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Perles spirituelles - Semaine du 11 Septembre 2023 - Esther 3 -5


misette

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Perles spirituelles (10 min) : Esther 3 - 5

Esther 4:12-16 : À l’exemple d’Esther et Mardochée, comment luttons-nous pour la liberté de culte ? (kr 160 § 14).)

« Quand Mardochée entendit la réponse d’Esther, 13 il lui fit dire : « Ne t’imagine pas que, parce que tu appartiens à la famille royale, tu risques moins que les autres Juifs de te faire tuer. 14 Car si tu gardes le silence maintenant, c’est par un autre moyen que les Juifs recevront de l’aide et seront sauvés, mais toi et la famille de ton père, vous mourrez. Et qui sait si ce n’est pas en vue d’une situation comme celle-ci que tu es devenue reine ? » 15 Alors Esther répondit à Mardochée : 16 « Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi. Ne mangez pas et ne buvez pas pendant trois jours et trois nuits. Moi et mes servantes, nous jeûnerons aussi. Je me présenterai devant le roi, même si c’est contraire à la loi. Et si je dois mourir, alors je mourrai. »

Comme Esther et Mardochée à leur époque, les citoyens du Royaume luttent pour être libres d’adorer Jéhovah de la manière dont il le demande (Est. 4:13-16). Pouvez-vous participer à cet effort ? Oui, en priant régulièrement pour vos frères et sœurs qui, victimes de lois injustes, passent par des moments difficiles, voire sont persécutés. Vos prières leur sont d’une grande aide. Ont-elles une influence sur l’action de Jéhovah ? Nos victoires devant les tribunaux en témoignent largement ! kr 160 § 14

Soyez sûr que Jéhovah soutient le vrai culte - Il est incontestable que Jéhovah bénit les combats que nous menons pour la liberté de culte. Ces batailles nous offrent souvent l’occasion de donner un puissant témoignage tant devant les tribunaux qu’auprès du grand public. Il n’est pas rare que nos victoires aient aussi pour effet de renforcer les droits civils de nombreux non-Témoins. Ceci dit, les serviteurs de Dieu ne cherchent pas à réformer la société ni à avoir gain de cause uniquement par intérêt personnel. S’ils vont en justice pour faire reconnaître leurs droits, c’est avant tout pour établir le culte pur et en favoriser le développement. Ceux qui luttent pour la liberté d’adorer Jéhovah nous donnent une belle leçon de foi. Accordons du prix à leur exemple ! Imitons leur foi, convaincus que Jéhovah soutient notre œuvre et nous accorde constamment la force de faire sa volonté – kr chap15

Nous qui sommes chrétiens, nous ne devrions pas penser que notre situation est différente de celle de Mardochée et d’Esther. Nous aussi, nous vivons sous la domination d’“ autorités supérieures ” dans un monde étranger. Quel que soit le pays où nous résidons, nous souhaitons être des citoyens soumis aux lois, mais en même temps nous voulons établir une démarcation entre ‘ les choses de César à rendre à César, et les choses de Dieu à rendre à Dieu ’. (Rom. 13:1 ; Luc 20:25.) Le premier ministre Mardochée et la reine Esther ont laissé un bel exemple d’attachement et d’obéissance à Dieu dans l’exercice de leurs responsabilités profanes. Toutefois, Mardochée se démarqua courageusement lorsqu’il s’est agi d’obéir à l’ordre royal qui imposait de se prosterner devant Aman, l’Agaguite méprisable. De plus, il veilla à ce qu’on demande justice quand Aman complota l’extermination des Juifs.  si chap17

Au Ve siècle av. n. è., la reine Esther s’est illustrée par son courage et sa foi. Le fourbe Aman avait planifié l’extermination des Juifs de l’empire. Ces derniers avaient mené deuil, jeûné, et sans doute prié intensément (Est. 4:1-3). La situation a terriblement affligé la reine. Mardochée, son cousin, lui a envoyé une copie de la loi autorisant le massacre des Juifs et lui a imposé de se présenter devant le roi pour l’implorer en leur faveur. Or, quiconque entrait devant le roi sans y avoir été invité était mis à mort... — Est. 4:4-11.

Mais Mardochée a averti Esther : ‘ Si tu te tais, la délivrance viendra d’ailleurs. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la dignité royale ? ’ Esther a alors supplié son cousin de rassembler les Juifs de Suse et demandé qu’ils jeûnent pour elle. “ Je jeûnerai pareillement, a-t-elle précisé ; puis j’entrerai chez le roi, ce qui n’est pas selon la loi ; et si je dois périr, je devrai périr. ” (Est. 4:12-17). Esther s’est montrée hardie, et le livre qui porte son nom confirme que Dieu a délivré son peuple. Aujourd’hui, les chrétiens, qu’ils soient oints ou non, manifestent un courage semblable face aux épreuves ; et ‘ Celui qui entend la prière ’ est constamment avec eux. — TG2012  15/2 §14,15

Quelles  perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

Résumé d’Esther 3-5

Esther est restée en rapport avec Mardochée et continue à suivre ses instructions. Tandis qu’il est assis à la porte du roi, deux fonctionnaires de cour, Bigthan et Téresch (qui semblent garder la porte de l’appartement privé du roi), s’indignent et cherchent à porter la main sur Assuérus. Quand il apprend le complot, Mardochée en informe immédiatement Esther, qui en parle ensuite au roi au nom de Mardochée. Une enquête est ouverte, les deux traîtres sont exécutés, et, ces hommes ayant commis des crimes de lèse-majesté, leurs corps sont ensuite exposés sur un poteau. Si Mardochée ne reçoit alors aucune récompense, son acte de fidélité est toutefois enregistré dans le livre des affaires courantes. — Esther 2:21-23.

Mardochée est fidèle et respecte comme il se doit l’autorité du gouvernement. Mais il n’est pas homme à transiger avec sa conscience. Le temps passe, et, pour une raison quelconque, Assuérus vient à nommer comme premier ministre un homme riche du nom d'Aman. À la porte du palais, tous les serviteurs du roi s’inclinent profondément et se prosternent devant Aman, comme le roi l’a ordonné. Mais regardez donc Mardochée. Lui refuse obstinément de se prosterner devant le nouveau premier ministre, au profond dépit de celui-ci. — Esther 3:1-5.

Pourquoi Mardochée a-t-il adopté une attitude si catégorique? Parce que Aman est un Agaguite, c’est-à-dire vraisemblablement un descendant de la lignée royale des Amalécites. Ces gens, qui avaient autrefois manifesté leur haine à l’égard de Dieu et de son peuple en attaquant les Israélites dans le désert, étaient sous le coup d’un décret d’extermination de la part de Jéhovah. Mardochée étant pieux, il refuse résolument de se prosterner devant Aman. Plus qu’une marque de respect, ce serait faire la paix avec l’Amalécite, voire lui rendre hommage. Or, Mardochée ne peut céder sur une question qui met en cause son intégrité envers Dieu.

Dans sa fureur, Aman cherche donc à détruire Mardochée et tous les Juifs de l’empire. Pour ce faire, l’Agaguite n’a aucun scrupule à recourir à la divination. Au mois de Nisan, le premier mois de la douzième année du règne d’Assuérus, il demande à ‘quelqu’un [sans doute un astrologue] de jeter le Pur, c’est-à-dire le Sort’, pour connaître le jour le plus propice à l’extermination du peuple de Jéhovah. — Esther 3:6, 7.

Aman va maintenant voir Assuérus et lui dépeint les Juifs comme des gens indésirables qui n’obéissent pas aux lois. L’Agaguite assortit cela d’un appât financier et dit: “Qu’on écrive l’ordre de les détruire; et je verserai dix mille talents d’argent [plusieurs millions de nos francs] entre les mains de ceux qui font le travail, en les apportant au trésor du roi.” — Esther 3:8, 9.

Assuérus va-t-il croire ces fausses accusations? Oui. Il ôte l’anneau sigillaire avec lequel il scelle les documents officiels et le donne à Aman. “L’argent t’est donné, ainsi que le peuple, pour en faire selon ce qui est bon à tes yeux”, dit le souverain perse.

Aman s’empresse de dicter aux secrétaires du roi les lettres contenant le décret d’extermination des Juifs. Le sombre personnage se sert à son tour de l’anneau sigillaire qui porte le sceau personnel du monarque. Il l’applique sur la cire, ou sur toute autre matière à cacheter, et authentifie ainsi les documents. — Esther 3:10-12.

Bientôt, ces lettres sont entre les mains des courriers qu’emmènent de rapides chevaux de poste. Le décret, publié en différentes langues et porté dans tout l’empire, autorise le pillage et l’anéantissement des Juifs. Quand cela? En hiver, le treizième jour du mois d’Adar (février-mars). Beaucoup de Juifs vivent à Suse, et l’on comprend qu’au moment où Assuérus et Aman s’assoient pour boire, la ville soit plongée dans la confusion. — Esther 3:13-15; 9:18.

Quand Mardochée apprend le génocide qui se prépare, il déchire ses vêtements, revêt une grossière toile de sac et se couvre de cendres en signe de deuil, puis il se met à crier avec amertume. L’imminence du malheur est également cause d’un grand deuil chez les Juifs de tous les districts juridictionnels. Eux aussi jeûnent et font sans nul doute monter de nombreuses prières vers Jéhovah Dieu. — Esther 4:1-3.

Esther s’en attriste. Elle envoie des vêtements à Mardochée pour lui faire ôter son sac, mais il les refuse. Questionné sur son attitude, il fait parvenir à la reine une copie de la loi qui vient d’être promulguée et il lui commande d’aller trouver le roi et d’implorer sa faveur pour tous les Juifs. Esther répond: ‘Tout le monde sait que l’homme ou la femme qui entre vers le roi sans avoir été appelé sera mis à mort, à moins que le roi ne lui tende son sceptre d’or. Quant à moi, il ne m’a pas appelée depuis trente jours.’ (Esther 4:4-11). Oui, Esther perdra la vie si le roi Assuérus ne montre pas nettement qu’il approuve sa présence en lui tendant son sceptre, emblème de son autorité royale. Entrer ainsi devant le monarque sans y avoir été invité serait certainement une preuve de courage et de foi en Jéhovah.

Mais Mardochée réplique: “N’imagine pas au-dedans de ton âme que la maisonnée du roi échappera, plutôt que tous les autres Juifs. Car si vraiment tu te tais en ce temps-ci, le soulagement et la délivrance surgiront pour les Juifs d’un autre lieu; mais quant à toi et à la maison de ton père, vous périrez. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la dignité royale?” (Esther 4:12-14). Mardochée est convaincu que si Esther a reçu la dignité royale en cette période particulière, c’est dans un dessein bien précis: afin de délivrer son peuple. Fera-t-elle preuve de désintéressement, de courage et de foi?

En réponse, Esther demande à Mardochée de rassembler tous les Juifs de Suse et de jeûner pour elle. “Moi aussi, (...) je jeûnerai pareillement, dit-elle, et puis j’entrerai vers le roi, ce qui n’est pas selon la loi; et si je dois périr, je devrai périr.” Cette femme avisée va risquer sa vie, mais elle est déterminée à se conduire avec courage et désintéressement envers son peuple. Esther, Mardochée et tous les Juifs de Suse joignent le jeûne à la prière, dans l’espoir que Jéhovah les délivrera. Esther 4:15-17

Voici bientôt trois jours que dans leur affliction, les Juifs de l’Empire perse se sont mis à jeûner et à prier Jéhovah. Avec courage et désintéressement, la reine Esther a revêtu ses habits royaux et vient, sans y avoir été conviée, se placer dans la cour intérieure de la maison du roi. De son trône, Assuérus la voit. Est-elle perdue? Non. Il lui tend le sceptre d’or, et Esther s’approche pour en toucher le bout. Elle s’est attirée la faveur du roi et s’entend demander: “Qu’y a-t-il, ô Esther, la reine, et quelle est ta demande? Jusqu’à la moitié de la royauté — qu’elle te soit donnée!” En réponse, elle invite Assuérus et Aman, le premier ministre, à un banquet. L’aimable invitation est acceptée. — Esther 5:1-5.

Le souverain Perse et Aman, l’Agaguite, sont effectivement présents au banquet du vin qu’Esther organise ce même jour. Mais le roi finit par demander à Esther: “Quelle est ta requête?” Elle invite alors Assuérus et Aman à un autre banquet qui aura lieu le lendemain. Aman s’en va joyeux. Toutefois, en passant devant Mardochée, ce Juif intègre qui ne tremble pas devant lui, l’Amalécite a du mal à maîtriser la fureur qui l’envahit. En rentrant chez lui, Aman appelle sa femme et ses amis. Il ne peut résister à l’envie de se vanter et de leur raconter comment Assuérus l’a élevé au-dessus de tous les princes et de tous les serviteurs du roi. — Esther 5:6-11.

Bien plus, poursuit Aman, Esther, la reine, n’a fait venir avec le roi personne d’autre que moi au banquet qu’elle avait fait, et demain encore je suis invité chez elle avec le roi.” Mais quelque chose contrarie profondément l’orgueilleux Agaguite, car il ajoute: “Mais tout cela — rien de cela ne me satisfait tant que je vois Mardochée, le Juif, assis à la porte du roi.” Zéresch, sa femme, et ses amis sont convaincus d’avoir trouvé la solution et ils lui en font part en ces termes: “Qu’on fasse un poteau haut de cinquante coudées! Puis, au matin, dis au roi qu’on y pende Mardochée. Ensuite, entre tout joyeux avec le roi pour le banquet.” Rendez-vous compte! Le corps de Mardochée pendu à un poteau de vingt-deux mètres! ‘Excellent’, se dit Aman. Et il fait dresser le poteau. — Esther 5:12-14.

En attendant de savoir quelle tournure vont prendre les événements du lendemain, méditons sur la conduite d’Esther et de Mardochée. Tous deux ont mis leur confiance en Jéhovah et ont recherché sa direction. Par amour pour le peuple de Dieu, Esther est allée jusqu’à risquer sa vie en se présentant courageusement devant le roi sans y avoir été invitée. À notre époque, les chrétiens oints manifestent pour le peuple de Dieu tout entier un amour semblable à celui d’Esther et de Mardochée et ils gardent une confiance totale en Jéhovah malgré les persécutions de leurs adversaires religieux

À notre époque moderne, les disciples oints de Jésus Christ, les Juifs spirituels, et leurs compagnons doivent aussi affronter courageusement les épreuves et les adversaires. Le Roi régnant Jésus Christ peut permettre aux ennemis du peuple de Dieu d’aller jusqu’au bout des efforts qu’ils font pour le détruire. Comme il devient alors vital pour les chrétiens oints et pour leurs compagnons voués à Dieu de faire preuve de courage, de solliciter la sagesse divine et de manifester une foi victorieuse TG1979  15/6 p12-22

Un homme appelé Aman accède à une position très élevée : il devient premier ministre. C’est le conseiller principal du roi et le second personnage de l’empire. Assuérus décrète même que tous ceux qui croisent ce haut fonctionnaire doivent se prosterner devant lui (Esther 3:1-4). Cette loi pose un problème à Mardochée. Il veut bien obéir au roi, mais pas au point de manquer de respect à Dieu. Mardochée refusa fermement d’agir ainsi en expliquant qu’il était Juif.  Il comprenait qu’en se prosternant devant Aman il aurait fait plus que tomber à terre pour un personnage élevé. Aman est un Agaguite. C’est manifestement un descendant d’Agag, le roi amaléqite qui a été exécuté par le prophète Samuel. Les Amaléqites se sont faits les ennemis de Jéhovah et d’Israël. Ce peuple est donc condamné par Dieu. Comment un Juif fidèle pourrait-il se prosterner devant un Amaléqite ? Impossible pour Mardochée. Il refuse catégoriquement. Jusqu’à aujourd’hui, des hommes et des femmes de foi ont risqué leur vie au nom de ce principe : « Nous devons obéir à Dieu, en sa qualité de chef, plutôt qu’aux hommes » - Livre ia p131

Esther 3:4 « Jour après jour ils lui posaient la même question, mais il ne les écoutait pas. Comme Mardochée leur avait révélé qu’il était Juif, ils en informèrent Aman pour voir s’il tolérerait son comportement. » Dans certaines situations, il peut être prudent de ne pas révéler notre identité, comme l’a fait Esther.

En revanche, lorsqu’il s’agit de prendre position sur des questions importantes, telles que la souveraineté de Jéhovah ou notre intégrité, nous ne devons pas avoir peur de faire savoir que nous sommes Témoins de Jéhovah. – TG2006  1/3 p10

Jéhovah ne manque jamais de sauver ses serviteurs quand ils sont fidèles à son nom. Considérez ce qui s’est passé aux jours de la reine Esther, au Ve siècle avant notre ère. Aman est le premier ministre du roi Assuérus (Xerxès Ier). Furieux de ce que le Juif Mardochée refuse de s’incliner devant lui, Aman complote sa destruction, ainsi que celle de tous les Juifs de l’Empire perse. Après les avoir fait passer pour des transgresseurs de la loi et avoir proposé de financer lui-même l’opération, Aman est autorisé à utiliser l’anneau sigillaire du roi pour sceller un document qui décrète leur extermination. Courageusement, Esther révèle au roi qu’elle est Juive et dévoile la machination meurtrière d’Aman. Aman est pendu au poteau qu’il réservait à Mardochée, lequel est nommé premier ministre à sa place et reçoit l’autorisation de permettre aux Juifs de se défendre. Ceux-ci remportent alors une grande victoire sur leurs ennemis (Esther 3:1–9:19). Cet événement devrait affermir notre foi dans le fait que Jéhovah accomplira des actes sauveurs en faveur de ceux qui aujourd’hui lui obéissent. – TG1998  15/12 p10 §16

Esther 3:7 « Dans la 12e année du règne d’Assuérus, le 1er mois, c’est-à-dire le mois de nisan, on jeta le pour (c’est-à-dire le sort) devant Aman pour déterminer le jour et le mois les plus propices. Le sort désigna le 12e mois, c’est-à-dire le mois d’adar »

Que signifiait jeter le Pour? Pour” est un mot perse qui veut dire “sort”. Les astrologues jetaient souvent les sorts pour pratiquer la divination. Vraisemblablement, Aman y a recouru afin de déterminer quel moment serait le plus propice pour exécuter son projet de génocide. – TG1986  15/3 p24

Le mois adar Nom donné après l’exil à Babylone au 12e mois du calendrier religieux juif (6e mois du calendrier civil). Ce mois correspond à la période allant de la mi-février à la mi-mars

Connaissant la date qui avait été choisie d’une manière superstitieuse, Aman présenta sa requête au roi ; il prétendit que les Juifs formaient un peuple séditieux et dangereux et qu’ils n’obéissaient pas aux lois du roi, ayant leurs propres coutumes, différentes de celles du peuple perse. Aman déclara qu’il fournirait l’argent nécessaire pour couvrir les frais de cette action criminelle — elle ne coûterait rien à la couronne —, et que dix mille talents d’argent iraient au trésor du roi. Le roi répondit favorablement à sa requête. Une loi fut promulguée pour qu’on tuât les Juifs de tout l’Empire perse le treizième jour du mois d’adar. Il semblait qu’Aman était parvenu à l’apogée de sa gloire ; mais les choses changèrent rapidement. — Esther 3:9-15.

Grâce à l’intervention courageuse de la reine Esther, elle-même une Juive, on promulgua une loi contraire qui garantissait aux Juifs le droit de “défendre leur vie, de détruire, de tuer et de faire périr (...) tous ceux (...) qui prendraient les armes pour les attaquer (...), le treizième jour du douzième mois, qui est le mois d’Adar”. Sous l’excellente direction du fidèle Mardochée, les Juifs se préparèrent à la défense. Quand le jour prévu arriva, ils furent aidés non seulement par le peuple perse, mais, selon le récit historique, par ‘tous les chefs des provinces, des satrapes, des gouverneurs, des fonctionnaires du roi, (...) à cause de l’effroi que leur inspirait Mardochée (...). Ils tuèrent soixante-quinze mille de ceux qui leur étaient hostiles’. Dans Suse la citadelle, le combat se poursuivit le jour suivant, et un total de 810 ennemis furent tués, y compris les dix fils d’Aman.

Tout comme les Juifs du temps de Mardochée, le petit nombre des frères spirituels de Christ encore sur la terre, le “reste” de l’Israël spirituel, a été accusé de sédition et d’être un danger pour la sécurité de l’État. Leur extermination en tant que témoins de Jéhovah a été décrétée par la classe de l’Aman moderne, les conducteurs religieux de la chrétienté. Tout comme Assuérus dominait sur l’Empire perse, Jésus-Christ exerce le pouvoir légal sur toute la terre depuis 1914. Il a permis que des attaques haineuses semblables, sous la forme de fausses accusations de toute sorte, soient lancées pour attenter à la vie du reste, afin de le soumettre à une épreuve sévère. Tout comme le roi de Perse avait donné aux Juifs la possibilité de défendre leur vie, Jésus-Christ  a, lui aussi, permis aux membres du reste de lutter contre leurs ennemis pour survivre en tant que témoins de Jéhovah. – TG1967 1/11 p649 §20-22

Bien que son mari ne fût pas un adorateur de Jéhovah, la reine Esther lui témoigna du respect et fit preuve d’un grand discernement quand elle lui exposa une affaire qui concernait les serviteurs de Jéhovah (Esther 3-8). Dans certains cas, comme dans nos rapports avec des membres non Témoins de notre famille, le tact consistera à laisser notre conduite plutôt qu’une explication de nos croyances leur recommander la voie de la vérité. — be p197

Esther 4:3 « Or, dans toutes les provinces où étaient parvenus la déclaration du roi et son décret, les Juifs menaient grand deuil : ils jeûnaient, pleuraient et se lamentaient. Beaucoup étaient étendus sur de la toile de sac et de la cendre »

Pourquoi Mardochée et les Juifs ont-ils jeûné? Étant donné qu’un malheur allait frapper leur nation, c’était un temps pour réfléchir très sérieusement. Ils avaient grandement besoin de la direction de Dieu. En jeûnant, ils montraient qu’ils se tournaient vers Jéhovah pour recevoir la force et la sagesse nécessaires en cette circonstance. Lorsque vous rencontrez des épreuves, vous tournez-vous aussi vers Dieu à l’aide de la prière? — TG1986 15/3 p24

Esther 4 :12-14 « Quand Mardochée entendit la réponse d’Esther, 13 il lui fit dire : « Ne t’imagine pas que, parce que tu appartiens à la famille royale, tu risques moins que les autres Juifs de te faire tuer. 14 Car si tu gardes le silence maintenant, c’est par un autre moyen que les Juifs recevront de l’aide et seront sauvés, mais toi et la famille de ton père, vous mourrez. Et qui sait si ce n’est pas en vue d’une situation comme celle-ci que tu es devenue reine ? »

Esther avait une décision importante à prendre : parler ou non au roi. Sa vie était impliquée dans cette décision. Lorsque nous prenons des décisions importantes comme celle-ci, nous ne devons pas seulement penser au court terme, mais aussi au long terme : comment cette décision affecte-t-elle les autres et comment elle affecte-t-elle notre relation avec Jéhovah. Mardochée a raisonné Esther pour l’aider à comprendre qu’elle était responsable devant Jéhovah. L'exemple d'Esther nous apprend comment elle a pris cette décision et comment cela s'est avéré à son avantage. Nous pouvons voir comment Jéhovah a béni sa décision.

Esther 4:16  « Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi. Ne mangez pas et ne buvez pas pendant trois jours et trois nuits. Moi et mes servantes, nous jeûnerons aussi. Je me présenterai devant le roi, même si c’est contraire à la loi. Et si je dois mourir, alors je mourrai. » Animée d’une confiance totale en Jéhovah, Esther a affronté fidèlement et courageusement une situation qui aurait pu lui coûter la vie. Il est indispensable que nous apprenions à nous appuyer sur Jéhovah et non sur nous-mêmes. – TG2006  1/3 p10

 

La Bible nous rapporte qu’un jour la reine Esther dut se présenter devant le roi, son mari. Apparaître devant le roi sans y avoir été invitée pouvait lui coûter la vie. Esther pria sans doute Dieu avec ferveur, mais elle pensa aussi à soigner son aspect et “revêtit le vêtement royal”, ce qui était adapté à la circonstance. “Et il advint, dès que le roi vit Esther, la reine, se tenant dans la cour, qu’elle s’attira de la faveur à ses yeux.”Esther 5:1, 2.

Quand vous devez vous présenter à un employeur, il est préférable d’avoir une tenue agréable mais modeste – yp p95

Esther était très préoccupée par le sort de son peuple. Elle aurait pu ne rien dire et espérer échapper elle-même au malheur qui menaçait les Israélites, mais elle n’en fit rien. À l’instigation de son cousin Mardochée, elle prépara la voie avec tact, afin d’avoir avec son époux royal un entretien à cœur ouvert. Grâce à cela, elle et son peuple ont été épargnés.  Esther 5:1 à 7:10.

Si nous avons l’impression qu’il y a un désaccord entre nous et une autre personne, nous avons le devoir de susciter une entrevue franche. C’est là un principe sur lequel la Bible insiste à maintes reprises. D’une part, si nous savons que quelqu’un a un grief contre nous, nous devrions prendre l’initiative d’éclaircir la situation. D’autre part, si une autre personne nous a gravement offensés, il nous faut discuter franchement de la question avec elle. Un entretien à cœur ouvert mettra les choses au point, pour le bien des deux parties.  – RV1972  8/12 p3

Discernez ce qu’il ne faut pas dire - Quand elle a voulu demander à son mari de déjouer le complot tramé par Aman pour exterminer les Juifs, la reine Esther a arrangé les choses avec tact, de façon à ce qu’il soit de bonne humeur. C’est alors seulement qu’elle a abordé cette question délicate. Mais il est aussi intéressant de remarquer ce qu’elle n’a pas dit. Le tact lui a fait éviter toute allusion à la part de responsabilité que son mari avait dans ce plan malveillant. — Esther 5:1-8 ; 7:1, 2 ; 8:5.

De même, lorsque vous rendez visite au mari d’une chrétienne, qui n’est pas Témoin, pourquoi ne pas chercher avec tact à savoir ce qui l’intéresse, plutôt que de sortir tout de suite la Bible ? Lorsqu’un inconnu vient à la Salle du Royaume en tenue décontractée ou que quelqu’un revient après une longue absence, souhaitez-lui la bienvenue plutôt que de faire une remarque sur sa tenue ou son absence. Et quand vous notez qu’une personne nouvellement intéressée par la Bible a un point de vue erroné, il serait préférable de ne pas rectifier son point de vue tout de suite. Avoir du tact, c’est aussi savoir ce qu’il ne faut pas dire. – TG2003 1/8 p29

Elle choisit “ un temps pour parler ”- Esther devrait-elle parler du problème au roi devant toute sa cour ? Cela risque d’humilier le monarque et de permettre à Aman de contester les accusations de la reine. Alors que faire ?  Si vraiment cela paraît bon au roi, dit-elle, que le roi, avec Aman, vienne aujourd’hui au banquet que je lui ai préparé. ” (Esther 5:4). Le roi accepte et fait appeler Aman. Voyez-vous la sagesse dans les paroles d’Esther ? Elle préserve la dignité de son mari et suscite un cadre plus adapté pour lui dévoiler ses inquiétudes. Nul doute qu’Esther a soigneusement préparé ce banquet et s’est assuré que les goûts de son mari ont été respectés dans les moindres détails. Elle a prévu un vin fin pour favoriser la bonne humeur (Psaume 104:15). Assuérus passe un bon moment. Soudain il demande de nouveau à Esther quelle est sa requête. Est-ce là le moment de parler ?

Esther estime que non. Elle invite plutôt le roi et Aman à un second banquet, le lendemain (Esther 5:7, 8). Pourquoi attend-elle ? Souvenez-vous, tout le peuple d’Esther encourt la mort. En effet, Aman a reçu du roi l’autorisation d’émettre un décret ordonnant l’extermination des Juifs. Compte tenu de l’enjeu, Esther doit être certaine que le moment est bien choisi. Elle patiente donc et crée une autre occasion de montrer à son mari toute l’estime qu’elle a pour lui.

La patience est une qualité rare et précieuse. Bien qu’affligée et pressée de s’exprimer, Esther attend patiemment le bon moment. Son exemple est riche d’enseignement pour nous ; nous avons tous certainement été témoins de mauvaises actions qui méritaient d’être redressées. Si nous cherchons à convaincre quelqu’un qui a de l’autorité de s’attaquer à un problème, il nous faudra probablement imiter Esther et être patients. Proverbes 25:15 affirme : “ Par la patience on persuade un commandant, et la langue douce peut briser un os. ” Si nous attendons patiemment le bon moment et parlons avec douceur, comme Esther, même une opposition aussi dure qu’un os peut se briser. – TG2012  1/1 p24

 

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