur. Paul parle des chrétiens oints comme de la congrégation des premiers-nés, et de Christ comme de celui qui les délivra grâce à son sang. Aucun os de l’agneau pascal ne devait être brisé. Il avait été prophétisé qu’aucun des os de Jésus ne serait brisé, et cela fut accompli à sa mort. Ainsi, la Pâque que les Juifs célébrèrent pendant des siècles fut une des choses dans lesquelles la Loi fournit une ombre des choses à venir et mena à Jésus Christ, “ l’Agneau de Dieu ”. — Hé 10:1 ; Jean 1:29. – it2 p483 Pâque Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Pouvons-nous imaginer la peine qu’a éprouvée Abraham pendant les préparatifs du sacrifice ? Toutes proportions gardées, ce qu’a vécu Abraham illustre ce qu’a vécu Jéhovah quand il a sacrifié celui qu’il appelait “ mon Fils, le bien-aimé ”. En réalité, Jéhovah a certainement souffert beaucoup plus qu’Abraham. En effet, son Fils et lui s’étaient côtoyés pendant des millions, voire des milliards d’années. Le Fils, l’“ habile ouvrier ”, avait eu la joie de collaborer avec son Père, dont il était le Messager, “ la Parole ”. (Prov. 8:22, 30, 31 ; Jean 1:1.) La peine que Jéhovah a ressentie en voyant son Fils torturé, tourné en ridicule et finalement exécuté comme un criminel dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Oui, notre délivrance a coûté très cher à Jéhovah ! Dès lors, comment montrer que nous attachons du prix à cette délivrance ? – TG2009 15/9p29 §13,14 Dieu n’est pas à l’origine du mal. À l’évidence, ce qui arrive sur la terre n’est pas toujours le fruit de sa volonté. En effet, les Écritures parlent également de la volonté de l’homme, de la volonté des nations et même de la volonté du Diable (Jean 1:13) TG2004 15/4 p3 “ Aucun homme n’a jamais vu Dieu ”, nous dit la Bible (Jean 1:18). Son aspect et sa splendeur nous échappent, tout comme les couleurs échappent à un aveugle de naissance. Mais de même qu’un bon enseignant explique à ses élèves des questions complexes dans des termes qui sont à leur portée, Dieu, par sa Parole la Bible, décrit des choses que l’on ne peut pas voir au moyen de choses que l’on peut voir. Par des visions accordées sous inspiration à des fidèles du passé, Jéhovah nous aide à nous représenter les cieux et à comprendre notre relation avec ceux qui y résident. – TG2010 1/12 p4-6 Pierre s’appelle en réalité Simon. Mais Jésus lui dit : « “Tu es Simon le fils de Jean ; tu seras appelé Céphas” (ce qui se traduit : Pierre) » (Jean 1:42). « Céphas » est un nom commun qui signifie « pierre » ou « rocher ». Manifestement, ces paroles sont prophétiques. Jésus sait que Pierre deviendra un rocher, c’est-à-dire un homme stable et digne de confiance qui aura une bonne influence sur les autres disciples. Est-ce ainsi que Pierre se considère ? C’est peu probable. Même aujourd’hui, les lecteurs des Évangiles ont parfois du mal à voir en Pierre un rocher. Certains le trouvent instable et changeant. Bien sûr, Pierre a des défauts, et Jésus les connaît. Mais, comme Jéhovah, Jésus s’arrête sur les points forts des humains. Il sait ce dont Pierre est capable et il est décidé à l’aider à développer ses qualités. En nous aussi, Jéhovah et son Fils voient ce qu’il y a de bon. Imitons Pierre en ayant confiance en leur jugement et en nous laissant former par eux, particulièrement si nous avons tendance à douter de nous-mêmes - ia p181-182 §8,9 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Le premier proclamateur du Royaume mentionné dans les Évangiles est Jean le baptiseur. Son but principal était de “ témoigner ”, ce qu’il a fait avec une foi totale et avec l’espoir que “ des gens de toutes sortes croient ”. (Jean 1:6, 7.) Effectivement, des personnes à qui il a parlé sont devenues des disciples du Christ (Jean 1:35-37). Jean a donc à la fois prêché et fait des disciples. Jésus aussi était un prédicateur et un enseignant. Il n’est pas surprenant qu’il ait ordonné à ses disciples non seulement de prêcher, mais encore d’aider les gens qui acceptaient le message du Royaume à devenir ses disciples. Notre œuvre aujourd’hui est dès lors une combinaison de prédication et d’enseignement. – TG2003 1/ 2 p18-23 §14 Jésus est “ la vraie lumière ”. (Jean 1:9.) Tous ceux qui le rejettent ou qui, tout en prétendant croire en lui, n’obéissent pas à “ la loi du Christ ” sont “ mentalement dans les ténèbres ”. Loin de marcher dans la voie de Jéhovah, ils sont “ éloignés de la vie qui relève de Dieu ”. Si sages qu’ils puissent penser être du point de vue du monde, ‘ l’ignorance est en eux ’ pour ce qui est de la seule connaissance qui mène à la vie, celle de Jéhovah Dieu et de Jésus Christ. – TG1999 15/5 §4 Au Pharisien Nicodème, Jésus a dit un jour : “ Celui qui pratique des choses viles a de la haine pour la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui fait ce qui est vrai vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées comme ayant été opérées en accord avec Dieu. ” (Jean 3:20, 21). À présent, réfléchissez à ceci : Jean a appelé Jésus “ la vraie lumière qui éclaire toutes sortes d’hommes ”. (Jean 1:9, 10.) Or Jésus dit que pratiquer “ des choses viles ”, c’est-à-dire des choses mauvaises, inacceptables aux yeux de Dieu, c’est comme avoir de la haine pour la lumière. Est-il imaginable de haïr Jésus et ce qu’il représente ? C’est pourtant ce que font les pratiquants du péché qui ne se repentent pas. Qu’ils l’admettent ou non, c’est bel et bien ainsi que Jésus voit les choses. – TG2005 1/1 p7-12 §10 Essayez un instant d’imaginer ce qu’a dû représenter pour le Fils unique-engendré de Dieu de renoncer à la joie de servir aux côtés de son Père pour venir ici-bas donner sa vie en sacrifice pour sauver l’humanité du péché et de la mort ! Son sacrifice allait procurer le pardon réel des péchés, ce dont les sacrifices d’animaux sous la Loi mosaïque n’étaient qu’une préfiguration. Le Fils de Dieu n’aurait-il pas dû être accueilli chaleureusement et honoré — du moins par les Juifs, qui attendaient le Messie promis ? Pourtant, conformément à ce qu’Isaïe avait prédit, le Christ a été “ méprisé ” par les Juifs, qui l’ont “ compté pour rien ”. L’apôtre Jean a écrit : “ Il est venu chez lui, mais les siens ne l’ont pas accueilli. ” (Jean 1:11). L’apôtre Pierre a dit aux Juifs : “ Le Dieu de nos ancêtres [...] a glorifié son Serviteur, Jésus, que vous, vous avez livré et renié devant la face de Pilate, alors qu’il avait décidé de le relâcher. Oui, vous avez renié ce saint et juste. ” — Actes 3:13, 14. – TG2009 15/1 p26 §3 En quel sens est-il le “ Fils unique-engendré ” ? - Si Jésus est appelé “ Fils unique-engendré ” (Jean 1:14) cela ne veut pas dire que les autres créatures spirituelles n’étaient pas des fils de Dieu, car elles sont également appelées fils. Cependant, étant la seule création directe de son Père, le Fils premier-né était unique en son genre, différent de tous les autres fils de Dieu, qui furent créés ou engendrés par Jéhovah par l’intermédiaire de ce Fils premier-né. Jésus est le seul de son genre, le seul que Dieu lui-même ait créé directement, sans l’intermédiaire ou la collaboration d’aucune créature. Il est le seul que Dieu, son Père, ait utilisé pour amener à l’existence toutes les autres créatures. Il est le premier-né et le principal parmi tous les autres anges Aussi “ la Parole ” était-elle le “ Fils unique-engendré ” de Jéhovah dans un sens particulier, tout comme Isaac était le “ fils unique-engendré ” d’Abraham dans un sens particulier (son père ayant eu un autre fils avant lui, mais pas par sa femme Sara). – it2 Jésus “Jean [le baptiseur] rendit témoignage de lui, oui, il cria bel et bien — c’est lui qui l’a dit — en disant: ‘Celui qui vient derrière moi a passé devant moi, parce qu’il existait avant moi.’” Jean1 :15 - Jean le baptiseur était né environ six mois avant que Jésus ne vienne au monde en tant qu’humain. Mais les œuvres de Jésus ont été beaucoup plus nombreuses que celles de Jean; c’est ainsi que Jésus a passé devant Jean en tout. Qui plus est, Jean a reconnu que Jésus, ayant eu une existence préhumaine, avait existé avant lui. – TG1993 1/4 p12 Que désigne l’expression « dans le sein » ? La Bible dit que Jésus est « dans le sein » du Père (Jean 1:18). Ces mots évoquent la position de faveur que Jésus a auprès de Dieu, ainsi que l’intimité qui les unit. Ils renvoient à une coutume que suivaient les Juifs lors des repas. Aux jours de Jésus, les Juifs s’étendaient sur des divans disposés autour de la table. Chaque convive avait la tête près de la table, les pieds à l’opposé et le coude gauche appuyé sur un coussin. Dans cette position, le bras droit restait libre. Puisque les convives se tenaient tous allongés les uns près des autres sur leur côté gauche, « un homme avait la tête près de la poitrine de celui qui se tenait derrière lui, explique un ouvrage de référence, et, par conséquent, on disait qu’il “s’étendait dans le sein” de l’autre ». – TG2015 1/7 p15 À l’époque où Jésus était sur la terre, on avait l’habitude de s’étendre à table pour prendre un repas. Permettre à un invité de se pencher sur son sein était un gage d’étroite amitié ou de faveur. C’est la place qu’on appelait le sein. Jésus fit allusion à cette coutume dans ses exemples rapportés en Luc 16:22, 23 et Jean 1:18. – it1 p227 L’an 29 de notre ère. En Israël, le Messie annoncé est l’objet de nombreuses conversations. Le ministère de Jean le baptiseur a avivé l’attente du peuple. Jean dément la rumeur selon laquelle il serait le Christ. Bien plutôt, il attire l’attention sur Jésus de Nazareth en disant : “ J’ai témoigné que celui-ci est le Fils de Dieu. ” (Jean 1:20, 34). Bientôt, des foules suivent Jésus pour écouter son enseignement et se faire guérir. Au cours des mois suivants, Jéhovah produit une accumulation de preuves concernant son Fils. Jean le baptiseur était “ une lampe qui brûle et qui brille ” en ce sens que, avant d’être emprisonné injustement par Hérode, il avait accompli la mission que Dieu lui avait confiée, celle de préparer le chemin pour le Messie. Jean 1:26-37. Jean a formellement désigné Jésus comme étant le Fils de Dieu, le Messie promis. Le témoignage de Jean était si convaincant que, près de huit mois après sa mort, de nombreux Juifs sincères faisaient ce commentaire : “ Tout ce que Jean a dit au sujet de cet homme était vrai. ”- TG2005 15/1 p10-15 Ce récit met en évidence l’humilité et la joie de Jean le baptiseur, qui, bien qu’il fût le précurseur du Christ, a dit: “Je ne suis pas digne de défaire la lanière de sa sandale.” (1:27). Les sandales s’attachaient au moyen de lacets, ou lanières de cuir. L’esclave était susceptible de défaire les lanières des sandales de quelqu’un et de lui porter ses sandales, car c’était une tâche de domestique. Par cette expression, Jean le baptiseur exprimait son humilité et montrait qu’il était conscient de sa petitesse par rapport à son Maître. C’est une belle leçon, car seuls les humbles sont dignes de servir Jéhovah et son Roi messianique – TG1990 15/3 p24 Pour quelles actions Jésus était-il connu avant tout ? On ne l’appelait pas Guérisseur, Celui qui nourrit des milliers, ni même Celui qui ressuscite les morts — bien qu’il ait rempli tous ces rôles remarquables. En revanche, les gens l’appelaient Enseignant, et à juste titre Jean 1:38. Jésus a expliqué qu’il était venu sur la terre essentiellement pour enseigner le Royaume de Dieu. C’est pourquoi les véritables disciples de Christ se consacrent à la même activité que celle de leur Maître lorsqu’il était sur terre : communiquer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Jésus a chargé tous les vrais chrétiens d’enseigner ce thème par toute la terre. Rien d’étonnant si la Bible parle du message de Christ comme d’une “ bonne nouvelle ”- TG2010 1/7 p22-25 Imaginez la vive émotion qu’a dû ressentir André, un jeune Juif, la première fois qu’il a entendu Jésus de Nazareth ! La Bible nous rapporte qu’il s’est empressé d’aller voir son frère et qu’il lui a annoncé : “ Nous avons trouvé le Messie ou : Christ. ” (Jean 1:41). Les mots hébreu et grec généralement rendus par “ Messie ” et “ Christ ” signifient “ Oint ”. Jésus était l’Oint, c’est-à-dire Celui que Dieu avait choisi et, pour tout dire, le Guide promis (Isaïe 55:4). Les Écritures renfermaient des prophéties le concernant, et les Juifs du temps de Jésus étaient dans l’attente du Christ – Imaginez les miracles que Jésus accomplira en faveur de l’humanité au cours de son règne de paix ! Il mettra un terme à la maladie et fera disparaître la mort. Dieu l’utilisera pour ressusciter des milliards d’humains et leur offrir ainsi la perspective de vivre pour toujours sur la terre. Notre vie sous la domination du Royaume sera si belle que nous avons du mal ne serait-ce qu’à imaginer à quoi elle ressemblera. Il est donc essentiel que nous nous efforcions d’en savoir plus sur la Bible et de nous familiariser avec Jésus Christ. – TG2005 15/9 p4 Jésus a encore montré son amour pour les gens en regardant ce qui était bon chez eux. Examinons ce qui s’est passé lorsqu’il a rencontré Nathanaël, qui est devenu apôtre par la suite. “ Jésus vit Nathanaël qui venait vers lui et il dit de lui : ‘ Voyez : un véritable Israélite, en qui il n’y a pas de tromperie. ’ ” Jésus avait miraculeusement lu dans le cœur de Nathanaël, ce qui lui en avait appris beaucoup sur lui. Évidemment, cet homme était loin d’être parfait. Il avait des défauts, comme chacun d’entre nous. D’ailleurs, lorsqu’il a entendu parler de Jésus, il a eu une remarque plutôt cassante : “ Peut-il sortir quelque chose de bon de Nazareth ? ” (Jean 1:45-51). Toutefois, de tout ce qu’on aurait pu dire au sujet de Nathanaël, Jésus a relevé un aspect positif : son honnêteté. – TG2002 15/8 p13 §15 Si Jésus discernait sous quels rapports ses disciples avaient besoin de progresser, il discernait aussi sous quels rapports ils excellaient. Par exemple, quand un homme du nom de Nathanaël a appris que Jésus venait de Nazareth, il a demandé : « Peut-il sortir quelque chose de bon de Nazareth ? » (Jean 1:46). Te fondant sur cette remarque, aurais-tu catalogué cet homme ? L’aurais-tu jugé critique ? rempli de préjugés ? manquant de foi ? Usant de discernement, Jésus a cherché ce qu’il y avait de bon chez Nathanaël. Il a dit : « Voyez : un véritable Israélite, en qui il n’y a pas de tromperie » (Jean 1:47). Jésus avait la faculté de lire dans les cœurs, et il s’en servait pour chercher ce qu’il y avait de bon chez les autres. – TG2015 15/11 §15 C’est lors d’un festin de mariage à Cana, en Galilée, que Jésus a accompli son premier miracle. Il se peut que le nombre de convives présents à ce mariage ait été plus important que prévu. Quoi qu’il en soit, le vin est venu à manquer. Marie, la mère de Jésus, faisait partie des invités. Depuis des années, elle avait sans doute médité sur toutes les promesses prophétiques qui concernaient son fils. Elle savait notamment qu’il serait appelé « Fils du Très-Haut ». S’est-elle dit que son fils possédait des pouvoirs dont il ne s’était pas encore servi ? Ce qui est sûr, c’est qu’à Cana, Marie et Jésus ont éprouvé de la compassion pour les jeunes mariés et qu’ils ont voulu leur éviter une grande gêne. Jésus savait que l’hospitalité était un devoir. Il a donc transformé environ 380 litres d’eau en un « excellent vin » (Jean 2:3, 6-11). Était-il obligé d’accomplir ce miracle ? Non. Mais il se souciait des autres et il imitait son Père céleste en se montrant généreux. – TG2015 15/6 p4 §3 Après son baptême, Jésus ne fit pas particulièrement preuve de favoritisme à l’égard de Marie ; il l’appelait, non pas “ mère ”, mais simplement “ femme ”. (Jean 2:4 ; 19:26.) Cette appellation n’avait rien d’irrespectueux, comme le laisserait supposer le français moderne. En allemand, par exemple, le terme employé dans ce sens signifie madame ou dame. Marie était la mère de Jésus selon la chair ; toutefois, comme il avait été engendré de l’esprit lors de son baptême, il était avant tout le Fils spirituel de Dieu, sa “ mère ” étant “ la Jérusalem d’en haut ”. (Ga 4:26.) Jésus mit l’accent sur ce point un jour que Marie et ses autres enfants l’interrompirent alors qu’il enseignait pour lui demander de venir dehors, où ils se trouvaient. Jésus fit savoir qu’en réalité sa mère et ses proches parents étaient ceux de sa famille spirituelle, que les questions spirituelles l’emportaient sur les préoccupations charnelles - it-2 p229 Jean 2:4. Jésus a fait comprendre à Marie que, puisqu’il était le Fils de Dieu et qu’il avait été baptisé et oint d’esprit, il devait se laisser diriger par son Père céleste. Même s’il n’en était qu’au début de son ministère, il savait parfaitement à quelle heure, autrement dit à quel moment, il lui fallait accomplir l’œuvre qui lui avait été assignée, y compris l’offrande de sa vie en sacrifice. Il ne laisserait pas même un membre de sa famille aussi proche que Marie l’empêcher de faire la volonté divine. Ne devrions-nous pas servir Jéhovah Dieu avec la même détermination ? – TG2008 15/4 p31 Marie accepte humblement la remarque de son fils. Elle se contente de dire aux serveurs : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » Jean 2 :5. Marie comprend que ce n’est plus à elle de donner des ordres à son fils ; elle et les autres doivent maintenant suivre les directives de Jésus. Cela dit, Jésus a lui aussi de la compassion pour les jeunes mariés. Il le montre en réalisant son premier miracle : il transforme de l’eau en un excellent vin. Résultat ? « Ses disciples mirent leur foi en lui. » Marie aussi met sa foi en Jésus. Elle voit désormais en lui, non seulement un fils, mais aussi son Seigneur et son Sauveur. Aujourd’hui, les parents peuvent apprendre beaucoup de la foi de Marie. Évidemment, personne n’élèvera jamais un enfant comme Jésus. Mais quand un enfant, même imparfait, devient adulte, le changement peut sembler difficile à accepter. Un parent continuera peut-être de traiter son fils ou sa fille comme un enfant, alors que c’est un adulte (1 Corinthiens 13:11). Comment un parent peut-il soutenir son enfant qui a grandi ? En lui disant par exemple : « J’ai confiance en toi. Je sais que tu continueras d’appliquer les enseignements de la Bible et que Jéhovah te bénira en retour. » Ces expressions de foi et de confiance lui feront le plus grand bien. Jésus a sans aucun doute beaucoup apprécié le soutien de Marie pendant les années mouvementées qui ont suivi. – TG2014 1/5 p13 La Bible dit que lorsque Jésus accomplit son premier miracle “ il manifesta sa gloire ”. (Jean 2:11.) La gloire dont il est question ici désigne une expression observable impressionnante de la puissance miraculeuse qui identifia Jésus au Messie promis - it-1 p995
  5. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC 23-24 Luc 23:31 : De quoi Jésus parle-t-il vraisemblablement dans ce verset ? (nwtsty, note d’étude). « S’ils font ces choses quand l’arbre est vert, alors qu’arrivera-t-il quand il sera desséché ? » Quand l’arbre est vert, [...] quand il sera desséché : Jésus parle vraisemblablement de la nation juive. Cette nation était comme un arbre presque mort qui avait encore en lui un peu d’humidité, puisque Jésus était là, ainsi qu’un certain nombre de Juifs qui croyaient en lui. Mais bientôt, Jésus allait être exécuté et les Juifs fidèles allaient devenir membres de l’Israël spirituel en étant oints d’esprit saint (Rm 2:28, 29 ; Ga 6:16). Après cela, la nation d’Israël littérale mourrait spirituellement ; elle serait comme un arbre desséché (Mt 21:43). Jésus parle ici de la nation juive. Elle est comme un arbre en train de mourir, mais dans lequel il reste un peu de vie, puisque Jésus est présent, tout comme de nombreux Juifs qui ont foi en lui. Mais quand ces disciples deviendront membres d’une autre nation, l’Israël spirituel, la nation juive sera spirituellement desséchée, comme un arbre mort. Beaucoup pleureront quand les armées romaines viendront exécuter le jugement de Dieu contre cette nation. – jy chap 130 La terrible catastrophe que prédit Jésus s’abattit sur Jérusalem quand les armées romaines assiégèrent la ville. À cette époque “l’arbre”, qui représentait la nation juive, était sec, totalement rejeté par Dieu en tant que nation sans même un reste de croyants en son sein. Le fait que Jésus Christ fut injustement exécuté pendant qu’il y avait encore de l’humidité dans l’arbre indiquait que la situation serait bien plus mauvaise quand ‘l’arbre juif’ serait complètement sec. Et il en fut bien ainsi. Tandis que les armées romaines avaient établi leur camp autour de Jérusalem en l’an 70 de notre ère, des factions à l’intérieur de la ville commettaient des actes de terrorisme, de violence et d’effusion de sang, souvent pour de simples déchets de nourriture. Cependant, les Juifs qui avaient accepté le christianisme échappèrent à ce malheur, car ils avaient obéi au commandement de leur Maître leur ordonnant de fuir vers les montagnes, abandonnant Jérusalem à son sort épouvantable. TG1978 15/2 p31 Luc 23:33 : Quelle découverte archéologique tend à confirmer que, lors d’exécutions, on se servait de clous pour fixer les suppliciés au poteau ? (nwtsty, note multimédia). « Arrivés au lieu appelé Crâne, les soldats le clouèrent sur le poteau, avec un malfaiteur à sa droite et l’autre à sa gauche » Clou dans un os de talon - Photo d’une réplique d’un os de talon humain transpercé par un clou en fer long de 11,5 cm. L’original, trouvé en 1968 pendant des fouilles effectuées dans le nord de Jérusalem, date de l’époque romaine. Cette découverte tend à confirmer que, lors d’exécutions, on se servait de clous pour fixer les suppliciés sur des poteaux en bois. Ce clou ressemble peut-être à ceux que les soldats romains ont utilisés pour clouer Jésus Christ au poteau. Il a été découvert dans un coffre en pierre, appelé ossuaire, dans lequel les ossements desséchés d’un mort avaient été déposés une fois les chairs décomposées. Voilà qui indique qu’un condamné exécuté sur un poteau pouvait recevoir une sépulture. Ce que nous savons, c’est que ses mains ou ses bras n’ont pas été simplement attachés. Après la mort de Jésus, Thomas déclara en effet: “Je ne croirai pas, à moins de voir à ses mains la marque des clous.” (Jean 20:25). Soit cette mention de “clous” au pluriel indique que chaque main a été transpercée par un clou, soit elle se rapporte aux marques qui étaient visibles sur ‘ses mains et ses pieds’. (Luc 24:39.) Nous ne pouvons pas non plus savoir avec exactitude où les clous ont transpercé Jésus, bien que ce fût de toute évidence dans la région des mains. Le récit biblique ne fournit pas de détails précis, ce qui n’est d’ailleurs pas nécessaire. – TG1987 15/8 p29 Bien que certains criminels aient été attachés au poteau avec des cordes, il apparaît que Jésus, lui, a été cloué. Quelques-uns ont déduit de ce passage que deux clous ont été employés à cette fin, et qu’on lui en a planté un dans chaque main. Toutefois, en parlant des clous au pluriel, Thomas faisait-il une description précise du supplice du Christ? Voulait-il nécessairement dire qu’on lui avait cloué séparément les deux mains ? En Luc 24:39, Jésus, ressuscité, déclare: “Voyez mes mains et mes pieds: c’est moi en personne.” Cela donne à penser que ses pieds avaient également été percés de clous. Puisque Thomas n’a pas mentionné les marques des pieds, il a peut-être utilisé le pluriel d’une manière générale, en pensant à tous les clous dont on s’était servi pour mettre Jésus au poteau. Par conséquent, dans l’état actuel de nos connaissances, on ne peut définir avec certitude le nombre des clous qui ont été employés dans le supplice de Jésus. Toutes les représentations de Jésus sur le poteau sont fondées sur les données limitées dont nous disposons et doivent être considérées comme telles – TG1984 1/7 p31 En lisant uniquement les récits bibliques relatifs à la mort de Jésus, nous ne saurons que peu de chose sur sa mise au poteau. Les évangélistes nous disent seulement que Jésus a été fixé ou attaché au poteau. Dans leur récit relatif à la mort du Christ, ils ne nous disent pas s’il a été empalé, une certaine partie de son corps ayant été transpercé, s’il a été lié au poteau ou cloué à celui-ci. Toutefois, les paroles prononcées par Thomas après la résurrection de Jésus et rapportées dans Jean 20:25 indiquent clairement que les mains de Jésus ont été clouées au poteau. De quelle façon ? Nous ne le savons pas. La Bible ne nous dit pas si ses mains ont été fixées l’une sur l’autre avec un seul clou ou si elles l’ont été à côté l’une de l’autre, chacune par un clou. Si c’est cette dernière méthode qui fut utilisée, on pourrait alors comprendre que la remarque de Thomas ne concerne que les mains de Jésus. – TG1970 p511 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Jésus a imité parfaitement l’amour de son Père sous un autre aspect important : en étant “ prêt à pardonner ”. (Psaume 86:5.) Prêt à pardonner jusque sur le poteau de supplice. Soumis à une mort infamante, les mains et les pieds percés de clous, a-t-il demandé à Jéhovah de punir ses bourreaux ? Tout au contraire, on relève dans ses dernières paroles : “ Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. ” — Luc 23:34. - cl p297 Il y a des siècles, un homme a été condamné à mort pour un délit qu’il n’avait pas commis. Des témoins ont fait des dépositions mensongères et les autorités politiques ont laissé faire, aveugles à toute justice. Cet innocent n’était autre que Jésus Christ. Peu avant sa mort, il a demandé à Dieu dans une prière: “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.” — Luc 23:34. Jésus pardonnait sans réserve, de tout cœur, et ses disciples ont été encouragés à l’imiter sous ce rapport TG1994 15/9 p3, 7 Ce n’est pas seulement le péché que Jéhovah prend en compte, mais aussi l’état d’esprit du pécheur (Isaïe 1:16-19). Réfléchissez un instant au cas des deux malfaiteurs attachés sur un poteau près de Jésus. De toute évidence, ils s’étaient rendus coupables de graves méfaits, puisque l’un d’eux a admis : “ Nous recevons pleinement ce que nous méritons pour les choses que nous avons commises ; mais cet homme [Jésus] n’a rien fait de déplacé. ” Les paroles du malfaiteur indiquent qu’il connaissait certaines choses à propos de Jésus ; cette connaissance a probablement contribué à un changement positif d’état d’esprit. Cela ressort de ce qu’il a demandé ensuite, cette fois en implorant Jésus : “ Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume. ” Comment Jésus a-t-il répondu à cette supplication sincère ? “ Vraiment, je te le dis aujourd’hui : Tu seras avec moi dans le Paradis. ” — Luc 23:41-43. Songez à ceci : la dernière déclaration de Jésus en tant qu’homme a été une expression de miséricorde à l’égard d’un homme qui reconnaissait mériter la peine de mort. N’est-ce pas encourageant ? Nous pouvons donc être certains que Jésus Christ et son Père, Jéhovah, feront l’un comme l’autre preuve de compassion envers tous ceux qui manifestent le vrai repentir, quelles que soient leurs actions passées - RV 2008 Février p11 Au moment où Jésus expire, il se produit un tremblement de terre si violent qu’il fend les masses rocheuses. Le séisme est si intense qu’il brise les tombeaux commémoratifs situés hors de Jérusalem et que des corps en jaillissent. Des passants découvrent ces corps et, entrant dans la ville, relatent ce qu’ils ont vu. Au moment même de la mort de Jésus, un autre phénomène se produit, cette fois dans le temple de Dieu: l’imposant rideau qui sépare le Saint du Très-Saint se déchire en deux, du haut en bas. Ce magnifique rideau, richement décoré, aurait quelque 18 mètres de haut et il est très lourd! Par ce miracle, Jéhovah signifie non seulement son courroux envers les meurtriers de son Fils, mais aussi que l’accès au Très-Saint, c’est-à-dire le ciel même, est désormais rendu possible grâce à la mort de Jésus. Les gens qui ont ressenti le tremblement de terre et ont été témoins des autres événements commencent à prendre peur. L’officier qui a surveillé l’exécution rend gloire à Dieu. “Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu”, dit-il. Il était probablement présent quand, devant Pilate, les Juifs ont accusé Jésus de s’être fait fils de Dieu. Il est donc maintenant convaincu que Jésus est bien le Fils de Dieu, oui, vraiment, le plus grand homme qui ait jamais vécu. Ayant été témoins de ces événements miraculeux, d’autres sont de même en proie aux remords et, en signe de peine et de honte, ils s’en retournent en se frappant la poitrine. Des femmes, disciples de Jésus, se tiennent à distance et observent avec une profonde émotion ces événements d’une portée considérable. L’apôtre Jean est également présent. Luc 23:44-49 - TG1991 15/2 p8-9 Sur le poteau de supplice, Jésus s’est écrié : “ Père, entre tes mains je remets mon esprit. ” (Luc 23:46). Puis il est mort. Quelques heures auparavant, il avait été arrêté et ses amis les plus proches l’avaient abandonné et s’étaient enfuis, parce qu’ils avaient eu peur. Jésus s’était retrouvé seul. Il n’avait plus qu’une personne auprès de qui puiser de la force : son Père céleste. Et cette confiance n’était pas vaine. Jéhovah a récompensé sa fidélité en le soutenant lui-même avec fidélité. Pour nous également, Jéhovah tient à être Celui de qui nous vient principalement la force. Celui qui est à l’origine de toute l’énergie vive et de la vigueur peut devenir pour nous une aide qui fortifie en temps de détresse. La guerre, la pauvreté, la maladie, la mort ou nos imperfections nous mettent quelquefois à rude épreuve. Quand les tourments de la vie paraissent aussi redoutables qu’un “ puissant ennemi ”, Jéhovah peut être notre force et notre puissance. Il possède une force extraordinaire qu’il nous propose : son esprit saint. Par le moyen de son esprit, il peut donner “ de la force à celui qui est épuisé ”, au point que celui-ci soit capable de ‘ s’élever avec des ailes, comme les aigles ’. — Isaïe 40:29, 31. – TG2004 1/5 p22 §17,18 En raison du caractère impersonnel de la force vitale (esprit) qui est en l’homme (et aussi dans les animaux), la déclaration de David en Psaume 31:5, citée par Jésus au moment de sa mort (Luc 23:46) : “ En ta main je remets mon esprit ”, représentait de toute évidence un appel à Dieu pour qu’il garde (ait soin de) sa force vitale. Cela ne signifie pas qu’une force doive littéralement se transmettre depuis la planète jusqu’en la présence céleste de Dieu. Tout comme Dieu “ respirait ” la bonne odeur des sacrifices d’animaux alors qu’elle restait certainement dans les limites de l’atmosphère terrestre, il pouvait aussi ‘ ramener à lui ’, c’est-à-dire accepter comme lui étant confié, l’esprit ou force vitale, figurément parlant, autrement dit sans réel transfert de force vitale depuis la terre. Remettre son esprit à Dieu signifie donc vraisemblablement fonder en Dieu son espoir de se voir restituer plus tard cette force vitale par la résurrection. - it-1 p809 Il n’est donc pas étonnant que sa confiance en Jéhovah lui ait permis d’endurer la plus horrible épreuve jamais subie par quelqu’un. Ses derniers mots sur le poteau de supplice ont été : “ Père, entre tes mains je remets mon esprit ”, ce qui prouve que, même si Jéhovah n’intervenait pas pour le sauver, Jésus gardait une confiance intacte en Lui. — Luc 23:46. – TG2001 1/6 Ce que les Écritures disent au sujet de la mort de Jésus Christ, Luc rapporte : “ Jésus appela d’une voix forte et dit : ‘ Père, entre tes mains je remets mon esprit. ’ Quand il eut dit cela, il expira. ” (Luc 23:46). Quand son esprit l’a quitté, Jésus n’était pas littéralement parlant en route vers le ciel. Il n’a été ressuscité des morts que le troisième jour, et il n’est monté au ciel que 40 jours après (Actes 1:3, 9). Au moment de sa mort, Jésus a toutefois laissé en toute confiance son esprit entre les mains de son Père, pleinement convaincu qu’il était capable de le ramener à la vie. – TG2001 15/7 p6 Jéhovah Dieu fit sans doute disparaître le corps charnel de Jésus à sa façon (peut-être en désintégrant les atomes dont il était constitué) (Luc 24:2, 3, 22, 23). Jésus ne reprit pas son corps de chair, ce qui aurait annulé la rançon pour laquelle il l’avait donné - it-1 p419 En rendant témoignage sur la résurrection de Jésus, ces témoins ‘n’inventaient’ pas une histoire. C’est ce que montre le fait que cette résurrection les surprit alors qu’ils étaient désespérés et abattus. Ils s’attendaient à ce que le Messie soit un roi humain et furent terriblement choqués lorsqu’il mourut (Luc 24:13-43). En réalité, c’est précisément la résurrection de Jésus qui leur donna le courage de rendre témoignage, courage que les Juifs ne purent leur faire perdre malgré la persécution la plus violente. Ainsi, Dieu accomplit de façon remarquable sa promesse relative au Messie, et cela dans tous les détails annoncés par les prophéties mentionnées ci-dessus et d’autres encore, si bien que toute personne sensée considérant les faits devrait dire : “Dieu accomplit vraiment ses promesses.” – TG1972 1/9 p531-533 Jéhovah ne nous a jamais précisé le nom de cet ange rebelle. Et ce n’est que 2 500 ans après la rébellion en Éden que Dieu a révélé le titre servant à désigner cet ange : « Satan », qui signifie « Opposant » (Job 1:6). En fait, le titre « Satan » n’apparaît que dans trois livres des Écritures hébraïques : 1 Chroniques, Job et Zacharie. Pourquoi Jéhovah a-t-il fourni si peu d’informations sur cet ennemi avant l’arrivée du Messie ? Si Jéhovah n’a pas donné beaucoup de détails sur Satan dans les Écritures hébraïques, c’est apparemment pour ne pas lui accorder trop d’importance. Après tout, le but de cette partie des Écritures était de permettre aux gens d’identifier le Messie afin de le suivre (Luc 24:44). Quand le Messie est arrivé, Jéhovah l’a utilisé lui et ses disciples pour révéler la plupart des choses que nous savons à propos de Satan et des anges rebelles*. C’est logique, car Jéhovah utilisera Jésus et les oints pour détruire Satan et ceux qui le suivent – TG2018 Mai p22-26 §3 Dans une description du “ temps de la fin ”, le prophète Daniel a annoncé qu’il en irait tout autrement du peuple de Dieu : on observerait un renouveau de la vérité religieuse. Il a écrit : “ Beaucoup rôderont çà et là, et la vraie connaissance deviendra abondante. ” (Daniel 12:4). Les serviteurs de Jéhovah ne sont ni déconcertés ni aveuglés par le grand Trompeur. En rôdant au travers des pages de la Bible, ils ont acquis la vraie connaissance. Au 1er siècle, Jésus éclaira ses disciples. “ Il leur ouvrit pleinement l’intelligence pour saisir le sens des Écritures. ” (Luc 24:45). Jéhovah a fait de même de nos jours. Par l’intermédiaire de sa Parole, de son esprit et de son organisation, il a permis à des millions d’humains par toute la terre de comprendre ce que lui-même connaît, à savoir la vérité. – TG2003 1/8 p15 §5 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Pilate a rejeté l’argument, ce qui a obligé les Juifs à formuler cette nouvelle accusation : “ Cet homme, nous l’avons trouvé bouleversant notre nation, et interdisant de payer les impôts à César, et se disant lui-même Christ, un roi. ” (Luc 23:2). À présent, l’accusation de blasphème était sournoisement transformée en celle de trahison. L’accusation d’“ interdire de payer les impôts ” était fausse, les Juifs le savaient bien. Jésus avait enseigné tout le contraire. Quant à celle selon laquelle Jésus se disait lui-même roi, Pilate s’est vite aperçu que l’homme qui se tenait devant lui ne constituait aucune menace pour Rome. “ Je ne trouve en lui aucun motif de condamnation ”, a-t-il déclaré. Ce dont il est resté convaincu durant tout le procès. Jésus était innocent. Pourtant, il savait que sa mort était nécessaire au salut des humains obéissants (Matthieu 20:28). Il aimait tant la justice qu’il s’est soumis à l’injustice la plus criante de toute l’Histoire. Il l’a fait pour des pécheurs comme nous. Ne l’oublions jamais. – TG2011 1/ 4 p21 Quand Hérode vit Jésus, il se réjouit, non qu’il eût souci de son bien-être ou qu’il voulût vraiment démêler le vrai du faux dans les accusations que les prêtres et les scribes portaient contre lui, mais parce qu’il désirait lui voir opérer quelque signe. Jésus refusa de le faire, et il se tut quand Hérode l’interrogea “ avec force paroles ”. Jésus savait que cette comparution devant Hérode, qui lui avait été imposée, n’était au fond qu’un simulacre. Hérode, déçu par Jésus, lui témoigna du mépris, se moqua de lui en le revêtant d’un vêtement éclatant et le renvoya à Pilate, l’autorité supérieure par rapport à Rome. Les deux hommes étaient ennemis, peut-être parce qu’Hérode avait porté certaines accusations contre Pilate. Cependant, la démarche de Pilate plut à Hérode, de sorte qu’ils devinrent amis. — Luc 23:8-12. - it-1 p1115-1116 alors qu’on l’emmenait vers le poteau de supplice, Jésus prophétisa la destruction prochaine de Jérusalem et dit aux femmes qui pleuraient pour lui que des jours venaient où on dirait : “ Heureuses les stériles, et les matrices qui n’ont pas mis au monde. ” (Luc 23:27-29). Cela s’accomplit en 70 de n. è., lorsque plus d’un million de Juifs, y compris de jeunes enfants, périrent et que des milliers d’autres furent emmenés captifs pour être vendus comme esclaves. – it2 p235 Alors que des soldats romains le conduisaient au lieu de son exécution, Jésus s’adressa aux femmes de Jérusalem et leur dit : “ Voyez, des jours viennent où l’on dira : ‘ Heureuses les stériles, et les matrices qui n’ont pas mis au monde, et les seins qui n’ont pas allaité ! ’ Alors ils commenceront à dire aux montagnes : ‘ Tombez sur nous ! ’ et aux collines : ‘ Couvrez-nous ! ’ ” (Luc 23:29, 30). L’Histoire est bien documentée sur la destruction de Jérusalem par les Romains en l’an 70, et il est manifeste que les paroles de Jésus avaient une signification semblable à celles d’Aggée. Les Juifs qui étaient restés en Judée ne purent se réfugier nulle part. Où qu’ils aient tenté de se cacher dans Jérusalem, et même lorsqu’ils se sont enfuis vers la citadelle de Massada, bâtie sur le sommet d’une montagne, ils ne purent échapper à l’exécution violente du jugement de condamnation de Jéhovah. Ceux qui refusent de se soumettre à l’autorité du Cavalier victorieux monté sur le cheval blanc seront obligés de reconnaître leur erreur. La situation que le monde connaîtra alors sera telle que beaucoup demanderont en fait : “ Qui peut tenir ? ” Ils supposeront manifestement que personne ne peut se tenir devant Jéhovah comme un homme approuvé en ce jour de jugement. Mais en cela, ils se tromperont - re p112 Pendant l’agonie de Jésus sur le poteau de supplice, certains de ses disciples étaient présents. Ils avaient reconnu en lui le Messie annoncé. Étaient également présents des chefs juifs qui, d’une certaine manière, demandaient encore un signe. “ Qu’il se sauve lui-même, si celui-ci est le Christ [ou Messie] de Dieu, Celui qui a été choisi. ” (Luc 23:35). Cesseraient-ils un jour de demander un signe ? Jésus avait accompli des dizaines de miracles. De plus, sa naissance, son ministère, son jugement et son exécution réalisaient de nombreuses prophéties bibliques, et il en fut de même de sa résurrection. Des passants parlèrent en mal de lui après avoir rejeté les preuves qu’il était bien le Messie. Des soldats matérialistes se répartirent ses vêtements et jetèrent les sorts pour déterminer à qui reviendrait son vêtement intérieur. Dans certains cas, la crainte des hommes était en cause. . Par exemple, Joseph d’Arimathée, un membre du Sanhédrin, “ était un disciple de Jésus, mais en secret à cause de la peur qu’il avait des Juifs ”. Après la mort du Messie, Joseph et Nicodème s’occupèrent du corps de Jésus. Ce faisant, Joseph surmontait sa crainte des hommes. Si vous aviez vécu au 1er siècle, auriez-vous reconnu en Jésus le Messie ? Pour cela, il vous aurait fallu accepter les preuves de l’Écriture, rejeter l’esprit matérialiste et ne pas succomber à la crainte des hommes. Au cours des derniers jours, chacun de nous devrait se demander : “ Est-ce que je reconnais que Jésus occupe aujourd’hui la position de Roi messianique dans les cieux ? ” Il est sur le point de prendre en main les affaires de la terre. Quand cela arrivera, serez-vous parmi ceux qui reconnaissent réellement Jésus Christ comme le Messie promis ? – TG1996 15/11 p31 L’homme près de Jésus n’en avait plus pour longtemps à vivre. “ Jésus, a-t-il supplié, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume. ” Et le Christ a répondu : “ Vraiment, je te le dis aujourd’hui : Tu seras avec moi dans le Paradis. ” (Luc 23:42, 43). Il est vrai que l’homme, resté anonyme, n’était pas en train de mourir d’une maladie due à l’âge, puisque c’était un criminel qu’on exécutait. Avez-vous noté, dans ce dialogue, quelle est la clé du Paradis? Jésus n’a pas dit au malfaiteur qu’il possédait une âme immortelle qui devait, ce jour-là, s’en aller vers un paradis dans un autre monde. Même Jésus a dû attendre que Dieu le ressuscite trois jours après sa mort. Il parlait donc plutôt d’un paradis futur qui serait établi sur la terre quand lui-même recevrait l’autorité royale. Oui, la clé du Paradis est le Royaume de Dieu, pour lequel Jésus a appris à ses disciples à prier ainsi: “Que ton royaume vienne!” Mais, dans l’histoire de ses derniers instants, les personnes qui vieillissent peuvent puiser un grand encouragement. La confiance extraordinaire de ce condamné ne force-t-elle pas l’admiration ? Alors que Jésus agonisait sur un poteau à côté de lui, l’homme ne doutait pas que celui-ci deviendrait le Chef du Royaume de Dieu. De plus, il était persuadé qu’un jour Jésus pourrait se souvenir de lui favorablement. N’est-ce pas extraordinaire ? Ce condamné s’éveillera de la mort dans un paradis magnifique dont le Christ sera le Roi ! Notre situation est semblable à celle de ce criminel. En effet, quel que soit notre âge, nous payons tous les conséquences du péché et nous avons besoin d’être sauvés. Comme l’homme condamné, nous pouvons lever vers Christ Jésus des yeux pleins d’espoir, même l’espoir d’être soulagés des douleurs du grand âge ! Une chose est sûre : Jésus propose aux humains la perspective de la vie éternelle, avec la perfection physique et mentale, dans le Paradis sur terre. – RV2006 Février p8 Jésus a-t-il promis au malfaiteur qu’il vivrait au ciel ?- Jésus a promis au criminel qui allait bientôt mourir à ses côtés : « Vraiment, je te le dis aujourd’hui : Tu seras avec moi dans le Paradis » (Luc 23:43). Remarquez que Jésus n’a pas indiqué où se situait ce Paradis. Voulait-il dire que le malfaiteur monterait au ciel avec lui ? Les humains ayant l’espérance de vivre au ciel doivent être baptisés dans l’eau et avec de l’esprit saint. Ils deviennent ainsi des disciples de Jésus engendrés de l’esprit. De plus, ils se conforment aux normes morales de Dieu et manifestent des qualités comme l’honnêteté, l’intégrité et la compassion. Ils doivent également rester fidèles à Dieu et à Christ jusqu’à la fin de leur vie terrestre. Ce n’est que s’ils remplissent tous ces critères qu’ils se montrent dignes d’être ressuscités pour la vie au ciel. Là, ils exerceront les fonctions de rois et de prêtres aux côtés de Christ pour diriger l’humanité pendant mille ans. L’homme qui se trouvait aux côtés de Jésus, quant à lui, a vécu en criminel et est mort en criminel (Luc 23:32, 39-41). Certes, il a montré du respect lorsqu’il a dit à Jésus : « Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume » (Luc 23:42). Mais ce n’était pas un disciple de Jésus baptisé et engendré de l’esprit. Il n’avait pas non plus mené une vie droite et fidèle. Mais Jésus n’a-t-il pas dit au malfaiteur que, le jour même, il serait avec lui dans le Paradis, donc au ciel ? Impossible, car Jésus lui-même n’est pas monté au ciel ce jour-là. En réalité, il est resté trois jours dans « le cœur de la terre », autrement dit la tombe. D’ailleurs, après sa résurrection, il a passé 40 jours sur terre avant d’aller au ciel. Le malfaiteur ne pouvait donc pas monter au ciel avec Jésus le jour de sa mort. Quel est donc ce Paradis promis au malfaiteur ? Après sa résurrection, cet homme vivra dans le Paradis terrestre, gouverné par Jésus. – TG2013 1/3 p9 Les serviteurs de Jéhovah savent bien que Jésus n’a pas été qu’un grand homme. Il est aujourd’hui vivant et dirige une œuvre qui concerne tous les humains. À présent Roi du Royaume céleste de Dieu, il purifiera bientôt la terre de la méchanceté et la transformera en un paradis où les humains vivront éternellement (Luc 23:43). Rien de tout cela ne pourrait se produire si Jésus n’avait pas été ressuscité. Alors, quelles raisons avons-nous de croire qu’il a été relevé d’entre les morts ? Par ailleurs, quelle signification sa résurrection a-t-elle pour nous ? – TG2014 15/11 p4 §7 Le pouvoir de Dieu sur la lumière du soleil. Le jour où Jésus fut attaché à un poteau de supplice, des ténèbres couvrirent tout le pays de la sixième heure (entre 11 heures et 12 heures) à la neuvième heure (entre 14 heures et 15 heures) (Mt 27:45 ; Mc 15:33). Le récit de Luc ajoute que la nuit se fit “ parce que la lumière du soleil avait disparu ”. (Lc 23:44, 45.) Il ne pouvait s’agir d’une éclipse de soleil par interposition de la lune, comme certains le pensent, car cela se passait à l’époque de la Pâque, qui se situait toujours au moment de la pleine lune. C’est seulement à la nouvelle lune, c’est-à-dire deux semaines plus tard, que le soleil et la lune se trouvent dans la même direction par rapport à la terre et que des éclipses de soleil peuvent avoir lieu. - it-2 p1001-1002 Le jour de la mort de Jésus, à environ 15 heures, un tremblement de terre eut lieu, qui fendit les rochers, ouvrit les tombes de souvenir et fit sortir des corps de leurs sépultures. Le rideau du sanctuaire du temple reconstruit par Hérode se déchira en deux, de haut en bas. Avant cela, des ténèbres avaient recouvert le pays. Certains pensent à une activité volcanique, car les volcans crachent souvent de la fumée et de la poussière qui obscurcissent le ciel. Toutefois, rien n’indique vraiment qu’une activité volcanique ait accompagné le tremblement de terre (Luc 23:44, 45). - it-2p1098 23:44 — Est-ce une éclipse solaire qui a provoqué les ténèbres d’une durée de trois heures ? Non. Les éclipses solaires ne se produisent qu’en période de nouvelle lune ; or, la Pâque se situe au moment de la pleine lune. Les ténèbres provoquées le jour de la mort de Jésus étaient un miracle opéré par Dieu. – TG2008 15/3 p32 La Parole de Dieu a guidé Jésus. Dès le début de son ministère, Jésus s’est laissé guider par les Écritures. En fait, pour obéir à la Parole de Dieu, il est allé jusqu’à accepter de mourir sur un poteau de supplice. Même dans ses dernières paroles, il a cité des prophéties messianiques (Luc 23:46). Jésus a laissé la Parole de Dieu guider non seulement ses actions, mais aussi son enseignement. Face à des controverses religieuses, il n’a fait appel ni à son immense sagesse ni à son expérience incomparable. Il a plutôt cité comme autorité suprême les Écritures. Et au lieu de divertir ses auditeurs avec des récits de sa vie au ciel ou de la création de l’univers, « il leur ouvrait pleinement l’intelligence pour saisir le sens des Écritures » (Luc 24:32, 45). Jésus aimait la Parole de Dieu et la communiquait avec enthousiasme. – TG2017 Février p21-22 §18-19 La Loi donnée à Moïse interdisait aux Juifs d’organiser des funérailles le jour du sabbat. Étant donné que Jésus est mort trois heures avant le début du sabbat, Joseph d’Arimathée, accompagné d’autres personnes, l’a enterré sans avoir pu achever la préparation du corps (Luc 23:50-56). C’est pourquoi quelques amis de Jésus sont retournés à sa tombe après le sabbat, espérant pouvoir finir la préparation (Luc 24:1). – TG2013 1/3 p8 Jésus a été ressuscité “ comme esprit ”. Lorsque Jésus ressuscité rencontra deux disciples sur le chemin d’Emmaüs, les accompagna et commença à souper avec eux, ils ne le reconnurent qu’au moment où il rompit le pain, puis il disparut. — Luc 24:13-35. Cette résurrection spirituelle explique également comment Jésus put traverser les murs de la pièce à Jérusalem où les apôtres et d’autres disciples étaient réunis, toutes portes étant closes par crainte des Juifs fanatiques. Car, soudain, il se tint au milieu d’eux et, après avoir mangé et parlé avec eux, il disparut, sans qu’aucune porte fût déverrouillée Luc 24:36-44. Bien entendu, comme Jésus avait été rendu vivant dans l’esprit, pour se rendre visible à ses disciples, il lui fallait chaque fois se former un corps matériel de chair et d’os. Jésus lui-même déclara : “ Un esprit n’a pas de chair et d’os, comme vous voyez que j’en ai. ” Puisque les disciples — eux-mêmes faits de chair et d’os — ne pouvaient voir ce qui n’était pas de chair et d’os, ils ne pouvaient voir Jésus, qui avait été ressuscité “ comme esprit ”. — Luc 24:39 - Que c’est merveilleux de savoir que lorsque Dieu ressuscitera les âmes mortes, nous nous reconnaîtrons les uns les autres et nous nous souviendrons de toute la bonté dont Dieu a fait preuve à notre égard dans le passé ! – TG1963 15/4 p237-247 Jésus aurait pu apparaître d’abord à Pierre, à Jean ou à un autre de ses disciples masculins. Il a préféré accorder cette faveur à ces femmes en faisant d’elles les premiers témoins oculaires de sa résurrection et en les chargeant de l’attester à ses disciples masculins. Comment ceux-ci ont-ils réagi au début? Le récit déclare: “Ces propos leur parurent comme de pures absurdités, et ils ne croyaient pas les femmes.” (Luc 24:11). Se pourrait-il qu’ils aient eu du mal à accepter ce témoignage parce qu’il émanait de femmes? Si c’est le cas, avec le temps ils ont reçu abondance de preuves que Jésus avait été ressuscité d’entre les morts (Luc 24:13-46). De nos jours, les éléments masculins de la congrégation font preuve de sagesse en prenant en considération les remarques de leurs sœurs chrétiennes. – TG1995 15/7 p17-18 Fait tout aussi remarquable, le livre de Luc précise que les premières à apprendre la résurrection de Jésus furent “les femmes qui étaient venues avec lui de Galilée”. C’est là un détail tout à fait insolite au 1er siècle, dans une société dominée par les hommes. D’ailleurs, selon Luc, leurs propos “parurent comme de pures absurdités” aux apôtres (Luc 23:55 à 24:11). Si les récits historiques des Écritures grecques ne sont pas véridiques, il a fallu que quelqu’un les imagine. Mais pourquoi aurait-on inventé des anecdotes présentant des personnages aussi respectés sous un jour aussi peu favorable? En réalité, si ces faits ont été consignés, c’est uniquement parce qu’ils étaient authentiques. - gm p66 Très vite le bruit se répandit qu’on avait vu Jésus vivant. Cette rumeur suscita une réaction semblable à celle qu’elle produirait aujourd’hui: l’incrédulité. Les apôtres eux-mêmes refusèrent d’y croire. Toutefois, quand ils virent Jésus vivant, ils furent contraints de reconnaître qu’il avait bien été relevé d’entre les morts. — Luc 24:11. – gm p79 EMMAÜS - Village vers lequel se dirigeaient Cléopas et un autre disciple quand Jésus Christ matérialisé se joignit à eux le jour de sa résurrection. Toutefois, ce n’est qu’après leur arrivée à Emmaüs et après que Jésus se fut “ étendu à table avec eux ” qu’ils le reconnurent. Le soir même, après que Jésus eut disparu, les deux disciples retournèrent à Jérusalem (Luc 24:13-33). Luc dit que le village se trouvait à ‘ soixante stades ’ (7,5 milles romains [11 km]) de Jérusalem. On ne connaît toutefois pas l’emplacement d’Emmaüs aujourd’hui, car au moins une demi-douzaine de sites différents ont été proposés. Celui qui revient le plus souvent est ʽAmwas sur la route menant à Tel-Aviv-Jaffa. Mais ʽAmwas se trouve à quelque 175 stades (32 km) à l’O.-N.-O. de Jérusalem, près de trois fois plus loin que ce qu’indique Luc. Toujours est-il qu’il est impossible dans l’état actuel des choses de localiser Emmaüs avec certitude. - it-1 p755-756 La compréhension de la Bible suppose des efforts, c’est vrai, mais elle peut avoir un effet très stimulant. Voyez, par exemple, ce qui s’est passé quand Jésus ressuscité est apparu à deux de ses disciples et leur a parlé des prophéties bibliques. “ Commençant par Moïse et tous les Prophètes, il leur interpréta dans toutes les Écritures les choses qui le concernaient ”, raconte Luc. Qu’en est-il résulté ? Le soir même, en réfléchissant à ce qu’ils avaient appris, les deux disciples se dirent l’un à l’autre : “ Notre cœur ne brûlait-il pas lorsqu’il nous parlait sur la route, lorsqu’il nous ouvrait pleinement les Écritures ? ” (Luc 24:13-32). La compréhension de la Parole de Dieu a réjoui ces hommes, parce qu’elle a renforcé leur foi dans les promesses divines et leur a permis d’envisager l’avenir avec confiance. Comprendre progressivement la Bible n’a rien d’une corvée. Au contraire, c’est à la fois intéressant et bénéfique, aussi agréable que de prendre un repas copieux. Comme un père aimant qui donne à manger à son enfant, Jéhovah nous donne de l’esprit saint pour nous aider à comprendre la Bible – TG2006 1/4 p3-4 A compter de sa résurrection, durant une période de 40 jours Jésus apparut à ses disciples en diverses occasions dans différents corps de chair, tout comme des anges étaient apparus à des hommes des temps anciens. À l’instar de ces anges, il avait le pouvoir de former et de désintégrer à volonté ces corps de chair dans le but de prouver de manière visible qu’il était ressuscité (Luc 24:13-32, 36-43). Ses nombreuses apparitions, notamment lorsqu’il se manifesta un jour à plus de 500 personnes, témoignèrent puissamment de la réalité de sa résurrection. Sa résurrection, si solidement attestée, procure “ à tous les hommes une garantie ” de la venue certaine d’un jour de règlement de comptes ou de jugement. – it2 p779-789 Que la prédication de la Parole de Dieu doive se faire avec méthode et soin, et seulement ainsi, les Écritures le montrent clairement. Quand sur le chemin d’Emmaüs, après sa résurrection, Jésus rencontra deux de ses disciples, perplexes et découragés, il leur parla avec une grande efficacité : “Il leur dit : Ô hommes dépourvus de sens et lents de cœur à croire toutes les choses que les prophètes ont dites ! (...) Et commençant par Moïse et tous les Prophètes, il leur interpréta les choses le concernant dans toutes les Écritures.” Et qu’en résulta-t-il ? Ils dirent plus tard : “Notre cœur ne brûlait-il pas lorsqu’il nous parlait en chemin, lorsqu’il nous ouvrait pleinement les Écritures ?” — Luc 24:13-32 Après cela, le même jour, Jésus rendit un témoignage semblable devant les onze apôtres et ceux qui étaient avec eux : “Ce sont là mes paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous, que toutes les choses écrites à mon sujet dans la loi de Moïse et dans les Prophètes et les Psaumes devaient s’accomplir.” À eux aussi, par sa prédication, “il leur ouvrit l’esprit pleinement pour saisir la signification des Écritures, et il leur dit : ‘Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait et se lèverait d’entre les morts le troisième jour’.” Il est clair que Jésus tenait compte des Écritures et les utilisait dans un dessein et avec une grande efficacité. — Luc 24:44-46 – TG1964 15/6 p355-356 Jésus a fait preuve de discernement dans tout ce qu’il a dit ou fait. Ses paroles. Lorsqu’il prêchait, son bon jugement lui permettait de choisir des « paroles pleines de charme », qui étonnaient ses auditeurs. Il laissait souvent parler la Parole de Dieu : il lisait ou citait les passages qui appuyaient précisément ses dires, ou y faisait référence. Jésus expliquait aussi les Écritures d’une façon qui touchait le cœur. Après sa résurrection, lorsqu’il parlait avec deux disciples sur la route d’Emmaüs, « il leur interpréta dans toutes les Écritures les choses qui le concernaient ». Les disciples ont dit ensuite : « Notre cœur ne brûlait-il pas [...] lorsqu’il nous ouvrait pleinement les Écritures ? » (Luc 24:27, 32). Lorsque nous conversons avec nos compagnons chrétiens, choisissons des paroles qui vont bâtir et non démolir. Quand nous expliquons nos croyances, laissons parler la Bible. Citons-la comme autorité, et lisons-la chaque fois que possible. Souvenons-nous que le message de la Bible est bien plus puissant que nos propres paroles. - TG2015 Février p13 §11,15 Pierre croit-il que Jésus est ressuscité ? Non, pas même quand des femmes racontent que des anges leur ont confirmé sa résurrection (Luc 23:55–24:11). Cependant, les doutes et la tristesse de Pierre se seront envolés d’ici la fin de la journée. Jésus est vivant, et c’est maintenant un esprit puissant. Il va se montrer à tous les apôtres. Mais avant, il a une affaire personnelle à régler. Les apôtres diront ce jour-là : « Réellement, le Seigneur a été relevé et il est apparu à Simon ! » (Luc 24:34). Paul, quant à lui, déclarera que Jésus « est apparu à Céphas, puis aux douze » (1 Cor. 15:5). Rappelons que Simon et Céphas sont d’autres noms de Pierre. Ce jour-là donc, il semble que Jésus se retrouve seul à seul avec lui. Nous ne connaissons pas les détails de ces retrouvailles émouvantes. Cela reste entre Jésus et Pierre. Mais nous pouvons imaginer combien Pierre est ému de revoir son Seigneur en vie, et de pouvoir lui exprimer son chagrin et son repentir. Plus que toute autre chose, il souhaite être pardonné. Et c’est certain, Jésus lui pardonne totalement. Or Jésus imite à la perfection son Père, le Dieu qui pardonne largement. À notre époque, les chrétiens qui tombent dans le péché feront bien de se souvenir de Pierre. Nous ne devrions jamais nous juger hors de portée du pardon divin. Jésus reflétait parfaitement son Père. Aussi, lorsque nous péchons, souvenons-nous de ce qui est arrivé à Pierre. Ne pensons pas que Jéhovah ne nous pardonnera jamais. – ia p202 Jésus, qui avait été ressuscité, apparut soudainement au milieu de ses disciples. Ceux-ci s’imaginèrent alors voir “ un esprit ”. (Luc 24:36, 37.) Cette fois, les paroles de Jésus n’avaient sans doute pas pour but de les convaincre simplement qu’il était réellement présent, mais qu’il leur apparaissait sous une forme humaine charnelle et non en tant qu’esprit. Aussi leur dit-il : “ Palpez-moi et voyez, parce qu’un esprit n’a ni chair ni os, comme vous constatez que j’en ai. ” (Luc 24:38-43). Du fait que l’homme ne peut voir les esprits, il semble que les disciples ont cru à une apparition ou à une vision. Jésus leur a assuré qu’il n’en était rien; ils voyaient son corps de chair et pouvaient le toucher, en sentir les os; qui plus est, Jésus a mangé en leur compagnie. Pareillement, des anges s’étaient jadis matérialisés afin d’apparaître aux hommes; ils avaient mangé avec eux; certains étaient allés jusqu’à se marier et avaient engendré des enfants. Après sa résurrection, Jésus n’a pas toujours revêtu le même corps de chair (probablement pour bien montrer à ses disciples qu’il était désormais un esprit). C’est pourquoi, même ses proches ne le reconnaissaient pas sur-le-champ. Toutefois, en leur apparaissant à diverses reprises sous une forme corporelle et par sa façon de parler ou de faire qui l’identifiait au Jésus qu’ils connaissaient, il a renforcé leur conviction qu’il avait vraiment été ressuscité d’entre les morts. Ils n’avaient donc aucune raison d’avoir peur - it-1 p143 Après sa résurrection, Jésus leur apparut et leur dit: “‘Ce sont là mes paroles, celles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous: qu’il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse et dans les Prophètes et les Psaumes.’ Alors il leur ouvrit pleinement l’esprit pour comprendre les Écritures.” — Luc 24:44, 45. Jésus fit comprendre avec force à ses disciples l’importance des Écritures hébraïques tout entières. Jésus mettait ensemble les Écritures” — les passages des écrits hébraïques qui prédisaient les événements relatifs au Messie promis, et en les reliant aux événements correspondants de sa propre vie. Il apparaît aussi que les Juifs avaient coutume de diviser les Écritures en trois parties : ‘ la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. Tout comme ces premiers disciples de Jésus Christ, nous aussi nous pouvons être éclairés et acquérir une foi ferme en prêtant attention à la réalisation des Écritures hébraïques expliquées avec tant d’exactitude par Luc et les autres rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes – RV1993 22/3 p6 La résurrection de Jésus-Christ révèle que les morts ne seront pas ressuscités avec le même corps. Jésus fut ressuscité, non pas pour la vie humaine, mais pour la vie spirituelle. Pour se rendre visible à ses disciples après sa résurrection, Jésus-Christ se revêtit de chair et d’un vêtement approprié, à l’exemple des anges qui étaient apparus antérieurement aux hommes. Cela explique pourquoi ses disciples ne l’ont pas toujours reconnu sur-le-champ et pourquoi il pouvait apparaître et disparaître soudainement (Luc 24:15-31) D’autre part, n’oublions pas que Jésus ne fut pas enterré avec des vêtements mais entouré de bandelettes de lin fin. Après sa résurrection, celles-ci restèrent dans la tombe. Ainsi donc, Jésus dut se former des vêtements matériels ; de même il se revêtit de chair pour se rendre visible à ses disciples. — Luc 23:53 Ce qui précède soulève peut-être ces questions : Qu’en est-il des humains qui, à la différence de Jésus, seront ressuscités à la vie terrestre ? Leur corps sera-t-il l’exacte reproduction de ce qu’ils étaient au moment de la mort ? Non ; cela ne serait pas raisonnable, car ils reviendraient alors dans une condition proche de la mort. Autrefois, ceux qui furent ressuscités ne revinrent pas à la vie dans l’état maladif qui les avait conduits à la mort. Quoique n’étant pas parfaits, au moment de leur résurrection, ils avaient un corps sain, en bonne santé. Toutefois, Jéhovah Dieu est capable de recréer la même personnalité à la résurrection. Nous sommes ce que nous sommes, non pas en vertu des éléments physiques composant notre corps, mais de notre personnalité, de notre expérience et de notre développement intellectuel. – TG1973 15/10 p630-632 Jésus a été un charpentier et un ministre de la bonne nouvelle. Il maîtrisait parfaitement ces deux activités. Il a appris à manier des outils pour fabriquer des objets en bois. Et il a utilisé sa connaissance précise des Écritures pour aider des gens ordinaires à comprendre les vérités qu’elles contiennent (Luc 24:32, 45). À 30 ans, il a cessé d’être charpentier parce qu’il savait qu’il devait se consacrer à une activité plus importante, la prédication. En effet, il a dit que si Dieu l’avait envoyé sur terre, c’était entre autres pour qu’il « annonce la bonne nouvelle du royaume ». Il a donc donné la priorité à cette activité, et il voulait que d’autres l’accomplissent aussi. Nous ne sommes peut-être pas des charpentiers, mais nous sommes tous des ministres de la bonne nouvelle. Cela fait de nous des « collaborateurs de Dieu » ; voilà qui montre à quel point la prédication est importante !. Nous savons que « l’essence même de la parole de Jéhovah est vérité ». C’est pourquoi, lorsque nous prêchons, nous veillons à « exposer correctement la parole de la vérité ». Pour y arriver, nous nous efforçons de toujours mieux nous servir de la Bible, notre outil principal pour enseigner la vérité sur Jéhovah, Jésus et le Royaume. Et comme l’organisation de Jéhovah veut nous aider à être efficaces en prédication, elle a sélectionné d’autres outils fondamentaux que nous devons chercher à bien utiliser. – TG2018 Octobre p12 §1,2 Christ nous a laissé un modèle par la manière dont il réagissait aux défaillances et aux erreurs de ses disciples. Revenons sur deux situations qui sont survenues durant la dernière nuit qu’il a passée sur la terre en tant qu’humain. Après être arrivé à Gethsémané, Jésus “ prit avec lui Pierre et Jacques et Jean ” et il leur demanda de ‘ veiller ’. Puis, “ s’avançant un peu, il tombait par terre et priait ”. Revenu auprès de ses trois apôtres, il “ les trouva en train de dormir ”. Quelle fut sa réaction ? Il dit : “ L’esprit, en effet, est ardent, mais la chair est faible. ”. Plutôt que de les réprimander sévèrement, il leur manifesta de la sympathie ! La même nuit, Pierre le renia à trois reprises. Quelle attitude Jésus a-t-il adoptée plus tard à l’égard de Pierre ? “ Le Seigneur a été relevé et il est apparu à Simon Pierre. ” (Luc 24:34). “ Il est apparu à Céphas, lit-on encore, puis aux douze. ” Au lieu de se laisser aller au ressentiment, Jésus a pardonné à l’apôtre repentant et il l’a fortifié. Par la suite, il lui a confié de grandes responsabilités. Quand, en raison de l’imperfection humaine, nos frères et sœurs nous déçoivent ou nous traitent injustement d’une manière ou d’une autre, ne devrions-nous pas, à l’exemple de Jésus, leur manifester la sympathie et le pardon ? Pierre a adressé à ses compagnons l’exhortation suivante : “ Ayez tous les mêmes pensées, manifestant de la sympathie, ayant de l’affection fraternelle, étant pleins d’une tendre compassion et humbles ; ne rendant pas le mal pour le mal, ou l’insulte pour l’insulte, mais, au contraire, bénissant. ” (1 Pierre 3:8, 9). Maintenant, que faire si quelqu’un, en refusant de nous accorder la sympathie et le pardon, n’agit pas à notre égard de la façon dont Jésus l’aurait fait ? Même dans ce cas, nous sommes dans l’obligation de nous efforcer d’imiter Jésus et de réagir comme lui aurait réagi – TG2005 15/9 p23-24 §15-16 Si nous ne comprenons pas bien certains passages bibliques, c’est que le moment fixé par Jéhovah pour les clarifier n’est pas encore venu. Jésus avait dit plusieurs fois à ses apôtres qu’il lui faudrait souffrir et être mis à mort. Mais les apôtres ne saisissaient pas ce que Jésus voulait dire. Ils ne le comprirent qu’après sa mort et sa résurrection, quand il revêtit un corps humain, apparut à de nombreux disciples et leur « ouvrit pleinement l’intelligence pour qu’ils saisissent le sens des Écritures » (Luc 24:44-46). De même, avant leur onction d’esprit saint à la Pentecôte 33, les disciples de Christ ne comprenaient pas que le Royaume de Dieu serait établi dans les cieux. De manière semblable, au début du XXe siècle, les vrais chrétiens nourrissaient de faux espoirs concernant « les derniers jours ». Par exemple, en 1914, certains se croyaient sur le point d’être emportés au ciel. Leurs espoirs ne s’étant pas concrétisés, les vrais chrétiens ont attentivement réexaminé les Écritures et ont compris qu’une grande campagne de prédication restait à venir. C’est ainsi qu’à l’assemblée internationale tenue en 1922 à Cedar Point (Ohio, États-Unis), Joseph Rutherford, alors à la tête de l’œuvre de prédication, a déclaré : « Voici, le Roi règne ! Vous êtes ses hérauts. C’est pourquoi : Proclamez, proclamez, proclamez le Roi et son Royaume ! » Depuis ce jour, la proclamation de « la bonne nouvelle du royaume » est la marque de fabrique des serviteurs de Jéhovah des temps modernes. Méditons sur la merveilleuse façon dont Jéhovah a agi envers son peuple hier comme aujourd’hui et nous renforcerons notre confiance en sa capacité à accomplir sa volonté et son dessein. De plus, ses rappels maintiennent les prophéties non encore réalisées bien vivantes dans notre esprit et notre cœur. Une telle méditation renforcera à coup sûr notre confiance en ses promesses. – TG2013 15/9 p14§13-15 Nous sommes le jour de la résurrection de Jésus. Deux de ses disciples se rendent dans un village situé à environ 11 kilomètres de Jérusalem. Ne sachant pas que Jésus a été ressuscité, ils ont le cœur lourd. Soudain, Jésus apparaît, se met à marcher avec eux et parvient à les réconforter. De quelle manière ? « Commençant par Moïse et tous les Prophètes, il leur interprète dans toutes les Écritures les choses qui le concernent » (Luc 24:13-15, 27). C’est alors que le cœur de ces hommes se met à « brûler » parce que Jésus leur « ouvre pleinement les Écritures », autrement dit, il les leur explique clairement (Luc 24:32). Le soir même, les deux disciples retournent à Jérusalem. Ils y trouvent les apôtres, auxquels ils racontent ce qui leur est arrivé. Tandis qu’ils parlent, Jésus leur apparaît à tous. Mais ses apôtres sont terrifiés. Des doutes leur montent au cœur. Alors Jésus les affermit. Comment ? « Il leur ouvre pleinement l’intelligence pour saisir le sens des Écritures » (Luc 24:45). Comme ces disciples, il peut nous arriver d’avoir le cœur lourd. Peut-être que nous nous activons dans l’œuvre du Seigneur, mais que nous sommes découragés de ne pas voir de résultats. Ou bien nous avons l’impression que les personnes qui étudient avec nous ne progressent pas beaucoup. Peut-être même que certaines se sont détournées de Jéhovah. Comment acquérir un point de vue équilibré sur notre ministère ? Un bon moyen consiste à saisir pleinement le sens des exemples de Jésus consignés dans les Saintes Écritures. Que chacun de nous continue à rechercher la connaissance, l’intelligence et la sagesse. Quand nous lisons les exemples de Jésus, demandons-nous ce qu’ils signifient, pourquoi ils ont été rapportés dans la Bible, comment en appliquer les enseignements, et ce qu’ils nous apprennent sur Jéhovah et sur Jésus. Ainsi, nous montrerons que nous saisissons réellement le sens des paroles de Jésus. – TG2014 15/12 p11-12 §1-2,18 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 27 AOUT 2018 - LUC 23-24.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 27 AOUT 2018 - LUC 23-24.pdf Résumé vidéo DEVENEZ PLUS BEAUX !,.docx
  6. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC 21-22 Luc 21:33 : Comment peut-on comprendre les paroles de Jésus rapportées dans ce verset ? (nwtsty, notes d’étude). « Le ciel et la terre disparaîtront, mais mes paroles ne disparaîtront absolument pas » Le ciel et la terre disparaîtront : D’autres versets montrent que le ciel et la terre existeront toujours (Gn 9:16 ; Ps 104:5 ;Ec 1:4). On pourrait donc voir dans cette expression de Jésus une hyperbole signifiant que même s’il arrivait l’impossible et que le ciel et la terre disparaissaient bel et bien, ses paroles à lui s’accompliraient de toute façon (comparer avec Mt 5:18). Toutefois, ici, le ciel et la terre désignent probablement le ciel et la terre au sens figuré, qui sont appelés « l’ancien ciel et l’ancienne terre » en Révélation 21:1. - nwtsty, notes d’étude Mes paroles ne disparaîtront absolument pas : Ou « mes paroles ne disparaîtront assurément pas ». En grec, l’emploi de deux négations avec le verbe marque fortement le rejet d’une idée. Ce procédé employé ici montre de façon frappante que les paroles de Jésus durent toujours. - nwtsty, notes d’étude Jésus a mis en opposition le caractère permanent et la vérité éternelle de ses paroles avec la nature destructible de la terre et des cieux matériels. Dieu n’a pas l’intention de les détruire, mais ils sont destructibles. – TG1972 p287 Ce sont les ennemis de Dieu, dans le ciel et sur la terre, qui passeront lorsque Dieu exécutera son jugement contre le présent système de choses. Ces ennemis composent “les cieux et la terre” à propos desquels l’apôtre Pierre dit qu’ils “sont mis de côté pour le feu et réservés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies”. Mais bien que les cieux et la terre d’à présent qui sont remplis de méchanceté passeront pour céder la place aux ‘nouveaux cieux et à la nouvelle terre’ promis, les paroles de Jésus ne passeront pas sans s’accomplir. Nous pouvons avoir pleine confiance que la génération actuelle verra la plus grande démonstration de la puissance de Dieu qui ait jamais eu lieu contre la méchanceté depuis le déluge de Noé. – TG1966 p167 Luc 22:28-30 : Quelle alliance Jésus a-t-il conclue ? Avec qui l’a-t-il conclue ? Et à quoi sert-elle ? w14 15/10 16-17 § 15-16 « Cependant, vous, vous êtes ceux qui sont constamment restés avec moi dans mes épreuves. Et moi je fais avec vous une alliance pour un royaume, tout comme mon Père a fait une alliance avec moi, pour que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous siégiez sur des trônes pour juger les 12 tribus d’Israël » Vous deviendrez « un royaume de prêtres » - w14 15/10 p16-17 § 15-16 15 Après avoir institué le Repas du Seigneur, Jésus a conclu avec ses disciples fidèles une alliance, souvent appelée l’alliance pour un Royaume. À la différence des autres alliances, où Jéhovah est une des parties contractantes, il s’agit d’une alliance que Jésus conclut directement avec ses disciples oints. Quand il a dit « Tout comme mon Père a fait une alliance avec moi », Jésus faisait apparemment allusion à l’alliance pour qu’il soit « prêtre pour toujours à la manière de Melkisédec », que Jéhovah avait conclue avec lui (Héb.5:5, 6). 16 Les 11 apôtres fidèles étaient « demeurés constamment avec Jésus dans ses épreuves ». L’alliance pour un Royaume leur garantissait qu’ils seraient avec lui dans le ciel et qu’ils s’assiéraient sur des trônes pour exercer les fonctions de rois et de prêtres. Toutefois, ces 11 ne seraient pas les seuls à jouir de cet honneur. Dans une vision, Jésus glorifié est apparu à l’apôtre Jean et lui a dit : « Au vainqueur j’accorderai de s’asseoir avec moi sur mon trône, tout comme j’ai été vainqueur et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Rév. 3:21). Par conséquent, l’alliance pour un Royaume est contractée avec les 144000 chrétiens oints (Rév. 5:9, 10 ; 7:4). Telle est l’alliance qui constitue le fondement légal leur permettant de régner avec Jésus, au ciel. C’est comme si une jeune fille d’ascendance noble épousait un roi en fonction, ce qui la rendrait à même de partager son pouvoir royal. En fait, les Écritures parlent des chrétiens oints comme de l’« épouse » de Christ, « une vierge pure » promise en mariage à Christ (Rév. 19:7, 8 ; 21:9 ; 2 Cor. 11:2). Jésus parlait ici d’une alliance spéciale qu’il contractait avec ses 144 000 frères engendrés de l’esprit, ceux qui resteraient ‘ fidèles jusqu’à la mort ’ et seraient ‘ vainqueurs Les membres de ce groupe limité renoncent à toute espérance de vivre éternellement sur la terre en tant qu’humains de chair et de sang. Ils régneront avec Christ au ciel, assis sur des trônes pour juger l’humanité – TG2006 15/2 p22 Ceux qui devaient manger le pain et le vin, emblèmes symbolisant le corps et le sang de Jésus, étaient les disciples admis dans la “nouvelle alliance”. Ceux-ci allaient entrer dans une autre alliance que Jésus conclurait avec eux afin qu’ils puissent gouverner ‘dans son royaume’. Il est clair que Jésus parlait ici de ceux qui allaient constituer ‘un royaume et des prêtres pour Dieu, pour qu’il Aujourd’hui ne demeure sur la terre qu’un petit reste d’humains parmi ceux que Dieu a choisis pour vivre au ciel. Étant dans la “nouvelle alliance”, seuls ces chrétiens peuvent avoir part au pain et au vin emblématique lors de la commémoration annuelle. s règnent sur la terre. Au 1er siècle, Dieu commença à choisir les 144 000 qui allaient participer au Royaume céleste. – TG1988 1/ 2 p31 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? La veuve indigente de l’époque de Jésus ne pouvait rien faire contre les pratiques corrompues qui avaient cours au temple. (Luc 21:1-4)Elle ne pouvait sans doute pas non plus faire grand-chose pour améliorer sa situation financière. Pourtant, elle a volontairement donné « deux petites pièces de monnaie », « tout ce qu’elle avait pour vivre ». Elle a manifesté une entière confiance en Jéhovah, sachant que, si elle accordait la priorité aux choses spirituelles, il pourvoirait à ses besoins matériels. Sa confiance l’a incitée à soutenir les dispositions de l’époque pour le vrai culte. Pareillement, nous sommes certains que, si nous cherchons d’abord le Royaume, Jéhovah veillera à ce que nous ayons le nécessaire – TG2017 Janvier §17 Nous livrons une bataille incessante. Nos ennemis sont Satan, son monde et nos propres imperfections. Certains d’entre nous luttent depuis des décennies. Avec l’aide de Jéhovah, nous avons remporté des victoires. Mais nous pourrions nous lasser de combattre nos ennemis et d’attendre la fin de ce système de choses. En effet, notre victoire n’est pas encore totale. Jésus a averti que ceux qui vivraient durant les derniers jours subiraient de dures épreuves et des traitements cruels, et il a ajouté que la victoire dépendrait de notre endurance (Luc 21:19). – TG2016 Avril §2 Comment gagner le combat contre Satan ? Jésus a dit à ses disciples : « Par votre endurance, vous acquerrez vos âmes » (Luc 21:19). Aucune action humaine ne peut nous causer un tort durable. Personne ne peut nous priver de notre précieuse amitié avec Dieu, à moins que nous le permettions. Même si un serviteur de Jéhovah meurt, Satan ne remporte aucune victoire. En effet, Jéhovah veillera à ce que ce serviteur soit ressuscité. Par contre, l’avenir de Satan est ce qu’il y a de plus sombre. Après la destruction de son système irréligieux, il sera emprisonné 1 000 ans dans un abîme. Au terme du règne millénaire de Jésus, il sera « délié de sa prison » et, pendant une courte période, essaiera une dernière fois de tromper l’humanité alors parfaite. Ensuite, il sera détruit. Si une destruction certaine l’attend, ce n’est pas ton cas. Oppose-toi à lui, solide dans la foi ! Tu es parfaitement capable de gagner le combat contre Satan ! – TG2015 15/5 §18 « Redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche » (Luc 21:28). Même lorsque Gog, un groupe de nations bien plus puissantes que les armées de Pharaon, les attaquera, les serviteurs de Dieu resteront convaincus que Jéhovah les protégera. Pourquoi ? Parce qu’ils savent que Jéhovah ne change pas. Il prouvera une nouvelle fois qu’il est un Sauveur aimant et plein d’égards – TG2018 Septembre p23-27 §16 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Du temps de Jésus, comment se faisaient les offrandes au temple ? Le trésor du temple était dans la Cour des femmes. « Une rangée de colonnes en faisait le tour, et dans l’allée, contre le mur, se trouvaient les treize troncs, ou “trompettes”, dans lesquels on déposait les offrandes », lit-on dans Le temple, son ministère et ses services (angl.). Les troncs étaient appelés « trompettes » parce qu’ils étaient étroits au sommet et larges à la base. L’argent mis dans un tronc était réservé à un usage spécifique. Un jour, dans la Cour des femmes, Jésus a observé des fidèles, dont une veuve très pauvre, déposer leurs offrandes (Luc 21:1, 2). Deux troncs étaient réservés à l’impôt du temple : un pour l’année en cours et un pour la précédente. Les troncs 3 à 7 recueillaient les sommes fixées pour, respectivement, les tourterelles, les pigeons, le bois, l’encens et les récipients d’or. Si quelqu’un avait mis de côté plus d’argent que ce qui était exigé pour un sacrifice, il déposait le surplus dans un des autres troncs. Ainsi, les troncs 8 à 12 collectaient l’argent restant des sacrifices pour le péché, des sacrifices de culpabilité, des sacrifices d’oiseaux, des sacrifices des naziréens et des sacrifices des lépreux purifiés. Le tronc 13 recevait les offrandes volontaires. – TG2014 1/1 Pourquoi nous tenir éveillés? Parce que notre époque est la plus périlleuse de l’histoire humaine. Les chrétiens qui s’abandonneraient à la somnolence spirituelle en ce moment iraient au désastre. Si nous tombons dans l’autosatisfaction ou que nous laissions notre cœur s’alourdir dans les inquiétudes de la vie, nous serons en danger. En Luc 21:34, 35, Jésus Christ nous a avertis: “Prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans les excès de table, les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et que soudain ce jour-là ne soit tout de suite sur vous, comme un piège. Car il viendra sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre.” Jésus a dit à juste titre que le jour de Jéhovah sera ‘tout de suite sur nous, comme un piège’. Un piège est souvent pourvu d’un collet, et il est utilisé pour capturer oiseaux et mammifères. Le piège possède un mécanisme qui se déclenche lorsqu’on marche dessus. Le piège se referme alors, et la victime est prise. Tout se passe avec soudaineté. De la même manière, a dit Jésus, ceux qui sont spirituellement inactifs seront surpris “au jour de la fureur” de Dieu. – TG1992 1/5 p19-20 §2,3 POURQUOI CONTINUER D’ATTENDRE ? - La Bible ne laisse aucun doute sur la conduite à adopter compte tenu de l’imminence de la fin de ce système de choses. Jésus a dit à ses disciples de veiller ou encore de se tenir éveillés (Luc 21:34-36). Voilà en soi une excellente raison de continuer d’attendre : Jésus nous le demande ! Sous ce rapport, l’organisation de Jéhovah donne l’exemple. Ses publications nous exhortent en permanence à « attendre », à « garder constamment à l’esprit la présence du jour de Jéhovah » et à mettre notre espoir dans le monde nouveau promis par Dieu. Si les chrétiens des siècles passés ont eu de bonnes raisons de continuer d’attendre, les chrétiens d’aujourd’hui en ont d’autant plus. Pourquoi ? Parce que nous vivons durant la présence de Christ. Le signe de sa présence est visible depuis 1914. Et ce signe à aspects multiples, parmi lesquels l’aggravation des conditions mondiales et la prédication du Royaume sur toute la terre, indique que « l’achèvement du système de choses » est en cours. Mais Jésus n’a pas révélé combien de temps durerait cette période avant que la fin n’arrive. Il nous faut donc être particulièrement vigilant. Soyons résolus à servir Jéhovah avec un sentiment d’urgence, convaincus qu’il « agit pour celui qui continue de l’attendre » – TG2015 15/8 §4,5 La nouvelle alliance - C’est le soir précédant sa mort que Jésus a peut-être fait la révélation la plus frappante de toutes : à ses disciples fidèles, il a parlé de “ la nouvelle alliance ”. (Luc 22:20.) Comme l’alliance de la Loi mosaïque, qu’elle allait remplacer, cette alliance visait à produire “ un royaume de prêtres ”. La différence, c’est qu’il s’agirait cette fois-ci d’une nation spirituelle : “ l’Israël de Dieu ”, composé exclusivement de fidèles disciples oints du Christ (Galates 6:16). Ces contractants de la nouvelle alliance aideraient Jésus à bénir la race humaine. Mais comment se fait-il que la nouvelle alliance réussisse à produire “ un royaume de prêtres ” pour bénir l’humanité ? C’est qu’au lieu de condamner les disciples du Christ comme pécheurs, elle permet le pardon de leurs péchés grâce au sacrifice de Jésus. Les bénédictions promises à Abraham seraient-elles réservées aux oints ? Non, car le sacrifice de Jésus concernait le monde entier. Jéhovah a révélé qu’une “ grande foule ” au nombre indéterminé survivrait à la fin du système de choses de Satan. Une multitude d’autres humains seraient ressuscités avec la perspective de vivre éternellement dans le Paradis – cf chap19 §20 Qui étaient les Bienfaiteurs dont Jésus a parlé le dernier soir avant sa mort, et pourquoi leur donnait-on ce titre ? Le dernier soir avant sa mort, Jésus a conseillé aux apôtres de ne pas chercher de position en vue parmi leurs compagnons. Il leur a dit : « Les rois des nations les dominent, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles sont appelés Bienfaiteurs. Mais vous, vous ne devez pas être comme eux » (Luc 22:25, 26). Qui étaient ces Bienfaiteurs dont Jésus parlait ? Des inscriptions, des pièces de monnaie et des écrits révèlent qu’il était courant dans les sociétés grecque et romaine d’honorer des hommes en leur donnant le titre de Bienfaiteur. Ce titre était donné à des dirigeants ou à d’autres hommes importants qui avaient rendu de grands services à leurs contemporains. Que signifiaient ces paroles de Jésus : « Mais vous, vous ne devez pas être comme eux » ? Est-ce qu’il indiquait par-là que les disciples ne devaient pas se soucier du bien-être de leurs contemporains ? Pas du tout. Il semblait plutôt faire allusion aux mobiles qui doivent pousser quelqu’un à se montrer généreux. À l’époque de Jésus, de riches individus finançaient des spectacles et des jeux d’arène, construisaient des parcs et des temples, et soutenaient d’autres activités de ce genre. Cependant, ils le faisaient dans l’objectif de recevoir des louanges, d’augmenter leur popularité ou de convaincre les gens de voter pour eux. Un ouvrage biblique explique : « Certains donateurs étaient motivés par une réelle générosité, mais beaucoup pensaient surtout à leurs intérêts politiques. » C’est contre ce genre d’attitude poussée par l’ambition et la recherche d’intérêts égoïstes que Jésus mettait ses disciples en garde. Quelques années plus tard, l’apôtre Paul a lui aussi montré l’importance d’avoir de bons mobiles quand on donne. Il a écrit aux chrétiens de Corinthe : « Que chacun fasse comme il l’a décidé dans son cœur, mais pas à contrecœur ou sous la contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Cor. 9:7). – TG2018 Novembre Les paroles que Jésus adresse à un petit groupe peuvent s’adresser à un groupe plus important. Par exemple, Jésus a conclu une alliance pour un Royaume avec seulement 11 disciples, mais l’ensemble des 144 000 sont membres de cette alliance (Luc 22:29, 30). De façon similaire, c’est à un nombre relativement restreint de disciples, ceux auxquels il est apparu après sa résurrection, que Jésus a ordonné de prêcher. Mais tous ses fidèles disciples du 1er siècle ont compris que cet ordre leur était également adressé, même s’ils ne l’avaient pas entendu de la bouche de Jésus. De même aujourd’hui, Jésus ne s’est adressé personnellement à aucun des plus de huit millions de prédicateurs actifs du Royaume. Mais tous acceptent leur obligation d’exercer la foi en Christ et de l’exprimer par l’œuvre de témoignage – TG2015 15/3 §15 Il est clair que pour espérer vivre éternellement dans le monde nouveau de Dieu, il nous faut avoir la foi, et la garder forte. Tout comme une plante a besoin d’eau, notre foi a besoin d’être nourrie. Contrairement à une plante artificielle, une vraie plante ne cesse de changer. Si elle manque d’eau, elle se flétrit, mais si elle est régulièrement arrosée, elle prospère. Privée d’eau, une plante jusque-là robuste finira par mourir. Il en va de même pour notre foi. Si nous la négligeons, elle se flétrira et mourra (Luc 22:32). Par contre, si nous l’entretenons, elle restera vivante et continuera d’augmenter». Nous serons « robustes dans la foi » - TG2016 Octobre §5 Quand il envoya ses 70 disciples prêcher, vraisemblablement en Judée, Jésus leur dit de ne pas emporter de bourse, montrant par-là que Jéhovah pourvoirait à leurs besoins par le moyen de leurs compatriotes israélites, chez qui l’hospitalité était une coutume (Luc 10:1, 4, 7). En revanche, peu avant sa mort, il conseilla cette fois aux apôtres de porter une bourse, car il savait que ses disciples ne tarderaient pas à être dispersés et persécutés. À cause de l’opposition déclarée, même ceux qui seraient favorables à leur message auraient peut-être peur de les aider. En outre, il leur faudrait bientôt porter le message du Royaume aux nations gentiles. Par conséquent, les disciples de Jésus devaient se préparer à pourvoir eux-mêmes à leurs besoins matériels. — Luc 22:35, 36. – it1 p368 Dans le jardin de Gethsémané, Jésus était ‘ profondément attristé ’ et a été “ pris d’angoisse ”. Il était en proie à une émotion si forte que, tandis qu’il priait, “ sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient à terre ”. Luc 22:44. Pourquoi Jésus était-il angoissé ? Certainement pas parce qu’il ne pensait qu’à lui ni parce qu’il rechignait à faire la volonté de Dieu. Il s’attendait à mourir. Ce qui souciait Jésus, c’était l’incidence que sa mort en criminel méprisé aurait sur Jéhovah et son saint nom. Jésus savait que son Père serait profondément peiné de voir son Fils bien-aimé traité de façon aussi barbare. Jésus comprenait également qu’il arrivait à un moment décisif dans l’accomplissement du dessein de Jéhovah. S’il suivait fidèlement les lois de Dieu, il démontrerait sans conteste qu’Adam aurait pu prendre le même parti. Sa fidélité réfuterait complètement Satan, qui a prétendu que dans l’épreuve les humains ne serviraient pas Dieu de bon gré et fidèlement. Grâce à Jésus, Jéhovah écraserait finalement Satan et effacerait les conséquences de sa rébellion – TG2000 15/11 p23 §1 Quand, au cours de sa dernière nuit sur terre, Jésus a dit à ses disciples de prendre avec eux une épée, il ne pensait pas à leur protection (Luc 22:36, 38). Il voulait plutôt leur enseigner une leçon : ses disciples ne doivent pas utiliser la violence, même face à une foule armée (Luc 22:52). Après que Pierre s’est servi d’une épée contre l’esclave du grand prêtre, Jésus lui a ordonné : « Remets ton épée à sa place. » Puis il a enseigné une vérité fondamentale, qui guide encore ses disciples aujourd’hui : « Tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée » Pour Jéhovah, la vie est sacrée. Nous devons forger nos épées en socs. La vie est bien plus précieuse que les biens matériels- TG2017 Juillet RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 20 AOUT 2018 - LUC 21-22.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 20 AOUT 2018 - LUC 21-22.pdf
  7. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC19-20 Luc 19:43 : Comment les paroles de Jésus se sont-elles réalisées ? (nwtsty, note d’étude). « Parce qu’un jour viendra où tes ennemis construiront autour de toi une fortification faite de pieux taillés. Ils t’encercleront et t’assiégeront de tous côtés ». Fortification faite de pieux taillés : ou « palissade ». Le mot grec kharax ne figure qu’ici dans les Écritures grecques chrétiennes. Il est défini ainsi : « bâton ou pieu pointu employé pour clôturer un espace ; poteau » ; et encore : « installation militaire employant des poteaux ; palissade ». La déclaration de Jésus s’est réalisée en 70 de n. è. quand les Romains, commandés par Titus, ont construit un mur de siège, autrement dit une palissade, autour de Jérusalem. L’objectif de Titus était triple : empêcher les Juifs de s’enfuir, les pousser à se rendre, et affamer les habitants pour qu’ils se soumettent. Pour construire cette fortification, les Romains se sont approvisionnés en bois en dépouillant de leurs arbres les forêts alentour. - nwtsty, note d’étude Lorsqu’il annonça la destruction de Jérusalem, Jésus Christ expliqua que ses ennemis construiraient autour d’elle “ une fortification avec des pieux taillés ”, ou “ palissade ”. (Luc 19:43) L’historien Josèphe confirme que cette prophétie s’accomplit parfaitement. Titus prôna la construction d’une fortification pour empêcher les Juifs de quitter la ville, afin d’obtenir leur reddition ou, si cela ne se concrétisait pas, de faciliter la prise de la ville à cause de la famine qui surviendrait. Son conseil l’emporta, et toute l’armée s’organisa pour s’atteler à cette entreprise. Les légions et les autres divisions plus petites de l’armée rivalisèrent d’efforts pour achever la tâche. Individuellement, les hommes étaient stimulés par le désir de plaire à leurs supérieurs. Pour se procurer le bois dont ils avaient besoin, ils abattirent tous les arbres sur environ 16 km à la ronde. Fait surprenant, au dire de Josèphe, cette fortification longue de plus de 7 km fut achevée en trois jours seulement, alors que d’ordinaire un tel ouvrage aurait pris des mois. Autour de ce mur de fortification on construisit également 13 camps pour les garnisons, dont la circonférence totale était d’environ 2 km. — Guerre des Juifs, - it-1 p923 Les armées de Rome revinrent en 70, plus nombreuses, sous le commandement du général Titus, et mirent le siège devant la ville alors remplie de personnes venues célébrer la Pâque. Les Romains élevèrent des remparts de siège et dressèrent tout autour de la ville une palissade pour empêcher les évasions, de jour comme de nuit. Cela réalisait également la prophétie de Jésus - it-2 p12-13 Luc 20:38 : Pourquoi la déclaration de Jésus renforce t-elle notre foi en la résurrection ? (nwtsty, note d’étude). « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants, car pour lui, ils sont tous vivants. » Pour lui, ils sont tous vivants : ou « de son point de vue, ils sont tous vivants ». La Bible montre que ceux qui sont vivants, mais éloignés de Dieu, sont morts de son point de vue (Éph 2:1 ; 1Tm 5:6). Dans la même logique, les serviteurs de Dieu approuvés qui meurent restent vivants du point de vue de Jéhovah, puisque son intention de les ressusciter se réalisera à coup sûr (Rm 4:16, 17). - nwtsty, note d’étude Tous les fidèles serviteurs de Jéhovah qui sont morts seront ressuscités. Jéhovah est tellement certain de les ressusciter qu’il les considère comme vivants. Il les a gardé dans sa mémoire infinie jusqu’au moment où il a prévu de les ramener à la vie. Jéhovah est plus fort que la mort. – TG2013 1/ 2 p7 Pour ramener quelqu’un à la vie, Dieu doit le connaître dans les moindres détails : son apparence, ses caractères innés et acquis, ses souvenirs. Même après des milliers d’années, Jéhovah s’en rappelle. Il garde un souvenir très précis de chacun des milliards d’humains qui ont vécu sur la terre – TG2009 1/6 p28-30 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Quelques jours seulement avant sa mort, Jésus a énoncé un avertissement prophétique à l’intention de ses disciples qui seraient en Judée. Des dizaines d’années se sont écoulées, sans incident majeur ; toutefois, en 66 de notre ère, les troupes romaines sont montées contre Jérusalem pour mater une révolte juive. Les légions placées sous le commandement de Cestius Gallus ont réussi à saper une partie du mur du temple, mais elles se sont soudain retirées. Les fidèles chrétiens y ont vu une occasion d’échapper à la destruction que Jésus avait prédite. Ils ont donc fui vers les montagnes. En 70, les légions romaines sont revenues. Cette fois-ci, elles ne se sont pas retirées et Jérusalem a été complètement détruite. Les chrétiens qui avaient tenu compte de l’avertissement de Jésus ont échappé à ce terrible malheur. — Luc 19:41-44. Nous renforcerons notre foi en nous attardant sur de tels récits qui montrent que Jéhovah se porte au secours de ses serviteurs. Ses actes du passé constituent un solide fondement pour notre confiance. Quelles que soient nos difficultés présentes ou à venir, nous pouvons nous aussi avoir l’entière confiance que Jéhovah est pour nous – TG2008 15/9 p6-7§19.20 Il est impossible de comprendre les desseins de Dieu sans le don de la vue spirituelle. À l’inverse, Jéhovah cache sa vérité aux yeux des obstinés et des rebelles, en faisant “ que leurs yeux s’obscurcissent ”. (Luc 19:42) “ Ils ont des yeux au sens littéral, mais ils ne voient pas au sens spirituel. ”- it-2 p433, 474 Quel doit être la longueur de nos prières ? La Bible ne le dit pas. Nos prières peuvent être courtes ou longues, en fonction de la situation. Par exemple, avant les repas, elles peuvent être courtes. Mais elles peuvent être plus longues quand nous remercions Jéhovah ou quand nous lui parlons de nos problèmes. Nous ne voulons pas faire de longues prières pour impressionner les autres, comme certaines personnes le faisaient à l’époque de Jésus (Luc 20:46, 47). Jéhovah n’est pas impressionné par ce genre de prières. Ce qui est important pour lui, c’est que nos prières viennent du cœur. Quel honneur de pouvoir parler à Jéhovah dans la prière ! Nous pouvons être sûrs qu’il nous écoute. Plus nous le prierons de tout notre cœur, plus notre amitié avec lui deviendra forte. – bhs chap17§13,20 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Zachée : Chef de collecteurs d’impôts, il s’était enrichi de façon malhonnête, en extorquant de l’argent (Luc 19:1-9). Pourtant, en entendant Jésus enseigner la vérité sur le Royaume, il a reconnu la valeur supérieure de cet enseignement, et il a agi aussitôt. Il a expliqué à Jésus qu’il allait donner aux pauvres la moitié de ses biens, et rendre à toutes ses victimes quatre fois plus que ce qu’il leur avait pris. Ainsi, Zachée a volontiers renoncé à sa richesse mal acquise, et il a cessé de désirer avidement des choses matérielles. Satan et son monde essaient continuellement d’affaiblir ou de détruire notre amour pour les trésors spirituels. Nous ne sommes pas à l’abri de leurs tactiques. Nous pourrions facilement nous laisser tenter par des promesses de gagner beaucoup d’argent, par des rêves de vie confortable, ou par le désir d’impressionner les autres avec nos richesses matérielles. L’apôtre Jean nous a avertit que ce monde est en train de passer, et son désir aussi – TG2017 Juin p9 §5 Où Jésus enseignait-il les gens ? Partout où il les trouvait : chez eux, dans les campagnes, dans les villes, dans les villages, sur les marchés et dans les lieux de culte. Il n’attendait pas que les gens viennent vers lui. Souvent, il allait vers eux ( Luc 19:5, 6). Jésus a fait beaucoup d’efforts pour les enseigner. Et il a passé beaucoup de temps à prêcher. Pourquoi ? Parce qu’il savait que c’était ce que Dieu voulait et parce qu’il obéissait toujours à son Père. Jésus prêchait aussi parce qu’il avait pitié des gens. Il voyait bien que les chefs religieux n’enseignaient pas la vérité sur Dieu et sur son Royaume. Et il voulait que le plus de gens possible entendent la bonne nouvelle. Parce que Jésus est resté fidèle à son Père, nous avons la possibilité de vivre pour toujours dans le Paradis sur la terre. C’est ce que Jéhovah veut. – bhs chap4 §17,22 “ QU’EST-CE que j’aurais aimé vivre à l’époque de Jésus ! ” Être guéris par Jésus, être enfin soulagés de ces terribles maladies qui nous tourmentent, ce serait merveilleux ! Voir Jésus de nos propres yeux, entendre sa voix, quel bonheur ! L’écouter enseigner les foules, assister à ses miracles... . Ceux qui ont été témoins des œuvres de puissance de Jésus ont bel et bien eu un privilège unique (Luc 19:37) Ce que Jésus a accompli quand il était sur la terre “ grâce au sacrifice de sa personne ” ne se reproduira plus jamais. À vrai dire, l’époque actuelle est, elle aussi, unique en son genre. En quel sens ? Nous vivons ce que les prophéties bibliques ont appelé le “ temps de la fin ” et “ les derniers jours ”. C’est également à notre époque que la “ bonne nouvelle du royaume ” est prêchée dans le monde entier : nous annonçons à nos contemporains que le Paradis sera prochainement établi ! Quel honneur ! C’est là aussi une œuvre qui ne se répétera plus jamais – TG2010 15/4 p24-25 §1.2 Un cas rapporté se produisit près de deux ans plus tard et trois jours seulement avant l’exécution de Jésus, quand des disciples des Pharisiens et des gens du parti d’Hérode se liguèrent dans le but de mettre Jésus à l’épreuve sur la question de l’impôt. Ces hommes avaient été engagés secrètement “ pour faire semblant d’être justes, afin de l’attraper dans ses paroles, de manière à le livrer au gouvernement et au pouvoir du gouverneur ”. (Luc 20:20) En préambule à leur question directe au sujet des impôts, ils tinrent des propos flatteurs destinés à tromper sa vigilance. Mais, percevant leur ruse et leur méchanceté, Jésus leur demanda : “ Pourquoi me mettez-vous à l’épreuve, hypocrites ? ” Sur quoi, il les réduisit complètement au silence par sa réponse sur le paiement des impôts. — Luc 20:21-26 - it-1 p1119 Au temple de Jérusalem, Jésus a observé une veuve pauvre. L’exemple de cette femme peut nous aider à rester positifs malgré nos limites. Réfléchis à sa situation. Non seulement il lui fallait supporter le chagrin dû à la perte de son mari, mais également une ambiance religieuse pesante, créée par des dirigeants qui « dévoraient les maisons des veuves » plutôt que de venir en aide à ces femmes vulnérables (Luc 20:47). Elle était si pauvre que l’offrande qu’elle pouvait apporter au temple se réduisait à ce qu’un ouvrier gagnait en quelques minutes. Essaie d’imaginer ce qu’elle a ressenti en entrant avec ses deux petites pièces dans la cour du temple. Songeait-elle au peu qu’elle allait offrir comparé à ce qu’elle était sans doute en mesure de donner du vivant de son mari ? Les dons importants de ceux qui la précédaient la mettaient-ils mal à l’aise ? Se demandait-elle si le sien en valait vraiment la peine ? Que de telles pensées lui aient traversé l’esprit ou pas, elle a fait ce qu’elle a pu pour le vrai culte. Jésus a montré que Jéhovah attachait du prix et à la veuve et à son offrande. Elle « a mis plus que tous » les riches, a-t-il commenté. Son offrande se mêlerait à celles des autres, néanmoins Jésus a particulièrement loué cette veuve. Les préposés au trésor qui collecteraient ces deux piécettes ignoreraient sûrement à quel point cette menue monnaie et la personne qui l’avait déposée étaient précieuses aux yeux de Jéhovah. Il n’empêche que le point de vue qui comptait vraiment était celui de Dieu, pas celui d’autres, ni même celui que la veuve avait d’elle-même. Ce récit peut-il te servir à vérifier si tu es dans la foi ? Ta situation a peut-être une incidence directe sur ce que tu peux offrir à Jéhovah. À cause de l’âge ou d’un handicap, le temps que certains peuvent passer à prêcher la bonne nouvelle est très limité. Auraient-ils raison de douter que leur activité mérite d’être rapportée ? Même si tu ne souffres pas de limites importantes, peut-être estimes-tu que ce que tu fais ne constitue qu’une part infime des nombreuses heures que le peuple de Dieu passe chaque année à le louer. Toutefois, le récit concernant la veuve indigente nous apprend que Jéhovah remarque tout acte accompli pour lui et qu’il y attache un grand prix, surtout s’il a été accompli dans l’adversité. Pense à ton culte durant l’année écoulée. L’une des heures que tu as consacrées à Jéhovah a-t-elle représenté un sacrifice particulier de ta part ? Si oui, sois sûr qu’il accorde de la valeur à ce que tu as fait pour lui pendant cette heure-là. Lorsque, comme la veuve indigente, tu fais tout ce que tu peux au service de Jéhovah, tu as de solides raisons de croire que tu es dans la foi. – TG2014 15/3 §9-12 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 13 AOUT 2018 - LUC 19-20.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 13 AOUT 2018 - LUC 19-20.pdf Comment naviguer sur JW.ORG.odt
  8. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC 17-18 Luc 17:7-10 : Que nous enseigne cet exemple de Jésus ? (nwtsty, note d’étude de Luc 17:10). « Si l’un de vous a un serviteur qui laboure ses terres ou qui garde son troupeau, lui dit-il, quand il rentre des champs : “Viens tout de suite te mettre à table” ? Ne lui dit-il pas plutôt : “Prépare-moi quelque chose à manger, mets un tablier et sers-moi jusqu’à ce que j’aie fini de manger et de boire. Après tu pourras manger et boire.” Aura-t-il de la reconnaissance envers ce serviteur parce qu’il a fait ce qui lui était demandé ? Non. De même, quand vous aurez fait tout ce qui vous est demandé, dites : “Nous ne sommes que des esclaves, nous ne méritons rien. Nous n’avons fait que ce que nous devions faire.” » Nous ne méritons rien : ou « nous sommes bons à rien », litt. « inutiles, sans valeur ». Jésus ne voulait pas dire que les esclaves, ses disciples, doivent se considérer comme inutiles ou sans valeur. Dans le contexte, « nous ne méritons rien » signifie que les disciples doivent se considérer avec modestie, ne pas estimer qu’ils méritent des félicitations particulières. Selon des biblistes, le terme employé ici est une hyperbole signifiant « nous ne sommes que des esclaves qui ne méritons pas d’attention particulière ». - nwtsty, note d’étude de Luc 17:10 Souvent, les esclaves qui travaillaient dans les champs de leur maître lui servaient également son repas du soir. Non seulement ils trouvaient normal d’attendre que leur maître ait fini de manger pour se restaurer à leur tour, mais ils se disputaient même fréquemment pour savoir lequel d’entre eux aurait l’honneur de le servir. Ils ne considéraient pas cela comme une corvée supplémentaire, mais comme quelque chose à quoi leur maître avait droit. - it-1 p839 L’idée qui ressort de la parabole de Jésus, c’est qu’un esclave ne peut pas faire comme il veut ni s’occuper en priorité de son bien-être. En nous vouant à Dieu et en choisissant de devenir ses esclaves, nous avons accepté de faire passer sa volonté avant la nôtre. Nous sommes tenus de soumettre notre volonté à celle de Dieu. Aucun de nous ne peut à bon droit se vanter d’avoir fait ce qui n’est autre que notre devoir, “ce que nous devions faire”. Un serviteur de Dieu ne devrait donc jamais considérer qu’il fait une faveur à Dieu en le servant. Au contraire, il devrait toujours se souvenir du privilège qui est le sien de l’adorer comme l’un des hommes de confiance de Sa maison.- TG2005 15/3 p18-19 §12 Jésus nous aide à mieux comprendre la relation maître-esclave. Dans un exemple donné à ses disciples, il parle d’un esclave qui rentre de sa journée de travail. Son maître lui propose-t-il de venir s’étendre tout de suite à table ? Certainement pas. Il lui dit plutôt : “ “Prépare-moi quelque chose à manger, mets un tablier et sers-moi jusqu’à ce que j’aie fini de manger et de boire. Après tu pourras manger et boire.” Par quelle leçon Jésus conclut-il ? “ De même, quand vous aurez fait tout ce qui vous est demandé, dites : “Nous ne sommes que des esclaves, nous ne méritons rien*. Nous n’avons fait que ce que nous devions faire ” — Luc 17:7-10. Bien entendu, Jéhovah accorde du prix à nos efforts pour le servir. La Bible nous le garantit : “ Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom. ” (Héb. 6:10). Jéhovah n’est en aucun cas déraisonnable dans ses attentes. De plus, ce qu’il nous demande tourne toujours à notre avantage et n’est jamais trop difficile. Cela dit, comme le souligne l’exemple de Jésus, un esclave ne cherche pas à se faire plaisir en donnant la priorité à ses intérêts. Retenons qu’en nous vouant à Dieu, nous choisissons de faire passer ses intérêts à la première place dans notre vie. Rappelons-nous que ce que nous faisons n’est rien à côté de ce que Jésus a fait. Et pourtant, Jésus était humble. TG2012 15/12 p10 §9,10 Luc 18:8 : À quel genre de foi Jésus fait-il allusion dans ce verset ? (nwtsty, note d’étude). « Je vous le dis, il fera en sorte que justice leur soit rendue rapidement. Toutefois, quand le Fils de l’homme arrivera, trouvera-t-il vraiment ce genre de foi sur la terre ? » Ce genre de foi : Litt. « la foi ». Dans le grec, l’emploi de l’article défini avant le mot traduit par « foi » indique que Jésus ne parlait pas de la foi au sens général, mais d’une foi particulière, comme celle de la veuve de son illustration (Luc 18:1-8). Cette foi englobe la confiance dans le pouvoir de la prière, ainsi que la certitude que Dieu fera en sorte que justice soit rendue à ceux qu’il a choisis. Manifestement, Jésus a laissé sans réponse sa question à propos de la foi pour que ses disciples réfléchissent à la qualité de leur propre foi. Son illustration sur la prière et la foi était particulièrement appropriée puisque Jésus venait de parler des épreuves qui attendaient ses disciples (Luc 17:22-37). - nwtsty, note d’étude Quelle leçon nous enseigne l’exemple de Jésus mettant en scène une veuve et un juge - Cet exemple souligne la nécessité de prier. Contrairement au juge, Jéhovah est juste et souhaite nous offrir son aide. Par ailleurs, nous devrions imiter la foi de la veuve. L’expression “ cette foi ” montre que Jésus faisait allusion, non pas à la foi en général, mais à une foi particulière, celle que possédait la veuve. Jésus n’a pas répondu à sa question. Il souhaitait que ses disciples réfléchissent à la qualité de leur propre foi. Faiblissait-elle peu à peu, de sorte qu’ils couraient le risque de revenir vers les choses qu’ils avaient laissées derrière eux ? Ou bien possédaient-ils la même sorte de foi que celle de la veuve ? Nous aussi, nous devrions nous demander : ‘ Quel genre de foi “ le Fils de l’homme ” trouve-t-il dans mon cœur ? ’ Si nous voulons être de ceux qui obtiendront justice de la part de Jéhovah, nous devons imiter la veuve. Quel genre de foi possédait-elle ? Elle a montré sa foi en “ allant sans cesse vers le juge, en disant : ‘ Fais en sorte que j’obtienne justice. ’ ” Cette veuve a insisté auprès d’un homme injuste pour que justice lui soit rendue. Les serviteurs de Dieu peuvent être certains d’obtenir justice de la part de Jéhovah, même si cela doit prendre plus de temps qu’ils ne le pensaient. En outre, ils montrent leur confiance dans les promesses divines en priant avec insistance, en ‘ criant vers Jéhovah jour et nuit ’. (Luc 18:7.) Oui, si un chrétien cessait de prier pour que justice soit rendue, il montrerait par là qu’il a perdu la certitude que Jéhovah va agir en faveur de ses serviteurs. Nous trouvons des raisons supplémentaires de persévérer dans la prière quand nous réfléchissons à la situation particulière de la veuve. Voyez en quoi sa situation était différente de la nôtre. La veuve ne cessait de solliciter le juge alors que personne ne l’avait encouragée à le faire. En revanche, la Parole de Dieu nous presse de “ persévérer dans la prière ”. (Romains 12:12.) La veuve n’avait aucune garantie que ses demandes seraient acceptées. En revanche, Jéhovah nous assure que justice sera faite. Par l’intermédiaire de son prophète, il affirme : “ Même si elle venait à tarder, continue à l’attendre ; car elle se réalisera à coup sûr. Elle ne sera pas en retard. ” (Habacuc 2:3). La veuve n’avait personne qui plaide en sa faveur, personne qui ajoute du poids à sa requête. En revanche, nous avons un personnage puissant qui nous aide, Jésus, “ qui est à la droite de Dieu, qui sollicite aussi pour nous ”. Dès lors, si la veuve n’a pas cessé de supplier le juge, en dépit des circonstances défavorables, pour que justice soit rendue, à combien plus forte raison devrions-nous garder une foi ferme dans la venue du jour de jugement de Jéhovah ! L’exemple de la veuve nous enseigne qu’il existe un lien étroit entre la prière et la foi, et que la persistance dans la prière met notre foi à l’abri des influences susceptibles de l’affaiblir. Bien entendu, cela ne veut pas dire que le simple fait de prononcer beaucoup de prières soit un remède miracle contre le manque de foi. Nos prières nous rapprochent de notre Créateur et fortifient notre foi quand elles sont motivées par la certitude que nous dépendons entièrement de Dieu. Et puisque la foi est indispensable au salut, il n’est pas surprenant que Jésus ait estimé nécessaire d’encourager ses disciples à “ prier toujours et à ne pas renoncer ”. (Luc 18:1) Évidemment, la venue du “ grand jour de Jéhovah ” ne dépend pas de nos prières. Ce jour arrivera, que nous priions pour lui ou non. Par contre, la profondeur de notre foi et la régularité de nos prières détermineront si, à titre individuel, nous obtiendrons justice et survivrons à la guerre de Dieu. Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Sur terre, Jésus Christ a imité son Père à la perfection pour ce qui est de la miséricorde. C’est par pitié que Jésus a fait de nombreux miracles pour soulager des aveugles, des possédés, des lépreux et des parents dont les enfants souffraient. - Luc 17:12, 13. Les exemples que Jéhovah Dieu et Jésus Christ nous donnent montrent que la miséricorde comporte deux aspects : un sentiment de compassion ou de pitié pour les affligés et une intervention destinée à soulager. Être miséricordieux, c’est avoir ces deux réactions. Dans les Écritures, la miséricorde désigne donc le plus souvent la considération bienveillante qui se traduit par des actes – TG2007 15/9 p22 §6 Un cadeau extraordinaire devrait nous pousser à exprimer notre reconnaissance. C’est ce que Jésus a mis en évidence après avoir guéri dix hommes atteints d’une maladie handicapante et, à l’époque, incurable. L’un des dix hommes est « revenu sur ses pas, glorifiant Dieu d’une voix forte ». Jésus a alors demandé : « Les dix ont été purifiés, n’est-ce pas ? Où sont donc les neuf autres ? » (Luc 17:12-17). La leçon ? Nous pouvons vite oublier les marques de bonté dont nous faisons l’objet. La rançon ne ressemble à aucun autre cadeau. Elle est de loin le plus beau des dons jamais offerts. Par conséquent, comment devriez-vous réagir à ce que Dieu a fait pour vous – TG2017/2 p6 Les chefs de la chrétienté ne prêchent pas le Royaume de Dieu. Et s’ils le font, beaucoup disent que c’est un sentiment ou une condition de cœur du chrétien (Luc 17:21). Ils n’aident pas les gens à comprendre que le Royaume de Dieu est un gouvernement céleste dirigé par Jésus Christ, qu’il est la solution à tous les problèmes de l’humanité et qu’il supprimera bientôt toute méchanceté de la terre. Ils préfèrent se souvenir de Jésus comme d’un bébé, à Noël, et comme d’un homme agonisant, à Pâques. Manifestement, ils ignorent ce qu’il accomplira en tant que nouveau Dirigeant de la terre. Puisqu’ils ont perdu de vue le message qu’ils sont censés prêcher, doit-on s’étonner qu’ils aient également perdu de vue le mobile qui devrait les y pousser ? – TG2016 Mai p10 §7 Aux jours de Noé, Jéhovah a fait venir la destruction sur l’humanité à cause des actes d’extrême violence que commettaient des hommes méchants soutenus par les Nephilim. Qu’en est-il aujourd’hui ? La terre est-elle moins violente qu’à l’époque ? Loin de là ! Qui plus est, les gens d’aujourd’hui, comme ceux du temps de Noé, se consacrent avant tout à leurs affaires, s’efforcent de mener une vie “ normale ” et refusent de tenir compte des avertissements qu’on leur adresse (Luc 17:26, 27). Dès lors, avons-nous des raisons de douter que Jéhovah fera de nouveau venir la destruction sur l’humanité ? Non – TG2005 1/9 p21 §9 Aujourd’hui, nous approchons d’une autre destruction, celle du présent système de choses méchant lors du grand jour de Jéhovah (Luc 17:26-30) Il est normal d’aspirer à la fin de la méchanceté. Cependant, il serait très facile d’adopter le même état d’esprit que Jonas, de nous désintéresser du sort des personnes susceptibles de se repentir. Ce risque est particulièrement grand si nous rencontrons constamment des individus qui se montrent indifférents, hostiles, voire agressifs lorsque nous venons leur communiquer le message du Royaume. Nous pourrions oublier ceux que Jéhovah fera encore sortir de ce système de choses mauvais. Si un examen de conscience honnête révèle que notre état d’esprit ressemble un tant soit peu à celui de Jonas, prions Dieu de nous aider à conformer notre point de vue au sien. – TG2003 15/7 p18 §11,12 Certains ne désirent pas que le jour de Jéhovah vienne. Ils ne souhaitent pas que leur quotidien soit perturbé. Ils ne veulent pas avoir de comptes à rendre à Jéhovah au sujet de leur mode de vie égoïste. En raison de “ leur désir ”, ces moqueurs préfèrent fermer les yeux sur le fait qu’autrefois Jéhovah est intervenu dans les affaires humaines. Jésus et Pierre ont fait allusion à deux de ces événements, les “ jours de Noé ” et les “ jours de Lot ”. (Luc 17:26-30 ; 2 Pierre 2:5-9.) Avant le déluge, personne n’a tenu compte de l’avertissement transmis par Noé. De même, avant la destruction de Sodome et de Gomorrhe, Lot est passé aux yeux de ses gendres “ pour quelqu’un qui plaisante ”. Genèse 19:14. Aujourd’hui, rien n’a changé. Mais voyez la réaction de Jéhovah face à cette indifférence : “ Je m’occuperai des hommes qui se figent sur leur lie et qui disent dans leur cœur : ‘ Jéhovah ne fera pas de bien, et il ne fera pas de mal. ’ Oui, leur fortune deviendra un objet de pillage, et leurs maisons, une solitude désolée. Ils bâtiront des maisons, mais ils ne les habiteront pas ; ils planteront des vignes, mais ils n’en boiront pas le vin. ” (Sophonie 1:12, 13). Les gens ont beau continuer de mener une vie “ normale ”, ils ne tireront aucun bénéfice durable de leur travail. Pour quelle raison ? Parce que le jour de Jéhovah viendra d’une manière soudaine, et qu’aucune des richesses matérielles qu’ils auront accumulées ne pourra alors les sauver. – TG2006 15/12 p16 §8-10 “ Ils mangeaient, ils buvaient, ils achetaient, ils vendaient, ils plantaient, ils bâtissaient. Mais le jour où Lot est sorti de Sodome, il est tombé du ciel une pluie de feu et de soufre et elle les a tous détruits. ” (Luc 17:28, 29). Quand les anges l’ont averti de l’imminence de la destruction, Lot a bien essayé de parler à ses gendres. Mais ‘ il passa à leurs yeux pour quelqu’un qui plaisante Jésus a prédit qu’il en serait de “ la présence du Fils de l’homme ” comme des jours de Noé et de Lot (Luc 17:30). De fait, c’est bien l’insouciance qui caractérise la société moderne. Faisons attention que cette mentalité ne déteigne pas sur nous. Il n’y a évidemment rien de mal à profiter des plaisirs de la table avec modération ni à se marier, ce qui est une disposition divine. Mais si le manger, le boire ou notre mariage ont pris le pas sur les activités spirituelles, peut-on dire que nous sommes prêts pour le jour redoutable de Jéhovah ? – TG2003 15/12 p20 §5,6 La Bible encourage les vrais chrétiens à ne pas perdre confiance dans la valeur de la prière. Jésus a pris l’exemple d’une veuve pauvre qui allait sans cesse voir un juge injuste pour obtenir gain de cause dans une affaire (Luc 18:1-3). Au début, le juge refusait de l’aider. Puis un jour, il s’est dit : « Je ne crains pas Dieu et je ne respecte personne, mais parce que cette veuve n’arrête pas de me harceler, je vais faire en sorte qu’elle obtienne justice. Sinon, elle continuera de venir et m’épuisera à force de réclamer” » » (Luc 18:4, 5). D’après le texte dans la langue originale, le juge a prêté attention à la veuve pour qu’elle ne vienne pas le « frapper sous l’œil » figurément parlant, c’est-à-dire « nuire à sa réputation ». Si même un juge injuste, par peur qu’on salisse sa réputation, est prêt à aider une veuve pauvre, à combien plus forte raison notre Dieu attentionné rendra-t-il justice à ceux « qui crient vers lui jour et nuit » ! Comme l’a dit Jésus, Dieu « fera que justice leur soit rendue rapidement » (Luc 18:6-8). Même si nous sommes parfois fatigués de demander de l’aide ou une faveur, ne renonçons pas. Par notre persévérance dans la prière, nous montrons à Dieu que nous désirons sincèrement le voir agir dans notre vie. Nous apprenons également à discerner les réponses de Dieu, et cela nous rapproche de lui. Soyons certains que Jéhovah répondra à nos demandes légitimes si nous continuons de prier en étant convaincus qu’il nous écoutera ! – TG2014 1/ 4 p7 En Éphésiens 2:7, on lit que Dieu démontrerait sa faveur imméritée « dans les systèmes de choses à venir ». Nul doute que le nouveau système de choses prévu par Jéhovah sur la terre verra « l’extraordinaire richesse de sa faveur imméritée » (Luc 18:29, 30). L’une des plus grandes démonstrations sur terre de son incomparable faveur sera la résurrection des humains qui sont dans le « shéol », c’est-à-dire la tombe. Les fidèles du passé décédés avant la mort sacrificielle de Christ, ainsi que les « autres brebis » qui meurent fidèles durant les derniers jours, seront ramenés à la vie pour continuer de servir Jéhovah. – TG2016 Juillet p26 §15 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Un principe important relatif au pardon ressort des paroles de Jésus rapportées en Luc 17:3, 4 : « Faites attention à vous. Si ton frère commet un péché, réprimande-le+, et s’il se repent, pardonne-lui+. Même s’il pèche contre toi sept fois par jour et que sept fois il revienne te dire : “Je me repens”, tu dois lui pardonner. » En cas de péché grave, l’offensé est encouragé à pardonner s’il y a repentir sincère. C’est ainsi que Jéhovah lui-même voit les choses; pour bénéficier de son pardon, il faut se repentir sincèrement. – RV1995 8/8 p10 Un jour, les apôtres ont eu le sentiment de manquer de foi, aussi ont-ils demandé à Jésus : “ Donne-nous plus de foi. ” (Luc 17:5). Leur requête sincère a été exaucée, tout particulièrement le jour de la Pentecôte 33 de notre ère, quand l’esprit saint promis est venu sur les disciples et leur a procuré une compréhension accrue de la Parole et du dessein de Dieu. Avec une foi affermie, les disciples ont entrepris une campagne de prédication qui, malgré l’opposition, a fait connaître la bonne nouvelle à “ toute la création qui est sous le ciel ”. Colossiens 1:23. Nous aussi, pour affermir notre foi et persévérer dans notre ministère, nous devons étudier et méditer les Écritures, sans oublier de prier Dieu de nous accorder l’esprit saint. Ce n’est qu’à la condition d’implanter la vérité divine dans notre esprit et notre cœur que nous posséderons cette foi qui procure le courage nécessaire pour continuer à mener notre guerre spirituelle et remporter la victoire – TG2006 10/1 p18 §8 Jésus a dit que la plupart des gens ne seraient « pas attentifs » à sa présence et qu’ils continueraient de vaquer à leurs occupations jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Ainsi, les Écritures n’indiquent pas que, durant les derniers jours, les conditions mondiales deviendraient graves au point que les gens seraient obligés de croire que la fin est proche (Luc 17:20). Par contre, pour qu’il atteigne son but, le signe à aspects multiples devrait être suffisamment évident pour retenir l’attention de ceux qui, selon le conseil de Jésus, seraient en train de « veiller » (Mat. 24:27, 42). Et ce signe est manifeste depuis 1914, moment depuis lequel ses différents aspects s’accomplissent. Il est donc clair que « l’achèvement du système de choses » (une période limitée qui précède et comprendra la destruction de ce système mauvais) est en cours. Ainsi, pourquoi les chrétiens d’aujourd’hui doivent-ils continuer d’attendre ? Parce que nous obéissons à Jésus Christ, mais aussi parce que nous discernons le signe de sa présence. Loin d’être crédules, nous fondons nos attentes sur des preuves bibliques solides qui nous poussent à rester vigilants et éveillés, oui, à continuer d’attendre la fin de ce système mauvais. – TG2015 15/8 §7-9 Jésus craignait que ses disciples ne se laissent distraire par le monde de Satan, peut-être même au point de ‘ revenir vers les choses qui sont derrière ’. (Luc 17:22, 31.) C’est effectivement ce qui est arrivé à certains chrétiens. Pendant des années, ils ont attendu avec impatience que Jéhovah anéantisse ce monde mauvais. Mais, ne voyant pas Armaguédon venir au moment où ils le pensaient, ils se sont découragés. Petit à petit, ils ont perdu la certitude que le jour de Jéhovah est proche. Ils ont délaissé progressivement la prédication et se sont tellement absorbés dans les banalités de l’existence qu’il ne leur est plus resté de temps pour les questions spirituelles. C’est ainsi qu’ils ont fini par ‘ revenir vers les choses qui sont derrière ’. TG2006 15/12 p25-26 §5 Avant de relater son exemple, Jésus déclare que les signes attestant sa présence comme roi intronisé seraient aussi manifestes que “ l’éclair ” qui “ brille d’une région sous le ciel à une autre région sous le ciel ”. (Luc 17:24) Jésus indique par ces mots que, de même que l’éclair se voit sur une vaste étendue, de même les signes de sa présence dans la puissance du Royaume pourront être vus clairement par tous ceux qui souhaiteront les observer. Et pourtant, la plupart des gens vivant “ au temps de la fin ” ne prêteraient pas attention à ces preuves flagrantes (Daniel 12:4). Pourquoi ? Pour la même raison que celle pour laquelle les contemporains de Noé et de Lot n’ont pas tenu compte des avertissements de Jéhovah. À cette époque, les gens ‘ mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient et bâtissaient, jusqu’au jour où ils ont été détruits ’. (Luc 17:26-29.) Ils ont perdu la vie parce qu’ils étaient trop absorbés dans leurs activités quotidiennes pour prêter attention à la volonté de Dieu. Pareillement aujourd’hui, les gens sont en général tellement pris par leurs affaires qu’ils ne voient pas les signes de la fin imminente de ce monde éloigné de Dieu. Luc 17:30. - TG2006 15/12 p25-26 §4 Les Pharisiens s’enorgueillissaient de leur prétendue justice et méprisaient le peuple - Leur suffisance est illustrée dans une parabole de Jésus Le pharisien, debout, s’est mis à prier ainsi en lui-même : “Ô Dieu, je te remercie parce que je ne suis pas comme tous les autres — qui sont extorqueurs, injustes, adultères — ou même comme ce collecteur d’impôts. Je jeûne deux fois par semaine et je donne le dixième de tout ce que j’acquiers.” Le collecteur d’impôts, lui, se tenait à une certaine distance et ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel. Il se frappait la poitrine en disant : “Ô Dieu, aie pitié de moi*, qui suis un pécheur Jésus a fait l’éloge de l’humilité du collecteur d’impôts : « Je vous le dis, cet homme est redescendu chez lui s’étant révélé plus juste que le pharisien. Car celui qui s’élève sera humilié, mais celui qui s’humilie sera élevé » Luc 18 :11-14. Bien que les collecteurs d’impôts aient eu la réputation d’être malhonnêtes, Jésus a cherché à aider ceux qui l’écoutaient. Au moins deux d’entre eux (Matthieu et Zachée) sont devenus ses disciples. S’il nous arrive de nous croire meilleurs que les autres parce qu’ils ont des défaillances ou des faiblesses, ou encore en raison de nos aptitudes ou des responsabilités que Dieu nous a confiées, ressaisissons-nous rapidement. Les Écritures disent en effet : “ L’amour est patient et bon. L’amour n’est pas jaloux, il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil…. » Questions de méditation : Est-ce que je reconnais que je suis pécheur et que mon salut dépend de la faveur imméritée de Jéhovah ? Ou bien est-ce que j’estime que mes nombreuses années de fidélité, mes responsabilités dans l’organisation de Dieu ou mes aptitudes naturelles me rendent supérieur aux autres ? – TG2012 15/5 p28 Les Pharisiens, eux, n’avaient pas envie de faire miséricorde aux autres. D’après des ouvrages de référence juifs, ils refusaient par exemple de pardonner à quelqu’un qui faisait plus de trois fois la même faute contre eux. Pour montrer que leur état d’esprit était mauvais, Jésus a raconté l’illustration d’un Pharisien et d’un collecteur d’impôts en train de prier l’un à côté de l’autre. Le collecteur demande humblement pardon à Dieu. Mais le Pharisien dit : « Ô Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes : extorqueurs, injustes, adultères, ou bien encore comme ce collecteur d’impôts. » C’est parce que les Pharisiens « considéraient les autres comme rien » qu’ils n’étaient pas prêts à pardonner (Luc 18:9-14). – TG2017 Novembre p13 §6 Quand Jésus Christ a expliqué qu’il serait plus difficile à un riche d’entrer dans le Royaume qu’à un chameau d’entrer par le trou d’une aiguille, pensait-il à un chameau et à une aiguille au sens littéral ? Jésus parlait d’une aiguille à coudre. Le fait qu’on ait retrouvé dans la région des aiguilles en os ou en métal, d’origine ancienne, prouve qu’elles devaient être couramment utilisées. Luc 18:25 lève toute ambiguïté sur les paroles de Jésus, car il les rend ainsi : “ Il est plus facile à un chameau d’entrer par le trou d’une aiguille à coudre qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. ”Jésus parlait bien d’une aiguille et d’un chameau au sens littéral. Il a utilisé cet exemple pour démontrer une impossibilité. Mais voulait-il dire qu’aucun riche n’entrerait dans le Royaume ? Non, car sa déclaration n’était pas à prendre au pied de la lettre. Il a employé une hyperbole pour montrer que, tout comme il n’est pas possible à un chameau de passer par le trou d’une aiguille, de même il est impossible à un riche d’entrer dans le Royaume s’il reste attaché à ses richesses et s’il ne donne pas à Jéhovah la priorité dans sa vie. Jésus a tenu ces propos peu de temps après qu’un jeune chef riche a refusé l’insigne privilège de devenir son disciple (Luc 18:18-24). Celui qui préfère ses richesses aux choses spirituelles ne doit pas s’attendre à hériter de la vie éternelle sous le Royaume. Par conséquent, une personne riche qui est consciente de sa pauvreté spirituelle et qui recherche l’aide de Dieu peut obtenir le salut – TG2004 15/5 p29-31 Dans le Sermon sur la montagne, Jésus a dit : « Réjouissez-vous et bondissez de joie, puisque votre récompense est grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont vécu avant vous » (Mat. 5:12). Outre ceux qui recevront une récompense dans les cieux, ceux qui ont la perspective de vivre éternellement sur une terre paradisiaque ont tout lieu de « se réjouir » et de « bondir de joie » (Ps. 37:11 ; Luc 18:30). Qu’elle soit céleste ou terrestre, notre espérance peut se révéler « une ancre pour l’âme, à la fois sûre et ferme » (Héb. 6:17-20). Tout comme une ancre stabilise un bateau dans la tempête, notre espérance certaine d’une récompense peut nous aider à garder notre stabilité émotionnelle, mentale et spirituelle. Elle peut nous donner la force d’endurer les épreuves. – TG2016 Décembre p24 §7 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 6 AOUT 2018 - LUC 17-18.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 6 AOUT 2018 - LUC 17-18.pdf Souvenez-vous de la femme de Loth.docx
  9. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC 14-16 Luc 14:26 : Que signifie le verbe « haïr » dans ce contexte ? (nwtsty, note d’étude). “ Si quelqu’un vient vers moi et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple » Ne hait pas : Dans la Bible, le verbe « haïr » a plusieurs sens. Il peut se rapporter à un sentiment d’hostilité motivé par de la méchanceté, qui pousse quelqu’un à blesser les autres. Il peut également se rapporter au sentiment profond d’aversion ou de dégoût qu’un individu a pour une personne ou une chose, et qui fait qu’il ne veut rien avoir à faire avec cette personne ou cette chose. Ce terme peut aussi simplement signifier aimer à un degré moindre. Par exemple, quand il est dit que Léa était « haïe » par Jacob et que Rachel était aimée, cela signifie que Jacob aimait moins Léa que Rachel (Gn 29:31, note ; Dt 21:15, note) ; ce terme est d’ailleurs employé dans ce sens dans d’autres ouvrages juifs anciens. Par conséquent, Jésus ne disait pas que ses disciples devaient avoir de l’hostilité ou du dégoût envers leur famille et envers eux-mêmes ; cela serait en contradiction avec le reste des Écritures. (Comparer avec Mc 12:29-31 ; Éph 5:28, 29, 33.) Dans ce contexte, « ne hait pas » pourrait être rendu par « n’aime pas moins ». - nwtsty, note d’étude Dans la Bible, ‘ haïr ’ peut signifier aimer moins une personne ou une chose qu’une autre. Les chrétiens doivent ‘ haïr ’ les membres de leur famille en ce sens qu’ils doivent les aimer moins que Jésus. – TG2008 15/3 p32 Jésus ne voulait évidemment pas dire que ses disciples devraient haïr au sens propre les membres de leur famille, puisqu’il enseignait que chacun devait aimer même ses ennemis. Il voulait plutôt dire que ses disciples devaient aimer moins les membres de leur famille que Dieu. Dans le même ordre d’idée, la Bible relate que Jacob ‘haïssait’ Léa et aimait sa sœur Rachel, autrement dit qu’il n’aimait pas la première autant que la seconde (Genèse 29:30-32). Jésus a dit aussi que nous devrions aller jusqu’à haïr notre propre “âme”, notre vie, c’est-à-dire l’aimer moins que Jéhovah. – TG1995 1/10 p8 Luc 16:10-13 : Que voulait mettre en évidence Jésus concernant les « richesses injustes » ? (w17.07 8 § 7-8). « Celui qui est fidèle dans les toutes petites choses est fidèle aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les toutes petites choses est injuste aussi dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans l’utilisation des richesses injustes, qui vous confiera les vraies richesses ? Et si vous n’avez pas été fidèles dans l’utilisation de ce qui appartient à un autre, qui vous donnera quelque chose pour vous ? Personne ne peut être l’esclave de deux maîtres : soit il haïra l’un et aimera l’autre, soit il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas être les esclaves de Dieu et de l’Argent. » Recherchons les vraies richesses - L’intendant de l’exemple s’est fait des amis pour en retirer un avantage. Par contre, Jésus encourage ses disciples à se faire des amis dans le ciel dans un but non égoïste. Comme il le montre, les « richesses injustes » et la fidélité à Dieu sont liées. La leçon ? Nous pouvons nous montrer fidèles dans l’utilisation de nos « richesses injustes ». Alors comment les utiliser ? Une façon évidente de nous montrer fidèles dans l’utilisation de nos biens, c’est de soutenir financièrement l’œuvre mondiale de prédication prédite par Jésus. En Inde, une fillette avait une tirelire dans laquelle elle mettait régulièrement des pièces. Pour la remplir, elle a même renoncé à s’acheter des jouets. Quand sa tirelire a été pleine, elle a donné l’argent pour qu’il serve à la prédication. Dans le même pays, un frère qui cultive des noix de coco en a offert une grande quantité à l’antenne de traduction en malayalam, en ayant ce raisonnement : « Puisque les frères doivent en acheter, si je leur en fournis directement, je fais une offrande plus intéressante que si je donnais de l’argent. » C’est de la sagesse pratique. De même, des frères de Grèce offrent régulièrement de l’huile d’olive, du fromage et d’autres aliments à la famille du Béthel. – TG2017 Juillet p8 §7-8 D’après le contexte, les paroles de Jésus consignées en Luc 16:10 concernaient d’abord l’utilisation des “ richesses injustes ”, autrement dit de nos ressources ou biens matériels. Elles sont qualifiées d’injustes parce que les richesses matérielles, l’argent notamment, sont sous le contrôle d’humains pécheurs. Qui plus est, le désir d’acquérir des richesses risque de mener à des actions injustes. Nous faisons preuve de fidélité en usant de sagesse dans la façon dont nous employons nos biens matériels. Au lieu de les utiliser égoïstement, nous voulons les utiliser pour servir les intérêts du Royaume et aider ceux qui sont dans le besoin. En étant fidèles à cet égard, nous nous faisons des amis de Jéhovah Dieu et de Jésus Christ, les propriétaires des “ demeures éternelles ”, qui nous y accueilleront et nous accorderont la vie sans fin, soit au ciel, soit dans le Paradis sur terre. – TG2005 15/7 p27-28 L’intendant est loué, non pour son injustice, mais pour sa sagesse pratique. L’intendant était chargé de s’occuper des affaires de son maître ; c’était une position de grande confiance (Gn 24:2 ; 39:4). Dans l’exemple de Jésus, le renvoi de l’intendant signifiait qu’il devait quitter la maison, sans moyen de subsistance. La réduction des sommes dues par les débiteurs de son maître ne lui rapporta pas d’argent, mais lui gagna des amis qui pourraient l’aider par la suite - it-1 p838 Étant donné que la possession ou le désir de richesses matérielles peuvent conduire à commettre des actes illégaux, il est possible qu’elles aient été qualifiées d’“ injustes ” pour cette raison, par contraste avec les richesses spirituelles. En outre, les richesses matérielles, en particulier l’argent, appartiennent en fait à “ César ” et sont sous sa domination ; c’est lui qui met l’argent en circulation et qui lui attribue une valeur donnée. Ces richesses sont éphémères, les conditions économiques et d’autres situations pouvant provoquer leur perte. Ainsi, celui qui possède de telles richesses ne devrait pas se fier à elles, ni les utiliser comme le monde en général à des fins égoïstes, par exemple dans le but d’amasser toujours plus de fortune. Il doit au contraire être vigilant et veiller à s’assurer l’amitié de ceux qui possèdent les habitations éternelles. Ce sont Jéhovah Dieu et son Fils Christ Jésus qui possèdent “ les habitations éternelles ” Ceux qui n’utilisent pas leurs “ richesses injustes ” de la bonne façon (comme en aidant les indigents et en favorisant la diffusion de “ la bonne nouvelle ” ne peuvent en aucune manière être amis de Dieu et de son Fils, Christ Jésus. Leur manque de fidélité dans l’usage des richesses injustes montrera qu’ils ne sont pas dignes de se voir confier des richesses spirituelles. De telles personnes ne pourront jamais être d’excellents intendants de la faveur imméritée de Dieu, qui distribuent à autrui les richesses spirituelles - it-2 p800-801 Jésus n’a pas dit : « si les richesses injustes disparaissent », mais : « lorsqu’elles disparaîtront » (Luc 16:9). Les faillites bancaires et économiques qui ont eu lieu durant les derniers jours ne sont rien en comparaison de ce qui va arriver bientôt dans le monde entier. La totalité du système de Satan (politique, religion et commerce) va disparaître. Ézéchiel et Sophonie ont prophétisé que l’or et l’argent, deux métaux précieux qui depuis des siècles sont des bases du monde commercial, vont perdre toute valeur (Ézéch. 7:19 ; Soph. 1:18). Comment te sentirais-tu si, en arrivant à la fin de ta vie dans ce monde, tu réalisais que tu as sacrifié les vraies richesses pour une immense réserve de « richesses injustes » ? Tu te sentirais comme quelqu’un qui a travaillé toute sa vie pour amasser une grande quantité d’argent, et qui découvre finalement que c’est de la fausse monnaie. C’est sûr que les « richesses injustes » disparaîtront. Alors, ne manque pas l’occasion de les utiliser pour « te faire des amis » au ciel. Tout ce que nous faisons pour Jéhovah et son Royaume nous rend riches spirituellement. – TG2017 Juillet §16 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? La Bible montre que Dieu a des sentiments et que notre conduite a beaucoup d’importance à ses yeux. Quand les Israélites des temps anciens se sont rebellés contre lui, « ils le peinèrent » (Psaume 78:40). À l’inverse, il y a une grande « joie dans le ciel » quand quelqu’un abandonne ses mauvaises pratiques (Luc 15:7). Lorsqu’une personne devient sensible aux magnifiques qualités de son Père céleste, son amour pour lui grandit, ce qui la pousse à aimer ce qu’il aime et à haïr ce qu’il hait – TG2013 1/7 Au fil du temps, les anges ont constaté que la majorité des humains ne servaient pas leur Créateur plein d’amour. Quelle peine les anges fidèles ont-ils dû ressentir ! À l’inverse, quand un pécheur se repent et se tourne vers Jéhovah, “ il y a de la joie parmi les anges ”. (Luc 15:10.) Les anges se préoccupent sincèrement du bonheur des serviteurs de Jéhovah, et celui-ci les a bien souvent utilisés pour fortifier et protéger ses serviteurs fidèles sur la terre – TG2006 15/1 Miséricordieux et prêt à pardonner - Jésus savait que les humains imparfaits ont besoin de l’abondante miséricorde de Jéhovah. Dans sa parabole du fils prodigue, il a comparé Jéhovah à un père compatissant, prêt à pardonner, qui ouvre les bras à son fils repentant qui revient vers lui (Luc 15:11-32). Il nous garantit par-là que Jéhovah recherche dans le cœur d’un humain pécheur le moindre changement qui lui donnerait des raisons d’être miséricordieux. Jéhovah a le vif désir de pardonner au pécheur repentant. “ Je vous dis, explique Jésus, que c’est ainsi qu’il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. ” (Luc 15:7). Qui ne serait pas attiré par un Dieu aussi miséricordieux ? – TG2010 1/ 4 p6-7 LE FILS PRODIGUE - Que signifie l’exemple du fils prodigue ? Le père compatissant représente Jéhovah, notre Père céleste plein d’amour. Le fils qui réclame son héritage puis le dilapide représente les personnes qui se sont éloignées de la congrégation. En la quittant, c’est comme si elles étaient parties pour « un pays lointain », le monde de Satan, qui est éloigné de Jéhovah. Mais par la suite, certaines reviennent à la raison et font le difficile voyage retour vers l’organisation de Jéhovah. Notre Père prêt à pardonner accueille à bras ouverts ces humains humbles et repentants. Pourquoi Jésus a-t-il pris cet exemple ? Il voulait montrer, de façon émouvante, que Jéhovah veut que les égarés reviennent à lui. Le père de l’exemple n’a jamais désespéré que son fils revienne. Quand il a aperçu son fils, pourtant « encore à une bonne distance », il s’est précipité à sa rencontre pour l’accueillir. Quel puissant encouragement, pour ceux qui ont quitté la vérité, à revenir à Jéhovah sans tarder ! Peut-être sont-ils épuisés spirituellement et éprouvent-ils des difficultés et une certaine honte à revenir. Mais l’effort en vaut la peine : à leur retour, même les cieux se réjouiront. Comment tirer profit de l’exemple du fils prodigue ? Nous devrions imiter Jéhovah. Surtout, gardons-nous d’être « juste à l’excès », d’être justes au point de ne pas vouloir accueillir les pêcheurs repentants. Nous amènerions sur nous la « désolation » spirituelle. Autre enseignement : Considérons celui qui quitte la congrégation comme « une brebis perdue » plutôt qu’une cause perdue. Que ferons-nous si nous rencontrons quelqu’un qui s’est éloigné de la congrégation ? S’il n’est pas excommunié, lui proposerons-nous affectueusement de l’aider à revenir ? Dans tous les cas, informerons-nous rapidement les anciens pour qu’ils lui apportent l’aide nécessaire ? C’est une façon d’appliquer avec sagesse ce que nous enseigne l’exemple du fils prodigue. Même si certains quittent la vérité et se détournent de Jéhovah, ne désespérons jamais de les voir revenir. Et s’ils reviennent, accueillons-les d’une manière qui reflète le point de vue de Jéhovah. – TG2014 15/12 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Jésus a souligné l’importance de l’humilité. Sachant que les Pharisiens couraient après les honneurs, Jésus leur avait affirmé en une autre occasion : “ Car celui qui s’élève sera humilié, et celui qui s’humilie sera élevé. ” (Luc 14:11). À l’évidence, Jésus voulait que ses disciples soient humbles, c’est-à-dire exempts d’orgueil et d’arrogance. Examinons attentivement son exemple à cet égard, avec pour objectif de l’imiter. Nous verrons également en quoi l’humilité est bénéfique tant pour celui qui la manifeste que pour les autres. – TG2012 15.11 p10 §3 “Quand tu offres un repas, le midi ou le soir, n’invite pas tes amis, tes frères, les membres de ta famille ni des voisins riches.”Eux aussi pourraient t’invite en retour et cela deviendrait ta récompense.” (Luc 14:12). Jésus n’a pas voulu montrer par-là que nous ne devons pas recevoir nos amis et notre famille. Lui-même a été heureux de partager un repas avec ses amis à certaines occasions, par exemple chez Marthe et Marie. Par contre, il a voulu faire remarquer que lorsque nous manifestons l’hospitalité, nous ne devrions pas être motivés par le désir d’obtenir quelque chose en retour. – TG1986 1/15 p23 Pour être hospitaliers, nous n’avons pas besoin de préparer quelque chose de compliqué ou de coûteux ; nous ne voudrons pas non plus inviter uniquement ceux qui pourront nous le rendre d’une façon ou d’une autre (Luc 14:12-14). Notre but est d’encourager, pas d’impressionner. Compte tenu de nos emplois du temps chargés et du stress de la vie quotidienne, il est des plus importants de ne pas oublier l’hospitalité - TG2016 Janvier p7-11 §12 Comme Jésus l’a précisé ensuite, lorsque nous envisageons de recevoir, nous devons d’abord penser à ceux qui en retireront le plus de bienfaits (Luc 14:13). Il peut s’agir de ceux qui ont besoin d’encouragement, des nouveaux dans la vérité, de ceux qui sont timides, qui ont tendance à être renfermés ou qui sont âgés. De toute évidence, le but de tels moments n’est pas seulement de se distraire ensemble. Nous nous encourageons mutuellement et nous renforçons le lien d’amour qui unit les adorateurs de Jéhovah. Par conséquent, nous devrions surtout nous efforcer d’entretenir une ambiance stimulante et édifiante plutôt que de mettre l’accent sur l’abondance de nourriture et de boisson. Que dire en outre des activités et des conversations que nous avons en de telles occasions? Même si elles ne sont pas toutes centrées sur la Bible, ce serait faire preuve de sagesse et d’amour que d’en profiter pour s’encourager mutuellement - TG1986 1/15 p23 Au sens figuré. L’expression “ poteau de supplice ” désigne parfois les souffrances, la honte ou les supplices que quelqu’un endure parce qu’il est disciple de Jésus Christ. Jésus déclara : « Celui qui ne porte pas son poteau de supplice et ne me suit pas ne peut pas être mon disciple ». Luc 14 :27. Être disciple de Jésus, c’est aller au-devant d’épreuves et de persécutions: “Quiconque ne porte pas son poteau de supplice et ne vient pas à ma suite ne peut être mon disciple.” Par conséquent, un vrai disciple doit être disposé à porter le même poids d’opprobre que Jésus a enduré, opprobre pouvant aller si nécessaire jusqu’à la mort entre les mains des ennemis de Dieu, et c’est d’ailleurs ce qui attend Jésus. – TG1989 1/1 p8 Alors qu’il prenait un repas chez un chef des Pharisiens, Jésus a utilisé un exemple pour annoncer que des personnes d’origines diverses se verraient offrir l’accès au Royaume des cieux. Cette parabole rappelle aussi le danger de se chercher des excuses. Luc 14:16-21 Les invités ont tous invoqué des prétextes pour ne pas assister au festin. L’un a prétendu qu’il voulait aller voir un champ qu’il venait d’acquérir. Un autre a expliqué qu’il devait examiner des têtes de bétail qu’il venait d’acheter. Et un autre encore a répondu : ‘ Je ne peux pas venir parce que je viens de me marier. ’ De bien piètres excuses ! En général, c’est avant d’acheter un champ ou du bétail que l’on s’inquiète de savoir dans quel état ils sont ; après, il n’y a plus vraiment urgence. Et puis, qu’est-ce qui empêche un jeune marié d’accepter une invitation aussi exceptionnelle ? Le maître de maison avait de quoi s’indigner. 10 Cette parabole comporte une leçon pour nous tous. Laquelle ? Nous devons veiller à ne pas laisser les occupations de la vie profane, comme celles que cite Jésus, prendre le pas sur le culte que nous rendons à Dieu. Si un chrétien accorde une importance exagérée à de telles occupations, son zèle dans le ministère s’en ressentira peu à peu. Pour ne pas nous laisser accaparer, suivons la recommandation de Jésus : “ Continuez [...] à chercher d’abord le royaume. ” (Mat. 6:33). Qu’il est encourageant de voir les serviteurs de Jéhovah, jeunes ou moins jeunes, appliquer ce conseil - TG2010 15/4 p26 §9,10 Établir un budget. C’est la seule façon pratique de contrôler ou de réduire vos dépenses. Un bon budget vous permet de savoir où va votre argent, et il peut vous aider à atteindre vos objectifs financiers. Connaissez votre revenu, et dépensez moins que vous ne gagnez. Apprenez la différence entre besoins et envies. À ce sujet, Jésus a encouragé avec sagesse ses auditeurs à “ calculer la dépense ” avant d’entreprendre un projet (Luc 14:28). Il est sage de ne pas vivre au-dessus de ses moyens. La Bible nous conseille d’éviter toute dette inutile. – RV2009 Mars p5 Luc chapitre 15 rapporte une illustration puissante de Jésus à propos d’un homme qui avait 100 brebis. Quand l’une d’elles a disparu, le berger a laissé les 99 autres dans le désert et a recherché la brebis perdue « jusqu’à ce qu’il la trouve ». Jésus poursuit : « Quand il l’a trouvée, il la met sur ses épaules et se réjouit. Jésus conclut : « Je vous dis que, de la même façon, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de se repentir.» (Luc 15:7). Le contexte montre que Jésus cherchait ici à corriger le point de vue des scribes et des Pharisiens, qui lui reprochaient de fréquenter des collecteurs d’impôts et des pécheurs (Luc 15:1-3). Jésus a fait remarquer qu’il y a de la joie dans le ciel quand un pécheur se repent. Alors demandons-nous : « S’il y a de la joie dans le ciel, ne devrions-nous pas nous aussi nous réjouir quand un pécheur se repent, revient de sa voie mauvaise et fait “des sentiers droits pour [ses] pieds” ? » (Héb. 12:13). Quand quelqu’un est réintégré, nous avons de bonnes raisons de nous réjouir. Cette personne devra bien sûr rester fidèle à Dieu, mais pour être réintégrée, elle a dû montrer sa repentance, et cela nous réjouit. Par conséquent, des applaudissements spontanés et dignes peuvent être tout à fait appropriés quand les anciens annoncent une réintégration. TG2016 mai p32 Jésus a dit à ses disciples : « Par exemple, si l’un de vous veut construire une tour, est-ce qu’il ne s’assied pas d’abord pour calculer ce qu’elle lui coûtera et voir s’il a de quoi la terminer ? » Quand une famille envisage de se déplacer dans une autre région, une bonne préparation est essentielle. Quels aspects faut-il prendre en compte ? LA SPIRITUALITÉ l’a renforcé, L’ÉLOIGNEMENT sur ce qu’on laisse derrière soi et réfléchir aux bienfaits que ce changement nous apporterait, LA CULTURE se préparer au nouvel environnement. Les proclamateurs qui trouvent de la joie à se dépenser là où il y a besoin de renfort soulignent l’importance d’être souple et positif face à des difficultés inattendues. – TG2016/1 Que représentait la perte d’une drachme pour les auditeurs de Jésus ? Dans une parabole, Jésus parle d’une femme qui, ayant perdu une des dix drachmes qu’elle possède, prend une lampe et balaie sa maison avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve (Luc 15:8-10). À l’époque, une drachme équivalait presque au salaire d’une journée. Jésus évoquait donc une perte financière non négligeable. Mais la scène décrite était réaliste pour d’autres raisons encore. D’après certaines sources, les femmes se servaient souvent de pièces de monnaie comme d’ornements. Dès lors, Jésus faisait peut-être allusion à l’élément d’une dot ou d’un héritage familial précieux. Que ce soit le cas ou non, on comprend que la femme ayant perdu sa drachme ait été extrêmement soucieuse de la récupérer. En outre, aux jours de Jésus, les maisons modestes étaient conçues pour que la lumière et la chaleur pénètrent le moins possible. Elles avaient peu ou pas de fenêtres. Le sol était d’ordinaire recouvert de paille ou de tiges séchées de divers végétaux. Si on y faisait tomber une pièce, il était difficile de la retrouver. “ C’est pourquoi, note un commentateur, quand on perdait un objet plutôt petit comme une pièce de monnaie dans un tel endroit, le plus naturel pour le récupérer était de balayer la maison en s’éclairant d’une lampe. ”- TG2012 1/12 p21 La drachme d’argent était une monnaie grecque qui équivalait presque à une journée complète de travail (Luc 15:8, 9). Deux drachmes étaient l’impôt du temple dont tous les Juifs de sexe masculin s’acquittaient chaque année. – TG2011 1/5 p24 Se pourrait-il que l’exemple de la drachme perdue touche une sœur ou un frère qui s’est éloigné de la congrégation ou qui a perdu son zèle ? (Luc 15:8-10). La drachme égarée appartenait peut-être à un collier de prix constitué de plusieurs autres pièces de monnaie en argent. L’analyse de cet exemple pourrait aider la sœur ou le frère à comprendre qu’elle est un membre précieux de la congrégation chrétienne. Ensuite, tu pourrais lui rappeler à quel point Jéhovah se soucie d’elle, comme de toutes ses autres petites brebis. Tu pourrais aussi réconforter un compagnon en évoquant un personnage biblique dans lequel il peut se reconnaître. S’il est déprimé, il se retrouvera probablement dans des personnages comme Hannah ou Épaphrodite qui, bien qu’ayant été profondément découragés, sont restés précieux aux yeux de Dieu. Ainsi, quand cela s’y prête, n’hésite pas à utiliser de beaux exemples bibliques. – TG2013 15/6 Celui qui s’est vu confier la responsabilité de soutenir une brebis égarée pourrait se servir de l’exemple de Jésus rapporté en Luc 15:11-24. Dans cette parabole, un jeune homme dissipe son héritage en menant une vie de débauche, vie qu’il finit par avoir en horreur. Il a faim ; sa famille lui manque. C’est décidé : il rentre à la maison ! Tandis qu’il est encore loin, son père le voit, il court se jeter à son cou et l’embrasse tendrement. Quelle joie pour ce père ! S’il médite sur cet exemple, celui qui est allé à la dérive sera peut-être plus enclin au retour. Sachant que ce système de choses est près d’être détruit, il devrait “ rentrer à la maison ” dès maintenant. La plupart de ceux qui vont à la dérive ne sont pas semblables en tout point au fils prodigue. Certains s’éloignent petit à petit, comme un bateau qui dérive lentement et s’écarte de la côte. Il en est qui, écrasés par le poids des inquiétudes, perdent de vue les choses spirituelles. D’autres sont choqués par l’attitude d’un compagnon chrétien. D’autres encore quittent la congrégation parce qu’ils ne sont pas d’accord avec la compréhension d’un enseignement biblique. Quelques-uns cèdent à une conduite contraire aux Écritures. Les conseils proposés ici pour chacune de ces situations vous seront utiles afin d’inciter au retour, avant qu’il ne soit trop tard, ceux qui ont abandonné le troupeau pour ces raisons ou pour d’autres. – TG2008 15/11 Les chefs religieux manifestaient une indifférence totale à l’égard des nécessiteux. Ces hommes sont présentés comme ‘ aimant l’argent ’ et ‘ dévorant les maisons des veuves ’. Ils se souciaient plus de leurs traditions que des personnes âgées et des indigents (Luc 16:14) Jésus était parfaitement conscient des difficultés des pauvres et qu’il était attentif à leurs besoins. Jésus faisait plus qu’éprouver de la compassion pour les pauvres ; il s’intéressait activement à leurs besoins. Ses apôtres et lui avaient une caisse commune dans laquelle ils puisaient pour aider les Israélites démunis. De nos jours également, les vrais chrétiens sont conscients que les disciples de Jésus doivent se soucier des pauvres, surtout s’ils partagent leur foi. Ils s’intéressent donc sincèrement à la situation matérielle des défavorisés quand il se produit des catastrophes. Aussi encourageantes que soient de telles initiatives, il est clair qu’elles ne suffiront pas à faire disparaître la pauvreté. C’est vrai, des pays riches et de grandes organisations humanitaires obtiennent certains résultats, mais ils sont incapables d’éliminer la pauvreté. Et pourtant ce mal séculaire et les autres plaies qui affligent l’humanité seront bel et bien supprimés. – TG2006 1/5 Le récit de Luc 16:19-31 est-il littéral ou n’est-il qu’une illustration ? Dans une note en bas de page, la Bible de Jérusalem reconnaît qu’il s’agit d’une “histoire-parabole, sans aucune attache historique”. Si l’on prenait ce récit au pied de la lettre, il faudrait conclure que ceux qui jouissent de la faveur divine vont tous dans le sein d’un seul homme, Abraham; qu’un peu d’eau sur le bout d’un doigt ne s’évapore pas dans le feu de l’Hadès; qu’une simple goutte d’eau soulage les souffrances de quelqu’un qui s’y trouve. Cela vous semble-t-il raisonnable? Si ces paroles étaient littérales, elles seraient en contradiction avec d’autres parties de la Bible. Or, si les Écritures se contredisaient ainsi, une personne sincère en ferait-elle le fondement de sa foi? En fait, la Parole de Dieu ne se contredit pas. Que signifie cette parabole ? L’“homme riche” représentait les Pharisiens. (verset 14.) Le mendiant, Lazare, symbolisait le commun peuple, autrement dit les Juifs que méprisaient les Pharisiens, mais qui se sont repentis et sont devenus disciples de Jésus. Leur mort aussi est une image; elle marque un changement de condition à la suite duquel ceux qui étaient méprisés reçoivent une position de faveur devant Dieu, tandis que Dieu rejette ceux qui semblaient approuvés; ces derniers sont tourmentés par les messages de jugement transmis par ceux qu’ils méprisaient. - rs p128-129 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 30 JUILLET 2018 - LUC 14-16.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 30 JUILLET 2018 - LUC 14-16.pdf
  10. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 30 JUILLET 2018 - LUC 14-16.docx JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC 14-16 Luc 14:26 : Que signifie le verbe « haïr » dans ce contexte ? (nwtsty, note d’étude). “ Si quelqu’un vient vers moi et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple » Ne hait pas : Dans la Bible, le verbe « haïr » a plusieurs sens. Il peut se rapporter à un sentiment d’hostilité motivé par de la méchanceté, qui pousse quelqu’un à blesser les autres. Il peut également se rapporter au sentiment profond d’aversion ou de dégoût qu’un individu a pour une personne ou une chose, et qui fait qu’il ne veut rien avoir à faire avec cette personne ou cette chose. Ce terme peut aussi simplement signifier aimer à un degré moindre. Par exemple, quand il est dit que Léa était « haïe » par Jacob et que Rachel était aimée, cela signifie que Jacob aimait moins Léa que Rachel (Gn 29:31, note ; Dt 21:15, note) ; ce terme est d’ailleurs employé dans ce sens dans d’autres ouvrages juifs anciens. Par conséquent, Jésus ne disait pas que ses disciples devaient avoir de l’hostilité ou du dégoût envers leur famille et envers eux-mêmes ; cela serait en contradiction avec le reste des Écritures. (Comparer avec Mc 12:29-31 ; Éph 5:28, 29, 33.) Dans ce contexte, « ne hait pas » pourrait être rendu par « n’aime pas moins ». - nwtsty, note d’étude Dans la Bible, ‘ haïr ’ peut signifier aimer moins une personne ou une chose qu’une autre. Les chrétiens doivent ‘ haïr ’ les membres de leur famille en ce sens qu’ils doivent les aimer moins que Jésus. – TG2008 15/3 p32 Jésus ne voulait évidemment pas dire que ses disciples devraient haïr au sens propre les membres de leur famille, puisqu’il enseignait que chacun devait aimer même ses ennemis. Il voulait plutôt dire que ses disciples devaient aimer moins les membres de leur famille que Dieu. Dans le même ordre d’idée, la Bible relate que Jacob ‘haïssait’ Léa et aimait sa sœur Rachel, autrement dit qu’il n’aimait pas la première autant que la seconde (Genèse 29:30-32). Jésus a dit aussi que nous devrions aller jusqu’à haïr notre propre “âme”, notre vie, c’est-à-dire l’aimer moins que Jéhovah. – TG1995 1/10 p8 Luc 16:10-13 : Que voulait mettre en évidence Jésus concernant les « richesses injustes » ? (w17.07 8 § 7-8). « Celui qui est fidèle dans les toutes petites choses est fidèle aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les toutes petites choses est injuste aussi dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans l’utilisation des richesses injustes, qui vous confiera les vraies richesses ? Et si vous n’avez pas été fidèles dans l’utilisation de ce qui appartient à un autre, qui vous donnera quelque chose pour vous ? Personne ne peut être l’esclave de deux maîtres : soit il haïra l’un et aimera l’autre, soit il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas être les esclaves de Dieu et de l’Argent. » Recherchons les vraies richesses - L’intendant de l’exemple s’est fait des amis pour en retirer un avantage. Par contre, Jésus encourage ses disciples à se faire des amis dans le ciel dans un but non égoïste. Comme il le montre, les « richesses injustes » et la fidélité à Dieu sont liées. La leçon ? Nous pouvons nous montrer fidèles dans l’utilisation de nos « richesses injustes ». Alors comment les utiliser ? Une façon évidente de nous montrer fidèles dans l’utilisation de nos biens, c’est de soutenir financièrement l’œuvre mondiale de prédication prédite par Jésus. En Inde, une fillette avait une tirelire dans laquelle elle mettait régulièrement des pièces. Pour la remplir, elle a même renoncé à s’acheter des jouets. Quand sa tirelire a été pleine, elle a donné l’argent pour qu’il serve à la prédication. Dans le même pays, un frère qui cultive des noix de coco en a offert une grande quantité à l’antenne de traduction en malayalam, en ayant ce raisonnement : « Puisque les frères doivent en acheter, si je leur en fournis directement, je fais une offrande plus intéressante que si je donnais de l’argent. » C’est de la sagesse pratique. De même, des frères de Grèce offrent régulièrement de l’huile d’olive, du fromage et d’autres aliments à la famille du Béthel. – TG2017 Juillet p8 §7-8 D’après le contexte, les paroles de Jésus consignées en Luc 16:10 concernaient d’abord l’utilisation des “ richesses injustes ”, autrement dit de nos ressources ou biens matériels. Elles sont qualifiées d’injustes parce que les richesses matérielles, l’argent notamment, sont sous le contrôle d’humains pécheurs. Qui plus est, le désir d’acquérir des richesses risque de mener à des actions injustes. Nous faisons preuve de fidélité en usant de sagesse dans la façon dont nous employons nos biens matériels. Au lieu de les utiliser égoïstement, nous voulons les utiliser pour servir les intérêts du Royaume et aider ceux qui sont dans le besoin. En étant fidèles à cet égard, nous nous faisons des amis de Jéhovah Dieu et de Jésus Christ, les propriétaires des “ demeures éternelles ”, qui nous y accueilleront et nous accorderont la vie sans fin, soit au ciel, soit dans le Paradis sur terre. – TG2005 15/7 p27-28 L’intendant est loué, non pour son injustice, mais pour sa sagesse pratique. L’intendant était chargé de s’occuper des affaires de son maître ; c’était une position de grande confiance (Gn 24:2 ; 39:4). Dans l’exemple de Jésus, le renvoi de l’intendant signifiait qu’il devait quitter la maison, sans moyen de subsistance. La réduction des sommes dues par les débiteurs de son maître ne lui rapporta pas d’argent, mais lui gagna des amis qui pourraient l’aider par la suite - it-1 p838 Étant donné que la possession ou le désir de richesses matérielles peuvent conduire à commettre des actes illégaux, il est possible qu’elles aient été qualifiées d’“ injustes ” pour cette raison, par contraste avec les richesses spirituelles. En outre, les richesses matérielles, en particulier l’argent, appartiennent en fait à “ César ” et sont sous sa domination ; c’est lui qui met l’argent en circulation et qui lui attribue une valeur donnée. Ces richesses sont éphémères, les conditions économiques et d’autres situations pouvant provoquer leur perte. Ainsi, celui qui possède de telles richesses ne devrait pas se fier à elles, ni les utiliser comme le monde en général à des fins égoïstes, par exemple dans le but d’amasser toujours plus de fortune. Il doit au contraire être vigilant et veiller à s’assurer l’amitié de ceux qui possèdent les habitations éternelles. Ce sont Jéhovah Dieu et son Fils Christ Jésus qui possèdent “ les habitations éternelles ” Ceux qui n’utilisent pas leurs “ richesses injustes ” de la bonne façon (comme en aidant les indigents et en favorisant la diffusion de “ la bonne nouvelle ” ne peuvent en aucune manière être amis de Dieu et de son Fils, Christ Jésus. Leur manque de fidélité dans l’usage des richesses injustes montrera qu’ils ne sont pas dignes de se voir confier des richesses spirituelles. De telles personnes ne pourront jamais être d’excellents intendants de la faveur imméritée de Dieu, qui distribuent à autrui les richesses spirituelles - it-2 p800-801 Jésus n’a pas dit : « si les richesses injustes disparaissent », mais : « lorsqu’elles disparaîtront » (Luc 16:9). Les faillites bancaires et économiques qui ont eu lieu durant les derniers jours ne sont rien en comparaison de ce qui va arriver bientôt dans le monde entier. La totalité du système de Satan (politique, religion et commerce) va disparaître. Ézéchiel et Sophonie ont prophétisé que l’or et l’argent, deux métaux précieux qui depuis des siècles sont des bases du monde commercial, vont perdre toute valeur (Ézéch. 7:19 ; Soph. 1:18). Comment te sentirais-tu si, en arrivant à la fin de ta vie dans ce monde, tu réalisais que tu as sacrifié les vraies richesses pour une immense réserve de « richesses injustes » ? Tu te sentirais comme quelqu’un qui a travaillé toute sa vie pour amasser une grande quantité d’argent, et qui découvre finalement que c’est de la fausse monnaie. C’est sûr que les « richesses injustes » disparaîtront. Alors, ne manque pas l’occasion de les utiliser pour « te faire des amis » au ciel. Tout ce que nous faisons pour Jéhovah et son Royaume nous rend riches spirituellement. – TG2017 Juillet §16 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? La Bible montre que Dieu a des sentiments et que notre conduite a beaucoup d’importance à ses yeux. Quand les Israélites des temps anciens se sont rebellés contre lui, « ils le peinèrent » (Psaume 78:40). À l’inverse, il y a une grande « joie dans le ciel » quand quelqu’un abandonne ses mauvaises pratiques (Luc 15:7). Lorsqu’une personne devient sensible aux magnifiques qualités de son Père céleste, son amour pour lui grandit, ce qui la pousse à aimer ce qu’il aime et à haïr ce qu’il hait – TG2013 1/7 Au fil du temps, les anges ont constaté que la majorité des humains ne servaient pas leur Créateur plein d’amour. Quelle peine les anges fidèles ont-ils dû ressentir ! À l’inverse, quand un pécheur se repent et se tourne vers Jéhovah, “ il y a de la joie parmi les anges ”. (Luc 15:10.) Les anges se préoccupent sincèrement du bonheur des serviteurs de Jéhovah, et celui-ci les a bien souvent utilisés pour fortifier et protéger ses serviteurs fidèles sur la terre – TG2006 15/1 Miséricordieux et prêt à pardonner - Jésus savait que les humains imparfaits ont besoin de l’abondante miséricorde de Jéhovah. Dans sa parabole du fils prodigue, il a comparé Jéhovah à un père compatissant, prêt à pardonner, qui ouvre les bras à son fils repentant qui revient vers lui (Luc 15:11-32). Il nous garantit par-là que Jéhovah recherche dans le cœur d’un humain pécheur le moindre changement qui lui donnerait des raisons d’être miséricordieux. Jéhovah a le vif désir de pardonner au pécheur repentant. “ Je vous dis, explique Jésus, que c’est ainsi qu’il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. ” (Luc 15:7). Qui ne serait pas attiré par un Dieu aussi miséricordieux ? – TG2010 1/ 4 p6-7 LE FILS PRODIGUE - Que signifie l’exemple du fils prodigue ? Le père compatissant représente Jéhovah, notre Père céleste plein d’amour. Le fils qui réclame son héritage puis le dilapide représente les personnes qui se sont éloignées de la congrégation. En la quittant, c’est comme si elles étaient parties pour « un pays lointain », le monde de Satan, qui est éloigné de Jéhovah. Mais par la suite, certaines reviennent à la raison et font le difficile voyage retour vers l’organisation de Jéhovah. Notre Père prêt à pardonner accueille à bras ouverts ces humains humbles et repentants. Pourquoi Jésus a-t-il pris cet exemple ? Il voulait montrer, de façon émouvante, que Jéhovah veut que les égarés reviennent à lui. Le père de l’exemple n’a jamais désespéré que son fils revienne. Quand il a aperçu son fils, pourtant « encore à une bonne distance », il s’est précipité à sa rencontre pour l’accueillir. Quel puissant encouragement, pour ceux qui ont quitté la vérité, à revenir à Jéhovah sans tarder ! Peut-être sont-ils épuisés spirituellement et éprouvent-ils des difficultés et une certaine honte à revenir. Mais l’effort en vaut la peine : à leur retour, même les cieux se réjouiront. Comment tirer profit de l’exemple du fils prodigue ? Nous devrions imiter Jéhovah. Surtout, gardons-nous d’être « juste à l’excès », d’être justes au point de ne pas vouloir accueillir les pêcheurs repentants. Nous amènerions sur nous la « désolation » spirituelle. Autre enseignement : Considérons celui qui quitte la congrégation comme « une brebis perdue » plutôt qu’une cause perdue. Que ferons-nous si nous rencontrons quelqu’un qui s’est éloigné de la congrégation ? S’il n’est pas excommunié, lui proposerons-nous affectueusement de l’aider à revenir ? Dans tous les cas, informerons-nous rapidement les anciens pour qu’ils lui apportent l’aide nécessaire ? C’est une façon d’appliquer avec sagesse ce que nous enseigne l’exemple du fils prodigue. Même si certains quittent la vérité et se détournent de Jéhovah, ne désespérons jamais de les voir revenir. Et s’ils reviennent, accueillons-les d’une manière qui reflète le point de vue de Jéhovah. – TG2014 15/12 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Jésus a souligné l’importance de l’humilité. Sachant que les Pharisiens couraient après les honneurs, Jésus leur avait affirmé en une autre occasion : “ Car celui qui s’élève sera humilié, et celui qui s’humilie sera élevé. ” (Luc 14:11). À l’évidence, Jésus voulait que ses disciples soient humbles, c’est-à-dire exempts d’orgueil et d’arrogance. Examinons attentivement son exemple à cet égard, avec pour objectif de l’imiter. Nous verrons également en quoi l’humilité est bénéfique tant pour celui qui la manifeste que pour les autres. – TG2012 15.11 p10 §3 “Quand tu offres un repas, le midi ou le soir, n’invite pas tes amis, tes frères, les membres de ta famille ni des voisins riches.”Eux aussi pourraient t’invite en retour et cela deviendrait ta récompense.” (Luc 14:12). Jésus n’a pas voulu montrer par-là que nous ne devons pas recevoir nos amis et notre famille. Lui-même a été heureux de partager un repas avec ses amis à certaines occasions, par exemple chez Marthe et Marie. Par contre, il a voulu faire remarquer que lorsque nous manifestons l’hospitalité, nous ne devrions pas être motivés par le désir d’obtenir quelque chose en retour. – TG1986 1/15 p23 Pour être hospitaliers, nous n’avons pas besoin de préparer quelque chose de compliqué ou de coûteux ; nous ne voudrons pas non plus inviter uniquement ceux qui pourront nous le rendre d’une façon ou d’une autre (Luc 14:12-14). Notre but est d’encourager, pas d’impressionner. Compte tenu de nos emplois du temps chargés et du stress de la vie quotidienne, il est des plus importants de ne pas oublier l’hospitalité - TG2016 Janvier p7-11 §12 Comme Jésus l’a précisé ensuite, lorsque nous envisageons de recevoir, nous devons d’abord penser à ceux qui en retireront le plus de bienfaits (Luc 14:13). Il peut s’agir de ceux qui ont besoin d’encouragement, des nouveaux dans la vérité, de ceux qui sont timides, qui ont tendance à être renfermés ou qui sont âgés. De toute évidence, le but de tels moments n’est pas seulement de se distraire ensemble. Nous nous encourageons mutuellement et nous renforçons le lien d’amour qui unit les adorateurs de Jéhovah. Par conséquent, nous devrions surtout nous efforcer d’entretenir une ambiance stimulante et édifiante plutôt que de mettre l’accent sur l’abondance de nourriture et de boisson. Que dire en outre des activités et des conversations que nous avons en de telles occasions? Même si elles ne sont pas toutes centrées sur la Bible, ce serait faire preuve de sagesse et d’amour que d’en profiter pour s’encourager mutuellement - TG1986 1/15 p23 Au sens figuré. L’expression “ poteau de supplice ” désigne parfois les souffrances, la honte ou les supplices que quelqu’un endure parce qu’il est disciple de Jésus Christ. Jésus déclara : « Celui qui ne porte pas son poteau de supplice et ne me suit pas ne peut pas être mon disciple ». Luc 14 :27. Être disciple de Jésus, c’est aller au-devant d’épreuves et de persécutions: “Quiconque ne porte pas son poteau de supplice et ne vient pas à ma suite ne peut être mon disciple.” Par conséquent, un vrai disciple doit être disposé à porter le même poids d’opprobre que Jésus a enduré, opprobre pouvant aller si nécessaire jusqu’à la mort entre les mains des ennemis de Dieu, et c’est d’ailleurs ce qui attend Jésus. – TG1989 1/1 p8 Alors qu’il prenait un repas chez un chef des Pharisiens, Jésus a utilisé un exemple pour annoncer que des personnes d’origines diverses se verraient offrir l’accès au Royaume des cieux. Cette parabole rappelle aussi le danger de se chercher des excuses. Luc 14:16-21 Les invités ont tous invoqué des prétextes pour ne pas assister au festin. L’un a prétendu qu’il voulait aller voir un champ qu’il venait d’acquérir. Un autre a expliqué qu’il devait examiner des têtes de bétail qu’il venait d’acheter. Et un autre encore a répondu : ‘ Je ne peux pas venir parce que je viens de me marier. ’ De bien piètres excuses ! En général, c’est avant d’acheter un champ ou du bétail que l’on s’inquiète de savoir dans quel état ils sont ; après, il n’y a plus vraiment urgence. Et puis, qu’est-ce qui empêche un jeune marié d’accepter une invitation aussi exceptionnelle ? Le maître de maison avait de quoi s’indigner. 10 Cette parabole comporte une leçon pour nous tous. Laquelle ? Nous devons veiller à ne pas laisser les occupations de la vie profane, comme celles que cite Jésus, prendre le pas sur le culte que nous rendons à Dieu. Si un chrétien accorde une importance exagérée à de telles occupations, son zèle dans le ministère s’en ressentira peu à peu. Pour ne pas nous laisser accaparer, suivons la recommandation de Jésus : “ Continuez [...] à chercher d’abord le royaume. ” (Mat. 6:33). Qu’il est encourageant de voir les serviteurs de Jéhovah, jeunes ou moins jeunes, appliquer ce conseil - TG2010 15/4 p26 §9,10 Établir un budget. C’est la seule façon pratique de contrôler ou de réduire vos dépenses. Un bon budget vous permet de savoir où va votre argent, et il peut vous aider à atteindre vos objectifs financiers. Connaissez votre revenu, et dépensez moins que vous ne gagnez. Apprenez la différence entre besoins et envies. À ce sujet, Jésus a encouragé avec sagesse ses auditeurs à “ calculer la dépense ” avant d’entreprendre un projet (Luc 14:28). Il est sage de ne pas vivre au-dessus de ses moyens. La Bible nous conseille d’éviter toute dette inutile. – RV2009 Mars p5 Luc chapitre 15 rapporte une illustration puissante de Jésus à propos d’un homme qui avait 100 brebis. Quand l’une d’elles a disparu, le berger a laissé les 99 autres dans le désert et a recherché la brebis perdue « jusqu’à ce qu’il la trouve ». Jésus poursuit : « Quand il l’a trouvée, il la met sur ses épaules et se réjouit. Jésus conclut : « Je vous dis que, de la même façon, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de se repentir.» (Luc 15:7). Le contexte montre que Jésus cherchait ici à corriger le point de vue des scribes et des Pharisiens, qui lui reprochaient de fréquenter des collecteurs d’impôts et des pécheurs (Luc 15:1-3). Jésus a fait remarquer qu’il y a de la joie dans le ciel quand un pécheur se repent. Alors demandons-nous : « S’il y a de la joie dans le ciel, ne devrions-nous pas nous aussi nous réjouir quand un pécheur se repent, revient de sa voie mauvaise et fait “des sentiers droits pour [ses] pieds” ? » (Héb. 12:13). Quand quelqu’un est réintégré, nous avons de bonnes raisons de nous réjouir. Cette personne devra bien sûr rester fidèle à Dieu, mais pour être réintégrée, elle a dû montrer sa repentance, et cela nous réjouit. Par conséquent, des applaudissements spontanés et dignes peuvent être tout à fait appropriés quand les anciens annoncent une réintégration. TG2016 mai p32 Jésus a dit à ses disciples : « Par exemple, si l’un de vous veut construire une tour, est-ce qu’il ne s’assied pas d’abord pour calculer ce qu’elle lui coûtera et voir s’il a de quoi la terminer ? » Quand une famille envisage de se déplacer dans une autre région, une bonne préparation est essentielle. Quels aspects faut-il prendre en compte ? LA SPIRITUALITÉ l’a renforcé, L’ÉLOIGNEMENT sur ce qu’on laisse derrière soi et réfléchir aux bienfaits que ce changement nous apporterait, LA CULTURE se préparer au nouvel environnement. Les proclamateurs qui trouvent de la joie à se dépenser là où il y a besoin de renfort soulignent l’importance d’être souple et positif face à des difficultés inattendues. – TG2016/1 Que représentait la perte d’une drachme pour les auditeurs de Jésus ? Dans une parabole, Jésus parle d’une femme qui, ayant perdu une des dix drachmes qu’elle possède, prend une lampe et balaie sa maison avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve (Luc 15:8-10). À l’époque, une drachme équivalait presque au salaire d’une journée. Jésus évoquait donc une perte financière non négligeable. Mais la scène décrite était réaliste pour d’autres raisons encore. D’après certaines sources, les femmes se servaient souvent de pièces de monnaie comme d’ornements. Dès lors, Jésus faisait peut-être allusion à l’élément d’une dot ou d’un héritage familial précieux. Que ce soit le cas ou non, on comprend que la femme ayant perdu sa drachme ait été extrêmement soucieuse de la récupérer. En outre, aux jours de Jésus, les maisons modestes étaient conçues pour que la lumière et la chaleur pénètrent le moins possible. Elles avaient peu ou pas de fenêtres. Le sol était d’ordinaire recouvert de paille ou de tiges séchées de divers végétaux. Si on y faisait tomber une pièce, il était difficile de la retrouver. “ C’est pourquoi, note un commentateur, quand on perdait un objet plutôt petit comme une pièce de monnaie dans un tel endroit, le plus naturel pour le récupérer était de balayer la maison en s’éclairant d’une lampe. ”- TG2012 1/12 p21 La drachme d’argent était une monnaie grecque qui équivalait presque à une journée complète de travail (Luc 15:8, 9). Deux drachmes étaient l’impôt du temple dont tous les Juifs de sexe masculin s’acquittaient chaque année. – TG2011 1/5 p24 Se pourrait-il que l’exemple de la drachme perdue touche une sœur ou un frère qui s’est éloigné de la congrégation ou qui a perdu son zèle ? (Luc 15:8-10). La drachme égarée appartenait peut-être à un collier de prix constitué de plusieurs autres pièces de monnaie en argent. L’analyse de cet exemple pourrait aider la sœur ou le frère à comprendre qu’elle est un membre précieux de la congrégation chrétienne. Ensuite, tu pourrais lui rappeler à quel point Jéhovah se soucie d’elle, comme de toutes ses autres petites brebis. Tu pourrais aussi réconforter un compagnon en évoquant un personnage biblique dans lequel il peut se reconnaître. S’il est déprimé, il se retrouvera probablement dans des personnages comme Hannah ou Épaphrodite qui, bien qu’ayant été profondément découragés, sont restés précieux aux yeux de Dieu. Ainsi, quand cela s’y prête, n’hésite pas à utiliser de beaux exemples bibliques. – TG2013 15/6 Celui qui s’est vu confier la responsabilité de soutenir une brebis égarée pourrait se servir de l’exemple de Jésus rapporté en Luc 15:11-24. Dans cette parabole, un jeune homme dissipe son héritage en menant une vie de débauche, vie qu’il finit par avoir en horreur. Il a faim ; sa famille lui manque. C’est décidé : il rentre à la maison ! Tandis qu’il est encore loin, son père le voit, il court se jeter à son cou et l’embrasse tendrement. Quelle joie pour ce père ! S’il médite sur cet exemple, celui qui est allé à la dérive sera peut-être plus enclin au retour. Sachant que ce système de choses est près d’être détruit, il devrait “ rentrer à la maison ” dès maintenant. La plupart de ceux qui vont à la dérive ne sont pas semblables en tout point au fils prodigue. Certains s’éloignent petit à petit, comme un bateau qui dérive lentement et s’écarte de la côte. Il en est qui, écrasés par le poids des inquiétudes, perdent de vue les choses spirituelles. D’autres sont choqués par l’attitude d’un compagnon chrétien. D’autres encore quittent la congrégation parce qu’ils ne sont pas d’accord avec la compréhension d’un enseignement biblique. Quelques-uns cèdent à une conduite contraire aux Écritures. Les conseils proposés ici pour chacune de ces situations vous seront utiles afin d’inciter au retour, avant qu’il ne soit trop tard, ceux qui ont abandonné le troupeau pour ces raisons ou pour d’autres. – TG2008 15/11 Les chefs religieux manifestaient une indifférence totale à l’égard des nécessiteux. Ces hommes sont présentés comme ‘ aimant l’argent ’ et ‘ dévorant les maisons des veuves ’. Ils se souciaient plus de leurs traditions que des personnes âgées et des indigents (Luc 16:14) Jésus était parfaitement conscient des difficultés des pauvres et qu’il était attentif à leurs besoins. Jésus faisait plus qu’éprouver de la compassion pour les pauvres ; il s’intéressait activement à leurs besoins. Ses apôtres et lui avaient une caisse commune dans laquelle ils puisaient pour aider les Israélites démunis. De nos jours également, les vrais chrétiens sont conscients que les disciples de Jésus doivent se soucier des pauvres, surtout s’ils partagent leur foi. Ils s’intéressent donc sincèrement à la situation matérielle des défavorisés quand il se produit des catastrophes. Aussi encourageantes que soient de telles initiatives, il est clair qu’elles ne suffiront pas à faire disparaître la pauvreté. C’est vrai, des pays riches et de grandes organisations humanitaires obtiennent certains résultats, mais ils sont incapables d’éliminer la pauvreté. Et pourtant ce mal séculaire et les autres plaies qui affligent l’humanité seront bel et bien supprimés. – TG2006 1/5 Le récit de Luc 16:19-31 est-il littéral ou n’est-il qu’une illustration ? Dans une note en bas de page, la Bible de Jérusalem reconnaît qu’il s’agit d’une “histoire-parabole, sans aucune attache historique”. Si l’on prenait ce récit au pied de la lettre, il faudrait conclure que ceux qui jouissent de la faveur divine vont tous dans le sein d’un seul homme, Abraham; qu’un peu d’eau sur le bout d’un doigt ne s’évapore pas dans le feu de l’Hadès; qu’une simple goutte d’eau soulage les souffrances de quelqu’un qui s’y trouve. Cela vous semble-t-il raisonnable? Si ces paroles étaient littérales, elles seraient en contradiction avec d’autres parties de la Bible. Or, si les Écritures se contredisaient ainsi, une personne sincère en ferait-elle le fondement de sa foi? En fait, la Parole de Dieu ne se contredit pas. Que signifie cette parabole ? L’“homme riche” représentait les Pharisiens. (verset 14.) Le mendiant, Lazare, symbolisait le commun peuple, autrement dit les Juifs que méprisaient les Pharisiens, mais qui se sont repentis et sont devenus disciples de Jésus. Leur mort aussi est une image; elle marque un changement de condition à la suite duquel ceux qui étaient méprisés reçoivent une position de faveur devant Dieu, tandis que Dieu rejette ceux qui semblaient approuvés; ces derniers sont tourmentés par les messages de jugement transmis par ceux qu’ils méprisaient. - rs p128-129 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 30 JUILLET 2018 - LUC 14-16.pdf
  11. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC 12-13 Luc 13:24 : Que signifie cet avertissement de Jésus ? (nwtsty, note d’étude). “ Faites de vigoureux efforts pour entrer par la porte étroite, parce que beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer, mais ne le pourront pas », Faites de vigoureux efforts : ou « Continuez à combattre ». L’exhortation de Jésus met l’accent sur la nécessité d’agir de toute son âme pour entrer par la porte étroite. Compte tenu du contexte, différents ouvrages de référence proposent de rendre ce terme par « Faites le maximum d’efforts », « Faites tous les efforts ». Le verbe grec agônizomaï est apparenté au nom grec agôn, souvent utilisé pour désigner des compétitions athlétiques. En Hébreux 12:1, ce nom est utilisé de façon figurée pour parler de la « course » chrétienne pour la vie. Il est aussi employé dans un sens plus général pour parler d’un « combat » (Php 1:30 ; Col 2:1 ; 1Tm 6:12 ; 2Tm 4:7). Des formes du verbe grec employé en Luc 13:24 sont rendues dans d’autres passages par « participent à une compétition » (1Co 9:25), « lutte » et « luttons » (Col 1:29 ; 4:12 ; 1Tm 4:10), et « combats » (1Tm 6:12). Cette expression tirant son origine des compétitions organisées lors des jeux athlétiques, certains émettent l’idée que les efforts que Jésus encourageait à faire peuvent être comparés aux efforts vigoureux d’un athlète qui met toute son énergie à remporter la victoire, qui mobilise en quelque sorte tous ses muscles dans ce but. Ces paroles de Jésus supposent que nous devons lutter, donner le maximum. Elles indiquent aussi que certains voudraient peut-être ‘ passer par la porte ’, mais aux conditions qui les arrangent, à leur rythme. C’est pourquoi chacun de nous peut s’interroger ainsi : ‘ Est-ce que je me dépense avec courage et ardeur ? ’ — TG1998 15/6 p31 En nous exhortant à faire de vigoureux efforts, Jésus ne voulait pas dire que lui ou son Père placent des obstacles devant nous pour nous entraver. Nous comprenons par contre à la lecture de Luc 13:24 que le niveau exigé par Dieu écarterait d’office ceux qui n’en seraient pas dignes. “ Faites de vigoureux efforts ” ; voilà qui suppose que nous devons lutter, donner le maximum. Nous pourrions donc nous demander : ‘ Est-ce que je donne le maximum ? ’ On pourrait paraphraser ainsi Luc 13:24 : ‘ Je dois faire de vigoureux efforts pour entrer par la porte étroite, parce que beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas. Est-ce que donc je fais vraiment de vigoureux efforts ? Est-ce que, comme les athlètes de l’Antiquité dans les stades, je me livre à fond pour gagner le prix ? Un athlète ne se donnait pas à moitié, sans forcer. Et moi ? ’ Les paroles de Jésus laissent entendre que certains voudraient peut-être ‘ passer par la porte ’, mais aux conditions qui les arrangent, à leur rythme. Des Témoins de Jéhovah pourraient se laisser gagner par un tel état d’esprit. Certains pourraient se dire : ‘ Je connais des chrétiens dévoués qui se sont dépensés pendant des années et ont fait beaucoup de sacrifices ; mais ils sont morts et la fin du système méchant n’est toujours pas venue. Je ferai peut-être mieux de lever le pied, de mener une vie plus normale. ’ Il est facile de penser ainsi. Mais est-ce vraiment la voie de la sagesse ? Les apôtres ont-ils tenu ce genre de raisonnements ? Absolument pas ! Ils se sont entièrement consacrés au vrai culte, et cela jusqu’à leur dernier souffle. Paul, par exemple, a pu dire : “ C’est [Christ] que nous annonçons [...]. Oui, c’est pour cela que je travaille dur, luttant selon son opération, et cette opération est à l’œuvre en moi avec puissance. ” Plus tard, il a écrit : “ C’est pour cela que nous travaillons dur et que nous luttons, parce que nous avons mis notre espérance en un Dieu vivant, qui est un Sauveur de toutes sortes d’hommes, surtout des fidèles. ” — Colossiens 1:28, 29 ; 1 Timothée 4:10. Nous savons que Paul a choisi la meilleure voie possible en faisant de vigoureux efforts. Comme nous serions heureux de pouvoir dire comme lui : “ J’ai combattu le beau combat, j’ai achevé la course, j’ai observé la foi. ” (2 Timothée 4:7). Ainsi donc, conformément aux paroles de Jésus consignées en Luc 13:24, chacun de nous peut se demander : ‘ Est-ce que je me dépense avec courage et ardeur ? Est-ce que je donne vraiment et régulièrement la preuve que je prends à cœur l’exhortation de Jésus : “ Faites de vigoureux efforts pour entrer par la porte étroite. ” ’- TG1998 15/6 p30-31 Dans sa réponse, Jésus amène ses auditeurs à réfléchir à ce qu’il faut faire pour obtenir le salut. Il leur dit: “Luttez avec énergie [ou: combattez avec acharnement, démenez-vous] pour entrer par la porte étroite.” Il est urgent d’agir aussi énergiquement, “car, poursuit Jésus, beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne le pourront pas”. Pour quelle raison? Jésus explique que ‘dès que le maître de la maison se sera levé, aura verrouillé la porte, et que des gens se tiendront dehors et frapperont à la porte, en disant: “Seigneur, ouvre-nous!”, il leur dira: “Je ne sais d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’injustice!”’ Apparemment, les gens laissés dehors se présentent à la porte au moment qui leur convient. Mais cette porte par laquelle ils auraient pu passer est alors fermée et verrouillée. Pour entrer, ils auraient dû venir plus tôt, même si l’heure ne leur convenait pas. Vraiment, le malheur attend ceux qui remettent à plus tard le moment d’accorder au culte de Jéhovah la première place dans leur vie – TG1988 1/12 p8 La vie éternelle n’est donc pas un but que l’on atteint aussi facilement que certains l’imaginent. Jésus souligna qu’il fallait travailler dur, faire des efforts constants, pour “entrer par la porte étroite”. Cette lutte inlassable est entretenue par une foi durable, fondée sur l’obéissance à l’enseignement de Christ. Pour obtenir le salut, il ne faut donc pas seulement ‘entendre les paroles’ de Jésus, mais aussi les ‘mettre en pratique’ continuellement Si vous lisez attentivement Luc 13:24, vous noterez une différence entre “luttez avec énergie”, qui est au présent, et “chercheront”, qui est au futur. C’est donc dès maintenant qu’il faut lutter. Apparemment, ceux qui seront refoulés chercheront à entrer à un moment qui leur conviendra à eux seuls. Mais ce sera trop tard. La porte, ou la possibilité d’entrer, sera alors fermée et verrouillée. Selon Luc 13:25, Jésus ajoute que lorsque le maître de maison aura fermé la porte certains se mettront à frapper et à supplier en ces termes: “‘Seigneur, ouvre-nous!’ Mais en réponse il vous dira: ‘Je ne sais d’où vous êtes.’” Quelle triste fin pour ceux qui ne font pas dès maintenant du culte de Dieu la préoccupation principale de leur vie! — Matthieu 6:33. Notre lutte doit se poursuivre. Personne d’entre nous n’est entré définitivement par “la porte étroite”. Paul l’avait bien compris. Sa course pour la vie exigeait des efforts vigoureux jour après jour. Il a écrit: “Je ne prétends pas que j’aie déjà atteint le but ou que je sois déjà devenu parfait. Mais je continue à avancer pour m’efforcer de saisir le prix de la course, car Jésus-Christ m’a déjà saisi. Non, frères, je ne pense pas avoir déjà obtenu le prix; mais je fais une chose: j’oublie ce qui est derrière moi et m’efforce d’atteindre ce qui est devant moi. Ainsi, je cours vers le but afin de gagner le prix que Dieu, par Jésus-Christ, nous appelle à recevoir là-haut.” (C’est nous qui soulignons.) — Philippiens 3:12-14 – TG1986 15/1 p10-14 Luc 13:33 : Pourquoi Jésus a-t-il fait cette déclaration ? (nwtsty, note d’étude). « Toutefois, il faut que je continue ma route aujourd’hui et demain et le jour suivant, parce qu’il n’est pas admissible qu’un prophète soit détruit hors de Jérusalem » Il est impensable : Même si aucune prophétie ne dit explicitement que le Messie devait mourir à Jérusalem, cette idée peut être déduite de Daniel 9:24-26. De plus, si les Juifs tuaient un prophète, et particulièrement le Messie, on s’attendait à ce que ce soit dans cette ville. Les 71 membres du Sanhédrin, la cour suprême, se réunissaient à Jérusalem, c’est pourquoi ceux qui étaient accusés d’être de faux prophètes étaient jugés dans cette ville. Jésus avait peut-être aussi à l’esprit que c’était à Jérusalem que les sacrifices habituels étaient offerts à Dieu et que c’était là que l’agneau pascal était tué. La suite des évènements a montré que les paroles de Jésus se sont réalisées. Il a été amené devant le Sanhédrin à Jérusalem et condamné. Et c’est à Jérusalem, à l’extérieur des murailles de la ville, qu’il est mort en tant qu’« agneau pascal » (1Co 5:7). Après avoir achevé son œuvre dans la région, Jésus poursuit son voyage vers Jérusalem, car, explique-t-il, “il est inadmissible qu’un prophète soit détruit hors de Jérusalem”. Pourquoi faut-il s’attendre à ce que Jésus soit tué à Jérusalem? Parce que cette ville est la capitale, où siège le Sanhédrin, la cour suprême composée de 71 membres, et où sont offerts les sacrifices d’animaux. Il serait donc inadmissible que “l’Agneau de Dieu” soit tué ailleurs qu’à Jérusalem – TG1988 1/12 p9 Bien que Jésus ait pu parler de Jérusalem comme celle “qui tue les prophètes”, lorsqu’il déclara qu’il n’était pas admissible qu’un prophète soit détruit hors de Jérusalem, il ne voulait pas dire qu’aucun prophète juif n’avait jamais été mis à mort ailleurs que dans cette ville. D’après Josèphe, Jean-Baptiste a été décapité à Machéronte, à l’est de la mer Morte, en Pérée. Il apparaît donc clairement que Jésus voulait dire que, si les Juifs devaient mettre à mort un prophète, en l’occurrence le Messie, il fallait s’attendre à ce que cela ait lieu à Jérusalem, ce qui était approprié. Une des raisons en était qu’à Jérusalem se trouvait le Sanhédrin, ou cour suprême, composé de soixante et onze membres. Selon la Loi de Dieu, un faux prophète devait être mis à mort (Deut. 18:20). Étant donné que le Sanhédrin ne se réunissait qu’à Jérusalem et que les “faux” prophètes étaient jugés, condamnés et mis à mort par ce tribunal, Jésus pouvait donc prononcer ces paroles, car il savait que les chefs religieux juifs ne l’acceptaient pas comme un vrai prophète de Dieu En outre, Ésaïe avait annoncé que le Messie serait conduit comme un agneau à la boucherie (És. 53:7). Jean-Baptiste avait également désigné Jésus comme “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. (Jean 1:29.) Par conséquent, en quel endroit était-il approprié que Jésus soit sacrifié comme un agneau, l’agneau pascal (I Cor. 5:7) ? N’était-ce pas à Jérusalem, la ville où étaient offerts régulièrement des sacrifices à Dieu et où l’agneau pascal était égorgé ? Certainement ; et c’est donc là une autre raison logique pour laquelle Jésus désigna Jérusalem comme lieu de sa mort. Comme les faits l’ont montré, les paroles de Jésus se sont avérées exactes. Il fut conduit devant le Sanhédrin, à Jérusalem, qui le condamna à mort, et c’est dans cette ville, à l’extérieur de ses murs, qu’il mourut. – TG1970 p383 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Même si un chrétien est interrogé par les autorités en période de persécution, sa confiance en l’aide de Dieu peut dissiper son inquiétude. Par le moyen de Son esprit, Jéhovah soutiendra le chrétien dans cette situation éprouvante et lui donnera la capacité de donner un excellent témoignage. — Luc 12:11, 12 « Mais quand on vous amènera devant des assemblées publiques, et des fonctionnaires gouvernementaux, et des autorités, ne vous inquiétez pas de [savoir] comment ou ce que vous répondrez pour votre défense, ou ce que vous direz ; 12 car l’esprit saint vous enseignera, à cette heure-là même, les choses qu’il vous faudra dire ». - it-1 p1183 Il y a des leçons à tirer de l’observation du corbeau. Le Fils de Dieu lui-même a dit : “ Remarquez que les corbeaux ne sèment ni ne moissonnent et qu’ils n’ont ni grange ni magasin, et pourtant Dieu les nourrit. ” (Luc 12:24). Comme leur habitat est souvent désertique, les corbeaux doivent parcourir de longues distances pour trouver leur nourriture. Ils choisissent un partenaire pour la vie et sont des parents dévoués. Ils doivent constamment alimenter les jeunes, qui réclament leurs repas en poussant des cris rauques. Montrant à Job la sagesse manifeste dans la création, Jéhovah a cité l’exemple du corbeau (Job 38:41). Puisque Dieu pourvoit aux besoins de cet oiseau que la Loi mosaïque déclarait impur, nous pouvons être certains qu’il n’abandonnera pas les humains qui mettent leur confiance en lui. – RV1997 8/1 p25 Par sa force active, Dieu a affermi ses serviteurs bien disposés et fidèles dans le passé, tout comme il le fait aujourd’hui. Guidé par l’esprit saint, Jésus a gardé un état d’esprit positif en s’intéressant vivement aux choses spirituelles. Il a encouragé ses disciples à ‘ne plus être dans l’appréhension’. (Luc 12:29.) Jamais il ne doutait que son Père prît soin de lui avec amour Son zèle et son enthousiasme n’étaient pas entravés par l’ennui et la déception. Pareillement, si vous voulez vous aussi maîtriser une inquiétude excessive, concentrez votre esprit sur des ‘choses louables’. (Philippiens 4:8.) Oui, la confiance en Jéhovah peut dissiper les pensées négatives. – TG1986 15/6 p22 N’oublions pas que Jésus n’a pas dit : ‘ Cherchez le Royaume quand vous n’avez rien d’autre à faire. ’ Conscient de l’importance du Royaume, il a exprimé la volonté de son Père quand il a préconisé : “ Cherchez continuellement son royaume. ” (Luc 12:31). Bien que, pour la plupart, nous devions travailler pour subvenir à nos besoins et à ceux de notre famille, si nous avons foi, nous centrons notre vie sur l’œuvre du Royaume que Dieu nous a confiée. En même temps, nous assumons nos responsabilités familiales - wt p106 Même si beaucoup d’humains ne s’intéressent pas aux prophéties bibliques, ne laissons pas leur état d’esprit nous décourager. Nous savons pourquoi c’est important de veiller. Jésus nous a avertis : « Tenez-vous prêts, parce que c’est à une heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme vient » (Luc 12:39, 40). Bientôt, Satan trompera les humains en leur faisant croire qu’il y a « la paix et la sécurité » dans le monde. Puis le jour de Jéhovah viendra d’un coup, et ils auront un choc. Et nous ? Pour être prêts pour ce jour et ne pas nous laisser tromper comme tout le monde, nous devons rester « éveillés » et garder notre « bon sens ». C’est pourquoi nous devons lire la Bible chaque jour et méditer sur ce que Jéhovah nous dit. – TG2016 facile p10§12 Ecclésiaste 9:11 : “ Temps et événement imprévu [nous] arrivent à tous. ” Jésus Christ a parlé d’un certain accident qui avait entraîné la mort de 18 personnes : une tour s’était écroulée sur eux (Luc 13:4). Les victimes s’étaient trouvées tout simplement au mauvais endroit, au mauvais moment. Des choses semblables arrivent de nos jours. Par exemple, une brique peut se détacher d’un bâtiment élevé et atteindre un piéton. Faut-il en accuser Dieu ? Non. Il s’agit d’un événement non prémédité et imprévu. Cette explication est souvent valable aussi quand une maladie pénètre dans un foyer ou qu’un homme meurt subitement en laissant derrière lui une veuve et des orphelins. À l’évidence, donc, Dieu n’est pas responsable de la méchanceté, pas plus qu’il ne cherche à causer la souffrance. Au contraire, Jéhovah a pour dessein d’éliminer la méchanceté et ceux qui en sont responsables. À vrai dire, il fera plus encore. Les Écritures déclarent que, par l’intermédiaire de Christ, Dieu entend “ détruire les œuvres du Diable ”. – TG2007 15/9 p4 De quelle façon Jéhovah ‘relève-t-il tous ceux qui sont courbés’? Il est réconfortant de savoir que ‘Jéhovah relève tous ceux qui sont courbés’ par diverses épreuves. Il redonne courage à ceux d’entre nous qui sont désemparés, réconforte ceux qui sont affligés et nous aide à dire sa parole avec hardiesse quand nous sommes persécutés. Jamais il ne permet que nos fardeaux nous écrasent si nous acceptons son aide. Aussi, comme la “fille d’Abraham” qui était “courbée en deux”, mais fut guérie par Jésus, devons-nous “glorifier Dieu” quand, avec amour, il nous relève sur le plan spirituel (Luc 13:10-17). Les chrétiens oints courbés sous le joug babylonien furent reconnaissants à Dieu lorsqu’il les releva en 1919; depuis 1935, il relève les “autres brebis” reconnaissantes. – TG1990 15/9 p16 §11 En prenant sur nous le joug des disciples de Christ, nous luttons contre Satan. “ Opposez-vous au Diable, et il fuira loin de vous ”, promet Jacques 4:7. Cela ne veut pas dire que c’est facile. Servir Dieu demande des efforts considérables (Luc 13:24). Mais la Bible contient cette promesse en Psaume 126:5 : “ Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec un cri de joie. ” Non, nous n’adorons pas un Dieu ingrat. Il “ récompense ceux qui le cherchent réellement ” et il bénit ceux qui lui rendent gloire – TG2004 1/6 p14 §10 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Puisque Jésus était le Fils et le représentant direct de Dieu, les choses dites contre lui pouvaient être à juste titre qualifiées de blasphème. Pareillement, étant donné que l’esprit saint ou force agissante émane de Dieu et qu’il est intimement lié à la personne de Dieu, Jésus pouvait parler de “ blasphème contre l’esprit ”. Ce blasphème est défini comme le péché impardonnable (Luc 12:10). Il est expliqué que le blasphème naît dans le cœur (Mt 15:19) ; le blasphème contre l’esprit doit donc avoir un lien avec la condition de cœur, que manifeste l’aspect volontaire du comportement. L’incident qui amena Jésus à déclarer impardonnable ce genre de péché montre que ce péché consiste à s’opposer à l’action de l’esprit de Dieu, non parce qu’on a été trompé, par faiblesse ou à cause de l’imperfection humaine, mais volontairement et de propos délibéré. Les Pharisiens virent clairement l’esprit de Dieu à l’œuvre en Jésus pour faire du bien, mais pour des raisons égoïstes ils attribuèrent ce pouvoir à Béelzéboub, Satan le Diable, blasphémant ainsi l’esprit saint de Dieu - it-1 p353 alors que Jésus enseignait à ses disciples à faire face à l’opposition, un homme l’a interrompu pour lui demander : « Enseignant, dis à mon frère de partager avec moi l’héritage. » Mais Jésus n’a pas voulu se mêler de cette querelle. « Homme, a-t-il répondu, qui m’a établi sur vous comme juge ou comme préposé aux partages ? » Puis il a poursuivi son enseignement en mettant ses auditeurs en garde contre le danger de laisser le désir de posséder des biens matériels les distraire du service de Dieu (Luc 12:13-15). – TG2015 15/10 p21 Jésus nous a mis en garde contre l’avidité. Il nous ordonne de ne pas désirer envieusement ce que nous n’avons pas : “ Ouvrez l’œil et gardez-vous de toute espèce de convoitise, parce que, même lorsque quelqu’un est dans l’abondance, sa vie ne provient pas des choses qu’il possède. ” (Luc 12:15). D’après ce verset et l’illustration correspondante de Jésus, l’avidité se fonde sur l’idée selon laquelle ce qui compte dans la vie, c’est ce que l’on possède. Il peut s’agir d’argent, de position, de pouvoir, ou de choses qui s’y rapportent. Tout ce qu’on peut s’approprier est susceptible d’inspirer de l’avidité. On s’imagine que l’obtention de la chose désirée sera source de satisfaction. Mais selon la Bible et selon ce que révèle l’histoire de l’humanité, seul Dieu est en mesure de combler nos besoins véritables, et c’est ce qu’il fera, comme Jésus l’a fait comprendre à ses disciples. — Luc 12:22-31.- TG2001 15/6 p6 Jésus a laissé un bel exemple pour ce qui est de prêcher, et il a donné cette instruction à ses disciples oints : “ Que vos reins soient ceints et que vos lampes brûlent, et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître quand il reviendra du mariage, afin de lui ouvrir aussitôt lorsqu’il arrivera et frappera. Heureux ces esclaves que le maître, en arrivant, trouve en train de veiller ! ” — Luc 12:35-37. Au Ier siècle, les esclaves ‘ se ceignaient les reins ’ en relevant les extrémités de leur tunique pour les mettre sous leur ceinture afin de se livrer plus facilement à une activité physique intense. Le chrétien est donc tenu d’accomplir de bonnes actions avec énergie et zèle. Il lui faut lutter contre toute tendance à “ flâner ” spirituellement par exemple en déployant son énergie dans les plaisirs ou la poursuite des biens matériels. Il devrait avoir “ beaucoup à faire dans l’œuvre du Seigneur ” en attendant le grand et redoutable jour de Jéhovah - TG2004 1/10 p21-22 Un exemple sur la nécessité de veiller - Pour leur montrer la nécessité de veiller, Jésus a comparé ses disciples à des esclaves qui attendent le retour de leur maître parti se marier. Ces esclaves savent qu’il reviendra une certaine nuit, mais quand exactement ? Durant la première veille de la nuit ? la deuxième ? la troisième ? Ils l’ignorent. “ Si le maître arrive à la deuxième veille, ou même si c’est à la troisième, a dit Jésus, et qu’il les trouve ainsi [en train de veiller], heureux sont-ils ! ” (Luc 12:35-38). Imaginez l’excitation de ces esclaves. Chaque bruit, chaque mouvement de l’ombre allait aiguiser leur attente : ‘ Ne serait-ce pas notre maître ? ’ Si le maître arrivait durant la deuxième veille de la nuit, qui se situait à peu près entre 21 heures et minuit, ses esclaves — même ceux qui avaient travaillé dur depuis le matin de bonne heure — seraient-ils tous prêts pour l’accueillir ? N’y en aurait-il pas qui se seraient endormis ? Et si le maître revenait durant la troisième veille de la nuit, c’est-à-dire entre minuit et 3 heures du matin ? Certains parmi les esclaves seraient-ils découragés, voire mécontents de ce retard apparent ? Seuls les esclaves trouvés en train de veiller lors de l’arrivée du maître seraient déclarés heureux. À eux s’appliqueraient ces paroles de Proverbes 13:12 : “ Une attente différée rend le cœur malade, mais la chose désirée est un arbre de vie quand vraiment elle arrive. ”La destruction de l’actuel système de choses surviendra avec une soudaineté surprenante. Aussi, restons dans l’attente du jour de Jéhovah. Il nous faut demander constamment à Jéhovah de nous aider à veiller – TG200015/11 p11 §9,10 Jésus nous a avertis : « Tenez-vous prêts, parce que c’est à une heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme vient » (Luc 12:39, 40). Bientôt, Satan dupera les humains en leur donnant un faux sentiment de « paix et de sécurité ». Il les amènera à penser que tout va bien sur la scène du monde. Et nous ? Il n’y a pas de raison pour que ce jour de jugement « nous surprenne comme il surprendrait des voleurs », à condition de « demeurer éveillés et de rester dans notre bon sens ». Nous devons donc lire la Parole de Dieu chaque jour et méditer sur ce que Jéhovah nous dit. – TG2016 Juillet p136 §12 Jésus a comparé les chrétiens à des esclaves qui attendent que leur maître rentre d’un mariage. Ils doivent rester vigilants s’ils veulent être éveillés à son arrivée, prêts à le recevoir. Jésus a dit également : “ C’est à une heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme vient. ” (Luc 12:40). Certains, qui servent Jéhovah depuis des années, peuvent perdre de vue la gravité de notre époque. Ils peuvent même se convaincre que la fin est encore loin. Mais en tenant un tel raisonnement, ils risquent de mettre de côté les choses spirituelles au profit d’objectifs matériels susceptibles de les amener à somnoler sur le plan spirituel. Nous pouvons tirer une autre leçon de l’exemple de Jésus. Si les esclaves ne savaient pas à quelle heure leur maître se présenterait, ils savaient apparemment quelle nuit ce serait. Il leur aurait été difficile de se tenir éveillés toute cette nuit-là s’ils avaient pensé qu’il reviendrait peut-être une autre nuit. Or, ils connaissaient la nuit de son arrivée, ce qui les a motivés pour demeurer en éveil. Notre situation est assez similaire. Les prophéties bibliques attestent que nous vivons au temps de la fin ; seulement, elles ne précisent pas le jour ou l’heure de cette fin. La croyance en l’approche de la fin nous aide à rester éveillés, mais si nous sommes persuadés que le jour de Jéhovah est vraiment proche nous serons bien plus incités à veiller. TG2003 1/1 p18 §3,4 Qui est “ l’esclave fidèle et avisé ” ? - C’est un petit groupe de chrétiens oints. “ Oints ” veut dire choisis par l’esprit de Dieu. Cet “ esclave ” est le Collège central des Témoins de Jéhovah. Il donne la nourriture spirituelle aux autres adorateurs de Jéhovah. Nous dépendons de lui pour recevoir notre “ mesure de vivres en temps voulu ”. — Luc 12:42. Il gère la “ maisonnée de Dieu ”. Jésus a confié à cet “ esclave ” la grande responsabilité de gérer les ressources de la partie terrestre de l’organisation de Jéhovah ainsi que ses activités : la prédication et l’enseignement dans nos congrégations. Pour nous donner ce dont nous avons besoin, au moment où nous en avons besoin, “ l’esclave fidèle et avisé ” diffuse la nourriture spirituelle au moyen des publications que nous utilisons pour prêcher et au moyen de l’enseignement présenté à nos réunions et à nos assemblées. Cet “ esclave ” est “ fidèle ” aux vérités bibliques et à sa mission de prêcher la bonne nouvelle, et il est “ avisé ” pour ce qui est de bien gérer les intérêts de Christ sur la terre. Jéhovah le bénit en lui accordant accroissement et abondance de nourriture spirituelle. L’intendant est fidèle : jamais il n’abandonne Jéhovah, Jésus, les vérités bibliques ou le peuple de Dieu. Avisé, il fait montre de bon jugement dans sa manière de diriger l’œuvre capitale consistant à prêcher la “ bonne nouvelle du royaume ” et à faire “ des disciples de gens d’entre toutes les nations ”. - jl p19 Luc 12:42. - Sachant que Jéhovah Dieu et Jésus Christ accordent une entière confiance à l’esclave fidèle et avisé, ne devrions-nous pas en faire autant ? Car enfin, l’esclave se montre fidèle en s’acquittant de la tâche qui lui a été assignée. Par exemple, le périodique La Tour de Garde paraît depuis quelque 130 ans. Les réunions et les assemblées des Témoins de Jéhovah continuent à nous bâtir spirituellement. L’esclave fidèle se montre également avisé. Quand Jésus a déclaré que l’esclave fidèle serait avisé, il indiquait que les personnes représentées par cet esclave feraient preuve de discernement, de prévoyance et de bon jugement parce qu’elles fonderaient leur foi, leurs actes et leur enseignement sur la Parole de Dieu, Parole de vérité En effet, il n’agit ni présomptueusement, en devançant Jéhovah, ni nonchalamment, quand la direction de Dieu sur une question est claire. Illustrons notre propos : alors que les chefs des fausses religions approuvent tacitement ou même ouvertement le comportement égoïste et impie de nos contemporains et le qualifient de normal, l’esclave, lui, nous met en garde contre les pièges du système mauvais de Satan. L’esclave est en mesure de nous prodiguer de sages avertissements au bon moment parce que Jéhovah Dieu et Jésus Christ le bénissent. Voilà pourquoi il mérite notre entière confiance.- TG2009 15/2 p27 §11,12 Bien que la classe de l’esclave soit qualifiée de ‘ fidèle et avisée ’, Jésus n’a pas affirmé qu’elle serait infaillible. Ce groupe de frères oints fidèles se compose toujours de chrétiens imparfaits. Même avec les meilleures intentions, ils peuvent se tromper, ce qui est arrivé à certains d’entre eux au Ier siècle (Actes 10:9-15 ; Galates 2:8, 11-14). Cependant, leurs mobiles sont purs, et Jéhovah se sert d’eux pour nous fournir des auxiliaires d’étude de la Bible qui affermissent notre foi dans la Parole et dans les promesses de Dieu. Luc 12:42 – TG2002 1/12 p17 §18 Ceux qui constituent l’esclave fidèle recevront une responsabilité accrue s’ils sont trouvés fidèles lors de la venue promise du maître. Lorsqu’ils recevront leur récompense céleste et deviendront des codirigeants aux côtés de Christ, celui-ci les établira sur “ tous ses biens ”. Avec le reste des 144 000, ils partageront la vaste autorité céleste de Christ. Luc 12:43,44. - it-1 p796 Jésus a dit un jour à ses disciples : “ Je suis venu mettre un feu sur la terre. ” (Luc 12:49). Et c’est bel et bien ce qu’il a fait. Par sa prédication zélée, Jésus a montré au peuple que la question du Royaume de Dieu revêtait une importance capitale. Il a ainsi déclenché une vive controverse à l’intérieur de la nation juive. De la même façon, “ pareils à un bassin à feu parmi des arbres et à une torche de feu dans une rangée de javelles ”, ceux qui marchent aujourd’hui sur les traces du Christ provoquent des embrasements dans un sens figuré. – TG2007 15/12 p21 §12 À l’automne 32, Jésus a pris cet exemple du figuier improductif : Dans sa vigne, un homme a un figuier improductif depuis trois ans. Il ordonne donc à son vigneron de le couper. Le vigneron demande alors du temps pour fertiliser le sol autour de l’arbre (Luc 13:6-9). Il était courant de planter de loin en loin des figuiers et des oliviers dans les vignes, de sorte que si une année les vendanges étaient mauvaises on avait quand même un certain revenu. D’habitude, les arbres jeunes produits à partir de boutures produisent au moins quelques figues dans la deuxième ou la troisième année. Le parallèle entre les trois années mentionnées dans l’exemple et les trois ans écoulés du ministère de Jésus était à l’évidence frappant. L’arbre donnait de loin l’impression d’être productif, mais il était trompeur. Comme il était imposable, il constituait un fardeau et méritait donc d’être détruit. Jésus a illustré la patience divine envers la nation juive. Quand il a donné cette illustration, Jésus avait déjà prêché pendant trois ans en s’efforçant de cultiver la foi chez les membres de la nation juive. Intensifiant son activité, il a “ fertilisé ” le figuier symbolique — la nation juive — en lui offrant une chance de produire du fruit. La semaine précédant sa mort, il est cependant devenu manifeste que la nation dans son ensemble avait rejeté le Messie. À cette époque, le fruit de la prédication de Jésus n’était constitué que d’un petit nombre de disciples. Mais à l’image du vigneron, Jésus a utilisé le peu de temps qui lui restait (environ six mois) pour intensifier son activité en Judée et en Pérée. Quelques jours avant sa mort, il a pleuré sur ses compatriotes qui avaient « entendu », mais « avec indifférence » Jésus s’est servi du figuier pour illustrer la mauvaise condition spirituelle de la nation juive. Tout comme le figuier avait l’air sain, la nation juive avait des apparences trompeuses - TG2013 15/5 p9 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE 23 JUILLET 2018 - LUC 12-13.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE 23 JUILLET 2018 - LUC 12-13.pdf
  12. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC 10-11 Luc 10:18 : À quoi Jésus faisait-il référence quand il a dit aux 70 disciples : « Je regardais Satan déjà tombé du ciel comme un éclair » ? (nwtsty, note d’étude ; w08 15/3 31 § 11). « Sur quoi il leur dit : “ Je regardais Satan déjà tombé du ciel comme un éclair ». Jésus ne disait pas que Satan avait déjà été chassé du ciel. Cela n’est arrivé que peu après l’installation de Christ comme Roi céleste, en 1914 (Rév. 12:1-10). En parlant d’un événement à venir comme s’il avait déjà eu lieu, Jésus a peut-être voulu souligner qu’il se produirait à coup sûr. – TG2008 Jésus parle manifestement de façon prophétique : il voit l’expulsion de Satan du ciel comme si elle avait déjà eu lieu. Ré 12:7-9 décrit la guerre dans le ciel et associe la chute de Satan avec la naissance du royaume messianique. Ici, Jésus soulignait le fait que, lors de cette guerre future, la défaite de Satan et de ses démons serait certaine, puisque Dieu venait juste de donner à ces 70 disciples, de simples humains imparfaits, le pouvoir d’expulser des démons (Lc 10:17). Christ Jésus expliqua que sa présence ne serait pas gardée secrète, tout comme il est impossible de cacher l’éclair qui “ sort de l’est et brille jusqu’à l’ouest ”. Plus tôt, lorsque les 70 disciples qu’il avait envoyés étaient revenus en racontant que même les démons leur étaient soumis quand ils utilisaient son nom, Jésus avait dit : “ Je regardais Satan déjà tombé du ciel comme un éclair ” ; il parlait de l’expulsion future de Satan des cieux comme d’une certitude. – it1 p684 Le ministère du Christ sur terre au 1er siècle annonçait la fin du Diable et de ses démons. Lorsque les disciples de Jésus lui ont raconté comment ils avaient expulsé des démons invisibles, il leur a dit qu’il voyait déjà Satan “ tombé du ciel comme un éclair ”. (Luc 10:18.) Par ces mots, Jésus se réjouissait d’avance de la victoire qu’il allait remporter sur le chef du monde quand, de retour au ciel, il serait à nouveau l’archange Mikaël (Révélation 12:7-9). Une étude minutieuse des prophéties bibliques montre que cette victoire a eu lieu dans le ciel en 1914, ou peu après – TG2011 1/9 p8-9 Luc 11:5-9 : Que nous enseigne l’exemple de l’homme insistant à propos de la prière ? (nwtsty, notes d’étude). « Il leur dit encore : “ Qui de vous aura un ami et se rendra chez lui à minuit pour lui dire : ‘ [Mon] ami, prête-moi trois pains, 6 parce qu’un de mes amis vient d’arriver de voyage chez moi et je n’ai rien à placer devant lui ’ ? 7 Et, de l’intérieur, l’autre dit en réponse : ‘ Cesse de me causer des ennuis. La porte est déjà verrouillée, et mes petits enfants sont au lit avec moi ; je ne peux pas me lever pour te donner quelque chose. ’ 8 Je vous le dis : Même s’il ne se lève pas pour lui donner quelque chose parce que c’est son ami, il se lèvera certainement à cause de sa persistance audacieuse et lui donnera tout ce dont il a besoin. 9 Aussi je vous dis : Continuez à demander, et on vous donnera ; continuez à chercher, et vous trouverez ; continuez à frapper, et on vous ouvrira » Mon ami, prête-moi trois pains : Dans la culture du Moyen-Orient, l’hospitalité est un devoir dans lequel chacun aime exceller, comme cela ressort de cet exemple. Même si la personne se présentait à l’improviste à minuit, une précision qui montre peut-être l’incertitude des voyages à cette époque, l’hôte se sentait obligé de lui donner quelque chose à manger. Il se sentait même contraint de déranger son voisin à cette heure-là pour lui emprunter de la nourriture. Laisse-moi tranquille : Dans l’exemple, le voisin était peu disposé à aider, non par manque d’amabilité, mais parce qu’il était déjà couché. En ce temps-là, les maisons, et particulièrement celles des pauvres, ne comprenaient souvent qu’une grande pièce. Si l’homme de la maison se levait, il dérangerait probablement toute sa famille, notamment les enfants qui dormaient. Audace d’insister : ou « persistance audacieuse ». Le mot grec employé ici peut être rendu de manière littérale par « manque de modestie » ou « absence de honte ». Cependant, dans ce contexte, il désigne une insistance ou audace persistante. L’homme de l’exemple de Jésus ne ressent pas de honte ni ne se retient de demander avec insistance ce dont il a besoin, et Jésus dit à ses disciples qu’ils doivent pareillement persévérer dans la prière. Dieu veut que nous continuions à demander. (Luc 11:9, 10). - nwtsty, notes d’étude L’ami persistant (Lc 11:5-8). Cet exemple est inclus dans la réponse que Jésus fit à ses disciples lorsqu’ils lui demandèrent de leur apprendre à prier (Luc 11:1-4). Comme le montrent les versets 9 et 10, la leçon à tirer est que, loin d’être importuné par nos requêtes, Dieu veut que nous continuions à demander. – it1 Exemples Cet exemple de l’homme persistant montre quelle devrait être notre disposition d’esprit lorsque nous prions. Notez que, selon les paroles de Jésus, c’est “ à cause de sa persistance audacieuse ” que l’homme parvient à obtenir ce dont il a besoin (Luc 11:8). L’expression “ persistance audacieuse ” ne figure qu’une seule fois dans la Bible. Il s’agit de la traduction d’un mot grec qui signifie littéralement “ impudence ”. L’impudence, caractéristique de celui qui n’a honte de rien, apparaît généralement comme un trait de caractère indésirable. Cependant, mise au service d’une bonne cause, l’impudence, ou persistance, peut être une qualité louable. C’est le cas pour l’homme en question. Il n’éprouve aucune honte à demander avec persistance ce dont il a besoin. Puisque Jésus cite ce personnage en exemple, nos prières devraient être tout aussi persistantes. Jéhovah veut nous voir ‘ continuer à demander, continuer à chercher, continuer à frapper ’. En réponse, il donnera “ de l’esprit saint à ceux qui le lui demandent ”. Jésus nous montre comment prier — avec une persistance audacieuse — mais aussi pourquoi prier ainsi. Pour bien comprendre ces raisons, réfléchissons un instant à la façon dont les auditeurs de Jésus considéraient la coutume consistant à offrir l’hospitalité. De nombreux passages des Écritures indiquent qu’aux temps bibliques l’accueil des visiteurs était pris au sérieux, particulièrement par les serviteurs de Dieu (Genèse 18:2-5 ; Hébreux 13:2). Il était inacceptable de manquer aux devoirs de l’hospitalité (Luc 7:36-38, 44-46). Gardons cela présent à l’esprit. L’homme reçoit un visiteur au milieu de la nuit. Il se sent tenu de lui offrir un repas, mais il n’a “ rien à placer devant lui ”. Il s’agit pour l’hôte d’une situation pressante ! Il lui faut trouver du pain, coûte que coûte. Il se rend donc chez un ami et n’éprouve aucune honte à le tirer du lit. “ Mon ami, prête-moi trois pains ”, lui crie-t-il. Et il insiste jusqu’à ce qu’il obtienne ce dont il a besoin. Maintenant qu’il a les trois pains, il est, enfin, un hôte digne de ce nom. Que nous enseigne cet exemple sur les raisons pour lesquelles nous prions avec persistance ? L’homme ne cessait de demander du pain à son ami parce qu’il considérait que ces pains étaient absolument nécessaires pour qu’il puisse s’acquitter convenablement de son devoir d’hôte. Sans les pains, cela lui était impossible. Pareillement, nous ne cessons de demander à Dieu son esprit parce que nous savons que cet esprit est absolument nécessaire pour que nous puissions nous acquitter de notre ministère. Sans cette force, cela nous est impossible. Discernez-vous la leçon précieuse que nous pouvons dégager de l’exemple ? Si nous considérons l’esprit de Dieu comme quelque chose dont nous avons absolument besoin, nous serons plus enclins à le demander avec persistance Transposons ce scénario à notre époque : imaginez qu’un membre de votre famille tombe malade au milieu de la nuit. Est-ce que vous réveilleriez un médecin pour lui demander de l’aide ? Sans doute que non s’il s’agit d’un problème sans gravité. En revanche, dans le cas d’une attaque cardiaque, vous n’éprouveriez aucune honte à appeler un médecin. Pour quelle raison ? Parce qu’il s’agit d’une situation pressante. Vous êtes conscient qu’une aide professionnelle est absolument nécessaire. Ne pas réclamer cette aide pourrait être fatal. Il en va de même des vrais chrétiens. Ils vivent dans une situation particulièrement pressante, car Satan circule comme “ un lion rugissant ”, essayant de les dévorer (1 Pierre 5:8). Pour que nous restions en vie d’un point de vue spirituel, l’aide de l’esprit de Dieu est absolument nécessaire. Ne pas réclamer cette aide à Dieu pourrait être fatal. Voilà pourquoi nous demandons à Dieu de l’esprit saint avec une persistance audacieuse (Éphésiens 3:14-16). C’est uniquement ainsi que nous conserverons la force d’‘ endurer jusqu’à la fin ’. Il est donc indispensable que nous prenions régulièrement le temps de nous demander : ‘ Mes prières sont-elles vraiment persistantes ? ’ N’oubliez pas une chose : plus nous serons conscients d’avoir besoin de l’aide de Dieu, plus nos prières pour demander de l’esprit saint seront persistantes. Quelle leçon en tirons-nous ? Quand nous demandons à notre Père céleste de nous accorder de l’esprit saint, nous pouvons être convaincus qu’il souhaite plus que tout répondre à nos requêtes. Même si nous le harcelons de prières, Jéhovah ne dira jamais : “ Cesse de me causer des ennuis. La porte est déjà verrouillée. ” (Luc 11:7). Bien au contraire, Jésus a dit : “ Continuez à demander, et on vous donnera ; continuez à chercher, et vous trouverez ; continuez à frapper, et on vous ouvrira. ” (Luc 11:9, 10). Oui, Jéhovah “ nous répondra au jour où nous appellerons ” – TG2006 15/12 p20-22 Pour être acceptable, une prière doit être adressée à qui de droit, Jéhovah Dieu ; elle doit aborder des sujets qui conviennent, c’est-à-dire conformes aux desseins déclarés de Dieu ; elle doit être dite de la bonne manière, par l’intermédiaire de la “ voie ” décidée par Dieu, Christ Jésus ; elle doit être faite avec de bons mobiles et un cœur pur. À tout cela il faut ajouter de la persistance. Jésus disait de ‘ continuer à demander, à chercher et à frapper ’, sans baisser les bras (Luc 11:5-10 ; 18:1-7). Il souleva cette question : à son ‘ arrivée ’ future, trouverait-il ou non sur la terre la foi dans le pouvoir de la prière (Luc 18:8) ? Les Écritures montrent clairement que si Dieu semble tarder à répondre à certaines prières, ce n’est pas parce qu’il en est incapable ni parce qu’il y met de la mauvaise volonté. Dans certains cas, la réponse doit attendre l’‘ horaire ’ de Dieu. Toutefois, il est clair surtout que Dieu laisse le temps à ceux qui le sollicitent de démontrer la profondeur de leur souhait, l’intensité de leur désir et la sincérité de leurs mobiles. Parfois, ils doivent imiter Jacob : lutter longtemps pour obtenir une bénédiction. — Genese 32:24-26. De même, bien qu’on ne puisse pas le forcer par le nombre à agir, Jéhovah Dieu prend néanmoins en compte, manifestement, l’ampleur de la préoccupation exprimée par ses serviteurs en tant que groupe, et il agit lorsque ceux-ci, collectivement, montrent une vive préoccupation ou sont unis dans leur aspiration – it2 Prière Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? ” Quand ils lui ont raconté que leur tournée d’évangélisation avait été une réussite, Jésus était enchanté. Il a dit cette prière : “ Je te loue publiquement, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as soigneusement caché ces choses à des sages et des intellectuels, et que tu les as révélées à des tout-petits. ” (Luc 10:1, 8, 9, 21). Les disciples de Jésus, d’anciens pêcheurs, cultivateurs et autres habitués au dur labeur, ressemblaient à des tout-petits à côté des chefs religieux très instruits de la nation. Mais ils étaient formés pour proclamer la meilleure des bonnes nouvelles. Les Témoins de Jéhovah aident leurs semblables à connaître Jéhovah afin qu’ils lui attribuent la gloire qui lui revient. Et ceux qui le font en retirent de grands bienfaits – TG2002 1/1 p9 Que faut-il faire pour comprendre la Bible ? “ Tu as soigneusement caché ces choses à des sages et des intellectuels, et [...] tu les as révélées à des tout-petits. ” (Luc 10:21). Il ressort de cette prière de Jésus à son Père céleste qu’il faut avoir un certain état d’esprit pour comprendre la Bible. Jéhovah a produit un livre que seules les personnes humbles et disposées à se laisser enseigner peuvent réellement comprendre – TG2006 1/4 p5 Jésus leur a ‘ révélé le Père ’. (Luc 10:22.) Pourquoi Jésus était-il le mieux à même de le faire ? Jésus était particulièrement bien placé pour ‘ révéler le Père ’. Pour quelle raison ? Parce que la créature spirituelle qui deviendrait plus tard l’homme Jésus existait au ciel avant que toutes les autres formes de vie ne soient créées ; il occupait la position privilégiée de “ Fils unique-engendré de Dieu ”. Il est difficile d’imaginer tout ce que le Fils a pu apprendre sur la personnalité de son Père. En raison des liens étroits qui les unissaient, le Fils a pu fournir au sujet du Père plus de détails que quiconque. Comment Jésus s’y est-il pris pour ‘ révéler le Père ’ à ses disciples et à ceux qui le deviendraient par la suite ? De deux manières : par ses enseignements et par sa conduite. ‘ révélons le Père ’ par nos paroles. Egalement ‘ révéler le Père ’ en modelant notre conduite sur celle de Jésus – TG2012 15/4 p3-6 Les noms inscrits dans “ le livre de vie ”. Jéhovah Dieu inscrit, figurément parlant, des noms dans le livre de vie depuis la “ fondation du monde ”. (Ré 17:8.) Puisque, d’après Christ Jésus, Abel vivait à “ la fondation du monde ”, cette expression doit se rapporter au monde des humains rachetables qui vint à l’existence lorsque des enfants naquirent à Adam et Ève (Luc 11:48-51). Par conséquent, le nom d’Abel fut vraisemblablement le premier à être inscrit dans ce rouleau symbolique. it-2 413 Abel est né au commencement de l’histoire humaine. Jésus a appelé l’époque d’Abel « la fondation du monde » Luc 11:50, 51. Il parlait manifestement du monde des humains pouvant être rachetés du péché. Abel était le quatrième humain, mais il semble qu’il a été le premier à être considéré par Dieu comme rachetable – ia p9-10 Contrairement à Jéhovah, les scribes et les Pharisiens n’accordaient pas de valeur à la vie des autres. Jésus leur a dit : « Vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui entraient, vous les en avez empêchés ! » (Luc 11:52). Que voulait-il dire ? Normalement, les scribes et les Pharisiens auraient dû expliquer la Parole de Dieu aux gens pour les aider à obtenir la vie éternelle. Mais au lieu de cela, ils essayaient de les empêcher de devenir disciples de Jésus. Ils les menaient ainsi à la destruction. Ils étaient orgueilleux et égoïstes, et ils ne se souciaient pas de la vie et du bonheur des gens. Quelle cruauté, et quel manque de miséricorde. Comment ne pas ressembler aux scribes et aux Pharisiens, mais plutôt imiter Jéhovah ? En respectant la vie et en lui accordant de la valeur. C’est ce que l’apôtre Paul a fait en prêchant à un maximum de personnes. Ainsi, il a pu dire : « Je suis pur du sang de tous les hommes » Actes 20:26, 27. Mais Paul prêchait-il simplement pour ne pas se sentir coupable, ou par devoir ? Non. Il aimait les gens. Il considérait que leur vie était précieuse, et il voulait qu’ils obtiennent la vie éternelle. Nous aussi, nous devrions considérer la vie comme Jéhovah la considère. Il veut que « tous parviennent à la repentance » et restent en vie. Alors, pour imiter Jéhovah, aime les gens. En ayant un état d’esprit miséricordieux, tu te sentiras poussé à prêcher avec plus de zèle, et ta prédication te donnera encore plus de joie – TG2017 Novembre p15 §10,11 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Soulignant l’urgence de leur activité de prédication, Jésus leur dit : “ Oui, la moisson est grande, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. ” (Luc 10:2). La comparaison est appropriée, car tout retard lors de la moisson pourrait avoir pour conséquence la perte de récoltes de grande valeur. De même, si les disciples négligeaient leur responsabilité, des vies précieuses risqueraient d’être perdues - L’activité de prédication est assurément l’œuvre la plus urgente qui est effectuée en ces “ derniers jours ” – TG1998 1/3 p30 Quand il envoya ses 70 disciples prêcher, vraisemblablement en Judée, Jésus leur dit de ne pas emporter de bourse, montrant par-là que Jéhovah pourvoirait à leurs besoins par le moyen de leurs compatriotes israélites, chez qui l’hospitalité était une coutume (Luc 10:1, 4, 7) - it-1 p368-369 Pour un long voyage, il était de coutume d’emporter une paire de sandales de rechange, au cas où les semelles se seraient usées ou les lacets rompus. Lorsque Jésus envoya les apôtres, puis 70 disciples, il leur ordonna de ne pas prendre deux paires, mais de compter sur l’hospitalité de ceux qui acceptaient la bonne nouvelle – it2 p892 Comment garder votre sang-froid quand une personne à qui vous prêchez se montre impolie ? Quand Jésus a envoyé 70 disciples prêcher, il leur a dit de souhaiter la paix à chaque maison dans laquelle ils entreraient. “ S’il y a là un ami de la paix, votre paix reposera sur lui, a-t-il expliqué. Mais si ce n’est pas le cas, elle reviendra vers vous. ” (Luc 10:1, 5, 6). Quand les gens réagissent favorablement au message que nous portons, nous nous réjouissons, car ils peuvent en retirer des bienfaits. Certaines réactions n’ont cependant rien de pacifique. Que faire alors ? Que la paix que nous souhaitons reste avec nous, dit Jésus. Quelle que soit la façon dont on nous traite, nous devrions être capables de quitter chaque porte la paix au cœur. Si nous nous irritons face aux provocations, nous ne conservons pas notre paix. Efforcez-vous de garder votre paix en toute situation, pas seulement quand vous prêchez – TG2012 15/11 p28-29 §11 Le message des disciples de Jésus était un message de paix, et ils le délivraient de façon paisible. Jésus avait donné ces instructions : “ Partout où vous entrerez dans une maison, dites d’abord : ‘ Paix à cette maison. ’ Et s’il y a là un ami de la paix, votre paix reposera sur lui. Mais si ce n’est pas le cas, elle reviendra vers vous. ” (Luc 10:5, 6). Shalôm, “ paix ” en hébreu, est une salutation traditionnelle chez les Juifs. Mais les instructions de Jésus allaient beaucoup plus loin que cela. En leur qualité d’“ ambassadeurs à la place de Christ ”, ses disciples oints exhortaient les gens à ‘ se réconcilier avec Dieu ’. (2 Corinthiens 5:20.) Conformément aux instructions de Jésus, ils leur parlaient du Royaume de Dieu et de ce que ce Royaume pouvait leur apporter individuellement. Ceux qui écoutaient le message recevaient une bénédiction ; ceux qui le rejetaient passaient à côté de quelque chose. De nos jours, les Témoins de Jéhovah accomplissent leur ministère de la même manière. La bonne nouvelle qu’ils portent aux gens n’est pas la leur : elle appartient à Celui qui les a envoyés. Leur mission consiste à la faire connaître. Ceux qui acceptent cette bonne nouvelle peuvent escompter de merveilleuses bénédictions. Ceux qui la rejettent rejettent en fait la paix avec Jéhovah Dieu et avec son Fils, Jésus Christ. — Luc 10:16. – TG1997 15/1 p13 §15,16 L’hospitalité et l’aide matérielle offertes à ceux qui se consacrent exclusivement aux intérêts du culte pur peuvent être considérées comme un salaire qui leur est dû, en vertu de ce principe : “ L’ouvrier est digne de son salaire. ” (Luc 10:7) - it-2 865 Jésus leur dit que, lorsqu’ils entrent dans une maison et sont bien accueillis, ils devraient ‘ rester dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu’on leur donnerait ’. Mais s’ils entrent dans une ville où ils ne sont pas bien reçus, ils devraient ‘ sortir dans ses grandes rues et dire : “ Même la poussière qui, de votre ville, s’est collée à nos pieds, nous l’essuyons contre vous. ” ’ (Luc 10:7, 10, 11). Essuyer ou secouer la poussière de ses pieds signifierait que les disciples abandonnaient, dans la paix, aux conséquences qu’elles finiraient par s’attirer de la part de Dieu, la maison ou la ville rebelles. Mais ceux qui accueillent avec bonté les disciples de Jésus peuvent s’attendre à des bénédictions. – TG1998 1/3 p30 Secouer la poussière de ses pieds. Celui qui secouait la terre ou la poussière de ses pieds montrait également qu’il dégageait sa responsabilité. Jésus dit à ses disciples d’agir ainsi envers tout lieu ou toute ville dont les habitants ne les recevraient pas ou ne les écouteraient pas. — Luc 10:10, 11 - it-1 p227 Jésus Christ dit à ses disciples que, si quelqu’un ne les recevait pas ou n’écoutait pas leurs paroles, ils devaient secouer ou essuyer la poussière de leurs pieds en quittant la maison ou la ville. Cette pratique serait “ en témoignage contre ces gens ” et indiquerait que les disciples de Jésus partaient dans la paix et qu’ils laissaient la maison ou la ville aux conséquences qui viendraient de Dieu. — Luc 10:10-12 - it-2 p630 La prédication des 70 et l’activité consécutive de Jésus durent un temps relativement court. Bientôt les 35 groupes de prédicateurs commencent à revenir vers Jésus. “Seigneur, disent les disciples enthousiastes, même les démons nous sont soumis quand nous faisons usage de ton nom.” Jésus est certainement ému d’entendre un rapport de service aussi réjouissant, car il répond: “Je voyais Satan déjà tombé du ciel comme un éclair. Voici que je vous ai donné pouvoir pour fouler aux pieds les serpents et les scorpions.” Il sait qu’après la naissance du Royaume de Dieu, au temps de la fin, Satan et ses démons seront chassés du ciel. Mais, pour l’instant, le fait que de simples humains puissent expulser des démons invisibles renforce l’assurance que cet événement aura lieu; c’est pourquoi Jésus parle de l’expulsion de Satan du ciel comme d’un fait établi. Et c’est donc au sens symbolique que les 70 disciples reçoivent le pouvoir de fouler aux pieds les serpents et les scorpions. Cependant, Jésus ajoute: “Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux.” Jésus frémit de joie, et loue publiquement son Père d’employer avec une telle puissance ces hommes humbles. Se tournant vers ses disciples, il dit: “Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez! Car je vous le dis, beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, mais ils ne l’ont pas vu, et entendre ce que vous entendez, mais ils ne l’ont pas entendu.” Luc 10:1-24 – TG1988 1/7 p17 Les scorpions étaient répandus dans le désert de Juda et dans la péninsule du Sinaï au “ redoutable désert ”. (Dt 8:15.) Pour montrer que son Père céleste donnerait de l’esprit saint à ceux qui le lui demanderaient, Jésus Christ fit remarquer qu’un père humain ne donnerait pas à son fils un scorpion si celui-ci lui demandait un œuf (Luc 11:12, 13). Aux 70 disciples qu’il envoya, Jésus donna pouvoir sur les choses mauvaises, comparées à des serpents et à des scorpions. Luc 10:19 - it-2 p911 Un jour, Jésus fut « transporté de joie dans l’esprit saint ». Comment l’imagines-tu ? Sans doute le visage éclairé d’un large sourire et les yeux brillant de plaisir. Qu’est-ce qui l’avait ainsi ému ? Un peu plus tôt, il avait envoyé 70 disciples prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Il avait hâte de savoir comment ils s’acquitteraient de leur mission. La bonne nouvelle avait de nombreux ennemis puissants, tels les scribes et les Pharisiens, des hommes intelligents et instruits. Ils avaient incité quantité de leurs contemporains à considérer Jésus comme un vulgaire charpentier, et ses disciples comme « des hommes sans instruction et des gens ordinaires » (Actes 4:13 ; Marc 6:3). Pourtant, les disciples sont rentrés de leur mission débordants d’enthousiasme. Ils avaient prêché malgré de l’opposition, même venant de démons ! D’où leur venaient cette joie et ce courage ? (Luc 10:1, 17-21). Parce qu’ils étaient humbles, Jéhovah les a aidés par l’esprit saint à comprendre les importantes vérités spirituelles. À l’inverse, les sages et les intellectuels, qui méprisaient les disciples, demeuraient aveuglés par Satan et par leur propre orgueil. On comprend donc la joie de Jésus ! La façon dont Jéhovah révélait les vérités spirituelles profondes à des personnes humbles de toutes sortes, quelles que soient leur instruction et leurs capacités intellectuelles, le remplissait de joie. Il était ravi que son Père trouve bonne, ou approuve, cette façon d’enseigner.- TG2015 15/3 p7-8 “ Heureux les yeux qui regardent les choses que vous regardez. Car je vous le dis : Beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir les choses que vous regardez, mais ne les ont pas vues, et entendre les choses que vous entendez, mais ne les ont pas entendues. ” Jésus encourageait ici ses disciples fidèles à ne pas considérer comme ordinaires les précieuses vérités qui leur étaient révélées au sujet du Royaume. Elles n’avaient pas été révélées aux serviteurs de Dieu du passé, et elles ne l’étaient sûrement pas aux ‘ sages et aux intellectuels ’ du temps de Jésus ! — Luc 10:23, 24. En ce qui nous concerne, nous avons encore plus de raisons d’être reconnaissants pour la vérité que Jéhovah nous permet de connaître. En effet, par l’intermédiaire de “ l’esclave fidèle et avisé ”, Jéhovah donne à son peuple une compréhension toujours plus profonde de sa Parole. À propos du temps de la fin, le prophète Daniel a écrit : “ Beaucoup rôderont çà et là, et la vraie connaissance deviendra abondante. ” (Daniel 12:4). N’êtes-vous pas d’avis que la connaissance émanant de Dieu est ‘ devenue abondante ’ et que les serviteurs de Jéhovah sont bien nourris sur le plan spirituel ? – TG2007 1/2 p22-23 §5,6 En Luc chapitre 10, versets 25 à 28, il est question d’“un certain légiste” qui met Jésus à l’épreuve en lui demandant: “Enseignant, en quoi faisant hériterai-je la vie éternelle?” Qu’auriez-vous répondu à sa place? Que fait Jésus? Il pourrait très bien lui donner directement la réponse, mais il s’aperçoit que cet homme a déjà un avis bien précis sur la question. Aussi lui demande-t-il ce qu’il en pense, lui, en ces mots: “Qu’est-il écrit dans la Loi? Comment lis-tu?” L’homme répond: “‘Tu dois aimer Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de tout ton esprit’, et ‘ton prochain comme toi-même’.” Jésus lui dit: “Tu as bien répondu”; puis il paraphrase Lévitique 18:5 en ces mots: “Continue à faire cela et tu acquerras la vie.” En une autre circonstance, Jésus a lui-même cité ces deux commandements pour répondre à une question (Marc 12:28-31). Mais cette fois, l’homme avec qui il parle connaît la loi de Moïse et veut apparemment savoir si Jésus est d’accord avec ce qu’on lui a enseigné à ce sujet. Jésus lui laisse la satisfaction de donner lui-même la réponse. Que pouvons-nous apprendre de cette façon d’enseigner? Avez-vous remarqué les points suivants: 1) Pour répondre à la première question de son interlocuteur, Jésus a dirigé son attention vers les Écritures. 2) Il a invité le légiste à s’exprimer et il l’a chaudement félicité pour ses propos pleins de bon sens. 3) Comme le montre le verset 28, il s’est assuré que son interlocuteur avait bien saisi le lien qui existait entre la question et les textes bibliques. 4) Il a énoncé une illustration destinée à toucher le cœur pour s’assurer que cet homme avait bien compris la réponse. Si nous suivons ce modèle, nous parviendrons à raisonner plus facilement avec autrui à partir des Écritures. – TG1986 1/3 p27 Un Juif, qui était versé dans la Loi mosaïque, a demandé à Jésus Christ: “En quoi faisant hériterai-je de la vie éternelle?” Jésus lui a répondu: “Qu’est-il écrit dans la Loi? Comment lis-tu?” Citant la Loi, l’homme a dit: “‘Tu dois aimer Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de tout ton esprit’, et ‘ton prochain comme toi-même’.” “Tu as bien répondu, lui a dit Jésus; ‘continue à faire cela et tu acquerras la vie.’” — Luc 10:25-28. C’est alors que l’interlocuteur de Jésus lui a demandé: “Et qui est mon prochain?” Au lieu de lui répondre directement, Jésus lui a raconté une histoire en forme d’illustration. Il s’agit d’un Juif qui a été volé, battu et laissé à demi-mort. Deux Juifs sont passés par là, d’abord un prêtre, puis un Lévite. Tous les deux ont vu l’état dans lequel se trouvait leur compatriote, mais ils n’ont rien fait pour lui venir en aide. Ensuite, un Samaritain est arrivé. Ému de pitié, il a pansé les blessures du Juif, l’a amené dans une auberge et a veillé à ce qu’il reçoive d’autres soins. Jésus a alors demandé à son interlocuteur: “Lequel de ces trois te semble s’être fait le prochain de l’homme qui était tombé au milieu des brigands?” Il est clair que c’était le Samaritain miséricordieux. Jésus a ainsi montré que le véritable amour du prochain passe au-dessus des barrières ethniques. — Luc 10:29-37. Aujourd’hui, on constate une hostilité de plus en plus grande entre gens appartenant à des groupes ethniques différents. Jésus a dit que notre vie dépend de notre amour pour Dieu et pour notre prochain. Les Témoins de Jéhovah s’efforcent de suivre ce conseil biblique. Par exemple, lorsque des catastrophes naturelles surviennent, ils apportent une aide humanitaire, non seulement à leurs compagnons chrétiens, mais aussi aux non-Témoins – TG1993 15/9 p3-6 Qui est mon prochain ? Jésus compléta la compréhension qu’avaient ses auditeurs du mot plêsion lorsqu’un autre homme, soucieux de montrer qu’il était juste, demanda : “ Qui donc est mon prochain [plêsion] ? ” Dans l’exemple du Samaritain miséricordieux, Jésus fit ressortir que le véritable prochain est celui qui exerce envers les autres l’amour et la bonté que commandent les Écritures, même s’il n’en est pas le voisin, le parent ou le compagnon. Pour les Pharisiens, le mot “ prochain ” ne s’applique qu’à ceux qui observent les traditions juives, et certainement pas aux Gentils, ni aux Samaritains - Luc 10:29-37. - it-2 p669 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 16 JUILLET 2018 - LUC 10-11.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 16 JUILLET 2018 - LUC 10-11.pdf
  13. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC 8-9 Luc 8:3 : Comment ces chrétiennes servaient-elles Jésus et les apôtres ? (nwtsty, note d’étude). « et Jeanne la femme de Chouza le préposé d’Hérode, et Suzanne et beaucoup d’autres femmes, qui les servaient de leurs biens » Les servir : ou « pourvoir à leurs besoins ». Le mot grec diakonéô peut signifier combler les besoins physiques de quelqu’un, entre autres, en se procurant des aliments, en les cuisinant et en les servant. Il a un sens similaire en Luc 10:40 (« accomplir le travail »), en Luc 12:37 (« servir ») et en Actes 6:2 (« distribuer la nourriture »), mais il peut aussi se rapporter à tout autre service de même nature rendu à quelqu’un. Ici, il est employé pour parler de la façon dont les femmes mentionnées aux versets 2 et 3 pourvoyaient aux besoins de Jésus et de ses disciples, ce qui les aidait à s’acquitter de leur mission divine. En agissant ainsi, ces femmes glorifiaient Dieu qui, en retour, a montré qu’il accordait du prix à leurs actions en conservant dans la Bible un récit de leur belle générosité afin que les générations futures en prennent connaissance (Pr 19:17 ; Hébreux 6:10). Le même terme grec est utilisé concernant des femmes en Mt 27:55 ; Marc 15:41.- nwtsty, note d’étude Jeanne était « la femme de Chouza le préposé d’Hérode ». Chouza a probablement été l’intendant d’Hérode Antipas. Jeanne faisait partie des quelques femmes que Jésus avait guéries. Comme d’autres femmes, elle suivait Jésus et ses apôtres dans leurs déplacements En se joignant à Jésus et à ses apôtres, Jeanne s’exposait aux critiques de son entourage. En réalité, tous ceux qui suivaient le Christ devaient être disposés à opérer des changements dans leur vie quotidienne. Jésus a cependant dit à leur sujet : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu et la mettent en pratique » (Luc 8:19-21) Jeanne et beaucoup d’autres femmes servaient « de leurs biens » Jésus et les douze (Luc 8:3). Un auteur observe : « Luc n’est pas en train de dire à ses lecteurs que les femmes faisaient la cuisine, la vaisselle et le raccommodage. Peut-être qu’elles effectuaient ce genre de tâches [...], mais Luc ne parle pas de cela. » Apparemment, ces femmes se servaient de leur argent ou de leurs biens pour subvenir aux besoins de leurs compagnons. Durant leurs campagnes de prédication, ni Jésus ni ses apôtres ne se livraient à une activité professionnelle. Ils n’avaient donc probablement pas les moyens d’acheter toute la nourriture et les autres nécessités pour leur groupe, qui devait compter une vingtaine de personnes. Bien qu’ils aient sans doute été reçus avec hospitalité, ils possédaient une « caisse », ce qui suggère qu’ils ne dépendaient pas en permanence de l’hospitalité des gens – TG2015 15/8 p29-30 Marie la Magdalène, Jeanne, Suzanne et d’autres utilisaient “ leurs biens ” pour servir modestement Jésus et ses apôtres. Sans être indigents, ces hommes avaient abandonné leurs moyens de subsistance pour se consacrer exclusivement à leur ministère. En les aidant à accomplir la mission que Dieu leur avait confiée, ces femmes ont glorifié Dieu qui, en retour, a montré son approbation en conservant dans la Bible un témoignage de leur générosité miséricordieuse, afin que les générations futures en prennent connaissance – TG2003 1/6 p4-5 Les rabbins enseignaient que les femmes ne devaient pas fréquenter les hommes ne faisant pas partie de leur famille, et encore moins voyager avec eux. Les hommes juifs n’adressaient donc la parole aux femmes que rarement. Rejetant ces traditions, Jésus a permis à des croyantes d’accompagner son groupe. Luc 9:49, 50 : Pourquoi Jésus n’a-t-il pas empêché un homme d’expulser des démons, alors que cet homme ne le suivait pas ? (w08 15/3 31 § 2). « Alors Jean dit : “ Instructeur, nous avons vu un certain homme expulser des démons en se servant de ton nom et nous avons essayé de l’en empêcher, parce qu’il ne [te] suit pas avec nous. ” 50 Mais Jésus lui dit : “ N’essayez pas de [l’]en empêcher, car qui n’est pas contre vous est pour vous. ” Jésus n’a pas empêché cet homme d’agir ainsi, car la congrégation chrétienne n’avait pas encore été établie. Par conséquent, cet homme n’avait pas besoin de suivre, au sens littéral, Jésus pour exercer la foi en son nom et expulser des démons. TG2008 Il n’était pas nécessaire, pour être aux côtés de Jésus, que cet homme le suive en personne. La congrégation chrétienne n’étant pas encore fondée, ce n’était pas parce que l’homme ne faisait pas partie de leur groupe qu’il appartenait à une autre congrégation. Il avait vraiment foi dans le nom de Jésus, d’où son succès à expulser des démons. Son action était assimilable à celles qui, selon Jésus, étaient dignes d’une récompense. Comme le montre Jésus, pour ce geste il ne perdra pas sa récompense – TG1988 15/2 p8 Jésus conféra le pouvoir sur les démons à ses 12 apôtres et par la suite aux 70 disciples qu’il envoya, afin qu’en son nom ils arrivent, eux aussi, à guérir les possédés. Même quelqu’un qui n’était pas un proche compagnon de Jésus ou de ses apôtres fut capable d’exorciser un démon en se servant du nom de Jésus – it1 Démon Certains qui n’accompagnaient pas Jésus Christ lorsqu’il était sur la terre montrèrent par leurs actions qu’ils étaient ‘ de son côté ’ et qu’ils ne s’empresseraient pas de se joindre à ses adversaires pour l’injurier. Tel était le cas d’un homme qui expulsait les démons à cause du nom de Jésus. Il avait sans doute reçu ce pouvoir de Dieu. Jean et d’autres estimaient qu’il fallait l’empêcher de continuer puisqu’il ne les accompagnait pas. Mais Jésus dit : “ N’essayez pas de l’en empêcher, car il n’y a personne qui fasse une œuvre de puissance à cause de mon nom et puisse vite m’injurier [littéralement : “ parler en mal de moi ”]. . Quand Jésus prononça ces paroles, la congrégation juive était toujours reconnue par Dieu et la fondation de la congrégation chrétienne était encore à venir. De plus, Jésus n’exigeait pas que tous les croyants le suivent en personne. Par conséquent, les œuvres de puissance qu’accomplissait un Juif, appartenant au peuple de l’alliance de Dieu, à cause du nom de Jésus, étaient une preuve qu’il avait la faveur divine. Cependant, dès que la congrégation chrétienne fut fondée, quiconque désirait obtenir la faveur de Dieu devait se joindre à elle en devenant un disciple fidèle de Jésus Christ - it-1 p1193 Pourquoi empêcher cet homme de continuer à expulser les démons en faisant usage du nom de Jésus ? Cherchait-il à insulter Jésus en agissant ainsi ? Avait-il traîné le nom du Messie dans la boue, le rendant méprisable et l’associant à des choses mauvaises ? Il n’utilisait pas le nom de Jésus comme une formule d’exorcisme, tel un nom magique, comme le firent plus tard les sept fils de Scéva, un grand prêtre juif (Actes 19:13-16). Le démon n’a pas dit à cet homme : ‘Jésus, je le connais ; mais toi, qui es-tu ?’ tout en refusant de quitter sa victime. Non, cet homme avait réellement foi dans le nom de Jésus et il réussissait à expulser les démons. Il glorifiait vraiment le nom de Jésus, dont il démontrait la puissance. Par conséquent, bien qu’il n’accompagnât pas Jésus et ses apôtres, l’homme en question n’était pas contre eux et il ne détournait pas l’attention des gens de leur œuvre de témoignage. S’il n’était pas contre eux, il est logique de penser qu’il devait être pour eux, même s’il ne les accompagnait pas. On ne pouvait guère s’attendre qu’après avoir accompli des miracles qui glorifiaient et louaient le nom de Jésus, il allait l’insulter l’instant d’après. Il serait illogique, voir déraisonnable, de penser que cet homme pouvait témoigner de l’honneur et du respect pour le nom de Jésus en opérant de grands miracles puis, aussitôt après, en privé, parler en mal du nom et de l’œuvre de la même personne et de ses apôtres. Ceux-ci ne devaient donc rien faire pour empêcher cet homme d’agir ainsi. L’homme en question n’allait pas perdre sa récompense. Il était probablement en passe de devenir disciple de Jésus Christ. Ce qu’il faisait était comparable à une autre action que Jésus jugea favorablement et qui, selon lui, méritait une récompense : donner à boire une coupe d’eau à quelqu’un qui a soif, pour ce motif qu’il est son disciple, donc qu’il lui appartient. Un tel geste pouvait paraître bien peu de chose pour réconforter quelqu’un, mais cela révélait que son auteur était bien disposé envers le Messie et qu’il faisait tout ce qu’il pouvait pour soutenir sa cause, ce qui avait beaucoup d’importance aux yeux de Jésus Christ. Ici s’applique la règle que Jésus énonça plus tard, savoir : “Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un des plus petits d’entre mes frères que voici, c’est à moi que vous l’avez fait.” (Mat. 25:40). Jésus Christ, le Roi, ne manquerait pas de récompenser un tel geste. – TG1977 1/12 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Les chrétiens désireux d’être fidèles à Dieu s’interdisent, par conséquent, les péchés cachés qui corrompent l’esprit et le cœur, comme le fait de regarder de la pornographie ou des spectacles violents. Si certains péchés peuvent rester cachés aux humains, nous n’ignorons pas que “ toutes choses sont nues et mises à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte ”. (Luc 8:17.) En nous appliquant à rejeter tout ce qui déplaît à Jéhovah, nous conservons une conscience pure et avons la satisfaction de savoir que nous sommes agréables à Dieu. Il est absolument certain que Jéhovah accorde du prix à la personne “ qui marche de façon intègre et qui pratique la justice, et qui exprime la vérité dans son cœur ”. Psaume 15:1, 2. Mais comment, au juste, pouvons-nous préserver notre esprit et notre cœur dans un monde où règne le mal ? En premier lieu, il nous faut tirer profit de tout ce que Jéhovah nous donne pour affermir notre foi. Puis nous devons fournir tous les efforts possibles pour rejeter le mal et faire le bien, et agir vite avant que les désirs mauvais ne soient fécondés et n’enfantent le péché. Songez comme vous seriez heureux si Jésus disait de vous ce qu’il a dit de Nathanaël : “ Voyez : un homme en qui il n’y a pas de tromperie. ” (Jean 1:47). Nathanaël, également appelé Barthélemy, a plus tard eu le privilège d’être l’un des 12 apôtres de Jésus – TG2007 1/ 2 p20 §12,13 Bien que ses conseils soient faciles à trouver, Jéhovah ne force personne à les suivre. Il faut lui demander son esprit saint, qu’il nous donnera généreusement. Mais il est indispensable, comme le dit Jésus, de faire attention à la manière dont nous écoutons (Luc 8:18). Par exemple, il serait hypocrite de demander à Jéhovah de nous aider à surmonter un penchant pour l’immoralité sexuelle tout en continuant à regarder de la pornographie ou des films comprenant des scènes érotiques. Nous devons plutôt nous placer dans des lieux et des situations où se trouve l’esprit de Jéhovah. Comme nous le savons, c’est le cas aux réunions de la congrégation. Bien des chrétiens ont échappé au désastre en écoutant la voix de Jéhovah aux réunions. C’est ainsi qu’ils ont pris conscience que de mauvais désirs germaient en eux et qu’ils se sont ressaisis – TG2014 15/8 p25 §16 Ce que dit la Bible sur la prière est une preuve supplémentaire que Jéhovah remarque et estime les manifestations de notre attachement à sa personne. “ La prière des hommes droits est pour [Dieu] un plaisir ”, a fait observer le roi Salomon (Proverbes 15:8). Du temps de Jésus, de nombreux chefs religieux priaient en public, non parce qu’ils étaient sincèrement attachés à Dieu, mais parce qu’ils voulaient impressionner les hommes. Il va de soi que Jésus ne condamnait pas les prières publiques ; lui-même en a d’ailleurs prononcé en certaines circonstances (Luc 9:16). Le fait est que Jéhovah prend vraiment plaisir aux prières qui viennent de cœurs sincères, sans la moindre volonté d’impressionner autrui. À vrai dire, les prières que nous lui adressons en privé sont assez révélatrices de la profondeur de notre amour pour lui et de la confiance que nous lui accordons. Rien d’étonnant, donc, que Jésus ait souvent recherché des endroits retirés pour prier. – TG2007 1/ 2 p19 §8,9 Jésus a mis en évidence que, pour pratiquer le vrai culte, il est nécessaire de faire preuve d’abnégation, ce qui exige de la foi (Luc 9:23, 24). Parce qu’ils avaient la foi, certains chrétiens ont consenti des sacrifices considérables, ont supporté la pauvreté, les préjugés, l’oppression, voire la persécution. Seule une foi forte leur a permis d’y parvenir tout en conservant leur joie. Une telle foi nous rend absolument convaincus que suivre la direction de Jéhovah est toujours ce qu’il y a de mieux à faire. C’est toujours pour notre bien à long terme. Nous n’avons pas le moindre doute que la récompense offerte à ceux qui endurent fidèlement surpassera largement toute souffrance qu’ils auront pu connaître à un moment ou à un autre - TG2008 15/4 p10§12,13 Au ciel, le Fils unique-engendré de Dieu était un être spirituel puissant. Sur la terre, il fut “ le représentant du Père ”. Lors de la transfiguration, Jéhovah confirma la qualité de Messie de Jésus et formula cet ordre : “ Écoutez-le. ” (Luc 9:35). Il fallait écouter celui que Dieu avait choisi, autrement dit lui obéir. Cela exigeait de la foi et de belles œuvres, deux éléments absolument indispensables pour plaire à Dieu et obtenir la vie éternelle – TG2009 15/12 p22 §10 Qu’apprenons-nous de la façon dont Jésus a traité ses disciples ? Ces derniers ne cessaient de se disputer pour savoir lequel était le plus grand (Luc 9:46). Pour avoir longtemps vécu à ses côtés, Jésus savait ce que Jéhovah pensait de la tendance à l’orgueil. Qui plus est, il avait observé cette tendance chez Satan le Diable. Cet égoïste se souciait plus que tout d’occuper la première place. On imagine donc à quel point Jésus a dû s’attrister de remarquer de sérieux restes d’ambition chez les disciples qu’il avait formés, et même chez ceux qu’il s’était choisis pour apôtres ! Leur soif d’honneurs s’est fait sentir jusqu’au dernier jour de la vie de leur Maître. Jésus a néanmoins continué de les reprendre avec bonté, sans jamais désespérer de les voir cultiver l’humilité et manifester la même attitude mentale que lui. Discernez-vous l’empreinte du Père dans la patience de Jésus ? À travers les paroles et les actions du Fils, reconnaissez-vous le Père, qui ne se désintéresse pas de ses serviteurs malgré leurs manquements répétés ? Cette connaissance des qualités de Dieu nous pousse à nous approcher de lui et à lui exprimer notre repentir quand nous commettons des fautes. – TG2012 15/4 p6 §12,13 Même si nous participons activement à la vie de la congrégation, nous ne devons pas oublier que notre cœur court un danger, danger contre lequel Jésus a mis en garde le dernier de ses interlocuteurs : “ Aucun homme qui a mis la main à la charrue et regarde les choses qui sont derrière n’est fait pour le royaume de Dieu. ” (Luc 9:62). Quelle leçon pouvons-nous tirer de cet exemple ? Pour bien faire ressortir la leçon qui se dégage de l’exemple de Jésus, étoffons-le de quelques détails. Un cultivateur est en train de labourer un champ. Mais il ne cesse de penser à sa maison où, à l’ombre, il pourrait manger, écouter de la musique et s’amuser avec sa famille et ses amis. Il rêve de tout cela. Après avoir labouré une longue bande de terre, il finit par éprouver un tel désir de profiter des plaisirs de la vie qu’il se retourne pour regarder “ les choses qui sont derrière ”. Bien qu’il reste encore beaucoup à faire avant les semailles, le cultivateur est distrait et son travail en pâtit. Naturellement, son maître est déçu de son manque de persévérance. On pourrait établir un parallèle entre ce cultivateur et tout chrétien qui semble robuste sur le plan spirituel, mais dont le cœur est en réalité en danger. Imaginons un frère qui assiste aux réunions et prend part à la prédication, mais qui n’arrête pas de penser à des choses qui l’attirent dans le monde actuel. Au fond de son cœur, il y aspire. Après s’être acquitté de son ministère pendant plusieurs années, il finit par être tellement obnubilé par ses désirs qu’il se retourne pour regarder “ les choses qui sont derrière ”. Alors qu’il reste beaucoup à accomplir dans l’œuvre de prédication, ce chrétien cesse de ‘ tenir fermement la parole de vie ’, et ses activités théocratiques en pâtissent. La leçon est claire. Il est louable que nous prenions régulièrement part à de saines activités, qu’il s’agisse d’assister aux réunions chrétiennes ou de prêcher. Mais cela ne signifie pas forcément que nous servons Jéhovah d’un cœur complet. Si, dans le secret de notre cœur, nous continuons d’aimer “ les choses qui sont derrière ”, c’est-à-dire des choses que propose le monde, nous risquons de perdre nos bonnes relations avec Jéhovah – TG2012 15/4 p15-16 §11-13 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? ‘ Entendons la parole ’ - Le récit de Luc 8:12-15 spécifie que, dans les quatre cas, les gens ‘ entendent la parole ’. Toutefois, ceux qui ont “ un cœur beau et bon ” ne se contentent pas de l’‘ entendre ’. Ils “ la retiennent et portent du fruit avec endurance ”. La terre belle et bonne étant meuble et profonde, les racines de la semence peuvent s’enfoncer, ce qui permet au grain de germer et de produire du fruit (Luc 8:8). De la même manière, ceux qui ont un cœur beau comprennent, apprécient et absorbent la parole de Dieu. Celle-ci demeure en eux. En conséquence, ils portent du fruit avec endurance. Ainsi, il est nécessaire d’apprécier profondément et sincèrement la Parole de Dieu pour être un disciple du Christ endurant – TG2003 1/2 p8 §6 “ Le long de la route ” : ceux qui sont trop occupés - La première sorte de terre sur laquelle le grain tombe se trouve “ le long de la route ”, où il est ‘ piétiné ’. (Luc 8:5.) Le long d’une route passagère qui traverse un champ de céréales, la terre est forcément tassée (Marc 2:23). Pareillement, ceux qui permettent aux activités incessantes du monde d’engloutir leur temps et leur énergie peuvent être trop occupés pour parvenir à attacher du prix à la parole de Dieu. Ils l’entendent, mais comme ils ne méditent pas sur elle, leur cœur reste insensible. Avant qu’ils ne parviennent à l’aimer, “ le Diable vient et enlève la parole de leur cœur, afin qu’ils ne croient pas et ne soient pas sauvés ”. (Luc 8:12.) Peut-on éviter ce piège ? Il existe bien des moyens d’empêcher un cœur de ressembler à la terre stérile qui borde une route. Une terre piétinée et dure devient meuble et productive si on la laboure et si on fait circuler les gens ailleurs. Pareillement, en prenant le temps d’étudier et de méditer la Parole de Dieu, nous rendons notre cœur semblable à une terre belle et fertile. Le tout est de ne pas nous occuper outre mesure des questions profanes (Luc 12:13-15). Réservons-nous au contraire du temps pour réfléchir aux “ choses les plus importantes ”- TG2003 1/ 2 p10 §10,11 “ Sur le roc ” : ceux qui ont peur - Lorsqu’elle tombe sur la deuxième sorte de terre, la semence ne reste pas à la surface, comme dans le premier cas. Elle prend racine et germe. Seulement, quand le soleil se lève, la pousse est brûlée par la chaleur et se dessèche. Toutefois, considérez un détail significatif. La raison véritable pour laquelle la pousse se dessèche n’est pas la chaleur. En effet, la plante qui grandit dans la bonne terre est également exposée au soleil, et pourtant elle prospère. D’où vient la différence ? La pousse se dessèche, explique Jésus, ‘ parce qu’elle n’a pas de profondeur de terre ’ et ‘ parce qu’elle n’a pas d’humidité ’. (Luc 8:6.) Un “ roc ” juste au-dessous de la couche de terre empêche les grains de plonger leurs racines suffisamment loin pour trouver humidité et stabilité. La pousse se dessèche parce que le sol n’est pas profond. Cette partie de l’exemple se rapporte à ceux qui “ reçoivent la parole avec joie ” et qui suivent Jésus avec zèle “ pour un moment ”. (Luc 8:13.) Il suffit qu’ils subissent le feu ‘ d’une tribulation ou d’une persécution ’ pour qu’ils prennent peur au point de perdre leur joie, leur force, et de ne plus suivre le Christ (Matthieu 13:21). Mais la cause réelle de leur peur n’est pas l’opposition. Des millions de disciples du Christ ne subissent-ils pas diverses tribulations et pourtant demeurent fidèles ? La raison véritable pour laquelle certains ont peur et chutent est que leur cœur ressemble à un roc et les empêche de méditer suffisamment en profondeur sur les choses constructives et spirituelles. En conséquence, leur reconnaissance envers Jéhovah et envers sa parole est trop superficielle et trop faible pour qu’ils résistent à l’opposition. Comment éviter d’en arriver là ? Individuellement, il est important de vérifier qu’aucun obstacle comparable à un roc ne se cache dans notre cœur : une amertume ancrée, un égoïsme sous-jacent, ou d’autres sentiments durs mais dissimulés. Si une telle barrière existe chez quelqu’un, la puissance de la parole de Dieu peut la briser. Ensuite, la méditation dans la prière provoquera “ l’implantation de la parole ” au fond de son cœur. Il aura alors la force de traverser les périodes de découragement ainsi que le courage de demeurer fidèle malgré les épreuves - TG2003 1/ 2 p10 §12-14 Portons du fruit en répandant la semence du Royaume - L’exemple du semeur et des différentes sortes de terre relaté par Jésus fournit la réponse, une réponse réconfortante pour ceux qui prêchent dans des territoires peu productifs. Jésus a expliqué que la semence est le message du Royaume contenu dans la Parole de Dieu, et que la terre représente le cœur symbolique de l’homme. Une partie de la semence “ est tombée sur la bonne terre et, après avoir germé, elle a produit du fruit ”. (Luc 8:8.) Quel fruit ? Réfléchissons : une fois que le grain a germé et mûri, la tige de blé produit, non pas de petites tiges, mais de nouveaux grains. Pareillement, un chrétien produit, non pas nécessairement de nouveaux disciples, mais de nouvelles graines du Royaume. Ainsi, en l’occurrence, le fruit ne consiste ni en nouveaux disciples ni en qualités chrétiennes. Puisque la semence qui est semée est la parole du Royaume, le fruit doit être la multiplication de cette semence. Porter du fruit, dans ce cas, c’est parler du Royaume. Nous est-il possible de porter le fruit du Royaume, de proclamer la bonne nouvelle du Royaume, quelle que soit notre situation ? Absolument ! – TG2003 1/2 p20-21 §10,11 “ Parmi les épines ” : ceux qui sont partagés- La troisième sorte de terre, celle que les épines envahissent, mérite particulièrement notre attention, car sous certains aspects elle ressemble à la belle terre : les grains y prennent racine et germent ; au départ, les jeunes plantes s’y développent aussi bien. Celles-ci finissent pourtant par y être étouffées à cause ‘ des épines qui poussent avec elles ’ et avec qui elles doivent rivaliser. Pendant un temps, les unes et les autres se disputent nourriture, lumière et espace, mais les épines finissent par recouvrir les jeunes pousses et par les ‘ étouffer ’. — Luc 8:7. Quelles personnes ressemblent à la terre couverte d’épines ? Jésus explique : “ Ce sont ceux qui ont entendu, mais, en se laissant entraîner par les inquiétudes, la richesse et les plaisirs de cette vie, ils sont complètement étouffés et ne portent rien à la perfection. ” (Luc 8:14). De même que la semence du semeur et les épines poussent dans la terre simultanément, de même certains essaient de concilier la parole de Dieu et “ les plaisirs de cette vie ”. La vérité de la parole de Dieu est semée dans leur cœur, mais elle rivalise avec d’autres objectifs qui réclament leur attention. Leur cœur symbolique est partagé (Luc 9:57-62). Cela les empêche de consacrer suffisamment de temps à une réflexion profonde, et dans la prière, sur la parole de Dieu. Ils n’absorbent pas cette parole complètement, et donc n’y attachent pas assez de prix pour se montrer endurants. Petit à petit, leur intérêt pour les choses spirituelles est dépassé par des activités charnelles au point qu’ils sont “ complètement étouffés ”. Une triste fin pour les personnes qui n’aiment pas Jéhovah de tout leur cœur ! En plaçant les questions spirituelles avant les considérations d’ordre matériel, nous évitons d’être étouffés par les soucis et les plaisirs du monde. Ne négligeons jamais de lire la Bible et de réfléchir à ce que nous lisons. Nous trouverons le temps de méditer sérieusement et dans la prière si nous simplifions notre vie au maximum. Les serviteurs de Dieu qui le font (qui en somme arrachent les épines de la terre afin de laisser nourriture, lumière et espace à la plante fructifère) sont bénis par Jéhovah. Ainsi, que nous soyons jeunes ou âgés, tous nous demeurerons dans la parole de Dieu et serons des disciples du Christ endurants aussi longtemps que la parole de Dieu demeurera en nous. Veillons donc à ce que la terre qu’est notre cœur figuré ne devienne jamais dure, peu profonde ou couverte d’épines, mais à ce qu’elle reste meuble et profonde. De cette façon, nous absorberons pleinement la parole de Dieu et nous ‘ porterons du fruit avec endurance - TG2003 1/ 2 p10 §15-18 L’inquiétude nuit au bien-être. Elle peut conduire quelqu’un à la dépression, le priver de ses forces et de toute initiative. Beaucoup plus grave est le danger que peut représenter pour la spiritualité une inquiétude excessive. Jésus Christ montra que la reconnaissance pour “ la parole de Dieu ” peut être complètement étouffée par l’inquiétude excessive à propos des difficultés qui accompagnent souvent la vie dans le système de choses actuel. Tout comme les épines peuvent empêcher les jeunes plants d’atteindre la maturité et de porter du fruit, de même ce genre d’inquiétude peut empêcher quelqu’un de grandir spirituellement et de porter du fruit à la louange de Dieu (Luc 8:7, 11, 14). Pour avoir permis à ces soucis de dominer leur vie et de prendre le pas sur les intérêts spirituels, beaucoup encourront la désapprobation du Fils de Dieu lors de son retour glorieux, pour leur perte éternelle - it-1 p1182-1183 À l’inverse, nous courons un réel danger si nous perdons de vue le but réel de notre existence et si nous desserrons notre prise sur “ la vie véritable ”. Nous risquons de nous “ laisser entraîner par les inquiétudes, la richesse et les plaisirs de cette vie ”. (Luc 8:14.) Les désirs non maîtrisés et les “ inquiétudes à propos des moyens d’existence ” peuvent nous amener à trop nous investir dans le système de choses. Hélas, certains ont été gagnés par la frénésie de l’enrichissement, et ainsi se sont “ égarés loin de la foi et se sont transpercés partout de bien des douleurs ”, perdant même leur belle amitié avec Jéhovah. Comme ils paient cher de n’avoir pas tenu “ fermement la vie éternelle - TG2007 1/10 p19 §14 Les personnes qui acceptent rapidement “ la parole de Dieu ”, mais seulement à un niveau superficiel, manquent d’endurance. Soumises à la tribulation ou à la persécution, elles renoncent rapidement, perdant ainsi l’approbation et la bénédiction de Dieu. Mais celles qui cultivent un profond intérêt pour “ la parole de Dieu ” endurent et demeurent fermes. Elles “ portent du fruit avec endurance ”, continuant fidèlement à proclamer le message divin malgré les difficultés, la souffrance et le découragement. — Luc 8:11, 13,15. Jésus a comparé le sol rocailleux aux personnes qui “ reçoivent la parole de Dieu avec joie ” mais font défection lorsque leur foi rencontre des épreuves. Toutefois, il a comparé ses fidèles disciples à la belle terre en ce qu’ils “ retiennent ” la parole de Dieu et “ portent du fruit avec endurance ”- it-1 p759 Jésus Christ, le grand Enseignant et le Modèle dans l’œuvre qui consiste à faire des disciples, a exhorté ses auditeurs en ces termes : “ Faites [...] attention à la manière dont vous écoutez. ” (Luc 8:16-18). Ce principe est valable pour le ministère chrétien. Si vous prêtez attention à l’instruction spirituelle et que vous l’appliquiez, vous deviendrez un proclamateur du Royaume efficace. Évidemment, vous ne pouvez entendre la voix de Jésus aujourd’hui, mais en lisant les Écritures vous pouvez savoir ce qu’il a dit et fait. Que révèle la Bible quant à la manière dont Jésus traitait ceux qu’il rencontrait dans son ministère ? Jésus était un excellent prédicateur de la bonne nouvelle et un remarquable enseignant de la vérité biblique (Luc 8:1). Pour faire des disciples, il faut à la fois prêcher et enseigner ; or, il arrive que de bons prédicateurs trouvent difficile d’enseigner efficacement. Si prêcher signifie proclamer un message, enseigner la vérité sur Jéhovah et sur ses desseins signifie en général bâtir une relation avec le futur disciple. Nous y parviendrons en imitant Jésus Christ, le grand Enseignant et le Modèle par excellence dans l’œuvre qui consiste à faire des disciples – TG2007 15/11 p27 §1,2 Grâce à Jésus, les humains obéissants seront délivrés de l’esclavage du péché. Et cette délivrance est une “ délivrance éternelle ”. Le nom Jésus signifie “ Jéhovah est salut ”. En tant que Libérateur ou Sauveur, Jésus nous sauve de nos péchés passés. De surcroît, il nous ouvre la perspective d’un avenir meilleur. En effet, en délivrant les humains de l’esclavage du péché, Jésus épargne à ses disciples la colère divine et il les introduit dans des relations d’amour avec Jéhovah. En temps voulu, cette délivrance nous soulagera aussi des tristes conséquences du péché : la maladie et même la mort. Pour nous représenter mentalement ce que cela signifiera, réfléchissons à ce qui s’est passé quand Jésus est entré dans la maison de Jaïrus, un homme dont la fille de 12 ans venait de mourir. Juste avant, Jésus avait rassuré Jaïrus, en disant : “ N’aie pas peur, fais montre de foi seulement, et elle sera sauvée. ” (Luc 8:41, 42, 49, 50). Conformément aux paroles du Christ, la fillette s’est relevée, vivante ! Vous imaginez-vous le bonheur des parents ? Dans ce cas, vous avez une idée de la joie extraordinaire que nous ressentirons quand, à la résurrection, tous “ ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront sa voix [celle du Christ] et sortiront ”. (Jean 5:28, 29.) Oui, Jésus est un Sauveur ; il est notre Libérateur – TG2009 15/4 p28 §17,18 Dès le début de son ministère sur la terre, Jésus a apporté la preuve qu’il était bien “ Messie le Guide ”. En quelques jours seulement, il rassemblait des disciples et accomplissait son premier miracle (Jean 1:35–2:11). Par la suite, accompagné de ses disciples, il a prêché la bonne nouvelle du Royaume dans tout le pays (Luc 8:1). Il les a formés et a pris la tête de l’œuvre de prédication et d’enseignement, laissant ainsi un bel exemple (Luc 9:1-6) – TG2010 15/9 p22 §5 Jésus ne s’est pas contenté de trouver une foule et d’encourager ses apôtres à se mettre à prêcher. Il a commencé par leur montrer l’importance de cette œuvre, puis il les a exhortés à faire de celle-ci l’objet de leurs prières. Enfin, il leur a fourni trois éléments de base : un compagnon de service, un territoire à parcourir et un message (Luc 9:2, 6). Inspirons-nous de son exemple. Que nous nous occupions de notre enfant, d’un nouveau ou d’un chrétien qui n’a pas prêché depuis un moment, efforçons-nous de le former de cette manière. – TG2005 1/12 p31 §17 “ Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il [...] me suive continuellement. ” (Luc 9:23). En d’autres termes, n’importe qui peut suivre le Christ s’il le “ veut ” vraiment, d’autant que Dieu attire les personnes sincères vers son Fils. En disant : “ quelqu’un ”, Jésus laissait entendre que tous ceux qui le veulent vraiment peuvent le suivre. Les paroles de Jésus : “ Viens, suis-moi ” ne s’adressent donc pas uniquement aux riches, ou uniquement aux pauvres, ou aux gens d’une certaine race ou d’une certaine nation, ou aux humains de cette époque-là, mais à tous. – cf p7 §7 Nous avons reçu l’ordre d’écouter le Christ - Pierre, Jean et Jacques ont été témoins de la transfiguration. Au cours de cet événement, ils ont entendu une voix venant du ciel, qui a dit : “ Celui-ci est mon Fils, celui qui a été choisi. Écoutez-le. ” (Luc 9:28, 29, 35). Il est capital que nous obéissions à l’ordre d’écouter le Messie. Écouter Jésus signifie avoir “ les yeux fixés sur ” lui, c’est-à-dire “ considérer attentivement ” son exemple. Voilà pourquoi il nous faut “ prêter une attention plus qu’ordinaire aux choses ” que nous lisons à son sujet dans la Bible et dans les publications de “ l’esclave fidèle et avisé ”, et à ce que nous entendons sur lui lors des réunions. Soyons donc prompts à écouter la voix de notre berger Jésus et à le suivre. – TG2009 15/5 p32 §17,18 Que les priorités d’un homme reflètent sa condition de cœur, on en trouve la confirmation dans ce qui s’est passé quelque temps après que Jésus a exhorté ses disciples à ‘ continuer à chercher d’abord le royaume ’. L’évangéliste Luc rapporte que Jésus “ tourna résolument sa face pour se rendre à Jérusalem ”, tout en sachant ce qui l’attendait. En chemin, il a rencontré des hommes, qu’il a invités à le suivre. Ceux-ci y étaient disposés, mais à certaines conditions. L’un d’eux lui a répondu : “ Permets-moi d’abord de m’en aller et d’enterrer mon père. ” Un autre lui a promis : “ Je te suivrai, Seigneur ; mais permets-moi d’abord de faire mes adieux à ceux de ma maisonnée. ” (Luc 9:51, 57-61). Quel contraste avec Jésus, qui était résolu dans son cœur à accomplir la volonté de Dieu sans réserve ! Les préoccupations de ces hommes passaient avant les intérêts du Royaume. Leur cœur n’était pas complet à l’égard de Dieu. À la différence de ces hommes irrésolus, nous avons jugé sage d’accepter l’invitation de Jésus et nous servons désormais Jéhovah jour après jour. Nous montrons de cette manière quels sentiments nous éprouvons pour Dieu. Cela étant, même si nous participons activement à la vie de la congrégation, nous ne devons pas oublier que notre cœur court un danger, danger contre lequel Jésus a mis en garde le dernier de ses interlocuteurs : “ Aucun homme qui a mis la main à la charrue et regarde les choses qui sont derrière n’est fait pour le royaume de Dieu. ” (Luc 9:62). Nous devons tous veiller à ce qu’aucune chose du monde de Satan, aussi utile ou agréable qu’elle puisse paraître, ne nous retienne de soutenir de tout cœur les intérêts du Royaume – TG2012 15/4 p15 §9,10 Jésus a encouragé la tolérance ethnique - Du temps où Jésus était sur la terre, les Juifs et les Samaritains avaient tendance à se mépriser. Une fois, les habitants d’un village samaritain ont éconduit Jésus parce qu’il était Juif et qu’il se rendait à Jérusalem. Comment auriez-vous réagi à un tel rejet ? Peut-être imprégnés des préjugés de l’époque, des disciples de Jésus lui ont demandé : “ Seigneur, veux-tu que nous disions au feu de descendre du ciel et de les anéantir ? ” (Luc 9:51-56). Jésus s’est-il laissé influencer par l’état d’esprit de ses disciples ? Au contraire, il les a repris et a cherché la paix en logeant dans un autre village. Peu après, dans la parabole du bon Samaritain, il a illustré de façon percutante que les origines ethniques d’une personne ne font pas d’elle une ennemie. À vrai dire, elle peut se révéler un très bon prochain. Les chrétiens font bien de résister à la tendance à juger les autres en raison de leur origine ethnique. La justice et l’amour leur dictent de les considérer en tant qu’individus, comme Jéhovah le fait, et non en tant que groupe. N’est-ce pas ainsi que vous aimeriez qu’on vous traite ? Sans haine ethnique, la vie est plus agréable ; on est en paix avec soi-même et avec les autres. Plus important encore, on est en harmonie avec Jéhovah Dieu, le Créateur impartial. Voilà une raison impérieuse de rejeter toute haine ethnique – RV2003 8/8 p27 L’expression “ groupe ethnique ” désigne les personnes ayant des origines raciales, nationales, tribales ou culturelles communes Les oiseaux ont des abris. ’ Certaines traductions rendent le mot grec kataskênôsis par “ nid ” ; il désigne en réalité un ‘ lieu de repos ou abri ’ où les oiseaux passent la nuit, et non un nid où ils couvent des œufs et élèvent des petits. Quand un certain scribe dit à Jésus : “ Enseignant, je te suivrai partout où tu iras ”, Jésus répondit : “ Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des abris, mais le Fils de l’homme n’a pas où poser la tête. ” (Luc 9:57, 58). Prévenant un homme qui désirait le suivre, Jésus Christ fit remarquer que les renards avaient des tanières alors que le Fils de l’homme n’avait pas d’endroit où poser la tête. À moins de se servir d’une cavité naturelle, ou bien de récupérer ou d’occuper le terrier d’un autre animal, souvent le renard se fait une tanière en creusant un trou dans le sol. Jésus faisait remarquer ici que, pour être son disciple, cet homme devait renoncer à l’idée d’avoir le confort et les commodités dont on jouit généralement, et mettre entièrement sa confiance en Jéhovah. Jésus montre ainsi à ce scribe les difficultés qui l’attendent s’il devient son disciple. Il semble donc que cet homme soit trop orgueilleux pour accepter ce mode de vie - it-2 p399-400 Jésus a indiqué que dans certains cas le service pour Dieu pouvait passer avant les questions familiales. Par exemple, quand Jésus invita un homme à le suivre et que celui-ci refusa, disant: “Permets-moi de m’en aller d’abord enterrer mon père”, il répondit: “Laisse les morts [au sens spirituel] enterrer leurs morts, mais toi, va-t’en proclamer le royaume de Dieu.” (Luc 9:59, 60). Étant donné que les Juifs enterraient leurs morts le jour même, il est peu probable que le père de cet homme ait été mort; il devait être âgé, et son fils voulait rester avec lui jusqu’à la fin de sa vie. Toutefois, cet homme âgé avait probablement une famille pour s’occuper de lui, aussi Jésus a-t-il encouragé son interlocuteur à “proclamer le royaume de Dieu TG1987 1/6 p16§11 Jésus Christ parla du labour pour souligner l’importance d’être disciple d’un cœur entier. À un homme qui exprima le désir de devenir disciple en posant la condition de pouvoir d’abord faire ses adieux à sa maisonnée, Jésus répondit : “ Aucun homme qui a mis la main à la charrue et regarde les choses qui sont derrière n’est fait pour le royaume de Dieu. ” (Luc 9:61, 62). Un laboureur qui se laisserait distraire de son travail ne ferait pas des sillons droits. Pareillement, celui qui est invité à être un disciple chrétien, mais qui se laisse détourner des responsabilités qui en découlent, n’est plus fait pour le Royaume de Dieu. Comme le Fils de Dieu le démontra dans son propre cas, même les liens familiaux les plus étroits passent après l’accomplissement fidèle de la volonté divine - it-2 p101 À notre époque, il est capital de ne pas regarder en arrière, figurément parlant. Jésus a souligné cette idée quand il a répondu à un homme qui voulait retourner chez lui pour faire ses adieux à sa famille avant de devenir son disciple : “ Aucun homme qui a mis la main à la charrue et regarde les choses qui sont derrière n’est fait pour le royaume de Dieu. ” (Luc 9:62). Jésus était-il dur, déraisonnable ? Pas du tout. Il était conscient que la requête de son interlocuteur n’était qu’une excuse pour se soustraire à sa responsabilité. Et il a associé le fait de remettre une décision à plus tard à celui de “ regarder les choses qui sont derrière ”. Que le laboureur regarde momentanément derrière lui ou qu’il abandonne carrément sa charrue et fasse demi-tour, cela change-t-il quelque chose ? Non. Dans un cas comme dans l’autre, il détourne son attention de sa tâche, qui en pâtit. Plutôt que d’être tournés vers le passé, nous devons diriger résolument notre regard vers l’avenir. Cette pensée est clairement exprimée en Proverbes 4:25 : “ Quant à tes yeux, ils doivent regarder en face, oui tes yeux rayonnants doivent porter leurs regards droit devant toi. ” Nous avons une bonne raison de ne pas regarder les choses qui sont derrière : nous vivons “ les derniers jours ”. – TG2012 15/3 p27 §3 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 9 JUILLET 2018 - LUC 8-9.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 9 JUILLET 2018 - LUC 8-9.pdf
  14. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC 6-7 Luc 6:12, 13 : Quel exemple Jésus laisse-t-il aux chrétiens qui doivent prendre des décisions importantes? w07 1/8 6 §1. « Au cours de ces jours-là, il sortit dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit dans la prière à Dieu. 13 Mais quand le jour parut, il appela à lui ses disciples et en choisit parmi eux douze, auxquels il donna aussi le nom d’ “ apôtres » Il n’était pas rare que Jésus consacre de longs moments à la prière (Jean 17:1-26). Par exemple, avant de choisir les 12 hommes qui allaient devenir ses apôtres, Jésus “ sortit dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit dans la prière à Dieu ”. (Luc 6:12.) Sans forcément prier toute la nuit, les personnes spirituelles suivent l’exemple de Jésus. Avant de prendre des décisions importantes dans leur vie, elles s’accordent suffisamment de temps pour prier Dieu et elles recherchent la direction de son esprit saint de manière à faire des choix qui amélioreront leur spiritualité – w07 1/8 p6 §1 Jésus donna un exemple parfait en priant sans ostentation. Quand il passa une nuit entière à prier avant de choisir ses douze apôtres, il n’implora pas Dieu en présence de spectateurs, mais il “s’en alla dans la montagne pour prier” La prière sincère et régulière pour louer, remercier et supplier Dieu est une partie importante du vrai culte (Phil. 4:6). Mais il serait mal de répéter inlassablement les mêmes choses, comme si Dieu était ignorant ou distrait et que de telles redites étaient nécessaires pour qu’il soit informé de nos besoins. Quand nous prions, il faut être conscients que nous nous adressons à Celui qui ‘sait de quoi nous avons besoin avant même que nous le lui demandions’ – TG1978 1/11 p15 Jésus était un homme de prière. Rappelez-vous qu’il lui est arrivé de passer toute une nuit à prier. Essayons de nous représenter la scène. C’est le printemps. Le soir tombe sur Capernaüm, la ville de pêcheurs dont Jésus a fait son point d’attache dans la région. Le Fils de Dieu gravit une des montagnes qui dominent la mer de Galilée. Tandis que la pénombre enveloppe progressivement le paysage, peut-être aperçoit-il en contrebas la lumière vacillante des lampes à huile qui éclairent Capernaüm et les villages voisins. Il est venu là pour prier. Maintenant qu’il s’adresse à Jéhovah, rien ne peut plus le distraire. Les minutes s’écoulent, puis les heures. Il ne prête aucune attention aux lueurs qui s’éteignent une à une, ni à la lune qui poursuit sa course céleste, ni aux animaux nocturnes en quête de nourriture. Jésus a une décision importante à prendre : il doit choisir ses 12 apôtres. Sans doute est-ce sur ce sujet qu’il s’étend longuement dans la prière. On imagine qu’il confie à son Père tout ce qu’il pense de chacun de ses disciples et qu’il lui demande sincèrement sagesse et direction. Que retenir de cet épisode ? Qu’il nous faut passer de longues heures à prier ? Non. Jésus a eu la bonté de reconnaître à propos de ses disciples : “ L’esprit, en effet, est ardent, mais la chair est faible. ” (Mat. 26:41). Il n’empêche que nous pouvons l’imiter. Par exemple, consultons-nous notre Père céleste avant de prendre une décision susceptible d’avoir des répercussions sur notre spiritualité, sur celle de notre famille ou de compagnons chrétiens ? Lorsque la situation de nos frères et sœurs nous préoccupe, en faisons-nous mention dans nos prières ? Prions-nous du fond du cœur, ou bien nous contentons-nous de répéter des expressions toutes faites ? Notons que Jésus attachait beaucoup de prix à ses moments d’intimité avec son Père. Il est très facile de se laisser prendre dans le tourbillon de la vie au point d’en oublier l’essentiel. Si nous nous réservons suffisamment de temps pour nous absorber dans la prière, nous nous rapprocherons de Jéhovah et nous serons plus vigilants Nous nous soucierons de renforcer nos relations avec lui et de rejeter tout ce qui risquerait de les affaiblir. TG2012 15/2 p5 Jéhovah aime écouter toutes les prières sincères (Ps. 65:2). Même si quelqu’un prie des heures à propos d’un sujet qui le préoccupe beaucoup, Jéhovah ne compte pas son temps –TG2016 Juin Lorsque nous sommes précis dans nos prières, nous percevons plus nettement les réponses de Jéhovah, même si elles sont parfois discrètes. Les réponses à nos prières rendront Jéhovah plus réel à nos yeux. Également, plus nous exprimerons à Jéhovah nos préoccupations profondes, plus il s’approchera de nous. Développer une relation plus étroite avec Jéhovah est l’œuvre de toute une vie. Nous devons faire les pas qui nous rapprochent de notre Dieu si nous voulons qu’il s’approche de nous en retour. Alors surtout, communiquons régulièrement avec lui par l’étude de la Bible et la prière. Si nous le faisons, notre relation avec Jéhovah, qui ne cessera de se renforcer, nous permettra de triompher des épreuves. Jéhovah connaît parfaitement nos limites. Par conséquent, il ne s’attend pas à ce que nous endurions par notre propre force. Il nous offre son aide paternelle. Bien sûr, par moments, nous avons peut-être l’impression de ne plus pouvoir avancer. Mais il nous promet qu’il ne permettra jamais que ses serviteurs souffrent au-delà de ce qu’ils peuvent supporter. Oui, il « préparera [...] l’issue ». Nous pouvons donc être sûrs qu’il évalue parfaitement ce que nous sommes capables de supporter. Quand le soulagement n’arrive pas immédiatement après nos appels à l’aide, attendons Celui qui sait exactement quand agir en notre faveur. N’oublie pas qu’il tient à nous venir en aide, mais que lui aussi exerce la patience. « Jéhovah continuera d’attendre pour vous témoigner de la faveur, et c’est pourquoi il se lèvera pour vous faire miséricorde. Car Jéhovah est un Dieu de jugement. Heureux tous ceux qui continuent de l’attendre » (Is. 30:18). – TG2015 15/4 Luc 7:35 : Comment les paroles de Jésus nous aident-elles si on nous calomnie ? (nwtsty, note d’étude). « Cependant, la sagesse se révèle juste par tous ses enfants » Ce qu’elle produit : Ou « ses enfants ». Ici, la sagesse est personnifiée et, en grec original, elle est décrite comme ayant des enfants. Dans le récit parallèle de Mt 11:19, la sagesse est décrite comme ayant des « oeuvres ». Les enfants, ou les oeuvres, de la sagesse — c’est-à-dire les preuves produites par Jean le Baptiseur et Jésus — prouvent que les accusations portées contre eux sont fausses. Jésus disait en fait : « Regardez les oeuvres et la conduite justes d’une personne, et vous saurez que les accusations portées contre elle sont fausses. » - nwtsty, note d’étude Une des accusations calomnieuses que ses adversaires portèrent contre Jésus Christ pour le discréditer était la suivante : “ Voyez ! Un homme glouton et buveur de vin. ” Jésus réfuta simplement cette fausse accusation par ces mots : “ La sagesse se révèle juste par ses œuvres ” ou : “ par tous ses enfants. ” (Mt 11:19 ; Lc 7:34, 35). En d’autres termes, Jésus disait : ‘ Regardez mes œuvres et ma conduite justes, et vous saurez que l’accusation est fausse. ’ - it-1 p995 Il ressort des paroles de Jésus qu’on discerne si quelqu’un possède la vraie sagesse (un signe indéniable de maturité) aux œuvres qu’il accomplit et aux résultats qu’il obtient. Jésus invitait les gens à considérer les faits, ses œuvres, qui démontraient clairement que cette accusation était fausse. Quiconque a une belle conduite et traite les autres avec considération finit toujours par réduire au silence ceux qui le calomnient. Les gens sincères ne mettent pas longtemps à se rendre compte qu’on leur a menti. Quand quelqu’un nous adresse des injures ou nous tient des propos peu flatteurs dans le but de nous provoquer, il est généralement préférable de faire la sourde oreille. Celui qui, au lieu de chercher à tout régler par lui-même, compte patiemment sur Dieu, s’épargne les frustrations et les irritations qui résultent d’une lutte vaine contre l’injustice. La sagesse nous montre donc que dans la vie courante nous ne devrions pas nous soucier outre mesure de ce que disent les autres. En ‘ne prêtant pas notre cœur à toutes les paroles que l’on dit’, nous ne relèverons pas inutilement toutes les offenses et nous ne risquerons pas de nourrir notre orgueil. Cependant, nous tirerons profit des critiques justifiées en nous efforçant de nous améliorer. D’autre part, en ayant toujours une bonne conduite, nous musellerons “l’ignorance des gens déraisonnables”. - TG 1976 p262 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Combien de temps Jéhovah est-il prêt à consacrer à nos prières ? Un exemple biblique répond à cette question. Avant de choisir ses apôtres, Jésus « passa toute la nuit dans la prière à Dieu » (Luc 6:12). Dans cette prière, il a sans doute passé en revue nombre de ses disciples nommément, pesé leurs qualités et leurs faiblesses, et demandé à son Père de l’aider à choisir. Avant que le soleil ne se lève sur une nouvelle journée, Jésus savait qu’il avait choisi les hommes les mieux qualifiés pour être ses apôtres. Étant celui « qui entend la prière », Jéhovah aime écouter toutes les prières sincères (Ps. 65:2). Même si quelqu’un prie des heures à propos d’un sujet qui le préoccupe beaucoup, Jéhovah ne compte pas son temps. – TG2016 Juin p4 Jéhovah veut pour nous ce qu’il y a de mieux. Il nous donne tous les conseils nécessaires au bon moment. Bien que parfait, Jésus dépendait d’une communication régulière avec Jéhovah. Il le priait donc sans cesse. Jéhovah l’a soutenu et guidé de façon extraordinaire. Il a envoyé des anges le servir, lui a donné de l’esprit saint et l’a guidé dans le choix des 12 apôtres. Sa voix s’est fait entendre depuis les cieux, disant qu’il soutenait et approuvait son Fils (Luc 6:12, 13). Comme Jésus, il nous faut nous épancher auprès de Dieu en le priant. Par la prière, nous pouvons rester en étroite communication avec Jéhovah et parvenir à garder une conduite qui l’honore – TG2014 15/8 p25 §15 Ce que dit la Bible sur la prière est une preuve supplémentaire que Jéhovah remarque et estime les manifestations de notre attachement à sa personne. Du temps de Jésus, de nombreux chefs religieux priaient en public, non parce qu’ils étaient sincèrement attachés à Dieu, mais parce qu’ils voulaient impressionner les hommes. Il va de soi que Jésus ne condamnait pas les prières publiques ; lui-même en a d’ailleurs prononcé en certaines circonstances. Le fait est que Jéhovah prend vraiment plaisir aux prières qui viennent de cœurs sincères, sans la moindre volonté d’impressionner autrui. À vrai dire, les prières que nous lui adressons en privé sont assez révélatrices de la profondeur de notre amour pour lui et de la confiance que nous lui accordons. Rien d’étonnant, donc, que Jésus ait souvent recherché des endroits retirés pour prier. Un jour, il fit cela “ tôt le matin, alors qu’il faisait encore sombre ”. Une autre fois, “ il monta dans la montagne, seul, pour prier ”. Et avant de choisir ses 12 apôtres, Jésus passa toute la nuit, seul, à prier. Luc 6:12, 13. – TG2007 1/ 2 p19 §8,9 « Heureux, vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous » (Luc 6:20). Cela ne voulait pas dire que tous les pauvres écouteraient Jésus et recevraient des bénédictions particulières. D’ailleurs, beaucoup de pauvres ne l’ont pas suivi. En fait, la quantité de biens qu’une personne possède ne nous permet pas de déterminer si elle a l’amitié de Jéhovah. Dans le peuple de Jéhovah, certains sont riches et d’autres sont pauvres. Mais ils aiment tous Jéhovah et le servent de tout cœur. La Bible conseille à ceux qui sont riches « de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais en Dieu » 1 Timothée 6:17-19. Cela dit, elle met aussi en garde tous les chrétiens, riches et pauvres, contre le danger d’aimer l’argent 1 Tim. 6:9, 10. TG2018 Aout §11 Si vous êtes confronté à la persécution ou à l’opposition parce que vous êtes chrétien, vous avez tout lieu de vous réjouir. Pourquoi ? Parce que si vous aviez l’approbation du monde, cela voudrait dire que vous vivez en accord avec les normes de Satan, et non celles de Dieu. Jésus nous a prévenus : “ Malheur, lorsque tous les hommes disent du bien de vous, car c’est de la même manière que leurs ancêtres agissaient à l’égard des faux prophètes. ” (Luc 6:26). Si vous êtes persécuté, cela indique que Satan et son monde sont furieux contre vous parce que vous servez Jéhovah. Or, ‘ être outragé pour le nom de Christ ’ est un motif de joie. 1 Pierre 4:14. Votre fidélité à Jéhovah malgré l’opposition produit au moins quatre bienfaits. Vous rendez témoignage au sujet de Dieu et de son Fils. Votre fidélité dans l’épreuve encourage vos frères et sœurs chrétiens. Votre belle conduite peut inciter des personnes qui ne connaissent pas Jéhovah à le rechercher. Et quand vous constaterez de quelle façon Jéhovah vous donne la force d’endurer les épreuves, votre amour pour lui grandira. – TG2008 15/5 p19 §13,14 Si nous mesurons bien tout ce que la justice divine a de miséricordieux, nous nous garderons de juger hâtivement les autres sur des questions mineures ou qui ne nous regardent pas. Dans son Sermon sur la montagne, Jésus a dit : “ Cessez de juger, afin de ne pas être jugés. ” (Matthieu 7:1). Selon le récit de Luc, il a ajouté : “ Cessez de condamner, et vous ne serez condamnés en aucune façon. ” (Luc 6:37). Il montrait par là qu’il n’ignorait pas la tendance des humains imparfaits à juger autrui. Ceux de ses auditeurs qui avaient la dent dure devaient perdre cette mauvaise habitude. Parce qu’ils suivaient des traditions non bibliques, les Pharisiens du 1er siècle jugeaient durement les autres. Les auditeurs de Jésus qui agissaient ainsi étaient exhortés à ‘ cesser de juger ’. Ils devaient plutôt ‘ continuer à libérer ’, autrement dit pardonner les manquements des autres Pourquoi devons-nous ‘ cesser de juger ’ autrui ? D’abord, parce que notre autorité est limitée. Après avoir rappelé qu’“ il n’y a qu’un seul législateur et juge ”, Jéhovah, le disciple Jacques pose cette question pertinente : “ Qui es-tu pour juger ton prochain ? ” (Jacques 4:12 ; Romains 14:1-4). Ensuite, notre nature pécheresse fausse souvent notre jugement. Préjugés, orgueil blessé, jalousie, volonté de paraître justes : bien des sentiments et des mobiles peuvent déformer notre perception des autres. Quand on y pense, d’autres limites encore nous imposent de réprimer notre esprit critique. Lisons-nous dans les cœurs ? Connaissons-nous tout des gens ? Alors, de quel droit prêtons-nous de mauvais mobiles à nos compagnons ou dénigrons-nous leurs efforts pour servir Dieu ? Plutôt que de nous focaliser sur leurs manquements, imitons Jéhovah en cherchant ce qu’il y a de bon en eux. L’exhortation de Jésus à ‘ cesser de juger et de condamner ’ ne s’arrête pas au seuil de la maison. N’oublions pas que pratiquer la justice, c’est traiter les autres comme Jéhovah nous traite. Or notre Dieu n’est jamais dur ni cruel avec nous, mais au contraire “ plein de tendre affection ” envers ceux qui l’aiment (Jacques 5:11). Quel bel exemple à suivre ! - cl p162-164 §13-15 Le Fils de Dieu a dit : « Le Très-Haut [...] est bon à l’égard des ingrats et méchants » (Luc 6:35). En fait, Jésus imitait la bonté de Dieu. Qu’est-ce qui l’y aidait ? Il prévoyait l’effet que ses paroles et ses actes pourraient avoir sur son prochain. Un jour, une pécheresse notoire est venue vers lui en pleurant et a mouillé ses pieds de larmes. Il a discerné son repentir et il savait le mal qu’il lui ferait en la renvoyant durement. Il a donc loué son acte et lui a pardonné ses péchés. Il a également parlé avec bonté au Pharisien qui désapprouvait ce qui venait de se passer (Luc 7:36-48). Et nous, comment pouvons-nous imiter la bonté de Dieu ? Dans des situations délicates, une personne pleine de tact discerne comment agir pour ne pas froisser les autres. En nous mettant à la place des autres et en essayant de nous imaginer l’effet que nos paroles auront sur eux, nous saurons comment parler et agir d’une manière qui reflète la bonté de Jéhovah – TG2015 15/5 p25 §8,9 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Si des scribes, des Pharisiens, des Sadducéens et d’autres chefs religieux viennent souvent écouter Jésus, ce n’est généralement pas pour apprendre, mais pour essayer de le prendre en défaut et de le piéger (Luc 6:1, 2). Ainsi, en 31, quand Jésus, venu à Jérusalem pour la Pâque, guérit un homme malade depuis 38 ans, ils l’accusent de violer le sabbat. “ Mon Père n’a cessé de travailler jusqu’à maintenant, et moi je ne cesse de travailler ”, répond-il. Les Juifs le taxent alors de blasphème, prétextant qu’en appelant Dieu son Père il se fait Fils de Dieu. Ils cherchent à le tuer, mais lui part en Galilée avec ses disciples. Comme Jésus, ayons la sagesse d’éviter les affrontements inutiles avec des opposants ; gardons nos forces pour prêcher et faire des disciples – TG2000 15/9 p13 §11 La fureur extrême. La “ folie ” ou la “ démence ” peuvent aussi être, dans l’emploi qu’en fait la Bible, une fureur extrême. Un jour de sabbat, Jésus guérit un homme dont la main droite était desséchée. Là-dessus, les scribes et les Pharisiens qui avaient observé la scène “ se remplirent de démence, et ils se mirent à parler entre eux de ce qu’ils pourraient faire à Jésus ”. (Luc 6:6-11.) Pour décrire leur état mental, Luc employa le terme grec anoïa (d’où vient le mot “ paranoïa ”), terme qui signifie littéralement “ déraison ”. Quand il avoua qu’en persécutant les chrétiens il était “ furieux [littéralement : “ fou ”] contre eux à l’extrême ”, Paul pensait certainement à une fureur, à une colère folle. — Ac 26:11. – it1 Folie, démence Les apôtres n’étaient pas des lâches ; il n’empêche qu’ils étaient tous sujets à la crainte de l’homme. Comment Jésus les a-t-il aidés à progresser ? Il les a préparés à l’opposition à venir. “ Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent, leur a-t-il dit, et quand ils vous excluent et qu’ils vous outragent et rejettent votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. ” (Luc 6:22). Jésus a prévenu ses disciples qu’ils devaient s’attendre à des outrages, à de l’opposition. Cette opposition viendrait “ à cause du Fils de l’homme ”. Jésus leur a aussi assuré que, tant qu’ils s’appuieraient sur Jéhovah, celui-ci les soutiendrait. En outre, il a invité les nouveaux à fréquenter ses disciples et à se lier d’amitié avec eux. Quand quelqu’un étudie la Bible avec nous, nous devons l’aider à vaincre la crainte de l’homme. Une difficulté anticipée est souvent plus facile à surmonter. Préparons donc avec lui des réponses bibliques simples et logiques aux questions et aux objections que ses collègues ou d’autres pourraient soulever. – TG2011 15/11 p26 §11,12 Jésus, qui, avant de devenir homme, avait travaillé aux côtés de son Père en habile Ouvrier à la pose des fondements de la terre, comprenait parfaitement la valeur de fondations solides. C’est ce qui ressort de l’exemple où il mit en scène un homme avisé qui est allé profond et a posé les fondations de sa maison sur le roc, tandis qu’un sot a construit sa maison sur le sable et a subi une grande perte (Luc 6:47-49). De même, comparant l’œuvre qui consiste à faire des disciples de Christ à un travail de construction, Paul souligna l’importance de bâtir avec des matériaux ininflammables sur Jésus Christ le fondement, afin de ne pas subir une perte. 1Co 3:10-15. – it1 Fondations Qu’est-ce que la Règle d’or ? La “Règle d’or” est définie comme “le principe de conduite morale énoncé en Matthieu 7:12 et en Luc 6:31, selon lequel on doit faire pour les autres ce que l’on voudrait qu’ils fassent pour nous”. C’est le conseil suivant, donné par Jésus : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, de même vous aussi, vous devez le faire pour eux » (Mat. 7:12). Comment l’appliquer ? D’abord, en nous demandant : « Si j’étais à sa place, comment aimerais-je être traité ? » Ensuite, en agissant en conséquence pour lui faire plaisir dans la mesure du possible. Nous appliquons souvent la Règle d’or dans nos relations avec nos frères et sœurs. Mais Jésus n’a pas dit que nous devions le faire uniquement envers ceux qui partagent notre foi. En fait, quand il a énoncé la Règle d’or, il expliquait comment traiter les gens en général, y compris nos ennemis (Luc 6:27, 28, 31, 35). Si nous devons traiter nos ennemis selon cette règle, il est encore plus important de l’appliquer quand nous prêchons – TG2014 15/5 p11 §2,3 Alors que les Israélites droits observaient la loi divine relative aux prêts sans intérêt, il semble que la pratique du prêt à intérêt se répandit, ce qui causa des difficultés aux débiteurs indigents. Cependant, Jésus Christ confirma la loi divine dans ce domaine et lui donna même une application plus large quand il dit : “ Continuez [...] de prêter sans intérêt, sans rien espérer en retour. ” (Lc 6:34, 35). Il ne conviendrait donc pas de refuser assistance à quelqu’un qui, non par sa faute, mais à cause de malheurs répétés, serait incapable de rembourser une dette. Toutefois, quand l’emprunt n’est pas imposé par la pauvreté, il n’y a aucune objection à exiger un intérêt sur un prêt. Quand, dans un exemple, il mit en scène un esclave méchant blâmé pour n’avoir pas déposé l’argent de son maître chez les banquiers afin d’en retirer un intérêt, Jésus laissa entendre qu’il n’y a aucun mal à percevoir un intérêt d’un capital investi. — Mt 25:26, 27 ; Lc 19:22, 23. - it-1 p1200 Intérêt Sur la terre, Christ Jésus refléta la générosité de son Père Jéhovah et enseigna qu’il fallait faire de même. S’étendant sur la question des prêts, il dit : “ Si vous prêtez sans intérêt à ceux dont vous espérez recevoir, quel mérite avez-vous ? Même des pécheurs prêtent sans intérêt à des pécheurs pour en recevoir l’équivalent. Au contraire, continuez [...] de prêter sans intérêt, sans rien espérer en retour ; et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, parce qu’il est bon à l’égard des ingrats et méchants. ” — Lc 6:34, 35. Les auditeurs de Jésus, des Juifs, étaient tenus par la Loi de consentir des prêts sans intérêt à leurs compatriotes indigents. Il n’y avait rien d’extraordinaire, même pour des pécheurs, à prêter sans intérêt à ceux qui étaient en mesure de leur rendre. Peut-être même prêtait-on sans intérêt dans l’intention d’obtenir par la suite quelque faveur de l’emprunteur. En revanche, celui qui désirait être un imitateur de Dieu faisait plus qu’un pécheur, en prêtant à des indigents dans une situation économique telle qu’ils risquaient de ne jamais pouvoir rembourser. Bien entendu, l’application des paroles de Jésus est limitée par les circonstances. Par exemple, l’obligation de subvenir aux besoins des membres de sa famille a la priorité. Il serait donc mal pour quiconque de consentir un prêt au détriment de son devoir d’assurer la subsistance de sa famille. En outre, l’état d’esprit et la situation de l’éventuel emprunteur entrent en ligne de compte. Est-il dans le besoin parce qu’il est irréfléchi, paresseux ou refuse du travail alors qu’on lui propose des emplois qu’il est capable d’exercer ? Dans un tel cas s’appliquent ces paroles de l’apôtre Paul : “ Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. ” 2Th 3:10 - it-2 p654 Prêt Comme l’a déclaré Jésus, donner rend heureux tant celui qui donne que celui qui reçoit. En quête de ce bonheur, certains voient dans l’échange de cadeaux l’un des aspects les plus importants de Noël. Souvent, les cadeaux de Noël génèrent plus de stress que de bonheur. Pourquoi cela ? Parce que beaucoup se sentent obligés d’acheter des articles au-dessus de leurs moyens. Et comme tout le monde fait ses achats au même moment, la foule et les longues files d’attente mettent les nerfs à rude épreuve. “ Ayez l’habitude de donner. ” (Luc 6:38). Par ces paroles, Jésus n’a pas limité l’action de donner à une certaine période de l’année où l’on s’attend à ce que tout le monde le fasse. Il a exhorté ses disciples à faire du don spontané une habitude, un mode de vie. TG2012 1/12 p5 Par ses paroles et son exemple magistral, Jésus nous incite à la générosité. Il a manifesté cette qualité de façon remarquable en venant sur terre pour le bien de l’humanité imparfaite. Jésus s’est volontiers dessaisi de sa gloire céleste pour devenir un homme et donner sa vie en faveur des humains pécheurs, dont certains obtiendraient des richesses dans les cieux en étant ses cohéritiers dans le Royaume. De plus, il a assurément encouragé à se montrer généreux lorsqu’il a dit : “ Ayez l’habitude de donner, et on vous donnera. On versera dans votre giron une belle mesure, tassée, secouée et débordante. Car c’est avec la mesure dont vous mesurez qu’on mesurera pour vous en retour. ” (Luc 6:38). L’expression ‘ verser dans le giron ’ fait allusion à la coutume qu’avaient certains vendeurs de remplir le pan du vêtement de dessus de l’acheteur. Ce pan était maintenu par une ceinture et servait de poche qui servait à porter ou à garder des choses. Le mot “giron” ou littéralement “sein” (kolpos en grec) désigne le creux formé par le pli d’une robe flottante juste au-dessus de la ceinture; dans cette poche, les vendeurs versaient, après les avoir mesurées, les marchandises qu’on leur achetait. Notre générosité spontanée pourrait nous valoir de recevoir une belle mesure en retour, peut-être quand nous serons en difficulté. Jéhovah aime ceux qui donnent avec joie, et il les récompense. Il a lui-même donné l’exemple par excellence en offrant son Fils unique. Jésus avait l’habitude d’indiquer à ses disciples une ligne de conduite à suivre, et il a laissé là un excellent exemple. Il a dit que ceux qui recevraient des dons réagiraient de belle manière. En Luc 6:38, Jésus ne parlait pas uniquement de dons matériels. Il ne conseillait pas à ses disciples d’adopter une conduite qui les appauvrirait. Au contraire, il les encourageait dans une voie qui enrichirait leur spiritualité. Si nous donnons de notre temps, de notre énergie et de nos ressources matérielles pour favoriser le vrai culte, nous en retirerons à coup sûr de la joie et nous obtiendrons de grandes récompenses – TG2009 15/2 p13 §15-17 Le but que recherchait Jésus en enseignant ses disciples était qu’ils deviennent comme lui, des prédicateurs et des enseignants de la bonne nouvelle du Royaume. Il dit : “ Un élève n’est pas au-dessus de son enseignant, mais tout homme qui est parfaitement instruit sera comme son enseignant. ” (Luc 6:40). La majorité de ses disciples étaient des gens ordinaires tout comme nous. En accompagnant Jésus, en l’écoutant et en observant ses méthodes d’enseignement, ils n’ont pas tardé à se qualifier pour aller, par deux, prêcher la bonne nouvelle à leurs semblables. Ils ont pris à cœur l’ordre de ‘faire des disciples Nous qui sommes disciples de Jésus, nous avons le devoir de prêcher la bonne nouvelle et de ‘faire des disciples’. Que Jéhovah bénit notre prédication de porte en porte, tout comme il le faisait au premier siècle, cela ressort du nombre de baptisés enregistrés chaque mois. Ces chrétiens entreprennent à leur tour l’œuvre qui consiste à faire des disciples et c’est ainsi que le nombre des proclamateurs s’est accru.- it-1 p650 Toutefois, en qualité de ministres chrétiens, notre premier souci sera de parler d’un cœur bon de la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Nous connaissons tous les nombreuses et diverses façons qui permettent de travailler au salut d’autrui. Et assurons-nous que notre cœur soit toujours plein d’amour pour ceux à qui nous parlons. Parlons surtout d’un cœur bon en vue du salut de notre prochain en l’enseignant, c’est-à-dire instruisons-le patiemment et explicitement, afin qu’il sache exprimer par ses propres paroles ce que nous lui avons enseigné. Cette méthode le qualifiera à enseigner autrui qui, de leur côté, seront ainsi stimulés à en faire autant. — Luc 6:40. – TG1962 p11 Comment déterminer ce que nous avons amassé dans notre cœur ? Jésus a expliqué : “ Un homme bon, du bon trésor de son cœur, produit du bon, mais un homme mauvais, de son mauvais trésor, produit ce qui est mauvais ; car c’est de l’abondance du cœur que sa bouche parle. ” (Luc 6:45). Nos sujets de conversation habituels constituent un bon indice de ce sur quoi notre cœur est porté. Parlons-nous souvent de biens matériels et d’activités profanes ? Ou nos conversations tournent-elles fréquemment autour de questions spirituelles et d’objectifs théocratiques ? Au lieu de raconter les fautes des autres, préférons-nous les couvrir avec amour. Parlons-nous beaucoup des gens et de leur vie, et peu de principes et d’idées ? Serait-ce que nous nous mêlons des affaires d’autrui ? – TG2001 15/10 p23 §6 “ Tout homme donc qui entend mes paroles que voici et les met en pratique sera comparé à un homme avisé, qui a bâti sa maison sur le roc. ” Bien entendu, Jésus ne parlait pas de la construction d’une maison au sens littéral, mais de la manière dont on construit sa vie. Ceux qui tiennent compte des paroles de Jésus font preuve de discernement et de bon sens. Ils fondent leurs aspirations et leurs actions sur le roc que sont les enseignements du Christ ; pour ce faire, ils mettent en pratique ce qu’ils apprennent. On notera avec intérêt que ce roc symbolique ne se trouve pas en surface. Dans cet exemple, l’homme doit fournir des efforts pour l’atteindre : il doit ‘ creuser profond ’. (Luc 6:48.) Pareillement, les disciples de Jésus se donnent de la peine pour cultiver des qualités durables qui les rapprochent de Dieu. Que se passe-t-il lorsque la solidité des fondations spirituelles des disciples de Jésus est soumise à rude épreuve ? L’obéissance volontaire aux enseignements du Christ et les qualités chrétiennes sont un gage de robustesse dans de telles périodes de difficultés ; ce sera particulièrement le cas lors de la tempête d’Harmaguédon, qui est sur le point d’éclater. Ainsi donc, parce qu’ils observent les enseignements du Christ, beaucoup résistent aux tempêtes de l’existence. Vous le pouvez aussi. – TG2007 1/1 p32 Quelle vérité importante Jésus a-t-il communiquée à ses disciples avec cet exemple des deux bâtisseurs ? Examinons de plus près ses paroles. Que remarquez-vous concernant les deux maisons ? L’une comme l’autre ont subi les mêmes calamités. Peut-être se ressemblaient-elles en apparence. Peut-être étaient-elles situées au même endroit — côte à côte, qui sait ? Mais l’une était bâtie sur le sable, l’autre sur le roc. Comment l’expliquer ? Comme cela ressort de l’Évangile de Luc, l’homme avisé “ a creusé, est allé profond ”, afin d’atteindre le roc (Luc 6:48). C’est la raison pour laquelle sa maison a tenu bon. Qu’est-ce que Jésus a voulu mettre en évidence ? Ni l’apparence ni l’emplacement des maisons, ni la puissance des éléments, mais le comportement des bâtisseurs. L’un a creusé profond ; l’autre, non. Comment pouvez-vous ressembler à l’homme avisé qui a creusé profond ? Jésus lui-même a résumé l’idée importante de l’exemple en disant : “ Pourquoi donc m’appelez-vous ‘ Seigneur ! Seigneur ! ’ mais ne faites-vous pas les choses que je dis ? Tout homme qui vient à moi, qui entend mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il est semblable. Il est semblable à un homme [...] qui a creusé, est allé profond et a posé les fondations sur le roc. ” — Luc 6:46-48. En somme, se contenter d’écouter les enseignements bibliques ou de lire la Bible chez soi revient à bâtir sur le sable : nul besoin de creuser. En revanche, mettre en pratique les enseignements du Christ réclame de sérieux efforts. Cela équivaut à creuser profond pour atteindre le roc. Ainsi, vous ne parviendrez à demeurer un disciple de Christ et à tenir ferme que si vous appliquez ce que vous entendez. Si vous appliquez dans votre vie ce que vous apprend votre étude de la Bible, vous ressemblerez à l’homme avisé qui a creusé profond. Quiconque étudie la Bible devrait donc prendre le temps de se demander : ‘ Suis-je un simple auditeur, ou bien un pratiquant ? Est-ce que je me contente de lire et d’étudier la Bible, ou bien est-ce que je tiens compte des directives de la Bible quand j’ai des décisions à prendre ? ’ Que gagnerez-vous à creuser profond pour bâtir sur le roc — autrement dit à appliquer sans tarder ce que vous lisez dans la Parole de Dieu ? Jésus a déclaré : “ Quand il y a eu inondation, le fleuve s’est rué contre cette maison, mais il n’a pas été assez fort pour l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. ” (Luc 6:48). À n’en pas douter, si vous bâtissez bien en appliquant ce que vous apprenez, non seulement les épreuves semblables à des tempêtes ne parviendront pas à détruire votre maison — votre foi — mais elles n’arriveront pas même à l’ébranler. N’est-ce pas là une pensée rassurante ? – TG2008 1/11 p29-31 En Palestine, lors des fortes pluies, il arrivait que les eaux dévalent soudain dans le lit asséché des torrents en un flot destructeur. Pour tenir debout, les maisons devaient avoir des fondations sur le roc. La relation de Luc précise que l’homme mis en scène par Jésus “a creusé, est allé profond et a posé un fondement sur la masse rocheuse”. (Luc 6:48.) C’était une tâche difficile, mais elle fut récompensée quand la tempête vint. Celui qui bâtit en lui des qualités chrétiennes sur les paroles de Jésus sera récompensé quand le flot de l’adversité frappera – TG1990 1/10 p24 Jésus ‘ avait pitié des foules, parce qu’elles étaient dépouillées et éparpillées comme des brebis sans berger ’. (Mt 9:36.) Sa prédication de la bonne nouvelle aux pauvres et aux opprimés contrastait tellement avec la manière d’agir des chefs religieux du judaïsme qu’elle constitua une des preuves qu’il était bien le Messie (Luc 7:22). Elle offrit également à ceux qui réagirent favorablement le glorieux privilège d’hériter du Royaume céleste. Luc 6:20 – it2 Pauvres “ Le messager de l’alliance. ” En accomplissement de Malachie 3:1 parut Jean le baptiseur, le messager qui prépara le chemin devant Jéhovah en apprêtant les Juifs à la venue du principal représentant de Dieu, Jésus Christ. - Luc 7:27, 28. - it2 Messager Jésus donna une formation à ses disciples, tant par la parole que par l’exemple. Il enseigna non seulement en public, mais également chez des particuliers, apportant la bonne nouvelle directement aux personnes (Luc 7:36). Les récits des rédacteurs des Évangiles montrent que les disciples de Jésus étaient présents dans nombre de cas où il donna un témoignage à différentes sortes de gens, car les conversations mêmes sont rapportées. Selon le livre des Actes, ses disciples suivirent cet exemple, allant de maison en maison proclamer le message du Royaume – it2 Ministre À l’époque où Jésus Christ était sur la terre, il arrivait qu’un hôte fournisse de l’eau à son invité pour qu’il se lave les pieds, lui donne un baiser et lui enduise la tête d’huile. Simon le Pharisien omit de donner ces trois marques d’hospitalité à Jésus lorsqu’il le reçut. C’est pourquoi, quand une pécheresse en pleurs mouilla les pieds de Jésus de ses larmes, les essuya avec ses cheveux, les embrassa, puis les enduisit d’huile parfumée, le Christ fit remarquer l’omission de Simon, puis déclara à la femme : “ Tes péchés sont pardonnés. ” Luc 7:36-50. – it2 Lavement des pieds Cette onction de Jésus par Marie, que relatent Matthieu, Marc et Jean, ne doit pas être confondue avec l’onction rapportée en Luc 7:36-50. Les deux événements présentent quelques similitudes, mais comportent des différences. Le premier, raconté par Luc, eut lieu dans le district de Galilée, dans le Nord. ; le deuxième, dans le Sud., à Béthanie de Judée. La première fois, c’était chez un Pharisien ; la deuxième, chez Simon le lépreux. La première action fut accomplie par une femme non nommée et connue comme “ pécheresse ”, probablement une prostituée ; la deuxième par Marie, la sœur de Marthe. Il y eut aussi un intervalle de plus d’une année entre les deux événements – it2 Marie Amitié. Embrasser quelqu’un ; lui laver les pieds ; lui enduire la tête. On témoignait son amitié à quelqu’un en l’embrassant ou, dans des moments de grande émotion, en se jetant à son cou, tout en l’embrassant et en versant des larmes. Trois gestes étaient toujours considérés comme nécessaires pour témoigner son hospitalité envers un hôte : l’embrasser en le saluant, lui laver les pieds et oindre sa tête. Luc 7:44-46 – it1 attitudes et gestes Pourquoi Jésus a-t-il pu dire à une femme connue comme pécheresse que ses péchés étaient pardonnés ? — Luc 7:37, 48 – Alors que Jésus est étendu à table chez un Pharisien nommé Simon, une femme ‘ se place derrière lui, à ses pieds ’. Elle lui mouille les pieds de ses larmes et les essuie avec ses cheveux ; puis elle les embrasse tendrement et les enduit d’huile parfumée. Elle est “ connue dans la ville comme pécheresse ”, précise l’Évangile. Bien sûr, tout humain imparfait est pécheur, mais les Écritures utilisent généralement ce terme pour parler de quelqu’un dont les péchés sont notoires ou qui a la réputation de pécher. Cette femme est probablement une prostituée. Voilà à qui Jésus dit : “ Tes péchés sont pardonnés. ” (Luc 7:36-38, 48). Qu’entend-il par-là ? Puisque le sacrifice rédempteur n’a pas encore été offert, comment ce pardon est-il possible ? Cette femme a mené une vie immorale, mais s’est repentie. Elle reconnaît qu’elle a besoin d’être rachetée du péché et montre par ses actions qu’elle estime profondément celui par qui Jéhovah fournit ce rachat. Même s’il n’est encore qu’à venir, le sacrifice de Jésus est tellement certain que sa valeur peut déjà être appliquée à des personnes comme elle. C’est pourquoi Jésus lui dit : “ Tes péchés sont pardonnés. ” Ce récit l’indique clairement : au lieu de rejeter les pécheurs, Jésus leur faisait du bien. En outre, Jéhovah est désireux de pardonner à ceux qui se repentent. Quelle assurance merveilleuse et réconfortante pour nous, humains imparfaits – TG2010 15/8 p6-7 Il existe différentes façons d’éveiller l’intérêt des gens pour la bonne nouvelle. Comment choisir la plus appropriée ? En étant un observateur attentif. Parce qu’il était parfait, Jésus, notre Modèle, a été capable de discerner l’indignation inexprimée d’un Pharisien, la sincérité du repentir d’une pécheresse ou encore l’esprit de sacrifice d’une veuve (Luc 7:37-50). Il pouvait répondre aux besoins spirituels de chacun de ses interlocuteurs. Cela dit, il n’est pas nécessaire d’être parfait pour être un bon observateur. Avant d’engager la conversation avec quelqu’un, cherchons à repérer des indices sur sa culture, ses centres d’intérêt ou sa situation familiale. Peut-être pourrons-nous aussi déterminer ce qu’il était en train de faire et l’évoquer avec doigté dans notre introduction. Un observateur attentif ne se laisse pas distraire de son objectif. – TG2012 15/3 p12 §10,11 RECHERCHONS LES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 2 JUILLET 2018 - LUC 6-7.docx RECHERCHONS LES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 2 JUILLET 2018 - LUC 6-7.pdf
  15. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC 4-5 Luc 4:17 : Qu’est-ce qui montre que Jésus connaissait très bien la Parole de Dieu ? (nwtsty, note d’étude). « On lui remit alors le rouleau du prophète Isaïe, et il ouvrit le rouleau et trouva l’endroit où il était écrit » Le rouleau du prophète Isaïe : Le Rouleau d’Isaïe de la mer Morte est constitué de 17 bandes de parchemin fixées les unes aux autres. Le tout forme un rouleau de 7,3 m de long contenant 54 colonnes. Le rouleau utilisé dans la synagogue de Nazareth avait peut-être une longueur semblable. Comme au Ier siècle le texte biblique n’était pas découpé en chapitres et en versets, Jésus devait retrouver où se situait le passage qu’il voulait lire. Mais le fait qu’il trouva l’endroit où les paroles prophétiques étaient écrites prouve qu’il avait une excellente connaissance de la Parole de Dieu. - nwtsty, note d’étude Le rouleau qui a été remis à Jésus lors de cette réunion n’était pas un livre divisé en chapitres et en versets, comme le sont nos bibles aujourd’hui. On peut s’imaginer Jésus dérouler le rouleau de la main gauche tout en l’enroulant de la droite jusqu’à ce qu’il trouve le passage qu’il cherchait. Une fois la lecture terminée, le rouleau était ré-enroulé jusqu’au début - TG2010 1/ 4 À l’époque, le livre d’Isaïe n’était pas divisé en chapitres et en versets, comme il l’est aujourd’hui. Lorsque Jésus s’est vu remettre le rouleau d’Isaïe dans la synagogue de Nazareth, il lui a fallu repérer le passage qui correspond à Isaïe 61:1, 2 dans nos bibles. Il “ trouva l’endroit ” facilement, ce qui montre qu’il connaissait bien la Parole de Dieu. – TG2008 1/ 4 p30 Comment les rouleaux étaient-ils fabriqués ? On collait ensemble des morceaux de cuir, de parchemin ou de papyrus pour former une longue bande. On enroulait cette bande autour d’un bâtonnet, la face écrite vers l’intérieur. Le texte était rédigé en colonnes étroites sur toute la largeur du rouleau. Quand le rouleau était long, il y avait des bâtonnets aux deux extrémités pour que le lecteur puisse dérouler le texte d’une main et l’enrouler de l’autre jusqu’à ce qu’il trouve le passage recherché. TG2016/1 Luc 4:25 : Combien de temps la sécheresse a-t-elle duré aux jours d’Élie ? (nwtsty, note d’étude). « Par exemple, je vous le dis en vérité : Il y avait beaucoup de veuves en Israël, aux jours d’Éliya, quand le ciel a été fermé trois ans et six mois, de sorte qu’est survenue une grande famine sur tout le pays » Pendant trois ans et six mois : Selon 1Rois 18:1, Élie a annoncé la fin de la sécheresse « dans la troisième année ». C’est pourquoi certains prétendent que Jésus contredit le récit de 1 Rois. Cependant, le récit des Écritures hébraïques ne laisse pas entendre que la sécheresse a duré moins de trois ans. La phrase « dans la troisième année » s’applique de toute évidence à la période qui commence au moment où Élie a, pour la première fois, annoncé la sécheresse à Achab (1Rois 17:1). Cette annonce a vraisemblablement été faite alors que la saison sèche était déjà en cours ; cette saison dure généralement jusqu’à six mois, mais cette fois-ci elle a peut-être duré plus longtemps que d’habitude. De plus, la sécheresse ne s’est pas arrêtée immédiatement après qu’Élie s’est de nouveau présenté devant Achab, « dans la troisième année », mais seulement après l’épreuve par le feu au mont Carmel, épreuve qui s’est déroulée plus tard (1Rois 18:18-45). C’est pourquoi les paroles de Jésus rapportées ici, tout comme celles du demi-frère de Christ, rapportées en Jacques 5:17, sont en accord avec la chronologie des évènements de 1Rois 18:1. - nwtsty, note d’étude C’est probablement parce que Baal, censément le propriétaire du ciel, était considéré par ses adorateurs comme celui qui donnait les pluies et la fertilité qu’Élie ordonna une sécheresse au nom de Jéhovah (1R 17:1). Après trois années et six mois, Baal s’étant révélé incapable de mettre un terme à la sécheresse en réponse aux nombreuses suppliques que ne manquèrent pas de lui adresser ses prêtres et ses adorateurs, Élie convoqua tout le peuple au mont Carmel afin qu’il soit témoin d’une grande épreuve qui déterminerait qui est le vrai Dieu. À l’issue de cette épreuve, les adorateurs de Baal furent humiliés et 450 prophètes de Baal tués. Jéhovah, et non Baal, fit ensuite pleuvoir pour mettre fin à la sécheresse 1R 18:18-46 – it1 p246 Une sécheresse L’avertissement. Avant que Jéhovah ne frappe Israël d’une grave sécheresse, son prophète Éliya a annoncé : “ Il n’y aura durant ces années-ci ni rosée ni pluie, sauf sur l’ordre de [la] parole [de Dieu] ! ” 1 Rois 17:1. La raison. C’est le culte qu’Israël vouait au faux dieu Baal qui a motivé l’action de Jéhovah. “ Vous avez abandonné les commandements de Jéhovah, a déclaré Éliya, et [...] tu es allé à la suite des Baals. ” 1 Rois 18:18. La protection des adorateurs obéissants. Durant la sécheresse, Jéhovah a procuré de la nourriture à ses adorateurs obéissants. — 1 Rois 17:6, 14 ; 18:4 ; 19:18. – RV2012/12 p10 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Les paroles de Jéhovah se sont réalisées. L’évangéliste Luc rapporte ce qui s’est produit aussitôt après le baptême de Jésus : “ Jésus, plein d’esprit saint, revint du Jourdain, et il fut conduit par l’esprit çà et là dans le désert. ” (Luc 4:1). Là, tandis que son Fils jeûnait, priait et méditait, Jéhovah lui a vraisemblablement fourni des instructions et des éclaircissements sur la mission qui lui était confiée. La force agissante de Dieu s’est exercée sur l’esprit et le cœur de Jésus pour guider ses pensées et ses décisions. Par conséquent, Jésus a su comment agir en toutes circonstances, et il a fait exactement ce que son Père attendait de lui. Ayant constaté le puissant effet que l’esprit saint avait sur lui, Jésus a inculqué à ses disciples l’importance de demander cet esprit et de se laisser guider par lui. C’est également pour nous une nécessité, car l’esprit saint est en mesure de transformer notre façon de penser, de sorte qu’elle s’harmonise avec celle de Christ. En permettant à l’esprit de Dieu de nous guider, nous réussirons à penser comme Christ et à imiter son exemple. – TG2011 15/12 p15 §11 Quand Satan l’a tenté dans le désert, Jésus l’a contré en citant la Parole de Dieu avec exactitude (Luc 4:1-13). En fondant sa défense sur les Écritures, Jésus parlait avec son cœur, et c’est pour cette raison que la stratégie du Diable a échoué, alors qu’elle avait si bien fonctionné en Éden. Les manœuvres de Satan seront tout aussi inopérantes sur nous si nous remplissons notre cœur des paroles de Jéhovah. Rien ne saurait être plus important, car “ du cœur viennent les sources de la vie ”. — Proverbes 4:23. Cela étant, il nous faut continuer à garder notre cœur, sans jamais nous relâcher. Malgré son échec dans le désert, Satan n’a pas renoncé à éprouver Jésus (Luc 4:13). Il agira de même avec nous : il essaiera toutes sortes de stratégies pour briser notre intégrité. Aussi, imitons Jésus en cultivant un amour profond pour la Parole de Dieu tout en priant constamment pour recevoir de l’esprit saint et de la sagesse. Pour sa part, Jéhovah promet à tous ceux qui se réfugient en lui qu’ils ne subiront aucun dommage spirituel. – TG2005 1/9 p28 Nous accroîtrons notre courage en méditant sur l’exemple de Jésus qui a agi courageusement. Quand on examine le ministère de Jésus, on peut être impressionné par sa hardiesse devant les tentations de Satan et devant l’opposition acharnée des chefs juifs (Luc 4:1-13). Grâce à la force de Jéhovah, Jésus était inébranlable ; peu avant sa mort, il a dit à ses disciples : “ Dans le monde, vous avez de la tribulation, mais prenez courage ! J’ai vaincu le monde. ” (Jean 16:33 ; 17:16). En suivant son exemple, ils vaincraient à leur tour. Mais il leur faudrait pour cela ‘ prendre courage ’. Si quelqu’un tient ferme pour la vérité et pour la justice, c’est courageux. Si quelqu’un tient ferme alors qu’il a peur, c’est encore plus courageux. En réalité, n’importe quel chrétien peut se montrer courageux du moment qu’il veut sincèrement accomplir la volonté de Jéhovah, qu’il est déterminé à rester fidèle, qu’il compte constamment sur Dieu et qu’il se rappelle que Jéhovah a déjà fortifié un nombre incalculable d’hommes et de femmes. En outre, la pensée que notre courage plaît à Jéhovah et l’honore renforce notre détermination à ne pas faiblir. Nous sommes prêts à supporter des moqueries, ou pire encore, parce que nous l’aimons profondément. – TG2003 1/3 p11 §12,16 CONSIDÈREZ LES GOUVERNEMENTS HUMAINS COMME JÉHOVAH LES CONSIDÈRE - Dieu laisse subsister la structure politique du monde parce qu’elle offre une certaine stabilité, qui nous permet de prêcher la bonne nouvelle du Royaume. Dieu nous demande même de prier pour ceux qui gouvernent, surtout quand leurs décisions pourraient avoir une incidence sur notre culte. En cas d’injustice, nous en appelons aux autorités gouvernementales, comme l’apôtre Paul l’a fait (Actes 25:11). Bien que la Bible enseigne que l’adversaire de Dieu, Satan, a pouvoir sur les systèmes politiques, elle ne dit pas qu’il tient chaque dirigeant ou responsable dans sa main (Luc 4:5, 6). Gardons-nous donc de laisser entendre qu’un dirigeant en particulier est manipulé par le Diable. Quand nous avons affaire « aux gouvernements et aux autorités », nous « ne parlons en mal de personne » (Tite 3:1, 2). Nous obéissons à Dieu en n’ayant pas de préférence pour un candidat, un parti ou une idéologie, qu’ils semblent soutenir nos intérêts ou pas. Comment notre neutralité pourrait-elle être éprouvée sous ce rapport ? Imagine qu’un soulèvement populaire tente de renverser un régime oppressif, qui fait souffrir aussi les serviteurs de Dieu. Même sans défiler avec les contestataires, se pourrait-il que nous soyons avec eux en pensée ? Nous devons rester neutres non seulement en paroles et en actions, mais aussi dans notre cœur. – TG2016 Avril p28 §6 De nombreux anges ont rejoint Satan dans sa rébellion. Lorsque ces anges ont abandonné la famille de Dieu, ils se sont placés sous l’autorité de Satan. Mais ces rebelles ne sont pas une simple bande de perturbateurs ! Dans le monde invisible des esprits, Satan a mis en place une imitation du Royaume de Dieu. Lui-même en est le roi, et il a organisé les démons en « gouvernements », leur a donné une certaine autorité et a fait d’eux des « maîtres mondiaux » Au moyen de son organisation, Satan contrôle tous les gouvernements humains. Nous le savons parce que, lorsqu’il a montré à Jésus « tous les royaumes de la terre », il lui a dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes, parce qu’il m’a été livré, et je le donne à qui je veux » (Luc 4:5, 6). Cela dit, de nombreux gouvernements accomplissent de bonnes choses pour leurs citoyens, et certains dirigeants ont de bonnes intentions. Mais aucun dirigeant humain n’est capable d’apporter les changements dont nous avons le plus besoin – TG2018 Mai p23 §5,6 Satan a calomnié Jéhovah tout au long de l’Histoire. Il a influencé une bonne partie de l’humanité. “ Le monde entier se trouve au pouvoir du méchant ”, lit-on en 1 Jean 5:19. Voilà pourquoi le Diable a pu tenter Jésus en lui proposant le pouvoir et la gloire de “ tous les royaumes de la terre habitée ”. (Luc 4:5-7.) Au sujet de Satan, l’apôtre Paul déclare : “ Si donc la bonne nouvelle que nous annonçons est vraiment voilée, elle est voilée chez ceux qui périssent, chez qui le dieu de ce système de choses a aveuglé l’intelligence des incrédules, pour que la lumière de la glorieuse bonne nouvelle concernant le Christ, qui est l’image de Dieu, ne puisse percer. ” (2 Corinthiens 4:3, 4). Satan est “ un menteur et le père du mensonge ”, mais il se présente comme “ un ange de lumière ”. Il possède à la fois le pouvoir et les méthodes nécessaires pour aveugler l’esprit des dirigeants et celui de leurs peuples. Propagande, mythes et mensonges religieux lui ont permis d’égarer les humains. Aujourd’hui encore, des forces démoniaques sous la direction de Satan le Diable agissent en coulisse pour exercer une influence sur des dirigeants humains et sur les humains en général, les incitant à commettre d’inqualifiables actes de barbarie tels que le génocide, le terrorisme et le meurtre. Notre protection contre l’influence de Satan et de ses démons, c’est la parole, ou message, de Dieu contenue dans la Bible – TG2007 15/3 p27 § 7,9,17 La Parole de Dieu permet d’identifier des formes insidieuses d’idolâtrie. Elle qualifie par exemple la convoitise d’“ idolâtrie ”. Convoiter, c’est désirer ce qui est interdit ; c’est par exemple vouloir posséder ce qui appartient à autrui. Satan le Diable a laissé croître en lui un désir empreint de convoitise : il voulait être comme le Très-Haut et être adoré (Luc 4:5-7). Il en est donc venu à se rebeller contre Jéhovah et à amener Ève à convoiter une chose que Dieu avait interdite. En un sens, Adam a aussi commis un acte d’idolâtrie en laissant son désir égoïste pour la compagnie de sa femme l’emporter sur l’obéissance à son Père céleste bienveillant. À l’opposé, quiconque veut fuir le jour de la colère de Dieu doit vouer à ce dernier un attachement exclusif et rejeter toute forme de convoitise. – TG2008 15/10 p9 §10 Le récit de la pêche extraordinaire montre aussi l’importance d’avoir la bonne motivation pour obéir au Christ : l’amour. Quand Pierre lui a dit : “ Éloigne-toi de moi, Seigneur, parce que je suis un homme pécheur ”, Jésus ne s’est pas éloigné ni ne l’a condamné pour un péché quelconque (Luc 5:8). Jésus ne l’a pas non plus critiqué parce qu’il lui demandait de partir. Au lieu de tout cela, il a répondu gentiment : “ Cesse d’avoir peur. ” Si quelqu’un avait obéi au Christ parce qu’il aurait ressenti une crainte morbide à son égard, sa motivation n’aurait pas été bonne. Jésus a dit à Pierre que ses compagnons et lui se rendraient utiles en devenant pêcheurs d’hommes. De la même façon aujourd’hui, nous ne faisons pas appel à la peur ni à d’autres sentiments négatifs, comme la culpabilité et la honte, pour obliger autrui à obéir au Christ. Seule l’obéissance, consentie de toute son âme et fondée sur l’amour pour Dieu et pour Christ, réjouit le cœur de Jéhovah – TG2004 1/7 p10 §9 Le profond amour de Jésus pour les gens transparaissait toujours dans son enseignement. Celui-ci ne rabaissait jamais personne, contrairement à l’enseignement des humains vaniteux. Après avoir assisté à un de ses miracles, de stupéfaction, Pierre est tombé aux genoux de Jésus. Mais Jésus ne voulait pas que ses disciples éprouvent une crainte morbide de lui. Il a dit à Pierre avec gentillesse : “ Cesse d’avoir peur ”, puis lui a parlé de l’œuvre passionnante consistant à faire des disciples à laquelle il prendrait part (Luc 5:8-10). Jésus voulait que ses disciples soient motivés par leur amour des vérités précieuses concernant Dieu, et non par la crainte de leur instructeur. Pour aimer les vérités que nous enseignons, nous devons d’abord aimer les apprendre. Si nous voulons suivre l’exemple de Jésus, nous fondons notre prédication et notre enseignement essentiellement sur la Bible. Quand on nous pose des questions sur nos croyances, nous avons une occasion idéale de montrer que nous aimons la Parole de Dieu. À l’exemple de Jésus, nous ne répondons pas en nous appuyant sur nos idées personnelles. Nous préférons répondre avec la Bible. – TG2002 15/8 p12 §3,9,12, Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Pour se préparer à la tâche qui l’attendait, “ Jésus, plein d’esprit saint, revint du Jourdain, et il fut conduit par l’esprit çà et là dans le désert ”. (Luc 4:1) Pendant les 40 jours qu’il a passés dans le désert, Jésus a eu le temps de méditer profondément sur la question de la souveraineté soulevée par Satan et sur ce que lui, Jésus, devait faire pour défendre la souveraineté de Jéhovah. Cette question concerne toutes les créatures intelligentes, au ciel et sur la terre. Nous devrions donc nous intéresser à la fidélité de Jésus et voir ce qu’il nous faut faire pour montrer à notre tour que nous souhaitons défendre la souveraineté de Jéhovah. – TG2007 1/12 p26 §3 Jésus s’est laissé guider par l’esprit de Dieu - Dieu a guidé son propre Fils au moyen de l’esprit saint. Jésus désirait sans doute ardemment recevoir l’aide de l’esprit de Dieu pour affronter la vie sur la terre. Luc rapporte ce qui s’est produit aussitôt après le baptême de Jésus : “ Jésus, plein d’esprit saint, revint du Jourdain, et il fut conduit par l’esprit çà et là dans le désert. ” (Luc 4:1). Là, tandis que son Fils jeûnait, priait et méditait, Jéhovah lui a vraisemblablement fourni des instructions et des éclaircissements sur la mission qui lui était confiée. La force agissante de Dieu s’est exercée sur l’esprit et le cœur de Jésus pour guider ses pensées et ses décisions. Par conséquent, Jésus a su comment agir en toutes circonstances, et il a fait exactement ce que son Père attendait de lui. Ayant constaté le puissant effet que l’esprit saint avait sur lui, Jésus a inculqué à ses disciples l’importance de demander cet esprit et de se laisser guider par lui. C’est également pour nous une nécessité, car l’esprit saint est en mesure de transformer notre façon de penser, de sorte qu’elle s’harmonise avec celle de Christ. En permettant à l’esprit de Dieu de nous guider, nous réussirons à penser comme Christ et à imiter son exemple. – TG2011 15/12 p15 §10-12 Jésus a résisté à la tentation non seulement parce qu’il connaissait les Écritures, mais aussi parce qu’il était “ plein d’esprit saint ”. (Luc 4:1.) Afin d’avoir comme lui la force de résister, nous devons nous approcher de Jéhovah et tirer pleinement profit de toutes les dispositions qu’il a prises dans le but de nous remplir de son esprit. Citons l’étude de la Bible, la prière et la fréquentation de nos compagnons chrétiens. Bon nombre d’entre nous ont d’ailleurs pris conscience qu’il est bénéfique d’avoir une vie remplie d’activités chrétiennes, car cela leur permet de rester concentrés sur des pensées constructives et spirituelles TG2011 15/1 p23 §8 Alors que Jésus jeûnait depuis 40 jours et 40 nuits, Satan a fait appel à son désir de manger en ces termes : « Si tu es un fils de Dieu, dis à cette pierre qu’elle devienne un pain » (Luc 4:1-3). Deux possibilités s’offraient à Jésus : soit se servir de ses pouvoirs pour satisfaire son besoin de nourriture, soit ne pas s’en servir. Il savait qu’il ne devait pas s’en servir à des fins égoïstes. Bien qu’ayant faim, il n’a pas laissé ce besoin primer sur ses relations avec Jéhovah et a répondu : « Il est écrit : “L’homme ne doit pas vivre de pain seul mais de tout ce qui sort de la bouche de Jéhovah” » (Luc 4:4) – TG2013 15/8 p23 N’oublions jamais que le Diable exploitera la moindre de nos épreuves pour essayer de nous éloigner de Jéhovah. Quand Jésus a-t-il été tenté par Satan ? À l’issue d’un jeûne de plusieurs semaines, alors qu’il avait faim (Luc 4:1-3). Cependant, Jésus a eu suffisamment de force spirituelle pour rejeter fermement ces tentations. Il est donc de la plus haute importance de compenser notre faiblesse physique, qu’elle soit due à la maladie, à l’âge ou à toute autre cause, en étant fort spirituellement. “ Même si l’homme que nous sommes extérieurement dépérit ”, nous ne baissons pas les bras parce que “ l’homme que nous sommes intérieurement se renouvelle de jour en jour ”. — 2 Corinthiens 4:16. N’oublions pas non plus que les pensées négatives rongent notre spiritualité. Une des meilleures parades contre les attaques de Satan est d’adopter le “ même état d’esprit ” que Jésus. Ne considérons jamais nos difficultés comme une preuve indéniable de la défaveur divine. Bien au contraire, Jéhovah nous promet de nous aider à porter tous nos fardeaux et de ménager une issue à toute tentation pouvant survenir. En nous approchant de Dieu lorsque nous sommes dans la détresse, nous pouvons relativiser notre situation et nous opposer au Diable avec succès – TG2006 15/8 p25 §7-9 Tout comme le fait parfois un grand criminel, le Diable s’est vanté avec orgueil de son pouvoir lorsqu’il a tenté Jésus, le Fils de Dieu. Après lui avoir montré “ tous les royaumes ” du monde, Satan lui a fait cette proposition : “ Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes, parce qu’il m’a été livré, et je le donne à qui je veux. Toi donc, si tu fais un acte d’adoration devant moi, cela sera tout à toi. ” — Luc 4:5-7. Si le Diable n’était qu’un principe du mal, comme certains l’ont suggéré, comment expliquer cette tentation ? Jésus était-il tenté par une pensée mauvaise ou en proie à un conflit intérieur à la suite de son baptême ? Si c’est le cas, comment a-t-on pu dire : “ Il n’y a pas de péché en lui ” ? (1 Jean 3:5.) Au lieu de nier le pouvoir du Diable sur les humains, Jésus l’a plutôt confirmé. Il l’a appelé “ le chef du monde ”, le décrivant comme “ un meurtrier ” et “ un menteur ”. – TG2011 1/9 p7 Satan « lui montra en un instant tous les royaumes de la terre habitée ; et [...] lui dit : “Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes” » (Luc 4:5, 6). Jésus n’a sans doute pas vu littéralement tous les royaumes en un instant, mais Satan a dû penser qu’une vision de leur gloire exercerait une certaine séduction sur lui. Sans le moindre scrupule, il lui a dit : « Si tu fais un acte d’adoration devant moi, cela sera tout à toi » (Luc 4:7). En aucun cas Jésus ne voulait devenir le genre de personne que Satan espérait. Sa réponse ne s’est pas fait attendre : « Il est écrit : “C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois offrir un service sacré” » (Luc 4:8). - TG2013 15/8 p23 Jésus se montrait vigilant parce qu’il savait aussi que Satan était résolu à le tenter, à le persécuter et à briser son intégrité. Cet ennemi implacable était en permanence à l’affût d’un “ moment opportun ” pour le mettre à l’épreuve (Luc 4:13). Jésus n’a jamais baissé sa garde. Il voulait être prêt à parer toute attaque, qu’elle revête la forme d’une tentation, de l’opposition ou de la persécution. Pour notre part, pouvons-nous céder à l’insouciance ? Nous savons que le Diable se comporte toujours “ comme un lion rugissant, cherchant à dévorer quelqu’un ”. Voilà pourquoi la Parole de Dieu nous invite à rester dans notre bon sens et à être vigilants – TG2012 15/2p3 §6 Souvenons-nous d’un détail important concernant les tentations du Diable : il est venu vers Jésus alors que celui-ci avait jeûné 40 jours dans le désert. À l’évidence, il a estimé que c’était vraiment un “ moment opportun ” pour éprouver l’intégrité du Fils de Dieu (Luc 4:13). Le Diable est à l’affût de moments opportuns pour éprouver la nôtre également. Voilà pourquoi il est vital que nous restions spirituellement forts. Satan attaque souvent au moment où sa proie lui semble très affaiblie. Par conséquent, lorsque nous nous sentons fatigués ou découragés, nous devrions être plus résolus que jamais à supplier Jéhovah qu’il nous accorde sa protection et son esprit saint. – TG2011 15/1 p24 §10 Jésus a été un modèle pour ses disciples dans sa façon d’accomplir sa mission en libérant les Juifs opprimés, mais fidèles, des fardeaux que constituaient les pratiques de la fausse religion (Luc 4:18). Obéissant à l’ordre de Jésus leur enjoignant de faire des disciples et de les baptiser, les premiers chrétiens ont proclamé hardiment la volonté de Dieu en rapport avec leur Seigneur ressuscité. Jéhovah se réjouissait de les voir tenir son culte pour une priorité. Rappelons-nous que si nous accordons la priorité au culte de Jéhovah, nous sommes assurés qu’il veillera sur nous. Nous n’avons pas à nous inquiéter de savoir comment nous seront assurés nos moyens de subsistance. Ne devrions-nous donc pas nous poser certaines questions pertinentes? Quelle place le culte de Jéhovah tient-il dans ma vie ? Est-ce que je m’acquitte du vœu que j’ai fait d’accomplir la volonté de Dieu au mieux de mes possibilités ? – TG1994 1/12 p8 §12-20 Jésus avait coutume d’aller à la synagogue chaque semaine. Il y entendait la lecture et le commentaire des Écritures. Il lui arrivait même de lire en public des extraits de la Parole de Dieu et d’en indiquer l’application (Luc 4:16-21). Il est facile de se rendre compte à quel point il connaissait les Écritures. Il suffit de lire les Évangiles et de compter le nombre de fois où Jésus a dit “ il est écrit ” ou bien s’est référé d’autres manières à des passages précis de l’Écriture. Par exemple, dans le Sermon sur la montagne rapporté par Matthieu, Jésus a cité les Écritures hébraïques 21 fois. Nous n’insisterons jamais assez sur l’idée que tout vrai chrétien doit examiner la Bible personnellement. Ceux qui prennent le temps d’approfondir la Bible en retirent un immense profit. Ils y trouvent des joyaux spirituels. Leurs relations avec Dieu s’affermissent, se renforcent. – TG2002 15/6 p12 Imaginez à quel point il a dû être exaltant d’entendre Jésus enseigner ! La Bible révèle l’impression qu’il a laissée à ceux qui l’ont rencontré. Luc rapporte que les habitants de la ville où Jésus avait grandi “ s’étonnaient des paroles pleines de charme qui sortaient de sa bouche ”. Luc 4:22. Jésus aimait ce qu’il enseignait. Il était convaincu d’avoir quelque chose de précieux à transmettre — la vérité concernant son Père céleste. Telle une vive lumière, les vérités qu’il enseignait révélaient ce qui était mauvais et permettaient de distinguer ce qui était bon. Elles apportaient espérance et réconfort aux humbles qui étaient abusés par des chefs religieux mal intentionnés ou qui étaient “ opprimés par le Diable ”. L’amour de Jésus pour la vérité se voyait non seulement dans ce qu’il enseignait, mais également dans tout ce qu’il faisait. Qu’en est-il de nous ? Nous devons aimer ce que nous enseignons. On reconnaît un bon enseignant au fait qu’il aime ce qu’il enseigne. Il est convaincu que ce qu’il enseigne est vrai, important et utile. Si ce qu’il enseigne a pour lui de la valeur, son enthousiasme sera manifeste et communicatif. À l’inverse, s’il n’a que peu d’estime pour ce qu’il enseigne, il ne peut guère attendre de ses élèves qu’ils se passionnent pour le sujet. Ne sous-estimez jamais l’impact que votre exemple peut avoir sur ceux qui vous écoutent. Jésus a d’ailleurs déclaré : “ Tout élève complètement instruit sera comme son maître. ” — Luc 6:40 – TG2009 15/7 p15 §1,10,11 Avant de monter au ciel, Jésus a dit à ses disciples de prêcher dans « toute la Judée et la Samarie, et jusque dans la région la plus lointaine de la terre » Ils allaient devoir surmonter leur orgueil et leurs préjugés pour accomplir cette mission. Jésus les y a préparés en parlant souvent en bien des étrangers. Jésus a dit toute l’admiration qu’il avait pour un officier étranger qui avait une foi extraordinaire (Mat. 8:5-10). Et à Nazareth, la ville où il avait grandi, il a rappelé comment Jéhovah avait aidé des étrangers, comme la veuve de Sarepta, une Phénicienne, et Naamân le lépreux, un Syrien (Luc 4:25-27). Nous aussi, nous aurons peut-être besoin de temps pour nous débarrasser de préjugés. À mesure que nous approcherons de la fin de ce monde méchant, les divisions, la haine et les préjugés seront de plus en plus courants. – TG2018 Juin p8 “ Écoute ! dit le Christ. Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai dans sa maison et je prendrai le repas du soir avec lui et lui avec moi. ” Jésus a souvent dispensé un enseignement spirituel à l’occasion de repas (Luc 5:29-39 ; 7:36-50 ; 14:1-24). Les “ autres brebis ” de notre époque laissent figurément Jésus entrer, ce qui les mène à la vie éternelle. Nous vivons les derniers jours. Ce n’est pas le moment d’être insouciants, matérialistes ou quoi que ce soit d’autre qui nous amènerait à n’offrir à Dieu qu’un service symbolique. Que toutes les congrégations continuent donc de briller avec éclat comme autant de porte-lampes que Jésus garde à leur place ! Soyons des chrétiens fidèles, toujours déterminés à prêter attention quand le Christ parle et à écouter ce que l’esprit dit. Nous connaîtrons alors la joie sans fin d’être des porteurs de lumière à la gloire de Jéhovah. – TG2003 15/5 p15 « Luc le médecin bien-aimé », rédacteur du livre des Actes, a lui aussi voyagé aux côtés de Paul. Il est logique de supposer que Luc a donné des avis et des soins médicaux à Paul et à ses compagnons missionnaires. Pourquoi ? Par exemple, parce qu’au cours d’un voyage, Paul est tombé malade (Gal. 4:13). Luc a pu lui apporter une aide médicale, conformément à ces paroles de Jésus : « Ce ne sont pas ceux qui sont en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui vont mal » (Luc 5:31). La Bible n’indique pas où et quand Luc a reçu sa formation médicale. Mais elle indique que Paul a transmis les salutations de Luc aux chrétiens de Colosses. Luc était donc visiblement connu dans cette ville. Et comme il existait une école de médecine à Laodicée, ville voisine, il est possible que ce soit l’endroit où il a été formé. Quoi qu’il en soit, Luc n’était pas un apprenti docteur, qui se plaisait à offrir des conseils médicaux sans être qualifié pour le faire. Il était médecin. C’est ce que prouvent les termes médicaux précis qu’il a employés dans son Évangile et dans le livre des Actes, ainsi que la place qu’il a accordée aux guérisons opérées par Jésus. – TG2015 15/12 p25 §11,12 “Le vieux est bon” - Un jour, on demanda à Jésus Christ pourquoi ses disciples ne jeûnaient pas comme les disciples de Jean le Baptiste et ceux des Pharisiens. Il leur répondit entre autres choses : “Personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, et il se répandra, et les outres seront abîmées. Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau ; car il dit : ‘Le vieux est bon.’” — Luc 5:37-39. Par cette réponse, Jésus soulignait que son enseignement était trop puissant et trop énergique pour se confiner dans le vieux système juif qui, comme les vieilles outres, avait perdu ses propriétés et sa souplesse. Ceux qui aimaient le vin de la tradition, l’enseignement du judaïsme, trouvaient à redire à l’enseignement de Jésus Christ. Ils le rejetaient comme le vin nouveau, car ils préféraient leurs traditions. À leur avis, ‘le vieux était bon’. – RV1977 8/6 p26 L’opposition de Jésus-Christ à une fusion de différentes croyances est clairement montrée par l’illustration dont il se servit un jour. Certains avaient dit : “ Les disciples de Jean, comme ceux des pharisiens, jeûnent fréquemment et font des prières, tandis que les tiens mangent et boivent. Il leur répondit : Pouvez-vous faire jeûner les amis de l’époux pendant que l’époux est avec eux ? Les jours viendront où l’époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là. Il leur dit aussi une parabole : Personne ne déchire d’un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil habit ; autrement, il déchire l’habit neuf, et le morceau qu’il en a pris n’assortit au vieux. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues ; mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit : Le vieux est bon. ” — Luc 5:33-39. Par cette illustration, Jésus attirait l’attention sur le fait qu’il était en train d’introduire un système de choses entièrement nouveau et que celui-ci ne devait pas être lié au groupe des disciples de Jean-Baptiste ou à ceux des pharisiens. Les disciples de Jésus ne devaient pas s’associer à de tels groupes ou se conformer à leurs coutumes ou cérémonies. Jésus n’introduisait pas ce nouveau système de choses pour rapiécer et perpétuer d’anciens systèmes d’adoration sur le point d’être rejetés. Les systèmes religieux précédents étaient incapables de contenir le nouveau, ne lui convenaient pas et ne pouvaient exister à ses côtés, au contraire c’est le nouveau qui mettrait un terme à leur existence. Même la loi de Moïse devait être clouée au bois de torture comme étant accomplie et annulée. De même qu’un nouvel habit n’est pas découpé pour raccommoder des vêtements irréparables tellement qu’ils sont vieux, mais demeure intact et entièrement neuf, et de même qu’un vin nouveau n’est pas mis dans de vieilles outres desséchées, sans élasticité et susceptibles d’éclater, mais reçoit sa propre outre, ainsi en était-il de la nouvelle organisation chrétienne. Elle devait être un système de choses entièrement nouveau, séparée définitivement des anciens systèmes religieux qui avaient soit échoué soit dépassé la période de leur utilité. Néanmoins les partisans de ces vieux systèmes leur restaient attachés. Ils disaient qu’ils étaient accoutumés à l’âge respectable de ces vieux systèmes. Pour eux le vieux était bon ; ils étaient satisfaits de leur religion, elle avait été dans la famille depuis longtemps, et ils ne voulaient pas changer pour adopter quelque chose de nouveau. Il existe donc une séparation qui interdit l’inclusion de la vraie foi dans un mouvement interconfessionnel quelconque. – TG1952 15/6 p183 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 25 JUIN 2018 - LUC 4-5.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 25 JUIN 2018 - LUC 4-5.pdf
  16. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC 2-3 Luc 2:14 : Que signifie ce verset ? (nwtsty, notes d’étude). “ Gloire à Dieu là-haut dans les hauteurs, et sur terre paix parmi les hommes de bienveillance ! ” Et sur la terre, paix parmi les hommes de bienveillance : Certains manuscrits ont un texte qui pourrait être rendu par « et paix sur la terre, bienveillance envers les hommes » ; on retrouve d’ailleurs cette tournure dans certaines traductions de la Bible. Mais le choix fait par la Traduction du monde nouveau s’appuie sur des manuscrits plus anciens et plus fiables. Cette déclaration angélique ne se rapporte pas à une manifestation de la bienveillance de Dieu envers tous les humains, quels que soient leurs comportements et leurs actions. Elle se rapporte plutôt à ceux qui seront l’objet de sa bienveillance parce qu’ils manifestent une foi authentique en lui et qu’ils deviennent disciples de son Fils (voir note d’étude hommes de bienveillance de ce verset). nwtsty, notes d’étude Hommes de bienveillance : La « bienveillance » dont parle la déclaration angélique est de toute évidence celle manifestée par Dieu, non par les humains. Le mot grec eudokia peut aussi être rendu par « faveur », « bon plaisir », « approbation ». Le verbe qui lui est apparenté, eudokéô, est utilisé en Mc 1:11, où Dieu s’adresse à son Fils juste après son baptême. Il signifie fondamentalement « approuver », « être content de », « juger bon », « prendre plaisir ». Conformément à cet emploi, l’expression « hommes de bienveillance » (anthrôpoïs eudokias) désigne les personnes qui bénéficient de l’approbation et de la bienveillance de Dieu, et elle peut aussi être rendue par « personnes qu’il approuve », « personnes en qui il prend plaisir ». Donc, cette déclaration angélique se rapportait à la bienveillance de Dieu, non envers les humains en général, mais envers ceux qui lui plairaient en manifestant une foi authentique en lui et en devenant disciples de son Fils. Même si le mot grec eudokia peut, dans certains contextes, désigner la bienveillance des humains, il est souvent employé pour parler de la bienveillance de Dieu, ou de son bon plaisir, ou de la façon d’agir qu’il trouve bonne. Dans la Septante, en Ps 51:18, le mot désigne la bienveillance de Dieu. nwtsty, notes d’étude “ Les hommes de bienveillance. ” Quand un ange annonça la naissance de Jésus, il n’apparut pas devant les chefs religieux juifs, mais devant d’humbles bergers. Après qu’il leur eut appris la naissance du Messie, une armée d’anges proclamèrent : “ Gloire à Dieu là-haut dans les hauteurs, et sur terre paix parmi les hommes de bienveillance ! ” (Lc 2:14). Les anges ne proclamaient pas la paix pour les ennemis de Dieu, qui n’étaient pas en paix avec lui. “ Il n’y a pas de paix, a dit mon Dieu, pour les méchants. ” (Is 57:21). La Bible Synodale, par exemple, rend ainsi Luc 2:14 : “ Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix sur la terre, bienveillance envers les hommes ! ” Mais Dieu ne manifestait pas ici sa bienveillance à l’égard des hommes en général ; il ne voulait pas dire non plus qu’il accordait sa paix à ceux qui étaient bien disposés envers lui simplement par sentimentalité, par complaisance. Non, Dieu parlait de ceux qui lui plairaient en raison de leur foi sincère en lui et qui deviendraient disciples de son Fils – it1 p346 Quand Jésus est né, des anges sont apparus à des bergers près de Bethléhem. Ils ont loué Dieu en ces termes : “ Gloire à Dieu là-haut dans les hauteurs, et sur terre paix parmi les hommes de bienveillance ! ” (Luc 2:8, 13, 14). Autrement dit, il y aurait la paix pour ceux à qui Dieu témoignerait de la bienveillance parce qu’ils exerceraient la foi dans les dispositions qu’il prenait par l’intermédiaire de son Fils. Cela signifiait que des humains, bien que nés dans le péché, pourraient devenir purs aux yeux de Dieu et être approuvés par lui. Ils connaîtraient ainsi le calme intérieur, la paix, qu’il est impossible d’avoir autrement. Au temps fixé par Dieu, ces humains seraient libérés de tous les effets du péché adamique, en particulier de la maladie et de la mort. Il n’y aurait plus alors d’aveugles, de sourds ni d’estropiés. Plus jamais on ne serait démoralisé à cause de sa faiblesse ou accablé du fait de troubles mentaux, car tout cela aurait définitivement disparu. Il serait possible de vivre éternellement dans la perfection. À qui cette paix divine est-elle offerte ? À tous ceux qui exercent la foi en Jésus Christ Cette paix avec Dieu est essentielle. Sans elle, en effet, il ne peut y avoir de paix durable ou réelle dans aucune autre relation. La paix avec Jéhovah est le fondement de la paix véritable sur la terre. Logiquement, Jésus Christ est le Prince de paix TG1997 15/1 La bienveillance de Dieu. Dans la Bible, les termes ci-dessus sont employés à propos du plaisir, de l’approbation ou de la bienveillance de Dieu. Dieu énonce clairement ce qui est requis pour lui plaire et il décide qui il acceptera parmi ses amis, qui sera l’objet de sa bienveillance. Ceux qui rejettent sa Parole ou se rebellent contre lui ne bénéficieront pas de sa bienveillance, mais subiront son courroux – it1 p346 Luc 3:23 : Qui était le père de Joseph ? (wp16.3 9 § 1-3). « D’autre part, Jésus lui-même, lorsqu’il commença [son œuvre], avait environ trente ans, étant, à ce qu’on croyait, le fils de Joseph, [fils] de Héli » Qui était le père de Joseph ? Joseph, un charpentier de Nazareth, était le père adoptif de Jésus. Mais qui était le père de Joseph ? La généalogie de Jésus dans l’Évangile de Matthieu parle d’un certain Jacob, alors que celle dans Luc dit que Joseph était le « fils de Héli ». Comment expliquer cette différence ? (Luc 3:23 ; Matthieu 1:16). On lit dans l’Évangile de Matthieu : « Jacob devint père de Joseph. » Le terme grec employé ici indique clairement que Jacob était le père de Joseph. Matthieu établit donc la généalogie de Joseph, la lignée royale de David, par laquelle Jésus a hérité du droit légal au trône. Mais l’Évangile de Luc dit que Joseph était le « fils de Héli ». Cette expression, « fils de », peut aussi vouloir dire « gendre de ». On trouve un cas identique en Luc 3:27, où Shéaltiel, dont le père était Yekonia, est présenté comme le « fils de Néri » Shéaltiel était probablement marié avec une fille de Néri ; il était donc son gendre. De la même manière, Joseph était le « fils » de Héli, puisqu’il était marié avec sa fille, Marie. Luc établit donc la généalogie de Jésus en passant par sa mère biologique, sa généalogie « selon la chair » (Romains 1:3). Ainsi, la Bible contient deux généalogies de Jésus, toutes deux utiles. Emploi du nom du père dans les généalogies. Habituellement, on remontait l’ascendance d’un homme par son père, et non par sa mère. C’est pourquoi, même s’il y a, semble-t-il, de bonnes raisons de penser que Luc (faisant exception à la règle générale) présente la généalogie de Jésus en passant par sa mère, il ne mentionne pas celle-ci. Apparemment, il qualifie son mari, Joseph, de fils de Héli, alors que Héli était manifestement le père de Marie. Cela n’était pas du tout abusif, puisque Joseph était le gendre de Héli – it2 père Pourquoi Luc ne présente-t-il pas Marie comme la fille de Héli, qui était pourtant son père ? Parce qu’en général, les généalogies officielles ne donnaient que les noms des hommes. En voyant Joseph présenté comme le fils de Héli dans la généalogie faite par Luc, à l’époque on comprenait qu’il était en fait le gendre de Héli – TG2017/8 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? L’ange de Jéhovah, radieux, apparut à des bergers qui, en cette nuit, gardaient leurs troupeaux dans les champs en dehors de Bethléhem, et “la gloire de Jéhovah rayonna autour d’eux”. Il annonça alors la naissance qui accomplissait la prophétie divine: “Aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est Christ le Seigneur.” Comme pour donner plus d’éclat encore à l’événement, une multitude d’anges se montra dans le ciel, louant le Père du nouveau-né et disant d’une seule voix: “Gloire à Dieu là-haut dans les hauteurs, et sur terre paix parmi les hommes de la bienveillance!” Ne convenait-il pas, en effet, qu’à la naissance du futur “Prince de paix” les anges annoncent la paix divine pour tous les hommes faisant l’objet de la bienveillance de Dieu? — Luc 2:8-14. Bien avant la naissance du futur “Prince de paix”, les anges avaient loué Dieu en une certaine occasion. C’était au temps de la création, lorsqu’il avait fondé la terre (Job 38:4). En conséquence, n’est-il pas normal que les fils de Dieu aient uni leurs voix mélodieuses en un chant de louange lors de la plus illustre naissance devant jamais honorer la terre? De même qu’un père humain est félicité à la naissance de son fils premier-né, pareillement le Père céleste et Auteur de cette naissance illustre entre toutes est digne d’être exalté par les membres de sa famille dans les cieux. Comme ce chœur extrêmement harmonieux a dû réjouir l’Être divin qui, pour la première fois, devenait père dans des circonstances tout à fait nouvelles! Jamais auparavant dans toute l’histoire universelle, il n’y avait eu de naissance comparable à celle du futur “Prince de paix”. – TG1987 1/4 p13-14 §13-15 Les hommes de bienveillance. ” Quand un ange annonça la naissance de Jésus, il n’apparut pas devant les chefs religieux juifs, mais devant d’humbles bergers. Après qu’il leur eut appris la naissance du Messie, une armée d’anges proclamèrent : “ Gloire à Dieu là-haut dans les hauteurs, et sur terre paix parmi les hommes de bienveillance ! ” (Lc 2:14). Les anges ne proclamaient pas la paix pour les ennemis de Dieu, qui n’étaient pas en paix avec lui. Mais Dieu ne manifestait pas ici sa bienveillance à l’égard des hommes en général ; il ne voulait pas dire non plus qu’il accordait sa paix à ceux qui étaient bien disposés envers lui simplement par sentimentalité, par complaisance. Non, Dieu parlait de ceux qui lui plairaient en raison de leur foi sincère en lui et qui deviendraient disciples de son Fils. - it-1 p346-347 Quand Jésus est né, des anges sont apparus à des bergers près de Bethléhem. Ils ont loué Dieu en ces termes : “ Gloire à Dieu là-haut dans les hauteurs, et sur terre paix parmi les hommes de bienveillance ! ” (Luc 2:8, 13, 14). Autrement dit, il y aurait la paix pour ceux à qui Dieu témoignerait de la bienveillance parce qu’ils exerceraient la foi dans les dispositions qu’il prenait par l’intermédiaire de son Fils. Cela signifiait que des humains, bien que nés dans le péché, pourraient devenir purs aux yeux de Dieu et être approuvés par lui. Ils connaîtraient ainsi le calme intérieur, la paix, qu’il est impossible d’avoir autrement. Au temps fixé par Dieu, ces humains seraient libérés de tous les effets du péché adamique, en particulier de la maladie et de la mort. Il n’y aurait plus alors d’aveugles, de sourds ni d’estropiés. Plus jamais on ne serait démoralisé à cause de sa faiblesse ou accablé du fait de troubles mentaux, car tout cela aurait définitivement disparu. Il serait possible de vivre éternellement dans la perfection – TG1997 15/1 p11 §7 Marie est certainement épuisée par l’accouchement. Pourtant, elle écoute attentivement. Mieux encore, elle « conserve toutes ces paroles, tirant des conclusions dans son cœur » (Luc 2:19). C’est vraiment une jeune femme réfléchie. Elle sait que le message transmis par les anges est très important. Son Dieu, Jéhovah, veut qu’elle comprenne bien qui est le fils qu’elle vient d’avoir et le grand rôle qu’il aura à jouer. Or, effectivement, elle ne fait pas qu’écouter. Elle essaie de retenir ce qu’elle a entendu pour méditer sur ces pensées encore et encore au fil des mois et des années à venir. Cela explique pourquoi Marie sera une femme de foi tout au long de sa vie. Imiteras-tu Marie ? Jéhovah a rempli les pages de sa Parole de précieuses vérités. Mais celles-ci te seront profitables seulement si tu y prêtes attention. Alors, lis la Bible régulièrement, pas simplement comme une œuvre littéraire, mais comme la Parole inspirée de Dieu. Puis, à l’exemple de Marie, conserve ses vérités dans ton cœur et tires-en des conclusions. Si tu médites sur ce que tu lis dans la Bible et si tu réfléchis à la façon dont tu peux appliquer encore mieux les conseils de Jéhovah, tu donneras à ta foi les éléments dont elle a besoin pour grandir. – ia p158 §16,17 Marie est certainement épuisée par l’accouchement. Pourtant, elle écoute attentivement. Mieux encore, elle « conserv[e] toutes ces paroles, tirant des conclusions dans son cœur » (Luc 2:19). C’est vraiment une jeune femme réfléchie. Elle sait que le message transmis par les anges est très important. Son Dieu, Jéhovah, veut qu’elle comprenne bien qui est le fils qu’elle vient d’avoir et le grand rôle qu’il aura à jouer. Or, effectivement, elle ne fait pas qu’écouter. Elle essaie de retenir ce qu’elle a entendu pour méditer sur ces pensées encore et encore au fil des mois et des années à venir. Cela explique pourquoi Marie sera une femme de foi tout au long de sa vie. Imiterons-nous Marie ? Jéhovah a rempli les pages de sa Parole de précieuses vérités. Mais celles-ci nous seront profitables seulement si nous y prêtons attention. Alors, lisons la Bible régulièrement, pas simplement comme une œuvre littéraire, mais comme la Parole inspirée de Dieu. Puis, à l’exemple de Marie, conservons ses vérités dans notre cœur et tirons-en des conclusions. Si nous méditons sur ce que nous lisons dans la Bible et si nous réfléchissons à la façon dont nous pouvons appliquer encore mieux les conseils de Jéhovah, nous donnerons à notre foi les éléments dont elle a besoin pour grandir. – ia chap18 §16,17 Des bergers se présentent, impatients de voir le nouveau-né. Ils racontent que des anges en ont parlé comme d’“ un Sauveur, qui est Christ le Seigneur ”. Le récit ajoute : “ Marie conservait toutes ces paroles, tirant des conclusions dans son cœur. ” Elle méditait sur ces paroles et y puisait de la force. — Luc 2:11, 16-19. Et nous ? Chacun est tôt ou tard amené à souffrir. La Bible montre par ailleurs que “ temps et événement imprévu ” peuvent nous arriver à tous, et nous valoir diverses épreuves et difficultés. Quand c’est le cas, nous aigrissons-nous, au point d’accuser Dieu ? N’est-il pas préférable d’imiter Marie et de nous approcher davantage de Jéhovah en nous instruisant de sa Parole, la Bible, puis en méditant sur ce que nous avons appris ? Une telle réaction nous aidera à coup sûr à endurer l’adversité. – TG2009 1/1 p4-5 Au fur et à mesure que Jésus a grandi, Marie s’est efforcée de retenir mentalement ce qui lui arrivait, “ tirant des conclusions dans son cœur ”. (Luc 2:19, 51.) Elle était, comme Joseph, une personne spirituelle, et elle gardait précieusement en mémoire les événements et les paroles qui accomplissaient des prophéties. Les propos de l’ange Gabriel ont dû rester gravés dans son esprit, à savoir : “ Celui-ci sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut ; et Jéhovah Dieu lui donnera le trône de David son père, et il régnera sur la maison de Jacob pour toujours, et il n’y aura pas de fin à son royaume. ” (Luc 1:32, 33). Elle a, sans conteste, pris au sérieux le privilège de devenir la mère du Messie. Que peut vous apporter cet aperçu de la vie de Marie ? Acceptez-vous le privilège de servir Dieu, quels que soient les sacrifices exigés ? Êtes-vous conscient de l’importance de ce privilège aujourd’hui ? Gardez-vous présent à l’esprit ce que Jésus a annoncé et le mettez-vous en parallèle avec ce qui se produit aujourd’hui, ‘ tirant des conclusions dans votre cœur ’ ? Garderez-vous foi en Jésus même si vous devez vivre des moments pénibles parce que vous êtes son disciple ? TG03 15/12 7 Même un chrétien qui ressent un grand vide dans sa vie (parce qu’il n’a pas d’enfants ou qu’il a perdu son conjoint) peut être consolé. La prophétesse Anne, qui vivait à l’époque de Jésus, avait perdu son mari après seulement sept ans de mariage. Dans la Bible, rien n’indique que cette veuve avait des enfants. Or que continuait-elle de faire à l’âge de 84 ans ? Luc 2:37 répond : « Elle n’était jamais absente du temple, offrant un service sacré nuit et jour, avec jeûnes et supplications. » C’est en adorant Jéhovah qu’Anne trouvait de la consolation et de la joie – TG2017 Juin p6 §12 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? L’annonce de la naissance d’“ un Sauveur, qui est Christ le Seigneur ” constituait sans conteste une “ bonne nouvelle d’une grande joie ” pour l’humanité (Luc 2:10, 11). Cet enfant serait le Messie, le grand Prophète et le Chef que le peuple de Dieu attendait depuis si longtemps. Sa vie et sa mort sur la terre joueraient un rôle essentiel dans la justification de la souveraineté universelle de Jéhovah. Voilà pourquoi les anges se sont exclamés : “ Gloire à Dieu là-haut dans les hauteurs. ” — Luc 2:14. Jésus, que la Bible appelle “ le dernier Adam ”, a prouvé que même soumis à la plus cruelle des épreuves il est possible à un humain de rester fidèle à Jéhovah. Il a ainsi démontré que Satan est un ignoble menteur. Cela a constitué un sujet de joie parmi les anges fidèles dans les cieux. – TG2006 15/12 p6 Les promesses qui consolaient le peuple de Dieu comportaient souvent des renseignements sur le Messie (Isaïe 53:1-12). De génération en génération, ces renseignements ont soutenu les fidèles accablés d’épreuves en leur donnant une espérance. On lit en Luc 2:25 : “ Voyez, il y avait à Jérusalem un homme nommé Siméon ; cet homme était juste et il craignait Dieu ; il attendait la consolation [c’est-à-dire la venue du Messie] d’Israël, et de l’esprit saint était sur lui. ” Siméon connaissait l’espérance messianique exposée dans les Écritures, et l’attente de son accomplissement était au centre de sa vie. Il ne comprenait pas exactement comment cet accomplissement se produirait, et il n’a pas vécu assez longtemps pour voir le salut annoncé devenir réalité, mais il s’est réjoui le jour où il a vu Celui qui serait le “ moyen de salut ” de Dieu. — Luc 2:30. – TG2003 1/5p14 § 7 Le 40e jour, la petite famille va à Jérusalem, à une dizaine de kilomètres de Bethléhem. Ils apportent au temple les offrandes de purification prévues par la Loi. Comme ils sont pauvres, ils viennent avec deux tourterelles ou deux pigeons. Ont-ils honte de ne pouvoir offrir, comme les autres parents, un bélier avec une tourterelle ? Si oui, ils mettent ces sentiments de côté. En tout cas, sur place, ils reçoivent beaucoup d’encouragements (Luc 2:21-24). Un homme âgé, du nom de Siméon, s’approche d’eux et adresse à Marie des paroles qu’elle va, de nouveau, conserver précieusement dans son cœur. Il a reçu la promesse qu’il verrait le Messie avant de mourir, et l’esprit saint de Jéhovah lui a indiqué que Jésus était le Sauveur annoncé. De plus, Siméon prévient Marie de la douleur qu’elle subira un jour. Ce sera comme si une longue épée la traversait (Luc 2:25-35). Bien que peu rassurantes, ces paroles aideront Marie à tenir ferme quand ce terrible moment arrivera, une trentaine d’années plus tard. Après Siméon, Anne, une prophétesse, voit le petit enfant et se met à parler de lui à tous ceux qui attendent la délivrance de Jérusalem (Luc 2:36-38). Joseph et Marie ont vraiment pris une bonne décision en emmenant leur fils au temple ! Ils lui ont ainsi donné une excellente habitude : celle d’aller régulièrement au temple de Jéhovah. En ce lieu, ils ont offert à Dieu le meilleur de ce qu’ils avaient et ils ont reçu des instructions et des encouragements. Marie a dû repartir avec une foi plus forte, le cœur rempli de pensées à méditer et à transmettre à d’autres. Aujourd’hui, il est beau de voir des parents suivre cet exemple. Avec fidélité, ils emmènent leurs enfants aux réunions chrétiennes. Ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, notamment en encourageant leurs compagnons. Et ils repartent plus forts, plus heureux et remplis de bonnes choses à communiquer à d’autres – ia p161 §18-21 Le service sacré concerne des actes d’adoration. Ainsi est-il dit de la prophétesse Anne, une veuve de 84 ans, qu’elle “ n’était jamais absente du temple, offrant un service sacré [d’un mot grec apparenté à latréïa] nuit et jour, avec jeûnes et supplications ”. (Luc 2:36, 37.) Elle adorait Jéhovah avec constance. Bel exemple pour chacun de nous, quel que soit notre âge ! Ses prières ferventes à Jéhovah et sa présence régulière au temple pour l’adorer nous rappellent que la prière et l’assistance aux réunions font partie de notre service sacré. – TG2000 15/11 p12 §11 Marie était attachée aux valeurs spirituelles. Alors que la Loi ne l’exigeait pas des femmes, elle avait l’habitude d’accompagner Joseph à Jérusalem pour la célébration annuelle de la Pâque (Luc 2:41). Cela signifiait effectuer un aller-retour de 300 kilomètres avec une famille qui s’agrandissait au fil des années ! Mais ces déplacements étaient sans aucun doute de joyeuses expéditions. Beaucoup de femmes de notre époque imitent ce bel exemple. Elles s’acquittent de leurs obligations bibliques avec zèle et abnégation. Que de fois ces femmes dévouées font-elles preuve de patience, d’endurance et d’humilité ! Songer à l’attitude de Marie les aidera à continuer de placer les questions spirituelles avant leur plaisir et leur confort. Comme Marie, elles savent qu’adorer Dieu aux côtés de leur conjoint et de leurs enfants fortifie la famille et resserre les liens. – TG2009 1/1 p6 Quand Jésus était plus jeune, il restait sans aucun doute près de ses parents pendant ces voyages annuels à la grande ville de Jérusalem. Cependant, il est possible que ses parents lui aient accordé plus de liberté à mesure qu’il grandissait. À douze ans, il atteignait l’âge que les Juifs considèrent comme une étape importante dans la marche vers l’état adulte. Peut-être à cause de ce changement naturel, un oubli fut commis quand le temps vint pour la famille de Joseph de quitter Jérusalem et de rentrer chez elle. Le récit rapporte: “Mais lorsqu’ils s’en retournèrent, le garçon Jésus resta à Jérusalem, sans que ses parents s’en fussent aperçus. Pensant qu’il était dans le groupe des voyageurs, ils firent une journée de chemin et se mirent à le chercher parmi les parents et les connaissances.” — Luc 2:43, 44. Les parents et les jeunes se reconnaîtront dans certains aspects de cet incident. Celui-ci, néanmoins, comporte une différence: Jésus était parfait. Puisqu’il était soumis à Joseph et à Marie, il est inconcevable qu’il ait manqué d’obéir à quelque disposition dont ils seraient convenus avec lui (Luc 2:52). Il est bien plus probable qu’il y ait eu un manque de communication. Le père et la mère de Jésus présumaient qu’il était dans le groupe des parents et des connaissances (Luc 2:44). On imagine facilement que, dans l’affairement du départ de Jérusalem, ils surveillèrent avant tout leurs plus jeunes enfants et supposèrent que leur fils aîné, Jésus, les suivait. À l’évidence, Jésus pensait que ses parents sauraient où il se trouvait. C’est ce que laisse entendre la réponse qu’il leur fit par la suite: “Pourquoi aviez-vous à me chercher? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père?” Ses paroles n’étaient pas irrespectueuses; elles révèlent simplement qu’il était surpris que ses parents n’aient pas su où le trouver. C’est un cas typique de malentendu que bien des parents d’adolescents peuvent comprendre. — Luc 2:49. Pensez à l’inquiétude de Joseph et de Marie à la fin du premier jour, quand ils se rendirent compte que Jésus n’était pas là. Et imaginez le souci croissant qui les accabla durant les deux jours où ils parcoururent Jérusalem à sa recherche. Il s’avéra que leur éducation payait de retour en cette circonstance difficile. Jésus n’était pas en mauvaise compagnie. Il ne faisait pas honte à ses parents. Quand ceux-ci trouvèrent Jésus, il était “dans le temple, assis au milieu des enseignants, les écoutant et les interrogeant. Et tous ceux qui l’écoutaient restaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses”. Luc 2:46, 47. Les leçons : Les adolescents ont tendance à présumer que leurs parents savent ce qu’ils pensent. On les entend souvent dire: “Mais je croyais que tu savais.” Si votre enfant vous a déjà dit cela lorsqu’un malentendu a surgi, vous n’êtes pas les premiers à rencontrer ce problème Quand les enfants approchent de l’adolescence, ils deviennent moins dépendants de leurs parents. Ce changement est naturel, et les parents doivent procéder à des mises au point pour lui permettre de se produire. Mais, même avec la meilleure éducation, des malentendus surgiront et les parents auront leur lot de soucis. Cependant, s’ils suivent l’excellent exemple de Joseph et de Marie, l’éducation qu’ils auront donnée à leurs enfants rendra grand service à ceux-ci dans les moments difficiles. Les parents qui imitent Joseph et Marie, qui aident leurs enfants à grandir en sagesse divine, qui font en sorte qu’ils se sentent bien à la maison et qui les soumettent à la saine influence de fréquentations pieuses, augmentent les probabilités de voir leur descendance suivre la même voie que Jésus. Ces enfants ont plus de chances de mener une vie heureuse quand ils deviendront des adultes chrétiens dignes de confiance – TG1987 15/2 p6 À 12 ans déjà, Jésus défendait courageusement ce qui est droit. Intéressons-nous à ce qui s’est passé lorsqu’il était « dans le temple, assis au milieu des enseignants » (Luc 2:41-47). Ces hommes étaient des spécialistes tant de la Loi mosaïque que des traditions humaines qui l’étouffaient. Pour autant, Jésus n’était pas intimidé au point de ne rien dire : il les interrogeait. Il ne leur posait certainement pas les questions d’un petit garçon curieux, mais des questions qui demandaient de la réflexion et qui ont incité les enseignants à redoubler d’attention. Et s’ils ont essayé de piéger Jésus par des questions qui faisaient débat, ils ont échoué. Pas étonnant que tous ceux qui l’écoutaient, y compris les enseignants, aient été « stupéfaits de son intelligence et de ses réponses », des réponses qui mettaient sans aucun doute en valeur la vérité de la Parole de Dieu ! Jésus a fait preuve de courage. Soyons déterminés à marcher dans ses pas. – TG2015 15/2 p11 §4 Le baptême de feu. Quand il vit de nombreux Pharisiens et Sadducéens venir à lui, Jean le baptiseur les appela “ progéniture de vipères ”. Il ajouta à propos de Celui qui venait : “ Celui-là vous baptisera avec de l’esprit saint et avec du feu. ” (Luc 3:16). Le baptême de feu est différent du baptême d’esprit saint. Contrairement à ce que disent certains, le baptême de feu ne peut pas correspondre aux langues de feu de la Pentecôte, car les disciples ne furent pas immergés dans le feu (Ac 2:3). Jean expliqua à ses auditeurs qu’il y aurait une sélection : le blé serait ramassé, après quoi la bale serait brûlée par un feu qu’il serait impossible d’éteindre (Mt 3:12). Il montra que le feu ne serait pas une bénédiction ni une récompense, mais serait dû à ce que ‘ l’arbre n’aurait pas produit de beau fruit ’. Luc 3:9. Se servant du feu comme d’un symbole de destruction, Jésus annonça que l’exécution des méchants aurait lieu durant sa présence ; il dit : “ Le jour où Lot est sorti de Sodome, il est tombé du ciel une pluie de feu et de soufre et elle les a tous détruits. De même en sera-t-il le jour où le Fils de l’homme doit être révélé. ” (Luc 17:29, 30). On trouve d’autres exemples où le feu représente une force non pas salvatrice, mais destructrice, en 2 Th. 1:8, en Jude 7 et en 2 Pierre 3:7, 10. – it1 p268 La repentance et le baptême étaient des pas que devaient absolument franchir ceux qui entreraient dans le Royaume. C’est la raison pour laquelle Jean rétorqua: ‘Les pécheurs repentants, je les baptise d’eau, mais après moi, quelqu’un de plus fort vous baptisera d’esprit saint et de feu. Non, je ne mérite même pas de défaire les lanières de ses sandales. Mais attention! Il tient une pelle à vanner et il ramassera le blé dans son magasin, mais la bale, il la brûlera et il la détruira.’ (Luc 3:15-17). En effet, l’esprit saint serait accordé aux disciples du Messie, mais ses ennemis subiraient le feu de la destruction. - TG1995 15/5 p30 Souvent on rassemblait la bale inutile et on la brûlait, afin d’éviter que le vent la ramène et qu’elle souille les tas de grain. Dans cet ordre d’idées, Jean le baptiseur prophétisa qu’une destruction brûlante s’abattrait sur les pratiquants méchants de la fausse religion : le Vanneur, Jésus Christ, recueillera le blé, “ mais la bale, il la brûlera par un feu qu’il est impossible d’éteindre ”. Luc 3:17 - it1 p261 3:16 — En quel sens ‘ les cieux se sont-ils ouverts ’ lors du baptême de Jésus ? Cette expression semble indiquer que les souvenirs de l’existence préhumaine et céleste de Jésus lui sont revenus. – TG2008 15/1 p29 Le premier proclamateur du Royaume mentionné dans les Évangiles est Jean le baptiseur (Luc 3:18). Son but principal était de “ témoigner ”, ce qu’il a fait avec une foi totale et avec l’espoir que “ des gens de toutes sortes croient ”. Effectivement, des personnes à qui il a parlé sont devenues des disciples du Christ. Jean a donc à la fois prêché et fait des disciples. Jésus aussi était un prédicateur et un enseignant. Il n’est pas surprenant qu’il ait ordonné à ses disciples non seulement de prêcher, mais encore d’aider les gens qui acceptaient le message du Royaume à devenir ses disciples. Notre œuvre aujourd’hui est dès lors une combinaison de prédication et d’enseignement. – TG2003 1/ 2 p22 §14 Environ 30 ans après sa naissance en tant qu’humain, lorsque Jésus fut baptisé par Jean le baptiseur, l’esprit de Dieu vint sur lui et Dieu lui dit : “ Tu es mon Fils, le bien-aimé ; je t’ai agréé. ” (Luc 3:21-23). C’est sans doute à ce moment-là que l’homme Jésus ‘ naquit de nouveau ’ pour être un Fils spirituel ayant l’espérance de retourner vivre au ciel, et il fut oint par l’esprit afin d’être le roi et le grand prêtre établi par Dieu. Jéhovah s’est exprimé de façon semblable lors de la transfiguration sur la montagne, vision dans laquelle Jésus apparut dans une gloire royale – it1 p903 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 18 JUIN 2018 - LUC 2-3.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 18 JUIN 2018 - LUC 2-3.pdf
  17. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC 1 Luc 1:69 : Que désigne l’expression « une corne de salut » ? (nwtsty, note d’étude). « Et il a suscité pour nous une corne de salut dans la maison de David son serviteur » Un puissant sauveur : Litt. « une corne de salut ». Dans la Bible, les cornes d’animaux représentent souvent la force, la conquête et la victoire. De plus, des dirigeants et des dynasties, aussi bien justes que méchants, sont symbolisés par des cornes, et leur action de mener des conquêtes est comparée au fait de pousser avec des cornes. Dans ce contexte, l’expression « une corne de salut » désigne le Messie comme celui qui a le pouvoir de sauver, un puissant sauveur. – nwtsty Au sens figuré. La corne d’un animal est une arme redoutable ; elle fut assez souvent utilisée dans la Bible au sens figuré, particulièrement dans les Écritures hébraïques. Des souverains et des dynasties régnantes, justes ou méchants, ont été symbolisés par des cornes, et leur action de mener des conquêtes a été comparée à celle de pousser avec les cornes – it1 p545 Corne Zacharie, père de Jean le Baptiseur, fit référence à l’alliance abrahamique lorsqu’il dit que Jéhovah avait suscité “ une corne de salut dans la maison de David ”, cette corne étant le Messie. - Luc 1:69-75 Luc 1:76 : En quel sens Jean le Baptiseur a-t-il « marché devant Jéhovah » ? (nwtsty, notes d’étude). « Mais quant à toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant Jéhovah, en avant [de lui], pour préparer ses voies » Tu marcheras devant Jéhovah : Jean le Baptiseur « marcherait devant Jéhovah » en ce sens qu’il serait le précurseur de Jésus, Jésus qui représenterait son Père et viendrait au nom de son Père. Il avait marché en avant du Messie de Jéhovah pour lui préparer la voie. Toutefois, Jésus fit plus que Jean pour ouvrir la voie de la vie et du salut (Jean 5:43 ; 8:29). - nwtsty Jéhovah : Les paroles prophétiques de Zacharie dans la deuxième partie de ce verset font écho aux expressions que l’on trouve en Es 40:3 et en Ml 3:1, où le nom divin, représenté par les quatre consonnes hébraïques (translittérées YHWH), apparaît dans le texte hébreu original. Étant donné le contexte de ces expressions dans les Écritures hébraïques, le nom divin est employé dans le texte principal, même si les manuscrits grecs existants utilisent Kurios (Seigneur). De plus, il est intéressant de noter que dans ce verset, comme dans beaucoup d’autres endroits où Kurios apparaît en Luc chapitre 1, l’article défini grec n’a pas été mis devant Kurios où en principe la grammaire l’exigeait, ce qui fait de Kurios un nom propre. De plus, plusieurs traductions de la Bible rendent Kurios par Jéhovah, Yahvé, Yahweh, (YHWH, le Tétragramme), Seigneur et Adonaï dans leur texte principal ou dans leurs notes pour montrer que ce terme désigne Jéhovah Dieu. Plusieurs ouvrages de référence soutiennent ce choix. - nwtsty, notes d’étude La proclamation préliminaire de Jean le Baptiseur incita les gens à chercher et à attendre Jésus, de sorte qu’à sa venue ils l’écoutent, l’honorent et le suivent – it2 Bien qu’il ait exercé son activité essentiellement dans des régions désertiques, Jean le baptiseur fit l’œuvre d’un prédicateur ou messager public, proclamant en héraut aux Juifs qui sortaient vers lui la venue proche du Messie et du Royaume de Dieu, et leur enjoignant de se repentir. Il fut à la fois prophète, enseignant (il avait des disciples) et évangélisateur. Il fut un “ représentant de Dieu ” et un témoin de Dieu. – it2 En un rien de temps, le nom de Jean fut dans toutes les bouches. À sa tenue et à son zèle, on l’identifiait facilement à un prophète de Jéhovah (Marc 1:6). Même des prêtres et des Lévites firent le déplacement depuis Jérusalem afin de connaître la raison d’un tel engouement. Se repentir? Mais de quoi et pourquoi? Qui était cet homme? Ils cherchaient à savoir. Jean expliqua: “‘Je ne suis pas le Christ.’ Et ils lui demandèrent: ‘Quoi donc? Es-tu Élie?’ Et il dit: ‘Je ne le suis pas.’ ‘Es-tu Le Prophète?’ Et il répondit: ‘Non!’ Alors ils lui dirent: ‘Qui es-tu? pour que nous puissions donner une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même?’ Il dit: ‘Moi, je suis une voix de quelqu’un qui crie dans le désert: “Rendez droit le chemin de Jéhovah”, comme a dit Ésaïe le prophète.’ Or ceux qu’on avait envoyés étaient de chez les Pharisiens. Ils l’interrogèrent et lui dirent: ‘Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni Le Prophète?’” – TG1995 15/5 p29-31 Le ministère de Jean prépara les Juifs repentants à accepter la venue imminente du Messie. De surcroît, Jéhovah donna un signe à Jean: il devait guetter ‘celui sur qui il verrait l’esprit descendre et demeurer – TG1990 15/10 p11 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Pour être véritablement heureux, il nous faut satisfaire aux justes exigences de Jéhovah. Zacharie et Élisabeth, qui ont eu la joie et l’honneur d’être les parents de Jean le baptiseur, “ étaient justes devant Dieu, parce qu’ils marchaient de façon irréprochable selon tous les commandements et exigences légales de Jéhovah ”. (Luc 1:5, 6.) Nous serons heureux si nous adoptons la même ligne de conduite et si nous refusons fermement de ‘ marcher dans le conseil des méchants ’, autrement dit de suivre leurs recommandations impies – TG2004 15/7 p10 §4 Les Israélites ne pouvaient-ils s’approcher de Dieu que par l’intermédiaire de représentants désignés ? Non. Les Écritures attestent que Jéhovah prenait plaisir à écouter les prières personnelles. Dans sa prière d’inauguration du temple, Salomon a dit à Jéhovah : “ Quelle que soit la prière, quelle que soit la demande de faveur qu’il y aura chez n’importe quel homme ou chez tout ton peuple Israël, [...] lorsqu’il étendra réellement ses paumes vers cette maison, alors toi, puisses-tu entendre depuis les cieux. ” (2 Chroniques 6:29, 30). Dans son Évangile, Luc raconte qu’au moment où Zacharie, le père de Jean le baptiseur, offrait de l’encens dans le sanctuaire une multitude d’adorateurs de Jéhovah n’appartenant pas à la prêtrise “ priait dehors ”. Apparemment, il était devenu habituel que le peuple se rassemble à l’extérieur du sanctuaire pour prier pendant qu’on offrait l’encens à Jéhovah sur l’autel d’or. — Luc 1:8-10. Ainsi, quand on s’approchait de lui de la manière voulue, Jéhovah était heureux d’écouter aussi bien les requêtes formulées en faveur de toute la nation par des représentants de celle-ci que les prières personnelles. Même si l’alliance de la Loi n’est plus en vigueur aujourd’hui, il y a de précieuses leçons à dégager de la façon dont on s’approchait de Dieu en Israël. N’est-il pas réconfortant de savoir que tous les serviteurs de Dieu peuvent aujourd’hui s’approcher de lui librement avec l’assurance d’être entendus ? – TG2006 1/9 p24 §10,11 Les anges sont d’excellents exemples d’humilité dans l’accomplissement de leur service. Certains ont refusé de révéler leur nom à des humains. Tandis qu’ils se comptent par millions, la Bible ne cite que le nom de Mikaël et de Gabriel, sans doute pour éviter que nous rendions aux créatures célestes un honneur excessif (Luc 1:26). L’ange devant lequel l’apôtre Jean est tombé pour adorer s’est écrié : “ Attention ! Ne fais pas cela ! Je ne suis que ton coesclave et celui de tes frères. ” (Rév. 22:8, 9). Notre culte, y compris nos prières, ne devrait être adressé qu’à Dieu. – TG2009 15/5 p23 §14 Intéressons-nous au soutien que la vierge juive Marie reçut lorsqu’elle entendit cette nouvelle : “ Tu concevras dans ta matrice et tu mettras au monde un fils, et tu devras l’appeler du nom de Jésus. ” Juste avant de lui transmettre ce message étonnant, l’ange Gabriel, qui avait été envoyé par Dieu, lui dit : “ N’aie pas peur, Marie, car tu as trouvé faveur auprès de Dieu. ” (Luc 1:26, 27, 30, 31). Marie a vraiment dû être encouragée et fortifiée par ces paroles qui l’assuraient de la faveur divine. Mais quel genre de soutien les anges nous offrent-ils aujourd’hui ? Les Témoins de Jéhovah prennent à cœur leur mission de prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu sur toute la terre et de faire des disciples en enseignant les personnes attirées par la vérité biblique. Cependant, ils ont bien conscience qu’ils ne peuvent remplir cette mission sans le soutien des anges. Jéhovah se sert de ses anges pour diriger les personnes sincères vers ses Témoins. Les anges guident également les Témoins vers ceux qui sont dans la bonne disposition de cœur. Sinon, comment expliquer que si souvent — trop souvent pour être une simple coïncidence — un Témoin de Jéhovah rencontre une personne au moment même où elle traverse une période difficile et a besoin d’une aide spirituelle ? – TG2007 15/3 p23 §12,15,16 La Bible relate un certain nombre de cas où des hommes du passé ont entendu des messages d’origine divine. Plusieurs fois, Jéhovah s’est servi de créatures spirituelles comme messagers (Luc 1:26-28). En trois occasions, il a fait entendre sa propre voix (Matthieu 3:17 ; 17:5 ; Jean 12:28, 29). Enfin, il s’est exprimé par l’intermédiaire de prophètes humains, dont beaucoup ont couché par écrit les paroles qu’il leur a inspirées. Aujourd’hui, nous possédons la Bible, dans laquelle ont été consignées nombre de ces communications, ainsi que les enseignements de Jésus et de ses disciples. Sans conteste, Jéhovah transmet des renseignements à ses créatures humaines. – TG2000 1/5 p13 §2 La bonté de Dieu se traduit aussi par sa compassion. Une personne compatissante est “ sensible aux souffrances d’autrui ” et montre ‘ une gentillesse attachante particulièrement à l’égard de ses inférieurs ’. Jéhovah donne dans ses manières d’agir avec ses serviteurs fidèles le meilleur exemple de compassion qui soit. Par le moyen d’anges, il informa la jeune vierge Marie qu’elle aurait le privilège de donner naissance à Jésus (Luc 1:26-38). Nous qui servons Jéhovah, nous lui sommes certainement reconnaissants de nous attirer avec compassion par les pages de la Bible. Nous le louons pour cette manifestation de sa bonté et nous cherchons à être compatissants dans nos relations avec les autres. – TG2002 15/1 p14 §16 Jéhovah a conclu une alliance avec David alors que celui-ci régnait à Jérusalem. Il lui a promis que le Messie naîtrait dans sa lignée (Luc 1:30-33). Ainsi, Jéhovah définissait plus précisément encore de qui descendrait la semence en établissant qu’un héritier de David aurait « le droit légal » au trône du Royaume messianique (Ézéch. 21:25-27). Par Jésus, la royauté davidique « sera solidement établie pour des temps indéfinis ». La semence de David « sera pour des temps indéfinis, et son trône comme le soleil » (Ps. 89:34-37). Non, le gouvernement du Messie ne se corrompra jamais, et ce qu’il accomplira durera éternellement - TG2014 15/10 p10 §13,14 Jéhovah tient ses promesses - Plus de 500 ans après avoir libéré Israël de la captivité à Babylone, Jéhovah prit une mesure essentielle à l’accomplissement de l’alliance du Royaume : il transféra la vie de son Fils premier-né, le commencement de son œuvre créatrice, depuis la gloire céleste jusque dans le ventre de Marie, une vierge juive. Quand il le lui annonça, l’ange de Jéhovah dit à Marie : “ Celui-ci sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut ; et Jéhovah Dieu lui donnera le trône de David son père, et il régnera sur la maison de Jacob pour toujours, et il n’y aura pas de fin à son royaume. ” (Luc 1:32, 33). Jésus naquit donc dans la lignée royale de David et hérita du droit à la royauté. Une fois intronisé, il dominerait “ pour des temps indéfinis ”. Ainsi, les jalons étaient posés pour que Jéhovah tienne la promesse qu’il avait faite des siècles auparavant au roi David de lui donner un héritier permanent. – ip2 chap16 p232 §12 Bien qu’elle serve Dieu fidèlement, Marie est imparfaite. Alors, comment pourra-t’elle avoir un enfant parfait ? Gabriel répond : « De l’esprit saint viendra sur toi, et de la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi aussi ce qui naîtra sera appelé saint, le Fils de Dieu » (Luc 1:35). « Saint » signifie « pur », « sacré ». Normalement, les humains transmettent à leurs enfants leur condition impure de pécheurs. Mais, dans le cas présent, Jéhovah va faire un miracle qui ne se reproduira plus. Il va transférer la vie de son Fils, qui est au ciel, dans le ventre de Marie. Puis, grâce à sa force agissante ou esprit saint, il « couvrira de son ombre » Marie, protégeant ainsi l’enfant de toute trace de péché. – ia p148 1:35 — L’ovule de Marie est-il intervenu dans la conception de Jésus ? Pour que l’enfant de Marie soit véritablement un descendant de ses ancêtres Abraham, Juda et David — ainsi que Dieu l’avait promis —, il fallait que son ovule intervienne dans la conception. Cependant, l’esprit saint de Jéhovah a été utilisé pour transférer en elle la vie parfaite du Fils de Dieu et pour entraîner sa conception (Mat. 1:18). Il semble que, de cette façon, toute imperfection existant dans l’ovule de Marie ait été neutralisée et que, dès le départ, l’embryon en développement ait été protégé du moindre élément nuisible. TG2018 15/3 Pourquoi Marie avait-elle reçu cet insigne honneur ? Rappelez-vous : quand l’ange lui avait fait part de la volonté de Jéhovah la concernant, Marie s’était exclamée : “ Vois ! L’esclave de Jéhovah ! Que tout se passe pour moi selon ta déclaration. ” (Luc 1:38). En s’exprimant ainsi, elle avait révélé une condition de cœur que Dieu avait précédemment remarquée. Sa réponse spontanée indiquait qu’elle était toute disposée à se soumettre à la volonté divine. Qu’allait penser le voisinage de cette grossesse pour le moins étrange ? Et ses fiançailles, ne risquaient-elles pas d’être compromises ? À aucun moment Marie n’a soulevé ces objections. En se désignant comme la plus humble des servantes, une “ esclave ”, elle a montré qu’elle avait totalement confiance en Jéhovah, son Maître. Vous est-il arrivé de vous sentir quelque peu dépassé par des difficultés ou des responsabilités théocratiques ? Il convient que chacun de nous se pose ces questions : ‘ Suis-je pleinement convaincu que Jéhovah peut arranger une situation conformément à sa volonté ? Suis-je tout disposé à faire ce que Dieu me demande ? ’ Soyez certain que Dieu accorde son esprit à ceux qui lui font entièrement confiance et qui reconnaissent sa volonté souveraine – TG2011 15/12 p23§3 La confiance en Dieu et dans sa capacité d’agir en faveur de ses serviteurs fidèles et de les sauver ne nous décevra pas. Sa puissance, représentée par son bras, est sûre ; personne ne peut l’arrêter (Isaïe 40:10 ; Luc 1:51, 52). Pareillement de nos jours, la prédication zélée des membres du reste de l’Israël de Dieu a amené des millions d’humains, dont beaucoup dans les îles lointaines de la mer, à se tourner vers Jéhovah et à exercer la foi en lui. – ip2 chap12 p169 §9 C’est, bien sûr, en offrant comme rançon la personne qu’il avait de plus chère que Jéhovah a donné toute la mesure de sa compassion. Il a consenti à ce sacrifice par amour, afin de nous ouvrir la voie du salut. N’oublions pas que la rançon s’applique à nous individuellement. Le père de Jean le baptiseur, Zacharie avait prédit à juste titre qu’elle magnifierait “ la tendre compassion de notre Dieu ”. Luc 1:78.- cl p257 À l’opposé de Satan, qui a une “ grande fureur ”, Jéhovah est animé d’une “ tendre compassion ”. (Luc 1:78.) Il est la personnification de l’amour. Notre Créateur est même à tel point imprégné de cette qualité admirable que la Bible affirme : “ Dieu est amour. ” (1 Jean 4:8). Quelle différence entre le dieu du présent système de choses et le Dieu que tu as l’honneur d’adorer ! Satan cherche à dévorer ; Jéhovah “ ne veut pas que qui que ce soit périsse ”. (2 Pierre 3:9.) À ses yeux, chaque vie humaine est précieuse. – TG2003 15/4 §3 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? La Bible révèle le nom de certains anges (Juges 13:18 ; Dan. 8:16 ; Luc 1:19 ; Rév. 12:7). Elle dit aussi que Jéhovah a donné un nom à chaque étoile (Ps. 147:4). C’est donc raisonnable de penser que tous les anges ont un nom, même celui qui est devenu Satan. On trouve le titre « Satan » seulement 18 fois dans les Écritures hébraïques, mais 36 fois dans les Écritures grecques chrétiennes – TG2018/5 notes “ Pleine de grâce ”, “ bénie entre toutes les femmes ”- Avant d’annoncer à Marie quel serait son rôle dans le dessein de Dieu, voici comment l’ange Gabriel l’a saluée : “ Bonjour, femme extrêmement favorisée, Jéhovah est avec toi. ” (Luc 1:28). Cette salutation a été traduite autrement par : “ Je te salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi. ” Peu de temps après, Élisabeth a accueilli Marie par ces mots : “ Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. ” (Luc 1:42, Bible de Maredsous). De telles expressions ne prouvent-elles pas que Marie doit être vénérée ? En réalité, non. Bien que ces paroles soient incluses dans une prière que les catholiques adressent à Marie, rien dans la Bible elle-même ne justifie qu’on lui adresse des suppliques. Gabriel et Élisabeth reconnaissaient à Marie l’insigne honneur d’être celle qui allait donner naissance au Messie, mais l’idée de la prier est étrangère aux Écritures. Au contraire, lorsque ses disciples ont demandé à Jésus comment prier, il leur a indiqué qu’il fallait s’adresser à son Père. D’ailleurs, son célèbre modèle de prière débute ainsi : “ Notre Père dans les cieux. ” — Matthieu 6:9. – TG2009 1/1 p9 Quand le moment est venu de transférer la vie de son Fils dans le ventre de Marie, Jéhovah a envoyé un ange parler à la jeune femme. Celui-ci a commencé par ces paroles : « Bonjour, femme extrêmement favorisée, Jéhovah est avec toi. » Marie a été « profondément troublée » ; elle s’est demandé pourquoi un ange s’adressait à elle. Voyant cela, l’ange lui a dit : « N’aie pas peur, Marie, car tu as trouvé faveur auprès de Dieu. » Il lui a expliqué que Dieu l’avait choisie pour donner naissance au Messie. Rassurée, elle a répondu humblement : « Vois ! L’esclave de Jéhovah ! Que tout se passe pour moi selon ta déclaration » (Luc 1:26-38). C’était un privilège pour l’ange de transmettre un message de Jéhovah. Cependant, cet ange n’a pas pensé qu’il était trop important pour s’adresser à un humain imparfait. Il a commencé par une salutation. La leçon ? Nous devrions toujours être prêts à saluer les autres et à les encourager. Quelques mots peuvent suffire à leur faire sentir qu’ils ont bien une place dans le peuple de Jéhovah – TG2018/6 C’est lors d’un festin de mariage à Cana, en Galilée, que Jésus a accompli son premier miracle. Il se peut que le nombre de convives présents à ce mariage ait été plus important que prévu. Quoi qu’il en soit, le vin est venu à manquer. Marie, la mère de Jésus, faisait partie des invités. Depuis des années, elle avait sans doute médité sur toutes les promesses prophétiques qui concernaient son fils. Elle savait notamment qu’il serait appelé « Fils du Très-Haut » (Luc 1:30-32 ; 2:52). S’est-elle dit que son fils possédait des pouvoirs dont il ne s’était pas encore servi ? Ce qui est sûr, c’est qu’à Cana, Marie et Jésus ont éprouvé de la compassion pour les jeunes mariés et qu’ils ont voulu leur éviter une grande gêne. Jésus savait que l’hospitalité était un devoir. Il a donc transformé environ 380 litres d’eau en un « excellent vin ». Était-il obligé d’accomplir ce miracle ? Non. Mais il se souciait des autres et il imitait son Père céleste en se montrant généreux. – TG2015 15/6 p3 §3 Pourquoi Jésus était-il appelé Christ ? Selon les Évangiles, lorsque l’ange Gabriel est apparu à Marie pour lui annoncer qu’elle serait enceinte, il lui a demandé que l’enfant soit appelé Jésus (Luc 1:31). Dans les temps anciens, Jésus était un nom courant chez les Juifs : plusieurs personnages bibliques ont porté ce nom, et l’historien juif Flavius Josèphe évoque une douzaine d’autres personnes qui se nommaient ainsi. Le fils de Marie a été surnommé “ le Nazaréen ”, ce qui facilitait son identification ; il était le Jésus qui venait de Nazareth (Marc 10:47). Mais il a aussi été appelé “ le Christ ”, ou Jésus Christ (Matthieu 16:16). Que signifie le terme “ Christ ” ? Le mot français “ Christ ” vient du grec Khristos, qui est l’équivalent de l’hébreu Mashiaḥ ou Messie. Ces deux termes signifient littéralement “ oint ”, c’est-à-dire “ choisi ”. Avant Jésus, d’autres personnages ont porté ce nom. Ce fut le cas de Moïse, d’Aaron et du roi David ; ils étaient qualifiés d’oints parce que Dieu les avait choisis pour leur conférer des fonctions officielles. Jésus, le Messie annoncé par les prophéties, a été le plus éminent représentant de Jéhovah. C’est pourquoi il méritait pleinement d’être appelé “ le Christ, le Fils du Dieu vivant ”. – TG2010 1/ 4 L’esprit saint a joué un rôle direct dans la vie et le ministère de Jésus. Marie, bien qu’imparfaite et vierge, a conçu et enfanté un Fils parfait, qui n’était pas sous le coup de la condamnation à mort. Ce prodige, qui n’avait jamais eu lieu auparavant et n’a plus jamais eu lieu depuis, était dû à l’action de l’esprit saint (Luc 1:26-31, 34, 35). Ce même esprit a par la suite protégé Jésus enfant d’une mort prématurée. Plus tard, quand Jésus avait environ 30 ans, Dieu l’a oint d’esprit saint. Par ce geste, il l’a désigné comme héritier du trône de David et lui a confié la mission de prêcher (Luc 1:32, 33 ; 4:16-21). L’esprit saint a conféré à Jésus le pouvoir d’accomplir des miracles : guérir les malades, nourrir les foules ou ressusciter les morts. Ces œuvres de puissance donnaient un avant-goût des bénédictions que Jésus apporterait à ses sujets durant son règne. TG2010 15/4 p8 §8 Marie était de la tribu de Juda et une descendante de David. Voilà pourquoi on pouvait dire de Jésus, son fils, qu’il était “ issu de la semence de David selon la chair ”. (Rm 1:3.) Par son père adoptif Joseph, un descendant de David, Jésus avait un droit légal au trône de David et, étant par sa mère la “ descendance ”, la “ semence ” et la “ racine ” de David, il possédait le droit naturel héréditaire au “ trône de David son père ”. — Luc 1:32 – km1998/12 Quel dirigeant pourrait mourir pour ses sujets et revenir à la vie pour régner sur eux ? Quel roi pourrait vivre sur terre et finalement régner du haut du ciel, après avoir gagné la confiance et la fidélité de ses sujets ? La seule personne capable de tels prodiges — et de combien d’autres ! — est Jésus Christ (Luc 1:32, 33). À la Pentecôte 33, après la mort, la résurrection et l’ascension de Christ, Dieu “ l’a fait chef sur toutes choses pour la congrégation ”. Christ a alors commencé à régner. En prêchant la bonne nouvelle, nous offrons aux gens la possibilité de devenir à leur tour des sujets du Royaume. TG2006 1/5 p27 Marie. Jéhovah l’a choisie pour être la mère de Jésus parce que c’était une jeune femme spirituelle. Sa spiritualité ressort de ce qu’elle a dit quand elle a rendu visite à ses proches, Zacharie et Élisabeth (Luc 1:46-55). Les paroles de Marie prouvent qu’elle aimait profondément la Parole de Dieu et qu’elle connaissait très bien les Écritures hébraïques. Remarquons également que, même après leur mariage, Marie et Joseph n’ont pas eu de relations sexuelles jusqu’à la naissance de Jésus. Cela montre qu’ils accordaient plus d’importance à la mission que Dieu leur avait confiée qu’à leurs désirs personnels. De plus, au cours des années, Marie a observé attentivement ce qui se passait dans la vie de Jésus et elle a gardé « dans son cœur » toutes les paroles de sagesse qu’il prononçait. De toute évidence, elle s’intéressait aux prophéties concernant le Messie. Pouvons-nous imiter Marie en mettant la volonté de Dieu en premier dans notre vie ? – TG2018/2 §11 Notez le chant de louange que Marie a exprimé après avoir appris qu’elle aurait le privilège d’être la mère du Messie. En Luc 1:46-55, elle déclare par exemple : “ Mon âme magnifie Jéhovah [...] parce qu’il a regardé la basse condition de son esclave. ” Elle se considérait humblement comme quelqu’un de “ basse condition ”, comme l’esclave de Jéhovah. Mais surtout, son beau chant de louange dénote sa spiritualité et sa bonne connaissance des Écritures. Bien que descendante pécheresse d’Adam, Marie était la personne idéale pour devenir la mère humaine du Fils de Dieu. – TG2002 15/12 De quoi Marie parlait. Dans la Bible, on ne trouve pas beaucoup de paroles dites par Marie. Le plus long extrait de ce qu’elle a dit se trouve en Luc 1:46 à 55. Cet extrait montre qu’elle connaissait très bien la partie de la Bible écrite en hébreu. Comment le savons-nous ? Ses mots ressemblent aux mots que Hanna, la mère de Samuel, a utilisés dans une prière (1 Samuel 2:1-10). Il semble que Marie a cité la Parole de Dieu environ 20 fois dans cet extrait. C’est évident qu’elle aimait parler des vérités qu’elle avait apprises de son plus grand Ami, Jéhovah. Comme dans le cas de Marie, parfois Jéhovah nous confie une mission que nous trouvons trop difficile pour nous. Alors imitons Marie : acceptons humblement la mission en ayant foi que Jéhovah nous aidera. Imitons-la aussi en écoutant bien Jéhovah, et en méditant sur ce que nous apprenons à propos de lui et de ses projets. Ainsi, comme elle, nous pourrons parler avec joie de ce que nous avons appris –ws2016 Février p9 §17,18 Élisabeth a fait preuve d’une fidélité admirablE. À la naissance de son fils, Zacharie se trouvait dans l’incapacité de parler, car il avait été rendu muet pour avoir douté des paroles de l’ange de Dieu. Il avait néanmoins dû trouver le moyen d’informer sa femme de cette instruction de l’ange : l’enfant devrait être appelé Jean. Quand les voisins et les proches parents ont voulu donner au garçon le nom de son père, Élisabeth, respectant la volonté de son mari, leur a répondu : “ Non, pas du tout, mais il s’appellera Jean. ” — Luc 1:59-63. –TG2011 1/15 p14 §7 1:62 — Outre qu’il s’est retrouvé dans l’incapacité de parler, Zacharie a-t-il été frappé de surdité ? Non. Zacharie a uniquement perdu l’usage de la parole. Certes, on lui a demandé “ par signes ” comment il voulait qu’on appelle l’enfant, mais cela ne veut pas dire qu’il était sourd. Il a vraisemblablement entendu ce que sa femme avait dit sur le nom de leur fils. On a peut-être demandé l’avis de Zacharie en faisant un geste. Puisque seule la parole a dû lui être rendue, c’est bien la preuve qu’il n’avait pas été frappé de surdité - TG2008 15/3 QUI ÉTAIT THÉOPHILE ? Luc adressa son Évangile et le livre des Actes d’apôtres à Théophile, il était vraisemblablement chrétien Dans l’Évangile, Luc s’adresse au “ très excellent Théophile ”. (Luc 1:3.) “ Très excellent ” était une formule de politesse destinée à une personne très riche et de haut rang, ainsi qu’aux hauts fonctionnaires du gouvernement romain. L’apôtre Paul s’adressa d’une manière similaire à Festus, le procurateur romain de la Judée. — Actes 26:25. Manifestement, Théophile avait entendu le message relatif à Jésus et y accordait de l’intérêt. Luc espérait que son Évangile permettrait à Théophile de ‘ connaître pleinement la certitude des choses qu’on lui avait enseignées de vive voix ’. — Luc 1:4. D’après l’helléniste Richard Lenski, il est peu probable que Théophile ait été croyant lorsque Luc l’appela “ très excellent ”, car “ dans toute la littérature chrétienne, [...] nul frère n’a reçu à quelque moment que ce soit un tel titre de distinction sur la terre ”. Quand Luc rédigea plus tard le livre des Actes, il n’employa pas le titre “ très excellent ”, mais il dit simplement : “ Ô Théophile. ” (Actes 1:1) – TG2007 15/11 p19 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 11 JUIN 2018 - LUC 1.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 11 JUIN 2018 - LUC 1.pdf
  18. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MARC 15-16 MARC 15:25 : Comment peut-on expliquer la contradiction apparente concernant le moment où Jésus a été cloué au poteau ? (nwtsty, note d’étude). « C’était la troisième heure, et ils l’attachèrent sur un poteau » Environ neuf heures du matin : Litt. « la troisième heure ». Certains attirent l’attention sur ce qui paraît être une contradiction entre ce récit et Jean 19:14-16, qui dit qu’« il était environ midi » (litt. « il était environ la sixième heure ») quand Pilate a livré Jésus pour qu’il soit exécuté. Même si la Bible ne fournit pas une explication complète de cette différence, voici quelques éléments à prendre en compte : Les Évangiles s’accordent généralement sur la chronologie des évènements du dernier jour de la vie terrestre de Jésus. Les quatre récits disent que les prêtres et les anciens se sont réunis après l’aube et qu’ils ont ensuite conduit Jésus au gouverneur romain Ponce Pilate. Matthieu, Marc et Luc signalent tous trois qu’à partir de « midi », alors que Jésus était déjà sur le poteau, des ténèbres ont couvert le pays « jusqu’à trois heures de l’après-midi environ ». Un facteur qui a pu avoir une incidence sur le moment retenu pour l’exécution de Jésus est celui-ci : la flagellation était considérée par certains comme faisant partie intégrante du processus d’exécution. Parfois, elle était d’une telle violence que la victime mourait. - nwtsty Dans le cas de Jésus, la flagellation a été si violente qu’après qu’il a commencé à porter seul son poteau de supplice, il a fallu réquisitionner un homme pour le porter à sa place. Si on considère que la flagellation est le début du processus d’exécution, du temps a dû s’écouler avant que Jésus ne soit effectivement cloué au poteau. Appuyant cette idée, Mt 27:26 et Mc 15:15 mentionnent la mise au poteau après la flagellation. Par conséquent, différentes personnes ont pu situer l’exécution à des moments différents, en fonction de ce qui constituait pour elles le début du processus d’exécution. Cela peut expliquer l’étonnement de Pilate quand il a appris que Jésus était mort si rapidement après avoir été cloué au poteau (Marc 15:44). De plus, les écrits bibliques reflètent souvent la pratique de l’époque qui consistait à diviser la journée en quatre périodes de trois heures chacune (la nuit était divisée de la même façon). Cette division de la journée explique pourquoi les rédacteurs de la Bible mentionnent fréquemment neuf heures du matin, midi et trois heures de l’après-midi, heures comptées à partir du lever du soleil, vers six heures du matin. D’autre part, comme les gens n’avaient généralement pas d’instruments précis de mesure du temps, la mention de l’heure était souvent accompagnée de termes signifiant « vers » ou « environ », ce qui est le cas en Jean 19:14. En résumé : Marc parle peut-être à la fois de la flagellation et de la mise au poteau, alors que Jean fait uniquement référence à la mise au poteau. Les deux rédacteurs ont peut-être arrondi l’heure à la période de trois heures la plus proche, et Jean utilise le mot « environ » quand il parle de l’heure dite. Ces éléments peuvent expliquer la différence des heures mentionnées dans les récits. Au final, le fait que Jean, qui a rédigé son Évangile des dizaines d’années plus tard, mentionne une heure qui diffère de celle de Marc montre qu’il ne s’est pas contenté de copier le récit de Marc. - nwtsty Pourquoi cette contradiction apparente ? Diverses hypothèses ont été émises. Aucune ne satisfait à toutes les objections. On ne dispose tout simplement pas d’informations suffisantes pour expliquer avec certitude la raison de la différence entre les récits. Peut-être l’heure indiquée par Marc ou par Jean n’était-elle qu’une parenthèse, non chronologique. Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : les deux écrivains étaient inspirés par l’esprit saint – it1 heure Les Évangiles montrent clairement qu’à la sixième heure, ou à midi, Jésus était déjà pendu au poteau depuis assez longtemps pour que les soldats aient jeté les sorts pour ses vêtements et pour que les prêtres en chef, les scribes, les soldats et les passants aient parlé de lui en mal. Ils précisent également que Jésus expira vers 15 heures - it1 heure Comme le lever et le coucher du soleil varient en fonction de l’époque de l’année, on se contentait généralement de donner une heure approximative pour situer un événement. Ainsi, il est fréquent de lire que les événements se déroulaient à la troisième, à la sixième ou à la neuvième heure — ce qui veut souvent dire qu’ils avaient lieu approximativement à ces heures-là (Marc 15:25, 33, 34; Jean 19:14) – TG1991 1/8 MARC 16:8 : Pourquoi, dans La Bible. Traduction du monde nouveau, le texte principal de l’Évangile de Marc ne contient-il pas les conclusions longue et courte ? (nwtsty, note d’étude). « Et quand elles sortirent, elles s’enfuirent de la tombe de souvenir, car un tremblement et une forte émotion les saisissaient. Et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur. Mais toutes les choses qui [leur] avaient été ordonnées, elles les racontèrent brièvement à ceux qui étaient dans l’entourage de Pierre. D’autre part, après ces choses, Jésus lui-même envoya par leur intermédiaire de l’est à l’ouest la proclamation sacrée et incorruptible du salut éternel » Car elles avaient peur : D’après les plus anciens manuscrits disponibles de la dernière partie du livre de Marc, l’Évangile se termine par les mots que l’on trouve au verset 8. Certains affirment qu’une telle conclusion est trop abrupte pour être la conclusion d’origine. Toutefois, si on considère le style habituellement concis de Marc, cette affirmation n’est pas forcément valable. De plus, Jérôme et Eusèbe, biblistes du IVe siècle de notre ère indiquent que le récit d’origine se conclut par les mots « car elles avaient peur ». - nwtsty Un certain nombre de manuscrits grecs et de traductions dans d’autres langues ajoutent une conclusion longue ou courte après le verset 8. La conclusion longue (composée de 12 versets supplémentaires) figure dans le Codex Alexandrinus, le Codex Ephræmi Syri rescriptus et le Codex Bezae Cantabrigiensis, tous datant du Ve siècle. On la trouve également dans la Vulgate latine, dans la version syriaque Cureton et dans la Peshitta syriaque. Toutefois, elle est absente de deux manuscrits grecs plus anciens datant du IVe siècle, le Codex Sinaiticus et le Codex Vaticanus, ainsi que du Codex Sinaiticus Syriacus datant du IVe ou Ve siècle et du plus ancien manuscrit copte sahidique de Marc datant du Ve siècle. De même, les plus anciens manuscrits de Marc en arménien et en géorgien se terminent avec le verset 8. - nwtsty Quelques manuscrits grecs et traductions dans d’autres langues, plus récents, contiennent une conclusion courte (composée de seulement deux phrases). Le Codex Regius du VIIIe siècle contient les deux conclusions et cite d’abord la plus courte. Il fait précéder chaque conclusion d’une note indiquant que ces passages sont couramment acceptés par certains spécialistes, mais il n’en reconnaît manifestement aucune comme faisant autorité. - nwtsty CONCLUSION COURTE La conclusion courte après Mc 16:8 ne fait pas partie des Écritures inspirées. Voici ce qu’elle dit : Mais toutes les choses qui [leur] avaient été ordonnées, elles les racontèrent brièvement à ceux qui étaient dans l’entourage de Pierre. D’autre part, après ces choses, Jésus lui-même envoya par leur intermédiaire de l’est à l’ouest la proclamation sacrée et incorruptible du salut éternel. nwtsty CONCLUSION LONGUE La conclusion longue après Mc 16:8 ne fait pas partie des Écritures inspirées. Voici ce qu’elle dit : verset 9 Après qu’il fut ressuscité tôt le premier jour de la semaine, il apparut d’abord à Marie la Magdaléenne, de qui il avait expulsé sept démons. 10 Elle alla porter la nouvelle à ceux qui avaient été avec lui, car ils étaient dans le deuil et pleuraient. 11 Mais eux, lorsqu’ils entendirent qu’il avait pris vie et qu’il avait été vu par elle, ne crurent pas. 12 De plus, après ces choses, il apparut sous une autre forme à deux d’entre eux qui marchaient : ils se rendaient à la campagne ; 13 et ils revinrent et portèrent la nouvelle aux autres. On ne crut pas non plus ceux-ci. 14 Mais plus tard il apparut aux onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient étendus à table, et il leur reprocha leur manque de foi et leur dureté de coeur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu relevé d’entre les morts. 15 Et il leur dit : « Allez dans le monde entier et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. 16 Celui qui croit et est baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croit pas sera condamné. 17 De plus, les signes que voici accompagneront ceux qui croiront : En se servant de mon nom, ils expulseront des démons, ils parleront en langues, 18 et avec leurs mains ils prendront des serpents, et s’ils boivent quelque chose de mortel, cela ne leur fera aucun mal. Ils poseront les mains sur les malades, et ceux-ci se rétabliront. » 19 Ainsi donc, le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. 20 Eux donc sortirent et prêchèrent partout, tandis que le Seigneur travaillait avec eux et confirmait le message par les signes qui l’accompagnaient.- nwtsty Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Pour rester intègre devant Jéhovah, Jésus a subi l’exécution la plus déshonorante qui soit. “ Il a enduré un poteau de supplice, méprisant la honte. ” (Héb. 12:2). Ses ennemis l’ont giflé, lui ont craché dessus, l’ont dévêtu, flagellé, attaché sur un poteau et insulté (Marc 15:29-32). Mais il a méprisé la honte dont ils essayaient de l’accabler. Comment ? En ne se dérobant pas à leurs brimades. Il savait qu’il ne perdait pas sa dignité aux yeux de Jéhovah, et il ne recherchait absolument pas la gloire venant des hommes. Même s’il est mort comme un esclave, Jéhovah l’a glorifié en le ressuscitant et en lui donnant la place la plus honorable qui soit, auprès de lui. Et nous aujourd’hui ? Les choses que le monde juge sottes, faibles et sans distinction, Dieu les juge sages, puissantes et honorables. Quiconque cherche les honneurs doit accorder de l’importance à ce que le monde pense de lui. Mais nous, comme Jésus et ses disciples au Ier siècle, c’est l’amitié de Jéhovah que nous cherchons TG201015/8 Alors que Jésus était pendu au poteau de supplice, les passants “parlaient de lui en mal, hochant la tête et disant: ‘Peuh! Toi qui voulais renverser le temple et le bâtir en trois jours, sauve-toi toi-même en descendant du poteau de supplice!’ Pareillement les prêtres en chef aussi se moquaient de lui entre eux, ainsi que les scribes, et disaient: ‘Il en a sauvé d’autres; il ne peut pas se sauver lui-même! Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant du poteau de supplice, pour que nous voyions et que nous croyions!’” (Marc 15:29-32). Pour quelle raison le peuple avait-il cette attitude hostile? Les gens avaient laissé les chefs religieux influencer l’opinion qu’ils se faisaient de Jésus; or ceux-ci détestaient Jésus, car il avait révélé qu’ils étaient de faux enseignants et que leurs actions n’étaient pas en harmonie avec leur prétention de représenter le vrai Dieu. Les chefs religieux haïssaient si profondément Jésus et les vérités qu’il enseignait qu’ils conspirèrent sa mort et firent tout ce qu’ils purent pour dresser le peuple contre lui. De nos jours, de nombreux chefs religieux s’opposent aux Témoins de Jéhovah avec un acharnement identique. Et tout comme c’est arrivé aux premiers chrétiens, partout “on parle contre” les Témoins. Mais est-il sage de vous laisser influencer par cette opposition répandue ? Les Témoins de Jéhovah proclament aujourd’hui les mêmes vérités bibliques sur le Royaume de Dieu que celles que Jésus et ses apôtres prêchaient. Dans le monde entier, des centaines de milliers de gens acceptent cette bonne nouvelle malgré l’opposition très vive d’amis, de parents et de chefs religieux. Ceux qui acceptent le message du Royaume ont acquis la conviction qu’il est véridique, et ils sont résolus à s’y cramponner. – TG1987 15/3 p29 15:34 — Les paroles de Jésus “ mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ” sont-elles l’indice d’un manque de foi de sa part ? Non. Bien que nous ne puissions pas nous prononcer de façon catégorique sur ce qui a poussé Jésus à dire cela, ces paroles peuvent indiquer qu’il reconnaissait que Jéhovah lui avait retiré sa protection pour que son intégrité soit pleinement mise à l’épreuve. Il se peut aussi que Jésus ait dit cela parce qu’il voulait accomplir ce que Psaume 22:1 annonçait à son sujet TG2008 15/2 LA MANIPULATION DE SERPENTS DANS LE CULTE - Les manipulateurs de serpents se basent sur Marc 16: 18, qui contient cette phrase : “ Avec leurs mains ils prendront des serpents. ”Des Églises charismatiques pratiquent la manipulation de serpents venimeux. Les enseignements de la Bible n’appuient pas l’idée selon laquelle l’utilisation de serpents est une facette acceptable du vrai culte. La Bible dit : “ Dieu est amour. ”Notre Créateur aimant ne demanderait pas à ses véritables adorateurs d’accomplir des rituels dangereux pour lui plaire. Assurément, Jéhovah ne souhaite pas que ses serviteurs manipulent des serpents, risquant ainsi de souffrir, d’être malades et même de mourir - RV 3/2010 p23 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? À cause de la jalousie - Beaucoup se sont opposés à Jésus par jalousie. Le gouverneur romain Ponce Pilate s’est bien rendu compte que “ c’était par envie que les prêtres en chef ” avaient livré Jésus pour qu’il soit mis à mort (Marc 15:9, 10). Pourquoi les chefs religieux juifs jalousaient-ils le Christ ? Notamment en raison de sa popularité auprès du peuple, qu’ils méprisaient. “ Le monde s’en est allé derrière lui ”, se sont plaint les Pharisiens. De même, des opposants religieux “ remplis de jalousie ” par le succès de l’évangélisation s’en sont pris violemment aux disciples du Christ. — Actes 13:45, 50. Egalement aujourd’hui dans certains pays opposés à la vérité – RV2011/5 Par jalousie, les chefs religieux juifs conspirèrent avec succès pour faire mettre à mort Jésus, pensant ainsi s’en débarrasser pour toujours. Marc 15:10. Parallèlement, au sein de la chrétienté, de nombreuses personnes sont jalouses de la faveur que Jéhovah accorde à ses serviteurs oints et fidèles, et elles se concertent pour faire disparaître ces derniers. Quand, en 1918, ces ennemis religieux remportèrent une victoire en faisant mettre en prison les vrais disciples du Christ les plus en vue et en faisant cesser leur activité, ils pensaient être pour toujours débarrassés des vrais serviteurs de Jéhovah et ne plus jamais en entendre parler. – TG1971 1/8 p457 Ce qui s’est passé au 1er siècle, à la mort de Jésus Christ, montre bien qu’en suivant la foule on peut être amené à commettre le mal. Les chefs religieux avaient persuadé nombre de Juifs d’exiger, eux aussi, l’exécution de Jésus (Marc 15:11). Aussi, à la Pentecôte, après la résurrection et l’ascension de Jésus, quand Pierre a mis en évidence cette grave erreur, beaucoup “eurent le coeur transpercé”; ils se sont rendu compte de ce qu’ils avaient fait en se laissant influencer. Actes 2:36, 37. - TG1993 1/10 Avant de clouer Jésus au poteau, les Romains “lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel [vraisemblablement aussi avec de la myrrhe]; mais, l’ayant goûté, il refusa de boire”. (Marc 15:23.) Pourquoi Jésus refusa-t-il cette liqueur? Parce que le breuvage était drogué. Jésus voulait conserver toutes ses facultés mentales pour accomplir jusqu’au bout la volonté de son Père.” Par contre, le vin qu’il accepta juste avant de mourir n’était pas drogué (Jean 19:28-30). Si Jésus refusa le vin drogué, c’est bien qu’il désirait être en pleine possession de tous ses moyens à l’heure de l’épreuve suprême de sa foi. À l’instar de Jésus, le chrétien s’efforcera de rester maître de ses facultés intellectuelles, afin de ne pas se laisser entraîner dans la débauche ou dans d’autres actes qui réduiraient à néant ses bonnes relations avec Jéhovah Dieu. Le chrétien doit également aimer Dieu de tout son esprit, ce qui exclut l’usage d’hallucinogènes ou d’autres stupéfiants qui provoquent des aberrations mentales que l’on rechercherait pour le seul plaisir de connaître une certaine euphorie. – RV1979 8/5 La promesse de Jésus à un malfaiteur - Deux malfaiteurs avaient été mis au poteau à côté de Jésus. L’un d’eux avait cessé de lui parler injurieusement, tandis que celui qui était pendu à un poteau de l’autre côté de Jésus continuait à l’outrager. Se tournant vers Jésus, le malfaiteur compatissant lui dit: “Jésus, souviens-toi de moi quand tu entreras dans ton royaume.” Par ces paroles, il montra qu’il avait foi que Jésus, bien qu’attaché sur un poteau à côté de lui, aurait plus tard un royaume (Luc 23:42; Marc 15:32). Ces paroles durent profondément toucher le Seigneur Jésus. Ce criminel compatissant était convaincu que Jésus Christ était innocent et qu’il ne méritait pas une peine aussi sévère que la mise au poteau dans le déshonneur public. Sa requête montrait qu’il croyait que Jésus serait ressuscité d’entre les morts et entrerait en possession d’un royaume. Elle indiquait aussi qu’il croyait que lui-même pourrait être ressuscité et que c’est Jésus qui le relèverait d’entre les morts et lui rendrait la vie sur la terre. – TG1989 15/8 §3 Marc 15:33 déclare : “ Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu’à la neuvième heure. ” Ces ténèbres de trois heures, survenues à peu près entre midi et 15 heures, relevaient du miracle. Il ne pouvait s’agir d’une éclipse. D’une part, quel que soit l’endroit du globe où l’on se place, l’éclipse solaire la plus longue est d’environ sept minutes et demie – RV2008/3 La Loi donnée à Moïse interdisait aux Juifs d’organiser des funérailles le jour du sabbat. Étant donné que Jésus est mort trois heures avant le début du sabbat, Joseph d’Arimathée, accompagné d’autres personnes, l’a enterré sans avoir pu achever la préparation du corps. C’est pourquoi quelques amis de Jésus sont retournés à sa tombe après le sabbat, espérant pouvoir finir la préparation (Marc 16:1) – TG2013 1/3 p8 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 4 JUIN 2018 - MARC 15-16.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 4 JUIN 2018 - MARC 15-16.pdf
  19. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MARC 13-14 MARC 14:51, 52 : Qui était probablement le jeune homme qui s’est enfui, nu ? (w08 15/2 30 § 6). « Mais un certain jeune homme, portant un vêtement de fin lin sur son [corps] nu, le suivait de près ; et on essaya de le saisir, 52 mais il abandonna son vêtement de lin et s’enfuit, nu » Marc est le seul à rapporter cet incident ; nous pouvons raisonnablement en conclure qu’il parlait de lui-même. TG2008 Un jeune homme, il est probable que ce soit le disciple Marc, reste avec la foule. Peut-être était-il dans la maison où Jésus a célébré la Pâque et a-t-il ensuite suivi la foule quand elle en est partie. Voilà qu’on le reconnaît, et certains tentent de se saisir de lui. Abandonnant ses vêtements de lin, il s’enfuit, à peine vêtu – TG1990 15/10 p9 MARC 14:60-62 : Pourquoi Jésus a-t-il sûrement choisi de répondre à la question du grand prêtre ? ( jy 287 § 5). « Finalement le grand prêtre se leva au milieu d’eux et interrogea Jésus, en disant : “ Tu ne réponds rien ? Qu’est-ce que ceux-ci déposent contre toi ? ” 61 Mais il se taisait et ne répondit rien. De nouveau le grand prêtre se mit à l’interroger et lui dit : “ Es-tu le Christ le Fils du Béni ? ” 62 Alors Jésus dit : “ Je le suis ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance et venant avec les nuages du ciel. ” Jésus est emmené chez Anne, puis chez Caïphe - Il sait que les Juifs ont tendance à réagir vivement quand quelqu’un prétend être le Fils de Dieu. Auparavant, quand Jésus a parlé de Dieu comme de son Père, les Juifs ont voulu le tuer sous prétexte qu’il se faisait « égal à Dieu ». Avec ruse, Caïphe ordonne donc à Jésus : « Jure-nous par le Dieu vivant de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu ! » (Matthieu 26:63). Bien sûr, Jésus a déjà dit qu’il est le Fils de Dieu. S’il ne le fait pas maintenant, on pourrait penser qu’il nie être le Fils de Dieu et le Christ. Il répond donc : « Je le suis. Vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite du Puissant et venant avec les nuages du ciel » (Marc 14:62) – jy p287 Le grand prêtre a donc tenté de pousser Jésus à se compromettre. “ Tu ne réponds rien ? a-t-il demandé. Qu’est-ce que ceux-ci déposent contre toi ? ” (Marc 14:60). Cette tactique était parfaitement incorrecte. “ Poser la question à l’accusé et baser une condamnation sur sa réponse était [une] violation de la justice. L’assemblée a fini par s’emparer d’une déclaration de Jésus. En réponse à la question : “ Es-tu le Christ le Fils du Béni ? ” il a dit : “ Je le suis ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance et venant avec les nuages du ciel. ” Les prêtres ont conclu à un blasphème et “ tous le condamnèrent : il était passible de mort ”. — Marc 14:61-64. D’après la Loi mosaïque, un procès devait se tenir en public (Deutéronome 16:18 ; Ruth 4:1). Mais celui-ci était secret. Nul n’a cherché à parler en faveur de Jésus, ni n’a été autorisé à le faire. La validité de sa déclaration selon laquelle il était le Messie n’a pas été examinée. Jésus n’a pas eu la possibilité d’appeler des témoins pour sa défense. Les juges n’ont pas procédé à un vote en règle pour le déclarer coupable ou innocent. – TG2011 1/4 p21 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Si nous cherchons toujours à plaire à Jéhovah en premier, nous aurons envie de parler de lui. D’ailleurs, la prédication est urgente et devrait être une de nos priorités. En effet, Jésus a dit qu’« il faut d’abord que la bonne nouvelle soit prêchée » (Marc 13:10). – TG2018 Avril p27 §10 La Bible contient de nombreux passages qui encouragent, corrigent ou fortifient ses lecteurs. Mais nous nous demandons peut-être : « Comment penser au bon verset au bon moment ? » Lisons la Bible et méditons sur les pensées de Dieu chaque jour. Nous nous constituerons ainsi une réserve d’expressions divines que l’esprit de Jéhovah pourra nous aider à nous rappeler en temps utile (Marc 13:11) – TG2013 15/4 p10 §14 Nous imitons la patience de Jéhovah en prêchant “ sans arrêt ” dans des territoires où nous n’avons pas encore rencontré d’intérêt (Actes 5:42). Nous endurons patiemment l’indifférence, les moqueries et l’opposition (Marc 13:12, 13). Il faut aussi de la patience pour continuer à arroser les graines de vérité, même lorsqu’il est difficile de retrouver les gens chez eux. km2011/6 Pourquoi faut-il accepter volontiers de devoir attendre que Jéhovah agisse ? La réponse nous est donnée dans la comparaison de Jacques : Un agriculteur sème, mais il ne maîtrise pas le climat ni la croissance des plantes. Il ne peut pas faire que le temps passe plus vite. Il accepte de devoir attendre patiemment « le précieux fruit de la terre ». De même, tandis que nous attendons la réalisation des promesses de Jéhovah, il y a beaucoup de circonstances que nous ne pouvons pas maîtriser (Marc 13:32, 33). Comme l’agriculteur, nous devons patienter. Nous attendons volontiers Jéhovah parce que nous savons qu’il réalisera sa promesse de nous donner la vie éternelle au bon moment, au meilleur moment. Si au contraire nous attendions en maugréant et en nous plaignant que Jéhovah n’agisse pas assez vite, cela ne lui plairait pas - TG2017 Aout p3 §5,7 Les Écritures indiquent clairement que la “génération” qui a vu le signe de la présence du Christ verra aussi le “grand jour de Jéhovah”, celui où il exécutera son jugement contre tous ceux qui pratiquent l’injustice. Toutefois, la Bible ne révèle pas la date à laquelle Jésus Christ anéantira au nom de Jéhovah le système de choses terrestre de Satan. “Quant à ce jour-là, ou à l’heure, déclara Jésus, personne ne les connaît, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, personne que le Père.” (Marc 13:32). Le silence des Écritures sur ce point s’est d’ailleurs avéré très utile. Pourquoi? Parce qu’il a contribué à faire ressortir ce que les gens avaient dans le cœur. En effet, ceux qui n’aiment pas vraiment Jéhovah ont tendance à remettre mentalement son “jour” à plus tard pour se consacrer sans entraves aux activités profanes qu’ils affectionnent. Or, Jéhovah n’agrée pour serviteurs que ceux qui l’aiment sincèrement et qui le montrent en le servant de toute leur âme, sans se soucier de la date à laquelle le présent système méchant prendra fin. Jéhovah et son Fils ne sauraient approuver les tièdes ni ceux qui jouent double jeu. – uw chap23 p176 §2 La Bible dit et redit la nécessité de rester éveillé et de demeurer dans son bon sens. Les Évangiles rappellent par exemple : “ Veillez ” (Matthieu 24:42 ; 25:13 ; Marc 13:35, 37) ; “ montrez-vous prêts ” (Matthieu 24:44) ; “ Faites attention, tenez-vous éveillés ” (Marc 13:33) ; “ tenez-vous prêts ”. (Luc 12:40.) L’apôtre Paul, après avoir prédit que le jour de Jéhovah s’abattra subitement sur le monde, lance cette exhortation : “ Ne dormons pas comme les autres, mais demeurons éveillés et restons dans notre bon sens. ” (1 Thessaloniciens 5:6). Le Christ glorifié souligne, dans le dernier livre de la Bible, la soudaineté de sa venue en disant : “ Je viens vite. ” (Révélation 3:11 ; 22:7, 12, 20). Par ailleurs, beaucoup de prophètes hébreux ont annoncé le grand jour du jugement de Jéhovah (Isaïe 2:12, 17 ; Jérémie 30:7 ; Yoël 2:11 ; Tsephania 3:8). Lire et méditer la Parole de Dieu chaque jour est donc un excellent moyen de rester vigilant – TG2003 15/12 p21 §10 À notre époque, par amour, Jéhovah a suscité un groupe de chrétiens oints qui, tels des guetteurs, avertissent les humains de son jugement contre le monde. Voilà des dizaines d’années que ces chrétiens exhortent leurs contemporains à prêter attention aux événements dont ils sont témoins. La Bible dit clairement que Jéhovah, le Maître du temps, n’est pas lent. Son jour viendra au temps fixé, à un moment où les humains ne l’attendront pas. Marc 13:33. Sachant que Jéhovah est éveillé et qu’il établira un monde de justice au moment prévu, tous les chrétiens, qu’ils soient oints de l’esprit ou non, doivent se tenir éveillés et ne pas perdre de vue le caractère toujours plus urgent de leur message. – TG2011 15/3 p29 §5,6 “ Faites attention, tenez-vous éveillés, car vous ne savez pas quand ce sera le temps fixé. ” (Marc 13:33). Jésus a émis cet avertissement tandis qu’il expliquait à ses disciples quel serait le signe de l’achèvement du présent système de choses. Voyez en quels termes il conclut sa remarquable prophétie selon ce que rapporte Marc : “ Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison vient : ou tard dans la journée, ou à minuit, ou au chant du coq, ou tôt le matin ; afin que, lorsqu’il arrivera soudain, il ne vous trouve pas endormis. Mais ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. ” — Marc 13:35-37. Cette exhortation mérite qu’on s’y arrête. Jésus mentionne les quatre veilles de la nuit. La dernière était la plus difficile, car elle courait de trois heures du matin au lever du soleil. Les stratèges estiment que c’est le moment le plus propice pour attaquer, celui où l’on a le plus de chances de surprendre l’ennemi ‘ endormi ’. De manière similaire, c’est peut-être maintenant, alors que le monde dort profondément sur le plan spirituel, qu’il nous est le plus difficile de rester éveillés. Avons-nous le moindre doute sur la nécessité de ‘ nous tenir éveillés ’ et de ‘ faire attention ’ en attendant la fin et notre délivrance ? TG2011 15/3 p27 §16,17 Du temps de Jésus, il y avait aussi beaucoup de pauvres et de défavorisés, et peut-être pensaient-ils qu’ils seraient plus heureux et plus en sécurité s’ils avaient davantage d’argent (Marc 14:7). Mais Jésus voulait que les gens placent leur espérance ailleurs, dans la Source de richesses durables, c’est-à-dire Jéhovah. Dans le Sermon sur la montagne, il a expliqué que le bonheur et la sécurité véritables dépendent, non pas de biens matériels ni de nos propres efforts, mais de notre amitié avec notre Père céleste. Dans le Notre Père, Jésus ne nous invite pas à prier pour obtenir la sécurité financière, mais pour nos besoins quotidiens, « notre pain pour ce jour ». À ceux qui l’écoutaient, il a dit expressément : « Cessez de vous amasser des trésors sur la terre [...]. Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel » (Mat. 6:9, 11, 19, 20). Soyons certains que Jéhovah nous bénira, conformément à sa promesse. Or, quand Dieu nous bénit, il ne se contente pas de hocher la tête en signe d’approbation ; il agit pour nous fournir ce dont nous avons vraiment besoin. Ainsi, la seule façon de connaître le bonheur et la sécurité véritables, ce n’est pas de mettre tous nos espoirs dans l’argent, mais de placer notre confiance en notre Père aimant – TG2014 15/4 p18 §5,6 Voulons-nous maîtriser notre langue, être patients et garder une foi solide en Dieu ? Il faut alors faire une place importante à la prière dans notre vie (Jacques 5:13-20). C’est surtout quand nous traversons des épreuves que nous devons prier. Si nous sommes joyeux, ‘ chantons des psaumes ’, comme Jésus l’a fait avec ses apôtres quand il a institué le Mémorial de sa mort (Marc 14:26). Il arrive que nous débordions tellement de reconnaissance envers Dieu que nous chantons des louanges dans notre cœur (1 Corinthiens 14:15 ; Éphésiens 5:19). Et quelle joie de louer Jéhovah par des chants lors des réunions chrétiennes ! – TG1997 15/11 p22 §18 Les vrais chrétiens doivent rester attachés aux voies de Jéhovah lorsque leur vie est en jeu. Ils savent qu’ils risquent d’être persécutés par le monde. Ils sont conscients que les apôtres ont été fouettés et que même Jésus Christ a été frappé et tué par des hommes méchants (Marc 14:65). Mais les serviteurs de Jéhovah sont assurés qu’il peut leur donner la force d’endurer, qu’avec son aide ils peuvent remporter la victoire, que Jéhovah récompensera sans faute ses fidèles, si besoin en les ressuscitant dans son monde nouveau. Leur amour pour Dieu ajouté à la crainte pieuse les pousse puissamment à éviter toute action qui pourrait lui déplaire. – TG1995 15/3 p19 §14 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Jésus a prédit : « On vous livrera à des tribunaux locaux, et vous serez battus dans des synagogues, et vous serez traduits devant des gouverneurs et des rois » (Marc 13:9). Sa déclaration indique que certaines tribulations seraient des persécutions physiques, peut-être infligées sous l’influence de dirigeants religieux ou politiques. Quelle est la différence avec les attaques frontales de la persécution physique ? Les attaques frontales sont comparables à une tornade qui s’engouffrerait dans ta ville et détruirait ta maison instantanément. Les attaques sournoises sont plutôt comparables à une colonie de termites qui envahiraient discrètement ta maison et la rongeraient jusqu’à ce qu’elle s’effondre. Dans ce deuxième cas, le risque serait de ne se rendre compte du danger que lorsqu’il est trop tard. Satan aimerait détruire nos relations avec Jéhovah, que ce soit en nous attaquant frontalement par la persécution ou sournoisement en rongeant lentement ta foi. Le découragement est une de ses tactiques sournoises les plus efficaces. Comment résister au découragement ? Un des moyens les plus puissants consiste à méditer sur la rançon. Considérer la rançon ainsi : comme un don que Jéhovah nous fait à nous, personnellement — peut nous procurer un immense réconfort. Le découragement ne disparaîtra pas forcément aussitôt. Certains d’entre nous auront peut-être à résister à cette attaque sournoise jusqu’au monde nouveau. Mais souvenons-nous : une récompense attend ceux qui ne renoncent pas. Soyons résolu à ne pas abandonner le combat. Concentrons-nous sur la récompense – TG2014 15/9 §7 Une belle conduite va généralement de pair avec une bonne mentalité. Quel état d’esprit Jésus manifestait-il ? Il était humble. L’humilité le poussait à faire preuve d’abnégation dans le ministère. Dans son esprit, prêcher la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu était la chose la plus importante (Marc 13:10). Jésus considérait la Parole de Dieu comme l’autorité suprême. Il étudiait assidûment les Saintes Écritures afin de pouvoir les citer, les défendre et les expliquer. Si nous sommes humbles et assidus dans le ministère et dans notre étude biblique individuelle, notre mentalité ressemblera davantage à celle de Christ. – TG2014 15/10 §17 Jésus a déclaré à ses disciples: “Vous serez les objets de la haine de tous à cause de mon nom.” (Marc 13:13). Le “nom” de Jésus représente ici sa position officielle de Roi-Messie. Si les Témoins de Jéhovah sont persécutés, c’est parce qu’ils font passer les ordres du Christ avant ceux de n’importe quel dirigeant terrestre. – rs p393 Qu’est-ce qui marquera le début de la Grande Tribulation ? Jésus a prédit : « “ Cependant, quand vous apercevrez la chose immonde qui cause la désolation se tenir là où elle ne doit pas être (que le lecteur exerce son discernement), alors, que ceux qui sont en Judée se mettent à fuir vers les montagnes – Marc 13:14). Dans le premier accomplissement, la fameuse présence « dans un lieu saint » s’est produite en 66, quand l’armée romaine (« la chose immonde ») a attaqué Jérusalem et son temple (un lieu saint aux yeux des Juifs). Dans le deuxième accomplissement, cette présence se produira quand les Nations unies (« la chose immonde » moderne) attaqueront la Chrétienté (sainte aux yeux des chrétiens de nom) et le reste de Babylone la Grande. L’attaque en question est décrite en Révélation 17:16-18. C’est cet évènement qui marquera le début de la Grande Tribulation - TG2013 15/7 p4-5 La raison principale pour laquelle nous devons manifester l’amour fraternel, c’est que Jéhovah nous le demande. Nous ne pouvons pas prétendre aimer Dieu et, en même temps, refuser d’aimer nos frères. De plus, nous avons besoin les uns des autres. C’est particulièrement vrai en période de difficultés. Paul savait que certains des chrétiens hébreux à qui il écrivait devraient sous peu abandonner leur maison et leurs biens matériels. Et Jésus avait annoncé que ce serait une période très difficile (Marc 13:14-18). C’est pourquoi ces chrétiens avaient plus que jamais besoin de renforcer leur affection les uns pour les autres. Bientôt, les vents destructeurs de la plus grande tribulation de tous les temps seront lâchés (Marc 13:19). Nous devons développer notre amour fraternel dès maintenant, car nous en aurons besoin durant les épreuves que nous rencontrerons, quelles qu’elles soient. Même si « l’amour du grand nombre se refroidi[t] », démontrons que notre amour fraternel demeure ! (Mat. 24:12). – TG2016 janvier p8 Bien que nous ne connaissions pas dans le détail tout ce qui se produira durant cette période d’épreuve, attendons-nous à devoir faire des sacrifices. Pour rester en vie, les chrétiens du 1er siècle ont dû abandonner leurs biens et endurer des privations, ils ont dû quitter leurs maisons et supporter des difficultés pour survivre. (Marc 13:15-18) Demandons-nous : « Si c’était nécessaire, est-ce que j’accepterais d’abandonner des choses matérielles ? Est-ce que j’accepterais de faire tout ce qu’il faut pour rester fidèle à Jéhovah ? » Imagine ! À ce moment-là, comme le prophète Daniel, nous serons les seuls à adorer notre Dieu peu importe les difficultés. (Daniel 6:10, 11) – TG2015 15/7 p9 §8 En Marc chapitre 13, on trouve un récit dans lequel Jésus a exhorté ses disciples à rester éveillés. Dans ce chapitre, Jésus compare leur situation à celle d’un portier qui attendait que son maître rentre d’un voyage à l’étranger. Ce portier ne savait pas à quelle heure son maître reviendrait. Il devait simplement veiller. Jésus a mentionné quatre veilles au cours desquelles le maître pouvait arriver. La quatrième durait d’environ trois heures du matin jusqu’au lever du soleil. Pendant cette dernière veille, la somnolence risquait fort de gagner le portier. D’ailleurs, il semble que les militaires considèrent l’heure qui précède l’aurore comme la plus propice pour surprendre un ennemi. Pareillement aujourd’hui, nous sommes à une heure avancée ; au sens spirituel, le monde dort profondément autour de nous ; peut-être est-ce maintenant plus que jamais qu’il nous faut lutter pour rester éveillés. On comprend que, dans son exemple, Jésus répète à plusieurs reprises : ‘ Faites attention, tenez-vous éveillés... Veillez donc... Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. ’ — Marc 13:32-37. – TG2003 1/1 p19 Comme Moïse, nous n’avons pas encore tous les détails sur les promesses divines. Par exemple, nous « ne savons pas quand [...] sera le temps fixé » de la grande tribulation (Marc 13:32, 33). Pourtant, nous en savons beaucoup plus que Moïse sur le Paradis à venir. Même si nous n’avons pas tous les détails, nous disposons de suffisamment de promesses relatives à la vie sous le Royaume de Dieu pour avoir les yeux « fixés sur » cette espérance. Une image mentale claire du monde nouveau nous poussera à chercher d’abord ce Royaume. Comment ? Réfléchissez à ceci : achèterions-nous une maison sur laquelle nous ne savons presque rien ? Non, bien sûr ! Pareillement, nous n’allons pas consacrer nos vies à poursuivre des choses en lesquelles nous n’espérons que vaguement. Par la foi, nous devons nous représenter très nettement la vie sous la domination du Royaume – TG2014 15/4 p6 §15 Beaucoup d’entre nous « veillent » depuis des dizaines d’années. Cependant, ne permettons pas au temps qui passe d’affaiblir notre détermination à attendre. Il nous faut être prêts pour le jour où, dans son rôle d’Exécuteur des jugements de Dieu, Jésus viendra mettre fin à ce système de choses. Souvenons-nous de cette exhortation, qu’il a adressée à ses disciples : « Faites attention, tenez-vous éveillés, car vous ne savez pas quand ce sera le temps fixé. C’est comme un homme partant en voyage à l’étranger, qui a quitté sa maison et a donné le pouvoir à ses esclaves, à chacun son ouvrage, et a ordonné au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison vient : ou tard dans la journée, ou à minuit, ou au chant du coq, ou tôt le matin ; afin que, lorsqu’il arrivera soudain, il ne vous trouve pas endormis. Mais ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez » (Marc 13:33-37). Quand ils ont compris que sa présence avait commencé en 1914, les disciples de Christ se sont à juste titre préparés à l’éventualité d’une fin imminente. Comment ? En intensifiant leur prédication du Royaume. Mais Jésus a indiqué qu’il pourrait venir plus tard, c’est-à-dire « au chant du coq, ou tôt le matin ». Si c’était le cas, comment ses disciples devraient-ils réagir ? « Veillez », a-t-il insisté. Par conséquent, même si l’attente s’avérait longue, les disciples n’auraient aucune raison de remettre mentalement la fin à plus tard, voire de renoncer à leurs attentes. – TG201515/8 p16 §10,11 14:25 — Qu’a voulu dire Jésus quand il a dit à ses apôtres fidèles : “ Non, je ne boirai plus du produit de la vigne jusqu’à ce jour-là où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. ” Jésus ne laissait pas entendre qu’il y a réellement du vin au ciel. La notion de réjouissance étant parfois symbolisée par le vin, Jésus faisait allusion à la joie d’être en compagnie de ses disciples oints ressuscités, dans le Royaume. – TG2018 15/2 Le point de vue équilibré de Jésus sur les choses matérielles - Jésus était reconnaissant pour les bonnes choses qu’on faisait à son intention. Lorsque Judas s’indigna de ce que Marie, sœur de Lazare, utilisait une livre d’huile parfumée (d’une valeur de plus de 180 euros, soit environ l’année de salaire d’un ouvrier) pour oindre les pieds de Jésus et qu’il prétendit se préoccuper des pauvres qui auraient pu bénéficier de la vente de l’huile, Jésus déclara : “ Laisse-la, pour qu’elle garde cette observance en vue du jour de mon enterrement. Les pauvres, en effet, vous les avez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. ” (Marc 14:6-9). Le vêtement intérieur “ sans couture, tissé depuis le haut dans toute sa longueur ”, qu’il portait lors de son arrestation était vraisemblablement un habit de qualité (Jn 19:23, 24). Néanmoins, conformément aux conseils qu’il donna, Jésus accorda toujours la première place aux choses spirituelles et il ne se soucia jamais outre mesure des choses matérielles –it2 Jésus Christ Tous les chrétiens, qu’ils espèrent vivre au ciel ou sur la terre, doivent ‘ se renier eux-mêmes, prendre leur poteau de supplice et suivre Christ continuellement ’. (Mat. 16:24.) C’est la voie qu’ont choisie des millions d’adorateurs de Dieu dont l’espérance est de vivre sur une terre paradisiaque. Ils ne se contentent pas d’en faire peu alors qu’ils savent qu’ils pourraient en faire plus. Beaucoup se sentent poussés à simplifier leur vie et deviennent pionniers. D’autres parviennent à l’être quelques mois tous les ans. D’autres encore, dont la situation ne leur permet pas d’être pionniers, prêchent au maximum de leurs possibilités. En somme, ils ressemblent à Marie, qui a versé de l’huile parfumée sur Jésus. “ Elle a fait une belle action à mon égard ”, a commenté Jésus, avant d’ajouter : “ Elle a fait ce qu’elle a pu. ” (Marc 14:6-8). Étant donné que nous vivons dans un monde dominé par Satan, faire tout ce que nous pouvons ne va pas toujours sans difficulté. Cela exige de vigoureux efforts et une grande confiance en Jéhovah. – TG2011 15/9 p12 §5 Nous vivons les derniers jours, et la fin de ce système de choses est imminente. En conséquence, encouragez les frères et sœurs inactifs à assister aux réunions. Exhortez-les à le faire sans tarder. Montrez-leur que Satan cherche à rompre leur relation avec Dieu et à les amener à croire que les fardeaux de la vie s’allégeront s’ils délaissent le vrai culte. Raffermissez-les plutôt dans l’idée qu’ils ne trouveront de véritable réconfort qu’en étant de fidèles disciples de Jésus . Rappelez aux proclamateurs inactifs que Dieu ne nous demande pas l’impossible. Quand Marie, la sœur de Lazare, a été critiquée pour avoir oint Jésus, peu avant sa mort, avec une huile parfumée coûteuse, celui-ci a répliqué : “ Laissez-la. [...] Elle a fait ce qu’elle a pu. ” (Marc 14:6-8). La plupart d’entre nous peuvent assister aux réunions et participer à la proclamation du Royaume. En s’appuyant sur Jéhovah, nombre de ceux qui sont actuellement inactifs seront à même d’en faire autant. Si une brebis égarée redoute d’affronter la réaction des autres membres du troupeau, évoquez avec elle la joie qui a accompagné le retour du fils prodigue. Ceux qui regagnent la congrégation sont une source de joie similaire. Invitez-les à agir sans délai : qu’ils s’opposent au Diable et s’approchent de Dieu – TG2008 15/11 p16 §19-21 Habituellement, on consommait les boissons dans des coupes individuelles, mais la nourriture était souvent disposée dans un plat commun. On prenait les aliments avec ses doigts ou, pour certains plats, à l’aide d’un morceau de pain qui servait en quelque sorte de cuillère. — Marc 14:20 – it2 Repas Lorsqu’il a institué le Mémorial, Jésus ‘ prit un pain, dit une bénédiction, le rompit et le donna aux apôtres ’. (Marc 14:22.) Le pain dont ils disposaient était celui de la Pâque qu’ils venaient de célébrer (Exode 13:6-10). Puisqu’il était sans levain, il était plat et cassant, et il fallait le rompre avant de le distribuer. C’était cette sorte de pain que Jésus avait un jour multiplié miraculeusement pour des milliers de personnes, puisqu’il l’avait rompu afin de le distribuer (Matthieu 14:19 ; 15:36). Il semble donc que le fait de rompre le pain du Mémorial n’avait pas de signification spirituelle. – TG2003 15/2 p14 §13 Au sujet du pain dont il s’est servi quand il a institué le Mémorial, Jésus a précisé : “ Ceci représente mon corps qui est pour vous. ” (1 Corinthiens 11:24 ; Marc 14:22). Il était approprié que ce pain soit sans levain. En effet, le levain peut figurer la méchanceté, la perversité ou le péché. Le pain représentait le corps humain parfait et sans péché de Jésus, qui allait être offert en sacrifice rédempteur. Les Témoins de Jéhovah ont donc soin de suivre le précédent établi par Jésus en prenant du pain sans levain lorsqu’ils observent le Mémorial. Dans certains cas, ils utilisent du pain azyme juif qui ne contient pas d’autres ingrédients, des oignons ou de l’œuf par exemple. Sinon, le pain sans levain peut être préparé avec une petite quantité de farine complète (de blé de préférence) mélangée à un peu d’eau. La pâte doit être étalée finement et peut être cuite sur une poêle légèrement huilée jusqu’à ce que le pain soit sec et cassant. – TG2003 15/2 p14 §14 Après avoir fait passer le pain sans levain, Jésus prit une coupe, ‘ rendit grâces et la donna aux apôtres, et ils en burent tous ’. Jésus expliqua : “ Ceci représente mon ‘ sang de l’alliance ’, qui va être répandu en faveur de beaucoup. ” (Marc 14:23, 24). Que contenait la coupe ? Du vin, et non du jus de raisin non fermenté. Quand elles parlent de vin, les Écritures n’évoquent pas du simple jus de raisin. Par exemple, pour reprendre les termes de Jésus, du vin, et non du jus de raisin, ferait éclater de “ vieilles outres ”. Et les ennemis du Christ l’ont accusé d’être un “ buveur de vin ”. Leur accusation n’aurait eu aucun sens s’il avait été question de jus de raisin (Matthieu 9:17 ; 11:19). On buvait du vin lorsqu’on observait la Pâque, et le Christ s’en est servi quand il a institué le Mémorial de sa mort. – TG2003 15/2 p15 §15 Pierre avait été choisi par Jésus pour être l’un des apôtres ; pourtant, il a parfois dit ou fait des choses qu’il a ensuite regrettées. Par exemple, à un moment critique, les apôtres ont abandonné Jésus. Un peu plus tôt, Pierre avait affirmé que même si les autres le laissaient, lui ne le ferait pas (Marc 14:27-31, 50). Mais quand Jésus a été arrêté, tous les apôtres l’ont abandonné, y compris Pierre. Celui-ci a même nié le connaître à plusieurs reprises (Marc 14:53, 54, 66-72). Cependant, il a manifesté du remords et Jéhovah a continué de l’utiliser. Si tu avais été un disciple à cette époque, les actions de Pierre auraient-elles entamé ta fidélité à Jéhovah ? Ce ne sont là que quelques exemples de personnes qui en ont blessé d’autres. Nous pourrions citer bien d’autres cas de serviteurs de Jéhovah du passé ou d’aujourd’hui dont les mauvaises actions ont blessé autrui. La question importante est celle-ci : comment réagiras-tu aux erreurs des autres ? Les laisseras-tu te faire trébucher et abandonner Jéhovah et son peuple, notamment ta congrégation ? Ou garderas-tu à l’esprit que Jéhovah peut laisser aux pécheurs le temps de se repentir, et qu’il redressera finalement les choses d’une manière juste ? D’un autre côté, ceux qui ont commis des péchés graves rejettent parfois la miséricorde de Jéhovah et ne sont pas repentants. Dans une telle situation, seras-tu persuadé qu’en temps voulu Jéhovah jugera les pécheurs, peut-être en les ôtant de la congrégation ? – TG2016 Juin p25 §8,9 Jésus savait (ce que ses disciples ignoraient alors) qu’il allait être arrêté et condamné à mort. Ses épreuves atteindraient leur paroxysme lorsqu’il agoniserait sur le poteau de supplice. Jésus avait annoncé tout cela à ses apôtres, mais ils ne l’avaient pas compris. C’est pourquoi ils se sont endormis pendant que lui restait éveillé et priait Marc 14:27-31. Il en va de nous comme des apôtres : notre chair est faible et nous ignorons certaines choses à venir. Cependant, si nous perdons de vue la gravité de notre époque, nous risquons de nous endormir au sens spirituel. Ce n’est qu’en étant vigilants que nous resterons éveillés. – TG2003 1/1 p17 §11 Voyons ce que nous pouvons apprendre de l’exemple de Pilate et de Pierre. Pilate ne savait pas grand-chose sur Christ, mais il avait conscience d’avoir affaire à un homme innocent et peu ordinaire. Malheureusement, il manquait d’humilité et n’éprouvait pas d’amour pour le vrai Dieu. Le Diable n’a eu aucun mal à le prendre vivant. De son côté, Pierre possédait la connaissance exacte et aimait Dieu. Cela ne l’a pas empêché, de temps à autre, de manquer de modestie, de paniquer et de céder aux pressions. Avant que Jésus ne soit arrêté, il a eu la présomption de dire : “ Même si tous les autres trébuchent, moi pourtant je ne trébucherai pas. ” (Marc 14:29). Il aurait été mieux à même d’affronter les épreuves qui l’attendaient s’il avait adopté la même attitude que le psalmiste qui mettait sa confiance en Dieu et chantait : “ Jéhovah est avec moi ; je ne craindrai pas. Que peut me faire l’homme tiré du sol ? ” (Ps. 118:6). Lors de sa dernière nuit sur la terre, Jésus a emmené Pierre et deux autres apôtres à l’écart dans le jardin de Gethsémané. Mais au lieu de rester vigilants, les trois hommes se sont assoupis. Jésus les a réveillés et leur a dit : “ Veillez et priez sans cesse pour ne pas venir en tentation. ” (Marc 14:38). Pourtant, Pierre s’est de nouveau endormi et, plus tard, il a succombé à la crainte et aux pressions. Les exemples de Pilate et de Pierre nous enseignent donc une leçon essentielle : pour résister efficacement aux pressions, il faut tout à la fois posséder la connaissance exacte, être humble et modeste, aimer Jéhovah et le craindre lui plutôt que les hommes. Si notre foi repose sur la connaissance exacte, nous parlerons de nos croyances avec courage et conviction. Cela nous aidera à résister aux pressions et à vaincre la crainte. Ne nous surestimons jamais. Au contraire, reconnaissons avec humilité que nous avons besoin de la force que Dieu donne, et demandons-lui son esprit. Cultivons pour lui un amour qui nous poussera à défendre son nom et ses normes de justice. En outre, c’est avant d’être soumis à des pressions qu’il faut nous préparer à y résister. En nous livrant à des séances d’exercices avec nos enfants et en priant avec eux, nous les aiderons à avoir la bonne réaction lorsque leurs camarades les inciteront à faire quelque chose de mal – TG2012 15/8 p22 §12 Quand il priait, Jésus employait parfois l’expression “ Abba, Père ”. (Marc 14:36) Terme affectueux utilisé dans le cercle familial pour “ père ”, “ Abba ” était parmi les premiers mots qu’un enfant prononçait. Mais c’était aussi un terme respectueux. Cela dénote donc à la fois la façon intime que Jésus avait de s’adresser à son Père bien-aimé et le profond respect que lui inspirait l’autorité paternelle de Jéhovah. Toutes ses prières présentaient ce mélange d’intimité et de respect. - cf chap13 §15 C’est dans des moments de rudes épreuves que Jésus a invité le plus instamment ses disciples à rester vigilants. (Marc 14:37.) Son exemple est précieux lorsque nous sommes en proie à des difficultés. Quand ils sont éprouvés, beaucoup ont tendance à oublier une vérité capitale, une vérité si importante que le livre des Proverbes l’énonce à deux reprises : “ Il existe une voie qui est droite devant un homme, mais les voies de la mort en sont la fin par la suite. ” (Prov. 14:12 ; 16:25). Si nous nous fions à nos propres raisonnements, notamment pour résoudre des problèmes épineux, nous risquons de nous mettre en danger nous-mêmes et ceux que nous aimons. – TG2012 15/2 p6 § 14 Les apôtres n’étaient pas des lâches ; il n’empêche qu’ils étaient tous sujets à la crainte de l’homme (Marc 14:50, 66-72). Comment Jésus les a-t-il aidés à progresser ? Il les a préparés à l’opposition à venir. “ Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent, leur a-t-il dit, et quand ils vous excluent et qu’ils vous outragent et rejettent votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. ” (Luc 6:22). Jésus a prévenu ses disciples qu’ils devaient s’attendre à des outrages, à de l’opposition. Cette opposition viendrait “ à cause du Fils de l’homme ”. Jésus leur a aussi assuré que, tant qu’ils s’appuieraient sur Jéhovah, celui-ci les soutiendrait (Luc 12:4-12). En outre, il a invité les nouveaux à fréquenter ses disciples et à se lier d’amitié avec eux – TG2011 15/11 p24 §11 Des réunions qui visent à ‘ bâtir, à encourager et à consoler - Selon Paul, les réunions de la congrégation visent notamment à ‘ bâtir, à encourager et à consoler ’ ceux qui y assistent. (1 Cor. 14:3) Arrêtons-nous sur une réunion que Jésus a dirigée peu après sa résurrection. Notez d’abord ce qui s’est passé avant cette réunion. Alors que Jésus vivait ses dernières heures, ses apôtres “ l’abandonnèrent et s’enfuirent ” et, comme cela avait été prédit, ils furent “ dispersés chacun dans sa propre maison ”. (Marc 14:50) Ce sont donc des apôtres démoralisés que Jésus, après sa résurrection, convia à une réunion spéciale. “ Les onze disciples [...] se rendirent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait donné rendez-vous. ” À leur arrivée, “ Jésus s’avança et leur parla ”. (Mat. 28:10, 16, 18.) Quel soulagement pour les apôtres ! Mais de quoi Jésus voulait-il les entretenir ? Jésus a commencé par leur annoncer ceci : “ Tout pouvoir m’a été donné. ” Puis il les a chargés d’une mission : “ Allez donc et faites des disciples. ” Il a chaleureusement conclu par ces mots : “ Je suis avec vous tous les jours. ” (Mat. 28:18-20). Mais avez-vous remarqué ce que Jésus n’a pas fait ? Il n’a pas réprimandé ses apôtres. Il n’a pas non plus profité de cette réunion pour mettre en doute leurs mobiles, ou pour attiser leur sentiment de culpabilité en leur rappelant leur manque de foi passager. Au contraire, Jésus les a assurés de son amour et de celui de son Père en leur confiant une responsabilité importante. Quel effet l’attitude de Jésus a-t-elle eu sur eux ? Ils ont été ‘ bâtis, encouragés et consolés ’, tant et si bien que, quelque temps après cette fameuse réunion, on les voyait de nouveau “ enseigner et [...] annoncer la bonne nouvelle ”. — Actes 5:42. À l’exemple de Jésus, les anciens voient dans les réunions une occasion d’assurer leurs compagnons de l’amour indéfectible de Jéhovah. Dès lors, quand ils s’expriment devant la congrégation, ils s’attardent sur les points forts de leurs frères, et non sur leurs points faibles. Ils ne mettent pas en doute leurs mobiles. Ce qu’ils disent révèle qu’ils sont convaincus que leurs compagnons aiment Jéhovah et désirent faire ce qui est juste. Bien entendu, les anciens doivent parfois adresser à la congrégation des rappels à l’ordre, mais si quelques personnes seulement méritent d’être conseillées, il est généralement préférable qu’elles le soient en privé. . Lorsqu’ils parlent à la congrégation tout entière, ils cherchent à féliciter chaque fois que c’est possible (Is. 32:2). Ils font de leur mieux pour qu’à la fin de la réunion, tous les assistants soient revigorés - TG2010 15/10 p24 §14-16 Les disciples avaient maintenant grand besoin de s’organiser, et l’apôtre Pierre a pris l’initiative de s’en occuper. N’est-ce pas réconfortant de voir comme il avait progressé au fil des semaines depuis qu’il avait renié son Seigneur par trois fois (Marc 14:72) ? Juste après que Pierre l’eut renié vigoureusement pour la troisième fois, Jésus “ se tourna et regarda Pierre ” Pouvez-vous imaginer ce que Pierre a ressenti quand le regard de Jésus s’est posé sur lui ? Mesurant la gravité de son péché, il “ s’effondra et se mit à pleurer ”. L’apôtre repentant a dû se demander si ses trois reniements ne l’avaient pas placé hors de la portée du pardon divin. Jésus était prêt à pardonner à Pierre. Il le savait accablé par son péché. Nous sommes tous enclins au péché, nous sommes imparfaits. et il est utile qu’on nous rappelle que Jéhovah est “ bon et prêt à pardonner ” à qui se repent sincèrement – bt chap2 § 19 Jésus était très proche de Pierre, homme chaleureux et parfois impulsif. Connaissant ses qualités, il lui a accordé des privilèges. Par exemple, Jacques, Jean et Pierre ont été les seuls apôtres à assister à certains miracles. Pierre est aussi l’un des trois à avoir accompagné Jésus à l’intérieur du jardin de Gethsémané la nuit de son arrestation. Or, cette même nuit, quand Jésus a été trahi et fait prisonnier, Pierre l’a abandonné et s’est enfui comme les autres apôtres. Plus tard, alors qu’il avait eu le courage de s’approcher de l’endroit où l’on jugeait son Maître illégalement, la peur l’a saisi de nouveau et il a nié trois fois connaître Jésus. Comment Jésus a-t-il réagi à cette grave défaillance ? Que feriez-vous si un ami vous décevait de la sorte ? Jésus était prêt à pardonner à Pierre. Il le savait accablé par son péché. Le récit précise en effet que l’apôtre repentant “ s’effondra et se mit à pleurer ”. (Marc 14:72.) Le jour même de sa résurrection, Jésus lui est apparu, probablement pour le consoler et le rassurer. Moins de deux mois plus tard, à la Pentecôte, il l’honorait en lui permettant d’être le premier à donner un témoignage aux foules présentes à Jérusalem. Rappelons également que Jésus n’a gardé rancune à aucun des apôtres de l’avoir abandonné. Une fois ressuscité, il a continué de les appeler “ mes frères ”. En qualité de disciples du Christ, nous devons apprendre à pardonner. Pourquoi ? Contrairement à Jésus, nous sommes imparfaits. Ceux qui pèchent contre nous le sont aussi. Il nous arrive donc à tous de trébucher en paroles ou en actes. En pardonnant aux autres quand la miséricorde est possible, nous nous mettons en position d’être à notre tour pardonnés par Dieu. Comment manifester notre bonne volonté à pardonner ? Dans bien des cas, l’amour permet de passer sur les péchés ou les manquements mineurs. Si, à l’image de Pierre, celui qui nous a fait du tort est sincèrement repentant, nous voudrons assurément imiter Jésus en lui pardonnant volontiers. Il est de notre intérêt de ne pas garder de ressentiment. Ce faisant, nous contribuons à la paix de la congrégation et préservons notre propre sérénité – cf chap16 p167 §12-14 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 28 MAI 2018 - MARC 13-14.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 28 MAI 2018 - MARC 13-14.pdf
  20. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MARC 11-12 MARC 11:17 : Pourquoi Jésus a-t-il dit que le Temple était « une maison de prière pour toutes les nations » ? (nwtsty, note d’étude). « mais il enseignait et disait : “ N’est-il pas écrit : ‘ Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations ’ ? Mais vous en avez fait une grotte de bandits. ” Une maison de prière pour toutes les nations : Sur les trois évangélistes qui citent Esaïe 56:7, Marc est le seul à mentionner l’expression « pour toutes les nations tous les peuples » (Mt 21:13 ; Lc 19:46). Le temple de Jérusalem devait être un lieu où aussi bien les Israélites que les étrangers craignant Dieu pouvaient adorer Jéhovah et le prier. Jésus a condamné à juste titre les Juifs qui utilisaient le Temple pour faire du commerce et qui en faisaient ainsi une caverne de voleurs. Leurs actions décourageaient des gens de toutes nations d’aller prier et adorer Jéhovah dans sa maison de prière, et les privaient ainsi de la possibilité d’apprendre à le connaître. nwtsty, note d’étude Quand ses disciples se réunissaient pour le culte, ils priaient ensemble. Ils perpétuaient une pratique qui avait cours depuis des siècles dans les synagogues et au temple de Jérusalem. Dieu voulait que le temple soit “ une maison de prière pour toutes les nations ” – TG2010 1/10 C’est au temple qu’en deux occasions Jésus Christ renversa les tables des changeurs et les condamna pour avoir fait de ce lieu de culte “ une maison de commerce ” ou “ une grotte de bandits ”. Peut-être Jésus jugeait-il exorbitants les agios prélevés par les changeurs. À ce sujet, il est intéressant de noter qu’à certaines époques ceux-ci réalisaient de grands profits sur la vente d’animaux destinés aux sacrifices - it-1 p425 A un certain moment deux colombes coûtaient un denier or, soit vingt-cinq deniers en argent. Ce prix exorbitant fut cause que Siméon, fils de Gamaliel, jura par le temple, en ces termes : “Je ne laisserai pas passer la nuit qu’elles ne coûtent un denier en argent.” Il faut sans doute entendre par là que les colombes étaient vendues vingt-cinq fois plus cher qu’elles ne valaient en réalité. Ces marchands étaient vraiment des “brigands”. Jésus considérait manifestement ce genre de commerce comme une forme d’extorsion ou de “vol”. – TG1977 p430 MARC 11:27, 28 : À quelles « choses » les ennemis de Jésus faisaient-ils référence ? (jy 244 § 7). « Et ils vinrent de nouveau à Jérusalem. Et comme il marchait dans le temple, les prêtres en chef, les scribes et les anciens vinrent à lui 28 et se mirent à lui dire : “ Par quel pouvoir fais-tu ces choses ? ou qui t’a donné ce pouvoir pour les faire ? Une leçon sur la foi inspirée d’un figuier - Peu après, Jésus et ses disciples arrivent à Jérusalem. Comme il en a l’habitude, Jésus se rend au Temple pour enseigner. Ayant sans doute à l’esprit ce qu’il a fait la veille avec les changeurs de monnaies, les prêtres en chef et les anciens du peuple lui lancent : « De quel droit fais-tu ces choses ? Qui t’a donné le droit de faire cela ? » (Marc 11:28). Jésus savait qu’il avait affaire à des hommes corrompus et impies ; dès lors, il ne s’est pas senti tenu de répondre à leur question – jy244 Jésus n’avait rien innové, n’avait inventé aucune doctrine. Il se contentait d’appliquer la Parole de son Père. Ces prêtres et ces scribes faisaient donc vraiment preuve d’un profond mépris envers Jéhovah et sa Parole inspirée. Ils méritaient amplement que Jésus les reprenne comme il l’a fait, en dénonçant la méchanceté de leurs mobiles – À l’imitation de Jésus, les vrais chrétiens s’appuient sur la Parole de Dieu dans leur ministère. Les Témoins de Jéhovah sont connus dans le monde entier pour leur empressement à communiquer le message de la Bible. Nos publications citent la Bible ou s’y réfèrent abondamment. Nous en faisons autant dans notre ministère en nous efforçant de mettre systématiquement l’accent sur les Écritures. Quelle satisfaction quand nous pouvons lire un passage biblique à quelqu’un ou que nous pouvons parler de la valeur et de la signification de la Parole de Dieu ! Nous n’avons pas la mémoire parfaite de Jésus, mais nous disposons de nombreux outils inconnus à son époque. En plus de la Bible complète éditée dans de plus en plus de langues, nous possédons quantité d’auxiliaires bibliques pratiques pour retrouver les versets dont nous avons besoin. – cf chap10§11,12 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Conformément à la prophétie, Dieu a attesté que Jésus était son Fils (Psaume 2:7 ; Matthieu 3:17) Tout comme la foule a acclamé Jésus et le Royaume à venir, nous éprouvons beaucoup de joie à parler de lui et des bénédictions liées à son règne (Marc 11:7-10). Christ, qui ‘ avance dans la cause de la vérité, de l’humilité et de la justice ’, éliminera bientôt ses. Son règne apportera une paix et une prospérité universelles. Quel honneur pour nous de proclamer ces vérités et de témoigner en faveur de Jéhovah, dont le Fils bien-aimé exerce d’ores et déjà au ciel ses fonctions de Roi messianique ! – TG2011 15/8 p16 §20 Selon la Bible, qui a foi dans le Tout-Puissant et prie pour recevoir son esprit, tout en faisant de son mieux pour lui plaire, peut affronter des obstacles apparemment insurmontables. Les paroles de Jésus sont rassurantes : “ Vraiment, je vous dis que quiconque dit à cette montagne : ‘ Sois soulevée et jetée dans la mer ’, et qui ne doute pas dans son cœur, mais a foi que ce qu’il dit va arriver, cela se fera pour lui. ” (Marc 11:23). Aucune situation n’est impossible à supporter si nous laissons la Parole et l’esprit de Dieu influencer notre vie – TG2012 1/6 Celui ‘ qui entend la prière ’. L’ensemble du récit des Écritures confirme que Jéhovah est Celui à qui les prières doivent être adressées, qu’il est Celui ‘ qui entend la prière et qu’il a le pouvoir d’agir en faveur de ceux qui lui font requête (Marc 11:24) Prier des faux dieux ou leurs images, des idoles, est taxé d’absurdité, car les idoles n’ont pas la faculté d’entendre ni d’agir, et les dieux qu’elles représentent sont indignes d’être comparés au vrai Dieu. . La confrontation relative à la divinité qui eut lieu entre Baal et Jéhovah sur le mont Carmel démontra que c’est une sottise de prier de faux dieux – it2 p661 Prière Si nous voulons que Jéhovah écoute nos prières, nous devons avoir foi en lui (Marc 11:24 « C’est pourquoi je vous le dis : Tout ce que vous demandez en priant, ayez foi que vous l’avez pour ainsi dire reçu, et vous l’aurez »). L’apôtre Paul explique : « Sans la foi il est impossible de lui plaire, car celui qui s’avance vers Dieu doit croire qu’il est, et qu’il devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement » (Hébreux 11:6). Mais il ne suffit pas de dire que nous avons foi en Dieu. Nous devons le prouver en lui obéissant chaque jour – BHS chap17 §6 Devons-nous avoir une position particulière pour prier ? Non. Jéhovah ne nous demande pas d’être à genoux, assis ou debout quand nous prions. La Bible nous enseigne que nous pouvons prier dans n’importe quelle position respectueuse (Marc 11:25 « Et lorsque vous êtes debout en prière, pardonnez ce que vous pouvez avoir contre quelqu’un, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos fautes »). Ce qui est important pour Jéhovah, ce n’est pas notre position, mais notre état d’esprit. Nous pouvons prier à voix haute ou en silence, quel que soit l’endroit où nous sommes et à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Nous pouvons être sûrs que Jéhovah nous écoutera, même si personne d’autre ne nous entend - BHS chap17 §10 Aujourd’hui, nous adorons Jéhovah en le priant, en prêchant, et en allant aux réunions. Mais il n’appréciera pas nos efforts si nous ne faisons pas la paix avec nos frères (Marc 11:25). Pour être les amis de Jéhovah, nous devons pardonner aux autres quand ils font des fautes. Chaque chrétien doit s’examiner honnêtement pour voir s’il est disposé à pardonner et s’il a des relations pacifiques avec autrui. Pardonnes-tu volontiers à tes compagnons ? Aimes-tu les côtoyer ? Jéhovah attend de ses serviteurs qu’ils soient prêts à pardonner. Si ta conscience te dit que tu dois t’améliorer dans ce domaine, prie-le de t’aider ! Notre Père céleste entend de telles prières humbles et y répond – ws2016 mai p3 §6,7 Que signifie servir Jéhovah de toute son âme ? L’expression grecque rendue par ‘ de toute son âme ’ signifie littéralement “ de l’âme ”. L’“ âme ” désigne la personne tout entière, avec ses capacités physiques et mentales. Servir de toute son âme, c’est donc donner de soi, mettre en œuvre toutes ses facultés et employer ses forces au maximum dans le service de Dieu. En d’autres termes, c’est faire tout ce que notre âme est capable de faire. — Marc 12:29, 30. – km2013 avril Nous nous efforçons de suivre de près les enseignements et les manières d’agir de Jésus Christ. Néanmoins, sous plusieurs rapports, nous sommes différents des autres dénominations et religions chrétiennes. Par exemple, nous avons compris que, d’après la Bible, Jésus est le Fils de Dieu ; il ne fait pas partie d’une trinité (Marc 12:29 « Jésus répondit : “ Le premier, c’est : ‘ Entends, ô Israël, Jéhovah notre Dieu est un seul Jéhovah » - RV2016/1 p7. L’amour étant l’attribut dominant de Jéhovah, on comprend pourquoi Jésus a défini le premier commandement divin comme suit : « Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force » (Marc 12:30). Ces paroles nous enseignent que l’amour pour Dieu fait tout d’abord appel à notre cœur. Jéhovah n’aime pas la tiédeur, les cœurs partagés. On note par ailleurs que l’amour pour Dieu fait appel à toute notre âme, à tout notre esprit et à toute notre force. Cela signifie que l’authentique amour pour Dieu est plus qu’un sentiment ou une émotion. Non seulement il doit venir du fond du cœur, mais il doit mettre en œuvre toutes nos facultés spirituelles et physiques. Selon le prophète Mika, c’est ce que Jéhovah veut que nous fassions Mika 6:8. En nous aimant le premier, Jéhovah nous a montré comment nous devons l’aimer. Gardons constamment à l’esprit son exemple incomparable – TG2015 15/9 §3 Une deuxième raison que nous avons de prêcher est que nous aimons profondément Jéhovah et Jésus (Marc 12:30) Jésus n’a pas simplement dit à ses disciples d’être dans son amour, mais de demeurer dans son amour. Pourquoi ? Parce qu’il faut de l’endurance pour vivre en vrai chrétien année après année. En fait, en Jean 15:4-10, il a utilisé de nombreuses fois le verbe « demeurer » pour aider ses disciples à comprendre qu’ils auraient besoin d’endurer. Comment montrer que nous voulons rester dans l’amour de Christ et continuer à lui plaire ? En lui obéissant. En fait, ce que Jésus nous demande de faire, ce n’est rien de plus que ce que lui-même a fait. Jésus nous donne l’exemple à suivre. Jésus a clairement montré qu’il y a un lien entre l’obéissance et l’amour quand il a dit : « Qui a mes commandements et les observe, c’est celui-là qui m’aime » (Jean 14:21). Rappelons que les commandements de Jésus viennent de son Père. Alors, quand nous obéissons à l’ordre de prêcher, nous montrons aussi notre amour pour Jéhovah. Et quand nous montrons à Jéhovah et à Jésus que nous les aimons, ils nous gardent dans leur amour. – TG2018 Mai p17 §5 Il peut nous arriver de penser que nous faisons peu dans le service sacré ou de nous demander si Jéhovah est satisfait de nos efforts. Nous pouvons même douter de mériter la moindre récompense. Toutefois, n’oublions jamais que « Dieu est plus grand que notre cœur et qu’il connaît toutes choses ». Il récompense chaque sacrifice motivé par la foi et l’amour, même si celui-ci semble insignifiant aux yeux de celui qui l’offre (Marc 12:41-44 « Une pauvre veuve arriva alors et mit deux petites pièces de monnaie….. »). Même en ces derniers jours sombres du système de choses mauvais de Satan, Jéhovah bénit son peuple. Il veille à ce que les vrais adorateurs prospèrent dans le paradis spirituel, qui connaît une abondance sans précédent. Comme Jésus l’a promis, Jéhovah nous récompense dès aujourd’hui en nous permettant d’appartenir à une famille internationale de frères et sœurs aimants. De plus, ceux qui cherchent réellement Dieu jouissent des bienfaits incomparables que sont la paix intérieure, le contentement et le bonheur - TG2016 Décembre p21 §16,17 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Jésus s’est servi du figuier pour illustrer la mauvaise condition spirituelle de la nation. Sur le trajet de Béthanie à Jérusalem, quatre jours avant sa mort, il a vu un figuier dont le feuillage était abondant, mais dépourvu de fruits. Étant donné que les figues précoces apparaissent normalement en même temps que les feuilles, parfois même avant, l’absence de fruits indiquait que l’arbre était sans valeur. — Marc 11:13, 14. Tout comme le figuier avait l’air sain, la nation juive avait des apparences trompeuses. Mais elle n’avait pas produit de fruit qui plaisait à Dieu et elle a finalement rejeté Son propre Fils. Jésus a maudit le figuier stérile, si bien que le lendemain les disciples ont remarqué qu’il s’était déjà desséché. Cet arbre mort a symbolisé à juste titre le rejet imminent des Juifs par Dieu en tant que peuple choisi. — Marc 11:20, 21. - Puisque nous vivons une époque cruciale de l’Histoire, nous voulons certainement tirer leçon du figuier. Si nous le faisons en restant éveillés spirituellement, nous avons l’espoir de connaître l’accomplissement de cette merveilleuse promesse : “ Vraiment, ils seront assis chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne qui les fasse trembler ; car la bouche même de Jéhovah des armées l’a dit. ” — Mika 4:4. – TG2003 15/5 p26 À propos de la deuxième purification du temple, Marc raconte que Jésus ne “ laissait personne transporter un ustensile à travers le temple ”. (Marc 11:16.) Cela veut dire que Jésus ne permettait à personne de porter atteinte à la sainteté de la cour du temple en l’empruntant comme un simple raccourci pour transporter des objets d’une partie de Jérusalem à une autre. - it-2 p1127 La foi permet aux chrétiens d’affronter n’importe quelle difficulté. Jésus a dit à ses disciples que s’ils avaient “de la foi gros comme un grain de moutarde”, rien ne leur serait impossible (Matthieu 17:20). Il soulignait ainsi le pouvoir de la foi, ce fruit de l’esprit saint. Ce qu’il faisait ressortir, ce n’est pas le pouvoir des humains, mais celui de l’esprit, ou force active, de Dieu. Les personnes qui se laissent guider par cet esprit ne se font pas une montagne des moindres obstacles. Elles mettent en pratique la sagesse que communique l’esprit de Dieu, ce qui les aide à ne pas accorder aux choses plus d’importance qu’elles n’en méritent. Même de graves difficultés peuvent être ramenées à de moindres proportions par la puissance de la foi. —Marc 11:22-24. Jésus a montré que si nous cultivons la foi dans notre cœur, si nous l’entretenons et l’encourageons à se développer, elle grandira jusqu’à maturité et nous rendra capables de surmonter des obstacles et des difficultés semblables à des montagnes – TG1991 15/9 p15 Selon la Bible, qui a foi dans le Tout-Puissant et prie pour recevoir son esprit, tout en faisant de son mieux pour lui plaire, peut affronter des obstacles apparemment insurmontables. Les paroles de Jésus sont rassurantes : “ Vraiment, je vous dis que quiconque dit à cette montagne : ‘ Sois soulevée et jetée dans la mer ’, et qui ne doute pas dans son cœur, mais a foi que ce qu’il dit va arriver, cela se fera pour lui. ” (Marc 11:23). Aucune situation n’est impossible à supporter si nous laissons la Parole et l’esprit de Dieu influencer notre vie – TG2012 1/6 p27 Des questions habiles. Jésus se servait de questions pour amener ses interlocuteurs à tirer des conclusions, à considérer leurs mobiles ou à prendre des décisions. Aux chefs religieux qui contestent l’origine divine de son pouvoir, il pose celle-ci : “ Le baptême de Jean était-il du ciel ou des hommes ? ” Interloqués, ils raisonnent entre eux : “ Si nous disons : ‘ Du ciel ’, il nous dira : ‘ Pourquoi donc ne l’avez-vous pas cru ? ’ Et si nous disons : ‘ Des hommes ’, nous avons à craindre la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. ” Finalement, ils répondent : “ Nous ne savons pas. ” (Marc 11:27-33) Une simple question a suffi à Jésus pour les réduire au silence et révéler la traîtrise de leurs cœurs. – cl chap21 p209 §12 Quand des chefs religieux hypocrites lui ont demandé d’où lui venait le pouvoir d’accomplir des signes et des miracles ? Jésus leur a répondu : “ Je vais vous poser une seule question. Vous me répondez, et je vous dirai, moi aussi, par quel pouvoir je fais ces choses. ” Comme les scribes et les anciens refusaient de lui répondre, Jésus a conclu : “ Moi non plus je ne vous dis pas par quel pouvoir je fais ces choses. ” Marc 11:27-33. Jésus savait qu’il avait affaire à des hommes corrompus et impies ; dès lors, il ne s’est pas senti tenu de répondre à leur question. Il en va de même pour nous aujourd’hui : nous devons nous méfier des apostats et d’autres individus malfaisants qui recourent à la fourberie et à la ruse à des fins purement égoïstes TG2009 15/6 p16 6 De simples tours étaient érigées dans les vignes pour servir de postes d’observation aux gardiens chargés de protéger le raisin contre les voleurs et les bêtes. — Marc 12:1. – it1 p1088 Tour Psaume 118:22 révèle que la pierre rejetée par les bâtisseurs deviendrait “ la tête de l’angle ”. Jésus cita cette prophétie et se l’appliqua, s’appelant “ la principale pierre angulaire ” Marc 12:10, 11. La pierre la plus élevée d’un édifice est bien en vue, tout comme l’est Jésus Christ, la pierre de couronnement de la congrégation chrétienne composée des oints, laquelle est comparée à un temple spirituel. – it2 p590 Pierre angulaire La plupart du temps, les scribes sont présentés comme des adversaires religieux de Jésus. Cependant, tous ne se sont pas opposés à lui. Par exemple, un scribe a un jour déclaré à Jésus : “ Je te suivrai partout où tu iras. ” De son côté, Jésus a dit à l’un d’eux : “ Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. ” —Marc 12:28-34. – TG2009 1/8 p31 Jésus était l’enseignant par excellence. Même parmi ses contemporains, il était reconnu comme un enseignant à l’influence et à la popularité exceptionnelle. Ses disciples l’appelaient “ Rabbi ”, ce qui signifie “ Enseignant ” ou “ Instructeur ”. Quelquefois, ses adversaires admiraient eux aussi qu’il parlait merveilleusement. Un jour, des agents que les Pharisiens avaient envoyés arrêter Jésus et qui revinrent bredouilles expliquèrent pourquoi en ces termes : “ Jamais un autre homme n’a parlé de cette façon. ” — Marc 12:32, 34. D’abord, comme il l’expliqua lui-même, Jésus ne parlait pas de sa propre initiative, mais venait au nom de son Père et disait les choses qu’il avait apprises de lui. Il était un intime de Jéhovah Dieu, puisqu’il était son Fils unique-engendré venu des cieux, et, en tant que tel, il était le mieux placé pour enseigner au sujet des qualités, des œuvres et des desseins de son Père Second élément très important qui faisait de lui un bon enseignant, c’est qu’il aimait ceux qu’il instruisait. Peu d’enseignants ont aimé leurs disciples au point d’être disposés à donner leur vie pour eux, chose que Jésus a faite. Il avait une grande pénétration des pensées de ses auditeurs. Il avait un profond discernement. Il n’enseignait pas avec les mots philosophiques des scribes, mais il utilisait des exemples tirés de la vie quotidienne. C’est pour cette raison que ses enseignements sont toujours compréhensibles aujourd’hui. Son instruction était émaillée d’exemples – it1 p697 Education Les chefs religieux de l’époque de Jésus s’arrangeaient pour attirer l’attention sur eux et faire valoir leur position. À l’opposé, Jésus a ordonné à ses apôtres de ne pas « commande[r] en maîtres » les autres (Luc 22:25, 26). D’ailleurs, il a lancé cet avertissement : « Prenez garde aux scribes qui veulent circuler en longues robes, et recevoir des salutations sur les places de marché » (Marc 12:38). Jésus, lui, se mêlait à la foule, passant parfois inaperçu. Même parmi ses 11 apôtres fidèles, il ne se démarquait pas physiquement. D’ailleurs, le traître Judas a dû recourir à un baiser, « un signe convenu », pour faire savoir à la foule qui était Jésus. Même si beaucoup de renseignements sur le physique de Jésus sont inconnus, une chose est sûre : Jésus ne ressemblait pas à la plupart des portraits qui ont été faits de lui. Cependant, plus que son apparence physique, c’est la vision que nous avons de lui aujourd’hui qui importe. – TG2017/6 p8 Quand Jésus était sur la terre, une partie du temple de Jérusalem était appelée “ le trésor ”. (Jean 8:20.) Celui-ci était apparemment situé dans le secteur appelé la Cour des femmes. Selon des sources rabbiniques, dans ce temple rebâti par Hérode, 13 troncs du trésor étaient disposés autour du mur dans cette cour. Ils étaient en forme de trompettes avec de petites ouvertures sur le dessus, et le peuple y déposait les diverses contributions et offrandes (Marc 12:41). Les prêtres refusèrent de mettre dans ce trésor sacré les pièces d’argent que Judas jeta dans le temple “ parce qu’elles sont, dirent-ils, le prix du sang ”. (Mt 27:6.) On pense que ce temple comportait aussi un grand trésor où on apportait l’argent des troncs. – it21099 Trésor Jésus Christ a accordé plus de valeur au don de la veuve qu’aux contributions de tous ceux qui avaient donné “ de leur superflu ”, même s’ils avaient mis davantage. Pourquoi ? Le récit rapporte qu’elle avait “ deux petites pièces de monnaie ” ; elle aurait donc pu en donner une et garder l’autre. Pourtant, elle a mis “ tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre ”. — Marc 12:41-44. Chacune de ses pièces était un leptôn, la plus petite des pièces juives en circulation à l’époque. Deux lepta représentaient 1/64e du salaire d’une journée. Ce n’était même pas la valeur d’un moineau, le moins cher des oiseaux consommés par les pauvres – TG2008 1/3 p12 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 21 MAI 2018 - MARC 11-12.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 21 MAI 2018 - MARC 11-12.pdf
  21. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MARC 9-10 MARC 10:6-9 : Sur quel principe concernant le mariage Jésus a-t-il mis l’accent ? (w08 15/2 30 § 8). « Cependant, dès [le] commencement de [la] création ‘ Il les fit mâle et femelle. 7 À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, 8 et les deux seront une seule chair ’ ; si bien qu’ils ne sont plus deux, mais une seule chair. 9 Donc, ce que Dieu a attelé au même joug, que l’homme ne le sépare pas ». Dieu veut que les conjoints restent ensemble. Par conséquent, au lieu de chercher hâtivement à divorcer, maris et femmes doivent s’évertuer à appliquer les principes de la Bible afin de surmonter toute difficulté que pourrait connaître leur union. TG2008 Jésus Christ montra qu’il approuvait le mariage en assistant au festin de mariage à Cana de Galilée. C’est la monogamie que Dieu institua à l’origine et que Jésus Christ rétablit au sein de la congrégation chrétienne. Puisque l’homme et la femme furent dotés de la faculté d’exprimer amour et affection, cette union devait être heureuse, bénie et paisible. it2 mariage Deux chrétiens qui s’unissent par le mariage font un vœu devant Dieu, et cet engagement n’est pas à prendre à la légère. Étant donné que Jéhovah est l’Auteur du mariage, la Bible dit de lui qu’il ‘ attelle au même joug ’ ceux qui se marient. Quand la législation d’un pays en la matière diffère des lois de la Bible, c’est à celles-ci que les serviteurs de Jéhovah obéissent. Ils doivent considérer le mariage comme un lien indissoluble, même s’ils n’étaient pas Témoins de Jéhovah lorsqu’ils se sont mariés. Un homme et une femme qui se marient ne doivent pas se dire que, si leur union ne marche pas, ils pourront toujours divorcer. Dieu hait le divorce quand il constitue un acte de trahison. Il demandera personnellement des comptes à celui qui quitte son conjoint pour un motif futile, en particulier s’il le fait dans l’intention de refaire sa vie avec quelqu’un d’autre – TG2011 1/11 Lorsque Jéhovah unit Adam et Ève par les liens du mariage, le divorce n’était pas censé apparaître. Jésus Christ l’indiqua clairement quand il répondit à cette question des Pharisiens : “ Est-il permis à un homme de divorcer d’avec sa femme pour n’importe quel motif ? ” Christ montra que la volonté de Dieu était que l’homme quitte son père et sa mère, qu’il s’attache à sa femme et que les deux deviennent une seule chair. Puis il ajouta : “ Si bien qu’ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a attelé au même joug, que l’homme ne le sépare pas. ” (Mt 19:3-6 ; voir aussi Gn 2:22-24). Les Pharisiens lui demandèrent ensuite : “ Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit de donner un acte de renvoi et de divorcer d’avec elle ? ” En réponse, Jésus leur dit : “ Moïse, à cause de votre dureté de cœur, vous a concédé le droit de divorcer d’avec vos femmes, mais dès le commencement il n’en a pas été ainsi. ” En général, au début de leur union, les conjoints chrétiens éprouvent un profond amour mutuel. Étant donné que Jéhovah a institué le mariage dans l’intention qu’il dure, il est capital que maris et femmes veillent à attiser la flamme de leur amour, à entretenir un climat favorisant la croissance de cet amour (Marc 10:6-9). Si tu cherches un conjoint, choisis une personne que tu es capable d’aimer vraiment, puis rends cet amour fort et inextinguible, comme celui que décrit le Chant de Salomon. Que tu cherches un conjoint ou que tu sois marié, puisses-tu connaître le véritable amour, « la flamme de Yah » (Chant de S. 8:6). TG2015 15/1 p32 §17,18 MARC 10:17, 18 : Pourquoi Jésus a-t-il repris un certain homme pour l’avoir appelé « Bon Enseignant » ? (nwtsty, notes d’étude). « Et comme il sortait [pour se mettre] en route, un certain homme accourut et tomba à genoux devant lui et lui posa la question : “ Bon Enseignant, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? ” 18 Jésus lui dit : “ Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, si ce n’est un seul : Dieu ». Bon Enseignant : L’homme employait de toute évidence l’expression « Bon Enseignant » comme un titre officiel et flatteur, puisqu’un tel honneur était en général exigé par les chefs religieux. Jésus ne voyait aucun inconvénient à être appelé «enseignant » ou « Seigneur », car c’est ce qu’il était (Jean 13:13), mais il attribuait tout l’honneur à son Père. - nwtsty Personne n’est bon, sinon un seul : Dieu : Jésus reconnaît ici que Jéhovah est le modèle absolu de ce qui est bon, Celui qui détient le droit souverain de déterminer ce qui est bon et ce qui est mauvais, autrement dit le bien et le mal. En mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Adam et Ève ont cherché à s’arroger ce droit. Contrairement à ces rebelles, Jésus laisse humblement à son Père le soin de fixer les normes. Dieu a énoncé et défini ce qui est bien en faisant consigner des commandements dans sa Parole (Mc 10:19). – nwtsty En repoussant de la sorte ce titre flatteur, Jésus a rendu gloire à Jéhovah et a indiqué que c’est le vrai Dieu la source de toute bonne chose. De plus, Jésus a attiré l’attention sur une vérité fondamentale : le Créateur de toutes choses, Jéhovah Dieu, est le seul à avoir le droit de fixer les normes du bon et du mauvais – TG2008 15/2 Du début à la fin, le ministère terrestre de Jésus a été marqué par l’humilité. Jésus dirigeait systématiquement la louange et la gloire vers son Père. Chaque fois qu’on s’extasiait devant la sagesse de ses paroles, la puissance de ses miracles, sa belle personnalité, il refusait cette gloire pour lui-même et faisait en sorte qu’elle revienne à Jéhovah – cf chap3 §12 Par sa personne même, par ses manières d’agir et par ses déclarations, Jéhovah était et demeure la Norme suprême pour tout l’univers, la définition et la plénitude de la bonté. Son Fils, alors qu’il était sur la terre, put donc dire à un homme : “ Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, si ce n’est un seul : Dieu. ” — Mc 10:17, 18 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Que voulait dire Jésus quand il déclara à propos d’un démon: “Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière.” Un homme dont le fils était possédé par un “esprit muet” avait demandé à Jésus de chasser cet esprit mauvais, car les disciples en étaient incapables. Grâce au soutien puissant de Dieu, Jésus expulsa le démon. Par la suite, ses disciples lui demandèrent: “Pourquoi n’avons-nous pas pu l’expulser?” Selon le récit de Marc, Jésus répondit: “Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière.” (Marc 9:14-29). Le récit parallèle de Matthieu présente la réponse de Jésus en ces termes: “À cause de votre peu de foi.” Matthieu 17:14-20.Pourquoi Jésus a-t-il insisté sur la foi et la prière? L’expérience nous apprend que tous les démons n’ont pas nécessairement les mêmes objectifs ni les mêmes facultés. Par exemple, certains semblent se préoccuper de hanter des maisons, tandis que d’autres s’emploient à harceler ou à posséder des humains. La réponse de Jésus nous amène aussi à la conclusion que certains démons sont particulièrement puissants Pendant que Jésus était sur la terre, Dieu donna à certains de ses serviteurs la possibilité de chasser les esprits méchants dont certaines personnes avaient le malheur d’être possédées. Les douze apôtres et les soixante-dix disciples avaient notamment reçu ce pouvoir (Matthieu 10:8). Cependant, les apôtres dont il est question en Matthieu 17:14-20 et en Marc 9:14-29 s’étaient montrés incapables d’expulser un certain démon. Quelle en était la raison? Que leur manquait-il? Ils ne s’étaient sans doute pas préparés comme il l’aurait fallu pour affronter la sorte de démon dont il s’agissait. Cela requérait une foi solide et il aurait fallu prier à l’avance pour demander l’aide puissante de Dieu. Bien qu’aucun des deux récits ne dise que Jésus prononça une prière particulière en cette circonstance, on peut penser qu’il le fit. Le résultat fut qu’il réussit à chasser le démon qui était pourtant puissant. – TG1982 1/9 p31 « Aide-moi là où j’ai besoin de foi ! » (Marc 9:24). La nécessité d’acquérir davantage de foi soulève plusieurs questions : Comment renforcer la nôtre ? La foi pourrait être comparée à un feu de bois. Au début, ce peut être une belle flambée. Mais si personne ne s’en occupe, il se transformera en braises qui, à leur tour, deviendront des cendres. Par contre, régulièrement alimenté, il peut durer indéfiniment. De même, notre foi peut rester vivante si nous l’alimentons régulièrement de la Parole de Dieu. En étudiant continuellement la Bible, nous pouvons développer un amour intense pour ce livre et pour son Auteur. Cet amour nous permettra d’acquérir davantage de foi. Comment la manifester ? La prédication est un excellent moyen de démontrer sa foi. Pourquoi ? Parce que pour accomplir cette œuvre, il faut avoir foi dans le calendrier de Jéhovah. Il faut être convaincu que la fin de ce système est proche, qu’« elle ne sera pas en retard » (Hab. 2:3). Nous pouvons évaluer notre foi en nous demandant dans quelle mesure nous sommes disposés à nous dépenser dans la prédication. Faisons-nous tout ce que nous pouvons, peut-être même en cherchant des moyens d’élargir notre ministère ?. Oui, faire « la déclaration publique pour le salut » est une excellente manière de montrer que nous avons la foi dans le cœur Pourquoi pouvons-nous être sûrs que, si nous lui réclamons davantage de foi, Jéhovah nous exaucera ? Quand nous réclamons à Dieu davantage de foi, pouvons-nous espérer être exaucés ? Oui, nous assure la Bible, à condition de le lui « demander selon sa volonté » Nul doute que Jéhovah est content de ceux qui placent leur entière confiance en lui. Si nous lui demandons davantage de foi, il nous exaucera. Alors, notre foi « augmentera beaucoup » - TG2015 15/10 p9 Jéhovah a établi le mariage pour qu’il soit un lien permanent (Marc 10:6-12). Du reste, “ il a haï le divorce ”, ne l’autorisant que pour motif de “ fornication ”. (Malachie 2:13-16 ; Matthieu 19:9.) Autant dire que le choix d’un conjoint est l’une des décisions les plus graves, les plus lourdes de conséquences qui soit. Peu de décisions dans l’existence peuvent à ce point rendre heureux ou malheureux. Un choix judicieux ouvre la porte à une vie riche et pleine de satisfaction, un mauvais choix à beaucoup de chagrin. Pour que le bonheur dure, il est fondamental de faire un choix sage et d’être prêt à s’engager pour la vie, car Dieu a voulu le mariage comme une union de partenaires, dont le succès repose sur l’harmonie et la coopération. S’il est vrai qu’un attrait mutuel contribue à la solidité d’un mariage, des valeurs communes en assurent encore mieux la pérennité et le bonheur. L’attachement de chacun des conjoints à Jéhovah Dieu tresse un lien résistant et favorise l’unité comme aucun autre facteur. Les couples chrétiens qui axent leur vie sur le vrai culte sont unis sur les plans spirituel, mental et moral. Ils étudient la Parole de Dieu ensemble, prient ensemble — ce qui unifie leurs cœurs —, assistent aux réunions chrétiennes ensemble, prêchent ensemble. Tout cela tisse entre eux un lien spirituel qui les rapproche l’un de l’autre et, surtout, leur vaut la bénédiction de Jéhovah – TG2001 15/5 p16 §5,7,8 Comment Adam a-t-il pu pécher, alors qu’il était parfait ? Adam a pu pécher parce que Dieu lui a fait don du libre arbitre, c’est-à-dire de la faculté de faire des choix. Ce don n’était nullement incompatible avec la perfection d’Adam. En réalité, seul Dieu est parfait au sens absolu – Marc 10:18 « Jésus lui dit : “ Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, si ce n’est un seul : Dieu ». La perfection de n’importe quelle personne ou chose est limitée. Prenons l’exemple d’un couteau. Bien que l’instrument soit parfait pour couper de la viande, l’utiliseriez-vous pour manger de la soupe ? Une chose n’est parfaite que par rapport au but pour lequel elle est conçue. Comme Adam, Jésus était parfait lorsqu’il était sur terre. Mais, à la différence des descendants d’Adam, il avait été conçu grâce à l’esprit saint et n’avait donc hérité d’aucune faiblesse l’empêchant de résister à la tentation. Jésus, de son plein gré, est resté fidèle à son Père, et ce malgré les pires épreuves. En revanche, Adam, dans l’exercice de son libre arbitre, n’a pas obéi au commandement de Jéhovah. Il en a porté toute la responsabilité. Mais pourquoi Adam a-t-il choisi de désobéir à Dieu ? Pensait-il que sa situation s’en trouverait améliorée d’une façon ou d’une autre ? La réponse est non, Adam a pris la décision d’accéder aux souhaits de sa femme, qui avait déjà choisi de manger du fruit de l’arbre défendu. Son désir de plaire à Ève s’est révélé plus fort que son désir de plaire au Créateur. Alors que le fruit défendu lui était offert, Adam aurait assurément dû prendre le temps de réfléchir aux conséquences de sa désobéissance sur sa relation avec Dieu. N’ayant pas cultivé un amour profond pour Dieu, Adam courait le risque de céder à la tentation, quand bien même elle viendrait de sa femme. Adam a péché avant d’engendrer des enfants. Tous ses descendants sont donc nés imparfaits. Cela étant, comme lui, nous bénéficions du libre arbitre. Puissions-nous choisir de méditer avec reconnaissance sur la bonté de Jéhovah et cultiver un amour solide envers lui, qui est digne de notre obéissance et de notre adoration – TG2008 1/10 p27 Jésus a déclaré ceci: “Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.” (Marc 10:25). Il ne voulait bien sûr pas dire que jamais aucun riche ne deviendrait un de ses disciples; certains riches du Ier siècle figuraient d’ailleurs parmi les chrétiens oints. En usant d’une exagération, Jésus voulait montrer à quel point il serait difficile pour un homme riche de faire passer Dieu avant sa richesse et son bien-être personnel. – TG1988 1/6 LE ROYAUME DE DIEU, UNE PERLE DE GRANDE VALEUR - Matthieu 13:45, 46 Dans un exemple raconté par Jésus, un marchand recherche des perles. Au cours des années, il en a acheté et vendu des centaines. Mais voilà qu’il vient de trouver la plus belle, si magnifique qu’il a le cœur battant rien qu’en la regardant ! Pour l’acheter, il vend volontiers tout ce qu’il possède. Imagine la valeur de cette perle pour lui ! Quelle est la leçon pour nous ? La vérité sur le Royaume de Dieu est comparable à cette perle de grande valeur. Si nous aimons le Royaume autant que le marchand aime la perle, nous accepterons volontiers de renoncer à tout pour devenir et rester des sujets du Royaume (Marc 10:28-30) Beaucoup d’entre nous ont profondément changé pour devenir des sujets du Royaume de Dieu. Mais nos efforts ne doivent pas s’arrêter là. Nous devons continuer de nous méfier des choses qui s’opposent à notre amour pour le Royaume. Parmi ces choses, il y a les désirs matériels et les désirs sexuels immoraux. Pour nous aider à garder un amour entier pour son Royaume, Jéhovah nous a donné un autre trésor de grande valeur : un ministère qui sauve des vies, prêcher et enseigner la bonne nouvelle du Royaume de Dieu – TG2017 Juin p9 §3,4,8 Jésus a montré que l’opposition familiale faisait partie des souffrances que ses disciples devaient être prêts à subir (Mat. 10:38). Pour être dignes de lui, c’est-à-dire pour lui plaire, ses disciples ont supporté que leurs proches se moquent d’eux ou même les rejettent. Mais ils ont gagné beaucoup plus qu’ils n’ont perdu (Marc 10:29, 30). Si des proches s’opposent à notre choix d’adorer Jéhovah, nous les aimons quand même. Mais nous devons rester conscients que notre amour pour Jéhovah et Jésus passe avant tout (Mat. 10:37). Nous devons aussi rester conscients que Satan pourrait utiliser notre affection pour notre famille pour briser notre fidélité à Jéhovah. – TG2017 Octobre p12 §5,6 Même en ces derniers jours sombres du système de choses mauvais de Satan, Jéhovah bénit son peuple. Il veille à ce que les vrais adorateurs prospèrent dans le paradis spirituel, qui connaît une abondance sans précédent. Comme Jésus l’a promis, Jéhovah nous récompense dès aujourd’hui en nous permettant d’appartenir à une famille internationale de frères et sœurs aimants (Marc 10:29, 30). De plus, ceux qui cherchent réellement Dieu jouissent des bienfaits incomparables que sont la paix intérieure, le contentement et le bonheur – TG2016 Décembre p28 §17 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Quelle signification revêt pour nous la transfiguration de Jésus (Marc 9:2-4) ? La transfiguration peut renforcer notre foi dans la parole prophétique de Jéhovah et nous donner la conviction que Jésus Christ est le Fils de Dieu et le Messie promis. Elle peut aussi conforter notre croyance en la résurrection de Jésus à la vie spirituelle et accroître notre foi dans le gouvernement de Dieu – TG1991 15/12 Ce qui attirait les gens vers Jésus et exerçait sur eux une bonne influence, c’est surtout que sa vie était parfaitement conforme à son enseignement. Il mettait en pratique ce qu’il prêchait. Il supportait patiemment les manquements des autres. Quand ses disciples se disputaient pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand, il les corrigeait avec bonté au lieu de les rabrouer. Il subvenait humblement à leurs besoins, et leur a même lavé les pieds (Marc 9:30-37; 10:35-45). Enfin, il a été disposé à subir une mort douloureuse, non seulement en leur faveur à eux, mais encore en faveur de toute l’humanité! Sans aucun doute, Jésus est le plus grand homme de tous les temps – TG199215/2 p13 §24 Lorsque les disciples posent cette question: “Qui est vraiment le plus grand dans le royaume des cieux ?” Marc 9 :34 Jésus sait ce qui les préoccupe en réalité, puisqu’il n’ignore pas la conversation qu’ils ont eue quand ils marchaient derrière lui en revenant de Césarée de Philippe. Il leur demande donc: “De quoi discutiez-vous en chemin?” Les disciples se taisent, embarrassés, car ils ont discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. Ne semble-t-il pas inconcevable qu’une telle dispute ait éclaté entre les disciples, eux que Jésus enseigne depuis près de trois ans? Comme quoi l’imperfection humaine et les origines religieuses ont une forte influence sur l’homme. Les disciples ont été élevés dans la religion juive, qui mettait en avant la position ou le rang dans toutes les relations. En outre, peut-être Pierre a-t-il un sentiment de supériorité depuis que Jésus lui a promis de lui donner les “clés” du Royaume. Jacques et Jean ont peut-être des idées semblables parce qu’ils ont eu l’honneur d’assister à la transfiguration de Jésus. Quoi qu’il en soit, Jésus fait une démonstration émouvante dans le but de redresser leur point de vue. Il appelle un enfant, qu’il place au milieu d’eux; puis il l’entoure de ses bras et dit: “Si vous ne vous retournez pas et ne devenez pas comme des petits enfants, vous n’entrerez absolument pas dans le royaume des cieux. Celui donc qui s’abaissera comme ce petit enfant, c’est lui qui est le plus grand dans le royaume des cieux; et qui reçoit par égard pour mon nom un petit enfant comme celui-ci, me reçoit, moi aussi.” Quelle façon magistrale de reprendre ses disciples! Jésus ne s’irrite pas contre eux et ne les accuse pas d’être arrogants, avides ou ambitieux. Non, mais il leur donne une leçon qu’il illustre en se servant de petits enfants, qui sont naturellement modestes, sans ambition et n’établissent généralement pas de hiérarchie entre eux. Jésus montre ainsi que ses disciples ont besoin de cultiver les qualités propres à d’humbles enfants. Il conclut sur ces mots: “Celui qui parmi vous tous se comporte comme un petit, c’est lui qui est grand.” Marc 9:30-37 – TG1988 1/2 p8-9 Ne vous contentez pas de présenter à l’étudiant des faits à apprendre par cœur, mais aidez-le à comprendre en tenant compte de son niveau d’instruction, de son expérience de la vie et de son degré de connaissance de la Bible. Demandez-vous s’il saisit le sens des versets cités dans les matières de l’étude. Posez-lui des questions qui n’appellent pas un simple oui ou non, mais une explication. S’il est du genre à ne rien oser dire quand un point lui échappe, encouragez-le à demander des précisions et à vous interrompre s’il ne comprend pas bien quelque chose. — Marc 9:32, 33. L’étude biblique a également pour but de former un nouvel enseignant. En guise de révision, vous pourriez donc demander à l’étudiant d’expliquer un point en termes simples, comme s’il devait le faire pour quelqu’un qui n’en a jamais entendu parler. Lorsqu’il remplira les conditions requises pour participer au ministère, invitez-le à vous accompagner. Sans doute tranquillisé d’être avec vous, il prendra peu à peu de l’assurance jusqu’à être capable de prêcher de façon autonome – TG2000 1/6 p17 §12 Jésus savait que des questions bien choisies permettent non seulement de mieux connaître un étudiant, mais aussi de le faire entrer dans la conversation. Par exemple, pour donner à ses disciples une leçon d’humilité, il a commencé par leur poser une question qui les a fait réfléchir (Marc 9:33). Pour apprendre à Pierre à raisonner à partir de principes, il lui a posé une question à choix multiple (Mat. 17:24-26). Pour rendre manifeste ce que ses disciples avaient dans le cœur, il leur a posé une série de questions d’opinion (Matthieu 16:13-17). Par ses questions et ses affirmations, il faisait plus que transmettre des informations. Il touchait le cœur de ses auditeurs, ce qui les poussait à se conformer à la bonne nouvelle. Quand, à l’exemple de Jésus, nous faisons un bon usage des questions, nous atteignons au moins trois buts : découvrir la meilleure façon d’aider les gens, surmonter d’éventuelles objections et enseigner aux humbles comment connaître une vie meilleure – TG2013 15/5 p5 §10,11 Durant son dernier repas avec les apôtres, Jésus a beaucoup parlé d’unité. Lorsqu’il a prié avec eux, il a demandé à ce que ses disciples soient un, c’est-à-dire unis, tout comme lui et son Père sont unis. L’unité entre les disciples prouverait clairement que Jésus avait bien été envoyé sur terre par Jéhovah. On reconnaîtrait ses vrais disciples à l’amour qu’ils auraient entre eux, et cet amour renforcerait leur unité. On comprend que Jésus ait beaucoup parlé d’unité. En effet, il avait remarqué que ses apôtres n’étaient pas complètement unis. Ce soir-là, ils s’étaient disputés pour savoir « lequel d’entre eux semblait être le plus grand », ce qui leur était déjà arrivé avant (Marc 9:33, 34). Une autre fois, Jacques et Jean avaient demandé à Jésus de leur donner des places en vue dans son Royaume, juste à côté de lui. (Marc 10:35-40). Il n’y avait pas que le désir d’être en vue qui pouvait empêcher les disciples de Christ d’être unis. Les gens autour d’eux étaient divisés par la haine et les préjugés. Les disciples de Jésus allaient donc devoir surmonter ces sentiments négatifs. Aujourd’hui, le monde est rempli de préjugés. Comme aux jours de Jésus, beaucoup de préjugés de notre époque sont forts et difficiles à surmonter. Comment Jésus a-t-il réagi face aux préjugés ? Premièrement, il ne s’est jamais autorisé à en avoir. Il est toujours resté impartial. Il prêchait aux riches et aux pauvres, aux pharisiens et aux Samaritains, et même aux collecteurs d’impôts et aux pécheurs. Deuxièmement, par son exemple et son enseignement, il a montré à ses disciples qu’ils ne devaient pas se méfier des autres ou avoir des préjugés contre eux– TG2018 Juin p8 §1,2 “ Qui n’est pas contre nous est pour nous. ” Un jour, l’apôtre Jean dit à Jésus : “ Enseignant, nous avons vu un certain homme expulser des démons en se servant de ton nom et nous avons essayé de l’en empêcher, parce qu’il ne nous accompagnait pas. ” Cet homme réussissait sans doute à expulser les démons, car Jésus dit : “ Il n’y a personne qui fasse une œuvre de puissance à cause de mon nom et puisse vite m’injurier. ” C’est pourquoi Jésus leur ordonna de ne pas essayer de l’en empêcher, “ car qui n’est pas contre nous est pour nous ”. (Mc 9:38-40.) Tous ceux qui croyaient en Jésus ne les accompagnèrent pas personnellement, lui et ses apôtres, dans leur ministère. À cette époque, l’alliance de la Loi était en vigueur par la volonté de Dieu, et Dieu n’avait pas encore inauguré, par le moyen de Jésus Christ, la nouvelle alliance et le début de la congrégation chrétienne des appelés. C’est seulement à compter de la Pentecôte 33 de n. è., après que Jésus eut amené la suppression de la Loi par son sacrifice, qu’il fut nécessaire pour servir au nom de Christ de faire partie de cette congrégation, dont les membres étaient baptisés en Christ. Alors, au lieu de traiter avec la nation de l’Israël selon la chair comme jusqu’alors, Dieu considéra comme sa “ nation sainte ” la congrégation chrétienne - it-2 p1016 Veillez à ne faire trébucher personne - Ceux qui disent aimer Dieu et le Christ doivent veiller sur leurs paroles et sur leurs actions, faute de quoi ils peuvent se rendre coupables d’avoir fait trébucher l’un des disciples de Jésus, l’un de ceux qu’il appelle ses “petits”. Jésus lui-même aborda cette question de façon frappante, en disant : “Quiconque fait trébucher un de ces petits qui croient, ce serait beau pour lui qu’on lui mît plutôt autour du cou une de ces meules de moulin que tournent les ânes et qu’on le jetât dans la mer.” Marc 9:42. Les meules de moulin telles que celle de notre image ont de quoi faire réfléchir à la déclaration de Jésus. En effet, vu le diamètre de ces meules (120 à 150 centimètres), seul un animal pouvait les faire tourner. Il est donc évident qu’il n’y avait plus aucun espoir pour celui que l’on jetait à la mer avec une pierre de cette taille attachée au cou. Voilà un puissant encouragement à veiller sur nos actions et sur nos paroles – TG1980 15/4 Durant les auditions judiciaires comme en toute autre circonstance, les anciens seront bienveillants et ne feront trébucher personne. Bien sûr, tous les chrétiens doivent se montrer vigilants à cet égard, car Jésus a dit: “Quiconque fait trébucher un de ces petits qui croient, ce serait beau pour lui qu’on lui mît plutôt autour du cou une de ces meules de moulin que tournent les ânes et qu’on le jetât dans la mer.” (Marc 9:42). Certaines meules étaient si grosses qu’il fallait habituellement une bête de somme pour les faire tourner. Nul n’aurait pu survivre s’il avait été jeté à la mer avec un tel poids pendu au cou. Sans conteste, un ancien doit donc veiller à ne pas être une cause d’achoppement, ce qui pourrait lui causer un tort durable sur le plan spirituel, à lui ainsi qu’à celui qu’il ferait trébucher – TG1989 15/9 p19-20 Aux temps bibliques, le moyen de destruction le plus radical était le feu (Jos 6:24 ; Dt 13:16). C’est pourquoi Jésus utilisa parfois le terme “ feu ” pour évoquer de façon imagée la destruction complète des. Un jour, Jésus exhorta ses disciples à ne pas laisser leur main, leur pied ou leur œil les faire trébucher, afin de ne pas être jetés dans la géhenne. Puis il ajouta : “ Tout homme doit être salé par le feu. ” Il voulait sans doute dire que “ tout homme ” qui faisait ce contre quoi il venait juste de les mettre en garde serait salé par le “ feu ” de la géhenne, la destruction éternelle. — Marc 9:43-49 - it-1 p890 ‘ Coupe-toi le pied. ’ Jésus conseilla de ‘ se couper le pied ’, au sens non littéral, mais figuré, en ces termes : “ Si donc ta main ou ton pied te fait trébucher, coupe-le et jette-le loin de toi. ” Il voulait dire qu’au lieu de laisser un membre de son corps, comme une main ou un pied, l’amener à commettre un péché impardonnable, le disciple devait le faire mourir de façon aussi radicale que s’il s’en amputait. — Marc 9:45 - it-2 p582 Jésus donna à ses apôtres ce conseil: “Vivez en paix entre vous.” (Marc 9:50). Jéhovah n’est-il pas le “Dieu de paix” et son Fils le “Prince de paix”? Jésus n’a-t-il pas également prononcé heureux les pacifiques, c’est-à-dire ceux qui procurent la paix ? Tout cela signifie que nous devrions nous soucier activement d’être en paix entre nous. – TG1979 1/ 2 Lorsque des divergences surviennent aujourd’hui, ne devrions-nous pas les régler en douceur, en recherchant humblement quels principes bibliques s’appliquent et en les mettant en pratique ? En cas de controverse, chacun devra certainement revoir son point de vue, comme les chrétiens de Rome au Ier siècle, afin d’obéir à ces paroles de Jésus : “ Soyez en paix entre vous. ” — Marc 9:50. – TG2011 15/8 p29 §10 “ Quiconque divorce d’avec sa femme et se marie avec une autre commet l’adultère contre elle. ” (Marc 10:11, 12). Jésus a contredit l’enseignement rabbinique qui autorisait les hommes à divorcer “ pour n’importe quel motif ”. (Matthieu 19:3, 9.) L’idée de commettre l’adultère contre sa femme était inconnue de la plupart des Juifs. Les rabbins leur avaient enseigné qu’un mari ne risque jamais de commettre l’adultère contre sa femme — seule la femme peut être infidèle ! Un commentaire biblique déclare : “ En plaçant le mari sous la même obligation morale que sa femme, Jésus a élevé le statut et la dignité de la femme. ”- TG2012 1/9 p9 Quelle note l’Évangile de Marc apporte-t-il dans la description de la vie et du personnage de Jésus? Le récit de Marc donne une impression de rapidité et d’urgence dans l’activité du Christ. Non seulement il nous fait une description très mouvementée de la prédication et de l’œuvre de guérison de Jésus, mais il présente celui-ci comme un homme plein de compassion (Marc 10:13-16) – TG1982 1/8 Jésus posait des questions pertinentes - Intéressez-vous au point de vue des autres sans les mettre dans l’embarras. Appliquez la méthode de Jésus. Il ne posait pas de questions indiscrètes, mais des questions qui suscitaient la réflexion. C’était également un auditeur bienveillant qui réconfortait les personnes sincères et les mettait à l’aise. Des gens de toutes sortes n’hésitaient pas à lui parler de leurs soucis (Marc 10:13, 17, 46, 47). Si vous souhaitez que vos interlocuteurs vous disent volontiers ce qu’ils pensent de la Bible et de ses enseignements, évitez les interrogatoires. Pour amorcer une conversation, vous pouvez aussi aborder un sujet intéressant et observer la réaction de votre interlocuteur. Cette méthode vous permettra vraisemblablement d’inciter autrui à participer à la conversation – TG2007 15/11 p29 §14,15 Contrairement aux Pharisiens, qui avaient le cœur dur, le Christ n’abusait jamais de son autorité en alourdissant le fardeau de ses contemporains (Mat. 23:4). Bien plutôt, il leur enseignait avec bonté et patience les voies de Jéhovah. Jésus avait de l’affection pour ses disciples ; il leur témoignait constamment de l’attention et de la bonté. C’était un ami véritable . Même les enfants se sentaient à l’aise avec lui et, à l’évidence, l’inverse était tout aussi vrai. Jésus n’était jamais trop occupé pour consacrer du temps aux petits. Un jour, ses disciples, encore influencés par la notion de hiérarchie religieuse, se sont interposés entre Jésus et des parents qui voulaient lui amener leurs enfants pour qu’il les touche. Leur intervention a déplu à Jésus. “ Laissez les petits enfants venir vers moi, leur a-t-il demandé ; n’essayez pas de les en empêcher, car c’est à leurs pareils qu’appartient le royaume de Dieu. ” Puis, il a proposé en exemple l’attitude des enfants : “ Vraiment, je vous le dis : Quiconque ne reçoit pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera en aucune manière. ” — Marc 10:13-15. On imagine sans peine le souvenir attendri que certains de ces enfants, devenus adultes, ont gardé de leur rencontre avec Jésus quand il ‘ les a pris dans ses bras et les a bénis ’. (Marc 10:16.) De même, dans quelques années, nos enfants se souviendront avec émotion de l’intérêt sincère que des anciens et d’autres membres de la congrégation leur auront témoigné. Et plus précieux encore, ils auront découvert dès leur plus jeune âge que l’esprit de Jéhovah agit sur son peuple. TG2009 15/9 p9 §13 Jésus exerçait un attrait sur les gens. À plusieurs reprises, des personnes d’âges et de milieux différents l’ont abordé sans hésitation. Voyez l’incident relaté en Marc 10:13-16. Il s’est produit vers la fin de son ministère, alors qu’il se rendait pour la dernière fois à Jérusalem, où une mort atroce l’attendait. — Marc 10:32-34. Représentez-vous la scène. Des gens commencent à amener leurs enfants à Jésus pour qu’il les bénisse ; il y a même des nourrissons. Les disciples essaient alors de s’interposer. Peut-être pensent-ils que Jésus n’a sûrement pas envie d’être ennuyé par des enfants en ces semaines cruciales. Mais ils se trompent. Quand Jésus se rend compte de ce qu’ils font, il n’est pas content. Il appelle les enfants. “ Laissez les petits enfants venir vers moi, dit-il ; n’essayez pas de les en empêcher. ” (Marc 10:14). Puis il fait quelque chose qui révèle toute sa tendresse et sa bienveillance. Le récit dit : “ Il prit les enfants dans ses bras et se mit à les bénir. ” (Marc 10:16). De toute évidence, les enfants ne ressentent aucune appréhension quand Jésus les prend dans ses bras protecteurs. Ce bref récit nous en dit long sur le genre de personne qu’était Jésus. Tout d’abord, il était abordable. Bien qu’il ait occupé une position élevée dans les cieux, il n’intimidait pas les humains imparfaits ni ne les rabaissait. N’est-il pas significatif, également, que même les enfants se soient sentis à l’aise en sa présence ? On les imagine mal aller spontanément vers un homme froid, triste, qui ne sourirait ou ne rirait jamais. Des gens de tout âge s’approchaient de Jésus parce qu’ils sentaient bien qu’ils avaient affaire à quelqu’un de chaleureux et d’attentionné qui ne les rejetterait pas. En réfléchissant à ce récit, posons-nous la question : ‘ Ai-je la pensée de Christ ? Suis-je abordable ? - TG2000 15/2 p15 §3-6 Voyons l’exemple de Jésus, qui a aimé les humains dès leur création (Proverbes 8:31). Lorsqu’il était sur la terre, il a tissé des liens étroits avec ses disciples. Une fois, même, il “ éprouva de l’amour ” envers une personne dont les conceptions religieuses étaient erronées (Marc 10:17-22). Cependant, Jésus a aussi fixé des limites précises pour ce qui est du choix de ses amis proches. Il ne se liait pas avec ceux qui ne souhaitaient pas véritablement faire la volonté de son Père. Il a déclaré un jour : “ Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. ” (Jean 15:14). Certes, vous pouvez être en bons termes avec un de vos collègues. Mais demandez-vous : ‘ Est-il disposé à obéir aux commandements de Jésus ? Veut-il apprendre à connaître Jéhovah, celui que Jésus nous a demandé d’adorer ? A-t-il les mêmes normes morales que moi qui suis chrétien ? ’. Si vous discutez avec vos collègues de l’importance d’appliquer les principes bibliques, vous aurez la réponse à ces questions. – TG2007 1/5 p16 §10 Vers la fin de son ministère, Jésus prêche en Pérée, une région au nord-est de la Judée, de l’autre côté du Jourdain. Un jeune homme vient lui demander ce qu’il doit faire pour hériter de la vie éternelle. Jésus, ayant compris que le jeune homme respecte fidèlement la Loi mosaïque, lui adresse une invitation exceptionnelle : “ Va, vends tout ce que tu as, et donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel, puis viens, suis-moi. ” (Marc 10:21). Rendez-vous compte : suivre Jésus, le Fils unique-engendré du Dieu Très-Haut ! Ce jeune homme a décliné l’invitation, mais d’autres l’ont acceptée. Précédemment déjà, Jésus avait dit à Philippe : “ Suis-moi. ” (Jean 1:43). Philippe a accepté et il est devenu plus tard un des apôtres. Jésus a également fait cette invitation à Matthieu, qui lui aussi l’a acceptée. En réalité, Jésus a adressé cette même invitation à tous ceux qui aiment la justice, car il a dit : “ Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et prenne son poteau de supplice jour après jour et me suive continuellement. ” (Luc 9:23). En disant : “ quelqu’un ”, Jésus laissait entendre que tous ceux qui le veulent vraiment peuvent le suivre. Et vous, le voulez-vous vraiment ? La plupart d’entre nous avons déjà accepté l’invitation de Jésus et, par notre prédication, nous transmettons cette invitation à d’autres. – TG2009 15/1 p3 §1,2 Parents, votre exemple est essentiel pour mettre vos enfants sur la voie de la vie éternelle. En vous voyant « chercher d’abord le royaume », ils apprennent à compter sur Jéhovah pour leurs besoins quotidiens. Alors, vivez modestement. Sacrifiez des choses matérielles pour les choses spirituelles, et non l’inverse. Évitez de vous endetter. Cherchez à avoir « un trésor dans le ciel » — l’approbation de Jéhovah —, et non la richesse ou « la gloire des hommes » Marc 10:21, 22. Ne soyez jamais occupés au point de manquer de temps pour vos enfants. Faites-leur savoir que vous êtes fiers d’eux quand ils donnent la priorité à Jéhovah au lieu de rechercher le prestige ou la richesse — pour eux-mêmes ou pour vous. Rejetez l’opinion non chrétienne selon laquelle les enfants devraient offrir à leurs parents une vie confortable. Rappelez-vous, « ce ne sont pas les enfants qui doivent amasser pour leurs parents, mais les parents pour leurs enfants » (2 Cor. 12:14). TG2017 Mai p8 §3,4 Jésus est venu pour “donner son âme comme rançon en échange de beaucoup”. (Marc 10:45) Mais quels humains sont désignés par le terme “beaucoup”? Avec un prix correspondant, Jésus Christ annule la condamnation héréditaire qui pèse sur la famille d’Adam. Jésus utilise la valeur du prix rédempteur qu’il a payé en faveur de “beaucoup”, en l’occurrence des croyants. Parmi les croyants rachetés, il y a et des Juifs et des Gentils, c’est-à-dire des gens des nations. C’est la conduite de chacun qui détermine s’il bénéficiera ou non du sacrifice de Jésus. Comme Adam, ceux qui pratiquent le mal volontairement ne se voient pas imposer la valeur de la rançon ni la vie éternelle. La rançon rend également possible une résurrection des morts dont Dieu conserve le souvenir. S’ils se montrent obéissants et reconnaissants, l’utilisation de la valeur de la rançon en leur faveur leur vaudra la vie éternelle. Quant à ceux qui vivent à notre époque, les “derniers jours”, ils ont la possibilité d’obtenir la vie éternelle sans avoir à mourir – TG1990 15/3 Jésus a montré, par la parole et par l’exemple, que certains des membres de la congrégation dirigeraient celle-ci, et qu’ils le feraient en servant les autres. Christ a dit : “ Vous savez que ceux qui paraissent gouverner les nations les commandent en maîtres et que leurs grands exercent le pouvoir sur elles. Cela ne se passe pas ainsi parmi vous ; mais quiconque veut devenir grand parmi vous doit être votre serviteur, et quiconque veut être premier parmi vous doit être l’esclave de tous. ” (Marc 10:42-44). À l’évidence, “ la congrégation de Dieu ” ne consisterait pas en quelques individus isolés et dispersés, dépourvus de toute organisation. Il devait y avoir une structure, au sein de laquelle les chrétiens collaboreraient les uns avec les autres. Celui qui allait être le Chef de la “ congrégation de Dieu ” indiqua clairement que ses apôtres et ceux qu’il avait enseignés auraient des responsabilités particulières à l’égard du reste de la congrégation. Que devraient-ils faire ? Une de leurs principales responsabilités serait d’assurer l’instruction spirituelle des membres de la congrégation. Une fois “ la congrégation de Dieu ” établie, ceux qui la composaient se rassemblèrent régulièrement afin d’être instruits et de s’encourager mutuellement. Jésus avait laissé entendre qu’une telle structure existerait. Aujourd’hui encore, la congrégation chrétienne mondiale est la maisonnée de Dieu, “ colonne et soutien de la vérité qui est un des moyens les plus sûrs pour nous bâtir, pour renforcer nos relations avec Dieu et nous préparer à faire sa volonté – TG2007 15/4 p25 §3 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 14 MAI 2018 - MARC 9-10.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 14 MAI 2018 - MARC 9-10.pdf
  22. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 7 MAI 2018 - MARC 7-8.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 7 MAI 2018 - MARC 7-8.pdf JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MARC 7-8 MARC 7:5-8 : Pourquoi les pharisiens insistaient-ils autant sur le lavage des mains ? (w16.08 30 § 1-4). « ces Pharisiens et ces scribes lui demandèrent : “ Pourquoi tes disciples ne se conduisent-ils pas selon la tradition des hommes d’autrefois, mais prennent-ils leur repas avec des mains souillées ? ” 6 Il leur dit : “ C’est avec raison qu’Isaïe a prophétisé à votre sujet, hypocrites, comme c’est écrit : ‘ Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est très éloigné de moi. 7 C’est en vain qu’ils continuent à me rendre un culte, parce qu’ils enseignent pour doctrines des commandements d’hommes. ’ 8 Laissant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. ” C’était un des nombreux sujets à propos desquels les ennemis de Jésus essayaient de le prendre en défaut. La Loi mosaïque expliquait ce qui pouvait rendre impur, notamment les écoulements corporels, la lèpre ou le contact avec les cadavres d’humains ou d’animaux. Elle donnait aussi des instructions sur la façon de se purifier : en faisant des sacrifices, en se lavant ou en faisant des aspersions (Lév., chap. 11-15 ; Nomb., chap. 19). – TG2016 Les rabbins interprétaient chaque détail de ces lois. Un ouvrage rapporte que chaque cause d’impureté était soumise à « un examen : quelles circonstances pouvaient entraîner l’impureté, comment et dans quelle mesure elle pouvait se transmettre à d’autres, quels ustensiles ou objets étaient susceptibles ou pas de devenir impurs et enfin, par quels moyens ou rites il fallait se purifier ». – TG2016 Les opposants de Jésus lui ont demandé : « Pourquoi tes disciples ne se conduisent-ils pas selon la tradition des hommes d’autrefois, mais prennent-ils leur repas avec des mains souillées ? » (Marc 7:5). Ils ne faisaient pas là allusion à des règles d’hygiène. Les rabbins avaient établi un rituel selon lequel il fallait verser de l’eau sur ses mains avant chaque repas. L’ouvrage mentionné plus haut ajoute : « Ils se livraient à de grandes discussions pour décider quel récipient devait être utilisé pour ce rituel, quel type d’eau convenait, qui devait la verser et quelle surface des mains devait être couverte par l’eau. » TG16 Le point de vue de Jésus sur ces lois humaines était simple. Il a répondu aux chefs religieux juifs : « C’est avec raison qu’Isaïe a prophétisé à votre sujet, hypocrites, comme c’est écrit : “Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est très éloigné de moi [Jéhovah]. C’est en vain qu’ils continuent à me rendre un culte, parce qu’ils enseignent pour doctrines des commandements d’hommes.” Laissant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes » (Marc 7:6-8). TG2016 Il ne s’agit pas là d’une exigence divine, mais aux yeux des Pharisiens c’est un péché grave de ne pas observer le rite qui consiste à se laver les mains jusqu’aux coudes avant de manger. Il n’était pas question d’un lavement de mains ordinaire effectué par souci d’hygiène, mais d’un rituel. Jésus ne veut pas dire qu’il est inutile de se laver les mains avant de préparer ou de prendre un repas. Non; il condamne plutôt l’hypocrisie des dirigeants religieux qui tentent de tourner les justes lois de Dieu en insistant sur des traditions non fondées sur les Écritures. Ce sont les actions mauvaises qui souillent un homme, et Jésus indique qu’elles proviennent du cœur – TG1987 1/11 p8 MARC 7:32-35 : Jésus a eu des égards pour l’homme sourd. Comment pouvons-nous l’imiter ? (w00 15/2 17-18 § 9-11). « Ici on lui amena un homme qui était sourd et avait un empêchement de la langue, et on le supplia de poser la main sur lui. 33 Et il le prit hors de la foule, à part, et mit ses doigts dans les oreilles de l’homme et, après avoir craché, il lui toucha la langue. 34 Et, levant les yeux vers le ciel, il soupira profondément et lui dit : “ Ephphatha ”, c’est-à-dire : “ Ouvre-toi. ” 35 Eh bien, ses oreilles s’ouvrirent, et le lien de sa langue se dénoua, et il se mit à parler normalement ». 9 L’homme est sourd et presque incapable de parler. Peut-être Jésus se rend-il compte qu’il est particulièrement nerveux et mal à l’aise. Il fait alors quelque chose d’un peu inhabituel. Il prend l’homme hors de la foule, à l’écart. Puis il lui fait comprendre par signes ce qu’il a l’intention de faire. Il ‘ met ses doigts dans les oreilles de l’homme et, après avoir craché, il lui touche la langue ’. (Marc 7:33.) Ensuite, il regarde vers le ciel et pousse un profond soupir. Par cette gestuelle, il dit en quelque sorte à l’infirme : ‘ Ce que je vais faire pour toi est dû à la puissance de Dieu. ’ Finalement, il dit : “ Ouvre-toi. ” (Marc 7:34). À ces mots, l’homme retrouve l’ouïe et se met à parler normalement. 10 Que d’égards Jésus avait pour les autres ! Sa sensibilité envers ce qu’ils éprouvaient l’incitait à agir en ménageant leurs sentiments. Puisque nous sommes chrétiens, nous avons le devoir de cultiver et de manifester la pensée de Christ dans ce domaine. La Bible nous adresse cette exhortation : “ Ayez tous les mêmes pensées, manifestant de la sympathie, ayant de l’affection fraternelle, étant pleins d’une tendre compassion et humbles. ” (1 Pierre 3:8). Pour ce faire, il est essentiel d’avoir des paroles et des actes qui tiennent compte des sentiments d’autrui. 11 Dans la congrégation, avoir des égards pour les sentiments des autres, c’est leur accorder de la dignité, les traiter comme nous aimerions qu’ils nous traitent (Matthieu 7:12). C’est notamment faire attention à ce que nous disons ainsi qu’à la façon dont nous le disons (Colossiens 4:6). N’oublions pas que ‘ des paroles inconsidérées peuvent être comme un coup d’épée ’. (Proverbes 12:18.) Qu’en est-il au sein de la famille ? Un mari et sa femme qui s’aiment vraiment sont sensibles aux sentiments l’un de l’autre (Éphésiens 5:33). Ils bannissent les paroles dures, les critiques systématiques et les sarcasmes, tout ce qui risque de provoquer des blessures affectives difficiles à guérir. Les enfants aussi ont des sentiments, et des parents aimants en tiennent compte. Lorsqu’une correction s’impose, ils l’administrent sous une forme qui respecte la dignité de l’enfant et ne lui fait pas inutilement honte (Colossiens 3:21). En témoignant ainsi de la considération à autrui, nous montrons que nous avons la pensée de Christ. – TG2000 Pourquoi Jésus a-t-il entraîné cet homme à part ? Vraisemblablement parce qu’un sourd ne parlant qu’à grand-peine se serait senti mal à l’aise devant une foule. Ayant peut-être remarqué la gêne de cet homme, Jésus a jugé préférable d’effectuer sa guérison à l’abri des regards. “ Tout dans ce récit, fait remarquer un bibliste, montre de la façon la plus frappante que Jésus ne voyait pas le cas médical, mais l’individu. L’homme avait un besoin particulier correspondant à une infirmité particulière. Aussi, avec des trésors de considération, Jésus a ménagé les sentiments de cet homme et s’est mis à sa portée. ”TG1996 1/3 p5-6 Suivre Jésus nous impose d’avoir des égards pour les sentiments d’autrui. Sachant que des propos inconsidérés peuvent blesser, nous surveillons notre langage. Les paroles dures, les remarques désobligeantes, les sarcasmes n’ont pas leur place parmi les chrétiens. Parents, comment ménager les sentiments de vos enfants ? En veillant, quand vous les disciplinez, à ne pas les rabaisser. – cf p154 Arrêtons-nous sur une autre scène, qui s’est déroulée après la Pâque de l’an 32. Alors que Jésus et ses disciples viennent de pénétrer dans la région de la Décapole, à l’est de la mer de Galilée, une grande foule les trouve, et l’on se met à amener vers Jésus de nombreux malades et infirmes ; il les guérit tous. Il va cependant témoigner des égards particuliers à un homme. L’évangéliste Marc, le seul à faire état de cet incident, relate ce qui s’est passé. — Marc 7:31-35. L’homme est sourd et presque incapable de parler. Peut-être Jésus se rend-il compte qu’il est particulièrement nerveux et mal à l’aise. Il fait alors quelque chose d’un peu inhabituel. Il prend l’homme hors de la foule, à l’écart. Puis il lui fait comprendre par signes ce qu’il a l’intention de faire. Il ‘ met ses doigts dans les oreilles de l’homme et, après avoir craché, il lui touche la langue ’. (Marc 7:33.) Ensuite, il regarde vers le ciel et pousse un profond soupir. Par cette gestuelle, il dit en quelque sorte à l’infirme : ‘ Ce que je vais faire pour toi est dû à la puissance de Dieu. ’ Finalement, il dit : “ Ouvre-toi. ” (Marc 7:34). À ces mots, l’homme retrouve l’ouïe et se met à parler normalement. Que d’égards Jésus avait pour les autres ! Sa sensibilité envers ce qu’ils éprouvaient l’incitait à agir en ménageant leurs sentiments. Puisque nous sommes chrétiens, nous avons le devoir de cultiver et de manifester la pensée de Christ dans ce domaine. La Bible nous adresse cette exhortation : “ Ayez tous les mêmes pensées, manifestant de la sympathie, ayant de l’affection fraternelle, étant pleins d’une tendre compassion et humbles. ” (1 Pierre 3:8). Pour ce faire, il est essentiel d’avoir des paroles et des actes qui tiennent compte des sentiments d’autrui. . N’oublions pas que ‘ des paroles inconsidérées peuvent être comme un coup d’épée ’. Qu’en est-il au sein de la famille ? Un mari et sa femme qui s’aiment vraiment sont sensibles aux sentiments l’un de l’autre. Ils bannissent les paroles dures, les critiques systématiques et les sarcasmes, tout ce qui risque de provoquer des blessures affectives difficiles à guérir. Les enfants aussi ont des sentiments, et des parents aimants en tiennent compte. Lorsqu’une correction s’impose, ils l’administrent sous une forme qui respecte la dignité de l’enfant et ne lui fait pas inutilement honte. En témoignant ainsi de la considération à autrui, nous montrons que nous avons la pensée de Christ. – TG2000 15/2 p17 §8-11 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Jésus ressentait la souffrance des autres, même la souffrance causée par des difficultés qu’il n’avait jamais connues. Par exemple, les gens du peuple vivaient dans la peur des chefs religieux, qui les trompaient et les accablaient de règles purement humaines (Marc 7:1-5). Jésus, quant à lui, n’avait pas peur d’eux et n’était pas dupe. Mais il pouvait s’imaginer des situations qu’il n’avait pas vécues. C’est pourquoi, « en voyant les foules, il en eut pitié, parce qu’elles étaient dépouillées et éparpillées comme des brebis sans berger » (Mat. 9:36). Comme son Père, il était bienveillant et compatissant. Quand Jésus voyait le peuple souffrir, il se sentait poussé à lui témoigner de l’amour. Il a donc reflété l’amour de son Père de manière parfaite. Nous pouvons imiter l’amour de Dieu dans la manière dont nous traitons notre prochain. – TG2015 15/5 p25 § 3,4 S’il est beau d’honorer Jéhovah Dieu à l’aide de nos lèvres, il est aussi nécessaire de le faire par notre conduite. Jésus a condamné ceux qui honoraient Dieu des lèvres, mais dont le cœur était fort éloigné de Lui (Marc 7:6). Une mauvaise conduite ne peut que déshonorer Jéhovah Dieu. – TG1991 1/2 Jéhovah n’est pas partial. Il invite les humains de toutes les nations à le chercher par la prière. . Il prête attention à ce que recèle le cœur de ceux qui l’implorent. Il nous assure qu’il entend les prières des justes. Il se laisse trouver par des personnes qui auparavant ne s’intéressaient pas à lui, mais qui, à présent, recherchent humblement sa direction. . Il entend même les prières de ceux qui ne respectaient pas sa loi, mais se repentent aujourd’hui humblement. Vaines, par contre, sont les prières de celui qui n’a pas un cœur soumis à Dieu (Marc 7:6, 7). – TG2003 1/5 p9 § 7 De nombreuses personnes sincères ne connaissent pas la vérité sur Dieu et sur l’avenir de l’humanité. Comme elles n’ont pas trouvé de réponses satisfaisantes dans leur quête spirituelle, elles vivent dans la confusion et l’incertitude. Des millions sont esclaves de superstitions, de rites et de célébrations qui offensent notre Créateur. Qui faut-il blâmer pour ces ténèbres spirituelles généralisées ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, la religion, ou, pour être plus précis, les organisations et les chefs religieux qui ont enseigné des idées contraires aux pensées de Dieu (Marc 7:7, 8). En conséquence, bien des personnes sont persuadées qu’elles adorent le vrai Dieu, alors qu’en réalité elles l’offensent. La fausse religion est directement responsable de cette situation déplorable – TG2006 15/3 §1,2 On trouve un indice sur le sens de « incirconcis de cœur » dans cette exhortation de Dieu aux Juifs : « Ôtez les prépuces de vos cœurs, hommes de Juda et habitants de Jérusalem ; de peur que ma fureur ne sorte [...], à cause de la méchanceté de vos manières d’agir. » D’où venaient ces manières d’agir méchantes ? De l’intérieur, du cœur (Marc 7:20-23). Dieu avait diagnostiqué avec précision le mal qui poussait les Juifs à agir méchamment : leur cœur était obstinément rebelle. Leurs motivations et leurs raisonnements l’irritaient. « Ôter les prépuces des cœurs » signifiait éliminer ce qui les rendait insensibles aux commandements divins, à savoir les raisonnements, les inclinations et les motivations qui ne concordaient pas avec ceux de Dieu. – TG2013 15/3 Outre sa protection, Jéhovah peut donner de la force à ses serviteurs. La Bible nous exhorte d’ailleurs à ‘ rechercher Jéhovah et sa force ’. (Psaume 105:4.) Pourquoi ? Parce que, lorsqu’on fait quelque chose avec la force de Jéhovah, c’est forcément pour le bien des autres, et non pour leur nuire. Jésus Christ constitue sous ce rapport le meilleur exemple qui soit, car il a accompli de nombreux miracles par “ la puissance de Jéhovah ”. Il aurait pu chercher la fortune et la célébrité, devenir un roi doté de tous les pouvoirs. Il a préféré employer la force que Dieu lui donnait pour former et enseigner, pour aider et guérir (Marc 7:37). Quel bel exemple pour nous ! Faire les choses par “ la force que Dieu fournit ” présente également l’avantage de favoriser l’humilité (1 Pierre 4:11). Par contre, celui qui recherche la puissance pour lui seul tombe dans l’arrogance. Comment obtient-on la force de Dieu ? Premièrement, en priant pour la recevoir. Deuxièmement, nous pouvons puiser de la force spirituelle dans la Bible. Troisièmement, Jéhovah nous communique de la force par les réunions. La régularité dans la prière, l’étude de la Parole de Dieu et les réunions nous permettent d’“ acquérir de la puissance dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ”- TG2000 1/3 p15 § 6.7 N’ayons pas honte de Jésus Christ et de Jéhovah - Le Dieu Très-Haut n’a pas craint de se donner un nom, Jéhovah; ses fidèles serviteurs devraient-ils avoir honte de ce nom? Les véritables adorateurs de Dieu sont connus pour être des personnes qui vouent un culte sans partage à leur Créateur et qui lui obéissent en tout, et cette réputation les réjouit. Parlant de lui-même, Jésus énonce en Marc 8:38 une règle ou principe: “Celui qui prend honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, dit-il, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui quand il arrivera dans la gloire de son Père avec les saints anges.” Pareillement, celui qui a honte du Dieu et Père du Seigneur Jésus Christ, il est normal que Jéhovah ait honte de lui. En outre, nulle créature dont Jéhovah a honte parce qu’elle se conduit avec infidélité ne mérite de vivre en quelque endroit du ciel ou de la terre, propriétés de Dieu.- TG1990 1/1 p13 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Marc 7:11. Marc donne des précisions sur des coutumes, des termes, des croyances et des lieux susceptibles de ne pas être connus des lecteurs non Juifs. Il explique que les Pharisiens “ avaient l’habitude de jeûner ”, que “ qorbân ” est “ un don voué à Dieu ”, que les Sadducéens “ disent qu’il n’y a pas de résurrection ” et que le temple était “ en face ” du “ mont des Oliviers ”. Puisque la généalogie du Messie n’intéresserait avant tout que des Juifs, il l’omet complètement. Marc nous laisse ici un bel exemple. Que nous prêchions ou que nous prononcions un exposé lors d’une réunion de la congrégation, nous devons prendre en considération le milieu d’où sont issus nos auditeurs. – TG2008 15/2 p29 Une personne peut très bien entendre le son de paroles qui lui sont adressées et même percevoir le ton sur lequel elles sont prononcées, mais à quoi bon si elle n’en saisit pas le sens ?. Par exemple, des milliers de personnes ont entendu ce que Jésus disait et son langage était parfaitement compréhensible. Pourtant, toutes n’ont pas saisi le sens de ses paroles. C’est pourquoi Jésus a dit à ses auditeurs : « Écoutez-moi, vous tous, et saisissez le sens » (Marc 7:14). Pourquoi certains n’ont-ils pas saisi le sens des paroles de Jésus ? Parce qu’ils avaient des idées préconçues et de mauvais mobiles. Jésus leur a dit : « Vous mettez habilement de côté le commandement de Dieu pour garder votre tradition » (Marc 7:9). Ces gens-là n’essayaient pas vraiment de comprendre le sens de ses propos. Ils ne voulaient changer ni leur façon de penser ni leur façon d’agir. Leurs oreilles étaient peut-être ouvertes, mais leur cœur était hermétiquement fermé Et nous ? COMMENT TIRER PROFIT DE L’ENSEIGNEMENT DE JÉSUS - Il nous faut imiter l’humilité des disciples de Jésus. ils étaient disposés à poser des questions et à chercher la signification réelle des paroles de Jésus (Marc 7:17). Ils étaient disposés à compléter l’enseignement qu’ils avaient déjà accepté. Ils étaient disposés à tirer personnellement profit de ce qu’ils avaient entendu et compris, mais aussi à en faire profiter leur prochain – TG2014 15/12 p6 §1-3 Un jour, alors que Jésus se trouvait en dehors des frontières d’Israël, dans la province romaine de Syrie, une femme grecque est venue lui demander de l’aide. Jésus lui a répondu en utilisant un exemple qui laissait entendre que les non-Juifs étaient comparables à des « petits chiens ». Sous la Loi mosaïque, les chiens étaient considérés comme impurs. Mais Jésus voulait-il se montrer insultant envers cette femme grecque et les autres non-Juifs ? Absolument pas. Ce que Jésus voulait dire, comme il l’a expliqué à ses disciples, c’était qu’à ce moment-là sa priorité était d’aider les Juifs. C’est ce qu’il a fait comprendre à cette femme à l’aide d’un exemple : « Ce n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens » Marc 7:26. Chez les Grecs et les Romains, les chiens étaient en général des animaux de compagnie qui vivaient dans la maison de leur maître et jouaient avec les enfants. Ainsi, l’expression « petits chiens » a dû évoquer chez la femme grecque une image touchante. Elle a repris les paroles de Jésus et a répondu : « Oui, Seigneur ; et pourtant les petits chiens mangent bien des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus l’a félicitée pour sa foi et a guéri sa fille – TG2017 n°5 “ Le levain d’Hérode ”. C’est sous le règne d’Hérode Antipas que Jésus donna à ses disciples cet avertissement : “ Ouvrez l’œil, prenez garde au levain des Pharisiens et au levain d’Hérode. ” (Mc 8:15). Ces deux sectes, les Pharisiens et les Hérodiens, ou gens du parti d’Hérode, s’opposaient à Jésus Christ et à ses enseignements. Bien qu’ennemies, elles considéraient le Christ comme un adversaire commun et étaient unies contre lui. Les Hérodiens formaient un parti plus politique que religieux ; ils prétendaient, dit-on, suivre la Loi, mais considéraient qu’il était permis aux Juifs de se soumettre à un prince étranger (puisque les Hérodes n’étaient pas de vrais Juifs, mais des Iduméens). Les Hérodiens étaient très nationalistes et ne supportaient ni l’idée d’un gouvernement théocratique dirigé par des rois juifs ni la domination romaine. Ils souhaitaient le rétablissement du royaume national dirigé par n’importe lequel des fils d’Hérode. - it-1 p1115 Certaines questions appellent une réponse à voix haute. D’autres suscitent la réflexion. Jésus faisait un large usage de ce dernier type de question. Un jour, il a averti ses disciples en ces termes : “ Prenez garde au levain des Pharisiens et au levain d’Hérode ”, c’est-à-dire à leur hypocrisie et à leurs enseignements trompeurs (Marc 8:15). Mais les disciples n’ont pas compris ses paroles, et ils se sont mis à discuter au sujet du pain qu’ils avaient oublié. Arrêtons-nous à présent sur les questions de Jésus dans la brève conversation qui a suivi : “ Pourquoi discutez-vous sur ce que vous n’avez pas de pains ? Ne comprenez-vous pas encore et ne saisissez-vous pas le sens ? Avez-vous le cœur lent à comprendre ? ‘ Bien qu’ayant des yeux, ne voyez-vous pas ; et bien qu’ayant des oreilles, n’entendez-vous pas ? ’ [...] Ne saisissez-vous pas encore le sens ? ” Ces questions invitaient les disciples à chercher le sens véritable des propos de Jésus. — Marc 8:16-21. Quand nous lisons la Bible, accordons une attention particulière aux questions. Elles nous enrichissent spirituellement et nous permettent de ‘ voir ’ Jéhovah plus distinctement. – TG2010 15/4 Jésus avait de la considération pour les autres. Il tenait compte de leurs sentiments. La seule vue des affligés le remuait tellement qu’il se sentait poussé à les soulager de leurs souffrances. Même alors, il tenait compte de leurs limites et de leurs besoins. Un jour, on lui amène un aveugle pour qu’il le guérisse. Il va le faire, mais pas de façon instantanée. L’infirme ne voit d’abord que des formes humaines indistinctes, “ comme des arbres, mais [qui] marchent ”. Ce n’est que dans un deuxième temps qu’il retrouve totalement la vue. Pourquoi Jésus a-t-il opéré cette guérison graduellement ? Peut-être pour permettre à cet homme si habitué à l’obscurité de s’adapter à la lumière du soleil et à la vision d’un monde complexe. — Marc 8:22-26. – TG2008 15/4 Quand quelqu’un passe de ténèbres épaisses à la lumière, ses yeux ont besoin d’un peu de temps pour s’habituer. À Bethsaïda, Jésus a guéri un aveugle, mais avec bonté il a procédé par étapes. “ Il prit l’aveugle par la main, le conduisit hors du village et, ayant craché sur ses yeux, il posa les mains sur lui et se mit à lui demander : ‘ Vois-tu quelque chose ? ’ Et l’homme leva les yeux et se mit à dire : ‘ Je vois des hommes, parce que j’aperçois comme des arbres, mais ils marchent. ’ Alors il posa de nouveau les mains sur les yeux de l’homme, et l’homme vit clair, et il fut rétabli, et il voyait tout distinctement. ” (Marc 8:23-25). Selon toute apparence, Jésus lui a rendu la vue progressivement afin qu’il s’habitue à la lumière vive du soleil. Il n’est pas difficile d’imaginer la joie de cet homme. Cependant, la joie de cet homme n’est rien à côté de celle qu’éprouvent les gens qu’on aide, étape par étape, à passer des ténèbres spirituelles à la lumière de la vérité. Quand on constate leur joie, d’ailleurs, on se demande pourquoi la lumière n’attire pas davantage de personnes. Jésus en révèle la raison : “ Voici d’où vient le jugement : la lumière est venue dans le monde, mais les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises. Car celui qui pratique des choses viles a de la haine pour la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. ” (Jean 3:19, 20). Beaucoup aiment effectivement les “ choses viles ” (l’immoralité, l’oppression, le mensonge, la spoliation et le vol), et les ténèbres spirituelles de Satan constituent un environnement idéal pour faire ce qui leur plaît. – TG2002 1/3 p10 § 10,11 Jésus lui-même a voulu savoir ce qu’on pensait de lui. “ Qui les hommes disent-ils que je suis ? ” a-t-il demandé un jour à ses disciples (Marc 8:27). Pourquoi cette question ? Beaucoup avaient déjà cessé de le suivre. D’autres étaient manifestement déconcertés et déçus, car Jésus avait repoussé leurs tentatives de le faire roi. En outre, mis au défi par ses ennemis de prouver qui il était, il avait refusé de donner un signe du ciel. Qu’ont donc répondu ses apôtres au sujet de son identité ? Ils ont mentionné quelques points de vue répandus parmi le peuple : “ Les uns disent : Jean le Baptiste ; d’autres : Élie ; d’autres encore : Jérémie ou l’un des prophètes. ” (Matthieu 16:13, 14). Mais ils ont tu les nombreuses épithètes qui circulaient sur Jésus en Palestine : blasphémateur, charlatan, faux prophète, et même fou. Pourquoi devrions-nous chercher à savoir qui était Jésus et qui il est toujours ? Parce que notre avenir dépend de lui. – TG2001 15/12 Pierre n’en croit pas ses oreilles. Jésus Christ, son Guide bien-aimé, annonce “ avec franc-parler ” qu’il va sous peu souffrir et mourir ! Pierre réagit et, certainement avec les meilleures intentions du monde, réprimande Jésus en disant : “ Sois bon avec toi, Seigneur ; non, tu n’auras pas un tel sort. ” Lui tournant le dos, Jésus regarde les autres disciples, qui partagent selon toute vraisemblance cette opinion erronée. Puis il reprend Pierre en ces termes : “ Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi un obstacle qui fait trébucher, parce que tu penses, non pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes. ” Marc 8:32, 33. Pierre comprend sans doute le pourquoi de cette réaction vive grâce aux paroles que Christ prononce juste après. “ Appelant alors à lui la foule avec ses disciples ”, Jésus déclare : “ Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et prenne son poteau de supplice et me suive continuellement. Car celui qui veut sauver son âme la perdra ; mais celui qui perd son âme à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. ” (Marc 8:34, 35). Le mot “ âme ” est employé ici au sens de “ vie ”. Il apparaît clairement que, s’il était sur le point de sacrifier sa vie, Jésus en attendait tout autant de ses disciples : qu’ils se montrent disposés à sacrifier la leur au service de Dieu. Une telle attitude leur vaudrait une bénédiction inestimable C’est en cette même circonstance que Jésus pose deux questions qui suscitent la réflexion : “ Quel profit [...] y a-t-il pour un homme à gagner le monde entier et à le payer de son âme ? ” et : “ Que donnerait, en effet, un homme en échange de son âme ? ” (Marc 8:36, 37). La réponse à la première question est évidente d’un point de vue humain. Gagner le monde entier n’est d’aucun profit si l’on perd sa vie, son âme. Les possessions n’ont d’intérêt que lorsqu’on est vivant pour en jouir. Quant à la seconde question — “ Que donnerait, en effet, un homme en échange de son âme ? ” Elle évoque sûrement chez les auditeurs de Jésus le souvenir de cette allégation que Satan a faite aux jours de Job : “ Tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme. ” (Job 2:4). Ces propos s’appliquent à certains qui n’adorent pas Jéhovah. Beaucoup feraient n’importe quoi, bafoueraient tous les principes, simplement pour rester en vie. Les chrétiens, eux, voient les choses autrement. TG2008 15/10 p25 §1-3 8:32-34. Nous devrions être prompts à reconnaître et à rejeter toute bonté mal placée qui nous est manifestée. Un disciple de Christ doit être prêt à ‘ se renier lui-même ’, ce qui signifie dire non à ses désirs et ambitions égoïstes. Il doit être désireux de ‘ prendre son poteau de supplice ’, c’est-à-dire, en cas de besoin, souffrir, être humilié, persécuté, voire mis à mort, parce qu’il est chrétien. Et il doit ‘ suivre continuellement ’ Jésus, se conformer à sa manière de vivre. Être un disciple exige de manifester et de conserver l’esprit de sacrifice, à l’exemple de Christ Jésus – TG2008 15/2 “Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et qu’il prenne son poteau de supplice et me suive continuellement.” — Marc 8:34. Le terme grec traduit par ‘renier’ signifie ‘refuser complètement’ ou ‘renoncer’. Par conséquent, ‘se renier soi-même’ implique davantage que se refuser un plaisir ou une faiblesse de temps en temps. Cela signifie que l’on est disposé à se dire non à soi-même, à ne pas laisser sa vie être dominée par ses ambitions et ses désirs personnels. Cesser de faire les désirs propres de son cœur’, ‘ne plus s’appartenir’, ‘se détourner de soi’, se renier nécessite que l’on se voue entièrement, et non pas seulement que l’on s’engage à faire un certain nombre de choses – TG1987 15/4 Malgré les preuves irréfutables que Jésus était le Messie, la grande majorité des Juifs du Ier siècle ne l’acclamèrent pas comme tel. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient leur propre conception du Messie, notamment qu’il devait être un chef politique qui les libérerait de l’oppression romaine. Ils ne pouvaient donc pas accepter ce Messie qui accomplissait les prophéties selon lesquelles il serait “ méprisé ”, ‘ fui par les hommes ’, “ destiné aux douleurs et à avoir une connaissance de la maladie ”, et finalement tué. Même certains disciples fidèles de Jésus furent déçus qu’il n’ait pas opéré de délivrance politique. Mais ils ne se détournèrent pas de lui et, par la suite, leur compréhension fut affinée. En outre, beaucoup refusèrent de voir en Jésus le Messie promis, en raison de ses enseignements, qu’ils jugeaient inacceptables. Qui voulait entrer dans le Royaume devait ‘ se renier lui-même ’, ‘ manger la chair ’ et ‘ boire le sang ’ de Jésus, ‘ naître de nouveau ’ et ‘ ne pas faire partie du monde ’. (Marc 8:34) Les orgueilleux, les riches et les hypocrites trouvaient ces conditions trop difficiles à remplir. En revanche, les Juifs humbles reconnurent en Jésus le Messie, de même que certains Samaritains, qui déclarèrent : “ Cet homme est vraiment le sauveur du monde. ” – TG2009 15/12 p22 §11,12 Après avoir acquis la connaissance exacte sur Jéhovah Dieu et ses desseins, ainsi que sur Jésus Christ et son rôle dans les desseins divins, nous avons pris la décision de servir Dieu de tout notre cœur, de toute notre pensée, de toute notre âme et de toute notre force (Marc 8:34). Par ce qu’on peut assimiler à un vœu personnel, nous nous sommes voués à Jéhovah sans réserve. Raisonné, mûri dans la prière — le contraire d’un coup de tête —, cet engagement n’était pas limité dans le temps. Nous ne sommes donc pas comme ce cultivateur qui commencerait à labourer et s’arrêterait en plein milieu de son labeur parce qu’il trouve le travail trop fatigant ou la moisson trop éloignée, voire carrément incertaine. – TG2001 1/ 2 p14 §4 Jésus Christ était maître dans l’art d’enseigner; il nous sera donc bénéfique d’analyser ses méthodes et de les utiliser. Comment s’y prenait-il ? Entre autres choses, il posait des questions judicieuses à ses auditeurs. Par ce moyen, il les aidait à raisonner et à s’examiner à la lumière de son enseignement. Cela lui permettait de toucher leur cœur avec tact. Ainsi, ceux qui l’écoutaient étaient obligés de montrer s’ils désiraient vraiment devenir ses disciples ou si leurs mobiles n’étaient pas bons — Marc 8:34-38. Préparez-vous bien pour chaque étude. Lorsque vous voyez que l’étudiant a du mal à comprendre ou à admettre une pensée, n’hésitez pas à la développer. Faites ressortir les points principaux et ceux qui le concernent particulièrement. – km1985/6 p7 §4,6 Il n’était pas question pour les chrétiens de se laisser dicter leur conduite par les autres. L’opinion de leurs contemporains, pour qui un Messie mort sur un poteau était une aberration, aurait pu les pousser au conformisme. Mais leur conviction que Jésus était le Messie leur imposait de le suivre même s’ils étaient la risée de tous. En effet, Jésus avait déclaré : “ Celui qui prend honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui quand il arrivera dans la gloire de son Père avec les saints anges. ” — Marc 8:38. Il nous arrive de subir des pressions visant à nous faire abandonner le christianisme. Elles viennent peut-être de camarades de classe, de voisins ou de collègues qui veulent nous entraîner dans des activités immorales, malhonnêtes ou douteuses par ailleurs, ou qui tentent de nous faire honte de notre prise de position pour les bons principes – TG2010 15/8
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