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Perles spirituelles - Semaine du 4 Juillet 2022 - 2 Samuel 18-19


misette

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Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 18-19

2 Samuel 19:24-30 : Quelle force pouvons-nous puiser dans l’exemple de Mefibosheth ? (w20.04 30 § 19).

« Mefibosheth, le petit-fils de Saül, vint également accueillir le roi. Il n’avait pas pris soin de ses pieds, ni taillé sa barbe, ni lavé ses vêtements, depuis le jour où le roi était parti jusqu’au jour où il était revenu en paix. 25 Quand Mefibosheth arriva à Jérusalem pour saluer le roi, le roi lui demanda : « Pourquoi n’es-tu pas venu avec moi, Mefibosheth ? » 26 Mefibosheth répondit : « C’est parce que mon serviteur m’a trompé, ô mon seigneur le roi. Comme je suis boiteux, j’avais dit : “Qu’on mette la selle sur mon âne pour que je puisse partir avec le roi.” 27 Mon serviteur t’a menti à mon sujet, ô mon seigneur le roi. Mais tu as autant de sagesse qu’un ange du vrai Dieu. Fais donc ce qui te semble bon. 28 Ô mon seigneur le roi, tu aurais pu faire mettre à mort toute la famille de mon père, et pourtant tu m’as donné une place avec ceux qui mangent à ta table. Je n’ai donc pas le droit de me plaindre à toi, ô roi. » 29 Mais le roi lui dit : « C’est bon, tu as assez parlé. J’ai décidé que toi et Ziba, vous vous partagerez les champs. » 30 Alors Mefibosheth dit au roi : « Il peut même tout prendre. Cela n’a plus d’importance, maintenant que mon seigneur le roi est revenu en paix dans son palais. »

Si tu as des limites physiques ou affectives et que tu te sens incompris, l’exemple de Mefibosheth peut t’encourager. Il était handicapé, et un jour, il a été mal jugé par le roi David. Il n’avait rien fait pour mériter cela. Mais il n’a pas laissé ces choses le rendre négatif ; il appréciait ce qui lui arrivait de bien dans la vie. Il était reconnaissant à son roi pour la bonté qu’il lui avait manifestée dans le passé (2 Sam. 9:6-10). Alors quand David l’a jugé injustement, il s’est efforcé d’avoir une vision globale de la situation. Il n’a pas éprouvé de ressentiment contre lui à cause de son erreur. Et il n’en a pas voulu à Jéhovah pour ce que David avait fait. Il s’est concentré sur ce qu’il pouvait faire pour soutenir le roi choisi par Dieu. Si Jéhovah a voulu que son exemple se trouve dans sa Parole, c’est pour que nous en tirions profit (Rom. 15:4).- w20.04 30 § 19

Il y a donc des moments où c’est bien de réexaminer une décision, par exemple quand la situation change. C’est ce que Jéhovah a fait parfois, et il a annulé ses décisions. On doit aussi parfois changer une décision quand on reçoit de nouvelles informations. Prenons le cas du roi David. Il avait pris une décision à propos de Mefibosheth, petit-fils de Saül, en se basant sur des informations fausses qu’on lui avait données. Mais quand il a appris la vérité, il a changé sa décision. En écoutant Mefibosheth, David a dû s’apercevoir qu’il s’était trompé lorsqu’il avait pris les paroles de Tsiba pour argent comptant. Il s’en est très probablement irrité et n’a pas voulu en entendre davantage à ce sujet. Pour nous aussi, parfois, c’est sage de faire comme lui.- TG2017/3 §15

Lorsque finalement il rencontra le roi David, Mefibosheth lui raconta ce qui s’était réellement passé : il se préparait à rejoindre David, mais Tsiba l’avait dupé et lui avait proposé d’y aller à sa place. David rectifia-t-il cette erreur ? En partie seulement. Il partagea les terres entre les deux hommes. Voilà qui risquait d’enfoncer une nouvelle épine dans la chair de Mefibosheth. Fut-il très déçu ? Contesta-t-il la décision de David, cria-t-il à l’injustice ? Non, il accéda humblement au souhait du roi. Il regarda le côté positif de la situation : il se réjouit de ce que le roi légitime d’Israël était revenu sain et sauf. En endurant une infirmité, la calomnie et la déception, Mefibosheth laissa un exemple remarquable – TG2002  15/2 §12

Méfiboscheth ne s’offensa pas de la façon dont David réglait la question. Il lui importait peu de subir une perte matérielle, du moment que David était de retour, sain et sauf, à Jérusalem. Il ajouta d’ailleurs: “Qu’il prenne même le tout, à présent que mon seigneur le roi est arrivé en paix dans sa maison!” — II Sam. 19:30.

Bien que Méfiboscheth eût très bien pu s’aigrir de son sort, il apprécia le simple fait de vivre. Étant donné les circonstances, David aurait pu le tuer, et c’est pourquoi il fut profondément reconnaissant du privilège qu’il reçut de manger à la table du roi et il se soumit humblement et fidèlement aux décisions de David. Méfiboscheth est donc un excellent exemple d’homme qui faisait grand cas de ce qu’il possédait, sans déplorer ce qu’il ne possédait pas. Puissions-nous manifester autant de gratitude que Méfiboscheth – TG1980  1/1

Quelles.  perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

L’amour “ ne cherche pas ses propres intérêts ”. Celui qui aime ne manipule pas les autres pour parvenir à ses fins. C’est ce que montre la Bible à travers des exemples destinés à nous servir d’avertissement. Ce fut le cas d’Absalon. Ce fils du roi David abordait les Israélites qui venaient à Jérusalem pour un jugement et il insinuait sournoisement que le tribunal royal se désintéressait singulièrement de leurs problèmes. Puis il affirmait ouvertement que ce qui manquait dans ce tribunal c’était un homme qui se souciait des autres, un homme comme lui. Absalon se moquait du sort des affligés ; seule l’intéressait sa personne. En se comportant en roi autoproclamé, il a gagné le cœur de beaucoup. Mais il a subi finalement une défaite cuisante et, à sa mort, on ne l’a même pas jugé digne d’avoir un enterrement décent. — 2 Samuel 18 :6-17

C’est là un avertissement pour les chrétiens de notre époque. Que nous soyons un homme ou une femme, peut-être sommes-nous dotés naturellement d’un fort pouvoir de persuasion, grâce auquel nous pourrions facilement arriver à nos fins en dominant une conversation ou en faisant abdiquer ceux qui ne partagent pas notre opinion. Cependant, si nous aimons réellement, nous ‘ aurons l’œil ’ sur les intérêts des autres. Nous ne profiterons pas d’eux ni n’essaierons d’imposer des idées discutables en faisant valoir notre expérience ou notre position dans l’organisation de Dieu, comme si notre point de vue était le seul valable. Nous nous souviendrons plutôt de ce proverbe biblique : “ Avant l’écroulement, il y a l’orgueil, et avant le faux pas, l’esprit hautain. ” — Proverbes 16 :18TG1999  15/2 p18 §9,10

Que signifie le passage de II Samuel 18:8 qui dit: “La forêt fit plus de victimes en dévorant le peuple que n’en fit l’épée en le dévorant ce jour-là”?

Le fils de David, Absalon, usurpa le trône, obligeant ainsi son père à fuir Jérusalem. Après cela, la forêt d’Éphraïm fut le théâtre d’une bataille entre les forces d’Absalon et les serviteurs fidèles de David. Selon le récit que nous en fait II Samuel 18:6, 7, les hommes de David tuèrent vingt mille rebelles dans ce terrible engagement. Le verset 8 ajoute: “De plus, la forêt fit plus de victimes en dévorant le peuple que n’en fit l’épée en le dévorant ce jour-là.”

Il est probable que les soldats d’Absalon, pris de panique dans cette forêt rocailleuse, sont tombés dans des fosses, dans des ravins et se sont laissé prendre dans d’épais fourrés alors qu’ils s’enfuyaient. On peut remarquer, d’après la suite du récit, qu’Absalon lui-même a été victime de la forêt. Sa tête, en effet, se prit dans les branches d’un grand arbre — à cause, semble-t-il, de son abondante chevelure —, ce qui le laissa sans ressource devant les coups mortels de Joab et de ses hommes. Le corps d’Absalon fut ‘lancé dans la forêt, dans une grande cavité, et l’on érigea sur lui un très grand monceau de pierres’. — II Samuel 18:9-17. – TG1987 15/3 p31

Les guetteurs collaboraient étroitement avec les portiers. Ils avaient une vue étendue et pouvaient annoncer qui venait vers la ville. (2 Sam. 18:24-26). Les portiers avaient un poste de grande responsabilité étant donné que la sécurité de la ville dépendait dans une large mesure du portier et qu’il était un agent de communication entre ceux du dehors de la ville et ceux de l’intérieur Les guetteurs et les portiers protégeaient la ville en veillant à fermer les portes à chaque fois qu’un ennemi approchait. Notre conscience éduquée par la Bible peut nous servir de guetteur et nous avertir quand Satan essaie d’envahir notre cœur, c’est-à-dire d’influencer nos pensées, nos sentiments, nos motivations et nos désirs. À chaque fois que notre conscience sonne l’alerte, écoutons-la et fermons la porte de notre cœur pour le protéger – TG2019  1/9 §11

Ceux qui lisent la Bible se souviennent sans doute de la plainte de David, à la suite de l’exécution du traître Absalon. Il en perdit temporairement son équilibre; il ne savait que gémir: “Mon fils Absalon, mon fils, mon fils Absalon! Ah! que ne suis-je mort à ta place, Absalon, mon fils, mon fils!” (2 Samuel 18:33). Ce cri n’est pas celui d’un roi envers un traître; non, mais le cri d’un père à l’égard de son fils décédé. David a pleuré comme tout père normal. Il se peut que vous ayez ressenti la même chose face au deuil d’un proche. Combien de parents ont souhaité être morts à la place de leurs enfants ! Il semble si aberrant qu’un enfant meure avant son père ou sa mère.  – RV1994  8/3

Un changement de situation ou d’affectation peut mettre notre modestie à l’épreuve. Quand David a invité Barzillaï, alors âgé de 80 ans, à vivre à la cour royale, celui-ci a dû en être très honoré. Accepter cette invitation lui aurait permis de continuer de profiter de la compagnie du roi. Pourtant, Barzillaï a refusé. Pourquoi ? Parce qu’étant âgé il ne voulait pas être un fardeau pour le roi. Il a donc recommandé que Kimham, sans doute l’un de ses fils, prenne sa place (2 Sam. 19:31-37).

La modestie a permis à Barzillaï de prendre une décision raisonnable. S’il a décliné l’invitation de David, ce n’est pas parce qu’il se sentait incapable d’assumer des responsabilités ou qu’il voulait avoir une retraite tranquille. Il reconnaissait que sa situation avait changé et il acceptait ses limites. Il ne voulait pas endosser plus que ce qui était raisonnable.

Chercher une position en vue ou la reconnaissance ne fait qu’offrir un terrain propice à l’égocentrisme, à l’esprit de compétition et, finalement, à la déception. En revanche, la modestie nous incite à unir nos capacités et nos efforts pour glorifier Dieu et aider autrui de notre mieux – TG2017/1 p23

UN HOMME MODESTE ET RÉALISTE – Quand David est reparti à Jérusalem avec ses hommes, Barzillaï l’a escorté jusqu’au Jourdain. David lui a proposé de venir vivre à Jérusalem, ajoutant qu’il pourrait manger à sa table. Barzillaï n’en avait pas forcément besoin, car il « était très riche » (2 Sam. 19:31-33). Mais sans doute que David appréciait les qualités de cet homme, et voulait pouvoir profiter de toute suggestion qu’il pourrait lui faire. Vivre et travailler à la cour du roi aurait certainement été un beau privilège pour Barzillaï !

Cependant, étant réaliste et modeste, Barzillaï a rappelé qu’il avait 80 ans. Puis il a dit : « Suis-je encore capable de faire la différence entre ce qui est bon et ce qui est mauvais ? » (2 Sam. 19:35). Que voulait-il dire ? Il avait sans doute acquis de la sagesse durant sa longue vie. Et il pouvait encore donner de bons conseils, tout comme des « hommes d’âge mûr » le feraient plus tard pour le roi Roboam. En fait, quand Barzillaï parlait de « faire la différence entre ce qui est bon et ce qui est mauvais », il faisait peut-être allusion aux limites physiques que son âge lui imposait. Il reconnaissait par exemple qu’il ne pouvait plus apprécier autant qu’avant le goût des aliments ou la voix des chanteurs. Il a donc demandé à David d’emmener plutôt Kimam, un homme plus jeune qui était probablement son fils (2 Sam. 19:36-40).

Des anciens d’âge mûr, des frères capables et fidèles, peuvent soutenir l’œuvre de Jéhovah en faisant profiter les anciens plus jeunes de leur précieuse expérience – TG2018/9 p9-10

 

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L’importance d’être équilibré - L’exemple de Barzillaï souligne la nécessité de se montrer équilibré. Il se peut encore que Barzillaï n’ait pas souhaité entraver de quelque manière que ce soit l’activité du roi désigné par Dieu. D’un côté, nous ne devrions pas refuser des responsabilités ou nous abstenir d’y aspirer pour la seule raison que nous souhaitons mener une vie tranquille ou que nous nous sentons incapables d’assumer ces responsabilités. Dieu peut compenser ce qui nous manque si nous lui demandons de la force et de la sagesse. —.

D’un autre côté, il nous faut reconnaître nos limites. Par exemple, il se peut qu’un chrétien soit déjà bien occupé par des activités spirituelles. Il sait pertinemment qu’en acceptant des responsabilités supplémentaires il risquerait de négliger d’autres responsabilités que lui imposent les Écritures, telles que celle de subvenir aux besoins de sa famille. En pareil cas, ne serait-ce pas faire preuve de modestie et se montrer raisonnable que de refuser d’autres fonctions pour le moment ? — Barzillaï nous fournit un bel exemple, que nous avons tout intérêt à méditer. Il était fidèle, courageux, généreux et modeste. Et par-dessus tout, il était résolu à faire passer les intérêts de Dieu avant les siens - 2 Samuel 19:37-39 – km2015/6

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