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Perles spirituelles - Semaine du 17 Avril 2023 - 2 Chroniques 10-12


misette

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Perles spirituelles (10 min) : 2 Chroniques 10-12

2 Chroniques 11:15 : Que signifie peut-être le terme « divinités [ou : « démons », note] en forme de boucs » ? (it-1 618-619)

« Jéroboam établit alors ses propres prêtres pour servir dans les hauts lieux ainsi que pour le culte des divinités en forme de boucs et des veaux qu’il avait faits.»

Les paroles de Josué en Josué 24:14 montrent que, durant leur séjour en Égypte, les Israélites avaient été influencés dans une certaine mesure par le faux culte qui s’y pratiquait, et Ezéchiel révèle que ces pratiques païennes sévissaient encore bien longtemps après (Éz 23:8, 21). C’est pour cette raison que, de l’avis de certains biblistes, si Dieu promulgua dans le désert un décret interdisant aux Israélites de faire des “ sacrifices aux démons en forme de boucs ” (Lv 17:1-7) et si Jéroboam établit des prêtres “ pour les hauts lieux, pour les démons en forme de boucs et pour les veaux qu’il avait faits ” (2Ch 11:15), c’est signe que parmi les Israélites se pratiquait une forme du culte du bouc semblable à celui qui était répandu en Égypte, notamment en Basse-Égypte. Hérodote (II, 46) affirme que ce culte égyptien inspira aux Grecs leur croyance dans le dieu Pan et aussi dans les satyres, dieux lubriques des forêts qu’on finit par décrire avec des cornes, une queue et des pattes de bouc. Selon certains, la forme mi-animale de ces dieux païens est ce qui a donné l’usage de représenter Satan avec une queue, des cornes et des pieds fendus, coutume répandue chez les prétendus chrétiens du Moyen Âge.

Toutefois, il n’est pas précisé ce qu’étaient vraiment ces “ velus [seʽirim] ”. Certains pensent qu’il s’agissait de véritables boucs ou d’idoles en forme de boucs, mais ce ne semble pas être forcément indiqué ; aucun autre texte biblique ne confirme non plus cette hypothèse. Le terme utilisé peut simplement signifier que mentalement ceux qui adoraient ces faux dieux les concevaient avec une forme de boucs ou un aspect velu. L’emploi de “ boucs ” dans ces passages peut autrement n’être qu’un moyen d’exprimer du mépris pour tout ce qui est objet d’idolâtrie en général, de la même façon que le mot rendu par idoles dans de nombreux textes est tiré d’un mot qui signifiait à l’origine “ boulettes d’excrément ”, mais ne veut pas dire que ces idoles étaient vraiment faites d’excrément. — it-1 618-619

La Bible ne nous dit pas exactement ce qu’étaient réellement ces créatures “chevelues ou velues”. Ce mot ne désigne pas nécessairement des idoles en forme de boucs, car l’emploi du mot “boucs” peut être simplement une expression de mépris, tout comme le mot traduit par “idole” vient d’un terme qui signifiait à l’origine “excréments”. Les expressions “velus” ou “boucs” laissent peut-être tout simplement entendre que dans l’esprit de ceux qui adoraient ces dieux, ceux-ci prenaient la forme d’un bouc ou paraissaient être velus.

La signification du mot seʽirim que l’on rencontre dans Ésaïe 13:21 et 34:14 n’est pas aussi claire, car le faux culte n’y est pas directement condamné. Décrivant l’état de ruines et de désolation que connaîtrait Babylone, Ésaïe écrivit : “Et là se coucheront assurément les hôtes des régions arides, et, sans faute, leur maisons seront remplies de hiboux grands ducs. Et là résideront sans faute les autruches, et là sauteront les démons en forme de boucs.” (Is. 13:21, NW). Il est intéressant de noter que la Septante emploie ici le mot “démons” et que, parlant de Babylone la Grande, le texte de Révélation 18:2 dit qu’elle est une demeure d’oiseaux impurs et de “démons”.

Par conséquent, si, dans Ésaïe 13:21 et 34:14, le terme seʽirim prend une signification qui va au-delà de celle du mot “boucs”, l’emploi de l’expression “démons en forme de boucs” est tout à fait approprié, étant fidèle à la traduction de Lévitique 17:7 et de II Chroniques 11:15. – TG1970  1/8

Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

Comme les Israélites se sentaient opprimés, ils ont envoyé des représentants exposer franchement au roi leur problème. Ceux-ci ont expliqué : « Ton père a rendu notre joug dur, mais maintenant allège le dur service de ton père et le joug pesant qu’il a mis sur nous, et nous te servirons » (2 Chron. 10:3, 4).

Roboam s’est peut-être senti piégé ! S’il acceptait, sa famille et lui, ainsi que son entourage à la cour, devraient mener une vie moins luxueuse, car ils ne pourraient plus exiger autant du peuple. Mais s’il refusait, le peuple risquait de se rebeller. Qu’allait-il faire ? Le jeune roi a demandé l’avis des hommes d’âge mûr qui avaient été les conseillers de Salomon. Cependant, il a ensuite interrogé des hommes de son âge et a préféré suivre leur avis. Il a donc décidé de traiter le peuple plus durement et a répondu : « Je rendrai votre joug plus pesant, et moi j’y ajouterai. Mon père vous a châtiés avec des fouets, mais moi, ce sera avec des lanières » (2 Chron. 10:6-14).

Quelle leçon nous pouvons en tirer ? Aujourd’hui, il y a beaucoup de frères et sœurs âgés parmi nous qui servent Jéhovah depuis de nombreuses années et qui peuvent nous aider à prendre de bonnes décisions. C’est faire preuve de sagesse que de les écouter – TG2018/6

Après la mort de Salomon, son fils Rehabam est monté sur le trône. Lorsqu’il a eu besoin de conseils sur la façon de s’acquitter de ses responsabilités, il a d’abord consulté les anciens. Mais il a rejeté leur avis ! Il a préféré celui des jeunes hommes avec qui il avait grandi et qui étaient maintenant à son service. Les conséquences ont été désastreuses (2 Chron. 10:6-11, 19). La leçon pour nous ? Il est sage de rechercher et de prendre en compte les conseils des plus expérimentés. Même si les jeunes frères ne doivent pas se sentir tenus par d’anciennes méthodes, ils ne devraient pas non plus être prompts à écarter les conseils des plus expérimentés – TG2017/1  §12

Yarobam discerna qu’un culte unique est un facteur d’unité pour un peuple. Aussi, afin que les tribus dissidentes n’aillent pas adorer au temple de Jérusalem, il dressa deux veaux d’or non dans la capitale, mais aux deux extrémités du territoire d’Israël : l’un à Béthel au S. et l’autre à Dân au N. Il installa également une prêtrise non lévitique pour diriger et instruire Israël dans le culte des veaux d’or et des démons en forme de boucs. — 1R 12:28-33 ; 2Ch 11:13-15.

Yarobam commit ainsi un péché très grave aux yeux de Jéhovah. S’il était resté fidèle à Dieu au lieu de s’adonner à l’idolâtrie la plus éhontée, Jéhovah aurait laissé subsister sa dynastie. Mais en fin de compte, sa maison perdit le trône moins de deux ans après la mort de Yarobam quand Nadab, son fils, fut assassiné. — it-1 Israel

Nous sommes au Xe siècle av. n. è. ; beaucoup d’adorateurs de Jéhovah sont placés devant un choix. La guerre civile a été évitée de justesse en Israël, mais il a fallu pour cela accorder une certaine indépendance aux dix tribus du Nord, mécontentes. À peine intronisé, le roi de ces dix tribus, Yarobam, entreprend de renforcer son pouvoir en établissant une nouvelle religion d’État. Il exige de ses sujets une allégeance totale. Comment vont réagir les fidèles serviteurs de Jéhovah ? Resteront-ils attachés au Dieu qu’ils adorent ? Ils seront des milliers à adopter cette belle attitude et à demeurer intègres, et Jéhovah veillera sur eux. — 1 Rois 12:1-33 ; 2 Chron. 11:13, 14.

De nos jours aussi, la fidélité des adorateurs de Jéhovah est mise à l’épreuve. La Bible nous met en garde : “ Restez dans votre bon sens, soyez vigilants. Votre adversaire, le Diable, circule comme un lion rugissant, cherchant à dévorer quelqu’un. ” Sommes-nous en mesure de ‘ nous opposer à lui, solides dans la foi ’ ? (1 Pierre 5:8, 9.). Pendant cette période critique, de fidèles serviteurs de Jéhovah ont été opprimés. Ils ont également été soumis à l’influence d’apostats. De plus, certains ont dû s’acquitter de missions difficiles. Cependant, dans aucune de ces situations Jéhovah n’a quitté ses fidèles, et il agira de même à notre époque. — TG2008  15/8 p3-7 §1,2

En réaction à la décision de Roboam, le peuple s’est révolté et a formé une nation à part, le royaume du Nord. Roboam a donc rassemblé son armée. Mais par l’intermédiaire du prophète Shemaya, Jéhovah a ordonné : « Vous ne devez pas monter combattre contre vos frères les fils d’Israël. Retournez chacun à sa maison, car c’est de par moi que cette chose est arrivée » (1 Rois 12:21-24).

Roboam devait laisser faire les rebelles ?! Tu peux imaginer comme cela a dû le troubler ! Que penserait le peuple d’un roi qui menace de punir sévèrement ses sujets, mais qui cède face à une révolte que tout le monde peut constater ? (2 Chroniques 13:7). Malgré tout, le roi et son armée « obéirent à la parole de Jéhovah et retournèrent chez eux ».

Quelle est la leçon pour nous ? Qu’il est sage d’obéir à Jéhovah même si cela nous vaut des moqueries. Nous aurons ainsi son approbation et sa bénédiction.

Cela a-t-il été vrai dans le cas de Roboam ? Au lieu de combattre les rebelles, il s’est mis à construire des villes dans le territoire des tribus de Juda et de Benjamin, sur lesquelles il régnait encore. Et il a renforcé « très puissamment » différentes villes fortifiées (2 Chron. 11:5-12). Plus important, il a obéi aux lois de Jéhovah pendant un certain temps. Et comme les dix tribus du royaume du Nord se sont mises à adorer des idoles, il a obtenu le soutien de beaucoup d’habitants de ce royaume, qui venaient adorer Jéhovah à Jérusalem (2 Chron. 11:16, 17). Ainsi, en obéissant à Jéhovah, Roboam a renforcé son pouvoir royal. - TG2018/6 p14,15

Malgré de bonnes actions, Roboam n’a pas obtenu l’approbation de Dieu. La Bible résume son règne en ces termes : « Il fit ce qui est mauvais. » Pourquoi ? Parce qu’« il n’avait pas solidement établi son cœur pour rechercher Jéhovah » (2 Chron. 12:14).

Qu’est-ce que cela signifie ? Roboam a obéi à Dieu certaines fois. Et il a accompli de bonnes choses pour la nation. Mais il n’a pas développé de relation forte avec Jéhovah, ni le profond désir de lui plaire. Il s’est donc mis à pratiquer le faux culte. On pourrait se demander : « Lorsque Roboam s’est laissé discipliner par Jéhovah, était-il vraiment repentant et désireux de lui plaire, ou agissait-il principalement sous l’influence d’autres personnes ? » (2 Chron. 11:3, 4 ; 12:6). Plus tard, il a recommencé à pratiquer le mal. Il était très différent de son grand-père, le roi David ! C’est vrai que David a commis des fautes, mais il s’est toujours repenti sincèrement. Et tout au long de sa vie, il a montré un amour profond pour Jéhovah et pour le vrai

Nous pouvons certainement tirer leçon du cas de Roboam. Les personnes qui s’efforcent de combler les besoins de leur famille et d’accomplir de bonnes choses sont à féliciter. Mais pour avoir l’approbation de Dieu, nous devons d’abord et avant tout soutenir le vrai culte et ne pas nous en écarter.

Pour cela, efforçons-nous de garder un amour profond pour Jéhovah. Tout comme nous alimentons un feu pour qu’il ne meure pas, nous devons régulièrement étudier la Bible, méditer sur ce que nous lisons et prier avec persévérance pour garder brûlant notre amour pour Dieu. Cet amour nous donnera envie de lui plaire dans toutes nos actions. Et si nous péchons, il nous poussera à nous repentir sincèrement. Contrairement à Roboam, nous resterons fidèles au vrai culte - TG2018/6 p14,15

Certains ont une intelligence aiguë de la nature humaine, parce qu’ils sont observateurs et capables de faire le rapport entre les choses. Rehabam fut guidé par son intelligence de la nature humaine déchue, encline à l’envie et à la jalousie, lorsqu’il donna à ses fils leur héritage. — 2Ch 11:21-23.

Les Écritures recommandent avant tout une intelligence supérieure, spirituelle, qui a Dieu pour fondement. Quel que soit le point auquel les hommes exploitent les ressources de la terre, explorent ses profondeurs et les profondeurs de la mer ou étudient le ciel, ils ne peuvent jamais, par leurs seuls efforts, trouver “ le lieu de l’intelligence ” et de la sagesse qui permet de réussir sa vie dans la justice et le bonheur. Cette intelligence-là ‘ vaut mieux que l’argent ’ et elle peut procurer l’avenir qu’on espère, ce que ne procurent pas les richesses et l’honneur éphémères du monde – it-1 Intelligence

Le repentir implique un ‘changement de sentiment’ ou ‘changement de volonté’. Pour être sincère, il doit inclure le rejet positif de la mauvaise conduite comme quelque chose de répugnant et d’exécrable. Parallèlement, c’est l’amour de la justice qui incitera le chrétien repentant à prendre la ferme résolution de suivre désormais une ligne de conduite droite. Sans cette haine du mal et cet amour de la justice, le repentir n’aurait guère de force ; il ne serait pas suivi de ce que l’apôtre Paul appela des “œuvres qui conviennent à la repentance”. (Actes 26:20.) Le cas du roi Roboam illustre ce fait. Après s’être humilié sous la colère de Dieu, il se détourna pour faire le mal. Pourquoi ? Parce qu’il “n’appliqua pas son cœur à chercher Jéhovah”. — II Chron. 12:12-14 – TG1972  1/11 p662

 

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