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Perles spirituelles - Semaine du 25 Avril 2022 - 1 Samuel 25-26


misette

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Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 25-26

1 Samuel 25:18, 19 : Pourquoi peut-on dire qu’Abigaïl ne s’est pas rebellée contre l’autorité légitime de son mari ? (ia 79 § 16).

« Alors Abigaïl se dépêcha de prendre 200 pains, 2 grandes jarres de vin, 5 moutons prêts à cuire, 5 séas de céréales grillées, 100 gâteaux de raisins secs et 200 gâteaux de figues sèches, et elle mit le tout sur des ânes. 19 Puis elle dit à ses serviteurs : « Partez devant. Je vous suivrai. » Mais elle ne dit rien à son mari, Nabal. »

Cela signifie-t-il qu’elle se rebelle contre l’autorité légitime de son mari ? Non. Rappelle-toi qu’il a été extrêmement désagréable envers un serviteur choisi par Jéhovah, ce qui risque de coûter la vie à de nombreux innocents. Si elle ne fait rien, elle risque de partager la faute de son conjoint. Elle doit faire passer la soumission à Dieu avant la soumission à son mari. - ia 79 § 16

Qui était Abigaïl ? C’était la femme d’un homme riche mais dur appelé Nabal. Abigaïl, elle, était intelligente et humble. De plus, elle était belle aussi bien sur le plan physique que sur le plan spirituel.

Qu’a-t-elle fait ? Abigaïl a agi avec sagesse et discernement pour éviter un grand malheur. Nabal et elle vivaient dans la région où David, le futur roi d’Israël, se cachait alors qu’il vivait en fugitif. Pendant tout le temps où David et ses hommes s’étaient trouvés dans cette région, ils avaient protégé les troupeaux de moutons de Nabal contre les voleurs. Mais quand David a envoyé des messagers demander de la nourriture à Nabal, celui-ci a refusé avec insolence. David était furieux ! Il s’est donc mis en route avec ses hommes dans l’intention de tuer Nabal et tous les hommes qui travaillaient pour lui

Quand on lui a raconté ce que son mari avait fait, Abigaïl a rapidement agi. Elle a donné à ses serviteurs de la nourriture à apporter à David et à ses hommes, et elle-même s’est déplacée pour supplier David de les épargner (1 Samuel 25:14-19, 24-31). En voyant ce qu’elle avait apporté, en observant son humilité et en entendant son conseil plein de sagesse, David a compris que Dieu avait utilisé Abigaïl pour éviter une tragédie (1 Samuel 25:32, 33). Peu après cela, Nabal est mort et Abigaïl est devenue la femme de David

Qu’apprenons-nous d’Abigaïl ? Même si elle était riche et belle, Abigaïl avait un point de vue équilibré sur elle-même. Pour préserver la paix, elle a été prête à s’excuser de quelque chose dont elle n’était pas responsable. Elle a su gérer calmement une situation tendue, et elle l’a fait avec tact, courage et intelligence. - ijwbq

Quand Abigaïl apprit ce qui s’était passé de la bouche d’un serviteur troublé, elle démontra sa sagesse et son discernement en rassemblant immédiatement de grandes quantités de nourriture et de grain, et en envoyant ses serviteurs chargés de ces vivres en avant d’elle, comme l’avait fait Jacob lorsqu’il s’apprêtait à rencontrer Ésaü (Gn 32:13-20). Sans rien dire à son mari, Nabal, qui était un personnage dur, un vaurien, un insensé, un riche propriétaire, elle partit à la rencontre de David et lui adressa une longue et fervente supplication pleine de sagesse, de bon sens, ainsi que de respect et d’humilité. Elle le convainquit que les paroles insensées de son mari ne justifiaient pas de verser injustement le sang, ni de manquer de confiance dans le pouvoir de Jéhovah de régler lui-même cette affaire avec droiture. David remercia Dieu pour l’intervention rapide de cette femme avisée. Par la suite, Abigaïl devint la femme de David — it-1 Abigaïl - TG2014  15/8

Abigaïl était une autre femme courageuse qui espérait en Dieu. Elle “ était bien quant à la prudence ”, mais Nabal, son mari, “ était dur et mauvais quant à ses façons d’agir ” qui ne respectait pas les principes divins. Lorsque Nabal refusa de venir en aide à David et à ses hommes, ces derniers se munirent de leurs armes et se préparèrent à anéantir Nabal et toute sa maisonnée. Mais Abigaïl prit des mesures pour sauver les siens. Elle mit des provisions sur des ânes et s’en alla à la rencontre de David, qui était en chemin avec ses hommes. À la vue de David, elle descendit de son âne, tomba à ses pieds et le supplia de ne pas agir précipitamment. David en fut profondément touché. “ Béni soit Jéhovah le Dieu d’Israël, qui t’a envoyée en ce jour à ma rencontre ”, lui dit-il, et “ béni soit ton bon sens ”. — 1 Samuel 25:2-33. – TG2007  15/2

L’exemple d’Abigaïl, une femme avisée de l’Israël antique, souligne le pouvoir des excuses, bien qu’elle les ait présentées pour une faute de son mari. Lorsque David, futur roi d’Israël, et ses hommes résidaient dans le désert, ils avaient protégé le troupeau de Nabal, le mari d’Abigaïl. Un jour, les jeunes gens de David ont demandé du pain et de l’eau à Nabal, mais il les a renvoyés en les injuriant. Furieux, David a rassemblé près de 400 hommes pour monter contre Nabal et sa maisonnée. Apprenant la nouvelle, Abigaïl est allée à la rencontre de David. Dès qu’elle l’a vu, elle est tombée sur sa face à ses pieds et a dit : “ Que sur moi, ô mon seigneur, soit la faute ; s’il te plaît, permets à ton esclave de parler à tes oreilles, et écoute les paroles de ton esclave. ” Elle a expliqué à David la situation puis lui a donné des vivres. Sur quoi David a déclaré : “ Monte en paix à ta maison. Vois : j’ai écouté ta voix pour que j’aie égard à ta personne. ” — 1 Samuel 25:2-35 –

L’humilité d’Abigaïl et les excuses qu’elle a présentées pour le mauvais comportement de son mari ont sauvé sa maisonnée. David l’a même remerciée de ‘ l’avoir retenu d’en venir au meurtre ’. Même si ce n’était pas elle qui avait maltraité David et ses hommes, Abigaïl a assumé la faute de sa famille et a fait la paix avec David. Des excuses sincères sont souvent un moyen de renouer avec une personne. Deux personnes en désaccord ont souvent chacune une part de responsabilité. D’où l’importance des excuses et des concessions mutuelles – TG2002  1/11

Abigaïl a-t-elle eu tort d’agir à l’encontre de la volonté de son mari? Pas dans ce cas. Sa soumission ne l’obligeait pas à se montrer aussi dure que son mari, surtout que toute sa maisonnée était en danger à cause de l’attitude insensée de Nabal. C’est pourquoi David lui a dit: “Béni soit Jéhovah, Dieu d’Israël, qui t’a envoyée à ma rencontre en ce jour! Et béni soit ton bon sens.” (1 Samuel 25:32, 33). De même, les chrétiennes d’aujourd’hui ne doivent pas se rebeller ou mener une campagne contre l’autorité de leurs maris, mais si ceux-ci prennent une décision non chrétienne, elles ne sont pas tenues de les suivre. TG1991 15/12

Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

Abigaïl et Nabal sont mal assortis. Lui n’aurait pas pu choisir meilleure épouse. Elle, en revanche, est mariée au pire des hommes. Il se prend très au sérieux, car il est riche. Mais comment est-il considéré ? On aurait du mal à trouver un personnage présenté de manière plus méprisante dans la Bible. Son nom même signifie « Insensé » ou « Stupide ». Qu’il l’ait reçu à la naissance ou qu’il lui ait été attribué plus tard, il le porte à merveille ! Cet ivrogne tyrannique est « dur et mauvais quant à ses façons d’agir ». Beaucoup ont peur de lui et ne l’apprécient pas du tout (1 Sam. 25:2, 3, 17, 21, 25). TG2009 1/7 p18

Abigaïl est tout le contraire de Nabal. Son nom veut dire « Mon Père s’est rendu joyeux ». Un père se réjouit généralement que sa fille soit belle, mais il a encore plus de raisons de se réjouir si elle a une belle personnalité. Très souvent, les personnes au physique avantageux ne voient pas la nécessité de cultiver des qualités comme la prudence, la sagesse, le courage et la foi. Il en va autrement d’Abigaïl. La Bible parle d’elle en bien tant pour sa prudence que pour sa beauté (1 Samuel 25:3).- TG2009 1/7 p18

« Pourquoi une jeune fille aussi intelligente a-t-elle épousé un vaurien ? » s’interrogeront certains. Il faut savoir qu’aux temps bibliques, de nombreux mariages étaient arrangés. Dans tous les cas, l’accord des parents comptait beaucoup. Ceux d’Abigaïl avaient-ils encouragé, voire arrangé ce mariage, éblouis par la richesse et le prestige de Nabal ? La pauvreté les y avait-elle forcés ? Toujours est-il que l’argent de Nabal ne fait pas de lui un bon mari.

Des parents raisonnables enseignent à leurs enfants le bon point de vue sur le mariage. Ils ne les poussent pas à se marier par intérêt ni à fréquenter alors qu’ils sont trop jeunes pour assumer des responsabilités d’adultes (1 Cor. 7:36). Mais, pour Abigaïl, ce n’est plus le moment de se poser des questions. Quelle qu’en soit la cause, elle est la femme de Nabal et est déterminée à gérer au mieux cette situation pénible. –

Abigaïl fut une femme remarquable. Elle avait du discernement, tandis que son mari, Nabal, était un personnage dur, un vaurien, un insensé (1 Sam. 25:2, 3, 25). David et ses hommes ont pendant un temps protégé les biens de Nabal. Mais quand ils lui ont demandé des vivres, Nabal « s’est répandu en réprimandes contre eux » et ne leur a rien donné. Furieux, David projetait de tuer Nabal et ses hommes. L’apprenant, Abigaïl a apporté des vivres à David et à sa troupe, ce qui a évité un massacre (1 Sam. 25:8-18). Plus tard, David lui a dit : « Béni soit Jéhovah le Dieu d’Israël, qui t’a envoyée en ce jour à ma rencontre ! » (1 Sam. 25:32). Après la mort de Nabal, David a épousé Abigaïl (1 Sam. 25:37-42). – TG2014 15/8 p6 §13

Nabal vient de rendre la situation d’Abigaïl plus pénible que jamais. C’est David qu’il a insulté. Et David est l’homme qui, sur ordre de Jéhovah, a été oint par le prophète Samuel pour succéder au roi Saül !

Nabal vit à Maôn, mais travaille à côté, à Karmel, où il possède probablement des terres. Ces deux villes sont entourées de plateaux recouverts d’herbe qui conviennent à l’élevage des moutons. Nabal en a d’ailleurs 3 000. Les alentours ne sont pas cultivés. Au sud s’étend le désert de Parân. À l’est, la route menant à la mer Morte traverse des terres désolées, creusées de grottes et de ravins. Dans ces régions, David et ses guerriers luttent pour survivre. Certainement qu’ils se nourrissent de la chasse et qu’ils se privent de beaucoup de choses. Ils croisent souvent les jeunes hommes qui gardent les troupeaux du riche Nabal.

Comment ces guerriers traitent-ils les bergers ? Il leur serait facile de voler un mouton de temps à autre. Mais ils ne le font pas. Ils sont au contraire un mur de protection autour des serviteurs et des troupeaux de Nabal (1 Samuel 25:15, 16). Les bergers comme les bêtes sont exposés à toutes sortes de dangers. Les animaux sauvages ne manquent pas et, en raison de la proximité de la frontière sud du pays, les attaques de bandes de voleurs étrangers sont fréquentes

Pour David, ce n’est sûrement pas simple de nourrir ses hommes dans un désert. C’est pourquoi il envoie dix messagers demander de l’aide à Nabal. Il choisit le bon moment : c’est la saison de la tonte, période de fête où l’on a l’habitude de bien manger et d’être particulièrement généreux. Il pèse également ses mots, recourant à des formules de politesse. Il emploie l’expression « ton fils David », peut-être parce qu’il reconnaît respectueusement que Nabal est plus âgé que lui. Comment Nabal réagit-il ? (1 Sam. 25:5-8).

Il est fou de rage ! Il « s’est répandu en réprimandes », d’après le serviteur mentionné en introduction. Avare, il refuse catégoriquement de partager sa viande, son eau et son pain, si précieux ! Il traite David comme un moins que rien et le compare à un esclave en fuite. Sans doute a-t-il de lui la même vision que Saül, qui déteste David. Mais ni Nabal ni Saül n’ont le point de vue de Jéhovah. Dieu aime David et le considère comme le futur roi d’Israël, non comme un esclave rebelle (1 Sam. 25:10, 11, 14).

Lorsqu’il est informé de la réponse de Nabal, David est furieux. « Ceignez chacun son épée ! » ordonne-t-il. Il s’arme lui-même, prend 400 soldats et se met en marche, se jurant d’éliminer tous les hommes de chez Nabal (1 Sam. 25:12, 13, 21, 22). Si sa colère peut se comprendre, la manière dont il l’exprime n’est pas bonne. La Bible dit : « La colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu » (Jacq. 1:20). Comment Abigaïl va-t-elle sauver sa maisonnée ?

Nabal connaissait le nom de David, pourtant il demanda « Qui est David ? » une manière de dire « Qu’est-ce que David ? » (1S 25:9-11). « Connaître » ne signifie donc pas forcément seulement se faire une idée ou être conscient de l’existence de quelque chose ou de quelqu’un – Cahier 2020/6

D’une certaine façon, Abigaïl a déjà fait un pas pour réparer le terrible tort. Contrairement à son mari, elle est en effet disposée à écouter. Or le serviteur affolé dit de son maître : « Il a trop du vaurien pour qu’on puisse lui parler » (1 Sam. 25:17). Gonflé d’orgueil, Nabal ne veut malheureusement jamais rien entendre. De nos jours encore, une telle arrogance est courante. Le jeune homme sait qu’Abigaïl est différente. C’est sans doute la raison pour laquelle il lui soumet le problème.

Abigaïl réfléchit puis agit rapidement. Nous lisons : « Aussitôt Abigaïl se hâta. » Dans ce seul récit, le verbe « se hâter », qui signifie se dépêcher, apparaît quatre fois en rapport avec cette femme courageuse. Elle prépare un don généreux pour David et sa troupe : pain, vin, viande de mouton, grain rôti, gâteaux de raisins secs et gâteaux de figues. Telle la femme capable que décrira le livre des Proverbes, elle a visiblement une idée précise de ce qu’elle possède et assume sérieusement ses responsabilités de maîtresse de maison. Elle confie le cadeau à ses jeunes gens, les envoie vers David et part derrière eux, seule. « Mais elle ne dit rien à son mari Nabal » (1 Sam. 25:18, 19).

Cela signifie-t-il qu’elle se rebelle contre l’autorité légitime de son mari ? Non. Rappelle-toi qu’il a été extrêmement désagréable envers un serviteur choisi par Jéhovah, ce qui risque de coûter la vie à de nombreux innocents. Si elle ne fait rien, elle risque de partager la faute de son conjoint. Elle doit faire passer la soumission à Dieu avant la soumission à son mari.

Abigaïl ne tarde pas à se trouver face à David et à son armée. Là encore, elle « se hâte », cette fois pour descendre de son âne et se jeter aux pieds de David (1 Sam. 25:20, 23). Puis elle lui explique en détail ce qu’elle ressent et le supplie d’avoir pitié de Nabal et de sa maisonnée. Pourquoi ses arguments sont-ils efficaces ?

Le pouvoir des excuses - L’exemple d’Abigaïl, une femme avisée de l’Israël antique, souligne le pouvoir des excuses, bien qu’elle les ait présentées pour une faute de son mari. Lorsque David, futur roi d’Israël, et ses hommes résidaient dans le désert, ils avaient protégé le troupeau de Nabal, le mari d’Abigaïl. Un jour, les jeunes gens de David ont demandé du pain et de l’eau à Nabal, mais il les a renvoyés en les injuriant. Furieux, David a rassemblé près de 400 hommes pour monter contre Nabal et sa maisonnée. Apprenant la nouvelle, Abigaïl est allée à la rencontre de David. Dès qu’elle l’a vu, elle est tombée sur sa face à ses pieds et a dit : “ Que sur moi, ô mon seigneur, soit la faute ; s’il te plaît, permets à ton esclave de parler à tes oreilles, et écoute les paroles de ton esclave. ” Elle a expliqué à David la situation puis lui a donné des vivres. Sur quoi David a déclaré : “ Monte en paix à ta maison. Vois : j’ai écouté ta voix pour que j’aie égard à ta personne. ” — 1 Samuel 25:2-35.

L’humilité d’Abigaïl et les excuses qu’elle a présentées pour le comportement grossier de son mari ont sauvé sa maisonnée. David l’a même remerciée de ‘ l’avoir retenu d’en venir au meurtre ’. Même si ce n’était pas elle qui avait maltraité David et ses hommes, Abigaïl a assumé la faute de sa famille et a fait la paix avec David.

Quelle leçon tirer de cet exemple biblique ? L’expression de regrets sincères a préservé la communication. Une telle démarche peut donc nous aider à faire la paix. Si, reconnaissant nos fautes, nous nous excusons pour le mal commis, des discussions constructives s’offriront à nous. – TG2002  1/11 p4.5

D’une part, elle se charge de la faute de son mari et demande à David de la pardonner, elle. Réaliste, elle reconnaît que son époux est aussi insensé que son nom l’indique, suggérant peut-être que ce serait s’abaisser que de punir un tel individu. D’autre part, elle exprime sa confiance en David. Elle sait qu’il est un représentant de Dieu, qu’il combat « les guerres de Jéhovah ». Elle sait également que Dieu lui a promis la royauté, car elle déclare : « Jéhovah [...] t’instituera à coup sûr comme guide sur Israël. » De plus, elle le dissuade de commettre une action qui le rendrait coupable de meurtre et qui constituerait « une occasion de chanceler », de toute évidence une allusion au remords (1 Samuel 25:24-31). Quelles paroles touchantes et bienveillantes ! De la même façon, les chrétiennes qui s’efforcent de manifester du tact et du discernement peuvent être utilisées par Jéhovah pour faire du bien à leur famille et aux membres de leur assemblée

S’il te plaît, permets-moi de te parler. Écoute ta servante (1 Sam. 25:24). Quand Abigaïl a rencontré David, elle lui a parlé avec courage et respect, et elle s’est montrée persuasive. Même si elle n’était pas responsable de ce qui s’était passé, elle lui a présenté des excuses. Elle a fait appel à ses qualités, car elle était sûre qu’il était quelqu’un de bien et qu’il agirait de la bonne façon. De plus, elle a compté sur le soutien de Jéhovah ; Comme Abigaïl, si nous nous rendons compte que quelqu’un risque de commettre une faute grave, nous devons lui parler avec franchise. Nous devons être respectueux, mais aussi courageux. Quand, par amour, nous donnons à une personne un conseil dont elle a besoin, nous prouvons que nous sommes de vrais amis. –TG2020/3 §8,9

Quelle est la réaction de David ? Il accepte le cadeau et s’exclame : « Béni soit Jéhovah le Dieu d’Israël, qui t’a envoyée en ce jour à ma rencontre ! Béni soit ton bon sens et bénie sois-tu, toi qui m’as retenu, en ce jour, d’en venir au meurtre. » Il la félicite parce qu’avec courage elle s’est « hâtée » de venir vers lui. Il admet qu’elle l’a retenu de commettre un crime. « Monte en paix à ta maison », dit-il. Humblement, il poursuit : « J’ai écouté ta voix » (1 Sam. 25:32-35). David a tout de suite compris que Jéhovah avait utilisé cette femme courageuse pour lui donner de bons conseils et l’empêcher de commettre une grave erreur.

Leçons pour les maris. Abigaïl était une femme pleine de sagesse. David a bien fait d’écouter son conseil. Cela lui a évité de se rendre coupable de meurtre. De la même façon, un mari fera preuve de sagesse en tenant compte de l’opinion de sa femme avant de prendre une décision importante. Cela lui évitera peut-être de prendre une mauvaise décision.

Leçons pour les femmes. Une femme qui aime et respecte Jéhovah peut avoir une bonne influence sur sa famille même si son mari n’est pas Témoin ou s’est affaibli sur le plan spirituel. Elle ne cherchera pas une solution de facilité pour mettre fin à son mariage. Au contraire, elle essaiera de donner envie à son mari d’en apprendre plus sur Jéhovah en se montrant respectueuse et soumise. Et même s’il ne réagit pas favorablement à sa belle conduite, Jéhovah, lui, y attache du prix et se réjouit de voir qu’elle lui reste fidèle.

Toutefois, une femme soumise n’acceptera jamais de transgresser une loi ou un principe biblique, même si son mari l’y incite. Imaginons qu’une sœur ait un mari qui n’est pas Témoin et qui lui demande de mentir, de voler ou de faire une autre chose qui déplaît à Dieu. Tous les chrétiens, y compris les sœurs mariées, doivent obéir avant tout à Jéhovah. Si le mari d’une sœur lui demande de faire une chose qui l’amènerait à transgresser un principe biblique, elle doit refuser et lui expliquer avec douceur mais fermeté pourquoi elle refuse – TG2021/2

Jéhovah a utilisé Abigaïl pour retenir David de faire un faux pas. Ne doutons pas qu’il agira aussi en notre faveur. Naturellement, nous ne devrions pas penser que Dieu fera intervenir quelqu’un chaque fois que nous serons sur le point de commettre une erreur. Nous ne pouvons pas non plus affirmer qu’il agira de telle ou telle façon dans une situation donnée, ni qu’il permettra telle ou telle chose afin que son dessein s’accomplisse. Toutefois, nous pouvons être sûrs qu’il sait toujours ce qui nous arrive et qu’il nous aidera à lui rester fidèles – TG2012/4

Abigaïl s’en va. Elle ne peut s’empêcher de repenser à cette rencontre. Quel contraste entre son mari, qui est dur et grossier, et cet homme bon et fidèle ! Toutefois, elle ne s’attarde pas sur de telles pensées. On lit dans la Bible : « Plus tard, Abigaïl arriva chez Nabal. » Elle retourne en effet chez son mari, toujours résolue à assumer au mieux son rôle d’épouse. Il faut qu’elle lui parle du cadeau qu’elle a offert à David et à ses hommes. Nabal est en droit de savoir. Elle doit aussi lui parler du drame qui vient d’être évité. S’il l’apprenait par un autre, il aurait encore plus honte. Mais ce n’est pas le bon moment : Nabal fait un festin de roi et est « ivre autant qu’on peut l’être » (1 Sam. 25:36).

Une fois de plus, Abigaïl fait preuve de courage et de bon sens : elle attend le lendemain matin. L’effet du vin étant passé, Nabal a les idées assez claires pour la comprendre, mais il est peut-être encore plus dangereux. Elle lui raconte cependant toute l’histoire. Elle craint sûrement une explosion de colère, voire de violence. Mais non, il reste immobile (1 Sam. 25:37).

Qu’arrive-t-il à Nabal ? « Son cœur mourut au-dedans de lui, et lui-même devint comme une pierre. » Peut-être est-il victime d’une sorte d’attaque. Il décède une dizaine de jours plus tard, mais pas pour des raisons strictement médicales : « Jéhovah frappa Nabal, de sorte qu’il mourut » (1 Sam. 25:38). Cette exécution justifiée met fin à la longue épreuve d’Abigaïl. Bien qu’aujourd’hui Jéhovah ne procède pas à des exécutions miraculeuses, ce récit rappelle qu’aucun cas de tyrannie ou de maltraitance familiales ne lui échappe. En temps voulu, il rend toujours la justice.

Abigaïl est délivrée d’une union malheureuse. Mais une autre bénédiction l’attend. Quand David apprend qu’elle est veuve, il envoie des messagers pour la demander en mariage. « Voici [...] ton esclave, répond-elle, comme une servante pour laver les pieds des serviteurs de mon seigneur. » Manifestement, l’idée d’être la femme de David ne la rend pas orgueilleuse. Elle lui propose même de devenir la servante de ses serviteurs ! Elle « se hâte » de nouveau, se prépare et se rend auprès de son futur époux (1 Sam. 25:39-42). – TG2009 1/7 p18

.Pourchassé tel un chien par le roi Saül, qui était ivre de jalousie, à deux reprises il aurait pu se venger et le tuer (1 Samuel  26:1-25). Mais David se confiait en Dieu, comme le montrent les propos qu’il a tenus à Abischaï: “Jéhovah portera lui-même un coup à Saül ; ou bien son jour arrivera et il faudra qu’il meure, ou bien il descendra au combat et sera supprimé, à coup sûr. Il est impensable, quant à moi, du point de vue de Jéhovah, que j’avance ma main contre l’oint de Jéhovah!” (1 Samuel 26:10, 11). Oui, David avait la possibilité de faire cesser les poursuites de Saül. Cependant, il a préféré exercer la longanimité. David ne donne-t-il pas là un exemple remarquable de respect sincère envers l’oint de Jéhovah ? – TG1991 15/5 p10

Lorsque David a eu l’occasion de se venger, il a estimé ‘ impensable, du point de vue de Jéhovah ’, de se rendre coupable d’un acte d’infidélité envers celui que Jéhovah avait oint. — 1 Samuel 26:11.

Quand certains de ceux qui sont à notre tête semblent commettre des erreurs de jugement, parlent durement ou donnent l’impression de faire preuve de favoritisme, allons-nous nous plaindre d’eux au risque de contribuer à répandre un esprit porté à la critique dans l’assemblée ? Comme David, nous ne voulons pas laisser les défauts d’un autre nous amener à être infidèles à Jéhovah et à son organisation. — TG1997 1/8 p8 §5,6

Au coeur de la nuit, David et Abishaï se faufilent silencieusement entre les 3 000 soldats endormis. Les deux hommes trouvent le roi Saül au milieu du camp, dormant à poings fermés. Il est venu dans le désert de Juda pour tuer David. Abishaï murmure : « Permets-moi, s’il te plaît, de [...] clouer [Saül] à terre avec la lance, une seule fois ; je ne lui ferai pas cela deux fois. » La réponse de David est surprenante ! « Ne le supprime pas, car qui a avancé sa main contre l’oint de Jéhovah et est demeuré innocent ? [...] Il est impensable pour moi, du point de vue de Jéhovah, d’avancer ma main contre l’oint de Jéhovah ! » (1 Sam. 26:8-12). David comprenait ce qu’implique la fidélité à Dieu. Il ne voulait pas faire de mal à Saül. Pourquoi ? Parce que Saül avait été choisi par Dieu comme roi d’Israël. Il savait que Saül avait tort, mais il a laissé à Jéhovah le soin de le juger. David attendit patiemment le moment prévu par Jéhovah pour lui donner le royaume. En présence de Saül ou non, jamais il n’a parlé de lui en termes injurieux.

Aujourd’hui comme par le passé, Jéhovah veut que ses serviteurs lui soient fidèles en respectant ceux qu’il établit à une fonction

La nuit où il s’est glissé dans le camp de Saül, Abishaï n’a pas respecté l’ordre des priorités en matière de fidélité. Il était prêt à tuer le roi Saül par fidélité à David. Mais David l’en a empêché, conscient qu’il serait mal d’avancer la main « contre l’oint de Jéhovah » (1 Sam. 26:8-11). Ce fut la dernière fois que David vit son adversaire.

Une leçon importante se dégage de cet épisode : nous pouvons à bon droit vouloir être fidèles à plusieurs personnes, mais nous devons nous laisser guider par les principes bibliques pour déterminer à qui notre fidélité ira en priorité.

La fidélité vient du cœur, mais le cœur est traître (Jér. 17:9). Un fidèle serviteur de Dieu pourrait donc facilement se sentir en devoir d’être fidèle à un ami proche ou à un membre de sa famille même si celui-ci pratique le péché. Quand quelqu’un qui nous est proche abandonne la vérité, nous devons plus que jamais nous rappeler que c’est d’abord à Jéhovah qu’il nous faut être fidèles – TG2016/2

 

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