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misette

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  1. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 30 AVRIL 2018 - MARC 5-6.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 30 AVRIL 2018 - MARC 5-6.pdf JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MARC 5-6 MARC 5:19, 20 : Pourquoi Jésus a-t-il peut-être donné une instruction différente de celle qu’il avait l’habitude de donner ? (nwtsty, note d’étude). « Cependant, il ne le lui permit pas, mais il lui dit : “ Va-t’en chez toi, dans ta famille, et raconte-leur tout ce que Jéhovah a fait pour toi et comment il a eu pitié de toi. ” 20 Et il s’en alla et commença à proclamer dans la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui ; et tous les gens s’étonnaient » Raconte-leur : Alors que Jésus ordonnait d’habitude de ne parler à personne de ses miracles (Mc 1:44 ; 3:12 ; 7:36), il a demandé à cet homme de raconter à ses proches ce qui s’était passé. Pourquoi ? Peut-être parce que, comme il avait été prié de quitter la région, il ne pourrait pas y prêcher personnellement ; cela permettrait aussi de contrer les propos négatifs qui pourraient circuler au sujet de la perte des porcs. nwtsty, note d’étude Cette instruction différait des instructions habituelles de Jésus : ne pas faire de publicité à ses miracles. Loin de rechercher une publicité tapageuse et d’amener les gens à tirer des conclusions à partir de récits à sensation, Jésus voulait, semble-t-il, que ses contemporains constatent grâce à des preuves solides qu’il était vraiment le Christ. De plus, cela réalisait ces paroles prophétiques énoncées par l’intermédiaire d’Isaïe : “ Il ne fera pas de querelles, il ne poussera pas de cris, et personne n’entendra sa voix dans les grandes rues. ” (Esaïe 42:1-4). Cependant, il convenait de faire une exception dans le cas de l’ancien démoniaque. Celui-ci était à même de rendre témoignage parmi des gens avec qui le Fils de Dieu n’aurait eu qu’un contact restreint, surtout parce qu’on l’avait prié de partir. La présence de cet homme attesterait que Jésus était en mesure de faire du bien, ce qui contredirait les propos défavorables qui pourraient circuler au sujet de la perte du troupeau de porcs. - it-1 p938 Jésus a fait une exception dans le cas de l’homme qui avait été possédé par un démon, dans le pays des Géraséniens. Jésus a dit à cet homme de rentrer chez lui et de raconter à sa famille tout ce que Jéhovah avait fait pour lui. Jésus s’étant vu supplier de quitter la région, il n’aurait guère de contacts, voire aucun, avec la population locale. La présence et le témoignage d’un homme en faveur de qui Jésus avait accompli une bonne action pourraient contrebalancer tout propos négatif au sujet de la perte des porcs – TG2008 15/2 p28 D’ordinaire, Jésus enjoint à ceux qu’il guérit de n’en parler à personne, puisqu’il ne veut pas que les gens tirent des conclusions fondées sur des récits sensationnels. Mais cette exception est judicieuse, car l’homme libéré des démons va donner un témoignage à des gens que Jésus n’aura probablement plus l’occasion d’atteindre. En outre, sa seule présence attestera que Jésus a le pouvoir de faire du bien et infirmera toute version contraire des faits qui pourrait circuler au sujet de la perte des porcs. Conformément à l’ordre de Jésus, l’ancien possédé s’en retourne. Il commence à proclamer dans la Décapole tout ce que Jésus a fait pour lui, et les gens en restent stupéfaits. – TG1987 15/5 p9 Jésus a dit à un homme qui voulait devenir son disciple : « Va-t’en chez toi, dans ta famille, et raconte-leur tout ce que Jéhovah a fait pour toi et comment il a eu pitié de toi. » Cette déclaration montre que Jésus connaissait bien cette caractéristique fondamentale de l’être humain : le besoin de faire part à sa famille des questions importantes ou dignes d’intérêt (Marc 5:19). Cette caractéristique s’observe encore souvent de nos jours, quoiqu’elle soit plus marquée dans certaines cultures que dans d’autres. C’est pourquoi, lorsqu’une personne se met à adorer le vrai Dieu, Jéhovah, elle a généralement envie de communiquer sa foi nouvelle à sa famille. – TG2014 15/3 p3 MARC 6:11 : Que signifie l’instruction : « Secouez la terre de vos pieds » ? (nwtsty, note d’étude). « Et partout où un lieu ne vous recevra pas et ne vous entendra pas, en sortant de là secouez la terre qui est sous vos pieds, en témoignage pour eux ». ” Secouez la terre de vos pieds : Ce geste indiquait que les disciples se dégageaient de toute responsabilité quant aux conséquences qui viendraient de Dieu. On trouve une expression semblable en Mt 10:14 ; Lc 9:5. Marc et Luc ajoutent l’expression en témoignage pour [ou : « contre »] eux. Paul et Barnabé ont suivi cette instruction à Antioche de Pisidie (Ac 13:51), et quand Paul a fait un geste semblable à Corinthe en secouant ses vêtements, il a ajouté l’explication suivante : Vous serez seuls responsables de votre mort. Moi, je suis innocent » (Ac 18:6). De tels gestes étaient peut-être déjà familiers aux disciples. Avant de rentrer en territoire juif, les Juifs pieux qui passaient par un pays non juif secouaient de leurs sandales ce qu’ils considéraient comme de la terre impure. Toutefois, pour Jésus, l’instruction qu’il a donnée à ses disciples avait manifestement un sens différent - nwtsty, note d’étude Quelle devait être la réaction des disciples envers ceux qui ne manifesteraient aucun intérêt pour le message? “Si quelqu’un ne vous accueille pas ou n’écoute pas vos paroles, — quand vous sortirez de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds.” Les proclamateurs devraient partir calmement et laisser à Jéhovah le soin de déterminer les conséquences du refus. Quelles que soient l’amertume ou l’indifférence avec lesquelles les gens nous accueillent, elles ne terniront ni notre joie ni notre paix si nous gardons une bonne attitude mentale et veillons à toujours avoir une bonne conduite chrétienne. N’ayant pas la bonne attitude mentale, certains proclamateurs se sont découragés. Si c’est notre cas, il est nécessaire de corriger notre façon de penser. Soyons positifs. Présentons le message du Royaume avec bonté et d’une manière amicale. Il est de l’intérêt des gens qu’ils nous écoutent et réagissent favorablement, mais s’ils ne nous écoutent pas, nous les aurons avertis. Un grand nombre de ceux que nous rencontrons dans le territoire ne veulent pas servir Jéhovah (Mat. 7:13). Ceux ‘qui sont dignes’ se manifesteront d’eux-mêmes – TG1988 15/7 p11 Jésus a fait savoir que tout le monde n’écouterait pas (Matthieu 10:14 ; 24:37-39). Cela devrait-il décourager les chrétiens ? Prenons une comparaison : Si vous faisiez partie d’une équipe de secours à la suite d’un tremblement de terre, arrêteriez-vous les recherches pour la simple raison qu’au bout d’un certain temps on n’aurait retrouvé que quelques survivants ? Non, vous persévéreriez tant qu’il y aurait une chance de sauver ne serait-ce qu’une personne. Jésus a demandé à ses disciples de persévérer tant qu’il y aurait l’espoir de trouver des personnes qui accepteraient la Bonne Nouvelle. Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? En nous opposant à Satan, nous prenons position contre lui, mais aussi contre tous ceux qui se rangent de son côté dans la question de la souveraineté universelle. Parmi eux figure un groupe important d’autres esprits rebelles ou démons. Les démons ont prouvé leur force surhumaine à de multiples reprises ; ceux qu’ils tourmentaient souffraient atrocement (Marc 5:1-5). Ne sous-estime jamais le pouvoir de ces anges méchants ni celui du « chef des démons » (Mat. 9:34). Sans l’aide de Jéhovah, il nous serait impossible de gagner le combat contre Satan. – TG2015 15/5 p9 §7 Jéhovah est le Souverain légitime parce qu’il a la connaissance et la sagesse nécessaires pour prendre soin de l’univers. Par exemple, il a donné à son Fils le pouvoir de guérir des maladies que les médecins n’arrivaient pas à guérir (Marc 5:25-29). Ces guérisons étaient des miracles pour les humains, mais pas pour Jéhovah. Il connaît le fonctionnement du corps humain, et il est capable de réparer les effets de toute maladie. Il est également capable de ressusciter les morts et d’empêcher les catastrophes naturelles – TG2017 Juin p27 §6 Les gens dans la synagogue n’en reviennent pas. Le jeune homme qui est en train de les enseigner n’est pas un inconnu. C’est Jésus : il a grandi dans leur ville et y a exercé le métier de charpentier pendant des années. Peut-être même a-t-il participé à la construction de leur maison ou fabriqué de ses mains les charrues et les jougs avec lesquels ils travaillent leur terre. Mais comment réagissent-ils à l’enseignement de cet ancien charpentier ? C’est la stupéfaction générale : “ D’où cet homme tient-il cette sagesse ? ” Mais on fait également remarquer : “ C’est le charpentier, n’est-ce pas, le fils de Marie ? ” (Marc 6:1-4). Autrement dit, ‘ ce charpentier n’est qu’un des nôtres ’. Malgré la sagesse de ses paroles, les anciens voisins de Jésus le dédaignent. Malgré les preuves que constituent sa grande sagesse et ses miracles, ils refusent donc de l’écouter. Même les membres de sa propre famille, parce qu’ils le connaissent intimement, trébuchent à son sujet, ce qui amène Jésus à conclure: “Un prophète n’est sans honneur que dans son propre pays et dans sa propre maison.” Ce qu’ils ignorent, c’est que la sagesse qu’il transmet n’est pas la sienne. De qui Jésus tenait-il cette sagesse ? “ Ce que j’enseigne n’est pas de moi, a-t-il reconnu, mais de celui qui m’a envoyé. ” (Jean 7:16). L’apôtre Paul expliquera que Jésus “ est devenu pour nous sagesse venant de Dieu ”. (1 Corinthiens 1:30.) Jéhovah nous a donc révélé sa sagesse à travers son Fils. À tel point que celui-ci a pu dire : “ Moi et le Père, nous sommes un. ” (Jean 10:30).- cl p209 Après l’exil à Babylone, ils se sont réunis régulièrement dans des bâtiments appelés synagogues. Marc 6:2. Les premiers chrétiens se réunissaient dans des maisons de frères et sœurs de la congrégation. (Actes 12:12) Aujourd’hui, les Témoins de Jéhovah du monde entier se réunissent dans des dizaines de milliers de Salles du Royaume, où ils apprennent à connaître Jéhovah et l’adorent. – TG2015 Facile 15/5 p22 §1 6:51, 52 — Quelle était “ la signification des pains ” que les disciples ne comprenaient pas ? À peine quelques heures auparavant, Jésus avait nourri 5 000 hommes, sans compter les femmes et les enfants, avec seulement cinq pains et deux poissons. “ La signification des pains ” que les disciples auraient dû saisir grâce à cet événement était que Jéhovah Dieu avait donné à Jésus le pouvoir d’opérer des miracles (Marc 6:41-44). S’ils avaient perçu l’ampleur du pouvoir que Jésus avait reçu, les disciples n’auraient pas été à ce point stupéfaits quand Jésus a marché sur l’eau. S’ils avaient compris “la signification des pains”, et saisi la portée du grand miracle que Jésus a opéré quelques heures auparavant en nourrissant des milliers de personnes avec seulement cinq pains et deux petits poissons, ils ne trouveraient pas aussi stupéfiant qu’il marche sur l’eau et calme le vent. Mais à présent, les disciples rendent hommage à Jésus en disant: “Tu es vraiment le Fils de Dieu.”– TG2008 15/2 p29 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Jésus était tout aussi courageux face aux démons. Un jour, il a été interpellé par un possédé qui avait une telle force physique que personne ne réussissait à le maîtriser, même en l’enchaînant. Pourtant, Jésus n’a pas eu peur. Il a expulsé les nombreux démons qui s’étaient rendus maîtres de cet homme (Marc 5:1-13). Pour notre part, nous n’avons pas le pouvoir d’opérer des miracles. Il n’empêche que, dans notre œuvre de prédication et d’enseignement, nous menons une guerre spirituelle contre Satan, qui “ a aveuglé l’intelligence des incrédules ”. (2 Cor. 4:4) Nos armes, comme celles de Jésus, “ ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu pour renverser des forteresses ”, c’est-à-dire des croyances erronées profondément ancrées (2 Cor. 10:4). Par son exemple, Jésus nous a montré comment manier ces armes spirituelles – TG2009 15/9 p14 §14 Il arrivait, de temps à autre, que des humains sous l’emprise d’esprits impurs crient à la vue de Jésus. Il se contenait alors et recourait même au pouvoir que Dieu lui avait donné pour soulager ces personnes (Marc 5:2-8, 15). Si certains s’emportent et crient contre nous dans le cadre de notre ministère, il nous faut nous aussi nous contenir et nous efforcer de réagir avec tact et douceur –TG2005 15/5 p28 §12 La tendre compassion que Jésus éprouvait pour les gens en général se retrouve dans son attitude envers les femmes. Un jour, une femme qui souffre d’un flux de sang depuis 12 ans cherche Jésus dans la foule. Son état la rendant impure au regard de la Loi, elle ne devrait pas se trouver là (Lévitique 15:25-27). Mais, poussée par le désespoir, elle se glisse derrière Jésus et touche son vêtement. Elle est guérie instantanément. Bien qu’il se rende chez Jaïrus, dont la fille est gravement malade, Jésus s’arrête. Il a senti une force sortir de lui, et il cherche du regard qui l’a touché. La femme finit par s’approcher et tombe à ses pieds, tremblante. Jésus va-t-il la réprimander pour s’être mêlée à la foule ou pour avoir touché son vêtement sans son autorisation? Au contraire, il se montre bon et chaleureux. “Ma fille, lui dit-il, ta foi t’a rétablie.” C’est la seule fois où Jésus s’adressera directement à une femme en l’appelant “ma fille”. Quel soulagement elle a dû ressentir - Marc 5:21-34. Jésus ne prenait pas la Loi au pied de la lettre. Il en discernait l’esprit et savait l’importance de la miséricorde et de la compassion. En l’occurrence, il a remarqué le désespoir de cette femme malade et a tenu compte du fait que son geste était motivé par la foi. Ce faisant, il a laissé un bel exemple aux membres masculins de la congrégation chrétienne, surtout aux surveillants. Si une chrétienne a des problèmes personnels ou se trouve dans une situation particulièrement éprouvante, les anciens doivent s’efforcer de voir au-delà des paroles ou des actes et tenir compte des circonstances et des motivations. Cette analyse leur révélera peut-être que cette chrétienne a moins besoin de conseils et de correction que de patience, de compréhension et de compassion – TG1995 15/7 p16 Jésus a senti qu’une puissance sortait de lui, mais il n’avait pas vu qui avait été guéri. Il a voulu trouver la femme. Pourquoi ? Non pour lui reprocher d’avoir transgressé la Loi ou les règles établies par les scribes et les Pharisiens, ce qu’elle redoutait peut-être. Il lui a dit au contraire : “ Ma fille, ta foi t’a rétablie. Va en paix, et sois guérie de ta pénible maladie. ” (Marc 5:25-34). Que d’empathie dans ces paroles ! Il ne s’est pas contenté de dire : “ Sois guérie. ” Il a déclaré : “ Sois guérie de ta pénible maladie. ” Marc emploie ici un terme qui peut signifier littéralement “ fouet ”, souvent un instrument de supplice. Jésus comprenait donc que sa maladie l’avait fait souffrir, peut-être gravement sur les plans physique et affectif. Il s’est mis à sa place. – TG2002 15/8 p13 Bien que son ministère lui ait parfois réclamé beaucoup de temps et d’énergie, Jésus s’est toujours montré patient et aimable. Lépreux, aveugles réduits à la mendicité et autres nécessiteux le trouvaient tout disposé à les aider. Il ne les ignorait pas, même s’ils venaient le voir à l’improviste. Il n’hésitait pas à interrompre ses activités pour venir en aide à une personne désespérée. Jésus faisait preuve d’une extrême considération envers ceux qui plaçaient leur foi en lui (Marc 5:30-34) Étant chrétiens, nous suivons l’exemple de Jésus en nous montrant aimables et serviables. Cette façon d’être ne passe pas inaperçue aux yeux de notre famille, de nos voisins et de bien d’autres. Qui plus est, elle rend gloire à Jéhovah et contribue à notre bonheur – TG2009 15/11 p24 §5 La “ mort ” et le “ sommeil ” sont parfois mis en opposition. Au sujet d’une enfant qui était morte, Christ Jésus dit : “ La fillette n’est pas morte, mais elle dort. ” (Mc 5:39). Comme il s’apprêtait à la ressusciter, Jésus voulait peut-être dire que la fillette n’avait pas définitivement cessé d’exister, mais qu’elle serait comme quelqu’un qui se réveille après avoir dormi. En outre, elle n’avait pas encore été enterrée et, contrairement à celui de Lazare, son corps n’avait pas eu le temps de commencer à se décomposer. Sur la base de l’autorité reçue de son Père, Jésus pouvait parler ainsi tout comme son Père, “ qui rend la vie aux morts et qui appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient ”. À ces mots, beaucoup commencent à rire de lui avec mépris; ils savent bien que la fillette est morte. Cependant, Jésus affirme qu’elle dort, pour montrer qu’avec les pouvoirs que Dieu lui donne il peut relever les gens de la mort aussi aisément que s’il les réveillait d’un profond sommeil. Il est important de noter que dans les Écritures il n’est question de sommeil qu’à propos des personnes qui sont mortes en raison de la mort héritée d’Adam. - it-2 p1003 Il semble que Marie soit déjà veuve. Dans ce cas, la douleur de perdre quelqu’un ne lui est pas étrangère. Comme Jésus est appelé « le charpentier », et plus seulement « le fils du charpentier », on peut penser qu’il a repris l’affaire de son père. À présent, c’est sûrement lui qui pourvoit aux besoins de la famille, qui comprend au moins six enfants plus jeunes que lui (Marc 6:3). Et même s’il a formé Jacques — sans doute le plus âgé de ses quatre frères — pour prendre la relève, le départ de l’aîné ne sera pas chose facile pour la famille. Marie porte déjà un lourd fardeau - TG2014 1/5 p12 Quand il était sur la terre, Jésus a continué de travailler dur. Dans sa jeunesse, il a appris un métier du bâtiment, de sorte que les gens l’appelaient “ le charpentier ”. (Marc 6:3.) Ce métier était physiquement éprouvant, et il demandait des compétences très variées, surtout à une époque où il n’existait ni scieries, ni marchands de matériaux, ni outillage électrique. Vous représentez-vous Jésus partant se procurer son bois de charpente ? Peut-être devait-il abattre lui-même des arbres et traîner les grumes jusqu’au lieu où il les façonnerait ? L’imaginez-vous en train de construire des maisons ? Il préparait les charpentes, puis les montait, il fabriquait les portes et même certains meubles ! Jésus a, sans aucun doute, personnellement éprouvé la satisfaction qu’on ressent lorsqu’on se donne beaucoup de peine pour accomplir un bon travail. Jésus maîtrisait suffisamment les techniques de cette profession pour être lui-même connu comme “ le charpentier ”On déduit de tout cela que Jésus s’est peut-être frotté aux difficultés de gagner sa vie, de traiter avec des clients et de gérer un budget. En sa qualité de fils aîné, sans doute Jésus a-t-il apporté un soutien non négligeable à sa famille, d’autant que Joseph semble être mort avant lui. Cela montre que Jésus n’est manifestement pas né dans un milieu aisé. Il a partagé la vie des gens simples - lv p172-173 Pourquoi apprendre toute la vérité ? Le fait de ne pas apprendre toute la vérité peut avoir des conséquences regrettables. Lorsque Jésus était sur terre, beaucoup ont cru qu’il n’était que l’un des fils de Marie et de Joseph, un simple charpentier de Nazareth. C’est pourquoi ils ne lui ont pas accordé une grande attention. Ils avaient en partie raison. Jésus était le fils de Marie, conçu grâce à l’esprit saint. Il était également le fils adoptif de Joseph, et il avait vraiment travaillé comme charpentier (Marc 6:3). Cependant, était-ce toute la vérité dans son cas? Non! Il n’était rien de moins que le Messie, et le futur “Roi des rois”! Parce qu’elles n’ont pas appris toute la vérité sur Jésus, de nombreuses personnes ont manqué un privilège unique, celui d’entretenir des relations personnelles avec Jésus sur la terre. Des millions de personnes examinent la Bible avec les Témoins de Jéhovah; elles font ainsi des investigations minutieuses et des recherches assidues pour trouver la vérité. L’acquisition et la mise en application de cette connaissance exacte du vrai Dieu et de Jésus Christ signifient la vie éternelle – TG1990 15/9 p6 Pendant les années qu’il a passées à Nazareth, Jésus a appris le métier de charpentier, probablement de son père adoptif, Joseph. En fait, il maîtrisait suffisamment les techniques de cette profession pour être lui-même connu comme “ le charpentier ”. (Marc 6:3.) Aux temps bibliques, les charpentiers étaient employés à la construction de maisons ainsi qu’à la fabrication aussi bien de pièces de mobilier comme les tables, les tabourets et les bancs que d’instruments agricoles. . Dans son Dialogue avec Tryphon, Justin (IIe siècle de n. è.) écrit à propos de Jésus : “ Il passait pour un charpentier (car tandis qu’il était parmi les hommes, il fabriquait ces ouvrages de charpentiers : des charrues et des jougs [...]). ” Les charpentiers d’alors n’avaient pas la tâche facile : comme ils ne pouvaient probablement pas acheter leur bois, sans doute devaient-ils aller se choisir un arbre, manier la cognée et transporter ensuite le matériau chez eux. On déduit de tout cela que Jésus s’est peut-être frotté aux difficultés de gagner sa vie, de traiter avec des clients et de gérer un budget. – TG2000 15/2 p12 §11 De même, parce qu’il constata un manque de foi chez les habitants de Nazareth, Jésus ne put pas y accomplir de nombreuses œuvres de puissance, non que ses ressources en force aient été insuffisantes, mais parce que les circonstances ne le justifiaient pas, ne s’y prêtaient pas. La force divine ne devait pas être gaspillée pour des gens sceptiques et insensibles (De même, parce qu’il constata un manque de foi chez les habitants de Nazareth, Jésus ne put pas y accomplir de nombreuses œuvres de puissance, non que ses ressources en force aient été insuffisantes, mais parce que les circonstances ne le justifiaient pas, ne s’y prêtaient pas. La force divine ne devait pas être gaspillée pour des gens sceptiques et insensibles (Marc 6:1-6). Il n’était pas absolument indispensable que les gens manifestent la foi pour que Jésus accomplisse des actes miraculeux. - it-1 p918 LES BONS ÉVANGÉLISATEURS S’AIDENT MUTUELLEMENT - Jésus a envoyé ses disciples prêcher deux par deux (Marc 6:7 « Or il fit venir les douze ; et il commença à les envoyer deux par deux…. » En 1953, un programme spécial a été organisé pour que des proclamateurs apprennent à d’autres proclamateurs à mieux prêcher. Comment être un bon coéquipier dans le ministère ? Suis dans ta Bible les versets que lit ton compagnon. Que ce soit lui ou l’interlocuteur qui parle, écoute bien. Suis attentivement la conversation pour l’aider, si nécessaire, à surmonter une objection. Mais attention : Retiens-toi de l’interrompre au cours d’une argumentation bien menée. Un enthousiasme démesuré pourrait le décourager et embrouiller l’interlocuteur. Il sera parfois bienvenu que tu interviennes. Mais quand tu décides de le faire, limite-toi à un ou deux commentaires brefs puis rends la parole. Et entre les portes, comment vous aider mutuellement ? Ces instants ne sont-ils pas de bonnes occasions de voir comment améliorer votre présentation ? Veillez à ne pas tenir de propos négatifs et décourageants sur les gens du territoire. Montrons tous que nous attachons du prix à ce trésor en remplissant au mieux notre rôle d’évangélisateur. – TG2013 15/5 p3 Les premiers disciples de Jésus Christ attachaient de l’importance aux rapports sur les progrès de la prédication (Marc 6:30). À mesure que cette œuvre prenait de l’extension, des comptes rendus chiffrés furent insérés dans les récits relatant les faits exceptionnels vécus par les prédicateurs de la bonne nouvelle. [...] (Actes 2:5-11, 41, 47 ; 6:7 ; 1:15 ; 4:4.) [...] Comme il était encourageant pour ces fidèles prédicateurs chrétiens d’être tenus au courant des résultats de leur labeur ! [...] De même, l’Organisation de Jéhovah s’efforce aujourd’hui de suivre de près les progrès de l’activité qui réalise la prophétie consignée en Matthieu 24:14 – TG1998 15/3 p21§13 Nous trouvons dans la Bible les paroles apaisantes de Jésus. Ses propos et son enseignement étaient une source de réconfort pour ses auditeurs. Des multitudes étaient attirées vers lui parce qu’il calmait les cœurs inquiets, fortifiait les faibles et consolait les déprimés. Il se préoccupait avec bienveillance des besoins spirituels, affectifs et physiques des autres (Marc 6:30-32). Sa promesse de soutien reste valable. Elle peut s’appliquer à toi, tout comme elle s’est appliquée aux apôtres qui se déplaçaient avec Jésus. Pour cela, Jésus n’a pas besoin d’être avec toi physiquement. Aujourd’hui, il est Roi au ciel, mais il continue de manifester de la compassion. Aussi, quand tu es inquiet, il peut, avec miséricorde, « venir [à ton] secours » « au bon moment ». Oui, Jésus peut t’aider à affronter la détresse et te remplir d’espoir et de courage – TG2016 Décembre p20 §6 Jésus était un ami affectueux et fidèle. Aux temps bibliques, un maître ne confiait généralement pas à ses esclaves ses pensées et ses sentiments intimes. Mais avec ses apôtres fidèles, Jésus s’est comporté à la fois en maître et en ami. Il passait du temps avec eux, leur faisait part de ses sentiments et les écoutait attentivement exprimer les leurs (Marc 6:30-32). Cette communication empreinte d’amour a créé un lien chaleureux entre ses apôtres et lui, et a préparé les apôtres à endosser des responsabilités au service de Jéhovah – TG2015 15/11 p9 §3 L’exemple de désintéressement laissé par le Fils de Dieu a révélé ce qu’est la vraie grandeur. Jésus n’est pas venu sur la terre pour être servi, mais pour servir les autres. Il a guéri “ diverses maladies ” et a libéré des gens du pouvoir des démons. Il était sujet à la fatigue et avait besoin de temps pour se reposer, mais il a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens ; il a toujours pris la peine de les réconforter (Marc 6:30-34). Son amour le poussait à aider les gens sur le plan spirituel et à parcourir des centaines de kilomètres sur des routes poussiéreuses pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume. De toute évidence, il était primordial à ses yeux de servir les autres. – TG2004 1/8 p16 §10 La compassion le poussait à prêcher - Jésus nous a laissé un exemple remarquable pour ce qui est de prêcher la Bonne Nouvelle. Cherchant un endroit tranquille pour se reposer, Jésus et ses apôtres montent dans un bateau et traversent la mer de Galilée. Mais quand ils débarquent, une foule qui a longé la côte les attend. Comment Jésus réagit-il ? “ En sortant, dit le récit, il vit une grande foule, mais il fut pris de pitié pour eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Et il commença à leur enseigner beaucoup de choses. ” (Marc 6:31-34). De nouveau Jésus est “ pris de pitié ” en raison de la triste condition spirituelle de ces gens qui, comme “ des brebis sans berger ”, sont affamés et livrés à eux-mêmes. C’est la compassion, plus que le sens du devoir, qui pousse Jésus à prêcher. Et nous, qu’est-ce qui nous pousse à prendre part au ministère ? Nous avons été mandatés pour prêcher et faire des disciples. Nous ne nous acquittons pas de cette responsabilité par seul sens du devoir, mais d’abord par amour pour Jéhovah et aussi par compassion envers ceux qui ne partagent pas nos croyances. cf p158 De toutes les personnes qui ont vécu sur terre, Jésus est le meilleur exemple de spiritualité. Au cours de son ministère et de sa vie en général, il a montré qu’il voulait imiter son Père. Il pensait et il agissait comme lui, et il éprouvait le même genre de sentiments. Il faisait sa volonté et il se conformait à ses exigences. Par exemple, compare la compassion de Jéhovah décrite par Isaïe et les sentiments de Jésus décrits par Marc (Isaïe 63:9 ; Marc 6:34). Sommes-nous, comme Jésus, toujours disposés à manifester de la compassion envers ceux qui ont besoin d’aide ? Comme lui, est-ce que nous prêchons et enseignons la bonne nouvelle avec zèle ? Quelqu’un de spirituel manifeste ces qualités – TG2018 Février p21 §12
  2. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 23 AVRIL 2018 - MARC 3-4.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 23 AVRIL 2018 - MARC 3-4.pdf JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MARC 3-4 MARC 3:29 : Que signifie blasphémer contre l’esprit saint, et quelles en sont les conséquences ? (nwtsty, notesd’étude). « Cependant, quiconque blasphème contre l’esprit saint n’a pas de pardon pour toujours, mais il est coupable d’un péché éternel. ” » Blasphème contre l’esprit saint : Le blasphème désigne une parole diffamatoire, préjudiciable ou injurieuse contre Dieu ou contre les choses sacrées. Comme l’esprit saint vient de Dieu lui-même, s’opposer volontairement à son action ou la renier revient à blasphémer contre Dieu. Comme le montrent Mt 12:24, 28 et Mc 3:22, les chefs religieux juifs ont vu l’esprit de Dieu à l’œuvre en Jésus quand ce dernier accomplissait des miracles ; pourtant, ils ont attribué ce pouvoir à Satan le Diable. Coupable d’un péché éternel : Semble faire référence au péché volontaire qui a des conséquences éternelles ; il n’y a pas de sacrifice pour couvrir un tel péché - nwtsty, notes d’étude Etant donné que l’esprit saint ou force agissante émane de Dieu et qu’il est intimement lié à la personne de Dieu, Jésus pouvait parler de “ blasphème contre l’esprit ”. Ce blasphème est défini comme le péché impardonnable. . Il est expliqué que le blasphème naît dans le cœur. Le blasphème contre l’esprit doit donc avoir un lien avec la condition de cœur, que manifeste l’aspect volontaire du comportement. L’incident qui amena Jésus à déclarer impardonnable ce genre de péché montre que ce péché consiste à s’opposer à l’action de l’esprit de Dieu, non parce qu’on a été trompé, par faiblesse ou à cause de l’imperfection humaine, mais volontairement et de propos délibéré. Les Pharisiens virent clairement l’esprit de Dieu à l’œuvre en Jésus pour faire du bien, mais pour des raisons égoïstes ils attribuèrent ce pouvoir à Béelzéboub, Satan le Diable, blasphémant ainsi l’esprit saint de Dieu. - it-1 p353 Ceux qui, soit en paroles, soit en actions, blasphémaient volontairement et sciemment contre l’esprit de Dieu ainsi manifesté étaient ‘ coupables d’un péché éternel ’, sans pardon possible. Cela pouvait être le cas de certains qui devinrent chrétiens, mais qui se détournèrent ensuite délibérément du culte pur de Dieu - it-2 p518 Un blasphème est une parole diffamatoire, injurieuse ou préjudiciable. Puisque l’esprit saint émane de Dieu, parler contre lui revient à parler contre Jéhovah. Ceux qui agissent ainsi sans se repentir ne seront pas pardonnés. Les paroles de Jésus concernant le péché contre l’esprit montrent qu’il visait ceux qui s’opposent délibérément à l’action de l’esprit saint de Dieu. Comme nous l’avons dit, l’esprit de Jéhovah était à l’œuvre en Jésus, mais ses adversaires attribuaient ce pouvoir au Diable ; ils péchaient donc en blasphémant contre l’esprit – TG2007 15/7 p18 Lorsqu’un individu pratique délibérément un péché grave, la méchanceté peut s’enraciner en lui à tel point qu’il n’est plus possible de séparer la méchanceté de son être. Il deviendra dépravé, incorrigible, irréformable. La Bible le compare à un léopard qui ne peut pas effacer les taches de son pelage (Jérémie 13:23). Ne pouvant plus se repentir, il commet ce que la Bible appelle le “ péché éternel ” pour lequel il n’y a pas de pardon. Marc 3:29. C’est ce qui est arrivé à Adam et Ève ainsi qu’à Judas Iscariote. Ces personnes se sont attiré la haine de Dieu. Néanmoins, il est rassurant de savoir que tous ceux qui ont péché ne sont pas irréformables. Jéhovah est patient ; en aucun cas il ne prend plaisir à punir ceux qui ont péché par ignorance. Il les invite à se repentir et à obtenir son pardon. TG2011 1/12 MARC 4:26-29 : Que nous enseigne Jésus avec l’exemple du semeur qui dort ? (w14 15/12 12-13 § 6-8). « Il dit encore : “ Il en est du royaume de Dieu comme lorsqu’un homme jette la semence sur la terre, 27 et il dort la nuit, et il se lève le jour, et la semence germe et grandit, sans qu’il sache comment. 28 D’elle-même la terre porte du fruit progressivement : d’abord le brin d’herbe, puis l’épi, enfin le grain complètement formé dans l’épi. 29 Mais dès que le fruit le permet, il fait passer la faucille, parce que le temps de la moisson est arrivé ». ” « Saisis-tu le sens » ? 6 Que nous enseigne cet exemple ? Premièrement, qu’il nous faut admettre que nous n’avons aucun pouvoir sur la croissance d’un étudiant de la Bible. La modestie nous retiendra de faire pression sur un étudiant pour qu’il se fasse baptiser, voire de le forcer à le faire. Nous lui apportons toute l’aide que nous pouvons, mais nous admettons humblement que c’est à lui seul de décider s’il se vouera à Jéhovah. Il doit le faire de son plein gré, parce que son cœur le pousse à servir Dieu par amour. Toute autre motivation ne serait pas agréée de Jéhovah 7 Deuxièmement, comprendre ce qu’enseigne cet exemple nous empêchera de nous décourager si nous ne voyons pas tout de suite les résultats de notre travail. Soyons patients (Jacq. 5:7, 8). Même si la semence ne porte pas de fruit, dans la mesure où nous avons fait de notre mieux pour enseigner l’étudiant, n’en déduisons pas que nous avons mal rempli notre mission. Ce n’est que dans les coeurs humbles, disposés à changer, que Jéhovah permet à la semence de vérité de croître (Mat. 13:23). Nous ne devrions donc pas mesurer l’efficacité de notre ministère simplement à ses résultats. Ce n’est pas en fonction de la réaction d’un étudiant que Jéhovah juge de la qualité de notre ministère. Il accorde plutôt une grande valeur à nos efforts fidèles, quels qu’en soient les résultats (Luc 10:17-20 ; 1 Corinthiens 3:8). 8 Troisièmement, nous ne discernons pas toujours les changements en cours chez une personne. Par exemple, un couple a un jour dit au missionnaire avec qui ils étudiaient qu’ils souhaitaient devenir proclamateurs non baptisés. Le missionnaire leur a alors rappelé que, pour remplir les conditions requises, ils devaient arrêter de fumer. Mais à sa grande surprise, ils avaient arrêté depuis plusieurs mois. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient compris que Jéhovah les voyait fumer, et que Jéhovah déteste l’hypocrisie. Leur coeur les avait alors incités à prendre une décision : soit ils fumaient devant le missionnaire, soit ils ne fumaient plus du tout. L’amour pour Jéhovah, qui s’enracinait dans leur coeur, les avait poussés à prendre la bonne décision. Ils avaient progressé spirituellement, même si ces progrès avaient totalement échappé au missionnaire TG2014 15/12 12-13 § 6-8 Que signifie l’exemple du semeur qui dort ? L’homme de cet exemple représente les proclamateurs du Royaume pris individuellement. La semence, c’est le message du Royaume, prêché aux humains sincères. Comme la plupart des gens, le semeur « dort la nuit » et « se lève le jour ». Le processus de croissance dure un certain temps, qui va des semailles à la récolte. Durant cette période, « la semence germe et grandit ». Cette croissance se fait « d’elle-même », progressivement et par étapes. De manière comparable, la croissance spirituelle se fait progressivement et par étapes. Quand une personne progresse au point de se sentir poussée à servir Dieu, elle porte du fruit en ce sens qu’elle se voue à Jéhovah et se fait baptiser. - TG2014 15/12 p12-13 Pourquoi Jésus a-t-il pris cet exemple ? Pour nous aider à comprendre que c’est Jéhovah qui fait croître la vérité dans le cœur des gens « dans la disposition qu’il faut » . Nous plantons et arrosons, mais nous n’avons aucun pouvoir sur la croissance. Nous ne pouvons ni la forcer ni l’accélérer. À l’image du semeur, nous ne savons pas comment cette croissance se produit. Nous ne la remarquons pas tandis que nous vaquons à nos occupations quotidiennes. Mais en temps voulu, la semence du Royaume peut porter du fruit. Le nouveau disciple se joint alors à nous dans la moisson - TG2014 15/12 p12-13 L’illustration se résume en deux points principaux. Premièrement, un grain est semé en rapport avec le Royaume de Dieu, et, deuxièmement, il y a moisson ou récolte de ce que ce grain a produit. La parabole a donc pour but de montrer que, tout comme il y a eu un ensemencement, aussi sûrement il y aura une moisson, le second fait étant la conséquence inévitable du premier. La vérité qui se dégage est que de ce que l’on sème en rapport avec le Royaume de Dieu dépendra ce que l’on récoltera, et l’important est moins la quantité que la qualité de ce que l’on récolte Jésus n’a pas précisé quel genre de semence le cultivateur répandait, ni sur quel genre de sol elle tombait. – TG1980 15/9 Dans les études bibliques : Faire pousser une plante demande de la patience. Nous pouvons en prendre soin, mais nous ne pouvons pas forcer sa croissance (Jacq. 5:7). De même, la croissance spirituelle se fait progressivement, par étapes. Ceux que nous enseignons trouveront peut-être difficile d’abandonner des croyances religieuses erronées ou des coutumes contraires aux Écritures. N’essayons pas d’accélérer la croissance en faisant pression sur eux pour qu’ils changent. Avec patience, laissons suffisamment de temps à l’esprit de Dieu pour agir sur leur cœur – km2011 juin Faisons preuve de tact et de discernement : Se contenter de dire à quelqu’un ce qui est bien et ce qui est mal ne le poussera pas forcément à l’action. Attaquer ses croyances à coups de versets bibliques pourrait même le refroidir. Pour inciter quelqu’un à changer, nous devons d’abord discerner pourquoi il croit telle ou telle chose ou agit de telle ou telle manière. Des questions d’opinion bien choisies et pleines de tact l’amèneront à exprimer ce qu’il a dans le cœur (Prov. 20:5). Nous pourrons alors choisir une idée biblique qui le touchera vraiment. Intéressons-nous donc personnellement à ceux que nous enseignons et soyons patients (Prov. 25:15). Souvenons-nous qu’ils ne progresseront pas tous à la même vitesse. Laissons à l’esprit saint le temps d’influencer leurs pensées et leurs actions – km2015 octobre Jésus a mis en évidence deux points : c’est la condition de cœur des auditeurs qui détermine s’ils adhéreront ou non à la vérité du Royaume, et c’est Jéhovah qui est à l’origine de la croissance spirituelle. Jésus a également illustré l’accroissement spectaculaire du nombre de ceux qui acceptent le message du Royaume ; il a laissé entendre que cet accroissement n’est pas toujours perceptible au départ. Par ailleurs, il a montré que ceux qui réagissent favorablement au message ne sont pas obligatoirement tous dignes d’être des sujets du Royaume – TG2010 15/3 p19 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? L’amour incite à surmonter les obstacles : L’amour pour Jéhovah donne des ailes (1 Cor. 13:4, 7). Jésus a rencontré de nombreuses situations qui auraient pu le retenir d’accomplir son ministère. Toutefois, il a persévéré grâce à son profond amour pour Jéhovah et à son désir de faire Sa volonté (Marc 3:21). Nous rencontrons pareillement beaucoup d’obstacles, mais notre amour pour Dieu nous aide à les surmonter. Si nous suivons de près le modèle laissé par Christ, nous mènerons à bien notre ministère avec confiance et détermination. L’opposition familiale, une mauvaise santé, l’âge, ou l’indifférence des gens peuvent nous affecter, mais notre amour pour Jéhovah nous permet de surmonter ces barrières et d’accomplir notre ministère aussi efficacement que possible. – km2009 juin Certains adversaires peuvent changer. Si vous ne transigez pas mais craignez et aimez Dieu résolument, vous pouvez aider ceux qui s’opposent à vous. Prenons les membres de la famille de Jésus. Au départ, ils n’avaient pas foi en lui. Ils disaient : “ Il a perdu la raison. ” (Marc 3:21). Quand ceux de sa parenté apprennent l’émoi que Jésus a soulevé, ils viennent avec l’intention de se saisir de lui. Il s’agissait de ses jeunes demi-frères, eux aussi fils de Joseph et Marie. Au début, ils ne sont pas devenus disciples de Jésus. Ils ont même pensé que leur frère était un peu fou de prêcher avec autant de zèle. Pour quelle raison? Eh bien, les frères de Jésus ne croient pas encore qu’il est le Fils de Dieu. De plus, ils ont du mal à imaginer que ce Jésus, tel qu’ils l’ont vu grandir à Nazareth, ait pu déclencher ce tumulte et cette polémique. C’est pourquoi ils croient qu’il est atteint d’un grave dérangement mental. “Il a perdu la raison”, concluent-ils, et ils veulent s’emparer de lui pour l’emmener. Mais après sa résurrection, beaucoup d’entre eux sont devenus croyants. Ses demi-frères Jacques et Jude ont même participé à la rédaction des Écritures. Ceux qui, aujourd’hui, ont des membres de leur famille incroyants peuvent donc être certains que Jésus comprend ce qu’ils ressentent lorsqu’ils subissent des moqueries en raison de leur foi. - TG2009 1/3 3:21. Les membres de la famille de Jésus ne croyaient pas qu’il était le Messie. Par conséquent, Jésus comprend tout à fait ce que vivent les chrétiens qui, en raison de leur foi, sont exposés à l’opposition ou aux moqueries des membres de leur famille qui n’adhèrent pas à la vérité. - TG2008 15/2 p28 Persévérons en dépit de l’indifférence et de l’opposition : Bien que Jésus ait accompli des œuvres de puissance, beaucoup ne l’ont pas écouté (Luc 10:13). Même des membres de sa propre famille ont pensé qu’il avait “ perdu la raison ”. (Marc 3:21.) Jésus a néanmoins persévéré. Il a gardé un état d’esprit positif, car il était absolument convaincu de détenir la vérité qui pouvait libérer les humains. Grâce à l’aide de Jéhovah, nous sommes nous aussi déterminés à ne pas renoncer. km2004 août Durant une de ses tournées de prédication en Galilée, Jésus a indiqué que le saint secret avait un lien étroit avec son Royaume messianique. Il a en effet dit à ses disciples : “ À vous il est accordé de comprendre les saints secrets du royaume des cieux (royaume de Dieu) Marc 4:11. Un des aspects de ce secret se rapportait au fait que Jéhovah choisirait 144 000 humains, un “ petit troupeau ” qui serait associé à son Fils pour composer la semence et régner avec lui au ciel –TG2006 15/2 p19 §12 Le grain de moutarde (Marc 4:30-32) Un homme plante un grain de moutarde. Ce grain pousse jusqu’à devenir un arbre dans lequel les oiseaux viennent s’abriter. Quels aspects du développement du grain cet exemple met-il en évidence ? 1°) L’ampleur de la croissance est stupéfiante. « La plus petite de toutes les semences » devient un arbre ayant de « grandes branches » La parabole souligne la diffusion croissante du message du Royaume et le développement de la congrégation. Depuis 1919, des ouvriers zélés sont rassemblés dans la congrégation chrétienne rétablie. Au départ, ils étaient bien peu, mais leur nombre a augmenté rapidement. Pour tout dire, cet accroissement entre le début du XXe siècle et aujourd’hui a été prodigieux 2 ) La croissance est certaine. Lorsque le grain a été semé, « il monte ». Jésus ne dit pas qu’il montera peut-être. Il précise bien : « Il monte. » Son développement est irrésistible. Certitude : La croissance de la congrégation est irrésistible. Quelle que soit l’opposition que les ennemis de Dieu ont pu entasser sur elle comme autant de couches rocailleuses, la petite graine a continué de grandir, écartant tous les obstacles 3°) L’arbre attire des visiteurs à qui il fournit un abri. « Les oiseaux du ciel viennent » et « peuvent loger sous son ombre ». Comment ces trois aspects se retrouvent-ils dans la moisson moderne ? Abri : Les « oiseaux du ciel » qui viennent loger dans l’arbre représentent les millions de personnes sincères issues de 240 pays et territoires qui ont accepté le message du Royaume et sont devenues membres de la congrégation. Là, elles reçoivent protection, consolation et nourriture spirituelle –kr p90 Le grain de moutarde étant minuscule, son diamètre de un millimètre environ, il pouvait servir à désigner une chose extrêmement petite. Lorsqu’elle a atteint son plein développement, la plante issue du grain de moutarde mesure effectivement dans certains cas entre 3 et 4,50 m de haut et elle est pourvue de branches solides, ce qui en fait presque un “ arbre ”, selon le terme de Jésus. L’exemple du grain de moutarde consigné en Marc chapitre 4, fait ressortir deux aspects : premièrement, l’accroissement extraordinaire du nombre de ceux qui acceptent le message du Royaume ; deuxièmement, la protection donnée à ces personnes. Jésus déclare : “ À quoi comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par quel exemple le représenterons-nous ? Il est semblable à un grain de moutarde qui, lorsqu’on l’a semé sur la terre, était la plus petite de toutes les semences qui sont sur la terre — mais lorsqu’il a été semé, il monte et devient plus grand que toutes les autres plantes potagères et produit de grandes branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent loger sous son ombre. ”Marc 4:30-32. Jésus décrit ici la croissance du “ royaume de Dieu ” qui se manifeste par la propagation du message du Royaume et la croissance de la congrégation chrétienne à partir de la Pentecôte 33 de n. è. Un grain de moutarde est une semence minuscule qui peut représenter quelque chose de très petit. Mais une fois adulte, cette plante peut atteindre une hauteur de trois à cinq mètres et avoir des branches robustes, au point qu’on peut pratiquement la considérer comme un arbre. À sa naissance en 33 de n. è., la congrégation chrétienne était très petite : environ 120 disciples ont été oints d’esprit saint. En peu de temps, cette minuscule congrégation de disciples en est venue à compter des milliers de croyants. En moins de trente ans, le nombre des moissonneurs a tellement augmenté que l’apôtre Paul a pu dire à la congrégation de Colosses que la bonne nouvelle avait déjà été prêchée “ dans toute la création qui est sous le ciel ”. (Col. 1:23.) Quelle croissance spectaculaire ! Depuis que le Royaume de Dieu a été établi au ciel, en 1914, les branches de cet “ arbre ” se sont étendues au-delà de toute espérance. Le peuple de Dieu a vu s’accomplir cette prophétie d’Isaïe : “ Le petit deviendra un millier et l’infime une nation forte. ” (Is. 60:22). Le petit groupe des chrétiens oints qui participaient à l’œuvre du Royaume au début du XXe siècle n’imaginait pas que, en 2008, près de sept millions de Témoins y prendraient part dans plus de 230 pays et territoires. Cette croissance impressionnante est comparable à celle du grain de moutarde dans l’exemple de Jésus. Mais cette croissance s’arrête-t-elle là ? Non. Au bout du compte, tous les humains seront les sujets du Royaume de Dieu. Tous les opposants auront été détruits. Cela ne sera pas dû aux efforts humains, mais à l’intervention du Souverain Seigneur Jéhovah dans les affaires de la terre. Nous verrons alors l’accomplissement final d’une autre prophétie consignée par Isaïe : “ Vraiment la terre sera remplie de la connaissance de Jéhovah comme les eaux recouvrent la mer. ” — Is. 11:9. Jésus dit que les oiseaux du ciel peuvent loger sous l’ombre de cet arbre qu’est le Royaume. Ces oiseaux ne représentent pas les ennemis du Royaume qui tentent de manger les bonnes graines, contrairement aux oiseaux dans l’exemple de l’homme qui sème du grain sur différents types de terre (Marc 4:4). En fait, dans l’exemple que nous examinons, les oiseaux représentent les personnes au cœur bien disposé qui cherchent protection au sein de la congrégation chrétienne. Dès à présent, ces personnes sont protégées des habitudes qui sapent la spiritualité et des pratiques impures de ce monde mauvais. Jéhovah a pareillement comparé le Royaume messianique à un arbre et il a déclaré prophétiquement : “ Sur la montagne de la hauteur d’Israël je la transplanterai [la pousse] et, à coup sûr, elle portera des branches, produira du fruit et deviendra un cèdre majestueux. Sous lui résideront vraiment tous les oiseaux de toute aile ; ils résideront à l’ombre de son feuillage. ” — Ézéchiel. 17:23. – TG2008 15/7 p17-19, 21 UNE MAÎTRISE DES FORCES DE LA NATURE - Sur terre, Jésus a montré qu’il était « la puissance de Dieu » en maîtrisant les forces de la nature. Comment il a agi face à une tempête qui semblait menacer la vie de ses disciples (Marc 4:37-39). Représente-toi la scène : Christ est épuisé par une prédication intense. Les vagues se brisent sur l’embarcation, certaines passant même par-dessus bord. La tempête gronde, le bateau tangue. Mais Jésus continue de dormir ; il a besoin de repos. Les disciples terrifiés le réveillent en s’écriant : « Nous sommes sur le point de périr ! » (Mat. 8:25). S’étant réveillé, Jésus lance alors au vent et à la mer : « Silence ! Tais-toi ! » (Marc 4:39). Aussitôt le vent déchaîné cesse de mugir et la mer s’apaise. Jésus s’adresse alors à ses disciples en ces termes: ‘Pourquoi êtes-vous si craintifs? N’avez-vous pas encore de foi?’ À ces mots, les disciples sont saisis d’une crainte inhabituelle. ‘Qui est donc cet homme? se demandent-ils l’un à l’autre. Il commande même aux vents et à l’eau, et ils lui obéissent. Rends-toi compte : Jésus ordonne au vent et à la mer de s’apaiser. Avec quel résultat ? « Un grand calme se fit. » Quelle puissance remarquable ! Jéhovah lui-même est la source de la puissance de Jésus ; nous pouvons donc être convaincus que le Dieu Tout-Puissant est parfaitement capable de maîtriser les forces de la nature. Il l’a d’ailleurs montré à plusieurs reprises comme le Déluge. Combien il est rassurant de savoir que notre Roi a autorité sur les éléments naturels et que, lorsqu’il dirigera son attention sur la terre durant son Règne, tous les humains demeureront en sécurité, protégés des terrifiantes catastrophes naturelles – TG2015 15/6 p6 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Alors qu’il s’apprêtait à guérir un homme à la main desséchée, Jésus demanda aux Pharisiens : “ Est-il permis, le sabbat, de faire une bonne action ? ” Leur silence était explicite : non, cela n’était pas permis. Jésus fut “ profondément affligé de l’insensibilité de leur cœur ”. (Marc 3:1-6.) Le sabbat, les Pharisiens pouvaient venir en aide à un animal domestique (investissement financier) blessé ou en difficulté, mais jamais à un homme ou à une femme, à moins que sa vie ne soit en danger. En fait, ils étaient tellement obsédés par leurs règles et les détails de leurs lois humaines que, comme des fourmis courant dans tous les sens sur un tableau, ils ne distinguaient pas l’image dans son ensemble, en l’occurrence les principes divins – TG1997 15/10 p30 Imitons l’attitude mentale de Christ - Les serviteurs de Jéhovah conservent une attitude positive. Jésus ne s’est pas laissé intimider par ses ennemis. Un sabbat, il rencontra un homme à la main desséchée. Il savait que la plupart des Juifs présents n’apprécieraient pas qu’il guérisse quelqu’un un sabbat. Il leur demanda précisément d’exprimer leur avis sur la question. Puisqu’ils refusaient de se prononcer, il passa aux actes et guérit l’homme (Marc 3:1-6). Jésus n’a jamais craint d’accomplir sa mission de la manière qu’il jugeait convenable. Aujourd’hui encore, les Témoins de Jéhovah comprennent qu’ils ne doivent pas se laisser intimider par les possibles réactions négatives de leurs adversaires, car sinon ils ne manifesteraient pas la même attitude mentale que Jésus. Nombreux sont ceux qui s’opposent à nous, certains parce qu’ils ne sont pas bien informés, d’autres parce qu’ils nous haïssent, nous ou notre message. Mais ne laissons jamais leur attitude hostile saper notre état d’esprit positif. Ne permettons pas au monde qui nous entoure de nous dicter la manière dont nous devrions pratiquer notre culte. – TG2000 1/9 Le manque d’amour sur la terre est à n’en pas douter un autre sujet de colère pour le Roi. Rappelons que les Pharisiens reprochaient à Jésus d’opérer des guérisons le sabbat. Leur dureté et leur entêtement les empêchaient de voir plus loin que leur interprétation étriquée de la Loi mosaïque et de la loi orale. Les miracles de Jésus apportaient tant de bienfaits au peuple ! Ils étaient source de joie, de soulagement, et stimulaient la foi. Mais tout cela laissait les Pharisiens de marbre. Que pensait d’eux Jésus ? En une certaine occasion, il “ les [a] regardés à la ronde avec indignation, profondément affligé de l’insensibilité de leur cœur ”. — Marc 3:5. Ce que Jésus voit de nos jours a de quoi l’affliger plus profondément encore. Les chefs de la chrétienté sont aveuglés par leur attachement à des traditions et à des doctrines non conformes aux Écritures. La prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu les fait grincer des dents. Dans maints endroits, ils suscitent des persécutions acharnées contre les chrétiens qui s’efforcent en toute sincérité de prêcher le même message que Jésus. Parallèlement, beaucoup n’hésitent pas à encourager leurs fidèles à faire la guerre et à tuer — comme si cela pouvait plaire à Jésus Christ - cf 187-188 3:5 — Comment Marc a-t-il pu connaître des détails sur ce que ressentait Jésus ? Marc n’était ni l’un des 12 apôtres ni un proche compagnon de Jésus. D’après une ancienne tradition, Marc était redevable d’une bonne partie de ses informations sur le ministère de Jésus à l’apôtre Pierre, dont il était le proche collaborateur. 1 Pierre 5:13. – TG2008 15/2 p28 Jésus choisit les 12 parmi un nombre plus important de disciples et leur donna le nom d’“ apôtres ”(terme qui signifie littéralement « envoyés »), “ afin qu’ils restent avec lui et afin qu’il les envoie pour prêcher et pour avoir le pouvoir d’expulser les démons ”. (Mc 3:13-15.) À partir de ce moment-là, ils ‘ restèrent avec lui ’, le fréquentant assidûment jusqu’à la fin de son ministère terrestre. Ils reçurent ainsi une instruction personnelle étendue et une formation ministérielle complète. . Étant donné qu’ils demeuraient des élèves de Jésus, on continua à les qualifier de “ disciples ”, surtout dans les récits des événements antérieurs à la Pentecôte. . Ensuite, ils sont invariablement appelés “ apôtres ”. Quand il les choisit, Jésus leur donna le pouvoir miraculeux de guérir les malades et d’expulser les démons, pouvoir dont ils firent usage dans une certaine mesure durant son ministère. Toutefois, il ressort des Écritures que cette activité était toujours secondaire par rapport à leur mission principale qui était de prêcher. Les apôtres constituaient un petit cercle de disciples, mais l’enseignement et la formation qu’ils reçurent ne comprenaient ni cérémonies ni rituels mystérieux – it1 apôtre “ Béelzéboub ” est un nom appliqué à Satan, le prince, ou chef, des démons. Les chefs religieux accusèrent Jésus Christ d’expulser les démons par le moyen de Béelzéboub, ce qui était un blasphème. Marc 3:22-27 - it-1 p286 Quand, durant le ministère de Jésus, “ ses frères, en effet, n’exerçaient pas la foi en lui ”, il est évident qu’ils n’étaient pas ses frères dans un sens spirituel (Jn 7:3-5). D’ailleurs, Jésus fit la différence entre ses frères selon la chair et ses disciples, qui croyaient en lui et qui étaient ses frères spirituels (Mc 3:31-35). Le manque de foi de ses frères selon la chair empêche de les identifier aux apôtres qui portaient les mêmes noms : Jacques, Simon, Judas ; ils sont explicitement distingués des disciples de Jésus. - it-1 p929 Qui est ma mère, et qui sont mes frères ?”, demande Jésus. Étendant la main vers ses disciples, il dit: “Voici ma mère et mes frères! Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est au ciel, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère.” Marc 3:31-35 Par cette attitude, Jésus montre que les liens qui l’attachent à sa famille ont beau être très puissants, ceux qui l’unissent à ses disciples sont plus étroits encore – TG1987 1/3 p9 Jésus a pris l’exemple d’un semeur qui sème du grain, exemple rapporté dans les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc (Matthieu 13:1-9, 18-23 ; Marc 4:1-9, 14-20 ; Luc 8:4-8, 11-15). En lisant ces récits, remarquez l’idée principale de l’exemple : le même type de semence, en tombant sur des terres différentes, ne produit pas le même résultat. La première sorte de terre est dure, la deuxième est peu profonde et la troisième est envahie par des épines. La quatrième, quant à elle, est “ belle ” et “ bonne ”. D’après l’explication de Jésus, la semence représente le message du Royaume contenu dans la Parole de Dieu, et la terre des individus qui ont diverses conditions de cœur. Bien que les personnes figurées par les différentes sortes de terre aient des points communs, celles que symbolise la belle terre ont une caractéristique qui les distingue des autres. Nous demeurerons dans la parole de Dieu et serons des disciples du Christ endurants aussi longtemps que la parole de Dieu demeurera en nous. Veillons donc à ce que la terre qu’est notre cœur figuré ne devienne jamais dure, peu profonde ou couverte d’épines, mais à ce qu’elle reste meuble et profonde. De cette façon, nous absorberons pleinement la parole de Dieu et nous ‘ porterons du fruit avec endurance - TG2003 1/ 2 p8 § 5 Jésus a comparé l’œuvre de prédication du Royaume au fait de semer. Dans l’exemple des différents types de terre, Jésus a mis en évidence que, même si le cultivateur sème du bon grain, c’est la condition de cœur des gens qui détermine si le grain mûrira ou non (Marc 4:3-9). Dans l’exemple du semeur qui dort, Jésus a montré que le cultivateur ne comprend pas pleinement comment s’opère la croissance. Il en est ainsi parce que cette croissance est due au pouvoir de Dieu, non aux efforts humains (Marc 4:26-29). – TG2008 15/7 p17 §2 Pourquoi ne pas tarder ? Pendant que les personnes qui manifestent de l’intérêt peuvent encore bénéficier d’“ un jour de salut ”, nous devons suivre l’exhortation de prêcher la parole “ avec insistance ”. Cela suppose de revenir dès que possible cultiver l’intérêt. Satan est prêt à tout pour enlever la moindre semence du Royaume semée dans le cœur de quelqu’un (Marc 4:14, 15). Il n’est pas rare que des parents, des collègues ou d’autres ridiculisent ceux qui sont réceptifs. Revenir sans tarder permet de bâtir sur la conversation précédente avant que certains n’arrivent à éteindre la lueur d’intérêt. – km2009 novembre Persévérer : Satan ne relâchera pas ses efforts pour enlever la parole semée dans un cœur (Marc 4:14, 15). Aussi, ne renonçons pas si nous avons du mal à retrouver la personne. Une idée : envoyons une lettre ou laissons un petit mot. Une pionnière a écrit à une dame à qui elle avait commencé à enseigner la Bible sur le pas de la porte, mais qu’elle n’arrivait pas à revoir. Lorsqu’elles se sont de nouveau rencontrées, la dame lui a dit avoir été extrêmement touchée par l’intérêt qu’elle lui avait manifesté. Arrosons les graines de vérité, nous aurons peut-être la joie de les voir germer, mûrir et “ porter du fruit trente fois autant, et soixante et cent ” ! — Marc 4:20. – km2011 novembre PRENDS GARDE AU PIÈGE DU MATÉRIALISME - Satan veut que nous travaillions comme des esclaves pour la richesse plutôt que pour Jéhovah (Mat. 6:24). Ceux qui dépensent le plus clair de leur énergie à accumuler des choses matérielles finissent par avoir, au mieux, une vie futile parce qu’elle satisfait leurs envies égoïstes, au pire, une vie spirituellement vide et pleine de chagrin et de frustrations. Comme Jésus l’a décrit dans l’exemple du semeur, lorsque le message du Royaume est « semé parmi les épines », « les désirs pour les autres choses s’introduisent et étouffent la parole, et elle devient stérile » Marc 4:14, 18, 19). – TG2016 Juillet p8 §5 Beaucoup plus grave est le danger que peut représenter pour la spiritualité une inquiétude excessive. Jésus Christ montra que la reconnaissance pour “ la parole de Dieu ” peut être complètement étouffée par l’inquiétude excessive à propos des difficultés qui accompagnent souvent la vie dans le système de choses actuel. Tout comme les épines peuvent empêcher les jeunes plants d’atteindre la maturité et de porter du fruit, de même ce genre d’inquiétude peut empêcher quelqu’un de grandir spirituellement et de porter du fruit à la louange de Dieu Mc 4:18, 19. Pour avoir permis à ces soucis de dominer leur vie et de prendre le pas sur les intérêts spirituels, beaucoup encourront la désapprobation du Fils de Dieu lors de son retour glorieux, pour leur perte éternelle - it-1 p1182-1183 L’argent est un maître non seulement cruel, mais également trompeur. Jésus Christ a parlé du “ pouvoir trompeur de la richesse ”. (Marc 4:19.) En d’autres termes, la richesse promet un bonheur qu’elle n’apporte pas. Elle ne fait qu’engendrer le désir d’avoir plus. Ecclésiaste 5:10 déclare : “ Celui qui aime l’argent n’en a jamais assez. ” — Bible en français courant. – RV2011 Août p6 Marc 4:19 - Jésus a parlé “ du pouvoir trompeur de la richesse ”. Associé à l’inquiétude, il étouffe la parole. La Bible admet que “ l’argent procure une protection ”. (Eccl. 7:12) Pour autant, il n’est pas sage de chercher à s’enrichir. De nombreux chrétiens ont constaté que plus ils s’efforçaient de gagner de l’argent, plus le piège du matérialisme se refermait sur eux. Certains sont même devenus esclaves de la richesse. Au départ, l’idée de gagner plus d’argent ne semble pas forcément mauvaise en soi. Imaginez que votre employeur vienne vous voir et vous dise : “ Bonne nouvelle ! Nous venons de décrocher un énorme contrat. Ça va demander pas mal d’heures supplémentaires au cours des prochains mois, mais je vous garantis que, question salaire, ça en vaudra la peine. ” Comment allez-vous réagir à cette proposition ? Pourvoir aux besoins de votre famille est évidemment une responsabilité importante, mais ce n’est pas la seule qui vous incombe. D’autres facteurs sont à prendre en compte. Combien d’heures supplémentaires serez-vous amené à faire ? Votre travail empiétera-t-il sur vos activités spirituelles ? Par exemple, votre présence aux réunions ou votre culte familial en pâtiront-ils ? Qu’est-ce qui pèsera le plus dans votre réflexion : les retombées financières ou les retombées spirituelles ? Le désir de gagner davantage vous poussera-t-il à cesser d’accorder la priorité aux intérêts du Royaume ? Voyez-vous où le matérialisme risque de vous mener si vous négligez votre spiritualité ou celle de votre famille ? Si à la lecture de ces paragraphes vous vous sentez particulièrement concerné, comment tenir ferme et éviter d’être “ étouffé ” ? Pour ne pas être étouffé par le matérialisme, analysez régulièrement votre manière de vivre. Vous ne voulez sans doute pas ressembler à Ésaü, qui a montré du mépris pour les choses spirituelles. Ne ressemblez pas non plus à l’homme riche invité par Jésus à vendre ses biens, à donner aux pauvres et à le suivre. Au lieu d’accepter, il s’en est allé “ tout triste, car il avait beaucoup de propriétés ”. Pris au piège de la richesse, cet homme est passé à côté d’un privilège incomparable : accompagner le plus grand homme que la terre ait porté ! Veillez à ne jamais perdre l’honneur d’être un disciple de Jésus. Vous parviendrez à neutraliser toute inquiétude excessive concernant les choses matérielles en suivant cette recommandation de Jésus : “ Ne vous inquiétez donc jamais, disant : ‘ Qu’allons-nous manger ? ’ ou : ‘ Qu’allons-nous boire ? ’ ou : ‘ Qu’allons-nous mettre ? ’ Ce sont là, en effet, toutes les choses que les nations recherchent avidement. Car votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses. ” Mat. 6:31, 32 Soyez bien conscient que les inquiétudes de ce système de choses et le pouvoir trompeur de la richesse sont à même de ruiner votre spiritualité. À vous préoccuper outre mesure des choses matérielles, vous risquez de perdre du temps et de l’énergie au point de n’avoir plus, ou presque plus, envie de soutenir les intérêts du Royaume. Par conséquent, soyez résolu à échapper au piège de Satan qu’est le matérialisme – TG2012 15/8 p26-27 RESTONS SUR NOS GARDES - Notre amour pour Jéhovah nous a conduits à nous vouer à lui. Nombre d’entre nous montrent depuis des années qu’ils sont résolus à continuer de servir Jéhovah d’un cœur complet. Mais Satan a toujours notre cœur en ligne de mire ; il n’a pas abandonné la partie. Sachant que nous ne nous détournerons pas de Jéhovah du jour au lendemain, il se sert de son “ système de choses ” pour saper notre zèle progressivement. Marc 4:18, 19. C’est là une méthode sournoise et redoutable. Pourquoi ? Imaginez que vous lisiez un livre à la lumière d’une lampe équipée d’une ampoule de 100 watts. Mais voilà que l’ampoule grille et vous vous retrouvez dans l’obscurité. Vous comprenez tout de suite ce qui s’est passé, et vous remplacez l’ampoule défectueuse. Le lendemain soir, vous vous remettez à lire à la lumière de la même lampe. Seulement, à votre insu, quelqu’un a remplacé la nouvelle ampoule par une autre de 95 watts. Allez-vous remarquer la différence ? Probablement pas. Et si le jour suivant, il remplace l’ampoule de 95 watts par une autre de 90 watts ? Là encore, vous ne le remarquerez sans doute pas. Pourquoi ? Parce que l’intensité de la lumière aura diminué progressivement. Sous l’influence du monde de Satan, notre zèle pour le service de Jéhovah pourrait bien, peu à peu, perdre en intensité. Si nous ne restons pas sur nos gardes, nous risquons de ne pas remarquer cette baisse progressive, et le Diable aura remporté une victoire. – TG2012 15/4 §14,15 Quand nous nous sentons fatigués et découragés dans notre service pour Dieu, se pourrait-il que cela soit dû à la recherche de biens matériels qui asphyxie notre spiritualité ? C’est tout à fait possible, comme le montre l’exemple du semeur énoncé par Jésus. Jésus a comparé “ les inquiétudes de ce système de choses, et le pouvoir trompeur de la richesse, et les désirs pour les autres choses ” à des épines qui “ s’introduisent et étouffent ” la semence de la parole de Dieu dans notre cœur (Marc 4:18, 19). C’est pourquoi la Bible donne ce conseil : “ Que votre manière de vivre soit exempte d’amour de l’argent, tandis que vous vous contentez des choses présentes. Car il a dit : ‘ Je ne te quitterai en aucune façon ni ne t’abandonnerai en aucune façon. ’ ” Hébreux 13:5. Quelquefois, ce qui nous complique l’existence, ce n’est pas la recherche de nouvelles choses, mais ce que nous faisons de celles que nous possédons déjà. Certains connaissent la fatigue morale en raison d’ennuis de santé, de la perte de personnes qu’ils aimaient ou d’autres difficultés éprouvantes. Ils jugent nécessaire, de temps à autre, de procéder à des changements – TG2003 1/1 Jésus a pris l’exemple d’un semeur qui sème du grain, exemple rapporté dans les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc (Marc 4:1-9, 14-20). En lisant ce récit, remarquez l’idée principale de l’exemple : le même type de semence, en tombant sur des terres différentes, ne produit pas le même résultat. La première sorte de terre est dure, la deuxième est peu profonde et la troisième est envahie par des épines. La quatrième, quant à elle, est “ belle ” et “ bonne ”. D’après l’explication de Jésus, la semence représente le message du Royaume contenu dans la Parole de Dieu, et la terre des individus qui ont diverses conditions de cœur. Bien que les personnes figurées par les différentes sortes de terre aient des points communs, celles que symbolise la belle terre ont une caractéristique qui les distingue des autres. – TG2003 1/ 2 Aidons les étudiants à comprendre les exemples - Il peut arriver qu’un étudiant ait du mal à saisir tel ou tel exemple utilisé dans les Écritures. Supposons que quelqu’un ne comprenne pas ce que Jésus a voulu dire quand il a parlé de mettre une lampe sur un porte-lampe (Marc 4:21, 22). La lampe en question était une lampe à huile munie d’une mèche. Ces lampes d’autrefois étaient placées sur un support prévu à cet effet, de manière à éclairer une partie de la maison. Pour expliquer cet exemple de Jésus, il sera peut-être nécessaire de faire quelques recherches sur les sujets “ lampe ” ou “ porte-lampe ” dans une publication comme Étude perspicace des Écritures. Mais quel plaisir ensuite d’apporter à l’étudiant une explication qu’il pourra comprendre et apprécier. Parfois, c’est un exemple mentionné dans le manuel d’étude qu’un étudiant aura du mal à saisir. Prenez le temps de le lui expliquer, ou bien utilisez un autre exemple. – TG2004 15/3 p18 Que voulait faire comprendre Jésus en parlant de “ la mesure ” dont chacun ‘ mesure ’ ? (Marc 4:24, 25) Jésus montra les bienfaits que retirerait celui qui écoutait ses paroles avec l’attention qui convenait. Après avoir exhorté ses disciples à être attentifs, il ajouta: “De la mesure dont vous mesurez on mesurera pour vous, oui, et on ajoutera encore pour vous. Car à celui qui a l’on donnera encore; mais à celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a.” — Marc 4:24, 25. Si nous n’accordons à Jésus qu’une petite mesure d’intérêt et d’attention, nous ne pouvons pas nous attendre à recevoir beaucoup de lui ou, du moins, de l’enseignement qu’il nous dispense pour notre gouverne. En revanche, si nous montrons que nous sommes profondément reconnaissants de l’avoir pour Enseignant et que nous lui accordions toute notre attention, alors il nous donnera en retour une mesure correspondante de connaissance et d’éclaircissements. Mais, cette fois-ci, il ne s’appliquera pas simplement à rendre l’équivalent exact de ce que nous lui aurons donné. Dans sa générosité et compte tenu du pouvoir qui est le sien, il nous offrira plus que ce que nous attendions. Ainsi, non seulement nous nous enrichirons spirituellement, mais nous serons mieux équipés pour faire profiter les autres de notre propre richesse et pour leur communiquer notre intelligence des choses. km08/2 Le monde étant saturé d’enseignements et de dogmes religieux contradictoires, beaucoup pensent qu’il est vain de chercher la vraie religion. Toutefois, Jéhovah rend ses conseils limpides pour les humains disposés à en tirer profit. Nous devons décider qui nous écouterons. Puisqu’il est presque impossible d’écouter deux voix en même temps, il nous faut « connaître [la] voix » de Jésus et l’écouter. C’est lui que Jéhovah a établi sur Ses brebis. « Faites attention à ce que vous entendez », a dit Jésus (Marc 4:24). La direction de Jéhovah est claire et droite, mais pour y être attentifs et l’écouter, il nous faut préparer notre cœur à la recevoir. Si nous ne sommes pas vigilants, nous risquons de prêter l’oreille aux conseils malveillants de Satan plutôt qu’aux conseils bienveillants de Dieu. Ne laissons jamais de soi-disant spécialistes ou tout autre élément de ce monde gouverner notre vie – TG2014 15/8 p22 §6,7 Quand il enseignait ses disciples, Jésus tenait compte de leurs limites ; il ne leur parlait que “ dans la mesure où ils étaient capables d’écouter ”. (Marc 4:33) De même aujourd’hui, ceux qui enseignent la Parole de Dieu lors d’une étude biblique doivent évaluer à quel rythme il convient d’aborder les idées contenues dans la publication. Le nombre de paragraphes étudiés dépend autant des capacités et de l’attitude de l’enseignant que de celles de l’étudiant. – km2005 janvier Appuyez votre enseignement par des illustrations : Non seulement les illustrations facilitent la compréhension de l’étudiant, mais elles touchent ses sentiments. Elles font appel à l’esprit et au cœur. Jésus en utilisait souvent (Marc 4:33, 34). Évidemment, pour être efficace une illustration doit avoir un rapport avec l’idée discutée et avec la vie de l’étudiant. km2001/6 Qu’est-ce qui, dans les exemples de Jésus, opérait un tri parmi les gens ? Dans certains cas, ses auditeurs devaient creuser pour comprendre tout le sens de ses paroles. Les humbles étaient poussés à demander davantage de renseignements (Marc 4:34). Les exemples de Jésus révélaient donc la vérité à ceux dont le cœur en avait faim ; dans le même temps, ses exemples la cachaient à ceux dont le cœur était orgueilleux. Jésus était un enseignant exceptionnel. – TG2002 1/9 p14 §5 Le courage de Jésus n’était pas simplement de la bravoure ; c’est surtout la foi qui lui donnait du courage. Nous aussi, nous puiserons notre courage dans la foi (Marc 4:40). Mais comment acquérir la foi authentique ? Là encore, l’exemple de Jésus nous est précieux. Jésus possédait une connaissance aiguë des Écritures, et il était convaincu de leur valeur. Il ne maniait pas une épée en métal, mais l’épée de l’esprit, la Parole de Dieu. Pour appuyer ses déclarations, il citait souvent les Écritures. Il a employé à de nombreuses reprises la tournure : “ Il est écrit ”, sous-entendu, dans la Parole de Dieu. Tous les disciples de Jésus auront inévitablement des épreuves. Pour y résister, chacun de nous doit affermir sa foi. Il nous faut pour cela, comme Jésus, nourrir notre esprit des enseignements qui constituent le fondement de la foi en lisant et en étudiant la Bible chaque jour, et aussi en assistant aux réunions. Il nous faut également méditer, c’est-à-dire soumettre ces enseignements à une longue et profonde réflexion ; c’est ainsi que nous les faisons pénétrer dans notre cœur. Pour avoir le courage d’agir, nous devons posséder une foi vivante. Il nous faut donc demander à Dieu de nous accorder son esprit saint, car la foi est une facette du fruit de cet esprit. – TG2009 15/9 § 15,16
  3. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 16 AVRIL 2018 - MARC 1-2.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 16 AVRIL 2018 - MARC 1-2.pdf JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MARC 1-2 MARC 1:11 : Que signifient les paroles que Jéhovah a adressées à Jésus ? (nwtsty, notes d’étude). « et une voix vint des cieux : “ Tu es mon Fils, le bien-aimé ; je t’ai agréé ». ” Une voix venant du ciel dit : Le premier des trois épisodes où, dans les récits des Évangiles, Jéhovah a parlé directement à des humains (notes d’étude de Mc 9:7 ; Jean 12:28) - nwtsty, notes d’étude Tu es mon Fils : En tant que créature spirituelle, Jésus était le Fils de Dieu (Jean 3:16). À partir de sa naissance en tant qu’humain, Jésus était un « fils de Dieu » tout comme l’homme parfait Adam l’avait été (Lc 1:35 ; 3:38). Toutefois, il semble logique de penser que, par ces paroles, Dieu ne se contentait pas de révéler qui était Jésus. Par cette déclaration accompagnée de l’effusion de l’esprit saint, Dieu indiquait de toute évidence que l’homme Jésus était engendré comme son Fils spirituel, qu’il était « né de nouveau » avec l’espérance de retourner vivre au ciel et oint par l’esprit pour être le Roi et le Grand Prêtre désigné par Dieu. (Jean 3:3-6 ; 6:51). nwtsty, notes d’étude Tu as mon approbation : ou « je prends plaisir en toi ». La même expression est utilisée en Mt 12:18, qui est une citation de Is.42:1 au sujet du Messie, ou Christ, promis. L’effusion de l’esprit saint et la déclaration de Dieu concernant son Fils permettaient de faire savoir clairement que Jésus était le Messie promis. nwtsty, notes d’étude Agréer : Ce verbe signifie “être satisfait, approuver, prendre plaisir à”, et le nom qui en dérive a pour sens “bienveillance, bon plaisir, faveur, désir”. Ce terme n’est employé à propos de Jésus qu’après son baptême Jéhovah s’est servi de son esprit saint, ou force agissante, pour engendrer Jésus comme son Fils spirituel, afin que celui-ci soit amené à la gloire céleste. Alors qu’il se trouvait seul avec Jean le baptiseur, Jésus fut immergé totalement dans l’eau pour montrer symboliquement qu’il présentait sa personne à Dieu. Jean a vu l’esprit saint descendre sur Jésus et il a entendu Jéhovah dire ouvertement qu’il agréait Jésus, que celui-ci était son Fils bien-aimé. C’est à ce moment-là et par le moyen de son esprit saint que Jéhovah a engendré Jésus comme premier des ‘ nombreux fils ’ devant ‘ être amenés à la gloire ’. TG1998 15/2 p13 MARC 2:27, 28 : Pourquoi Jésus s’est-il qualifié de « Seigneur [...] du sabbat » ? (nwtsty, note d’étude). « Il leur dit encore : “ Le sabbat est venu à l’existence pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat ; 28 c’est pourquoi le Fils de l’homme est Seigneur même du sabbat ». ” Seigneur [...] du sabbat : Jésus s’applique à lui-même cette expression (Mt 12:8 ; Lc 6:5), montrant qu’il pouvait disposer du sabbat pour accomplir l’oeuvre que son Père céleste lui avait confiée. (Comparer avec Jean 5:19 ; 10:37, 38.) Au cours du sabbat, Jésus a accompli certains de ses miracles les plus remarquables, comme guérir les malades (Lc 13:10-13 ; Jean 5:5-9 ; 9:1-14). Cela préfigurait de toute évidence le genre de soulagement qu’il apporterait au cours de son règne comparable à un repos de sabbat (Hé 10:1). nwtsty, notes d’étude Il existe un sabbat dont Jésus doit devenir le Seigneur. En qualité de Seigneur des seigneurs, Christ dominera toute la terre pendant mille ans. Cela indique manifestement le genre de soulagement qu’il procurera quand il élèvera l’humanité à la perfection spirituelle et physique durant son Règne millénaire à venir, qui sera ainsi comme une période de repos sabbatique pour la terre et le genre humain – it2 Sabbat 2:28 — Pourquoi Jésus est-il appelé “ Seigneur même du sabbat ” ? “ La Loi possède une ombre des bonnes choses à venir ”, a écrit l’apôtre Paul (Héb. 10:1). Comme le stipulait la Loi, le sabbat faisait suite à six jours de travail, et Jésus a réalisé nombre de ses guérisons ce jour-là. Cela préfigurait le repos paisible et d’autres bienfaits que l’humanité connaîtra sous le Règne millénaire du Christ, quand aura pris fin la domination oppressive de Satan. Par conséquent, le Roi de ce Royaume est aussi “ Seigneur du sabbat - TG2008 15/2 p28 Pendant les mille ans que durera le règne sabbatique du Christ, la terre et ses habitants connaîtront une ère de paix. Ils se reposeront des guerres et de la violence qui ont caractérisé les six millénaires précédents. Les épées, symbole des guerres meurtrières, seront forgées en socs de charrue et les lances en faucilles pour la vendange. Durant ce Sabbat ou Jour de repos de mille ans, la vie ne sera pas monotone ; ce ne sera pas une époque d’inactivité. Le Seigneur du Sabbat, le Roi Jésus-Christ, ne restera pas sans rien faire et il ne livrera pas ses sujets à l’oisiveté. TG1970 p15 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Tandis que Jean le baptiseur préparait le chemin pour Jésus, il annonça que celui-ci ferait quelque chose de nouveau. Le récit rapporte: “Jean prêchait, disant: ‘Après moi vient quelqu’un de plus fort que moi; je ne suis pas digne de me baisser pour défaire les lanières de ses sandales. Moi je vous ai baptisés d’eau, mais lui vous baptisera d’esprit saint [litt. “avec de l’esprit saint”.’” (Marc 1:7, 8). Jusqu’alors, personne n’avait été baptisé avec de l’esprit saint. Il s’agissait là d’une disposition nouvelle qui faisait appel à l’esprit saint, et elle avait trait au dessein de Jéhovah, qui allait bientôt être révélé, de préparer des humains à régner dans les cieux. – TG1995 1/7 p9-10 Tout au long de son ministère sur la terre, Jésus a reçu de Jéhovah ce dont il avait besoin pour demeurer intègre jusqu’à son dernier souffle. Par exemple, juste après son baptême, qui a marqué le début de son ministère, il a entendu la voix de son Père qui l’agréait et qui confirmait son amour pour lui. Quand il a eu besoin de soutien, Jéhovah a envoyé des anges le fortifier. Quand il a affronté sa plus grande épreuve à la fin de sa vie sur la terre, Jéhovah a écouté avec faveur ses supplications et ses requêtes. Nul doute que tout cela fournissait à Jésus une aide qui fortifie. Marc 1:11,13. Pour nous également, Jéhovah tient à être Celui de qui nous vient principalement la force. Celui qui est à l’origine de toute l’énergie vive et de la vigueur peut devenir pour nous une aide qui fortifie en temps de détresse. La guerre, la pauvreté, la maladie, la mort ou nos imperfections nous mettent quelquefois à rude épreuve. Quand les tourments de la vie paraissent aussi redoutables qu’un “ puissant ennemi ”, Jéhovah peut être notre force et notre puissance. Il possède une force extraordinaire qu’il nous propose : son esprit saint. Par le moyen de son esprit, il peut donner “ de la force à celui qui est épuisé ”, au point que celui-ci soit capable de ‘ s’élever avec des ailes, comme les aigles. – TG2004 1/5 p22 §17,18 Jéhovah veut pour nous ce qu’il y a de mieux. Il nous donne tous les conseils nécessaires au bon moment. Bien que parfait, Jésus dépendait d’une communication régulière avec Jéhovah. Il le priait donc sans cesse. Jéhovah l’a soutenu et guidé de façon extraordinaire. Il a envoyé des anges le servir, lui a donné de l’esprit saint et l’a guidé dans le choix des 12 apôtres. Sa voix s’est fait entendre depuis les cieux, disant qu’il soutenait et approuvait son Fils – Marc 1 :12,13. Comme Jésus, il nous faut nous épancher auprès de Dieu en le priant. Par la prière, nous pouvons rester en étroite communication avec Jéhovah et parvenir à garder une conduite qui l’honore. Bien que ses conseils soient faciles à trouver, Jéhovah ne force personne à les suivre – TG2014 15/8 §15,16 Des anges ont apporté leur soutien à Jésus au début de son ministère terrestre (Marc 1:13 « Et il resta dans le désert quarante jours, tenté par Satan, et il était avec les bêtes sauvages, mais les anges le servaient »). Peu avant sa mort, un ange lui est apparu et ‘ l’a fortifié ’. Combien Jésus a dû apprécier le soutien que les anges lui ont apporté à ces moments critiques de sa vie. Les anges nous protègent-ils encore de nos jours ? Si nous adorons Jéhovah conformément à sa Parole, nous pouvons être sûrs que ces créatures invisibles et puissantes nous accordent leur protection. La Bible contient cette promesse : “ L’ange de Jéhovah campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. ” Psaume 34:7.- TG2006 15/1 Avec quels sentiments les Israélites devaient-ils obéir ? Dans sa Loi, Dieu leur avait fait savoir qu’il ne prendrait pas plaisir en eux s’ils ne le servaient pas “ avec joie et allégresse de cœur ”. Jéhovah mérite plus qu’une obéissance machinale. Même des démons ou des animaux peuvent obéir machinalement à des ordres précis (Marc 1:27 « Eh bien, les gens furent tous si stupéfaits qu’ils se mirent à discuter entre eux et à dire : “ Qu’est-ce que ceci ? Un enseignement nouveau ! Avec pouvoir il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent » ). Obéir sincèrement à Dieu, c’est lui obéir par amour. La joie qui caractérise cette obéissance-là vient de la conviction que les commandements divins ne sont pas pesants et que Jéhovah “ devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement ”. Héb. 11:6 – TG2010 15/9 §4 Ce que dit la Bible sur la prière est une preuve supplémentaire que Jéhovah remarque et estime les manifestations de notre attachement à sa personne Du temps de Jésus, de nombreux chefs religieux priaient en public, non parce qu’ils étaient sincèrement attachés à Dieu, mais parce qu’ils voulaient impressionner les hommes. Il va de soi que Jésus ne condamnait pas les prières publiques ; lui-même en a d’ailleurs prononcé en certaines circonstances. Le fait est que Jéhovah prend vraiment plaisir aux prières qui viennent de cœurs sincères, sans la moindre volonté d’impressionner autrui. À vrai dire, les prières que nous lui adressons en privé sont assez révélatrices de la profondeur de notre amour pour lui et de la confiance que nous lui accordons. Rien d’étonnant, donc, que Jésus ait souvent recherché des endroits retirés pour prier. Un jour, il fit cela “ tôt le matin, alors qu’il faisait encore sombre ”. Une autre fois, “ il monta dans la montagne, seul, pour prier ”. Et avant de choisir ses 12 apôtres, Jésus passa toute la nuit, seul, à prier. — Marc 1:35. Imaginez l’attention que Jéhovah devait prêter à son Fils lorsqu’il épanchait son cœur auprès de lui ! Il est même arrivé que Jésus prie “ avec des cris puissants et des larmes —, et il a été entendu favorablement pour sa crainte de Dieu ”. Si nos prières sont empreintes de la même sincérité et motivées par le même désir profond de plaire à Dieu, nous pouvons être certains que notre Père céleste les écoute attentivement et qu’il prend plaisir en elles. Assurément, Jéhovah est près de tous ceux [...] qui l’invoquent avec fidélité ”. – TG2007 1/ 2 p19 §8,9 Jésus a consolé les gens en leur donnant de sages conseils, en les traitant avec bonté, et même, dans certains cas, en guérissant leurs maladies. Marc 1:40,41. Aujourd’hui, le Fils de Dieu n’est plus sur terre pour nous consoler en personne. Mais son Père, Jéhovah, « le Dieu de toute consolation », soutient toujours ceux qui en ont besoin. Moyens par lesquels Dieu console : La Bible, l’esprit saint qui est très puissant. Dieu peut s’en servir pour consoler n’importe qui, dans n’importe quelle situation, la prière – TG2016 n°16 Ce n’était pas pour attirer l’attention sur lui que Jésus faisait des miracles ; au contraire, il glorifiait Dieu, la Source de son pouvoir. Un jour, il se trouvait à Capernaüm dans une maison noire de monde. Un homme paralysé qui voulait se faire guérir ne pouvait pas entrer ; aussi ses amis l’ont-ils passé par le toit et descendu dans la maison sur une couchette. En voyant leur foi, Jésus a guéri le paralytique. Les personnes autour d’eux ‘ ont glorifié Dieu ’ et ont dit : “ Nous n’avons jamais rien vu de pareil. ” (Marc 2:1-4, 11, 12). Les miracles de Jésus attiraient la louange sur Jéhovah, son Dieu, et soulageaient ceux qui en avaient besoin. – TG1999 1/7 LES LIMITES DU POUVOIR DE SATAN - Satan et les démons ont d’autres limites. Par exemple, on ne lit nulle part dans la Bible qu’ils peuvent savoir ce qu’il y a dans notre esprit et dans notre cœur. Jéhovah et Jésus sont les seuls à avoir cette capacité Marc 2:8. Mais faut-il avoir peur de dire certaines choses ou de prier à haute voix ? Satan ou les démons risquent-ils de se servir de ce qu’ils entendent pour nous causer du tort ? La réponse est non. Pourquoi ? Réfléchissons : Nous ne craignons pas d’accomplir de belles choses au service de Jéhovah simplement parce que Satan pourrait nous voir. Pareillement, nous ne devrions pas avoir peur de prier à haute voix simplement parce que Satan pourrait nous entendre. En fait, la Bible contient de nombreux exemples de serviteurs de Dieu qui ont prié à haute voix ; et elle ne dit nulle part qu’ils ont eu peur que Satan les entende. Si nous faisons le maximum pour que nos paroles et nos actions plaisent à Jéhovah, nous pouvons être sûrs qu’il ne laissera pas Satan nous causer un tort durable – TG2018/5 §16 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Marc 1:4 - Le baptême de Jean. Le fait même qu’il était connu sous le nom de “ Jean le Baptiste ” ou “ le baptiseur ” indique que c’est spécialement par lui que le baptême ou immersion dans l’eau fut porté à l’attention du peuple, et les Écritures attestent que son ministère et son baptême venaient de Dieu ; Jean n’agit pas de son propre chef – it-1 p263 1:4 - Matthieu appelle Jean “le Baptiste”. Matthieu, qui, à l’évidence, a écrit son récit à l’intention des Juifs, devait penser que ces derniers sauraient qui était “le Baptiste”. Il a utilisé cette expression comme une sorte de surnom. Jésus et ses disciples, de même que les serviteurs d’Hérode, employaient, eux aussi, l’appellation “Jean le Baptiste”. Le disciple Marc fait état d’une utilisation semblable de l’expression “le Baptiste”. Mais lorsqu’il présente Jean, Marc l’appelle “Jean le baptiseur”. Le terme grec que l’on trouve en Marc 1:4 diffère légèrement de celui qui figure dans les autres versets. On pourrait le rendre par “celui qui baptise”. Marc fait ici ressortir l’activité de Jean: il est celui qui baptise, le baptiseur. – TG1993 1/8 p31 1:7 « Et il prêchait, en disant : “ Après moi vient quelqu’un de plus fort que moi ; je ne suis pas digne de me baisser pour dénouer les lanières de ses sandales » Dénouer les lanières des sandales de quelqu’un ou lui porter ses sandales était considéré comme une de ces tâches serviles réservées le plus souvent aux esclaves. Jean employa cette image pour exprimer son infériorité par rapport à Christ. - it-2 p892 1:9 - Il convient d’être baptisé parce que Jésus a demandé à ses disciples de “ faire des disciples [...], les baptisant ”. Il a lui-même donné l’exemple en se faisant baptiser. De plus, le baptême est une étape importante pour ceux qui souhaitent être sauvés. Il ne faut pas en conclure pour autant que le baptême est une sorte d’assurance à laquelle vous souscrivez pour être couvert en cas de sinistre. Si vous vous faites baptiser, c’est parce que vous aimez Jéhovah et que vous voulez le servir. – TG2010 15/11 §13 1:10 -Au moment où Jésus fut baptisé puis oint par l’esprit saint de Dieu, cet esprit saint apparut “ sous une forme corporelle, comme une colombe ”, sa descente visible sur Jésus étant peut-être semblable à celle de la colombe qui s’approche de son perchoir en voletant. Le symbole était approprié en raison de l’innocence qui caractérise cet oiseau - it-1 p498 1:15 — Pour quelle action “ le temps fixé ” s’était-il accompli ? Jésus disait que le temps était venu pour lui de commencer son ministère. Le Royaume de Dieu s’était approché puisque Jésus, le Roi désigné, était là. Les personnes au cœur droit pouvaient réagir favorablement à sa prédication et faire les pas nécessaires pour avoir l’approbation de Dieu. TG2008 15/2 p28 Quand il était sur terre, Jésus avait une conscience aiguë de l’époque à laquelle il vivait et de ce qu’il lui fallait faire. En effet, il avait une vision claire de ses priorités et savait que le moment tant attendu de la réalisation de nombreuses prophéties messianiques était arrivé. Il devait prouver qu’il était le Messie promis. Il devait rendre pleinement témoignage au sujet du Royaume et rassembler ceux qui régneraient avec lui. Enfin, il devait poser le fondement de la congrégation chrétienne, qui se verrait confier la mission de prêcher et de faire des disciples jusqu’aux extrémités de la terre. Marc 1:15. – TG2010 15/12 p11 §2 Jésus a chargé Pierre, André et d’autres apôtres de “ devenir pêcheurs d’hommes ”, non pas avant, mais après cette pêche étonnante (Marc 1:16, 17). Autrement dit, Jésus ne leur a pas demandé de lui obéir aveuglément. Il leur a fourni une raison convaincante de lui obéir. De même que ces hommes ont obtenu des résultats surprenants en obéissant à l’ordre de Jésus de lâcher leurs filets, de même ils recevraient de grandes bénédictions en obéissant à l’ordre de Jésus de ‘ prendre des hommes ’. Aujourd’hui, quand nous encourageons les autres à prendre part à l’œuvre qui consiste à faire des disciples, nous imitons Jésus. Nous ne leur demandons pas de faire simplement ce que nous leur disons. Nous leur fournissons des raisons convaincantes d’obéir à l’ordre du Christ. – TG2004 1/7 §6 Immédiatement, Pierre et André abandonnent leurs bateaux pour suivre Jésus, imités un peu plus tard par Jacques et Jean, les fils de Zébédée. Pendant près de trois ans, les quatre hommes vont accompagner Jésus dans ses tournées de prédication et recevoir une formation d’évangélisateurs (Marc 1:16, 18, 20, 38). À la fin de cette période, le 14 Nisan 33, Jésus leur annonce : “ Qui exerce la foi en moi, celui-là aussi fera les œuvres que je fais ; et il fera des œuvres plus grandes que celles-ci. ” (Jean 14:12). Autrement dit, comme lui, ses disciples rendront témoignage pleinement, mais eux le feront sur une échelle beaucoup plus importante. Ainsi qu’ils n’allaient pas tarder à l’apprendre, il s’agirait de donner le témoignage dans “ toutes les nations ” et jusqu’à “ l’achèvement du système de choses ”. Nous voilà arrivés à “ l’achèvement du système de choses. À la différence des premiers disciples, nous n’avons pas la possibilité d’accompagner Jésus pour le voir à l’œuvre. En revanche, nous pouvons bénéficier de sa formation en lisant dans la Bible comment il prêchait et quelles instructions il a données à ses disciples – TG2005 1/1 p12 §4 1:19 - Il fallait utiliser les filets avec précaution parce qu’ils coûtaient cher et leur entretien demandait beaucoup de travail. Un pêcheur passait énormément de temps à réparer, à laver et à sécher les filets — tâches qu’il accomplissait au retour de chaque sortie en mer (Luc 5:2). Quand Jésus les a invités à le suivre, Jacques et Jean, qui étaient frères, étaient assis dans leur bateau en train de réparer leurs filets. – TG2012 1/8 p20 Dans le Sermon sur la montagne, il a cité les Écritures hébraïques directement ou indirectement des dizaines de fois — et de mémoire. Cette façon de faire témoignait de son profond respect pour la Parole de Dieu. Ses auditeurs “ étaient frappés de sa manière d’enseigner, car voilà qu’il les enseignait en homme qui a pouvoir et non pas comme les scribes ”. (Marc 1:22.) Les scribes aimaient se référer à ce qu’on appelait la loi orale et citer d’éminents rabbins du passé. Jamais Jésus ne s’est appuyé sur la loi orale ou les rabbins. Pour lui, seule la Parole de Dieu faisait autorité. Combien de fois n’a-t-il pas dit : “ Il est écrit ”, ou utilisé une expression similaire, lorsqu’il enseignait ses disciples ou rectifiait des idées fausses - cf p101 Il arrivait, de temps à autre, que des humains sous l’emprise d’esprits impurs crient à la vue de Jésus. Il se contenait alors et recourait même au pouvoir que Dieu lui avait donné pour soulager ces personnes (Marc 1:23-28 ; 5:2-8, 15). Si certains s’emportent et crient contre nous dans le cadre de notre ministère, il nous faut nous aussi nous contenir et nous efforcer de réagir avec tact et douceur – TG200515/5 §12 L’exemple de désintéressement laissé par le Fils de Dieu a révélé ce qu’est la vraie grandeur. Jésus n’est pas venu sur la terre pour être servi, mais pour servir les autres. Il a guéri “ diverses maladies ” et a libéré des gens du pouvoir des démons. Il était sujet à la fatigue et avait besoin de temps pour se reposer, mais il a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens ; il a toujours pris la peine de les réconforter (Marc 1:32-34) Son amour le poussait à aider les gens sur le plan spirituel et à parcourir des centaines de kilomètres sur des routes poussiéreuses pour prêcher la Bonne Nouvelle du Royaume (Marc 1:38, 39). De toute évidence, il était primordial à ses yeux de servir les autres – TG2004 1/8§10 Jésus n’a jamais négligé sa spiritualité. Quand il lui arrivait de devoir consacrer plus de temps que prévu aux foules venues pour l’écouter et être guéries, il ne s’en réservait pas moins des moments pour prier et méditer (Marc 1:35). De même aujourd’hui, un pionnier ou un proclamateur équilibré fait tout pour rester fort sur le plan spirituel. Quelle erreur ce serait de consacrer tout son temps à prêcher, sans se ménager un moment pour étudier la Bible en fonction de ses besoins et pour prier régulièrement – TG1996 15/5 Quel état d’esprit Jésus manifestait-il ? Il était humble. L’humilité le poussait à faire preuve d’abnégation dans le ministère. Dans son esprit, prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu était la chose la plus importante (Marc 1:38). Jésus considérait la Parole de Dieu comme l’autorité suprême. Il étudiait assidûment les Saintes Écritures afin de pouvoir les citer, les défendre et les expliquer. Si nous sommes humbles et assidus dans le ministère et dans notre étude biblique individuelle, notre mentalité ressemblera davantage à celle de Christ.- TG2014 15/10 § 17 Une autre preuve convaincante de l’amour que Jésus portait aux gens qu’il enseignait était son empressement à les servir. Dans sa vie préhumaine déjà, le Fils de Dieu avait toujours été attaché à l’humanité. Sur la terre, Jésus ne s’attendait pas à être servi. Au contraire, il a dit : “ Le Fils de l’homme est venu, non pas pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup. ” (Matthieu 20:28). Sa vie a été à la hauteur de ces paroles. Jésus comblait humblement les besoins des gens qu’il enseignait. Il se dépensait volontiers pour eux. Il a parcouru à pied la Terre promise dans tous les sens. Il a effectué des centaines de kilomètres au cours de ses tournées de prédication afin de rencontrer le plus de gens possible. À l’inverse des Pharisiens et des scribes orgueilleux, il est resté humble et abordable. Toutes sortes de gens venaient le trouver sans crainte. Bien que parfait, Jésus n’en était pas moins humain, sujet à la fatigue et à la faim. Mais même lorsqu’il était fatigué, qu’il avait besoin de repos ou de tranquillité pour prier, il faisait passer les besoins des autres avant les siens. Marc 1:35-39. Jésus a pu déclarer à bon droit : “ Je vous ai donné l’exemple. ”Jean 13:5-15 – TG2002 15/8 p14 Marc 1:40-42 - On note avec intérêt la réaction de Jésus lorsqu’un lépreux l’a approché pour le supplier de le guérir. Au lieu de chasser cet homme que tout le monde fuyait, Jésus a usé de compassion envers lui et a respecté sa dignité. Ce qu’il a vu, c’était un humain pitoyable qui avait besoin de secours. . Jésus sait que ce lépreux n’a pas le droit d’être là. Pourtant, il ne le renvoie pas. Le cœur ému, il a exprimé sa compassion en agissant de suite. Il a tendu la main, a touché le lépreux et l’a guéri. Jésus était parfaitement capable de guérir cet homme à distance. Pourtant, il a choisi de tendre la main et de le toucher. La lèpre a disparu instantanément. La lèpre. Il s’agissait de la plus repoussante de toutes les maladies, et elle exigeait de sévères mesures de surveillance, notamment l’isolement prolongé ainsi que des examens attentifs et répétés afin de déterminer quand la guérison était acquise. . Il fallut donc une grande mesure de foi au lépreux impur qui dit à Jésus : “ Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. ” Non seulement Jésus le voulut bien, mais il montra aussi qu’il avait le pouvoir de guérir cette maladie repoussante en ordonnant : “ Deviens pur. ” Puis il recommanda à l’homme guéri : “ Va te montrer au prêtre et offre le don que Moïse a prescrit. ” Nous qui sommes des disciples de Jésus, que pouvons-nous faire pour refléter comme lui la dignité de notre Père ? Une manière d’imiter Jésus consiste à nous imprégner de l’idée que tous les humains, quels que soient leur rang social, leur état de santé ou leur âge, méritent l’honneur et le respect quand nous prêchons – TG2008 15/8 p15 1:44 — Pourquoi Jésus ne voulait-il pas que ses miracles soient rendus publics ? Plutôt que les gens tirent des conclusions à partir de rapports sensationnels ou peut-être déformés, Jésus voulait qu’ils constatent par eux-mêmes qu’il était le Christ, afin que ce soit sur ce constat qu’ils décident ou non de le suivre. - TG2008 15/2 p28 Jésus avait remarqué qu’au moins quelques-uns de ces collecteurs d’impôts et de ces pécheurs voulaient changer. Ces personnes n’étaient pas venues chez Matthieu seulement pour manger. Elles étaient là parce qu’elles suivaient Jésus (Marc 2:15). Malheureusement, la plupart des Pharisiens ne voyaient pas en ces personnes ce que Jésus voyait. Ils les considéraient comme des pécheurs qui ne changeraient jamais. Comme ils étaient différents du Dieu juste et miséricordieux qu’ils prétendaient adorer ! – TG2017 Novembre p16 §15 Quinze siècles plus tard, près de Jéricho reconstruite, Jésus Christ rendit la vue à un mendiant aveugle. En le suppliant d’avoir pitié de lui, cet homme reconnaissait que Jésus avait le soutien de Dieu. Pour leur part, la majorité des chefs religieux juifs et de leurs partisans refusaient de voir en ces miracles une preuve que Jésus accomplissait l’œuvre de Dieu, et ils le dénigraient (Marc 2:15, 16). Même quand ils eurent la preuve que Jésus, qu’ils avaient fait mettre à mort, avait été ressuscité, ils refusèrent d’y voir l’intervention de Dieu. Au contraire, ils furent les premiers à persécuter les disciples pour les empêcher d’“ annoncer la bonne nouvelle du Seigneur Jésus ”. Mais des Juifs, et plus tard beaucoup de non-Juifs, prêtèrent attention à ces événements et surent en tirer les bonnes conclusions. Ils discernèrent clairement que Dieu avait rejeté les dirigeants juifs présomptueux pour accorder son soutien aux disciples humbles de Jésus Christ. – TG2001 1/6 p12 §3 2:18. Marc donne des précisions sur des coutumes, des termes, des croyances et des lieux susceptibles de ne pas être connus des lecteurs non Juifs. Il explique que les Pharisiens “ avaient l’habitude de jeûner ”, que “ qorbân ” est “ un don voué à Dieu ”, que les Sadducéens “ disent qu’il n’y a pas de résurrection ” et que le temple était “ en face ” du “ mont des Oliviers ”. Puisque la généalogie du Messie n’intéresserait avant tout que des Juifs, il l’omet complètement. Marc nous laisse ici un bel exemple. Que nous prêchions ou que nous prononcions un exposé lors d’une réunion de la congrégation, nous devons prendre en considération le milieu d’où sont issus nos auditeurs. – TG2008 15/2 p28 2:18-21 - Quand Jésus expliqua pourquoi ses disciples ne jeûnaient pas comme les Pharisiens et les disciples de Jean, Christ Jésus fit remarquer que si on coud un morceau d’étoffe non rétrécie à un vieux vêtement, on agrandit la déchirure. Au lavage le morceau rétrécit, tire sur le vieux vêtement et le déchire. Cet exemple aurait dû aider les auditeurs de Jésus à comprendre qu’il était temps pour eux de le suivre et qu’il était mal de chercher à imposer leurs pratiques à ses disciples. Jésus aidait les disciples de Jean à comprendre que personne ne devait s’attendre à ce que les chrétiens se conforment aux vieilles pratiques du judaïsme, telles que le jeûne rituel. Il n’était pas venu pour rapiécer et prolonger d’anciens modes d’adoration usés jusqu’à la corde qui étaient prêts d’être abandonnés. Le christianisme ne serait pas modelé sur le judaïsme de l’époque ni sur ses traditions humaines. Non, il ne ressemblerait pas à une pièce neuve cousue sur un vieux vêtement, ni à du vin nouveau mis dans une vieille outre - it-1 p559 Satan ne peut pas forcer les gens à faire ce qu’ils ne veulent pas faire. Satan et les démons ont d’autres limites. Par exemple, on ne lit nulle part dans la Bible qu’ils peuvent savoir ce qu’il y a dans notre esprit et dans notre cœur. Jéhovah et Jésus sont les seuls à avoir cette capacité (Marc 2:8). Mais faut-il avoir peur de dire certaines choses ou de prier à haute voix ? Satan ou les démons risquent-ils de se servir de ce qu’ils entendent pour nous causer du tort ? La réponse est non. Pourquoi ? Réfléchissons : Nous ne craignons pas d’accomplir de belles choses au service de Jéhovah simplement parce que Satan pourrait nous voir. Pareillement, nous ne devrions pas avoir peur de prier à haute voix simplement parce que Satan pourrait nous entendre. En fait, la Bible contient de nombreux exemples de serviteurs de Dieu qui ont prié à haute voix ; et elle ne dit nulle part qu’ils ont eu peur que Satan les entende. Si nous faisons le maximum pour que nos paroles et nos actions plaisent à Jéhovah, nous pouvons être sûrs qu’il ne laissera pas Satan nous causer un tort durable. Nous devons connaître notre ennemi, mais nous ne devons pas nous laisser terrifier par lui. Avec l’aide de Jéhovah, même des humains imparfaits peuvent vaincre Satan. Si nous nous opposons à lui, il fuira loin de nous. – TG2018 Mai p26 §16,17
  4. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 9 AVRIL 2018 - MATTHIEU 27-28.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 9 AVRIL 2018 - MATTHIEU 27-28.pdf JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MATTHIEU 27-28 Matthieu 27:51 : Que signifie le fait que le rideau s’est déchiré en deux ? (nwtsty, notes d’étude). « Et, voyez, le rideau du sanctuaire se déchira en deux, du haut en bas ; et la terre trembla, et les rochers se fendirent. Rideau : Ce magnifique rideau, richement décoré, séparait le Très-Saint du Saint dans le temple. La tradition juive indique que ce lourd rideau faisait environ 18 m de long, 9 m de large et 7 cm d’épaisseur. En déchirant le rideau en deux, Jéhovah exprime sa colère contre les meurtriers de son Fils et fait aussi savoir que l’accès au ciel est désormais possible (Hé 10:19, 20). Sanctuaire : Le terme grec naos désigne ici l’édifice central, constitué du Saint et du Très-Saint. nwtsty,note d’étude Le jour de la mort de Jésus, à environ 15 heures, un tremblement de terre eut lieu, qui fendit les rochers, ouvrit les tombes de souvenir et fit sortir des corps de leurs sépultures. Le rideau du sanctuaire du temple reconstruit par Hérode se déchira en deux, de haut en bas. Avant cela, des ténèbres avaient recouvert le pays. Certains pensent à une activité volcanique, car les volcans crachent souvent de la fumée et de la poussière qui obscurcissent le ciel. Toutefois, rien n’indique vraiment qu’une activité volcanique ait accompagné le tremblement de terre – it-2 p1098 Au moment de la mort de Jésus, Dieu exprima sa colère en faisant se déchirer en deux, de haut en bas, l’épais et lourd rideau qui séparait le Très-Saint du Saint. Les prêtres qui accomplissaient leur service dans le Saint purent voir l’intérieur du Très-Saint et prendre conscience que ce compartiment ne contenait pas d’Arche représentant la présence de Dieu parmi eux. Cette action de Dieu confirma que les sacrifices propitiatoires offerts par le grand prêtre juif n’avaient plus de valeur et que les services de la prêtrise lévitique n’étaient plus utiles - it-2 p1100 Le rejet de l’Israël naturel fut certainement rendu manifeste à la mort de Jésus sur le poteau de supplice, quand l’épais rideau qui séparait le Très-Saint du Saint dans le temple de Jérusalem se déchira en deux, “du haut en bas”. Au même instant “la terre trembla, et les masses rocheuses se fendirent”. C’étaient là des actes de puissance accomplis par le Dieu qui avait régné en ce lieu de façon typique, et ces miracles indiquaient qu’il rejetait la nation d’Israël et sa religion. Matthieu 27:51. Mais les futurs membres de l’organisation visible que Jéhovah Dieu allait sous peu édifier étaient laissés à Jérusalem. Jésus les recommanda à Dieu, qui abandonnait la ville terrestre au profit de quelque chose de supérieur (Jean 17:9-15). Ainsi, Jéhovah restait fidèle à son organisation, montrant une considération particulière pour leurs ancêtres Abraham, Isaac, Jacob et les douze fils de Jacob – ws chap17 p143 §16 L’apôtre Paul explique que le rideau du tabernacle séparant le Très-Saint du Saint représente la chair de Jésus. Quand ce dernier sacrifia sa vie, le rideau en question se déchira en deux, montrant que désormais la chair de Jésus ne constituait plus une barrière lui interdisant l’accès auprès de Jéhovah dans les cieux. Sur la base du sacrifice de Jésus, ses sous-prêtres oints et morts dans la fidélité pourraient, eux aussi et en temps voulu, accéder au ciel Hébreux 9:3 ; 10:19, 20. - re p161 Le rideau qui séparait le Saint du Très-Saint figurait le corps de chair de Jésus (Hébreux 10:19, 20). Cette barrière empêchait en effet Jésus d’entrer en présence de son Père tant qu’il était un homme vivant sur la terre (1 Corinthiens 15:50). À sa mort, “ le rideau du sanctuaire se déchira en deux, du haut en bas ”. (Matthieu 27:51.) Cet événement spectaculaire a été le signe que la barrière interdisant à Jésus d’entrer dans le ciel avait été enlevée. Trois jours plus tard, Jéhovah Dieu opérait un miracle extraordinaire en ressuscitant Jésus, non sous la forme d’un humain mortel de chair et de sang, mais sous la forme d’une créature spirituelle glorieuse “ vivant pour toujours ”. (Hébreux 7:24.) Quarante jours plus tard, Jésus montait au ciel et entrait dans le véritable “ Saint des Saints ” “ pour paraître (...) pour nous devant la personne de Dieu ”. — Hébreux 9:24. – TG1996 1/7 p15 §9 Mt 28:7 : Comment l’ange de Jéhovah a-t-il honoré les femmes venues à la tombe de Jésus ? (nwtsty,note d’étude). « Et allez vite dire à ses disciples qu’il a été relevé d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez. Voilà, je vous l’ai dit »” Dire à ses disciples qu’il a été relevé : Ces femmes sont non seulement les premières parmi les disciples à être informées de la résurrection de Jésus, mais aussi celles qui ont été chargées d’informer les autres disciples (Mt 28:2, 5, 7). Selon la tradition juive non conforme aux Écritures, le témoignage d’une femme n’était pas recevable devant une cour de justice. En revanche, l’ange de Jéhovah honore les femmes en leur confiant cette mission réjouissante. nwtsty,note d’étude Les Pharisiens ne voulaient pas qu’on enseigne la Loi aux femmes, mais Jésus a accordé beaucoup de temps et d’énergie à certaines pour les enseigner. Et, alors que la tradition prétendait que les femmes étaient trop peu dignes de confiance pour donner un témoignage crédible, Jésus a honoré plusieurs d’entre elles du privilège d’être les premières à le voir après sa résurrection, les chargeant même d’aller rapporter cet événement capital à ses disciples masculins. – cf chap15 §18 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Mais qu’a ressenti Jéhovah le 14 Nisan 33 ? Qu’a-t-il éprouvé en voyant Jésus trahi, puis arrêté en pleine nuit par une foule en colère ? Jésus tourné en ridicule, couvert de crachats, frappé à coups de poing ? Jésus fouetté, le dos en lambeaux ? Jésus cloué par les mains et les pieds sur un poteau en bois et laissé pendu ainsi, exposé aux insultes ? Qu’a ressenti ce Père quand son Fils bien-aimé a crié vers lui dans les affres de l’agonie ? Quand il a rendu son dernier souffle et que, pour la première fois depuis le début de la création, son cher Fils a cessé d’exister ? Matthieu 27:26, 38-44, 46. Jéhovah éprouve des sentiments, et la douleur qu’il a ressentie à la mort de son Fils est inexprimable. Il y a un mot en revanche pour exprimer la raison pour laquelle il a permis cette mort. Pourquoi le Père s’est-il soumis à un tel tourment ? Jean 3:16 nous révèle quelque chose d’extraordinaire. Ce verset est si fondamental qu’on l’a appelé “ l’Évangile en miniature ”. Il déclare : “ Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. ” Le mobile de Jéhovah tient donc en un mot : amour. Jamais personne n’a manifesté un si grand amour. – TG2003 1/7 p14 §7,8 La communication de Dieu avec les humains est-elle entravée par la diversité des langues et par des variations mineures dans les traductions ? Non. Par exemple, nous ne connaissons que quelques-uns des mots prononcés par Jésus dans la langue d’origine (Mat. 27:46). Mais Jéhovah a veillé à ce que le message de Jésus soit diffusé en grec et, au fil du temps, en d’autres langues. Plus tard, les manuscrits bibliques ont été copiés et recopiés par des juifs et des chrétiens, ce qui en a assuré la protection. Ils ont également été traduits dans beaucoup d’autres langues. Malgré une opposition acharnée, Jéhovah a veillé à ce que sa Parole soit l’ouvrage le plus traduit de l’Histoire – TG2015 15/12 Lorsque vous imaginez Jésus pendu au poteau de supplice, en train d’agoniser lentement, qu’est-ce qui vous vient à l’esprit ? Est-ce le sacrifice rédempteur qu’il a offert en faveur de l’humanité pécheresse ? L’amour extraordinaire que Jéhovah a manifesté en fournissant ce sacrifice ? Ou bien éprouvez-vous les mêmes sentiments que l’officier romain, qui s’est exclamé : “ Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu. ” (Matthieu 27:54). Il s’agit là assurément de réactions appropriées. Toutefois, rappelez-vous les dernières paroles prononcées par Jésus sur le poteau de supplice : “ Cela s’est accompli ! ” (Jean 19:30). Qu’est-ce qui s’était accompli ? Jésus a réalisé de nombreuses choses, aussi bien durant sa vie que par sa mort, mais n’est-ce pas principalement pour régler la question de la souveraineté de Jéhovah qu’il est venu sur la terre ? N’était-il pas annoncé que lui, la “ semence ”, devrait subir l’épreuve suprême de la part de Satan pour laver le nom de Jéhovah de tout opprobre (Isaïe 53:3-7) ? Il s’agissait de lourdes responsabilités ; pourtant, Jésus s’en est pleinement acquitté. Il pouvait vraiment dire que cela s’était accompli. Jésus savait bien que ce n’étaient pas seulement sa sécurité ou ses intérêts personnels qui étaient en jeu. Il voulait accomplir la volonté de son Père et soutenir sa souveraineté, quoi qu’il lui en coûte. Si nous n’imitons pas Jésus en gardant clairement à l’esprit la question principale, nous courons en permanence le risque de transiger ou de ne pas faire ce qu’il faut. Pourquoi cela ? Parce que nous pourrions facilement être victimes des manœuvres de Satan, qui est passé maître dans l’art de faire paraître désirable ce qui est mauvais, comme il l’a fait avec Ève. – TG2007 1/12 p26 §10 Selon les quatre Évangiles, après qu’on a descendu le corps de Jésus du poteau, Joseph l’a enveloppé dans une toile de lin fin et l’a déposé dans sa tombe (Mat. 27:59-61). La Bible parle nommément d’une seule personne qui a aidé Joseph : Nicodème, qui a apporté des aromates d’enterrement. Étant donné le rang social de ces deux hommes, ils n’ont probablement pas déplacé le corps eux-mêmes. Ils l’ont sans doute plutôt fait transporter et enterrer par des serviteurs. Quoi qu’il en soit, ce que ces deux hommes ont entrepris était une affaire sérieuse. En effet, des Juifs qui touchaient un cadavre se rendaient impurs, ne pouvaient participer à aucune cérémonie pendant sept jours, et rendaient impur tout ce qu’ils touchaient (Nomb. 19:11). Dans cet état, ils devraient rester à l’écart pendant la semaine de la Pâque et manquer tous ses rites et ses réjouissances (Nomb. 9:6). En s’occupant de l’enterrement de Jésus, Joseph a aussi pris le risque de subir les moqueries de ses collègues. Mais maintenant, il était prêt à assumer sa décision d’enterrer Jésus dignement et de se faire connaître publiquement comme un de ses disciples. Cette histoire soulève une question que nous devrions tous nous poser : Notre rang social, notre carrière professionnelle, nos biens matériels, nos liens familiaux ou même notre liberté comptent-ils plus pour nous que notre relation avec Jéhovah ? – TG2017 Octobre p20 Quelques heures après cette prière, Jésus a été exécuté. Mais il n’est pas resté endormi dans la mort longtemps, du vendredi après-midi au dimanche matin seulement (Matthieu 27:57–28:6). “ Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité, a rapporté l’apôtre Pierre ; c’est un fait dont nous sommes tous témoins. ” (Actes 2:31, 32). Jésus a-t-il pu se ressusciter lui-même ? Non, car selon la Bible, les morts “ ne savent rien ”. (Ecclésiaste 9:5.) C’est “ le seul vrai Dieu ”, le Père céleste de Jésus, qui l’a ressuscité. – RV2005 22/4 Dieu nous ordonne de parler de lui. Son Fils, Jésus Christ, a donné ce commandement aux chrétiens: “Allez donc et faites des disciples des gens de toutes les nations.” (Matthieu 28:19, 20). Les jeunes ont, comme les autres, la responsabilité de participer à cette œuvre. “Louez Jéhovah (...), jeunes hommes et vous aussi, vierges, vieillards avec les garçons, dit un psalmiste. Qu’ils louent le nom de Jéhovah, car son nom seul est d’une hauteur inaccessible! Sa dignité est au-dessus de la terre et du ciel.” (Psaume 148:7, 12, 13). Vous n’avez pas à considérer cette mission comme un fardeau. C’est bien plutôt un privilège, car elle fait de vous un des “collaborateurs de Dieu”. — 1 Corinthiens 3:9. – RV1994 22/9 Pourquoi est-il nécessaire de se vouer à Jéhovah avant de se faire baptiser ? Un an avant de demander à ses disciples de faire d’autres disciples et de les baptiser, Jésus a indiqué ce qu’il faudrait faire pour le suivre (Mat. 28:19, 20). Lors d’une discussion avec les apôtres et d’autres disciples, il a dit : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et prenne son poteau de supplice et me suive continuellement » (Mat. 16:24). Les étudiants de la Bible qui veulent pratiquer toutes les choses que Jésus a commandées doivent donc se renier en se vouant totalement à Jéhovah. Ils font ainsi de la volonté de Jéhovah la chose la plus importante de leur vie. Quand ils se font baptiser, ils montrent clairement aux autres qu’ils se sont reniés et qu’ils sont déterminés à servir Dieu avec toutes leurs capacités, leurs forces et leurs ressources. C’est pour ces raisons que l’orateur demande aux candidats au baptême de confirmer qu’ils se sont voués à Jéhovah pour faire sa volonté. – TG2018 Mars encadré Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Comment Judas Iscariote est-il mort ? Matthieu 27:5 déclare que Judas s’est pendu, alors qu’Actes 1:18 dit que, “étant tombé la tête en avant, il a éclaté avec fracas par le milieu, et tous ses intestins se sont répandus”. Tandis que Matthieu semble parler de la façon dont Judas a tenté de se suicider, le livre des Actes en décrit les résultats. Judas a probablement attaché une corde à la branche d’un arbre, l’a passée autour de son cou, et a tenté de se pendre en sautant au-dessus d’un escarpement. Il semble que la corde ou la branche se soit rompue de sorte qu’il est tombé et a éclaté sur les rochers en contrebas. La topographie des alentours de Jérusalem rend cette conclusion plausible.- TG1992 15/7 p6-7 27:3-5 — Sur quoi portaient ‘ les remords dont Judas a été pris ’ ? Rien n’indique que les remords de Judas traduisaient la repentance véritable. Au lieu de chercher le pardon de Dieu, il a confessé sa faute aux prêtres en chef et aux anciens. Ayant commis “ un péché qui fait encourir la mort ”, Judas était à juste raison accablé par la culpabilité et le désespoir. Ses remords étaient dus à sa situation désespérée. En plus d’avoir commis le crime de livrer un innocent et de contribuer à sa mort, il se rendit coupable de suicide – TG200815/1 p31 Le traître devait recevoir 30 pièces d’argent — le prix d’un esclave. Matthieu a précisé que Jésus avait été trahi pour cette somme dérisoire, établissant un lien avec le contenu de Zacharie 11:12, 13. Mais pourquoi a-t-il affirmé que cela avait été annoncé “ par l’intermédiaire de Jérémie le prophète ” ? À l’époque de Matthieu, le livre de Jérémie figurait peut-être en premier dans un ensemble de livres bibliques qui comprenait celui de Zacharie. Judas n’a jamais dépensé l’argent que lui avait rapporté sa trahison ; il l’a jeté dans le temple, puis s’en est allé se suicider - — Mat. 27:3-10 – TG2011 15/8 p13 Une autre question se pose à propos de la mort de Judas : qui acheta le champ de sépulture avec les 30 pièces d’argent ? D’après Matthieu 27:6, 7, les prêtres en chef décidèrent qu’ils ne pouvaient mettre l’argent dans le trésor sacré, et ce sont eux qui achetèrent le champ avec. Quant au récit d’Actes 1:18, 19, il dit à propos de Judas : “ Ce même homme donc a acheté un champ avec le salaire de l’injustice. ” La réponse à la question semble être la suivante : ce sont les prêtres qui achetèrent le champ, mais comme c’était avec l’argent de Judas, on pouvait lui en attribuer l’achat - it-2 p77-78 Dans tout l’Empire romain, aucun roi ne pouvait régner sans le consentement de César. C’est pourquoi Pilate se concentra apparemment sur la question de la royauté de Jésus durant son interrogatoire (Mt 27:11) C’est l’accusation selon laquelle Jésus prétend être roi qui retient l’attention de Pilate. Il rentre donc dans le palais, appelle Jésus et l’interroge: “Es-tu le roi des Juifs?” En d’autres termes, as-tu violé la loi en te prétendant roi à la place de César ? – TG1990 1/12 p9 Le Messie garderait le silence devant ses accusateurs. Isaïe a prophétisé : “ Il était serré de près, et il se laissait affliger ; pourtant il n’ouvrait pas la bouche. Il était mené comme un mouton à l’abattage ; et comme une brebis qui devant ses tondeurs est devenue muette, lui non plus n’ouvrait pas la bouche. ” (Is. 53:7). Tandis que Jésus “ était accusé par les prêtres en chef et les anciens, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit : ‘ N’entends-tu pas tout ce qu’ils déposent contre toi ? ’ Mais [Jésus] ne lui répondit pas, non, pas un mot, si bien que le gouverneur s’étonnait grandement ”. (Mat. 27:12-14.) Jésus n’a pas insulté ses détracteurs. Nous pouvons apprendre beaucoup à ce propos d’un homme qui fut un modèle de circonspection : Jésus. Lui savait quand il était ‘ temps de se taire ’. Par exemple, quand les prêtres en chef et les anciens l’accusèrent faussement devant Pilate, il “ ne répondit rien ”Il ne voulait pas dire quoi que ce soit qui puisse entraver l’accomplissement de la volonté de Dieu à son égard. Il a préféré laisser ses antécédents parler pour lui. Il était conscient que même la vérité n’aurait pas changé l’esprit et le cœur orgueilleux de ses opposants. Il n’a donc pas tenu compte de leur accusation et a refusé de rompre un silence voulu – TG2011 15/8 p14 Quels crimes Barabbas va-t-il commis ? ▪ Les quatre Évangiles mentionnent Barabbas, l’homme que le gouverneur romain Ponce Pilate a libéré à la place de Jésus. Ils en parlent comme d’“ un prisonnier célèbre ” et d’“ un bandit ”. (Matthieu 27:16) Il était détenu par les Romains “ avec les séditieux, qui dans leur sédition avaient commis un meurtre ”. — Marc 15:7. Bien qu’il n’existe aucune preuve profane des crimes commis par Barabbas, le fait qu’il soit mis avec les séditieux amène des biblistes à l’associer aux factions actives dans l’Israël du Ier siècle. L’historien Flavius Josèphe rapporte que des bandes de hors-la-loi jouaient un rôle de premier plan dans les luttes sociales de l’époque ; ces criminels prétendaient défendre les paysans juifs opprimés. La rébellion contre ce qui était considéré comme des injustices de la part des Romains et de la noblesse juive a atteint des proportions dramatiques au milieu du Ier siècle de notre ère. Les bandes de hors-la-loi ont plus tard constitué une bonne partie des forces juives qui ont chassé les Romains de Judée en 66 de notre ère. Barabbas appartenait peut-être à un groupe de brigands des campagnes, déclare un dictionnaire biblique (The Anchor Bible Dictionary). Ces brigands étaient populaires parmi le commun peuple, car ils s’attaquaient à la classe dirigeante nantie d’Israël et causaient des troubles pour ébranler le gouvernement romain. ”- TG2011 1/4 p10 Se laver les mains - Par ce geste symbolique, on affirmait son innocence ou on déniait toute responsabilité dans une certaine action. Pilate tenta de dégager sa responsabilité dans la mort de Jésus en se lavant les mains devant la foule et en disant : “ Je suis innocent du sang de cet homme. À vous de voir ! ” — Mt 27:24. Pilate a peut-être voulu faire ce qui était juste, mais il a aussi cherché à se protéger et à plaire à la foule. Finalement, il a fait passer sa carrière avant sa conscience et la justice. Il a demandé de l’eau, et s’est lavé les mains pour décliner toute responsabilité dans la mort qu’il allait maintenant autoriser – TG2005 15/9 p12 Désirant davantage satisfaire la foule qu’accomplir ce qu’il sait être juste, Pilate accède à la demande du peuple et relâche Barabbas. Jésus est alors emmené, dépouillé de ses vêtements et fouetté. Mais il ne s’agit pas d’une flagellation ordinaire. Le plus terrible instrument pour fouetter était appelé flagellum. Il était formé d’un manche auquel était fixées plusieurs cordes ou lanières de cuir. Ces lanières étaient alourdies de morceaux déchiquetés d’os ou de métal pour rendre les coups plus douloureux et plus efficaces. Le nom grec phragéllion (“ fouet ”, Jn 2:15) venait du latin flagellum. Le verbe apparenté phragélloô signifie “ flageller ”. — Mt 27:26 - TG1991 1/1 p9 À deux reprises ce jour-là, on a craché sur Jésus — d’abord les chefs religieux, puis les soldats romains. Matthieu 27:27-30. En supportant ces outrages sans se plaindre, Jésus a réalisé la prophétie suivante : “ Je n’ai pas caché ma face aux humiliations et aux crachats. ” — Isaïe 50:6. Cracher sur quelqu’un ou lui cracher au visage était un acte de profond mépris, d’inimitié ou d’indignation, une humiliation pour la victime - cf p172 Quelle était la couleur du vêtement que portait Jésus le jour de sa mort ? Certains prétendent que les récits bibliques se contredisent au sujet de la couleur du manteau dont on revêtit Jésus Christ le jour de son exécution. Matthieu écrivit que les soldats “ le couvrirent d’un manteau écarlate ” (Mt 27:28), alors que selon Marc et Jean il était pourpre (Mc 15:17 ; Jn 19:2). Toutefois, plutôt qu’une contradiction, ces différences quant à la couleur du manteau sont ni plus ni moins la preuve que les rédacteurs des Évangiles écrivirent chacun de son côté et n’étaient pas de connivence. Matthieu décrivit le manteau tel qu’il lui sembla être, c’est-à-dire selon son estimation de la couleur et il mit l’accent sur la nuance rouge du vêtement. Marc et Jean insistèrent moins sur la teinte rouge et la qualifièrent de pourpre. “ Pourpre ” peut désigner toute couleur alliant le bleu et le rouge. Marc et Jean s’accordent donc avec Matthieu pour dire que le vêtement était rouge dans une certaine mesure. Évidemment, l’environnement et les reflets de lumière purent lui donner des tons différents. Une masse d’eau change de teinte selon la couleur du ciel et le reflet de la lumière à un moment donné. Par conséquent, si on considère ces facteurs, on se rend compte que les rédacteurs des Évangiles ne se contredirent pas lorsqu’ils indiquèrent la couleur du manteau dont les soldats romains couvrirent le Christ par dérision le dernier jour de sa vie humaine. - it-1 p552 Les soldats romains, pour tourner en dérision la royauté du Christ et probablement aussi pour ajouter à ses souffrances, tressèrent une couronne d’épines et la posèrent sur sa tête (Mt 27:29) Plusieurs hypothèses ont été avancées quant à la plante utilisée. Toutefois, les rédacteurs des Évangiles ne la nomment pas. - it-1 p557 Qui a porté le poteau de supplice de Jésus ? Jean (19:17) déclare: “Et, portant lui-même le poteau de supplice, il sortit vers le lieu qu’on appelle Lieu du Crâne et qui s’appelle Golgotha en hébreu.” Mais Matthieu (27:32), Marc (15:21), et Luc (23:26) disent que, ‘comme ils sortaient, Simon de Cyrène fut réquisitionné pour porter le poteau de supplice’. Ainsi que Jean l’a dit, Jésus a porté son poteau de supplice. Toutefois, dans son récit condensé, Jean n’a pas précisé que, plus tard, Simon a été réquisitionné pour porter le poteau. Les récits des Évangiles concordent donc sur ce point. – TG1992 15/7 p6 Il semble que le service obligatoire existait déjà aux temps bibliques. Voici ce que déclare un livre d’histoire : “ Outre les impôts et les charges exigés des habitants de Judée, il y avait une corvée travail non rémunéré exigé par les pouvoirs publics. Il s’agissait d’une vieille institution du Moyen-Orient que les autorités hellénistiques et romaines avaient perpétuée. (...) Le Nouveau Testament aussi mentionne des exemples de corvée en Judée, preuve que cette pratique était courante. Conformément à cette coutume, les soldats ont obligé Simon de Cyrène à porter la croix le poteau de supplice de Jésus (Matthieu 27:32). Une disposition similaire existe de nos jours dans certains pays, où l’État ou les pouvoirs locaux contraignent les citoyens à participer à diverses formes de travaux d’utilité publique. Il peut s’agir de tâches ponctuelles, telles que le creusement de puits ou la construction de routes, ou bien d’activités périodiques, telles qu’une participation hebdomadaire à l’entretien de la voirie, d’écoles ou d’hôpitaux. Quand ce service civil est pour le bien de la collectivité, qu’il n’est pas lié à la fausse religion ni ne heurte leur conscience de quelque autre façon, les Témoins de Jéhovah, souvent, s’y soumettent (1 Pierre 2:13-15). Cela donne généralement un excellent témoignage et réduit parfois au silence ceux qui accusent faussement les Témoins de s’opposer aux gouvernements – TG1996 1/5 p19 §17,18 Il était prédit au sujet du Messie qu’on lui donnerait “ une plante vénéneuse ” pour nourriture (Ps 69:21). Cela se réalisa avant qu’il ne soit attaché sur un poteau, quand on lui offrit du vin mêlé de fiel. Mais après l’avoir goûté, Jésus refusa ce narcotique qui était probablement destiné à alléger ses souffrances. En rapportant l’accomplissement de la prophétie, Matthieu (27:34) employa le mot grec kholê (fiel), qu’on trouve aussi en Psaume 69:21 dans la Septante. Toutefois, le récit de l’Évangile selon Marc parle de myrrhe (Mc 15:23), ce qui a suscité l’idée qu’en l’occurrence la “ plante vénéneuse ” ou le “ fiel ” était de la “ myrrhe ”. Autre hypothèse : le breuvage additionné de drogue contenait et du fiel et de la myrrhe. - it-2 p600 À l’époque où Jésus Christ était sur la terre, les soldats romains buvaient un vin léger et sur, ou aigre, appelé en latin acetum (vinaigre), ou posca s’il était allongé avec de l’eau. C’est probablement cette boisson qu’on proposa à Jésus Christ alors qu’il était sur le poteau de supplice. Jésus refusa de boire le vin aigre additionné d’une drogue, de la myrrhe (ou du fiel), qu’on lui présenta pour atténuer ses souffrances (Mt 27:34 - Ps 69:21). Toutefois, juste avant d’expirer, il reçut du vin aigre non additionné qui imbibait une éponge qu’on porta à sa bouche - it-2 p1161 Quel crime les deux malfaiteurs exécutés en même temps que Jésus avaient-ils commis ? La Bible qualifie ces malfaiteurs de “ bandits ”, ou de “ voleurs ”. (Matthieu 27:38) Les dictionnaires bibliques expliquent que les Écritures désignent les délinquants par divers termes en fonction des crimes commis. Le mot grec kléptês s’appliquait à un voleur qui agissait par ruse pour ne pas attirer l’attention. Il est employé à propos de Judas Iscariote, qui prélevait furtivement de l’argent dans la caisse des disciples (Jean 12:6). Le mot lêstês s’appliquait pour sa part à un individu qui s’emparait du bien d’autrui par violence ; il pouvait même désigner un révolutionnaire, un insurgé ou un partisan. C’est le terme employé à propos des deux malfaiteurs exécutés en même temps que Jésus. L’un d’eux a d’ailleurs reconnu la gravité de leurs méfaits : “ Nous recevons pleinement ce que nous méritons pour les choses que nous avons commises. ” (Luc 23:41). Ces paroles laissaient entendre que leurs actes étaient autrement plus graves que des vols. Barabbas est lui aussi appelé lêstês. Ce n’était pas simplement un voleur. Si les malfaiteurs exécutés en même temps que Jésus ont sans doute commis quelque rapine, il est fort probable qu’ils se soient aussi rendus coupables de sédition, voire de meurtre. Quoi qu’il en soit, le gouverneur romain Ponce Pilate a estimé qu’ils méritaient d’être mis à mort sur un poteau de supplice. – TG2012 1/2 p14 Alors qu’il agonisait sur le poteau de supplice, Jésus s’écria vers la neuvième heure, soit vers 15 heures : “ Éli, Éli, lama sabaqthani ? ” (“ Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ”) (Mt 27:46 ; Mc 15:34). Des gens qui se tenaient là crurent qu’il appelait Élie. Peut-être comprirent-ils mal ses paroles parce que son atroce souffrance rendait ses paroles indistinctes, ou alors parce que son dialecte était différent du leur (Mt 27:47 ; Mc 15:35). En criant vers son Père céleste, en le reconnaissant comme son Dieu, Jésus accomplissait Ps. 22:1. Jésus n’avait pas perdu foi en son Père céleste. Il savait que Dieu lui retirerait Sa protection au moment de sa mort et que son intégrité serait ainsi pleinement mise à l’épreuve - it-1 p722 L’ouverture des tombes à la mort de Jésus. Le passage de Matthieu 27:52, 53 touchant “ les tombes de souvenir [qui] s’ouvrirent ” sous l’effet du tremblement de terre survenu au moment de la mort de Jésus a donné lieu à de nombreuses discussions, certains affirmant qu’une résurrection eut lieu. Cependant, une comparaison entre ce texte et les récits de résurrections montre que ces versets ne relatent pas une résurrection, mais disent simplement que des corps furent éjectés des tombes. Ce phénomène s’est produit plus récemment, en Équateur en 1949, puis en 1962 à Sonsón, en Colombie, où dans un cimetière 200 corps ont été projetés hors des tombes par une violente secousse sismique. — El Tiempo, Bogotá, Colombie, 31 juillet 1962 - it-2 p1087 Un officier commandait les quatre soldats qui mirent Jésus à mort. Ce centurion avait sans doute assisté à la discussion, devant Pilate, concernant la qualité de Fils de Dieu. Ayant été témoin du procès de Jésus, des autres événements qui eurent lieu quand on l’attacha sur un poteau ainsi que des phénomènes miraculeux qui se produisirent à sa mort, “ l’officier se mit à glorifier Dieu ”, disant : “ Réellement, cet homme était juste ” et : “ Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu. ” (Lc 23:47 ; Mt 27:54). C’est sans aucun doute à lui que Pilate demanda si Jésus était mort avant de donner son corps pour qu’il soit inhumé - it-2 434 Non pas ‘Dieu le Fils’, mais “Fils de Dieu” - Lorsque Jésus est mort, même les soldats romains qui se trouvaient là savaient qu’il n’était pas Dieu: “L’officier et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, voyant le tremblement de terre et ce qui arrivait, furent pris d’une grande peur et dirent: ‘Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu.’” (Matthieu 27:54). Ils ne dirent pas: “Celui-ci était Dieu”, ni: “Celui-ci était Dieu le Fils”, car Jésus et ses disciples avaient enseigné qu’il était le Fils de Dieu, non pas le Dieu Tout-Puissant qui aurait pris forme humaine. – TG1988 1/6 p11 §8 Après l’exécution de Jésus, les prêtres en chef et les Pharisiens sont allés dire à Pilate : « Monsieur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : “Après trois jours je dois être relevé.” Ordonne donc qu’on s’assure de la tombe jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent le dérober et ne disent au peuple : “Il a été relevé d’entre les morts !” et cette dernière imposture sera pire que la première. » Pilate leur a répondu : « Vous avez une garde. Allez, assurez-vous de la tombe comme vous l’entendez. » Et c’est exactement ce que les ennemis de Jésus ont fait (Mat. 27:62-66). Le corps de Jésus avait été déposé dans une tombe creusée dans le roc, dont l’entrée avait été fermée par une grande pierre. Voilà où les chefs religieux juifs voulaient que Jésus demeure sans vie pour toujours. Mais Jéhovah envisageait tout autre chose. Quand Marie la Magdalène et l’autre Marie sont venues à la tombe le troisième jour, la pierre avait été roulée et un ange était assis dessus. Il les a invitées à regarder à l’intérieur de la tombe pour constater qu’elle était vide. « Il n’est pas ici, leur a-t-il dit, car il a été relevé » (Mat. 28:1-6). Oui, Jésus était vivant ! Les évènements des 40 jours suivants n’ont laissé planer aucun doute : Jésus avait bien été ressuscité – TG2014 15/11 p3 § 8,9,10 Jésus précise : “ Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. ” (Matthieu 28 : 18). Détient-il vraiment un pouvoir si étendu ? Absolument. Il est l’archange, celui qui commande des myriades et des myriades d’anges. En qualité de “ chef de la congrégation ”, il dirige ses disciples sur la terre. Depuis 1914, il est Roi messianique au ciel. Son autorité s’étend même jusque dans la tombe, puisqu’il a le pouvoir de ressusciter les morts. En commençant par faire état de son immense pouvoir, Jésus indique que ce qu’il va dire ensuite n’est pas une simple suggestion, mais un commandement. Nous avons tout lieu d’obéir, car Jésus ne s’est pas arrogé ce pouvoir ; c’est Jéhovah qui le lui a conféré. Jésus énonce alors le mandat, dont le premier aspect tient en un mot : “ Allez. ” (Verset 19). Il s’agit donc de prendre l’initiative de communiquer le message du Royaume. L’objet du mandat, à savoir ‘ faire des disciples de gens d’entre toutes les nations, “ les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint » “ leur enseignant à observer tout ce que je vous ai commandé. ” (Verset 20) . Jésus conclut l’énoncé du mandat par ces paroles très rassurantes : “ Voyez, je suis avec vous tous les jours jusqu’à l’achèvement du système de choses. ” (Matthieu 28:20). Jésus est conscient qu’il a chargé ses disciples d’une lourde responsabilité. Il n’ignore pas non plus que l’œuvre de témoignage suscitera parfois des réactions hostiles (Luc 21:12). Mais nous n’avons aucune raison d’avoir peur. Notre Guide ne nous laisse pas livrés à nous-mêmes. N’est-il pas réconfortant de savoir que celui qui a “ tout pouvoir [...] dans le ciel et sur la terre ” est à nos côtés pour nous aider à nous acquitter de ce mandat ? cf p94-95 Peu après sa résurrection, Jésus a retrouvé plus de 500 éventuels futurs proclamateurs du Royaume. C’est peut-être en cette occasion qu’il a donné l’ordre d’apporter le message du Royaume aux « gens d’entre toutes les nations », une tâche impressionnante pour l’époque ! Il a prédit que cette activité monumentale se poursuivrait « jusqu’à l’achèvement du système de choses ». Et c’est le cas. (Mat. 28:19, 20) Après avoir confié à ses disciples la mission de prêcher, Jésus leur a promis : « Je suis avec vous » (Mat. 28:20). Ainsi, la vaste œuvre de prédication s’accomplirait sous sa direction – TG2015 15/11 p26-27 – Les disciples devaient-ils attendre passivement que les gens viennent à eux ? Absolument pas ! Après sa résurrection, Jésus a adressé ces mots à plusieurs centaines d’entre eux : « Allez donc et faites des disciples de gens d’entre toutes les nations, les baptisant [...], leur enseignant à observer tout ce que je vous ai commandé » (Mat. 28:19, 20). Quatre actions sont donc nécessaires : le message doit être prêché, le mobile doit pousser les chrétiens à prêcher, mobile effectué de notre plein gré par amour pour Jéhovah et pour notre prochain, les méthodes utilisées par Jésus, de maison en maison, et de l’ampleur de l’œuvre de prédication en prendre conscience et la durée de l’œuvre qui s’achèvera très prochainement. Jésus a dit : « Allez » ! Concernant cet ordre, un bibliste a fait ce commentaire : « “Aller” est le devoir de chaque croyant, que ce soit aller de l’autre côté de la rue ou aller de l’autre côté de l’océan » (Mat. 10:7 ; Luc 10:3). Jésus parlait-il seulement des efforts individuels de ses disciples ou pensait-il à une campagne de prédication organisée ? Puisqu’il serait impossible qu’une seule personne aille vers « toutes les nations », cette œuvre nécessiterait les efforts conjugués d’un grand nombre. C’est ce que Jésus a indiqué lorsqu’il a invité ses disciples à devenir des « pêcheurs d’hommes ». La pêche à laquelle il faisait allusion n’était pas celle pratiquée par un homme seul utilisant une ligne et un appât, assis sans rien faire, à attendre que le poisson morde. C’était plutôt une pêche au filet, activité nécessitant une main-d’œuvre importante et parfois des efforts coordonnés – TG2016 Mai p9 Le dogme de la Trinité va à l’encontre de la mission que Jésus a confiée à ses disciples consistant à faire, à leur tour, « des disciples de gens d’entre toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint » (Mat. 28:19). Pour devenir un chrétien authentique et un Témoin de Jéhovah, il faut reconnaître la suprématie du Père, Jéhovah, ainsi que la position et l’autorité du Fils de Dieu, Jésus. Le candidat au baptême doit également croire que l’esprit saint est la force agissante de Dieu, pas un élément d’une trinité (Gen. 1:2). Si quelqu’un persiste à croire à la Trinité, l’offrande de sa personne à Jéhovah n’est pas valide ; il ne peut donc pas être baptisé. Nous nous réjouissons que notre héritage spirituel nous préserve de cet enseignement qui déshonore Dieu. – TG2013 15/2 p9 Quand Jésus est retourné au ciel, il n’a pas abandonné ses disciples (Mat. 28:20). Il savait combien l’esprit saint, les anges et la Parole de Dieu l’avaient aidé dans son rôle de conducteur quand il était sur terre. C’est pourquoi il fournit aujourd’hui la même aide à l’esclave fidèle. Les chrétiens oints qui composent cet esclave « continuent à suivre l’Agneau où qu’il aille » (Rév. 14:4). Aussi, en suivant leur direction, nous suivons notre Conducteur, Jésus. Bientôt, il nous conduira à la vie éternelle Aucun dirigeant humain ne peut faire une telle promesse - TG2017/2 §19 La résurrection de Jésus : sa signification pour nous - Les apôtres savaient que la résurrection de Jésus était différente de celles qui l’avaient précédée. Les humains qui avaient été ramenés à la vie avant lui l’avaient été avec un corps physique et ont fini par mourir de nouveau. Jésus a été ressuscité avec un corps spirituel impérissable. Les résurrections précédentes étaient merveilleuses et miraculeuses, mais aucune n’était comparable à ce miracle suprême. La résurrection de Jésus a eu un effet considérable sur ses disciples. Il n’était plus mort, comme le croyaient ses ennemis. C’était un être spirituel puissant bien vivant, à qui aucun humain ne pouvait causer de tort. Sa résurrection a prouvé qu’il était le Fils de Dieu, ce qui a transformé le profond chagrin des disciples en une joie immense. Quant à leur peur, elle a fait place au courage. La résurrection de Jésus était un élément central du dessein de Jéhovah, et de la bonne nouvelle qu’ils ont proclamée en tous lieux avec hardiesse. Les serviteurs de Jéhovah savent bien que Jésus n’a pas été qu’un grand homme. Il est aujourd’hui vivant et dirige une œuvre qui concerne tous les humains. À présent Roi du Royaume céleste de Dieu, il purifiera bientôt la terre de la méchanceté et la transformera en un paradis où les humains vivront éternellement. POURQUOI NOUS SAVONS QUE JÉSUS A ÉTÉ RESSUSCITÉ - Sa résurrection a eu lieu « selon les Écritures ». La Parole de Dieu avait prédit sa résurrection Psaume 16 :10. Nous en avons de nombreux témoignages : il est apparu à ses disciples dans le jardin où se trouvait sa tombe, sur la route d’Émmaüs et en d’autres lieux, à une foule de plus de 500 personnes. En raison du zèle avec lequel ses disciples l’ont proclamé. Nous avons la preuve qu’aujourd’hui il règne et qu’il est le Chef de la congrégation chrétienne. Cette preuve, c’est que le véritable christianisme s’étend. Connaîtrait-il cette prospérité si Jésus n’avait pas été ressuscité ? À vrai dire, nous n’aurions probablement jamais entendu parler de Jésus. Mais nous avons de solides raisons de croire qu’il est vivant, qu’il nous guide et nous dirige tandis que nous proclamons la bonne nouvelle en tous lieux. La résurrection de Christ nous donne le courage de prêcher. Depuis 2 000 ans, les ennemis de Dieu recourent à toutes sortes d’armes pour stopper la prédication de la bonne nouvelle. Nous avons de bonnes raisons d’être sans crainte, car nos ennemis auront beau essayer, ils ne nous réduiront jamais au silence La résurrection de Jésus confirme l’exactitude de tous ses enseignements. Selon Paul, si Christ n’avait pas été relevé d’entre les morts, la foi et la prédication chrétiennes seraient vaines. La résurrection de Jésus nous donne l’assurance que les habitants de la terre seront jugés selon les normes pleines d’amour de Jéhovah. La croyance en la résurrection de Jésus nous pousse à faire la volonté de Dieu – TG2007 15/2 p3
  5. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 2 AVRIL 2018 - MATTHIEU 26.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 2 AVRIL 2018 - MATTHIEU 26.pdf JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MATTHIEU 26 Matthieu 26:17 : Pourquoi le 13 nisan est-il appelé le « premier jour de la fête des Pains sans levain » ? (nwtsty, note d’étude). « Le premier jour des Gâteaux sans levain, les disciples s’avancèrent vers Jésus, en disant : “ Où veux-tu que nous fassions les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? ” » Le premier jour de la fête des Pains sans levain : La fête des Pains sans levain commençait le 15 nisan, le lendemain de la Pâque (14 nisan), et durait sept jours (voir sgd, partie 19). Toutefois, à l’époque de Jésus, la Pâque avait fini par être étroitement liée à cette fête, si bien que les huit jours de fête, 14 nisan inclus, étaient parfois appelés « la fête des Pains sans levain » (Lc 22:1). Dans ce contexte, l’expression « le premier jour de » pourrait être rendue par « le jour avant ». (Comparer avec Jean 1:15, 30, où le mot grec pour « premier » [prôtos] est traduit par « avant » dans une construction semblable, à savoir « il existait avant [prôtos] moi ».) Donc, le grec original, tout comme la coutume juive, laisse penser que les disciples ont posé leur question à Jésus le 13 nisan. Durant la journée du 13 nisan, les disciples ont fait les préparatifs de la Pâque, qui a été célébrée plus tard « après que le soir fut tombé » au début du 14 nisan (Mc 14:16, 17). - nwtsty, note d’étude La première fête avait lieu durant le premier mois de l’ancien calendrier biblique, du 15 au 21 Nisan, ce qui correspond aujourd’hui à la fin mars ou au début avril. Elle était appelée fête des Gâteaux sans levain, et parce qu’elle faisait immédiatement suite à la Pâque du 14 Nisan, elle était aussi appelée “ fête de la Pâque ”. Cette fête rappelait aux Israélites qu’ils avaient été délivrés de l’affliction subie en Égypte, et les gâteaux sans levain étaient d’ailleurs appelés “ le pain d’affliction ”. Elle leur rappelait aussi que la fuite d’Égypte avait été si précipitée qu’elle ne leur avait pas laissé le temps d’ajouter du levain à la pâte et d’attendre que celle-ci ait levé. Pendant cette fête, on ne devait trouver de pain au levain dans aucun foyer israélite. Tout participant à la fête, même un résident étranger, qui mangeait du pain levé était mis à mort – TG1998 1/3 Matthieu 26:39 : Qu’est-ce qui a peut-être incité Jésus à prier : « Que cette coupe passe loin de moi » ? (nwtsty, note d’étude). « Et s’avançant un peu, il tomba sur sa face, priant et disant : “ Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi. Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. ” » Fais que cette coupe passe loin : Dans la Bible, le mot « coupe » est souvent utilisé dans un sens figuré pour parler de la part que Dieu a accordée à une personne, c’est-à-dire sa volonté la concernant. Il ne fait aucun doute que Jésus s’inquiétait vivement à l’idée que son exécution pour blasphème et sédition ne jette le discrédit sur Dieu, ce qui l’a poussé à prier pour que cette « coupe » passe loin de lui. - nwtsty, note d’étude La “ coupe ” symbolique que Jéhovah versa à Jésus Christ était Sa volonté le concernant. Quant à Jésus, s’il pria pour que, si possible, cette “ coupe ” passe loin de lui, ce fut sans aucun doute parce qu’il s’inquiétait vivement à l’idée que son Père serait couvert d’opprobre par sa mort en criminel accusé de blasphème et de sédition. Toutefois, il était disposé à se soumettre à la volonté de Jéhovah et à la boire - La part, la “ coupe ”, assignée par Jéhovah à Jésus signifiait non seulement des souffrances, mais aussi le baptême dans la mort dont l’issue serait la résurrection pour la vie immortelle au ciel. Cette coupe était donc également “ la coupe du salut grandiose ” pour le Christ. Cette “ coupe ” que Jésus Christ reçut à boire, il la partage aussi, conformément à la volonté divine, avec le “ petit troupeau ” de ses cohéritiers du Royaume. – it2 p733 Vers la fin de sa vie terrestre, Jésus s’est trouvé face à une situation des plus délicates. Tout au long de son ministère, il s’était déclaré prêt à donner sa vie en sacrifice. Cependant, il savait qu’il allait être accusé mensongèrement, reconnu coupable par la loi juive et mis à mort comme blasphémateur. Cet aspect des choses l’angoissait terriblement. Aussi a-t-il prié en ces termes : “ Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi. ” Mais il a ajouté : “ Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. ” (Mat. 26:39). En restant fidèle jusqu’à la mort, Jésus a révélé sans l’ombre d’un doute que Jéhovah était la personne la plus importante dans sa vie – TG2011 15/5 p18-19 §12 Jésus avait beau prendre plaisir à faire la volonté de Jéhovah, ce n’était pas toujours facile. Songez à ce qui est arrivé juste avant son arrestation, son procès et son exécution. Dans le jardin de Gethsémané, il était ‘ profondément attristé ’ et a été “ pris d’angoisse ”. Il était en proie à une émotion si forte que, tandis qu’il priait, “ sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient à terre ”. — Matthieu 26:38. Pourquoi Jésus était-il angoissé ? Certainement pas parce qu’il ne pensait qu’à lui ni parce qu’il rechignait à faire la volonté de Dieu. Il s’attendait à mourir ; témoin sa réaction vive à ces paroles de Pierre : “ Sois bon avec toi, Seigneur ; non, tu n’auras pas un tel sort. ” (Matthieu 16:21-23). Ce qui souciait Jésus, c’était l’incidence que sa mort en criminel méprisé aurait sur Jéhovah et son saint nom. Jésus savait que son Père serait profondément peiné de voir son Fils bien-aimé traité de façon aussi barbare. Jésus comprenait également qu’il arrivait à un moment décisif dans l’accomplissement du dessein de Jéhovah. S’il suivait fidèlement les lois de Dieu, il démontrerait sans conteste qu’Adam aurait pu prendre le même parti. Sa fidélité réfuterait complètement Satan, qui a prétendu que dans l’épreuve les humains ne serviraient pas Dieu de bon gré et fidèlement. Grâce à Jésus, Jéhovah écraserait finalement Satan et effacerait les conséquences de sa rébellion. Une lourde responsabilité pesait sur les épaules de Jésus. Le nom de son Père, la paix de l’univers et le salut de la famille humaine dépendaient de sa fidélité. Il en était conscient. C’est pourquoi il a prononcé cette prière : “ Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi. Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. ” (Mat.26:39). Même sous les tensions les plus fortes, Jésus n’a jamais cessé de se soumettre de bon gré à la volonté de son Père. TG2000 15/11p22 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Dieu ne pardonne pas tout - Il y a des péchés que Dieu ne pardonne pas. Judas Iscariote a laissé son cœur devenir ainsi. “ Il aurait mieux valu pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ”, a déclaré Jésus (Matthieu 26:24, 25). Et, à certains chefs religieux de son époque, il a lancé : “ Vous venez, vous, de votre père le Diable. Comme Satan, ces hommes étaient corrompus jusqu’à la moelle. Ils ne regrettaient pas ce qu’ils avaient fait, mais ils s’endurcissaient dans leurs voies mauvaises. Bien sûr, à cause de leur imperfection et de leur faiblesse, même les vrais chrétiens pèchent, parfois gravement. Cependant, leurs défaillances ne reflètent pas une inclination invétérée au mal. – RV2008 Février Pierre n’oubliera pas l’épisode du jardin de Gethsémané. Il va comprendre dans la douleur ce que peut coûter un manque de vigilance. Un peu plus tôt, Jésus avait affirmé : « Vous tous, vous trébucherez à mon sujet cette nuit-ci. » Pierre s’était alors exclamé : « Même si tous les autres trébuchent à ton sujet, moi, jamais je ne trébucherai. » Mais, avait répondu Jésus, Pierre le renierait trois fois. Imperturbable, l’apôtre avait déclaré : « Même si je devais mourir avec toi, non je ne te renierai pas » (Mat. 26:31-35). Pourtant, comme prédit, il a trébuché. Anéanti à la suite de son dernier reniement, il « pleura amèrement » Tirant certainement leçon de cet évènement, Pierre a surmonté sa tendance à être trop sûr de lui. La prière l’y a de toute évidence aidé. D’ailleurs, l’exhortation à être « vigilants en vue des prières » vient de lui. Suivons-nous ce conseil divinement inspiré ? De plus, prions-nous Jéhovah « sans cesse », reconnaissant que nous dépendons de lui ?. Retenons également cet avertissement de Paul : « Que celui qui pense être debout prenne garde de ne pas tomber » (1 Cor. 10:12). TG2013 15/11§10,11 Devons-nous prier souvent ? Oui. Jéhovah nous encourage à lui parler régulièrement. La Bible dit que nous devons « prier sans cesse », « persévérer dans la prière » et « prier constamment » (Matthieu 26:41). Jéhovah est toujours prêt à nous écouter. Nous pouvons le remercier chaque jour pour son amour et pour tout ce qu’il fait pour nous. Nous pouvons aussi lui demander de nous guider, de nous consoler et de nous donner de la force. Si nous considérons la prière comme un honneur, nous prierons Jéhovah à chaque fois que nous en avons l’occasion. – bhs chap17 §14 Alors qu’il était sur le point de subir une terrible épreuve, Jésus a clairement indiqué que ses disciples ne devaient pas transiger avec leur conscience. Il déclara : “ Tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée. ” (Matthieu 26:52). Pareillement, à notre époque, durant le Jour de Jéhovah, les serviteurs de Dieu doivent rester fermement attachés aux principes bibliques. Il n’y aura pas de salut pour les personnes non repentantes qui adorent la bête sauvage. Il faudra une foi inébranlable, de l’endurance, pour survivre aux persécutions et aux épreuves à venir – re chap28 §24 Jéhovah enseigne à ceux qui l’adorent à être paisibles Matthieu 26:52. Donc, ils ne prendront pas les armes pour se défendre quand viendra cette attaque. Si Dieu n’intervenait pas pour sauver son peuple, il disparaîtrait. C’est pourquoi le nom de Jéhovah, c’est-à-dire sa réputation, sera en jeu. Si les attaquants parvenaient à éliminer son peuple, Jéhovah passerait pour un Dieu sans amour, injuste et impuissant. Un tel dénouement est impossible. Puisque Dieu ne souhaite la destruction de personne, il avertit avant d’agir. La Bible nous prévient que dans l’avenir, quand Satan et ses alliés humains attaqueront son peuple, Jéhovah interviendra de nouveau et répondra par la force. Elle prédit depuis longtemps que Jéhovah détruira les méchants. À ce moment-là, les attaquants comprendront sans l’ombre d’un doute qu’ils ont provoqué le Tout-Puissant. – TG2012 1/ 2 Bien qu’il fût le Fils de Dieu, Jésus n’a pas présumé de sa force ni de sa perfection pour endurer. Il s’est tourné vers le ciel, afin de solliciter le soutien de son Père céleste. Jésus n’a pas fait monter vers Dieu seulement des requêtes, mais aussi des supplications. Le mot “ supplication ” désigne une prière particulièrement fervente, un appel au secours. L’utilisation du pluriel indique par ailleurs que Jésus a imploré Jéhovah plusieurs fois, à Gethsémané, par exemple. — Matthieu 26:36-44. Jéhovah étant le Dieu ‘ qui entend la prière ’, Jésus était sûr qu’il ne serait pas insensible à ses supplications (Psaume 65:2). Au ciel, il l’avait vu répondre aux prières de ses adorateurs fidèles, comme lorsqu’un ange s’était présenté devant le prophète Daniel avant même qu’il ait fini de prier (Daniel 9:20, 21). Dès lors, comment le Père aurait-il pu faire la sourde oreille quand son Fils unique-engendré lui ouvrait son cœur avec “ des cris puissants et des larmes ” ? De fait, il a envoyé un ange le fortifier en vue des terribles épreuves qui l’attendaient – cf chap7 §15,16 Sur le poteau de supplice, Jésus s’est écrié : “ Père, entre tes mains je remets mon esprit. ” (Luc 23:46). Puis il est mort. Quelques heures auparavant, il avait été arrêté et ses amis les plus proches l’avaient abandonné et s’étaient enfuis, parce qu’ils avaient eu peur (Matthieu 26:56). Jésus s’était retrouvé seul. Il n’avait plus qu’une personne auprès de qui puiser de la force : son Père céleste. Et cette confiance n’était pas vaine. Jéhovah a récompensé sa fidélité en le soutenant lui-même avec fidélité. Pour nous également, Jéhovah tient à être Celui de qui nous vient principalement la force. La guerre, la pauvreté, la maladie, la mort ou nos imperfections nous mettent quelquefois à rude épreuve. Quand les tourments de la vie paraissent aussi redoutables qu’un “ puissant ennemi ”, Jéhovah peut être notre force et notre puissance. . Il possède une force extraordinaire qu’il nous propose : son esprit saint. Par le moyen de son esprit, il peut donner “ de la force à celui qui est épuisé ”, au point que celui-ci soit capable de ‘ s’élever avec des ailes, comme les aigles ’.Isaïe 40:29, 31 – TG2004 1/5 p22 §17 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? La pauvreté ne date pas d’hier. Jéhovah avait prévenu les Israélites que les pauvres ne disparaîtraient jamais du pays. Des siècles plus tard, Jésus a affirmé : « Toujours, [...] vous avez les pauvres avec vous » (Mat. 26:11). Qu’entendait-il par-là ? Qu’il y aurait toujours des pauvres sur la terre ? Non, il voulait dire qu’il y aurait des pauvres tant que ce système corrompu existerait. Il savait qu’aucun humain ne serait en mesure de débarrasser le monde de la pauvreté et de l’injustice. Il savait également que ce serait lui qui se chargerait de le faire. Bientôt, il établira un système de choses totalement différent — “ de nouveaux cieux ” et “ une nouvelle terre ” dans laquelle la douleur, la maladie, la pauvreté et la mort auront cessé d’exister. Heureusement, les miracles de Jésus annoncent des jours meilleurs sous la domination du Royaume, quand tous mangeront à satiété – TG2015 15/6 p5 §7 Le prix de la trahison. Judas fut sans aucun doute piqué au vif par la réprimande de Jésus concernant l’emploi de l’argent. À cet instant, “ Satan entra dans Judas ”, vraisemblablement en ce sens que l’apôtre devenu traître choisit d’exécuter la volonté du Diable, se faisant de son plein gré l’instrument de Satan dont le dessein était de faire obstacle à Christ. Quelques jours plus tard, le 12 Nisan, Judas alla trouver les prêtres en chef ainsi que les capitaines du temple pour savoir combien ils le paieraient s’il livrait Jésus ; ici encore, sa rapacité était flagrante (Mt 26:14-16) - it-2 76-77 Pourquoi les chefs religieux juifs offrirent-ils seulement 30 pièces d’argent à Judas pour qu’il leur livre Jésus ? Trente pièces d’argent, tel fut le prix offert (Mt 26:14, 15). Il semble qu’en fixant cette somme les chefs religieux tinrent à marquer leur mépris à l’égard de Jésus, qu’ils jugeaient de peu de valeur. D’après Exode 21:32, le prix d’un esclave était de 30 sicles. Dans le même esprit, pour son travail de berger du peuple, Zacharie fut payé “ trente pièces d’argent ”. Jéhovah jugea cette somme dédaignable : le salaire de misère versé à Zacharie était proportionnel à l’intérêt que le peuple infidèle portait à Dieu lui-même (Zacharie 11:12, 13). Par conséquent, en offrant seulement 30 pièces d’argent pour Jésus, les chefs religieux le firent passer pour quelqu’un de peu de valeur. En même temps, toutefois, ils réalisaient Zacharie 11:12, puisqu’en agissant ainsi envers le représentant que Dieu avait envoyé faire œuvre de berger pour Israël, c’est Jéhovah qu’ils traitaient comme quelqu’un de peu de valeur. L’homme corrompu que Judas était devenu “ fut d’accord sur le prix ; et il se mit à chercher une occasion favorable pour le leur livrer Jésus, sans qu’il y ait une foule alentour - it-2 p77 Pourquoi, dans la Bible, certains personnages n’ont-ils pas de nom ? Devons-nous en conclure que, dans la Bible, tous ceux dont le nom n’est pas précisé sont méchants ou sans importance ? Non. Prenons un autre exemple : Pour sa dernière Pâque, Jésus a demandé à ses disciples d’« aller à la ville vers un tel » et de faire les préparatifs du repas chez lui (Matthieu 26:18). Si l’homme est appelé « un tel », est-ce parce qu’il était méchant ou sans importance ? Pas du tout. Ce « un tel » était sans doute un disciple de Jésus. Mais comme son nom n’était pas indispensable au récit, il n’a pas été précisé. La Bible n’explique pas à chaque fois pourquoi elle donne le nom de certains et pas d’autres. Mais nous pouvons apprendre beaucoup de ceux qui ont servi fidèlement Jéhovah sans espérer devenir célèbres. – TG2013 1/8 Dans le récit de Matthieu, Jésus a dit au sujet de la coupe : “ Ceci représente mon ‘ sang de l’alliance ’, qui va être répandu en faveur de beaucoup pour le pardon des péchés. ” (Matthieu 26:28). Jésus se servait du vin dans la coupe comme représentation, ou symbole, de son propre sang. Son sang versé poserait le fondement d’“ une alliance nouvelle ” pour ses disciples oints de l’esprit, qui régneraient en tant que rois et prêtres avec lui dans les cieux. Le vin rappelle également que le sang versé de Jésus serait le fondement nécessaire pour offrir “ le pardon des péchés ” et permettre ainsi aux participants d’être appelés à la vie céleste comme cohéritiers de Christ. On comprend donc que ceux qui reçoivent cet appel céleste, et dont le nombre est limité, sont les seuls à avoir part au pain et au vin lors du Mémorial. Mais qu’en est-il de tous ces disciples de Jésus qui ne font pas partie de la nouvelle alliance ? Ils constituent les “ autres brebis ” du Seigneur qui espèrent, non pas régner avec Christ dans les cieux, mais vivre éternellement sur une terre paradisiaque . – TG2003 1/ 4 p5 Jésus fit savoir aux disciples que le vin qu’il avait bu (lors de cette Pâque précédant le Mémorial) était le dernier produit de la vigne qu’il boirait ‘ jusqu’à ce jour-là où il le boirait, nouveau, avec eux dans le royaume de son Père ’. (Mt 26:29.) Puisqu’il ne boirait pas au ciel de vin à proprement parler, il faisait de toute évidence allusion à ce que le vin symbolisait parfois dans les Écritures, à savoir la joie. Être ensemble dans le Royaume, c’est ce qu’ils attendaient avec la plus grande impatience. it-2 p762 Les apôtres se sont une nouvelle fois disputés pour savoir lequel d’entre eux semblait être le plus grand. Sans se départir de sa patience, Jésus, plutôt que de les réprimander, les a fait raisonner. Et c’est alors qu’il leur a parlé de ce qui allait arriver : “ Vous tous, vous trébucherez à mon sujet cette nuit-ci, car il est écrit : ‘ Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. ’ ” (Matthieu 26:31 ; Zacharie 13:7). Il savait en effet que ses compagnons les plus proches l’abandonneraient au moment où il aurait besoin d’eux. Il ne les a pourtant pas condamnés. Tout au contraire, il leur a dit : “ Mais après que j’aurai été relevé, je vous précéderai en Galilée. ” (Matthieu 26:32). Par ces paroles, il leur donnait l’assurance que, bien qu’ils l’aient abandonné, lui ne les abandonnerait pas. Une fois cette terrible épreuve passée, il irait de nouveau vers eux. Jésus a tenu parole. Ayant été ressuscité, il est effectivement apparu aux 11 apôtres fidèles, qui s’étaient, semble-t-il, réunis avec de nombreux autres disciples en Galilée – TG2000 15/2 p19 Il est moins facile de maîtriser sa langue quand on est tendu. Revenons à cet égard sur la nuit qui a précédé la mort de Jésus, un moment où il était “ extrêmement troublé ”. (Matthieu 26:37, 38.) Cela se conçoit aisément, quand on songe que de sa fidélité à Dieu dépendait l’avenir éternel de l’humanité – TG1996 15/5 p21 Jésus avait beau prendre plaisir à faire la volonté de Jéhovah, ce n’était pas toujours facile. Songez à ce qui est arrivé juste avant son arrestation, son procès et son exécution. Dans le jardin de Gethsémané, il était ‘ profondément attristé ’ et a été “ pris d’angoisse ”. Il était en proie à une émotion si forte que, tandis qu’il priait, “ sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient à terre ”. — Matthieu 26:38 - Pourquoi Jésus était-il angoissé ? Il s’attendait à mourir. Ce qui souciait Jésus, c’était l’incidence que sa mort en criminel méprisé aurait sur Jéhovah et son saint nom. Jésus savait que son Père serait profondément peiné de voir son Fils bien-aimé traité de façon aussi barbare. – TG2000 15/11 p22-23 Dans le jardin de Gethsémané, la dernière nuit de la vie terrestre de Jésus, Pierre eut avec Jacques et Jean le privilège d’accompagner Jésus jusqu’à l’endroit où celui-ci se mit à prier avec ferveur. Comme les autres apôtres, Pierre s’assoupit, sous l’effet de la fatigue et du chagrin. Sans doute parce que cet apôtre avait clamé si haut et si fort sa détermination de demeurer avec lui, c’est à Pierre surtout que Jésus s’adressa quand il déclara : “ Ainsi, vous n’avez pas pu veiller une heure avec moi ? ” (Mt 26:36-45). Pierre omit de ‘ prier sans cesse ’ et il en subit les conséquences. - it-2 p585 Trois fois Jésus a prié son Père céleste avec ferveur, et trois fois il est revenu auprès de ses amis, mais les a trouvés en train de dormir. — Matthieu 26:40, 43, 45. Pourquoi ces hommes fidèles ont-ils déçu Jésus cette nuit-là ? En partie parce qu’ils étaient fatigués. Il était tard, probablement après minuit, et “ leurs yeux étaient lourds ” de sommeil (Matthieu 26:43). Néanmoins, Jésus a déclaré : “ Veillez et priez sans cesse, pour que vous n’entriez pas en tentation. L’esprit, en effet, est ardent, mais la chair est faible. ” — Matthieu 26:41. Il ne fait aucun doute que Jésus aussi était fatigué en cette nuit historique. Toutefois, au lieu de s’endormir, il a consacré ses derniers moments de liberté à prier avec ferveur. Si nous écoutons le conseil de Jésus et suivons son excellent exemple dans le domaine de la prière, nos supplications sincères nous aideront à demeurer spirituellement éveillés. Évidemment, Jésus savait (ce que ses disciples ignoraient alors) qu’il allait être arrêté et condamné à mort. Ses épreuves atteindraient leur paroxysme lorsqu’il agoniserait sur le poteau de supplice. Jésus avait annoncé tout cela à ses apôtres, mais ils ne l’avaient pas compris. C’est pourquoi ils se sont endormis pendant que lui restait éveillé et priait. Il en va de nous comme des apôtres : notre chair est faible et nous ignorons certaines choses à venir. Cependant, si nous perdons de vue la gravité de notre époque, nous risquons de nous endormir au sens spirituel. Ce n’est qu’en étant vigilants que nous resterons éveillés – TG2003 1/1 p20 Puisque Jésus a subi de rudes pressions dans son service pour Jéhovah, nous pouvons nous attendre à ce que Satan s’acharne contre nous. Et comme nous sommes imparfaits, même si nous servons Dieu avec plaisir, ce ne sera pas facile. Jésus a vu le combat que menaient ses apôtres pour faire tout ce qu’il leur demandait. C’est la raison pour laquelle il a déclaré : “ L’esprit, en effet, est ardent, mais la chair est faible. ” (Matthieu 26:41). Dans sa chair humaine parfaite, rien n’était faible par nature. Toutefois, il restait conscient de la faiblesse de la chair de ses disciples, l’imperfection qu’ils avaient héritée d’Adam devenu imparfait. Il savait qu’à cause de cette imperfection et des limites qu’elle leur imposait ils devraient se battre pour faire tout ce qu’ils voudraient au service de Jéhovah. – TG2000 15/11 p23 Chez les humains qui s’efforcent de servir Dieu, ‘ l’esprit [la force d’impulsion émanant du cœur symbolique] est ardent, mais la chair est faible ’. (Mt 26:41.) Un combat incessant se livre donc au-dedans des serviteurs de Dieu ; l’esprit saint de Dieu constitue une force poussant à la justice, mais la chair pécheresse combat sans relâche l’influence de l’esprit et fait pression sur la personne pour l’inciter à accomplir les œuvres de la chair. - it-1 p419 Peu après avoir été ainsi affermi, Jésus dit à ses apôtres : Levez-vous, allons-nous-en ou selon d’autres versions : ‘Allons-y . ” (Matthieu 26:46). Quel courage dans ces paroles ! Il dit cela tout en sachant qu’il va demander à la foule d’épargner ses amis, que ceux-ci vont l’abandonner et s’enfuir, qu’il va se retrouver seul pour affronter la pire épreuve de sa vie. Et c’est seul, effectivement, qu’il va subir un procès illégal et injuste, les moqueries, le supplice et une mort atroce. Mais à aucun moment son courage n’a faibli. Jésus était-il téméraire ? Non. La témérité n’a rien à voir avec le vrai courage. Du reste, il a recommandé à ses disciples d’être prudents, de partir en cas de danger pour être en mesure de continuer à faire la volonté de Dieu (Matthieu 4:12 ; 10:16). Mais, en la circonstance, il savait qu’il n’y avait pas d’échappatoire possible. La volonté de Dieu était en cause. Déterminé à rester intègre, Jésus ne pouvait faire autrement que d’affronter l’épreuve. - cf p43-45 Un peu plus tard, Judas trouva Jésus et les apôtres fidèles dans le jardin de Gethsémané, lieu que le traître connaissait bien, car ils s’y étaient retrouvés plus d’une fois. Judas précédait une grande foule, qui comptait des soldats romains et un commandant. Ces gens portaient des bâtons et des épées, ainsi que des torches et des lampes, qui leur seraient utiles si des nuages cachaient la pleine lune ou si Jésus était dans l’ombre. Les Romains ne reconnaîtraient probablement pas Jésus ; c’est pourquoi, selon un signe convenu, Judas salua Christ et poussa l’hypocrisie jusqu’à ‘ l’embrasser très tendrement ’, afin qu’on sache que c’était lui (Mt 26:47-49) Après coup, Judas saisit la gravité de sa culpabilité. Au matin, il essaya de rendre les 30 pièces d’argent, mais les prêtres en chef les refusèrent. Finalement, il jeta l’argent dans le temple. it-2 p77 Les apôtres ont pu constater la haine intense du monde quand Jésus a été arrêté et exécuté ; ils ont vu aussi comment il s’est comporté face à cette haine. Lorsque les ennemis religieux de Jésus sont venus l’arrêter dans le jardin de Gethsémané, Pierre a tenté de s’interposer en se servant d’une épée. Mais Jésus lui a dit : “ Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée. ” (Matthieu 26:52). Les Israélites d’autrefois combattaient leurs ennemis avec des épées. Mais les circonstances n’étaient plus les mêmes. Ne faisant “ pas partie du monde ”, le Royaume de Dieu n’avait pas de frontières à défendre. Pierre ferait bientôt partie d’une nation spirituelle, dont les membres auraient leur droit de cité dans les cieux. Désormais, les disciples de Jésus affronteraient donc la haine et la persécution de la même façon que leur Maître : avec courage, mais dans la paix. Ils placeraient leur confiance en Jéhovah, lui laissant le soin de régler la question et comptant sur lui pour leur donner la force d’endurer. Sur le plan personnel, soyons déterminés à agir de même quand les circonstances l’exigent – TG2005 1/1 p11 Tandis que Jésus est conduit ailleurs, ils le suivent, mais « à bonne distance » (Mat. 26:58). Pierre n’est pas un lâche. Il lui faut du courage pour suivre Jésus. Surtout que la foule est armée et que parmi elle se trouve un homme qu’il a blessé. Enfin, Pierre est quand même loin du modèle d’amour fidèle qu’il a prétendu être, lui qui s’est déclaré prêt à mourir avec le Seigneur Aujourd’hui aussi, beaucoup veulent suivre le Christ « à bonne distance », c’est-à-dire sans que personne ne le remarque. Toutefois, comme Pierre lui-même l’écrira, la seule bonne façon de suivre le Christ, c’est de rester proche de lui, de l’imiter fidèlement, quoi qu’il en coûte - ia p199-200 En optant parfois pour le silence, Jésus a manifesté une prudence et un discernement admirables. Comprenant que s’exprimer dans le climat hostile suscité par ses ennemis ne servirait à rien, il ‘ s’est tu ’. (Mat. 26:63.) Plus tard, lors de son procès devant Pilate, il “ ne répondit rien ”. Avec prudence, il décida de laisser parler les faits. Nous aurons, nous aussi, la sagesse de retenir nos lèvres, en particulier lorsqu’on nous provoque. Dans une situation éprouvante, répondre hâtivement pourrait nous amener à lâcher des paroles que nous regretterions ensuite. Nos propos risqueraient de sembler stupides, ce qui troublerait notre sérénité – TG2009 15/5 p4 Si un chrétien est appelé à témoigner devant un tribunal, peut-il jurer de dire toute la vérité en posant la main sur la Bible ? Il n’y a aucune objection à cela, bien qu’il appartienne à chacun de décider de faire ce serment ou de demander à en être dispensé. La coutume qui consiste à faire un serment en mettant la main sur un objet considéré comme sacré s’est largement répandue. Par exemple, les Grecs de l’Antiquité prenaient un engagement solennel en levant la main ou en la posant sur un autel. Chez les Romains, le jureur tenait une pierre dans la main et jurait, disant que s’il mentait Jupiter devait le rejeter tout comme lui jetait la pierre. De tels actes révèlent la tendance humaine à reconnaître l’existence d’une divinité puissante à qui les hommes doivent rendre compte de leurs paroles et de leurs actes. Sans aucun doute, les adorateurs du vrai Dieu, Jéhovah, sont de cet avis. D’ailleurs, la Bible montre qu’ils ont fait des serments comme si Jéhovah était présent ou en le prenant à témoin. Les vrais adorateurs de Dieu ont également accepté que d’autres leur imposent un serment. Mat. 26:63. Il est évident qu’un chrétien n’est pas tenu de faire un serment pour appuyer chacune de ses déclarations. Son Oui devrait signifier Oui et son Non, Non. Par conséquent, s’il se présente devant un tribunal et qu’on lui demande de jurer de dire la vérité, le chrétien peut décider de faire un tel serment. Il se peut aussi qu’on lui permette simplement de certifier qu’il ne ment pas. Si la coutume veut que celui qui comparaît devant un tribunal lève la main ou la pose sur la Bible en jurant de dire la vérité, un chrétien est libre de se soumettre à cette règle compte tenu des exemples bibliques de serments appuyés par un geste. Mais ce n’est pas tellement le serment accompagné d’un geste qui compte, c’est plutôt le fait que le jureur jure devant Dieu de dire la vérité. Un tel serment est donc une chose grave. Par conséquent, si un chrétien pense qu’il peut et doit répondre à une question dans ces conditions, il est alors tenu de dire la vérité. – TG1976 1/11 Quel est le sens des paroles de Jésus : “ C’est toi qui l’as dit ” ? Quand Caïphe, le grand prêtre juif, a ordonné à Jésus de déclarer publiquement s’il était le Christ, le Fils de Dieu, Jésus a répondu : “ C’est toi qui l’as dit. ” (Matthieu 26:63, 64). Qu’entendait-il par-là ? Jésus n’essayait pas d’esquiver la question de Caïphe. L’expression “ c’est toi qui l’as dit ” était apparemment une tournure juive courante pour affirmer qu’une déclaration était exacte. Garder le silence aurait pu laisser entendre qu’il niait être le Christ. La réplique de Jésus “ c’est toi qui l’as dit ” était donc une réponse affirmative au grand prêtre km2013/2 Jésus annonça qu’il serait condamné par les prêtres en chef et attaché sur un poteau par les Gentils, mais que le troisième jour il serait relevé (Mat. 20:17-19). Lorsqu’il affirma devant le Sanhédrin qu’il était “ le Christ le Fils de Dieu ”, on jugea qu’il avait blasphémé (Mat. 26:63-66). Pilate ne trouva en lui ‘ rien qui mérite la mort ’, mais parce que les Juifs l’accusaient aussi de sédition, Pilate “ livra Jésus à leur volonté ”. (Luc 23:13-15, 25.) Ainsi, ils ‘ renièrent ’ “ l’Agent principal de la vie ” et tramèrent sa mort, bien qu’il fût incontestable qu’il avait été envoyé par Dieu. Attaché à un poteau le jour de la Pâque de l’an 33 de notre ère, le Messie fut “ retranché ”, comme cela avait été prédit (Dan. 9:26, 27). Par cette mort cruelle, il subit la blessure “ au talon ” prophétisée en Genèse 3:15. Quand vous parlez de la vérité, attirez-vous l’attention des gens sur le rôle que Jésus exerce en tant que Messie ? Ce faisant, vous ressentirez davantage de reconnaissance pour ce que Jésus a fait pour vous par le passé, pour ce qu’il fait actuellement et pour ce qu’il ne manquera pas de faire dans l’avenir. – TG2009 15/12 p22 §13,21 Le roi Salomon a écrit : “ L’homme a dominé l’homme à son détriment. ” (Ecclésiaste 8:9). Jésus savait que ces paroles étaient vraies. Du ciel, en effet, il avait vu les injustices criantes que des humains infligeaient à d’autres. Sur la terre, il a lui-même essuyé la plus grande injustice imaginable, puisque, sans avoir commis aucun péché, il a été accusé de blasphème et mis à mort comme un criminel (Matthieu 26:63-66). Aujourd’hui, l’injustice est toujours répandue, et les vrais chrétiens en ont souffert plus que leur compte, étant “ les objets de la haine de toutes les nations ”. Pourtant, bien qu’ils aient vécu des horreurs dans les camps de la mort nazis et dans les goulags soviétiques, bien que des foules les aient pris à partie, bien qu’ils aient été victimes de fausses accusations et d’attaques mensongères, la paix du Christ leur a permis de rester fermes. Ils ont imité Jésus, à propos de qui on lit : “ Quand on l’insultait, il ne rendait pas l’insulte. Quand il souffrait, il ne menaçait pas, mais il s’en remettait toujours à celui qui juge avec justice. ” — 1 Pierre 2:23. – TG2001 1/9 p14 §4 Matthieu 26:74 veut-il dire que, sous la pression des circonstances, l’apôtre Pierre prononça des jurons ? Non; ce verset décrit la façon dont Pierre réagit quand, après l’arrestation de Jésus, on l’accusa d’être un des disciples du Nazaréen. En Matthieu 26:74, Pierre va renier son Maître pour la troisième fois. Nous lisons: “Alors il commença à faire des imprécations et à jurer: ‘Je ne connais pas cet homme !’”Dans certaines langues, les expressions “faire des imprécations” et “jurer” peuvent faire penser à des jurons. Mais quand Pierre a fait des ‘imprécations’ et a ‘juré’, il ne s’est pas répandu en jurons comme font beaucoup de gens lorsqu’ils sont en colère. Dans la Bible, aussi bien dans le texte hébreu que dans le texte grec, “faire une imprécation”, c’était appeler le mal sur quelqu’un ou sur quelque chose. Ce n’était pas blasphémer, et parfois cela n’avait aucun rapport avec la colère. Pour attester la vérité de sa déclaration, il arrivait qu’un homme prononce une imprécation. Il disait en fait: ‘Que je sois maudit si ce que je dis n’est pas vrai; que le mal vienne sur moi !’ Pareillement, quelqu’un pouvait “jurer” pour une chose, affirmant sous serment qu’il disait la vérité et appelant sur lui tel ou tel malheur s’il mentait. Ainsi, Pierre n’a pas blasphémé, mais, pris de peur, il a essayé de convaincre ceux qui l’entouraient qu’il leur disait la vérité en niant être un disciple du Christ. Évidemment, il s’agissait là d’un mensonge dont il dut se repentir par la suite. La Bible montre clairement que le chrétien ne doit pas prononcer de juron lorsqu’elle dit: “Qu’aucune parole ordurière ne sorte de votre bouche.” — Éph. 4:29. – TG1982 1/3
  6. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MATTHIEU 25 Matthieu 25:31-33 : Explique l’exemple des brebis et des chèvres (w15 15/3 27 § 7). “ Quand le Fils de l’homme arrivera dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il s’assiéra sur son trône glorieux. 32 Et toutes les nations seront rassemblées devant lui, et il séparera les gens les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres. 33 Et il mettra les brebis à sa droite, mais les chèvres à sa gauche » 7 Aujourd’hui, nous comprenons clairement l’exemple des brebis et des chèvres. Voici l’identité des personnages : « le Fils de l’homme », le Roi, est Jésus. Ceux que le Roi appelle « mes frères » sont les hommes et les femmes oints de l’esprit, qui régneront avec lui depuis le ciel (Rom. 8:16, 17). « Les brebis » et « les chèvres » représentent les humains issus de toutes les nations qui, quant à eux, ne sont pas oints de l’esprit saint. Et le moment du jugement ? Ce jugement aura lieu vers la fin de la grande tribulation maintenant proche. Que dire de la raison pour laquelle une personne est déclarée soit brebis soit chèvre ? Son sort dépendra de la façon dont elle aura agi envers les frères oints de Christ encore sur terre. La fin de l’actuel système de choses étant extrêmement proche, nous sommes vivement reconnaissants à Jéhovah d’avoir peu à peu fait la lumière sur cet exemple et les trois autres, consignés en Matthieu chapitres 24 et 25, qui lui sont étroitement liés. TG2015 15/3 Au milieu des années 1990, La Tour de Garde a réexaminé Matthieu 25:31, qui déclare : « Quand le Fils de l’homme arrivera dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il s’assiéra sur son trône glorieux. » Il est apparu que si, en 1914, Jésus est devenu Roi du Royaume de Dieu, ce n’est pas à ce moment-là qu’il s’est « assis sur son trône glorieux » en qualité de Juge de « toutes les nations » (Mat. 25:32) Or dans la parabole des brebis et des chèvres, Jésus est surtout présenté comme Juge. Étant donné que Jésus n’était pas encore Juge sur toutes les nations en 1914, le jugement des brebis et des chèvres n’a pas pu débuter cette année-là. Alors quand ce jugement commencera-t-il ? Jésus jugera les nations pour la toute première fois après la destruction de la fausse religion. C’est quand il viendra, durant la grande tribulation, que Jésus déterminera qui parmi les gens de toutes les nations est une brebis ou une chèvre. Puis, à HarMaguédon, point culminant de la grande tribulation, les humains comparables à des chèvres seront définitivement « retranchés ». Avant la Grande Tribulation, les humains ont encore le temps de changer et de se mettre à marcher sur la route resserrée « qui mène à la vie » Il est vrai qu’aujourd’hui, certains se comportent soit en brebis, soit en chèvres. Mais souvenons-nous que les humains ne seront définitivement rangés parmi les brebis ou les chèvres que durant la Grande Tribulation. C’est pourquoi nous avons de bonnes raisons de continuer à offrir au plus grand nombre de personnes possible l’occasion d’écouter et d’accepter le message du Royaume. – TG2013 15/7 Aux temps bibliques, pourquoi les bergers séparaient-ils les brebis des chèvres ? Dans sa description d’une époque future de jugement, Jésus a dit : « Quand le Fils de l’homme arrivera dans sa gloire, [...] il séparera les gens les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres » (Matthieu 25:31, 32). Quelles raisons les bergers pouvaient-ils avoir de séparer ces animaux ? Généralement, les moutons et les chèvres se déplaçaient et broutaient ensemble durant la journée. La nuit, on les rassemblait dans des enclos pour les protéger des animaux sauvages, des voleurs et du froid. Les deux types d’animaux étaient placés dans des enclos séparés pour protéger les moutons, en particulier les brebis et les agneaux. Les chèvres, plus agressives, risquaient en effet de les blesser. Le berger séparait aussi les moutons des chèvres durant « la traite, la tonte et la période de reproduction ». L’exemple de Jésus s’inspirait de pratiques et d’images bien connues de ses auditeurs de l’antique Israël, où l’élevage était une activité courante. Matthieu 25:40 : Comment pouvons-nous montrer notre amitié à l’égard des frères de Christ ? (w09 15/10 16 § 16-18). « Et en réponse le roi leur dira : ‘ Vraiment, je vous le dis : Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » « Vous êtes mes amis » 16 Si vous espérez vivre sur terre sous la domination du Royaume de Dieu, comment pouvez-vous montrer votre amitié à l’égard des frères de Christ ? Citons trois façons de le faire. Premièrement, en participant de tout coeur à la prédication. Christ a ordonné à ses frères de prêcher la bonne nouvelle sur toute la terre (Mat. 24:14). Cependant, le reste des frères de Christ encore sur terre aurait bien du mal à assumer cette responsabilité sans le soutien des autres brebis. Autrement dit, chaque fois que les membres de la classe des autres brebis participent à la prédication, ils aident les frères de Christ à s’acquitter de leur mission sacrée. La classe de l’esclave est profondément reconnaissante pour cette marque d’amitié, tout comme l’est Christ. 17 Une seconde façon d’aider les frères de Christ est de soutenir financièrement l’œuvre de prédication. Jésus a encouragé ses disciples à se faire des amis au moyen « des richesses injustes » (Luc 16:9). Cela ne signifie nullement que nous pouvons acheter l’amitié de Jésus ou de Jéhovah, mais plutôt que, en utilisant nos ressources en faveur des intérêts du Royaume, notre amitié et notre amour s’expriment « en action et vérité », et pas seulement en paroles (1 Jean 3:16-18). Ce soutien financier, nous l’apportons lorsque nous prêchons, que nous faisons des offrandes pour la construction et l’entretien de nos lieux de réunion ou pour l’oeuvre mondiale de prédication. Que notre participation soit petite ou grande, notre disposition à donner avec joie réjouit sans aucun doute Jéhovah et Jésus (2 Cor. 9:7). 18 Enfin, nous pouvons prouver que nous sommes amis de Christ en coopérant avec les anciens de la congrégation. Ces hommes sont nommés par l’esprit saint, sous la direction de Christ (Éph. 5:23). « Obéissez à ceux qui vous dirigent et soyez soumis », a écrit l’apôtre Paul (Héb. 13:17). Il peut nous arriver d’avoir du mal à obéir aux instructions basées sur la Bible que nous donnent les anciens. Sans doute connaissons-nous leurs défauts, ce qui pourrait fausser la perception que nous avons de leurs conseils. Toujours est-il que Christ, le Chef de la congrégation, prend plaisir à utiliser ces hommes, bien qu’ils soient imparfaits. La manière dont nous réagissons à leur autorité a donc une incidence directe sur notre amitié avec Christ. Lorsque nous passons sur leurs erreurs et que nous suivons de bon gré leurs conseils, nous prouvons notre amour pour Christ TG2009 En raison du soutien désintéressé qu’ils apportent aux frères oints du Christ, les membres de la grande foule sont considérés comme ayant fait du bien à Jésus lui-même. Cela leur permet d’être en bonnes relations avec Jésus Christ et Jéhovah Dieu. Ils se voient accorder le privilège de se joindre au reste des chrétiens oints en devenant des Témoins de Dieu et en portant son nom – TG1995 15/2 Ceux qui se montreraient hospitaliers et bons à l’égard des “ frères ” du Christ le feraient justement parce qu’ils les reconnaîtraient comme tels et comme des fils de Dieu. it1 Hospitalité Les autres brebis ne devraient jamais oublier que leur salut dépend du soutien actif qu’elles apportent aux “ frères ” du Christ encore sur la terre – TG2012 15/3 p20 §2 Il est bon de nous demander comment nous réagissons aux conseils opportuns qui nous sont adressés dans les publications chrétiennes. Nous manifestons notre profonde reconnaissance pour la nourriture spirituelle qui nous est fournie en l’absorbant régulièrement. Quelle devrait être notre réaction si certains conseils nous sont rappelés de temps à autre ? Coopérer avec les “ frères du Christ ” consiste à bien accueillir toute nouvelle compréhension des vérités bibliques publiée par “ l’esclave fidèle et avisé ”. – TG2011 15/5 p26 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Depuis que Jéhovah a révélé, en Éden, qu’il avait l’intention d’ôter les conséquences néfastes de la rébellion de Satan, ses serviteurs fidèles sont toujours très curieux de savoir comment se réalisera le dessein divin. De fait, même les anges s’y intéressent. À l’époque de Jésus, beaucoup avaient le vif désir de connaître le moment exact où viendrait le Royaume. Toutefois, Jésus le leur a répété, ce n’était pas la volonté de Jéhovah qu’ils le sachent (Matthieu 25 :13 « Veillez donc, parce que vous ne savez ni le jour ni l’heure ») Toute tentative pour fixer une date particulière aurait été vaine. Au lieu de cela, il les a exhortés à s’occuper de leurs responsabilités chrétiennes, et à être constamment aux aguets. Aujourd’hui, les événements mondiaux prouvent de façon écrasante que la fin est proche, de sorte que l’on est de plus en plus curieux de savoir à quelle date elle va se produire. Il se peut que certains événements aient convaincu quelques-uns d’avoir découvert le jour et l’heure. Cependant, lorsqu’ils ont vu que leurs prévisions ne s’étaient pas réalisées, ils ont connu une profonde angoisse, au point, peut-être, d’abandonner le service de Dieu. Ainsi, il est grandement préférable de s’en remettre à Jéhovah sur cette question, confiant qu’il fera venir la fin exactement au moment voulu. Tout ce dont nous avons besoin pour être prêts nous a été donné. TG1987 1/ 2 La raison la plus importante pour laquelle nous prêchons est que nous voulons glorifier Jéhovah et sanctifier son nom. Dans l’exemple de la vigne, Jésus a comparé Jéhovah à un cultivateur qui fait pousser du raisin. Puis, il a dit qu’il était lui-même la vigne (ou le pied de vigne) et que ses disciples étaient les branches. Le raisin représente le fruit du Royaume que les disciples de Christ produisent, c’est-à-dire leur prédication. Jésus a dit à ses apôtres : « Mon Père est glorifié en ceci : que vous continuiez à porter beaucoup de fruit. » Quand une vigne produit un bon raisin, cela honore le cultivateur. Pareillement, quand nous faisons le maximum pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume, nous honorons, ou glorifions, Jéhovah (Mat. 25:20-23. – TG2018 Mai p17 §3 Pourquoi la Bonne Nouvelle au sujet du Royaume de Dieu est-elle si importante ? Parce que c’est le Royaume messianique qui défendra avec succès la souveraineté universelle de Jéhovah. Au moyen de ce Royaume, Jéhovah exécutera son jugement sur le système de choses de Satan et réalisera sa promesse de bénir toutes les familles de la terre. En faisant en sorte qu’un témoignage soit donné au sujet de son Royaume, Jéhovah a trouvé ceux qu’il a ensuite oints pour devenir cohéritiers avec son Fils. Également grâce à la prédication du Royaume, une œuvre de séparation s’effectue aujourd’hui (Matthieu 25:31-33). Jéhovah veut que des gens de toutes nations soient avertis de son dessein. Il veut leur donner la possibilité de choisir la vie en devenant des sujets de son Royaume. Participons-nous de notre mieux à la proclamation de ce Royaume ? TG1994 1/5 Notre prédication est une expression de la miséricorde de Dieu : elle offre aux humains la possibilité de changer et d’obtenir “ la vie éternelle ”. (Mat. 25:32) Si nous ne prêchons pas, comment les gens entendront-ils le message qui apporte le salut ? TG2012 15/3 p10 §8 Jéhovah a condamné le monde actuel, mais il n’a pas encore jugé individuellement chaque personne qui le compose. Il le fera par l’intermédiaire de Jésus au moment qu’il a fixé (Matthieu 25:31-46). En attendant, il montre un amour immense à l’égard des humains. Il est allé jusqu’à donner son Fils unique-engendré afin que chacun ait la possibilité d’obtenir la vie éternelle. Quant à nous, chrétiens, nous imitons l’amour de Dieu en parlant des dispositions qu’il a prises pour le salut, même si nos efforts sont souvent mal récompensés. – TG2002 1/11 § 12 En Matthieu 6:33, Jésus donne l’assurance que Dieu répondra aux besoins de ses serviteurs fidèles qui mettent les intérêts du Royaume à la première place dans leur vie. Cependant, il a aussi indiqué qu’en raison de la persécution, ses « frères » pourraient souffrir de la faim (Mat. 25:35, 37, 40) C’est arrivé à l’apôtre Paul. Il a parfois souffert de la faim et de la soif (2 Cor. 11:27) Jéhovah nous dit que nous serons persécutés de diverses manières. Il peut permettre que nous subissions des privations afin que nous contribuions à réfuter les accusations portées par le Diable. Mais Jéhovah promet d’être avec ses serviteurs. – TG2014 15/9 p22 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Une chose grâce à laquelle les vierges avisées sont prêtes, c’est la vigilance. Serait-il possible que, pris individuellement, certains chrétiens oints s’assoupissent pendant la longue veille ? Oui. Jésus dit bien des dix vierges que, durant l’apparent retard de l’époux, « elles se sont toutes assoupies et se sont endormies ». Jésus savait que même un esprit ardent et plein de bonne volonté peut être entravé par la faiblesse de la chair. Tenant compte de cet avertissement implicite, les oints fidèles ont redoublé d’efforts pour rester vigilants. Toutes les vierges de la parabole ont réagi au cri « Voici l’époux ! » Mais seules les vigilantes ont enduré jusqu’à la fin (Mat. 25:5, 6 ; 26:41). Que dire des oints fidèles d’aujourd’hui ? Depuis le début des derniers jours, ils réagissent aux preuves évidentes qui, en quelque sorte, crient : « Voici l’époux ! », autrement dit, aux preuves annonçant que Jésus s’apprête à venir. De plus, ils endurent, ils se tiennent indéfectiblement prêts pour l’arrivée de l’Époux. – TG2015 15/3 p14 §9 Quand il a chargé ses disciples de faire à leur tour des disciples, Jésus leur confiait en quelque sorte « ses biens », ses talents (Mat. 25:14). En termes simples, les talents représentent la responsabilité de prêcher et de faire des disciples. -TG2015 15/3 p24 §7 Au temps de Jésus, un talent équivalait à environ 6 000 deniers. L’ouvrier moyen, qui gagnait un denier par jour, devait travailler 20 ans pour gagner un seul talent. À partir du Ier siècle, les disciples oints ont reçu les talents et ils ont des comptes à rendre sur la façon dont ils remplissent leur mission consistant à prêcher. Ceux qui meurent fidèles avant le début de la grande tribulation sont déjà définitivement scellés au moment de leur mort. Toutefois, dans l’exemple des talents, Jésus parle du règlement de comptes final, avec les oints qui seront encore sur terre lors de la Grande Tribulation - TG2015 15/3 p24 Matthieu 25:14-30 - L’homme, ou le maître, est Jésus et que son voyage à l’étranger représente son ascension au ciel, en 33 de n. è. Dans une parabole énoncée plus tôt, Jésus révèle le but de ce voyage : « se faire investir du pouvoir royal » (Luc 19:12). Mais à son retour au ciel, il ne s’est pas immédiatement fait investir du plein pouvoir royal*. En réalité, il « s’est assis à la droite de Dieu, attendant désormais jusqu’à ce que ses ennemis soient placés comme un escabeau pour ses pieds » (Héb. 10:12, 13).- TG2015 15/3 p24 Le maître, précise la parabole, a donné à un esclave cinq talents, à un autre deux, à un autre encore un seul (Mat. 25:15). Bien que tous n’aient pas reçu le même nombre de talents, le maître s’attendait à ce que tous les fassent fructifier avec ardeur, c’est-à-dire qu’ils fassent le maximum dans le ministère. Au Ier siècle, à partir de la Pentecôte 33 de n. è., les disciples de Christ ont commencé à faire des affaires avec les talents, Au temps de la fin, et particulièrement depuis 1919, les fidèles esclaves oints de Christ sur terre font des affaires avec les talents du Maître. Comme les deux premiers esclaves, les frères et sœurs oints font le meilleur usage possible de ce qu’ils possèdent. Il n’est pas utile d’émettre des suppositions sur l’identité prophétique de celui qui a reçu cinq talents et de celui qui en a reçu deux. Les deux ont doublé la valeur de ce que le maître leur avait donné ; ils ont donc fait preuve d’une ardeur égale - TG2015 15/3 p24 La parabole des talents contient deux enseignements. Lesquels ? Premièrement, le Maître, Christ, a confié à ses esclaves oints quelque chose de très précieux à ses yeux : la mission de prêcher et de faire des disciples. Deuxièmement, Christ s’attend à ce que chacun de nous prêche avec ardeur. Si nous manifestons une telle ardeur, soyons sûrs que le Maître récompensera notre foi, notre vigilance et notre fidélité (Mat. 25:21, 23, 34). - TG2015 15/3 p24  L’époux : C’est Jésus.  Les vierges avisées : Ce sont les chrétiens oints qui veillent.  Les vierges sottes : Ce sont les chrétiens oints qui ne sont pas fidèles et qui ne veillent pas. À cause de cela, ils perdent leur récompense, la vie au ciel. Jésus a dit : « Longtemps après, le maître de ces esclaves est venu et a réglé ses comptes avec eux. » (Matthieu 25:19) Jésus, le Maître, fera cela vers la fin de la Grande Tribulation. Comment le savons-nous ? Jésus a parlé plusieurs fois de sa venue, ou de son arrivée. Il a dit que les gens « verront le Fils de l’homme venir sur les nuages du ciel ». Ces paroles se réaliseront au moment où Jésus jugera les gens pendant la Grande Tribulation. – ws 2015 15/3 p17 §11 Quand le maître est revenu de son voyage, il a vu que l’esclave qui avait 5 talents en avait gagné 5 de plus. L’esclave qui avait 2 talents en avait gagné 2 de plus. Le maître a dit à chacun d’eux : « C’est bien, esclave bon et fidèle ! Tu as été fidèle sur peu de choses. Je t’établirai sur beaucoup de choses. » (Matthieu 25:21, 23) Que fera le Maître, Jésus, quand il viendra ? Juste avant la Grande Tribulation, Dieu acceptera d’une façon définitive les oints courageux qui seront encore sur la terre. Cela veut dire qu’ils recevront leur sceau final. (Révélation 7:1-3) Puis, avant HarMaguédon, Jésus les récompensera en les faisant monter au ciel. Mais que se passera-t-il pour les humains qui ont l’espoir de vivre sur la terre et qui ont aidé les oints à prêcher ? Ils seront jugés comme étant des brebis. En récompense, ils auront la vie sur la terre sous la direction du Royaume de Dieu. (Matthieu 25:34) - ws 2015 15/3 p17 §12,13 En Matthieu 25:34, que signifient ces paroles de Jésus aux “brebis”: “Héritez du Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.” Jésus ne voulait pas dire que ces “brebis” régneraient avec lui dans les cieux, mais qu’elles hériteraient du domaine terrestre du Royaume préparé pour elles “depuis la fondation du monde” des humains rachetables. De cette façon, elles deviendraient les enfants terrestres de leur “Père éternel”, le Roi Christ Jésus – Quand Jésus parle du Royaume préparé “depuis la fondation du monde” (Matthieu 25:34), il se réfère sans aucun doute à un moment qui se situe après le premier péché. Luc 11:50, 51 rattache “la fondation du monde” (ou la fondation d’une humanité susceptible d’être rachetée au moyen d’une rançon) aux jours d’Abel. – TG1995 15/2 La parabole parle aussi de l’esclave qui avait un seul talent. Il ne s’en est pas servi pour gagner plus d’argent pour son maître. Il ne l’a pas non plus mis dans une banque. Au contraire, il l’a enterré. Le maître a dit que cet esclave était méchant et paresseux. Il lui a repris le talent et l’a donné au premier esclave. Puis il a jeté l’esclave méchant « dans les ténèbres ». Et là, l’esclave a pleuré de colère. (Matthieu 25:24-30) Quand Jésus disait qu’un des 3 esclaves était méchant et paresseux, il ne voulait pas dire qu’un tiers des oints serait comme cet esclave. Nous comprenons cela en comparant cette parabole avec 2 autres. Dans la parabole de l’esclave fidèle et avisé, Jésus a parlé d’un esclave méchant qui maltraitait les autres esclaves. Jésus ne voulait pas dire que ceux qui font partie de l’esclave fidèle et avisé deviendraient méchants. Non, il les avertissait plutôt pour qu’ils ne deviennent pas comme l’esclave méchant. Jésus ne voulait pas dire que beaucoup d’oints deviendraient méchants et paresseux pendant les derniers jours. En fait, il avertissait ses disciples pour qu’ils ne deviennent pas comme l’esclave méchant. Il leur rappelait qu’ils devaient continuer à faire beaucoup d’efforts pour prêcher. (Matthieu 25:16) ws 2015 15/3 p17 §14,15 Quelles sont les 2 leçons que nous apprenons de la parabole des talents ? La première : Jésus a donné à ses disciples oints un trésor précieux, la responsabilité importante de prêcher et de faire des disciples. La deuxième : Jésus veut que nous fassions tous beaucoup d’efforts pour prêcher. Si nous continuons fidèlement à prêcher, et si nous restons obéissants et fidèles à Jésus, nous pouvons être sûrs qu’il nous récompensera. (Matthieu 25:21, 23, 34) - ws 2015 15/3 p17 §16 Quand nous proclamons le message d’avertissement, pouvons-nous aider les gens en les considérant comme des brebis en puissance plutôt qu’en les regardant d’un œil négatif ? — Matthieu 25:32-34. – jd chap13 § 10 Ceux qui traitent les oints de la manière qui convient se protègent d’un danger insidieux. Les Écritures nous disent que de « faux frères » peuvent se glisser dans la congrégation (Gal. 2:4, 5 ; 1 Jean 2:19). Ces imposteurs peuvent même se prétendre oints. D’autre part, certains chrétiens oints peuvent abandonner la foi (Mat. 25:10-12). Ne commettons donc pas l’erreur d’« admirer les personnes ». Ainsi, dans le cas où un chrétien en vue ou de longue date devient infidèle, notre foi n’en sera pas ébranlée, ou encore, ce chrétien ne nous éloignera pas de la vérité (Jude 16). TG2016 Janvier Si nous ne traitons pas les oints comme des personnes plus importantes que les autres, nous nous protégeons aussi nous-mêmes. Qu’est-ce que cela veut dire ? La Bible explique que, dans la congrégation, il y a parfois des « faux frères » qui osent même dire qu’ils sont oints. Quelquefois, il y a aussi des oints qui ne restent pas fidèles. Mat. 25:10-12. Si nous refusons d’« admirer les personnes », nous ne suivrons jamais des humains, même ceux qui sont oints ou très connus, ou qui servent Jéhovah depuis longtemps. Alors, s’ils deviennent infidèles ou quittent la congrégation, nous ne perdrons pas notre foi en Jéhovah et nous n’arrêterons pas de le servir (Jude 16). - TG2016 Janvier facile §11 La considération: un besoin fondamental - Il est approprié et juste d’accorder de l’honneur à qui le mérite. Jésus a montré ce qu’il fallait faire dans l’illustration des esclaves à qui le maître confie son avoir. Reconnaissant que celui-ci avait bien été géré, il dit à chacun d’eux: “C’est bien, esclave bon et fidèle!” (Matthieu 25:19-23). Pourtant, on néglige souvent de manifester de tels égards à ceux qui le méritent. Le manque de considération étouffe l’enthousiasme et l’esprit d’initiative. Les marques de considération vous donnent le sentiment d’être utile, recherché et apprécié. Si on est négligé, on se sent abattu et abandonné. En fait, nous avons tous besoin de nous savoir appréciés; cela nous sécurise. C’est un besoin fondamental. TG1994 1/12 Dans la parabole des brebis et des chèvres, Jésus dit que les chèvres iraient “ dans le feu éternel préparé pour le Diable et ses anges ”. (Matthieu 25:41.) L’expression “ feu éternel ” doit désigner le lac de feu et de soufre où Satan va être jeté. Les anges du Diable ont été expulsés du ciel avec lui. Manifestement, ils seront jetés dans l’abîme avec lui au début du Règne millénaire. En toute logique, ils seront également détruits avec lui dans le lac de feu et de soufre. – re p295 Qu’étaient “ les banquiers ” dont Jésus a parlé dans un exemple, et comment opéraient-ils ? Jésus a parlé d’un maître qui a blâmé un esclave improductif en ces termes : “ Tu aurais donc dû déposer mon argent chez les banquiers, et à mon arrivée je recevais ce qui est à moi avec un intérêt. ” — Matthieu 25:27. En ce temps-là, les établissements financiers de grande envergure que nous connaissons n’existaient pas. Depuis longtemps, toutefois, des prêteurs sur gages versaient des intérêts sur les fonds déposés chez eux et prêtaient de l’argent à un taux supérieur. Selon le Dictionnaire de la Bible par F. Vigouroux, les emprunts à intérêt étaient habituels dans la Grèce du IVe siècle avant notre ère. Et durant la période de paix instaurée par les Romains, le taux d’intérêt annuel des crédits variait dans tout l’empire entre 4 et 6 %. La Loi mosaïque interdisait de prêter à intérêt aux Israélites indigents (Exode 22:25). Cette règle semble s’être essentiellement appliquée aux prêts accordés aux pauvres. Cependant, il ressort de l’exemple de Jésus qu’il était normal de toucher des intérêts sur des fonds mis en dépôt chez un prêteur sur gages, ou ‘ banquier ’. Ainsi, comme toujours, Jésus faisait allusion à une situation familière à ses auditeurs. – TG2008 1/12 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 26 MARS 2018 - MATTHIEU 25.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 26 MARS 2018 - MATTHIEU 25.pdf
  7. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES -SEMAINE DU 19 MARS 2017 -MATTHIEU 24.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES -SEMAINE DU 19 MARS 2017 -MATTHIEU 24.pdf JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MATTHIEU 24 Matthieu 24:8 : Que sous-entendent peut-être les paroles de Jésus ? (nwtsty, note d’étude). « Toutes ces choses sont un commencement de douleurs » Grandes souffrances : Le mot grec désigne littéralement la douleur intense que ressent une femme lors de l’accouchement. Même s’il se rapporte ici aux souffrances, à la douleur et à la détresse en général, il évoque peut-être le fait que les problèmes et les douleurs prédits, comme les douleurs de l’accouchement, augmenteront en fréquence, en intensité et en durée au cours de la période précédant la grande tribulation mentionnée en Mt 24:21. - nwtsty, note d’étude Comme les douleurs de l’enfantement, ces “ douleurs ” iront assurément en s’intensifiant jusqu’à ce que Christ ‘ mène à terme sa victoire ’ en détruisant tout vestige de l’organisation visible de Satan. Dans le grec original, le mot rendu par “ douleurs ” signifie littéralement “ douleurs de l’enfantement ” On en déduit que, comme les douleurs de l’enfantement, les problèmes mondiaux augmenteront en fréquence, en intensité et en durée, pour aboutir à la grande tribulation. – TG2005 15/1 p15-20 §10 Les « douleurs » du monde méchant vont empirer à mesure qu’il approchera de sa fin. Et elles empireront à coup sûr durant la grande tribulation. Les infrastructures vont s’effondrer, et les humains craindront pour leur vie même. En plein désarroi, ils chercheront refuge en quelque sorte « dans les grottes et dans les rochers des montagnes » (Rév. 6:15-17). Mais ni des grottes littérales ni les « montagnes » que sont les organisations politiques et commerciales n’offriront de protection. TG2013 15/3 p19-23 §15 Avant la fin de ce monde mauvais, la vie deviendra certainement de plus en plus difficile. Et pendant la grande tribulation, ce sera encore pire. Sur toute la terre, ce sera le désordre. Les gens qui n’adorent pas Jéhovah auront très peur . La Bible dit qu’ils auront si peur qu’ils chercheront à se cacher « dans les grottes et dans les rochers des montagnes » Mais aucune grotte ne pourra les protéger, ni aucune grande entreprise, ni aucune organisation politique. TG2013 facile 15/3 p19-23 §15 Pendant la grande tribulation, Jéhovah nous protégera. Comment Jéhovah nous protégera-t-il durant cette période difficile ? Nous ne le savons pas encore. Mais nous pouvons être sûrs que nous resterons organisés et que Jéhovah nous dira quoi faire. C’est ce qu’il a fait pour les Israélites qui ont fui l’Égypte pendant l’Exode. Jéhovah se servira sans doute de la congrégation pour nous dire quoi faire. Isaïe 26:20 parle de « chambres intérieures » où les adorateurs de Dieu pourront se mettre à l’abri. Peut-être que ces chambres seront les congrégations du monde entier - TG2013 15/3 p26 Puisque le présent système de choses approche de sa fin, les “ douleurs ” prédites continueront. Il se peut que le prix de la nourriture augmente considérablement à cause de la demande croissante, des conditions météorologiques ou de l’instabilité économique. Il est possible qu’il devienne de plus en plus difficile de trouver un travail et que les employés soient soumis à une pression grandissante pour travailler davantage. Quoi qu’il arrive, ceux qui maintiennent les intérêts spirituels à la première place et qui gardent un ‘ œil simple ’ n’ont pas à s’inquiéter outre mesure. Ils savent que Dieu les aime et prendra soin d’eux – TG2008 15/10 p7 §17 Matthieu 24:20 : Pourquoi Jésus a-t-il dit cela ? (nwtsty, note d’étude). « Priez sans cesse pour que votre fuite n’arrive pas en hiver ni le jour du sabbat « En hiver : À cause des pluies torrentielles, des inondations et du froid de l’hiver, il était difficile de voyager et de se procurer de la nourriture et un abri (Esd 10:9, 13). - nwtsty, note d’étude Un jour de sabbat : Dans les territoires comme la Judée, en raison des restrictions relatives au sabbat, il était difficile de voyager sur de longues distances et de porter de lourdes charges ; de plus, les portes des villes étaient fermées le jour du sabbat (voir Ac 1:12 et sgd, partie 16). - nwtsty, note d’étude Si quelqu’un devait fuir une catastrophe en hiver, alors que le mauvais temps rend les déplacements très difficiles, et même dangereux, que risquerait-il de lui arriver ? — Même s’il parvenait à s’enfuir, ce serait avec beaucoup de mal. Mais il pourrait aussi mourir dans une tempête. Imagine que ça lui arrive simplement parce qu’il était trop occupé pour partir plus tôt. Ce serait triste, n’est-ce pas ? — Qu’a voulu enseigner Jésus en parlant de la fuite en hiver ? Il voulait nous faire comprendre que, si nous savons qu’HarMaguédon est proche, nous ne devons pas perdre de temps : nous devons faire le nécessaire pour servir Dieu tout de suite afin de montrer que nous l’aimons. Si nous attendons, il sera peut-être trop tard. Nous serons alors comme les gens d’avant le déluge : ils ont entendu Noé, mais ils ne sont pas entrés dans l’arche. – lr chap47 p249 Quelle heure est-il donc du point de vue de Dieu? Pour le présent monde c’est l’heure où tout s’achève. Le soleil se couche. La nuit approche rapidement. L’hiver est aux portes. La réalisation des prophéties bibliques et la chronologie établie par Jéhovah indiquent que nous vivons “les derniers jours”, “la conclusion du système de choses” Nous devons donc prendre à cœur cet avertissement donné par Jésus: “Priez sans cesse pour que votre fuite n’arrive pas en hiver.” Quand la nuit, ou l’hiver, arrivera pour ce monde, il sera trop tard pour rechercher la faveur de Jéhovah. – TG1986 15/4 p19 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Jésus a prédit : « L’amour du grand nombre se refroidira » (Matthieu 24: 12). Ces paroles se sont appliquées d’abord aux Juifs du 1er siècle, qui disaient être le peuple de Dieu, mais qui avaient laissé leur amour pour lui se refroidir. Ce que Jésus a dit sur l’amour qui se refroidit concerne aussi notre époque. Les gens ont de moins en moins d’amour pour Dieu. Ne voulant pas compter sur lui pour régler les problèmes du monde, des millions d’entre eux comptent sur des organisations humaines. Ainsi, leur amour continue de se refroidir. Mais l’amour pourrait se refroidir aussi chez les serviteurs de Jéhovah en perdant leur enthousiasme pour la vérité, en étant influencés par le monde et en laissant d’autres choses devenir plus importantes pour eux que leurs relations avec Jéhovah. – ws2017 mai p20 Ce que Noé ne pouvait pas faire : Même s’il prêchait fidèlement le message d’avertissement de Jéhovah, il ne pouvait pas obliger les impies autour de lui à accepter ce message, ni faire venir le Déluge plus tôt. Il lui fallait être convaincu que Jéhovah tiendrait sa promesse de mettre fin à la méchanceté et qu’il le ferait au bon moment. Nous aussi, nous vivons dans un monde rempli de méchanceté, que Jéhovah a promis de détruire (1 Jean 2:17). En attendant, nous ne pouvons pas obliger les gens à accepter la « bonne nouvelle du royaume ». Nous ne pouvons pas non plus faire quoi que ce soit pour accélérer le déclenchement de la « grande tribulation » (Mat. 24:14, 21). Comme Noé, nous devons avoir une foi forte, être certains que Jéhovah interviendra bientôt. Nous sommes convaincus qu’il ne permettra pas que ce monde méchant subsiste un jour de plus que ne l’exige son dessein. – TG2017 Janvier §6,7 Bientôt, le monde connaîtra la plus grande tribulation de tous les temps (Mat. 24:21, 22). Nous ne savons pas exactement ce qui arrivera à chacun de nous. Mais c’est inutile de nous inquiéter à l’excès. Même si nous ne connaissons pas la façon dont Jéhovah va agir, nous le connaissons Lui. Nous avons vu que, dans toute situation, il réalise toujours ce qu’il a décidé, parfois d’une façon surprenante. Chaque fois qu’il agit pour nous, nous ressentons d’une façon nouvelle sa « paix », « qui surpasse toute pensée ». – TG2017 Août §17 Comment développer la même foi que Noé. Nous devons étudier soigneusement la Bible, aimer ce que nous apprenons et utiliser cette connaissance pour nous améliorer et faire de bons choix. La foi et la sagesse venant de Dieu nous protégeront alors des pièges de Satan et de l’influence de ce monde. À cause de cette influence, beaucoup aiment la violence et l’immoralité sexuelle, et ils sont esclaves de leurs mauvais désirs. Ils refusent de voir que le jour de Dieu approche. Si notre foi n’est pas forte, nous risquons de commencer à penser comme eux. Quand Jésus a comparé notre époque à celle de Noé, remarquons qu’il n’a pas parlé de la violence ou de l’immoralité sexuelle, mais du danger de ne « pas être attentifs » au message de Dieu (Matthieu 24:36-39). Demandons-nous : « Ma façon de vivre montre-t-elle que je connais bien Jéhovah ? Ma foi me pousse-t-elle à appliquer les principes de Dieu et à les faire connaître ? » Tu sauras ainsi si toi aussi tu « marches avec le vrai Dieu ». – TG2018 Février §9,10 Jéhovah a amené le Déluge sur un monde impie. Mais cette destruction établit un modèle pour une destruction plus grande qui est encore à venir (Matthieu 24:38, 39). Aujourd’hui, comme à l’époque, Jéhovah se tient prêt avec ses saintes myriades pour exécuter un jugement juste contre un monde impie. Chacun de nous doit prendre à cœur l’avertissement de Hénok et l’annoncer à d’autres. Notre famille et nos amis s’éloigneront peut-être de nous. Par moments, nous nous sentirons peut-être seuls. Mais Jéhovah n’abandonnera pas ses fidèles serviteurs - TG2017 n°1 Nous prêchons parce que nous voulons avertir les gens que le jour de Jéhovah est proche. La Bible parle de Noé comme d’un « prédicateur » Le message qu’il prêchait contenait un avertissement concernant la destruction à venir. Qu’est-ce qui nous permet de le dire ? Jésus a déclaré : « De même qu’ils étaient en ces jours d’avant le déluge : ils mangeaient et buvaient, les hommes se mariaient et les femmes étaient données en mariage, jusqu’au jour où Noé est entré dans l’arche ; et ils n’ont pas été attentifs jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous, ainsi sera la présence du Fils de l’homme » (Mat. 24:38, 39). Même si les gens n’écoutaient pas Noé, il a fidèlement annoncé le message d’avertissement qu’il avait reçu de Jéhovah. Aujourd’hui, nous prêchons la Bonne Nouvelle du Royaume parce que nous voulons faire connaître le projet de Jéhovah pour les humains. Comme lui, nous souhaitons vraiment que les gens écoutent et « restent bel et bien en vie » (Ézéch. 18:23). Quand nous prêchons de maison en maison ou dans les lieux publics, nous avertissons le plus de personnes possible que le Royaume de Dieu va détruire ce monde méchant – TG2018 n°5 §8,9 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Matthieu 24 :3 « Tandis qu’il était assis sur le mont des Oliviers, les disciples s’avancèrent vers lui en particulier et dirent : “ Dis-nous : Quand ces choses auront-elles lieu, et quel sera le signe de ta présence et de l’achèvement du système de choses ? » indique que « l’achèvement du système de choses » est en cours. Mais Jésus n’a pas révélé combien de temps durerait cette période avant que la fin n’arrive. Il nous faut donc être particulièrement vigilants. Nous nous demandons peut-être : Se pourrait-il que l’expression « achèvement du système de choses » désigne une période à venir, durant laquelle les conditions mondiales empireront encore ? Il est vrai que, selon la Bible, « dans les derniers jours », la méchanceté s’accentuera considérablement. L’expression “ l’achèvement du système de choses ” (sa conclusion) désigne la période qui mène à la fin et qui inclut cette fin. Nous pouvons donc nous attendre à ce que les conditions mondiales, aussi mauvaises soient-elles, continuent de se dégrader. Jésus a dit que la plupart des gens ne seraient « pas attentifs » à sa présence et qu’ils continueraient de vaquer à leurs occupations jusqu’à ce qu’il soit trop tard - TG2015 15/8 p15-16 Les véritables disciples de Christ seraient les objets de la haine de toutes les nations à cause de son nom’ (Mat. 24:9) Les disciples ne sont pas persécutés parce qu’ils s’ingèrent dans les affaires politiques, mais ‘à cause du nom de Jésus Christ’, parce qu’ils s’attachent à Jésus en qui ils reconnaissent le Roi messianique de Jéhovah, qu’ils lui obéissent comme à un chef plutôt qu’aux leaders politiques de la terre, et qu’ils soutiennent fidèlement son Royaume au lieu de prendre parti dans les affaires des gouvernements humains. L’histoire moderne est là pour prouver que les Témoins de Jéhovah ont subi ce genre de persécution dans toutes les parties de la terre –rs p93 Derniers jours Matthieu 24:17 « Que l’homme qui est sur le toit en terrasse ne descende pas pour emporter les biens qu’il y a dans sa maison » Que se passera-t-il après la destruction des fausses religions ? Ce sera le moment de révéler ce que nous avons vraiment dans le cœur. La majorité des humains cherchera refuge dans des organisations humaines comparées aux « rochers des montagnes » (Rév. 6:15-17). Pour leur part, les serviteurs de Dieu fuiront, figurément parlant, vers le refuge fourni par Jéhovah. Au 1er siècle, l’intervalle qui a suivi le retrait de l’armée romaine n’a pas été une période de conversion massive des juifs au christianisme. C’était plutôt, pour ceux qui étaient déjà chrétiens, le moment d’agir et d’obéir. Pareillement, il ne faut pas s’attendre à ce que l’interruption, le répit, qui se produira durant la grande tribulation donne lieu à un afflux de nouveaux croyants. Par contre, elle offrira à tous les vrais croyants la possibilité de prouver leur amour pour Jéhovah et de soutenir les frères du Christ. Bien que nous ne connaissions pas dans le détail tout ce qui se produira durant cette période d’épreuve, attendons-nous à devoir faire des sacrifices. Pour rester en vie, les chrétiens du 1er siècle ont dû abandonner leurs biens et endurer des privations. Serons-nous disposés à subir des pertes matérielles pour rester fidèles ? Serons-nous prêts à faire tout ce qu’il faudra pour prouver notre fidélité à Jéhovah ? – TG2015 15/7 §7,8 Le signe des derniers jours est d’une portée internationale : il concerne “ toute la terre habitée ”. (Mat. 24:7, 14.) Des millions de gens vivent dans des endroits frappés par des épidémies, des famines, des tremblements de terre ou d’autres malheurs annoncés. À l’opposé, beaucoup d’autres connaissent une tranquillité relative. Si vous n’avez jamais été personnellement touché par certains éléments du signe, devriez-vous en conclure que la grande tribulation est encore loin ? Ce serait manquer de sagesse. Souvenez-vous que Jéhovah a déjà fixé le jour et l’heure du début de la Grande Tribulation (Mat. 24:36). Le cours des événements n’y changera rien. “ Montrez-vous prêts. ” (Mat. 24:44). Cette exhortation de Jésus s’adresse à tous les chrétiens, où qu’ils soient. Nous devons être prêts en permanence. De plus, aucun de nous ne sait ce qu’il sera en train de faire au moment où la grande tribulation commencera. Certains seront peut-être au travail ou occupés à des tâches ménagères chez eux (Mat. 24:40, 41) – TG2011 15/10 Les jours sont écourtés. Jésus a révélé ce qui se passera à ce stade de la Grande tribulation : « À cause de ceux qui ont été choisis ces jours-là seront écourtés » Matthieu 24:22. Ces paroles ont eu un accomplissement limité en 66 de n. è., quand Jéhovah a écourté l’attaque de l’armée romaine contre Jérusalem (Marc 13:20). Cette intervention a permis aux chrétiens de Jérusalem et de Judée d’être sauvés. Que se passera-t-il à l’échelle mondiale lors de la Grande Tribulation ? Par l’intermédiaire de notre Roi, Jéhovah écourtera l’attaque de l’ONU, afin que la vraie religion ne soit pas détruite avec la fausse. Les organisations de la fausse religion seront donc toutes éliminées, mais la vraie religion survivra - kr p223, 226 Est-il nécessaire que les autres brebis connaissent le nom de tous les oints actuellement sur terre ? En un mot, non. Pourquoi ? Parce que quand bien même un chrétien reçoit l’appel céleste, il ne reçoit qu’une invitation, pas une confirmation définitive de sa récompense. C’est la raison pour laquelle Satan suscite de « faux prophètes » pour « égarer, si possible, même ceux qui ont été choisis » (Mat. 24:24). Personne ne peut savoir si un chrétien oint recevra sa récompense céleste tant que Jéhovah n’a pas jugé que ce chrétien en est digne. Jéhovah décide qu’il en est digne et lui donne le sceau final, soit avant qu’il meure fidèle, soit avant le déclenchement de « la Grande Tribulation » (Rév. 2:10 ; 7:3, 14). Il serait donc inutile qu’un humain, quel qu’il soit, cherche à savoir quels serviteurs de Dieu feront à terme partie des 144 000 – TG2016 Janvier § 3 Les oints seront présents dans de nombreux endroits de la terre quand Jésus viendra pour les rassembler au ciel. Parlant de cette époque, la Bible dit au sujet de Jésus : « Il enverra ses anges au son d’une grande trompette, et ils rassembleront ceux qu’il a choisis, depuis les quatre vents, depuis l’une des extrémités des cieux jusqu’à leur autre extrémité » (Mat. 24:31). Les Écritures ont clairement annoncé que seul un reste d’oints serait présent sur terre durant les derniers jours (Rév. 12:17). Mais elles ne disent pas combien il en restera quand la grande tribulation commencera - TG2016 Janvier § 14 LE DERNIER MÉMORIAL : QUAND ? - Un jour, le Mémorial sera célébré pour la dernière fois. Comment le savons-nous ? L’apôtre Paul a expliqué qu’en célébrant le Mémorial, les chrétiens oints « continuent] à proclamer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il arrive » (1 Cor. 11:26). Ici, le mot « arrive » fait référence au même évènement que la « venue » dont Jésus a parlé dans sa prophétie sur le temps de la fin. À propos de la grande tribulation maintenant toute proche, il a déclaré : « Le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel, et alors toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine en se lamentant, et elles verront le Fils de l’homme venir sur les nuages du ciel avec puissance et grande gloire. Et [Jésus] enverra ses anges au son d’une grande trompette, et ils rassembleront ceux qu’il a choisis, depuis les quatre vents, depuis l’une des extrémités des cieux jusqu’à leur autre extrémité » (Mat. 24:29-31). Le rassemblement de « ceux qu’il a choisis » se fera quand les chrétiens oints encore sur terre recevront leur récompense au ciel. Cela se produira entre le début de la grande tribulation et la guerre d’Armaguédon. De cette façon, l’ensemble des 144 000 sera aux côtés de Jésus pour vaincre les rois de la terre (Rév. 17:12-14). Le Mémorial qui sera célébré avant que Jésus rassemble les oints dans le ciel sera donc le dernier de tous, puisque Jésus sera « arrivé ». Soyons déterminés à être présents au Mémorial, le 31 mars 2018. Et demandons à Jéhovah de nous aider à contribuer à l’unité de son peuple ! . Souvenons-nous qu’un jour, nous célébrerons le Mémorial pour la dernière fois. D’ici là, faisons le maximum pour y assister et chérissons l’unité agréable qui y règne. – TG2018 Janvier §15,16 « Cette génération ne passera pas que toutes ces choses n’arrivent » Matthieu 24:34. Nous comprenons que cette génération se compose de deux groupes de chrétiens oints. Le premier a connu 1914 et a facilement discerné le signe de la présence du Christ cette année-là. Ceux qui constituaient ce groupe n’étaient pas seulement vivants en 1914, ils avaient été oints de l’esprit en tant que fils de Dieu cette année-là ou avant. Le second groupe est formé des chrétiens oints qui ont été contemporains de ceux du premier groupe. Ils ont non seulement vécu en même temps que des membres du premier groupe, mais ils ont aussi été oints d’esprit saint quand les premiers étaient encore sur la terre. Donc, « cette génération » dont a parlé Jésus ne comprend pas tous les oints actuellement sur la terre. Aujourd’hui, ceux qui composent le second groupe prennent de l’âge. Les paroles de Jésus rapportées en Matthieu 24:34 nous donnent néanmoins l’assurance qu’au moins quelques membres de « cette génération ne passeront pas » avant d’avoir vu le début de la grande tribulation. Cela devrait renforcer notre conviction qu’il reste peu de temps avant que le Roi du Royaume de Dieu élimine les méchants et instaure un monde nouveau juste – TG2014 15/1 p31 Jésus souhaite que nous restions vigilants en raison et de ce que nous savons et de ce que nous ignorons. Lorsqu’il était sur la terre, Jésus avait-il une connaissance pleine et entière de l’avenir ? Non, car il a humblement reconnu : “ Quant à ce jour-là et à cette heure-là, personne ne les connaît, ni les anges des cieux ni le Fils, mais seulement le Père. ” (Mat. 24:36). À l’époque, lui, “ le Fils ”, ne savait pas précisément quand viendrait la fin de ce système de choses. Et nous, notre connaissance de l’avenir est-elle complète ? À l’évidence, non. Nous ignorons le moment où Jéhovah enverra son Fils anéantir ce monde mauvais. Autrement, quel besoin aurions-nous de veiller ? En outre, comme l’a expliqué Jésus, la fin viendra soudainement. Il est donc impératif que nous restions vigilants – TG2012 15/2 p4 §4 Malgré leurs facultés mentales et spirituelles élevées, les anges ont des limites ; il y a notamment des choses qu’ils ne connaissent pas Matthieu 24:36 « Quant à ce jour-là et à cette heure-là, personne ne les connaît, ni les anges des cieux ni le Fils, mais seulement le Père » - TG2017 n°5 Nous ne pouvons pas déterminer l’année, et encore moins le jour et l’heure, où débutera la grande tribulation. Lorsqu’il était sur terre, Jésus a dit : « Quant à ce jour-là et à cette heure-là, personne ne les connaît, ni les anges des cieux ni le Fils, mais seulement le Père » (Mat. 24:36). Toutefois, Christ a reçu au ciel les pleins pouvoirs pour faire la guerre au monde de Satan (Rév. 19:11-16). Il est donc raisonnable d’en conclure qu’il sait à présent quand aura lieu Harmaguédon. Mais nous, nous l’ignorons. Il est impératif de rester vigilants jusqu’à cette tribulation. Jéhovah, lui, a toujours su quand elle arrivera. Il a fixé le moment précis où la fin viendra. Il compte le temps qui reste avant le début de la grande tribulation. Soyons sûrs que la promesse de Jéhovah de nous délivrer lors de la grande tribulation ne faillira pas. Si nous voulons survivre à la destruction de ce système, nous devons veiller pour survivre. En étant spirituellement vigilants, nous serons prêts pour ce jour de jugement, quel que soit le moment où il viendra – TG2016 Juillet p14 §4 Pourquoi devons-nous « veiller » ? - En ces derniers jours, les chrétiens doivent prendre au sérieux l’avertissement de Jésus de « veiller » (Matt. 24:42). Il nous faut pour cela nous protéger des influences négatives qui pourraient nous empêcher d’être vigilants en vue de sa venue. Cet article explique comment ne pas nous laisser distraire. Trois influences négatives qui pourraient affaiblir notre vigilance si nous ne faisions pas attention : Le Diable plonge les humains dans l’indifférence spirituelle des personnes en prédication, L’esprit du monde provoque le sommeil spirituel (Accaparés par les affaires courantes de la vie, beaucoup ne sont pas « conscients de leur pauvreté spirituelle », Ils se laissent séduire par les attraits matériels du monde, qui flattent « le désir de la chair et le désir des yeux ». À l’approche de la fin de ce système, ce n’est pas le moment d’accumuler pour nous-mêmes des choses matérielles. Nous ne devrions pas nous attendre à ce que nos biens, quelle que soit leur valeur affective ou marchande, survivent avec nous à la grande tribulation Notre chair imparfaite peut affaiblir notre détermination à rester vigilants (Jésus savait que les humains imparfaits ont tendance à succomber aux faiblesses de la chair) – TG2016 Juillet Jésus a montré l’importance de demeurer éveillé en prenant un exemple où il était question d’un voleur. Après avoir décrit les événements qui l’amèneraient à venir en tant que Juge, il a fait cette mise en garde : “ Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Mais sachez ceci : si le maître de maison avait su à quelle veille venait le voleur, il se serait tenu éveillé et n’aurait pas laissé forcer sa maison. Voilà pourquoi, vous aussi, montrez-vous prêts, car c’est à une heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme vient. ” (Matthieu 24:42-44). Jésus a donc comparé sa venue à celle, inattendue, d’un voleur. Un voleur n’annonce pas à quelle heure il viendra. Il espère au contraire arriver à un moment où personne ne l’attend. Pareillement, expliquait Jésus, la fin du système actuel aura lieu ‘ à une heure que nous ne pensons pas ’. L’exemple était bien choisi, car la date exacte de la venue de Jésus ne serait pas connue. Dans la même prophétie, il avait précisé en effet : “ Quant à ce jour-là et à cette heure-là, personne ne les connaît, ni les anges des cieux ni le Fils, mais seulement le Père. ” (Matthieu 24:36). D’où sa recommandation : “ Montrez-vous prêts. ” (Matthieu 24:44). Quel que soit le moment où Jésus viendrait pour exécuter le jugement de Jéhovah, ceux qui tiendraient compte de son avertissement seraient prêts ; leur conduite en témoignerait. – TG2003 1/1 p17-18 Tous ceux qui ont l’espérance céleste ne font pas partie de « l’esclave fidèle et avisé » (Mat. 24:45-47). Comme au 1er siècle, Jéhovah et Jésus nourrissent aujourd’hui beaucoup de monde par l’intermédiaire d’une poignée d’hommes. Au 1er siècle, Jéhovah ne s’est en effet servi que de quelques chrétiens oints pour rédiger les Écritures grecques chrétiennes. De même aujourd’hui, seuls quelques chrétiens oints sont désignés pour fournir la « nourriture [spirituelle] en temps voulu ». - TG2016 Janvier § 16 Que voulait dire Jésus quand il a déclaré que son esclave fidèle serait “ avisé ” ? Matthieu 24:45 – Jésus indiquait que les personnes représentées par cet esclave feraient preuve de discernement, de prévoyance et de bon jugement parce qu’elles fonderaient leur foi, leurs actes et leur enseignement sur la Parole de Dieu, la Parole de vérité. - Le mot “ avisé ” désigne la plupart du temps la sagesse pratique et la prudence – TG2007 1/9 p31 « L’esclave fidèle et avisé » : C’est un petit groupe de frères oints qui s’occupent de préparer et de distribuer la nourriture spirituelle depuis 1919. Aujourd’hui, ce groupe de frères oints s’appelle le Collège central. Les frères oints qui composent l’esclave fidèle savent que leur Maître exige qu’ils s’occupent bien de ses domestiques. Ces frères oints veulent sincèrement accomplir leur responsabilité en étant fidèles. Ainsi, quand le Maître arrivera, il leur dira sûrement : « C’est bien. » « Ses domestiques » : Ce sont tous ceux qui reçoivent la nourriture spirituelle, les chrétiens oints et les autres brebis. « Établi sur ses domestiques » : En 1919, Jésus a choisi des frères oints qui avaient de l’expérience pour être son esclave fidèle et avisé. « Il l’établira sur tous ses biens » : Ceux qui font partie de l’esclave fidèle recevront cette mission quand ils auront leur récompense dans le ciel. Avec les autres chrétiens oints qui font partie des 144 000, ils recevront la mission de s’occuper de tous les biens de Jésus. – ws2013 15/7 p25 Le Collège central prend les décisions importantes de manière collective. Comment ? Il se réunit chaque semaine, ce qui favorise une bonne communication et l’unité entre ses membres. Chaque année, c’est un membre différent qui préside les réunions, car aucun n’est considéré comme supérieur aux autres. De même, les six comités du Collège central changent de président chaque année. Et chaque membre de ce collège se considère, non pas comme le chef de ses frères, mais comme un des « domestiques » nourris par l’esclave fidèle et soumis à sa direction. Le Collège central n’est ni inspiré ni infaillible. Il peut donc se tromper sur des questions doctrinales ou d’organisation. D’ailleurs, l’Index des publications des Témoins de Jéhovah contient l’entrée « Compréhensions affinées », qui liste les modifications apportées à notre compréhension biblique depuis 1870. Bien sûr, Jésus ne nous a pas dit que son esclave fidèle produirait une nourriture spirituelle parfaite. Alors comment pouvons-nous répondre à sa question : « Quel est donc l’esclave fidèle et avisé ? » (Mat. 24:45). Quelles preuves avons-nous que c’est le Collège central qui remplit ce rôle ? Examinons les mêmes éléments, au nombre de trois, que ceux qui ont guidé le collège central du Ier siècle. L’action de l’esprit saint. L’esprit saint permet au Collège central de saisir des vérités bibliques jusque-là incomprises L’aide des anges. Le Collège central assume la tâche colossale de diriger une œuvre mondiale de prédication impliquant plus de huit millions d’évangélisateurs. Pourquoi cette œuvre est-elle si fructueuse ? Notamment parce que les anges y participent. Très souvent, des proclamateurs ont rendu visite à des personnes qui venaient de prier Dieu de les aider ! Les progrès de l’œuvre de prédication et d’enseignement malgré une opposition acharnée dans certains pays ne sont possibles que grâce à une aide suprahumaine La direction de la Parole de Dieu - le Collège central fonde ses décisions sur la Parole de Dieu, et non sur l’opinion populaire Chacun de nous démontre son respect pour notre Conducteur, Jésus, en étant obéissant et soumis aux hommes par lesquels il nous dirige. Quand Jésus est retourné au ciel, il n’a pas abandonné ses disciples. Il savait combien l’esprit saint, les anges et la Parole de Dieu l’avaient aidé dans son rôle de conducteur quand il était sur terre. C’est pourquoi il fournit aujourd’hui la même aide à l’esclave fidèle. Les chrétiens oints qui composent cet esclave « continuent à suivre l’Agneau où qu’il aille » dirigeant humain ne peut faire une telle promesse - TG2017 Février p23-28 §11-17 L’amour hypocrite est particulièrement détestable parce que c’est une contrefaçon utilisée pour tromper. Une telle hypocrisie peut tromper des humains, mais pas Jéhovah. D’ailleurs, Jésus a dit que ceux qui agissent comme des hypocrites seront punis « avec la plus grande sévérité » (Mat. 24:51). Bien sûr, un serviteur de Jéhovah ne voudrait jamais manifester un amour hypocrite. Mais demandons-nous : « Mon amour est-il constamment véritable, sans égoïsme ni tromperie ? » Voyons donc neuf façons de manifester un amour « sans hypocrisie ». – TG2017 Octobre §8
  8. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 12 MARS 2018 - MATTHIEU 22-23.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 12 MARS 2018 - MATTHIEU 22-23.pdf JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MATTHIEU 22-23 Matthieu 22:21 : Que sont « les choses de César », et « les choses de Dieu » ? (nwtsty, note d’étude). « Ils dirent : “ De César. ” Alors il leur dit : “ Rendez donc les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu ». ” Les choses de César à César : La réponse de Jésus ici, et dans les récits parallèles de Mc 12:17 et de Lc 20:25, est la seule fois où Jésus fait référence à l’empereur romain. Les « choses de César » comprennent le paiement pour les services rendus par les autorités civiles, ainsi que l’honneur et la soumission relative qui leur sont dus (Rm 13:1-7). nwtsty, note d’étude Les choses de Dieu à Dieu : Ces choses comprennent le culte qu’une personne rend d’un coeur entier, l’amour qu’elle manifeste de toute son âme et l’obéissance complète dont elle fait preuve avec fidélité - nwtsty, note d’étude Nous nous soumettons à l’autorité du gouvernement sous lequel nous vivons en obéissant à ses lois, en respectant ses représentants et en payant les impôts qu’il réclame. Mais s’il nous demande de désobéir à Dieu, nous refusons respectueusement. Nous rendons à Dieu ce qui lui revient de droit notamment en restant neutres dans les affaires politiques du monde. Ainsi, nous ne nous opposons pas aux gouvernements humains, auxquels Jéhovah permet d’exister, ni n’encourageons le patriotisme ou le nationalisme. Nous ne faisons pas partie de groupes de pression, nous n’essayons pas de changer les gouvernements et, lors d’élections politiques, nous ne nous présentons pas pour être élus et ne votons pas pour un candidat. – TG2016 Avril p27 Cela signifie que pour garder une bonne conscience devant Dieu et les hommes, les chrétiens obéissent aux lois du pays où ils vivent, dont celles qui ont trait au paiement des impôts. Mais Jéhovah reste pour nous le Souverain suprême, le seul vrai Dieu, que nous aimons de tout notre cœur. C’est donc à Jéhovah seul que nous acceptons de nous soumettre sans réserve. – TG2009 15/6 p16 §16 Matthieu 23:24 : Que signifient ces paroles de Jésus ? (nwtsty, note d’étude). « Guides aveugles, qui filtrez le moustique mais avalez le chameau » Vous filtrez le moucheron, mais vous avalez le chameau : Le moucheron et le chameau étaient respectivement la plus petite et la plus grosse des créatures impures connues des Israélites (Lv 11:4, 21-24). Jésus utilise une hyperbole, avec une touche d’ironie, quand il dit que les chefs religieux filtrent leurs boissons afin de ne pas être rituellement impurs à cause d’un moucheron, alors qu’ils ne respectent pas du tout les choses les plus importantes de la Loi, ce qui reviendrait à avaler un chameau. nwtsty, note d’étude Les scribes et les Pharisiens avaient ajouté à la Loi mosaïque un nombre incalculable de traditions. Jésus les a taxés d’hypocrisie, parce qu’ils avaient perdu de vue les principes justes sur lesquels la Loi reposait. Les vrais chrétiens doivent prendre garde de ne pas laisser les traditions humaines les détourner du culte pur. – TG2005 15/8 p19 §12 Les chefs religieux juifs étaient rigoristes dans les petites choses, filtrant leur boisson afin de ne pas se souiller rituellement en avalant un moustique. En revanche, ils faisaient peu de cas des points les plus importants de la Loi, ce qui revenait à avaler un chameau, classé lui aussi parmi les animaux impurs du point de vue rituel. it-2 p353-354 Cette hyperbole était particulièrement percutante. Pourquoi ? Parce que le contraste était frappant entre un minuscule moustique et un chameau, l’un des plus gros animaux connus des auditeurs de Jésus. On estime qu’il faudrait 70 millions de moustiques pour atteindre le poids d’un chameau de taille moyenne. Jésus savait aussi que les Pharisiens filtraient leur vin à travers une passoire en tissu. Ces hommes à cheval sur les règles le filtraient afin de ne pas avaler de moustique, ce qui les aurait rendus impurs du point de vue rituel. Au sens figuré, néanmoins, ils avalaient le chameau, qui était également impur. La pensée de Jésus était claire. Les Pharisiens observaient méticuleusement la moindre des exigences de la Loi, mais ils méprisaient les points les plus importants : “ la justice et la miséricorde et la fidélité ”. TG2002 1/9 p11 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Des siècles plus tard, Jésus a blâmé les Sadducéens parce qu’ils ne croyaient pas à la résurrection. Mettant le doigt sur la raison pour laquelle ces hommes refusaient d’ajouter foi à la promesse de Dieu de ramener les morts à la vie, Jésus leur a dit : “ Vous ne connaissez ni les Écritures ni la puissance de Dieu. ” (Matthieu 22:29). Les Écritures nous enseignent que “ tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront sa voix et sortiront ”. (Jean 5:27-29.) À partir du moment où nous savons ce que la Bible dit à propos de la résurrection, notre confiance dans la puissance de Dieu nous convainc que les morts seront relevés. Dieu “ engloutira la mort pour toujours ; [...] car Jéhovah lui-même l’a dit ”. — Isaïe 25:8. – TG2000 1/3 p13§16 La mort est-elle plus forte que Dieu ? Certainement pas ! Comment la mort, ou tout autre « ennemi », pourrait-elle être plus forte que le « Dieu Tout-Puissant » ? Dieu a le pouvoir de vaincre la mort par le moyen de la résurrection, et c’est ce qu’il promet de faire dans le Monde Nouveau qu’il établira. Cette promesse est-elle fiable ? Le Fils de Dieu lui-même, Jésus, répond en des termes qui peuvent gonfler notre cœur d’espoir (Matthieu 22:31, 32). Réfléchissons : S’il n’y a pas de résurrection, Abraham, Isaac et Jacob sont à jamais condamnés à rester prisonniers de la mort. Cela implique que la mort est plus forte que Jéhovah, qu’il n’est pas assez puissant pour libérer ses fidèles serviteurs des chaînes de la mort. Dans ce cas, Jéhovah est le Dieu des défunts. Or Jésus affirme : « [Jéhovah] est le Dieu, non pas des morts, mais des vivants. » Que pouvons-nous donc en conclure concernant Abraham, Isaac, Jacob et tous les fidèles serviteurs de Jéhovah qui sont morts ? « Ils sont tous vivants pour lui » (Luc 20:38). Jéhovah est tellement certain de les ressusciter qu’il les considère comme vivants (Romains 4:16, 17). Il les gardera dans sa mémoire infinie jusqu’au moment où il a prévu de les ramener à la vie. La perspective de retrouver un être cher vous attire-t-elle ? Dans ce cas, souvenez-vous que Jéhovah est infiniment plus fort que la mort. Rien ne peut l’empêcher de réaliser sa promesse – TG2013 1/ 2 p7 Matthieu 22 :37 « Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée » Notre amour pour Jéhovah doit venir du cœur. Qu’entendait Jésus par aimer Dieu « de tout [son] cœur » ? Que nous devons l’aimer de tout notre cœur symbolique, lequel englobe nos désirs, nos émotions et nos sentiments. Nous devons aussi l’aimer « de toute [notre] âme », c’est-à-dire de tout notre être. Enfin, nous devons l’aimer « de toute [notre] pensée », autrement dit avec toute notre intelligence. En résumé, nous devons aimer Jéhovah pleinement, sans réserve. Les termes « cœur », « âme », « pensée » et « force » ne s’excluent pas les uns les autres. Autrement dit, aimer Jéhovah implique notre personne toute entière, toutes nos facultés et nos ressources – TG2014 15/6 p13 Jésus et ses disciples utilisaient le Nom divin. A l’époque de Jésus et de ses disciples, le Nom divin figurait bel et bien dans les copies des Écritures, tant dans les manuscrits hébreux que dans les manuscrits grecs. Jésus et ses disciples employaient-ils le nom divin à l’oral et à l’écrit. Lorsque Jésus citait les Écritures hébraïques ou en donnait lecture, il utilisait à coup sûr le nom divin, Jéhovah - Matthieu 22 :37, 44 – it1 Jéhovah Tous les morts ne bénéficieront pas de la résurrection. “ Si nous pratiquons le péché volontairement après avoir reçu la connaissance exacte de la vérité, avertit la Bible, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice, mais il y a une certaine attente terrible du jugement. ” (Hébreux 10:26, 27). Certaines personnes ont commis des péchés impardonnables. Elles ne se trouvent pas dans la tombe commune aux humains, aussi appelée Hadès, mais dans la géhenne, un lieu symbolique qui représente la destruction éternelle (Matthieu 23:33). Il nous faut toutefois veiller à ne pas nous livrer à des spéculations sur la perspective pour telle ou telle personne d’être ressuscitée. Cette décision revient à Dieu. Il sait qui est dans l’Hadès et qui est dans la géhenne. Quant à nous, nous agirons avec sagesse en conformant notre vie à la volonté divine. – TG2006 15/3 p4 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Matthieu 22 :2 “ Le royaume des cieux est devenu semblable à un homme, un roi, qui a fait un festin de mariage pour son fils » Jéhovah Dieu est le Roi qui prépare un festin de mariage pour son Fils, Jésus Christ. L’épouse du Christ, composée de 144 000 disciples oints, sera finalement unie à lui dans le ciel – TG1990 15/1 p8 22:3, 4, 9 — Quand les trois appels pour le festin de mariage ont-ils été lancés ? Le premier appel pour rassembler la classe de l’épouse a été lancé en 29 de n. è., lorsque Jésus et ses disciples se sont mis à prêcher, et il s’est poursuivi jusqu’en 33. Le deuxième appel a duré de la Pentecôte 33, jour de l’effusion de l’esprit saint, jusqu’en 36. Ces deux appels s’adressaient uniquement aux Juifs, aux prosélytes et aux Samaritains. Toutefois, le troisième appel a été lancé aux gens sur les routes hors de la ville, c’est-à-dire aux Gentils incirconcis, à partir de 36, lorsque l’officier romain Corneille s’est converti, et il retentit toujours à notre époque. – TG2008 15/1 p31 Matthieu 22 :11-14 « “Quand le roi entra pour examiner les convives, il aperçut là un homme qui n’était pas revêtu d’un vêtement de mariage. Et il lui dit: ‘Compagnon, comment es-tu entré ici sans avoir un vêtement de mariage?’ L’autre devint muet. Alors le roi dit à ses serviteurs: ‘Liez-le pieds et mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors. C’est là que seront ses pleurs et ses grincements de dents.’” L’homme sans vêtement de mariage représente les faux chrétiens de la chrétienté, que Dieu n’a jamais reconnus comme de véritables Israélites spirituels. En aucune manière Dieu ne les a oints d’esprit saint pour qu’ils deviennent des héritiers du Royaume. Ils sont donc jetés dehors dans l’obscurité où ils subiront la destruction – TG1990 15/1 p9 Jésus a dit à la nation d’Israël : « J’envoie vers vous des prophètes, et des sages, et des instructeurs publics » (Mat. 23:34). Il parlait ici de ses disciples, à qui il avait appris à utiliser les Écritures dans leur ministère. Jésus vint dans le but de rendre témoignage à la vérité. Afin que la bonne nouvelle du Royaume soit prêchée, il forma ses disciples pour qu’ils soient des enseignants, des instructeurs publics, en rapport avec le Royaume de Dieu. En les qualifiant d’instructeurs publics, il magnifia leur fonction et montra l’importance d’écouter leur enseignement ; il compara chacun d’eux à un homme instruit ayant en réserve un véritable trésor dans lequel puiser. Jésus les envoya vers Israël, mais les scribes d’Israël ne discernèrent pas quels trésors Dieu leur proposait par l’intermédiaire de ces hommes. Au contraire, ils s’opposèrent à l’instruction publique et participèrent à la flagellation, à la persécution et au meurtre de Jésus et des instructeurs publics qui collaboraient avec lui ; ils se révélèrent ainsi des instructeurs mensongers. Néanmoins, beaucoup en Israël et parmi les nations furent enseignés par ceux que Jésus avait instruits et devinrent à leur tour des instructeurs publics de la Parole de Dieu. - it-1 p1190 Avec justesse, Jésus Christ traita les scribes et les Pharisiens de “ fous et aveugles ”, autrement dit de personnes sans sagesse et moralement sans valeur. En effet, ils avaient perverti la vérité par des traditions humaines et ils étaient hypocrites. D’ailleurs, Jésus montra qu’ils méritaient ce qualificatif en expliquant en quoi ils manquaient de discernement (Mt 23:15-22) – it-2 p1005 Des pilleurs dans la fausse religion. Christ déclara que les scribes et les Pharisiens étaient, comme les voleurs, “ pleins de pillage ”, sans doute commis en dépouillant des veuves et d’autres personnes sans défense, et aussi parce qu’ils maintenaient les gens dans l’esclavage de la religion en enlevant “ la clé de la connaissance ”. (Mt 23:25) Les chefs religieux des Juifs furent également les principaux instigateurs du pillage des biens des chrétiens - it-1 p375 Dénonçant l’hypocrisie des scribes et des Pharisiens, Jésus leur a dit : “ Vous ressemblez à des tombes blanchies, qui au-dehors, en effet, paraissent belles, mais qui au-dedans sont pleines d’ossements de morts et d’impuretés de toutes sortes. ” (Matthieu 23:27). Vers la fin de la saison des pluies, un mois avant la Pâque, le 15e jour d’Adar, les Juifs blanchissaient les tombes à la chaux pour qu’elles soient bien visibles. Sous la pluie, en effet, la chaux avait tendance à disparaître. Étant donné qu’ils associaient aux morts une souillure du point de vue rituel, les Juifs avaient coutume de badigeonner de blanc les tombes pour en signaler la présence aux passants, afin qu’ils ne deviennent pas impurs en les touchant accidentellement. On blanchissait ainsi les tombes près de Jérusalem annuellement, un mois avant la Pâque, pour éviter en cette période spéciale de culte que quelqu’un ne se rende impur par un contact malencontreux avec une tombe (Mishna, Chekalim I, 1). Cette coutume donna à Jésus matière à un exemple révélant que les scribes et les Pharisiens, quoique paraissant justes au-dehors, étaient au-dedans “ pleins d’hypocrisie et d’illégalité ”. Jésus voulait souligner que ses adversaires religieux n’étaient pas ce qu’ils semblaient être au-dehors et qu’à leur contact on devenait impur spirituellement.— Mt 23:27, 28. – TG2009 1/11 p15 Pourquoi les scribes et les Pharisiens portaient-ils des “ boîtes renfermant des passages de l’Écriture ” ? Jésus a dénoncé ses adversaires religieux, les scribes et les Pharisiens, parce qu’ils ‘ élargissaient les boîtes renfermant des passages de l’Écriture et les portaient comme des moyens de protection ’. (Matthieu 23:2, 5.) Les membres de ces deux groupes attachaient sur leur front de petites boîtes carrées ou rectangulaires en cuir noir. Ils en attachaient également sur la face interne de leur bras, près du cœur. Ces boîtes, aussi appelées phylactères, renfermaient des passages de l’Écriture. D’où venait l’habitude de porter de telles boîtes ? D’une interprétation littérale de ce commandement que Dieu avait donné aux Israélites : “ Ces paroles que je t’ordonne aujourd’hui devront être sur ton cœur [...]. Tu devras les attacher comme un signe sur ta main, et elles devront servir de fronteau entre tes yeux. ” (Deutéronome 6:6-8). Nous ne savons pas précisément quand cette coutume a vu le jour, mais la plupart des biblistes situent son apparition vers le IIIe ou le IIe siècle avant notre ère. Jésus a condamné cette tradition pour deux raisons. Premièrement, les scribes et les Pharisiens élargissaient leurs phylactères pour afficher leur piété. Deuxièmement, ils portaient ces boîtes comme des amulettes, pensant à tort qu’elles les protégeraient. De fait, dans la littérature profane, le mot grec phulaktêrion a le sens d’“ avant-poste ”, de “ fortification ” ou de “ moyen de protection ”.- TG2010 1/5 p13 Le terme “ Rabbi ” était employé dans le sens concret d’“ enseignant ”. (Jn 1:38.) Mais peu avant la naissance de Jésus, il en vint à être utilisé parmi les Juifs comme appellation et comme titre respectueux et honorifique qui signifiait “ mon grand, mon excellent ”. Ce titre était exigé par des hommes instruits, des scribes, des enseignants de la Loi. Ils aimaient qu’on les appelle “ Rabbi ” au sens du titre honorifique. Jésus Christ condamna cette sollicitation de titres et interdit à ses disciples de se faire appeler “ Rabbi ”, car c’était lui leur enseignant. — Mt 23:6-8. Dans la Bible, le terme “ Rabbi ” n’apparaît que dans les Écritures grecques chrétiennes. Il est employé 12 fois en rapport avec Jésus, dans le sens concret d’“ Enseignant ” – it2 Rabbi Que dire du terme “père”? Jésus interdit d’appliquer à des humains le mot “ père ” en tant que titre formaliste ou religieux (Mt 23:9). Ce titre est largement employé chez les catholiques et les anglicans. Pourtant, Jésus a enseigné ceci à ses disciples: “N’appelez personne votre ‘Père’ sur la terre: car vous n’en avez qu’un, le Père céleste.” (Matthieu 23:9, Jérusalem). Par conséquent, Jésus a interdit d’appliquer à des humains le mot “ père ” en tant que titre formaliste ou religieux. La Parole vivante (transcription de Kuen) rend ce texte d’une manière similaire: “Ne donnez pas (...) à quelqu’un, ici-bas, le titre de ‘Père’.” Jésus montre que ses disciples sont tous égaux: ils sont fils de Dieu. Employer tout titre qui suggère le contraire, c’est usurper avec arrogance une position qui appartient à Dieu; aussi Jésus interdit -il l’utilisation du mot “père” comme titre honorifique religieux. Il insiste sur le fait que ses disciples n’ont qu’un seul Père dans la foi, Jéhovah. – RV1992 8/8 p13 Jésus donna ce conseil à ses disciples : “ Ne vous faites pas non plus appeler ‘ conducteurs ’, car un seul est votre Conducteur le Christ. ” (Mt 23:10). Pour ce qui est de la congrégation chrétienne, seul Jésus Christ est en droit de porter le titre de “ Conducteur ”, car aucun homme imparfait n’est le conducteur des véritables chrétiens ; tous suivent Christ. Certes, il y en a qui “ dirigent ” dans le service de Dieu, mais ils ne portent pas le titre de “ conducteurs ” et on ne s’adresse pas à eux en utilisant ce terme, et leur exemple doit être suivi uniquement en ce qu’ils imitent Christ –it1 p1048 Jésus a-t-il retiré des bienfaits de son humilité ? Oui. Il avait dit à ses disciples : “ Quiconque s’humilie sera élevé. ” (Mat. 23:12). Parce que Jésus est resté humble et fidèle tout au long de sa vie terrestre, Jéhovah Dieu l’a élevé et lui a donné autorité sur toutes les créatures dans le ciel et sur la terre. – TG2012 15/11 p14 Comment devrais-tu traiter un chrétien qui prend les emblèmes ? Les chrétiens ne mettent pas sur un piédestal ceux qui prennent les emblèmes. Quelqu’un qui est réellement oint ne voudrait pas être mis en avant, ni faire étalage de sa position vis-à-vis de Dieu (Mat. 23:8-12) – TG2016. Janvier p23-24. Au 1er siècle de notre ère, l’acharnement des rabbins à disséquer et à interpréter la Loi avait complètement faussé leur raisonnement. Jésus résuma la situation ainsi : “ Les scribes et les Pharisiens [...] disent mais n’accomplissent pas. Ils lient de lourdes charges et les posent sur les épaules des hommes, mais eux-mêmes ne veulent pas les bouger du doigt. ” (Matthieu 23:2-4). Les chefs religieux accablaient effectivement le peuple d’innombrables règles et prescriptions, mais eux, hypocritement, créaient des échappatoires qui les exemptaient d’observer ces mêmes lois. En outre, préoccupés seulement d’érudition, ils ‘ laissaient les points les plus importants de la Loi, à savoir la justice et la miséricorde et la fidélité ’. — Matthieu 23:16-24. C’est vraiment un comble qu’en voulant établir leur justice, les scribes et les Pharisiens aient fini par violer la Loi qu’ils prétendaient défendre. Ne faisons donc surtout pas cette erreur de penser que l’on peut adorer Dieu avec la tête remplie de connaissance, mais le cœur vide de foi. En d’autres termes, l’étude de la Bible doit être pour nous plus qu’un exercice intellectuel. La connaissance exacte doit pénétrer jusqu’à notre cœur pour influer en bien sur notre façon de vivre. À quoi cela servirait-il d’étudier le jardinage si l’on ne semait jamais une graine ? On deviendrait peut-être savant en la matière, mais on ne récolterait jamais rien ! De même, quiconque apprend les exigences de Dieu en étudiant la Bible doit faire en sorte que les graines de vérité atteignent son cœur et y germent, pour que son cœur l’incite à l’action – TG2005 15/4 p26-27 Réfléchissez au climat religieux qui régnait à l’époque de Jésus. Les scribes et les Pharisiens se présentaient comme de fidèles enseignants de la Loi de Dieu, alors qu’en réalité ils remplissaient l’esprit des gens d’enseignements humains qui détournaient leur attention de Dieu. Les scribes et les Pharisiens insistaient scrupuleusement sur la lettre de la Loi, mais ils négligeaient les principes élémentaires qui reflétaient l’amour et la compassion. En public, ils se prétendaient attachés à Dieu, mais en privé ils étaient pleins de méchanceté. Leurs actes ne correspondaient jamais à leurs paroles. Tout ce qu’ils faisaient, c’était “ pour être vus des hommes ”. Ils ressemblaient à “ des tombes blanchies, qui au-dehors, en effet, paraissent belles, mais qui au-dedans sont pleines d’ossements de morts et d’impuretés de toutes sortes ”. Stigmatisant leur hypocrisie, Jésus les a plusieurs fois avertis : “ Malheur à vous, scribes et Pharisiens, hypocrites ! ” — Matthieu 23:5, 13-31.- TG2001 15/11 p21 23:15 — Pourquoi les prosélytes (ou convertis) que faisaient les Pharisiens étaient-ils “ exposé à aller dans la géhenne deux fois plus ” que les Pharisiens eux-mêmes ? Certains prosélytes des Pharisiens avaient peut-être été autrefois de grands pécheurs. Mais en se convertissant aux voies extrémistes du pharisaïsme, ils aggravaient leur situation, devenant peut-être encore plus extrémistes que leurs enseignants, eux-mêmes condamnés. Ils étaient donc ‘ deux fois plus exposés à aller dans la géhenne ’ que les Pharisiens – TG2008 15/1 p31 Jean le baptiseur traita les Pharisiens et les Sadducéens de “ progéniture de vipères ”. (Mt 3:7 ; Lc 3:7.) Jésus Christ qualifia lui aussi les scribes et les Pharisiens de “ progéniture de vipères ” à cause de leur méchanceté et des blessures spirituelles mortelles qu’ils pouvaient infliger aux gens sans méfiance. Mt 23:33. - it-2 p1162 Sachant sa mort prochaine, Jésus leur a dit : “ Voyez ! Votre maison vous est abandonnée. ” (Matthieu 23:37,38) Par ces mots, il indiquait que Dieu n’accepterait plus longtemps le culte pratiqué au temple de Jérusalem, que ce temple ne serait plus “ une maison de prière pour toutes les nations ”. La prophétie de Jésus s’est réalisée 37 ans plus tard, en 70 de notre ère, quand les armées romaines ont détruit Jérusalem et son temple. La preuve était faite que Dieu avait bel et bien abandonné sa maison typique, il retira sa protection. Jésus n’a jamais annoncé la construction d’un nouveau temple à Jérusalem – TG1996 1/7 p13 Jésus a utilisé un exemple : « LA MANIÈRE DONT UNE POULE RASSEMBLE SES POUSSINS » Peu avant sa mort, Jésus s’est arrêté pour observer la capitale juive. « Jérusalem, Jérusalem, la ville qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés, a-t-il soupiré, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants de la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous ne l’avez pas voulu » (Matthieu 23:37). Chez les oiseaux, un des instincts les plus puissants est celui de protéger leurs petits. Les oiseaux qui nichent au sol, comme les poules domestiques, doivent être attentifs au moindre danger. Si la poule repère un faucon en train de faire des cercles dans le ciel, elle émet un puissant cri d’alarme, auquel ses poussins réagissent aussitôt en courant se mettre à l’abri sous ses ailes. Ses ailes sont aussi un refuge contre la chaleur du soleil ou contre une pluie diluvienne. De même, Jésus voulait offrir aux habitants de Jérusalem un abri, une protection spirituelle. Aujourd’hui, Jésus nous invite à venir à lui pour obtenir du réconfort et une protection contre les fardeaux et les soucis du quotidien – TG2016 n°6 p9
  9. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 5 MARS 2017 - MATTHIEU 20-21.pdf RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 5 MARS 2017 - MATTHIEU 20-21.docx JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MATTHIEU 20-21 Mt 21:9 : Quand elle a crié : « S’il te plaît, sauve le Fils de David ! », que voulait dire la foule ? (nwtsty, note d’étude). « Quant aux foules, celles qui marchaient en avant de lui et celles qui suivaient criaient : “ Sauve, nous t’en prions, le Fils de David ! Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah ! Sauve-le, nous t’en prions, là-haut dans les hauteurs ! « ” S’il te plaît, sauve : Litt. « Hosanna ». Ce terme grec vient d’une expression hébraïque qui signifie « sauve, s’il te plaît » ou « sauve, nous t’en prions ». Ici, il désigne une supplication faite à Dieu pour qu’il donne le salut ou la victoire ; il pourrait être rendu par « s’il te plaît, accorde le salut à ». nwtsty, note d’étude Avec le temps, il est devenu une expression de prière et de louange. L’expression hébraïque se retrouve en Ps 118:25, qui faisait partie des psaumes du Hallel que l’on chantait à l’époque de la Pâque. À cette occasion, ces mots revenaient donc facilement à l’esprit. Dieu a notamment répondu à la prière de sauver le Fils de David en le ressuscitant. En Mt 21:42, Jésus lui-même cite Ps 118:22, 23 et l’applique au Messie. - nwtsty, note d’étude Fils de David : Ici, il s’agit d’une expression montrant la reconnaissance de l’ascendance de Jésus et de son rôle en tant que Messie promis - nwtsty, note d’étude Jésus fut oint, non pas avec de l’huile, mais avec de l’esprit saint, pour régner sur un trône céleste Aux temps bibliques, l’âne servait à des fins nobles. Salomon, par exemple, monta sur “ la mule ” (progéniture hybride d’un âne) de son père pour aller se faire oindre comme roi. . Le fait que Jésus monte sur un âne pour entrer à Jérusalem signifiait donc qu’il se présentait comme roi, ce qui fut accentué par le comportement de la foule. Les gens, sans doute des Galiléens pour la plupart, ont étendu leurs vêtements devant Jésus. Ils ont également appelé Jésus “ Fils de David ” ; cela soulignait son droit légal à la royauté. Et ils ont utilisé des rameaux de palmiers, démontrant par là qu’ils se soumettaient à son autorité royale. Par conséquent, le cortège entré à Jérusalem le 9 Nisan présentait clairement Jésus comme le Messie et Roi choisi par Jéhovah. Bien sûr, tous ne s’en réjouissaient pas. Les Pharisiens en particulier trouvaient tout à fait déplacé cet honneur royal témoigné à Jésus. “ Enseignant ”, ont-ils réclamé, probablement d’une voix tremblante de colère, “ réprimande tes disciples ”. À quoi Jésus a répondu : “ Je vous le dis : Si ceux-ci se taisaient, les pierres crieraient. ” (Luc 19:39, 40). On le voit, le Royaume de Dieu constituait le thème de la prédication de Jésus. Il le proclamait avec hardiesse, que cela plaise ou non. – TG1997 1/3 p30-31 Durant le règne de David, Jéhovah a formulé deux autres serments pour le bien de tous ceux qui lui obéiraient. Premièrement, il a juré à David que son trône durerait éternellement et que la Semence promise en hériterait. La Semence serait donc appelée “ Fils de David ”. David a parlé humblement de ce futur descendant comme de son “ Seigneur ” parce que le Christ occuperait une position bien supérieure à la sienne – TG2012 15/10 §13 Certains ont crié : “ Sauve, nous t’en prions, le Fils de David ! ” Pourquoi criaient-ils ces mots ? Sans aucun doute en étaient-ils venus à reconnaître que Jésus était le Messie promis et que Dieu lui donnerait un Royaume éternel, “ le trône de David son père ”. Ils attendaient avec impatience le salut, la paix et la justice que le Royaume apporterait – TG2011 1/3 Mt 21:18, 19 : Pourquoi Jésus a-t-il fait se dessécher un figuier ? (jy 244 § 4-6). « Tandis qu’il revenait à la ville tôt le matin, il eut faim. 19 Il aperçut un figuier près de la route et alla vers lui, mais il n’y trouva rien, que des feuilles seulement, et il lui dit : “ Que de toi ne vienne plus de fruit, pour toujours. ” Et le figuier se dessécha à l’instant même » Mais pourquoi Jésus a-t-il fait se dessécher l’arbre ? Il explique : « Vraiment je vous le dis, si vous avez de la foi et ne doutez pas, vous ne ferez pas seulement ce que j’ai fait au figuier. Mais même si vous dites à cette montagne : “Soulève-toi et jette-toi dans la mer”, cela arrivera. Et tout ce que vous demanderez dans la prière avec foi, vous le recevrez » (Matthieu 21:21, 22). Il répète ainsi une idée qu’il a déjà exprimée précédemment sur l’importance d’avoir une foi capable de déplacer des montagnes (Matthieu 17:20). jy 244 En faisant se dessécher l’arbre, Jésus illustre l’importance d’avoir foi en Dieu. Il déclare : « Tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous le recevrez, et vous le recevrez » (Marc 11:24). C’est là une leçon importante pour tous les disciples de Jésus ! Les apôtres sont particulièrement concernés, car ils vont bientôt subir de dures épreuves. Mais il y a un autre lien encore entre le figuier desséché et la foi. jy 244 Comme ce figuier, la nation d’Israël a une apparence trompeuse. Les Israélites ont conclu une alliance avec Dieu et, extérieurement, ils pourraient donner l’impression de respecter sa Loi. Mais dans son ensemble, la nation a montré qu’elle n’a pas foi et qu’elle ne produit pas de bons fruits. Elle rejette même le Fils de Dieu ! En faisant se dessécher le figuier improductif, Jésus montre donc quelle fin attend cette nation sans foi, qui ne porte pas de fruits. jy 244 Jésus a faim. Aussi, quand il aperçoit un figuier ayant des feuilles, va-t-il droit vers lui pour voir s’il ne porterait pas aussi quelques figues. Les feuilles de cet arbre sont étonnamment précoces, car la saison des figues ne commence pas avant le mois de juin, et nous ne sommes que fin mars. Cependant, Jésus se dit peut-être que, puisque les feuilles sont en avance, les figues pourraient l’être aussi. Mais son attente est déçue: les feuilles ont donné à l’arbre un aspect trompeur. Alors Jésus maudit le figuier: “Que jamais personne ne mange un fruit de toi !”- TG1989 15/11 p8 §1,2 Lorsqu’on sait qu’à cette époque-là les arbres fruitiers étaient soumis à un impôt en Palestine et qu’on coupait ceux qui n’étaient pas productifs, on comprend mieux pourquoi Jésus fit se dessécher le figuier stérile, en vue de s’en servir ensuite comme exemple – it1p832 En faisant se dessécher l’arbre, Jésus apporte à ses disciples la démonstration qu’ils ont besoin d’avoir foi en Dieu. ” C’est là une leçon importante qu’il leur faut retenir, notamment en vue des épreuves terribles qui les attendent pour bientôt. Il y a cependant un autre lien entre la mort de l’arbre et cette qualité qu’est la foi. Comme le figuier, la nation d’Israël avait une apparence trompeuse. En effet, bien qu’elle ait conclu avec Dieu une alliance dont elle paraît extérieurement observer les ordonnances, il s’est avéré qu’elle n’avait pas de foi et ne produisait pas de bons fruits. À cause de son manque de foi, elle a été même sur le point de rejeter le Fils de Dieu! C’est pourquoi Jésus, en faisant dépérir le figuier, illustra par un exemple frappant quelle fin attendait cette nation infidèle qui ne portait pas de fruit. TG1989 15/12 p8 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Les évènements de la Pentecôte 33 ont prouvé que Jéhovah avait accepté volontiers la valeur du sacrifice de l’homme parfait Jésus, sacrifice qui faisait propitiation pour le péché, c’est-à-dire qui le couvrait. Jésus, comme il l’a lui-même expliqué, est venu « non pas pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup » (Mat. 20:28). Ici, le terme « beaucoup », relatif à ceux qui bénéficieraient de la rançon, ne désigne pas seulement les Juifs repentants. Non, Dieu veut que « toutes sortes d’hommes soient sauvés », puisque la rançon « enlève le péché du monde ! » - TG2014 15/7 §7 Jésus avait beaucoup de respect pour le temple de Jérusalem car il savait ce qu’il représentait. C’était depuis longtemps le centre du vrai culte sur terre. Or le culte rendu au Dieu saint, Jéhovah, doit être pur. Alors imaginez les sentiments de Jésus lorsqu’il arrive au temple ce 10 Nisan 33 et qu’il se rend compte qu’on le profane Matthieu 21:12, 13. Dans la cour des Gentils, des marchands et des changeurs cupides profitent des adorateurs venus présenter des offrandes à Jéhovah. Réaction de Jésus : il jette dehors « tous ceux qui vendaient et achetaient dans le temple, et il renverse les tables des changeurs ». Il accuse ces individus avides de faire de la maison de son père une « grotte de bandits ». Il montre ainsi son respect pour le temple et pour ce que celui-ci représente. Le culte qu’on rendait à son Père devait rester pur. Des siècles plus tard, après son intronisation au ciel, Jésus a de nouveau purifié un temple. Et cette purification concerne tous ceux qui aujourd’hui veulent servir Jéhovah d’une manière qui lui plaît. Le temple spirituel qui sont les dispositions relatives au vrai culte prises par Dieu – kr chap10 §1-3 Plus nous en savons sur Jéhovah et sa volonté, plus nous avons de foi — autre facteur primordial. Jésus a dit : “ Tout ce que vous demanderez dans la prière, en ayant foi, vous le recevrez. ” (Matthieu 21:22). Avoir foi, ce n’est pas être crédule. C’est plutôt croire en quelque chose qui, bien qu’invisible, est appuyé par de solides preuves (Hébreux 11:1). La Bible regorge de preuves que Jéhovah, que nous ne pouvons voir, est un Être réel, digne de confiance et disposé à répondre aux prières de ceux qui ont foi en lui. De plus, nous pouvons toujours lui demander davantage de foi, car il se fait un plaisir de nous donner ce dont nous avons besoin – TG2010 1/10 Invitant ses auditeurs à méditer sur son enseignement, Jésus posait souvent cette question : “ Qu’en pensez–vous ? ”Matthieu 21 :28 . Ce n’est que par une telle analyse sérieuse et approfondie de leurs croyances que les chrétiens peuvent bâtir une foi qui plaît à Dieu et qui permet de surmonter les épreuves de la vie – TG2002 1/ 4 p4 Jésus a dit à des Pharisiens un autre jour ? — Ceci : ‘ Les prostituées entreront avant vous dans le royaume de Dieu. ’ (Matthieu 21:31). Jésus a dit ça parce que les prostituées croyaient en lui et qu’elles avaient abandonné leur mauvaise conduite, alors que les Pharisiens continuaient à faire du mal à ses disciples. Quand nous lisons dans la Bible que ce que nous faisons est mal, nous devons être prêts à changer. Dès que nous apprenons ce que Jéhovah nous demande, nous devons tout de suite avoir envie de le faire. Comme Jéhovah sera content de nous, il nous donnera la vie éternelle. – lr chap25 p132 Jésus a dit à propos de son Père : « Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l’enlève. » Autrement dit, Jéhovah nous considère comme ses serviteurs à condition que nous produisions du fruit (Mat. 21:43). Dans cet exemple, « porter du fruit » ne peut donc pas signifier faire de nouveaux disciples. Si c’était le cas, les fidèles Témoins qui n’ont encore jamais aidé quelqu’un à devenir un disciple de Jésus seraient comparables à des sarments qui ne produisent pas de fruit. Mais il ne peut pas en être ainsi ! Pourquoi ? Parce que nous ne pouvons forcer personne à devenir un disciple. Et comme Jéhovah est un Dieu aimant, il ne nous demanderait jamais de faire quelque chose d’impossible. Tout ce qu’il nous demande est à notre portée. Quel est donc ce fruit que nous devons produire ? Ce doit être quelque chose que nous pouvons tous faire. Quelle œuvre Jéhovah a-t-il confiée à tous ses serviteurs ? La prédication de la Bonne Nouvelle du Royaume – TG2018 Mai §8,9 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Aux temps bibliques, les gens qui voulaient commercer ou travailler ensemble jugeaient utile de conclure des contrats (Mat. 20:1, 2, 8). C’est toujours le cas à notre époque. Par exemple, avant de lancer une entreprise ou de se mettre au service de quelqu’un, il est préférable d’établir un accord ou un contrat écrit. En résumé, l’engagement renforce les liens entre amis et entre conjoints ; il stabilise aussi les relations de travail. Combien plus l’offrande inconditionnelle de votre personne à Jéhovah renforcera-t-elle les liens qui vous unissent à lui – TG201015/1 §7 Exemple d’ouvriers dans une vigne, donné par Jésus. Certains ouvriers se sont dépensés toute la journée ; d’autres n’ont travaillé qu’une heure. Pourtant, ils ont tous reçu le même salaire. Ceux qui avaient travaillé plus longtemps se sont alors mis à murmurer. À l’un des plaignants, le maître de la vigne a dit : “ Je ne te fais pas de tort. Tu t’es mis d’accord avec moi pour un denier, n’est-ce pas ? Prends ce qui est à toi et va-t’en. ” (Matthieu 20:13, 14). La leçon à retenir ? Ne vous comparez pas aux autres. “ Les comparaisons négatives ne feront que nous retirer notre joie. Pire encore, elles pourraient nous amener à abandonner. ”Jésus dirige la moisson spirituelle en cours et il agit envers ses disciples comme il lui plaît. Si Jéhovah et Jésus décident de faire quelque chose de plus pour d’autres personnes, ils ne nous font pas de tort. Concentrons-nous sur ce que nous avons et ne permettons jamais au “ salaire ” des autres de nous détourner de l’activité que Jéhovah nous a confiée – TG2010 1/8 p30 Matthieu 20:21 « Il lui dit : “ Que veux-tu ? ” Elle lui dit : “ Ordonne que mes deux fils que voici s’assoient, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton royaume » L’un à ta droite et l’autre à ta gauche : Ici, ces places sont synonymes d’honneur et d’autorité, mais la place d’honneur la plus importante est toujours celle de droite - nwtsty notes d’étude Un jour, vers la fin du ministère de Jésus, la mère de ses proches disciples Jacques et Jean s’est avancée vers lui et a dit : “ Ordonne que mes deux fils que voici s’assoient, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton royaume. ” (Matthieu 20:21). Manifestement, elle ne parlait pas de quelque chose qui se trouverait dans le cœur de ses fils. Elle comprenait que le Royaume était synonyme de domination avec Jésus, et elle voulait que ses fils y prennent part. Jésus a d’ailleurs promis à ses 11 apôtres fidèles qu’ils seraient dans son Royaume et “ s’assiéraient sur des trônes pour juger ” avec lui (Luc 22:30). Ainsi, pour ses disciples, le Royaume de Jésus devait être une administration ou un gouvernement réel – TG2011 1/3 Les apôtres ont été lents à cultiver l’humilité. Jésus a dû revenir sur le sujet bien des fois. Un jour, par exemple, Jacques et Jean ont envoyé leur mère lui demander de leur réserver à tous deux une position élevée dans le Royaume de Dieu. Jésus a répondu avec modestie : “ De s’asseoir à ma droite et à ma gauche, cela n’est pas mien pour le donner, mais cela appartient à ceux pour qui cela a été préparé par mon Père. ” Les dix autres apôtres se sont ‘ indignés ’ contre les deux frères (Matthieu 20:20-24). Comment Jésus a-t-il réglé ce problème ? Il les a repris tous les douze avec douceur par ces mots : “ Vous savez que les chefs des nations les commandent en maîtres et que les grands exercent le pouvoir sur elles. Cela ne se passe pas ainsi parmi vous ; mais quiconque veut devenir grand parmi vous doit être votre serviteur, et quiconque veut être premier parmi vous doit être votre esclave. ” (Matthieu 20:25-27). Les apôtres n’ignoraient pas combien “ les chefs des nations ” pouvaient être orgueilleux, ambitieux et égoïstes. Jésus voulait leur faire comprendre qu’ils devaient être différents de ces tyrans avides de pouvoir, qu’ils devaient être humbles - cf 31 §15,16 Quand deux de ses disciples lui ont demandé de leur réserver des places en vue dans le Royaume, Jésus a répondu : “ De s’asseoir à ma droite et à ma gauche, cela n’est pas mien pour le donner, mais cela appartient à ceux pour qui cela a été préparé par mon Père. ” Matthieu 20:23. Jésus a-t-il menti en affirmant qu’il n’avait pas autorité pour accéder à la requête de ses disciples ? Certainement pas ! Il a plutôt reconnu avec humilité que Dieu seul a autorité pour prendre ce genre de décisions. Il a même expliqué que certaines informations sont connues exclusivement de son Père ; ni lui ni les anges ne les connaissent. Marc 13:32 – TG2009 1/2 Chez les Juifs, c’était un grand honneur d’être assis à la droite ou à la gauche de quelqu’un (1 Rois 2:19). Jacques et Jean étaient ambitieux : ils ont tenté d’accéder aux places les plus en vue. Ils ont revendiqué ces positions importantes. Jésus savait ce qu’ils tramaient dans leur tête ; il a donc saisi cette occasion pour rectifier leur point de vue erroné sur la grandeur. Jésus savait que, dans l’optique du monde pétri d’orgueil, l’homme qui est considéré comme grand, c’est celui qui domine et commande les autres, celui qui n’a qu’à claquer des doigts pour qu’on fasse ses quatre volontés. Mais parmi les disciples de Jésus, c’est à la disposition à servir humblement qu’on mesure la grandeur. Jésus a dit : “ Quiconque veut devenir grand parmi vous doit être votre serviteur, et quiconque veut être premier parmi vous doit être votre esclave. ” — Matthieu 20:26, 27. Jésus enseignait une leçon importante à ses disciples : quelqu’un n’est pas grand parce qu’il donne des ordres ; quelqu’un est grand parce qu’il sert les autres par amour. Demandez-vous donc : ‘ Comment aurais-je réagi à la place de Jacques ou de Jean ? Aurais-je compris que la vraie grandeur consiste à servir les autres, avec l’amour pour mobile ? – TG2004 1/8 p15 §6-8 Si Salomé était effectivement la mère des fils de Zébédée, c’est elle qui s’avança vers Jésus pour lui demander que ses fils aient les places à sa droite et à sa gauche dans son Royaume. Selon Matthieu, la requête fut formulée par la mère, tandis que chez Marc on voit Jacques et Jean faire la demande. Apparemment, les fils nourrissaient ce désir et incitèrent leur mère à présenter la requête. À l’appui de cette idée, le récit de Matthieu dit qu’en entendant parler de cette requête les autres disciples s’indignèrent, non contre la mère, mais contre les deux frères – it2 Salomé Mère des fils de Zébédée : Il s’agit de la mère des apôtres Jacques et Jean. Le récit de Marc dit que ce sont Jacques et Jean qui vont voir Jésus. Ils sont probablement à l’origine de la demande, mais ils envoient leur mère, Salomé, peut-être la tante de Jésus, la faire à leur place - nwtsty notes d’étude Serviteur ou « ministre ». La Bible utilise souvent le mot grec diakonos pour désigner une personne qui, sans relâche, se dépense humblement au service des autres. Ce mot est utilisé pour parler de Christ, des ministres ou serviteurs de Christ, des assistants ministériels, ainsi que des domestiques, et des fonctionnaires - nwtsty note d’étude Le denier, rétribution du travail d’une journée, était une pièce d’argent romaine. Aujourd’hui, elle vaudrait 0,74 $ 0,60 euro À l’époque, un ouvrier trimait 12 heures par jour, 6 jours par semaine, en général pour un denier seulement par journée complète Pourquoi pouvons-nous être certains que les miracles de Jésus étaient réels ? Lorsqu’il accomplissait ses œuvres de puissance, Jésus n’attirait jamais l’attention sur sa personne. Quand il opérait un miracle, il veillait à ce que l’honneur et la gloire en reviennent à Dieu. Notez la modestie avec laquelle il a guéri deux aveugles. “ Pris de pitié, dit le récit, Jésus leur toucha les yeux, et aussitôt ils purent voir, et ils le suivirent. ” (Matthieu 20:29-34). Pas de rituel, pas de cérémonie, pas d’ostentation dans ses miracles. Jésus réalisait ses œuvres miraculeuses au grand jour, souvent en présence de nombreux témoins. Il ne recourait pas à un éclairage spécial, à une mise en scène ni à des accessoires. Les soi-disant miracles d’aujourd’hui, quant à eux, sont souvent indémontrables – TG2004 15/7 Notons comment Jésus enseignait. Il attirait constamment l’attention de ses auditeurs sur les Écritures. Il introduisait souvent une pensée importante en disant : “ Il est écrit. ” (Mat. 21:13). D’ailleurs, il a cité directement ou indirectement plus de la moitié des livres des Écritures hébraïques. Comme lui, nous nous référons beaucoup aux Écritures dans notre ministère ; dès que nous le pouvons, nous dirigeons l’attention sur la Bible. Les personnes sincères peuvent ainsi se rendre compte que ce ne sont pas nos pensées que nous enseignons, mais celles de Dieu. Quel plaisir nous avons quand une personne accepte de lire un verset biblique et de discuter de la valeur ou de la signification de la Parole de Dieu ! Et notre joie est évidemment sans mesure quand quelqu’un accepte l’invitation de suivre Jésus. – TG2009 15/1 p3 §14
  10. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MATTHIEU 18-19 Mt 18:21, 22 : Combien de fois devrions-nous être prêts à pardonner à nos frères ? (nwtsty, note d’étude). « Alors Pierre s’avança et lui dit : “ Seigneur, combien de fois mon frère pourra-t-il pécher contre moi et devrai-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? ” 22 Jésus lui dit : “ Je te dis, non pas : Jusqu’à sept fois, mais : Jusqu’à soixante-dix-sept fois » 77 fois : Litt. « soixante-dix fois sept ». Cette expression grecque peut signifier soit « 70 et 7 »(77 fois) ou « 70 multiplié par 7 » (490 fois). On trouve la même expression dans la Septante en Gn 4:24 pour traduire l’expression hébraïque qui signifie « 77 fois », ce qui confirme la traduction « 77 fois » dans les Écritures grecques. Quelle que soit la façon dont cette expression est comprise, la répétition du nombre 7 équivalait à « indéfiniment » ou à « sans limite ». En changeant le 7 de Pierre en 77, Jésus disait à ses disciples de ne pas fixer de limite arbitraire au pardon. À l’opposé, le Talmud de Babylone (Yoma 86b) dit : « Un homme a commis une faute une première fois, elle lui est pardonnée. Une deuxième fois, elle lui est pardonnée. Une troisième fois, elle lui est pardonnée. Une quatrième fois, elle ne lui sera plus pardonnée. » - nwtsty Jésus encourageait-il à tenir un registre d’offenses ? Au contraire. En changeant le 7 de Pierre en 77, il indiquait qu’il n’y a pas de limite arbitraire au pardon. Il montrait que son compagnon s’était laissé influencer par la mentalité impitoyable de la plupart de ses contemporains, qui accordaient le pardon selon une logique purement comptable. Le pardon divin, quant à lui, est large, généreux. Pierre n’a pas émis d’objection. Mais son cœur était-il touché ? Parfois, c’est quand on se rend compte à quel point on a besoin du pardon qu’on en apprend le plus sur la question – TG2010 15/6 En pardonnant nos péchés, Dieu nous libère d’une dette énorme. Quel que soit le tort qu’un autre chrétien nous cause, c’est peu en comparaison. Et Jéhovah ne nous pardonne pas qu’une fois, mais des milliers de fois. Ne pouvons-nous pas pardonner plusieurs fois à notre frère, même si nous avons un sujet de plainte contre lui ? – jy chap64 p152 Mt 19:7 : À quoi servait une « attestation de renvoi » ? (nwtsty, note d’étude et note multimédia) « Ils lui dirent : “ Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit de donner un acte de renvoi et de divorcer d’avec elle ? » Attestation de renvoi : Ou « attestation de divorce ». En demandant à un homme qui envisageait le divorce de préparer un document légal et probablement de consulter les anciens, la Loi lui donnait le temps de reconsidérer une décision si sérieuse. De toute évidence, la Loi avait pour objectif d’empêcher des divorces précipités et d’assurer aux femmes une certaine protection légale (Dt 24:1). Mais au temps de Jésus, les chefs religieux ont facilité l’obtention des divorces. L’historien du Ier siècle Josèphe, lui-même un pharisien divorcé, a indiqué que le divorce était permis « pour un motif quelconque », précisant que « les hommes en ont souvent de ce genre ». - nwtsty Attestation de divorce - Cette attestation de divorce, datant de 71 ou 72 de notre ère, a été rédigée en araméen. Elle a été découverte au nord de l’oued Murabbaat, le lit d’un torrent à sec dans le désert de Judée. Elle déclare que la sixième année de la révolte juive, Joseph, fils de Naqsan, qui habitait la ville de Massada, a divorcé de Mariam, fille de Jonathan. - nwtsty L’acte de divorce. Il ne faut pas conclure des abus perpétrés plus tard que la concession faite à l’origine par la Loi mosaïque rendait le divorce facile pour le mari israélite. Pour divorcer, il était tenu d’observer certaines formalités. Il fallait rédiger un document, ‘ rédiger pour elle [sa femme] un acte de divorce ’. Le mari devait ‘ le lui mettre en main et la renvoyer de sa maison ’. (Dt 24:1.) Bien que les Écritures ne fournissent pas de détails supplémentaires sur cette procédure, il semble que les formalités à suivre comprenaient la consultation d’hommes dûment habilités, lesquels, éventuellement, tentaient d’abord une réconciliation. Le temps nécessaire pour préparer l’acte et pour que le divorce devienne légalement effectif donnait au mari l’occasion de reconsidérer sa décision. Il fallait qu’il y ait un motif de divorce, et les prescriptions correctement appliquées servaient logiquement à décourager les demandes de divorce inconsidérées. Cette procédure avait aussi pour effet de protéger les droits et les intérêts de la femme. Les Écritures ne révèlent pas le contenu de l’“ acte de divorce ”. it1 divorce Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Jéhovah favorise les humbles, et pas les orgueilleux. Il cache la vérité « aux sages et aux intellectuels », à ceux qui sont sages et instruits aux yeux des hommes et qui, par orgueil, pensent ne pas avoir besoin de son aide. Par contre, il révèle la vérité aux « tout-petits », à ceux qui se tournent vers lui d’un cœur sincère et avec l’humilité d’un enfant (Matthieu 18:1-4) Jésus a lui-même observé les réactions de ces deux catégories de personnes. Beaucoup de chefs religieux, très instruits mais orgueilleux, n’ont pas saisi son enseignement, contrairement à d’humbles pêcheurs. Dans le même temps, des personnes riches et instruites, manifestant une humilité sincère, sont devenues ses disciples – TG2013 1/1 p9 Comparé aux dieux des nations. Le vrai Dieu, le Créateur des corps célestes resplendissants, a une gloire et un éclat dont aucune créature de chair ne pourrait supporter la vue. En effet ‘ nul homme ne peut voir Dieu et pourtant demeurer en vie ’.Seuls les anges, créatures spirituelles, sont doués d’une vision telle qu’ils peuvent voir sa face au sens littéral (Matthieu 18:10 Toutefois, il ne fait pas courir ce risque aux hommes. Dans sa bonté de cœur, il leur permet de voir ses belles qualités par le moyen de sa Parole, qui contient la révélation qu’il donna de Lui-même par l’intermédiaire de son Fils, Christ Jésus. – it1 p637 Jésus a dit qu’il y a de la joie dans le ciel quand une seule brebis perdue est retrouvée (Mat. 18:14) Jéhovah se soucie beaucoup de tous ceux qui ont montré de l’amour pour son nom, même s’ils ne le servent pas activement en ce moment. Quand nous aidons ces frères ou sœurs à revenir dans la congrégation, nous contribuons à la joie de Jéhovah et des anges. Es-tu de ceux qui ne servent pas Dieu activement en ce moment ? Tu as peut-être cessé de fréquenter l’organisation de Jéhovah parce que quelqu’un dans la congrégation t’a blessé. Mais puisque le temps a passé, demande-toi : « Ai-je une vie meilleure à présent ; suis-je plus heureux ? Est-ce Jéhovah qui m’a offensé, ou un humain imparfait ? Jéhovah m’a-t-il déjà fait du mal ? » Reconnaissons-le, Jéhovah nous fait toujours du bien. Même si en ce moment nous ne respectons pas notre engagement envers lui, il nous permet de profiter des bonnes choses qu’il fournit (Jacq. 1:16, 17). Son jour sera bientôt là. C’est maintenant qu’il faut revenir dans les bras aimants de notre Père céleste et dans la congrégation, le seul abri sûr en ces derniers jours – TG2013 15/11 p10 §16,17 Jésus a dit : “ Personne ne peut venir vers moi, si le Père, qui m’a envoyé, ne l’attire. ” (Jean 6:44). Puisqu’il nous a attirés pour que nous suivions Jésus, Jéhovah veut que nous soyons sauvés. Jésus a dit à ses disciples : “ Ce n’est pas chose désirable chez mon Père qui est dans le ciel que périsse un seul de ces petits. ” (Matthieu 18:14). Par conséquent, si vous servez Dieu d’un cœur entier, vous pouvez vous glorifier par rapport à vos belles œuvres. Si vous êtes tourmenté par des fautes passées, soyez assuré que Jéhovah pardonnera “ largement ” à ceux qui se repentent sincèrement. Si vous êtes découragé pour une autre raison, souvenez-vous que “ Jéhovah est près de ceux qui ont le cœur brisé ; et il sauve ceux qui ont l’esprit écrasé ”. — Psaume 34:18. – TG2001 1/9 p14 §14 Une façon de contribuer à l’unité est de pardonner volontiers aux autres. Nous montrons ainsi que nous sommes reconnaissants à Jéhovah de nous pardonner nos propres péchés grâce au sacrifice de Jésus. Pour montrer l’importance du pardon, Jésus a raconté l’histoire d’un roi et de ses esclaves. Matthieu 18:23-34. Demandons-nous « Est-ce que je me sens poussé à appliquer ce que Jésus a enseigné ? Suis-je patient et compréhensif envers mes frères et sœurs ? Est-ce que je pardonne facilement à ceux qui m’offensent ? » C’est vrai, il y a des péchés plus graves que d’autres. De plus, étant imparfaits, nous aurons peut-être beaucoup de mal à pardonner certaines offenses. Mais l’histoire racontée par Jésus nous enseigne ce que Jéhovah attend de nous (Matthieu 18:35 “ C’est ainsi que vous traitera aussi mon Père céleste, si vous ne pardonnez pas, chacun à son frère, de tout votre cœur. ”. Jésus a clairement montré que Jéhovah ne nous pardonnera pas si nous ne pardonnons pas à nos frères quand il y a de bonnes raisons de le faire. Cela fait réfléchir, n’est-ce pas ? Quand nous pardonnons aux autres comme Jésus nous l’a enseigné, nous protégeons notre précieuse unité. – TG2018 Janvier p15 §12 La disposition à pardonner un offenseur, qu’il soit membre de la congrégation chrétienne ou non, est indispensable si l’on veut rester en paix avec sa famille, ses amis, son prochain et Jéhovah. Les Écritures sont claires : la disposition à pardonner, quel que soit le nombre de fois où l’on nous offense, est une exigence chrétienne. Pour montrer le caractère raisonnable de cette obligation, Jésus a pris l’exemple d’un esclave endetté. Cet esclave doit à son maître l’équivalent, pour un ouvrier, de 60 000 000 de jours de salaire. Pourtant, le maître annule sa dette. Par la suite, l’esclave sort et rencontre un coesclave qui lui doit seulement l’équivalent de 100 jours de salaire. Ce dernier implore sa patience. En vain : l’esclave à qui on a fait grâce d’une dette énorme fait jeter son débiteur en prison. Une réaction qui rend le maître furieux. “ Ne devais-tu pas [...] avoir pitié de ton coesclave, comme moi-même j’ai eu pitié de toi ? lui demande-t-il. [...] Là-dessus son maître, pris de colère, l’a livré aux geôliers, jusqu’à ce qu’il ait rendu tout ce qu’il devait. ” — Mat. 18:21-34. Quel enseignement Jésus donne-t-il ici ? Voici sa conclusion : “ C’est ainsi que vous traitera aussi mon Père céleste, si vous ne pardonnez pas, chacun à son frère, de tout votre cœur. ” (Mat. 18:35). Le message est limpide. Les péchés que nous commettons tout au long de notre vie d’humains imparfaits montrent que nous sommes totalement incapables de satisfaire aux normes divines. Pourtant, Jéhovah est disposé à nous pardonner et à passer l’éponge. C’est pourquoi, quiconque veut être son ami est tenu de pardonner les manquements de son prochain – TG2012 15/11 p26 §5,6 Jésus Christ a enseigné des principes importants sur la vie de couple. Il a notamment dit : « “L’homme quittera son père et sa mère, et il s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair.” Donc, que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni » (Matthieu 19:5, 6). Au moins deux principes importants ressortent de ces paroles : « LES DEUX SERONT UNE SEULE CHAIR. » Le mariage est l’union la plus intime qui existe entre deux êtres. L’amour peut protéger cette union de l’infidélité, comportement qui amène un mari ou une femme à devenir « une seule chair » avec une autre personne que son conjoint. L’infidélité détruit la confiance et peut briser un mariage. Les enfants, s’il y en a, peuvent être traumatisés et penser qu’on ne les aime pas, ou bien éprouver un sentiment d’insécurité, voire du ressentiment. « CE QUE DIEU A UNI. » Le mariage est une union sacrée. Deux conjoints qui respectent ce principe s’efforcent de renforcer leur union. Quand des difficultés surgissent, ils ne cherchent pas une excuse pour y mettre un terme. Leur amour est fort et résistant. Un tel amour « supporte tout » : il permet de surmonter les situations qui menacent l’harmonie et la paix conjugales. RV2018 n°1 p8-9 Jéhovah possède une telle puissance et il l’exprime par des moyens si efficaces que rien ne peut lui résister. “ À Dieu tout est possible ”, a confirmé Jésus (Matthieu 19:26). – cl chap4 §12 La force de Jéhovah est aussi étroitement liée à son nom et à l’accomplissement de sa volonté. Le nom unique Jéhovah, qui signifie “ Il fait devenir ”, laisse entendre que Dieu se fait devenir Celui qui réalise des promesses. Quoi que puissent en penser les sceptiques, rien ni personne ne peut l’empêcher de réaliser ses desseins. Comme l’a dit un jour Jésus à ses apôtres, “ à Dieu tout est possible ”. — Matthieu 19:26. – TG2000 1/3 p12 §14 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Qu’est-ce qu’un chrétien doit abandonner pour continuer d’avoir la miséricorde de Dieu ? Il doit aller jusqu’à abandonner des choses qu’il aime si elles risquent de l’amener à commettre un péché (Mat. 18:8, 9). Si des amis nous encouragent à faire des choses qui déplaisent à Jéhovah, cesserons-nous de les fréquenter ? Si nous avons du mal à nous maîtriser quand nous consommons de l’alcool, fuirons-nous les situations où nous serions tenté de boire trop ? N’oublions pas que pour rester fidèle à Jéhovah, cela vaut la peine de faire des sacrifices, quels qu’ils soient. Il n’y a rien de plus douloureux que de se sentir abandonné par Jéhovah. Et il n’y a rien de plus agréable que de sentir son éternel « amour fidèle » Es. 54:7, 8 - TG2017/11 §12 La tendresse de Jésus influençait sa façon de parler aux autres, notamment aux opprimés. . Il a donné à ses disciples l’assurance que Dieu se soucie tendrement de chacun de Ses adorateurs, y compris des « petits », c’est-à-dire ceux que le monde considère comme sans valeur (Mat. 18:12-14) – TG2015 15/2 p8 §13 Le monde de Satan favorise l’amour des biens matériels. L’acquisition de biens supplémentaires et leur protection est la raison de vivre de millions de gens. De semblables sources de distraction existaient aux jours de Jésus. Un jeune chef riche demanda à Jésus ce qu’il devait faire pour hériter de la vie éternelle. Jésus lui répondit: “Si tu veux être parfait [ou complet], va, vends ton avoir, et donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel; puis, viens et suis-moi.” (Mat. 19:16-23). Apparemment, ses nombreux biens matériels empêchaient ce jeune homme de servir Jéhovah de toute son âme. Son cœur était tourné vers ses richesses. Jésus savait que le jeune homme gagnerait à se débarrasser de ces sources de distraction. Elles le retenaient de se vouer entièrement à Dieu. Et nous? Travaillons-nous davantage, simplement pour maintenir le niveau de vie auquel nous sommes habitués? Cela affecte-t-il notre service pour Jéhovah? Nos biens matériels nous empêchent-ils de servir la cause du Royaume (Mat. 6:24)? Ne pouvons-nous pas simplifier notre vie de manière à consacrer plus de temps aux activités spirituelles? – km1994 avril « Je vous dis encore : Il est plus facile à un chameau d’entrer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu » Matthieu 19:24. Jésus parlait bien d’une aiguille et d’un chameau au sens littéral. Il a utilisé cet exemple pour démontrer une impossibilité. Mais voulait-il dire qu’aucun riche n’entrerait dans le Royaume ? Non, car sa déclaration n’était pas à prendre au pied de la lettre. Il a employé une hyperbole pour montrer que, tout comme il n’est pas possible à un chameau de passer par le trou d’une aiguille, de même il est impossible à un riche d’entrer dans le Royaume s’il reste attaché à ses richesses et s’il ne donne pas à Jéhovah la priorité dans sa vie. Celui qui préfère ses richesses aux choses spirituelles ne doit pas s’attendre à hériter de la vie éternelle sous le Royaume. Cela dit, des riches sont devenus disciples de Jésus . Par conséquent, une personne riche qui est consciente de sa pauvreté spirituelle et qui recherche l’aide de Dieu peut obtenir le salut – TG2004 15/5 p30-31 Montrons sincérité et conviction : Dans de nombreuses cultures, le fait de regarder quelqu’un dans les yeux est perçu comme une marque de sincérité. Notez comment Jésus a répondu à ses disciples, qui venaient de lui demander : “ Qui donc peut être sauvé ? ” La Bible rapporte : “ Les regardant bien en face, Jésus leur dit : ‘ Aux hommes, cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. ’ ” (Mat. 19:25, 26). La conviction qui transparaissait dans les yeux de Jésus donnait sans aucun doute encore plus de poids à ses propos. Si nous conservons un bon contact visuel, nous pourrons, nous aussi, transmettre le message du Royaume avec sincérité et conviction – km2006 avril Jésus a parlé avec assurance d’un retour à la vie et l’a présenté à ses disciples comme une certitude. “ Lors de la recréation ”, a-t-il affirmé, “ vous [...] hériterez de la vie éternelle ”. Qu’entendait-il par l’expression “ lors de la recréation ” ? Matthieu 19:25-29. Qu’entendait Jésus par “ la recréation ” ? Dans La Bible en français courant, cette expression est rendue par “ le monde nouveau ”. La Traduction Œcuménique de la Bible, quant à elle, parle du “ renouvellement de toutes choses ”.Selon le récit parallèle du rédacteur biblique Luc, Jésus a déclaré que “ dans le système de choses à venir ” ses disciples recevraient “ la vie éternelle ”. (Luc 18:28-30.) Pourquoi la Bible assimile-t-elle “ le système de choses à venir ” à “ la recréation ” ? C’est de toute évidence pour souligner que Jéhovah Dieu veillera à ce que son dessein originel à l’égard de l’humanité — la vie éternelle dans un paradis terrestre — soit mené à bien. Les humains retrouveront la perfection dont jouissaient Adam et Ève avant de pécher. Donc “ dans le système de choses à venir ” aura lieu “ la recréation ” des conditions paradisiaques qui existaient dans le jardin d’Éden. – RV2008 septembre p7 Un jour, l’apôtre Pierre a demandé à Jésus : « Nous avons tout quitté et nous t’avons suivi ; qu’y aura-t-il en fait pour nous ? » (Mat. 19:27). Plutôt que de réprimander Pierre pour avoir posé cette question, Jésus a dit à ses disciples qu’ils seraient récompensés pour leurs sacrifices. Les fidèles apôtres et d’autres régneront avec lui dans les cieux. Mais il y a des récompenses dès aujourd’hui. Jésus a déclaré : « Tout homme qui a quitté maisons, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou enfants, ou terres, à cause de mon nom, recevra des quantités de fois plus et héritera de la vie éternelle » (Mat. 19:29). Ses disciples connaîtraient des bénédictions bien plus grandes que n’importe quel sacrifice qu’ils pourraient faire. Les pères, mères, frères, sœurs et enfants spirituels ne sont-ils pas bien plus précieux que tout ce à quoi nous avons pu renoncer pour le Royaume ? – TG2016 Décembre p24 §5 Matthieu 18:6, 7 «Mais qui fait trébucher un de ces petits qui ont foi en moi, il est plus avantageux pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules de moulin que font tourner les ânes et d’être englouti dans la grande et vaste mer. 7 “ Malheur au monde à cause des obstacles qui font trébucher ! Il est, en effet, nécessaire que viennent les obstacles, mais malheur à l’homme par qui l’obstacle vient ! » Une meule de moulin que fait tourner un âne : Ou « une énorme meule ». Litt. « une meule d’âne ». Une telle meule, probablement d’un diamètre de 1,20-1,50 m, était si lourde qu’il fallait un âne pour la faire tourner. - nwtsty Les meules étaient utilisées pour moudre le grain et extraire l’huile des olives. Certaines étaient assez petites pour être tournées à la main, mais d’autres étaient si énormes qu’il fallait un animal pour les faire tourner. C’est peut-être une grande meule comme celle-là que Samson a été forcé de faire tourner pour les Philistins (Jg 16:21). Les moulins à traction animale étaient répandus non seulement en Israël, mais aussi dans la majeure partie de l’Empire romain. - nwtsty Meules de dessus et de dessous Une grande meule comme celle représentée ici nécessitait un animal domestique, comme un âne, pour la faire tourner et était utilisée pour moudre le grain ou presser les olives. Une meule de dessus pouvait avoir un diamètre de 1,50 m et était tournée sur une meule de dessous encore plus grande. – nwtsty Moudre du grain pour toute la famille pouvait prendre des heures. Aux temps bibliques, « le bruit du moulin à bras » résonnait donc souvent dans les villes. Avec le temps, ce travail en est venu à être principalement effectué par des meuniers. Ils utilisaient alors de grosses meules et des animaux pour les faire tourner – TG2014 1/6 p9 Obstacles qui font trébucher : On pense qu’à l’origine, le mot grec skandalon, rendu par « obstacle [qui fait trébucher] », désignait un piège ; certains pensent que c’était la partie du piège à laquelle l’appât était attaché. Par extension, il a fini par désigner tout obstacle pouvant faire trébucher ou faire tomber une personne. Dans un sens figuré, il désigne une action ou une situation qui amène une personne à avoir une mauvaise conduite, à trébucher ou tomber sur le plan moral, ou à commettre un péché. En Mt18:8, 9, le verbe qui lui est apparenté, skandalizô, traduit par « faire trébucher », pourrait aussi être traduit par « devenir un piège ; faire pécher ». - nwtsty RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 26 FEVRIER 2018 - MATTHIEU 18-19.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 26 FEVRIER 2018 - MATTHIEU 18-19.pdf
  11. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : Matthieu 16-17 Mt 16:18 : Qui était le rocher sur lequel Jésus a bâti la congrégation chrétienne ? (nwtsty, note d’étude). « De plus, moi je te dis : Tu es Pierre, et sur ce roc je bâtirai ma congrégation, et les portes de l’hadès ne la domineront pas » Tu es Pierre, et sur ce rocher : Le mot grec pétros (de genre masculin) signifie « un morceau de roche ; une pierre ». Ici, ce terme est employé comme nom propre (Pierre), la forme grecque du nom que Jésus a donné à Simon (Jean 1:42). nwtsty Le mot pétra (de genre féminin) est rendu par « rocher » et peut désigner un soubassement, un escarpement ou un roc. Ce mot grec apparaît aussi dans Mt 7:24, 25 ; 27:60 ; Lc 6:48 ; 8:6 ; Rm 9:33 ; 1Co 10:4 ; 1P 2:8. Pierre ne pensait manifestement pas être le rocher sur lequel Jésus bâtirait sa congrégation, puisqu’il a écrit en 1P 2:4-8 que Jésus était la « principale pierre d’angle » tant attendue et choisie par Dieu en personne. De la même façon, l’apôtre Paul a parlé de Jésus comme du « fondement » et du « rocher spirituel » (1Co 3:11 ; 10:4). De toute évidence, Jésus utilisait un jeu de mots, comme s’il disait : « Toi, celui que j’ai appelé Pierre, un Morceau de roche, tu as discerné la véritable identité du Christ, “ce rocher”, celui qui jouera le rôle de fondement de la congrégation chrétienne.» - nwtsty Congrégation : Première occurrence du terme grec ékklêsia. Il vient de deux mots grecs : ék qui veut dire « hors de » et kaléô, « appeler ». Ce terme désigne un groupe de personnes convoquées ou réunies dans un but particulier ou pour une activité particulière. Dans ce contexte, Jésus prédit la formation de la congrégation chrétienne composée de chrétiens oints, qui en tant que « pierres vivantes » sont en train d’être « construits en maison spirituelle » (1P 2:4, 5). - nwtsty Ce terme grec est fréquemment utilisé dans la Septante comme un équivalent du terme hébreu rendu par « congrégation », qui désigne souvent toute la nation constituée des serviteurs de Dieu (Dt 23:3 ; 31:30). En Actes 7:38, les Israélites qui ont été appelés d’Égypte sont désignés par le mot « congrégation ». De la même façon, les chrétiens qui sont « appelés des ténèbres » et « choisis du milieu du monde » composent « la congrégation de Dieu - nwtsty Encadré/Illustration, page 28] - Qui est le roc ? “ Je te dis : Tu es Pierre, et sur ce roc je bâtirai ma congrégation. ” (Matthieu 16:18). Ces paroles, que Jésus a adressées à Pierre, ont souvent été utilisées pour montrer que l’apôtre serait le fondement de la congrégation chrétienne. L’Église catholique enseigne que Jésus a élevé Pierre au-dessus des autres apôtres et a fait de lui le premier pape. Ainsi, dans la basilique Saint-Pierre de Rome, les paroles de Jésus sont inscrites en latin sur l’intérieur de la coupole, en lettres plus grandes qu’un homme. Jésus voulait-il dire que Pierre était le roc sur lequel il construirait sa congrégation ? Non. Considérons trois raisons pour lesquelles nous pouvons être catégoriques. Premièrement, les autres apôtres étaient présents, et ce n’est pas ce qu’ils ont compris des paroles de Jésus. Si Jésus avait donné à Pierre la primauté devant eux tous, alors pourquoi se sont-ils ensuite disputés à plusieurs reprises pour savoir qui était le plus grand (Marc 9:33-35 ; Luc 22:24-26) ? Deuxièmement, l’apôtre Paul a montré par la suite que le roc n’était pas Pierre, mais Jésus Christ (1 Corinthiens 3:11 ; 10:4). Troisièmement, des décennies plus tard, Pierre lui-même a indiqué qu’il ne pensait pas être le roc. Il a écrit au contraire que Jésus était la “ pierre angulaire de fondement ” tant attendue et choisie par Dieu en personne. — 1 Pierre 2:4-8. Néanmoins, certains soutiennent que, puisque le nom “ Pierre ” signifie “ roche ”, Jésus identifiait Pierre au roc. Mais en fait, le nom de l’apôtre n’est pas l’équivalent du mot “ roc ” utilisé dans le même verset. Le nom de Pierre signifie “ morceau de roche ”, et il s’agit d’un nom masculin ; le mot traduit par “ roc ” est, lui, féminin. Comment donc comprendre les paroles de Jésus ? En réalité, il disait à Pierre : “ Toi, celui que j’ai appelé Pierre, ou Roche, tu as discerné la véritable identité du ‘ roc ’, le Christ, qui sera le fondement de la congrégation chrétienne. ” Quel honneur pour Pierre que d’aider à révéler cette vérité si importante ! – TG2010 1/1 p28 Jésus disait-il que sa «congrégation », serait bâtie sur Pierre, un homme ? Pierre serait-il le chef de tous les autres disciples de Jésus ? Comment les autres apôtres présents au moment de cette conversation ont-ils compris les paroles de Jésus ? Les Évangiles révèlent que, par la suite, ils se sont disputés à plusieurs reprises pour savoir qui parmi eux était le plus grand . Si Jésus avait donné à Pierre la primauté, ou supériorité, les apôtres auraient-ils continué à se demander qui était le plus grand ? Comment Pierre lui-même a-t-il compris les paroles de Jésus ? Ayant reçu une éducation israélite, il connaissait plusieurs prophéties hébraïques parlant d’une « pierre » ou d’une « pierre d’angle » (Isaïe 8:13, 14 ; 28:16 ; Zacharie 3:9). Dans une lettre adressée à ses compagnons chrétiens, Pierre cite une de ces prophéties et explique que la « pierre d’angle » prédite est le Seigneur Jésus Christ, le Messie. Il n’utilise le mot grec pétra (mot que l’on trouve dans la déclaration de Jésus en Matthieu 16:18) que pour Christ (1 Pierre 2:4-8). – TG2015 1/12 p12-14 Mt 16:19 : Qu’étaient « les clés du royaume des cieux » que Jésus a données à Pierre ? (nwtsty, note d’étude). « Je te donnerai les clés du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre sera ce qui est lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera ce qui est délié dans les cieux. ” Clés du royaume des cieux : Dans la Bible, ceux à qui on donnait des clés, au sens littéral ou symbolique, recevaient une certaine autorité. Le terme « clé » en est donc venu à symboliser l’autorité ou les responsabilités. - nwtsty Pierre a utilisé les « clés » qui lui ont été confiées pour permettre aux Juifs (Actes 2:22-41), aux Samaritains (Actes 8:14-17) et aux Gentils (Actes 10:34-38) de recevoir l’esprit de Dieu avec la perspective d’entrer dans le royaume céleste. C’est à Pierre que reviendra d’ouvrir la possibilité d’entrer dans le Royaume de Dieu à trois groupes de personnes : d’abord aux Juifs, ensuite aux Samaritains, et enfin aux Gentils, ou non-Juifs. En parlant de “ clé ” à Pierre, Jésus voulait dire que celui-ci aurait le privilège d’inaugurer une œuvre d’enseignement qui ouvrirait des possibilités spéciales en rapport avec le Royaume des cieux. Pierre se servit manifestement de la connaissance fournie par Dieu pour aider des personnes à ‘ entrer dans le royaume ’, notamment en trois occasions. La 1ère clé fut le jour de la Pentecôte de l’an 33 de n. è, la 2ème, Pierre et Jean furent envoyés vers les Samaritains, qui n’avaient pas reçu l’esprit saint bien qu’ils aient été baptisés. La troisième occasion où Pierre fut utilisé d’une manière spéciale pour que certains reçoivent des privilèges en qualité d’héritiers du Royaume advint lorsqu’il fut envoyé chez le Gentil Corneille, un centurion italien. – it1 clé Jésus n’était pas en train d’élever Pierre au-dessus des autres apôtres, ni de faire de lui le fondement de la congrégation. C’est Jésus le Rocher sur lequel la congrégation allait être bâtie. Par contre, Pierre recevra trois clés. Il aura le privilège d’ouvrir l’accès au royaume des cieux à différentes catégories de personnes. Pierre utilisera la première clé à la Pentecôte 33 de notre ère pour montrer aux Juifs et aux prosélytes repentants ce qu’ils doivent faire pour être sauvés. Il se servira de la deuxième pour ouvrir aux Samaritains la possibilité d’entrer dans le royaume de Dieu. Enfin, il utilisera la troisième en 36 de notre ère pour étendre cette possibilité aux Gentils incirconcis, à commencer par Corneille et ses proches. - jy chap59 p142 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Si nous ne comprenons pas bien certains passages bibliques, c’est que le moment fixé par Jéhovah pour les clarifier n’est pas encore venu. Jésus avait dit plusieurs fois à ses apôtres qu’il lui faudrait souffrir et être mis à mort (Matthieu 16:21). Mais les apôtres ne saisissaient pas ce que Jésus voulait dire. Ils ne le comprirent qu’après sa mort et sa résurrection, quand il revêtit un corps humain, apparut à de nombreux disciples et leur « ouvrit pleinement l’intelligence pour qu’ils saisissent le sens des Écritures ». De même, avant leur onction d’esprit saint à la Pentecôte 33, les disciples de Christ ne comprenaient pas que le Royaume de Dieu serait établi dans les cieux. De manière semblable, au début du XXe siècle, les vrais chrétiens nourrissaient de faux espoirs concernant « les derniers jours ». Par exemple, en 1914, certains se croyaient sur le point d’être emportés au ciel. Leurs espoirs ne s’étant pas concrétisés, les vrais chrétiens ont attentivement réexaminé les Écritures et ont compris qu’une grande campagne de prédication restait à venir » Depuis ce jour, la proclamation de « la Bonne Nouvelle du Royaume » est la marque de fabrique des serviteurs de Jéhovah des temps modernes. Méditons sur la merveilleuse façon dont Jéhovah a agi envers son peuple hier comme aujourd’hui et nous renforcerons notre confiance en sa capacité à accomplir sa volonté et son dessein. De plus, ses rappels maintiennent les prophéties non encore réalisées bien vivantes dans notre esprit et notre cœur. Une telle méditation renforcera à coup sûr notre confiance en ses promesses. – TG2013 15/9 p12 §13-15 Satan peut berner même des serviteurs de Jéhovah zélés. Songe à ce qui s’est passé lorsque Jésus a dit à ses disciples qu’il était sur le point d’être tué. Sans doute avec de bonnes intentions, l’apôtre Pierre l’a pris à part et lui a dit : « Sois bon avec toi, Seigneur ; non, tu n’auras pas un tel sort. » La réponse de Jésus a été ferme : « Passe derrière moi, Satan ! » (Matthieu 16 :22,23). Pourquoi Jésus a-t-il appelé Pierre « Satan » ? Parce qu’il mesurait bien ce qui était sur le point de se produire. L’heure où il allait mourir en sacrifice rédempteur et prouver que le Diable est un menteur approchait. En cet instant critique de l’histoire humaine, il lui fallait être tout sauf « bon » avec lui. Ce que voulait Satan, c’était précisément qu’il baisse sa garde. Alors que la fin de ce système de choses approche, nous vivons, nous aussi, des temps critiques. Satan veut que nous relâchions notre garde. Il veut que nous soyons « bon » avec nous-mêmes en nous faisant une place dans ce monde, ce qui nous ferait perdre notre sentiment d’urgence. Ne tombe pas dans ce piège ! Au contraire, « veillons] » Ne nous faisons pas avoir par la propagande trompeuse de Satan, selon laquelle la fin est encore loin ou n’arrivera pas. – TG201515/5 p9-13 L’instruction divine nous prépare à la venue du jour de Jéhovah en insistant tout particulièrement sur la nécessité de nous fixer de bonnes priorités. Faire preuve d’abnégation, c’est agir avec sagesse pratique, car comme Jésus l’a dit : “ Quel profit y aura-t-il pour un homme s’il vient à gagner le monde entier, mais le paie de son âme ? ” (Mat. 16:26, 27). Compte tenu de la proximité du jour de Jéhovah, chacun de nous a tout lieu de s’interroger : ‘ Où est-ce que j’amasse des trésors ? Est-ce pour Dieu ou pour la richesse que je travaille comme un esclave ? ’ — Mat. 6:19, 20, 24. en aidant autrui à profiter de l’instruction divine, nous nous attirons de nombreuses bénédictions. – TG2009 15/9 p21 §11,12 Matthieu 17:1-5 6 - Quelque temps après la Pâque 32, Pierre, Jacques et Jean étaient avec leur maître sur « une haute montagne ». Ils ont eu en vision un aperçu de la gloire que Jésus aurait quand il serait Roi dans les cieux. La scène semblait si réelle que Pierre a tenté d’y participer. Pendant qu’il parlait, un nuage s’est formé autour d’eux. Pierre, Jacques et Jean ont alors eu un privilège rare, celui d’entendre Dieu lui-même s’exprimer. Après avoir affirmé que Jésus était son Fils, Jéhovah a ajouté : « Écoutez-le. » Les trois hommes ont obéi : ils ont écouté l’enseignement de Jésus. Ils ont aussi incité d’autres à faire de même. Si les mots « écoutez-le » ont été conservés dans la Bible, c’est parce qu’ils nous concernent. Jésus est le porte-parole de Jéhovah ; chaque fois qu’il enseignait, il transmettait ce que son Père voulait nous faire savoir. De quoi Jésus a-t-il le plus parlé ? Du Royaume de Dieu, c’est-à-dire du gouvernement messianique céleste composé de Christ et de ses 144 000 codirigeants. N’oublions jamais les mots que Jéhovah lui-même a prononcés à propos de son Fils depuis les cieux : « Écoutez-le. » En vrais chrétiens, nous avons à cœur d’obéir à cet ordre divin. Tout ce que Jésus a dit et enseigné à propos du Royaume nous tient à cœur. Ce que le Royaume a déjà fait et ce qu’il fera dans l’avenir est un domaine d’étude fondamental - kr 6 La transfiguration bâtit la foi - Si Jésus en a parlé comme d’une vision, c’est parce que Moïse et Élie, morts depuis longtemps, n’étaient pas réellement présents. Seul Christ l’était vraiment (Matthieu 17:8, 9). En transfigurant Jésus d’une manière aussi éblouissante, Jéhovah donnait à Pierre, à Jacques et à Jean un aperçu spectaculaire de la gloire dont Jésus serait revêtu lors de sa présence royale, Moïse et Élie représentant ses cohéritiers oints. Par ailleurs, la vision renforçait puissamment le témoignage que Jésus donnait sur son Royaume et sa future royauté. La transfiguration renforce la crédibilité de la parole prophétique de Dieu. C’est à cette parole que nous devons prêter attention, et non à des “ fables habilement inventées ” qui n’ont ni le soutien ni l’approbation de Dieu. La transfiguration devrait fortifier notre foi dans la parole prophétique, car cette vision anticipée de la gloire de Jésus investi du pouvoir royal est aujourd’hui une réalité. Nous avons en effet des preuves indéniables que le Christ est désormais un Roi puissant au ciel. – TG2000 1/4 p13-14 La transfiguration de Jésus n’était pas un rêve. Les trois apôtres n’auraient pas pu rêver la même chose; en fait, Jésus en a parlé comme d’une “vision”. Elle ne relevait pas non plus de l’imagination, car le mot grec utilisé en Matthieu 17:9 est rendu à un autre endroit par “spectacle”. (Actes 7:31.) Ainsi, les observateurs étaient complètement éveillés: ils ont vu de leurs propres yeux et entendu de leurs propres oreilles ce qui se passait. Pleinement conscient, mais ne sachant que dire, Pierre a suggéré de dresser trois tentes, une pour Jésus, une pour Moïse et une pour Élie. La nuée qui s’est formée au moment où Pierre parlait était manifestement une preuve de la présence de Dieu sur la montagne, tout comme elle l’avait été pour la tente de réunion des Israélites dans le désert. Et les apôtres ne devaient certainement pas dormir lorsque “Dieu le Père” a déclaré: “Celui-ci est mon Fils, l’élu. Écoutez-le.” La transfiguration et les événements qui y sont liés nous donnent la conviction que Jésus Christ est le Fils de Dieu et le Messie promis. Cette vision extraordinaire accroît aussi notre foi dans le gouvernement de Dieu, Notre foi est particulièrement affermie par le fait que la transfiguration du Christ annonçait notre époque, époque pendant laquelle Jésus est réellement présent dans les cieux - TG1991 15/9 p21 « JUSQU’À quand ? » Cette question a été posée par les fidèles prophètes Isaïe et Habacuc (Is. 6:11 ; Hab. 1:2). Le roi David l’a posée quatre fois dans le Psaume 13 (Ps. 13:1, 2). Même notre Seigneur Jésus l’a posée en constatant le manque de foi des personnes autour de lui (Mat. 17:17). C’est donc normal si de temps à autre nous posons la même question. Qu’est-ce qui peut nous pousser à demander : « Jusqu’à quand ? » Peut-être que nous subissons une injustice, la vieillesse, la maladie, ou la pression des « temps critiques, difficiles à supporter » que nous vivons (2 Tim. 3:1). Ou encore, nous sommes déprimés par la mentalité et le comportement des gens autour de nous. Dans tous les cas, c’est très encourageant de savoir que des fidèles du passé se sont sentis libres de poser cette question, et que Jéhovah ne le leur a pas reproché ! – TG2017 août p3 §1,2 17:20. Nous avons besoin de foi pour surmonter des “ montagnes ”, des obstacles qui freinent nos progrès spirituels, et pour faire face à des difficultés. Nous ne devrions pas négliger de bâtir et de consolider notre foi en Jéhovah et en ses promesses. TG 2008 15/1 p30 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Jésus avait refusé de produire un “ signe qui vienne du ciel ” à la demande des Pharisiens et des Sadducéens, sans doute parce qu’ils le demandaient non pas pour affermir leur foi dans l’accomplissement de la Parole de Dieu, mais pour compenser leur manque d’une telle foi. Leurs mobiles étaient mauvais. — Mt 16:1-4. – it1 p918 Si des scribes, des Pharisiens, des Sadducéens et d’autres chefs religieux viennent souvent écouter Jésus, ce n’est généralement pas pour apprendre, mais pour essayer de le prendre en défaut et de le piéger (Matthieu 16:1). Ainsi, en 31 de notre ère, quand Jésus, venu à Jérusalem pour la Pâque, guérit un homme malade depuis 38 ans, ils l’accusent de violer le sabbat. “ Mon Père n’a cessé de travailler jusqu’à maintenant, et moi je ne cesse de travailler ”, répond-il. Les Juifs le taxent alors de blasphème, prétextant qu’en appelant Dieu son Père il se fait Fils de Dieu. Ils cherchent à le tuer, mais lui part en Galilée avec ses disciples. Jésus discernait aisément l’hypocrisie de ceux qui cherchaient à le prendre au piège. Il ne laissait pas ses opposants l’entraîner dans des débats stériles. Néanmoins, lorsque la situation s’y prêtait, il donnait des réponses courtes, mais consistantes : il énonçait un principe, prenait un exemple ou citait un verset. Jésus savait qu’il ne servirait à rien de répondre, il préférait se taire. Comme Jésus, ayons la sagesse d’éviter les affrontements inutiles avec des opposants ; gardons nos forces pour prêcher et faire des disciples – TG2000 15/9 p13 §11 À l’époque de Jésus aussi, les gens avaient l’habitude d’observer le ciel et d’interpréter son aspect. Jésus a dit à des Juifs : “ Quand vient le soir, vous avez l’habitude de dire : ‘ Il va faire beau temps, car le ciel est rouge feu ’ ; et le matin : ‘ Aujourd’hui il va faire un temps hivernal, pluvieux, car le ciel est rouge feu, mais sombre. ’ Vous savez interpréter l’aspect du ciel. ” Puis Jésus a fait une remarque étonnante : “ Mais les signes des temps, vous n’êtes pas capables de les interpréter. ” — Matthieu 16:2, 3. Qu’étaient ces “ signes des temps ” ? Les preuves nombreuses et évidentes que Jésus était véritablement le Messie que Dieu avait envoyé. Ses actions étaient aussi facilement identifiables que la rougeur du ciel. Pourtant, la majorité des Juifs n’ont pas tenu compte des signes qui indiquaient que le Messie était venu ; or, sa venue avait certainement plus d’importance que le temps qu’il allait faire. De nos jours, également, comprendre les signes annoncés par Jésus est bien plus important que de savoir interpréter la couleur du ciel. Jésus a prédit que le monde mauvais dans lequel nous vivons serait anéanti et laisserait place à un monde meilleur. Il a prophétisé que de nombreux événements se dérouleraient dans une même période, ce qui indiquerait l’imminence de ce changement. Il y aurait notamment des guerres mondiales et des famines. Jésus a dit que lorsque nous verrions de telles choses, l’intervention de Dieu serait proche – TG2007 1/5 p32 Jésus leur dit que le seul signe qui leur serait donné serait “ le signe de Yona le prophète ”. (Mt 16:4.) Après avoir passé environ trois jours dans le ventre d’un énorme poisson, Yona en était sorti et était allé prêcher à Ninive. Jonas était devenu ainsi un “ signe ” pour la capitale de l’Assyrie. La génération de Jésus vit “ le signe de Yona ” quand Christ passa trois jours dans la tombe, puis fut ressuscité, événement dont ses disciples témoignèrent. Christ fut en cela un signe pour cette génération, mais même ce signe-là ne convainquit pas la plupart des Juifs – it2 p984 La dureté de cœur des Pharisiens constituait un crime contre le peuple et un péché contre Dieu. C’est à juste titre que Jésus a averti ses disciples de ‘ se méfier du levain ’ de ce groupe et des Sadducéens (Matthieu 16:6). Dans la Bible, le levain symbolise le péché ou la corruption. Jésus voulait donc dire que l’enseignement des ‘ scribes et des Pharisiens ’ risquait de corrompre le culte pur. De quelle façon ? En ce qu’il apprenait au peuple à voir la Loi de Dieu à travers des règles arbitraires et des rites, tout en négligeant “ les points les plus importants ”, au nombre desquels figurait la miséricorde. Cette forme de religion basée sur les rites faisait du culte un fardeau insupportable. – TG1998 1/10 p14 Jésus était maître dans l’art de poser des questions qui amenaient ses disciples à exprimer leurs pensées et qui stimulaient et formaient leur réflexion. Par ses questions, Jésus touchait gentiment leur cœur (Matthieu 16:13, 15) Comment, à son exemple, faire un bon usage des questions ? Quand nous prêchons de maison en maison, posons des questions qui suscitent l’intérêt, qui enclenchent des discussions sur le Royaume de Dieu. Comment en choisir une qui corresponde à un centre d’intérêt de notre interlocuteur ? En étant observateurs. Quand nous approchons d’une maison, regardons autour. Voyons-nous des jouets dans le jardin, indice que la famille compte des enfants ? Dans ce cas, nous pouvons soulever cette question : ‘ Vous êtes-vous déjà demandé dans quel état sera le monde quand vos enfants auront grandi ? - TG2002 1/9 p19 §8,9 Que pourrions-nous avoir à endurer, nous qui suivons le Christ ? Jésus a dit : “ Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il [...] prenne son poteau de supplice et me suive continuellement. ” (Matthieu 16:24). Le “ poteau de supplice ” désigne ici la souffrance, la honte, voire la mort. Suivre le Christ n’est pas la voie de la facilité. Nos principes chrétiens nous rendent différents. Comme nous ne faisons pas partie du monde, il a de la haine pour nous (Jean 15:18-20 ; 1 Pierre 4:4). Néanmoins, nous sommes prêts à prendre notre poteau de supplice, prêts à souffrir, et même à mourir, plutôt que de renoncer à suivre notre Modèle. – cf 69 En disant « si vous demeurez dans ma parole », Jésus a montré que, pour qu’il nous libère, nous devons faire certaines choses. Lesquelles ? Nous renier nous-mêmes, ou renoncer à nos désirs égoïstes, et accepter les limites qu’il a fixées à ses disciples (Mat. 16:24). Comme il l’a promis, nous serons « réellement libres » quand nous recevrons tous les bienfaits de son sacrifice. – TG2018 avril p7 §16 Jésus a révélé à ses disciples quelque chose qu’ils ont beaucoup de mal à comprendre, ‘ qu’il lui faut aller à Jérusalem, et subir beaucoup de choses de la part des anciens, des prêtres en chef et des scribes, et être tué ’. — Matthieu 16:21-23. Il leur annonce que dans neuf ou dix mois, il sera temps “ pour lui de quitter ce monde pour aller vers le Père ”. (Jean 13:1.) Profondément inquiet au sujet de ses disciples fidèles, Jésus promet à certains d’entre eux ce qu’il a refusé aux Juifs sans foi : un signe du ciel. “ Vraiment, affirme Jésus, je vous dis qu’il y en a quelques-uns de ceux qui se tiennent ici qui ne goûteront pas la mort, non, avant d’avoir vu d’abord le Fils de l’homme venir dans son royaume. ” (Matthieu 16:28). Naturellement, Jésus ne prétend pas que certains de ses disciples vivront jusqu’à l’établissement du Royaume messianique en 1914. Il a plutôt dans l’idée d’offrir à trois de ses proches disciples un aperçu spectaculaire de sa gloire future dans le Royaume. On appelle cette vision : la transfiguration. – TG201515/1 p12 §9,10 Dans la vision, Jésus transfiguré n’était pas seul. Moïse et Élie étaient avec lui (Matthieu 17:2, 3). Étaient-ils présents en personne ? Non, car ces deux hommes étaient endormis dans la mort depuis longtemps, attendant d’être ressuscités. Apparaîtront-ils avec Jésus quand il viendra dans la gloire céleste ? Pas davantage, car tous deux ont vécu avant que l’espérance céleste ne s’ouvre aux humains. Moïse et Élie bénéficieront de la “ résurrection [terrestre] [...] des justes ”. Il en ressort donc que leur apparition lors de la transfiguration est de nature symbolique. Que signifie-t-elle ? Moïse et Élie sont des figures prophétiques. En tant que médiateur de l’alliance de la Loi, Moïse préfigura Jésus, le Médiateur de la nouvelle alliance. Pour sa part, Elie préfigura Jean le Baptiste, précurseur du Messie. Par ailleurs, dans le contexte de Révélation chapitre 11, Moïse et Élie préfigurent le reste oint au temps de la fin - Les fidèles chrétiens oints qui ont survécu jusqu’à présent sont confortés dans l’idée qu’ils seront glorifiés avec Jésus. La foi des autres brebis est fortifiée : celles-ci savent que Jésus les sauvera de la fin de l’actuel système de choses méchant et les fera entrer dans un monde nouveau glorieux. Quel encouragement à demeurer ferme jusqu’à la fin. –TG1997 15/5 p11-14 La Bible mentionne aussi des cas extrêmes où des anges rebelles, voire Satan lui-même, possédaient des personnes et leur faisaient du mal physiquement – Matthieu 17:15-18. Ce que nous pouvons faire. N’ayons pas peur du pouvoir de Satan. Pour ne pas subir son influence, nous devons connaître « ses intentions » et savoir comment il manipule les gens. En lisant la Bible, vous trouverez des renseignements précieux sur les méthodes de Satan, et vous éviterez ainsi d’être une de ses victimes. – RV2013 juin p6-7 La foi permet aux chrétiens d’affronter n’importe quelle difficulté. Jésus a dit à ses disciples que s’ils avaient “de la foi gros comme un grain de moutarde”, rien ne leur serait impossible (Matthieu 17:20). Il soulignait ainsi le pouvoir de la foi, ce fruit de l’esprit saint. Ce qu’il faisait ressortir, ce n’est pas le pouvoir des humains, mais celui de l’esprit, ou force active, de Dieu. Les personnes qui se laissent guider par cet esprit ne se font pas une montagne des moindres obstacles. Elles mettent en pratique la sagesse que communique l’esprit de Dieu, ce qui les aide à ne pas accorder aux choses plus d’importance qu’elles n’en méritent. Même de graves difficultés peuvent être ramenées à de moindres proportions par la puissance de la foi. –TG1991 15/9 p15 §4 Quelle puissance peut avoir la foi! Les obstacles et les difficultés qui entravent les progrès dans le service de Jéhovah peuvent sembler aussi insurmontables qu’une immense montagne. Pourtant, Jésus montre que si nous cultivons la foi dans le cœur, si nous l’entretenons et l’encourageons à se développer, elle grandira jusqu’à maturité et nous rendra capables de surmonter des obstacles et des difficultés semblables à des montagnes Matthieu 17:20 – TG1988 15/1 p8-9 Jésus savait que des questions bien choisies permettent non seulement de mieux connaître un étudiant, mais aussi de le faire entrer dans la conversation. Par exemple, pour donner à ses disciples une leçon d’humilité, il a commencé par leur poser une question qui les a fait réfléchir (Marc 9:33). Pour apprendre à Pierre à raisonner à partir de principes, il lui a posé une question à choix multiple (Mat. 17:24-26). Pour rendre manifeste ce que ses disciples avaient dans le cœur, il leur a posé une série de questions d’opinion (Matthieu 16:13-17). Par ses questions et ses affirmations, il faisait plus que transmettre des informations. Il touchait le cœur de ses auditeurs, ce qui les poussait à se conformer à la bonne nouvelle. Quand, à l’exemple de Jésus, nous faisons un bon usage des questions, nous atteignons au moins trois buts : découvrir la meilleure façon d’aider les gens, surmonter d’éventuelles objections et enseigner aux humbles comment connaître une vie meilleure. – TG2013 15/5 p5 §10,11 Jésus usait de questions, même quand il aurait été plus rapide de dire les choses directement. Pourquoi des questions, alors ? Parfois pour dévoiler les mobiles de ses opposants et les faire taire. Mais, le plus souvent, pour amener ses disciples à s’exprimer, ainsi que pour stimuler et former leur réflexion. Il posait des questions comme : “ Qu’en pensez-vous ? ” ou : “ Crois-tu cela ? ”. Cette méthode lui permettait de parler au cœur de ses disciples. Un jour, des collecteurs d’impôts demandent à Pierre si Jésus paie l’impôt du temple. L’apôtre répond aussitôt par l’affirmative. Un peu plus tard, Jésus le fait raisonner : “ Qu’en penses-tu, Simon ? De qui les rois de la terre reçoivent-ils taxes ou impôt par tête ? De leurs fils ou des étrangers ? ” Pierre répond : “ Des étrangers. ” Jésus lui dit alors : “ Ainsi donc, les fils sont exempts d’impôts. ” (Matthieu 17:24-27). Pierre comprend le sens de la question, car nul n’ignore que les membres de familles royales sont dispensés d’impôts. Par conséquent, étant le Fils unique-engendré du Roi céleste adoré au temple, Jésus n’est pas tenu de payer l’impôt. Au lieu de donner directement cette explication à Pierre, remarquez que Jésus s’est servi avec tact de questions pour l’amener à la bonne conclusion et peut-être lui faire comprendre l’utilité de réfléchir davantage avant de répondre. – cf111§9 Un bon usage des questions stimule la réflexion et permet à l’enseignant de toucher le cœur de l’étudiant. Par conséquent, au lieu d’expliquer à la personne les textes bibliques, demandez-lui de le faire. Parfois, une question supplémentaire, voire une série de questions, sera nécessaire pour l’amener à la bonne compréhension. Lorsque vous impliquez ainsi l’étudiant dans le processus d’apprentissage, vous l’aidez, en réalité, non seulement à saisir pleinement les raisons qui motivent une conclusion donnée, mais aussi à s’en convaincre personnellement. — Mat. 17:24-26 . Nos publications emploient la méthode d’étude par questions et réponses. Sans doute, la majorité des personnes avec qui vous étudiez la Bible seront rapidement en mesure de répondre aux questions imprimées, en s’appuyant sur ce qui est écrit dans le paragraphe correspondant. Néanmoins, un enseignant qui a du discernement ne se satisfait pas d’une réponse exacte. Par exemple, un étudiant est peut-être capable d’expliquer correctement ce que la Bible enseigne sur la fornication (1 Cor. 6:18). Mais des questions d’opinion pleines de tact indiqueront ce qu’il pense réellement de ce qu’il apprend. L’enseignant pourrait donc lui demander : “ Pourquoi la Bible condamne-t-elle les relations sexuelles en dehors du mariage ? Que pensez-vous de cette restriction donnée par Dieu ? Croyez-vous qu’il soit avantageux de vivre selon les normes morales de Dieu ? ” La réponse à de telles questions peut révéler ce que l’étudiant a dans le cœur. — Matthieu 16:13-17. – TG2008 15/1 p8 §8,9 Rappelez-vous le jour où des collecteurs d’impôts ont demandé à Pierre si Jésus ne payait pas l’impôt du temple. Pierre, impulsif quelquefois, a répondu : “ Si. ” Mais peu après, Jésus a tenu ce raisonnement avec lui : “ ‘ Qu’en penses-tu, Simon ? De qui les rois de la terre reçoivent-ils taxes ou impôt par tête ? De leurs fils ou des étrangers ? ’ Lorsqu’il dit : ‘ Des étrangers ’, Jésus lui dit : ‘ Ainsi donc, les fils sont exempts d’impôts. ’ ” (Matthieu 17:24-27). L’objet des questions de Jésus aurait dû sauter aux yeux de Pierre. Pour quelle raison ? À l’époque de Jésus, tout le monde savait que les membres de la famille des monarques étaient exonérés d’impôts. Par conséquent, en qualité de Fils unique-engendré du Roi céleste qu’on adorait au temple, Jésus n’aurait pas dû être tenu de payer l’impôt du temple. Remarquez qu’au lieu de donner à Pierre directement la réponse exacte, Jésus a soulevé adroitement, mais gentiment, des questions pour l’amener à la bonne conclusion, et peut-être pour qu’il comprenne la nécessité de réfléchir davantage avant de parler. – TG2002 1/9 p8 §8,9 Pièges à éviter lors d’un cours biblique Trop parler : Ne pas penser que c’est à nous de tout expliquer. Jésus s’est servi de questions pour faire raisonner les gens et les aider à parvenir à la bonne conclusion (Mt 17:24-27). Les questions rendent le cours biblique vivant et te permettent de savoir ce que l’étudiant comprend et ce à quoi il croit. Après avoir posé une question, sois patient et attends la réponse. Si l’étudiant se trompe, au lieu de lui donner la réponse, amène-le à la bonne conclusion à l’aide de questions supplémentaires Parle à une vitesse qui permette à l’étudiant de saisir les idées nouvelle Faire compliqué : Se retenir de dire tout ce que nous savons sur le sujet. Se concentrer sur l’idée principale du paragraphe. Se contenter d’examiner les paragraphes : Notre objectif n’est pas d’examiner des paragraphes, mais de toucher le cœur – mwb2016 septembre p8
  12. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 19 FEVRIER 2018 - MATTHIEU 16-17.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 19 FEVRIER 2018 - MATTHIEU 16-17.pdf JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : Matthieu 16-17 Mt 16:18 : Qui était le rocher sur lequel Jésus a bâti la congrégation chrétienne ? (nwtsty, note d’étude). « De plus, moi je te dis : Tu es Pierre, et sur ce roc je bâtirai ma congrégation, et les portes de l’hadès ne la domineront pas » Tu es Pierre, et sur ce rocher : Le mot grec pétros (de genre masculin) signifie « un morceau de roche ; une pierre ». Ici, ce terme est employé comme nom propre (Pierre), la forme grecque du nom que Jésus a donné à Simon (Jean 1:42). nwtsty Le mot pétra (de genre féminin) est rendu par « rocher » et peut désigner un soubassement, un escarpement ou un roc. Ce mot grec apparaît aussi dans Mt 7:24, 25 ; 27:60 ; Lc 6:48 ; 8:6 ; Rm 9:33 ; 1Co 10:4 ; 1P 2:8. Pierre ne pensait manifestement pas être le rocher sur lequel Jésus bâtirait sa congrégation, puisqu’il a écrit en 1P 2:4-8 que Jésus était la « principale pierre d’angle » tant attendue et choisie par Dieu en personne. De la même façon, l’apôtre Paul a parlé de Jésus comme du « fondement » et du « rocher spirituel » (1Co 3:11 ; 10:4). De toute évidence, Jésus utilisait un jeu de mots, comme s’il disait : « Toi, celui que j’ai appelé Pierre, un Morceau de roche, tu as discerné la véritable identité du Christ, “ce rocher”, celui qui jouera le rôle de fondement de la congrégation chrétienne.» - nwtsty Congrégation : Première occurrence du terme grec ékklêsia. Il vient de deux mots grecs : ék qui veut dire « hors de » et kaléô, « appeler ». Ce terme désigne un groupe de personnes convoquées ou réunies dans un but particulier ou pour une activité particulière. Dans ce contexte, Jésus prédit la formation de la congrégation chrétienne composée de chrétiens oints, qui en tant que « pierres vivantes » sont en train d’être « construits en maison spirituelle » (1P 2:4, 5). - nwtsty Ce terme grec est fréquemment utilisé dans la Septante comme un équivalent du terme hébreu rendu par « congrégation », qui désigne souvent toute la nation constituée des serviteurs de Dieu (Dt 23:3 ; 31:30). En Actes 7:38, les Israélites qui ont été appelés d’Égypte sont désignés par le mot « congrégation ». De la même façon, les chrétiens qui sont « appelés des ténèbres » et « choisis du milieu du monde » composent « la congrégation de Dieu - nwtsty Encadré/Illustration, page 28] - Qui est le roc ? “ Je te dis : Tu es Pierre, et sur ce roc je bâtirai ma congrégation. ” (Matthieu 16:18). Ces paroles, que Jésus a adressées à Pierre, ont souvent été utilisées pour montrer que l’apôtre serait le fondement de la congrégation chrétienne. L’Église catholique enseigne que Jésus a élevé Pierre au-dessus des autres apôtres et a fait de lui le premier pape. Ainsi, dans la basilique Saint-Pierre de Rome, les paroles de Jésus sont inscrites en latin sur l’intérieur de la coupole, en lettres plus grandes qu’un homme. Jésus voulait-il dire que Pierre était le roc sur lequel il construirait sa congrégation ? Non. Considérons trois raisons pour lesquelles nous pouvons être catégoriques. Premièrement, les autres apôtres étaient présents, et ce n’est pas ce qu’ils ont compris des paroles de Jésus. Si Jésus avait donné à Pierre la primauté devant eux tous, alors pourquoi se sont-ils ensuite disputés à plusieurs reprises pour savoir qui était le plus grand (Marc 9:33-35 ; Luc 22:24-26) ? Deuxièmement, l’apôtre Paul a montré par la suite que le roc n’était pas Pierre, mais Jésus Christ (1 Corinthiens 3:11 ; 10:4). Troisièmement, des décennies plus tard, Pierre lui-même a indiqué qu’il ne pensait pas être le roc. Il a écrit au contraire que Jésus était la “ pierre angulaire de fondement ” tant attendue et choisie par Dieu en personne. — 1 Pierre 2:4-8. Néanmoins, certains soutiennent que, puisque le nom “ Pierre ” signifie “ roche ”, Jésus identifiait Pierre au roc. Mais en fait, le nom de l’apôtre n’est pas l’équivalent du mot “ roc ” utilisé dans le même verset. Le nom de Pierre signifie “ morceau de roche ”, et il s’agit d’un nom masculin ; le mot traduit par “ roc ” est, lui, féminin. Comment donc comprendre les paroles de Jésus ? En réalité, il disait à Pierre : “ Toi, celui que j’ai appelé Pierre, ou Roche, tu as discerné la véritable identité du ‘ roc ’, le Christ, qui sera le fondement de la congrégation chrétienne. ” Quel honneur pour Pierre que d’aider à révéler cette vérité si importante ! – TG2010 1/1 p28 Jésus disait-il que sa «congrégation », serait bâtie sur Pierre, un homme ? Pierre serait-il le chef de tous les autres disciples de Jésus ? Comment les autres apôtres présents au moment de cette conversation ont-ils compris les paroles de Jésus ? Les Évangiles révèlent que, par la suite, ils se sont disputés à plusieurs reprises pour savoir qui parmi eux était le plus grand . Si Jésus avait donné à Pierre la primauté, ou supériorité, les apôtres auraient-ils continué à se demander qui était le plus grand ? Comment Pierre lui-même a-t-il compris les paroles de Jésus ? Ayant reçu une éducation israélite, il connaissait plusieurs prophéties hébraïques parlant d’une « pierre » ou d’une « pierre d’angle » (Isaïe 8:13, 14 ; 28:16 ; Zacharie 3:9). Dans une lettre adressée à ses compagnons chrétiens, Pierre cite une de ces prophéties et explique que la « pierre d’angle » prédite est le Seigneur Jésus Christ, le Messie. Il n’utilise le mot grec pétra (mot que l’on trouve dans la déclaration de Jésus en Matthieu 16:18) que pour Christ (1 Pierre 2:4-8). – TG2015 1/12 p12-14 Mt 16:19 : Qu’étaient « les clés du royaume des cieux » que Jésus a données à Pierre ? (nwtsty, note d’étude). « Je te donnerai les clés du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre sera ce qui est lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera ce qui est délié dans les cieux. ” Clés du royaume des cieux : Dans la Bible, ceux à qui on donnait des clés, au sens littéral ou symbolique, recevaient une certaine autorité. Le terme « clé » en est donc venu à symboliser l’autorité ou les responsabilités. - nwtsty Pierre a utilisé les « clés » qui lui ont été confiées pour permettre aux Juifs (Actes 2:22-41), aux Samaritains (Actes 8:14-17) et aux Gentils (Actes 10:34-38) de recevoir l’esprit de Dieu avec la perspective d’entrer dans le royaume céleste. C’est à Pierre que reviendra d’ouvrir la possibilité d’entrer dans le Royaume de Dieu à trois groupes de personnes : d’abord aux Juifs, ensuite aux Samaritains, et enfin aux Gentils, ou non-Juifs. En parlant de “ clé ” à Pierre, Jésus voulait dire que celui-ci aurait le privilège d’inaugurer une œuvre d’enseignement qui ouvrirait des possibilités spéciales en rapport avec le Royaume des cieux. Pierre se servit manifestement de la connaissance fournie par Dieu pour aider des personnes à ‘ entrer dans le royaume ’, notamment en trois occasions. La 1ère clé fut le jour de la Pentecôte de l’an 33 de n. è, la 2ème, Pierre et Jean furent envoyés vers les Samaritains, qui n’avaient pas reçu l’esprit saint bien qu’ils aient été baptisés. La troisième occasion où Pierre fut utilisé d’une manière spéciale pour que certains reçoivent des privilèges en qualité d’héritiers du Royaume advint lorsqu’il fut envoyé chez le Gentil Corneille, un centurion italien. – it1 clé Jésus n’était pas en train d’élever Pierre au-dessus des autres apôtres, ni de faire de lui le fondement de la congrégation. C’est Jésus le Rocher sur lequel la congrégation allait être bâtie. Par contre, Pierre recevra trois clés. Il aura le privilège d’ouvrir l’accès au royaume des cieux à différentes catégories de personnes. Pierre utilisera la première clé à la Pentecôte 33 de notre ère pour montrer aux Juifs et aux prosélytes repentants ce qu’ils doivent faire pour être sauvés. Il se servira de la deuxième pour ouvrir aux Samaritains la possibilité d’entrer dans le royaume de Dieu. Enfin, il utilisera la troisième en 36 de notre ère pour étendre cette possibilité aux Gentils incirconcis, à commencer par Corneille et ses proches. - jy chap59 p142 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Si nous ne comprenons pas bien certains passages bibliques, c’est que le moment fixé par Jéhovah pour les clarifier n’est pas encore venu. Jésus avait dit plusieurs fois à ses apôtres qu’il lui faudrait souffrir et être mis à mort (Matthieu 16:21). Mais les apôtres ne saisissaient pas ce que Jésus voulait dire. Ils ne le comprirent qu’après sa mort et sa résurrection, quand il revêtit un corps humain, apparut à de nombreux disciples et leur « ouvrit pleinement l’intelligence pour qu’ils saisissent le sens des Écritures ». De même, avant leur onction d’esprit saint à la Pentecôte 33, les disciples de Christ ne comprenaient pas que le Royaume de Dieu serait établi dans les cieux. De manière semblable, au début du XXe siècle, les vrais chrétiens nourrissaient de faux espoirs concernant « les derniers jours ». Par exemple, en 1914, certains se croyaient sur le point d’être emportés au ciel. Leurs espoirs ne s’étant pas concrétisés, les vrais chrétiens ont attentivement réexaminé les Écritures et ont compris qu’une grande campagne de prédication restait à venir » Depuis ce jour, la proclamation de « la Bonne Nouvelle du Royaume » est la marque de fabrique des serviteurs de Jéhovah des temps modernes. Méditons sur la merveilleuse façon dont Jéhovah a agi envers son peuple hier comme aujourd’hui et nous renforcerons notre confiance en sa capacité à accomplir sa volonté et son dessein. De plus, ses rappels maintiennent les prophéties non encore réalisées bien vivantes dans notre esprit et notre cœur. Une telle méditation renforcera à coup sûr notre confiance en ses promesses. – TG2013 15/9 p12 §13-15 Satan peut berner même des serviteurs de Jéhovah zélés. Songe à ce qui s’est passé lorsque Jésus a dit à ses disciples qu’il était sur le point d’être tué. Sans doute avec de bonnes intentions, l’apôtre Pierre l’a pris à part et lui a dit : « Sois bon avec toi, Seigneur ; non, tu n’auras pas un tel sort. » La réponse de Jésus a été ferme : « Passe derrière moi, Satan ! » (Matthieu 16 :22,23). Pourquoi Jésus a-t-il appelé Pierre « Satan » ? Parce qu’il mesurait bien ce qui était sur le point de se produire. L’heure où il allait mourir en sacrifice rédempteur et prouver que le Diable est un menteur approchait. En cet instant critique de l’histoire humaine, il lui fallait être tout sauf « bon » avec lui. Ce que voulait Satan, c’était précisément qu’il baisse sa garde. Alors que la fin de ce système de choses approche, nous vivons, nous aussi, des temps critiques. Satan veut que nous relâchions notre garde. Il veut que nous soyons « bon » avec nous-mêmes en nous faisant une place dans ce monde, ce qui nous ferait perdre notre sentiment d’urgence. Ne tombe pas dans ce piège ! Au contraire, « veillons] » Ne nous faisons pas avoir par la propagande trompeuse de Satan, selon laquelle la fin est encore loin ou n’arrivera pas. – TG201515/5 p9-13 L’instruction divine nous prépare à la venue du jour de Jéhovah en insistant tout particulièrement sur la nécessité de nous fixer de bonnes priorités. Faire preuve d’abnégation, c’est agir avec sagesse pratique, car comme Jésus l’a dit : “ Quel profit y aura-t-il pour un homme s’il vient à gagner le monde entier, mais le paie de son âme ? ” (Mat. 16:26, 27). Compte tenu de la proximité du jour de Jéhovah, chacun de nous a tout lieu de s’interroger : ‘ Où est-ce que j’amasse des trésors ? Est-ce pour Dieu ou pour la richesse que je travaille comme un esclave ? ’ — Mat. 6:19, 20, 24. en aidant autrui à profiter de l’instruction divine, nous nous attirons de nombreuses bénédictions. – TG2009 15/9 p21 §11,12 Matthieu 17:1-5 6 - Quelque temps après la Pâque 32, Pierre, Jacques et Jean étaient avec leur maître sur « une haute montagne ». Ils ont eu en vision un aperçu de la gloire que Jésus aurait quand il serait Roi dans les cieux. La scène semblait si réelle que Pierre a tenté d’y participer. Pendant qu’il parlait, un nuage s’est formé autour d’eux. Pierre, Jacques et Jean ont alors eu un privilège rare, celui d’entendre Dieu lui-même s’exprimer. Après avoir affirmé que Jésus était son Fils, Jéhovah a ajouté : « Écoutez-le. » Les trois hommes ont obéi : ils ont écouté l’enseignement de Jésus. Ils ont aussi incité d’autres à faire de même. Si les mots « écoutez-le » ont été conservés dans la Bible, c’est parce qu’ils nous concernent. Jésus est le porte-parole de Jéhovah ; chaque fois qu’il enseignait, il transmettait ce que son Père voulait nous faire savoir. De quoi Jésus a-t-il le plus parlé ? Du Royaume de Dieu, c’est-à-dire du gouvernement messianique céleste composé de Christ et de ses 144 000 codirigeants. N’oublions jamais les mots que Jéhovah lui-même a prononcés à propos de son Fils depuis les cieux : « Écoutez-le. » En vrais chrétiens, nous avons à cœur d’obéir à cet ordre divin. Tout ce que Jésus a dit et enseigné à propos du Royaume nous tient à cœur. Ce que le Royaume a déjà fait et ce qu’il fera dans l’avenir est un domaine d’étude fondamental - kr 6 La transfiguration bâtit la foi - Si Jésus en a parlé comme d’une vision, c’est parce que Moïse et Élie, morts depuis longtemps, n’étaient pas réellement présents. Seul Christ l’était vraiment (Matthieu 17:8, 9). En transfigurant Jésus d’une manière aussi éblouissante, Jéhovah donnait à Pierre, à Jacques et à Jean un aperçu spectaculaire de la gloire dont Jésus serait revêtu lors de sa présence royale, Moïse et Élie représentant ses cohéritiers oints. Par ailleurs, la vision renforçait puissamment le témoignage que Jésus donnait sur son Royaume et sa future royauté. La transfiguration renforce la crédibilité de la parole prophétique de Dieu. C’est à cette parole que nous devons prêter attention, et non à des “ fables habilement inventées ” qui n’ont ni le soutien ni l’approbation de Dieu. La transfiguration devrait fortifier notre foi dans la parole prophétique, car cette vision anticipée de la gloire de Jésus investi du pouvoir royal est aujourd’hui une réalité. Nous avons en effet des preuves indéniables que le Christ est désormais un Roi puissant au ciel. – TG2000 1/4 p13-14 La transfiguration de Jésus n’était pas un rêve. Les trois apôtres n’auraient pas pu rêver la même chose; en fait, Jésus en a parlé comme d’une “vision”. Elle ne relevait pas non plus de l’imagination, car le mot grec utilisé en Matthieu 17:9 est rendu à un autre endroit par “spectacle”. (Actes 7:31.) Ainsi, les observateurs étaient complètement éveillés: ils ont vu de leurs propres yeux et entendu de leurs propres oreilles ce qui se passait. Pleinement conscient, mais ne sachant que dire, Pierre a suggéré de dresser trois tentes, une pour Jésus, une pour Moïse et une pour Élie. La nuée qui s’est formée au moment où Pierre parlait était manifestement une preuve de la présence de Dieu sur la montagne, tout comme elle l’avait été pour la tente de réunion des Israélites dans le désert. Et les apôtres ne devaient certainement pas dormir lorsque “Dieu le Père” a déclaré: “Celui-ci est mon Fils, l’élu. Écoutez-le.” La transfiguration et les événements qui y sont liés nous donnent la conviction que Jésus Christ est le Fils de Dieu et le Messie promis. Cette vision extraordinaire accroît aussi notre foi dans le gouvernement de Dieu, Notre foi est particulièrement affermie par le fait que la transfiguration du Christ annonçait notre époque, époque pendant laquelle Jésus est réellement présent dans les cieux - TG1991 15/9 p21 « JUSQU’À quand ? » Cette question a été posée par les fidèles prophètes Isaïe et Habacuc (Is. 6:11 ; Hab. 1:2). Le roi David l’a posée quatre fois dans le Psaume 13 (Ps. 13:1, 2). Même notre Seigneur Jésus l’a posée en constatant le manque de foi des personnes autour de lui (Mat. 17:17). C’est donc normal si de temps à autre nous posons la même question. Qu’est-ce qui peut nous pousser à demander : « Jusqu’à quand ? » Peut-être que nous subissons une injustice, la vieillesse, la maladie, ou la pression des « temps critiques, difficiles à supporter » que nous vivons (2 Tim. 3:1). Ou encore, nous sommes déprimés par la mentalité et le comportement des gens autour de nous. Dans tous les cas, c’est très encourageant de savoir que des fidèles du passé se sont sentis libres de poser cette question, et que Jéhovah ne le leur a pas reproché ! – TG2017 août p3 §1,2 17:20. Nous avons besoin de foi pour surmonter des “ montagnes ”, des obstacles qui freinent nos progrès spirituels, et pour faire face à des difficultés. Nous ne devrions pas négliger de bâtir et de consolider notre foi en Jéhovah et en ses promesses. TG 2008 15/1 p30 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Jésus avait refusé de produire un “ signe qui vienne du ciel ” à la demande des Pharisiens et des Sadducéens, sans doute parce qu’ils le demandaient non pas pour affermir leur foi dans l’accomplissement de la Parole de Dieu, mais pour compenser leur manque d’une telle foi. Leurs mobiles étaient mauvais. — Mt 16:1-4. – it1 p918 Si des scribes, des Pharisiens, des Sadducéens et d’autres chefs religieux viennent souvent écouter Jésus, ce n’est généralement pas pour apprendre, mais pour essayer de le prendre en défaut et de le piéger (Matthieu 16:1). Ainsi, en 31 de notre ère, quand Jésus, venu à Jérusalem pour la Pâque, guérit un homme malade depuis 38 ans, ils l’accusent de violer le sabbat. “ Mon Père n’a cessé de travailler jusqu’à maintenant, et moi je ne cesse de travailler ”, répond-il. Les Juifs le taxent alors de blasphème, prétextant qu’en appelant Dieu son Père il se fait Fils de Dieu. Ils cherchent à le tuer, mais lui part en Galilée avec ses disciples. Jésus discernait aisément l’hypocrisie de ceux qui cherchaient à le prendre au piège. Il ne laissait pas ses opposants l’entraîner dans des débats stériles. Néanmoins, lorsque la situation s’y prêtait, il donnait des réponses courtes, mais consistantes : il énonçait un principe, prenait un exemple ou citait un verset. Jésus savait qu’il ne servirait à rien de répondre, il préférait se taire. Comme Jésus, ayons la sagesse d’éviter les affrontements inutiles avec des opposants ; gardons nos forces pour prêcher et faire des disciples – TG2000 15/9 p13 §11 À l’époque de Jésus aussi, les gens avaient l’habitude d’observer le ciel et d’interpréter son aspect. Jésus a dit à des Juifs : “ Quand vient le soir, vous avez l’habitude de dire : ‘ Il va faire beau temps, car le ciel est rouge feu ’ ; et le matin : ‘ Aujourd’hui il va faire un temps hivernal, pluvieux, car le ciel est rouge feu, mais sombre. ’ Vous savez interpréter l’aspect du ciel. ” Puis Jésus a fait une remarque étonnante : “ Mais les signes des temps, vous n’êtes pas capables de les interpréter. ” — Matthieu 16:2, 3. Qu’étaient ces “ signes des temps ” ? Les preuves nombreuses et évidentes que Jésus était véritablement le Messie que Dieu avait envoyé. Ses actions étaient aussi facilement identifiables que la rougeur du ciel. Pourtant, la majorité des Juifs n’ont pas tenu compte des signes qui indiquaient que le Messie était venu ; or, sa venue avait certainement plus d’importance que le temps qu’il allait faire. De nos jours, également, comprendre les signes annoncés par Jésus est bien plus important que de savoir interpréter la couleur du ciel. Jésus a prédit que le monde mauvais dans lequel nous vivons serait anéanti et laisserait place à un monde meilleur. Il a prophétisé que de nombreux événements se dérouleraient dans une même période, ce qui indiquerait l’imminence de ce changement. Il y aurait notamment des guerres mondiales et des famines. Jésus a dit que lorsque nous verrions de telles choses, l’intervention de Dieu serait proche – TG2007 1/5 p32 Jésus leur dit que le seul signe qui leur serait donné serait “ le signe de Yona le prophète ”. (Mt 16:4.) Après avoir passé environ trois jours dans le ventre d’un énorme poisson, Yona en était sorti et était allé prêcher à Ninive. Jonas était devenu ainsi un “ signe ” pour la capitale de l’Assyrie. La génération de Jésus vit “ le signe de Yona ” quand Christ passa trois jours dans la tombe, puis fut ressuscité, événement dont ses disciples témoignèrent. Christ fut en cela un signe pour cette génération, mais même ce signe-là ne convainquit pas la plupart des Juifs – it2 p984 La dureté de cœur des Pharisiens constituait un crime contre le peuple et un péché contre Dieu. C’est à juste titre que Jésus a averti ses disciples de ‘ se méfier du levain ’ de ce groupe et des Sadducéens (Matthieu 16:6). Dans la Bible, le levain symbolise le péché ou la corruption. Jésus voulait donc dire que l’enseignement des ‘ scribes et des Pharisiens ’ risquait de corrompre le culte pur. De quelle façon ? En ce qu’il apprenait au peuple à voir la Loi de Dieu à travers des règles arbitraires et des rites, tout en négligeant “ les points les plus importants ”, au nombre desquels figurait la miséricorde. Cette forme de religion basée sur les rites faisait du culte un fardeau insupportable. – TG1998 1/10 p14 Jésus était maître dans l’art de poser des questions qui amenaient ses disciples à exprimer leurs pensées et qui stimulaient et formaient leur réflexion. Par ses questions, Jésus touchait gentiment leur cœur (Matthieu 16:13, 15) Comment, à son exemple, faire un bon usage des questions ? Quand nous prêchons de maison en maison, posons des questions qui suscitent l’intérêt, qui enclenchent des discussions sur le Royaume de Dieu. Comment en choisir une qui corresponde à un centre d’intérêt de notre interlocuteur ? En étant observateurs. Quand nous approchons d’une maison, regardons autour. Voyons-nous des jouets dans le jardin, indice que la famille compte des enfants ? Dans ce cas, nous pouvons soulever cette question : ‘ Vous êtes-vous déjà demandé dans quel état sera le monde quand vos enfants auront grandi ? - TG2002 1/9 p19 §8,9 Que pourrions-nous avoir à endurer, nous qui suivons le Christ ? Jésus a dit : “ Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il [...] prenne son poteau de supplice et me suive continuellement. ” (Matthieu 16:24). Le “ poteau de supplice ” désigne ici la souffrance, la honte, voire la mort. Suivre le Christ n’est pas la voie de la facilité. Nos principes chrétiens nous rendent différents. Comme nous ne faisons pas partie du monde, il a de la haine pour nous (Jean 15:18-20 ; 1 Pierre 4:4). Néanmoins, nous sommes prêts à prendre notre poteau de supplice, prêts à souffrir, et même à mourir, plutôt que de renoncer à suivre notre Modèle. – cf 69 En disant « si vous demeurez dans ma parole », Jésus a montré que, pour qu’il nous libère, nous devons faire certaines choses. Lesquelles ? Nous renier nous-mêmes, ou renoncer à nos désirs égoïstes, et accepter les limites qu’il a fixées à ses disciples (Mat. 16:24). Comme il l’a promis, nous serons « réellement libres » quand nous recevrons tous les bienfaits de son sacrifice. – TG2018 avril p7 §16 Jésus a révélé à ses disciples quelque chose qu’ils ont beaucoup de mal à comprendre, ‘ qu’il lui faut aller à Jérusalem, et subir beaucoup de choses de la part des anciens, des prêtres en chef et des scribes, et être tué ’. — Matthieu 16:21-23. Il leur annonce que dans neuf ou dix mois, il sera temps “ pour lui de quitter ce monde pour aller vers le Père ”. (Jean 13:1.) Profondément inquiet au sujet de ses disciples fidèles, Jésus promet à certains d’entre eux ce qu’il a refusé aux Juifs sans foi : un signe du ciel. “ Vraiment, affirme Jésus, je vous dis qu’il y en a quelques-uns de ceux qui se tiennent ici qui ne goûteront pas la mort, non, avant d’avoir vu d’abord le Fils de l’homme venir dans son royaume. ” (Matthieu 16:28). Naturellement, Jésus ne prétend pas que certains de ses disciples vivront jusqu’à l’établissement du Royaume messianique en 1914. Il a plutôt dans l’idée d’offrir à trois de ses proches disciples un aperçu spectaculaire de sa gloire future dans le Royaume. On appelle cette vision : la transfiguration. – TG201515/1 p12 §9,10 Dans la vision, Jésus transfiguré n’était pas seul. Moïse et Élie étaient avec lui (Matthieu 17:2, 3). Étaient-ils présents en personne ? Non, car ces deux hommes étaient endormis dans la mort depuis longtemps, attendant d’être ressuscités. Apparaîtront-ils avec Jésus quand il viendra dans la gloire céleste ? Pas davantage, car tous deux ont vécu avant que l’espérance céleste ne s’ouvre aux humains. Moïse et Élie bénéficieront de la “ résurrection [terrestre] [...] des justes ”. Il en ressort donc que leur apparition lors de la transfiguration est de nature symbolique. Que signifie-t-elle ? Moïse et Élie sont des figures prophétiques. En tant que médiateur de l’alliance de la Loi, Moïse préfigura Jésus, le Médiateur de la nouvelle alliance. Pour sa part, Elie préfigura Jean le Baptiste, précurseur du Messie. Par ailleurs, dans le contexte de Révélation chapitre 11, Moïse et Élie préfigurent le reste oint au temps de la fin - Les fidèles chrétiens oints qui ont survécu jusqu’à présent sont confortés dans l’idée qu’ils seront glorifiés avec Jésus. La foi des autres brebis est fortifiée : celles-ci savent que Jésus les sauvera de la fin de l’actuel système de choses méchant et les fera entrer dans un monde nouveau glorieux. Quel encouragement à demeurer ferme jusqu’à la fin. –TG1997 15/5 p11-14 La Bible mentionne aussi des cas extrêmes où des anges rebelles, voire Satan lui-même, possédaient des personnes et leur faisaient du mal physiquement – Matthieu 17:15-18. Ce que nous pouvons faire. N’ayons pas peur du pouvoir de Satan. Pour ne pas subir son influence, nous devons connaître « ses intentions » et savoir comment il manipule les gens. En lisant la Bible, vous trouverez des renseignements précieux sur les méthodes de Satan, et vous éviterez ainsi d’être une de ses victimes. – RV2013 juin p6-7 La foi permet aux chrétiens d’affronter n’importe quelle difficulté. Jésus a dit à ses disciples que s’ils avaient “de la foi gros comme un grain de moutarde”, rien ne leur serait impossible (Matthieu 17:20). Il soulignait ainsi le pouvoir de la foi, ce fruit de l’esprit saint. Ce qu’il faisait ressortir, ce n’est pas le pouvoir des humains, mais celui de l’esprit, ou force active, de Dieu. Les personnes qui se laissent guider par cet esprit ne se font pas une montagne des moindres obstacles. Elles mettent en pratique la sagesse que communique l’esprit de Dieu, ce qui les aide à ne pas accorder aux choses plus d’importance qu’elles n’en méritent. Même de graves difficultés peuvent être ramenées à de moindres proportions par la puissance de la foi. –TG1991 15/9 p15 §4 Quelle puissance peut avoir la foi! Les obstacles et les difficultés qui entravent les progrès dans le service de Jéhovah peuvent sembler aussi insurmontables qu’une immense montagne. Pourtant, Jésus montre que si nous cultivons la foi dans le cœur, si nous l’entretenons et l’encourageons à se développer, elle grandira jusqu’à maturité et nous rendra capables de surmonter des obstacles et des difficultés semblables à des montagnes Matthieu 17:20 – TG1988 15/1 p8-9 Jésus savait que des questions bien choisies permettent non seulement de mieux connaître un étudiant, mais aussi de le faire entrer dans la conversation. Par exemple, pour donner à ses disciples une leçon d’humilité, il a commencé par leur poser une question qui les a fait réfléchir (Marc 9:33). Pour apprendre à Pierre à raisonner à partir de principes, il lui a posé une question à choix multiple (Mat. 17:24-26). Pour rendre manifeste ce que ses disciples avaient dans le cœur, il leur a posé une série de questions d’opinion (Matthieu 16:13-17). Par ses questions et ses affirmations, il faisait plus que transmettre des informations. Il touchait le cœur de ses auditeurs, ce qui les poussait à se conformer à la bonne nouvelle. Quand, à l’exemple de Jésus, nous faisons un bon usage des questions, nous atteignons au moins trois buts : découvrir la meilleure façon d’aider les gens, surmonter d’éventuelles objections et enseigner aux humbles comment connaître une vie meilleure. – TG2013 15/5 p5 §10,11 Jésus usait de questions, même quand il aurait été plus rapide de dire les choses directement. Pourquoi des questions, alors ? Parfois pour dévoiler les mobiles de ses opposants et les faire taire. Mais, le plus souvent, pour amener ses disciples à s’exprimer, ainsi que pour stimuler et former leur réflexion. Il posait des questions comme : “ Qu’en pensez-vous ? ” ou : “ Crois-tu cela ? ”. Cette méthode lui permettait de parler au cœur de ses disciples. Un jour, des collecteurs d’impôts demandent à Pierre si Jésus paie l’impôt du temple. L’apôtre répond aussitôt par l’affirmative. Un peu plus tard, Jésus le fait raisonner : “ Qu’en penses-tu, Simon ? De qui les rois de la terre reçoivent-ils taxes ou impôt par tête ? De leurs fils ou des étrangers ? ” Pierre répond : “ Des étrangers. ” Jésus lui dit alors : “ Ainsi donc, les fils sont exempts d’impôts. ” (Matthieu 17:24-27). Pierre comprend le sens de la question, car nul n’ignore que les membres de familles royales sont dispensés d’impôts. Par conséquent, étant le Fils unique-engendré du Roi céleste adoré au temple, Jésus n’est pas tenu de payer l’impôt. Au lieu de donner directement cette explication à Pierre, remarquez que Jésus s’est servi avec tact de questions pour l’amener à la bonne conclusion et peut-être lui faire comprendre l’utilité de réfléchir davantage avant de répondre. – cf111§9 Un bon usage des questions stimule la réflexion et permet à l’enseignant de toucher le cœur de l’étudiant. Par conséquent, au lieu d’expliquer à la personne les textes bibliques, demandez-lui de le faire. Parfois, une question supplémentaire, voire une série de questions, sera nécessaire pour l’amener à la bonne compréhension. Lorsque vous impliquez ainsi l’étudiant dans le processus d’apprentissage, vous l’aidez, en réalité, non seulement à saisir pleinement les raisons qui motivent une conclusion donnée, mais aussi à s’en convaincre personnellement. — Mat. 17:24-26 . Nos publications emploient la méthode d’étude par questions et réponses. Sans doute, la majorité des personnes avec qui vous étudiez la Bible seront rapidement en mesure de répondre aux questions imprimées, en s’appuyant sur ce qui est écrit dans le paragraphe correspondant. Néanmoins, un enseignant qui a du discernement ne se satisfait pas d’une réponse exacte. Par exemple, un étudiant est peut-être capable d’expliquer correctement ce que la Bible enseigne sur la fornication (1 Cor. 6:18). Mais des questions d’opinion pleines de tact indiqueront ce qu’il pense réellement de ce qu’il apprend. L’enseignant pourrait donc lui demander : “ Pourquoi la Bible condamne-t-elle les relations sexuelles en dehors du mariage ? Que pensez-vous de cette restriction donnée par Dieu ? Croyez-vous qu’il soit avantageux de vivre selon les normes morales de Dieu ? ” La réponse à de telles questions peut révéler ce que l’étudiant a dans le cœur. — Matthieu 16:13-17. – TG2008 15/1 p8 §8,9 Rappelez-vous le jour où des collecteurs d’impôts ont demandé à Pierre si Jésus ne payait pas l’impôt du temple. Pierre, impulsif quelquefois, a répondu : “ Si. ” Mais peu après, Jésus a tenu ce raisonnement avec lui : “ ‘ Qu’en penses-tu, Simon ? De qui les rois de la terre reçoivent-ils taxes ou impôt par tête ? De leurs fils ou des étrangers ? ’ Lorsqu’il dit : ‘ Des étrangers ’, Jésus lui dit : ‘ Ainsi donc, les fils sont exempts d’impôts. ’ ” (Matthieu 17:24-27). L’objet des questions de Jésus aurait dû sauter aux yeux de Pierre. Pour quelle raison ? À l’époque de Jésus, tout le monde savait que les membres de la famille des monarques étaient exonérés d’impôts. Par conséquent, en qualité de Fils unique-engendré du Roi céleste qu’on adorait au temple, Jésus n’aurait pas dû être tenu de payer l’impôt du temple. Remarquez qu’au lieu de donner à Pierre directement la réponse exacte, Jésus a soulevé adroitement, mais gentiment, des questions pour l’amener à la bonne conclusion, et peut-être pour qu’il comprenne la nécessité de réfléchir davantage avant de parler. – TG2002 1/9 p8 §8,9 Pièges à éviter lors d’un cours biblique Trop parler : Ne pas penser que c’est à nous de tout expliquer. Jésus s’est servi de questions pour faire raisonner les gens et les aider à parvenir à la bonne conclusion (Mt 17:24-27). Les questions rendent le cours biblique vivant et te permettent de savoir ce que l’étudiant comprend et ce à quoi il croit. Après avoir posé une question, sois patient et attends la réponse. Si l’étudiant se trompe, au lieu de lui donner la réponse, amène-le à la bonne conclusion à l’aide de questions supplémentaires Parle à une vitesse qui permette à l’étudiant de saisir les idées nouvelle Faire compliqué : Se retenir de dire tout ce que nous savons sur le sujet. Se concentrer sur l’idée principale du paragraphe. Se contenter d’examiner les paragraphes : Notre objectif n’est pas d’examiner des paragraphes, mais de toucher le cœur – mwb2016 septembre p8
  13. En pensant aux bêtes, il y a celles-ci Nos amis les bêtes attendent aussi le Monde Nouveau Ils patientent, ils guettent......  Nous attendons aussi une demeure tranquille, sécurisée.....            Â
  14. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 12 FEVRIER 2018 - MATTHIEU 14-15.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 12 FEVRIER 2018 - MATTHIEU 14-15.pdf JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : Matthieu 14-15 Matthieu 15:7-9 : Pourquoi devons-nous rejeter l’hypocrisie ? (nwtsty, note d’étude). « Hypocrites ! C’est avec raison qu’Isaïe a prophétisé à votre sujet, quand il a dit : 8 ‘ Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est très éloigné de moi. 9 C’est en vain qu’ils continuent à me rendre un culte, parce qu’ils enseignent pour doctrines des commandements d’hommes. ’ ” Hypocrites : Le mot grec hupokritês désignait à l’origine des acteurs de théâtre grecs (et plus tard romains) qui portaient de grands masques conçus pour amplifier la voix. Ce terme en est venu à être appliqué, par métaphore, à quelqu’un qui cachait sa personnalité ou ses intentions réelles en jouant la comédie ou en trompant. Ici, Jésus qualifie les chefs religieux juifs d’« hypocrites » (Mt 6:5, 16). - nwtsty, note d’étude Quand il était sur terre, le Fils de Dieu ne se contenta pas de dévoiler l’hypocrisie des chefs religieux d’Israël ; il en donna les raisons. En effet, ces gens-là ne servaient le Créateur que des lèvres, tandis qu’ils annulaient sa Parole à cause de leurs traditions. Leurs actions ne correspondaient pas à leurs propos. Non seulement les scribes et les Pharisiens refusaient délibérément de saisir l’occasion d’entrer dans le Royaume des cieux, mais ils ajoutaient à leur péché en essayant d’en empêcher les autres. Ils faisaient des efforts considérables pour convertir quelqu’un, mais seulement pour l’amener en fin de compte à être deux fois plus exposé qu’eux-mêmes à aller dans la géhenne. – it1 hypocrisie Dieu déteste l’hypocrisie religieuse. Il permet à chacun de faire ses choix. Beaucoup de ceux qui prétendent croire en Dieu choisissent de suivre des enseignements religieux d’origine humaine et d’avoir leur propre conception du bien et du mal. Mais la religion que Dieu approuve n’est pas hypocrite – RV2015 Octobre p3 Aux chefs religieux juifs de son temps, Jésus a dit que leur culte était ‘ vain parce qu’ils enseignaient pour doctrines des commandements d’hommes ’. (Matthieu 15:9.) Ces hommes traitaient la Loi de Jéhovah, transmise par Moïse, de la même façon que le clergé de la chrétienté a traité et traite toujours l’enseignement de Christ : ils “ barbouillaient ” de tradition la vérité divine. Mais Jésus l’a “ décapée ” de tous les mensonges pour le bien des humains sincères. Il a dit la vérité, qu’elle soit ou non populaire. Pour lui, la Parole de Dieu était toujours ce qui faisait autorité. – TG2000 1/6 p7 Au Ier siècle de notre ère, la lumière de la vérité était cachée par des mensonges païens. Les chefs religieux juifs avaient compliqué les choses en s’attachant à leur tradition religieuse par laquelle ils avaient “ annulé la parole de Dieu ”. (Matthieu 15:6.) Les humbles étaient opprimés et embrouillés, car ils suivaient des “ guides aveugles ” Quand Jésus le Messie apparut, les yeux de beaucoup de gens humbles s’ouvrirent. –ip1 chap1§17 Lorsque nous prêchons, nous démontrons aux personnes que nous ne transigeons pas avec les vérités bibliques qui dévoilent et condamnent les faux enseignements et les comportements non chrétiens – TG2001 15/6 p32 L’amour hypocrite est particulièrement détestable parce que c’est une contrefaçon utilisée pour tromper. Une telle hypocrisie peut tromper des humains, mais pas Jéhovah. D’ailleurs, Jésus a dit que ceux qui agissent comme des hypocrites seront punis « avec la plus grande sévérité » (Mat. 24:51). Bien sûr, un serviteur de Jéhovah ne voudrait jamais manifester un amour hypocrite. Mais demandons-nous : « Mon amour est-il constamment véritable, sans égoïsme ni tromperie ? » Voyons donc neuf façons de manifester un amour « sans hypocrisie ». – TG2017 Octobre §8 Les pratiquants de la vraie religion respectent la Bible et la considèrent comme la Parole de Dieu. Ils s’efforcent de suivre ses principes. La vraie religion n’est donc pas une religion qui se fonde sur des idées humaines. Les vrais adorateurs ne prêchent pas une chose pour en pratiquer une autre. – TG2011 1/8 Matthieu 15:26 : Que voulait peut-être dire Jésus en utilisant l’expression « petits chiens » ? (nwtsty, note d’étude). « En réponse il dit : “ Ce n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. ” Enfants [...] petits chiens : Comme les chiens étaient impurs selon la Loi mosaïque, la Bible utilise souvent le terme « chien » dans un sens péjoratif (Lv 11:27 ; Mt 7:6 ; Php 3:2 ; Ré 22:15). Cependant, dans la conversation rapportée par Marc (7:27) et par Matthieu, Jésus utilise le diminutif de ce terme, qui signifie « petit chien » ou « chien d’intérieur », ce qui adoucit la comparaison. Cela indique peut-être que Jésus utilisait un terme affectueux désignant les animaux de compagnie des maisons non-juives. En comparant les Israélites à des « enfants » et les non-Juifs, à des « petits chiens », Jésus voulait de toute évidence montrer qu’il y avait un ordre de priorité. nwtsty, note d’étude Dans un foyer où vivaient des enfants et des chiens, on donnait d’abord à manger aux enfants L’exemple des « petits chiens » utilisé par Jésus était-il insultant ? Absolument pas. Ce que Jésus voulait dire, comme il l’a expliqué à ses disciples, c’était qu’à ce moment-là sa priorité était d’aider les Juifs. Jésus a répliqué qu’il ne convenait pas de donner le pain des enfants aux petits chiens. Il voulait dire par là qu’il ne pouvait s’occuper des non-Israélites au détriment des Juifs qui le méritaient. – TG2017 n°5 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Jésus a déclaré qu’il était le Fils de Dieu et non le Dieu Tout-Puissant. S’il était Dieu, qui priait-il donc durant son séjour sur terre (Matthieu 14:23 ) ? Peut-on imaginer qu’il n’ait fait que semblant de s’adresser à quelqu’un ? – TG2009 1/ 2 p7 Il va de soi que Jésus ne condamnait pas les prières publiques ; lui-même en a d’ailleurs prononcé en certaines circonstances (Luc 9:16). Le fait est que Jéhovah prend vraiment plaisir aux prières qui viennent de coeurs sincères, sans la moindre volonté d’impressionner autrui. À vrai dire, les prières que nous lui adressons en privé sont assez révélatrices de la profondeur de notre amour pour lui et de la confiance que nous lui accordons. Rien d’étonnant, donc, que Jésus ait souvent recherché des endroits retirés pour prier. Un jour, il fit cela “ tôt le matin, alors qu’il faisait encore sombre ”. Une autre fois, “ il monta dans la montagne, seul, pour prier ”. Et avant de choisir ses 12 apôtres, Jésus passa toute la nuit, seul, à prier. Matthieu 14:23 – TG2007 1/ 2 p19 §9 Mat. 14:24-32 - C’est la foi qui a poussé Pierre à sauter par-dessus bord pour marcher sur l’eau. Jésus l’ayant appelé, il était convaincu que la puissance divine le soutiendrait, tout comme elle soutenait Jésus. De manière semblable, c’est la foi qui nous a poussés à nous vouer à Jéhovah et à nous faire baptiser. Jésus nous a invités à devenir ses disciples, à marcher sur ses traces. Pour cela, il nous a fallu exercer la foi en Dieu et en Jésus, convaincus qu’ils nous soutiendraient de diverses manières – TG2015 15/9 Le vent et les vagues qui cernaient Pierre marchant sur l’eau pourraient être comparés aux épreuves et aux tentations que rencontre un chrétien voué à Dieu. Même quand elles sont rudes, nous pouvons tenir ferme grâce au soutien de Jéhovah. Souviens-toi que ce n’est pas une bourrasque ou une grosse vague qui a fait couler Pierre. Rappelons ce qui s’est passé : « Regardant le vent de tempête, il prit peur » (Mat. 14:30). Quand il a quitté Jésus des yeux, sa foi a vacillé. Si nous « regardions le vent de tempête » en nous focalisant sur sa violence et en doutant que Jéhovah nous soutiendra, nous pourrions nous mettre à couler. Quand Pierre a regardé la tempête et a commencé à couler, il aurait pu essayer de retourner au bateau par ses propres forces. Étant un bon nageur, c’est même le premier réflexe qu’il aurait pu avoir (Jean 21:7). Mais au lieu de s’appuyer sur ses propres capacités, il a de nouveau regardé Jésus et a accepté son aide. Si nous sentons notre foi faiblir, imitons Pierre. Mais comment ? Tout comme Pierre a recentré son attention sur Jésus, ayons nous aussi « les yeux fixés sur l’Agent principal de notre foi et Celui qui la porte à la perfection : Jésus » - TG2015 15/9 Quand Jésus l’a invité à descendre du bateau et à marcher sur l’eau pour le rejoindre, Pierre l’a fait pendant quelques instants. C’est alors qu’il a commis l’erreur de regarder le vent de tempête ; il a pris peur et a commencé à couler. Jésus s’est-il énervé ? A-t-il dit : “ Tant pis pour lui ; ça lui servira de leçon ! ” Non. “ Tendant immédiatement la main, Jésus le saisit et lui dit : ‘ Homme de peu de foi, pourquoi t’es-tu laissé envahir par le doute ? ’ ” (Mat. 14:28-31). Si nous nous rendons compte que notre frère est envahi par le doute, ne devrions-nous pas en quelque sorte lui tendre la main et l’aider à consolider sa foi ? À l’évidence, c’est une des leçons qui ressort de l’attitude de Jésus envers Pierre – TG2009 15/9 p7-8 Les lèvres ne reflètent pas toujours avec exactitude ce qu’une personne a dans le cœur, car elles peuvent être utilisées pour tenir des propos hypocrites (Mt 15:8). Néanmoins, les lèvres ne peuvent cacher à Dieu la véritable condition du cœur et elles finissent par révéler ce qu’il recèle.- it2 Lèvre Avec l’aide de Jéhovah, Jésus a miraculeusement fourni de la nourriture et même de l’argent quand cela a été nécessaire (Mat. 15:35-38) Jéhovah peut utiliser tout ce qu’il veut en faveur de sa création. Pourtant, il invite ses serviteurs à donner de leurs ressources matérielles pour soutenir les activités de son organisation – TG2018 Janvier p17-18 §2,3 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Jésus a été un excellent exemple sous ce rapport. Un jour, il a parlé à son Père céleste dans la prière pendant des heures (Matthieu 14:23). La prière l’a aidé à endurer les pires épreuves. Le soir précédant sa mort, sa détresse est devenue terrible. Sa réaction ? Il a prié “ de façon plus ardente ”. (Luc 22:44.) Ainsi, le Fils parfait de Dieu était un homme de prière. Combien plus ses disciples imparfaits devraient-ils avoir l’habitude de prier ! Jésus a enseigné à ses disciples à “ prier toujours et [à] ne pas renoncer ”. (Luc 18:1.) La prière est un moyen de communication réel et vital avec celui qui nous connaît mieux que nous-mêmes. Si nous voulons garder la paix du Christ dans nos cœurs, ‘ prions constamment – TG2001 1/9 p14 §11 Jésus a également gardé un amour fort pour Jéhovah en priant beaucoup. Il est frappant de constater que, tout en étant amical et sociable, il aimait la solitude. Luc 5:16 déclare : “ Il se tenait retiré dans les déserts et priait. ” Et Matthieu 14:23 : “ Finalement, ayant renvoyé les foules, il monta dans la montagne, seul, pour prier. Bien qu’il se fît tard, il était là, seul. ” En ces circonstances et en d’autres, Jésus recherchait la solitude, non par goût ou par misanthropie, mais parce qu’il voulait être seul avec Jéhovah, qu’il voulait prier son Père librement - cf p134 Après que Jésus Christ eut miraculeusement multiplié des pains et des poissons afin de nourrir environ 5 000 hommes, sans compter les femmes et les petits enfants, probablement plus de 10 000 personnes, on remplit 12 paniers avec les morceaux qui restaient (Mt 14:20). Pour désigner le genre de paniers dans lesquels on recueillit les restes, les rédacteurs des Évangiles emploient tous les quatre le mot grec kophinos. Il s’agissait peut-être d’un panier d’osier relativement petit dans lequel on emportait des provisions en voyage, ou d’un panier muni d’une corde qui permettait de le porter sur le dos. On peut déduire approximativement sa capacité du fait que ce terme grec désigne aussi la mesure béotienne correspondant à 7,5 l environ soit 7,5 kgs. – it-1 p521 Jésus a repris les scribes et les Pharisiens parce qu’ils disaient à leurs parents nécessiteux: “Tout ce que j’ai et dont tu pourrais tirer profit de ma part est un don qui a été voué à Dieu.” (Matthieu 15:5). À l’époque de Jésus, les Juifs pieux avaient la possibilité de mettre de côté de l’argent ou des biens en vue d’en faire un jour don au temple. Les Pharisiens soutenaient que ces biens, une fois voués à Dieu, ne devaient en aucun cas servir à d’autres fins, pas même à prendre soin de parents âgés. Christ a condamné cette pensée pharisaïque parce qu’elle n’était pas en harmonie avec l’esprit de la loi de Dieu. Pour lui, l’honneur dû aux parents l’emportait sur une règle établie par les hommes. Pareillement à notre époque, certains chrétiens ont consacré leur vie au ministère en devenant missionnaires, pionniers, surveillants itinérants, etc. Apprenant que leurs parents étaient dans le besoin, ils se sont démenés pour prendre soin des leurs tout en poursuivant leur service. Mais lorsqu’il était absolument impossible de concilier les deux, ils n’ont pas estimé que leurs privilèges dans le ministère étaient plus importants que l’honneur dû à leurs parents. Ces chrétiens méritent certainement des éloges pour avoir modifié leur vie, souvent au prix de grands sacrifices personnels, afin de s’acquitter de leurs obligations familiales – TG1987 15/6 p27 À plusieurs reprises, Jésus a conseillé à ses disciples : “ Que celui qui a des oreilles écoute. ” Ainsi, il importe que nous ‘ écoutions et saisissions le sens ’ de ce que nous entendons afin de progresser dans notre compréhension de la langue pure. — Mat. 15:10 . Écouter réclame de la concentration, mais l’effort en vaut vraiment la peine. –TG2008 15/8 p21 §8 La pureté mentale. Les recoins les plus cachés de notre esprit ne devraient receler aucune pensée impure. Les chrétiens doivent donc éviter de se souiller en entretenant des pensées impures pouvant mener à des propos ou à des actes contraires à la pureté et à la sainteté. Matthieu 15:18. – TG2002 1/ 2 p4 C’est surtout ce qu’il y a dans Notre cœur qui déterminera notre conduite. Jésus a dit que c’est “ du cœur que sortent [...] fornications ”. (Matthieu 15:19.) Nous devons donc veiller à ce que notre cœur ne devienne pas ‘ partagé ’ (tiède) ou “ double ” (hypocrite). – RV2004 22/8 p16 Au cours de son ministère sur la terre, Jésus, qui est la représentation exacte de son Père, Jéhovah, en a imité l’impartialité. À l’époque, son souci premier était de trouver les “ brebis perdues de la maison d’Israël ”. Pour autant, il n’a pas hésité à donner le témoignage à une Samaritaine près d’un puits (Matthieu 15:24). Si nous nous laissons guider par l’amour et la foi dans nos relations avec les autres, nous agissons impartialement, car nous savons que Jéhovah trouve bon d’agir ainsi. TG2003 15/6§10 Bien qu’il soit supérieur aux humains imparfaits sous tous les rapports et que son Père, Jéhovah, lui ait conféré une autorité sans pareille, Jésus traite ses disciples avec modestie. Il ne les écrase pas de sa connaissance. Il fait preuve de délicatesse et de compassion, tient compte de leurs besoins (Matthieu 15:32). Parfait, il n’est pas pour autant perfectionniste. Il n’exige jamais de ses disciples plus qu’ils ne peuvent donner, ne leur impose rien qu’ils ne puissent porter.- TG2000 1/8p14 §17
  15. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MATTHIEU 12-13 Mt 12:20 : Comment pouvons-nous imiter la compassion de Jésus ? (nwtsty, note d’étude) « Il ne broiera pas le roseau froissé, et il n’éteindra pas la mèche de lin qui fume, jusqu’à ce qu’il fasse sortir la justice avec succès » La mèche qui fume : Les lampes domestiques étaient généralement de petits récipients en terre remplis d’huile d’olive. Une mèche de lin pompait l’huile pour alimenter la flamme. En grec, cette expression peut désigner une mèche qui fume parce qu’il reste un peu de braise, mais dont la flamme s’affaiblit ou est même déjà éteinte. La prophétie d’Isaïe 42:3 annonçait la compassion qui animerait Jésus ; jamais il n’éteindrait la dernière étincelle d’espoir chez les humbles et les opprimés – nwtsty La tendresse de Jésus influençait sa façon de parler aux autres, notamment aux opprimés. Matthieu a appliqué à Jésus ces paroles d’Isaïe : « Il ne brisera pas le roseau broyé ; quant à la mèche de lin qui faiblit, il ne l’éteindra pas » Jésus parlait d’une façon qui faisait du bien aux personnes qui ressemblaient à un roseau froissé, ou à une mèche de lampe à huile sur le point de s’éteindre. Il prêchait un message d’espoir « pour panser ceux qui avaient le cœur brisé. Il a invité ceux « qui peinaient et qui étaient chargés » à venir à lui, leur promettant qu’ainsi, ils « trouveraient du réconfort » Il a donné à ses disciples l’assurance que Dieu se soucie tendrement de chacun de Ses adorateurs, y compris des « petits », c’est-à-dire ceux que le monde considère comme sans valeur – TG2015 Février §13 Les paroles de Jésus pleines de bonté redonnaient de la force à ceux qui se sentaient faibles ou découragés (Mat. 12:20). Même quand sa patience était mise à l’épreuve, il restait bon et aimant. C’était le cas par exemple quand il reprenait ses apôtres qui se disputaient pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand. À chaque fois que les anciens sont amenés à discipliner quelqu’un sur la base des principes bibliques, ils doivent imiter Christ. Ils montreront ainsi qu’ils veulent se laisser guider par Dieu et son Fils. En se soumettant joyeusement à Dieu et à Christ, les anciens en retirent des bienfaits, et les brebis dont ils s’occupent aussi - TG2018 mars p23 §16,17 Jésus annonçait son message réconfortant à de nombreuses personnes qui, figurément parlant, ressemblaient à des roseaux froissés, courbés en deux, abattus. Ces gens étaient également comparables à des mèches de lin vacillantes, dont la dernière étincelle de vie était presque éteinte. Des personnes ô combien accablées et découragées! Cependant, Jésus n’a pas écrasé ces roseaux froissés, ni soufflé ces mèches de lin symboliques. Ses paroles pleines d’amour, de tendresse et de compassion redonnaient du courage et un meilleur moral aux opprimés. Au lieu d’enfoncer, ses remarques et son attitude avaient un effet stimulant. Aujourd’hui encore, beaucoup ont besoin de compassion et d’encouragements parce qu’ils vivent des situations déprimantes. Les serviteurs de Jéhovah eux-mêmes ne sont pas constamment solides comme le roc. Certains ressemblent parfois à des mèches de lin vacillantes. Les chrétiens doivent donc s’encourager les uns les autres, en quelque sorte ‘attiser la flamme’, pour s’affermir mutuellement – TG1995 15/11 p21-22 Annonçons la Bonne Nouvelle : Ne gardons pas l’espérance du Royaume pour nous. Notre amour pour Dieu et pour notre prochain nous pousse à imiter Jésus Les chefs religieux juifs méprisaient leurs compatriotes du commun peuple. Les gens étaient traités durement ; on pouvait les comparer à des ‘ roseaux broyés ’ ou à des ‘ mèches de lin ’ dont la flamme est en train de s’évanouir. Jésus, quant à lui, a témoigné de la compassion aux pauvres et aux affligés. Il leur a lancé une invitation bienveillante en disant : “ Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et moi je vous réconforterai. ” (Mat. 11:28) – TG2009 15/1 p22-23 §9 Emploi figuré. Le roseau pousse généralement en terrain marécageux. C’est une plante peu résistante et plutôt frêle. Un “roseau froissé” serait particulièrement fragile; Le “ roseau ” est employé dans la Bible pour représenter l’instabilité et la fragilité. En Matthieu 12:20, le “ roseau froissé ” semble représenter des humains accablés, comme l’homme à la main desséchée que Jésus guérit un sabbat – it2 Mt 13:25 : Dans l’Antiquité, pouvait-il vraiment arriver qu’un homme sème de la mauvaise herbe dans le champ d’un autre ? (w16.10 p32). « Pendant que les hommes dormaient, son ennemi est venu et a semé de la mauvaise herbe par-dessus, au milieu du blé, et s’en est allé » Selon un dictionnaire biblique, « semer de l’ivraie dans un champ à des fins de vengeance [...] était un délit sous la législation romaine. Le besoin d’une loi en la matière donne à penser que ce fait n’était pas rare ». Comme l’explique l’Encyclopædia Universalis, en 533 de n. è. l’empereur romain Justinien a publié son Digeste, résumé du droit romain contenant des extraits d’écrits de juristes de la période classique (vers 100-250 de n. è.). Dans cet ouvrage (Digeste, 9.2.27.14), le juriste Ulpien fait mention d’une affaire examinée par Celse, homme d’État romain du IIe siècle. Un homme avait semé de la mauvaise herbe dans le champ d’un autre, et en conséquence la récolte avait été perdue. Le Digeste examinait les recours qui s’offraient au propriétaire, ou au métayer, pour obtenir de l’auteur du délit le dédommagement des pertes subies. Le fait qu’un tel acte de malveillance se soit produit dans l’Empire romain indique que la situation décrite par Jésus était réaliste. – TG2016 Divers auteurs doutent que cet exemple soit réaliste. Pourtant, des textes juridiques romains de l’Antiquité laissent entendre le contraire. Emploi figuré : Comme Jésus l’a lui-même expliqué, l’homme de l’exemple qui a semé du blé dans le champ le représente, lui, et la semence, les vrais chrétiens. L’ennemi qui a semé de la mauvaise herbe parmi le blé figure “ le Diable ”. La mauvaise herbe représente des hommes sans loi, apostats, qui prétendent faussement être des serviteurs de Dieu. Jésus n’a pas dit que le blé se transformerait en mauvaise herbe, mais que la mauvaise herbe serait semée au milieu du blé. Ainsi, dans cet exemple, il n’est pas question de chrétiens authentiques qui abandonneraient la vérité. Jésus voulait plutôt mettre en évidence que Satan chercherait à tout prix à corrompre la congrégation chrétienne en y introduisant des éléments malfaisants. L’exemple prophétique de Jésus s’est-il réalisé ? Absolument. Des individus ambitieux se sont emparés de la congrégation que Jésus avait établie et l’ont utilisée à des fins personnelles. Cependant, des hommes avides de pouvoir ont conclu des alliances avec des dirigeants et ont fondé des Églises d’État qui ont acquis une puissance et des richesses considérables. Ces Églises ont enseigné “ des choses perverses. Les Églises qui se disent chrétiennes depuis des siècles n’offrent qu’une façade de christianisme. Cela explique leur tendance à se fragmenter en sectes, à s’immiscer dans la politique et à mépriser les lois divines. Ces mauvais fruits ne sont pas le produit du christianisme véritable, mais celui d’un christianisme falsifié, que le Diable a semé. Les vrais chrétiens ont été séparés de la “ mauvaise herbe ”, la chrétienté - RV2/07 p7-9 Tout comme la mauvaise herbe peut ressembler à des pousses de blé, ceux qui se disent chrétiens peuvent passer pour de vrais adorateurs de Dieu. Les religions qui enseignent de fausses doctrines amènent les gens à lui désobéir. Satan se sert de la fausse religion pour les priver de l’amitié avec Jéhovah Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Une lumière spirituelle accrue nous a permis de discerner que, de la Genèse à la Révélation, la Bible rend témoignage au dessein de Jéhovah, qui est de sanctifier son Nom par le moyen du Royaume placé sous l’autorité de son Fils. Tel est le fondement de la glorieuse espérance offerte à tous les amis de la justice. Matthieu 12:21. – TG200115/1 p17 §8 Satan est le chef des démons ainsi que du monde des humains éloignés de Dieu. (Matthieu 12:24, 26) Comme il est confiné au voisinage de la terre et qu’il a “ une grande fureur ”, il s’oppose avec virulence aux serviteurs de Jéhovah et il se sert du monde qu’il domine pour essayer de fermer la bouche à tous ceux qui prêchent la Bonne Nouvelle. Comment s’y prend-il ? Il utilise au moins trois moyens. Les soucis de la vie constituent l’un des moyens par lesquels Satan essaie de nous accaparer. Préoccupés qu’ils sont par leur quotidien, la plupart ‘ ne sont pas attentifs ’ à la bonne nouvelle que nous leur portons. La vérité biblique ne les intéresse même pas. Leur mentalité peut nous contaminer : elle risque de nous faire plonger dans la léthargie spirituelle. Si nous nous laissons aller à trop aimer les biens matériels et les plaisirs de la vie, notre amour pour Dieu se refroidira. Un deuxième moyen par lequel Satan essaie de dissuader tous les chrétiens de refléter la gloire de Dieu est la moquerie. On se moque des serviteurs de Dieu en disant qu’ils ne sont pas réalistes. On considère les normes morales de la Bible comme dépassées. Pour beaucoup, le message que nous prêchons est une sottise. Sans nous décourager, nous continuons de refléter la gloire de Dieu en prêchant, car nous savons, comme Jésus, que la Parole de Dieu est vérité. Le Diable utilise une troisième tactique encore dans le but de nous réduire au silence : l’opposition ou la persécution. Aucune persécution ne nous réduira définitivement au silence si nous restons déterminés à refléter la gloire de Dieu. TG200515/8 §7-11 La Bible annonce la fin de la religion qui déshonore Dieu. Jésus a dit : “ Tout royaume divisé contre lui-même est réduit en désolation, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne subsistera pas. ” (Matthieu 12:25). En son temps, Dieu veillera à ce que ces paroles s’appliquent à toutes les fausses religions. Il y a longtemps, la Bible a prophétisé au sujet de Dieu : “ Oui, il rendra jugement au milieu des nations et remettra les choses en ordre…Isaïe 2:4. Cette prophétie est actuellement en cours d’accomplissement. La vraie religion, telle que les Témoins de Jéhovah la pratiquent, est d’ores et déjà une force pour la paix. – RV2011 janvier p7 Matthieu 12:25, 26 » Connaissant leurs pensées, il leur dit : “ Tout royaume divisé contre lui-même est réduit en désolation, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne subsistera pas. 26 Pareillement, si Satan expulse Satan, il s’est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ? » Par un incroyable coup de théâtre, le royaume de Satan se divisera contre lui-même, une partie en attaquant même une autre, et Satan sera incapable de l’empêcher (Matthieu 12:25, 26). Jéhovah mettra au cœur des rois de la terre “ d’exécuter sa pensée ”, c’est-à-dire d’effacer de la terre ses ennemis religieux. Une fois la fausse religion anéantie, Jésus Christ, à la tête de ses armées célestes, écrasera ce qui restera de l’organisation de Satan, ses éléments politiques et commerciaux. Enfin, Satan lui-même sera mis hors d’état de nuire, et le rideau tombera sur ce long mélodrame – TG2004 1/ 2 §14 Satan cherche à réduire au silence notre foi, à nous faire cesser de prêcher la bonne nouvelle. A partir du moment où nous cessons de soutenir activement l’œuvre de Jéhovah, nous nous mettons à suivre Satan. — Mat. 12:30. – TG2011 15/7 p15 §15 Que signifie pécher contre l’esprit saint ? Il est possible de pécher contre l’esprit saint de Jéhovah, péché qui ne sera pas pardonné (Matthieu 12:31). C’est Dieu qui détermine si nous avons commis un péché impardonnable, et lui seul peut nous priver de son esprit. Si nous sommes profondément attristés par un péché, c’est vraisemblablement le signe que nous sommes véritablement repentants et que nous n’avons donc pas péché contre l’esprit. – TG200715/8 Le “ royaume de Dieu ” est appelé le “ royaume des cieux ”, ce qui souligne que Jésus et les rois qui lui sont adjoints règnent depuis les cieux (Luc 8:10 ; Matthieu 13:11). Ainsi, le “ royaume de Dieu ” est un gouvernement céleste, à la tête duquel se trouvent Jésus Christ et un groupe de dirigeants qui sont choisis parmi les humains. – TG2009 1/ 4 p7 La fidélité face à la tribulation. La tribulation, lorsqu’elle consiste en persécutions, peut affaiblir la foi d’un individu. Dans son exemple du semeur, Christ Jésus a indiqué que certaines personnes trébucheraient effectivement à cause de la tribulation ou de la persécution Matthieu 13:21. La tribulation elle-même n’est que momentanée et légère en comparaison de la gloire éternelle que recevront ceux qui demeurent fidèles. Le chrétien peut aussi rester confiant que l’amour fidèle de Dieu ne fera jamais défaut, quelle que soit la tribulation qui s’abat sur le croyant fidèle – it2 Tribulations Pour avoir une foi forte, il ne suffit pas de lire la Bible. Nous devons « en saisi[r] le sens » (Mat. 13:23). Notre désir est de comprendre le point de vue de Jéhovah. Pour cela, méditons sur ce que nous lisons. De plus, prions régulièrement et sincèrement, surtout quand nous avons des difficultés. Soyons convaincus que si nous prions pour recevoir de la sagesse et de la force, Jéhovah nous en donnera généreusement – TG2018 Février p8 §15 Ce n’est que dans les cœurs humbles, disposés à changer, que Jéhovah permet à la semence de vérité de croître (Mat. 13:23). Nous ne devrions donc pas mesurer l’efficacité de notre ministère simplement à ses résultats. Ce n’est pas en fonction de la réaction d’un étudiant que Jéhovah juge de la qualité de notre ministère. Il accorde plutôt une grande valeur à nos efforts fidèles, quels qu’en soient les résultats - TG201415/12 §7 Un trésor spirituel = la réserve de vérités révélées que nous possédons. Jéhovah est le Dieu de vérité. Père généreux, il fait connaître ses vérités à ceux qui le craignent, c’est-à-dire le respectent. Depuis le jour où nous avons découvert Jéhovah, nous avons pu accumuler une grande quantité de vérités puisées dans sa Parole, dans nos publications, à nos assemblées et à nos réunions. Petit à petit, nous nous créons une « réserve » de vérités « neuves et vieilles » (Matthieu 13:52). Jéhovah nous aidera à ajouter de nouvelles vérités dans notre « réserve » si nous continuons à les chercher comme des trésors cachés – TG2017 juin§ 13 L’amour des vérités bibliques : Jésus aimait aussi les vérités bibliques, comme des trésors (Mat. 13:52). Si nous aimons la vérité, l’enthousiasme avec lequel nous parlerons éveillera l’intérêt. De plus, cet amour nous aidera à nous concentrer sur le précieux message que nous avons à transmettre et non sur nos limites personnelles, ce qui nous donnera davantage d’assurance. – km2011 novembre p3 13:51, 52. Le fait d’avoir saisi le sens des vérités du Royaume nous met dans l’obligation d’enseigner nos semblables et de leur faire connaître ces trésors.- TG2008 15/1 p29 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Pris à partie par des opposants religieux, Jésus ne s’est pas lancé dans un débat sur des mots, même s’il aurait facilement terrassé ses adversaires. Il a préféré laisser la Parole de Dieu les contrer. Souvenez-vous, par exemple, du jour où les Pharisiens ont accusé ses disciples d’avoir violé le sabbat en arrachant au passage quelques épis dans un champ et en les mangeant. Jésus a rétorqué : “ N’avez-vous pas lu ce qu’a fait David quand lui et les hommes qui étaient avec lui ont eu faim ? ” (Matthieu 12:1-5). Les Pharisiens imbus de leur justice avaient certainement lu le récit divinement inspiré qui est rapporté en 1 Samuel 21:1-6, mais ils n’avaient pas cerné la leçon importante qu’il renfermait. Jésus, pour sa part, ne s’était pas contenté de lire le récit. Il y avait réfléchi et il avait pris son message à cœur. Il aimait les principes que Jéhovah y inculquait. Il s’est donc servi de ce récit, ainsi que d’un exemple tiré de la Loi mosaïque, pour révéler le caractère raisonnable de la Loi. Pareillement, l’amour fidèle de Jésus l’a incité à défendre la Parole de Dieu contre les chefs religieux qui cherchaient à la tordre dans leur intérêt ou à l’ensevelir sous un monceau de traditions humaines. – TG2002 15/8 p10 §9 Tandis qu’il était sur la terre, Jésus Christ se donna le nom de “ Seigneur du sabbat ”. (Mt 12:8.) De manière appropriée, il profita du sabbat pour accomplir l’œuvre que son Père céleste lui avait confiée. Elle consistait entre autres à guérir les malades. Jésus savait que la Loi mosaïque, avec ses exigences concernant le sabbat, était “ une ombre des bonnes choses à venir ”. (Hé 10:1.) En rapport avec ces “ bonnes choses à venir ”, il existe un sabbat dont Jésus sera le Seigneur – it2 Seigneur Jésus nous a appris la compassion. Il avait pitié des foules qu’il rencontrait, « parce qu’elles étaient dépouillées et éparpillées comme des brebis sans berger ». Comment réagissait-il en voyant leur triste état ? Il « leur enseignait beaucoup de choses ». Sa réaction était bien différente de celle des Pharisiens, qui n’avaient pas envie d’aider les gens ordinaires (Mat. 12:9-14). As-tu comme Jésus le grand désir de « nourrir » les personnes qui ont « faim » de connaître Jéhovah ? – TG2017 Septembre § 9 “ Voyez ! Mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé que mon âme a agréé ! Je mettrai mon esprit sur lui, et il fera comprendre aux nations ce qu’est la justice. Il ne fera pas de querelles, il ne poussera pas de cris, et personne n’entendra sa voix dans les grandes rues. Il ne broiera pas le roseau froissé, et il n’éteindra pas la mèche de lin qui fume, jusqu’à ce qu’il fasse sortir la justice avec succès. Oui, les nations espéreront en son nom. ” (Matthieu 12:17-21). Conformément à cette prophétie, Jésus refusait les discussions orageuses. Même lorsqu’il subissait des pressions, il exprimait la vérité d’une manière qui attirait les personnes sincères. 12 Il arrivait, de temps à autre, que des humains sous l’emprise d’esprits impurs crient à la vue de Jésus. Il se contenait alors et recourait même au pouvoir que Dieu lui avait donné pour soulager ces personnes. En prédication, Si certains s’emportent et crient contre nous dans le cadre de notre ministère, il nous faut nous aussi nous contenir et nous efforcer de réagir avec tact et douceur – TG2005 15/5 p25 La consolation que Jésus a apportée tenait essentiellement dans “ la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu ”. C’est le message qu’il proclamait partout où il allait. Il a montré le rapport qui existait entre ce message et les problèmes de la vie quotidienne en donnant un aperçu de ce qu’il ferait pour les humains une fois établi Chef messianique. Il a redonné une raison de vivre à certains qui souffraient en les guérissant. Au cours de son ministère, Jésus n’a pas seulement consolé ceux qui l’écoutaient avec foi ; il a fourni matière à encourager les humains pendant les siècles suivants. – TG2003 1/5 p14 §9 Jésus a déclaré : « C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Mat. 12:34). Par conséquent, choisir les mots justes commence dans le cœur. Nos paroles révèlent généralement ce que nous pensons des autres. Si notre cœur est rempli d’amour et de compassion, nos paroles seront probablement positives et constructives. – TG2015 Décembre § 11 Comment pourrait-on se rendre coupable d’adultère spirituel ? Au sens spirituel est “ adultère ” celui qui est lié à Jéhovah par une alliance et qui se montre infidèle. Ainsi, la nation d’Israël, qui était liée à Dieu par l’alliance de la Loi, se rendit coupable d’adultère spirituel en se livrant à des pratiques de la fausse religion, notamment en participant à des rites rattachés au culte du sexe et en méprisant le septième commandement. C’est pour des raisons analogues que Jésus qualifia d’adultère la génération des Juifs de son époque (Mt 12:39 ; Mc 8:38). De même aujourd’hui, si des chrétiens voués à Jéhovah et admis dans la nouvelle alliance se souillent avec le système de choses actuel, ils commettent un adultère spirituel – it1 p52 Jésus Christ a parlé en termes positifs d’un épisode de la vie de Yona. Il a déclaré : “ De même que Jonas a été dans le ventre de l’énorme poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le cœur de la terre trois jours et trois nuits. ” (Matthieu 12:40). À sa résurrection, Jonas apprendra que Jésus a comparé le temps qu’il allait passer dans la tombe à ce moment sombre de sa vie de prophète. Ne sommes-nous pas heureux de servir un Dieu qui ne rejette pas ses serviteurs lorsqu’ils commettent des erreurs ? Le psalmiste a écrit : “ Comme un père fait miséricorde à ses fils, Jéhovah a fait miséricorde à ceux qui le craignent. Car il sait bien de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière. ” (Psaume 103:13, 14). Or, cette “ poussière ”, notamment les humains imparfaits d’aujourd’hui, peut accomplir de grandes choses avec le soutien de l’esprit saint de Dieu. – TG2003 3/15 p15 §12 Jésus Christ a parlé de Salomon en termes élogieux, et ce faisant l’a présenté comme un homme qui peut nous servir d’exemple. Un jour, il a dit à des Juifs incrédules : “ La reine du Sud sera relevée, lors du jugement, avec cette génération et la condamnera ; parce qu’elle est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, mais, voyez, ici il y a quelque chose de plus que Salomon. ” (Mat. 12:42). Salomon était effectivement renommé pour sa sagesse, et il nous a exhortés à acquérir cette qualité. – TG2011 15/12 §3 Il nous faut imiter l’humilité des disciples de Jésus. Il leur a dit : « Heureux sont vos yeux parce qu’ils regardent, et vos oreilles parce qu’elles entendent » (Mat. 13:16). Pourquoi, contrairement à certains, les disciples étaient-ils en mesure de comprendre ? Premièrement, parce qu’ils étaient disposés à poser des questions et à chercher la signification réelle des paroles de Jésus (Mat. 13:36). Deuxièmement, parce qu’ils étaient disposés à compléter l’enseignement qu’ils avaient déjà accepté (Matthieu 13:11, 12). Troisièmement, parce qu’ils étaient disposés à tirer personnellement profit de ce qu’ils avaient entendu et compris, mais aussi à en faire profiter leur prochain (Mat. 13:51,52). – TG201415/12 §3 Jésus a comparé la « parole du royaume » à des graines semées sur différents types de terres (Mat. 13:18, 19). Un jardinier utilisera peut-être différents outils pour préparer son jardin aux semailles. De la même façon, les années passant, notre Roi nous a donné des outils pour préparer le cœur de millions de personnes à recevoir le message du Royaume. Certains de ces outils n’ont servi qu’une dizaine d’années ; d’autres conservent toute leur efficacité. Mais ils nous ont permis de développer, d’une manière ou d’une autre, nos capacités d’évangélisateur. – TG2015 Novembre § 4 Il faut s’examiner- Les chrétiens veillent à ne pas tomber dans le piège du matérialisme, quelle que soit leur situation financière. Le pouvoir de la richesse est trompeur et peut étouffer leur spiritualité (Matthieu 13:22). Leurs centres d’intérêt peuvent, insidieusement, glisser du spirituel au matériel avec de graves conséquences. Les chrétiens devraient donc examiner leurs priorités ou leurs centres d’intérêt. Qu’elles possèdent peu ou beaucoup de biens, les personnes spirituelles s’efforcent de suivre l’exhortation de Paul de ne pas mettre leur espérance ‘ dans des richesses incertaines, mais en Dieu, qui leur procure richement toutes choses pour qu’ils en jouissent « 1 Timothée 6:17-19. – RV2003 8/4 p20 Matthieu 13:31, 32 Que signifie l’exemple du grain de moutarde ? Le grain représente le message du Royaume et ce que produit la prédication de ce message : la congrégation chrétienne. Comme le grain de moutarde, qui est « la plus petite de toutes les semences », la congrégation chrétienne née en 33 de n. è. a eu des débuts modestes. Mais en quelques décennies, elle s’est énormément développée, au-delà de toute espérance. Cette croissance a été bénéfique puisque Jésus nous dit que « les oiseaux du ciel » pouvaient « loger dans les branches » de l’arbre issu du grain de moutarde. Ces oiseaux représentent les personnes au cœur droit qui trouvent en quelque sorte nourriture, ombre et abri au sein de la congrégation chrétienne – TG2014 15/12 §7 Matthieu 13:33. Que signifie l’exemple du levain ? Cet exemple se rapporte également au message du Royaume et à ce qu’il produit. « Toute la masse » de farine représente toutes les nations. La fermentation représente la propagation du message du Royaume par le moyen de la prédication. Si la croissance du grain de moutarde est clairement observable, la propagation du levain ne se voit pas tout de suite. Il faut un certain temps avant que ses effets deviennent visibles. - TG2014 15/12 §10 Durant son ministère, Jésus s’est servi de questions, mais aussi d’exemples (Matthieu 13:34, 35). Ses exemples faisaient ressortir les mobiles de ses auditeurs (Mat. 13:10-15). De plus, ils rendaient son enseignement attrayant et facile à retenir. Comment recourir aux exemples dans notre enseignement ? Les exemples les plus simples sont souvent les meilleurs – TG2014 15/5 §12 Matthieu 13:44-46.) Que signifient les exemples du marchand itinérant et du trésor caché ? À l’époque de Jésus, certains marchands allaient jusqu’à l’océan Indien pour obtenir les plus belles perles. Dans l’exemple, le marchand représente les humains au cœur droit qui se donnent du mal pour satisfaire leurs besoins spirituels. La « perle de grande valeur » représente la précieuse vérité sur le Royaume. Conscient de la valeur de sa perle, le marchand « s’est empressé » de vendre tout ce qu’il avait pour l’acheter. Jésus a également parlé d’un homme qui, en travaillant dans un champ, a trouvé un trésor « caché ». Contrairement au marchand, cet homme-là ne cherchait pas un trésor. Mais comme lui, il était disposé à vendre « tout ce qu’il avait» pour l’obtenir. - TG2014 15/12 §16 Matthieu 13:45, 46 Dans un exemple raconté par Jésus, un marchand recherche des perles. Au cours des années, il en a acheté et vendu des centaines. Mais voilà qu’il vient de trouver la plus belle, si magnifique qu’il a le cœur battant rien qu’en la regardant ! Pour l’acheter, il vend volontiers tout ce qu’il possède. Imagine la valeur de cette perle pour lui. Quelle est la leçon pour nous ? La vérité sur le Royaume de Dieu est comparable à cette perle de grande valeur. Si nous aimons le Royaume autant que le marchand aime la perle, nous accepterons volontiers de renoncer à tout pour devenir et rester des sujets du Royaume. – TG2017 juin § 4 Matthieu 13:47-50. Que signifie l’exemple de la senne ? Jésus a établi un parallèle entre la prédication du message du Royaume à tous les humains et le lancer dans la mer d’une grande senne, ou filet. Tout comme un tel filet attrape en grand nombre et sans distinction des poissons « de toutes sortes », notre prédication attire des millions de personnes de toutes sortes (Is. 60:5). C’est ce que prouve le grand nombre de personnes qui assistent chaque année à nos assemblées régionales et au Mémorial. Certains de ces poissons symboliques étant « beaux », ils sont accueillis dans la congrégation chrétienne. Mais d’autres « ne conviennent pas » ; tous les « poissons » rassemblés n’obtiennent pas l’approbation de Jéhovah. Pourquoi Jésus a-t-il pris cet exemple ? Précisons tout d’abord que la séparation des poissons ne symbolise pas le jugement final durant la grande tribulation. Elle annonce ce qui se passe durant les derniers jours de l’actuel système mauvais. Jésus voulait montrer que, parmi les humains attirés par la vérité, tous ne prendraient pas position pour Jéhovah. Beaucoup ont assisté à nos réunions. D’autres ont accepté d’étudier la Bible avec nous mais ne veulent pas s’engager. D’autres encore ne fréquentent plus la congrégation chrétienne. Certains ont été élevés par des parents chrétiens, mais n’ont pas cultivé d’amour pour les normes de Jéhovah. Quoi qu’il en soit, Jésus a souligné que chacun doit décider pour lui-même. Jéhovah considère ceux qui prennent la bonne décision comme les choses « désirables », ou « précieuse », « de toutes les nations » - TG2014 15/12 §9,10 « La moisson, c’est l’achèvement d’un système de choses », a dit Jésus (Mat. 13:39). Cette moisson a commencé en 1914. Jésus a prédit qu’elle se décomposerait en cinq phases. Premièrement, le ramassage de la mauvaise herbe. Jésus déclare : « À l’époque de la moisson je dirai aux moissonneurs : Ramassez d’abord la mauvaise herbe et liez-la en bottes. » Après 1914, les anges ont commencé à « ramasser » les chrétiens comparables à de la mauvaise herbe en les séparant des « fils [oints] du royaume » (Mat. 13:30, 38, 41) Le ramassage progressant, la différence entre les deux groupes est devenue de plus en plus nette (Rév. 18:1, 4). En 1919, il est apparu clairement que Babylone la Grande était tombée. Qu’est-ce qui, en particulier, distinguait les vrais chrétiens des faux ? La prédication. Les frères à la tête des Étudiants de la Bible se sont mis à souligner que chacun doit participer à la prédication du Royaume Deuxièmement, le ramassage du blé. Jésus ordonne à ses anges : « Mettez-vous à ramasser le blé dans mon magasin » (Mat. 13:30). Depuis 1919, les chrétiens oints sont rassemblés dans la congrégation chrétienne rétablie. Pour ceux qui seront encore sur terre à la fin du système de choses, le ramassage final aura lieu quand ils recevront leur récompense céleste Troisièmement, des pleurs et des grincements de dents. Une fois la mauvaise herbe liée en bottes par les anges, que se passe-t-il ? Parlant de la réaction de la mauvaise herbe, Jésus déclare : « C’est là que seront leurs pleurs et leurs grincements de dents » (Mat. 13:42). Cette phase a-t-elle lieu actuellement ? Non. Aujourd’hui, la chrétienté, un élément de la prostituée, dit toujours : « Je suis assise en reine, et je ne suis pas veuve, et je ne verrai jamais le deuil » (Rév. 18:7). En effet, la chrétienté se sent investie d’une grande autorité et se permet même de s’asseoir « en reine » au-dessus des dirigeants politiques. Actuellement, la mauvaise herbe ne pleure pas, elle fanfaronne. Mais plus pour longtemps. Quatrièmement, l’envoi au four. Quel sort attend les bottes de mauvaise herbe ? Les anges « les jetteront dans le four de feu » (Mat. 13:42). Cette expression désigne une destruction complète. Par conséquent, ces anciens adeptes des fausses religions seront détruits durant la partie finale de la grande tribulation, Harmaguédon Cinquièmement, le resplendissement des justes. La prophétie de Jésus se termine ainsi : « En ce temps-là, les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père » (Mat. 13:43). Quand et où cette phase intervient-elle ? Elle reste à venir. Cet évènement n’est pas en train de se produire. Il aura lieu plus tard et dans les cieux, pas sur terre. – TG2013 15/7 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 5 FEVRIER 2018 - MATTHIEU 12-13.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 5 FEVRIER 2018 - MATTHIEU 12-13.pdf
  16. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MATTHIEU 10-11 Mt 11:2, 3 : Pourquoi Jean le Baptiste a-t-il posé cette question ? (jy 96 § 2-3). « Mais Jean, ayant entendu parler en prison des œuvres du Christ, envoya par le moyen de ses disciples 3 et lui dit : “ Es-tu Celui qui vient, ou devons-nous en attendre un autre ? ” Cette question vous semble-t-elle étrange ? Jean est un homme fidèle ; après avoir baptisé Jésus presque deux ans auparavant, il a vu l’esprit de Dieu descendre sur lui. À ce moment-là, il a même entendu la voix de Dieu exprimer à Jésus son approbation. Nous n’avons aucune raison de penser que la foi de Jean s’est affaiblie. Sinon, Jésus n’en parlerait pas en termes si positifs, comme il va le faire en cette occasion. Mais si Jean n’a pas de doutes, pourquoi pose-t-il cette question ? jy Jean veut peut-être tout simplement que Jésus confirme en personne qu’il est le Messie ; cela l’aiderait à endurer sa pénible situation en prison. Mais sa question a apparemment aussi un autre sens. Il connaît les prophéties des Écritures annonçant que l’Oint de Dieu serait un roi et un libérateur. Mais Jésus est baptisé depuis de nombreux mois maintenant, et Jean est encore en prison. Il demande donc si quelqu’un d’autre doit venir, un successeur de Jésus, qui achèvera de réaliser tout ce que le Messie est censé accomplir. - jy Plutôt que de simplement dire aux disciples de Jean : « Bien sûr, je suis celui qui devait venir », Jésus donne des preuves qu’il a le soutien de Dieu en guérissant de nombreuses personnes atteintes de diverses maladies Le fait que Jésus opérait non seulement des guérisons mais aussi d’autres œuvres miraculeuses rapportées dans les Évangiles prouvait qu’il était “ Celui qui vient ”, le Messie promis. Il n’était pas nécessaire d’en “ attendre un autre ”. Apparemment, Jean le baptiseur et ses disciples s’attendaient eux aussi à ce que le Messie soit un roi terrestre. Jean savait que Jésus était le Messie et le Fils de Dieu, puisqu’il avait assisté à son onction d’esprit saint et qu’il avait entendu la voix de Dieu l’agréer. Jean ne manquait pas de foi (Mt 11:11). C’est pourquoi sa question : “ Devons-nous en attendre encore un autre ? ” voulait peut-être dire : ‘ Devons-nous en attendre encore un autre qui réalisera tous les espoirs des Juifs ? ’ En réponse, Christ fit valoir les œuvres qu’il accomplissait (ces choses ayant été prédites dans les Écritures hébraïques), puis conclut en disant : “ Et heureux celui qui n’a pas trébuché à mon sujet. ” Cette réponse, tout en laissant entendre qu’il faudrait de la foi et du discernement, donna satisfaction à Jean et le réconforta, puisqu’elle l’assurait que Jésus était Celui qui accomplirait les promesses de Dieu. Également, avant son ascension, les disciples de Jésus pensaient que c’était à leur époque qu’il délivrerait Israël de la domination des Gentils et qu’il établirait le Royaume (rétablirait le règne de la lignée davidique) sur la terre - it-2 p273 Mt 11:16-19 : Comment devons-nous comprendre ces versets ? (jy 98 § 1-2). “ À qui comparerai-je cette génération ? Elle est semblable à des petits enfants assis sur les places de marché, qui interpellent leurs camarades de jeux, 17 en disant : ‘ Nous vous avons joué de la flûte, mais vous n’avez pas dansé ; nous nous sommes lamentés, mais vous ne vous êtes pas frappé la poitrine de chagrin. ’ 18 Pareillement, Jean est venu ne mangeant ni ne buvant, pourtant on dit : ‘ Il a un démon ’ ; 19 le Fils de l’homme est venu mangeant et buvant, cependant on dit : ‘ Voyez ! Un homme glouton et buveur de vin, un ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs. ’ Cependant, la sagesse se révèle juste par ses œuvres. ” Jésus a beaucoup d’estime pour Jean le Baptiste, mais comment la plupart des gens le considèrent-ils ? Jésus compare « cette génération », c’est-à-dire les gens vivant à son époque, « à des enfants assis sur une place de marché, qui crient à leurs camarades de jeux : “Nous vous avons joué de la flûte, mais vous n’avez pas dansé. Nous nous sommes lamentés, mais vous ne vous êtes pas frappé la poitrine de chagrin” » (Matthieu 11:16, 17). En Palestine, des enfants jouaient parfois sur les places de marché - jy Que veut dire Jésus ? Il explique : « Jean est venu ; et comme il ne mange pas et ne boit pas, les gens disent : “Il a un démon.” Le Fils de l’homme est venu ; lui, mange et boit, mais les gens disent : “Regardez ! C’est un glouton et un ivrogne, un ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs” » (Matthieu 11:18, 19). Jean mène la vie simple d’un naziréen, s’abstenant même de boire du vin, et pourtant cette génération prétend qu’il est démonisé (Nombres 6:2, 3 ; Luc 1:15). Jésus, lui, vit comme les autres : il mange et boit modérément, mais on l’accuse de faire des excès. Il semble donc impossible de satisfaire cette génération. - jy Jésus les compare à de jeunes enfants sur les places de marché qui refusent de danser quand d’autres jouent de la flûte, ou qui n’ont pas de chagrin quand d’autres se lamentent. « Cependant, ajoute-t-il, la sagesse se reconnaît à ses œuvres » (Matthieu 11:16, 19). Jean et Jésus montrent en effet par leurs « œuvres » que les accusations portées contre eux sont fausses Il ressort des paroles de Jésus qu’on discerne si quelqu’un possède la vraie sagesse (un signe indéniable de maturité) aux œuvres qu’il accomplit et aux résultats qu’il obtient Une des accusations calomnieuses que ses adversaires portèrent contre Jésus Christ pour le discréditer était la suivante : “ Voyez ! Un homme glouton et buveur de vin. ” Jésus réfuta simplement cette fausse accusation par ces mots : “ La sagesse se révèle juste par ses œuvres ” ou : “ par tous ses enfants. ” (Mt 11:19 ; Lc 7:34, 35). En d’autres termes, Jésus disait : ‘ Regardez mes œuvres et ma conduite justes, et vous saurez que l’accusation est fausse - it-1 p995 Jésus a continué d’accomplir la volonté de son Père avec zèle, convaincu que ceux qui cherchaient la vérité reconnaîtraient la valeur de la bonne nouvelle. Nous ne nous laisserons pas décourager si nous nous rappelons que le Fils de Dieu lui-même a été mal reçu – km2010 Juillet Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Pour que nous restions en vie d’un point de vue spirituel, l’aide de l’esprit de Dieu est absolument nécessaire. Ne pas réclamer cette aide à Dieu pourrait être fatal. Voilà pourquoi nous demandons à Dieu de l’esprit saint avec une persistance audacieuse. C’est uniquement ainsi que nous conserverons la force d’‘ endurer jusqu’à la fin ’. Matthieu 10:22 N’oubliez pas une chose : plus nous serons conscients d’avoir besoin de l’aide de Dieu, plus nos prières pour demander de l’esprit saint seront persistantes. TG2006 15/12 p20§9,10 La Bible enseigne expressément que Dieu attache de la valeur à chacun de ses serviteurs. Jésus a dit : “ Ne vend-on pas deux moineaux pour une pièce de monnaie de peu de valeur ? Pourtant, pas un d’entre eux ne tombera à terre à l’insu de votre Père. Mais les cheveux mêmes de votre tête sont tous comptés. N’ayez donc pas peur : vous valez plus que beaucoup de moineaux. ” (Matthieu 10:29-31). Que signifiaient ces paroles pour les contemporains de Jésus ? Peut-être vous demandez-vous qui aurait l’idée d’acheter un moineau. En fait, à l’époque le moineau était l’oiseau comestible le moins cher. Notez qu’avec une pièce de peu de valeur on en achetait deux. Plus tard, Jésus fera même remarquer qu’avec deux pièces de monnaie on en obtenait, non pas quatre, mais cinq. Le cinquième était offert, comme s’il n’avait aucune valeur. Peut-être ces oiseaux n’avaient-ils aucune valeur pour les hommes. Mais pour le Créateur ? “ Pas un d’entre eux [pas même le moineau supplémentaire] n’est oublié devant Dieu ”, a précisé Jésus (Luc 12:6, 7). Saisissez-vous maintenant ce qu’il voulait dire ? Si Jéhovah accorde une telle valeur à un seul moineau, quel prix doit avoir un humain ! Comme Jésus l’a expliqué, Jéhovah connaît absolument tout de nous. Il compte même nos cheveux ! - cl 241-242 § 4,5 Ce n’est pas seulement face à l’opposition ou à la persécution que nous ne devons pas avoir peur, mais également s’il nous arrive de douter que Jéhovah nous aime. Il nous faut acquérir la conviction que la rançon payée par Christ s’applique à nous personnellement (Galates 2:20). Nous parviendrons alors à nous approcher de Jéhovah sans peur. Si nous nous sentons indignes de son amour, rappelons-nous ce que Jésus a dit à ses disciples : “ Ne vend-on pas deux moineaux pour une pièce de monnaie de peu de valeur ? Pourtant, pas un d’entre eux ne tombera à terre à l’insu de votre Père. Mais les cheveux mêmes de votre tête sont tous comptés. N’ayez donc pas peur : vous valez plus que beaucoup de moineaux. ” — Matthieu 10:29-31. – TG2006 1/5 p15 Moineaux : Le mot grec strouthion est un diminutif qui désigne n’importe quel petit oiseau mais qu’on employait souvent pour les moineaux, le moins cher des oiseaux vendus pour la consommation. - nwtsty notes d’étude Moineau : Les moineaux étaient les moins chers des oiseaux vendus pour la consommation. On pouvait en acheter deux pour le salaire de 45 minutes de travail. Le terme grec peut désigner des petits oiseaux de toutes sortes, notamment une variété de moineau domestique (Passer domesticus biblicus) et le moineau espagnol (Passer hispaniolensis), des oiseaux toujours abondants en Israël.- nwtsty multimédia Pour une pièce de monnaie de peu de valeur : Litt. « pour un assariôn », qui était, pour un homme, le salaire de 45 minutes de travail. À cette occasion, lors de sa troisième tournée en Galilée, Jésus dit que deux moineaux coûtent un assariôn. En une autre occasion, manifestement environ un an plus tard durant son ministère en Judée, Jésus dit qu’on pouvait avoir cinq moineaux pour deux fois ce prix (Lc 12:6). En comparant ces récits, nous apprenons que les moineaux étaient si insignifiants pour les vendeurs que le cinquième était donné gratuitement. - nwtsty notes d’étude Même vos cheveux sont tous comptés : L’être humain a en moyenne plus de 100 000 cheveux sur la tête. Le fait que Jéhovah connaisse des détails aussi infimes donne la garantie qu’il s’intéresse vraiment à chaque disciple du Christ - nwtsty notes d’étude Notre cher Père nous connaît parfaitement. Il peut même compter les cheveux de notre tête (Mat. 10:30). Et il nous assure qu’il sait ce que les « hommes intègres » traversent. De toute évidence, Jéhovah remarque nos difficultés, et il peut nous donner la force d’endurer chacune d’elles. – TG2018 janvier p4 §4 Si des proches s’opposent à notre choix d’adorer Jéhovah, nous les aimons quand même. Mais nous devons rester conscients que notre amour pour Jéhovah et Jésus passe avant tout (Mat. 10:37). Nous devons aussi rester conscients que Satan pourrait utiliser notre affection pour notre famille pour briser notre fidélité à Jéhovah. Voyons maintenant quelques situations d’opposition familiale, et voyons comment les surmonter. – TG2017 octobre p13 § 6 Voulez-vous connaître la vérité sur Dieu : qui il est, ce qu’il aime et quelle est sa volonté ? Dans sa Parole, la Bible, Jéhovah Dieu révèle l’entière vérité sur sa personne. Mais pour comprendre pleinement cette vérité, lire la Bible ne suffit pas. Pourquoi ? Parce que comprendre la vérité divine est un honneur : ce n’est pas accordé à tout le monde. Considérons ce que Jésus, le Fils de Dieu, a dit à ce sujet (Matthieu 11:25 « En ce temps-là, Jésus dit alors : “ Je te loue publiquement, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intellectuels, et que tu les as révélées aux tout-petits »). Ce verset commence par : « En ce temps-là, Jésus dit alors. » Ce que Jésus est sur le point de dire a donc certainement un rapport direct avec ce qui s’est passé juste avant : Il a reproché aux habitants de trois villes de Galilée de ne pas s’être repentis alors qu’il avait accompli devant eux des œuvres de puissance (Matthieu 11:20-24). Sans doute vous demandez-vous : « Comment ont-ils pu voir les miracles de Jésus et ne pas accepter ni appliquer les vérités qu’il enseignait ? » L’indifférence de ces personnes était due à l’insensibilité de leur cœur, à leur entêtement - TG2013 1/1 p9 §1,2 Jéhovah ‘ connaissait pleinement ’ son Fils parce qu’il le fréquentait intimement depuis des temps considérables (Mt 11:27) et il pouvait donc le charger d’accomplir les prophéties infaillibles de sa Parole. Ainsi, Dieu ne garantissait pas arbitrairement ou automatiquement le ‘ succès à coup sûr ’ pour son Fils simplement en lui attribuant le rôle du Messie annoncé comme le voudrait la doctrine de la prédestination. . En réalisant les prophéties et en révélant les desseins de Dieu, ainsi que par ce qu’il dit, ce qu’il fit et ce qu’il fut, il fournit le fondement inébranlable sur lequel doit reposer la foi véritable.– it2 Jésus Christ Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Quelle formation Jésus a-t-il donnée à ses apôtres ? Selon Matthieu chapitre 10, il leur a communiqué des instructions précises, telles que : - l’endroit où prêcher (versets 5, 6), - le message à transmettre (verset 7), - la nécessité de faire confiance à Jéhovah (versets 9, 10), - la manière d’aborder les gens (versets 11-13). C’est grâce à ces instructions précises que les apôtres ont pu être le fer de lance de la prédication de la bonne nouvelle au Ier siècle. Qu’en est-il de nos jours ? Chef du Royaume de Dieu, Jésus a confié à ses disciples la plus lourde des missions, celle de prêcher. Nous a-t-il formés pour cela ? Absolument. Du ciel, il a veillé à ce que nous apprenions comment prêcher à l’extérieur de la congrégation et comment assumer des responsabilités particulières à l’intérieur. Voilà bien longtemps que l’organisation de Jéhovah se sert des assemblées et des réunions de la congrégation. Mais depuis les années 1940, le siège mondial fait en sorte que cette formation soit également dispensée au moyen de diverses écoles.- kr chap17 p182 §6,7 Les disciples devaient mettre leur confiance en Jéhovah. Jésus leur a dit en effet : “ Ne vous procurez ni or, ni argent, ni cuivre pour vos bourses de ceinture, ni sac à provisions pour le voyage, ni deux vêtements de dessous, ni sandales, ni bâton ; car l’ouvrier mérite sa nourriture. ” (Matthieu 10:9, 10). Les voyageurs avaient l’habitude de se munir d’une bourse de ceinture où mettre leur argent, d’un sac à provisions et d’une paire de sandales de rechange. En donnant pour instruction de ne pas s’inquiéter de ce genre de choses, Jésus disait en quelque sorte : ‘ Faites entièrement confiance à Jéhovah ; il subviendra à vos besoins. ’ Jéhovah prendrait soin des prédicateurs en incitant les personnes réceptives à la Bonne nouvelle à leur témoigner l’hospitalité coutumière en Israël. – cf chap9 p87-97 §11 Si quelqu’un ne vous accueille pas ou n’écoute pas vos paroles, — quand vous sortirez de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds.” — Matthieu 10:14. Jésus conseilla à ses disciples de ‘secouer la poussière de leurs pieds’ en quittant une maison ou une ville qui manifesterait un total désintérêt pour le Royaume de Jéhovah. Qu’entendait-il par là? En secouant la poussière de ses pieds, le disciple signifiait qu’il déclinait toute responsabilité quant aux conséquences que subirait quelqu’un qui ne s’était pas intéressé au message de Dieu. Autrement dit, les disciples de Jésus quittaient en paix cette maison ou cette ville, en les abandonnant aux conséquences que Dieu finirait par amener sur elles. Les proclamateurs devraient partir calmement et laisser à Jéhovah le soin de déterminer les conséquences du refus – TG1988 15/7 Un moyen de rester neutres est d’être « prudents comme des serpents et pourtant innocents comme des colombes » face à des situations difficiles (Matthieu 10:16, 17). Nous nous montrons prudents en anticipant les dangers et innocents en ne permettant pas qu’ils nous mènent à des compromissions – TG2016 Avril p29 Que voulait donc dire Jésus quand il a encouragé ses disciples à être “ prudents comme des serpents et pourtant innocents comme des colombes ” ? Matthieu 10:16. Jésus était en train de donner des conseils en rapport avec la prédication et l’enseignement. Ses disciples devaient s’attendre à un accueil partagé : si quelques personnes allaient écouter avec intérêt, d’autres rejetteraient la bonne nouvelle. Certains persécuteraient même les vrais serviteurs de Dieu (Matthieu 10:17-23). Quelle leçon les serviteurs de Dieu peuvent-ils tirer des paroles de Jésus consignées en Matthieu 10:16 ? Aujourd’hui, la réaction des gens à la bonne nouvelle n’est guère différente de celle du Ier siècle. Devant la persécution, le vrai chrétien doit allier la clairvoyance du serpent à la pureté de la colombe. Il ne recourt jamais à la tromperie ou à la malhonnêteté. Il annonce au contraire le message du Royaume sans se corrompre, avec franchise et en toute honnêteté. Il arrive, par exemple, que des collègues de travail, des camarades d’école ou même des membres de la famille fassent des remarques désobligeantes sur nos croyances de Témoins de Jéhovah. La première réaction consisterait à répondre du tac au tac et à dénigrer à notre tour les croyances des personnes en question. Mais est-ce se montrer innocent ? Difficilement. En revanche, si nous prouvons à nos détracteurs que leurs commentaires ne modifient en rien notre comportement agréable, il y a des chances que leur attitude change. Agir ainsi, c’est se montrer à la fois avisé et sans tache, ‘ prudent comme le serpent, mais innocent comme la colombe ’. – TG1996 15/7 p22-23 Jésus a dit à ses disciples : « Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi, en témoignage pour eux et pour les nations » (Mat. 10:18). C’est un privilège de représenter Jésus ainsi. Nos efforts pour défendre la bonne nouvelle peuvent aboutir à des victoires juridiques. Bien sûr, quelles que soient les décisions d’humains imparfaits, notre droit de prêcher la bonne nouvelle nous vient en définitive de Jéhovah. Et seul le Royaume de Dieu nous soulagera durablement de l’oppression et de l’injustice – TG2016 Septembre Pendant 2 ans, Jésus a passé beaucoup de temps à enseigner ces 12 apôtres. Il les a enseignés par ses paroles et par ses actions. Il savait qu’ils avaient beaucoup de choses à apprendre. D’ailleurs, pendant cette période, on les appelait encore « disciples », c’est-à-dire élèves. (Matthieu 11:1). Jésus a donné à chacun de ces hommes des conseils et une formation complète pour la prédication. (Matthieu 10:1-42). On voit bien qu’il préparait ses apôtres pour une mission très importante après sa mort, une fois qu’il serait retourné au ciel. – TG2013 15/7 p15-19 §6 Jésus a dit: “Le frère livrera son frère à la mort.” Il ne parlait pas ici de frères spirituels, pas plus qu’il ne parlait de pères ou d’enfants spirituels juste après dans ce même verset 21: “Le père livrera son enfant, et les enfants se dresseront contre les parents et les feront mourir.” Jésus voulait dire que les apôtres pouvaient s’attendre à de l’hostilité ou à de l’opposition même de la part de membres de leur famille. — Matthieu 10:35, 36. Nous recherchons les personnes qui s’intéressent au message ou qui en sont dignes. Il nous faut être prudent. Les adversaires sont nombreux. Parfois, des membres de leur famille, des voisins ou des collègues de travail créent de graves ennuis aux personnes sincères, surtout à celles qui se mettent à suivre les voies du christianisme véritable – TG1991 15/5 p31 “ Celui qui me renie devant les hommes, a-t-il prévenu, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux. ” (Matthieu 10:33). Jésus ne renie pas celui qui commet une erreur malgré son désir sincère d’être fidèle. À titre d’exemple, bien que l’apôtre Pierre l’ait renié trois fois, Jésus lui a pardonné parce qu’il s’était repenti. En revanche, Jésus renie bel et bien les individus ou les institutions qui se révèlent être des loups en vêtements de brebis, qui prétendent le suivre, mais rejettent sciemment et obstinément ses enseignements. À propos de ces faux enseignants, Jésus a dit : “ C’est à leurs fruits que vous reconnaîtrez ces hommes. Matthieu 7:15-20.- TG2006 1/3 p6 Matthieu chapitre 10 contient les instructions que Jésus a données à ses 12 apôtres. Il ne s’est pas contenté de généralités, il a mentionné des points précis. Les apôtres l’ont écouté leur expliquer comment prêcher efficacement. Puis le groupe est parti prêcher. Ayant pu observer les méthodes de Jésus, ils sont vite devenus des enseignants habiles de la vérité biblique (Mat. 11:1). Pareillement, nous pouvons faire de nos étudiants de la Bible des proclamateurs efficaces de la bonne nouvelle. - TG16 août p27 § 7 10:34-38 — Est-ce le message des Écritures qui brise les familles ? Absolument pas. Les divisions sont plutôt causées par la prise de position des membres de la famille qui ne sont pas Témoins. Ces personnes peuvent choisir de s’opposer au christianisme ou de le rejeter, suscitant ainsi des divisions dans la famille. — Luc 12:51-53. - TG2008 15/1 11:2-6 — Si, pour avoir entendu Dieu approuver son Fils à haute voix, Jean savait que Jésus était le Messie, pourquoi a-t-il demandé à Jésus s’il était “ Celui qui vient ” ? Jean a peut-être posé cette question pour que Jésus confirme personnellement son identité. Par ailleurs, Jean voulait savoir si “ un autre ” viendrait, investi du pouvoir royal, et satisferait tous les espoirs des Juifs. La réponse de Jésus indiquait qu’il n’aurait pas de successeur. - TG2008 15/1 Jésus affirme à la foule que Jean est plus qu’un prophète. Il explique : « Vraiment je vous le dis, de tous les hommes, personne n’a été plus grand que Jean le Baptiste. Mais un petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui » (Matthieu 11:11). En disant qu’un petit dans le royaume des cieux est plus grand que Jean, Jésus montre que ce dernier n’en fera pas partie. Jean a préparé la voie pour Jésus, mais il est mort avant que Christ ouvre la voie menant au ciel. Cependant, Jean, qui est un fidèle prophète de Dieu, sera un sujet terrestre du Royaume. – jy chap38 p96 Matthieu 11:28 « Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et moi je vous réconforterai ». Portez une lourde charge : Ceux que Jésus invite à le rejoindre étaient accablés par l’inquiétude et par le dur travail. Le culte qu’ils rendaient à Jéhovah était devenu pesant à cause de toutes les traditions humaines qui avaient été ajoutées à la Loi de Moïse (Mt 23:4). Même le sabbat, censé être une source de réconfort, était devenu pesant - nwtsty note d’étude Je vous réconforterai : Le mot grec pour « réconforterai » désigne le repos et le soulagement que l’on ressent après un dur travail qui permettent de reprendre des forces. Le contexte montre que prendre le « joug » de Jésus (Mt 11:29), c’est être prêt à servir, et non se reposer. Le verbe grec à l’actif avec Jésus en sujet signifie que Jésus détend ceux qui sont fatigués et leur redonne de l’énergie afin qu’ils puissent porter son joug léger et facile à porter. - nwtsty note d’étude “ Venez à moi, [...] et moi je vous réconforterai. ” (Mat. 11:28). Ces paroles pleines de charme reflètent le profond amour que Jésus éprouvait pour les gens. En tant que ministres chrétiens, nous désirons imiter Jésus en manifestant notre amour aux personnes lassées de vivre dans un monde cruel. Comment y parvenir lorsque nous prêchons la bonne nouvelle ? Par nos paroles, par nos actions : L’intérêt que nous portons aux gens peut se traduire par un sourire sincère, chaleureux et une voix amicale, en les écoutant attentivement, en tenant compte de leurs inquiétudes - km2007janvier Matthieu 11:29 « Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux de caractère et humble de cœur, et vous trouverez du réconfort pour vos âmes ». Prenez sur vous mon joug : Jésus a employé le mot « joug » au sens figuré pour parler de soumission à une autorité et à une direction donnée. S’il pensait à un joug double, celui que Dieu a placé sur Jésus, c’est qu’il invitait ses disciples à se mettre avec lui sous le même joug et qu’il les aiderait. Dans ce cas, l’expression peut être rendue par : « Placez-vous sous mon joug avec moi. » Si le joug est celui que Jésus lui-même place sur les autres, alors il est question de se soumettre, en tant que disciple de Christ, à son autorité et à sa direction - nwtsty note d’étude Pour adresser l’une de ses plus tendres invitations, Jésus a cité un instrument produit par un charpentier. “ Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi ”, a-t-il lancé. “ Mon joug est doux et ma charge est légère. ” (Matthieu 11:29, 30). À n’en pas douter, Jésus savait comment façonner un joug qui ne blessait pas, qui était “ doux ”, ou bien ajusté - TG2010 1/8 p26 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 29 JANVIER 2018 - MATTHIEU 10-11.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 29 JANVIER 2018 - MATTHIEU 10-11.pdf
  17. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MATTHIEU 8-9 Mt 8:8-10 : Qu’apprenons-nous de la conversation qu’a eue Jésus avec un officier ? (w02 15/8 13 § 16). « En réponse l’officier dit : “ Monsieur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais donne seulement l’ordre et mon serviteur sera guéri. 9 Car moi aussi je suis un homme placé sous une autorité, j’ai sous moi des soldats, et je dis à l’un : ‘ Va ! ’ et il va, et à un autre : ‘ Viens ! ’ et il vient, et à mon esclave : ‘ Fais ceci ! ’ et il le fait. ” 10 En entendant cela, Jésus fut stupéfait et dit à ceux qui le suivaient : “ Je vous dis la vérité : Chez personne en Israël je n’ai trouvé une si grande foi » 16 Pareillement, un jour où un officier (peut-être un Gentil, un Romain) lui a demandé de guérir un esclave, Jésus savait que ce soldat avait des défauts. Un officier, à l’époque, traînait probablement un passé entaché d’actes de violence, de meurtre, de faux culte. Mais Jésus s’est attaché à ce qui était bon chez cet homme : sa foi remarquable (Matthieu 8:5-13). Plus tard, quand il a parlé au malfaiteur attaché au poteau de supplice à côté de lui, Jésus ne lui a pas reproché son passé, mais l’a encouragé en lui donnant une espérance pour l’avenir (Luc 23:43). Jésus savait parfaitement qu’en considérant les autres de façon négative et critique on ne fait que les décourager. En s’évertuant à trouver ce qu’il y avait de bon chez les autres, il en a sans aucun doute encouragé beaucoup à progresser. – TG2002 15/8 La grande foi de l’officier qui sollicita Jésus en faveur de son serviteur reposait sur des faits, et sur ce fondement il avait déduit que Jésus n’avait qu’à ‘ donner l’ordre ’ pour que son serviteur soit guéri (Mt 8:5-10, 13). Toutefois, il convient de noter que Jésus guérissait tous ceux qui venaient à lui, sans exiger une foi grande ou petite selon leur maladie, sans manquer d’en guérir quelques-uns en prétextant ne pas pouvoir le faire parce que leur foi n’était pas assez forte. Jésus opéra ces guérisons pour servir de témoignage, pour donner un fondement à la foi. Dans sa propre région, où sévissait un grand manque de foi, il décida de ne pas faire beaucoup d’œuvres de puissance, non qu’il en eût été incapable, mais parce que les gens ne voulaient pas l’écouter et étaient indignes – it1 Foi L’officier est convaincu que Jésus peut guérir son esclave paralysé. Cependant, soit qu’il se juge indigne, soit à cause de son origine gentile, au lieu d’inviter Jésus dans sa demeure, il envoie quelques anciens des Juifs lui dire : “ Monsieur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais donne seulement l’ordre et mon serviteur sera guéri. ” Devant une telle confiance en sa capacité de guérir à distance, Jésus affirme à la foule qui le suit : “ Je vous dis la vérité : Chez personne en Israël je n’ai trouvé une si grande foi. ” — Matthieu 8:5-10 Cet épisode met en lumière un aspect essentiel de la foi : avoir la foi, la vraie, ce n’est pas croire passivement, mais c’est aussi agir. “ La foi, si elle n’a pas d’œuvres, est morte en elle-même ”, a précisé Jacques, rédacteur de la Bible (Jacques 2:17). – TG2005 15/4 Mt 9:16, 17 : Que voulait faire comprendre Jésus avec ces deux illustrations ? ( jy 70 § 6). « Personne ne coud un morceau d’étoffe non rétrécie à un vieux vêtement de dessus ; car toute la force du [morceau] tirerait sur le vêtement de dessus et la déchirure deviendrait pire. 17 On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres ; mais si on le fait, alors les outres éclatent, et le vin se répand et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et l’un et l’autre se conservent. ” Jésus aide les disciples de Jean à comprendre que personne ne devrait s’attendre à ce que ses disciples se conforment aux vieilles pratiques du judaïsme, telles que le jeûne. Il n’est pas venu raccommoder ou prolonger une forme de culte dépassée, près d’être abandonnée. Le culte que Jésus encourage ne se base pas sur le judaïsme de l’époque, avec ses traditions humaines. En fait, il n’essaie pas de coudre un morceau de tissu neuf sur un vieux vêtement, ni de mettre du vin nouveau dans de vieilles outres durcies. - jy 70 Jésus expliqua pourquoi ses disciples ne se conformaient pas à toutes les vieilles coutumes et pratiques des Pharisiens. Il expliquait que la vérité du christianisme était trop puissante et trop active pour s’insérer dans le vieux système religieux du judaïsme qui manquait de vitalité et de souplesse et qui allait bientôt disparaître. It2 p467 Les disciples n’avaient pas lieu de jeûner tant qu’il était en vie. Mais, comme il l’annonça, ils jeûnèrent et menèrent deuil à sa mort, parce qu’ils ignoraient pourquoi elle avait été permise. En revanche, après avoir reçu l’esprit saint à la Pentecôte, ils furent éclairés et cessèrent de jeûner en signe de tristesse. – TG1989 15/7 p25 Jésus ajouta que nul ne rapièce un vieux vêtement avec du tissu non rétréci, car en tirant il le déchirerait davantage. Il fit aussi remarquer qu’on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres. Une outre était faite d’une peau d’animal tannée, entièrement cousue, à l’exception de l’extrémité d’une patte. En fermentant, le vin nouveau produit du gaz carbonique, qui exerce une pression suffisante pour faire éclater les outres vieilles et desséchées. Pareillement, la vérité enseignée par le Christ était trop puissante pour le judaïsme, vieilli et inflexible. Par ailleurs, Jésus n’essayait pas de rapiécer ou de faire durer un système religieux usé, avec ses jeûnes traditionnels et autres rites. Dieu l’utilisa plutôt pour instituer un nouveau système de culte. Sans conteste, nous ne devons donc apporter aucun soutien aux mouvements œcuméniques ni perpétuer la fausse religion. - TG1989 15/7 p25 La fermentation du vin nouveau en particulier produisant du gaz carbonique qui exerce une pression sur l’outre, c’est fort à propos que Jésus Christ déclara : “ On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres mais si on le fait, alors les outres éclatent, et le vin se répand et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et l’un et l’autre se conservent. ”. Jésus donna cet exemple lorsqu’il expliqua pourquoi ses disciples ne se conformaient pas à toutes les vieilles coutumes et pratiques des Pharisiens. Jésus entendait sans doute par là que la vérité du christianisme était trop puissante et trop active pour s’insérer dans le vieux système religieux du judaïsme qui manquait de vitalité et de souplesse et qui allait bientôt disparaître. – it2 Outres Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Pourquoi Jésus ne s’est pas dépêché - Jésus a appris que son cher ami Lazare est très malade. C’est un messager envoyé par Marie et Marthe, les sœurs de Lazare, qui lui a annoncé la nouvelle. — Matthieu 8:5-13. Quand le messager arrive auprès de Jésus et lui apprend la triste nouvelle, Jésus ne fait rien. Jésus sait que Lazare est mort de sa maladie. Jésus savait que, s’il attendait, il rendrait un plus grand témoignage à son Père, Jéhovah. Et comme il a choisi le meilleur moment, beaucoup se sont mis à croire en Dieu. Nous aussi, nous pouvons choisir le bon moment pour rendre témoignage au sujet des choses extraordinaires que Dieu a faites et fera encore. – TG2010 1/8 p14-15 En nous opposant à Satan, nous prenons position contre lui, mais aussi à tous ceux qui le soutiennent et rejettent la domination de Jéhovah. Parmi eux, il y a un grand groupe d’autres anges rebelles : les démons. Ils ont souvent montré qu’ils sont bien plus forts que les humains, et ils les ont fait beaucoup souffrir. Matthieu 8 :28-32. N’oublions jamais à quel point les démons et leur chef sont puissants. Matthieu 9 :34. Sans l’aide de Jéhovah, nous ne pourrions jamais gagner notre combat contre Satan. – TG2015 15/5 § 7 Les disciples sont terrifiés. La tempête les a surpris en pleine traversée. Les colères de la mer de Galilée n’ont pourtant rien pour les surprendre — plusieurs d’entre eux ne sont-ils pas pêcheurs de métier ? Mais, en l’occurrence, c’est “ une grande, une violente tempête de vent ”, et les flots sont déchaînés. On manœuvre fébrilement pour tenter de garder le cap, mais rien n’y fait. Les vagues déferlantes ‘ se jettent dans le bateau ’, qui commence à se remplir. À la poupe, malgré le vacarme, Jésus dort à poings fermés. Il se repose d’une journée harassante passée à enseigner les foules. Craignant pour leur vie, les disciples le réveillent : “ Seigneur, sauve-nous, nous sommes sur le point de périr ! ” — Marc 4:35-38 ; Matthieu 8:23-25. Jésus n’est pas effrayé. Sûr de lui, il réprimande le vent et la mer : “ Silence ! Tais-toi ! ” Les éléments lui obéissent instantanément : la tempête tombe, les vagues s’apaisent, et ‘ un grand calme se fait ’. Une peur extraordinaire saisit alors les disciples. “ Qui donc est-il, celui-là ? ” se murmurent-ils l’un à l’autre. Oui, qui est cet homme capable de réprimander le vent et la mer comme on corrige un enfant turbulent ? — Marc 4:39-41 ; Matthieu 8:26, 27. Jésus n’était pas un homme comme les autres. Pour lui et par son intermédiaire, Jéhovah s’est livré à de prodigieux actes de puissance. “ Christ la puissance de Dieu ”, écrira à juste titre l’apôtre Paul (1 Corinthiens 1:24). – cl chap9 §1-3 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Matthieu 8:3 « Alors, tendant la main, il le toucha, en disant : “ Je le veux. Deviens pur. ” Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre ». Jésus le toucha : La Loi mosaïque exigeait que les lépreux soient mis en quarantaine pour prévenir la contagion. Cependant, les chefs religieux juifs imposaient d’autres règles. Par exemple, personne ne devait s’approcher à moins de quatre coudées (environ 1,80 mètre) d’un lépreux lépreux. Et en cas de vent, on ne devait pas s’en approcher à moins de 100 coudées (environ 45 mètres). À cause de telles règles, les lépreux étaient traités de façon cruelle. La tradition parle même en bien d’un rabbin qui se cachait des lépreux, et d’un autre qui leur jetait des pierres pour les tenir à distance. En revanche, Jésus était tellement ému par la situation tragique du lépreux qu’il a fait ce qui, pour les autres Juifs, était impensable : il a touché cet homme. Il a agi ainsi alors qu’il aurait pu le guérir par une simple parole (Mt 8:5-12). - nwtsty note d’étude Je le veux : Jésus a non seulement pris bonne note de la requête, mais il a aussi exprimé le vif désir d’y répondre, montrant par là qu’il était animé par plus qu’un simple sens du devoir. - nwtsty note d’étude Bien que très occupé, Jésus ne fut jamais insensible aux sentiments, aux besoins et à la condition des individus. Nous avons de nombreux exemples émouvants de l’intérêt que Jésus portait aux autres. Cette qualité nous pousse à l’aimer davantage en même temps qu’elle nous réconforte et nous affermit. L’attitude de Jésus à l’égard des personnes qui, aujourd’hui encore, ont besoin d’aide, ne saurait mieux s’exprimer que par cette réponse qu’il fit au lépreux: “Je le veux.” – TG1981 1/10 Cet homme prouve qu’il a une grande foi en Jésus. Et pourtant, à cause de sa maladie, il doit vraiment faire pitié. Comment Jésus va-t-il réagir? Quelle aurait été votre attitude? Ému de pitié, Jésus tend la main et touche cet homme, en disant: “Je le veux. Sois rendu pur.” Immédiatement, la lèpre disparaît de dessus lui. Aimeriez-vous avoir pour roi quelqu’un d’aussi compatissant? L’attitude de Jésus envers ce lépreux nous permet d’avoir confiance qu’il réalisera cette prophétie biblique pendant son règne: “Il s’apitoiera sur le petit et le pauvre.” Oui, Jésus accomplira alors ce qui lui tient à cœur: aider tous les affligés – TG1986 15/4 p8-9 En chemin, un scribe dit à Jésus : « Enseignant, je te suivrai partout où tu iras. » « Les renards ont des tanières et les oiseaux ont des nids, lui répond Jésus, mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où poser la tête » (Matthieu 8:19, 20). Il explique ainsi au scribe que s’il veut être son disciple, des difficultés l’attendent. Apparemment, le scribe est trop fier pour accepter ce mode de vie. Chacun de nous peut donc se demander : « Jusqu’où suis-je prêt à aller pour suivre Jésus ? » -jy chap65 Sur la terre, son ministère a été marqué par l’abnégation. Avec un désintéressement total, Jésus s’absorbait tellement dans son service qu’il en sacrifiait les commodités normales. “ Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des abris, a-t-il dit un jour, mais le Fils de l’homme n’a pas où poser la tête. ” (Matthieu 8:20). Excellent charpentier, il aurait pu se réserver un peu de temps pour se bâtir une maison confortable ou pour fabriquer de beaux meubles dont la vente lui aurait rapporté de l’argent. Mais il n’a pas employé ses dons à l’acquisition de biens matériels. – cl p291 § 6 Jésus était un homme d’une profonde empathie. Il comprenait et partageait les sentiments de ceux qui souffraient. Même s’il n’était pas dans leur situation, il ressentait véritablement leur peine. Une autre fois, un lépreux l’a imploré en ces termes : “ Si tu le veux, tu peux me rendre pur. ” Comment lui, un homme parfait qui n’avait jamais été malade, a-t-il réagi ? Il a compris ce que cet homme ressentait. La Bible dit qu’“ il fut pris de pitié ”. (Marc 1:40-42.) Ce qu’il a fait alors est proprement extraordinaire. Il n’ignorait pas que, selon la Loi, les lépreux étaient impurs, ce qui leur interdisait de se mêler à la population (Lévitique 13:45, 46). De plus, il était parfaitement capable de guérir cet homme à distance (Matthieu 8:5-13). Pourtant, il a choisi de tendre la main et de le toucher, en disant : “ Je le veux. Deviens pur. ” La lèpre a disparu instantanément. Quel magnifique exemple d’empathie. Nous qui sommes chrétiens, nous avons le devoir d’imiter l’empathie de Jésus. Il n’est pas toujours facile de partager les sentiments de celui qui souffre d’une maladie chronique ou d’une dépression, surtout quand on n’est jamais passé par là. Mais rappelons qu’il n’est pas nécessaire de vivre la même situation que quelqu’un pour lui manifester de l’empathie. Jésus comprenait les malades sans avoir lui-même été malade. Comment cultiver cette qualité ? En écoutant patiemment celui qui souffre lorsqu’il nous ouvre son cœur et nous dit ce qu’il ressent. cf chap15 § 5-7 Le Fils de l’homme - Jésus a utilisé cette expression plus que n’importe quelle autre pour se désigner (Matthieu 8:20). Il a ainsi indiqué qu’il n’était ni un ange matérialisé ni une incarnation. Il était un humain au plein sens du terme. Par son esprit saint, Dieu a transféré la vie de son Fils depuis le ciel vers la terre, provoquant la conception dans la matrice de la vierge Marie. En conséquence, Jésus est né humain parfait, sans péché – TG2010 1/ 4 Jésus donnait la priorité au ministère. Il ne s’est pas ménagé, parcourant en Palestine des centaines de kilomètres à pied pour prêcher à autant de personnes que possible. Il a gardé une vie simple afin de consacrer plus de temps et d’attention au ministère (Mat. 8:20 « Mais Jésus lui dit : “ Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des abris, mais le Fils de l’homme n’a pas où poser la tête »). Pourquoi Jésus accordait-il tant d’importance au ministère ? Sa préoccupation principale était la sanctification du nom de Jéhovah. Ce qui l’incitait à faire la volonté de son Père céleste et à obéir à tous ses commandements, c’était l’amour qu’il avait pour lui. De plus, il se souciait sincèrement des gens et voulait les aider. Il est difficile de conserver la même priorité que Jésus, parce que le monde accapare notre temps et nous propose de nombreuses distractions. Par conséquent, nous devons vérifier les choses les plus importantes en prévoyant du temps pour nous préparer en vue du ministère et y participer. Nous nous efforcerons aussi de garder une vie simple et de ne pas user pleinement du monde. – km2010 Juillet Les Pharisiens se concentraient sur ce que le pécheur avait fait plutôt que sur le genre de personne qu’il était. Quand des Pharisiens ont vu Jésus prendre un repas chez Matthieu, ils ont demandé à ses disciples : « Pourquoi votre enseignant mange-t-il avec des collecteurs d’impôts et des pécheurs ? » Jésus a répondu : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais ceux qui vont mal. Allez donc apprendre ce que signifie : “Je veux la miséricorde et non le sacrifice.” Car je suis venu appeler, non pas des justes, mais des pécheurs » (Mat. 9:9-13). Jésus était-il en train d’excuser des péchés graves ? Pas du tout ! D’ailleurs, l’encouragement à se repentir était un aspect important de sa prédication (Mat. 4:17). Quoi qu’il en soit, Jésus avait remarqué qu’au moins quelques-uns de ces collecteurs d’impôts et de ces pécheurs voulaient changer. Ces personnes n’étaient pas venues chez Matthieu seulement pour manger. Elles étaient là parce qu’elles suivaient Jésus (Marc 2:15). Malheureusement, la plupart des Pharisiens ne voyaient pas en ces personnes ce que Jésus voyait. Ils les considéraient comme des pécheurs qui ne changeraient jamais. Comme ils étaient différents du Dieu juste et miséricordieux qu’ils prétendaient adorer - TG2017 Novembre p13 § 15 Matthieu 9:10 «Plus tard, tandis qu’il était étendu à table dans la maison, voici que beaucoup de collecteurs d’impôts et de pécheurs vinrent et ils s’étendaient à table avec Jésus et ses disciples » Prenait un repas : Ou « était étendu à table ». S’étendre à table avec quelqu’un était le signe d’une relation étroite avec cette personne. Ainsi, normalement, les Juifs du temps de Jésus ne s’étendaient jamais à table, ou ne prenaient jamais un repas, avec des non-Juifs. - nwtsty note d’étude Collecteurs d’impôts : Beaucoup de Juifs percevaient les impôts pour les autorités romaines. Le peuple haïssait ces Juifs parce qu’ils collaboraient avec une puissance étrangère méprisée, mais aussi parce qu’ils soutiraient plus que le taux officiel de l’impôt. Les Juifs évitaient généralement les collecteurs d’impôts car ils les mettaient au même niveau que les pécheurs et les prostituées (Mt 11:19 ; 21:32). - nwtsty note d’étude En Palestine, il y avait donc de nombreux collecteurs d’impôts juifs. Ils étaient méprisés par leurs compatriotes, car ils exigeaient souvent plus que le taux imposé. En général, les autres Juifs évitaient toute fréquentation volontaire des collecteurs d’impôts, qu’ils rangeaient parmi les pécheurs notoires, au même titre que les prostituées. Si les collecteurs d’impôts étaient détestés, c’est aussi parce qu’ils servaient une puissance étrangère, Rome, et avaient des contacts étroits avec des Gentils “ impurs ”. Par conséquent, traiter comme un “ collecteur d’impôts ” un “ frère ” qui agissait en transgresseur impénitent signifiait ne pas le fréquenter volontairement. Jésus ne ferma pas les yeux sur la corruption qui régnait parmi les collecteurs d’impôts. Bien que cela lui ait valu d’être critiqué, il se montra prêt à aider spirituellement ceux d’entre eux qui désiraient l’entendre. Dans un de ses exemples, Jésus expliqua que le collecteur d’impôts qui reconnaissait humblement être pécheur et se repentait était plus juste que le Pharisien qui pensait orgueilleusement être juste (Lc 18:9-14). Des collecteurs d’impôts humbles et repentants (tels que Matthieu et Zachée) se virent offrir la possibilité de devenir membres du Royaume des cieux – it1 collecteur d’impôts Matthieu 9:36 – « En voyant les foules, il en eut pitié, parce qu’elles étaient dépouillées et éparpillées comme des brebis sans berger ». Eut pitié : Le verbe grec splagkhnizomaï employé pour cette expression dérive d’un mot qui signifie « intestins » (splagkhna) et dénote un sentiment ressenti au plus profond de soi, une vive émotion. C’est un des mots grecs les plus puissants pour exprimer la compassion. - nwtsty note d’étude À propos du terme grec traduit ici par “ eut pitié ”, un bibliste explique qu’il emporte l’idée d’“ un sentiment qui saisit l’homme au plus profond de son être ”. D’ailleurs, pour certains, il s’agit d’un des mots grecs les plus puissants pour exprimer un sentiment de compassion. ”- TG2007 15/12 p6 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 22 JANVIER 2018 - MATTHIEU 8-9.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 22 JANVIER 2018 - MATTHIEU 8-9.pdf
  18. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 15 JANVIER 2018 - MATTHIEU 6-7.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 15 JANVIER 2018 - MATTHIEU 6-7.pdf JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MATTHIEU 6-7 Mt 7:12 : Comment pouvons-nous appliquer ce verset quand nous préparons des présentations pour le ministère ? (w14 15/5 14-15 § 14-16). “ Donc, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, de même vous aussi, vous devez le faire pour eux ; c’est là, en effet, ce que signifient la Loi et les Prophètes ». 14 Imagine que tu reçoives un appel téléphonique mais que tu ne reconnaisses pas la voix. C’est un inconnu et il te pose une question sur tes goûts alimentaires. Alors tu te demandes qui est à l’appareil et où il veut en venir. Par politesse, tu lui répondras peut-être brièvement, mais ensuite tu lui diras sûrement que tu préfères mettre fin à la conversation. Imagine maintenant que la personne se présente, t’explique qu’elle travaille dans le domaine de la nutrition et te dise aimablement qu’elle souhaite te donner certains renseignements utiles. Tu seras probablement plus disposé à l’écouter. N’apprécions-nous pas que les gens qui nous abordent en viennent au but rapidement mais avec tact ? Comment manifester la même considération à ceux que nous rencontrons dans le ministère ? 15 Dans beaucoup d’endroits, il est nécessaire d’annoncer clairement à notre interlocuteur le but de notre visite. C’est vrai, nous possédons des informations précieuses qu’il n’a pas, mais supposons que, sans nous être vraiment présentés, nous posions de but en blanc une question comme : « Si vous pouviez résoudre un des problèmes du monde, lequel choisiriez-vous ? » En posant cette question, notre but est de découvrir ce qui préoccupe la personne puis d’orienter la conversation vers la Bible. Cependant, elle pourrait se demander : « Mais qui est cet inconnu ? Pourquoi me pose-t-il cette question ? Où veut -il en venir ? » Nous devons donc chercher à mettre notre interlocuteur à l’aise (Phil. 2:3, 4). Comment faire ? 16 Un surveillant itinérant trouve cette méthode efficace : Après avoir salué son interlocuteur, il lui tend le tract Aimeriez-vous connaître la vérité ? et dit : « Aujourd’hui nous remettons ce dépliant à toutes les personnes du quartier. Il aborde six questions que beaucoup se posent. Voici le vôtre. » Le frère explique que la plupart des personnes semblent plus détendues une fois qu’elles connaissent le but de notre visite. Il est alors souvent plus facile de poursuivre la conversation. Le surveillant itinérant demande ensuite à la personne : « Vous êtes-vous déjà posé l’une de ces questions ? » Si elle en désigne une, le frère ouvre le tract et discute avec elle de ce que la Bible en dit. Autrement, il choisit une question et continue la discussion sans mettre la personne dans l’embarras. Bien sûr, il y a de nombreuses façons d’entamer une conversation. Dans certaines régions, les gens s’attendent à des salutations plus longues avant que nous en venions au but de notre visite. Il est essentiel d’adapter notre présentation à la façon dont les gens s’attendent généralement à être abordés dans notre région. - TG2014 15/5 Qu’est-ce que la Règle d’or ? C’est le conseil suivant, donné par Jésus : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, de même vous aussi, vous devez le faire pour eux » (Mat. 7:12). Comment l’appliquer ? D’abord, en nous demandant : « Si j’étais à la place de la personne, comment aimerais-je être traité ? » Ensuite, en agissant en conséquence pour faire plaisir à la personne dans la mesure du possible. En traitant chaque interlocuteur comme une personne à part entière ; en respectant son domicile et ses biens ; en nous efforçant de prêcher à des moments où les gens sont le plus susceptibles d’être chez eux et d’être réceptifs à notre message ; et en présentant notre message de façon à ce qu’il soit bien accueilli là où nous prêchons. – TG2014 15/5 Jésus est resté simple et a utilisé un minimum de mots. Simplicité, illustrations, questions Mt 7:28, 29 : Quel effet l’enseignement de Jésus a - t-il eu sur la foule, et pourquoi ? (nwtsty notes d’étude) « Or, quand Jésus eut achevé [de dire] ces paroles, l’effet fut que les foules étaient frappées de sa manière d’enseigner ; 29 car il les enseignait en homme qui a pouvoir, et non pas comme leurs scribes ». Etait ébahie : Le verbe grec employé ici peut être défini ainsi : « être frappé d’un grand étonnement au point de ne pouvoir réagir ». Le verbe à la forme continue laisse entendre que ses paroles avaient un effet durable sur la foule. Sa manière d’enseigner : Cette expression désigne la façon d’enseigner de Jésus, ses méthodes d’enseignement, y compris ce qu’il enseignait, l’ensemble des enseignements du Sermon sur la montagne. Contrairement aux scribes : Au lieu de citer comme autorité des rabbins vénérés, comme les scribes en avaient l’habitude, Jésus parle en tant que représentant de Jéhovah, en homme qui a autorité, fondant ses enseignements sur la Parole de Dieu (Jean 7:16). - nwtsty notes d’étude Dans les Évangiles, Jésus est appelé plus de 40 fois l’Enseignant Les exemples de Jésus avaient bien d’autres mérites. Ils éveillaient l’intérêt, créaient des images mentales faciles à comprendre et, comme nous l’avons dit, favorisaient la mémorisation. Le Sermon sur la montagne donne un aperçu impressionnant de la fréquence à laquelle il recourait au langage figuré ; on y a relevé plus de 50 images (Matthieu 5:3–7:27) ! Rendez-vous compte : ce discours se lisant à voix haute en une vingtaine de minutes, cela fait en moyenne une expression imagée toutes les 20 secondes ! De toute évidence, Jésus connaissait la valeur du langage figuré. – Livre Suis moi (cf) chap12§6 Les scribes citaient des hommes décédés pour faire autorité; Jésus parlait par l’autorité du Dieu vivant. Jésus a incité les gens à opérer des changements spectaculaires dans leur vie, sur les plans spirituel et moral. Qu’est-ce qui le distinguait des autres enseignants ? Il aimait les vérités qu’il transmettait, il aimait les gens qu’il enseignait et il utilisait des méthodes d’enseignement variées Ce n’était pas le genre d’enseignement auquel les juifs étaient habitués de la part des scribes, qui avaient appris la tradition orale juive. Quand les scribes enseignaient, ils parlaient toujours “au nom de” quelque autorité qui les avait précédés Jésus avait l’esprit pratique ; il s’intéressait aux besoins et aux soucis réels des gens. Il enseignait avec simplicité et sincérité en se servant d’exemples tirés de la vie quotidienne et en s’appuyant sur l’autorité de la Parole de Dieu. Son enseignement touchait les cœurs – TG1996 1/9 §10 Jésus parlait avec une puissance qui était palpable. Il s’exprimait au nom de Dieu et fondait son enseignement sur l’autorité de la Parole de Dieu. Ses propos étaient clairs, ses exhortations persuasives, ses arguments irréfutables. Il allait au fond des choses et parlait au cœur. Il apprenait aux gens comment trouver le bonheur, comment prier, comment chercher le Royaume de Dieu, comment bâtir pour un avenir sûr. Ses mots tiraient de leur torpeur les cœurs affamés de vérité et de justice, et certains de ses auditeurs acceptaient alors de ‘ se renier ’ et de tout abandonner pour le suivre – cl chap9 §11 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Quand nous prions Jéhovah, nous devons être humbles et respectueux. Pourquoi ? Si nous devions parler à un roi ou à un président, nous le ferions avec respect. Jéhovah est le Dieu Tout-Puissant. Nous devons donc lui parler avec encore plus de respect et d’humilité. Nous devons aussi prier Jéhovah du fond du cœur. Si nous sommes sincères, nous ne répéterons pas tout le temps les mêmes mots (Matthieu 6:7, 8). – Livre Que nous enseigne la Bible (bhs) chap17 §7 Donne-nous aujourd’hui notre pain pour ce jour. ” (Matthieu 6:11) Quand nous faisons cette requête, nous demandons à Dieu de nous procurer la nourriture nécessaire “ pour ce jour ”. Cela indique notre foi dans la capacité de Jéhovah à pourvoir à nos besoins de façon journalière. Ce n’est pas une prière pour avoir plus que le nécessaire. Prier pour nos besoins quotidiens nous rappellera sans doute que Dieu avait ordonné aux Israélites de ramasser de la manne “ chacun sa quantité jour pour jour ”.Exode 16 :4. – TG2009 15/2 p15 §14 Jésus a ajouté : “ Remets-nous nos dettes, comme nous aussi avons remis à nos débiteurs. ” (Mat. 6:12). L’Évangile de Luc révèle que ces “ dettes ” sont des “ péchés ”. (Luc 11:4.) Ce n’est que si nous avons déjà ‘ pardonné ’ à ceux qui ont péché contre nous que nous pouvons nous attendre à être pardonnés par Jéhovah. (Matthieu 6:14, 15.) Nous devrions donc pardonner volontiers à autrui. - TG2009 15/2 p15 §15 En pardonnant nos péchés, Dieu nous libère d’une dette énorme. Quel que soit le tort qu’un autre chrétien nous cause, c’est peu en comparaison. Et Jéhovah ne nous pardonne pas qu’une fois, mais des milliers de fois. Ne pouvons-nous pas pardonner plusieurs fois à notre frère, même si nous avons un sujet de plainte contre lui ? Comme Jésus l’a enseigné dans le Sermon sur la montagne, Dieu nous pardonnera nos péchés si « nous aussi nous pardonnons à ceux qui pèchent contre nous » (Matthieu 6:12). – jy chap64 “ Ne nous fais pas entrer en tentation, mais délivre-nous du méchant. ” Matthieu 6 :13 . Jéhovah ne nous tente pas. C’est Satan, le “ méchant ”, qui est le véritable “ Tentateur ” La Bible dit parfois de Dieu qu’il fait quelque chose, alors qu’en réalité il le permet simplement. En disant : “ Ne nous fais pas entrer en tentation ”, nous supplions donc Jéhovah de ne pas permettre que nous cédions quand nous sommes tentés de lui désobéir. Enfin, la requête “ délivre-nous du méchant ” est une demande pour que Jéhovah ne laisse pas Satan réussir à nous vaincre. Et nous pouvons être certains que ‘ Dieu ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de ce que nous pouvons supporter – TG2009 15/2 p15 §16 Pour convaincre ses disciples de ne pas s’inquiéter à propos de leurs besoins quotidiens, Jésus a attiré leur attention sur les “ oiseaux du ciel ” et les “ lis des champs ”. Les oiseaux ne sèment ni ne moissonnent, les lis ne filent ni ne tissent. Pourtant, Dieu prend soin d’eux. La leçon est facile à comprendre : si Dieu prend soin des oiseaux et des fleurs, il veillera d’autant plus sur les humains qui ‘ continuent à chercher d’abord le royaume ’. — Matthieu 6:26, 28-33. - Livre Suis moi (cf) chap12§8 La justice de Dieu : Litt. « sa justice », celle de Dieu, le « Père céleste » mentionné en Mt 6:32. Ceux qui cherchent la justice de Dieu font volontiers sa volonté et se conforment à ses normes du bien et du mal. Cet enseignement est bien différent de celui des pharisiens, qui cherchaient à établir leur propre justice Matthieu 6:32 - nwtsty notes d’étude Les Pharisiens avaient une forme de justice en ce qu’ils obéissaient à certaines exigences de la Loi ainsi qu’aux traditions qu’ils y avaient ajoutées. Mais, en réalité, ils avaient annulé la parole de Dieu à cause de leur tradition, et ils rejetèrent Christ, le moyen offert par Dieu grâce auquel ils auraient pu obtenir la véritable justice Matthieu 6:32 – it2 justice Jésus dit pour la deuxième fois : « Ne vous inquiétez jamais. » Il veut que nous affrontions les soucis de la vie au jour le jour, pleinement convaincus que Jéhovah nous aidera. Si une personne s’inquiète trop de ce qui peut arriver, elle risque de s’appuyer sur elle-même plutôt que sur Jéhovah, ce qui nuirait à sa relation avec lui – Matthieu 6:34 – TG2016 Juillet §19,20 Jésus a comparé Dieu à un père plein d’amour qui donne de bonnes choses à son fils. Imaginez que vous ayez été là au moment où Jésus a prononcé le Sermon sur la montagne, et que vous l’ayez entendu déclarer : “ Quel est l’homme d’entre vous à qui son fils demande du pain — il ne lui remettra pas une pierre, n’est-ce pas ? Ou peut-être demandera-t-il un poisson — il ne lui remettra pas un serpent, n’est-ce pas ? Si donc vous, bien que vous soyez méchants, vous savez donner des dons qui sont bons à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui le lui demandent ! ” Matthieu 7 :9-11 Un père humain, même s’il est relativement “ méchant ” à cause du péché héréditaire, éprouve tout naturellement de l’affection pour son enfant. Il ne cherchera pas à le tromper, mais s’efforcera plutôt de lui donner “ des dons qui sont bons ”. Notre Père céleste plein d’amour agira de même envers nous en nous donnant “ de bonnes choses ”, par exemple son esprit saint. Cet esprit peut nous affermir pour que nous offrions à Jéhovah un service qui lui soit agréable, à lui qui nous fournit “ tout beau don et tout présent parfait ”. TG2009 15/2 p15 §19,20 Matthieu 7:21-23 - Reconnaître en Jésus Christ le Seigneur est un aspect important du vrai culte. Mais quelque chose manquerait chez beaucoup de ceux qui prétendraient être disciples de Jésus. Celui-ci a dit que certains accompliraient des “ œuvres de puissance ”, par exemple de prétendues guérisons miraculeuses. Cependant, ils ne feraient pas ce qui, d’après lui, est essentiel : “ la volonté de son Père. ” Si nous désirons plaire à Dieu, il nous faut apprendre ce qu’est la volonté du Père et l’accomplir. – kl chap5 § 7 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Matthieu 6:5, 6. Jésus n’est pas contre les prières publiques puisque lui-même en a fait. Ce qu’il dénonce, ce sont les prières dites pour impressionner ou susciter l’admiration – jy chap35 « Quand vous priez, ne répétez pas toujours les mêmes choses, comme les gens des nations » (Matthieu 6:7). Jésus ne veut pas dire qu’il est mal de prier de façon répétée à propos du même sujet. Ce qu’il désapprouve, c’est la répétition de phrases apprises par cœur, les prières machinales – jy chap35 Mat. 6:9, 10: “Vous devez donc prier ainsi: ‘Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié! Que ton royaume vienne!’” Dans ce passage, la sanctification du nom de Dieu est étroitement associée à la venue de son Royaume. rs Royaume ENSEIGNER PAR LA RÉPÉTITION - Jésus a parfois répété ses principaux enseignements. Par exemple, dans le Sermon sur la montagne, il a expliqué à ses auditeurs comment prier et les a aidés à avoir le bon point de vue sur les biens matériels (Matthieu 6:9-13, 25-34). Environ un an et demi plus tard, Jésus a répété ces enseignements (Luc 11:1-4 ; 12:22-31). Cette répétition a été utile à ceux qui n’étaient pas présents la première fois, mais elle a aussi aidé les disciples de Jésus à graver les idées principales dans leur esprit. jy chap35 Au sens figuré, l’œil est une “ lampe ”. Jésus déclara : “ La lampe du corps, c’est l’œil. Si donc ton œil est simple [sincère, sans détour, bien réglé, généreux], tout ton corps sera lumineux ; mais si ton œil est méchant, tout ton corps sera ténébreux. ” (Mt 6:22, 23). L’œil est comme une lampe parce que, grâce à lui, le corps peut se déplacer sans trébucher ou se heurter aux obstacles –it2 lampe Travailler comme un esclave : Le verbe grec signifie travailler comme un esclave, c’est-à-dire comme quelqu’un qui n’appartient qu’à un seul maître. Jésus indiquait ici qu’un chrétien ne peut pas vouer à Dieu l’attachement exclusif qu’il mérite et en même temps se consacrer à la recherche de biens matériels. Matthieu 6:24 - nwtsty notes d’étude Satan veut que nous utilisions notre énergie pour gagner plus d’argent ou acheter plus d’objets, et pas pour servir Jéhovah (Matthieu 6:24). Il veut que nous travaillions comme des esclaves pour la Richesse plutôt que pour Jéhovah. Ceux qui dépensent le plus clair de leur énergie à accumuler des choses matérielles finissent par avoir, au mieux, une vie futile parce qu’elle satisfait leurs envies égoïstes, au pire, une vie spirituellement vide et pleine de chagrin et de frustrations. Mais si nous nous occupons seulement d’avoir plus de choses, notre vie n’aura pas de sens. Nous risquons d’être déçus ou d’avoir des problèmes d’argent. Ou, pire, de perdre notre foi en Jéhovah et en son Royaume – TG2016 juillet En évoquant notre pain quotidien, Jésus pensait probablement à nos besoins immédiats. C’est pourquoi il a enchaîné en expliquant que Dieu habille les fleurs des champs. Puis il a dit : « Ne vous habillera-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc jamais, disant [...] : “Qu’allons-nous mettre ?” » Jésus a conclu en répétant ce conseil important : « Ne vous inquiétez jamais du lendemain » (Matthieu 6:30-34). Ces paroles montrent qu’au lieu de devenir matérialistes, nous devrions nous contenter de voir nos besoins quotidiens élémentaires satisfaits. Il s’agira peut-être d’un logement convenable, d’un emploi pour subvenir aux besoins de notre famille ou de sagesse pour faire face aux problèmes de santé. Mais si nos prières ne portaient que sur ce genre de besoins, d’ordre physique, ce serait l’indice d’un déséquilibre. Nous avons aussi des besoins spirituels, bien plus importants. – TG2015 15/6 p25 §7 Continuez à chercher : La forme verbale grecque exprime une action continue et peut être traduite par « cherchez continuellement ». Les vrais disciples de Jésus ne cherchent pas le Royaume pendant un temps pour ensuite passer à autre chose. Ils doivent toujours donner la priorité au Royaume. Matthieu 6:33 - nwtsty notes d’étude Jésus a indiqué quel genre d’objectifs nous devons nous fixer. Une personne spirituelle met le Royaume en premier dans sa vie. Jéhovah veillera à ce que nous ayons le nécessaire Matthieu 6:33 - TG2018 Février Matthieu 6:34 Ce sage conseil de Jésus, « Ne vous inquiétez jamais », peut sembler difficile à suivre. Que voulait dire Jésus ? Évidemment, il n’a pas pu vouloir dire qu’un serviteur de Dieu ne connaîtrait jamais d’inquiétude. Jésus voulait faire comprendre à ses disciples qu’une inquiétude excessive ne résout pas les problèmes. Chaque jour ayant son lot de difficultés, un chrétien n’a pas besoin d’ajouter aux préoccupations présentes celles d’hier ou de demain. Souvent, un chrétien éprouve une inquiétude injustifiée parce qu’il se tourmente pour d’éventuels problèmes à venir. Mais il est inutile de se laisser dévorer par l’inquiétude à propos d’évènements dont tu ne sais rien. Pourquoi ? Parce que les choses tournent rarement aussi mal qu’on le craignait. De plus, aucune situation n’échappe au contrôle du Dieu sur qui tu peux rejeter toute ton inquiétude. Son nom même se comprend comme « il fait devenir » (Ex. 3:14). La signification profonde du nom divin nous assure donc que Dieu est parfaitement capable de veiller à ce que ses desseins en faveur de ses serviteurs s’accomplissent.- TG2016/12 §13,14 Jésus nous a recommandé de ne pas trop nous inquiéter (Mat. 6:34). L’inquiétude chronique demande une imagination active. Nous pouvons facilement dépenser beaucoup d’énergie à nous inquiéter de problèmes imaginaires, c’est-à-dire qui ne sont pas encore arrivés ou qui n’arriveront peut-être jamais. Les Écritures montrent qu’une telle inquiétude peut mener au découragement, voire à la dépression (Prov. 12:25). Combien il est important de suivre la recommandation de Jésus en ne nous inquiétant pas à l’excès et en traitant les problèmes au jour le jour – TG2016 avril Jésus était tout à fait conscient que les humains imparfaits ont souvent tendance à porter des jugements catégoriques. Il a donc formulé cette prescription : “ Cessez de juger, afin de ne pas être jugés. ” (Mat. 7:1). Remarquez que Jésus n’a pas dit : “ Ne jugez pas ”, mais : “ Cessez de juger. ” Il savait que nombre de ses auditeurs avaient l’habitude de critiquer leurs semblables. Parce qu’ils suivaient des traditions non bibliques, les Pharisiens du Ier siècle jugeaient durement les autres. Les auditeurs de Jésus qui agissaient ainsi étaient exhortés à ‘ cesser de juger ’. Ils devaient plutôt ‘ continuer à libérer ’, autrement dit pardonner les manquements des autres. Est-ce également notre cas ? Si nous avons cette tendance, nous devrions faire tous nos efforts pour changer, afin de ne pas recevoir un jugement défavorable. – TG2008 15/3 p26-27 §5 En Matthieu 7:9-11, il est question de remettre une pierre au lieu de pain. Ces paroles de Jésus ont une portée encore plus grande quand on sait que dans les pays bibliques de l’Antiquité le pain avait la taille et la forme d’une pierre plate et ronde. Certaines espèces de serpents ressemblent à des poissons, et il existe un petit scorpion blanc qui fait penser à un œuf. Mais si un enfant demande du pain, un poisson ou un œuf, quel père lui donnerait une pierre, un serpent ou un scorpion ? - TG1990 15/5 p10 §10 Soyez sur vos gardes, avertit Jésus, avec les faux prophètes qui viennent à vous en vêtements de brebis.” (Mat. 7:15). Il savait que Satan essaierait de diviser et de corrompre ses disciples. C’est pourquoi, dès le début de son ministère, il les mit en garde contre les faux enseignants. D’où viendraient ces faux enseignants? “Du milieu de vous”, a dit l’apôtre Paul vers 56 aux surveillants d’Éphèse. De l’intérieur de la congrégation, en effet, ‘se lèveraient des hommes qui proféreraient des choses tortueuses, afin d’entraîner les disciples à leur suite’. (Actes 20:29, 30.) Ces apostats égoïstes ne se contenteraient pas de faire leurs disciples; ils essaieraient “d’entraîner les disciples”, c’est-à-dire les disciples du Christ. L’apôtre Pierre (vers 64) a prédit aussi la corruption interne et a même décrit de quelle façon ces apostats s’y prendraient: “Il y aura (...) parmi vous de faux enseignants. Ceux-ci introduiront discrètement des sectes destructrices. (...) Par convoitise, ils vous exploiteront avec des paroles artificieuses.” (2 Pierre 2:1, 3). Comme des espions ou des traîtres dans un camp ennemi, les faux enseignants, bien que venant de l’intérieur de la congrégation, feraient pénétrer leurs opinions corruptrices d’une manière secrète ou camouflée. – Livre Prédicateurs (jv) chap4 « Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont des loups rapaces » (Matthieu 7:15) Au Ier siècle, des faux prophètes et des apostats étaient déjà actifs et s’efforçaient d’affaiblir la congrégation chrétienne. Le terme « antichrist » employé par Jean comprenait tous ceux qui répandaient des mensonges et des tromperies religieuses sur Jésus Christ et ses enseignements. Le point de vue de Jéhovah sur ces individus ressort des propos de Paul, qui les qualifie de « fils de destruction ». Qu’en est-il de nos jours ? Les individus et les organisations qui constituent l’antichrist s’opposent toujours au Christ et à ses enseignements. Ils propagent volontairement des mensonges et des idées trompeuses dans le but de rendre obscures l’identité du Père, Jéhovah, et celle de son Fils, Jésus Christ. Nous avons de bonnes raisons de nous méfier de ces mensonges religieux. – TG2015 1/6 De même, a dit Jésus, tout bon arbre produit de beaux fruits, mais tout arbre pourri produit des fruits sans valeur ; un bon arbre ne peut porter des fruits sans valeur, ni un arbre pourri produire de beaux fruits. Tout arbre qui ne produit pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Ainsi donc, c’est à leurs fruits que vous reconnaîtrez ces hommes. ” (Matthieu 7:17-20). Aux fruits que produisent les religions du monde on reconnaît qu’elles sont des ‘ arbres ’ pourris, promis à une destruction prochaine par Jéhovah lors de la grande tribulation – Livre Adorez Dieu (wt) chap13 §12 De nos jours, des centaines de millions de personnes professent le christianisme. Est-ce à dire qu’elles ont adopté le meilleur mode de vie? Certainement pas, car le simple fait de se prétendre chrétien ne prouve rien. D’ailleurs, Jésus a annoncé qu’il dirait à beaucoup de pseudo-chrétiens qui prétendraient le reconnaître comme leur Seigneur: “Je ne vous ai jamais connus! Éloignez-vous de moi, vous qui agissez en hommes qui méprisent la loi.” (Matthieu 7:23). Donc, si nous proclamons que nous sommes chrétiens, il serait bon de nous assurer que notre vie est bien conforme à l’exemple et à l’enseignement que nous a donnés le Fils de Dieu. Cela nous amène à soulever cette question : Que devrait-on observer dans la vie des vrais chrétiens qui puisse apporter la preuve que leur manière de vivre est dès à présent la meilleure qui soit? Il est essentiel de répondre à cette question si l’on veut identifier, parmi tous ceux qui prétendent croire en Jésus Christ, le groupe d’hommes qui représente sa vraie congrégation – Livre bw chap1 § 8 Jésus termine son discours par ces mots : « Celui qui entend les paroles que je viens de dire et les met en pratique sera comme un homme sage qui a construit sa maison sur le roc. Il a plu très fort, il y a eu une inondation, des vents violents ont soufflé, mais la maison ne s’est pas écroulée, car ses fondations étaient posées sur le roc » (Matthieu 7:24, 25). Pourquoi la maison est-elle restée debout ? Parce que l’homme « a creusé profond et a posé les fondations sur le roc » (Luc 6:48). Il ne suffit donc pas d’entendre les paroles de Jésus ; nous devons les mettre en pratique. Qu’en est-il de « celui qui entend les paroles [...] mais ne les met pas en pratique » ? Il est « comme un homme stupide qui a construit sa maison sur le sable » (Matthieu 7:26). La pluie, une inondation et des vents provoqueraient la chute de cette maison - jy chap35
  19. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MATTHIEU 4-5 Mt 4:9 : À quelle tentation Satan a -t-il soumis Jésus ? (nwtsty note d’étude « et il lui dit : “ Toutes ces choses, je te les donnerai si tu tombes et fais un acte d’adoration pour moi. ” » Le verbe grec qui peut être traduit par « adorer » est ici à l’aoriste, ce qui indique une action momentanée. La traduction « fais [...] un acte d’adoration » souligne que le Diable n’a pas demandé à Jésus de lui rendre un culte constant ou continuel, mais d’accomplir « un [seul] acte d’adoration ». nwtsty note d’étude cahier 2018/01 Qu’en est-il de la tentation où Jésus a vu « tous les royaumes du monde » ? La domination du monde a été offerte à Jésus — mais aux conditions du Diable. Jésus comprenait bien que se prosterner devant Satan, c’était commettre un acte d’idolâtrie. Évidemment, il n’a pas vu littéralement tous les royaumes ; aucune montagne littérale ne permet une telle vue. Satan s’est peut-être servi d’une sorte de vision pour les montrer à Jésus, tout comme on se sert d’un projecteur et d’un écran pour montrer des photos de différents endroits de la terre. Toutefois, même s’il s’est servi d’une vision, l’« acte d’adoration » devait être réel, et non imaginaire (Mat. 4:8, 9). On pourrait donc penser que l’incitation à se jeter du parapet du temple impliquait une action réelle, avec des conséquences réelles, ce qui rendait la tentation beaucoup plus sérieuse que si elle était une simple vision.- TG2016 mars Le Diable cherchait très ouvertement à usurper le culte qui revenait de droit à Jéhovah et à pousser Jésus à un acte d’infidélité ! Parce qu’il avait arrêté ses pensées sur le désir d’être adoré, cet esprit autrefois fidèle était devenu Satan le Diable, le tentateur dominé par le péché, avide et foncièrement méchant. À l’inverse, Jésus était résolu à rester fidèle à son Père céleste. En montrant à Jésus tous les royaumes du monde, le Diable lui proposait un pouvoir que jamais encore un humain n’avait détenu. Satan espérait que cette vue susciterait en lui l’ambition et le persuaderait qu’il pouvait devenir le dirigeant politique le plus puissant de la terre. Aujourd’hui, le Diable ne nous propose pas de royaume, mais il s’acharne à corrompre notre cœur par le biais de nos yeux, de nos oreilles et de nos pensées. – TG2008 15/11 Mt 4:23 : Quelles sont les deux activités importantes auxquelles Jésus s’est consacré ? (nwtsty note d’étude). « Alors il se mit à parcourir toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités parmi le peuple. » Enseigner est différent de prêcher en ce que l’enseignant fait davantage que proclamer : il instruit, explique, démontre par des arguments convaincants et apporte des preuves. nwtsty note d’étude cahier 2018/01 Jésus n’a pas seulement prêché, ou proclamé, le Royaume de Dieu à ses contemporains. Il les a aussi enseignés — ce qui implique instruire, expliquer et convaincre par un raisonnement logique. Le Royaume était le thème de son message. Durant tout son ministère, Jésus a enseigné à ses auditeurs ce qu’est le Royaume et ce que celui-ci fera. – TG2011 1/3 Jésus prêchait et enseignait avant tout par amour pour Dieu. Mais Jésus aimait aussi les vérités qu’il enseignait. Il considérait ces vérités comme des trésors inestimables, et il avait à cœur de les transmettre à autrui. Cet élan nous anime nous aussi, nous qui sommes des enseignants, des ‘ instructeurs publics ’. Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? A l’époque de Jésus et de ses disciples, le nom divin figurait bel et bien dans les copies des Écritures, tant dans les manuscrits hébreux que dans les manuscrits grecs. Lorsque Jésus citait les Écritures hébraïques ou en donnait lecture, il utilisait à coup sûr le nom divin, Jéhovah (Mt 4:4, 7, 10 - Dt 8:3 ; 6:16 ; 6:13) – it1 p1249 Jéhovah favorise les humbles, et pas les orgueilleux. Il cache la vérité « aux sages et aux intellectuels », à ceux qui sont sages et instruits aux yeux des hommes et qui, par orgueil, pensent ne pas avoir besoin de son aide. Par contre, il révèle la vérité aux « tout-petits », à ceux qui se tournent vers lui d’un cœur sincère et avec l’humilité d’un enfant. Jésus a lui-même observé les réactions de ces deux catégories de personnes. Beaucoup de chefs religieux, très instruits mais orgueilleux, n’ont pas saisi son enseignement, contrairement à d’humbles pêcheurs (Matthieu 4:18-22) Dans le même temps, des personnes riches et instruites, manifestant une humilité sincère, sont devenues ses disciples. – TG2013 1/1 p9 “ Heureux ceux qui sont conscients de leur pauvreté spirituelle. ” Matthieu 5:3. Jésus a énoncé ici une condition essentielle pour connaître l’accomplissement des promesses de Dieu : admettre notre “ pauvreté spirituelle ” et y remédier. Contrairement aux animaux, nous avons le besoin inné de comprendre le sens et le but de la vie. Seul Jéhovah Dieu peut combler ce besoin, ce qu’il fait par sa Parole. La Bible révèle son dessein pour la terre. Elle nous apprend pourquoi nous existons, pourquoi il y a tant de souffrance et ce que Dieu attend de nous. Pour mener une vie pleine de sens et satisfaisante, il est indispensable de comprendre ces vérités bibliques. Ceux qui prennent le temps d’étudier la Bible et d’appliquer ce qu’ils apprennent sont heureux. Pourquoi ? Parce qu’ils nouent ainsi une relation de confiance avec le Créateur, le “ Dieu heureux ”, Jéhovah - TG2011 1/7 p8 Jéhovah a pris l’initiative de nous témoigner son amour. Il nous fait profiter d’une demeure merveilleuse, la Terre. Il pourvoit à nos besoins physiques et matériels (Matthieu 5:43-48). Et surtout, il comble nos besoins spirituels ! Il nous donne sa Parole, la Bible. De plus, il nous invite à le prier en nous assurant qu’il nous entendra et qu’il nous donnera son esprit saint pour nous aider. Mais par-dessus tout, il a envoyé son Fils, l’être auquel il tenait le plus, pour qu’il devienne notre Rédempteur, afin que nous soyons délivrés du péché et de la mort. Vraiment, Jéhovah a fait preuve d’un amour immense à notre égard – lv chap1§2 DIEU PREND SOIN DE NOUS MATÉRIELLEMENT - « il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et [...] il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » (Mat. 5:45). Quels sont les effets du soleil et de la pluie ? Entre autres, grâce à eux, Jéhovah « comble » les humains « de nourriture et de gaieté » En effet, il veille à ce que la terre produise de la nourriture en abondance. Mais pourquoi tant d’humains souffrent-ils de la faim ? Parce que bien des dirigeants se préoccupent davantage de leur pouvoir et de leurs profits financiers que de la vie des gens. Bientôt, Jéhovah résoudra le problème de l’avidité en remplaçant le système politique actuel par le Royaume céleste, dont son Fils est le Roi. Plus personne n’aura alors faim TG16/6 5:48 — Pouvons-nous réellement être “ parfaits, comme notre Père céleste est parfait ” ? Oui, dans un sens relatif. Jésus était en train de parler de l’amour, et il disait à ses disciples d’imiter Dieu et d’être parfaits, ou complets, dans leur amour (Mat. 5:43-47). Comment cela ? En étendant leur amour à leurs ennemis. - TG2008 15/1 p29 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? On notera que lorsque le Diable a poussé Jésus à transformer des pierres en pains, celui-ci a refusé de se servir de ses pouvoirs pour satisfaire ses désirs (Mat. 4:2-4). Par contre, il s’en est servi pour combler les besoins des autres. Comment pouvons-nous imiter l’altruisme de Jésus ? Il a exhorté les serviteurs de Dieu à avoir « l’habitude de donner » (Luc 6:38). Nous imiterons Jésus en étant généreux, selon nos possibilités, sur les plans matériel et spirituel. – TG2015 15/6 p4§6 Jésus a parfois nourri les gens sur le plan physique, mais, le plus souvent, il les nourrissait sur le plan spirituel. Il a d’ailleurs dit : “ L’homme doit vivre, non pas de pain seul, mais de toute parole qui sort par la bouche de Jéhovah. ” (Mat. 4:4). Nos publications enseignent des vérités bibliques indispensables pour obtenir la vie éternelle. Elles sont bien trop précieuses pour être gaspillées De même que nous devons nous alimenter pour entretenir nos forces physiques, de même il nous faut nous nourrir de la Parole de Dieu pour rester spirituellement vivants - km2009 05 Dans ce monde méchant, nous ne pouvons éviter de voir certaines choses sans valeur. De telles choses ont été imposées même à Jésus. Dans sa troisième tentative pour le détourner de la volonté divine, “ le Diable l’emmena [...] sur une montagne extraordinairement haute et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ”. (Mat. 4:8.) Pourquoi Satan s’y est-il pris ainsi ? Il voulait sans nul doute exploiter l’influence puissante des yeux. En voyant la splendeur de tous les royaumes du monde, Jésus céderait peut-être à un désir d’occuper une position éminente. Comment a-t-il réagi ? Jésus ne s’est pas concentré sur cette offre alléchante. Il n’a pas laissé son cœur nourrir de mauvais désirs. Et il n’a pas eu besoin de réfléchir à la proposition du Diable pour la rejeter. Il a réagi immédiatement. “ Va-t’en, Satan ”, a-t-il ordonné (Mat. 4:10). Jésus est resté concentré sur ses relations avec Jéhovah et a répondu conformément à son but dans la vie : faire la volonté de Dieu. En conséquence, il a réussi à déjouer le piège sournois de Satan. Il y a beaucoup à apprendre de l’exemple de Jésus. Premièrement, personne n’est immunisé contre les tactiques de Satan (Mat. 24:24). Deuxièmement, ce sur quoi nous fixons nos yeux peut renforcer les désirs de notre cœur, bons ou mauvais. Troisièmement, Satan exploitera “ le désir des yeux ” autant qu’il le pourra pour tenter de nous égarer (1 Pierre 5:8). Quatrièmement, nous aussi, nous pouvons nous opposer à Satan, surtout si nous agissons sans tarder – TG2010 15/4 p20 Jésus parlait-il seulement des efforts individuels de ses disciples ou pensait-il à une campagne de prédication organisée ? Puisqu’il serait impossible qu’une seule personne aille vers « toutes les nations », cette œuvre nécessiterait les efforts conjugués d’un grand nombre. C’est ce que Jésus a indiqué lorsqu’il a invité ses disciples à devenir des « pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4:18-22). La pêche à laquelle il faisait allusion n’était pas celle pratiquée par un homme seul utilisant une ligne et un appât, assis sans rien faire, à attendre que le poisson morde. C’était plutôt une pêche au filet, activité nécessitant une main-d’œuvre importante et parfois des efforts coordonnés – TG2016 mai p9§4 QUI EST VRAIMENT HEUREUX ? - Tout le monde a envie d’être heureux. Jésus commence donc son discours en expliquant qui est réellement heureux. Voilà qui doit éveiller l’attention de ses auditeurs ! Mais certaines de ses idées doivent les étonner. (Matthieu 5:3-12). Que veut dire Jésus par « heureux » ? Ce n’est pas être jovial ou gai, comme lorsqu’on s’amuse. Le bonheur véritable est plus profond : il implique le vrai contentement, un sentiment de satisfaction et d’épanouissement. jy chap35 Le Sermon sur la montagne est particulièrement représentatif de l’incomparable sagesse des enseignements de Jésus. Ce discours consigné en Matthieu 5:3–7:27 n’excéderait guère une vingtaine de minutes, il contient plus de 20 citations des Écritures hébraïques et plus de 50 illustrations mais les conseils qu’il renferme sont éternels, aussi valables aujourd’hui qu’au moment où ils ont été donnés. Jésus y a abordé toutes sortes de sujets, depuis les relations avec autrui (5:23-26, 38-42 ; 7:1-5, 12) jusqu’à la pureté morale (5:27-32), en passant par la façon dont on peut donner un sens à sa vie (6:19-24 ; 7:24-27). Mais il ne s’est pas contenté de dire à ses auditeurs ce qu’était une conduite sage ; il le leur a aussi montré en donnant des explications, en les faisant raisonner et en présentant des preuves. - cl chap21 p209 §5 Des endeuillés “ heureux ”- “ Heureux ceux qui sont dans le deuil, puisqu’ils seront consolés. ” (Mat. 5:4). “ Ceux qui sont dans le deuil ” et “ ceux qui sont conscients de leur pauvreté spirituelle ” correspondent au même genre d’individus. Ils sont dans le deuil non pas en ce sens qu’ils se plaignent de leur sort dans la vie, mais plutôt en ce sens qu’ils sont tristes en raison de leur état de pécheurs et des conditions qui résultent de l’imperfection. Pourquoi ces endeuillés sont-ils “ heureux ” ? Parce qu’ils exercent la foi en Dieu et en Christ, et qu’ils sont consolés par les bonnes relations qu’ils entretiennent avec Jéhovah km2013/02 Heureux “ ceux qui sont doux de caractère ” - “ Heureux ceux qui sont doux de caractère, puisqu’ils hériteront de la terre. ” (Mat. 5:5). La “ douceur de caractère ”, qui s’apparente à l’humilité, n’est ni de la faiblesse ni une douceur hypocrite (1 Tim. 6:11). Si nous sommes doux de caractère, nous montrerons notre humilité en accomplissant la volonté de Jéhovah et en acceptant sa direction. Notre douceur de caractère se verra aussi dans la façon dont nous traitons nos compagnons chrétiens et notre prochain – km2013/02 Pourquoi “ ceux qui ont le cœur pur ” sont heureux - “ Heureux ceux qui ont le cœur pur, puisqu’ils verront Dieu. ” (Mat. 5:8). Si nous avons “ le cœur pur ”, notre pureté se verra dans le choix des personnes et des choses auxquelles nous nous attachons, ainsi que dans nos désirs et dans nos mobiles. Nous manifesterons “ l’amour qui vient d’un cœur pur ”. (1 Tim. 1:5.) Étant purs intérieurement, nous ‘ verrons Dieu ’. Cela ne signifie pas forcément que nous le verrons au sens propre, car “ nul homme ne peut [...] voir [Dieu] et pourtant demeurer en vie ”. (Ex. 33:20.) Il est néanmoins possible de ‘ voir Dieu ’ en étudiant la vie de Jésus. En effet, étant donné qu’il reflétait à la perfection la personnalité divine, Jésus a pu dire : “ Qui m’a vu a vu le Père aussi. ” (Jean 14:7-9). D’un autre côté, les adorateurs de Jéhovah sur la terre peuvent ‘ voir Dieu ’ en observant ses actions en leur faveur (Job 42:5). Les chrétiens oints, quant à eux, voient Dieu au plein sens du terme lorsqu’ils sont ressuscités pour la vie spirituelle et qu’ils voient littéralement leur Père céleste. Un cœur pur est moralement et spirituellement saint ; par conséquent, il ne s’attarde pas sur des choses qui sont impures aux yeux de Jéhovah. Si nous avons le cœur pur, nos paroles et nos actes seront marqués par la pureté, et il n’y aura rien d’hypocrite dans notre service pour Jéhovah. – km2013 02 “ Les pacifiques ” deviennent fils de Dieu - “ Heureux les pacifiques, puisqu’ils seront appelés ‘ fils de Dieu ’. ” (Mat. 5:9). “ Les pacifiques ” se reconnaissent à ce qu’ils font et à ce qu’ils ne font pas. Si nous sommes de ceux à qui Jésus pensait, nous ‘ ne rendons pas le mal pour le mal ’. Au contraire, nous ‘ poursuivons toujours ce qui est bon envers les autres ’. Le terme grec rendu par “ pacifiques ” en Matthieu 5:9 signifie littéralement “ faiseurs de paix ”. Pour être du nombre des pacifiques dont parlait Jésus, nous devons travailler à la paix. Les faiseurs de paix ne font rien qui pourrait ‘ séparer les intimes ’. ) Les pacifiques que nous sommes agissent de manière à “ poursuivre la paix avec tous ” Les pacifiques sont heureux car “ ils seront appelés ‘ fils de Dieu ’ ”. Les fidèles chrétiens oints ayant été adoptés par Jéhovah, ils sont “ fils de Dieu ”. À ce titre, ils bénéficient dès maintenant de relations étroites avec Jéhovah parce qu’ils exercent la foi en Christ et adorent d’un cœur complet “ le Dieu d’amour et de paix ” Qu’en est-il des “ autres brebis ” de Jésus, pacifiques elles aussi ? Jésus sera leur “ Père éternel ” pendant son Règne millénaire mais, à la fin de ce règne, il se soumettra à Jéhovah et ces brebis deviendront enfants de Dieu au plein sens du terme – km2013 02 Persécutés mais heureux - “ Heureux ceux qui ont été persécutés à cause de la justice, puisque le royaume des cieux leur appartient. ” (Mat. 5:10). Développant sa pensée, Jésus poursuit : “ Heureux êtes-vous lorsqu’on vous outrage, qu’on vous persécute et qu’on dit mensongèrement contre vous toutes sortes de choses mauvaises, à cause de moi. Réjouissez-vous et bondissez de joie, puisque votre récompense est grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont vécu avant vous. ” — Mat. 5:11, 12 Comme les prophètes de Dieu du passé, les chrétiens s’attendent à ce qu’on les outrage, qu’on les persécute, et qu’on parle mensongèrement contre eux, tout cela “ à cause de la justice ”. Toutefois, notre endurance et notre fidélité face à de telles épreuves nous procurent la satisfaction de plaire à Jéhovah et de l’honorer. Nos souffrances n’entament en rien le plaisir que nous avons à servir Jéhovah, maintenant ou dans l’avenir. Elles ne peuvent gâter le bonheur de régner avec Christ dans le Royaume céleste ou la joie d’être les sujets terrestres de ce Royaume et d’obtenir la vie éternelle. Ces bénédictions sont la preuve de la faveur, de la bienveillance et de la générosité de Dieu. – km2013 02 S’adressant à ses disciples, Jésus dit : « Vous êtes le sel de la terre » (Matthieu 5:13). Ce n’est évidemment pas à prendre au sens littéral. En fait, le sel est un agent conservateur. Une grande quantité de sel est stockée près de l’autel du temple de Dieu, car on s’en sert pour saler les offrandes. Le sel symbolise aussi l’absence de corruption ou de décomposition (Lévitique 2:13 ; Ézéchiel 43:23, 24). Les disciples de Jésus sont le « sel de la terre », car tel un agent conservateur, ils aident les personnes à ne pas tomber dans la corruption morale et spirituelle. Leur message peut ainsi préserver la vie de ceux qui y sont sensibles – Livre Jésus le chemin (jy) chap35 Que votre lumière brille devant les hommes. ” (Mat. 5:16). Par ces mots, Jésus a chargé ses disciples d’étendre les bienfaits de la lumière spirituelle à d’autres : par la prédication (Jésus a consacré temps, énergie et ressources à faire connaître la lumière de la vérité partout où il trouvait des gens), par de belles œuvres (faire briller notre lumière est aussi une action quotidienne, Lorsque nous sommes en public — au travail, à l’école, etc. —, nous nous distinguons par notre conduite chrétienne, ce qui crée des occasions de faire connaître les vérités bibliques par notre comportement . Étant donné les ténèbres spirituelles qui nous entourent, cette lumière n’a jamais été si nécessaire. – km2011 05 Chercher la cause du problème. Jésus avait un fin discernement de la nature humaine. Il a montré comment résoudre les problèmes en remontant jusqu’à leur cause. Témoin les deux exemples suivants. “ Vous avez entendu, a déclaré le Christ, qu’il a été dit à ceux des temps anciens : ‘ Tu ne dois pas assassiner ; mais celui qui commet un meurtre en répondra devant le tribunal. ’ Cependant moi je vous dis que tout homme qui continue d’être en colère contre son frère en répondra devant le tribunal. ” (Matthieu 5:21, 22). Jésus montrait ici que le problème du meurtre ne résidait pas tant dans l’acte violent que dans sa cause profonde : les inclinations que le meurtrier a cultivées dans son cœur. Si les gens ne laissaient pas monter en eux le ressentiment ou la colère, la violence préméditée disparaîtrait. Combien d’effusions de sang seraient évitées si cet enseignement était appliqué Notez comment Jésus a mis le doigt sur la cause d’un autre problème qui occasionne beaucoup de chagrins. Il s’est adressé ainsi à la foule : “ Vous avez entendu qu’il a été dit : ‘ Tu ne dois pas commettre d’adultère. ’ Mais moi je vous dis que tout homme qui continue à regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur. Si donc ton œil droit te fait trébucher, arrache-le et jette-le loin de toi. ” (Matthieu 5:27-29). Jésus enseignait que la racine du problème, c’est ce qui précède la conduite immorale : les désirs immoraux. Celui qui se refuse à ruminer des désirs inconvenants et qui ‘ les arrache ’ de son esprit ne courra pas le risque d’une conduite immorale. – TG2005 15/3 p6 Quand il s’agit de péchés, Jésus s’attaque à la racine du problème. Ainsi, il ne se contente pas de dire : abstenez-vous de toute violence. Il nous recommande de ne pas laisser la colère couver dans notre cœur (Matthieu 5:21,22)). Pour l’adultère, pareillement, il ne se contente pas de l’interdire. Il nous met en garde contre la passion qui naît dans le cœur et qui conduit à l’infidélité. Il nous avertit aussi de ne pas laisser ce que nous regardons éveiller en nous un désir déplacé et exciter notre appétit sexuel (Matthieu 5:27-30). Jésus traite des causes, pas seulement des effets visibles. Il attire l’attention sur l’état d’esprit et les désirs qui donnent naissance aux péchés – cf chap5 p46-55 §11 Jésus donne des conseils sur la façon de réagir quand on nous blesse : « Quand quelqu’un est méchant avec vous, ne vous opposez pas à lui. Mais si on te gifle sur la joue droite, tends aussi l’autre joue » (Matthieu 5:39). Cela ne veut pas dire qu’il est interdit de se défendre ou de protéger sa famille si on nous attaque. Jésus parle d’une gifle. Une gifle n’a pas pour but de blesser gravement ni de tuer, mais d’humilier. Jésus veut dire que si quelqu’un essaie de nous inciter à nous battre ou à la dispute, que ce soit en nous giflant ou en nous insultant, nous ne devons pas riposter. Ce conseil est en accord avec la loi de Dieu sur l’amour du prochain. Jésus recommande donc à ses auditeurs : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. » Il donne ensuite une puissante raison de le faire : « Alors vous serez vraiment les fils de votre Père qui est au ciel, lui qui fait lever le soleil sur les méchants et sur les bons, et qui fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » (Matthieu 5:44, 45). Jésus résume ainsi cette partie de son discours : « Vous devez donc être parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:48). Il ne veut évidemment pas dire que nous pouvons être parfaits au sens absolu. Mais en imitant Dieu, nous pouvons nous élargir dans notre amour, au point d’aimer nos ennemis - Livre Jésus le chemin (jy) chap35 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 8 JANVIER 2018 - MATTHIEU 4-5.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 8 JANVIER 2018 - MATTHIEU 4-5.pdf
  20. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MATTHIEU 1-3 Mt 1:3 : Pourquoi cinq femmes figurent-elles dans une généalogie qui, pour le reste, ne comprend que des hommes ? (nwtsty note d’étude). « Juda devint père de Pérets et de Zérah qu’il eut de Tamar ; Pérets devint père de Hetsrôn ; Hetsrôn devint père de Ram » Tamar : La première des cinq femmes mentionnées dans la généalogie du Messie dressée par Matthieu. Les quatre autres sont Rahab et Ruth, des non-Israélites (v. 5) ; Bethsabée, « la femme d’Urie » (v. 6) ; et Marie (v. 16). Ces femmes figurent dans une généalogie qui pour le reste ne comprend que des hommes, probablement en raison de la façon remarquable dont chacune est devenue une ancêtre de Jésus. Elles sont tenues en haute estime dans la Parole de Dieu Mt 3:11 : Comment savons-nous que le baptême est une immersion complète dans l’eau ? (nwtsty note d’étude). « Pour moi, je vous baptise avec de l’eau à cause de votre repentance ; mais celui qui vient après moi est plus fort que moi, [celui] dont je ne suis pas digne d’enlever les sandales. Celui-là vous baptisera avec de l’esprit saint et avec du feu ». Vous baptise : Ou « vous immerge ». Le mot grec baptizô signifie « immerger, plonger ». D’autres passages bibliques montrent que le baptême est une immersion complète dans l’eau. Un jour, Jean a baptisé des personnes dans la vallée du Jourdain près de Salim « parce qu’il y avait là beaucoup d’eau » (Jean 3:23). Quand Philippe a baptisé l’eunuque éthiopien, tous deux « descendirent dans l’eau » (Ac 8:38). Le même mot grec est employé dans la Septante en 2R 5:14 à propos de Naamân qui « se plongea sept fois » « dans le Jourdain ». Jean choisissait soigneusement l’endroit où il baptisait: là où il y avait beaucoup d’eau [Encadré, page 58] LE BAPTÊME DANS “ UN POINT D’EAU ” Comment procède-t-on au baptême chrétien ? Certains pensent qu’il suffit de verser ou d’asperger de l’eau sur la tête de quelqu’un. Or l’eunuque éthiopien a été baptisé dans “ un point d’eau ”. Le récit précise : “ Ils descendirent tous deux dans l’eau, Philippe et l’eunuque. ” (Actes 8:36, 38). Si verser ou asperger de l’eau avait été la seule chose à faire, l’eunuque n’aurait pas eu besoin d’arrêter son char à un point d’eau. Il aurait eu assez d’une infime quantité d’eau, comme le contenu d’une outre. En fait, il en avait probablement une, puisqu’il voyageait sur “ une route du désert ”. — Actes 8:26. – bt p58 L’immersion totale dans l’eau est un symbole approprié de l’offrande de soi. En s’immergeant, la personne montre qu’elle meurt quant à son ancienne manière de vivre. La sortie de l’eau symbolise le début d’une vie tournée vers l’accomplissement de la volonté de Dieu – TG2006 15/10 Au départ, le baptême chrétien était pratiqué par immersion complète. C’est ce qui ressort du récit biblique relatif au fonctionnaire éthiopien baptisé par Philippe. Ayant appris l’identité du Christ, le fonctionnaire demanda, apercevant un point d’eau : “ Qu’est-ce qui m’empêche d’être immergé ? ” (Actes 8:26-39, Bible de Chouraqui). La racine grecque traduite ici par “ immergé ” est baptizô — qui signifie “ plonger ”, “ submerger ” —, d’où dérive le terme “ baptiser ” ”. Il s’agit donc bien d’une immersion complète. Le fait que le baptême soit assimilé dans la Bible à un enterrement renforce cette idée (Romains 6:4 ; Colossiens 2:12). L’immersion complète est d’ailleurs un symbole approprié du changement radical qui s’opère dans la vie du baptisé : figurément parlant, il meurt quant à son ancienne vie et commence une vie nouvelle au service de Dieu. Dans les tout premiers siècles du christianisme, on pratique l’immersion totale partout où l’on trouve suffisamment d’eau : dans les rivières, la mer ou les bains privés. – RV2007 Septembre p12 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Jéhovah se soucie du bonheur de ses serviteurs pris collectivement. Mais il fait plus encore : il se soucie beaucoup de chacun de ses serviteurs pris individuellement. Par exemple, pendant trois siècles, il s’est occupé de son peuple Israël en le délivrant de ses ennemis au moyen de juges. Dans cette période agitée, il a pourtant remarqué Ruth. C’était une non-Israélite qui avait fait de grands sacrifices pour se convertir au vrai culte. Il l’a récompensée en lui donnant un mari et un enfant. Mais ce n’est pas tout. Quand elle sera ressuscitée, elle découvrira que son fils a fait partie des ancêtres du Messie. Et imagine son émotion en apprenant que le récit de sa vie a été conservé dans un livre de la Bible qui porte son nom ! (Ruth 4:13 ; Mat. 1:5, 16). – TG2017 juin p27 §9 Doit-on adorer Jésus ? Tout petit, il a reçu la visite d’astrologues qui reconnaissaient en lui “ le roi des Juifs ”. Le récit dit que, “ se prosternant, ils lui rendirent hommage qui désigner le respect et l’honneur que l’on témoigne à une autre personne . Matthieu 2:2, 11 Jésus est-il digne d’un tel hommage ? Assurément Sous la direction divine, et grâce à son sacrifice rédempteur, il mettra fin à toute forme de douleur et de tristesse pour le bien de ceux qui se soumettront à sa domination juste. Ne mérite-t-il pas que nous l’honorions, le respections et lui obéissions ? Néanmoins, la Bible montre clairement que l’adoration — au sens de vénération et de respect religieux — ne revient qu’à Dieu. – RV2000 Avril p26 « Voyez ! Il y eut en outre une voix venant des cieux qui disait : ‘ Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai agréé. Matthieu 3:16, 17. Ces paroles pleines de tendresse, prononcées par Jéhovah lui-même, nous en apprennent beaucoup sur le genre de Père qu’il est. Relevons trois expressions qu’il a utilisées quand il s’est adressé à son Fils. Premièrement, en déclarant : “ Celui-ci est mon Fils ”, Jéhovah disait en quelque sorte : ‘ Je suis fier d’être ton Père. ’ Les enfants ont besoin qu’on leur accorde de la valeur et de l’attention, et un père plein de discernement en tient compte. Ils ont aussi besoin de savoir qu’ils sont des membres à part entière de la famille. Imaginez ce qu’a dû ressentir Jésus — même s’il était déjà adulte — lorsque son Père lui a témoigné ainsi son estime ! Deuxièmement, en appelant son Fils “ le bien-aimé ”, Jéhovah a exprimé ouvertement son amour pour Jésus. C’était comme s’il lui disait : ‘ Je t’aime. ’ Un bon père dit à ses enfants qu’il les aime tendrement. Des paroles de ce genre, accompagnées de saines marques d’affection, aident les enfants à s’épanouir. Combien Jésus a dû être touché d’entendre son Père lui exprimer son amour ! Troisièmement, par les mots “ je t’ai agréé ”, Jéhovah manifestait son approbation à son Fils. Il déclarait en somme : ‘ Mon Fils, je suis content de ce que tu as fait. ’ Un père plein d’amour cherche des occasions de faire savoir à ses enfants qu’il apprécie ce qu’ils disent ou font de bien. L’approbation de leurs parents donne de la force et du courage aux enfants. Jésus a assurément dû être encouragé d’entendre qu’il avait l’approbation de son Père Incontestablement, Jéhovah est un Père incomparable – TG2008 1/1 p25 JÉSUS SE SAVAIT AIMÉ ET APPROUVÉ PAR SON PÈRE - « Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai agréé » (Matthieu 3:17). Jéhovah a prononcé ces paroles depuis les cieux lors du baptême de Jésus. Par-là, il montrait publiquement qu’il aimait et qu’il approuvait son Fils. Pas étonnant que Jésus ait affirmé : « Le Père m’aime » ! (Jean 10:17). Sachant tout le bien que son Père pensait de lui, Jésus a eu le courage d’affronter l’opposition et les critiques. Il a su rester maître de ses émotions, même face à la mort (Jean 10:18). La conviction d’être aimé et approuvé par son Père a certainement donné encore plus de sens à sa vie. Sans aucun doute, Jésus a eu une vie pleine de sens. Son exemple nous montre comment donner un sens véritable à notre vie – TG2013 1/4 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? A Joseph, un ange lui est apparu en rêve et lui a dit : “ N’aie pas peur de prendre chez toi Marie ta femme, car ce qui a été engendré en elle est de par l’esprit saint. Elle mettra au monde un fils, et tu devras l’appeler du nom de Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés. ” Joseph a tenu compte de la direction divine et a pris Marie chez lui. — Matthieu 1:20-24. En agissant ainsi, cet homme juste et fidèle a joué un rôle dans l’accomplissement de ce dont Jéhovah avait parlé par l’intermédiaire du prophète Isaïe : “ Voyez ! La jeune fille deviendra bel et bien enceinte, et elle met au monde un fils, et, à coup sûr, elle l’appellera du nom d’Emmanuel. ” (Isaïe 7:14). Joseph était incontestablement un homme spirituel qui accordait de la valeur au privilège de devenir le père adoptif du Messie, en dépit du fait que le fils premier-né de Marie ne serait pas de lui. Quelles leçons pouvons-nous en tirer ? Des leçons d’attachement à Dieu, que nous pourrons appliquer comme suit : 1) Soumettons-nous fidèlement à la volonté exprimée par Dieu et affrontons toutes les épreuves qui en découlent. 2) Donnons la priorité aux valeurs spirituelles, même si cela implique des sacrifices. 3) Éduquons nos enfants en harmonie avec les Écritures. 4) Ne perdons pas espoir pour les membres de notre famille qui ne partagent pas notre foi. 5) Ne nous enorgueillissons pas d’éventuels liens de parenté avec des membres en vue de la congrégation. Ainsi, l’étude des renseignements disponibles sur la famille humaine de Jésus nous rapproche de lui et accroît notre reconnaissance pour le fait que Jéhovah a choisi une famille ordinaire pour prendre soin de lui quand il était enfant. – TG2003 15/12 p5 Qu’est-ce qui montre que Marie était une femme spirituelle ? Marie. Jéhovah l’a choisie pour être la mère de Jésus parce que c’était une jeune femme spirituelle. Sa spiritualité ressort de ce qu’elle a dit quand elle a rendu visite à ses proches, Zacharie et Élisabeth (Luc 1:46-55). Les paroles de Marie prouvent qu’elle aimait profondément la Parole de Dieu et qu’elle connaissait très bien les Écritures hébraïques. Remarquons également que, même après leur mariage, Marie et Joseph n’ont pas eu de relations sexuelles jusqu’à la naissance de Jésus. Cela montre qu’ils accordaient plus d’importance à la mission que Dieu leur avait confiée qu’à leurs désirs personnels (Mat. 1:25). De plus, au cours des années, Marie a observé attentivement ce qui se passait dans la vie de Jésus et elle a gardé « dans son cœur » toutes les paroles de sagesse qu’il prononçait (Luc 2:51). De toute évidence, elle s’intéressait aux prophéties concernant le Messie. Pouvons-nous imiter Marie en mettant la volonté de Dieu en premier dans notre vie ? – TG2018 Février p18-22 §11 Le récit biblique n’indique pas combien d’astrologues “ venus de l’Est ” apportèrent “ or, oliban et myrrhe ” à Jésus enfant. Rien n’appuie la tradition selon laquelle ils étaient trois (Mt 2:1, 11). Étant des astrologues, ils servaient des faux dieux et se laissèrent guider, sciemment ou non, par ce qui leur parut être une “ étoile ” en mouvement. Ils avertirent Hérode que le “ roi des Juifs ” était né, et Hérode chercha alors à faire mourir Jésus. Mais le complot échoua. Jéhovah intervint et se révéla plus puissant que les dieux démons des astrologues ; par conséquent, au lieu de retourner chez Hérode, les astrologues rentrèrent chez eux par un autre chemin après avoir été “ divinement avertis en rêve ”. — Mt 2:2, 12. – it1 Astrologues Les astrologues ont-ils offert des cadeaux à Jésus pour fêter sa naissance ? Non. C’était une coutume courante aux temps bibliques que d’offrir des cadeaux pour présenter ses hommages à un personnage important (1 Rois 10:1, 2, 10, 13 ; Matthieu 2:2, 11). En réalité, les astrologues ne sont pas arrivés la nuit de la naissance de Jésus. Jésus n’était pas un bébé couché dans une crèche ; il était âgé de plusieurs mois et il vivait dans une maison quand ils se sont présentés. Même si la naissance d’un bébé a de tout temps été un événement joyeux, il n’est question dans la Bible d’aucun anniversaire qui ait été célébré en l’honneur d’un serviteur de Dieu – Livre Amour de Dieu (lv) chap13 § 8,9 Le roi Hérode a appris par les astrologues que le « roi des Juifs » était né. Alors il s’est mis en colère et il a voulu tuer le bébé. (Matthieu 2 :1-3,13). Il a donc ordonné de tuer tous les garçons de 0 à 2 ans à Bethléhem et ses environs. (Matthieu 2 :13-18) Jésus a survécu à ce terrible massacre. Mais qu’est-ce que cela nous apprend sur notre ennemi Satan ? Que la vie humaine ne vaut rien pour lui. Il n’a même pas de compassion pour les enfants. C’est vraiment « un lion rugissant ». N’oublions jamais à quel point Satan est cruel – TG2015 15/5 p3-8 § 13 L’expression formée du nom individuel Jésus suivi du titre Christ attire peut-être l’attention sur la personne et ensuite sur le fait qu’il est celui qui devint l’Oint de Jéhovah. Il le devint quand, vers l’âge de 30 ans, il fut baptisé dans l’eau et oint de l’esprit de Jéhovah rendu visible sous la forme d’une colombe qui descendit sur lui (Mt 3:13-17). C’est ce que Pierre expliqua à la Pentecôte : “ Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus ”, rappelant sans doute ce qu’il avait entendu de la bouche même de Jésus qui, le premier, utilisa l’expression “ Jésus Christ ”. (Ac 2:36-38 ; Jn 17:3.) On la retrouve également dans les premiers mots des Écritures grecques chrétiennes. — Mt 1:1. - En revanche, quand il est question de “ Christ Jésus ” au lieu de “ Jésus Christ ”, le titre précédant le nom individuel, c’est la fonction ou la position de Jésus qui est davantage mise en évidence. L’attention est d’abord attirée sur la fonction, et ensuite seulement sur celui qui l’assume - it-1 p446 La première fois qu’il est question de baptême dans la Bible, c’est pour parler de celui que Jean le Baptiste accomplissait (Matthieu 3:1-6). Ceux qui recevaient ce baptême montraient qu’ils s’étaient repentis de leurs péchés. Autrement dit, ils admettaient avoir désobéi à la Loi de Moïse et le regrettaient profondément. Mais Jean a aussi eu le privilège exceptionnel de baptiser Jésus, le Fils parfait de Dieu. Ce baptême avait une signification complètement différente (Matthieu 3:13-17). En effet, Jésus n’avait jamais péché. Il n’avait donc pas besoin de se repentir. En fait, son baptême montrait qu’il était prêt à utiliser sa vie pour faire la volonté de Dieu – TG2018 mars p3-7 § 6 3:16 — En quel sens ‘ les cieux se sont-ils ouverts ’ lors du baptême de Jésus ? Cette expression semble indiquer que les souvenirs de l’existence préhumaine et céleste de Jésus lui sont revenus, à se souvenir de toute sa vie au ciel avec Dieu. Une fois baptisé, Jésus part dans le désert pour réfléchir à ces souvenirs qui lui reviennent RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 1er JANVIER 2018 - MATTHIEU 1-3.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 1er JANVIER 2018 - MATTHIEU 1-3.pdf
  21. JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MALACHIE 1-4 Malachie 1:10 : Pourquoi nos actes d’adoration doivent-ils être motivés par l’amour désintéressé que nous portons à Dieu et à notre prochain ? (w07 15/12 27 § 1). “ Qui même d’entre vous fermera les portes ? Et vous n’allumerez pas mon autel — pour rien. Je n’ai aucun plaisir en vous ”, a dit Jéhovah des armées, “ et je ne prends pas plaisir à l’offrande de votre main. ” Jéhovah ne prenait aucun plaisir aux offrandes des prêtres avides, qui se faisaient payer pour des services aussi simples que fermer les portes ou allumer le feu de l’autel. Veillons donc à ce que nos actes d’adoration, dont le ministère chrétien fait partie, soient motivés par l’amour désintéressé que nous portons à Dieu et à notre prochain, et non par le désir d’obtenir un avantage financier – TG2007 Les prêtres du temps de Malachie étaient égoïstes, sans amour et avides d’argent. Ces prêtres avides exigeaient une rémunération pour le moindre service accompli au temple ! Ils se faisaient payer même pour fermer les portes et allumer le feu sur l’autel ! Il n’est pas étonnant que Jéhovah ne prenait pas plaisir à l’offrande de leur main. L’avidité et l’égoïsme des prêtres pécheurs de la Jérusalem antique nous rappellent peut-être que, d’après la Parole de Dieu, les gens avides n’hériteront pas du Royaume de Dieu (1 Corinthiens 6:9, 10). En réfléchissant au comportement de ces prêtres, qui recherchaient leur intérêt, nous ne sommes que plus admiratifs devant la prédication effectuée dans le monde entier par les Témoins de Jéhovah. Nous accomplissons notre ministère volontairement, sans jamais demander d’argent. - TG2002 1/5 p10-13 § 13,14 Malachie 3:1 : Comment ce verset s’est-il réalisé au Ier siècle et à notre époque ? (w13 15/7 10-11 § 5-6). “ Voyez ! J’envoie mon messager, et il devra frayer un chemin devant moi. Et soudain viendra à Son temple le [vrai] Seigneur que vous cherchez, et le messager de l’alliance en qui vous prenez plaisir. Voyez ! Il viendra à coup sûr ”, a dit Jéhovah des armées » Les évènements qu’évoque l’exemple du blé et de la mauvaise herbe avaient été annoncés des siècles plus tôt dans une prophétie que Jéhovah a inspirée à Malachie (Malachie 3:1-4). Le « messager » qui devait « frayer un chemin » fut Jean le baptiseur (Mat. 11:10, 11). Sa venue en 29 de n. è. annonçait une époque de jugement pour la nation d’Israël. Le second messager fut Jésus. Il a purifié le temple de Jérusalem à deux reprises : au début de son ministère puis vers la fin. Son œuvre de purification a donc duré un certain temps. Et sur une grande échelle, comment la prophétie de Malachie s’est-elle accomplie ? Au cours des décennies précédant 1914, Charles Russell et ses associés ont effectué une œuvre semblable à celle de Jean le baptiseur. Cette œuvre essentielle consistait à rétablir les vérités bibliques. Les Étudiants de la Bible ont enseigné le véritable sens du sacrifice rédempteur du Christ, dévoilé le mensonge de l’enfer de feu et proclamé l’imminence de la fin des temps des Gentils. Toutefois, de nombreux groupes religieux se disaient chrétiens. Une question capitale se posait donc : Qui parmi ces groupes était le blé ? Pour le déterminer, en 1914 Jésus a commencé à inspecter le temple spirituel. Cette inspection et cette œuvre de purification ont donc duré un certain temps : de 1914 jusqu’aux premiers mois de 1919 – TG2013 À l’époque moderne, quand Jéhovah, « le vrai Seigneur », est-il venu inspecter ceux qui le servaient dans la cour terrestre du temple spirituel ? La prophétie indique qu’il viendrait accompagné du « messager de l’alliance », c’est-à-dire du Roi messianique, Jésus Christ. Tout juste intronisé, celui-ci inspecterait et affinerait les serviteurs de Dieu sur terre. Quand se leva le jour du Seigneur, en octobre 1914, il se trouvait encore de vrais chrétiens sur la terre. Il semble que Jéhovah soit venu à son temple spirituel pour le jugement environ trois ans et demi plus tard, soit en 1918, et Jésus, son “ messager de l’alliance ”, l’accompagnait - re31 3:1-3 — À quel moment “ le vrai Seigneur ” et “ le messager de l’alliance ” sont-ils venus au temple, et qui a été envoyé en avant d’eux ? Jéhovah est venu à son temple, au moyen de son représentant, et l’a purifié, le 10 Nisan de l’an 33. Ce jour-là, Jésus est entré dans le temple et a jeté dehors ceux qui y vendaient et y achetaient (Marc 11:15). C’était trois ans et demi après son onction en tant que Roi désigné. Tout porte à croire que, de manière parallèle, trois ans et demi après son accession au trône dans le ciel, Jésus a accompagné Jéhovah au temple spirituel et a constaté que le peuple de Dieu avait besoin d’être purifié. Au Ier siècle, Jean le baptiseur fut envoyé pour préparer les Juifs à la venue de Jésus Christ. À l’époque moderne, un messager a été envoyé à l’avance pour préparer le chemin en attendant que Jéhovah vienne à son temple spirituel. Dès les années 1880, un groupe de personnes étudiant la Bible s’est lancé dans une œuvre d’instruction biblique, afin d’enseigner aux gens sincères nombre des vérités fondamentales de la Parole de Dieu. – TG2007 Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ? Comment le livre de Malachie, écrit il y a plus de 2 400 ans, nous aide-t-il au XXIe siècle à nous préparer en vue du grand et redoutable jour de Jéhovah ? Le premier chapitre attire notre attention sur au moins six points capitaux pour magnifier Jéhovah par l’action de grâces afin d’obtenir sa faveur et la vie éternelle : 1) Jéhovah aime ses serviteurs. 2) Nous devons montrer du respect pour les choses sacrées. 3) Jéhovah s’attend à ce que nous lui donnions le meilleur. 4) Le vrai culte est motivé par un amour désintéressé, non par l’avidité. 5) Le service que Dieu agrée n’est pas une formalité pesante. 6) Chacun de nous doit rendre des comptes à Dieu – TG2002 1/5 p10-13 § 4 Jéhovah aime ses serviteurs - L’amour de Jéhovah ressort des premiers versets du livre de Malachie. Ce livre commence par ces mots : “ Déclaration : La parole de Jéhovah au sujet d’Israël. ” Dieu déclare ensuite : “ Je vous ai aimés. ” Il cite un exemple dans le même verset : “ J’ai aimé Jacob. ” Jacob était un homme qui avait foi en Jéhovah. Avec le temps, Jéhovah a changé son nom en Israël, et il est devenu un ancêtre de la nation d’Israël. C’est parce que Jacob était un homme de foi que Jéhovah l’aimait. Jéhovah aimait également les membres de son peuple qui avaient à son égard le même état d’esprit que Jacob. — Malachie 1:1, 2. Si nous aimons Jéhovah et restons fidèlement attachés à son peuple, nous pouvons tirer consolation de la déclaration qu’on trouve en 1 Samuel 12:22 : “ Jéhovah ne délaissera pas son peuple, à cause de son grand nom. ” Jéhovah aime ses serviteurs et les récompense, au bout du compte, de la vie éternelle ; c’est pourquoi on lit : “ Mets ta confiance en Jéhovah et fais le bien ; réside sur la terre et agis avec fidélité. Délecte-toi également en Jéhovah, et il t’accordera les demandes de ton cœur. ” (Psaume 37:3, 4). - TG2002 1/5 p10-13 § 5,6 Donnons le meilleur à Jéhovah - Les prêtres de Juda qui officiaient au temple de Jérusalem à l’époque de Malachie étaient loin d’offrir à Jéhovah les meilleurs sacrifices. Malachie 1:6-8 déclare en effet : “ ‘ Le fils, lui, honore le père, et le serviteur son grand maître. Si donc je suis un père, où est l’honneur qui m’est dû ? Et si je suis un Grand Maître, où est la crainte de moi ? ’ a dit Jéhovah des armées, à vous, ô prêtres qui méprisez mon nom ! ” “ En quoi avons-nous méprisé ton nom ? ” ont demandé les prêtres. “ En présentant sur mon autel du pain souillé ”, a répondu Jéhovah. “ En quoi t’avons-nous souillé ? ” ont demandé les prêtres. Jéhovah de rétorquer : “ C’est en disant : ‘ La table de Jéhovah est chose méprisable. ’ ” Ces prêtres méprisaient la table de Jéhovah chaque fois qu’ils présentaient un sacrifice défectueux en prétendant : “ Il n’y a rien de mal. ” Jéhovah a alors tenu ce raisonnement concernant leurs sacrifices inacceptables : “ Fais-la [la bête] approcher de ton gouverneur, s’il te plaît. Prendra-t-il plaisir en toi ou t’accueillera-t-il aimablement ? ” Évidemment, leur gouverneur n’aurait pas pris plaisir en un tel don. Combien moins le Souverain de l’univers accepte-t-il des offrandes de mauvaise qualité ! Et les prêtres n’étaient pas les seuls à blâmer. Certes, ils méprisaient Jéhovah en faisant les sacrifices. Mais le peuple était-il irrépréhensible ? Certainement pas. Après tout, n’étaient-ce pas les gens du peuple qui choisissaient des animaux aveugles, boiteux ou malades et qui les apportaient aux prêtres pour qu’ils les sacrifient ? Quel péché ! Donnons le meilleur à Jéhovah ; c’est le moyen de prouver que nous l’aimons. Contrairement aux prêtres rebelles de l’époque de Malachie, l’Organisation de Jéhovah transmet aujourd’hui une instruction fondée sur les Écritures qui nous aide à magnifier Jéhovah par l’action de grâces en remplissant ses exigences – TG2002 1/5 p10-13 § 10-12 Le service qu’on offre à Dieu n’est pas une formalité pesante - Les prêtres dépourvus de foi de la Jérusalem antique considéraient l’offrande de sacrifices comme une cérémonie fatigante. Elle était pour eux un fardeau. Selon Malachie 1:13, Dieu leur a lancé : “ Vous avez dit : ‘ Voyez ! Quelle fatigue ! ’ et vous avez fait qu’on la dédaigne. ” Ces prêtres dédaignaient, méprisaient, les choses sacrées de Dieu. Prions pour ne jamais devenir comme eux. Manifestons toujours, au contraire, l’esprit qui transparaît en 1 Jean 5:3 : “ Voici ce que signifie l’amour de Dieu : que nous observions ses commandements ; et pourtant ses commandements ne sont pas pesants. ” Prenons plaisir à offrir des sacrifices spirituels à Dieu ; ne les considérons jamais comme un fardeau harassant. Suivons ces paroles prophétiques : “ Dites-lui [à Jéhovah], vous tous : ‘ Puisses-tu pardonner la faute ; accepte ce qui est bon, et nous voulons offrir en retour les jeunes taureaux de nos lèvres. ’ ” (Osée 14:2). Cette expression, “ les jeunes taureaux de nos lèvres ”, évoque des sacrifices spirituels, les paroles que nous prononçons pour louer Jéhovah et ses desseins. Hébreux 13:15 déclare : “ Par son intermédiaire [celui de Jésus Christ] offrons toujours à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui font une déclaration publique pour son nom. ” Combien nous sommes heureux que nos sacrifices spirituels ne soient pas de simples formalités, mais des manifestations sincères de notre amour pour Dieu - TG2002 1/5 p10-13 § 15,16 Chacun doit rendre des comptes - Les contemporains de Malachie étaient responsables de leurs actes, tout comme nous le sommes des nôtres. On lit en Malachie 1:14 : “ ‘ Maudit est celui qui agit avec ruse lorsqu’il existe dans son troupeau un mâle [sans défaut], et il fait un vœu et sacrifie à Jéhovah une bête tarée. ’ ” Un homme qui possédait un troupeau disposait d’un ensemble d’animaux, pas d’une seule bête, d’une seule brebis ; il avait donc le choix. Lorsqu’il sélectionnait une bête pour l’offrir en sacrifice, il n’était pas obligé d’en prendre une aveugle, boiteuse ou malade. S’il en prenait une qui avait une tare, ne montrait-il pas qu’il méprisait les sacrifices demandés par Jéhovah ? Un homme qui possédait un troupeau était en mesure de trouver un animal sans défaut. Jéhovah était donc en droit de maudire celui qui agissait avec ruse, celui qui avait un animal qui aurait convenu, mais qui apportait aux prêtres, pour la sacrifier (peut-être en la traînant), une bête aveugle, boiteuse ou malade. Pourtant, nulle part on ne trouve ne serait-ce qu’une allusion à un prêtre qui aurait cité la loi de Dieu et qui aurait expliqué que les animaux tarés étaient inacceptables (Lévitique 22:17-20). N’importe quel individu sensé savait qu’il ne se serait guère attiré les faveurs de son gouverneur s’il s’était avisé de lui remettre un tel don. Or, les Israélites avaient affaire à Jéhovah, le Souverain de l’univers, un personnage infiniment plus éminent que n’importe quel gouverneur humain ! Malachie 1:14 l’explique en ces termes : “ ‘ Je suis un grand Roi ’, a dit Jéhovah des armées, ‘ et mon nom sera redoutable parmi les nations. ’ ” Nous qui sommes des serviteurs fidèles de Dieu, nous attendons avec impatience le jour où le Grand Roi, Jéhovah, sera révéré par tous les humains. À cette époque-là, “ la terre sera remplie de la connaissance de Jéhovah comme les eaux recouvrent la mer ”. (Isaïe 11:9.) En attendant, remplissons de notre mieux les exigences divines en imitant le psalmiste qui a dit : “ Je veux le magnifier par l’action de grâces. ” - TG2002 1/5 p10-13 § 17-19 Suivons les normes de Dieu - Ne pensons pas que les prêtres méritaient d’être compris et pardonnés du fait qu’ils n’étaient que des humains imparfaits, à qui on ne pouvait pas demander de suivre les normes de Dieu. En réalité, les humains peuvent garder les commandements de Jéhovah, car il ne leur demande pas plus qu’ils ne peuvent donner. Probablement quelques prêtres ont-ils suivi les normes de Dieu ; en tout cas, quelqu’un l’a fait par la suite : Jésus, le “ grand prêtre ” par excellence (Héb. 3:1). On pouvait réellement dire de lui : “ La loi de vérité était dans sa bouche, et il ne s’est pas trouvé d’injustice sur ses lèvres. Il a marché avec moi dans la paix et dans la droiture, et nombreux furent ceux qu’il a ramenés de la faute. ” — Malachie 2:6. Pareillement, depuis plus d’un siècle à présent, les frères oints du Christ, ceux qui ont l’espérance céleste, servent en qualité de “ sainte prêtrise, afin d’offrir des sacrifices spirituels, agréés de Dieu ”. (1 Pierre 2:5.) Ils donnent l’exemple pour ce qui est de répandre les vérités bibliques. En apprenant les vérités qu’ils enseignent, n’avez-vous pas constaté que la loi de vérité était dans leur bouche ? Ils ont aidé beaucoup de gens à se détourner de l’erreur sur le plan religieux, si bien qu’actuellement des millions d’humains dans le monde connaissent les vérités bibliques et partagent l’espérance de la vie éternelle. Ces humains ont à leur tour la joie d’enseigner la loi de vérité à des millions de personnes - TG2002 1/5 p10-13 § 8,9 Jéhovah leur dit : “ Apportez tous les dixièmes au magasin, pour qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; et, s’il vous plaît, mettez-moi à l’épreuve à ce propos [...] pour voir si je n’ouvrirai pas pour vous les écluses des cieux et si je ne viderai pas réellement sur vous une bénédiction jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de pénurie. ” — Malachie 3:10. Jéhovah bénit effectivement ceux qui le servent. Comment ? Il les bénit en leur accordant une meilleure compréhension de ses desseins. Il les bénit aussi en leur donnant des résultats incroyables dans la prédication. De nombreux humains sincères viennent pratiquer le vrai culte avec eux. Ils sont “ une grande foule [...] de toutes nations et tribus et peuples et langues [...]. Et sans cesse ils crient d’une voix forte, disant : ‘ Le salut, nous le devons à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau. ’ ” (Révélation 7:9, 10). Cette grande foule s’est manifestée de façon extraordinaire. - TG2002 1/5 p10-13 § 15,16 3:10 — Est-ce qu’apporter “ tous les dixièmes ”, ou la dîme, signifie donner à Jéhovah tout ce que nous avons ? La Loi mosaïque a été abolie en vertu de la mort de Jésus. Par conséquent, payer la dîme n’est pas une exigence chrétienne. Toutefois, cet acte revêt un sens symbolique (Éphésiens 2:15). Il ne signifie pas donner tout ce que nous avons. En effet, le dixième était apporté d’année en année, tandis que nous ne faisons qu’une seule fois l’offrande à Jéhovah de tout ce que nous possédons — au moment où nous lui vouons notre vie et où nous symbolisons ce vœu par le baptême. À partir de ce moment-là, tout ce que nous avons appartient à Jéhovah. Il nous permet néanmoins d’en choisir une part — une dîme symbolique — que nous consacrerons à son service. Celle-ci est fonction de notre situation et de ce que notre cœur nous pousse à faire. Les offrandes que nous apportons à Jéhovah sont notamment le temps, l’énergie et les ressources que nous employons dans la prédication du Royaume et l’œuvre d’enseignement. Elles englobent aussi l’assistance aux réunions chrétiennes, les visites à nos compagnons malades ou âgés et le soutien financier du vrai culte. Ne pas donner à Jéhovah le meilleur de soi-même, c’est se priver de sa bénédiction – TG2007 De nos jours, beaucoup tirent la même conclusion que certains Israélites de l’époque de Malachie : “ Il est bien inutile de servir Dieu, et qu’avons-nous gagné en lui obéissant ? ” (Mal. 3:14, Bible du Semeur). Aveuglés par leurs désirs matérialistes, ils jugent le dessein de Dieu irréalisable et ses lois dépassées. Pour eux, la prédication de la bonne nouvelle est une perte de temps et une source d’irritation. Pour savoir qui les pousse à raisonner ainsi, il faut remonter au jardin d’Éden. C’est Satan qui a persuadé Ève de faire peu de cas non seulement de la vie magnifique que Jéhovah lui avait offerte, mais aussi de Son approbation. Aujourd’hui, c’est encore Satan qui incite les humains à croire qu’ils n’ont rien à gagner à faire la volonté de Dieu. Cependant, Ève et son mari se sont rendu compte que perdre la faveur de Dieu signifiait perdre la vie. Ceux qui suivent leur mauvais exemple en feront bientôt l’amer constat – TG2011 15/2 §18,19 Jéhovah bénit ceux qui le servent. On lit en Malachie 3:16 : “ À cette époque-là ceux qui craignent Jéhovah parlèrent l’un avec l’autre, chacun avec son compagnon, et Jéhovah faisait attention et écoutait. Et un livre de souvenir commença à être écrit devant lui pour ceux qui craignent Jéhovah et pour ceux qui pensent à son nom. ” Depuis l’époque d’Abel, Dieu écrit dans un livre, en quelque sorte, les noms des humains dont il se souviendra pour qu’ils vivent éternellement - TG2002 1/5 p10-13 § 15 3:16. Jéhovah tient figurément parlant un registre de ceux qui le craignent et qui lui sont fidèles. Il se souvient d’eux et les gardera en vie quand il mettra fin au monde méchant de Satan. Ne faiblissons donc pas dans notre détermination à lui rester fidèles. – TG2007 Plus le temps passe, plus le contraste entre les serviteurs fidèles de Jéhovah et les gens appartenant au monde de Satan ressort nettement. Malachie 3:18 a prédit : “ À coup sûr vous verrez de nouveau la distinction entre un juste et un méchant, entre qui sert Dieu et qui ne l’a pas servi. ” L’une des nombreuses différences est que les serviteurs de Jéhovah le servent avec grande joie, entre autres choses en raison de la merveilleuse espérance qu’ils nourrissent. Nous avons confiance dans les promesses de Jéhovah selon lesquelles ses fidèles survivront à son grand jour et entreront dans le monde nouveau. Et même si quelques-uns d’entre nous meurent avant à cause de l’âge, de la maladie ou d’un accident, Jéhovah donne sa parole qu’il les ressuscitera avec la perspective de vivre éternellement. Alors, même si nous avons nos problèmes et nos limites, n’avons-nous pas, en attendant le jour de Jéhovah, toutes les raisons d’être les gens les plus heureux du monde ? TG2002 1/5 p10-13 §19,20 Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ? Montrons du respect pour les choses sacrées - Comme l’indique Malachie 1:2, 3, après avoir dit : “ J’ai aimé Jacob ”, Jéhovah déclare : “ Ésaü, je l’ai haï. ” Pourquoi cette différence ? Jacob magnifiait Jéhovah, mais pas Ésaü, son frère jumeau. Ésaü était également appelé Édom. En Malachie 1:4, le pays d’Édom est qualifié de territoire de la méchanceté, et ses habitants sont condamnés. Le nom Édom (qui signifie “ Rouge ”) a été donné à Ésaü après qu’il a vendu son précieux droit d’aînesse à Jacob contre un mets rouge. “ Ainsi Ésaü méprisa le droit d’aînesse ”, lit-on en Genèse 25:34. L’apôtre Paul a conseillé à ses compagnons dans la foi de veiller à ce “ qu’il n’y ait pas de fornicateur ni d’homme n’ayant aucun respect pour les choses sacrées, comme Ésaü, qui en échange d’un seul plat a donné ses droits de premier-né ”. — Hébreux 12:14-16. Pourquoi Paul a-t-il assimilé les actions d’Ésaü à de la fornication ? Parce que celui qui a l’état d’esprit d’Ésaü risque de ne pas respecter les choses sacrées. Cela peut l’amener à commettre des péchés graves, comme la fornication. Chacun de nous peut donc se demander : ‘ Suis-je parfois tenté de vendre mon héritage chrétien, la vie éternelle, pour quelque chose d’aussi éphémère qu’un plat de lentilles ? Est-ce que, sans m’en rendre compte, je ne mépriserais pas les choses sacrées ? ’ Ésaü était impatient de satisfaire un besoin physique. Il a dit à Jacob : “ Vite, s’il te plaît, donne-moi à avaler de ce rouge. ” (Genèse 25:30). Malheureusement, certains serviteurs de Dieu ont dit en quelque sorte : “ Vite ! Pourquoi attendre un mariage honorable ? ” Ils ont voulu satisfaire à tout prix leurs désirs sexuels, ce qui est devenu leur plat de lentilles. Ne méprisons jamais les choses sacrées en dévalorisant la pureté, l’intégrité et notre héritage spirituel. Au lieu d’imiter Ésaü, soyons comme le fidèle Jacob : entretenons une crainte révérencielle de Dieu en montrant un profond respect pour les choses sacrées. Comment y parviendrons-nous ? En remplissant les exigences divines - TG2002 1/5 p10-13 § 7-9 Des prêtres répréhensibles - Au début du chapitre 2, Jéhovah reproche aux prêtres juifs de s’éloigner de ses voies justes. S’ils ne prenaient pas à cœur ses conseils et ne corrigeaient pas leurs voies, ils en subiraient de graves conséquences. Notez les deux premiers versets : “ ‘ Ce commandement est pour vous, ô prêtres ! Si vous n’écoutez pas et si vous ne prenez pas à cœur de rendre gloire à mon nom ’, a dit Jéhovah des armées, ‘ alors, à coup sûr, j’enverrai sur vous la malédiction et je maudirai vos bénédictions. ’ ” S’ils avaient enseigné au peuple les lois de Dieu et les avaient gardées, les prêtres auraient été bénis. Mais parce qu’ils n’ont pas tenu compte de la volonté divine, c’est une malédiction qui les attendait. Même les bénédictions qu’ils prononçaient s’avéreraient être une malédiction. Pourquoi les prêtres étaient-ils particulièrement répréhensibles ? Le verset 7 l’indique clairement : “ Ce sont les lèvres du prêtre qui doivent garder la connaissance, et c’est la loi qu’on doit chercher de sa bouche ; car il est le messager de Jéhovah des armées. ” Plus de mille ans avant, les lois que Dieu avait données à Israël par l’intermédiaire de Moïse expliquaient que les prêtres étaient chargés ‘ d’enseigner aux fils d’Israël toutes les prescriptions que Jéhovah leur avait dites ’. (Lévitique 10:11.) Malheureusement, le rédacteur de 2 Chroniques 15:3 a rapporté par la suite : “ Ils ont été nombreux les jours où Israël a été sans vrai Dieu, sans prêtre qui enseigne et sans Loi. ” À l’époque de Malachie, au Ve siècle avant notre ère, la situation de la prêtrise était la même. Les prêtres n’enseignaient pas la Loi de Dieu au peuple. Ils méritaient donc que l’on s’en prenne à eux. Regardez les paroles vigoureuses que Jéhovah leur adresse. On lit en Malachie 2:3 : “ Je disperserai des excréments sur vos visages, les excréments de vos fêtes. ” Quelle réprimande ! Les excréments des animaux offerts en sacrifice étaient censés être emportés en dehors du camp et brûlés. Mais Jéhovah leur dit que ces excréments seraient à la place dispersés sur leurs visages. Cela démontre qu’il méprisait et rejetait leurs sacrifices et ceux qui les offraient. Des siècles avant l’époque de Malachie, Jéhovah avait chargé les Lévites de prendre soin du tabernacle (puis du temple) et de son ministère sacré. Ils étaient les enseignants de la nation d’Israël. S’ils s’étaient acquittés de cette mission, eux et la nation auraient bénéficié de la vie et de la paix (Nombres 3:5-8). Mais les Lévites ont perdu la crainte de Dieu qu’ils éprouvaient au départ. En conséquence, Jéhovah leur a dit : “ Vous vous êtes écartés de la voie. Vous en avez fait trébucher un grand nombre dans la loi. Vous avez perverti l’alliance de Lévi [...] vous n’avez pas gardé mes voies. ” (Malachie 2:8, 9). En n’enseignant pas la vérité et par leur mauvais exemple, les prêtres ont entraîné beaucoup d’Israélites dans le mal. Jéhovah avait donc des raisons d’être en colère contre eux. – TG2002 1/5 14-19 § 4-7 Des raisons d’être sur nos gardes - . Nous pourrions passer à côté des leçons sous-entendues en Malachie 2:1-9. Veillons-nous personnellement à ce qu’il ne se trouve pas d’injustice sur nos lèvres ? Par exemple, les membres de notre famille peuvent-ils croire ce que nous disons ? Nos frères et sœurs spirituels dans la congrégation le peuvent-ils ? Il serait facile de prendre l’habitude de tenir des propos exacts, mais tournés de façon à tromper les autres. Quelqu’un pourrait aussi exagérer ou cacher des détails dans le domaine des affaires. Cela échapperait-il à Jéhovah ? Et si nous avions ce genre d’habitudes, accepterait-il les sacrifices de louange de nos lèvres ? Quant aux chrétiens qui ont le privilège d’enseigner la Parole de Dieu dans les congrégations aujourd’hui, Malachie 2:7 les met en garde. On y lit que leurs lèvres “ doivent garder la connaissance, et c’est la loi qu’on doit chercher ” dans leur bouche. Une lourde responsabilité pèse sur leurs épaules, car Jacques 3:1 indique qu’ils ‘ recevront un jugement plus sévère ’. S’ils doivent enseigner avec vigueur et enthousiasme, leur enseignement doit être solidement fondé sur la Parole écrite de Dieu et sur l’instruction que fournit l’organisation de Jéhovah. Ils seront ainsi “ qualifiés pour enseigner les autres ”. Voilà pourquoi il est conseillé à chacun d’entre eux : “ Fais tout ton possible pour te présenter à Dieu comme un homme approuvé, un ouvrier qui n’a à rougir de rien, qui expose correctement la parole de la vérité. ” — 2 Timothée 2:2, 15. Si nous n’y prêtions attention, il pourrait être tentant de glisser nos préférences ou nos opinions personnelles dans notre enseignement. Cela peut être particulièrement tentant si nous sommes enclins à nous fier à nos conclusions même lorsqu’elles contredisent l’enseignement de l’Organisation de Jéhovah. Mais Malachie chapitre 2 est clair : on s’attend à ce que les enseignants de la congrégation s’en tiennent à la connaissance venant de Dieu, et n’énoncent pas des idées personnelles, qui risqueraient de faire trébucher les brebis. Jésus a déclaré : “ Qui fait trébucher un de ces petits qui ont foi en moi, il est plus avantageux pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules de moulin que font tourner les ânes et d’être englouti dans la grande et vaste mer. ” Matthieu 18:6. - TG2002 1/5 14-19 § 10-12 Le mariage avec un non-croyant - À partir du verset 10, Malachie chapitre 2 parle encore plus précisément de la traîtrise. Le prophète s’arrête sur deux comportements liés, à propos desquels il emploie plusieurs fois le verbe “ trahir ”. Remarquez d’abord que Malachie précède ses conseils de ces questions : “ N’est-ce pas un seul père que nous avons tous ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi nous trahissons-nous l’un l’autre, en profanant l’alliance de nos ancêtres ? ” Puis le verset 11 ajoute que la traîtrise des Israélites revenait à profaner “ la sainteté de Jéhovah ”. Que faisaient-ils de si grave ? Ce verset mentionne un de leurs comportements condamnables : ils avaient “ pris possession de la fille d’un dieu étranger, faisant d’elle une épouse ”. En d’autres termes, certains Israélites, qui appartenaient pourtant à une nation vouée à Jéhovah, s’étaient mariés avec des personnes qui ne l’adoraient pas. Le contexte nous aide à comprendre pourquoi c’était grave. Le verset 10 déclare qu’ils avaient le même père. Il n’était pas question de Jacob (dont le nom avait été changé en Israël), ni d’Abraham, ni même d’Adam. Malachie 1:6 révèle que leur “ seul père ” était Jéhovah. Les Israélites entretenaient des relations avec lui ; ils constituaient une partie de l’alliance conclue avec leurs ancêtres. Or, une des lois de cette alliance stipulait : “ Tu ne devras pas t’allier par mariage avec elles. Ta fille, tu ne devras pas la donner à son fils ; et sa fille, tu ne devras pas la prendre pour ton fils. ” Deutéronome 7:3. Certains aujourd’hui se disent peut-être : ‘ Cette personne que j’aime est vraiment remarquable. Elle (ou il) acceptera sûrement le vrai culte. ’ Un tel raisonnement confirme l’avertissement inspiré : “ Traître est le cœur, plus que toute autre chose, et il est extrêmement mauvais. ” (Jérémie 17:9). Ce que Dieu pense des mariages avec des non-croyants est expliqué en Malachie 2:12 : “ Jéhovah retranchera [...] quiconque fait cela. ” Nous sommes donc, nous, chrétiens, encouragés à nous marier “ seulement dans le Seigneur ”. (1 Corinthiens 7:39.) Dans le système chrétien, un croyant n’est pas ‘ retranché ’ parce qu’il se marie avec un non-croyant. Néanmoins, si le non-croyant ne change pas, que deviendra-t-il lorsque, sous peu, Dieu mettra fin au présent système de choses ? - TG2002 1/5 14-19 § 13-15 Causer du tort à son conjoint - Malachie passe à une deuxième sorte de trahison : celle qui consiste à causer du tort à son conjoint, notamment en divorçant sans raison. Le verset 14 du chapitre 2 déclare : “ Jéhovah lui-même a témoigné entre toi et la femme de ta jeunesse, que toi, tu as trahie, bien qu’elle soit ton amie et la femme de ton alliance. ” Étant donné que les maris juifs trahissaient leur femme, l’autel de Jéhovah était ‘ couvert de larmes ’. (Malachie 2:13.) Ces hommes obtenaient le divorce pour des motifs illégitimes ; ils abandonnaient la femme de leur jeunesse, probablement pour se marier à une plus jeune ou à une païenne. Et les prêtres corrompus toléraient cette situation ! Cependant, on lit en Malachie 2:16 : “ ‘ Il a haï le divorce ’, a dit Jéhovah le Dieu d’Israël. ” Par la suite, Jésus a montré que l’immoralité sexuelle est le seul motif de divorce qui autorise le conjoint innocent à se remarier. — Matthieu 19:9. Réfléchissez à certaines des paroles de Malachie, et voyez si elles ne touchent pas le cœur et ne suscitent pas la bonté la plus élémentaire. Il dit : “ Ton amie et la femme de ton alliance. ” Chaque homme concerné s’était marié à une femme de la même religion que lui, à une Israélite, et l’avait choisie pour compagne, pour amie à vie. L’un et l’autre étaient certainement jeunes à ce moment-là. Le temps et l’âge n’auraient pas dû invalider l’alliance qu’ils avaient conclue, leur contrat de mariage. Ces conseils ont tout autant de valeur aujourd’hui. Il est dommage que certains méprisent l’instruction divine de se marier seulement dans le Seigneur. Il est aussi regrettable que certains ne continuent pas à travailler avec amour à garder leur union forte. Ils tentent même de se justifier et adoptent un comportement que Dieu hait en obtenant un divorce contraire aux Écritures afin d’épouser quelqu’un d’autre ! Ces individus ‘ lassent Jéhovah ’. À l’époque de Malachie, ceux qui rejetaient les conseils divins avaient même l’audace de penser que Jéhovah avait tort. Ils déclaraient en somme : “ Où est le Dieu de la justice ? ” Quelle pensée fallacieuse ! Ne tombons pas dans le même piège. Malachie 2:17. Ce qui est rassurant, c’est que selon Malachie certains maris n’avaient pas trahi leur femme. Ils ‘ avaient ce qui restait de l’esprit saint de Dieu ’. (Verset 15.) Par bonheur, l’Organisation de Dieu aujourd’hui est remplie d’hommes qui ‘ assignent de l’honneur ’ à leur femme (1 Pierre 3:7). Ces maris ne causent pas de tort à leur femme, ni physiquement ni verbalement, ne la soumettent pas à des pratiques sexuelles dégradantes et ne la déshonorent pas en flirtant avec d’autres femmes ou en s’abreuvant de pornographie. L’Organisation de Jéhovah compte aussi de nombreuses chrétiennes qui sont fidèles à Dieu et à ses lois. Ces hommes et ces femmes savent ce que Dieu hait, et ils pensent et agissent en conséquence. Continuez de suivre leur exemple en ‘ obéissant à Dieu, en sa qualité de chef ’, et vous recevrez son esprit saint. - TG2002 1/5 14-19 § 16-19 Des événements impressionnants qui auront lieu dans un avenir proche toucheront tous les habitants de la terre. On lit en Malachie 4:1 : “ ‘ Voici que vient le jour qui est brûlant comme le four ; oui, tous les présomptueux et tous ceux qui pratiquent la méchanceté deviendront comme du chaume. Oui, le jour qui vient les dévorera ’, a dit Jéhovah des armées, ‘ si bien qu’il ne leur laissera ni racine ni branche. ’ ” Quelle sera l’étendue de la destruction du présent système de choses méchant ? Le système sera comme les racines d’un arbre qu’on détruit entièrement de sorte que l’arbre ne poussera jamais plus. – TG2002 1/5 p19-22 Après avoir prédit ce que le jour de Jéhovah fera au monde de Satan, Malachie 4:2 rapporte ces paroles de Jéhovah : “ Pour vous qui craignez mon nom se lèvera à coup sûr le soleil de la justice, avec la guérison dans ses ailes ; oui, vous sortirez et vous frapperez le sol de vos pieds comme des veaux engraissés. ” “ Le soleil de la justice ” est Jésus Christ. Il est “ la lumière [spirituelle] du monde ”. (Jean 8:12.) Jésus se lève avec la guérison, d’abord la guérison spirituelle, qui s’opère déjà aujourd’hui, puis la guérison physique totale, dans le monde nouveau. Comme le dit Jéhovah, ceux qui seront guéris ‘ sortiront et frapperont le sol de leurs pieds comme des veaux engraissés ’ qui sont excités et heureux de ne plus être enfermés. TG2002 1/5 p19-22 § 5 Qu’en est-il des gens qui ne tiennent pas compte des exigences de Jéhovah ? On lit en Malachie 4:3 : “ ‘ Vous [les serviteurs de Dieu] foulerez aux pieds les méchants, car ils deviendront comme de la poudre sous la plante de vos pieds, au jour où j’agirai ’, a dit Jéhovah des armées. ” Les adorateurs humains de Dieu ne participeront pas à la destruction du monde de Satan. Au sens figuré, ils ‘ foulent aux pieds les méchants ’ en participant à la célébration de la victoire qui suit le jour de Jéhovah. Une grande célébration a suivi la destruction des armées de Pharaon dans la mer Rouge (Exode 15:1-21). Pareillement, la suppression de Satan et de son monde lors de la grande tribulation sera suivie d’une célébration de victoire. Les survivants fidèles du jour de Jéhovah s’écrieront : “ Soyons dans la joie et réjouissons-nous en son salut. ” (Isaïe 25:9). Quelle allégresse éprouveront ceux qui verront alors la souveraineté de Jéhovah justifiée et la terre purifiée pour être habitée dans la paix ! - TG2002 1/5 p19-22 § 6 4:3 — En quel sens les adorateurs de Jéhovah ‘ fouleront-ils aux pieds les méchants ’ ? Le peuple de Dieu sur la terre ne va pas littéralement ‘ fouler aux pieds les méchants ’, c’est-à-dire prendre part à l’exécution du jugement divin. En revanche, on a tout lieu de penser que les serviteurs de Dieu le feront de façon figurée, en participant de tout cœur à la célébration de la victoire qui suivra la destruction du monde de Satan. – TG2007 Les humains qui servent Jéhovah, contrairement à ceux qui ne le servent pas, ont son approbation. Il en allait de même à l’époque où Malachie a écrit son livre. En 537, un reste d’Israël avait été rétabli après 70 ans de captivité à Babylone. Mais au cours du siècle suivant, la nation restaurée était retombée dans l’apostasie et la méchanceté. La plupart des Israélites déshonoraient le nom de Jéhovah, bafouaient ses lois justes, souillaient le temple en y apportant pour les sacrifier des animaux aveugles, boiteux et malades et divorçaient d’avec la femme de leur jeunesse. C’est pourquoi Jéhovah leur a dit : “ Je m’approcherai de vous pour le jugement, et je deviendrai un témoin prompt contre les sorciers, et contre les adultères, et contre ceux qui font de faux serments, et contre ceux qui agissent frauduleusement avec le salaire du travailleur salarié, avec la veuve et avec l’orphelin de père, et contre ceux qui repoussent le résident étranger, tandis qu’ils ne m’ont pas craint [...]. Car je suis Jéhovah ; je n’ai pas changé. ” (Malachie 3:5, 6). Néanmoins, Jéhovah a lancé une invitation à tous ceux qui se détourneraient de leurs voies mauvaises : “ Revenez vers moi, et vraiment je reviendrai vers vous. ” — Malachie 3:7. - TG2002 1/5 p19-22 § 7,8 Malachie 4:5, Jéhovah a déclaré : “ Voyez ! Je vous envoie Élie le prophète avant la venue du grand et redoutable jour de Jéhovah. ” Cette prophétie a eu un premier accomplissement dans l’œuvre de Jean le baptiseur, qu’Elie préfigurait. Jean a effectué une œuvre semblable à celle d’Elie en baptisant les Juifs qui s’étaient repentis de leurs péchés contre l’alliance de la Loi. Plus important encore, Jean était le précurseur du Messie. Cependant, l’œuvre de Jean ne constituait qu’un premier accomplissement de la prophétie de Malachie. Car s’il a comparé Jean à un deuxième Elie, Jésus a indiqué qu’aurait lieu une autre œuvre comme celle d’“ Elie ”. — Matthieu 17:11, 12. La prophétie de Malachie révélait que cette grande œuvre d’Elie serait effectuée avant le “ grand et redoutable jour de Jéhovah ”. Ce jour se terminera par la guerre très proche du grand jour de Dieu le Tout-Puissant, à Har-maguédon. Cela signifie que la fin de l’actuel système de choses méchant et le Règne millénaire du Royaume céleste de Dieu gouverné par Jésus Christ intronisé seront précédés par une œuvre correspondant à l’activité d’Elie. Conformément à la prophétie, avant que Jéhovah ne détruise le présent système méchant, la classe moderne d’Elie, soutenue par des millions d’autres chrétiens qui ont l’espérance terrestre, accomplit avec enthousiasme l’œuvre qui consiste à rétablir le culte pur, à exalter le nom de Jéhovah et à enseigner les vérités bibliques aux brebis. - TG2002 1/5 p19-22 § 13,14 4:5, 6 — Qui “ Elie le prophète ” représente-t-il ? Selon la prophétie, “ Elie ” devait accomplir une œuvre de rétablissement : il devait préparer le cœur du peuple. Au Ier siècle, Jésus Christ a affirmé que Jean le baptiseur était cet “ Elie ” annoncé (Matthieu 11:12-14 ; Marc 9:11-13). Son pendant moderne a été envoyé “ avant la venue du grand et redoutable jour de Jéhovah ”. Aujourd’hui, Elie ne correspond à nul autre qu’à “ l’esclave fidèle et avisé ”. (Matthieu 24:45.) Cette classe de chrétiens oints s’investit diligemment dans l’œuvre de rétablissement spirituel. – TG2007 2:2 — De quelle façon Jéhovah a-t-il “ maudit [les] bénédictions ” des prêtres rebelles ? Dieu a fait en sorte que les bénédictions que réclamaient ces prêtres s’avèrent être des malédictions. – TG2007 15/12 p27 2:3 — En quel sens Dieu ‘ disperserait-il des excréments ’ sur le visage des prêtres ? D’après la Loi, les excréments des animaux offerts en sacrifice devaient être emportés en dehors du camp et brûlés (Lévitique 16:27). En déclarant qu’il disperserait des excréments sur le visage des prêtres, Jéhovah montrait qu’il rejetait leurs sacrifices et qu’il méprisait ceux qui les offraient. 2:10, 11. Jéhovah attend de ses adorateurs qu’ils prennent au sérieux la recommandation de se marier “ seulement dans le Seigneur ”. — 1 Corinthiens 7:39. 2:13 — De quelles larmes l’autel de Jéhovah a-t-il été couvert ? Des larmes de femmes venues au temple-sanctuaire pour épancher leur cœur devant Jéhovah. Qu’est-ce qui leur causait tant de peine ? Leurs maris, des Juifs, avaient obtenu le divorce pour des motifs illégitimes et les avaient abandonnées afin, semble-t-il, de se marier avec des femmes étrangères plus jeunes. 4:4 — Pourquoi devrions-nous nous ‘ souvenir de la loi de Moïse ’ ? Les chrétiens ne sont pas sous la Loi. Toutefois, celle-ci était “ une ombre des bonnes choses à venir ”. (Hébreux 10:1.) Aussi, l’examiner nous permet-il de constater de quelle façon s’accomplit ce qui y est écrit (Luc 24:44, 45). En outre, cette Loi contient “ les représentations typiques des choses qui sont dans les cieux ”. L’étudier est donc indispensable pour bien comprendre les enseignements chrétiens et la conduite qui s’y rattache. — Hébreux 9:23. RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - Réunion du 25 au 31 décembre 2017 - MALACHIE 1-4.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - Réunion du 25 au 31 décembre 2017 - MALACHIE 1-4.pdf
  22. La manière dont l’esclave fidèle et avisé a utilisé des “autres brebis” à des positions de responsabilité fut prophétisée en Zacharie 9:6, 7. On y lit: “Assurément je retrancherai l’orgueil des Philistins. Et j’enlèverai de sa bouche ses choses souillées de sang et d’entre ses dents ses choses immondes, et, à coup sûr, lui aussi restera pour notre Dieu; et il devra devenir comme un cheik en Juda, et Écron, comme le Jébusite.” Les Philistins étaient les ennemis jurés du peuple de Jéhovah, tout comme l’est aujourd’hui le monde de Satan (1 Jean 5:19). De même que les Philistins en tant que peuple ont finalement été anéantis, de même le monde actuel, avec ses composantes religieuses, politiques et commerciales, essuiera prochainement la fureur destructrice de Jéhovah. Toutefois, conformément aux paroles de Zacharie, certains Philistins ont réformé leur cœur, et cela préfigurait qu’à notre époque, certaines personnes faisant partie du monde reviendraient de leur inimitié contre Jéhovah. Ils abandonneraient l’idolâtrie religieuse et ses rites détestables, ses sacrifices répugnants, et se purifieraient aux yeux de Jéhovah. De nos jours, de tels “Philistins” amendés se trouvent dans la grande foule. TG1995 1/7 p22-23 §10,11 Dans un avenir proche, l’hostilité de la majorité des peuples de la terre atteindra son paroxysme alors qu’ils se rassembleront pour la dernière fois en vue de faire la guerre à Jérusalem, c’est-à-dire aux représentants terrestres de la Jérusalem céleste. Jéhovah entrera alors en action. En qualité de Dieu guerrier, il “ sortira et fera la guerre contre ces nations ” qui auront osé se livrer à cette attaque. — Zacharie 14:2, 3. – TG1996 1/7 22 §10 Zacharie a fait allusion à la destruction de Babylone la Grande, qui sera suivie de la guerre d’Harmaguédon. Il déclare : “ Vraiment cela deviendra un jour unique qui est connu comme appartenant à Jéhovah. Il ne sera pas jour, et il ne sera pas nuit ; oui, il arrivera qu’au temps du soir il y aura de la lumière. ” Oui, le jour de Jéhovah sera vraiment sombre et froid pour ses ennemis sur la terre ! Mais pour ses fidèles adorateurs, ce sera une période de lumière et de faveur. Zacharie a également décrit de quelle façon toutes choses dans le monde nouveau proclameront la sainteté de Jéhovah. Le vrai culte dans le grand temple spirituel de Dieu sera la seule forme de culte sur terre (Zacharie 14:7, 16-19). Quelle garantie ! Nous connaîtrons la réalisation de ce qui était annoncé et verrons la justification de la souveraineté de Jéhovah. Ce jour appartenant à Jéhovah sera incomparable ! - TG2006 15/4 29 §18 RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - Réunion du 18 au 24 décembre 2017 -ZACHARIE 9-14.docx RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - Réunion du 18 au 24 décembre 2017 -ZACHARIE 9-14.pdf
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