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Perles spirituelles - Semaine du 9 Octobre 2023 - Job 4 - 5


misette

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Perles spirituelles (10 min) : Job 4 - 5

Job 4:4 : Quel bel exemple Job laisse-t-il aux chrétiens d’aujourd’hui ? (w03 15/5 22 § 5-6)

« Tes paroles relevaient celui qui trébuchait, et tu affermissais ceux dont les genoux pliaient »

L’appartenance à une organisation mondiale de pratiquants du vrai culte peut avoir un puissant effet stabilisant sur nous. Quelle bénédiction pour nous d’être associés à cette communauté mondiale de frères unie par l’amour (1 Pierre 2:17) ! Nous pouvons nous aussi avoir un effet stabilisant sur nos compagnons chrétiens.

Notons comment Job, un homme droit, a aidé ses semblables. Élifaz, pourtant un de ses faux consolateurs, a été obligé d’admettre : “ Quiconque trébuchait, tes paroles le relevaient, et les genoux qui fléchissaient, tu les affermissais. ” (Job 4:4). Que faisons-nous à cet égard ? Chacun de nous a la responsabilité d’aider ses frères et sœurs spirituels à persévérer dans le service de Dieu. Dans nos rapports avec eux, nous pouvons agir en harmonie avec ces mots : “ Fortifiez les mains qui sont faibles, affermissez les genoux qui vacillent. ” (Isaïe 35:3). Pourquoi donc ne pas nous fixer pour objectif de fortifier et d’encourager un ou deux de nos compagnons chrétiens chaque fois que nous sommes avec eux (Hébreux 10:24, 25) ? Des félicitations et des remerciements encourageants pour leurs efforts constants en vue de plaire à Jéhovah les aideront à coup sûr à demeurer fermes afin de gagner la course pour la vie. - w03 15/5 22 § 5-6

Quand on subit des malheurs, qu’il est agréable d’entendre de bonnes paroles d’un ami fidèle! La Bible dit: “Un vrai compagnon aime en tout temps et est un frère né pour quand il y a de la détresse.” (Proverbes 17:17). Le fidèle Job était connu pour être ce genre d’ami. Pour imiter Job, nous pouvons adopter une attitude de compassion et de soutien envers ceux qui rencontrent des difficultés dans leur vie.

Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

Élifaz parla du “ fouet de la langue ”. (Job 4:1 ; 5:21.) Apparemment, il faisait allusion à l’emploi de la langue pour blesser, entre autres en calomniant ou en parlant en mal. —

Quelle leçon en tirons-nous ? Quand nous demandons à notre Père céleste de nous accorder de l’esprit saint, nous pouvons être convaincus qu’il souhaite plus que tout répondre à nos requêtes. Même si nous le harcelons de prières, Jéhovah ne dira jamais : “ Cesse de me causer des ennuis. La porte est déjà verrouillée. ” (Luc 11:7). Bien au contraire, Jésus a dit : “ Continuez à demander, et on vous donnera ; continuez à chercher, et vous trouverez ; continuez à frapper, et on vous ouvrira. ” (Luc 11:9, 10). Oui, Jéhovah “ nous répondra au jour où nous appellerons ”. — Psaume 20:9

L’exemple du père attentionné souligne également que la bonté de Jéhovah est bien plus grande que celle de n’importe quel parent humain. Par conséquent, personne d’entre nous ne devrait s’imaginer que ses épreuves sont l’expression de la défaveur divine. C’est notre grand ennemi, Satan, qui veut nous le faire croire (Job 4:1, 7, 8). Des pensées culpabilisantes de ce genre n’ont aucun fondement biblique. Jéhovah ne nous éprouve pas “ par des choses mauvaises - TG2006  15/12 p23§14

Job 4:2 « Si on tente de te parler, t’impatienteras-tu ? Car qui peut se retenir de parler ? »

Il nous enseigne l'importance de la patience face aux autres et nous rappelle qu'il est parfois difficile de rester calme face aux difficultés. La leçon ici est que nous devons nous efforcer d’être patients et compréhensifs envers les autres.

Job 4:4 « Tes paroles relevaient celui qui trébuchait, et tu affermissais ceux dont les genoux pliaient. »

Il montre comment les paroles peuvent avoir un impact positif en relevant ceux qui ont trébuché et en fortifiant ceux qui sont faibles. La leçon est que nos paroles peuvent être des outils pour décourager, mais au lieu de décourager, nous voulons qu’elles soient des paroles puissantes pour soutenir et encourager les autres.

Job 4:8 « D’après ce que j’ai vu, ceux qui labourent ce qui est mauvais et ceux qui sèment le malheur récoltent la même chose »

Ce verset montre comment ceux qui sèment le mal récoltent le malheur. La leçon est que nos actions et décisions ont des conséquences, et nous devons être conscients de ce que nous semons

Souvenons-nous de Job et des nombreux malheurs dont il a souffert. Il était “ un homme intègre et droit ”. (Job 1:8.) Imaginez le découragement qui a dû l’envahir quand Éliphaz l’a accusé de faire le mal (Job, chapitres 4, 5, 22). Ne tirons donc pas hâtivement la conclusion que nous subissons des malheurs parce que nous avons déçu Jéhovah de quelque manière ou parce qu’il nous a retiré sa bénédiction. Dans la tribulation, les pensées négatives risquent d’affaiblir notre foi. Lorsque nous sommes en proie à la détresse, mieux vaut méditer sur le fait que Jéhovah et Jésus, quoi qu’il arrive, sont proches des justes. TG1997  1/7 §14

Quelles étaient quelques-unes de ces opinions irritantes? Élifaz tenait froidement ce raisonnement: ‘Toi qui as encouragé les autres, tu te troubles quand des ennuis t’arrivent! Ne devrais-tu pas avoir confiance en ta propre intégrité?’ Et Bildad d’ajouter: ‘Si seulement tu te tournais davantage vers Dieu, il te rétablirait’ Ces hommes faisaient preuve d’une incompréhension manifeste, car Job se reposait bel et bien sur Dieu. Quels auraient été vos sentiments en pareille circonstance? Loin de le consoler, ces paroles apparemment bien intentionnées ‘écrasaient’ Job. Comment s’étonner qu’il se soit écrié: ‘Si seulement vous étiez à ma place!’ — Job 4:3-6; 8:5, 6; 16:2, 4, 5; 19:2.

Aucun ancien dans l’assemblée veut refléter l’attitude des “amis” de Job ni leur philosophie d’inspiration démoniaque (Job 4:15, 16). Néanmoins, les bergers qui essaient de réconforter une “âme déprimée” ont parfois besoin de se rappeler les erreurs à éviter. Ils s’enquerront sans doute des raisons pour lesquelles leur compagnon est si abattu. Parfois, celui-ci pense qu’il a perdu l’esprit de Dieu. Ayant appris, par des exemples bibliques comme celui de David, que la dépression peut être la conséquence d’une mauvaise conduite, les anciens vont alors lire avec la personne déprimée des passages de la Bible qui traitent de la conduite chrétienne et ils lui demanderont peut-être: ‘Compte tenu de ce que la Bible dit, as-tu des raisons valables de penser que Dieu t’a retiré son esprit?’ Plutôt que de dire au chrétien qu’il n’a rien fait de mal ou, à l’inverse, de lui laisser entendre qu’il a péché, il est bien de le laisser tirer ses propres conclusions. Ou bien il comprendra qu’il n’a aucune raison de se sentir coupable, ou bien, s’il a effectivement péché, les anciens pourront l’aider à ‘faire pour ses pieds des sentiers droits’ et à retrouver l’approbation de Jéhovah. Les conseils devraient être fondés sur la Parole de Dieu, non sur des idées personnelles TG1982  1/9 p94

Celui qui se croit juste pourrait aussi répandre l’idée que les chrétiens aux prises avec de nombreuses difficultés personnelles ont forcément des lacunes spirituelles. C’était précisément ce qu’ÉliFaz, Bildad et Zofar, des hommes imbus d’eux-mêmes, pensaient du fidèle Job.

Comme ils n’avaient qu’une vision partielle de la situation, il était bien présomptueux de leur part d’accuser Job d’avoir mal agi. Ils ont reçu la discipline de Jéhovah pour n’avoir pas su jauger les épreuves de Job. Job chapitres 4, 5, 8, 11, 18, 20.

La Bible nous met en garde: “Ne deviens pas juste à l’excès et ne te montre pas excessivement sage. Pourquoi causerais-tu ta désolation?” (Ecclésiaste 7:16). Dans l’assemblée, un chrétien est peut-être animé des meilleures intentions, mais ce désir de bien faire et son zèle peuvent l’amener à rechercher sa propre justice. Quand il se laisse guider par la sagesse humaine et non par la justice de Jéhovah, le zèle religieux peut faire du tort. – TG1995  15/10

On imagine aisément que Job se soit demandé : ‘ Pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? ’ Ses compagnons lui ont donné des explications complètement déroutantes. Ils prétendaient que Job avait provoqué lui-même tous ses malheurs en commettant un péché grave. “ Quel innocent a jamais péri ? raisonnait Élifaz. D’après ce que j’ai vu, ceux qui forgent le méfait et ceux qui sèment le malheur en feront eux-mêmes la moisson. ” — Job 4:7, 8.

Évidemment, des difficultés peuvent surgir si nous semons selon la chair plutôt que selon l’esprit . Toutefois, dans le présent système, nous pouvons rencontrer des problèmes, quelle que soit notre conduite. De plus, il est faux de dire que l’innocent est protégé de toute calamité. Le raisonnement faussé d’Élifaz et de ses deux compagnons a poussé Job à défendre sa réputation et à clamer haut et fort son innocence. En s’entêtant à prétendre que Job méritait ses souffrances, ils ont peut-être même influencé sa vision de la justice divine.

Quelle leçon dégageons-nous de ce que nous venons de voir ? Tragédies, maladies, persécutions peuvent nous paraître terriblement injustes, d’autant plus que les gens autour de nous semblent souvent y échapper. Ne laissons jamais les commentaires irréfléchis des uns et des autres nous faire douter de notre Père céleste. Aujourd’hui, nous possédons une compréhension des tactiques de Satan que Job ne possédait pas. “ Nous n’ignorons pas ses intentions ”, ou ses machinations diaboliques – TG2006  15/8 p20

L’épreuve d’endurance de Job se fit plus cruelle encore. Il reçut la visite de trois compagnons. Élifaz, Bildad et Zofar. Ils étaient censés venir “le plaindre et le consoler”. (Job 2:11.) Mais leur visite n’eut vraiment rien de réconfortant. De l’avis de ces trois hommes, la maladie de Job était une punition de Dieu pour des péchés graves (Job 4:7-9). Selon Élifaz, Bildad et Zofar, la situation d’une personne, prospère ou malheureuse, est une indication de la valeur morale de cette personne. Ils étaient convaincus que la maladie de Job était une preuve de sa mauvaise conduite et ils insistaient pour qu’il se repente. Job ne trouvait évidemment aucune consolation dans leurs fausses accusations.

Job est un bel exemple pour les adorateurs de Dieu d’aujourd’hui. Il a subi de dures épreuves pour des raisons qu’il ignorait, et cependant il a refusé de s’irriter contre Dieu. Quoique ne comprenant pas pourquoi il souffrait ainsi, il reconnaissait que tout ce que Dieu permet doit servir à une fin utile. – TG1979 15/9 p25

Arrêtons-nous sur ce qui est arrivé à Job, dont le nom signifie “ Objet d’hostilité ”. En plus de lui faire perdre ses moyens de subsistance, ses enfants et sa santé, Satan lui a taillé une réputation de pécheur que Dieu punissait. Alors qu’il était très respecté, Job s’est retrouvé méprisé, même par les membres de sa famille et par ses amis proches. De plus, au moyen de faux consolateurs, Satan a cherché à ‘ écraser Job avec des paroles ’ : il a d’abord insinué qu’il avait certainement commis un péché grave, puis il l’a carrément condamné (Job 4:6-9). Comme cela a dû être décourageant pour Job

Quand nous sommes gravement outragés pour notre foi, nous risquons de nous décourager et de nous convaincre que nous n’avons plus la force de servir Dieu. Qu’est-ce qui peut nous aider à garder notre équilibre spirituel ? Cherchons à voir notre situation comme Jéhovah la voit. Pour lui, ceux qui restent fidèles dans l’épreuve sont des vainqueurs, pas des victimes. Essayons d’imaginer ceux qui ont soutenu la souveraineté de Jéhovah malgré tous les coups que le Diable leur a portés. TG2004  15/8 p12 §8,13

Se souvenant d’un événement surnaturel qu’il a vécu, Élifaz dit : “ Un esprit alors est passé sur ma face ; les poils de ma chair se hérissaient. Puis il s’est arrêté, mais je n’ai pas reconnu son aspect ; une forme était devant mes yeux ; il y eut un calme, puis j’entendis une voix. ” (Job 4:15, 16). Quel genre d’esprit a influencé la manière de penser d’Élifaz ? Le ton critique des paroles qu’il prononce ensuite montre que cet esprit n’était certainement pas un des anges justes de Dieu (Job 4:17, 18). Il s’agissait d’une créature spirituelle méchante. Sinon, d’ailleurs, pourquoi Jéhovah aurait-il plus tard reproché à Élifaz et à ses deux compagnons d’avoir proféré des mensonges (Job 42:7) ? Élifaz s’est bel et bien laissé influencer par un démon. Ses déclarations reflètent des raisonnements contraires à la pensée de Dieu.

Malgré les souffrances que Satan le Diable lui a infligées, Job affirme : “ Jusqu’à ce que j’expire, je ne me dessaisirai pas de mon intégrité ! ” (Job 27:5). Parce qu’il aime Dieu, Job est déterminé envers et contre tout à ne pas renoncer à son intégrité, et rien ne le fera changer d’avis. C’est là que réside un des moyens essentiels de résister aux raisonnements négatifs. Il nous faut acquérir une compréhension exacte de l’amour de Dieu et nourrir une profonde gratitude pour cet amour. Nous devons également approfondir l’amour que nous portons à Dieu. Pour y parvenir, il nous faut étudier régulièrement la Parole de Dieu et méditer sur ce que nous apprenons, en recourant à la prière. – TG2005  15/9 p26

Par ses ruses, Satan s’emploie à saper notre dignité, à éveiller des sentiments de honte, d’inutilité et de désespoir. Voyez comment il s’est servi d’un homme pour susciter des pensées négatives chez le fidèle Job. Élifaz a prétendu hypocritement: “Voici [que Jéhovah] ne se fie pas à ses serviteurs, et à ses messagers [les saints anges] il impute des défaillances. Combien plus à ceux qui habitent dans des maisons d’argile [les humains pécheurs], dont le fondement est dans la poussière! On les écrase plus vite qu’une mite.” (Job 4:18, 19). Il insinuait donc qu’aux yeux de Dieu, Job n’avait pas plus de prix qu’une mite. Incontestablement, les propos d’Élifaz et de ses compagnons, loin d’être édifiants, auraient même privé Job du souvenir des jours heureux. Selon leurs déclarations, les années de fidélité de Job, l’éducation qu’il avait donnée à ses enfants, ses relations avec Dieu et ses dons de miséricorde n’avaient aucune valeur.

De même aujourd’hui, les transgresseurs repentants sont particulièrement enclins à éprouver de tels sentiments et ils risquent d’être ‘engloutis par leur tristesse excessive’. Anciens, lorsque vous conseillez de telles personnes, ‘confirmez votre amour’ pour elles en les aidant à conserver une certaine dignité. “Il est difficile d’accepter un conseil quand on est traité sans considération”. Il est indispensable de donner à nos compagnons l’assurance qu’ils ont de la valeur aux yeux de Dieu. Rappelez-leur que Jéhovah ‘n’est pas injuste pour oublier leur œuvre et l’amour qu’ils ont montré à l’égard de son nom’ durant leurs années de service fidèle. — TG1994  1/ 2 p29

Dans chacune de ses trois interventions, Élifaz a laissé entendre que Dieu est si exigeant que rien de ce que font ses serviteurs ne le satisfait réellement. S’adressant à Job, il lance : “ Vois ! En ses serviteurs il n’a pas foi, et à ses anges il impute du défaut. ” (Job 4:18, note).

Élifaz dira plus tard de Dieu : “ En ses saints, il n’a pas foi, et les cieux mêmes ne sont pas purs à ses yeux. ” (Job 15:15). Et il posera cette question : “ Le Tout-Puissant a-t-il quelque plaisir parce que tu es juste ? ” (Job 22:3). Bildad partage ce point de vue, car il déclare : “ Il y a même la lune, et elle est sans éclat, et les étoiles ne sont pas apparues pures à ses yeux. ” Job 25:5.

Nous devons veiller à ne pas nous laisser influencer par de tels raisonnements. Cela risquerait de nous donner le sentiment que Dieu attend trop de choses de nous. Cette façon de voir les choses sape en fait nos relations avec Jéhovah. De plus, si nous nous laissions gagner par ce genre de raisonnements, comment réagirions-nous si un jour on nous infligeait une réprimande méritée ? Au lieu de l’accepter humblement, notre cœur risquerait d’‘ entrer en fureur contre Jéhovah lui-même ’, et nous pourrions avoir de la rancœur contre lui. Quel désastre ce serait sur le plan spirituel  - TG2005  15/9 p26

Dans la détresse, que devrions-nous faire plutôt que de cultiver des pensées négatives ? Souvenons-nous de Job et des nombreux malheurs dont il a souffert. Il était “ un homme intègre et droit ”. (Job 1:8.) Imaginez le découragement qui a dû l’envahir quand Élifaz l’a accusé de faire le mal (Job, chapitres 4, 5, 22). Ne tirons donc pas hâtivement la conclusion que nous subissons des malheurs parce que nous avons déçu Jéhovah de quelque manière ou parce qu’il nous a retiré sa bénédiction. Dans la tribulation, les pensées négatives risquent d’affaiblir notre foi. Lorsque nous sommes en proie à la détresse, mieux vaut méditer sur le fait que Jéhovah et Jésus, quoi qu’il arrive, sont proches des justes. – TG1997  1/7 p8 §14

Celui qui se croit juste pourrait aussi répandre l’idée que les chrétiens aux prises avec de nombreuses difficultés personnelles ont forcément des lacunes spirituelles. C’était précisément ce qu’Élifaz, Bildad et Zofar, des hommes imbus d’eux-mêmes, pensaient du fidèle Job. Comme ils n’avaient qu’une vision partielle de la situation, il était bien présomptueux de leur part d’accuser Job d’avoir mal agi. Ils ont reçu la discipline de Jéhovah pour n’avoir pas su jauger les épreuves de Job.Job chapitres 4, 5TG1995  15/10 p29

On notera avec intérêt que Job, serviteur de Dieu, a été confronté à des “pensées troublantes” que Satan a fait passer par Élifaz et Zofar (Job 4:13-18; 20:2, 3). C’est pourquoi Job a ressenti du “déplaisir”, ce qui l’a amené à avoir des “propos en l’air” en rapport avec les “terreurs” qui affligeaient son esprit (Job 6:2-4; 30:15, 16). Élihu a écouté calmement Job et l’a aidé sincèrement à discerner comment Jéhovah, dans sa sagesse infinie, voyait les choses.

De même aujourd’hui, des anciens compréhensifs montrent qu’ils prennent soin des affligés en ne leur ajoutant aucune “pression” supplémentaire. Au contraire, à l’instar d’Élihu, ils les écoutent patiemment et leur appliquent une huile adoucissante, la Parole de Dieu (Job 33:1-3, 7; Jacques 5:13-15). De la sorte, un chrétien qui souffre de troubles émotionnels, réels ou imaginaires, ou qui est “terrifié par des rêves, et par des visions”, comme l’a été Job, pourra puiser du réconfort au sein de la congrégation par l’effet adoucissant des Écritures. — TG  1995  1/1 p5 §19

Satan veut que nous craignions Jéhovah d’une manière qui nous serait nuisible. Il répand l’idée selon laquelle Jéhovah est un Dieu vengeur, coléreux et impossible à satisfaire — idée que l’on retrouve exprimée par Élifaz dans le livre de Job (Job 4:18, 19). Il souhaite que nous ayons tellement peur de Jéhovah que nous en venions à arrêter de le servir. Pour que cela n’arrive pas, nous devons éprouver envers Dieu le genre de crainte qui convient. Une personne qui craint Dieu de la bonne manière l’aime et ne veut rien faire qui fragiliserait son amitié avec lui. Nous éprouvons un grand respect et une profonde admiration pour Jéhovah parce qu’il est plein d’amour, sage, juste et puissant. Nous savons également que comme il nous aime énormément, il n’est pas indifférent à la façon dont nous réagissons à son enseignement. Notre réaction peut soit le réjouir, soit le peiner  – TG2023/6  p14

Quand les pensées négatives s’installent, l’idée de vivre heureux « de nombreuses années » paraît souvent irréaliste. L’existence ressemble plutôt à une succession de journées très sombres (Eccl. 11:8).Ces sentiments négatifs peuvent être provoqués par une déception, la maladie ou certains effets de la vieillesse; De plus, tout chrétien se heurte à cette réalité : le cœur est traître et peut nous condamner alors que Dieu nous approuve (Jér. 17:9). Le Diable répand de fausses accusations contre les serviteurs de Dieu. Et des individus partageant le point de vue de Satan, comme Élifaz, qui manquait de foi, peuvent essayer de nous faire adopter l’idée que nous n’avons aucune valeur aux yeux de Dieu. C’était un mensonge à l’époque de Job, et ça le reste aujourd’hui (Job 4:18, 19). – TG2014  15/3 p12

Job 5:3, 4 « J’ai vu le stupide étendre ses racines, mais soudain sa demeure est maudite.  4 Ses fils sont loin d’être en sécurité, et ils sont écrasés à la porte de la ville sans que personne les sauve. »

Ces versets enseignent que la vie peut être incertaine et que les circonstances peuvent changer soudainement. La leçon est donc que nous ne devons pas prendre notre sécurité pour acquise et être sages dans nos propres actions et décisions.

L’expression ‘ écraser l’affligé dans la porte ’ avait trait à la corruption des juges, car c’est là que se tenaient les procès

Job 5:8, 9 « Mais, à ta place, j’en appellerais à Dieu, et c’est à Dieu que je soumettrais ma cause,  9 à celui qui fait des choses grandes et inscrutables, d’innombrables choses prodigieuses. » Ces versets soulignent l’importance de mettre notre confiance en Dieu dans les moments difficiles. Cela nous apprend sur Jéhovah est capable de faire des merveilles et de nous aider dans les situations difficiles

Job 5:12-14 « Il déjoue les complots des rusés, si bien que l’œuvre de leurs mains ne réussit pas. 13 Il attrape les sages à leur propre ruse, de sorte que les plans des astucieux sont contrecarrés. 14 De jour, ils se heurtent à des ténèbres et, en plein midi, ils tâtonnent comme s’il faisait nuit. »

Ces versets montrent que ceux qui préparent des plans malveillants subiront souvent des conséquences négatives. Cependant, la leçon est que cela nous met en garde sur l’importance d’agir avec droiture et d’éviter la méchanceté

La vérité de la Bible fait, de nos jours, grandement défaut, car la vérité n’est plus acceptée comme telle. La théorie scientifique, la philosophie politique et les fausses traditions religieuses constituent les autorités reconnues dans le domaine de la connaissance. Les voies de l’homme n’ont pas apporté d’éclaircissements ; au contraire, les ténèbres se sont posées sur la terre tout entière. Selon les paroles du prophète Job, les hommes “ rencontrent les ténèbres au milieu du jour, ils tâtonnent en plein midi comme dans la nuit ”. (Job 5:14.) Et comme Isaïe énonça : “ Les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples. ” (Isaie 60:2). Le tâtonnement de l’humanité dans cette obscurité mentale a suscité une grande agitation et la crainte. Il n’y a qu’une issue pour l’humanité : la voie prescrite par Dieu, la Bible. L’humanité doit reconnaître que la Bible est la Parole de Dieu, l’étudier pour s’informer des instructions de Dieu, et elle doit les suivre jusqu’à ce que la liberté soit obtenue, finalement. Il n’y a point de raccourcis. Il n’y a aucune autre issue à cette impasse humaine. – TG1953 1/6 p325

Le conseil, et même la réprimande, sont les bienvenus quand ils sont donnés avec amour par un véritable ami. L’un des prétendus amis de Job, un serviteur de Dieu, lui a dit d’un air satisfait: “Heureux l’homme que Dieu reprend.” Bien que cette déclaration soit juste, ce qu’Élifaz laissait entendre par ces paroles (que Job était coupable de graves méfaits) ne l’était pas. Quel ‘pénible consolateur’! Cependant, quand, par la suite, Jéhovah a repris Job avec amour, celui-ci a humblement accepté la réprimande, ce qui lui a permis d’accéder à un plus grand bonheur. — Job 5:17; 16:2; 42:6, 10-17.

Aujourd’hui, Dieu ne parle pas directement à ses serviteurs, comme il l’a fait pour Job. Il les reprend au moyen de sa Parole et de son organisation dirigée par son esprit. Mais souvent, les chrétiens qui poursuivent des buts matérialistes n’ont ni le temps, ni la force, ni l’envie d’étudier régulièrement la Bible et d’assister à toutes les réunions prévues par l’organisation de Jéhovah. Un vrai chrétien ne se laissera jamais entraîner à vouloir “faire comme le voisin” sur le plan matériel. Il sait que la vraie valeur ne se calcule pas selon ce que l’on a, mais selon ce que l’on est. Il n’y a aucun doute dans son esprit sur ce qui est nécessaire au bonheur, au vrai bonheur: jouir de bonnes relations avec Jéhovah et rester occupé à Son service.- TG1993  1/6 p21

Job 5:17 « Heureux est l’homme que Dieu réprimande ; ne rejette donc pas la correction du Tout-Puissant ! »

La discipline de Dieu peut être douloureuse, nous ne devrions pas la voir comme une punition, mais comme un signe de l'amour de Jéhovah. C'est pourquoi le verset dit que nous sommes bénis et que nous devons être prêts à l'accepter et à en tirer des leçons

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