Perles spirituelles - Semaine du 13 Novembre 2023 - Job 15 -17

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Perles spirituelles (10 min) : Job 15 - 17

Job 16:22 : Cette déclaration de Job laisse-t-elle entendre qu’il ne croyait pas en la résurrection ? (w06 15/3 14 § 10).

« Car les années à venir sont comptées, et je m’en irai par le sentier d’où l’on ne revient pas.»

Dans ces passages, Job évoque son avenir immédiat. Que voulait-il dire au juste ? Une explication possible est que, s’il venait à mourir, ses contemporains ne le verraient plus. Ils ne s’attendraient d’ailleurs pas à ce qu’il revienne à sa maison. Job a également pu vouloir dire que personne ne peut revenir du shéol de lui-même. Le texte de Job 14:13-15 indique clairement qu’il croyait à une résurrection future. - w06 15/3 14 § 10

Job ne pensait pas que Dieu est incapable de ressusciter un humain. D’ailleurs, il était convaincu que Jéhovah fixerait un moment pour se souvenir de lui. Job ne pouvait pas savoir quand exactement Jéhovah lui redonnerait la vie. Cependant, il était convaincu que le Créateur de la vie humaine pouvait et allait se souvenir de lui pour le ressusciter.

Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

Les trois compagnons de Job ne lui ont apporté aucun réconfort. Au contraire, ils lui ont froidement fait la morale. Ils ont prétendu que Dieu était à l’origine de ses souffrances et n’accordait aucune valeur à son intégrité. Ils ont même laissé entendre que Job était un homme mauvais qui méritait les terribles choses qui lui arrivaient ! Job 15:4, 5 « Car tu sapes la crainte de Dieu et tu discrédites toute méditation devant Dieu. Car ce que tu dis, c’est ta faute qui te le dicte, et tu choisis un langage rusé ».

Comment Job a-t-il réagi face à cette épreuve ? Il n’était pas parfait. Il a sèchement réprimandé ses faux consolateurs et, comme il l’a plus tard reconnu, il a parlé sans réfléchir. Il a essayé de prouver qu’il était juste plutôt que de mettre en avant la justice de Dieu. Cependant, même au pire de son épreuve, il a refusé de rejeter Jéhovah. Il a refusé de croire les mensonges de ses faux amis.

En quoi es-tu concerné par l’accusation que Satan a prononcée contre Job ? En fait, il a étendu cette accusation à tous les humains. Il affirme en quelque sorte que tu n’aimes pas vraiment Jéhovah, que tu arrêterais de le servir pour sauver ta vie, et donc que tu n’es pas réellement intègre ! . Que penses-tu de cette accusation ? Elle est blessante, n’est-ce pas ? Mais pense à ceci : Jéhovah a tellement confiance en toi qu’il permet à Satan de mettre à l’épreuve ton intégrité. Il est sûr que tu peux rester intègre et il t’offre ainsi une magnifique occasion de prouver que Satan est un menteur. De plus, il promet de t’y aider. Quel privilège d’avoir la confiance du Souverain de l’univers ! Comprends-tu pourquoi l’intégrité est vraiment nécessaire ? Elle nous permet de prouver que Satan est un menteur, de défendre la réputation de Jéhovah et de soutenir sa façon de diriger. TG2019/2 p2-7 §8,9,10

La douceur hypocrite. Un ton ou des manières douces, une voix douce par exemple, ne sont pas toujours le signe d’une douceur sincère. Pour être authentique, la douceur doit venir du cœur. Alors que Job, serviteur de Dieu, souffrait entre les mains de Satan qui mettait à l’épreuve sa fidélité à Dieu, il subit les attaques verbales de trois compagnons. Ceux-ci l’accusèrent d’avoir péché en secret, d’avoir agi avec méchanceté et d’être obstiné ; ils insinuèrent en plus que Job était un apostat et que ses fils avaient été mis à mort par Dieu à cause de leur méchanceté. Pourtant, un des trois, Élifaz, dit à Job : “ Est-ce trop peu pour toi que les consolations de Dieu, ou la parole qui t’est dite avec douceur ? ” (Job 15:11). Par conséquent, ces hommes prononcèrent peut-être au moins quelques-unes de leurs paroles d’une voix douce, mais leur contenu était dur ; ils n’étaient pas vraiment doux. Curieusement, Élifaz estimait que ses amis et lui parlaient à Job avec douceur, peut-être parce qu’ils n’avaient pas élevé la voix. Mais même dites d’une voix douce, des paroles peuvent être dures et mordantes  –it-1 p671-672

Notre espérance nous protège contre le raisonnement selon lequel il ne nous sert à rien d’essayer de plaire à Jéhovah. Certains pourraient se dire : « Jéhovah ne m’accordera jamais la vie éternelle. Je ne le mérite pas. Je ne serai jamais à la hauteur de ses attentes. » Rappelle-toi qu’Élifaz, un des soi-disant consolateurs de Job, lui a tenu ce genre de discours. Il lui a dit : « Qu’est-ce qu’un mortel pour qu’il soit pur ? » Et il a ajouté : « Vois ! Dieu n’a pas confiance en ses saints, et même les cieux ne sont pas purs à ses yeux » (Job 15:14, 15). Quels mensonges ! C’est Satan qui veut que tu penses cela ! Il sait que si tu te mets à ressasser de telles pensées, ton espérance s’évanouira. Par conséquent, rejette ces mensonges et fixe ton esprit sur les promesses de Jéhovah. Il veut que tu vives pour toujours et il t’aidera à atteindre cet objectif ; n’en doute jamais – TG2022/10 p24 §10

Pourquoi Élifaz exprime-t-il une pensée satanique quand il déclare qu’un homme “ boit l’injustice comme l’eau ” ? Qu’est-ce qu’un mortel pour qu’il soit pur, ou pour qu’ait raison quiconque est né de la femme ? ” a demandé Élifaz, avant de répondre : “ Vois ! En ses saints [Dieu] n’a pas foi, et les cieux mêmes ne sont pas purs à ses yeux. Combien moins lorsqu’un homme est détestable et corrompu, un homme qui boit l’injustice comme l’eau ! ” (Job 15:14-16). Élifaz soutenait que Jéhovah ne tient aucun homme pour juste. Le Diable exploite les pensées négatives. Il souhaite que nous nous tourmentions au sujet d’erreurs passées, que nous soyons excessivement critiques envers nous-mêmes et que nous pensions ne pas pouvoir être rachetés. Il souhaite également que nous jugions inaccessible ce que Jéhovah demande de nous et que nous ne mesurions pas toute l’étendue de sa compassion, de son pardon et de son soutien.  TG2010 15/2 p19-21

Celui qui conseille devrait avoir des paroles qui fortifient – Job 16:1-5 « Job répondit :  ² « J’ai déjà entendu beaucoup de choses semblables. Vous êtes tous de pénibles consolateurs !  ³ Y a-t-il une fin aux paroles creuses ? Qu’est-ce qui te pousse à répondre ainsi ?  ⁴ Je pourrais parler comme vous. Si vous étiez à ma place, je pourrais faire des discours convaincants contre vous et secouer la tête vers vous.  ⁵ Mais au lieu de cela, je vous fortifierais par les paroles de ma bouche, et la consolation de mes lèvres procurerait du soulagement »

Alors qu’il avait lui-même besoin d’être consolé, Job a montré à ses trois « pénibles consolateurs » comment être encourageant. Il leur a dit que s’ils avaient été à sa place, il les aurait consolés et « fortifiés par les paroles de la bouche » Plus tard, Job a été encouragé par Élihou et par Jéhovah lui-même

• Job était déprimé et angoissé. Il avait donc besoin de soutien et d’encouragement.

• Les trois compagnons de Job n’ont rien dit de réconfortant. Au contraire, ils ont émis des accusations qui ont ajouté à son angoisse

Soyez donc sensible aux sentiments d’un proche anxieux. Écoutez-le attentivement. Efforcez-vous d’appréhender les choses de son point de vue plutôt que du vôtre. Tandis qu’il se confie, ne tirez pas de conclusions hâtives.

Retenez donc bien ce point : prêtez une oreille attentive à celui qui souffre. Laissez-le exprimer librement ce qu’il ressent. Vous comprendrez mieux ce qu’il traverse. Et qui sait si grâce à votre aide, il ne mènera pas une vie plus remplie et plus riche de sens 

En matière de pardon, nous pouvons nous inspirer de l’exemple de Job. Ses trois soi-disant consolateurs lui avaient adressé des propos blessants. Mais Job était enclin au pardon. Comment en a-t-il apporté la preuve ? “ Il pria en faveur de ses compagnons. ” (Job 16:2). Prier pour les autres nous permet de porter sur eux un regard différent. En priant pour tous nos compagnons chrétiens, nous adoptons l’esprit du Christ. Nous devrions aussi prier pour obtenir l’esprit saint. Celui-ci nous aidera à manifester les qualités du véritable christianisme dans nos relations avec les autres. — TG2012  15/10 p12-16 §15

Souvenez-vous, cependant, que celui qui pose une question doit désirer entendre la réponse qui lui sera faite. Celui qui donne des conseils ne devrait pas commettre la même erreur que les trois “consolateurs” de Job. Ils n’écoutaient pas vraiment Job, car ils s’étaient déjà fait une opinion sur ses souffrances: elles étaient la conséquence de ses péchés (Job 16:2 « « J’ai déjà entendu beaucoup de choses semblables. Vous êtes tous de pénibles consolateurs ! »

Au contraire, un chrétien devrait écouter attentivement lorsqu’il donne un conseil. Ainsi, il se peut qu’il remarque des pauses révélatrices ou des inflexions de voix indiquant que son interlocuteur ne lui a pas tout dévoilé. Peut-être une question supplémentaire permettra-t-elle à celui-ci d’exprimer une pensée enfouie dans son esprit. — TG1986 15/9 §15

Souvenez-vous, cependant, que celui qui pose une question doit désirer entendre la réponse qui lui sera faite .Celui qui donne des conseils ne devrait pas commettre la même erreur que les trois “consolateurs” de Job. Ils n’écoutaient pas vraiment Job, car ils s’étaient déjà fait une opinion sur ses souffrances: elles étaient la conséquence de ses péchés (Job 16:2 « J’ai déjà entendu beaucoup de choses semblables. Vous êtes tous de pénibles consolateurs ! ». Au contraire, un chrétien devrait écouter attentivement lorsqu’il donne un conseil. Ainsi, il se peut qu’il remarque des pauses révélatrices ou des inflexions de voix indiquant que son interlocuteur ne lui a pas tout dévoilé. Peut-être une question supplémentaire permettra-t-elle à celui-ci d’exprimer une pensée enfouie dans son esprit. — TG1986 15/9 §15

Il y a très longtemps que l’on grince des dents sous l’effet du stress. Dans la Bible, cette manifestation physique évoque souvent la colère ou l’angoisse (Job 16:9 ). Dans le monde agité et nerveusement éprouvant où nous vivons, des millions de personnes grincent littéralement des dents, la plupart sans en avoir conscience. Il en résulte parfois une usure importante des dents. Pourquoi grince-t-on des dents ? Les causes sont complexes et encore assez mal connues. Toutefois, dans de nombreux cas, la tension émotive n’y est manifestement pas étrangère. Moins nous nous inquiéterons, moins nous grincerons des dents. – RV1998  22/3

Le mot “reins” employé symboliquement a un sens plus profond que le mot “cœur” quand il s’applique aux émotions, aux sentiments. Job a déclaré qu’il était blessé aux reins ; il entendait par là qu’il avait reçu une blessure très profonde.  Job 16:13 « Ses archers me cernent ; il me transperce les reins sans aucune pitié, il répand ma bile par terre. » - TG1966  15/7

Bien qu’imparfait, Job est demeuré intègre. Mais, sous le poids de l’épreuve, il a parfois adopté un point de vue erroné. Témoin ce reproche adressé à Jéhovah : “ Vers toi je crie au secours, mais tu ne me réponds pas [...] ; de toute la force de ta main, tu gardes de l’animosité à mon égard. ” Job avait aussi une tendance excessive à se justifier. “ Je n’ai pas tort ”, a-t-il clamé ; ‘ il n’y a pas de violence sur mes paumes, et ma prière est pure ’. (Job 10:7 ; 16:17 « bien que mes mains n’aient commis aucune violence et que ma prière soit pure »  Cependant, Jéhovah l’a aidé avec bonté en posant une série de questions qui dépassaient le cadre du drame que vivait Job. Ces questions ont permis à Job de percevoir plus clairement la suprématie de Dieu et l’insignifiance de l’homme. Job a suivi le raisonnement de Jéhovah et s’est rétracté.

De nos jours aussi, Jéhovah offre à ses serviteurs une direction à la fois tendre et ferme. Nous bénéficions d’autres dispositions encore. Jésus Christ a donné sa vie en sacrifice rédempteur, posant ainsi le fondement du pardon des péchés. Sur la base de ce sacrifice, nous pouvons nouer avec Dieu des relations étroites malgré notre imperfection. Dans l’épreuve, nous pouvons aussi prier afin d’être soutenus et fortifiés par l’esprit saint de Dieu. De surcroît, nous disposons de la Bible complète ; en la lisant et en méditant sur son contenu, nous nous préparons aux épreuves que subira notre foi. L’étude nous aide à comprendre les questions de la souveraineté universelle et de l’intégrité personnelle. – TG2009  15/4 §14,15

Les personnes que le monde tient pour sages ne le sont pas toutes aux yeux de Dieu. Par exemple, Job a parlé avec des hommes qui étaient convaincus de prononcer des paroles de sagesse, mais il a conclu : “ Je ne trouve pas un sage parmi vous. ” (Job 17:10). À propos de certains individus qui avaient rejeté la connaissance de Dieu, l’apôtre Paul a écrit : “ Bien qu’ils affirment être sages, ils sont devenus fous. ” (Rom. 1:22). Et, par l’intermédiaire du prophète Isaïe, Jéhovah lui-même a déclaré sans détour : “ Malheur à ceux qui sont sages à leurs propres yeux. ” — Is. 5:21.

Il nous faut donc bien saisir ce qui fait qu’une personne est réellement sage et qu’elle obtient dès lors la faveur de Dieu. Proverbes 9:10 nous donne cette indication : “ La crainte de Jéhovah est le début de la sagesse, et la connaissance du Très-Saint, voilà ce qu’est l’intelligence. ” Être sage, c’est déjà éprouver envers Dieu la crainte qui convient, et avoir du respect pour ses normes. Cependant, il ne suffit pas d’accepter intellectuellement l’existence de Dieu et de ses principes. La vraie sagesse doit se voir chaque jour, dans nos actions et dans nos paroles. – TG2008  15/3 §2-4