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Perles spirituelles - Semaine du 14 Mars 2022 - 1 Samuel 14-15


misette

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Perles spirituelles (10 min) : 1 Samuel 14-15

1 Samuel 15:24 : Quelle mise en garde au sujet de la compassion se dégage du péché de Saül ? (it-2 598 § 7).

« Alors Saül dit à Samuel : « J’ai péché, car j’ai désobéi à l’ordre de Jéhovah, ainsi qu’à tes paroles. J’ai eu peur de mes hommes et j’ai fait ce qu’ils ont demandé »

Lorsque, cédant aux pressions, on témoigne de la compassion alors que telle n’est pas la volonté divine, les conséquences peuvent être graves. C’est la leçon de ce qui arriva au roi Saül. Le moment était venu d’exécuter le jugement divin contre les Amaléqites, le premier peuple à avoir attaqué sans raison les Israélites après leur sortie d’Égypte. Saül avait reçu l’ordre de ne pas avoir pitié d’eux. Mais, cédant aux pressions de ses sujets, il n’exécuta pas complètement le commandement de Jéhovah. Par conséquent, Jéhovah le rejeta pour qu’il ne soit plus roi (1S 15:2-24). En s’imprégnant de la justice des voies de Jéhovah et en cherchant avant tout à lui être fidèle, on évitera de s’égarer comme Saül et de perdre l’approbation divine. it-2 598 § 7

Saül a commis une faute grave et, lorsque celle-ci a été révélée, il a d’abord cherché à se justifier, c’est-à-dire à excuser sa faute, auprès de Samuel, fidèle prophète de Dieu (1 Samuel 15:13-21). Finalement, il a dû avouer à Samuel : “ J’ai péché, car j’ai violé l’ordre de Jéhovah. ” (1 Samuel 15:24, 25). C’est vrai, il a admis avoir commis une erreur. Mais la suite de ses paroles révèle ce qu’il avait avant tout à l’esprit : “ J’ai péché. Maintenant honore-moi, s’il te plaît, devant les anciens de mon peuple et devant Israël. ” (1 Samuel 15:30). De toute évidence, Saül se souciait plus de sa réputation en Israël que de sa réconciliation avec Dieu. À cause de cela, Dieu ne lui a pas pardonné. – TG1998  1/3

Bien qu’il reconnût son péché, Saül ne manifestait pas le véritable repentir. Pourquoi ? Saül minimisait toujours l’importance de son péché et il se cherchait des excuses en disant qu’il avait agi par crainte du peuple. Il ne reconnut pas sincèrement qu’il avait péché contre Jéhovah. Il s’exprima ainsi parce qu’il avait probablement peur de perdre son trône et d’être exposé à la honte publique. C’est ce que montre le fait qu’il pria Samuel de revenir avec lui. Comment cela? Eh bien, il ne désirait pas simplement que Samuel revienne avec lui pour offrir en sa faveur des prières d’intercession. Non, quand Samuel insista pour s’en aller, Saül lui fit cette requête: “Honore-moi, s’il te plaît, devant les aînés de mon peuple et devant Israël, et reviens avec moi.” (I Sam. 15:30). Saül s’inquiétait de la façon dont il serait considéré par les autres. Il désirait être honoré par la présence de Samuel, car l’absence du prophète le déshonorerait. Ainsi, Saül ne reconnaissait son péché que du bout des lèvres. Il ne manifestait pas “la tristesse conforme à la volonté de Dieu” pour avoir offensé Jéhovah Dieu. La crainte de l’homme l’avait amené à être infidèle envers Jéhovah Dieu. – TG1978  1/3

Dans certaines circonstances, il ne convient pas d’avoir pitié ou compassion. Quand des personnes persistent dans le péché et s’opposent délibérément aux voies justes de Jéhovah, il ne faut pas, par compassion, les protéger de la peine que mérite leur conduite.

Jéhovah avait dit à Saül de tuer tous les Amaléqites (des ennemis d’Israël) et tout leur bétail. Mais Saül a laissé vivre le roi, Agag, et les meilleures bêtes du troupeau. C’était soi-disant par « pitié », alors qu’en fait c’était de la désobéissance. Par conséquent, Jéhovah a décidé que Saül ne serait plus roi d’Israël (1 Sam. 15:3, 9, 15). Bien sûr, Jéhovah est le Juge juste. Il lit dans les cœurs, et il sait quand il ne faut pas avoir de compassion. Bientôt, il exécutera son jugement contre tous les humains qui ne veulent pas lui obéir. Il ne sera pas question pour lui d’avoir de la compassion pour ceux qu’il aura jugés méchants. Par contre, en les détruisant, il exprimera sa compassion pour les justes, qu’il sauvera. – TG2017/9 §10

Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

1 Samuel 14:24-32, 44, 45 — Jonathan a-t-il perdu la faveur de Dieu pour avoir, en mangeant du miel, violé le serment de Saül ? Cet acte ne semble pas avoir attiré à Jonathan la défaveur divine. D’une part, il n’était pas au courant du serment de son père. D’autre part, ce serment, motivé soit par un zèle simulé, soit par une mauvaise conception du pouvoir royal, a nui au peuple. Comment dès lors pouvait-il avoir l’approbation de Dieu ? Bien que Jonathan ait été disposé à assumer les conséquences de son acte, sa vie a été épargnée. – TG2005  15/3 p21

L’amitié qui liait Jonathan à David était exceptionnelle. C’est que Jonathan lui-même était un homme exceptionnel. Ses contemporains en étaient convaincus, puisqu’ils avaient dit de lui : “ C’est avec Dieu qu’il a agi. ” (1 Samuel 14:45).

Jonathan prend pour cible un avant-poste philistin situé près de la passe de Mikmash (1 Samuel 13:23). Pour l’atteindre, il lui faut grimper en se servant de ses mains et de ses pieds, mais cela ne le décourage pas. Il fait le choix d’attaquer avec son seul porteur d’armes, à qui il dit : “ Peut-être Jéhovah agira-t-il pour nous, car pour Jéhovah il n’y a pas d’obstacle pour sauver avec beaucoup ou avec peu. ” — 1 Samuel 14:6, 13.

Les deux hommes attendent un signe de Jéhovah. Ils vont se découvrir aux yeux des occupants de l’avant-poste ; si les Philistins leur disent : “ Ne bougez pas jusqu’à ce que nous prenions contact avec vous ”, Jonathan et son porteur d’armes ne monteront pas vers eux ; en revanche, s’ils leur disent : “ Montez contre nous ”, cela voudra dire que Jéhovah accordera la victoire aux deux Israélites. Inutile de dire que, si Jonathan est convaincu d’avoir le soutien de Dieu, il n’hésitera pas à monter jusqu’à l’avant-poste pour se battre. — 1 Samuel 14:8-10.

Que vont bien pouvoir faire deux hommes face à tout un avant-poste ? ‘ Voyons, se dit sans doute Jonathan : Jéhovah n’a-t-il pas aidé le juge Éhoud à mener Israël contre Moab ? N’a-t-il pas donné à Shamgar la force d’abattre 600 Philistins avec un aiguillon à bovins ? Et n’a-t-il pas permis à Samson d’accomplir seul des exploits contre les Philistins ? ’ Jonathan ne doute pas que Dieu l’aidera, lui aussi. —.

À la vue des deux Israélites, les Philistins se mettent à crier : “ Montez vers nous, et nous vous ferons savoir quelque chose ! ” Et c’est ce que font Jonathan et son porteur d’armes. Non sans courage, ils se portent à l’attaque et tuent une vingtaine de soldats ennemis, jetant la panique dans l’avant-poste. Peut-être les Philistins s’imaginent-ils qu’un grand nombre de guerriers israélites vont surgir à la suite des deux premiers. “ Alors, dit le récit, il y eut un tremblement [...] parmi tout le peuple de l’avant-poste ; [...] et la terre se mit à s’agiter, et cela devint un tremblement provenant de Dieu. ” Du fait de ce tremblement de terre provoqué par Dieu, le tumulte se répand chez les Philistins, à tel point que “ l’épée de chacun se dirige contre son semblable ”. Devant ce spectacle, les armées d’Israël prennent courage. Rejointes par des Israélites qui s’étaient cachés et par d’autres qui s’étaient rangés auparavant du côté des Philistins, elles vont ‘ continuer d’abattre les Philistins, depuis Mikmash jusqu’à Ayyalôn ’. — 1 Samuel 14:11-23, 31.

Le roi Saül, mal avisé, a appelé une malédiction sur tout soldat qui mangerait avant que la victoire soit complète. Pour une raison qu’on ignore, Jonathan n’en a pas eu connaissance et a mangé du miel qu’il avait recueilli dans un rayon avec le bout de son bâton. Il semble que cela lui ait redonné des forces pour terminer le combat. — 1 Samuel 14:24-27.

Ayant appris que Jonathan n’a pas respecté son serment, Saül juge que son fils doit mourir. Jonathan ne recule pas devant la mort. “ Me voici ! Que je meure ! ” dit-il. “ Mais le peuple dit à Saül : ‘ Est-ce que Jonathan va mourir, lui qui a réalisé ce grand salut en Israël ? C’est impensable ! Aussi vrai que Jéhovah est vivant, il ne tombera pas à terre un cheveu de sa tête ; car c’est avec Dieu qu’il a agi en ce jour. ’ Là-dessus, conclut le récit, le peuple racheta Jonathan, et il ne mourut pas. ” — 1 Samuel 14:38-45.

De nos jours, aucun serviteur de Dieu ne prend part à la guerre au sens littéral. Mais il peut arriver des situations où l’on ait besoin de foi et de courage. Ne trouvez-vous pas difficile de faire ce qui est juste quand tous les autres autour de vous font exactement le contraire ? Rassurez-vous : Jéhovah vous donnera de la force et bénira votre désir d’adhérer à ses normes de justice. Il faut parfois du courage pour accepter une attribution de service au sein de l’organisation de Jéhovah, qu’il s’agisse d’étendre son ministère, d’endosser de nouvelles responsabilités ou de déménager pour se rendre là où l’on a besoin de davantage de proclamateurs du Royaume. Peut-être doutez-vous de pouvoir y arriver. Toutefois, soyez assuré que vous faites le bon choix en vous rendant disponible, de telle sorte que Jéhovah puisse vous utiliser de la façon dont il le juge approprié. Souvenez-vous de Jonathan ! “ C’est avec Dieu qu’il a agi. ”

La loi divine sur le sang peut-elle être oubliée quand la situation devient critique?

La Bible répond que non. En Israël, nul n’était dispensé d’observer cette loi, quelle que fût la contrainte exercée par les circonstances. Rappelons à ce propos un événement survenu à l’époque du roi Saül. À l’issue d’une bataille fort longue, des soldats israélites, tenaillés par la faim, abattirent du petit et du gros bétail et ‘se mirent à les manger avec le sang’. Comme on vient de le dire, ces hommes étaient affamés. Ce n’est donc pas de propos délibéré qu’ils mangèrent du sang, mais, pressés par la faim, ils oublièrent de saigner convenablement les bêtes. Ils ont peut-être essayé de saigner les bêtes. Ils n’ont pas pendu les carcasses et n’ont pas laissé suffisamment de temps au sang pour s’écouler. Ils ont abattu les moutons et les bovins “à même la terre”, ce qui a pu ralentir l’écoulement du sang. Puis ils ont rapidement découpé la viande sur les carcasses qui gisaient probablement au milieu du sang. Ainsi, même si leur désir était d’obéir à la loi de Dieu, ils ne l’ont pas fait jusqu’au bout d’une façon convenable et dans une mesure suffisante.  Leur situation, il est vrai, paraissait fort critique, mais cela excusa-t-il leur conduite? Nullement, ainsi que leur roi, divinement institué, le reconnut lui-même en leur faisant observer qu’‘ils péchaient contre Jéhovah, en mangeant avec le sang’.

Cet exemple nous montre qu’une situation d’urgence ne nous autorise pas à mépriser la loi divine. Il devrait également nous aider à comprendre la nécessité de bien réfléchir avant de prêter serment, car un vœu inconsidéré peut être une source de difficultés pour nous, mais aussi pour les autres — I Samuel 14:31-35.

Lorsque les soldats de Saül ont mangé de la viande avec le sang, pourquoi n’ont-ils pas été mis à mort, étant donné qu’il s’agissait du châtiment prévu par la Loi de Dieu?

Ces hommes ont effectivement violé la loi de Dieu concernant le sang. Ils auraient dû être plus vigilants; cependant, il leur a peut-être été fait miséricorde parce qu’ils respectaient le sang. 

Analysons la situation: sous la direction du roi Saül et de son fils Jonathan, les Israélites étaient en guerre contre les Philistins. Au moment où “les hommes d’Israël eux-mêmes étaient serrés de près” dans la bataille, Saül, sous serment, a décrété sans réfléchir que ses hommes ne devraient pas manger tant que l’ennemi ne serait pas vaincu (1 Samuel 14:24). Ce serment n’a pas tardé à occasionner une grave difficulté.

Les hommes de Saül ont gagné un combat difficile, mais leurs efforts vigoureux ont prélevé un lourd tribut. Les soldats étaient affamés et épuisés. Qu’ont-ils fait dans cette situation difficile? “Alors le peuple se rua avec avidité sur les dépouilles, et il prit des moutons, et des bovins, et des veaux, et les abattit à même la terre, et le peuple se mit à les manger avec le sang.” — 1 Samuel 14:32.

Ils ont ainsi passé outre à la loi de Dieu sur le sang, comme certains des serviteurs de Saül le lui ont fait remarquer, en disant: “Voici que le peuple pèche contre Jéhovah, en mangeant avec le sang.” (1 Samuel 14:33). La Loi précisait en effet que lorsque des animaux étaient abattus, il fallait les saigner avant d’en manger la viande. Pour ce faire, Dieu n’a pas préconisé l’utilisation de techniques extravagantes. Ses serviteurs pouvaient donc respecter ce que représentait le sang en employant des méthodes raisonnables

Les soldats du roi Saül ont-ils délibérément désobéi à la Loi? Avaient-ils un mépris total de la loi divine sur le sang? Ne tirons pas cette conclusion. Le récit nous dit qu’ils ont ‘abattu les animaux à même la terre et se sont mis à les manger avec le sang’. Ainsi, ils ont peut-être essayé de saigner les bêtes. Cependant, étant épuisés et affamés, ils n’ont pas pendu les carcasses et n’ont pas laissé suffisamment de temps au sang pour s’écouler. Ils ont abattu les moutons et les bovins “à même la terre”, ce qui a pu ralentir l’écoulement du sang. Puis ils ont rapidement découpé la viande sur les carcasses qui gisaient probablement au milieu du sang. Ainsi, même si leur désir était d’obéir à la loi de Dieu, ils ne l’ont pas fait jusqu’au bout d’une façon convenable et dans une mesure suffisante.

En conséquence, “le peuple se mit à les manger avec le sang”, ce qui était grave. Saül l’a reconnu et a ordonné qu’une grande pierre soit roulée vers lui. Il a commandé aux soldats: “Faites approcher de moi chacun son taureau et chacun son mouton, et vous devrez les abattre en ce lieu et manger, et vous ne devrez pas pécher contre Jéhovah, en mangeant avec le sang.” (1 Samuel 14:33, 34). Les soldats coupables obéirent, et “Saül se mit à bâtir un autel à Jéhovah”. — 1 Samuel 14:35.

L’abattage des animaux sur la pierre a sans doute permis de les saigner convenablement. La viande a dû être mangée loin de l’endroit où se faisait l’abattage. Il est possible que Saül ait versé une partie du sang sur l’autel en vue d’attirer la miséricorde de Dieu sur ceux qui avaient péché. Il semble que Jéhovah se soit montré miséricordieux parce qu’il savait quels efforts les soldats avaient faits malgré leur grande fatigue et leur faim. Il est également possible que Dieu ait tenu compte du serment irréfléchi de Saül qui a mis ses hommes dans une situation pénible.

Cet exemple nous montre qu’une situation d’urgence ne nous autorise pas à mépriser la loi divine. Il devrait également nous aider à comprendre la nécessité de bien réfléchir avant de prêter serment, car un vœu inconsidéré peut être une source de difficultés pour nous, mais aussi pour les autres. – TG1994 15/4

 

 

1 Samuel 15:6 — Pourquoi les Qénites ont-ils bénéficié d’un traitement de faveur de la part de Saül ? Les Qénites étaient les fils du beau-père de Moïse. Ils avaient aidé les Israélites après que ces derniers étaient partis du mont Sinaï (Nombres 10:29-32). Dans le pays de Canaan, les Qénites s’étaient établis pendant quelque temps aux côtés des fils de Juda (Juges 1:16). Même si plus tard ils résidèrent parmi les Amaléqites et divers autres peuples, les Qénites restèrent en bons termes avec Israël. C’est donc à juste titre que Saül les a épargnés - TG2005  15/3 p21

Selon le deuxième message de condamnation transmis par Samuel à Saül, Jéhovah rejetait Saül comme roi, car il avait désobéi en gardant en vie le roi Agag ainsi que le meilleur du petit et du gros bétail des Amaléqites. À la demande de Saül, Samuel se présenta avec lui devant les anciens d’Israël et le peuple. Puis le prophète ordonna qu’on lui amène Agag et le “ tailla en pièces [...] devant Jéhovah, à Guilgal ”. — 1S 15:10-33. – it-2 p881

Pourquoi Jéhovah ‘regretta-t-il d’avoir fait régner Saül comme roi’? (1 Sam. 15:10, 11.) : “Alors la parole de Jéhovah vint à Samuel, disant : ‘Je regrette d’avoir fait régner Saül comme roi.’” Pourquoi ? “Car il s’en est retourné de derrière moi, et il n’a pas exécuté mes paroles.” Notez que le regret de Dieu n’était pas dicté par l’impression que le choix de Saül était mauvais, mais il venait de ce que ce roi avait manqué à ses responsabilités en ne se conformant pas à la volonté divine. Usant de son libre arbitre, Saül avait changé, amenant Dieu à changer, lui aussi. . L’action de Dieu étant parfaite, le regret qu’il éprouve n’est jamais dû à une erreur de sa part.

Le mot hébreu traduit par « avoir du regret » peut signifier changer d’avis ou d’intention. Jéhovah étant raisonnable, souple et miséricordieux, il est par exemple disposé à renoncer à infliger la punition qu’il avait prévue s’il constate que les transgresseurs se repentent et changent

Ce que Jéhovah a déjà fait pour l’humanité nous donne l’assurance qu’il ne regrettera jamais son dessein immuable. Sa parole se révélera exacte et il se conformera en tous points à ce qu’il a promis. Mais si certains choisissent la mauvaise voie, il changera vis-à-vis d’eux. Il ne désire pas les exécuter, mais la ligne de conduite qu’ils adoptent lui imposera de les châtier en accord avec ses critères de justice immuables. Puissions-nous donc nous efforcer de rester fidèles à Dieu en tout temps ! – km1992/12

Que peut-il arriver quand on manque d’humilité ? Pour répondre à cette question, intéressons-nous au roi Saül. Son défaut s’est manifesté de manière évidente après sa victoire sur les Amalécites. Jéhovah lui avait donné des instructions précises, mais il n’y a pas obéi. Et quand le prophète Samuel est venu lui parler, il n’a pas reconnu son erreur. Il a essayé de se justifier en minimisant la gravité de ses actes et en rejetant la faute sur d’autres. - 1 Sam. 15:13-24). Plus tôt déjà, il avait manifesté la même attitude (1 Sam. 13:10-14). Malheureusement, il a laissé son cœur s’enorgueillir. Comme il n’a pas corrigé sa façon de penser, Jéhovah l’a réprimandé et l’a rejeté.

Pour tirer leçon de ce qui est arrivé à Saül, posons-nous ces questions : « Est-ce que je me cherche des excuses pour ne pas appliquer certains conseils de la Bible ? Est-ce que je me dis que ce que je fais n’est pas si grave que ça ? Est-ce que je rejette la faute sur quelqu’un d’autre ? » Si nous répondons oui à une de ces questions, nous devons changer de façon de penser et d’état d’esprit. Si nous ne le faisons pas, nous risquons de devenir orgueilleux et de finir par perdre l’amitié de Jéhovah – TG2020/11 p20 §4,5

Saül a estimé à tort pouvoir remplacer l’obéissance à Jéhovah par un sacrifice. Quelle leçon importante pouvons-nous tirer de son erreur ? (1 Sam. 15:22, 23)

Quelle importance notre obéissance revêt-elle aux yeux du Créateur de l’univers ? Par la bouche du prophète Samuel, Dieu a un jour dit au roi Saül : “ Obéir vaut mieux qu’un sacrifice. ” (1 Samuel 15:22, 23). Pourquoi l’obéissance passe-t-elle en premier ? Jéhovah étant le Créateur, tout ce que nous possédons sur le plan matériel lui appartient déjà. Sachant cela, y a-t-il quelque chose que nous puissions lui offrir ? Oui, et quelque chose de très précieux. De quoi s’agit-il ? L’exhortation suivante nous le révèle : “ Sois sage, mon fils, et réjouis mon cœur, pour que je puisse répondre à celui qui me provoque. ” (Proverbes 27:11). Nous pouvons offrir à Dieu notre obéissance. Bien que nous n’ayons pas tous la même vie ni les mêmes antécédents, en étant obéissants nous pouvons tous répondre individuellement à l’accusation malveillante de Satan le Diable, qui a prétendu que les humains ne resteraient pas fidèles à Dieu en cas d’épreuves. N’est-ce pas un immense honneur ? km2015/4

Jonathan, le fils de Saül, est un bon exemple sur l’humilité. Lorsque Samuel a annoncé à Saül que Jéhovah lui enlèverait le royaume, il n’a pas dit que Jonathan le remplacerait (1 Sam. 15:28 ; 16:1, 12, 13). Le choix de Dieu de faire de David le prochain roi d’Israël écartait Jonathan. La désobéissance de Saül a eu, d’une certaine manière, un effet négatif sur son fils. Même s’il ne portait aucune responsabilité, Jonathan ne succéderait pas à son père. Comment a-t-il réagi ? A-t-il gardé du ressentiment en raison de cette occasion manquée, devenant jaloux de David ? Non. Même s’il était bien plus âgé et plus expérimenté, il a fidèlement soutenu David. L’humilité l’a aidé à voir qui avait la bénédiction divine ; il ‘ ne pensait pas de lui-même plus qu’il ne fallait penser ’. (Rom. 12:3.) Il a compris ce que Jéhovah attendait de lui et a accepté Sa décision. – TG2010  15/3

Il oint David. Après s’être séparés, les deux hommes n’eurent plus aucun contact. Toutefois, Samuel prit le deuil pour Saül. Mais Jéhovah Dieu interrompit son deuil en le chargeant d’aller à Bethléhem oindre un des fils de Jessé comme futur roi d’Israël. Pour éviter d’éveiller les soupçons de Saül, qui aurait pu tuer Samuel, Jéhovah lui dit d’emmener une vache pour l’offrir en sacrifice. Craignant peut-être que Samuel ne soit venu les reprendre ou punir une faute, les anciens de Bethléhem tremblèrent. Mais il les assura que sa venue signifiait la paix, puis il prit des dispositions pour que Jessé et ses fils participent à un repas sacrificiel. Impressionné par l’apparence d’Éliab le premier-né de Jessé, Samuel se dit que c’était sûrement ce fils que Jéhovah avait choisi pour la royauté. Mais ni Éliab ni aucun des six autres fils de Jessé présents n’avait été choisi par Jéhovah. C’est pourquoi, sur les instances de Samuel, on alla chercher David, le plus jeune fils, qui faisait paître les moutons, puis, sur l’ordre de Jéhovah, Samuel oignit David au milieu de ses frères. — 1S 15:34–16:13. – it-2 p881

La Parole de Dieu contient des exemples de personnes ayant réellement existé qui ont reçu des conseils utiles, conseils parfois accompagnés de discipline. Citons le roi d’Israël nommé Saül, qui n’obéit pas à Jéhovah concernant la nation d’Amaleq. Les Amaléqites étant ennemis de Son peuple, Dieu avait décrété qu’on ne devait épargner ni eux ni leur bétail ; pourtant, Saül épargna le roi et le meilleur du bétail de cette nation. — 1 Samuel 15:1-11.

Jéhovah envoya le prophète Samuel réprimander Saül. Comment celui-ci réagit-il ? Il argumenta, disant qu’il avait bien écrasé les Amaléqites, mais avait simplement décidé de laisser la vie sauve à leur roi. Il n’empêche qu’il avait contrevenu à l’ordre de Jéhovah (1 Samuel 15:20). Il essaya de rejeter sur le peuple la faute d’avoir épargné le bétail, en ces termes : “ J’ai craint le peuple, si bien que j’ai obéi à sa voix. ” (1 Samuel 15:24). Ce qui le préoccupait surtout, semble-t-il, c’était son amour-propre, car il demanda même à Samuel de l’honorer devant le peuple (1 Samuel 15:30). Finalement, Jéhovah ne voulut plus de lui comme roi. Pourquoi Saül était-il désobéissant aux conseils ? Le problème fondamental était l’orgueil. Il avait une trop haute opinion de sa personne. Aujourd’hui encore, bien des gens se rendent malheureux à cause de ce défaut. Ils ont l’impression qu’accepter un conseil revient à faire l’aveu d’une lacune et blesse leur amour-propre. Pourtant, c’est l’orgueil qui est une faiblesse. Il obscurcit le raisonnement et pousse à résister à l’aide que Jéhovah propose par l’intermédiaire de sa Parole et de son organisation. D’où cet avertissement de Jéhovah : “ Avant l’écroulement, il y a l’orgueil, et avant le faux pas, l’esprit hautain — wt chap15

 

 

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