Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Genèse 34-35 - Semaine du 27 Avril 2020

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Recherchons des perles spirituelles (10 min) : Genèse 34-35

Genèse 35:8 : Qui était Déborah, et que pouvons-nous apprendre de son exemple ? (it-1 603 § 9).

« Plus tard, Déborah, la nourrice de Rébecca, mourut. Elle fut enterrée près de Béthel, sous un chêne qu’on appela Alôn-Bakouth. »

Nourrice de Rébecca. Quand Rébecca quitta la maisonnée de son père, Bethouël, pour se rendre en Palestine et épouser Isaac, Déborah l’accompagna (Gn 24:59). Après avoir servi des années dans la maisonnée d’Isaac, Déborah fit partie de la maisonnée de Jacob, peut-être après la mort de Rébecca. Apparemment quelque 125 ans après le mariage de Rébecca et d’Isaac, Déborah mourut et fut enterrée sous un grand arbre à Béthel. Le nom donné à cet arbre (Allôn-Bakouth, ce qui veut dire “ Gros Arbre des Pleurs ”) indique combien cette femme était devenue chère à Jacob et à sa famille. - it-1p603 § 9

Dans la Bible, deux femmes portent le nom Débora (qui signifie “ Abeille ”) : la nourrice de Rébecca (Gn 35:8) et la prophétesse qui aida le juge Baraq à vaincre le roi cananéen Yabîn. — Jg 4:4.

Dans l’Antiquité, il y avait deux sortes de nourrices :

La “ nourrice ” proprement dite Gn 35:8 allaitait un petit enfant à la place de sa mère. Débora fut ainsi la nourrice de Rébecca, mais devint plus tard sa servante ou tutrice, et demeura au service de la famille même après la mort de sa maîtresse.

L’autre genre de nourrice pouvait être un homme ou une femme. C’était une personne, de l’un ou l’autre sexe, qui prenait soin d’enfants, de malades ou de personnes âgées. Naomi, dans sa vieillesse, fut la nourrice, ou tutrice, de son petit-fils Obed.  – it-2 Nourrice

Genèse 35:22-26 : Comment savons-nous que, pour faire partie de la lignée menant au Messie, il ne fallait pas obligatoirement avoir le droit de fils aîné ? (w17.12 14).

« Un jour, alors qu’Israël campait dans ce pays, Ruben coucha avec Bila, la concubine de son père, et Israël l’apprit. Jacob eut 12 fils. De Léa, il eut Ruben, son premier-né, puis Siméon, Lévi, Juda, Issachar et Zabulon.  De Rachel, il eut Joseph et Benjamin. De Bila, la servante de Rachel, il eut Dan et Nephtali. De Zilpa, la servante de Léa, il eut Gad et Aser. Ce sont là les fils de Jacob qui lui naquirent en Padân-Aram. »

C’est ce que nous avons parfois laissé entendre. Cela semblait en accord avec ce que nous lisons en Hébreux 12:16. Ce verset dit qu’Ésaü n’a eu « aucun respect pour les choses sacrées » et qu’« en échange d’un seul plat », il « a donné ses droits de premier-né » à Jacob. Cela semblait indiquer que, parce qu’il avait reçu les « droits de premier-né », Jacob remplissait les conditions pour devenir un ancêtre du Messie.

Cependant, une analyse de plusieurs récits bibliques révèle que ce n’était pas nécessaire d’être un fils premier-né pour être un ancêtre du Messie. Voyons quelques exemples :

Le fils premier-né que Jacob (Israël) a eu de Léa était Ruben. Plus tard, le premier fils qu’il a eu de Rachel était Joseph. Mais par la suite, Ruben ayant mal agi, le droit de premier-né a été donné à Joseph

Pourtant, ni Ruben ni Joseph n’a été un ancêtre du Messie. C’est Juda, le quatrième fils que Jacob a eu de Léa, qui l’a été (Gen. 49:10). - w17.12 14

Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

Dina a payé cher une mauvaise habitude. Elle “ avait l’habitude de sortir pour voir les filles du pays ”, qui n’adoraient pas Jéhovah (Genèse 34:1). Cette habitude, en apparence innocente, a eu de graves conséquences. D’abord, Dina a été violée par Sichem, un jeune homme pourtant considéré comme “ le plus honorable de toute la maison de son père ”. Quand elle a rencontré Sichem, Dina n’avait probablement pas l’intention d’avoir des relations sexuelles avec lui. Lui, par contre, a fait ce que la plupart des Cananéens estimaient tout à fait naturel de faire quand ils éprouvaient une excitation sexuelle. Peut-être Dina a-t-elle voulu se défendre au dernier moment, mais elle n’était pas de taille à lui résister, car il “ la prit ” et “ la viola ”. Il semble qu’ensuite Sichem “ tomba amoureux ” de Dina, mais le mal était fait. Ensuite, deux de ses frères, pour la venger, ont tué tous les mâles d’une ville entière. Un vrai désastre ! Pourquoi Dina est-elle allée au-devant du danger en fréquentant les Cananéens immoraux ? Peut-être ressentait-elle le besoin d’avoir des amies de son âge. Peut-être était-elle aussi têtue et indépendante que certains de ses frères. Et Dina n’a pas été la seule à souffrir de ce drame. Son choix de fréquenter des gens peu recommandables a finalement attiré le scandale et le déshonneur sur toute sa famille - Genèse 34:19, 25-29.

Les gens que nous côtoyons peuvent  nous amener à prendre des habitudes, bonnes ou mauvaises. Les bonnes habitudes sont contagieuses, tout comme les mauvaises... De même que “ les mauvaises compagnies ruinent les habitudes utiles ”, les bonnes compagnies peuvent nous donner l’exemple de bonnes habitudes à prendre. – TG2001  1/8 p20

34:1, 30. Les malheurs qui ont “ attiré l’ostracisme ” sur Jacob tiennent au fait que Dina s’était liée d’amitié avec des personnes qui n’aimaient pas Jéhovah. Faisons donc preuve de sagesse dans le choix de nos fréquentations. – TG2004  15/1 p28

La Bible nous conseille plus d’une fois de dompter notre colère. Elle contient également des exemples montrant ce qui peut arriver selon qu’on se maîtrise ou non. Considérons le récit où Siméon et Lévi, fils de Jacob, se vengèrent de Sichem, qui avait violé Dina, leur sœur. Ils “ se sentirent offensés et entrèrent dans une grande colère ”. (Gen. 34:7.) Ils se rendirent à Sichem, massacrèrent tous les hommes, et leurs frères pillèrent la ville et emmenèrent captifs femmes et enfants. Ils vengeaient leur sœur, mais sans doute agissaient-ils aussi par orgueil, pour ne pas perdre la face. À leurs yeux, le Cananéen les avait insultés, eux et leur père. Qu’a pourtant pensé Jacob de leur conduite ?

Le drame qu’a vécu Dina a certainement plongé Jacob dans l’affliction. Il n’en a pas moins condamné la réaction vengeresse de ses fils. Voulant se justifier, ces derniers ont insisté : “ Devait-on traiter notre sœur comme une prostituée ? ” (Gen. 34:31). Toutefois, l’affaire n’était pas close, car Jéhovah était mécontent. Des années plus tard le patriarche a prédit que, à cause de l’intervention brutale, cruelle, des deux frères, leurs descendants seraient dispersés parmi les tribus d’Israël. De toute évidence, leur colère incontrôlée leur a valu la défaveur de leur père et de Dieu.

Ce qui s’est passé avec Siméon et Lévi prouve de façon indéniable que Jéhovah s’oppose à tout déchaînement de colère et à la violence, et qu’il bénit les efforts déployés en faveur de la paix – TG2010  15/6 p16-17 §7,8

Dieu ordonna à Jacob de quitter Sichem pour descendre à Béthel. Jacob obéit, mais avant de partir il veilla à ce que sa maisonnée se purifie, de se défaire de tous leurs dieux étrangers, ainsi que des boucles d’oreilles qu’on portait peut-être comme des amulettes. puis il enfouit les idoles qui lui furent remises (Gn 35:2-4). Peut-être s’en débarrassa-t-il de cette façon pour qu’aucun membre de sa maisonnée ne réutilise le métal en lui attribuant une valeur particulière en raison de son ancien emploi idolâtrique. Le récit ne précise pas si Jacob fondit ou brisa les images au préalable. - it-1 p1165

Quand Jéhovah a demandé à Jacob d’aller à Béthel construire un autel, Jacob n’a pas hésité. D’abord, il a dit à sa famille : « Débarrassez-vous des dieux étrangers qui sont parmi vous, purifiez-vous. » Puis il a fidèlement suivi les instructions qu’il avait reçues (Gen. 35:1-7).

Jacob a construit plusieurs autels en Terre promise. Le destinataire de son culte a toujours été Jéhovah (Gen. 35:14). La qualité de ses sacrifices, la façon dont il adorait Dieu et les mobiles qui l’animaient étaient si remarquables que la Bible le qualifie d’« irréprochable », un terme qui décrit les hommes et les femmes que Dieu approuvait. Par la façon dont il a mené sa vie, Jacob a laissé un exemple admirable à Israël, la nation qui allait descendre de lui (Gen. 35:9-12).

Que nous apprennent ces patriarches sur le culte pur ? Comme eux, nous sommes entourés de personnes, peut-être même de membres de notre famille, dont l’influence pourrait affaiblir notre attachement à Jéhovah. Pour résister à cette influence, nous devons acquérir une foi profonde en Jéhovah et être convaincus que ses normes justes sont les meilleures. Nous manifestons cette foi en obéissant à Jéhovah et en lui consacrant notre temps, notre énergie et nos ressources – rr chap2 p15 §19§21